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mardi, 30 décembre 2025

« Plus nombreux », pas encore… mais « plus intelligent » ? Carlos Martens Bilongo nous en fait douter

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La chronique de Philippe Randa

C’est désormais la coutume : à peine des propos déclenchent-il une polémique, minime ou pas, que les excuses de celui qui les a tenus se déclenchent quasi-automatiquement : « J’ai insulté, accusé, diffamé… mais suis désolé si j’ai heurté des personnes par mes propos ! »

Et ensuite ? Ensuite, on oublie et on passe à autre chose, parfois sur fond d’une vague plainte judiciaire qui se concluera des mois plus tard quand tout le monde aura oublié, par un « classement sans suite » ou quelques euros de dommages et intérêts.

Ainsi des propos récents du député de la France insoumise Carlos Martens Bilongo qui n’a même pas suggéré, mais carrément affirmé que l’actuelle ministre Rachida Dati devait moins ses succès professionelles, politiques et médiatiques aux charmes de sa voix… qu’à la voie de ses charmes !

À bien y réfléchir, de tels propos sont-ils seulement sexistes ou plus grave encore d’une rare bêtise ?

Outre qu’il est bien évidemment impossible de savoir si la dame a parfois ou non accordé ses faveurs pour ses intérêts autres que sensuels pour la bonne raison que personne n’y était pour vérifier, qui peut douter que l’ancienne Garde des Sceaux, actuelle ministre d’Emmanuel Macron et candidate à la fonction de Premier édile de notre Capitale, n’ait pas une personnalité, une répartie et un culot amplement suffisant pour parvenir à ses fins sans avoir besoin de recourir à son sourire, aussi agréable soit-il ? Voire à faire don de son corps tout entier pour réaliser ses rêves, aussi ambitieux fussent-ils, en remerciant Dame nature de l’avoir assez bien gâtée…

Plus graves sont les autres propos de l’élu insoumis tenus sur la plateforme « La Librairie Africaine » le 23 décembre dernier, concernant le « Grand Remplacement » de population dans notre pays et le jugement, ouvertement raciste, qu’il tient sur les Français de souche auquel il est heureux, en tant qu’originaire d’Afrique, de « leur montrer qu’on est plus nombreux et qu’on est plus intelligents. »

Notons au passage que le député Lfiste ne fait que confirmer les déclarations de son leader maximo Jean-Luc Mélenchon qui affirme que « la France traditionnelle est une France diminuée » et qui se réjouit lui aussi de la « créolisation » de la population française qu’il considère comme un fait acquis. L’un et l’autre reconnaissent ouvertement le Grand Remplacement, pourtant encore considéré officiellement par la grande majorité des partis politiques (Rassemblement national inclus) comme pur « fantasme d’extrémistes ».

En affirmant qu’« on a fait plus de gosses qu’eux et bien tant pis pour eux », et bien que né en 1990 à Villiers-le-Bel (Val d’Oise), Carlos Martens Bilongo se présente de facto comme un « agent de l’Étranger », en l’occurence le continent africain. En d’autres temps, plus précisément en 1939, être tenu pour tel a valu à certains une opprobre certaine, puis une condamnation à mort.

En notre époque où jusqu’au plus haut sommet de l’État, on ne cesse de se déclarer en guerre à la moindre occasion contre tout ou tout le monde, on ne peut que conseiller au député Bilongo quelques prudences dans la tenue de ses propos… et lui rappeler, au moins pour la forme, qu’en République française, un élu se doit d’œuvrer pour tous les citoyens de celle-ci, quel que soit leur sexe… mais aussi leur origine raciale ou leur conviction religieuse ou philosophique.

C’est même un certain article premier d’un certaine Constitution du 4 octobre 1958 : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »

Et cette constitution, c’est la nôtre ! Ne lui en déplaise.

11:52 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La gauche et la falsification de l’Histoire, l’éternel camp du bien

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Michel Festivi 

Depuis 1945, les gauches ont mis en place une falsification massive de l’Histoire, pour diaboliser tous ceux qui s’opposaient à leurs politiques. Avec la complicité active ou passive d’une certaine droite, souvent gaulliste, elles ont édicté des mystifications pour s’ériger définitivement dans le camp du bien et reléguer les nationaux, les souverainistes, les patriotes, les conservateurs de toutes obédiences, dans les enfers du camp du mal, pour qu’ils y soient discrédités à jamais, et qu’ils ne puissent plus se relever politiquement.

Cette stratégie diabolique, a parfaitement fonctionné pendant des décennies. Le parti communiste dit français, qui a trahi la France et les Français à de très nombreuses reprises dans son histoire sanglante, et notamment entre août 1939 et juin 1941, en pactisant avec les nazis, comme l’ont prouvé de très nombreux historiens à l’égal de Jean Marc Berlière et Franck Liaigre (1), ou Sylvain Boulouque (2), a été l’un manipulateur en chef. Il n’a été résistant qu’une fois l’URSS, sa vraie patrie attaquée, pour uniquement prendre sa défense et tenter d’imposer ce régime mortifère à la France, comme l’avait indiqué, le grand résistant Henri Frenay. Le PC « F » a été à la pointe de cette construction mémorielle, entraînant derrière lui des radicaux comme Pierre Cot, ou des hommes prétendument de droite, comme une kyrielle de gaullistes. (3). Il a aspiré aussi à faire oublier qu’il avait été entièrement stipendié par l’URSS et l’internationale communiste de 1921 à 1991 (4). Alors que pourtant, il tenait des propos antisémites contre Georges Mandel ou Léon Blum, et que ses députés écrivaient au Maréchal Pétain pour se proposer d’être des délateurs à charge contre les accusés de Riom.

Aujourd’hui, cette vision communisante de la politique a toujours cours, et est relayée par des personnalités comme Xavier Bertrand, Dominique de Villepin, Edouard Philippe, Charles de Courson, Elisabeth Borne et bien d’autres, qui assimilent en permanence, les mouvements patriotes comme le Rassemblement National ou Reconquête à Vichy et à Pétain (5), pour les vouer aux gémonies et leur interdire d’exister (6).  

Ce substrat politico-historique des plus pervers et désinformateur, se fonde sur des analyses d’historiens-militants ou militants-historiens, comme vient encore de nous le révéler un entretien paru dans un journal régional à très grand tirage, Ouest-France, le 26 décembre 2025. Dans cet article, Laurent Joly, directeur de recherches au CNRS, interrogé sur la parution d’un nouveau livre collectif sur Vichy, se croit immédiatement obligé de dévier pour reprendre cette antienne des plus factice, en accolant Éric Ciotti et le Rassemblement National, Nicolas Sarkozy téléphonant à Marine le Pen à Vichy, car nous dit-il : « Les souvenirs des crimes de la collaboration empêchent ce rapprochement ». Donc Éric Ciotti, Nicolas Sarkozy, Marine le Pen sont assimilables au régime de Vichy et aux crimes de la collaboration.

Cette contrefaçon historique, préfabriquée, truquée, pipée, a un but, empêcher par tous les moyens, l’arrivée au pouvoir d’une droite nationale ou supposée telle, qui n’entend plus se soumettre aux oukases des gauches et de l’extrême-gauche qui ont abandonné le peuple français depuis fort longtemps. Et pour cela, on n’hésite pas dans la dramaturgie falsificatrice : « Vichy est la seule expérience française de la fameuse Union des droites » proclame ex abrupto le même Laurent Joly. Nous allons donc facilement démontrer, que pendant les quatre années du régime de Vichy, des hommes de gauche, ou venant de la gauche, se sont précipités dans les bras de Pierre Laval ou de François Darlan, et que les gouvernements du Maréchal Pétain, étaient à bien des égards, des unions des gauches, soutenus par des hommes de gauche, qui avaient eu d’importantes responsabilités avant-guerre dans la gauche française.

Pierre Laval et François Darlan :

À part l’intermède très bref de Pierre-Etienne Flandin issu de la droite libérale, qui fut pendant 1 mois et 17 jours, Vice-président du conseil entre le 14 décembre 1940 et le 10 février 1941, mais que les Allemands récuseront pour anglophilie, les gouvernements Pétain, pendant ces quatre années, ont été présidés soit par Pierre Laval, soit par François Darlan, des hommes de gauche.

Pierre Laval a toujours été socialiste, depuis son plus jeune âge. D’abord à la SFIO jusqu’en 1922, il s’est toujours revendiqué ensuite du socialisme indépendant. Même si dès le début des années 1920, il n’a plus été un socialiste orthodoxe, Laval s’est toujours considéré comme étant à gauche. Encore en 1924, il a mené une liste du cartel des gauches. Son homme lige sous Vichy a longtemps été René Bousquet, chef de toutes les polices, et qui venait de la gauche. Fils d’un notaire radical-socialiste du Sud-0uest, René Bousquet a franchi toutes les strates de la république radicale, grâce à ses appuis politiques chez les radicaux-socialistes, comme les frères Maurice et Albert Sarraut, soutiens du régime de Vichy et dirigeants de La Depêche du Midi. Ils votèrent tous deux les pleins pouvoirs.

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lundi, 29 décembre 2025

Parution prochaine du nouveau numéro (n°106) de "Terre & peuple magazine"

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Brigitte Bardot, "frisson du monde" et reflet d'une France insolente

Décès de Brigitte Bardot : "Et Dieu… créa la femme", "Viva Maria", "Les  pétroleuses"… 14 films dans lesquels l'actrice a tourné - lindependant.fr

Roland Hélie et Didier Lecerf

Brigitte Bardot fut, selon l’expression du journaliste Raymond Cartier, l’un des « frissons du monde » des Trente Glorieuses, aux côtés de Rita Hayworth, Elizabeth Taylor, Gina Lollobrigida, Marilyn Monroe, Sophia Loren ou Claudia Cardinale.

Seule et unique sex-symbol universel issue de la vieille France en pleine mutation, BB restera à jamais le reflet particulièrement flatteur que le miroir renvoyait à l’Hexagone des années 1960 : jeunesse insolente, beauté éclatante, féminité triomphante, liberté revendiquée et assumée, indépendance farouche… Cette image fascinait et électrisait les uns ; elle scandalisait et excitait les autres ; mais elle ne laissait personne indifférent. Avec le paquebot France, le Concorde, Orly, l’aérospatial, le turbotrain, la télévision de qualité, l’automobile triomphante ou encore les autoroutes et notre dissuasion nucléaire indépendante, elle était un emblème de la modernité nouvelle d’un pays dynamique et innovant en plein changement.

Sa mort vient parachever celle de cette France confiante et entreprenante, cher pays de notre enfance et de notre jeunesse, objet de notre amour et de nos critiques, pour la renaissance de laquelle (en mieux) nous continuons à nous engager. Fidèles au passé mais tournés vers l’avenir ! Comme BB !

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Géno­cide ven­déen : l’his­toire qu’on ne devait pas racon­ter

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"les Français seront de plus en plus nombreux à mieux comprendre, à mieux estimer la résistance et le sacrifice de la Vendée." En 1993, Alexandre Soljenitsyne rend hommage aux martyrs vendéens aux Lucs-sur-Boulogne, aux cûtés de Philippe de Villiers et d'Alain Delon.

 

France Goutierre Valeurs actuelles cliquez ici

Il y a qua­rante ans, les guerres de Ven­dée ont donné lieu à un affron­te­ment qui a valu, aux auteurs d’un récit dis­si­dent, une dis­qua­li­fi­ca­tion féroce. Relé­gués aux marges de l’his­toire domi­nante, ces parias intel­lec­tuels o nt fini par impo­ser le débat. Récit d’une recon­nais­sance.

Pau, hiver 2024. Dans la dis­cré­tion d’un col­lège-lycée privé des Pyré­nées-atlan­tiques, une confé­rence inti­tu­lée “Ven­dée, de la guerre civile au géno­cide, du géno­cide au mémo­ri­cide”, doit être ani­mée par Rey­nald Secher, figure connue pour sa thèse du “géno­cide ven­déen” durant la Révo­lu­tion française. La FSU 64 (Fédé­ra­tion syn­di­cale uni­taire) dénonce publi­que­ment une vision de l’his­toire jugée « évé­ne­men­tielle, dépas­sée, mêlant eth­no­cen­trisme et reli­gion », et s’inquiète de ce qui sera trans­mis aux lycéens en cours d’ensei­gne­ment moral et civique et d’his­toire-géo­gra­phie.

L’épi­sode aurait pu s’arrê­ter là. Mais quelques semaines plus tard, le direc­teur de l’imma­cu­lée-concep­tion reçoit, à sa grande sur­prise, une lettre de la rec­trice de l’aca­dé­mie de Bor­deaux, Anne Bis­agni-faure. Elle y condamne expli­ci­te­ment « l’uti­li­sa­tion du terme de géno­cide dans un cours d’his­toire sur la Révo­lu­tion française » et l’orga­ni­sa­tion d’une confé­rence défen­dant, selon elle, une approche révi­sion­niste. L’affaire aura de lourdes consé­quences pour le chef d’éta­blis­se­ment qui sera fina­le­ment remer­cié. En cause, ses sup­po­sées atteintes à la laï­cité. Plus de deux siècles après les guerres de Ven­dée, cette page d’his­toire demeure inflam­mable.

La Répu­blique n’a jamais aimé se regar­der dans le miroir ven­déen

Pour­tant, il n’est plus inter­dit d’en par­ler comme au moment du bicen­te­naire de 1789, lorsque les guerres de Ven­dée consti­tuaient une véri­table épine dans le pied d’une Répu­blique triom­phante et sûre de sa “glo­rieuse” Révo­lu­tion. La grande com­mé­mo­ra­tion vou­lue par François Mit­ter­rand et Michel Rocard devait être un temps fort de consen­sus, une jubi­la­tion natio­nale célé­brant l’avè­ne­ment des droits de l’homme et de l’éga­lité devant la loi. Tout ce qui fis­su­rait cet héri­tage — la guerre civile, la Ter­reur, la répres­sion menée dans l’ouest par l’état révo­lu­tion­naire — était traité comme une sco­rie de l’his­toire. La Répu­blique n’a jamais aimé se regar­der dans le miroir ven­déen.

C’est dans ce contexte qu’émergent des ouvrages qui bou­le­versent l’his­to­rio­gra­phie offi­cielle. En 1987, Car­rier et la Ter­reur nan­taise (Per­rin), de JeanJoël Bré­geon, aborde déjà la ques­tion d’une poli­tique d’exter­mi­na­tion dans l’ouest insurgé. La même année, Rey­nald Secher repu­blie la Guerre de la Ven­dée et le sys­tème de dépo­pu­la­tion (Tal­lan­dier), avec Jean-joël Bré­geon, un livre long­temps esca­moté de Grac­chus Babeuf qu’il a déni­ché aux archives. Ce libelle accu­sait Robes­pierre d’avoir orches­tré la répres­sion de la Ven­dée et met­tait en cir­cu­la­tion le terme de “popu­li­cide”, pro­mis à une nou­velle for­tune polé­mique.

Après sa mono­gra­phie La Cha­pelle-Basse-mer, vil­lage ven­déen (Per­rin, 1986), Secher publie La Ven­dée-vengé (Puf, 1986). Le géno­cide franco-français, une thèse pro­vo­ca­trice qui prend le contre-pied d’une his­to­rio­gra­phie sou­vent ten­tée de mini­mi­ser ou de nier l’ampleur des mas­sacres. Il y estime que 117.000 Ven­déens auraient dis­paru après la Révo­lu­tion, chiffre qui pro­voque un tollé immé­diat, relayé jusque dans les médias grand public.

Les his­to­riens de gauche, en ordre de bataille der­rière le spé­cia­liste mar­xiste de la Révo­lu­tion française Jean-Clé­ment Mar­tin, rejettent le terme “géno­cide”, pré­fé­rant “crimes de guerre” et les ana­ly­sant comme de simples dérives. Secher, lui, forge le concept de “mémo­ri­cide”, un crime contre la mémoire des vic­times. Le cou­rant majo­ri­taire n’a évi­dem­ment pas man­qué de lui repro­cher d’exa­cer­ber la mémoire et donc de ne pas faire oeuvre d’his­to­rien.

Pour­tant, la lutte mémo­rielle est déjà loin der­rière. Dans les pre­mières décen­nies qui suivent la fin des guerres de

Le cou­rant jaco­bin défend la Révo­lu­tion en occul­tant sa vio­lence, et le cou­rant contre-révo­lu­tion­naire, sou­vent d’ins­pi­ra­tion monar­chiste, insiste sur l’ampleur de la répres­sion et la spé­ci­fi­cité de la Ven­dée.

Ven­dée, le conflit se trans­met d’abord par la mémoire des acteurs eux-mêmes. Offi­ciers répu­bli­cains comme anciens chefs rebelles livrent leur propre récit — à l’image de la mar­quise de La Roche­ja­que­lein, dont les Mémoires connaissent une large dif­fu­sion. Puis, à mesure que dis­pa­raît cette géné­ra­tion de témoins, la Ven­dée cesse peu à peu d’être un récit de sur­vi­vants pour deve­nir un objet d’his­toire. Nour­rie par les mémo­ria­listes, cette his­toire est alors vue par cer­tains comme une ins­tru­men­ta­li­sa­tion roya­liste, dans cette période char­nière du début du XIXe siècle.

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L’his­to­rien Rey­nald Secher, hérault de la réha­bi­li­ta­tion des Ven­déens sur la scène his­to­rique natio­nale.

De la mémoire à l’omerta

Deux grandes écoles se font face dans l’his­to­rio­gra­phie : le cou­rant jaco­bin, qui défend la Révo­lu­tion en occul­tant sa vio­lence, et le cou­rant contre-révo­lu­tion­naire, sou­vent d’ins­pi­ra­tion monar­chiste, qui insiste sur l’ampleur de la répres­sion et la spé­ci­fi­cité de la Ven­dée. Entre les deux, selon Jean-Joël Bré­geon, existent quelques his­to­riens qui tentent de “rejoin­toyer” les posi­tions adverses pour com­prendre de façon scien­ti­fique cette révolte si éton­nante.

Si l’his­to­rio­gra­phie “blanche” (contre­ré­vo­lu­tion­naire) a pu régner au début du XIXe siècle, elle sera balayée par l’ins­tal­la­tion de la gauche à l’uni­ver­sité, qui impose peu à peu à la fin du siècle sa lec­ture de l’his­toire. C’est ainsi que la Ven­dée devient un sujet tabou dans le récit natio­nal, et que seuls quelques his­to­riens mar­gi­naux osent encore en contes­ter la ver­sion offi­cielle.

Il y a qua­rante ans, Rey­nald Secher sou­te­nait sa thèse de doc­to­rat d’état sur les guerres de Ven­dée, affir­mant l’exis­tence d’une poli­tique d’exter­mi­na­tion menée par la Conven­tion. Ce tra­vail, long­temps relé­gué aux marges de l’his­to­rio­gra­phie, allait déclen­cher une vio­lence intel­lec­tuelle et média­tique de tous les ins­tants.

Secher raconte avoir été la cible d’une stra­té­gie visant à le dis­cré­di­ter socia­le­ment, intel­lec­tuel­le­ment et finan­ciè­re­ment. Ses recherches furent attaquées par des uni­ver­si­taires et des jour­na­listes : cer­tains pré­ten­daient qu’il n’était pas doc­teur, d’autres que sa thèse n’avait aucune valeur scien­ti­fique, qu’il aurait fal­si­fié des docu­ments et n’aurait jamais consulté les archives. Privé d’invi­ta­tions aux col­loques et tenu bien à l’écart par les médias domi­nants, il ne put jamais défendre ses conclu­sions dans les cadres consa­crés.

Entre cam­pagnes dif­fa­ma­toires dans le Monde et Libé­ra­tion, exclu­sion des librai­ries, menaces phy­siques lors de salons ou de mani­fes­ta­tions, et par­fois même gifles et cra­chats, l’écri­vain “mau­dit” subit la rage de ses contemp­teurs. Ils consi­dé­raient que par­ler de géno­cide pour la Ven­dée reve­nait à pro­fé­rer un pro­pos “d’extrême droite” et pou­vait dan­ge­reu­se­ment rela­ti­vi­ser la Shoah.

L’his­to­rien Rey­nald Secher, hérault de la réha­bi­li­ta­tion des Ven­déens sur la scène his­to­rique natio­nale.

Au milieu de cette furie média­tique, cer­tains jour­naux régio­naux, comme Presse Océan, mais aussi natio­naux, à l’ins­tar du Figaro Maga­zine sous la plume de Louis Pau­wels, appor­tèrent leur sou­tien aux tra­vaux de Rey­nald Secher. Plus tard, des figures telles que le jour­na­liste de gauche Pierre Péan se mirent à écrire sur la Ven­dée, recon­nais­sant dans son cas « une tache pour la Répu­blique ».

Les guerres de Ven­dée ont été enfin rééva­luées dans l’his­to­rio­gra­phie, appa­rais­sant comme une page sombre de notre his­toire à l’aune des archives. Le récit contre-révo­lu­tion­naire n’est désor­mais plus tota­le­ment bafoué par le monde aca­dé­mique. Les tra­vaux d’his­toire ont ouvert la voie à des juristes tels Jacques Vil­le­main, spé­cia­liste des géno­cides dans le monde (en par­ti­cu­lier ceux au Rwanda et en Armé­nie), qui ont pu affir­mer que la Répu­blique avait com­mis un géno­cide en Ven­dée, offrant une défi­ni­tion juri­dique à ce qui n’avait été jusque-là qu’un débat mémo­riel puis his­to­rique. 

NDLR SN : pour acheter les livres de Reynald Secher cliquez ici

11:44 Publié dans Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'hommage de Eric Zemmour à Brigitte Bardot

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Eric Zemmour
 
Je me souviens d’une silhouette blonde en costume d’officier qui entre à l’Élysée sous l’œil interloqué et goguenard du général de Gaulle.
 
Je me souviens d’un petit village de pêcheurs du nom de Saint-Tropez.
 
Je me souviens de « Je n’ai besoin de personne en Harley-Davidson ».
 
Je me souviens des initiales BB.
 
Je me souviens du regard sidéré de Jean Gabin devant sa jupe qui remonte.
 
Je me souviens de sa voix gouailleuse de titi parisien.
 
Je me souviens de son regard à la fois charmeur et insolent.
 
Je me souviens de ses moues d’enfant boudeur.
 
Je me souviens d’une danse déchaînée dans une boîte de jazz.
 
Je me souviens d’une affiche qu’elle partageait avec Claudia Cardinale, la beauté blonde et la beauté brune.
 
Je me souviens de : « Madame Bardot rapporte plus de devises à la France que la Régie Renault ».
 
Je me souviens des Américains en pâmoison.
 
Je me souviens de : « Je n’aime pas le cinéma ».
 
Je me souviens de : « Je préfère les animaux aux hommes ».
 
Je me souviens de nos conversations, au cours desquelles elle m’a sensibilisé, plus que n’importe quel militant, à la cause animale.
 
Je me souviens des conseils qu’elle m’a prodigués pendant ma campagne présidentielle.
 
Je me souviens de son refus farouche et viscéral de l’islamisation du pays.
 
Je me souviens de cet air magnifiquement effronté face à tous les Tartuffes qui lui donnaient des leçons de morale.
 
Je me souviens d’une femme libre qui se moquait des féministes.
 
Je me souviens de Delon, Belmondo et de tous les hommes qui lui faisaient escorte.
 
Je me souviens.
 
Je me souviendrai toujours, au fond de ma mémoire et de mon cœur, de cette incarnation parfaite de la femme française.

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Une fresque hommage à Brigitte Bardot dessinée sur la grande plage des Sables-d’Olonne

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dimanche, 28 décembre 2025

Souvenez-vous, l'an dernier, Brigitte Bardot nous faisait l'Honneur et l'Amitié de préfacer le livre de Thierry DeCruzy consacré à nos chères Brigandes. Nous lui en serons éternellement reconnaissants...

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Le texte manuscrit de la préface de BB du livre Les Brigandes, phénomène musical de la dissidence, de Thierry DeCruzy 

 

La préface de Brigitte Bardot :

J’adore Les Brigandes. Ces femmes sans peur et sans reproche, qui chantent leur amour de la France la tête haute et le cœur de souche.

Bravo, c’est beau et rare !

Un brin d’impertinence, un clin d’œil de malice et une détermination sans faille alliée à un talent unique, elles font danser les préjugés et les vieux ronchons.

C’est « Elles » qui auraient dû être choisie pour chanter l’ouverture des Jeux Olympiques de France.

Je souhaite les entendre encore et toujours.

 Brigitte Bardot, mai 2024

 

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Les Brigandes, phénomène musical de la dissidence, Thierry DeCruzy, préface de Brigitte Bardot, Synthèse nationale, juin 2024, 170 pages, 22,00 €. cliquez ici

16:28 Publié dans Thierry DeCruzy | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La mort d’une icône

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Le billet de Patrick Parment

La mort de Brigitte Bardot nous touche car au-delà de l’actrice, il y avait une femme aux convictions profondes qui défendait une certaine idée de la France très éloignée de la tambouille que la gauche et le mainstream nous vendent depuis des décennies. Elle était l’incarnation d’une France gauloise, sans gauloiserie pour autant, que défendaient aussi les Gilets jaunes auxquels elle avait apporté son soutien. Il n’est pas interdit de dire non plus qu’elle fut l’une des plus belles femmes indo-européennes qui soit, renvoyant Marilyn Monroe au niveau de mère Theresa. On ne saurait lui reprocher non plus d’avoir cédé aux avances de tous ces hommes qui lui cavalaient après de Gilbert Bécaud à Serge Gainsbourg. Tout comme elle fut le phantasme de bien des gamins boutonneux ou pas.

Bien évidemment, les médias officiels ne s’en tiennent qu’à l’actrice omettant de signaler au passage qu’elle était contre l’immigration, l’islam, l’abattage hallal des animaux, le communautarisme et le métissage de notre pays. Pas par racisme mais bien pour la défense et le respect de notre identité culturelle. C’est aussi la raison pour laquelle elle ne se privait pas de critiquer cette classe politique, indigne à ses yeux, veule et lâche. On ne peut que lui pardonner sa défense parfois excessive des animaux, mais son combat était noble. Et, en la matière, elle a fait reculer bien des pratiques comme celle concernant le massacre des bébés phoques. D’autant que sa parole dépassait largement nos frontières. Oui, Brigitte Bardot était une icône et la République gaullienne ne s’y est pas trompée en la prenant comme modèle, en 1968, pour la statue de Marianne figurant dans toutes nos mairies. Elle incarnait la France que nous aimons. Adieu Brigitte et merci.

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Adieu BB

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Brigitte Bardot en compagnie de Jean-Marie Le Pen et de Pierre Lagaillarde au début des années 1960.

 

Thomas Joly - Président du Parti de la France

C’est avec une profonde émotion que le Parti de la France salue la mémoire de Brigitte Bardot, disparue ce 28 décembre 2025.

Avec elle s’éteint un monument du cinéma français, une figure majeure du patrimoine artistique national. Après Alain Delon, Jean-Paul Belmondo et bien d’autres, c’est toute une génération de géants du septième art qui rejoint l’Histoire.

Égérie française par excellence, Brigitte Bardot incarnait la beauté, l’élégance et la liberté d’une France prospère et rayonnante. Elle fut le symbole d’une époque où notre pays fascinait le monde par sa culture, son art de vivre et son audace créative.

Au-delà de son œuvre cinématographique, Brigitte Bardot a marqué la société française par son engagement total en faveur de la cause animale. Son amour sincère des animaux et son combat constant pour leur protection resteront l’un des héritages majeurs de sa vie publique.

Femme de convictions, elle n’a jamais dissimulé son patriotisme ni son attachement profond à notre civilisation. Brigitte Bardot assumait ses positions avec franchise, refusant les renoncements et le conformisme, fidèle à une certaine idée de la France.

Elle était également une amie personnelle de Jean-Marie Le Pen, relation qu’elle revendiquait librement, illustrant son indépendance d’esprit et sa loyauté envers ses engagements.

Aujourd’hui, la France perd une icône, une femme libre, une voix singulière.

Brigitte Bardot, c’est un peu de l’Histoire de France.

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La France en deuil

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Le bouc émissaire, version XXIe

6gtbpdgb3er393nl7p61ggf130.jpgLa libre chronique

de Charles-Henri d’Elloy

publiée dans le n°71 (automne 2025) de la revue Synthèse nationale

La chasse en meute à l’encontre de l’écrivain Gabriel Matzneff a pris les allures d’un grand rituel expiatoire informel pour tenter de purifier rétroactivement une époque qui donne mauvaise conscience aux nouveaux prêtres du camp du Bien. Comme il est dit dans l’Ancien Testament, « Dieu demande que le grand prêtre, après avoir sacrifié un bouc, prenne un bouc vivant, mette sur la tête du bouc tous les péchés du peuple, puis le chasse dans le désert ». Dans le pays des Droits de l’Homme où les homosexuels peuvent défiler le cul à l’air dans les rues de Paris, le camp du progrès juge nécessaire de donner au bon peuple un bouc émissaire à sacrifier après lui avoir assené tous les péchés susceptibles de troubler la société des bien-pensants.

Sur la cinquantaine d’ouvrages rédigés par Gabriel Matzneff, la grande majorité n’aborde pas l’hébéphilie, l’éphébophilie et encore moins la pédophilie.  Et si c’était le cas, la liberté d’expression n’est-elle pas au-dessus de la morale ? Souhaite-t-on étouffer la littérature par le corset puritain instrumentalisé par les nouvelles prêtresses féministes anti-mâle blanc ?  À moins que l’on ne veuille hurler avec les loups contre un monsieur de 89 ans qui subit une persécution judiciaire et médiatique depuis plus de cinq ans ? L’écrivain bientôt nonagénaire a enduré tout ce que l’appareil judicaire pouvait déclencher comme enquêtes, recherches d’éventuelles victimes, perquisitions et saisies. Tout cela pour en arriver à un non-lieu (et non à un classement sans suite du fait d’une prescription).

Les délinquants qui ont payé leur dette à la société sont quittes vis-à-vis de cette dernière. Gabriel Matzneff, lui, n’a pas droit à ce traitement. Malgré l’absence de la moindre condamnation, il demeure "coupable" aux yeux des médias, des libraires et des éditeurs trop couards pour le publier. Doit-on passer tous ses ouvrages au filtre de la censure ? La peine de mort a été abolie, mais la mort sociale se porte bien. Décidément, cette époque, qui veut purifier la littérature pour mieux pourrir les mœurs, est d’une fourberie pestilentielle !

Qu’importe ce qu’a fait ou non Gabriel Matzneff, qu’importe la virginité de son casier judiciaire puisque ce sont ses écrits qui lui sont reprochés (par ceux qui ne les ont jamais lus) !

Maintenant que la théorie du genre est banalisée et que l’avortement est constitutionalisé, les nouveaux prêtres peuvent bien sacrifier un écrivain ostracisé afin de calmer un peuple manipulable, et malgré tout bégueule, pendant que l’on s’apprête à légaliser l’euthanasie, le suicide assisté et bientôt la gestation pour autrui… C’est le rôle du bouc émissaire.

Mais pour être crédible, il fallait pouvoir reprocher à la victime expiatoire un crime impardonnable de lèse-société. Quel est donc le crime impardonnable de l’écrivain condamné par la doxa ? C’est celui d’avoir été sincère avec lui-même et avec ses lecteurs, de s’être confessé sans contrition, d’avoir été insouciant et prodigue. Car aujourd’hui, celui qui a voix au chapitre, c’est le révisionniste sentimental, le geignard qui pleure en public, soit pour se repentir, soit pour faire étalage d’outrages dont il aurait souffert jadis. Au temps où les victimes sont érigées en héros, il est intolérable d’avoir été joyeux, si ce n’est heureux, quitte à avoir été pécheur, et de ne pas renier son passé.

Pour commander le n°71 (automne 2025) de la revue Synthèse nationale cliquez ici

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Décivilisation : quand nos sociétés s’effondrent de l’intérieur

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Gautier Cruchaudet

Qu’est-ce que la décivilisation, ce concept invoqué il y a deux ans en conseil des ministres par le chef de l’État lui-même pour qualifier la flambée des violences dans le pays ? S’inscrivant dans la filiation intellectuelle de Gramsci et de Norbert Elias, le politologue Gaël Brustier* émet l’hypothèse que l’effondrement économique, social et sécuritaire des sociétés occidentales serait le paravent d’une crise civilisationnelle plus profonde encore. La crise financière de 2008 sonne le glas des promesses heureuses du néolibéralisme et constitue le ferment du populisme qui portera au pouvoir Giorgia Meloni en Italie et Donald Trump aux États-Unis.

L’affaissement de ce que Brustier nomme le « bloc historique » trouve sa genèse dans l’incapacité des élites à proposer un récit capable d’unir la société par un imaginaire commun et un modèle économique profitable à tous – ce que Gramsci appelait le « national-populaire ». Au rebours de l’« intellectuel organique », qui traduit en revendications politiques les aspirations des masses, nos élites, coupées du peuple, tentent d’imposer par le haut leur propre récit. Incapables de construire un bloc historique, elles s’en remettent vainement au passé : ainsi de la panthéonisation de Robert Badinter ou de la promotion posthume d’Alfred Dreyfus au rang de général de brigade.

Débats hystérisés, diabolisation de l’adversaire

Ancien conseiller d’Arnaud Mon- tebourg et de Julien Dray, Brustier pointe également l’échec d’une gauche inapte à offrir une vision du monde depuis la « trahison mitterrandienne » de 1983 : le Parti socialiste, reniant son axiome social pour embrasser la mondialisation et le fédéralisme européen, plonge définitivement dans l’anti-intellectualisme sous le quinquennat Hollande.

Les symptômes de la décivilisation sont nombreux : appauvrissement des idées, brutalisation du débat public (le polémiste a supplanté l’intellectuel), complaisance envers la violence politique – conduisant les défenseurs auto-proclamés de la tolérance à danser sur le cadavre de Jean-Marie Le Pen –, « césarisme » écologique ou sanitaire niant toute remise en cause des dogmes dominants. Théoricien de l’« hégémonie culturelle », Gramsci appelait les intellectuels à mener une « guerre de position » afin de conquérir le cœur du peuple et exhortait les élites poli- tiques au « compromis historique ». Nous sommes à l’exact opposé : un marasme politico-médiatique fait de débats hystérisés sur les réseaux sociaux et les plateaux de télévision, de caricatures et de diabolisation systématique de l’adversaire.

« La crise consiste justement dans le fait que l’ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître », écrivait Antonio Gramsci dans ses Cahiers de prison. Pour sortir de cette impasse, Brustier esquisse quelques pistes : un conservatisme du savoir et de l’apprentissage, une recherche de concorde au sein des formations politiques, une forme d’autogestion citoyenne d’inspiration post-libérale. Un programme relativement simple, en somme : retrouver le goût de la nuance, de la rigueur intellectuelle et de l’ouverture d’esprit.

(*) Gaël Brustier, La route de la décivilisation, Ed. du cerf

Source : Le Journal du dimanche

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Le n°31 des Cahiers d'Histoire du nationalisme : La mouvance identitaire blanche américaine (volume 2)

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Voici le deuxième volume de la série de Cahiers d’Histoire du nationalisme consacrée à la mouvance identitaire blanche aux États-Unis que nous devons à Rémi Tremblay.

Il s’intéresse particulièrement à ceux que l’on a appelé « les réactionnaires ».

Cette série comprendra, au final, quatre volumes. Le premier (CHN n°25 – De l’indépendance à 1945) étant paru en 2023. Le troisième est programmé pour le mois de février 2026 et le quatrième volume pour la fin 2026.

L’auteur : Rémi Tremblay

Militant politique, historien et journaliste engagé, Rémi Tremblay est avant tout un patriote québécois. Il fait d’ailleurs partie de la direction du Harfang, le bimestriel de la Fédération des Québécois de souches.

Nous lui devons déjà deux Cahiers d’Histoire du national­isme. L’un consacré à Adrien Arcand (n°12) en 2017 et au fascisme canadien et un autre à Oswald Mosley, et aux fascistes britanniques (n°14) en 2018.

En France, il donne aussi régulièrement des articles dans le quotidien Pré­sent et dans la revue Synthèse nationale.

États-Unis, la mouvance identitaire blanche – Volume n°2 – Les réactionnaires, Rémi Tremblay, Les Cahiers d'Histoire du nationalisme n°31, Synthèse nationale, décembre 2025, 224 pages, 24,00 €.

Pour le commander cliquez ici

Le 1er volume de la série :

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En savoir plus et le commander cliquez là

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Le numéro d'hiver de la revue "Omerta" est paru

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14,90 €, en savoir plus cliquez ici

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Paris, samedi 17 janvier : marche de la fierté parisienne

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Un communiqué de Paris Fierté :

Paris Fierté vous donne rendez-vous le samedi 17 janvier 2026 pour notre 22e marche en l’honneur de Sainte Geneviève !

Rendez-vous à 18h au pont de la Tournelle, dans le 5e arrondissement, pour notre traditionnelle marche aux flambeaux célébrant la sainte patronne de Paris 

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samedi, 27 décembre 2025

Baromètre politique : Sarah Knafo signe la plus forte hausse de toutes les personnalités politiques

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Emma Ray Opinion internationale cliquez ici

Sarah Knafo signe une percée spectaculaire dans le dernier baromètre politique Verian pour Le Figaro Magazine. Avec une côte d’avenir désormais établie à 18 %, l’eurodéputée Reconquête enregistre la plus forte hausse de l’ensemble des personnalités politiques testées, gagnant trois points en un mois. En un temps record, elle se hisse à la 12e place du classement, devançant des figures installées comme Jean-Luc Mélenchon, Rachida Dati ou François Hollande, dans un contexte pourtant globalement défavorable à de nombreux leaders nationaux.

Cette progression tranche avec la dynamique observée chez d’autres responsables politiques majeurs, dont plusieurs enregistrent un recul notable. Marine Le Pen, Jordan Bardella ou encore Marion Maréchal voient leur cote fléchir, tandis que Sarah Knafo apparaît comme l’une des rares figures à capter une attente nouvelle dans l’opinion. Le phénomène se confirme également dans un autre indicateur clé : selon un récent sondage IFOP sur le souhait de candidature en 2027, elle enregistre là encore la plus forte hausse, avec cinq points supplémentaires, atteignant 18 % d’opinions favorables à une candidature présidentielle.

Cette dynamique s’explique en partie par une exposition médiatique particulièrement efficace. Le passage de Sarah Knafo mercredi 10 décembre dans l’émission de Pascal Praud sur CNEWS a marqué les esprits, tant par le contenu que par l’audience. L’émission a franchi le cap symbolique du million de téléspectateurs, culminant à plus de 1,24 million, écrasant la concurrence sur la tranche horaire. Une performance rare qui confirme l’attractivité du personnage et de son discours auprès d’un public de plus en plus large.

Profitant de cette exposition, l’eurodéputée a livré un plaidoyer offensif sur la gestion de l’audiovisuel public, appelant à sa privatisation et dénonçant ce qu’elle décrit comme une dérive budgétaire déconnectée des priorités des Français. Un discours clivant, assumé, mais qui semble rencontrer un écho certain, à en juger par les réactions et la couverture médiatique qui ont suivi.

Ce succès n’est pas isolé. Dès septembre, Sarah Knafo avait déjà battu un record historique d’audience dans l’émission de Sonia Mabrouk, La Grande ITW, dépassant les 630 000 téléspectateurs, un niveau jamais atteint auparavant. À la croisée des sondages et des audiences, la trajectoire de l’eurodéputée dessine désormais celle d’un phénomène politique et médiatique, dont la montée en puissance s’impose comme l’un des faits marquants de la séquence politique de l’année 2025.

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Nationalisme breton : un hors-série de "Bretons" très léger, orienté, et historiquement déséquilibré

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Yann V. Breizh Info cliquez ici

Le nouveau hors-série du magazine Bretonsconsacré à l’histoire du nationalisme breton, ambitionne de répondre à une question séduisante : la Bretagne serait-elle une « terre d’insoumission » cliquez iciSur le papier, le sujet est légitime. Dans les faits, le traitement proposé pose de sérieux problèmes de méthode, d’équilibre et de rigueur historique.

Une obsession pour la Seconde Guerre mondiale… pour mieux relativiser

Premier malaise : l’obsession manifeste pour la période de la Seconde Guerre mondiale. La couverture, le choix iconographique et une large partie du propos ramènent constamment le lecteur à ces années noires, comme si le nationalisme breton ne pouvait être envisagé qu’à travers ce prisme. Or, paradoxe troublant, le magazine passe ensuite beaucoup de temps à expliquer que ce nationalisme-là fut marginal, insignifiant, presque anecdotique.

Difficile, dès lors, de comprendre la logique éditoriale : pourquoi faire de cette séquence le cœur visuel et narratif du numéro, sinon pour provoquer, vendre du papier et rassurer un lectorat habitué à associer toute affirmation identitaire à une faute morale originelle ? Ce choix entretient une confusion permanente entre contextualisation historique et mise en accusation implicite.

Une histoire amputée de ses racines profondes

Autre faiblesse majeure : tout ce qui touche à l’histoire bretonne est traité de manière superficielle – certes, c’est un format magazine mais quand même. La période ducale, les continuités politiques et juridiques, la lente intégration dans l’ensemble français, les résistances culturelles et linguistiques de long terme : autant de thèmes survolés, quand ils ne sont pas réduits à quelques paragraphes convenus.

Pour un numéro prétendant retracer « l’histoire des nationalistes bretons », cette légèreté est problématique. Les lecteurs déjà informés n’y apprendront strictement rien. Quant aux lecteurs curieux ou profanes, ils repartent avec une vision tronquée, où le nationalisme breton semble surgir presque ex nihilo au XXᵉ siècle, sans véritable profondeur historique.

Un regard idéologiquement marqué sur l’Emsav contemporain

Le biais idéologique apparaît plus nettement encore dans le traitement de la période contemporaine. Les mouvements, partis et acteurs classés à gauche bénéficient de portraits globalement bienveillants, parfois complaisants. À l’inverse, ceux situés à droite ou à l’extrême droite sont présentés sous un jour négatif, soupçonneux, voire disqualifiant.

Le déséquilibre est d’autant plus frappant que le magazine accorde une place centrale à des sociologues, chercheurs et analystes explicitement situés à gauche, présentés comme des autorités quasi incontestables. Leurs grilles de lecture sont rarement confrontées à des approches divergentes, enracinées, historicistes ou non progressistes. La neutralité revendiquée n’est donc qu’apparente.

Il suffit, pour s’en convaincre, de parcourir la bibliographie mobilisée. Les références convoquées relèvent massivement d’un même courant idéologique, au détriment d’auteurs majeurs de l’historiographie bretonne, de travaux plus anciens, ou de lectures critiques du nationalisme contemporain. A aucun moment par exemple, les travaux d’Yves Mervin ne viennent se superposer à ceux de Kristian Hamon, sur la Seconde guerre mondiale.  Ce choix conditionne mécaniquement le récit proposé et limite fortement la pluralité des interprétations.

Un magazine grand public, mais à quel prix ?

Certes, Bretons est un magazine grand public, au format accessible. Mais cette contrainte n’excuse pas tout. Vulgariser n’implique pas de simplifier jusqu’à la déformation, ni d’orienter subtilement le lecteur vers une lecture politiquement confortable. En l’état, ce hors-série ne fait ni œuvre de transmission sérieuse, ni véritable travail d’analyse.

Au final, ce numéro spécial sur le nationalisme breton laisse une impression de rendez-vous manqué. Trop centré sur une période obsessionnelle, trop léger sur les fondements historiques de la Bretagne, trop indulgent avec les acteurs de gauche de l’Emsav et trop sévère avec les autres, il produit un récit biaisé, au sens strict du terme.

Les connaisseurs resteront sur leur faim. Les lecteurs néophytes, eux, risquent surtout d’intégrer une vision partielle et idéologiquement orientée d’une histoire bretonne pourtant riche, complexe et profondément enracinée. Une Bretagne réduite à quelques clichés commodes, là où elle méritait mieux.

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Ce que cache le harcèlement judiciaire contre le révisionniste Vincent Reynouard

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Jérôme Viguès Riposte laïque cliquez ici

Depuis plusieurs années, un glissement discret mais profond s’opère dans le rapport entre la justice et la dissidence intellectuelle. Officiellement, rien n’a changé : la justice continue d’affirmer qu’elle ne juge que des faits, jamais des opinions. Dans les textes, le principe demeure intangible. Dans la pratique, pourtant, de plus en plus d’affaires montrent que la frontière entre l’acte et l’idée s’est considérablement brouillée.

Le cas Vincent Reynouard s’inscrit pleinement dans ce mouvement. Il ne s’agit pas ici de discuter la validité ou la fausseté de ses thèses, ni d’entrer dans un débat historique ou moral, mais d’observer la logique juridique à l’œuvre : ce qui est désormais poursuivi, ce n’est plus un comportement matériel classique, mais la persistance d’un discours jugé incompatible avec l’ordre symbolique établi. La justice ne se contente plus de sanctionner une infraction ponctuelle ; elle s’inscrit dans une logique de neutralisation durable d’un individu au motif que ses idées, répétées, structurées, cohérentes, constituent en elles-mêmes une menace. Ce basculement est fondamental. Il marque le passage d’une justice de l’acte à une justice de l’intention, puis à une justice de l’opinion stabilisée.

Reynouard n’est pas poursuivi pour avoir commis un acte de violence, pour avoir organisé un réseau criminel ou pour avoir porté atteinte physiquement à quiconque, mais pour avoir maintenu, contre vents et marées, un corpus idéologique interdit. La justice considère alors que la constance même de ce discours devient un acte en soi. C’est précisément ce raisonnement qui mérite d’être interrogé, non pour défendre l’homme ou ses thèses, mais pour comprendre le précédent qu’il crée. Car une fois que l’on accepte que la répétition d’une opinion constitue un délit autonome, indépendamment de toute action matérielle, on ouvre un champ d’application potentiellement infini. Aujourd’hui, ce raisonnement s’applique à un négationniste unanimement rejeté dans l’espace public. Demain, rien n’interdit qu’il s’étende à d’autres formes de dissidence idéologique, dès lors qu’elles seront qualifiées de dangereuses pour la cohésion sociale, l’ordre public ou la stabilité démocratique. Ce qui rend ce type de dossier particulièrement structurant, ce n’est pas tant la personnalité de l’individu concerné que la manière dont le droit justifie, encadre et légitime l’intervention judiciaire.

Depuis plusieurs décennies, le droit européen a progressivement déplacé le centre de gravité de la liberté d’expression. On ne se contente plus de vérifier si un propos appelle explicitement à la violence ou à un passage à l’acte, on évalue désormais son potentiel de nuisance abstraite, sa capacité supposée à altérer la cohésion sociale, à nourrir des haines latentes ou à fragiliser un consensus historique, moral ou politique. La parole n’est plus considérée comme une simple opinion exprimée dans l’espace public, mais comme un fait social produisant des effets diffus, différés, parfois impossibles à mesurer concrètement mais néanmoins présumés réels. C’est sur ce terrain que la justice s’autorise à intervenir non pas après un dommage clairement identifié, mais en amont, au nom de la prévention. Ce raisonnement est juridiquement cohérent dans son architecture interne, mais politiquement lourd de conséquences. Car il transforme la justice en arbitre du dicible légitime, chargé de déterminer non seulement ce qui est faux ou vrai au regard de la loi, mais aussi ce qui est acceptable, tolérable ou dangereux pour la collectivité.

La répétition d’un discours interdit devient alors une circonstance aggravante, non parce qu’elle entraîne un préjudice mesurable, mais parce qu’elle manifeste une obstination idéologique interprétée comme une volonté de nuire. La constance d’une pensée est assimilée à une intention délictueuse. La sanction ne vise plus à corriger un comportement ponctuel, mais à briser une persévérance intellectuelle. À partir du moment où ce cadre est admis, une dynamique d’extension devient presque mécanique. Les dispositifs d’exception ne restent jamais confinés à leur cible initiale. Ils s’élargissent, se déplacent. Le traitement judiciaire réservé aujourd’hui à un négationniste unanimement disqualifié fonctionne comme un laboratoire, précisément parce qu’il ne suscite ni empathie ni solidarité transversale. Une société qui accepte que la justice sanctionne un individu non pour ce qu’il fait mais pour ce qu’il persiste à penser crée un précédent qui dépasse largement le cas initial. L’islamophobe pourra être poursuivi pour avoir entretenu un climat de rejet, le climato-sceptique pour avoir diffusé une vision du monde jugée contraire à l’intérêt général. La justice ne dira jamais qu’elle punit une opinion, mais qu’elle sanctionne un discours aux effets indirects, cumulatifs et systémiques.

Ce glissement se fait sans brutalité apparente, sans censure explicite, par accumulation de décisions présentées comme raisonnables, proportionnées et nécessaires. La dissidence reste tolérée tant qu’elle est marginale, fluctuante ou superficielle. Ce qui est visé, c’est la dissidence persistante, assumée, structurée, celle qui refuse l’autocensure. Les médias accompagnent ce mouvement en réduisant certains individus à des étiquettes qui dispensent d’examiner le fond. Le jugement précède l’analyse. La décision judiciaire devient la formalisation d’un consensus moral déjà acquis. La société accepte alors que la justice tranche à sa place sur ce qui peut être soutenu durablement dans l’espace public. Le recours au juge devient une solution de confort pour éviter le débat et la confrontation intellectuelle. On ne réfute plus, on neutralise. Une démocratie solide se reconnaît moins à sa capacité à faire taire ses marginaux qu’à sa faculté à supporter des discours qu’elle juge erronés sans se dissoudre pour autant. Lorsque la justice commence à sanctionner la cohérence idéologique plus que le passage à l’acte, elle cesse d’être le juge des actes pour devenir le gardien des consciences.

Sur le sujet, lire aussi l'article de Balbino Katz publié sur Breizh Info cliquez là

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Il ne reste plus que quelques jours pour boucler notre budget annuel :

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Vous êtes déjà nombreux a avoir généreusement répondu à notre appel annuel à la souscription patriotique et nous tenons à vous en remercier.

Depuis 2012, date de notre première souscription, nous réussissons chaque année à boucler notre budget grâce à la fidélité de nos lecteurs. Une fois de plus, nous approchons de notre objectif mais il nous manque encore quelques milliers d'euros pour aborder sereinement l'année nouvelle. Il reste donc quelques jours pour combler ce manque.

Nous savons que nous pouvons compter sur vous.

S N

Voici le texte de notre appel 2025 :

Synthèse nationale, c'est d'abord un site et une revue fondés en 2006 par Roland Hélie. Notre entreprise militante a donc 19 ans, et en novembre 2026, elle fêtera ses 20 ans ! Se situant résolument dans le camp nationaliste et identitaire, site et revue livrent tout au long de l'année des analyses non-conformistes sur l’actualité et les questions de fond qui concernent notre pays et notre continent.

Synthèse nationale, c'est aussi une maison d’éditions créée en 2012 dont le catalogue compte près de 150 titres parmi lesquels ceux de la fameuse collection Les Cahiers d’Histoire du nationalisme. cliquez ici

Enfin, Synthèse nationale, ce sont des campagnes militantes, des conférences et des colloques thématiques à travers la France ainsi que des partenariats en Europe. 

En contribuant à la souscription patriotique 2025 de Synthèse nationale, non seulement, vous recevrez une revue résolument engagée mais, en plus, vous nous aiderez à développer notre combat pour l’indispensable redressement de notre Nation et notre Civilisation…

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vendredi, 26 décembre 2025

L'éloge funèbre prononcé par Guillaume d'Aram de Valada lors des obsèques de Lajos Marton

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Dimanche 7 décembre décédait à l'âge de 95 ans celui qui fut pour des générations de militants nationalistes un héros exemplaire. Je veux parler de Lajos Marton (cliquez ici).

De l'insurrection hongroise d'octobre 1956, en passant par le combat pour l'Algérie française (il fut l'un de ceux que l'on a appelé "les conjurés du Petit-Clamart"), et par la défense de la Tradition catholique, il a participé à tout les engagements nationalistes et contre-révolutionnaires de la seconde partie du XXe siècle. 

Le mardi 16 décembre, Lajos, entouré de sa famille et de nombreux amis, a été enterré au cimetière de Maisons-Lafitte.

Notre camarade Guillaume d'Aram de Valada, qui le connaissait bien, a prononcé lors de cette cérémonie son éloge funèbre :

« Ma chère Sophie, mon cher François,

« S’il y a dans l’existence des hommes dignes des romans les plus périlleux, Lajos Marton en fait partie.

« J’ai eu la chance et l’honneur de connaître cet homme de grande qualité et doué d’un courage à toute épreuve. Des combats anti-communistes de 1956, en Hongrie, sa patrie charnelle, jusqu’aux derniers combats de l’OAS, Lajos Marton ne dérogera jamais à ce qu’il mettait au-dessus de tout : la fidélité à la parole donnée.

« En retraçant le parcours et la vie de ce fier hongrois, nous pouvons peut-être mesurer ce que la prise de risque veut dire quand la prudence, elle, n’a que très rarement sa place.

« Il y a une citation du Cardinal Mercier qui résume bien ces choses : « Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part. »

« Lajos était aussi un homme de grande culture, parlant au moins quatre langues, doué d’une courtoisie et d’un vrai sens de l’amitié dans une époque où seul le paraître immédiat semble devoir s’imposer.

« Après l’épreuve de la prison, en compagnie de ses deux compatriotes et amis, Lazlo Varga et Guyla Sari, il continuera à défendre l’idéal nationaliste auquel il restera attaché jusqu’au terme de son existence.

« On ne peux pas évoquer Lajos sans parler de sa chère épouse, Colette, disparue il y a un an à peine, en octobre 2024, ils marchaient d’un même pas. Colette était une belle personne, discrète, chaleureuse et toujours attentionnée. ils auront trois enfants. La discrétion, le sens du travail bien fait et la fidélité à la parole donnée seront le fil conducteur d’une éducation attentive et chaleureuse.

« Je me souviens d’une anecdote vécue. En 1993, alors que Gérard Longuet était ministre du gouvernement Balladur, nous avions été le voir à son ministère. Et, après un long entretien, Longuet lui avait permis de réaliser des traductions de documents pour des entreprises industrielles françaises travaillant à l’international. De la part de Gérard Longuet, cette « petite » marque de fidélité aux combats passés avait touché Lajos et surtout, lui avait permis de valoriser ses compétences professionnelles.

« Dans les années 80 et 90, nous nous rencontrions régulièrement, en famille, en compagnie, notamment, de Christian Lefèvre, un de ses frères d’armes de l’OAS et compagnon d’emprisonnement à l’île de Ré. Nos déjeuners étaient toujours un vrai moment d’amitié française. Écouter ces témoins directs des derniers combats crépusculaires de l’OAS, nous racontant avec beaucoup de détachement leurs expériences respectives, reste un souvenir précieux inscrit dans nos mémoires. Lajos nous racontait, presque à chaque fois, l’attentat du petit Clamart, avec précision, y compris dans son déroulement pathétique, et, à la fin de son récit, à chaque fois, il nous prévenait : « désolé mais maintenant je vais pleurer ». Son émotion durait quelques instants, Colette le regardait en souriant, et il souriait à son tour.

« Ces moments-là ne sont pas de la nostalgie stérile comme certains pourraient le croire, non, ce sont tout simplement des instants de fidélité dans un monde si souvent dominé par l’oubli et la légèreté face aux épreuves du passé.

« Lajos avait aussi connu Jean de Brem, lâchement assassiné par la police à 27 ans en avril 1963, rue de la montagne Saint Geneviève. Lajos nous avait raconté l’avoir notamment accompagné lorsqu’il avait écrit son merveilleux poème « la cavalcade », chanté encore aujourd’hui dans l’armée française, sur la mélodie de « j’avais un camarade ».

Lajos Marton faisait partie de ceux qui occupèrent Saint Nicolas-du-Chardonnet dès le début et en participant à sa garde de nuit durant plusieurs mois

« J’ai un autre souvenir précis de Lajos. En 1977, quand les catholiques traditionalistes, fidèles à Monseigneur Lefèvre, avaient décidé de prendre de force une église, à Paris, afin de permettre la célébration de la messe Tridentine, Lajos Marton faisait partie de ceux qui occupèrent Saint Nicolas du Chardonnet dès le début et en participant à sa garde de nuit durant plusieurs mois. Tout comme à Noisy le Grand, dans les années 90, quand la construction d’une église fidèle au rite traditionnel fut érigée et menacée régulièrement par des acharnés de la « liberté d’expression ». À Noisy le Grand, Christian Lefèvre était aussi de ces fidèles combattants de l’ombre, sans ostentation aucune, juste pour tenir et conserver l’essentiel.

« Et puis, à la chute de l’URSS en 1991 et son démantèlement, la Hongrie s’est rappelé de l’insurrection de 1956 et de ses acteurs. Lajos fut invité en Hongrie, sa patrie quittée plus de 30 ans plus tôt. Il fut réhabilité officiellement par le gouvernement hongrois qui l’éleva au grade de général de la garde nationale 56. Cette marque de reconnaissance touchera profondément Lajos et lui mit du baume dans son coeur de « soldat oublié ». Il retournera plusieurs fois en Hongrie où il retrouvera notamment des membres de sa famille perdue de vue depuis les événements tragiques de 1956.

« Lajos était un homme de grande valeur, tellement agréable et prévenant en toutes circonstances, discret et ne se mettant jamais en avant.

« Il y a une citation de Gustave Thibon qui illustre bien tout ce qui a guidé son existence : « Ce qui compte dans les combats vitaux, ce n’est pas seulement de vaincre. C’est surtout de ne pas se rendre. »

« Sa génération de résistants ne se rendait pas, que ce soit face au rouleau compresseur de l’obscurantisme communiste ou face au cynisme gaulliste de la trahison à la parole donnée. Ce sont des exemples de fidélité pour des générations entières.

« Nous sommes là aujourd’hui pour le saluer une dernière fois et honorer sa mémoire d’homme d’exception qui nous aura tant appris sur la meilleure façon de se comporter.

« Le comportement, voilà sans doute le meilleur marqueur dans l’existence, le reste est finalement secondaire.

« Voilà, chère Sophie et cher François, brièvement, ce que je peux témoigner de ma modeste expérience auprès de votre cher papa. Vos chers parents ne seront jamais absents dans nos cœurs, invisibles mais jamais absents.

« Merci Lajos, Adieu !

Lire aussi l'article publié le 18 décembre par notre confrère et ami Médias-Presse-Info cliquez ici

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Marine Le Pen face au réel sur Cnews : populisme sans identité, pouvoir sans vision

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Balbino Katz
Chroniqueur des vents et des marées

Dans ma cuisine, où je préparais des filets de tacaud (4,5€ le kilo chez le poissonnier!), j’ai regardé l’entretien de Marine Le Pen sur CNews avec un sentiment de malaise persistant. Non pas l’agacement que suscite parfois un adversaire idéologique assumé, mais une impression plus grave, presque clinique, celle d’assister à la mise à nu d’un vide. Cet échange n’a pas seulement confirmé une évolution ancienne, il l’a rendue visible, presque tangible. Ce qui s’est donné à voir n’était ni une femme de droite, ni même une héritière transformée, mais une praticienne du pouvoir débarrassée de toute ossature doctrinale, guidée par une logique exclusive, conquérir, durer, neutraliser.

L’entretien débute pourtant sur un terrain balisé. La crise agricole, la souveraineté alimentaire, la critique des normes européennes. Marine Le Pen y déroule un discours désormais bien rodé, parfois juste, souvent empathique. Elle évoque le travail des générations paysannes, les exploitations sacrifiées, l’absurdité bureaucratique de Bruxelles. Tout cela est connu, presque attendu. Mais très vite affleure ce qui structure l’ensemble de son propos, l’absence de hiérarchie entre les principes, l’incapacité à penser politiquement autrement qu’à court terme.

Lorsqu’elle est interrogée sur la cohérence de sa ligne, sur les contradictions entre discours nationaux et votes européens, Marine Le Pen esquive systématiquement le terrain idéologique. Elle justifie, contextualise, relativise, mais ne définit jamais ce qu’elle est. Elle va même jusqu’à lâcher cette phrase révélatrice, « je n’aime pas la facilité de droite ». Tout est dit. La droite n’est plus pour elle un héritage intellectuel, une tradition politique, une vision du monde, mais un embarras rhétorique, presque une faute de goût.

Cette dérive prend une tournure plus inquiétante lorsqu’elle s’en prend directement à CNews elle-même. Accusant la chaîne de « faire des amalgames », elle reprend mot pour mot le vocabulaire forgé par l’antiracisme institutionnel. Elle insiste sur la nécessité de distinguer islamisme et islam. Sur le plan conceptuel, la distinction peut être défendable. Sur le plan politique, et dans le contexte français, elle sert surtout depuis trente ans à interdire toute analyse globale. En adoptant ce lexique, Marine Le Pen ne clarifie rien, elle désarme le débat. Elle parle la langue de ceux qui ont précisément contribué à rendre la question imprononçable.

Ce point est essentiel. Comme l’avait montré Alain de Benoist dès les années 1980, le pouvoir ne se joue pas seulement dans les institutions, mais dans le langage. Celui qui adopte la grammaire morale de son adversaire a déjà perdu la bataille métapolitique. En dénonçant les « amalgames », Marine Le Pen s’inscrit dans un cadre discursif qui nie toute approche civilisationnelle, toute réflexion sur les structures profondes, au profit d’une gestion fragmentaire des symptômes.

Tout au long de l’entretien, la question identitaire est soigneusement contournée. Marine Le Pen parle du peuple, de la République, de la souveraineté, mais jamais de l’identité comme réalité historique, culturelle, anthropologique. Dès qu’elle est frôlée, la réponse est défensive, presque nerveuse. Elle répète qu’il ne faut surtout pas « stigmatiser », qu’il faut éviter toute « confusion ». La pensée devient suspecte dès qu’elle relie les faits. On retrouve ici ce que Guillaume Faye appelait la politique de l’évitement, ce moment où une droite prétend gouverner sans nommer ce qui structure le réel.

Cette hostilité quasi réflexe à toute démarche identitaire marque une rupture nette, non seulement avec l’héritage de Jean-Marie Le Pen, mais aussi avec les attentes croissantes d’une partie de l’électorat. Là où Éric Zemmour assume une ligne explicitement civilisationnelle, enracinée dans une lecture longue de l’histoire française, Marine Le Pen s’enferme dans un populisme gestionnaire, réduit à la défense du pouvoir d’achat et à une conception procédurale de la nation.

Son attitude corporelle durant l’entretien confirme ce diagnostic. Elle cherche ses mots, multiplie les rictus, paraît tendue, parfois absente. Rien de la maîtrise tranquille d’une femme d’État sûre de sa ligne. On sent une candidate sur la défensive, inquiète de déplaire, soucieuse de rester dans un couloir médiatiquement autorisé de plus en plus étroit. Cette fébrilité n’est jamais un bon signe. Elle trahit une dissociation entre le discours tenu et les convictions profondes.

La fin de l’entretien, consacrée à ses ennuis judiciaires et à Jordan Bardella, ne fait que renforcer cette impression. Marine Le Pen se présente en victime du système, en combattante résiliente, mais toujours sans jamais articuler un projet de civilisation. Le pouvoir apparaît comme une fin en soi, non comme l’instrument d’un redressement historique. Gouverner, oui. Transformer, non.

Ce que révèle cet entretien, au fond, c’est que Marine Le Pen a fait un choix stratégique clair. Celui d’un populisme sans doctrine, espérant qu’à force de lisser son discours, d’adopter la langue de ses adversaires et d’évacuer toute conflictualité identitaire, elle finira par franchir le seuil du pouvoir. C’est peut-être efficace à court terme. À long terme, c’est une impasse.

Car une nation ne se redresse pas avec des éléments de langage. Elle se redresse avec une vision, une hiérarchie de valeurs, une fidélité assumée à ce qu’elle est. Sur ce terrain, Marine Le Pen a déserté. Et elle l’a fait, ironie cruelle, sur le plateau même de la chaîne qui lui a offert une visibilité et une légitimité politiques.

Source Breizh info cliquez ici

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jeudi, 25 décembre 2025

La compilation de Noël de "Films à l'arrache" : c'est trop drôle (sauf pour le Père Noël)

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Avec Thierry Bouclier, à la découverte de Roger Nimier

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Entretien avec Thierry Bouclier (Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Avocat à la Cour et docteur en droit, spécialiste en droit fiscal, Thierry Bouclier est l’auteur de polars et de plusieurs essais politiques et historiques. Il est notamment le biographe du célèbre avocat Jean-Louis Tixier-Vignancour et l’auteur de l’essai La Gauche ou le monopole de la violence, de 1789 à nos jours. Il a également publié la biographie d’A.D.G., le maître du roman policier, celles des romanciers Alphonse de Châteaubriant, Pierre Drieu la Rochelle et Roger Nimier et de l’historien Jacques Benoist-Méchin, aux éditions Pardès et Lif, dans la collection « Qui suis-je ? »

En quelques mots, rappelez-nous qui était Roger Nimier…

Né le 31 octobre 1925, Roger Nimier appartient à la génération ayant eu vingt ans en 1945. Trois ans plus tard, il a publié son premier roman Les Épées, particulièrement irrévérencieux envers l’esprit résistantialiste qui régnait à l’époque en France. Sa frénésie littéraire était telle qu’il a écrit six autres livres en cinq ans, parmi lesquels son chef-d’œuvre, Le Hussard bleu, un essai consacré à Georges Bernanos, Le Grand d’Espagne, et un roman teinté d’amertume, Les Enfants tristes. En 1953, il a promis à l’écrivain Jacques Chardonne de ne plus rien publier pendant dix ans. Et il a tenu parole.

Il n’en a pas moins poursuivi une activité de journaliste dans la presse écrite et de dialoguiste pour le cinéma, notamment pour le film de Louis Malle, Ascenseur pour l’échafaud.

Entre-temps, il a été sacré, par le critique littéraire Bernard Frank, chef de file du mouvement des hussards, aux côtés des écrivains Antoine Blondin et Jacques Laurent, qui ont rapidement été rejoints par Michel Déon. Dénonçant la pesanteur sartrienne et l’Épuration littéraire de l’après-guerre, il a contribué à redonner toute leur place, dans le monde des lettres, à Jacques Chardonne, Paul Morand, André Fraigneau et Louis-Ferdinand Céline.

Féru de voitures et de vitesse, il s’est tué dans un accident de la route le 28 septembre 1962, aux côtés de la jeune romancière Sunsiaré de Larcône, quelques jours avant la sortie de son nouveau roman, D’Artagnan amoureux ou Cinq ans avant.

Il semble que contrairement à d’autres auteurs « de droite », il n’a pas été diabolisé ; est-ce parce qu’il est mort jeune accidentellement ?

Il n’a effectivement jamais été diabolisé. Depuis sa mort tragique, il y a même toujours eu une mode Nimier, un peu comme il existe une mode Drieu la Rochelle ou Céline. Même s’il a pris la défense des proscrits de l’Épuration et s’est dressé contre la pesanteur sartrienne de l’après-guerre, il n’a jamais eu le moindre rapport avec le régime de Vichy. Cela aide à échapper au sceau de l’infamie. Une mort prématurée est également souvent un tremplin pour entrer dans la légende.

Pourtant, son œuvre, comme sa vie, sont marquées par tout ce que notre époque proscrit. Il était libre et insolent. Amoureux de ce qu’il est aujourd’hui interdit d’aimer : les femmes, l’alcool et la vitesse. Étranger à tout sectarisme. Auteur à succès d’une droite dépouillée de ses complexes. Fidèle en amitié et reconnaissant envers ses anciens. En révolte contre les pesanteurs intellectuelles et politiques de son temps. Inclassable et rempli de paradoxes. Idéaliste, mais sans illusions. Farceur au regard rempli de tristesse. Brillant, sans jamais se prendre au sérieux. Provocateur et frondeur. Impitoyable envers les prétentieux et les sentencieux.

Toute son œuvre est-elle encore d’actualité ?  Et quel livre de Roger Nimier conseilleriez-vous à un lecteur voulant le découvrir ?

Certains livres sont naturellement datés. Mais ses chroniques littéraires et portraits d’écrivains, regroupés dans les deux tomes des Journées de lecture et L’Élève d’Aristote restent immuables, à l’image de ceux figurant dans Les quatre Jeudis de Robert Brasillach. Un livre à conseiller ? Je ferai une réponse sans originalité : Le Hussard bleu. Un livre qui ne peut laisser aucun lecteur indifférent.

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Qui suis-Je ? Nimier,

Thierry Bouclier, 

éditions Lif,

128 pages, 

15,00 €.

Pour obtenir ce livre, cliquez ici

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mercredi, 24 décembre 2025

Noël au Puy du Fou

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NOËL 2025 :

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L’Amérique ferme la porte au censeur euro-mondialiste Thierry Breton

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Quelle rigolade ! Les États-Unis ont interdit de visa Thierry Breton, caricature parfaite du technocrate euro-mondialiste, donneur de leçons et fossoyeur assumé de la liberté d’expression.
 
Ce commissaire zélé a passé son temps à traquer la parole libre, à menacer les plateformes et à imposer une vision bureaucratique, autoritaire et idéologisée du débat public.
 
Sous couvert de « régulation », Breton a surtout rêvé d’un contrôle soviétique des réseaux sociaux, parfaitement aligné sur les lubies liberticides d’Emmanuel Macron.
 
Les États-Unis ne veulent pas de cet ennemi déclaré du Premier Amendement sur leur sol — et ils ont raison. L’Amérique, quoi qu’on en pense, sait reconnaître ceux qui haïssent la liberté tout en prétendant la protéger.
 
Que Thierry Breton reste donc dans son aquarium réglementaire, loin des peuples libres qu’il méprise et qu’il voudrait faire taire.

 

09:54 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Présenté par Philippe Randa : La désinformation autour de la criminalité

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Chaque jour, nos compatriotes sont de plus en plus nombreux à découvrir, parfois à leur dépend ou à celui de leurs proches, l’effrayante réalité… qui, hélas ! est tout, sauf un « sentiment » d’insécurité comme l’a dédaigneusement affirmé l’ex-Garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti. Et ils s’insurgent contre les mensonges répandus sur une criminalité qu’ils constatent galopante, une répression qu’ils jugent insuffisante, sinon déficiente, des discours de matamores et des promesses de Gascon qu’ils ne veulent plus entendre… Rappelons-nous des remous que Nicole Belloubet, ancienne ministre de François Hollande, avait provoqués en 2020 en libérant des milliers de détenus avant la fin de leur peine au prétexte fallacieux de l’épidémie de covid.

La caste qui gouverne notre pays n’a appris qu’à « communiquer », pas à résoudre les problèmes. Tant que ces derniers n’étaient pas trop importants, trop visibles, c’est qu’ils n’existaient pas. Ce n’étaient que des « sentiments » de problèmes, comme aurait également pu ricaner un Éric Dupond-Moretti. Depuis plus de cinquante ans, on tait les problèmes liés à la délinquance. On les a cachés sous couvert d’antiracisme, de culpabilisation liée à notre passé colonial et surtout des dangers d’une répression aussi diabolique que fantasmée…

Combien d’« interpellés » ont été libérés le soir même, le lendemain ou au bout de 48 heures de garde à vue ? Combien ont finalement été inculpés ? incarcérés ? condamnés ? Et combien, parmi eux, étaient des « gros bonnets » et non des « charbonneurs », comme on nomme les petits revendeurs de drogue, aussi vite remplacés qu’arrêtés ? Les effets d’annonce ministériels ou présidentiels non suivis d’exécutions sont désormais tellement courants qu’ils n’attirent plus que haussement d’épaules et soupirs exaspérés.

Les différents contributeurs de cet ouvrage remettent nombre de pendules à l’heure ; ils nous livrent leurs réflexions, leurs informations et leurs remises en cause de certains dogmes actuel, en appuyant comme il se doit leurs écrits sur des sources parfaitement vérifiables… et non sur des ukases, ce qui changent agréablement des discours habituels sur le sujet.

La désinformation autour de la criminalité, présenté par Philippe Randa, illustré par Miège, Dualpha, 210 pages, 27,00 €

Avec les contributions de Paul-Louis Beaujour, Francis Bergeron, Christian Bigaut, Franck Buleux, Richard Dessens, Michel Festivi, Philippe Joutier, Didier Lecerf, Patrick Parment, Robert Paturel, Henri Pétry, Bernard Plouvier, Arnaud Raffard de Brienne, Scipion de Salm, Alain Sanders, Guirec Sèvres.

Pour le commander cliquez ici

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Entrisme islamiste dans les municipalités : l’exemple de Colombes

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Michel Festivi

Au printemps dernier, un rapport sur l’entrisme islamiste des Frères musulmans avait fait grand bruit, Macron avait même convoqué un conseil de défense qui finalement n’aura accouché que d’une souris. De belles promesses ont été faites, mais rien de concret n’a vraiment été entrepris, sinon le bla bla habituel, parler mais ne rien faire, on a hélas l’habitude dans le régime macronien. Bien des LR soutiennent aussi ce gouvernement, sans que Retailleau, patron desdits LR ne bouge le petit doigt pour les menacer de les expulser du parti. Dernièrement un article du Figaro titrait justement « Retailleau ou le lent poison de l’indécision ». Tout était dit dans le titre.

Pourtant l’entrisme islamiste se porte de mieux en mieux et déroule inexorablement son fil. Un nouvel exemple vient de nous en être donné avec la ville de Colombes (92). 
 
En 2020, la municipalité passe aux mains des écologistes. Le bras droit du maire, son directeur de cabinet, le dénommé Stéphane Tchouhan, dans le collimateur de la préfecture depuis plusieurs mois, a été écarté à quelques semaines d’élections municipales cruciales. Ce dernier est aussi le directeur d’un institut appelé Lissen. Il se présente comme un centre d’enseignement du numérique et de langues dont l’arabe. Il enseignerait à 250 élèves et adultes et faisait également du soutien scolaire. 
 
Mais lors  d’un contrôle préfectoral en mars dernier, toute la panoplie islamiste a été pointée. Enseignantes voilées, tapis de prières dans chaque pièce, posters d’apprentissage à la prière, images d’enfants sans visage. Le directeur qui se faisait appeler « Abderraham » était en fait  le directeur de cabinet du maire, le sieur Tchouhan. Cf Le Figaro du 23/12/2025.
 
Un second contrôle en mai va révéler, toujours selon Le Figaro, des manquements à la sécurité incendie, des vétustés des bâtiments pouvant engendrer des risques aux occupants. Des lors, le préfet a entendu se substituer au maire de Colombes, pourtant comptable de la sécurité publique, et a décidé de fermer l’établissement en question. 
 
Mais de surcroît, le courageux préfet, qui a pris le taureau par les cornes, n’a pas hésité à effectuer une déclaration article 40 du code de procédure pénale auprès du parquet, contre le directeur du cabinet du maire. Il lui est reproché d’être justement à la fois directeur de cabinet, directeur de cet institut, et aussi secrétaire général de l’association cultuelle Musc (Musulmans de Colombes), gestionnaire de la mosquée la dignité de Colombes, dont Le Figaro nous dit qu’elle serait proche des Frères musulmans. 
 
Cette association a contracté avec la mairie pour occuper un terrain dans le cadre d’une convention d’occupation précaire, plusieurs fois renouvelée, grâce a laquelle, elle a déposé un permis de construire pour y édifier une nouvelle mosquée. Le préfet qui a émis un avis défavorable, soupçonne donc le directeur du cabinet du maire d’un conflit d’intérêts, d’où cette dénonciation. Ce dossier est toujours en cours d’instruction, à ce stade. Suite à cette dénonciation préfectorale, une perquisition est intervenue le 19 novembre, et une enquête judiciaire a été ouverte au parquet de Nanterre pour « prise illégale d’intérêts et blanchiment ». 
 
Le maire s’est donc tout  récemment séparé de son bras droit « pour perte de confiance », se contentant d’indiquer que la Justice fera son travail, qu’il existe la présomption d’innocence, et que tout un chacun doit pouvoir se défendre. Bref, service minimum, il se refuse de commenter l’affaire au fond. Le préfet lui a répondu qu’il prenait acte du départ de son directeur de cabinet « suite aux actions engagées dans le cadre de l’entrisme islamiste ».
 
L’opposition municipale LR, UDI, et Horizons ne monte guère au créneau, bien à l’image de ces partis, et se montre d’une prudence certaine. Pourtant, le rapport de mai 2025, sur l’entrisme islamiste des Frères musulmans citait nommément Stéphane Tchouhan : « parvenu à dresser un maillage important dans la ville de Colombes, où il mêle du lien social, éducatif, religieux et politique ». Visiblement l’opposition ne semble pas l’avoir lu. 
 
La situation dans ce département des Hauts-de-Seine, semble particulièrement alarmante. Le préfet avait même dû réunir, en septembre dernier, une cinquantaine de maires ou de responsables communaux, pour les alerter sur l’entrisme islamiste. Le représentant de l’Etat avait même attiré l’attention de deux édiles, leur rappelant qu’ils avaient dans leur équipe municipale des individus connus comme islamistes.
 
En 2020, lors des dernières municipales à Colombes, la maire LR Nicole Goueta, s’était opposée à cet entrisme en déclarant qu’elle préempterait les terrains en question. Elle a alors subi une attaque en règle de certains réseaux sociaux « contre un maire anti musulman », et elle avait finalement été battue. 
 
Effectivement le rapport avait aussi pointé un activisme certain de la part de l’association Musc contre la mairesse. D’où sans doute cette prudence qui semble être la règle à Colombes. 

01:04 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 23 décembre 2025

Vous êtes lecteur de Synthèse nationale : pour aider notre action, contribuez à notre souscription patriotique 2025

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Synthèse nationale, c'est d'abord un site et une revue fondés en 2006 par Roland Hélie. Notre entreprise militante a donc 19 ans, et en novembre 2026, elle fêtera ses 20 ans ! Se situant résolument dans le camp nationaliste et identitaire, site et revue livrent tout au long de l'année des analyses non-conformistes sur l’actualité et les questions de fond qui concernent notre pays et notre continent.

Synthèse nationale, c'est aussi une maison d’éditions créée en 2012 dont le catalogue compte près de 150 titres parmi lesquels ceux de la fameuse collection Les Cahiers d’Histoire du nationalisme. cliquez ici

Enfin, Synthèse nationale, ce sont des campagnes militantes, des conférences et des colloques thématiques à travers la France ainsi que des partenariats en Europe. 

En contribuant à la souscription patriotique 2025 de Synthèse nationale, non seulement, vous recevrez une revue résolument engagée mais, en plus, vous nous aiderez à développer notre combat pour l’indispensable redressement de notre Nation et notre Civilisation…

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