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mercredi, 20 novembre 2024

Le gouvernement socialo-communiste espagnol ouvre à fond les vannes de l’immigration

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Michel Festivi 

Pour que le public français le comprenne bien, l’Espagne, depuis la fin de l’année 2018 est gouvernée par une coalition dite « Frankenstein », comme l’a justement nommée un politologue espagnol, tant cette coalition regroupant des socialistes, des communistes, des indépendantistes catalans, basques et galiciens, est hideuse et est en train de fracasser le pays par la multiplication de lois dites « mémorielles », c’est-à-dire attentatoires à la liberté d’expression ; des lois « historiques », pour graver dans le marbre la doxa des gauches sur la guerre civile ; des lois transgenres qui permettent même à des mineurs, et ce sans autorisation parentale, de changer de sexe sur simples déclarations administratives, sans preuve médicale aucune ; en faisant libérer par anticipation des violeurs en réduisant les peines de prison les concernant ; en reconnaissant « un état » palestinien, soutenant ainsi les pires terroristes du Hamas.

Et bien, cet agglomérat stupéfiant vient de décider d’ouvrir une fois de plus totalement, les vannes de l’immigration, ce qui va en n’en pas douter constituer un appel d’air considérable dont vont pâtir tous les pays européens. Cette loi contient essentiellement deux volets. D’une part faciliter la réduction des délais et des formalités pour l’obtention d’un titre de séjour avec l’inévitable tarte à la crème « du renforcement des droits des travailleurs migrants ». D’autre part, accélérer la régularisation de centaines de milliers d’immigrants illégaux.

L’Espagne qui est déjà submergée par les Canaries et les enclaves de Melilla et Ceuta, va voir ce phénomène s’amplifier. En toile de fond, ne nous leurrons pas, existe aussi, comme en France, la volonté de voir multiplier les naturalisations, pour obtenir un nouvel électorat, qui permettra ainsi aux partis de gauches et d’extrême gauche de se maintenir indéfiniment au pouvoir. D’autant qu’en face, le Parti Populaire, une sorte de centre droit amorphe et mou, n’a strictement aucune colonne vertébrale idéologique et laisse manœuvrer les gauches à leur guise. Seul Vox est un vrai opposant, mais ce n’est pas suffisant, dans l’immédiat en tout cas, pour contrer l’irrépressible action de Pedro Sanchez et de ses acolytes.

On estime que jusqu’à 300.000 immigrés par an pourront ainsi être régularisés. Il est prévu également que 210 000 migrants pourraient se voir attribuer la nationalité espagnole, soit 85.000 personnes de plus qu’en 2022. Avec ces chiffres, les socialo-communistes ont de beaux jours devant eux !

On sait que l’Espagne est l’une des trois principales portes d’entrée de l’immigration en Europe, avec l’Italie et la Grèce. Aux Canaries, 32.858 migrants illégaux y sont arrivés cette année, contre 23.537, l’an passé, pour les mêmes périodes. Le camp des Saints de Jean Raspail, publié en 1973 est totalement dépassé.

La loi est chapotée par la ministre espagnole « de l’inclusion et des migrations » (ça ne s’invente pas), la dénommée Elma Saiz, qui affirme péremptoirement que l’Espagne aurait besoin de 250 000 à 300 000 travailleurs étrangers par an, pour soin disant maintenir son niveau de vie. La collusion entre les gauches et le grand patronat n’a plus besoin d’être prouvée. Cette politique ne peut qu’impacter la France, par la proximité géographique des nos deux pays. Déjà, des premières mesures ont été prises, comme le fait d’accorder de plein droit, à savoir que tous les visas de recherche d’emploi seront désormais délivrés pour un an et non plus pour trois mois, et les renouvellements pour 4 ans.

Les travailleurs immigrés clandestins ou non sévissent beaucoup dans l’agriculture qui est aux mains de grands groupes, et le tourisme aussi, nos agriculteurs français qui sont durement concurrencés par des pays à main d’œuvre à bas coût, ne vont pas près de voir le bout de leur tunnel...

Prendre connaissance de la presse de gauche et d’extrême gauche est parfaitement révélateur. C’est ainsi que Libération a titré « Immigration : et si l’Espagne avait raison ? ». Et de fustiger bien sûr le gouvernement italien de Méloni.

Pedro Sanchez avait pris il y a quelques mois une décision hautement politique. Il avait obligé les communautés autonomes à accueillir des immigrants illégaux arrivant principalement des Canaries. Comme la plupart de ces Communautés sont dirigées désormais par le Parti populaire depuis les élections de mai 2023, c’était aussi l’occasion de saper ses adversaires et leur mettre de gros cailloux dans leurs souliers. Le PP n’y a pas vu malice et a accepté la chose. Aussitôt Vox est monté au créneau et n’a pas hésité à rompre des contrats de coalition qu’il avait passé avec le PP dans 5 régions. On le voit, par ce truchement, les socialistes et communistes espagnols entendent lutter idéologiquement contre le PP et Vox. C’est ce qu’on appelle un jeu de billards à trois bandes.

Santiago Abascal, le patron de Vox a déclaré le 17 octobre dernier à Bruxelles, qu’aucun migrant qui entre illégalement en Europe ne doit pouvoir voir sa situation régularisée. Il a fustigé et le PP et le PSOE qui font exactement le contraire. Santiago Abascal a fait remarquer, qu’aujourd’hui en Europe, même des gouvernements de gauche, se montrent plus restrictif envers l’immigration, comme l’Allemagne ou la Pologne. Car selon lui « la chose la plus importante est que les migrants en situation irrégulière, cessent de venir... quiconque entre illégalement en Europe ne pourra jamais être régularisé ». L’Espagne socialo-communiste, l’Espagne Frankenstein, n’en prend pas vraiment le chemin, c’est le moins que l’on puisse en dire. Mais elle risque d’entraîner dans ses errements, bons nombres d’autres pays, dont la France.   

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20 NOVEMBRE, L'ESPAGNE SE SOUVIENT :

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Dans Valeurs actuelles de cette semaine : la revanche de Philippe de Villiers

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Site de VA cliquez ici

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Le bel exemple de Giorgia Meloni

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Jean-Gilles Malliarakis, L'Insolent cliquez ici

Ce 19 novembre votre chroniqueur était convié à un colloque amical à propos des réalisations du gouvernement italien, dit de centre droit, présidé depuis 2022.

Conscient que les deux autres intervenants, Gabriel Adinolfi et Gérard Boulanger seraient infiniment mieux informés que moi de l'actualité politique italienne et souligneraient à juste titre la pertinence de l'action de cette équipe et cette coalition, au pouvoir à Rome depuis maintenant 25 mois, j'avais donc rédigé un texte que mes amis lecteurs, et sans doute aussi quelques adversaires, trouveront ici.

Le diable se cache toujours dans les détails, disent les Anglais.

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mardi, 19 novembre 2024

Bilan globalement négatif pour la « Stratégie Terra Nova »

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La chronique de Philippe Randa

Pour nombre de détracteurs ou d’ennemis de Donald Trump, l’élection-réélection du 47e Président des États-Unis n’est rien moins que la fin du monde, tandis que pour ses admirateurs, voire simples exaspérés d’une incessante trumphobie martelée depuis une dizaine d’année maintenant, cette réélection, est, au choix, « bien fait pour la gueule des cons », « On va voir ce qu’on va voir » ou encore, pour certains, tout simplement l’assurance que « le Monde est sauvé » (rien de moins, mais c’est quand même beaucoup !).

Pauvre Monde, mis à toutes les sauces politiques les plus stupides, mais qui en a déjà enduré tellement depuis l’origine de l’Humanité, qu’on peut gager qu’il en supportera encore bien d’autres d’ici à la fin des Temps… Si fin des temps il doit y avoir !

Mais peut-être bien que cette élection américaine – au-delà des outrances, pitreries, promesses, invectives et sacro-saintes promesses, plus « jurées et crachées » les unes que les autres à l’intention des électeurs – a surtout démontré que faire campagne dans « l’air du temps » comme s’y est ridiculisée la démocrate Kamela Harris a été d’une remarquable contre-productivité, alors même que la campagne au plus près des inquiétudes économiques, spirituelles, identitaires ou sécuritaires des électeurs de son rival républicain Donald Trump a fait toute la différence !

On ne peut alors que songer, de ce côté-ci de l’Atlantique, au laboratoire d’idées Terra Nova, proche du Parti Socialiste qui publia une « note » en 2011, passée à la postérité (politique) sous l’appellation de « stratégie Terra Nova » : « Cette note recommande de tourner le dos aux ouvriers et aux employés pour se concentrer sur une nouvelle majorité électorale urbaine, dans le but de conquérir le pouvoir. Concrètement, cela se traduit par un abandon relatif de la classe ouvrière, qui tend à se diriger vers la droite, au profit d’une séduction de l’électorat urbain, des jeunes diplômés et des jeunes des banlieues. La note suggère de mettre davantage l’accent sur les questions sociétales d’inclusion et de progrès, en ligne avec les idéaux de mai 68 : liberté sexuelle, contraception et avortement, remise en question de la famille traditionnelle », comme le rappelle un article paru dans le Journal du Dimanche de juillet dernier.

On a vu ce que cette « remarquable » stratégie coûta au Parti socialiste, parti de gouvernement quarante ans durant et devenu roue de secours dégonflée d’un Nouveau Front Populaire à l’intérieur duquel anti-judaïques de la France Insoumise et auto-proclamés écologistes n’ont de cesse de s’accuser les uns les autres de n’être jamais assez inclusifs, féministes, déconstruits, climato-terrorisés ou transgenrés, voire ethnico-repentants et islamo-compatibles pour les plus excité(e)s du troupeau.

La conquête des minorités est ainsi devenue l’alpha et l’oméga de cette stratégie électorale, sous l’œil toutefois quelque peu perplexe des derniers communistes nostalgiques sinon du « bilan globalement positif » que fut le paradis rouge made in URSS, tout au moins des années Duclos- où ils faisaient peur plutôt que pitié.

S’il y a bien une réalité que les anti-Trump, des deux côtés de l’Atlantique, n’ont pas vu venir, c’est la véritable déflagration, digne de celle du célèbre navire Titanic se fracassant contre un iceberg, de cette « stratégie Terra Nova » qui n’a d’ailleurs pas contaminé que la gauche française, mais tout aussi sûrement nombre de centristes ou d’ex-Républicains qui n’ont eu d’autres obsessions, ces dernières années, que de courtiser à leurs tours les minorités, de préférence estampillées LGBTQXYZ+etc., etc, certains d’être ainsi dans « l’ère du temps », dans le « Monde nouveau » comme le martèle la député Sandrine Rousseau et non plus de l’aborrhé « Ancien Monde ».

Patatras ! L’élection du 47e président au « Nouveau Monde », comme est appelé ce continent, a apporté la preuve que la « stratégie Terra Nova » n’aura nullement été celle de l’avenir, seulement d’un « bilan globalement négatif ».

Pour en savoir plus sur Donald Trump, lire Donald Trump, le candidat du chaos de Nicolas Bonnal, éditions Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », 206 pages, 27 €. Pour découvrir ce livre, cliquez ici.

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Lutter contre le totalitarisme islamique

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Michel Festivi 

Coup sur coup, deux entretiens importants relevant de la lutte contre le totalitarisme islamique viennent d’être publiés dans la presse française, l’un d’Alexandre del Valle, dans Valeurs Actuelles, l’autre, dans le Figaro, de Massih Alinejad, iranienne, qui vit aux États-Unis et qui a subi, de la part du régime iranien, plusieurs tentatives d’attentats contre sa vie même.

De son vrai nom, Marc d’Anna, Alexandre del Valle s’est spécialisé dans les problématiques militaires et géopolitiques et notamment l’islamisme. Il a occupé certains postes officiels. Il multiplie les casquettes, enseignant, journaliste, chroniqueur, consultant. Au niveau politique, il a pas mal navigué, le RPR, puis le RPF de Charles Pasqua, et l’UMP pour passer par le CNIP, puis de nouveau avec l’UMP. C’est son droit après tout. Que nous dit-il dans cet entretien accordé à Valeurs Actuelles, intitulé « L’islamisme est un totalitarisme, et non un intégrisme religieux ».

Que la violence de l’islam, violence théocratique, s’appuie sur les Hadiths, à savoir le recueil des faits et gestes de Mahomet, les sourates médinoises du Coran qui « contiennent un corpus de violence légitime sur lesquelles s’appuient l’islamisme et le djihadisme ». Rien de bien nouveau sous le soleil, pour tous ceux qui ont un peu tant soit lu le Coran et les bons auteurs, comme les époux Dominique et Marie-Thérèse Urvoy, qui furent professeurs d’islamologie à Toulouse notamment. Effectivement, comme le proclame del Valle, c’est avec les sourates médinoises ; les hadiths ; la sira, la biographie de Mahomet et les récits de guerre et l’histoire des grands califats islamiques, qui emmêlés avec pour l’époque contemporaine, le nazisme et le communisme, ont engendré le renouveau de la violence de l’islam à partir du XXe siècle. Aux siècles précédents, les textes islamistes étaient largement suffisants et y pourvoyaient aisément.

Il rappelle qu’au départ, l’islamisme désignait simplement l’islam, comme le christianisme désignait la chrétienté, le bouddhisme, les adeptes de Bouddha etc... C’est Bruno Etienne, auteur de L’Islam radical en 1987, qui fit que ce terme, islamisme, devienne synonyme d’islam extrémiste. Mais la vraie question : existe-t-il un islam qui soit doux et non extrémiste ? C’est pourquoi del Valle tente de nous expliquer qu’il a écrit un livre en 2002, Le totalitarisme islamiste. Sa thèse, il nous la décline en une phrase : l’islam radical « est un totalitarisme théocratique fondé sur la lutte des religions, comme le nazisme est fondé sur la lutte des races, et le communisme sur la lutte des classes. »

S’il conçoit qu’il y a des musulmans qui pratiquent de manière apaisé leur foi, il souligne que les courants rigoristes sont archis majoritaires en islam, et bien plus puissants, organisés et influents que les quelques minorités dites « paisibles » comme les soufis, alévis, alaouites et autres. Car depuis toujours les quatre écoles juridiques de l’islam sunnite se sont imposées, et elles sont toutes radicales : le hanbalisme, le hanafisme, le shafiisme et le malikisme. Le hanbalisme, précise-t-il est la source du salafisme et du wahhabisme, gardiens de surcroit des lieux saints.

Alexandre del Valle condamne cette conception absurde de certains, visant à psychiatriser les terroristes islamistes par l’expression par exemple de « fous d’Allah » reprise à foison dans la presse et les médias. Cela ne peut conduire selon lui, qu’à dédouaner les crimes des islamistes. Car bien au contraire, les prédicateurs religieux se veulent être des « savants », et que le Coran est la source de tout, qu’il est complet. Cette psychiatrisation ridicule empêche effectivement de comprendre les motivations des islamistes et donc de les combattre utilement. Cependant, il est difficile voire impossible de faire la différence entre un totalitarisme politique et religieux.  Je pense que l’islamisme cumule les deux, d’où d’ailleurs sa force, contrairement au nazisme ou au communisme qui n’étaient, ou n’est (pour le communisme) qu’un système politique totalitaire, même si certaines manifestations pouvaient faire penser à un culte semi-religieux, avec les « dieux vivants » que furent Staline, Mao et aujourd’hui Kim. L’islam est bien un totalitarisme, religieux et politique.

Autre entretien, d’une toute autre nature, celui d’une Iranienne de combat qui maudit le Régime théocratique de Téhéran. Masih Alinejad a 48 ans. Native d’une région très pauvre d’Iran, elle quitte son pays natal en 2009, pour s’installer aux États-Unis. Elle est devenue journaliste et écrivain. Sa famille a subi les foudres des gardiens de la révolution, son frère est en prison. Elle a fait l’objet de tentatives d’exécution par les sbires des mollahs. Elle vit sous protection policière.

Le Figaro reproduit un entretien exclusif donné à Die Welt, sous le titre « Si l’Occident avait agi davantage, la République islamique n’aurait pas été en mesure de coordonner cette guerre aux côtés du Hamas et du Hezbollah. » Elle dénonce avec force l’oppression qui frappe son pays. Elle veut convaincre le Président élu, Donald Trump, que l’Iran est la source de tout le chaos et des guerres dans la région. Je pense qu’il en est largement convaincu. Pourrait-elle convaincre nos Lfistes de chez nous ? J’en doute fort.

Sa thèse, que tous les pays cessent toutes relations avec l’Iran, pour isoler complètement le pays, mais en aidant l’opposition et la société civile. Elle dit ce que nous disons, nous les plus éclairés, que la fin de la République d’Iran, sonnerait le glas des « ses supplétifs », comme les Houtis, le Hamas, le Hezbollah, ainsi que des groupes armés opérant en Syrie et en Irak.

Elle retourne habilement le slogan de nos Lfistes islamogauchistes : « Free Palestine », en déclarant que cela doit signifier la libération de Gaza de l’emprise de l’Iran et donc du Hamas. Elle fustige les assassinats d’Iraniens en Iran par le Régime islamiste. Les manifestants qui en 2019 luttaient contre la vie chère en ont subi les conséquences, car selon elle, le Régime a en fait assassiner 1.500. En 2022, lors du mouvement en faveur du non port du vêtement islamique, plus de 700 personnes auraient été tuées. Elle pense que si les femmes obtenaient le droit de ne plus porter leur voile, le Régime tomberait. Mais les Mollahs multiplient les provocations, installent des caméras partout pour réprimer les femmes. Elle indique qu’Ahou Daryael, qui a osé se promener en sous-vêtement devant son université, à Téhéran a été placé en hôpital psychiatrique, comme le KGB le faisait avec certains dissidents soviétiques à l’époque de Brejnev. Les totalitarismes ont usé et usent des mêmes pratiques. Mahsa Amini, avait-elle été carrément frappée, ce qui lui a coûté la vie. Pour illustration, allez voir, si vous en avez la possibilité, le film tourné clandestinement en Iran, par Mohamad Rasoulof, les graines du figuier sauvage, qui sous couvert de l’histoire quotidienne d’une famille de Téhéran, relate toutes ces violences du régime iranien et son emprise totale sur la société, au point que certains deviennent fous.

Masih Alinejad reçoit clandestinement, de nombreuses photos qui prouvent l’extrême brutalité du régime Iranien, malgré le fait que si les personnes qui lui envoient ces documents, se font prendre, elles peuvent risquer jusqu’à 10 ans de prison. 

Masih Alinejad refuse la diplomatie silencieuse et plaide pour une unité des pays occidentaux contre l’Iran. Elle est à l’origine d’une association internationale, le World Liberty Congress, rassemblant des représentants de mouvements de 52 pays démocratiques indique-t-elle. Elle en est la Présidente, Garry Kasparov le vice-président, et le secrétaire général est un Vénézuélien d’opposition, Leopoldo Lopez. Ils se réuniront l’an prochain à Berlin. Elle met en exergue la chute du Mur, comme étant le symbole de la future libération de l’Iran, par la chute des principes coraniques qui vampirisent toute la société de son pays. Pour la paix dans la région, acceptons-en l’augure.  

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lundi, 18 novembre 2024

Jeudi 5 décembre, à Auray (56) : conférence de Jean-Yves Le Gallou organisée par le Cercle Kelven

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Dimanche 1er décembre, Le Port-Marly (78) : Fête du Livre de Renaissance catholique

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Mercosur : la juste colère de nos agriculteurs

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Un communiqué du Parti de la France :

Après une pause de plusieurs mois, le mouvement de révolte agricole reprend les fourches face au terrible accord agricole avec le Mercosur.

Nous adressons toute notre sympathie et notre soutien à nos paysans, sans qui on ne pourrait pas manger.

Un certain fils de paysan de Cauchy-à-la-Tour a dit un jour « la terre, elle, ne ment pas », il n'en est pas de même pour nos hommes politiques qui promettent monts et merveilles à nos agriculteurs mais qui les assomment de règlementation ubuesques impossibles à respecter.

L'accord avec le Mercosur nous promet quantité de viande bovine brésilienne, avec des bêtes plus dopées qu'un athlète est-allemand et nourris au soja transgénique planté sur des terres amazoniennes déforestées soit dit en passant par Lula, le chouchou de la gauche pastèque.Pendant qu'on impose en même temps des normes bruxelloises intenables à nos éleveurs. Quelle hypocrisie.

Qu'on importe de la mangue qui ne pousse pas dans le Perche ou dans le Quercy, c'est bien normal, mais qu'on importe des antipodes des pommes et du poulet et autres denrées que nous savons produire depuis des siècles est un exemple de plus de l'aberration mondialiste.

L'agriculture est la profession où l'on se suicide le plus. Ça n'est pas prêt de s'arranger avec des gens qui méprisent les denrées car ils ne savent pas manger et qui méprisent ceux qui les produisent car ils ne savent pas vivre.

« Labourage et pâturages sont les deux mamelles de la France » disait Sully, il serait temps de s'en souvenir et d'aider nos compatriotes qui se saignent pour nous produire notre nourriture.

Iannis Moriaud - Membre du Bureau politique du Parti de la France

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Vendredi 22 novembre, à Paris : conférence d'Arnaud Naudin sur Ernst Junger et "la figure du Travailleur"

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En savoir plus cliquez ici

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dimanche, 17 novembre 2024

Jeudi 28 novembre, à Challans (85) : projection du film sur Tommy Robinson

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Un communiqué de Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement Vendéen :

Comme vous le savez, le 26 octobre dernier, j’ai fait le déplacement à Londres afin de participer à la manifestation de soutien à Tommy Robinson emprisonné pour ses idées et par conséquent nos idées cliquez ici.

Cette journée du 26 octobre fut un extraordinaire moment, que j’ai vécu de l’intérieur et qu’il est temps de partager avec vous tous.

En effet, le jeudi 28 novembre 2024 à 19 h je vous donne rendez-vous au cinéma de Challans (CinéTriskell) où j’aurai l’honneur et le privilège de vous présenter en avant-première le documentaire « Silenced » de Tommy Robinson.

Tommy est désormais emprisonné et poursuivi en justice pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression.

Tommy Robinson a été arrêté et emprisonné pour avoir dénoncé plusieurs affaires politiques extrêmement graves. Un engagement qu’il choisit de faire au détriment de sa propre sécurité pour informer le public.

Venez nombreux... Nous clôturerons cet événement par un verre de l’amitié. Nous lèverons notre verre pour soutenir Tommy qui, ce jour-là, « fêtera » son anniversaire, seul, du fond de sa cellule….

Prix de la place 10 euros. Ouverture des portes 18 h 30.

Réservation obligatoire à l’adresse mail :
Rassemblementvendeen@outlook.fr.

Je compte vraiment sur vous tous, c’est un devoir de participer à cet événement !

Haut les cœurs !

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Samedi 7 et dimanche 8 décembre, à La Chapelle Basse Mer (44) :

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Samedi 25 avril 2025 : une date à retenir dès maintenant

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samedi, 16 novembre 2024

LE NOUVEAU CATALOGUE DE SYNTHÈSE ÉDITIONS

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2006-2024 : Synthèse nationale a 18 ans…

Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale.

Cette année a été une année importante pour Synthèse nationale… Année importante car notre revue a fêté ses 18 ans. C’est en effet en 2006, au mois de mai, que nous avons créé le site d’information quotidien, et au mois de novembre, qu’a paru le premier numéro de la revue Synthèse nationale. Le lancement avait été mûrement réfléchi par le petit groupe de militants et de cadres que nous étions alors (et que nous sommes toujours), durant les mois précédents, à l’occasion de plusieurs réunions, en Bourgogne et en Bretagne.

Il s’agissait, avec peu de moyens, de créer un organe de réflexion capable de donner la parole à toutes les sensibilités de notre famille politique. Celle-ci sortait à peine d’une grave crise qui l’avait divisée des années durant (FN MNR) et qui l’avait amené à reculer sur le plan électoral (présidentielle de 2007). Nous pensions qu’il était temps de tenter de recoller les morceaux afin que le mouvement national retrouve sa place et redevienne une force attractive capable de sauver la France face aux dangers terribles qui la menacent. L’entreprise n’était pas gagnée d’avance mais méritait d’être tentée.

Certes, les années qui suivirent ont apporté leur lot de divisions, surtout sur le plan électoral (et de persécutions, au plan militant). Mais, à notre modeste niveau, nous avons réussi à réunir, dans les colonnes de notre revue, comme lors de nos Rendez-vous Bleu Blanc Rouge ou des colloques et réunions que nous avons tenus, tant à Paris qu’en Province, tous ceux qui, il y a quelques années encore, semblaient inconciliables. Mettre à la même tribune toutes les organisations (allant des néo-droitistes aux catholiques de tradition, en passant par les patriotes laïques issus de l’ultra gauche, ou encore les nationaux conservateurs, les monarchistes et les nationalistes-révolutionnaires) était un pari audacieux que finalement nous avons gagné à de nombreuses reprises. Je pense, sans vanité aucune, que Synthèse nationale a contribué, au-delà des structures partisanes, à introduire au sein de la droite d’idées un état d’esprit différent que celui qui régnait avant sa création. C’est une immense satisfaction pour nous tous, mais il y a encore beaucoup à faire…

Parallèlement, nous avons lancé, en 2012, notre maison d’édition qui, depuis, a publié des dizaines de livres destinés à la formation des militants qui, chaque année, sont de plus en plus nombreux à rejoindre le combat nationaliste et identitaire. Là aussi, après douze ans d’existence de Synthèse éditions, les résultats sont positifs. Nous nous félicitons en particulier du succès de notre collection phare, Les Cahiers d’Histoire du nationalisme, qui est destinée à apprendre aux jeunes générations militantes, sous un prisme différent de celui de la pensée dominante, l’histoire tumultueuse et passionnante des droites nationalistes, tant en France qu’ailleurs dans le monde…

Tout cela a été possible grâce au soutien que vous nous avez apporté tout au long de ces dix-huit ans de combat. Que ce soit en vous abonnant à notre revue trimestrielle Synthèse nationale, en achetant les livres que nous publions ou encore en contribuant à nos "souscriptions patriotiques" annuelles qui nous permettent de "boucler" nos budgets.

Aujourd’hui, en France (comme un peu partout en Europe et même au-delà), la droite nationale est en passe d’arriver au pouvoir. Pour atteindre cet objectif, il faudra qu’elle réalise la "synthèse" de toutes ses composantes. Quelque part, depuis dix-huit ans, nous avons essayé de montrer le chemin à suivre, et nous en sommes plutôt fiers. Néanmoins, nous sommes conscients du travail qu’il reste à réaliser. Ce travail se fera avec votre indispensable soutien. Nous savons que nous pouvons compter sur votre aide à tous… La renaissance de notre nation et de notre civilisation le vaut bien !

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Le Sahel après le retrait français

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Bernard Lugan

Après la mort de 52 des meilleurs enfants de France tombés pour défendre des Maliens et des Nigériens préférant émigrer en France plutôt que se battre pour leurs pays respectifs, que devient le Sahel depuis le retrait français des années 2022 et 2023 ?

La région est en effet sortie de l’actualité française, d’une part parce que l’Ukraine et le Moyen-Orient attirent tous les regards ; d’autre part, en raison de la situation intérieure hexagonale. Or, à bas bruit, se poursuit l’extension des territoires contrôlés par les islamistes, par les trafiquants de drogue et par les passeurs de migrants.

Avec des moyens dérisoires à l’échelle du gigantesque théâtre d’opérations saharo-sahélien, – plus de 8 000 000 km2 de désert et plus de 3 000 000 km2 de Sahel -, Barkhane, qui n’était que de passage, n’était évidemment pas en mesure de refermer ces plaies ethno-raciales ouvertes depuis la nuit des temps et qui sont à la base des guerres actuelles.

Aujourd’hui, les Russes comprennent à leur tour qu’ils ne peuvent agir sur les constantes millénaires qui conditionnent les définitions politico-sociales régionales. Ils ne peuvent pas davantage résoudre les problèmes liés à la démographie, à la sous-administration et à l’inexistence d’Etats sans profondeur historique qui associent tout à fait artificiellement des Nord blancs et des Sud noirs immémorialement antagonistes.

L’ignorance des constantes ethno-historico-politiques régionales et d’un milieu dans lequel les populations ont une tradition de violence en raison de la concurrence pour les maigres ressources en eau ou en pâturages, a fait qu’un conflit localisé à l’origine au seul nord-est du Mali, limité à une fraction touareg, et dont la solution passait par la satisfaction de revendications politiques légitimes de cette dernière, s’est transformé en un embrasement régional échappant désormais à tout contrôle.

Un désastre qui s’explique par une erreur originelle de diagnostic. La polarisation sur le jihadisme fut en effet l’alibi servant à masquer la méconnaissance des décideurs français, doublée de leur incompréhension de la situation. Comme je n’ai cessé de le dire et de l’écrire depuis au moins deux décennies, le jihadisme saharo-sahélien est en effet, et d’abord, la surinfection de plaies ethniques séculaires et même parfois millénaires.

Or, comme il vient d’être dit, nul n’étant en mesure de cautériser ces dernières, les malheureuses populations continueront donc à vivre dans la terreur.

N’en déplaise aux tueurs de mémoire, nous assistons bien en réalité au retour à la longue durée régionale. Une situation qui avait été mise entre parenthèses entre les années 1890 et 1960, durant la brève parenthèse coloniale, quand la France s’est ruinée avec application pour assurer la paix aux populations, pour les soigner, pour les nourrir, pour tracer des routes, lancer des ponts, bâtir dispensaires, hôpitaux, écoles…

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René Marchand nous a quittés…

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Nous venons d'apprendre la disparition de René Marchand. Depuis des années, il était à la pointe du combat contre l'islamisation de la France. Il était engagé aux côtés de Riposte laïque cliquez ici qui lui rend l'hommage suivant :

La première, Christine Tasin, qui avait beaucoup d’affection pour lui, nous a parlé, avec ses mots à elle, de son infinie tristesse à l’annonce de la disparition de notre ami de toujours, René Marchand cliquez ici.

Il était un pilier, peut-être le pilier, de la lutte contre l’islamisation de la France et de l’Europe. Il était la référence indispensable de ce combat vital pour notre civilisation. Il était un compagnon de route de toujours de Riposte Laïque. Il était présent à l’Apéro saucisson pinard, le 18 juin 2010, il intervenait le 18 décembre 2010 aux Assises internationales contre l’islamisation de nos pays (voir ci-dessous). Il a été présent à toutes nos initiatives, et contribuait régulièrement à notre journal, essayant par ses articles et ses livres de faire comprendre à nos compatriotes ce qu’il avait compris depuis longtemps. Quand il intervenait dans une salle ou lors d’une manifestation, le silence se faisait immédiatement, tant cet homme en imposait par sa fougue, son éternelle jeunesse, sa parfaite connaissance de l’islam et ses talents d’orateur cliquez là.

Nous lui devions deux livres cultes des éditions Riposte Laïque, « Reconquista ou Mort de l’Europe », écrit en 2013, et « Pourquoi et comment interdire l’islam », écrit en 2017 cliquez ici et cliquez là.

Il avait bien sûr tenu à témoigner en faveur de Riposte Laïque, et de nos amis Pascal Hilout et Pierre Cassen, lors du premier procès qui nous avait frappés, en 2012, devant la 17e chambre. René avait défendu magistralement les deux accusés, mais le verdict du procès était couru d’avance, et ses magistrales démonstrations n’avaient servi, hélas, à rien, si ce n’est à confirmer la partialité des juges qui officiaient ce jour-là. Bien sûr, il était resté à nos côtés jusqu’au bout, le procès ayant fini à 23 heures, et avait tenu à finir la nuit avec les amis de notre site.

Ce qui frappait chez cet homme, ancien journaliste du service public, c’était d’abord son élégance et sa classe naturelle. Toujours bien habillé, il n’avait pas son pareil, avec sa voix de titi parisien, bien que né à Montluçon, pour capter son auditoire, grâce à une érudition exceptionnelle, une culture historique impressionnante, une vision de l’histoire qui était celle d’un homme libre, et une connaissance sur l’islam qu’il était le seul, en France, à posséder avec une telle maîtrise. Ce qui le distinguait des autres, c’est qu’il savait l’expliquer de manière très pédagogique, et que lui en tirait les bonnes conclusions, et ne tournait pas autour du pot pour expliquer à ses interlocuteurs quelques vérités élémentaires. Il a toujours affirmé que l’islam n’était pas une religion, et que parler de religion pour évoquer ce dogme était un piège mortel pour les Français. Bien évidemment, il expliquait que l’islam était incompatible avec la France, et qu’il fallait bouter ce dogme et ses disciples hors de France et hors d’Europe. C’est ce qu’il appelait l’indispensable Reconquista, et bien sûr, il était aux anges quand Éric Zemmour appellera son parti « Reconquête ».

Il a longtemps été gaulliste, militant du RPR, ce qui, dans l’audiovisuel où il a longtemps travaillé, était un combat de tous les jours. S’il est resté fidèle jusqu’au bout à la mémoire et à l’œuvre du général de Gaulle, assumant des désaccords avec nos amis pieds-noirs sur la période algérienne, il s’est éloigné de cette mouvance au fur et à mesure qu’elle s’éloignait du gaullisme. Il nous fascinait par ses extraordinaires qualités de conteur, son immense érudition, sur l’islam, sur la vie de Mahomet, sur ce que sont réellement les musulmans – qu’il respectait comme les combattants déterminés qu’ils sont – tout en affirmant la nécessité de les combattre sans merci pour ne pas disparaître. Il nous disait que depuis 14 siècles, l’islam nous faisait la guerre, par tous les moyens, la force ou la ruse, afin de nous conquérir, ce qui a toujours fait partie de l’ADN de ce dogme. Il nous disait clairement que « cela sera eux ou nous ». Il nous expliquait que les musulmans étaient tenus d’imiter, dans toutes les situations de leur vie, le « beau modèle » Mahomet, et expliquait les conséquence concrètes de cette exigence demandée par les textes sacrés de l’islam. Il en voulait férocement aux collabos et aux traîtres qui les faisaient venir par millions chez nous, et qui mentaient sciemment sur la réalité de l’islam. Il nous racontait souvent ses inquiétudes pour l’avenir de la France, et son exaspération devant la tiédeur du camp patriote face au cancer islamique. Bien sûr, il ne pouvait pas supporter qu’on dise que l’islam était compatible avec la République ou avec la France. Il a gardé jusqu’à ses derniers jours une grande lucidité, et sa passion pour la question historique et religieuse alimentait en permanence une curiosité intellectuelle toujours en éveil.

René, c’était pour Riposte Laïque un guide, presque un maître. Il était notre ami à tous, et il vouait à Pierre Cassen et Christine Tasin une amitié particulière, que ceux-ci lui rendaient bien. Jusqu’au bout, il nous a encouragés à continuer le combat, et nous a félicités pour ce que nous faisions quotidiennement. C’était un grand monsieur, et, osons le dire, même si sa modestie en aurait souffert, un seigneur.

Il restera à jamais vivant parmi nous par ses nombreux livres, et surtout les meilleures de ses vidéos, qu’il faut garder précieusement en mémoire, car trop d’autres de ses vidéos historiques ont disparu de la toile.

Il sera inhumé le lundi 18 novembre 2024 à Montluçon, sa ville natale, à 15 heures, en l’église Saint-Paul.

Au revoir, René, et merci pour tout.

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10:50 Publié dans Nous avions un camarade..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 15 novembre 2024

Valérie Pécresse, une islamolâtre totalement ou partiellement soumise ?

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Michel Festivi 

Alors que la France et les français honorent les victimes assassinées par les tueurs islamistes, il y a neuf ans, au Bataclan, Valérie Pécresse a encore fait des siennes. Comme l’a titrée Gabrielle Cluzel pour Boulevard Voltaire « Valérie Pécresse et la laïcité : la droite la plus bête du monde a (encore)frappé. » Pire que la droite la plus nulle, c’est la soumission même à l’islam qui vient d’être révélé par les propos de la Présidente de la Région Île de France, si elle ne le comprend pas, c’est encore plus grave.

Interrogée par Apolline de Malherbe sur BFMTV, pour s’expliquer sur le nouveau programme de la Région, censé lutter contre les débordements religieux dans l’espace public, c’est-à-dire contre l’islam, car les autres religions ne posent pas de problème, Valérie Pécresse, en grande spécialiste qu’elle est, a manié une fois de plus la langue de bois la plus délirante, se lançant dans des généralités absurdes, des considérations à l’eau de rose. On se rappelait sa nullissime campagne présidentielle de 2022, parler pour surtout ne rien dire, aucune aspérité, aucun courage, complaire à tout le monde, ne pas faire de vagues, son score a été le reflet de sa nullité politique et de son wokisme exacerbé.

Mais Apolline de Malherbe, lui faisant remarquer que ces programmes régionaux (coutant sans doute très chers avec l’argent public de nos impôts), destinés a priori à défendre la laïcité, évitaient bizarrement de montrer des caricatures du soi-disant Prophète. Valérie Pécresse, dans une envolée lyrique que je qualifie d’islamophile, a confirmé que toutes les religions seront caricaturées sauf l’islam : « On ne représentera pas une caricature du prophète dans le cadre de ce programme, mais on montrera des caricatures pour montrer que l’on peut se moquer des religions dans la république ». Absolument ahurissant, absolument terrifiant.

Donc on va taper sur le christianisme par exemple, à tout va, on va lui sauter dessus à bras raccourci, mais l’islam, on le laisse tranquille, défense de caricaturer Mahomet. Donc nos morts du terrorisme islamiste sont sacrifiés, ils sont tombés pour rien, si l’on suit les propos scandaleux de Valérie Pécresse. En île de France, Valérie Pécresse régnant, on n’a pas le droit de caricaturer les représentations islamistes, mais on peut se déchaîner sur le catholicisme, comme défense du concept de la laïcité on n’a pas fait mieux.

Le plus lamentable, le plus risible, ce sont les réactions hors sol d’un Geoffroy Didier, qui venant au secours de Valérie Pécresse, a eu l’outrecuidance de faire passer ses messages intolérables pour l’exact contraire de ce qu’elle avait affirmé sur BFMTV. Voulant passer les auditeurs pour des imbéciles, voulant nous faire prendre des vessies pour des lanternes, ce politicard de pacotille a défendu l’indéfendable en indiquant que V. Pécresse appartenait au contraire à la droite « la plus courageuse (sic) » et le summum « les républicains peuvent se réjouir de cette promotion de la liberté d’expression (resic). Comme défense du wokisme et du misérabilisme politique, on ne fait pas mieux ! Gabrielle Cluzel elle, se demande si Valérie Pécresse est encore de droite. Je lui réponds : à l’évidence, non, et cela fait belle lurette qu’elle a rejoint le camp de la bien-pensance islamogauchiste.

Avec Valérie Pécresse, les jeunes filles iraniennes qui enlèvent leurs voiles islamiques, ont du souci à se faire. Les propos de Valérie Pécresse sont d’autant plus misérables, que le 13 novembre 2015, commençaient les tueries au Bataclan, et quelques mois plus tôt avaient eu lieu les massacres à Charly Hebdo, justement à cause des caricatures de Mahomet, quatre mois plus tard après le Bataclan, ce seront les attentats de Nice. Mais finalement, après tous les beaux discours de façade, prononcés au lendemain du drame, après les bougies, après les slogans creux « vous n’aurez pas ma haine » ou « n’oublions jamais », qu’on fait nos autorités, nos gouvernants chargés de nous protéger, rien, absolument rien. Certes on a encore entendu ces jours-ci les mêmes vaticinations de la part du Premier ministre « la barbarie islamiste s’est une nouvelle fois attaquée à notre pays ». Mais concrètement que fait-il ? Lutte-t-il contre l’immigration illégale et massive ? Met-il des barrages aux frontières ? Non il rabroue lâchement un enfant qui arborait un drapeau français et qui avait le tort de ne pas exciper un drapeau européen, synonyme de frontières inexistantes et de passoires, beau courage effectivement, aux côtés d’un revenant, un Jean François Copé qui ne faisait qu’opiner de la tête à ces propos débilitants.

On vient d’apprendre, toujours sur l’excellent site de Boulevard Voltaire, que le film Le Repli, qui est sorti en salle le 30 octobre, est une dénonciation de l’islamophobie qui régnerait en France. Or l’on sait que la lutte contre la soi-disant « islamophobie » est un marqueur très fort de la mouvance des Frères musulmans. Car le titre initial qui n’a finalement pas été retenu pour ce film était « Islamophobie française », BV en rapporte la preuve par un document. Ce documentaire militant islamiste fustige aussi « les violences policières ». Comme l’indique BV, il s’agit « d’un maelstrom islamiste ». Cette propagande pro-islamiste suit un dénommé Yasser Laouti, qui fut membre du CCIF, la boucle est bouclée, dans le film, on se garde bien de préciser cette (ancienne) appartenance.

Ce Yasser Laouti, avait en 2015, publié un article, en qualité de membre du CCIF intitulé sans ambiguïté, L’exception française : De la peur irrationnelle des musulmans à leur condamnation à mort sociale. Ce texte sera inséré dans Islamophobia Studies Journal ; et qui figurait au comité de cette publication nous dit BV ? un certain Tariq Ramadan, CQFD. BV nous explique que le film reprend les exemples donnés dans ce mémorandum.  L’auteur du film, pour sa défense, prétend que Yasser Laouti aurait quitter le CCIF en juin 2016. Partir d’une organisation n’est pas forcément synonyme d’abandon de son idéologie non ? L’histoire a prouvé par exemple, que des centaines de militants trotskistes ont quitté leur parti pour s’insérer dans le Parti socialiste. Ont-ils pour autant abandonné leur fièvre révolutionnaire, les dernières élections législatives ont largement prouvé que non.

LFI, dans ses errements islamistes habituels et récurrents, veut projeter ce film à l’Assemblée nationale, le 27 novembre prochain. Fort heureusement, des députés courageux, comme Eddy Casterman, apparenté RN, Anne Sicard et Thibaut Monnier tous deux du RN, sont intervenus auprès de Madame Yaël Braun-Pivet, pour qu’elle en interdise la projection. Au moment même du procès contre ceux qui ont des comptes à rendre dans la décapitation de Samuel Paty par un islamiste, on apprécierait que la Présidente de l’Assemblée nationale, fasse, elle, preuve d’un certain courage, pour une fois.

10:57 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Électeur du berceau jusqu’au cercueil

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Le « Camp du Bien » autoproclamé cherche sans cesse à inventer et à étendre des droits pour l’individu. Cet activisme vire souvent en réclamations sinon grotesques, pour le moins farfelues. Le court essai de Clémentine Beauvais en est un exemple édifiant.

Cette dame enseigne les sciences de l’éducation à l’université britannique de York. Considérées comme une science « molle », c’est-à-dire sans protocole empirique rigoureux, aux prétentions didactiques excessives, les soi-disant sciences de l’éducation mobilisent des apports en psychologie, en histoire de la scolarité, en sociologie, en études du comportement humain et en pédagogie. Elle s’inscrivent dans une évidente charlatanerie postmoderniste. Leurs théoriciens et leurs praticiens correspondent pour leur part aux fameux médecins des pièces de théâtre de Molière.

Clémentine Beauvais avoue volontiers grenouiller « de longue date dans les milieux progressistes ». Elle use toutefois avec parcimonie de l’écriture inclusive. En publiant dans la collection « Tracts » Pour le droit de vote dès la naissance (n° 59, Gallimard, 2024, 3,90 €), elle entend lancer un débat institutionnel sur une discrimination généralisée. Elle réclame en effet l’« abolition totale, pour toutes les élections, de la limite d’âge ». Elle souhaite une évolution des institutions et des usages politiques qui assurent enfin le vote de « tous les êtres humains, c’est-à-dire les bébés, enfants et adolescents ». Elle estime que « l’exclusion des enfants du suffrage “ universel “ met les régimes démocratiques en incohérence par rapport à leurs propres principes d’égalité ». Elle ne supporte pas qu’une barrière d’âge affecte le plein exercice de la citoyenneté élargie.

L’autrice ne rappelle pas que des États démocratiques libéraux bourgeois ont abaissé à seize ans le droit de vote. La Belgique s’y est risquée pour les élections européennes de juin 2024. Pour les élections générales, on peut citer le Brésil, l’Équateur, l’Autriche, Cuba, Malte, le Nicaragua et l’Argentine. C’est possible en Écosse pour les scrutins locaux. Clémentine Beauvais veut que les enfants votent comme leurs parents. Elle ne s’attarde pas cependant sur les modalités pratiques pour l’application de ce nouveau droit auprès des nouveaux électeurs dont les nouveaux-nés. Lors du Championnat d’Europe en 2008 et de la Coupe du monde de balle au pied en Afrique du Sud en 2010, Paul le poulpe prédisait l’équipe victorieuse. L’expérience serait-elle reproductible avec un bambin ?

Clémentine Beauvais récuse en revanche tout projet qui pondérerait chaque bulletin de vote en fonction de l’âge de l’électeur. Inquiets du vieillissement de la population en Occident et d’une inclination plus ou moins conservatrice – ce qui reste à démontrer -, certains cénacles proposent qu’un jeune électeur ait une triple ou quadruple voix et son aïeul centenaire un quart de voix… L’autrice refuse en outre le choix même du vote par procuration. Elle exprime ici son désaccord avec John Wall, le principal théoricien de cette revendication civique. qui suggère que « chaque parent disposerait d’une demi-voix supplémentaire par enfant (une voix entière dans le cas des parents célibataires) ».

L’autrice veut conserver le cadre individualiste et égalitaire de la participation électorale. Sa démarche s’ouvre à tous les poncifs wokistes. Ainsi offre-t-elle une « réflexion […] démocratique, consultative, collective (et de préférence, festive) ». Mieux encore, elle se félicite  que l’électeur moyen soit incompétent. Par la force d’une quelconque « main invisible », « c’est à la fois grâce à et malgré la potentielle incompétence des électeurs que le vote est démocratique. » Elle jubile d’assister au déficit abyssal des finances publiques hexagonales, dégradation qui provient de l’extraordinaire alliance des électeurs abrutis et des bureaucrates dépensiers.

Si les adultes sont capables de commettre collectivement de formidables erreurs, les mineurs risquent d’aggraver le pire, en particulier les nouvelles générations décérébrées qui sont plus que jamais toxiques et nocives. Plutôt que de bénéficier en cas d’infractions des circonstances atténuantes et de l’excuse de minorité, les voyous mineurs devraient recevoir les circonstances aggravantes. L’enfant et, surtout, l’adolescent sont par essence des tyrans domestiques qu’il importe de dresser sans aucun ménagement. Clémentine Beauvais nie cette réalité. Cela ne l’empêche pas d’évoquer « une éducation démocratique populaire véritablement inclusive ». Pour elle, « ces risques sont gérables avec un accompagnement éducatif adapté ». Que faut-il comprendre ? L’instauration de cours obligatoires de propagande cosmopolite sous couvert d’éducation morale et civique ? L’intervention dans les salles de classe de commissaires politiques responsables de a formation préalable des consciences juvéniles ? Elle imagine même « des comités citoyens chargés de s’assurer que tous les enfants qui veulent voter puissent le faire ». Ces comités orienteraient très certainement le vote des jeunes électeurs dans la bonne direction.

D’après l’autrice, l’existence quotidienne des enfants est politique. Elle va jusqu’à mentionner le sort du « fœtus par GPA ». Mais le fœtus qu’on s’apprête à avorter n’aurait-il pas lui aussi une part politique indiscutable ? Ce raisonnement spécieux s’apparente aux revendications de certains syndicats étudiants qui veulent qu’aux examens, tant partiels qu’en fin d’année universitaire, toute copie reçoive dès le départ la note minimale de dix sur vingt. À quoi bon organiser des examens ? Les méfaits intrinsèques de l’égalitarisme touchent tous les domaines.

Sans surprise, Clémentine Beauvais s’oppose au vote plural familial. En Espagne du Caudillo Franco et au Portugal du président Salazar, deux démocraties organiques imparfaites et incomplètes, les pères de famille disposaient d’un suffrage supplémentaire. A-t-elle pris connaissance de La famille doit voter. Le suffrage familial contre le vote individuel de Jean-Yves Le Naour avec Catherine Valenti (Hachette, 2005) ? La promotion du vote familial est très ancienne en France. Jusqu’en 2007, le programme du Front national de Jean-Marie Le Pen le proposait avec force et avec raison à la condition que s’applique dans son intégralité le droit du sang en matière de nationalité. Là encore, le « Menhir » anticipait les aspirations du prochain demi-siècle.

De manière plus pragmatique, l’extension aux moins de 18 ans du droit de vote serait un magnifique prétexte pour accorder ensuite ce même droit à tous les étrangers, y compris aux clandestins, voire aux touristes et aux passagers en transit sur le sol français. L’autrice ne cache d’ailleurs pas que l’actuelle universalité des bulletins de vote constitue un mensonge puisque « ce terme d’universel exclut aussi tout ce qui n’est pas humain ». Outre les animaux dont les insectes et les lombrics, il faut permettre aux plantes, aux rivières, à l’air et même à la planète de s’exprimer. Galéjade ? Nullement ! La Bolivie, l’Équateur, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, l’Union indienne reconnaissent déjà des droits juridiques inaliénables à des cours d’eau, à des forêts et à des glaciers. Pourquoi alors s’arrêter en si bon chemin ? Le domicile, la voiture, le lave-vaisselle, le téléviseur, le téléphone, l’ordinateur ou l’imprimante devraient eux aussi recevoir de nouveaux droits en attendant l’émancipation légale des cyborgs, des androïdes et des robots. Oui, la trottinette électrique du Bo-Bo métropolitain n’est plus un objet matériel, mais un sujet de droit extra-vivant !

L’extension du suffrage dit universel à de nouveaux groupes d’électeurs prouve son inutilité. Les élections ne sont qu’une diversion. Quand ils ne sont pas tronqués, truqués ou falsifiés, les résultats ne sont guère pris en compte. Les électeurs choisissent en faveur du changement qui ne se réalise pas dans le présent paradigme. Qu’importe donc que bébé vote, l’État profond s’en moque finalement !

La démocratie individualiste égalitaire moderne atteint ici ses limites conceptuelles. Le temps des tribus et des identités collectives qui s’affirme dorénavant sera plus communautaire et organique. Des pratiques pré-modernes fort bien décrites par Olivier Christin dans Vox populi. Une histoire du vote avant le suffrage universel (Le Seuil, 2014) attendent leur ré-introduction au sein d’Althing plus ou moins informels. L’isoloir n’entravera pas la circulation et le renouvellement nécessaire d’une aristocratie populaire impériale et républicaine, française et européenne.  

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°133, mise en ligne le 13 novembre.

08:52 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 14 novembre 2024

"Formatage continu", le nouveau livre de Xavier Eman

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Pourquoi la plupart des journalistes se ressemblent-ils si parfaitement ? Pourquoi tiennent-ils tous le même discours, défendent-ils les mêmes positions, la même vision du monde et de la société ? Pourquoi sont-ils si déconnectés de l’opinion publique qu’ils tentent pourtant de façonner ? Pourquoi rejettent-ils avec tant de hargne les expressions populaires de plus en plus clairement énoncées, notamment lors des élections ?

Parce qu’ils sont issus d’un vaste système de formatage idéologique, d’endogamie sociale et de cooptation politique : un réseau d’« écoles » qui n’ont de diversité que géographique et que Xavier Eman expose et décrypte dans cet opus.

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« Formatage continu. Tour de France des quatorze principales écoles de journalisme. Présentations et témoignages », Xavier Eman, éditions la Nouvelles Librairie, 108 pages, 9,00 €.

Pour le commander : cliquez ici

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Décès de Franck Boudat, militant lorrain de la cause nationale

unnamed.jpgFranck Boudat était un militant de l'ombre. Homme de conviction, vivant à Paris puis en Lorraine, il faisait parti de ceux qui, efficacement, s'investissent dans le travail administratif, souvent le plus fastidieux. Ce fut  pour lui le cas d'abord au FN, puis au MNR.

Il est parti le 5 novembre dernier, à l'âge de 57 ans, suite à une chute accidentelle.

Ses camarades ne l'oublieront pas.

00:29 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 13 novembre 2024

Sortie prochaine du nouvel album d'Ignace...

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Dialogue avec un sourd : entre le bon sens patriote et la langue de bois des élites mondialisées

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mardi, 12 novembre 2024

Samedi 16 novembre : Marc Rousset dédicacera à la Librairie Vincent

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De la liberté d’expression en « République » et « démocrassouille »

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Nicolas Zahar

Il n’aura sans doute pas échappé à nos lecteurs avisés qu’au nom de La Liberté, nos libertés, particulièrement les plus naturelles (comme celles d’élever nos enfants ou de s’exprimer autrement), reculent sous les coups de boutoirs de la pesante bien-pensance et d’un politiquement correct républicain strictement encadré par le syndicat de la magistrature et les « merdias » de grands chemins dont on ne sait plus qui sont les maîtres. Sont-ce les politiques, les puissances de l’argent, des fraternités plus ou moins obscures ? La réponse est sans doute dans la question, considérant que les membres de cette nébuleuse dévote, et dévouée aux mêmes, s’inscrivent tous dans la Révolution, celle qui, toujours, consiste à faire table rase du passé pour créer un Homme nouveau. C’est d’ailleurs le projet de tous les régimes totalitaires.

Les subalternes qui voudraient nous donner l’illusion qu’ils nous dirigent sont en fait aux places que leur ont attribuées leurs maîtres. Et s’ils venaient, à ces tristes pions, l’idée de s’émanciper, sous l’effet de quelques substances euphoriques auxquelles ils semblent nombreux à s’être accoutumés, quelques révélations nauséabondes, vraies ou fausses – peu importe -, se répandraient bientôt dans les égouts « merdiatiques », en faisant au passage la promotion d’un remplaçant. C’est ce que les plus cyniques appellent sans doute l’ascenseur social… À la seule différence que celui qui appuie sur le bouton pour choisir l’étage est celui qui s’est emparé discrètement de l’immeuble.

Encore et toujours la Révolution

Faut-il rechercher la genèse de cette situation dans l’épisode tragique du grand basculement antifrançais de la fin du XVIIIe siècle, et de sa Terreur, matrice des totalitarismes du siècle dernier ? Ou bien dans la révolution protestante contre l’Église catholique ? L’une est l’enfant de l’autre, et les deux sont les pommes amères des désirs désordonnés.

La Révolution française, qui a exterminé, au nom des idoles Liberté, Égalité, République, Démocratie…, des centaines de milliers de Français fidèles à leur Roy et à l’Église, s’est employée à établir une « loghorrécratie », première étape indispensable à qui veut changer le langage, et donc la pensée. Lorsque le langage est pris en main, c’est la pensée qui est visée et ainsi, la capacité à analyser, comprendre, imaginer, concevoir, penser, aimer, à se défendre même… L’Homme nouveau n’a aucune dimension humaine et divine, dans le sens biblique du terme, pour les idéologies matérialistes qui nient la dimension strictement divine de l’âme humaine. Ces idéologies conçoivent l’Homme comme un amas d’atomes plus ou moins organisé, comme un mort en permission, tiré du néant, mais destiné à retourner dans cet enfer. Par conséquent, ceux qui veulent lui échapper en recherche un autre, dans la quête de l’immortalité sur Terre ou dans la virtualité des réseaux. L’Homme n’est ainsi qu’un animal, placé par la théorie de l’évolution, uniquement et par hasard, au-dessus de la chaîne alimentaire. L’Homme serait donc, en quelque sorte, son propre dieu ; un dieu éphémère et débile qui doit être commandé par un autre dieu à peine moins débile, une idole, un gourou, à la mode du « génie des Carpates », du « grand Timonier » ou du « petit père des peuples » (avec leurs millions de victimes), en lieu et place de Notre Père. Et à chaque fois, les mêmes slogans mensongers pour masquer esclavage et massacres !

Une Révolution, c’est un tour sur soi-même qui vous ramène en arrière s’il ne vous fait pas trébucher. Le mensonge et les paradis artificiels sont des marchés de dupes. Ceux qui les embrassent se brûlent les lèvres à chaque fois.

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13:10 Publié dans Nicolas Zahar | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La sépulture de Charles Maurras profanée

IMG-20241110-WA0013.jpgSource : Frontières cliquez ici

La tombe de Charles Maurras, figure du nationalisme français décédé en 1952, a été vandalisé dans la nuit du 9 novembre. L’Action française, mouvement royaliste historique auquel il appartenait, a fermement condamné ces actes de dégradation. Des tags et graffitis menaçants ont été retrouvés sur le caveau, situé dans le cimetière de Roquevaire, ainsi qu’à l’intérieur de la sépulture, tandis que la grille d’entrée avait été forcée.

Parmi les inscriptions, on note la présence d’un tag indiquant « À bas l’AF », accompagné du symbole des trois flèches, signe associé au mouvement antifasciste de la Jeune Garde. Ce groupuscule d’ultra-gauche est actif dans plusieurs grandes villes de France et prône souvent des actions directes contre les organisations qu’il considère comme appartenant à l’extrême droite. Un lien est donc possible mais le groupuscule d’ultra gauche n’a pas encore revendiqué cette attaque.

Face aux dégradations sur la tombe, l’Action française a dénoncé ce qu’elle considère comme une manifestation de « christianophobie » et un symbole du « désintérêt des autorités civiles et judiciaires » face aux agressions de cette nature. Le groupe royaliste a également annoncé qu’une plainte serait déposée auprès du Procureur de la République de Marseille et qu’ils suivraient de près la suite judiciaire qui serait donnée à cette affaire.

L’attaque de la tombe révélatrice des tensions avec les groupes d’ultra gauche

Le geste a suscité une vague d’indignation parmi les sympathisants et représentants de la droite. Jean-Philippe Courtaro, responsable local du parti Reconquête dans les Bouches-du-Rhône, a réagi en dénonçant « la lâcheté des Antifa » dans un tweet. Il a fermement condamné ce qu’il considère comme une atteinte à la mémoire des morts et a affirmé qu’il initierait des actions judiciaires contre les auteurs de cet acte.

La Jeune Garde au cœur des polémiques

La Jeune Garde, groupuscule antifasciste fondé à Lyon par Raphaël Arnault, aujourd’hui devenu député LFI, se revendique comme une organisation de combat contre ce qu’elle appelle l’extrême droite. Ayant adopté une culture d’action virile inspirée des hooligans, le groupe a régulièrement été impliqué dans des affrontements et des actes de violence. Ce dernier événement à Roquevaire, s’il est confirmé qu’il implique ce groupe, s’inscrit dans une série d’actions menées par l’ultra-gauche contre des symboles perçus comme trop à droite, quels qu’ils soient.

Les dégradations sur la tombe de Charles Maurras et les accusations mutuelles entre groupes de gauche et de droite témoignent d’une polarisation croissante en France. L’ancien ministère de l’Intérieur avait déjà pris des mesures de dissolution contre certains groupes militants de droite, mais des voix s’élèvent pour exiger une action plus ferme contre les groupuscules d’extrême gauche.

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Honorer nos morts de 14/18, oui, mais ne pas oublier l’Histoire.

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Michel Festivi 

En cette période de commémoration de l’hécatombe française et européenne, il est important de célébrer nos morts. Il est aussi important de rappeler aux jeunes générations, le passé glorieux de nos aînés qui sont tombés pour la Patrie, mot qui aujourd’hui est bien passé de mode, et qui ne représente plus grand-chose pour beaucoup de ceux qui vivent sur notre territoire. Comme vient de le déclarer le nouveau ministre délégué aux Armées et aux Anciens combattants, Jean-Louis Thiériot, « Prenons garde à ne pas dilapider l’héritage laissés par les poilus de 1914 » (Le Figaro du 11 novembre 2024). Prenons garde aussi, à réfléchir et à tirer les conséquences de ces folies meurtrières. Ils sont tombés aussi pour la préservation de nos frontières, ouvertes aujourd’hui à tout va, que penserait le soldat inconnu, s’il revoyait notre pays en 2024 ?

L’Europe a commencé son suicide en 1914/1918, et elle a fini le travail entre 1939 et 1945. Ne cherchons pas beaucoup plus loin l’immense déclin français et européen et l’ensemble des servitudes qui nous submergent aujourd’hui. Si nos pays européens sont en décadence complète, s’ils sont engloutis par l’immigration massive et illégale, si nos gouvernements sont en dessous de tout, nous le devons en grande partie aux terribles décimations et mutilations des deux guerres civiles européennes, comme le titrera l’historien allemand Ernst Nolte, La guerre civile européenne, sous-titré, National-socialisme et bolchévisme 1917-1945 et publié aux éditions des Syrtes, avec une préface de Stéphane Courtois. Entre 1914 et 1918, l’Europe perdra 9,7 millions de militaires, 8,9 millions de civils, sans compter les millions de blessés et les traumatismes considérables qui s’en suivirent, la dénatalité forcée par cette perte humaine si abondante nous handicapera définitivement. Quant à la seconde guerre mondiale, les chiffres s’affolent. Près de 22 millions de morts militaires et 31 millions de civils.

D’abord, il est constant aujourd’hui d’affirmer, que de lancer, en août 1914, dans la grande conflagration européenne des millions de soldats, fut une décision inouïe des Chancelleries, incapables et incompétentes, et qui n’avaient aucune vision, ni de leurs nations, ni de leurs peuples, ni des conséquences de leurs décisions les plus stupides qui soient. Car des guerres balkaniques avaient déjà eu lieu peu d’années auparavant, entre 1912 et 1913, elles s’étaient réglées au mieux, sans la nécessité d’un embrasement général.

Quant à la France, depuis la fin de l’épopée Napoléonienne, elle a toujours été en retard d’une guerre. En 1870, nos généraux incompétents ont fait combattre de manière improvisée nos soldats, comme s’il s’agissait d’une bataille d’ancien régime, comme si la guerre était encore en dentelles, alors que les Prussiens, autrement plus disciplinés, organisés et armés, n’ont fait qu’une bouchée de nos troupes, pourtant vaillantes. En 1914, l’Etat major, tout aussi incompétent, avait habillé le soldat français de pantalons garance et le faisait débouler, baïonnettes au fusil, et en casquette, devant les mitrailleuses ennemies qui faisaient des cartons, c’était l’offensive toute, sans préoccupation aucune du sang français. Sans la nécessité pour l’Allemagne de retenir à l’Est quelques divisions, pour contrer et écraser l’armée Russe, Paris aurait été occupé et la guerre perdue comme en 1870. Comme l’avait perçu Jacques Bainville, dont je reparlerai « sans la diversion Russe, il est probable que la digue de l’Ouest eût été emportée. »

Rebelote en mars, avril et mai 1918, le front Ouest fut enfoncé, les armées du Kaiser arrivèrent à moins de 50 km de Paris, et nous dûmes notre survie, essentiellement grâce aux soldats américains, notamment de la 1ere et 2ème division, ainsi que l’emploi de 225 chars qui seront décisifs, comme l’a décrit Anne Duménil, dans un article publié dans Chemin de Mémoire. C’est pourquoi, lorsque les armées des Empires centraux ont demandé l’armistice en novembre 1918, alors que le front à l’Ouest se situait toujours sur les sols belges et français, et qu’elles vont regagner leur pays en bon ordre, il fallait organiser une paix de réconciliation et non pas comme l’a fait Georges Clémenceau, une paix d’humiliation, ce qui a conduit inévitablement à un nouveau conflit mondial à peine 20 ans plus tard. En 1939, notre Grand état-major avait conçu une stratégie purement défensive, stratégie que Gamelin, ne respecta pas, puisqu’il envoya dès le 10 mai 1940, nos meilleures armées en Belgique et en Hollande, très loin sur la Dyle, dégarnissant les Ardennes que la Wehrmacht transpercera, le 13 mai 1940.

En faisant disparaître de la carte européenne, l’Empire Austro-Hongrois, Clémenceau avait joué un rôle particulièrement néfaste et mortifère. En humiliant l’Allemagne, déclarée seule responsable de tous les maux, en lui faisant payer des réparations considérables et hors de ses possibilités, on avait créé les germes de la revanche, et le fameux « coup de poignard dans le dos », fera le lit d’un certain Adolf Hitler, qui n’en demandait pas tant.

Tout français se doit d’avoir lu, Les conséquences politiques de la paix, de Jacques Bainville (1879-1936). Cet ouvrage époustouflant a été publié en 1920 et les éditions Godefroy de Bouillon ont eu la riche idée de la republier en 1996, avec une préface de Georges-Henri Soutou, professeur à l’université de Paris-IV-Sorbonne. Lire ce livre c’est comme voir sur grand écran, tous les évènements tragiques qui vont se dérouler dans les années suivantes. Chaque lycéen français qui étudie cette période devrait le lire, mais leurs professeurs d’histoire le connaissent-ils ? Georges-Henri Soutou souligne à juste titre que le traité de Versailles, se voulait un traité « moral », d’où ses terribles failles et imperfections vénéneuses, il n’était pas comme « ces traités fondés sur la sagesse et l’expérience politiques progressivement amassées en Europe depuis le XVIIe siècle ». L’idéologie était passée par là, celle de la révolution française et de Woodrow Wilson, sur la guerre du droit.

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Notre ami Michel Festivi était aux Journées de la dissidence à Madrid cette fin de semaine

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Michel en compagnie de Luis Pio Moa

Comme chaque année, ce sont déroulées à Madrid cette fin de semaine les Journées de la dissidence cliquez ici. Notre ami Michel Festivi représentait notre revue à cette manifestation. Il nous adresse de la capitale espagnole le message suivant.

S N

Petit clin d’œil de Madrid aux lecteurs de Synthèse nationale

Cher amis et lecteurs de Synthèse nationale, je vous adresse ce salut amical d’Espagne et plus précisément de Madrid, où j’ai passé quelques jours pour rencontrer deux éminents espagnols chacun en ce qui le concerne.

Tout d’abord l’immense historien de la guerre d’Espagne, Luis Pio Moa, qui a complètement changé l’historiographie général de cette conflagration fratricide, et qui a produit des approches totalement inédites et nouvelles. Son principal ouvrage, Les mythes de la guerre d’Espagne, 1936-1939, qui a connu un succès considérable en Espagne, a été traduit en Français et publié en 2022 par les éditions de l’Artilleur, avec une préface inédite pour le lecteur Francophone, d’Arnaud Imatz, membre correspondant de l’Académie Royale d’histoire d’Espagne, docteur d’État es sciences politiques. Arnaud Imatz a aussi eu la gentillesse de préfacer mon livre publié en 2023 chez Dualpha, Miguel Primo de Rivera, un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne : 1923-1930. C’est la troisième fois que Luis Pio Moa me fait l’honneur de me recevoir, et nos entrevues ont été publiées dans le Revue d’Histoire Européenne, pour la première, dans la revue Reconquête du Centre Charlier pour la seconde, et la revue des Amis de Robert Brasillach, publieront l’an prochain notre récente discussion du 7 novembre dernier. J’invite grandement les lecteurs passionnés d’Histoire à lire le livre de Pio Moa, il est prodigieux. Pio Moa est un auteur prolixe. Il écrit environ un ouvrage par an. Il vient de publier aux éditions La esfera de los libros, une prodigieuse somme sur l’histoire du PSOE, El PSOE en la historia de España. Il me l’a aimablement dédicacé, je suis en train de le lire, c’est absolument formidable. Ceux d’entre vous qui lisez l’Espagnol, n’hésitez pas à vous le procurer. Il tient aussi un blog «Mas España y mas democracia ».

Le lendemain, 8 novembre, j’ai rencontré calle Ardemans, l’organisateur des 18es journées de la dissidence Juan Antonio LLopart. Je lui ai transmis le salut amical de Roland Hélie qui avait été, il y a quelques années l’un des conférenciers de ces journées cliquez là. Juan Antonio a aussi à plusieurs reprises, participé à nos Rendez-vous BBR. Sur trois jours se sont tenus des colloques, des tables rondes, des interventions et des ventes de livres. Juan Antonio LLopart est un homme d’action, un éditeur. Il est le patron des éditions Fides (Fides ediciones). Il a établi des contacts organiques avec la revue Eléments en France, et le dernier numéro 18 de la revue de septembre 2024, La Emboscadura, (l’embuscade), sous-titrée, la voz del pensiamento critico, contient un entretien de 5 pages avec Alain de Benoist, intitulé « El caos es siempre el resultado de una decadencia ». J’ai remarqué aussi, que les publications de Fides empruntaient beaucoup à la typographie des éditions de La nouvelle librairie. Je suis en contact avec Juan Antonio LLopart pour la traduction et la publication en Espagne de ma biographie de Miguel Primo de Rivera cliquez là.

Hasta pronto, y viva España !

Michel Festivi 

 

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lundi, 11 novembre 2024

106 ans après l'armistice de 1918, la Première Guerre mondiale toujours présente...

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Durant le conflit, plus d’un milliard d’obus ont été tirés dans le Nord et l’Est de la France. Un quart n'ont pas explosé...

Rien qu'entre 1945 et 2000, 24 millions d’obus et d’engins divers ont été découverts et neutralisés et 617 démineurs ont été tués, soit une moyenne de 11 par an. Chaque année, on trouve 500 à 800 tonnes de munitions et on compte entre 3 et 6 morts civils….

Aujourd'hui encore, la zone rouge (environ 120 000 hectares) est perdue pour l'agriculture et les autres activités humaines (hors la sylviculture, les activités militaires et le tourisme de mémoire), en raison des milliers de dépouilles et des millions de munitions non explosées qui y demeurent...

Ainsi, il y a douze ans,, la préfecture du Nord-Pas-de-Calais a dû prendre un arrêté d’interdiction de la consommation d’eau potable pour 544 communes situées sur l'ancienne ligne de front à cause d’une teneur excessive en perchlorateune, une molécule utilisée dans la fabrication de fusées et de munitions. 

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Il y a 106 ans, la France victorieuse mais saignée à blanc

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Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie.
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau.
Toute gloire près d'eux passe et tombe éphémère ;
Et, comme ferait une mère,
La voix d'un peuple entier les berce en leur tombeau !

Hymne, Victor Hugo.

En ce 11 novembre 2024, 106 ans après l'armistice, nos pensées vont aux millions de nos aïeux qui, entre 1914 et 1918, ont fait leur devoir, se sont sacrifiés, ont souffert, pour la France, pour nous. 8 millions d'hommes mobilisés en métropole, 5,8 millions de combattants, 1,4 million de morts, 3 millions de blessés, 680 000 veuves, 720 000 orphelins... La France victorieuse, certes, mais épuisée et exsangue.

N'oublions jamais !

"Avant-hier soir, dans l'encre bleue de la nuit, je parcourais sur la terre les signes de croix de l'au-delà... C'était l'éparpillement macabre du cimetière sans couverture, sans croix, abandonné des hommes, les gisements épars des cadavres innombrables, sans sépultures, le charnier à nu dans le grouillement des vers et dans les pluies d'obus qui continuaient. Plus d'un millier de cadavres se tordaient là,  déchiquetés, charriés les uns sur les autres... Je traînais de la nuit vers les lignes, mon fardeau de pièces sur le dos ; je défaillais ; dans ma bouche, dans mes narines, ce goût, cette odeur ; l'ennemi et le Français sympathisant dans le rictus suprême, dans l'accolade des nudités violées, confondus, mêlés, sur cette plaine de folie hantée, dans ce gouffre traversé de rafales vociférantes. L'Allemand et le Français pourrissant l'un dans l'autre, sans espoir d'être ensevelis jamais par des mains fraternelles ou pieuses. Aller les recueillir, c'est ajouter son cadavre dans cette fosse toujours béante, car insatiable est la guerre... Chaque nuit, nous longeons cette géhenne pétrifiée où s'agitent les spectres, le coeur chaviré, nous bouchant le nez, les lèvres crispées.

Ô ma Georgette, je devrais te parler d'amour, et je te parle de ça ! Ah ! dans ces moments-là, titubant, ivre, abandonné, frissonnant, naufragé, je tends les bras vers toi, je t'implore, je te supplie. Je suis un homme pourtant, et des fois je grince des dents pour ne pas pleurer.

Mais le comble, c'est que nous mangeons au retour, après minuit, le seul repas par vingt-quatre heures, avec la bouche encore pleine des cadavres ; nous mangeons à l'aveuglette, sans même un moignon de lumière. Ah ! ça ne coule guère et c'est froid, figé, pas tentant... Au petit jour, ce fut le sursaut, le branle-bas d'angoisse, le tocsin, l'alerte... Non, je te dirai cela demain ou après-demain (...)".

Maurice Drans, 26 ans, jeudi 17 mai 1917

Paroles de Poilus - Lettres et carnets du front (1914-1918), Librio, 1998.

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11 novembre 1918 - 11 novembre 2024

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