lundi, 20 avril 2020
Goldman Sachs et les boursiers sous-estiment les fondamentaux du choc économique
Marc Rousset
Les Bourses, après une chute brutale de 30 %, ont rebondi pour un nouveau piège haussier (« bull trap »). Le paradoxe, c’est que les Bourses augmentent aussi vite que le chômage grimpe. Après un rebond manqué, elles devraient s’effriter de nouveau lentement, comme en 1929, de 50 % dans les trois mois suivant le krach, et de 90 % dans les trois ans au plus tard, mais beaucoup plus rapidement cette fois-ci avec, à la clé, une explosion du système et un effondrement monétaire semblable à celui de l’Allemagne en 1923.
Le secteur bancaire, en Europe, ne résistera pas longtemps, suite à la baisse des taux et à ses marges trop faibles, tandis que Moody’s anticipe un taux de défaillance des entreprises de 8 %, ce qui est bien supérieur à son estimation de 2,5 %, début 2020. Les banques italiennes, suite aux créances irrécouvrables, ne passeront pas l’année 2020.
Aux États-Unis, 22 millions d’emplois ont été créés en dix ans et 22 millions de nouveaux chômeurs viennent d’apparaître en quatre semaines. Le déficit public 2020 des États-Unis sera de 15 à 20 % du PIB et la dette va augmenter de 10 % du PIB, dans l’attente de pressions inflationnistes. Les producteurs de pétrole de schiste américain vont tomber en faillite, suite à l’apparition de prix négatifs. Une nouvelle crise du subprime à plus grande échelle se prépare, les ménages devenant insolvables. En une semaine, les demandes de reports d’échéances ont bondi de 1.200 % ! Des sociétés intermédiaires sur le marché hypothécaire comme Quicken Loans et Freedom Mortgage sont menacées de faillite immédiate si elles ne trouvent pas rapidement 75 à 100 milliards de dollars.
Avec des pays comme la Grèce et l’Italie, une explosion de la zone euro devient de plus en plus probable. La dette de l’Italie pourrait atteindre 175 % du PIB, 155 % pour le Portugal, 135 % pour la France et l’Espagne. L’Europe n’est pas prête pour l’unité fiscale et la mutualisation des dettes. Le monde émergent va connaître des défaillances avec l’Argentine, le Brésil et l’Afrique du Sud ; les sorties de capitaux ont déjà atteint 100 milliards de dollars, tandis que la dette de l’Afrique est passée de 35 % à 60 % du PIB entre 2010 et 2018.
Dans le monde, les pertes d’activité pour 2020 et 2021 seront de l’ordre de 9.000 milliards de dollars. Les dettes globales dans le monde hyperendetté s’élèvent déjà à 255.000 milliards de dollars. D’ici la fin 2020, 20.000 milliards de dollars doivent être refinancés. Les banques centrales ne peuvent pas tout faire : calmer les marchés, éviter les banqueroutes des États, les défaillances d’entreprises et des particuliers, surseoir aux défaillances des pays émergents, relancer l’économie. Tout cela va se terminer par la perte de confiance dans la monnaie de singe émise. Les gouvernements, dans le monde, ont déjà dépensé 8.000 milliards de dollars pour combattre la crise, selon le FMI.
L’Italie, grande débitrice des banques françaises, sera sans doute le prochain cygne noir. Malgré les interventions laxistes de la BCE pour aider l’Italie, le spread italien des emprunts d’État à 10 ans est de 2 % au-dessus du taux allemand de -0,5 %. La croissance italienne devrait chuter de 9,5 %, en 2020. Le drame, c’est que le système italien ne permet pas d’octroyer rapidement, comme en Allemagne, des prêts aux PME avec garantie de l’État.
Les stupidités économiques du style hélicoptère monétaire, la théorie monétaire moderne, revenu universel comme en Espagne vont devenir la norme. La Fed viole les règles du « Federal Reserve Act » de 1913 en se prostituant « sans limites » : achat de dette non garantie à court terme et d’obligations d’entreprises « pourries ». Elle a déjà gonflé son bilan de 2.000 milliards de dollars !
La pandémie ne fait qu’accélérer une crise inévitable, le monde étant déjà, en fait, hyperendetté de 1.500.000 milliards de dollars, avec les garanties hors bilan et les produits dérivés bancaires. Les gouvernements et les banques centrales n’ont pas éteint l’incendie mais ont seulement acheté du temps à prix d’or. La grippe espagnole, incomparablement plus mortelle, n’avait pourtant pas mis le monde en faillite. « La prospérité est au coin de la rue », disait déjà le président américain Hoover, dans les années 30.
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Revue de presse : Chronique d’une catastrophe prévue mais à laquelle on n’a su – ou voulu - se préparer…
Il y a quatorze ans, en 2006, en pleine épidémie de grippe aviaire (virus H5N1), l’hebdomadaire Valeurs actuelles, dans son numéro du 3 mars, publiait, sous le titre : « Le coût d’une pandémie », un article prémonitoire de la journaliste Anaïs Guilbaud. Nous vous en livrons les meilleurs passages…
S.N.
« (…) Le 11 février (2006 - NDLR), les ministres des Finances du G-8 réunis à Moscou ont insisté sur le coût d’une éventuelle épidémie de grippe aviaire – se transmettant d’homme à homme à une très grande échelle après mutation du virus – sur l’économie mondiale. Différentes estimations plus ou moins catastrophistes ont été faites, notamment aux Etats-Unis, au Canada et en Asie. Toutefois, les incertitudes quant à la virulence et à la contagiosité du virus une fois qu’il aura muté empêchent de déterminer de manière précise le nombre de personnes susceptibles de contracter la maladie, voire d’en mourir, et les impacts économiques qui pourraient en résulter.
Deux types d’effets sont déjà envisageables, hormis les pertes de production de volaille et d’exportation.
En cas de pandémie, l’impact le plus immédiat ne serait pas lié aux décès ou maladies mais aux efforts des individus pour éviter l’infection. S’ensuivrait une sévère baisse de la demande dans le secteur des services, et en premier lieu le tourisme, les transports et l’hôtellerie, comme en témoigne l’expérience du SRAS (en 2003 – NDLR). Quelques jours après la confirmation de la présence du virus H5N1 dans le delta du Danube, les voyagistes et hôteliers roumains constataient déjà des manques à gagner de plusieurs millions d’euros.
En plus des coûts immédiats, l’impact de la maladie sur la population active pourrait entraîner une baisse importante de la production à l’échelle mondiale. Selon l’Oxford Economic Forecasting (OEF), cette baisse serait d’environ 0,5%, soit 200 milliards de dollars, pour chaque 1% de la population rendu inactif à cause de la pandémie. Au total, d’après les calculs de l’OMS basés sur les travaux de l’OEF, une pandémie de grippe aviaire pourrait entraîner 800 milliards de dollars de perte, soit une baisse de 2% du PIB mondial annuel. L’OEF estime qu’un tel phénomène pourrait causer à plus long terme un repli de 4 à 5% du PIB mondial, soit 1 500 à 2 000 milliards de dollars.
La répartition des coûts d’une pandémie serait néanmoins très inégale. A priori, les pays dont l’économie est très dépendante du tourisme et les pays les plus ouverts au commerce international seraient les plus affectés par une baisse de la demande liée à la maladie.
Autres victimes majeures potentielles, les Etats dont les systèmes de santé humaine et animale sont les moins développés.
Selon la Banque mondiale, les pertes s’élèveraient à 550 milliards de dollars pour les seuls pays riches, dont 100 à 200 milliards pour les Etats-Unis. A noter que ces calculs ne prennent en compte que les décès, les hospitalisations, l’absentéisme et les pertes qui en découlent. Ils écartent d’autres conséquences économiques probables, comme la baisse de la consommation, qui seront sûrement les plus importantes en raison de la peur des consommateurs et des mesures de restriction prises par les autorités pour limiter les échanges.
Le poids de la méfiance humaine, les phénomènes de panique, notamment s’ils sont relayés par les médias, pourraient avoir des effets plus dévastateurs et des conséquences à plus long terme que le virus lui-même.
Les entreprises auront un rôle clé à jouer pour limiter les impacts négatifs d’une pandémie sur l’économie et la société. Elles doivent dès maintenant prendre des dispositions pour limiter les risques de propagation au sein du personnel, en identifiant les personnes à risque et en réant un environnement de travail plus salubre.
Dans les secteurs les plus touchés, comme le tourisme, elles devront tenter de mobiliser des financements pour survivre à un repli sévère de la demande et à une chute de la trésorerie pendant une période de six mois à deux ans. (…) Selon une étude d’analystes financiers canadiens, la répercussion d’une pandémie de grippe aviaire sur l’économie mondiale serait comparable à la grande dépression des années 1930, entraînant un nombre record de faillites dans tous les secteurs de l’économie. En bonne logique, seules les industries pharmaceutiques et des télécommunications seraient alors susceptibles de connaître un développement important. »
Le site de Valeurs actuelles cliquez ici
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dimanche, 19 avril 2020
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16:23 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Luc Montagnier : «Le coronavirus est un virus sorti d’un laboratoire avec de l’ADN de VIH»
Dans l'émission HDPros présenté par Pascal Praud, le Professeur Luc Montagnier révèle que le coronavirus a des séquences ADN du SIDA dans une seule partie de la longue séquence ADN du Covid19 ce qui prouve que ce n'est pas naturelle
6:23 , il a découvert le Sida , a reçu un prix Nobel !
2:37 l'appareil génétique du virus est un long ruban , dans ce ruban on a fixé des séquences de VIH a un endroit prècis mais pas n'importe quelles séquences , celles ci ont un but antigénique !
15:05 vous nous dites qu'il y a plusieurs séquences artificielles dans ce virus , pourquoi personne d'autres ne le dit ? alors il y a une réponse mauvaise la dessus c'est que ces séquences sont courtes ,elles sont trop courte etc , mais on répond tout de suite parce que ces longueurs sont quand même des longueurs qui portent une information génétique , contrairement a ce qui est dit que c'est le hasard ,ce n'est pas vrai !
20:47 peut on attraper le coronavirus par transmission sexuel' je ne crois pas ... ce virus est un corona donc respiratoire, les séquences du VIH dans le corona sont très petite minoritaire si on travaille sur la protide de surface on peut modifier son propisme , c'est dire qu'il va attaquer d'autres types de cellules au départ .
26:03 'ce virus aurait perdu toute sa virulence' La nature aime les chose armonieuse ce qui est étranger, par exemple, un autre virus venant d'un autre virus n'est pas bien toléré , les séquences vont muter, la région qui porte les séquences du VIH mute plus vite que les autres séquences du Covid19 parce que étrangère au coronavirus
31:09 "est ce que sa contagiosité est lié a sa fabrication artificielle" Oui, c'est possible , parce que la transmission est lié a l'association entre une protéine du virus et a un récepteur sur les cellules, plus le virus trouvent des récepteurs sur ces cellules plus il va pouvoir se coller et pénétrer, transmettre l'information !
33:03 la ville de Wuhan est très en avance sur la 5G , les ondes ont pu contribué au pouvoir patogènes du Covid19 a la fin de la vidéo le professeur Luc Montagnier découvreur du VIH en 1983 et Prix Nobel de médecine en 2008 dit qu'il y a eu une erreur éthique d'avoir associé des séquences du SIDA au Coronavirus.
00:49 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 18 avril 2020
Halte au suicide économique !
17:31 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
18 AVRIL 1963 : ASSASSINAT DE JEAN DE BREM
Le 18 avril 1963 tombait sous les balles de la police Jean de Brem, officier parachutiste, combattant de l'OAS, militant nationaliste et européen.
"Pour toutes ces pierres, pour tous ces aigles et pour toutes ces croix, pour la mémoire de l'héroïsme et du génie de nos pères, pour notre terre menacée d'esclavage et le souvenir d'un grand passé, la lutte ne sera jamais vaine"
Jean de Brem,
Testament d'un Européen
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Journal du chaos
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08:28 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 17 avril 2020
Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (VENDREDI 17 AVRIL)
20:32 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Il y a 45 ans les Khmers rouges prenaient Phnom Penh sous les applaudissements de la gauche
Il y a 45 ans les Khmers rouges prenaient Phnom Penh sous les applaudissements de la gauche et allaient massacrer près de la moitié de sa population…
C’est le 17 avril 1975 que la capitale du Cambodge tomba aux mains des maquisards du Front uni national du Kampuchéa (FUNK). L’entrée de l’armée révolutionnaire fut acclamée par des dizaines de milliers d’intellectuels, de journalistes, de politiciens et de philosophes occidentaux qui se réjouissaient de la chute du gouvernement Lon Nol.
Après avoir célébré la chute de Dien Bien Phu et l’abandon de l’Algérie aux terroristes du FLN, les intellectuels et journalistes français vont une fois de plus se distinguer dans l’innommable.
Dès cet instant, le Cambodge bascule dans les ténèbres d’un enfer pensé, analysé, planifié et exécuté par l’Angkar – organisation socialo-marxiste – dominée par les Khmers rouges.
Reconnus et soutenus par l’Internationale socialiste, les « maîtres » du « Kampuchéa démocratique » vont transformer et contrôler la société cambodgienne, saper la mémoire collective et couper la population de son Histoire. Ce processus a conduit à évacuer toutes les villes, à créer un collectivisme absolu et à éradiquer toute trace du passé (monastères bouddhistes, école, livres et journaux).
Cette répression ne visait pas des groupes raciaux ou des minorités ethniques spécifiques, mais des couches sociales et tous les opposants politiques, réels ou supposés. Le démographe Marek Sliwinski a démontré scientifiquement que c’est un quart de la population (7,2 millions d’habitants en 1974) qui a été exterminé et presque 42 % de ceux qui vivaient ou étaient réfugiés à Phnom Penh avant le 17 avril 1975.
C’est ainsi que cet ancien protectorat français (depuis 1863) va sombrer dans l’horreur…
La France du Second Empire y avait établit sa protection sur le Royaume, jusque-là vassal du Siam (Thaïlande). Le Cambodge fut intégré en 1887 à l’Indochine française lors de la création de cette dernière. En novembre 1949, le système de protectorat laissa la place à un statut d’État associé de l’Union française, toujours au sein de la Fédération indochinoise. En 1953, pendant la guerre d’Indochine, le roi Norodom Sihanouk proclama l’indépendance du pays, que les accords de Genève réaffirmèrent l’année suivante tout en conservant son amitié à la France.
Source contre-info cliquez ici
20:26 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
À PARTIR DE LUNDI SUR LE SITE "SYNTHÈSE NATIONALE", UNE GRANDE ENQUÊTE : POURQUOI IL FAUT TOURNER LA PAGE DU MONDIALISME ?
11:51 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Notre système de santé est défaillant
« L’austérité se paye aujourd’hui en morts, dans nos hôpitaux », affirmait doctement Arnaud Montebourg il y a quelques jours dans Libération. Pourtant, la France est l’un des pays qui dépense le plus pour la santé. En 2018, la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) a atteint 203,5 milliards d’euros, soit 3 037 euros par habitant, représentant 8,6 % du PIB, selon la Drees. La facture s’alourdit à 260 milliards d’euros si l’on ajoute les soins de longue durée, les indemnités journalières, le fonctionnement de la recherche... Bref, tout ce qui constitue la dépense courante de santé (DCS), agrégat plus large, utilisé pour les comparaisons internationales.
Lire la suite ICI
10:46 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 16 avril 2020
Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (JEUDI 16 AVRIL)
20:43 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le nouveau numéro de l'Aristoloche (n°53) : toujours aussi décapant
Lire et diffuser l'Aristoloche cliquez ici
18:07 Publié dans L'Aristoloche (Pierre de Laubier) | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Ce jeudi 16 avril à 18 h : en direct avec l'Académie Europe
En savoir plus (précédents rdv) cliquez là
11:00 Publié dans Gabriele Adinolfi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 15 avril 2020
Tiers-mondisation de la France ?
Jean-Gilles Malliarakis
Toujours persuadé, au fond, que ce pays reste la cinquième ou la sixième puissance mondiale et devrait se comporter comme telle, Éric Zemmour s'exclamait ce 13 avril sur CNEws, dans son émission Face à l'Info : "Si on n’est toujours pas capables de produire suffisamment de masques, cela veut vraiment dire que l’on est un pays du tiers-monde".
Cette terrible question était formulée le 14 avril, avant même l'intervention présidentielle. Fidèle admirateur des institutions de la cinquième république, un peu contrarié cependant par les faits du demi-siècle écoulé depuis 1970, notre brillant polémiste en attendait manifestement un caractère providentiel.
Or, il plaidait pour la fin du confinement la plus rapide possible. Le processus avait déjà été enclenché dans l'Europe du nord, en Autriche comme dans la majorité des Länder allemands notamment, en Tchéquie et même dans les deux pays les plus touchés, l'Italie et l'Espagne. Ainsi, la date choisie par le gouvernement de Paris pour amorcer la délivrance des Français pouvait servir d'indicateur quant au problème évoqué plus haut : sommes-nous devenus, oui ou non, un pays du tiers-monde ? Le lecteur peut, dès lors, considérer que poser cette question revient à y répondre.
Bien des traits de l'évolution de notre société, de notre bureaucratie et de la classe politique ne laissent pas de nous conforter dans le sentiment de déclassement, de déclin et, à certains égards, de déchéance. Ne nous égarons pas, cependant, dans la délectation morose du sentiment de décadence : nous ne sommes pas en présence d'une fatalité collective, mais d'un renoncement de la part de nos dirigeants.
Mais il n'est pas de pays du tiers-monde qui se respecte sans des médias servilement aux ordres du pouvoir et des affairistes de connivence.
Les noms viennent trop facilement à l'esprit pour que quiconque puisse douter de cette situation au sein comme au voisinage de l'État central parisien. Et la servilité de certains commentaires convenus a confirmé la consistance de ce qui a cessé d'être une rumeur pour devenir une certitude.
Ainsi put-on entendre, au lendemain du discours tristounet du 13 avril, l'ironique festival suivant sur BFM :
Ruth Elkrief : "Une date, un ton, l'humilité, l'empathie. Une allocution très carrée, très précise. Il y a une manière d'être beaucoup plus proche des Français. Et il y a un horizon. [... ] Il rappelle que nous sommes tous des êtres humains fragiles."
Apolline de Malherbe : "C'était un ton extrêmement humble, assez naturel. Il était assez franc, assez vrai. Ensuite, l'humilité pour lui-même et sur l'avenir. On a le sentiment du Paul Valéry qui dit que les civilisations sont mortelles. C'est une étape extrêmement importante."
Anna Cabana : "Dans la tonalité, l'espoir renaît. Dans ses précédentes allocutions, il était très tragédien. Là, il nous parle de jours heureux à venir. C'est du lyrisme souriant."
Thierry Arnaud : "On a bien compris que sa manière à lui de se réinventer, c'est vraiment de lutter contre les inégalités."
Alain Duhamel : "C'est son meilleur discours depuis le début, le plus humain. Un discours plus modeste, précis. Il y avait un ton, des réponses, un calendrier."
Bruce Toussaint : "Merci Monsieur le ministre de nous avoir réservé vos premières réactions après le discours du président de la République."
Ainsi va ce pays, ainsi va une partie du monde, celle qui s'agenouille devant l'Empire du capitalo-communisme chinois.
On félicite ce régime abominable pour son efficacité. On le remercie déjà pour son aide humanitaire. Bientôt on sollicitera ses financements. Car on accepte, jour après jour, de dépendre de l'aide de la dictature de Pékin. Nos technocrates la jugent indispensable sinon pour enterrer dignement nos morts, du moins pour combler le coût, évalué à 120 milliards d'euros, 15 milliards par jour, de la prolongation des mesures trop tardives, consécutives aux dégâts sanitaires, occasionnés par les mensonges des obligés du camarade Xi Jin-Ping.
L'Insolent cliquez ici
20:31 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
LE JOURNAL DE TV LIBERTÉS (MERCREDI 15 AVRIL)
20:23 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Notre-Dame de Paris, un an déjà
Arnaud Raffard de Brienne
Un an jour pour jour après le terrifiant attentat qui embrasait la cathédrale Notre-Dame de Paris, le plus élémentaire des devoirs de mémoire impose de rappeler inlassablement l’évidence de son origine criminelle dont demeure d’ailleurs convaincue l’immense majorité de nos concitoyens. Preuve s’il en manquait des limites du pilonnage médiatique dont l’emprise, fort heureusement, laisse encore à désirer.
Alors que l’incendie qui embrasa le plus symbolique des édifices catholiques et français, le premier jour de la Semaine sainte, pendant près de quinze heures, de la soirée du 15 avril 2019 au lendemain n’était pas encore maitrisé, le Parquet de Paris ouvrait une enquête, avant même 21 heures, pour « destruction involontaire par incendie ». D’emblée, alors que les flammes ravageaient encore la charpente de la cathédrale, par conséquent avant tout début de commencement d’enquête et, nous le verrons, contre toute vraisemblance, les autorités politiques, administratives et judiciaires imposaient donc la piste accidentelle à l’exclusion de toute autre. Cette précipitation suspecte devrait, à elle seule au moins, susciter la méfiance et l’on imagine d’ailleurs le tollé si la directive avait exclusivement mentionné la piste criminelle. Ils ont d’ailleurs vite été étouffés les propos tenus sur LCI, confirmant que l’accès aux échafaudages était simple et que des personnes « un peu louches » s’amusaient à grimper jusqu’aux charpentes les jours précédant l’incendie. Oublié tout aussi promptement le témoignage de la pourtant très conformiste chaîne BFMTV qui affirmait que « bien qu’au départ la piste criminelle est (sic) restée privilégiée… » et s’interrogeait : Cette tragédie est-elle alors d’ordre criminel ou accidentel ? ». Tous sont bien vite rentrés dans le rang.
Pareille orientation forcément descendue du plus haut niveau de l’État ou presque ne va pas sans rappeler l’explosion meurtrière de l’usine AZF, le 21 septembre 2001, soit exactement dix jours après les attentats du 11 septembre aux États-Unis, dont Michel Bréard, Procureur de la République, s’était immédiatement empressé de claironner l’origine accidentelle. On peut en venir à se demander à quoi finalement servent les prétendues enquêtes.
Pensée unique, médias aux ordres
Le trucage de l’enquête par une orientation imposée à priori constitue déjà en soi, un sérieux indice d’insincérité et de volonté de dissimuler à ne surtout pas négliger. La hargne des grands médias stipendiés de la presse écrite, audio et télévisée à l’égard du moindre questionnement divergeant en constitue un autre qui ne peut que renforcer la légitime suspicion d’esprits libres. La commode accusation de complotisme à l’égard de toute thèse ou analyse plus ou moins éloignée de la doxa devrait connaître le même sort que celle de fascisme qui servit à discréditer toute opposition politique pendant un demi-siècle : la banalisation, l’usure puis finalement le rejet du concept aux oubliettes de la pensée unique.
L’agressivité des chiens de garde du système devrait aussi alerter sur la pertinence des analyses et questionnements interdits. Toutou en chef historique, Le Monde – le seul quotidien à pouvoir se targuer d’avoir fait l’objet de plusieurs livres sur ses mensonges et désinformations –, accusait, dès le 16 avril, le jour même de la difficile maîtrise de l’incendie, l’extrême-droite de semer le doute en osant tergiverser sur la version accidentelle. Le quotidien des milliardaires Niel, Pigasse et Bergé blâmait même le site Wikistrike, plutôt bien renseigné et peu suspect d’extrémisme, de s’interroger sur la piste accidentelle à raison du double-foyer de départ de l’incendie. Comme si ce double départ de feu ne constituait pas, à lui seul, un indice essentiel dans l’enquête sur l’origine d’un sinistre.
Au-delà des pressions et orientations politique et médiatiques, des déclarations intempestives et prématurées et du possible double-foyer de départ du feu, tous éléments qui suffiraient presque à accréditer définitivement la thèse de l’incendie criminel, il existe quantité d’informations, de témoignages et d’analyses qui ne peuvent laisse subsister le plus ténu des doutes. Et encore devrait-on évoquer aussi le contexte de l’attentat avec la troublante date de l’incendie, le premier jour de la Semaine sainte, facétieux hasard, le début d’incendie volontaire de l’église Saint-Sulpice à Paris moins d’un mois auparavant et les innombrables destructions et profanations d’églises tout au long de l’année, sans parler des innombrables projets d’attentats régulièrement déjoués par les services de renseignement. On pourrait aussi évoquer l’étrange multiplication des incendies d’origine « accidentelle » dont, par exemple, le 26 septembre dernier, celui de Lubrizol, le site rouennais classé Seveso…
Quelques témoignages trop vite occultés
Ce ne sont donc pas les témoignages et indices qui manquaient pour inciter très fortement à investiguer l’hypothèse de l’attentat. Ainsi, Benjamin Mouton, ex-architecte de la cathédrale de 2000 à 2013, donc pas le dernier des gloseurs du café du Commerce, déclarait-il « L’incendie n’a pas pu partir d’un court-circuit, d’un simple incident ponctuel. Il faut une vraie charge calorique au départ pour lancer un tel sinistre ». Voilà qui met à mal la fable grotesque du mégot ou du court-circuit. L’ingénieur précise même que la protection incendie récemment modernisée et aux normes « avait été portée à son plus haut niveau ».
Dans les jours suivant l’incendie, il a été amplement expliqué, démontré et même prouvé, exercices pratiques à l’appui que la mise à feu de poutres de chêne vieilles de sept siècles et d’une section d’un mètre, au moins aussi dures que la pierre, nécessitait une charge calorique de très forte intensité. Ni un court-circuit, ni quelques litres de pétrole ou même un chalumeau n’auraient suffi à lancer le violent incendie auquel a assisté médusé le monde entier. N’en déplaise aux chiens couchants de la presse, la soudaineté et la violence d’un incendie progressant de plus, comme le prouvent les vidéos, plus vite contre que sous le vent, ne laissent aucune chance à l’hypothèse de l’accident.
Pour l’ingénieur en chef de Notre-Dame de Paris, en fonction au moment de l’incendie « Du vieux chêne, il faut beaucoup de bois pour le faire brûler, Il y a deux hommes en permanence jour et nuit pour aller voir dès qu’il y a une alerte. Je suis stupéfait ». D’ailleurs l’un des employés de la cathédrale avait affirmé au journaliste américain Christopher J. Hale, avant qu’il ne leur soit rigoureusement interdit de répondre aux sollicitations de la presse, que l’incendie était à l’évidence d’origine criminelle.
Julien Le Bras, responsable technique de l’immense échafaudage entourant la flèche avait aussi lui aussi confirmé la nécessité d’une vraie source de chaleur pour enflammer ce type de structure. A ces quelques témoignages et aux nombreux autres, ajoutons quelques éléments dûment répertoriés par quelques spécialistes et sites de réinformation. L’installation électrique avait été entièrement refaite récemment et mise aux normes les plus strictes avec, notamment, un système de détection et de protection incendie particulièrement performant et rigoureux. D’ailleurs, l’encadrement normatif et technique, les contrôles et procédures parfaitement cadrées ne laissaient rien au hasard. Comme chaque jour, ce soir-là, le dernier technicien avait quitté les lieux à 17h50, selon une procédure parfaitement rôdée, coupé l’électricité, remis les clefs à la sacristie de la cathédrale comme en témoigne un registre tenu à jour quotidiennement.
Aucun point chaud n’existait sur l’échafaudage, les travaux n’avaient pas commencé sur la charpente et aucun travail de soudure n’avait été effectué. D’ailleurs le départ de feu à l’intérieur de l’édifice et non depuis l’échafaudage met à mal la fable d’un court-circuit des moteurs électriques des ascenseurs. Moteurs d’ailleurs bien éloignés de la flèche comme a pu en témoigner Marc Eskenazi, chargé de communication de la société Europe Échafaudage. La mauvaise farce du court-circuit ne tient pas davantage que celle du mégot ou de l’accumulation de poussière.
La vérité finira-t-elle par triompher ?
Jean-Marie Le Pen, à qui il a beaucoup été reproché et surtout d’avoir eu trop souvent raison avant tout le monde sur les grands sujets de société, évoquait en parlant de l’incendie de Notre-Dame de Paris, un acte criminel, « probablement le fait d’un service car le matériel mis en œuvre et la diffusion de la flamme ont nécessité une organisation qui dépasse sans doute celle d’une initiative personnelle ». Le tome deux de ses Mémoires laissera un témoignage indélébile sur l’aveuglement et surtout le degré de compromission des classes politiques successives depuis plusieurs décennies. L’actuelle crise sanitaire et sa gestion calamiteuse par le gouvernement sur fond de ruine du système de santé français en offre un aperçu édifiant. Cela suffira-t-il à éclairer nos concitoyens ? Comment taire aussi le pharaonique projet immobilier de refonte globale de l’île de la Cité, pour une vision des lieux à l’horizon des vingt-cinq prochaines années, commandé en décembre 2015 par Anne Hidalgo et François Hollande et présenté en 2016 dont l’Histoire nous révèlera, tôt ou tard, le rapport, même indirect, avec cette catastrophe.
Alors, aurons-nous droit un jour prochain à quelques bribes d’une enquête prétendument menée depuis un an déjà ou devrons-nous, comme trop souvent, attendre un demi-siècle – après le décès de la plupart des témoins, acteurs et protagonistes du drame - la déclassification de pièces confidentielles dissimulées au public pour raison d’État ?
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Le Parti de la France contre le confinement général
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mardi, 14 avril 2020
Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (MARDI 14 AVRIL)
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Confinement : sanction prolongée ! Un entretien avec Philippe Randa
Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés cliquez là.
(Propos recueillis par Guirec Sèvres)
Confinement, encore un mois de plus ; c’était prévisible, non ?
Pour le moins sous-entendu et quasi officiellement annoncé avant même que le président de la République ne le confirme. On se demandait simplement si la sanction serait à nouveau de 15 jours dans un premier temps ou davantage. C’est davantage, donc !
Vous parlez de sanction, alors qu’il s’agit tout de même de sauver des vies !
L’un n’empêche pas l’autre : qu’aujourd’hui, on doive limiter la catastrophe humanitaire en ralentissant autant que faire se peut, par une mesure extrême, l’arrivée de malades dans nos hôpitaux incapables de les accueillir tous en même temps, est une chose ; constater que les hôpitaux n’avaient plus les moyens de faire face à une pandémie, en est une autre ! Il ne s’agit pas de « sauver » des vies, mais de gérer une épidémie dans un contexte de pénurie de matériel et d’affolement gouvernemental !
Vous dîtes que les hopîtaux n’ont « plus » les moyens, c’est-à-dire ?
La Grippe de 1968, appelée « grippe de Hong Kong », a fait un million de morts au total (estimations de l’OMS) et plus de 30 000 en France à la fin de l'année 1969. Il a fallu l’actuelle épidémie de coronavirus pour que la plupart d’entre nous s’en rappelle, voire ne l’apprenne… À l’époque, comme un article récent du Dauphiné l’a indiqué, ce million de morts l’a été « dans l'indifférence générale » ; c’était pourtant la troisième grave épidémie du XXe siècle après la célèbre grippe mensongèrement baptisée « espagnole » (entre 20 et 40 millions de morts juste après la fin de la Grande Guerre) et la « grippe asiatique » et ses 2 millions de morts en 1957 (estimations de l’OMS), dont « au moins » (les estimations diffèrent) 15 000 en France. Un bilan autrement dramatique – à ce jour et après 4 mois de crise – de l’actuelle épidémie de coronavirus. Il n’a pourtant jamais été question alors de confinement total que nos aînés n’auraient probablement pas accepté avec la même sidération –pour ne pas dire soumission – que les Français d’aujourd’hui. À l’époque, les hôpitaux, surtout après la IIe Guerre mondiale, étaient en état de faire face à une épidémie. De nos jours, ils ne sont plus… Et pour cause ! On ne peut pas accueillir toute la misère du Monde », considérer l’assistanat social comme un droit inaliénable ou encore continuer de se pâmer d’admiration devant la réduction du temps de travail… et conserver des structures hospitalières optimales ou même minimum… tout comme des forces militaires ou policières dignes de ce nom, d’ailleurs !
Les événements actuels pourraient au moins faire bouger les lignes dans le futur…
On peut l’espérer en tout cas…
Les sondages d’opinion semblent pourtant catégoriques : une majorité de Français acceptent, désirent même, le confinement pour se protéger…
Les sondages ne sont pas forcément malhonnêtes ou truqués, mais d’expérience, ce qui est vrai un jour pour une majorité de l’opinion publique peut très bien être faux le lendemain… Beaucoup de nos compatriotes, aujourd’hui, ont peur. On les comprend ! Depuis janvier dernier, les médias ne parlent que de l’épidémie de coronavirus et chaque jour les compteurs affichent l’augmentation du nombre des morts. À notre époque, la mort n’est plus considérée par beaucoup comme une échéance aussi inévitable que naturelle, mais comme un véritable scandale, digne des temps passés. Ce n’est plus : « Que fait Dieu ? », mais « Qu’attend le gouvernement pour interdire une bonne fois pour toute de mourir ? »… Quand la menace de l’épidémie aura disparu, que les gens découvriront la réalité des conséquences économiques des deux mois d’interdiction – de fait – du travail, qu’ils ne pourront accéder à leurs sacro-saintes vacances d’été (et d’hiver ?) faute de moyens financiers ou parce que leurs lieux de villégiature habituels seront déclarés zones interdites par « prévention », comment considèreront-ils les mensonges… qui leur auront fait tant de mal ?
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15:53 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dans un entretien publié aujourd'hui sur le site de Valeurs actuelles, Jean-Marie Le Pen réagit à l'intervention de Macron
Extrait de l'entretien de Jean-Marie Le Pen pour Valeurs Actuelles à paraitre aujourd'hui :
VA : Le Président de la République a-t-il amorcé cette « révolution personnelle » dans son allocution télévisée ?
JMLP: Je l’ai au contraire jugé extrêmement décevant, et pour tout dire égal à lui-même. Dans sa bouche, le confinement ressemble à une solution de résignation noyée dans une interminable marée de précisions mineures. Rien ne porte la marque d’un chef d’Etat dans un pays en crise. De plus, il m’a fait l’effet d’être enfermé dans une grande solitude, ne parvenant ni à mobiliser ni à rassurer. La litanie des remerciements sert à boucher les trous dans un raisonnement qui élude plusieurs questions cruciales, notamment au final qui paiera la facture des chocs économiques et sociaux à venir ?
Source Valeurs actuelles cliquez ici
15:22 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Macron, le Président paniquard, doit prendre des leçons de Démocratie
Bernard Plouvier
Notre Grand Gourou nous a plongés dans une crise économique majeure pour une pandémie indéniable, mais peu meurtrière. Ce 14 avril en milieu de journée, la France compte 15 000 morts sur 138 000 malades authentifiés – et l’on peut multiplier par 100 ou 1 000 le nombre de porteurs sains.
La mortalité, qui est de type « sélection naturelle », n’atteint nullement celle d’une pandémie grippale. Il est évident que la mort prématurée de vieillards ou de malades est toujours un drame familial, mais elle ne touche pas l’économie nationale puisqu’elle respecte les jeunes à l’immunité non défaillante. C’est une mortalité opposée à celle des guerres, pour prendre un contre-exemple simple.
Évidemment, on ne peut faire comprendre cela à un politicien qui a beuglé l’inverse il y a un mois. Et, persévérant dans sa docte stupidité, il décide souverainement, sans avoir le moindre argument scientifique pour le faire, de retarder d’un mois la fin du stupide « confinement pour tous ».
Ce confinement n’aurait dû être rendu obligatoire que pour les cibles du virus : les octogénaires et au-delà, les sujets atteints d’une baisse de l’immunité cellulaire pour cause de maladie chronique.
C’est qu’aurait conclu tout médecin expérimenté - ce qui exclut les clowns professoraux dont les avis grotesques et les disputes ont fait la joie maligne des ignares et jeté l’opprobre sur la médecine hospitalière... quand on connaît les critères de dévolution du professorat médical, l’on n’est guère étonné du comportement des « illustres ».
Nous « déconfinerons » donc avec un mois de retard sur les Danois ! Merci Grand Gourou inepte !
L’autre mesure d’importance majeure abordée par GG inepte a de quoi faire bondir tout honnête démocrate. Sa Majesté veut remettre leur dette aux pays africains ! En résumé, ce qui a été payé par nos impôts et nos taxes, Grand Gourou décide souverainement d’en disposer comme s’il s’agissait d’un bien propre à lui dévolu !
Si l’on peut jeter un regard apitoyé sur des populations très arriérées, on doit – avant d’envisager quelque mesure que ce soit – se demander où sont passés les milliards d’euros et de $, sans compter les monnaies asiatiques, expédiés dans ce continent boulet économique et démographique de la planète : 1,2 milliard d’Africains produisent moins de 5% des richesses... encore faut-il que beaucoup de non-Africains dirigent les travaux ! Avant de remettre quelle que dette que ce soit, il faut exiger des politiciens-voleurs africains qu’ils rendent les sommes qu’ils ont détournées.
Et d’une manière générale : non, Grand gourou, tu n’es pas le souverain de la France. C’est la Nation et elle seule qui est souveraine. C’est donc elle seule qui doit décider en unique ressort de cette dette, comme elle aurait dû décider de choses aussi essentielles pour son avenir que l’avortement de complaisance (Loi Veil), l’immigration-invasion, l’abolition de la peine de mort, la désindustrialisation massive de notre pays et la disparition progressive de services publics... dont des lits d’hôpitaux et singulièrement de réanimation.
15:15 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Nouvelles du front
Jarente de Senac
Bonne nouvelle. Alors que la piste ouverte par le professeur Didier Raoult à Marseille n’est pas confirmée, des médecins généralistes du Nord de la France –Denis Gastaldi, Jean- Jacques Erbstein et Olivia Vansteenberghe – à la suite de nombreux échanges sur fessebouc -, ont finis par se mettre d’accord sur un traitement qui a confirmé son efficacité à partir du moment où le patient était en début de contamination et non pas en voie de réanimation. Car ici on est dans la médecine de ville et non à l’hôpital. C’est en associant trois médicament autres que la chloroquine, à laquelle d’ailleurs ils n’ont pas accès, l’azythromycine, deux gélules d’Effizinc et du Singular qu’ils ont constaté une nette amélioration de l’état de leurs patients contaminés. Le docteur Denis Gastaldi, lui-même touché par le Coronomachin, s’est auto-prescrit le protocole qui l’a sorti d’affaire. Les trois conseils médicaux entourant Macron et qui ont flingué Didier Raoult, feraient bien d’écouter aussi les tâcherons de la médecine de ville.
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A ce stade ce n’est plus un scandale, c’est de l’irresponsabilité et on aimerait pouvoir désigner les coupables : l’Europe n’a plus la maîtrise de ses médicaments vu qu’elle a délocalisé une grande partie de son industrie pharmaceutique en Chine et en Inde. Il aura fallu la crise du covid-19 pour mettre en lumière notre grande fragilité en la matière. Le médicament c’est comme l’arme nucléaire, géostratégique. Et comme tel, cela relève des pouvoirs régaliens de l’Etat. Les responsables ce sont tout à la fois les gouvernants qui ont autorisé les industriels à délocaliser, et les industriels désireux d’enrichir leurs actionnaires au nom de ce capitalisme financier qui est en train de décimer la planète.
À l’Académie nationale de pharmacie de France, cela fait dix ans que l’on tire les sonnettes d’alarme pour alerter sur la perte de souveraineté engendrée par une dépendance excessive à la Chine et à l’Inde. Dans les années 1980, l’Europe conserve encore une industrie pharmaceutique puissante. Quelque 80 % des principes actifs sont produits chez nous, et 20 % à l’étranger. Trente ans plus tard, les chiffres sont inversés. « Le grand basculement a commencé dans les années 1990, puis s’est accéléré au début des années 2000, quand les entreprises ont décidé de délocaliser massivement pour des raisons de coût de main-d’œuvre et de règles environnementales. »
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Vive la crise s’écrie le patronat français ! La crise sanitaire a généré une crise économique et donc une crise sociale. L’Etat a ouvert les cordons de la bourse mais, s’époumone le Medef, faudra bien rembourser. L’Etat nous dit « pas d’augmentation des impôts », et le Medef en appelle à la reprise du travail. Geoffroy Roux de Bézieux a ainsi déclaré au « Figaro » qu’il « faudra bien se poser tôt ou tard la question du temps de travail, des jours fériés et des congés payés pour accompagner la reprise économique et faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire ». La secrétaire d’Etat à l’Economie, Agnès Pannier-Runacher acquiesce. Mais le problème n’est pas que dans les grosses entités industrielles et commerciales qui ont les moyens de tenir le coup. Il est au niveau des PME/PMI qui constituent l’ossature vitale du pays avec quelque 8 millions d’artisans. Ce sont eux les plus fragiles, ceux qui risquent fort de déposer le bilan faute de trésorerie. Tous ces artisans qui disposent d’un savoir-faire unique et précieux, mais aussi tous ces bars, bistrots et restaurants qui constituent l’essence même de la vie sociale de la nation. Que dire également de nos agriculteurs qui nous nourrissent et qui, eux aussi, faute de trésorerie, mettront la clé sous la porte ! Enfin, il va bien falloir aussi repenser notre système de santé et arrêter de mettre à la tête des hôpitaux des comptables, de décourager les étudiants en médecine avec des quotas iniques. Ce que nous vivons aujourd’hui et ce qui remonte à la surface, c’est bien l’impuissance d’un pouvoir politique réduit à une gestion budgétaire de la nation. En un mot, l’Etat libéral. Ce sont les petits, médecins, infirmiers, aides-soignants, chauffeurs, caissières, paysans, pêcheurs qui donnent des leçons de vie à ces énarques bouffis qui peuplent ces ministères sans âme où ne règnent que les statistiques. Debout les damnés de la terre !
12:40 Publié dans Jarente de Senac, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’effarant « guide des parents confinés »
Dans sa logique intrusive (et d’orientation idéologique de la population), le gouvernement – via le secrétariat d’Etat de Marlène Schiappa – a pondu un « Guide des parents confinés – 50 astuces de pro ». Marlène Schiappa, adepte de la sorcellerie et auteur de livres pornographiques, se permet d’écrire une préface et de donner des conseils aux parents…Le contenu des « astuces » est bien sûr à la hauteur…
Après une page « mon enfant fait son coming-out », qui renvoie vers un site proposant des supports « qui donnent une image positive des personnes LGBT » à partir de 10 ans, on tombe sur la page « Se méfier de la désinformation », signée par le super commissaire politique Frédéric Potier, président de la DILCRAH (un énième organisme de traque des propos politiquement incorrects, mais public cette fois, au budget de 100 millions d’euros par an ! Tant pis pour les hôpitaux). Il est chargé de mettre au pas les Français pas assez cosmopolites, par la terreur judiciaire.
Cet horrible individu a le culot de dire aux parents de se « méfier des tentatives de désinformation, des théories du complot, qui prolifèrent sur internet et les réseaux sociaux. » On rappellera que des représentants du gouvernement avaient par exemple déclaré, dans le genre complotiste débile, soupçonner la Russie d’être derrière les Gilets jaunes… Frédéric Potier demande pour finir de « privilégier les sites institutionnels » quand on veut surfer et chercher l’information. Il en donne quatre : vous allez voir, c’est fabuleux. Celui de la Dilcrah, celui d’un obscur « observatoire du conspirationnisme » financé par la « Fondation pour la Mémoire de la Shoah », celui du « Mémorial de la Shoah » et enfin celui du « Musée d’art et d’histoire du judaïsme » ! Vous ne voyez pas le rapport ? Attention, se poser la question c’est peut-être déjà de l’antisémitisme ! En tout cas, ce jeune Potier semble avoir une idée assez précise des bottes qu’il veut lécher pour la suite de sa carrière de préfet.
En tournant cette grotesque page, déjà stupéfait, on tombe sur « l’astuce » suivante : « Comment transmettre le féminisme »… C’est bien vu de parler du féminisme comme s’il s’agissait d’une maladie vénérienne qu’on transmet, mais en réalité cet article – signé par la « Présidente commission lutte contre les stéréotypes du HCE » (c’est écrit ainsi) – est bien sûr favorable à cette idéologie subversive et contre-nature.
Nous finirons – davantage serait au-dessus nos forces – sur la page suivante : « Qu’est-ce qu’on regarde à la télé ? ». Le président de Canal+ y est invité à étaler ses recommandations : « citons « l’Info du Vrai » d’Yves Calvi qui décrypte [sic] l’information quotidienne et Cyril Hanouna qui sera présent en direct de chez lui tous les jours sur C8 dans TPMP pour un vrai moment de divertissement pour toute la famille. [sic] »
Voilà qui illustre bien les collusions entre les pouvoirs politique et médiatique ainsi que celui des lobbys, le tout aux frais du contribuable.
Source site contre-info.com
09:23 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 13 avril 2020
L'ombre d'un Président.
23:25 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
CORONAVIRUS : LE POINT DE VUE D'YVAN BENEDETTI
15:50 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 12 avril 2020
Conséquences économiques disproportionnées du coronavirus sur un Système déjà en faillite
Marc Rousset
Les civilisations occidentales matérialistes, décadentes et hédonistes ont tellement peur de la mort qu’elles ne veulent plus la voir en face et surréagissent médiatiquement face à la moindre épidémie. À ce jour, les 10.000 morts en France représentent moins de 2 % des 580.000 décès annuels. Dans les années 1880, la tuberculose tuait, tous les ans, 100.000 personnes dans une France beaucoup moins peuplée. La canicule de 2003 fit, à elle seule, 15.000 morts. Pour relativiser encore, selon l’OMS, tous les ans, la grippe saisonnière provoque, dans le monde, 5.000.000 de cas graves, dont 280.000 à 600.000 décès. À ce jour, le coronavirus a provoqué environ 100.000 décès.
Nous allons donc connaître une catastrophe économique en France seulement parce que le pays ne dispose pas de masques et d’appareils respiratoires en nombre suffisant, suite au laxisme de nos élites. Et le plus grave, c’est que ce choc économique disproportionné par rapport à la gravité sanitaire réelle du coronavirus viendra heurter un système économique déjà en faillite, provoqué par ce même laxisme décadent, droit-de-l’hommiste, hédoniste, socialiste, gauchiste.
Bruno Le Maire avait commencé par nous endormir avec une croissance en France, pour 2020, de -0,1 % pour en arriver, aujourd’hui, à -6 % alors qu’elle sera, sans doute, de l’ordre de -10 %, UniCredit l’estimant même à -13,8 % ! Si l’on ajoute aux 8 millions de chômeurs partiels les 2,5 millions déjà au chômage plus le million de parents en arrêt de travail pour garder les enfants, cela fait 11,5 millions de personnes au chômage pour une population active de 29 millions de personnes, soit un chômage de 39,7 % ! Les cocoricos de M. Le Maire pour aider l’emploi ne sont, en fait, que des dettes qui seront à ajouter aux 2.500 milliards d’euros de dettes déjà irremboursables, pour terminer 2020 avec une dette plus proche de 120 % du PIB que des 112 % annoncés, et un déficit public plus proche des 10 % du PIB que des 7,6 % déjà reconnus. Le plan d’urgence actuel de 100 milliards d’euros avec des garanties bancaires pour les prêts aux entreprises laissera la place à d’autres budgets rectificatifs.
Aux États-Unis, Trump vient de passer une troisième loi fiscale stimulante de 2.200 milliards de dollars. En trois semaines, le nombre de chômeurs a augmenté de 16,7 millions et James Bullard, le président de la Fed de Saint-Louis, prévoit un taux de chômage de 30 % au second trimestre, tandis que le PIB pourrait s’écrouler de 50 %. Quant au FDIC, le fonds de garantie des dépôts bancaires, il ne représente que 1,41 % des dépôts. En 1929, en trois mois, la valeur des actions avait chuté de 50 % et, en 1933, elles étaient 90 % moins chères qu’au début du krach. Selon Kristalina Gueorguieva, présidente du FMI, 2021 pourrait être plus sévère que 2020, si la pandémie devait perdurer.
La BCE continue, comme la Fed, la fuite en avant de la création monétaire. Les créances en grande partie irremboursables de la BCE devraient s’élever, fin 2020, à 6.000 milliards d’euros, soit la moitié du PIB de la zone euro ! Les vannes s’ouvrent toutes grandes pour l’Italie qui pourra présenter plus de 33 % de chaque émission, en plus du solde irremboursable de TARGET 2 de 383,2 milliards d’euros. Le Royaume-Uni se lance aussi officiellement dans le laxisme monétaire puisque le gouvernement pourra, dorénavant, directement emprunter de la monnaie de singe à la Banque d’Angleterre.
Quant au plan de 540 milliards d’euros de l’Union européenne, c’est l’Europe du Nord qui a gagné puisque les « corona bonds » ont été repoussés et que la seule concession formelle a été l’octroi sans conditions de 240 milliards d’euros de prêts du MES (Mécanisme européen de stabilité) à des pays comme la France ou l’Italie, mais pour financer uniquement les dépenses de santé.
L’âge de l’hélicoptère monétaire et de l’endettement illimité touche à sa fin. Après la crise sanitaire, il faudra affronter la crise économique de l’endettement des États de l’Europe du Sud et d’une BCE en faillite. Travailler, épargner, en finir avec les folles politiques de relance par la consommation de biens importés, être sérieux, comme l’Allemagne et la Hollande, seule façon pour un pays de ne pas connaître la faillite et la misère, ce qu’avait compris la France en 1945 ! Si la zone euro éclate prochainement, ce qui est probable, les Français ne pourront que s’en prendre à eux-mêmes, n’ayant élu par lâcheté, depuis cinquante ans, après Pompidou, que des présidents de la République aussi incapables les uns que les autres !
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15:52 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 11 avril 2020
Jean-Marie Le Pen : « Cette espèce de grève générale volontaire me paraît suicidaire »
Source Causeur cliquez ici
Il y a quelques jours, une méchante rumeur a couru au sujet de Jean-Marie Le Pen : il aurait été infecté par le Covid-19. Démentant ce bruit malveillant, le fondateur du Front national répond aux questions de Causeur. Confinement, causes de la pandémie, monde d’après : le Menhir, 92 ans, bon pied bon oeil, déplore notre impréparation et notre sujétion à la Chine mais récuse tout parallèle avec la guerre de 40. Entretien.
Jean-Marie Le Pen bonjour. Je commencerai par une question des plus simples : comment allez-vous en ces temps de pandémie ?
Jean-Marie Le Pen. Une fake news a annoncé que j’avais été touché par le coronavirus mais le cadavre bouge encore ! (rires) C’est inexact, je suis comme tout le monde obligé de rester chez moi mais cela ne me prive pas et me débarrasse d’un certain nombre de fâcheux.
Enfant, vous avez vécu la débâcle de 1940. Comme Emmanuel Macron, dressez-vous un parallèle entre cette guerre bien réelle et la « guerre sanitaire » en cours ?
Non, il n’y a rien de comparable. À part le terme de guerre, je ne vois aucune comparaison raisonnable entre la situation créée par la pandémie et un conflit de la dimension de la Seconde guerre mondiale ou peut-être de la future.
Vous avez traversé la guerre de 1940 puis sparticipé à l’expédition de Suez en 56. Face à la mort qui rôde, les Français et Européens ont-ils perdu le sens du tragique ?
Oui. Je trouve d’ailleurs leur réaction assez étonnante et disproportionnée. Dans ce domaine, les médias jouent un rôle d’accélération qui n’est pas toujours souhaitable. On affole un peu les gens alors que ce n’est pas la première fois qu’il y a une pandémie. Il y en eût de plus meurtrières que celle-ci – encore qu’on n’en connaisse pas les dimensions ni la durée. Il est probable qu’étendue à l’Afrique, à l’Amérique du sud et à un certain nombre d’autres continents, elle deviendra plus meurtrière encore.
Justement, plus de la moitié de l’humanité se trouve actuellement confinée. Faute de vaccin et de traitement, le confinement décidé par le gouvernement français est-il un moindre mal ?
La stratégie de confinement a ses limites, en particulier ses limites temporelles. Ce qu’on est capable de faire pendant trois semaines ne peut pas être imposé à l’ensemble des pays du monde, ou même à certains d’entre eux, pendant deux ans ou plus. L’affrontement avec le virus est donc probablement inéluctable. Je considère donc la formule de contingentement comme un recul devant les responsabilités de front. Reste que cette pandémie a eu un mérite : elle a révélé un certain nombre de choses qui n’étaient pas perçues par les Français. La première, c’est sans doute que notre organisation sanitaire et hospitalière n’était pas à la hauteur des risques courus par notre civilisation. Ensuite, la crise a révélé notre formidable sujétion à l’égard de la Chine communiste. Quand on apprend que la Chine fabrique les médicaments, les pièces de rechange et le reste, on se dit que le monde ne peut pas s’arrêter et se mettre aux ordres d’une puissance étrangère. C’est le reflux de l’idée nationale qui est responsable des risques pris.
La mondialisation n’est-elle pas également un des remèdes à la crise sanitaire dont la résolution nécessiterait une certaine solidarité internationale et européenne ?
Je ne crois pas du tout à la solidarité internationale et européenne dans cette circonstance, ni d’ailleurs dans la plupart des autres. Le danger qui nous menace va exiger de nous une concentration de nos moyens nationaux et un retour psychologique et affectif vers la mère patrie. Les Français devront se serrer les coudes en même temps que la ceinture. Nous ne ferons pas l’économie de l’affrontement avec le virus. Ce n’est pas la première fois que nos peuples sont confrontés à des problèmes de cette nature. Il y a notamment eu la grippe espagnole après la Première guerre mondiale qui a fait entre cinquante et cent millions de morts. Aujourd’hui, compte tenu de l’augmentation de la population mondiale, de la circulation des personnes et des produits, la possibilité de contagion est très grande. Nous sommes menacés d’un déferlement migratoire formidable quand les économies auront été appauvries et que la misère règnera sur le monde. La déferlante migratoire sera très aggravée alors que notre législation est une législation de portes ouvertes.
Qu’auriez-vous fait à la place du président de la République Emmanuel Macron ?
C’est très difficile de se mettre à sa place car il dispose d’éléments d’information que je n’ai pas. A priori, le confinement n’est pas projetable dans la durée. C’est évidemment une mesure provisoire mais si on n’a pas trouvé de formule de fond pour la remplacer, elle ne servira à rien. Quand on démontera cette opération, les risques seront considérables. D’autant que ni l’opinion ni les observateurs ne se rendent compte de ce que sera la situation d’après.
À quoi pensez-vous ? L’effondrement économique ?
Il faut partir d’un chiffre : la population mondiale est passée de deux à huit milliards d’habitants en l’espace de cinquante ans. Les problèmes sanitaires et les mesures qui les entourent vont provoquer une catastrophe économique et donc sociale. Les mouvements de migration, déjà très importants et redoutables, qui se sont produits dans le monde, vont s’aggraver très lourdement. Or, personne n’envisage cette situation-là ni ne propose les solutions qui nous permettraient de conserver notre indépendance nationale et notre sécurité personnelle. On lutte avec les moyens médicaux qui sont à notre disposition mais le confinement ne me paraît pas forcément la seule solution possible. En tout cas, elle n’est pas durable.
Une autre politique sanitaire aurait consisté à laisser filer la maladie deux mois pour atteindre une immunité de groupe, au risque d’une hécatombe chez les plus âgés. Auriez-vous consenti à sacrifier des dizaines de milliers de vies ?
Cela ne présente pas en ces termes. Mais on n’aurait pu ne pas confiner. Cette espèce de grève générale volontaire me paraît suicidaire. Je sais que nos salles d’opération rencontrent de grandes difficultés, en particulier s’agissant des pathologies pulmonaires. On manque d’instruments et on s’aperçoit de la faiblesse de notre organisation sanitaire bien que nous proclamions être le pays le mieux équipé du monde. C’est piteux !
Même la communauté scientifique se divise quant aux solutions à adopter. Que pensez-vous du débat sur l’usage de la chloroquine qu’a déclenché le Pr Raoult ?
Dans la situation actuelle, tous les moyens doivent être explorés pour essayer d’endiguer la pandémie. La querelle que l’on fait au Pr Raoult me paraît dérisoire. Lui au moins propose une solution. Le décret qui a été pris pour limiter l’usage de la chloroquine me paraît absolument scandaleux et insultant. Alors que tout le monde sait que ce médicament peut avoir son efficacité dans les premiers jours de la maladie, le décret affirme qu’on ne pourra l’utiliser qu’en phase terminale. C’est se foutre du monde.
La semaine a été riche en rebondissements internationaux et européens. Alors que l’Allemagne et les Pays-Bas refusaient l’émission de corona-bonds, l’Eurogroupe a adopté le Mécanisme européen de solidarité. Y êtes-vous opposé ?
Je constate une fois de plus que l’Europe est un leurre. Ce sont des assemblages de mots, d’ambitions et d’organisations diverses qui n’ont pas ce qui fait l’histoire, c’est-à-dire la force. L’Europe n’a pas la force ni la volonté d’agir comme tel. Si la moitié des Européens est pour et la moitié contre, cela veut dire que l’Europe est totalement impuissante. D’ailleurs, elle s’est révélée comme telle dans ces circonstances comme dans d’autres.
Pour clore cet entretien, j’aimerais comprendre pourquoi vous avez lancé un appel à la Banque de France afin de « sanctuariser l’or des Français ».
J’essaie de jouer mon rôle d’anticipation. Si gouverner c’est prévoir, il est essentiel de se demander ce qui va se produire demain et surtout après-demain pour essayer de prendre les mesures qui empêcheraient le malheur. Or, comme je sais que l’un des atouts de la France est son stock d’or, par conséquent que la tentation sera grande pour le pouvoir de s’en servir, je dis que les Français doivent être attachés à la défense de leur bas de laine. Ne laissons pas toucher à ce trésor de guerre qui se valorise chaque jour à mesure que la situation se dégrade sur le plan économique et politique.
Aujourd’hui que notre monnaie (l’euro) n’est plus nationale ni indexée sur l’or, que craignez-vous ? La ruine des petits épargnants ?
Bien sûr. C’est même pour les défendre que je lance l’alerte sur la disposition de notre stock d’or qui devait être conservé sans esprit de recul.
Propos recueillis par Daoud Boughezala
12:16 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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Revue de presse : « Non, la France ne traverse pas la plus grande crise sanitaire de son histoire »
Il est nécessaire de s’appuyer sur l’histoire pour prendre du recul sur la période que nous vivons, considère l’historien Olivier Faure. Plutôt que de céder à la panique, il faut selon lui demeurer vigilants, notamment dans la défense de nos libertés, et se souvenir que les grandes épidémies n’ont pas toujours eu les conséquences attendues.
Olivier Faure Le Figaro cliquez ici
L’historien et le citoyen ne font qu’un et, comme le disait Lucien Febvre, ils doivent participer à la manœuvre avec leurs compétences. Si le citoyen doit être ému par ce qui nous arrive, l’historien doit être rigoureux. Il est d’abord là pour comparer avec le passé. Si cela peut paraître indécent il faut bien, pour le faire, utiliser des chiffres, aussi froids et inhumains fussent-ils. À ce jour le coronavirus a fait plus de 10.000 morts en France. C’est évidemment 10.000 de trop mais il faut savoir qu’ils représentent moins de 2 % des 580.000 décès annuels. Même en Italie où la maladie est la plus grave, le taux de létalité (nombre de décès sur nombre de cas) est de 10 %, bien loin des épidémies anciennes.
Pour poursuivre cette macabre comparaison chiffrée dans le temps, il faut se souvenir que la canicule de 2003 fit 15.000 victimes. Si l’on remonte dans le temps les comparaisons sont encore plus éclairantes. Il faut se souvenir que dans les années 1880 la tuberculose tuait chaque année environ 100 000 personnes dans une France de moins de 40 millions d’habitants et que le choléra tua deux fois en une seule année (1832 et 1854) plus de 200.000 des 30 millions de Français de l’époque. Je n’ose même pas faire référence à la peste qui faucha peut-être le tiers de la population européenne au milieu du XIVe siècle et sévit régulièrement jusqu’en 1720, année où elle tua 100.000 Provençaux, soit le quart de la population locale. Si la peste fut en partie (en partie seulement) responsable de la stagnation de la population et des économies européennes de l’Ancien Régime, ni le choléra, ni la tuberculose n’empêchèrent en rien les gigantesques mutations économiques et sociales que connut notre pays au XIXe siècle.
C'était méconnaître l'histoire que de penser que nous avions fini avec les épidémies
Rien ne permet donc de dire, comme les 59 réanimateurs, qui sont des professionnels compétents et dévoués auxquels il faut rendre hommage, « qu’avec l’épidémie due au SARS-COV2 la France traverse aujourd’hui la plus grande crise sanitaire de son histoire » (Le Monde du 28 mars 2020) sauf à faire commencer l’histoire en 1960. Qu’ils l’aient dit par totale ignorance de l’histoire de la médecine, ou consciemment pour mobiliser les gens, l’initiative est critiquable : dramatiser risque de semer la peur et celle-ci est mauvaise conseillère. Dans ce domaine comme dans les autres, il faut se souvenir de ce que disait F. D. Roosevelt dans sa campagne de 1932 : « S’il y a une chose dont nous devons avoir peur, c’est de la peur elle-même. » C’était aussi méconnaître l’histoire que de penser que nous avions fini avec les épidémies. Comme les précédentes, l’extension des relations commerciales et humaines explique la diffusion du virus: le bacille de la peste était arrivé en Occident grâce à la légère augmentation du commerce entre les échelles du Levant et les ports italiens: fin XVe début XVIe siècle, la syphilis se diffusa à la fois par la découverte de l’Amérique et les guerres d’Italie ; au début du XIXe siècle, le vibrio cholerae quitta sa niche écologique indienne pour s’introduire en Europe par la conquête anglaise et la mise en place du circuit du coton, produit en Inde, transformé au Royaume-Uni et revendu partiellement sous forme de tissus aux Indes.
Interdit par tant d’ignorance et d’imprévoyance, l’historien s’abstiendra, dans les circonstances dramatiques actuelles, d’ironiser sur notre médecine ultra performante et technicienne et nos gouvernants chantres de l’ouverture au vaste monde d’être réduits à puiser dans tout l’arsenal traditionnel des mesures de protection issues de la peste (confinement, fermeture des frontières) ou de la tuberculose (isolement, mesures d’hygiène simples où éternuer dans son coude rappelle l’obligation faite aux tuberculeux d’expectorer dans des crachoirs). Moins encore aujourd’hui qu’hier, le confinement parfait n’existe. Depuis la mi-mars, le nombre de cas repérés a continué à s’accroître jusqu’à ces derniers jours mais il est vrai que les tests se sont multipliés. Le confinement a sans doute ralenti l’épidémie, toutefois son but essentiel n’était pas là mais dans la volonté d’étaler et de lisser le nombre de cas graves reçus dans les hôpitaux pour éviter une explosion du système et des journées épouvantablement meurtrières. Il y a en grande partie réussi, mais en mettant à jour les insuffisances d’un système hospitalier rendu exsangue par des réductions budgétaires constantes et une médecine préventive (dépistage, éducation sanitaire) historiquement faible dans notre pays où la rétribution à l’acte, l’avance des frais et le ticket modérateur privilégient forcément la multiplication des actes au détriment du suivi.
Nous vivons dans un système dérégulé qui permet justement cette disproportion entre les causes et les conséquences
Sans remettre en cause le principe du confinement, rien n’interdit cependant de s’interroger sur ses conséquences possibles actuelles et futures. Faute de compétences, je passe rapidement sur les conséquences économiques. Les économistes se trompant régulièrement et prédisant une crise de 1929 tous les dix ans peinent à convaincre. Dans l’absolu deux mois de paralysie de l’activité économique ne devraient pas conduire le monde à une crise durable et profonde. Hélas nous ne vivons pas dans l’absolu mais dans un système dérégulé qui permet justement cette disproportion entre les causes et les conséquences. Si crise durable il y a, elle ne sera pas la conséquence mécanique du confinement mais bien le révélateur des limites et des folies d’un système économique dérégulé, mondialisé, où le seul dogme qui règne (mauvais comme tous les dogmes) est, au moins en Europe l’équilibre budgétaire. Aux optimistes qui nous prédisent la fin du néolibéralisme sous les coups du coronavirus on peut opposer, non pas de simples prédictions contraires mais simplement la force de la logique libérale et la puissance de ceux qui la soutiennent.
Je serai plus disert sur les conséquences politiques et sociales du confinement. Michel Foucault aurait-il eu raison ? Nos sociétés démocratiques et libérales nourriraient-elles le secret désir de contrôler, de surveiller leurs populations d’une manière absolue ? Comme je fus l’un des premiers historiens à montrer les limites de l’efficacité sociale des analyses du célèbre philosophe, je ne peux pas passer pour foucaldien. Et pourtant. Il a fallu cette seule épidémie, dont je viens de relativiser l’ampleur, pour qu’en quelques jours, la population soit confinée, le gouvernement doté de pouvoirs absolus et sans contrôle, le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel étant devenus, comme l’Assemblée nationale, des chambres d’enregistrement tétanisées par l’urgence. Certes, le confinement doit sauver des vies, argument aujourd’hui imparable tant nous sommes, depuis longtemps, non plus à l’époque du « bio-pouvoir » décrit et dénoncé par Foucault, mais l’âge de la « biolégitimité » définie par Didier Fassin. Dans le premier cadre, la biopolitique vise à contrôler les populations pour qu’elles fournissent un grand nombre de soldats, d’ouvriers, de paysans sans cesse plus nombreux et plus efficaces parce qu’en bonne santé. Dans la biolégitimité, il faut protéger la vie à tout prix, sans calcul « sordide ». Personne ne peut être contre et c’est blasphémer que de signaler qu’il s’agit de sauver la vie biologique, ce que le philosophe Giorgio Agamben (Le Monde du 28 mars 2020) appelle la vie « nue », parfois défendue au prix du sacrifice des autres attributions de la vie (la liberté, la sociabilité).
Cette crise révèle une fois de plus la collusion de l'hygiène et de la morale
C’est donc pour sauver la vie biologique que nous voilà contraints de nous déplacer avec des laissez-passer que, Dieu merci, nous rédigeons encore nous-mêmes. Par chance aussi, au moins dans les campagnes, la Gendarmerie adopte en la matière sa doctrine qui consiste, sauf pour les infractions routières, à arbitrer plutôt qu’à sanctionner, à gérer les illégalités plutôt qu’à les combattre (Michel Foucault) même si l’on constate quelques dérives arbitraires comme celle de juger ce qui est de première nécessité ou pas, d’introduire des limites de distance que le décret ne prévoit pas. Derrière cela se révèle une fois de plus la collusion de l’hygiène et de la morale. En ces temps difficiles où la liberté est restreinte, il serait aussi interdit de se faire plaisir parce que d’autres souffriraient - comme si cela changeait quelque chose. Dans cet éloge du masochisme chrétien viennent se loger les stigmatisations plus morales qu’hygiéniques, des cyclistes, joggeurs et marcheurs impénitents, qui seraient des irresponsables postillonnant le virus et étendant l’épidémie même s’ils mènent leur activité seuls dans les bois ou les rues désertes. Certes, ils ne sont pas encore les boucs émissaires classiques des temps d’épidémies, comme le furent les juifs lors des pestes mais la logique est la même.
Fort heureusement peu de gens reprennent cette antienne et globalement ce qui me frappe, aussi bien en ville (Lyon) qu’à la campagne (confins de la Loire, du Rhône et de la Saône et Loire), c’est le respect des consignes, la rareté des protestations. Bref, on devrait se réjouir du civisme de ces Français si souvent vilipendés pour leur indiscipline soi-disant atavique. Le gouvernement ferait bien - mais en est-il capable ? - de féliciter les citoyens pour leurs sacrifices, de faire preuve de compassion pour les plus fragiles, par l’âge ou le psychisme, de promettre des récompenses plutôt que de revenir sur le Code du travail. Sur le terrain, heureusement certains politiques - sans doute de tout bord - prennent des nouvelles de leurs électeurs ou mandants. Plutôt que de suspecter des arrière-pensées politiques, on peut y voir le signe de leur profonde humanité. Malgré ses errements de départ (les élections le dimanche, le confinement le mardi), le gouvernement multiplie les contradictions et les provocations. Au tout début du confinement (18 mars) le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a déclaré que les personnes qui travaillent « en extérieur - chantiers du bâtiment et travaux publics notamment - doivent poursuivre leurs activités. » Le lendemain, sa collègue du Travail, Muriel Pénicaud, qui a fait voter de lourdes mesures de dérogation au Code du Travail (la loi des 60 heures) et a refusé d’en fixer le terme, a dénoncé le lendemain le syndicat des artisans du bâtiment en ces termes : « Quand un syndicat patronal dit aux entreprises: arrêtez d’aller bosser, arrêtez vos chantiers, ça c’est de la désertion. »
Nos dirigeants s'inscrivent dans la vieille tradition française de considérer le peuple comme un mineur irresponsable
On nous l’avait dit, nous sommes en guerre et pour la gagner, il faut un seul chef à qui on obéit aveuglément et il faut aussi combattre les ennemis de l’extérieur et à cet égard tous les Français sont par définition suspects. Nos dirigeants actuels reprennent en la radicalisant la vieille tradition française dans laquelle le pouvoir central considère le peuple, au mieux comme un mineur irresponsable, au pire comme un ennemi. Lorsque le 6 avril, le ministre italien de la Santé disait aux Italiens qu’il fallait maintenir le confinement « pour ne pas gâcher les sacrifices consentis », son collègue français de l’Intérieur, dont les pouvoirs ont singulièrement crû depuis le 16 mars, affirmait martialement qu’il fallait « combattre le relâchement », comme si celui-ci existait vraiment, comme si ces mauvais citoyens ne pouvaient que se laisser aller à de mauvais penchants. Désertion, relâchement, ces termes ont décidément de fâcheux échos.
Olivier Faure est historien de la santé et professeur d’histoire contemporaine à l’université Lyon III Jean Moulin. Il a notamment publié Les Français et leur médecine au XIXe siècle (Belin, 1993).
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