mercredi, 20 mars 2024
Répression, j’écris ton nom
Robert Spieler
Quinze anciens membres du groupe identitaire Génération identitaire, accusés d’avoir créé illégalement une nouvelles association, viennent d’être interpellés à Paris, à Lyon et en Savoie. Le groupe, connu pour ses actions anti-migrants, avait été dissous en mars 2021 par un décret en Conseil des ministres. Il est vrai que Génération identitaire qui n’a, certes, jamais commis la moindre violence, avait fortement dénoncé SOS Méditerranée et l’invasion sauvage organisée dans notre pays et dans toute l’Europe, et l’impunité du racisme anti-blanc, ce qui les plaçait d’évidence en dehors des valeurs de la République et même de l’humanité.
Tous les quinze, deux femmes et treize hommes âgés entre 22 ans et 38 ans, placés en garde à vue, sont soupçonnés d’avoir reconstitué illégalement une nouvelle association identitaire, sous le nom d’Argos, et de tomber sous le chef de « reconstitution de ligue dissoute », susceptible d’entraîner de lourdes condamnations. Il y a six mois, une dizaine de militants de ce groupe avaient déjà été interpellés après un rassemblement non déclaré à Cherbourg. L’Argos était allé apporter son soutien à une jeune Française, Mégane, sauvagement violée avec un manche à balai par Oumar.
Parmi les quinze dangereux suspects arrêtés, certains sont également soupçonnés d’être des membres d’Asla (Association de soutien aux lanceurs d’alerte), une autre structure identitaire née de la dissolution de Génération identitaire. Depuis un an, la répression s’accélère. Il y a cette circulaire liberticide, ordonnant à ses préfets d’interdire tout rassemblement « incitant à la haine ». Darmanin a même interdit à l’Iliade d’honorer, dans un lieu privé, la mémoire de Dominique Venner. Les dissolutions succèdent aux dissolutions : une quarantaine de jeunes qui ont voulu rendre hommage à Robert Brasillach ont passé 24 heures en garde à vue, et 48 heures pour celui présenté comme leur chef, Marc de Cacqueray-Valmenier. Le site de Riposte laïque croule (entre autres) sous les plaintes (12 procès en attente). Pierre Cassen, le fondateur du site, vient de subir sa deuxième perquisition en sept ans, avec confiscation de tout son matériel informatique et téléphonique. Polemia a dû trouver une autre salle, sous la pression du maire socialiste du 10e arrondissement de Paris. pour pouvoir tenir ses 15e Bobards d’Or. Ça n’arrête pas. « Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre », dit l’adage romain.
Source : Rivarol 20/3/2024
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