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jeudi, 20 avril 2023

Un scandale caché : La Ligue des « droits de l’homme » soutien du totalitarisme communiste, à l’égal des grandes figures de la gauche française.

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Michel Festivi

Cette officine de gauche, s’est totalement fourvoyée avec le totalitarisme le plus mortifère du XXe siècle, le communisme léniniste puis stalinien, et elle aurait dû être remisée « dans les poubelles de l’Histoire », selon la bonne vieille formule léniniste qu’employa Trotski à l’égard des menchéviks.

Imaginons un seul instant, une association qui aurait eu pour but de promouvoir « les droits de l’homme », et qui aurait justifié les camps de concentration et le régime hitlérien, elle aurait à juste titre été vouée aux gémonies. C’est mutatis mutandis ce que fit la LDH tout au long du XXe siècle vis à vis du totalitarisme communiste.

En 1984, dans un livre remarquable et injustement oublié, L’aveuglement, les socialistes et la naissance du mythe soviétique, Editions Flammarion, Christian Jelen, trop tôt disparu, qui fut journaliste à l’Express puis au Point, et un ami de Jean-François Revel, avait rappelé, documents et témoignages à l’appui, que le journal l’Humanité (qui en 1917 était encore socialiste), avait publié des articles de Boris Kritchevski, son correspondant en Russie, qui annonçait dès octobre 1917, la dictature sanglante bolchévique, avec une préscience digne d’un Jacques Bainville.

Sur ces entrefaites, la LDH, va aussi enquêter sur ce qui se préparait dans la Russie devenue léniniste et va interroger plusieurs témoins, qui tous vont confirmer que non seulement les communistes mettaient en place un régime totalitaire, mais que régnait désormais le banditisme, la corruption, le parasitisme, le vol, l’escroquerie et Christian Jelen de conclure : « Derrière la grande lumière venue de l’Est, l’Humanité et la ligue des droits de l’homme découvrent une secte fanatique et doctrinaire.. »

Mais la Ligue refusera malgré tous ces témoignages accablants, au nom de la « Grande Révolution Française » et sur le principe que « l’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs », de condamner le communisme léniniste qui mettait en place dès la fin 1917, un régime hyper policier avec la redoutable Tchéka, sous la houlette du sinistre Dzerjinski, comme le démontrera magistralement Stéphane Courtois dans la plupart de ses ouvrages (Cf en autre, Lénine l’inventeur du totalitarisme, 2017, Editions Perrin.).

Déjà il ne fallait pas désespérer Billancourt ! Nous savons par ailleurs que l’Assemblée constituante russe élue démocratiquement à la fin 1917, qui sur 703 délégués ne comptera que 168 bolchéviques, sera dissoute manu militari par les gardes rouges le 19 janvier 1918, soit le lendemain de sa première séance, sur ordre express du même Lénine.

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Macronisme et Poutinisme

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Fallait oser… Emmanuel Todd l’a fait en comparant le régime de Poutine à celui de Macron. Deux Etats autoritaires. Sauf que celui de Macron est aux mains d’une bureaucratie qui nie la voix du peuple, alors qu’en Russie c’est la voix du peuple qui soutient Poutine. Paradoxal ? Pas vraiment, nous explique Emmanuel Todd dans cette chronique forcément rebelle.Va-t-il finir au trou ?

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Source : Marianne 20/4/2023

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mercredi, 19 avril 2023

Bruno Le Maire vient-il d’être frappé de lucidité ?

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Bernard Germain 

Le ministre de l’Économie et des Finances, vient de mettre les pieds dans le plat. A-t-il été frappé d’un éclair de lucidité ? Toujours est-il qu’il a déclaré : « Nos compatriotes en ont raz le bol de la fraude et de voir que des personnes envoient illégalement l’argent du contribuable au Maghreb ou ailleurs ».

Le moins qu’on puisse dire est que cette déclaration est, pour une fois, frappée au coin du bon sens. Elle est bien tardive, mais mieux tard que jamais.

Reste une question : cette déclaration sera-t-elle suivie d’effets ? 

Cette question est d’autant plus importante que cela fait des années que ça dure et les choses vont en s’aggravant à la vitesse grand V.

Revenons tout d’abord sur le sujet des fraudes sociales.

Entendu par une commission parlementaire le commissaire responsable du service des faux documents a déclaré, sous serment, qui si on prend en compte les critères de la police sur les faux documents, on devrait rejeter 1/3 des documents produits par des gens nés à l’étranger et qui demandent leur inscription à la Sécurité Sociale. Le stock total étant de 21 millions de documents, dont 12,4 millions perçoivent des prestations sociales, on arrive au chiffre phénoménal de 4 millions de faux documents et donc 4 millions de gens qui devraient être sortis du système. 

A l’inverse le sénateur Jean-Marie Vanlerenberghe, vice-président du Modem, sur la base d’une enquête qu’il a fait mener, prétend que la fraude sociale ne représenterait que 0,7 % du nombre des assurés sociaux et que les sommes en cause pour la fraude sociale seraient négligeables et ne représenteraient que quelques dizaines de millions d’€.

Qui doit-on croire ?

Des policiers dont le métier est d’identifier les faux documents ou ce sénateur qui se veut très rassurant, mais n’a aucune compétence en matière de faux documents ?

Pour ce qui me concerne, je fais confiance aux professionnels du domaine, pas à ce sénateur se voulant ridiculement rassurant.

Mais l’affaire est encore plus grave que cela.

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Saint Michel DÉBOULONNÉ ? Touche Pas À Ma Statue dit non !

Après un premier recours judiciaire victorieux pour l’association fin 2021, le maire de la commune, Yannick Moreau, farouche protecteur de son patrimoine, a fait appel, en plus de et lancé un referendum local auprès de ses administrés. 94 % des Sablais ont voté pour le maintien de cette statue.

Plus tard, ce sont les magistrats de la cour d’appel de Nantes qui rejettent l’appel de la commune en septembre 2022, le maire décide alors de saisir le conseil d’État. Conseil d’État qui a retoqué, lui aussi, la ville des Sables-d’Olonne en ce 7 avril 2023. Une décision que Yannick Moreau, a vivement critiquée dans un communiqué : "Nous ne plierons pas devant ce vandalisme d'État, cette inquisition wokiste, ces casseurs laïcards".

Face à cette association aux positions sélectives contre le christianisme, une association « Touche Pas à Ma Statue » se lève pour défendre saint Michel. Composée de nombreux jeunes, elle a manifesté à plusieurs reprises aux Sables d'Olonne avant de se réunir ce dimanche 16 avril devant la librairie tenue par l’association, en plein cœur de Paris.

Si le déboulonnage a officiellement été acté par la Justice, le maire et l’association ne comptent pas en rester là. Yannick Moreau s'est engagé à trouver une solution pour maintenir cette statue aux abords de l’église Saint-Michel tout en respectant la décision judiciaire.

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DIMANCHE 23 AVRIL, EN MAYENNE : ANDRÉ POSOKHOW, ÉCRIVAIN, DÉDICACERA SES LIVRES LORS DU GRAND RENDEZ-VOUS AVEC NOS CHÈRES PROVINCES...

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Prendre son billet en ligne cliquez ici

Les livres d'André Posokhow cliquez là

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Le 1er mai, à Paris, le Parti de la France rendra hommage à Sainte Jeanne d'Arc

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Hubert Falco, clip de faim pour le failli du Var

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La chronique de Philippe Randa

Falco Hubert n’est plus maire de Toulon, ni président de la Métropole Toulon Provence Méditerranée (TMP) : condamné le 14 avril pour recel de détournement de fonds publics à trois ans de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité par jugement du Tribunal correctionnel de Marseille, l’exécution provisoire a été prononcée, d’où la déchéance immédiate de ses mandats.

Sa chute n’a sans doute pas l’impact médiatique qu’elle devrait, à l’exemple de quelques autres scandales politico-financiers, ceux de Jacques Médecin, Michel Mouillot ou Bernard Tapie dans un passé déjà lointain, de Dominique Strauss-Kahn à Jérôme Cahuzac sous la présidence Hollande, puis des Balkany plus récemment sous celle d’Emmanuel Macron pour n’en citer que quelques-uns dans les dizaines, voire centaines d’autres affaires peu reluisantes impliquant tant de femmes et d’hommes ayant jugé plus rentable de vendre leur personne à la France plutôt que de lui en faire don.

Rallié à Emmanuel Macron en 2021, Hubert Falco aura occupé tous les mandats politiques du Var : député, sénateur, président du conseil général, maire (de Pignans avant Toulon), il fut également ministre de Jacques Chirac, puis de Nicolas Sarkozy : c’est dire si à 75 ans, il n’aura donc pas jugé sa retraite suffisamment sonnante et trébuchante pour renoncer aux dorées fonctions électives dont le tribunal correctionnel de Marseille vient de le priver.

Et, à en croire son ami André Herrero, ancien champion du XV de France, il en serait « très abattu, très affecté, en dessous de zéro et complètement sidéré par ce qui lui arrive. Jamais il n’a pu imaginer une aussi grosse sanction contre lui. Il ne s’attendait pas à ça. Pas du tout. Ça l’a dépassé. Il cherche à comprendre. Il ne s’est pas aperçu qu’il marchait dans les sables mouvants ». Mouvants, certes… et surtout rentables. Jusqu’à l’aveuglement.

C’est en octobre 2021 qu’il fut mis en garde à vue pour détournement de fonds publics ; motif ? Ce gourmand soucieux de ses économies avait gardé table ouverte jusqu’en 2018 à la cantine du conseil départemental du Var, ayant simplement oublié qu’il ne le présidait plus et n’en était même plus membre depuis 2002. De même, « il lui était aussi reproché d’avoir profité de repas à domicile et de frais de pressing réglés sur des fonds publics de la collectivité. L’affaire était connue sous le nom du “frigo de Falco”. Selon les enquêteurs, ces repas privés servis à l’élu et à son épouse, employée du conseil départemental, auraient coûté au moins 64 500 euros entre 2015 et 2018, soit 1 500 euros par mois », rapporte Les Échos.

On veut bien croire encore André Herrero qui affirme que son ami « n’était pas un jouisseur, ni un garçon qui jette les sous par les fenêtres » : le siens, c’est certain, il l’a prouvé ; ceux des contribuables, en revanche, non, c’est certain aussi.

Des esprits chagrins pourraient estimer qu’Hubert Falco n’est qu’un ripou parmi bien d’autres qui « a eu quelques torts, mais (…) n’a jamais rien fait d’exceptionnel (…) n’a pas pris la mesure de ce qu’était la gestion d’une collectivité comme le Département. Il n’a pas vu arriver ces petites bavures qu’il a faites, qui à la longue sont devenues un vrai problème » (dixit André Herrero, encore), mais tout de même : à qui fera-t-on croire que personne n’a été au courant, près de 20 ans durant, des « avantages » dont il bénéficiait indûment : les services comptables, mais probablement d’autres employés des services généraux, tout comme les élus et surtout Horace Lanfranchi, son successeur en 2002 à la tête du conseil, et réélu en 2004, 2008 et 2011… voire même Marc Giraud, élu en 2015 et lui-même « démissionné » par le préfet à la suite d’une condamnation dans une affaire de détournement de fonds publics à Carqueiranne.

« Pas du beau monde ! », comme disait ma grand-mère !

Et donc, pourquoi n’y aurait-il pas d’autres mises en examen pour complicité de détournement de fonds publics ? Poser la question est y répondre… Va-t-on assister un jour ou l’autre, enfin ! à une vaste opération « manu pulite » (mains propres), à l’exemple de ces enquêtes judiciaires au début des années 1990 en Italie qui décapitèrent littéralement le monde politique et économique corrompu de ce pays.

Si on faisait un rêve, nous aussi ?

Article paru sur le site du Nouveau Présent.

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Si Macron « lèche le cul de la Chine », les bien-pensants lèchent le cul de l’Amérique !

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Marc Rousset

Il suffit de lire dans le Figaro, depuis février 2022, les mensonges dogmatiques, outranciers, inconditionnels, systématiques, à sens unique, de mauvaise foi, pro-atlantistes, anti-russes, sur la guerre en Ukraine des journalistes Isabelle Lasserre et Laure Mandeville !  Il est surprenant de voir tous ces médias qui soutiennent habituellement Macron se retourner subitement contre lui, suite à ses déclarations gaulliennes en Chine, pour une fois pleines de bon sens ! La France ne doit pas être un valet de l’Amérique ; elle n’a absolument rien à faire en Ukraine, et encore moins à Taïwan, en Extrême-Orient, qui est chinoise depuis 1683, aussi longtemps que les Chinois ne voudront pas l’évincer de ses territoires stratégiques pleins d’avenir en Polynésie et en Nouvelle Calédonie !

Même l’ONU a reconnu dès 1971 que Taïwan était partie intégrante de la Chine, d’autant plus que pendant 20 ans, suite à la guerre civile sur le continent, le seul représentant de la Chine à l’ONU a été Taïwan de Tchang-Kai-Chek, face à Mao-Tsé-Toung ! Le problème de Formose, c’est que l’immense majorité de la population se sent chinoise mais, échaudée à juste titre par ce qui est arrivé à Hong Kong, elle ne veut pas du régime autoritaire chinois et de son niveau de vie moins élevé ; en fait tout se passe comme si la guerre civile reprenait entre les deux Chine ! Il se trouve qu’en Ukraine, contrairement à la propagande occidentale, le contexte est différent car les civils russophones de Novorossia, occupés en fait par l’armée otano-kievienne, sont majoritairement favorables à la Russie et à Poutine !

Si le voyage de Macron en Chine est une catastrophe de plus, comme tout ce que peut faire un adolescent attardé qui ne connait pas l’histoire, imbu d’une idéologie bien-pensante complètement dépassée, droit de l’hommiste progressiste, fédéraliste au niveau européen, atlantiste, du moins les paroles prononcées sur l’autonomie stratégique française et européenne, ainsi que sur le non alignement avec les intérêts américains, sont pertinentes. La France n’a pas à faire la guerre pour le compte des Américains que ce soit en Ukraine, en Irak ou à Taiwan ! Comme dit le dicton, parfois sur un tas de fumier, il pousse quelques belles fleurs…

Macron doit donc être conséquent avec ses déclarations, mettre fin à ses rêves d’Europe fédérale, arrêter de vendre l’industrie française à l’encan (Alstom à General Electric). Si la France veut regagner son indépendance stratégique et quitter l’OTAN (ce que n’envisage pas Macron) encore nous faut-il une Armée forte, puissante, autonome et une puissance industrielle, agricole, économique, technologique suffisante ! Maastricht a créé une France déboussolée, dépendante et pauvre, pas le surplus de puissance qui avait été promis par Mitterrand car les Français se sont laissées piéger par un euro stable et surévalué en passant des lois sociales suicidaires pour leur compétitivité (35 heures, et retraite à 60 ans complètement aberrante). De plus, les charges sociales, suite à l’invasion migratoire et à la gabegie des dépenses publiques, ont tué l’industrie française et l’ont amenée à délocaliser !

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mardi, 18 avril 2023

Macron à la télévision : 12 minutes d'autosatisfaction présidentielle

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Communiqué de Thomas Joly, président du Parti de la France :

Ce lundi soir, Emmanuel Macron s'est livré à son numéro préféré : l'autosatisfaction béate.

Justifiant sa réforme des retraites, il prétend maintenant renouer avec le dialogue social et vouloir rencontrer les syndicats : ce type est clairement cinglé...

A part ça tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes : la France est en train de se réindustrialiser parce qu'elle est le pays le plus attractif d'Europe (malgré des taux de prélèvements dans les plus élevés au monde, cherchez l'erreur), l'État de droit va être rétabli (lol), le gouvernement va lutter contre l'immigration illégale en favorisant l'immigration légale (si, si), l'Éducation nationale va redevenir un lieu de transmission du savoir (sûrement en invitant des travestis dans les écoles), les services de santé, de justice et de gendarmerie vont recevoir des moyens humains et financiers exceptionnels (on jugera sur pièces) et Notre-Dame va être reconstruite dans les temps grâce au génie du Président de la République.

Attention : la « planification idéologique » sera dévoilée cet été. Attendez-vous à toujours plus de taxes punitives et à une culpabilisation de plus en plus agressive.

Le seul point positif de l'intervention présidentielle : elle n'a duré que 12 minutes.

Site de Thomas Joly cliquez ici

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JEUDI SOIR, ROLAND HÉLIE INVITÉ AU FORUM DU PARTI DE LA FRANCE

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Dans le Forum du PdF du jeudi 20 avril, Alexandre Hinger reçoit Alexandre Simonnot (Délégué général du Parti de la France) et Roland Hélie (Directeur de Synthèse nationale).

L'émission sera consacrée à cette légende vivante qu'est Jean-Marie Le Pen ainsi qu'à l'actualité politique.

C'est jeudi à 21h et c'est sur Telegram : CLIQUEZ ICI 

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Immigration : le parler vrai

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La liberté d’expression, on le sait, est devenue aujourd’hui un bien rare, et c’est davantage encore le cas, peut-être, de la vérité. Mais de temps à autre, quand même, on tombe sur de belles pépites.

Ce fut le cas par exemple le 1er avril dernier dans Répliques, l’émission hebdomadaire d’Alain Finkielkraut, le samedi matin sur France Culture. Ce samedi-là, il était question de l’immigration, avec deux invités dont Pierre Brochand, un haut fonctionnaire aujourd’hui à la retraite. Brochand dirigea la DGSE de 2002 à 2008.

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lundi, 17 avril 2023

Oui Jean-Marie, emmerdons-les tous...

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Bernard Germain

Durant toute la fin de la semaine, certains avaient sorti les verres et s’apprêtaient à sabler le champagne. D’autres étaient en train de dépoussiérer la nécrologie qu’ils pensaient publier sous peu.

En effet, l’annonce en était publique : Jean-Marie Le Pen était hospitalisé pour un malaise cardiaque et ses amis s’alarmaient des conséquences possibles de cet épisode fâcheux.

Apparemment, les bobos et autres fêtards peuvent ranger leurs bouteilles. Le « vieux » va mieux et n’a pas lâché la rampe. Ils en sont donc pour leurs frais et c’est tant mieux. 

Cet évènement me permet de dire quelques mots de cet homme, que j’ai eu l’honneur de rencontrer personnellement à son domicile de St-Cloud en septembre 2022.

L’objet de ma visite, organisée par mon ami Roland Hélie (Directeur de Synthèse nationale), était de présenter à Jean-Marie Le Pen le dossier de Callac et la bataille que nous y menions contre l’invasion migratoire que subit notre pays. Nous avons eu un échange des plus intéressants, à l’issue duquel je lui ai remis un exemplaire de mon livre « Callac, la mère des batailles ». Lorrain de Saint Affrique, homme particulièrement sympathique et d’une rare intelligence, participait également à cet échange à quatre.

Ce qui m’a beaucoup frappé lors de cette rencontre, c’est le côté intact de la vivacité intellectuelle de Jean-Marie Le Pen. Certes le corps porte les stigmates du temps, à 94 ans quoi de plus normal, mais l’intelligence et la vivacité d’esprit sont toujours là. Notre échange fut donc des plus intéressants.

Jean-Marie Le Pen fut certainement l’un des hommes politiques les plus importants de ces 50 dernières années. Souvenons-nous qu’en 1974, lors de sa première candidature à l’élection pour la présidence de la république son score fut de 0,74 %. Que de chemin parcouru depuis cette élection.

Mais ne nous y trompons pas, c’est le nom de « Le Pen », intimement lié à la droite nationale et identitaire, qui est aujourd’hui à 42% et qui est même donné à 55% dans les derniers sondages d’avril 2023, car Jean-Marie a réussi à l'imposer durablement dans l'inconscient collectif des électeurs comme étant le recours face à la dilution de notre nation. Pas le prénom de la candidate du RN à la dernière Présidentielle qui, obsédée par sa volonté de normalisation, n'hésita pas, en 2015, à exclure son père de son propre parti afin de mettre en œuvre sa stratégie de « dédiabolisation » qui l’amène à remettre en cause tous les fondamentaux du Front national. Comme par exemple en votant l’inscription dans la constitution du « droit » à l’avortement ou ses déclarations stupéfiantes telles : « le voile islamique n’est pas un problème » ou encore : « l’islam n’est pas incompatible avec la république ». Et tant d’autres prises de position plus incroyables les unes que les autres.

Pendant toute sa vie politique Jean-Marie Le Pen fut victime d’une campagne de haine et de diabolisation. Constamment qualifié de « fasciste », voir de nazi, par des crétins qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Pourtant les faits donnent aujourd’hui totalement raison à ce que disait à l’époque Jean-Marie Le Pen.

Ainsi pour ne prendre que deux exemples, il dénonçait l’immigration et prônait la « préférence nationale ». Et que constate-t-on aujourd’hui ? Que tout ce qu’il disait à l’époque est visible et d’une actualité brûlante.

L’immigration, totalement incontrôlée, est en train de détruire notre pays et s’accompagne d’une insécurité délirante. Quant au sort des Français, il est des plus pitoyables.

Les migrants sont prioritaires partout, au détriment des « Français de souche ».

Faut-il rappeler ce couple avec 4 enfants, à Ploërmel, non loin justement de Callac, obligé de vivre dans une caravane sur un terrain insalubre parce qu’il n’y a pas de logement social pour eux. Les migrants sont prioritaires. Pourtant ce couple travaille et paye ses cotisations sociales et impôts. Pas les migrants qui arrivent de l’autre bout de la terre et ne vivent pour l’essentiel d’entre eux que grâce aux multiples aides reçues… payées par les cotisations et impôts des français qui, eux, sont abandonnés à leur triste sort. 

C’est d’ailleurs la raison principale de notre victoire à Callac. Les habitants de cette commune ont dit : « Pourquoi y a-t-il autant d’argent donné aux migrants alors qu’il n’y a pas un euro pour les callacois pauvres ou dans le besoin ? »

Hier, comme aujourd’hui, Jean-Marie Le Pen avait raison. Il faut arrêter d’urgence toute immigration et en revenir à la préférence nationale.

Comme les Français ne sont pas fous, ils ont compris depuis longtemps, tout particulièrement les « couches laborieuses », comme on disait à gauche, que la dite gauche ne les défendait plus. Cet abandon fut officialisée d’ailleurs par le rapport Terra Nova de 2011, qui prônait l’abandon de cet électorat populaire pour lui préférer les immigrés et les minorités, notamment sexuelles.

Le passage des « couches laborieuses », c’est à dire les Français modestes et une bonne partie des classes moyennes, vers le Front national est un réalité qui existe depuis plusieurs décennies et ne fait que croître. Ces Français ont compris depuis longtemps qu’il n’y a rien de bon à attendre de la gauche qui les méprise et les considère comme des « réacs »et des « beaufs » à la Cabu.

Reste que le plus révoltant est le cynisme de ces gens de gauche. Ceux qui prétendent être le bien et exhortent les français à se mobiliser pour « faire barrage » et ainsi sauver la France du fascisme.

Pourtant il s’agissait et il s’agit encore de nos jours d’une incroyable escroquerie politique. Pour preuve, nous mentionnerons les paroles de Lionel Jospin prononcées le 29 septembre 2007 sur France Culture dans l’émission « Répliques » : « Pendant toutes les années du mitterrandisme, nous n’avons jamais été face à une menace fasciste, et donc tout anti-fascisme n’était que du théâtre. »

Reste que cet argument de la « menace fasciste » fut utilisé en permanence pendant des décennies contre le Front national. Au final, Jospin a reconnu que ce n’était que « du théâtre ». Il en est de même aujourd’hui où l’expression fait à nouveau florès.

Enfin, je veux conclure en rappelant que rien, strictement rien ne fut épargné à Jean-Marie Le Pen.

Un exemple suffira à me faire comprendre : le fameux « détail ». Souvenons-nous. Jean-Marie Le Pen avait dit lors d’une interview à la radio que les chambres à gaz n’avaient été qu’un « détail » durant la seconde guerre mondiale. Ce que les gens ont oublié, c’est que pendant 48H00, personne n’avait réagi, ni crié au scandale. Puis un journal avait commencé à utiliser cette déclaration pour discréditer son auteur. Et un tsunami médiatique s’en était suivi, encore invoqué de nos jours.

Mais si l’on est simplement honnête intellectuellement, on ne peut contester que « détail » peut être utilisé et compris de deux manières :

  • Détail peut être compris comme un élément d’un tout beaucoup plus grand
  • Détail peut être compris comme quelque chose de méprisable, d’insignifiant.

A l’évidence, et on me l’a confirmé, Jean-Marie Le Pen a utilisé ce mot pour dire que les chambres à gaz étaient un « élément d’un tout beaucoup plus grand ». Pas pour dire que c’était insignifiant.

Pourtant, 48H00 après sa déclaration un premier journaliste a prétendu que, pour Le Pen, c’était pour dire que c’était « insignifiant ». Et comme tirer sur le FN et son dirigeant était un devoir pour certains, l’affirmation de ce journaliste fut reprise avec zèle et enthousiasme par tous les bien pensants. Jean-Marie Le Pen eut beau s’expliquer en long, en large et en travers, personne ne voulu entendre ses explications et le « détail » fut invoqué durant des années pour le discréditer.

Pour moi, et pour tant d’autres, Jean-Marie Le Pen est et restera comme celui qui a ouvert la voie et montré le chemin. Un homme attaché avant tout à notre pays, notre identité, notre culture et notre civilisation. Une référence et homme éminemment respectable.

Un dernier mot. Jean-Marie Le Pen aurait déclaré : « Je compte vivre jusqu’à 100 ans pour les emmerder tous ».

Absolument Jean-Marie, … emmerdons-les tous !

19:05 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

DIMANCHE 23 AVRIL, EN MAYENNE : GILLES-G. RAAB, ÉCRIVAIN, DÉDICACERA SES LIVRES LORS DU GRAND RENDEZ-VOUS AVEC NOS CHÈRES PROVINCES...

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L’Islamo-gauchisme menace et montre son visage haineux : La terreur toujours et encore.

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Michel Festivi

On le savait, on y était habitué, mais à chaque fois cela fait froid dans le dos. Déjà par le passé, Reynald Secher, le valeureux historien de l’Histoire génocidaire de la Vendée, grand prix de l’Académie française, avait subi les foudres, non pas de l’islamo-gauchisme à l’époque, mais du gauchisme violent, qui depuis des lustres empêche toute liberté d’expression de la pensée et gangrène l’Université française d’ailleurs en pleine déliquescence.

Les Robespierristes des facultés, à défaut de pouvoir lui couper la tête, l’avaient fait écarter de toute carrière universitaire, malgré sa thèse de 3e cycle avec mention TB et son Doctorat d’Etat obtenu avec les félicitations du jury.

Plus récemment, en 2008, Sylvain Gouguenheim, universitaire médiéviste, qui avait osé démontrer dans son Aristote au Mont Saint Michel, la précocité d’une transmission directe du savoir grec par les monastères chrétiens, remettant ainsi en cause le dogme de la diffusion de la philosophie, des mathématiques et de la physique au Moyen Age, par l’Espagne alors musulmane, car notamment la langue arabe n’était pas propice au développement de la pensée rationaliste, avait été cloué au pilori par les bordées d’injures de meutes d’universitaires biberonnés à l’islamo-gauchisme, qui souhaitaient sa mort professionnelle.

Pareillement en 2015, l’historien de la Shoah, Georges Bensoussan, qui dans une émission de radio d’Alain Finkielkraut « Répliques », avait dénoncé l’antisémitisme arabo-musulman de bon nombre de banlieues françaises, fut poursuivi judiciairement et par le Parquet et par toutes les associations « anti-racistes », subventionnées par nos impôts, dont le CCIF, qui fut dissout après l’assassinat de Samuel Paty. Relaxé à trois reprises jusqu’à la Cour de Cassation, après 4 années de procédure, il quitta ses fonctions au mémorial de la Shoah, dépité et dégouté.  (Cf son entretien avec Alexandre Devecchio du 22/09/2021 dans le Figaro).

Mais tout récemment, c’est l’Historienne-chercheuse au CNRS, Florence Bergeaud-Blackler, qui fait les frais de son enquête implacable sur les ramifications en Europe et en France des Frères Musulmans. Depuis la publication de son ouvrage chez Odile Jacob, Le Frérisme et ses réseaux, en janvier 2023, elle est l’objet d’invectives et de menaces de mort, comme le relate le Figaro dans un article du 15 avril 2023 : « De la publication d’un ouvrage aux menaces de mort : itinéraire d’une chercheur du CNRS prise pour cible ».

Ce livre, préfacé par Gilles Kepel, véritable plongée circonstanciée dans les arcanes des islamistes et de l’islam politique en Europe, a déchaîné des injures, des propos diffamatoires et des menaces de mort. Commencée sur les réseaux sociaux, cette cabale a été orchestrée par un ancien du CNRS, François Burgat, et par un avocat Rafik Chekkat, qui a osé comparer Madame Bergeaud-Blackler à l’antisémite Drumond. (Cf cet article du 15 avril 2023 où tout y est parfaitement détaillé). François Burgat est opportunément qualifié par Madame Bergeaud-Blackler de « compagnon de route des islamistes », comme il y avait dans un passé pas si lointain, des « compagnons de route des communistes », à tous les étages universitaires, remplacés aujourd’hui par des islamo-gauchistes.

Des plaintes pour menaces de mort ont dû être déposées, Madame Bergeaud-Blackler a été placée sous protection policière. Mais cette dernière a déclaré, ce qui en dit long sur l’état de soumission absolu de l’université française à l’islamo-gauchisme : « Ma promotion est bloquée depuis plusieurs années…Mes travaux n’étaient jamais mis en avant, notamment à l’Ireman (Institut de recherche sur le monde arabe et musulman), où François Burgat a été directeur de recherches », tiens, tiens, bizarre.

L’Avocat de Madame Bergeaud-Blackler, Thierry de Montbrial (le CNRS a finalement accepté, non sans mal, de lui accorder une protection fonctionnelle), détaille judicieusement : « S’est mis en place autour d’elle un cycle similaire à celui qui a conduit au martyre de Samuel Paty : on la dénigre professionnellement, puis on l’a traité « d’islamophobe », ce qui lui colle une cible dans le dos. »

Car comme le disait Georges Bensoussan, « le vrai tabou n’est pas l’antisémitisme, mais qui sont les antisémites ? » Pierre-André Taguieff répond clairement à cette question : « Depuis le début des années 2000, les meurtres de français juifs, tués en tant que juifs ne sont pas commis par des extrémistes de gauche ou de droite, mais par des jeunes musulmans, souvent des délinquants ou ex-délinquants…depuis 2003, ceux qui, en France, ont assassiné des juifs en tant que juifs se sont tous réclamés de l’islam. » Cf, PA Taguieff : « La judéophobie islamiste est la matrice de la judéophobie mondialisée. » dans son grand entretien avec Alexandre Devecchio au Figaro Magazine du 18/02/2022, pour la publication de son livre, Sortir de l’antisémitisme, chez Odile Jacob. Directement ou indirectement, la gauche et le gauchisme épaulent cet antisémitisme sous couvert de lutte contre « l’islamophobie », comme ils acceptaient la terreur mortifère communiste sous couvert de lutte contre le soi-disant « antifascisme », l’histoire de la Ligue des « droits de l’Homme » et son refus militant de condamner les procès de Moscou, en a été une preuve patente.

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La France entière devrait demander pardon à Jean-Marie Le Pen

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Cyrano Riposte laïque cliquez ici

Jean-Marie Le Pen a de nouveau été hospitalisé, suite à des problèmes cardiaques. Il va sur ses quatre-vingt-quinze ans, et il n’est pas éternel. Certes, il a promis de vivre jusqu’à cent ans, pour “les emmerder tous”. C’est tout ce qu’on lui souhaite, car, si l’homme est diminué physiquement, il demeure d’une lucidité exceptionnelle pour son âge.

Il n’est pas un homme politique qui n’ait été, depuis plus de soixante ans, combattu avec autant d’acharnement par l’ensemble du système, que certains appelleront “appareil d’État”, d’autres “État profond”. Cet homme a été calomnié tout au long de sa vie, traqué par les juges, sali par les médias, harcelé par les gauchistes, racketté par le fisc.

Tout a été permis contre lui : des attentats, des insultes, des contre-manifestations à chacune de ses initiatives, des agressions de ses militants, des coups tordus (Carpentras) et surtout des comparaisons historiques des plus crapuleuses. Aux yeux de ses détracteurs, il n’avait qu’un tort : il aimait trop la France, et pour cela, il dénonçait le péril immigrationniste. Cela lui a valu les qualificatifs infamants de “F comme fasciste, et N comme nazi”, sans oublier bien sûr le coup du racisme.

Pourtant, il suffit de voir dans quel état est notre France, en 2023, après quarante ans de trahisons, pour comprendre à quel point, sur l’immigration, mais aussi tant d’autres sujets, il a été un visionnaire. Il suffit de réécouter ce débat de 1989 entre Jean-Marie Le Pen et Bernard Tapie pour comprendre qui avait tort, et qui avait raison. Clin d’œil de l’histoire, Bernard Tapie, avant sa mort, a été sauvagement agressé par ces immigrés qu’il a passé sa vie à imposer aux Français. Et il n’a jamais fait la moindre auto-critique, continuant jusqu’au bout à soutenir Macron et une politique immigrationniste mortifère pour la France.

Jean-Marie Le Pen, cet homme amoureux de son pays, a été capable, à l’âge de 27 ans, d’abandonner son mandat parlementaire pour aller combattre en Algérie. Quand on voit les guignols Insoumis qui sont élus députés à cet âge, tel le dealer Louis Boyard, on mesure le fossé qui sépare un Jean-Marie Le Pen et les ennemis de la France, qu’il a combattus toute sa vie.

Plutôt que de discuter sur le fond de ses idées, la gauche, mais aussi la droite molle, la fausse droite, ont choisi de diaboliser le fondateur du Front national. Pourtant, même un Lionel Jospin a admis que tout cela c’était du théâtre, et qu’il n’y a jamais eu le moindre danger fasciste en France. Mais le cinéma continue contre sa fille Marine, et contre Éric Zemmour.

Il n’empêche que, par le fait d’un lavage de cerveau de trois générations, où tous les coups ont été permis contre lui, la majorité des Français est convaincue que cet homme, généreux, drôle, bon vivant est le dernier des salauds, et qu’il est nostalgique d’Adolf Hitler. À travers les calomnies déversées contre lui, il a été décidé par les faiseurs d’opinion qu’il était interdit de s’opposer à l’immigration, surtout africaine, et que les Français devaient la subir. On voit le résultat.

Il a tellement affolé le système que, quand il a été présent au deuxième tour de la présidentielle, en 2002, on a vu le vrai visage de la fausse démocratie qui prétend fixer les règles de ce pays au peuple. Toutes les règles ont été transgressées, et le débat entre les deux tours a été supprimé, tant Chirac était convaincu de se faire laminer. Au nom de l’antifascisme, naturellement. Et personne n’a été indigné de ce véritable coup de force contre les règles de la démocratie, et du viol du vote des Français.

Personne ne prétend que l’homme était parfait, et heureusement, sinon il ne serait pas humain. Certains, dans notre camp, ne lui pardonnent pas d’avoir laissé son parti à sa fille qui, sur nombre de sujets, paraît très éloignée de ses valeurs. D’autres lui reprochent certaines provocations – montées en épingle par les journalistes – inutiles et contre-productives. Mais sans Jean-Marie Le Pen, Éric Zemmour aurait-il fait la campagne qu’il a faite ? Sans Jean-Marie Le Pen, sa fille aurait-elle atteint le deuxième tour, à deux reprises ? Sans Jean-Marie Le Pen, y aurait-il Marion ? Sans Jean-Marie Le Pen, des milliers de jeunes, malgré la propagande, redresseraient-ils la tête en se disant fiers d’être français ?

Tous ceux qui l’ont insulté, calomnié, sali et qui ne lui arrivaient pas à la cheville, devraient, tant qu’il est encore vivant, lui présenter des excuses. La France entière devrait lui demander pardon.

Il a été, seul contre tous, la voix du peuple de France, face aux Giscard, Chirac, Mitterrand, qu’il a tous enterrés, dont l’action a consisté à détruire notre merveilleux pays. Il a été un vrai chef de la cause patriotique.

Pour tout cela, longue vie à Jean-Marie Le Pen.

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Les leçons du voyage de Macron en Chine

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Pierre Lelouche, ancien député, ex-conseiller diplomatique et ex-président de l’Assemblée parlementaire de l‘Otan, réagit aux propos tenus par Emanuel Macron lors de son voyage en Chine le 9 avril dernier. S’imaginer peser sur la diplomatie de Xi-Jipping en jouant Monsieur bons offices à l’égard de la Russie tout en prônant un désengagement vis-à-vis de l’influence des Etats-Unis et en avouant ne pas être concernés par Taïwan, était un leurre qui a suscité une bronca générale de la part de nos alliés (les vrais comme les faux).

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 17/04/2023

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Violences antifas : les apprentis sorciers s’affolent

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Bernard Germain 

Samedi 15 avril, à Rennes d’innombrables violences eurent lieu. Officiellement pour protester contre la réforme des retraites que venait de valider le Conseil constitutionnel, après que Macron l’ait fait passer au parlement avec le 49.3. Colère légitime de la population, qui s’exprima à travers toute la France dans le cadre de défilés certes très remontés contre le pouvoir mais dans lesquels aucun incident notoire ne fut relevé. Ce dont nous voulons parler dans cet article, ce n’est pas de cette colère légitime, ni des manifestations pacifiques. Nous voulons parler des violences exercées en marge par ceux que l’on appelle des antifas.

Ils profitent bien sûr du contexte politique pour à chaque occasion laisser s’exprimer leur violence. Elles deviennent de plus en plus importantes et occasionnent des dégâts et des blessés. Un jour, ils finiront sans aucun doute par causer la mort d’une ou plusieurs personnes, qu’il s’agisse de simples citoyens ou de membres des forces de l’ordre. Ce jour là, c’est certain, c’est à qui ne sera pas responsable… Mais qui a permis à ces nervis de prospérer ? Indéniablement la gauche, les bien pensants et le pouvoir.

Et ce qui est le plus extravagant c’est que ceux qui les ont créés, les ont fait prospérer, les protègent et ne dénoncent jamais leurs exactions, semblent aujourd’hui pris de panique devant ce qui se passe.

Ainsi, le maire Nathalie Appéré (PS) a appelé l’État à l’aide pour « reconnaître la situation particulière » de Rennes.  Déclarant : « Les Rennais, les habitants du centre-ville et particulièrement nos commerçants, sont les victimes incrédules de ce déchaînement de violence. Les dommages se chiffrent en centaines de milliers d’euros. Après les événements de la nuit dernière, où la porte du Couvent des Jacobins et celle du commissariat de la rue de Penhoët ont été incendiées, et où des dégâts considérables sont à déplorer, que va-t-il se passer désormais ? Jusqu’où ira cette folie destructrice ? ».

« Reconnaître la situation particulière de Rennes »… on croit rêver. Mais qui a fait de Rennes une « situation particulière » sinon Mme Appéré elle-même ? Son laxisme, et même sa collusion avec les antifas et l’extrême gauche sont de notoriété publique. Tout comme son silence vis à vis des violences et dégradations des antifas.

Cela fait des mois que l’opposition au conseil municipal dénonce tout cela dans l’indifférence de la majorité municipale de gauche. Les violences de toutes sortes sont le quotidien des Rennais qui ne comptent plus les agressions. Les mineurs isolés sont légions dans les rues.

Bref, Rennes qui était une ville des plus sympathiques est devenue en quelques années une ville « pourrie », sous l’heureuse action et le laxisme de son maire PS. Et aujourd’hui Mme Appéré (Mme Apeurée) s’affole : « Jusqu’où ira cette violence destructrice ? ». Il est bien temps d’y penser et de se poser la question.

Reste que la situation est devenue tellement compliquée que le ministère de l’Intérieur a envoyé sur place la CRS 8, le corps d’élite des CRS, afin de faire face aux violences urbaines.

La situation est identique à Nantes, autre ville tenue par un autre maire PS, la célèbre Johanna Rolland. Elle aussi est un as dans son domaine.

Son budget municipal ne consacre que 1% à la police municipale. Celle-ci, en semaine arrête de travailler au milieu de la nuit. Et elle ne travaille pas le dimanche. Nantes, qui était une autre ville fort agréable, est devenue un authentique coupe-gorge. Comme Rennes. Et les antifas y prospèrent dans l’indifférence totale de la municipalité.

Ces élus tels Appéré ou Rolland, et tant d’élus d’extrême-gauche partout en France, ont soutenus ces nervis antifas et leurs violences comme à Sainte-Soline. La LDH a même été jusqu’à mettre des « observateurs » pour surveiller… la police. Mais pas les antifas alors que la manifestation était interdite.

A Callac, les élus de la municipalité de gauche ont soutenus les violences antifas contre les patriotes qui s’opposaient au projet du maire voulant faire venir des centaines de migrants.

C’est partout la même chose.

Tous ces élus qui répètent « pas de démocratie pour les ennemis de la démocratie » ont soutenu les antifas chargés, par la violence, de faire taire les opposants des bien pensants.

Sauf que le phénomène a pris une telle ampleur que les mêmes élus sont pris de panique aujourd’hui. Le monstre qu’ils ont créé et soutenu, leur échappe.

Cela me fait penser à cette scène de Fantasia, le film de Walt Disney, où l’on voit Mickey ensorceler un balai. Mais comme il n’est qu’un apprenti sorcier, il est incapable de contrôler la situation. Tous les balais s’ensorcellent et provoquent une catastrophe. C’est exactement la même chose avec les antifas, mais c’est autrement plus grave que des balais. Ces antifas sont devenus un véritable cancer pour notre société.

Le plus grave étant que personne ne semble vouloir prendre contre eux les mesures qui s’imposent. C’est notamment le cas du ministère de l’Intérieur, dont on aura du mal à me convaincre qu’il n’a pas identifié ces furieux. Alors pourquoi ne sont-ils pas arrêtés ? …jugés et condamnés à payer pour les dégâts commis et les blessures infligés à des citoyens et de policiers ou gendarmes ?

Pourquoi ne sont-ils pas interdits de manifestation et obligés de pointer dans une commissariat ou une gendarmerie à l’heure des manifestations ?

De même, pourquoi le procureur de la république des Côtes d’Armor n’a-t-il engagé aucune poursuite contre la municipalité de Callac pour deux contre-manifestations non déclarées, les 17 septembre et 05 novembre 2022 ? Pourtant c’est un délit condamnable.

Pourquoi ce procureur n’a-t-il lancé aucune poursuite contre les antifas qui ont exercé des violences à Callac à trois reprises ? Délit condamnable aussi. 

Au final, tous ces élus bien pensants ainsi que l’État sont les véritables responsables de ces situations chaque jour plus préoccupantes. Les uns parce qu’ils ont créé ce cancer, les autres parce qu’ils ne veulent pas le traiter. Attendent-ils qu’il y ait des morts pour finir par réagir ?

Et les médias bien pensants, à partir de quand vont-ils cesser de soutenir ces hordes violentes et les dénoncer pour ce qu’elles sont… des hordes fascistes ?

Le 29 avril, à St-Brévin aura lieu une nouvelle manifestation contre l’installation d’un CADA. Le préfet de Nantes va-t-il comme la dernière fois laisser la contre-manifestation des antifas approcher à quelques dizaines de mètres de notre rassemblement pacifique, ou va-t-il les contenir à plusieurs centaines de mètres ?

Ce n’est certes qu’un petit évènement par rapport à tout ce qui se passe en France, mais nous verrons ce jour là si l’État a tiré des leçons des évènements que nous vivons ou s’il souhaite continuer à laisser pourrir encore plus la situation.

00:52 Publié dans Bernard Germain, Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 16 avril 2023

Conférence de Valérie Bugault à Bruxelles ce jeudi 20 avril

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*nombre de places limitées / uniquement sur inscription sur le compte Artémus : BE24 9501 9852 0838 en précisant  : nom, prénom, nombre de participants et adresse mail
contact : nicolas@artemus.info

20:05 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Statue de saint Michel: « Le gouvernement des juges contre l’âme de la France »

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Philippe de Villiers

Source : Le Figaro du 12 avril 2023 cliquez là

TRIBUNE La statue des Sables-d’Olonne, installée en 2018 sur une place publique, devra être démontée au nom de la laïcité, a confirmé le Conseil d’État vendredi dernier. Cette décision a inspiré à l’ancien ministre, écrivain et fondateur du Puy du Fou, une tribune enflammée contre la mauvaise compréhension de la laïcité et pour la préservation de notre histoire et de notre culture.

Le Conseil d’État aura pris son temps. Et choisi son moment. Pour rendre son arrêt. Pour terrasser le dragon. Le vendredi saint. C’est une coïncidence mais elle est symbolique. La statue de saint Michel doit être déboulonnée. Personne n’oserait déboulonner le Conseil d’État. Pour la statue, les choses sont plus simples. Le prévôt du Paradis n’avait rien à faire là. Il faut rendre la place aux trottinettes. Le saint patron des parachutistes a perdu la bataille contre le sacro-saint « état de droit », qui pèse des œufs de mouche dans des balances de toiles d’araignées, pendant que la cité s’effondre. La portée métaphorique de cet apologue donne un signal faible – un de plus, sur le naufrage de nos affections. C’est la défaite des âmes simples, la défaite du petit peuple, attaché à sa statue, la défaite d’un imaginaire hors d’âge contre l’arsenal glaçant des principes qui appellent à broyer le dépôt millénaire.

C’est le suicide assisté d’une nation aux murs porteurs chancelants, descellés, où la loi devient un instrument qui sert à tuer les âmes, les corps, les images et piétés populaires. Nous sommes là face à un nouveau dragon: l’état de droit. C’est lui qui désengendre et qui désaffilie. C’est le même état de droit dont a profité un migrant illégal pour brûler une cathédrale, à Nantes, puis pour assassiner un prêtre à Saint-Laurent-sur-Sèvre. C’est le même état de droit qui désarme nos pouvoirs publics lorsque la police arrête les black blocs et que la justice les relâche. C’est la même balance, mue par les mêmes ardeurs normatives de nos cinq cours suprêmes qui impose cet état de non-droit, et remplace nos statues par des idoles. Où était l’état de droit à Stains, lorsque le conseil municipal a donné à une rue de la ville le nom de Fatima, la femme du prophète Mahomet? Et quand un criminel récidiviste, Jean-Marc Rouillan, a été invité à pérorer à l’université de Bordeaux, là où Mme Agacinski a été interdite de chaire?

La célèbre formule de François Mitterrand résume tout : « Les juges ont eu la peau de l’Ancien Régime. Ils auront la peau du nouveau. » Dans sa prophétie, Mitterrand avait juste oublié les cours européennes. Mais, pour le reste, c’était bien vu. Je repense souvent à un épisode marquant de la vie du jeune Louis XIV. Il vient tout juste d’être sacré. Il apprend que le Parlement est en train de siéger, toutes Chambres réunies, aux fins d’enregistrer quelque édit séditieux. Son esprit vif lui donne à capter le ressort symbolique de cette impertinence: la robe rêve de déposer son roi à l’anglaise. C’est un coup de force. Il interrompt sa partie de chasse à Fontainebleau, galope à francs étriers et fait irruption dans l’assemblée des chaperons d’hermine. Il a gardé ses bottes et son justaucorps inapproprié. Il fait claquer son fouet de veneur et s’exclame : « Messieurs, je ne veux plus que vous persistiez à exciter les troubles dans mon État. »

Le Roi-Soleil avait anticipé le glissement futur, quand les parlements feraient basculer l’état de droit des légistes. La justice doit demeurer dans son lit de justice, elle doit rester à sa place. Elle est une autorité, pas un pouvoir. La seule cour suprême, c’est le peuple. Or, il s’est exprimé aux Sables-d’Olonne et il a plébiscité saint Michel. Dont acte. Un jour où le garde des Sceaux Jean Foyer cherchait à convaincre le Général de ratifier la Convention européenne des droits de l’homme, il s’entendit répondre vertement : « Cher ministre, apprenez qu’il y a d’abord la France… ensuite l’État… enfin le droit. » Cette hiérarchie a été, hélas, subvertie. Il faut se méfier des juges quand ils prennent le pouvoir. Leur tropisme à refaire une humanité au nom de la loi de leur for intime, faisait dire à Royer-Collard: «Les Révolutions commencent toujours avec les juristes, elles se terminent toujours sans eux.»

J’entends l’anathème murmuré du grand chœur laïc: l’état de droit n’est que l’expression protectrice de la laïcité. Comme si ladite laïcité, du reste inventée par le christianisme, pouvait s’accommoder du vide culturel et spirituel. Sauf à remplacer le chêne de Saint Louis par un figuier sec, sans racines ni ramages! La laïcité, multidéculturée, est devenue sélective. Pourquoi n’est-elle pas invoquée par le ministre de l’Éducation pour sanctuariser l’école face à la présence intempestive et au discours du transgenrisme et du transhumanisme, quand on apprend aux enfants à entrer dans un monde de l’illimitation, où il n’y aura plus de distinction entre l’homme et la femme, entre la mort et la vie, entre l’animal et l’homme? Voici venir la nouvelle religion: elle remplace la finitude par l’hubris sans fin.Ce sont les grands laïcs du récit national qui allèrent rechercher les voix de Jeanne, de sainte Marguerite, de sainte Catherine et puis de ce fameux saint Michel, aujourd’hui euthanasié. Au nom d’une laïcité amoureuse et non pas militante et mortifère. Leur sagesse leur donnait à penser que la France n’est rien sans l’esprit d’enfance

Il suffirait pourtant de se retourner pour trouver la réponse. Nous avons derrière nous de grandes figures d’historien qui nous ont laissé une belle parabole française, nous invitant à pratiquer la fréquentation de nos aide-mémoire de pierre ou de chair. C’étaient des républicains. Au lendemain de la défaite de Sedan, en 1870, tous les Jules – Quicherat, Michelet, Ferry – ont constaté avec effroi que la France avait perdu son ciment et n’avait plus de fédérateur. Depuis la Révolution, on avait évacué le sacré. Ils s’avisèrent de la nécessité de créer un saint-chrême de substitution, pour fédérer, unir les petits Français et faire naître à nouveau des têtes épiques. À la recherche d’une sacralité d’incarnation, ils convoquèrent la bergère de Domrémy, après celle de Nanterre, ils allèrent chercher Saint Louis à la Sorbonne ; ils appelèrent à eux la colombe et son rameau d’olivier au baptistère de Reims. Ce sont les historiens républicains, voyant l’unité française suspendue au-dessus du vide, qui exhumèrent Jeanne d’Arc, le plus pur chef-d’œuvre que le génie allégorique ait jamais déposé dans notre littérature.

L’Église catholique suivra le mouvement, avec trente ans de retard pour béatifier puis canoniser l’héroïne. Ce sont les grands laïcs du récit national qui allèrent rechercher les voix de Jeanne, de sainte Marguerite, de sainte Catherine et puis de ce fameux saint Michel, aujourd’hui euthanasié. Au nom d’une laïcité amoureuse et non pas militante et mortifère. Leur sagesse leur donnait à penser que la France n’est rien sans l’esprit d’enfance. Il n’y a pas d’unité de destin sans l’unité des cœurs. Il n’y a pas d’unité des cœurs sans lien amoureux, sans un peuple amoureux. Amoureux de quoi ? De nos héritages, sublimes, puissants et féconds. Si on ne donne pas à aimer nos figures, nos œuvres, nos saints, les jeunes âmes regarderont ailleurs, là où il y a foison d’autres modèles ou contre-modèles. Malraux a tout dit en une phrase : « Toute civilisation s’adosse à une religion. » Si nous récusons le lien de chrétienté intime entre la France et nos civilités ancestrales, nous allons mourir.

La laïcité ne peut pas s’entendre de la même manière en 1905 et en 2023. L’antichristianisme était un luxe en terre d’abondance. Détruire la chrétienté face à l’islam conquérant, c’est une folie. Les musulmans nous regardent avec sidération : eux aussi, ils ont saint Michel dans leur patrimoine, bien vivant à la sourate II du Coran, où il participe à la pesée des actions. Bientôt, faudra-t-il attendre que saint Michel nous revienne par la porte des mosquées, par les prières des quartiers, par les nouveaux Français qui, eux, respectent leur religion, le sacré de leur civilisation et nous voient choir ? Le principe de l’équivalence des religions conduit à une impasse. L’antériorité de la conversion de la France au christianisme lui donne ce que René Rémond a appelé  « un droit d’aînesse sur les autres nations chrétiennes », et a fortiori une primogéniture sur la terre même du baptême de Clovis par rapport à toute autre religion. Il ne peut pas y avoir d’équidistance juridique ou morale. Question de survie…

Il ne s’agit pas seulement d’un enjeu patrimonial, mais d’un enjeu vital. Notre culture tient à toute une France des hautes nefs immémoriales qui porte chaque Français vers le sacré. Il y a, dans nos patries charnelles, un souffle, un mystère français. Nous entendons souvent Jean-Luc Mélenchon se féliciter de ce que le peuple français est un peuple politique. Cela est vrai. Mais c’est pour une raison majeure qui court dans la trame de nos songes et irrigue nos enchantements et nos révoltes. Le peuple français est plus encore que cela, un peuple métapolitique et même un peuple métaphysique. Il est l’héritier des héritiers de toutes les questions de la vie et de la transcendance, depuis Hippocrate, Platon, David, Tacite, saint Augustin d’Hippone et Blaise Pascal. Il veut comprendre, il veut tout comprendre. Il vit au cœur de cette Europe qui fut et demeure le continent de la vie interrogée. C’est là qu’est son génie, selon la prosopopée de Péguy : « “C’est embêtant, dit Dieu, quand il n’y aura plus de ces Français, il y a des choses que je fais, il n’y aura plus personne pour les comprendre.” » Aujourd’hui, notre pays est pris en tenaille entre deux forces, le wokisme et l’islamisme. Elles se détestent mais elles s’entendent. La division du travail est impressionnante : le wokisme emploie son industrie à déciviliser et l’islamisme se donne pour mission de reciviliser. Les idiots utiles accompagnent le mouvement

La preuve? Elle est sous nos yeux distraits. Le secret d’un peuple se résume à ce qu’il a laissé, ce qu’il a dessiné, ce qu’il a érigé. Rome fut dans le Forum. La Grèce fut contenue dans le Parthénon. S’il est vrai que, dans l’histoire des hommes, celle d’un peuple peut tenir tout entière dans une œuvre particulière, alors la cathédrale résume la France. En elle, c’est la lumière qui tient la pierre. Saint Michel domine, surplombe le haut lieu le plus populaire de la France, le mont Saint-Michel. En 1429, il y eut deux îlots de résistance à l’occupation étrangère: Domrémy et Saint-Michel-au-Mont – c’était son nom. L’île, entourée d’eau, n’a jamais cédé au ressac. Le glaive de saint Michel reste brandi au-dessus des mers et des tempêtes, symbole entre tous. Il s’agit tout autant de notre temporel que de notre spirituel. Si on veut vivre en France, il faut accepter nos civilités: elles viennent toutes des charités évangéliques. Désolée pour la libre-pensée et la Ligue des droits de l’homme. Je les invite à remonter le courant jusqu’à la source d’eau vive.

Aujourd’hui, notre pays est pris en tenaille entre deux forces, le wokisme et l’islamisme. Elles se détestent mais elles s’entendent. La division du travail est impressionnante: le wokisme emploie son industrie à déciviliser et l’islamisme se donne pour mission de reciviliser. Les idiots utiles accompagnent le mouvement, ils sont les fils spirituels de Robespierre qui prétendait, à partir de la table rase, éradiquer l’ancienne religion pour en imposer une nouvelle, et fabriquer un homme nouveau. Craignons que le jeune Français, dépouillé de sa mémoire affective, n’ait à vivre l’incantation démiurgique du socialiste Jaurès : « Nous avons interrompu la vieille chanson qui berçait la misère humaine et la misère humaine s’est réveillée avec des cris. » Au milieu des cris – cris de détresse et de désarroi -, il faut tendre l’oreille, pour percevoir l’étrange mélopée du cri qui vient: c’est un cri d’appel, celui d’une jeune espérance française.

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samedi, 15 avril 2023

Magnifique succès hier soir près de Tréguier (22) pour la conférence de Lorrain de Saint Affrique, conseiller de Jean-Marie Le Pen, sur la désinformation des médias aux ordres...

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Un public nombreux et attentif

Après sa deuxième conférence (la première ayant eu lieu en décembre avec le fondateur de Riposte laïque, Pierre Cassen cliquez là), le Cercle Trégor & Goëlo peut être satisfait de son développement. Il recevait vendredi soir, près de Tréguier dans les Côte d'Armor, le célèbre communiquant, conseiller de Jean-Marie Le Pen, Lorrain de Saint Affrique. La salle était pleine...

Un public nombreux et attentif, non seulement composé des militants locaux de Reconquête ! ou des lecteurs de Synthèse nationale, mais aussi de Français écoeurés par les mensonges véhiculés par la presse du Système, en particulier par France 2, la chaîne de l'oligarchie mondialiste, est venu écouter, outre l'invité d'honneur, Bernard Germain, porte-parole de Partout Callac, et le directeur de Synthèse nationale, Roland Hélie.

Lorrain de Saint Affrique, dans son brillant exposé qui dura plus d'une heure, rappela les multiples cas de manipulations et de mensonges orchestrés par la presse et les officines à la solde du pouvoir, qu'il soit de gauche ou de droite, qui ont jalonné l'histoire du Front national depuis son arrivée fracassante sur la scène politique en 1984. Il se félicita aussi de l'émergence, ces dernières années, d'une presse audiovisuelle non conformiste qui, à l'image de C-news, TV Libertés ou Radio Courtoisie et maintenant Europe 1, donne une interprétation plus réelle de l'actualité.

Le Cercle Trégor & Goëlo organisera sa prochaine conférence le jeudi 11 mai avec comme invité André Posokhow auteur de deux ouvrages magistraux sur l'immigration cliquez ici

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Lorrain de Saint Affrique,  Bernard Germain et Roland Hélie

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Quelques interventions lors du Ve Congrès du Parti de la France (25 mars 2023)

Alexandre Simonot, Délégué général du PdF

 

Victor Jan de La Gillardaie

Pierre-Nicolas Nups

Guillaume Aguillé

Roland Hélie

La première série d'interventions cliquez ici

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Les métamorphoses de l’octroi

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Les spécialistes d’histoire fiscale n’ignorent pas qu’il a existé en France une contribution indirecte prélevée au profit des municipalités sur des produits importés, voire sur les personnes entrantes, appelée l’octroi. Cette taxe est l’un des facteurs déterminants dans le déclenchement de la révolution en 1789. Abolie presque aussitôt, elle est assez vite rétablie malgré maintes critiques exaspérées par ces « douanes intérieures » et leurs agents de service parmi lesquels, à la fin du XIXe siècle, le célèbre peintre Douanier Rousseau (alias Henri Rousseau, 1844–1910). Ses détracteurs l’accusent régulièrement de favoriser la noblesse, puis la bourgeoisie, soit les nantis en général. C’est en 1943 que le gouvernement de Pierre Laval supprime définitivement l’octroi. La IVe République met plus longtemps à entériner cette décision (1948 !).

Sous prétexte climatique de lutter contre la pollution, un octroi 3.0 resurgit actuellement sous deux aspects pas forcément incompatibles entre eux. Présentes dans toute l’Europe atlantisée, les zones à faibles émissions (ou ZFE) se font progressivement connaître des Français. Remplaçant la circulation automobile alternée selon la plaque minéralogique (un chiffre paire circule un jour paire, un chiffre impaire un jour impaire) en période de très forte pollution atmosphérique, ce sigle désigne des zones à circulation restreinte qui réservent l’accès dans un périmètre urbain défini aux seuls véhicules les moins polluants.

Les premières ZFE apparaissent - est-ce vraiment étonnant ? - dès 1995 dans cette antichambre infernale du cosmopolitisme qu’est la Suède. La Grande-Bretagne s’en inspire rapidement. Instaurées par des lois adoptées en 2015 et en 2021, les ZFE s’appliquent aux quarante-cinq agglomérations les plus peuplées de l’Hexagone. Pour accéder en centre-ville, le véhicule motorisé doit afficher sur son pare-brise sous la forme d’une vignette un certificat de la qualité de l’air nommé « Crit’Air ». Selon le degré de pollution produite supposée, il existe six niveaux, du zéro (engins électriques ou à hydrogène) à cinq (engins vétustes et/ou très polluants).

En 2000, le gouvernement de gauche de Lionel Jospin supprime la célèbre vignette annuelle pour les véhicules des particuliers. En 1956, le socialiste Guy Mollet la voulait afin de financer une caisse destinée aux personnes âgées. Avec la décentralisation, les recettes revenaient aux collectivités départementales. Vint ensuite s’ajouter une autre vignette attestant que le véhicule est correctement assuré. Cette deuxième vignette devrait disparaître bientôt. Seule subsistera donc la vignette « Crit’Air » qui concerne aussi bien les voitures particulières que les utilitaires, les bus et les cars, les poids lourds et les motos, les tricycles motorisés et autres quads.

L’obtention de cette vignette fait déjà l’objet d’actes d’escroquerie et de filouterie sur Internet. Il faut en effet la demander par voie numérique contre un paiement de quelques euros. Ce bel exemple de bureaucratisation informatique de la vie quotidienne s’apparente dans les faits à une attestation de sortie automobile. Les ZFE imposent sur le terrain un confinement implicite aux populations les plus fragiles financièrement incapables de s’acheter une bagnole électrique inabordable ainsi que les populations rurales et péri-urbaines. Ces dernières n’arrivent plus à se déplacer parce que les offres en transports publics pour aller travailler en ville le matin et rentrer chez soi le soir sont notoirement déficientes. Ainsi les ZFE relèguent-elles la « France périphérique » qui vote de plus en plus mal hors des aires métropolitaines tout en leur imposant l’installation croissante de familles étrangères clandestines sans-papiers. Les ZFE entravent gravement la liberté d’aller et de venir sans que les ONG droits-de-l’hommistes ne s’en préoccupent. Par ailleurs, dans l’Union dite européenne, aucune harmonisation des règles n’existe si bien que le conducteur en voyage qui veut entrer dans une grande ville du continent se heurte à un casse-tête.

Certains opposants des ZFE envisagent plutôt d’installer des péages urbains à l’exemple de Londres où des caméras automatiques lisent toutes les plaques minéralogiques et, reliées à une intelligence artificielle, les comparent à partir des bases de données des abonnés qui ont payé avec leurs téléphones portatifs ! Or, l’opposition entre la ZFE et le péage urbain est infondée. La Suède pratique les deux. Outre le péage urbain, certains élus réclament des péages sur les routes départementales… L’environnement justifie leur demande. Le péage urbain serait une éco-taxe payée par chaque véhicule entrant. Sa première mouture fut retoquée en 2013 grâce à la saine révolte des « Bonnets rouges » bretons. D’autres motivent leur soutien à ce système d’extorsion légale pour trouver de nouvelles sources de financement et améliorer les infrastructures de transport. Un troisième groupe soutient que le péage urbain serait une « taxe de décongestion urbaine ». Les usagers de la route paient la perte de temps qu’ils font subir aux autres utilisateurs de la route.

En dépit des dénégations officielles fréquentes, l’augmentation des caméras de vidéo-surveillance ne combat pas l’insécurité grandissante. Un plus grand nombre de caméras améliore le rendement des verbalisations des conducteurs.  En région lyonnaise, un artisan a reçu plusieurs contraventions parce qu’il avait enfreint la zone interdite avec sa vieille camionnette polluante… Plombiers, menuisiers, etc., devront peut-être recourir à la traction... hippomobile ! Pas certain alors que l’heure des rendez-vous soit respectée. Consciente des conséquences sociales, politiques et économiques dévastatrices à venir, la Métropole de Lyon aux mains des Verts a décidé, au contraire de Paris et de Montpellier où les transports en commun deviendront gratuits, de reporter de deux ans la mise en œuvre d’une ZFE fortement restrictive.

À l’encontre des allégations climato-gauchistes, la supposée « fin du monde » se confronte sur le terrain aux défis bien tangibles d’une « fin du mois » qui tombe dès le 10 ou le 15... Ce n’est pas en ostracisant la majorité de la population qu’on préservera nos milieux naturels. Les contradictions des sociétés occidentales ultra-libérales et post-modernistes se révèlent de plus en plus crûment. Créateurs de zones à forte exclusion sociale, péages urbains et ZFE constituent dès à présent une véritable bombe à retardement politico-sociale. Quand explosera-t-elle enfin ?

Salutations flibustières !

Vigie d’un monde en ébullition », n°69, mis en ligne le 11 avril 2023 sur Radio Méridien Zéro.

10:23 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La victoire et le malaise

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Vincent Trémolet de Villers

C’est une victoire politique indiscutable et pourtant elle a un goût amer. Peut-être parce que la sage décision du Conseil constitutionnel ne dissipera pas le malaise qui traverse le pays. Elle ne fera malheureusement pas disparaître les cortèges, les casseurs, les banderoles syndicales. La défiance est là et ne va pas s’évaporer par enchantement. Et puis quel gâchis collectif ! On est pris d’une sorte de vertige quand on mesure tout ce que ce psychodrame laisse derrière lui. La remise en cause de l’autorité légitime, d’abord. Le président largement élu conspué dans les manifestations, les ministres pris de nervosité, les députés sous la menace. Le Conseil constitutionnel protégé de murs antiémeutes, tristes signes d’une fébrilité d’État. Tout démocrate sincère devrait s’inquiéter de ce vacillement. Comment les opposants à Emmanuel Macron ne voient-ils pas qu’ils peuvent être, demain, pour d’autres ré- formes, d’autres lois, à leur tour pris en tenailles entre l’activisme de l’extrême gauche et une hostilité temporaire de l’opinion? Si la France est ingouvernable, tout le monde, et les Français d’abord, sera perdant.

A ce tourment en répond un autre en miroir : comment croire que la seule élection permet de gouverner durablement et sereinement contre deux tiers de la population ? On trouve dans une part de nos élites une suf- fisance qui, non contente de contraster avec l’état déplorable du pays, finira par décourager les plus fidèles soutiens. La morgue du sachant chargé de faire accepter à un peuple un peu « arriéré » des évolutions inéluctables hérisse désormais la plupart de nos concitoyens. Les Français voient bien que l’affaissement généralisé vient moins de leur réticence supposée à la « réforme » que d’une impuissance de plus en plus sidérante de la performance publique. École, santé, sécurité : impôts partout, service nulle part. La faille qui provoque toutes les secousses est là.

Après les retraites, pour apaiser les Français, il faudra leur donner beaucoup de preuves concrètes sur ces sujets majoritaires, sinon, Emmanuel Macron sera contraint, par les urnes, de leur rendre la parole. 

Source : Le Figaro 15/04/2023

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Journal du chaos

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07:40 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 14 avril 2023

Paradigmes allemands

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Jarente de Senac

Dans son discours prononcé le 23 février 2015 au Chicago Council on Global Affairs, George Friedman, le fondateur de Stratfor (la « CIA fantôme »), professait: « La priorité des États-Unis est d’empêcher que les technologies et le capital allemands s’unissent avec les ressources naturelles et la main-d’œuvre russe pour former une combinaison invincible ». Depuis la visite d’Olaf Scholz le 7 février 2022 aux États-Unis, quelques semaines avant l’entrée des Russes en Ukraine, et, plus encore, depuis le sabotage des gazoducs Nord Stream, toutes les bases sur lesquelles reposait la prospérité économique allemande ont été sapées par la politique américaine en Europe sous couvert de défense de l’Ukraine. Se plier à la stratégie américaine revient pour l’Allemagne à accepter une réactivation, de facto, du Plan Morgenthau et à se suicider.

Sur le plan intérieur, Olaf Scholz est pris en étau entre les intérêts des industriels allemands et ceux de ses alliés dans la coalition, les Grünen. Dans leur rôle de faiseurs de rois, les Grünen sont apparus ces vingt-cinq dernières années comme un pilier de l’influence américaine outre-Rhin, depuis la « coalition Rouge-Vert » et l’entrée en guerre de l’Allemagne au Kosovo du temps de Joschka Fischer, jusqu’à la pression ayant conduit à l’abandon du nucléaire par Angela Merkel en 2011 dans un calcul bassement électoraliste. Cette fois, c’est le ministre de l’Économie et du Climat Robert Habeck et la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock qui incarnent le dispositif. En première ligne, cette dernière ne fait pas mystère de ses affiliations : Young Global Leaders, Atlantik-Brücke, European Council on Foreign Relations, etc. « Elle ne veut plus d’une politique extérieure rythmée seulement par les intérêts économiques du pays. [...] [Sa] ligne dure rejoint celle du président américain Joe Biden » (L’Express, 20 mai 2021). D’où sa critique du voyage d’Olaf Scholz à Pékin (2022). Comme l’a écrit un journaliste brésilien Pepe Escobar : « Olaf Scholz s’est rendu à Pékin essentiellement pour établir les étapes préparatoires à l’élaboration d’un accord de paix avec la Russie, avec la Chine comme messager privilégié. [...] Les industriels allemands qui contrôlent réellement l’Allemagne ne vont pas rester les bras croisés en se voyant détruits » (ZeroHedge, 6 novembre 2022).

Ça coince aussi du côté des militaires allemands. Notamment suite à la démission fin janvier, du chef de la marine allemande, le vice-amiral Kay-Achim Schönbach, pour ses déclarations publiques sur le fait que la Crimée était factuellement perdue pour l’Ukraine et que les préoccupations russes en matière de sécurité devaient être traitées avec « respect » (intervention à l’Institut Manohar Parrikar, le think tank indien de la Défense, le 21 janvier 2023). Et celle du général de la Lufwaffe Harald Kyjat, ex-chef d’état-major de la Bindeswehr (2000-2002) puis président du Comité militaire de l’OTAN (2002-2005), qui a dénoncé en substance un nouveau « coup de poignard dans le dos »: « Je trouve particulièrement ennuyeux que les intérêts de sécurité allemands et les dangers pour notre pays posés par une expansion et une escalade de la guerre reçoivent si peu d’attention. Cela montre un manque de responsabilité ou, pour utiliser un terme démodé, une attitude hautement anti-patriotique » (Overton Magazin, 20 janvier 2023). La question se pose donc de savoir si l’Allemagne va rester inféodé aux Américains et assumer son déclin où bien va-t-elle réagir au point de bousculer ses rapports avec Washington mais aussi avec ses alliés européens en sortant de ce mortifère soutien inconditionnel aux Ukrainiens qui savent, d’ores et déjà, qu’ils ne gagneront pas cette guerre.

09:21 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 13 avril 2023

DIMANCHE 23 AVRIL, EN MAYENNE : PATRICK GOFMAN, ÉCRIVAIN ET ROMANCIER, DÉDICACERA SES LIVRES LORS DU GRAND RENDEZ-VOUS AVEC NOS CHÈRES PROVINCES...

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Quarante ans de trahisons de la droite molle et du centre amorphe au seul profit des gauches.

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Michel Festivi

Maxime Tandonnet vient de faire paraître une chronique dans le FigaroVox, le 11 avril 2023 intitulée : « Les Républicains ont laissé le monopole de l’opposition à Marine Le Pen ». Maxime Tandonnet qui a fait une carrière de haut fonctionnaire, a écrit de nombreux livres, dont notamment une biographie d’André Tardieu et de Georges Bidault, ce qui peut le rendre sympathique, car ces deux personnalités ont été des hommes de fortes convictions.

Que nous explique-t-il ? Le fait que Marine Le Pen qui n’a jamais eu d’aussi bons sondages ( Selon l’institut Elabe-BFMTV, elle rassemblerait 30% des suffrages, voire plus en cas de premier tour d’une élection présidentielle), profiterait de l’effondrement des LR, qui, en se rapprochant des Macronistes, donnent la nausée à leur électorat traditionnel qui s’enfuit (Cf le score de Madame Pécresse en 2022).

Effectivement, de multiples notables LR sont passés à la Macronie, où appellent à y passer. Maxime Tandonnet y voit là un mouvement de fond car les chefs LR : « au-delà de quelques coups de menton (peu crédibles), laissent le champ libre au RN… Madame le Pen, en particulier peut dire merci. » Une Tribune émanant de quelques élus LR vient justement de solliciter Macron, pour qu’il nomme un LR à Matignon car : « Qui, à part un Premier ministre …LR, pourrait attirer…. députés et sénateurs en plus de  ceux de la majorité relative actuelle ? ».

Mais il faut remonter plus loin. Comme toujours en histoire, il n’y a pas de hasard. Cela fait plus de 40 ans, que la droite molle et le centre amorphe trahissent systématiquement leurs électorats pour aller toujours plus vers la gauche. Cela s’appelle une constante en Histoire.

Petites piqures de rappel (les Français ayant la mémoire courte). En 1981, Chirac, Pasqua et tout l’appareil du RPR avait appelé en sous-main à voter au deuxième tour pour Mitterrand qui n’en demandait pas tant, pour des raisons bassement politiciennes. (Il faut lire les mémoires de Giscard qui n’ont jamais été démenties sur ce point).

En 1986, la majorité RPR et UDF, après une campagne très droitière, parfois même plus à droite que celle du FN de l’époque, s’est couchée en rase campagne devant les manifestants et les oukases des gauches et Chirac a retiré un projet de loi très important, présenté courageusement par son ministre des universités, Alain Devaquet, qui projetait de réformer l’Université française et d’y organiser une saine et salutaire sélection. Le malheureux Alain Devaquet fut abandonné lâchement par le gouvernement Chiraquien, qui allait ensuite multiplier les vilenies de ce type. Depuis l’Université française périclite au seuls profits des grandes écoles et des universités étrangères.

Passons sur l’abrogation dès 1987, par ce même gouvernement Chirac, de la loi de 1985, qui avait établi que les élections régionales et législatives se fissent désormais à la proportionnelle départementale, véritable liberté publique, qui mettait fin aux apparatchiks locaux, aux caciques, qui phagocytaient toute la vie politique, ne permettant jamais l’expression viable des fortes minorités, faisant que l’absentéisme électoral massif allait progresser d’élection en élection, car des millions d’électeurs n’étaient jamais représentés.

Le pire de tout, alors qu’en 1983, Chirac, - un profond radical-socialiste corrézien -, avait accepté l’accord électoral entre le RPR, l’UDF et le FN, pour que la ville de Dreux soit sauvée de la gauche sectaire et passe à l’Union des droites, (Jean Pierre Stirbois devenant Maire-adjoint de Dreux), il refusa mordicus un accord politique de ce type, en 1998, lors d’élections régionales qui avaient vu la victoire éclatante des droites et du FN contre les gauches.

Chirac et les grands pontes du RPR et de l’UDF menacèrent de mort politique les chefs locaux qui s’étaient alliés avec le FN pour gouverner quelques régions qui furent ainsi gérées par les gauches, alors que les droites avec le FN étaient archi-majoritaires. Jamais le « pas d’ennemi à droite » ne put prospérer, contrairement aux « pas d’ennemi à gauche » qui fit florès. D’où cette hystérie collective qui s’empara de cette droite molasse et de ce centre anémié après le 21 avril 2002.

Car ce ne fut qu’une succession de politiques plus ou moins de gauche, avec Alain Jupé, Jean-Pierre Raffarin. Même Nicolas Sarkozy y alla de son cru, au grand dam de son conseiller politique d’alors, le très droitier Patrick Buisson, qui tenta en vain de le ramener à ses fondamentaux de droite. Il faut également rappeler les multiples appels « au front républicain » qui n’a toujours fait que les beaux-jours des gauches.

Dès lors les ralliements vers la Macronie de Jean-Pierre Raffarin, d’Edouard Philippe, Gérald Darmanin, Bruno le Maire, Éric Woerth, et les « appels à un accord de gouvernement » avec Macron des Jean François Copé, Rachida Dati et de Nicolas Sarkozy ne sont que des conséquences de ce mouvement de fond qui a commencé il y a plus de 40 ans. Et je ne parle pas des seconds couteaux comme Xavier Bertrand et d’autres qui préfèrent les communistes aux élus patriotes, où de l’inénarrable Maire de Nice, Christian Estrosi qui vient de découvrir l’eau tiède dans sa ville gangrénée par les trafiquants de drogue et qui s’en émeut auprès de Gérald Darmanin, ou encore de Renaud Muselier qui a toujours préféré la gauche à la vraie droite.

En réalité aujourd’hui, le meilleur service que ce marais, cette plaine de feuillants pourrait rendre au pays, serait de rallier en bloc la Macronie, le rideau de fumée serait ainsi définitivement levé, il faut boire le calice jusqu’à la lie.

Il est donc impératif de se remémorer pour les plus anciens, ou d’apprendre pour les plus jeunes, cette histoire des trahisons des droites molles et du centre amorphe en faveur des gauches. La connaissance du passé est explicative du présent pour ne pas se laisser berner par des discours musclés factices qui cachent toujours de futurs reniements.

21:01 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bernard Germain à Breizh info : « La première et la plus importante conclusion que je tire du combat de Callac est que lorsqu’on se bat on peut gagner »

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Un grand entretien avec Bernard Germain, porte-parole de la Coordination Partout Callac, publié par Breizh Info cliquez ici

Le calme est revenu à Callac, commune des Côtes d’Armor qui s’est retrouvée, malgré elle, au centre de l’attention médiatique, du fait des tentatives d’y imposer à la population un accueil massif de migrants, sans consultation préalable de citoyens qui sont apparus très divisés sur la question, et avec une grosse partie franchement hostile.

Mais l’abandon du Projet Horizon n’a d’ailleurs pas empêché l’Etat d’imposer, en douce, des migrants dans la commune, puisque plusieurs familles (d’Afrique noire et du Moyen-Orient) sont arrivées depuis et occupent une habitation du centre de la commune. Ce qui n’est pas sans susciter incompréhension et interrogation dans le bourg.

Le combat contre l’implantation de migrants à Callac est résumé, en long, en large et en travers, par Bernard Germain dans un livre « Callac, mère de toutes les batailles », où celui qui a été l’un des acteurs de la contestation offre son point de vue et des informations, fournies, sur les évènements qui ont plongé cette petite commune du Centre-Bretagne dans un climat de tensions jamais connues sans doute, depuis la période de la Seconde guerre mondiale.

Nous l’avons interrogé sur son action et sur son livre, paru aux éditions Synthèse nationale commander ici).

Breizh-info.com : Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Bernard Germain : J’étais ingénieur logiciel. Aujourd’hui je suis retraité et je vis dans les Côtes d’Armor.

Je suis quelqu’un qui vient de la gauche. En 1981 j’ai voté Mitterrand et adhéré au PS. Je les ai quittés après le virage de la rigueur en 1983. Je n’avais pas voté pour cela.

J’ai ensuite partagé ma vie entre activités professionnelles et syndicalisme. S’agissant de mon activité de syndicaliste, j’ai été un responsable national de la Fédération FO des télécoms et à ce titre j’ai été l’un des négociateurs de la Convention Collective de Branche des Télécommunications (CCNT) pour ma Fédération. J’ai également été administrateur FO à la Sécurité Sociale pendant près de 20 ans dont 10 comme vice-président de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie des Yvelines.

Sur le plan politique, je n’ai eu aucune activité dans un parti depuis mon départ du PS. J’ai repris une carte politique récemment en adhérant à Reconquête lors de sa création, pour deux raisons : tout d’abord parce qu’Eric Zemmour m’est apparu comme un « politicien » honnête qui dit la vérité, et d’autre part parce que je pense que l’existence de la France telle que je l’ai connue est aujourd’hui gravement menacée, notamment du fait d’une immigration totalement incontrôlée.

Breizh-info.com : Avec quelques mois de recul sur la bataille de Callac, quelles sont les conclusions que vous en tirez ? Diriez vous que ce qui a fait le succès de la mobilisation, c’est surtout l’enracinement local d’une partie des opposants qui de facto, ne sont pas apparus comme “hors sol” dans la contestation comme cela peut parfois être le cas dans les manifestations contre l’immigration ?

Bernard Germain : La première et la plus importante conclusion que je tire du combat de Callac est que lorsqu’on se bat on peut gagner. Nous en avons fait la démonstration.

Indiscutablement, l’enracinement local des opposants a pesé lourd dans la balance. Cela a permis de discuter régulièrement avec la population et grandement aidé à la mobilisation car les gens comprenaient la justesse de notre combat puisqu’ils voyaient qu’ils allaient être directement touchés.

Maintenant, la présence de personnes « extérieures » lors des manifestations était normale. Le combat de Callac n’était pas seulement le combat de ce village, mais la mobilisation contre une politique nationale. Callac était le laboratoire de la mise œuvre de cette politique.

Breizh-info.com : Malgré l’abandon du projet Horizon, le projet Viltaïs semble lui mené tambour battant, y compris à Callac, puisque l’on y voit depuis quelques semaines plusieurs nouvelles (et nombreuses) familles. Envisagez vous de nouvelles mobilisations locales avec votre collectif ?

Bernard Germain : Callac a marqué un tournant dans la stratégie du gouvernement pour imposer sa « transition démographique ». Ils se sont rendus compte qu’un projet massif comme ils prévoyaient de le faire à Callac avec le projet Horizon, cela ne marche pas. Notamment parce qu’il reposait sur l’équipe municipale locale, qui s’est révélée incapable de résister à la pression et qui a craqué politiquement.

Le gouvernement en a tiré la leçon. Maintenant, ce sont les préfets qui pilotent avec des associations comme Viltaïs auxquelles ils sous-traitent la mise en œuvre moyennant d’abondantes subventions.

Second point important, il n’est plus question d’arrivées massives dans les villages mais de saupoudrage. Une famille par-ci, deux ou trois par là.

C’est beaucoup plus difficile de s’y opposer d’autant que tout est fait en secret et qu’on apprend l’arrivée des migrants à la dernière minute.

A Callac, deux familles sont arrivées ainsi dernièrement. L’Association « Les Amis de Callac et ses environs » a repris la mobilisation. Tracts et pétitions sont réapparus. L’affaire n’est nullement terminée.

Breizh-info.com : Quel est l’objectif de l’association « Callac Partout » ? Quelles actions avez vous mené ? A Saint-Brevin les Pins, une large partie de la population (beaucoup de résidences secondaires) que nous avons interrogée n’avait pas l’air hostile à l’accueil de migrants, comment l’expliquez-vous ?

Bernard Germain : La coordination « Partout Callac » a pour objectif d’aider tous ceux qui sont confrontés à l’arrivée de migrants dans leur localité et leur faire profiter de notre expérience pour mener le combat.

Nous avons d’ailleurs créé un site internet (www.partoutcallac.fr). Ceux qui le consulteront y trouveront des informations et des conseils pour mener l’action. Ils peuvent également nous contacter.

J’ajoute que j’ai également écrit un livre relatant le combat mené. Il s’appelle « Callac la mère des batailles » et peut être commandé chez www.synthese-editions.com.

Quant à St-Brévin, c’est comme partout. La plupart des gens au départ ne croit pas à la réalité des futurs problèmes que nous dénonçons. Et les discours incessants des médias immigrationnistes ne cessent de les intoxiquer. Donc, lorsqu’ils ont la preuve que ce que disions était vrai … il est souvent trop tard. Les immigrés que le préfet impose sont là. C’est pour cela qu’il faut mener le combat en amont, même si certaines personnes sont crédules et croient sur parole les médias.

Breizh-info.com : Ne pensez-vous pas que le fait de mettre trop en avant des organisations politiques (à Callac, on a beaucoup vu Reconquête) peut s’avérer contre productif, notamment dans des  communes rurales où la politique politicienne relève encore très souvent du domaine privé, à peine familial, et de celui des urnes ? (on a vu à Callac la fracture que pouvait engendrer le sujet, y compris dans les familles…)

Bernard Germain : J’étais le porte-parole du Comité d’Organisation, c’est à dire la structure qui regroupait l’Association « les amis de Callac et ses environs » et tous les partis politique et organisations qui menaient le combat.

Je n’ai jamais mis en avant que j’étais à Reconquête. Je parlais au nom du comité, donc de tout le monde. Il aurait été malhonnête de faire croire qu’il n’y avait que Reconquête. Étaient avec nous le Parti de la France, les Patriotes, Riposte Laïque, Résistance Républicaine, La ligue du Midi, Les Frères dissidents, entre autres.

D’ailleurs, pour faire partie du Comité d’Organisation nous ne demandions qu’une chose : être d’accord le mot d’ordre « Non au projet Horizon, Callac doit rester Callac ».

Tous ceux qui étaient d’accord avec cela étaient les bienvenus. On est donc très loin d’une appropriation du combat par Reconquête, même s’il est indéniable que Reconquête a été le principal acteur de tout cela.

En ce qui concerne les fractures au sein de la population, c’est Macron qui les a imposées.

Callac vivait tranquille. Mais Callac s’est retrouvé au milieu d’une mêlée découlant d’une politique nationale.

Le débat était inévitable au sein de la population. Certains étaient pour. D’autres, beaucoup plus nombreux, étaient contre. Il était inévitable que des fractures apparaissent.

Nous avons défendu Callac et cela a déplu à certaines personnes. C’est la vie.

Breizh-info.com : Un mot, pour conclure, sur les plaintes qui visent plusieurs organisateurs des manifestations callacoises, dont vous même, de la part notamment du quotidien Le Poher, qui a subi des menaces ces derniers mois ?

Bernard Germain : Le Poher est un petit journal gauchiste qui tire à quelques milliers d’exemplaires. Ils se sont crus obligés d’écrire des articles sur notre combat afin de le discréditer, employant à cette occasion une argumentation odieuse contre nous, allant jusqu’à faire la comparaison avec le combat des résistants contre les nazis.

J’ai donc répondu dans un article à ces attaques insupportables.

Mais ces gens ne supportent pas qu’on réponde. Eux ont le droit de nous insulter et de nous traîner dans la boue, mais ils exigent en retour notre silence.

Comme ma réponse ne leur a pas plu, ils ont décidé de me traîner au tribunal, ainsi que Christine Tasin la responsable du site Résistance Républicaine. L’audience était prévue le 3 avril mais a été reportée.

De plus, ils ont mis en scène toute une campagne de victimisation en déclarant recevoir des menaces de mort et même une alerte à la bombe. Le tout généreusement relayé par les médias nationaux et par les élus de gauche de Bretagne et autres associations pro-immigration.

L’objectif était à l’évidence d’accréditer l’idée qu’il existerait des violences d’extrême droite et que la France serait menacée de l’instauration du fascisme.

Je m’étonne, avec les moyens dont elle dispose, que la police n’ait toujours pas identifié les coupables.

Ce qui est sûr c’est que nous ne sommes nullement mêlés à cela. D’ailleurs nous désapprouvons ces méthodes.

Notre combat est politique, à visage découvert et « à la loyale ».

Propos recueillis par YV 

20:49 Publié dans Bernard Germain, Callac 22, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Discours de Roland Hélie au Ve congrès du Parti de la France

Le Parti de la France célèbre son 5e congrès et renouvelle son bureau politique ! Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, invité à prendre la parole au cours de ce congrès, nous parle de l'importance du Parti de la France au sein du camp national ! 

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Roland Hélie était hier aux Sables d'Olonne. Il s'est rendu devant la statue de Saint Michel que certaines sectes anti-chrétiennes voudraient terrasser...

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