mardi, 16 décembre 2025
Une pensée pour Lajos Marton enterré aujourd'hui
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L’obsession pathologique du péril russo-chinois !
Étant curieux de jeter un œil à l’intérieur de ce vaste périmètre, et aussi parce que je pensais, naïvement, apprendre quelque chose, je me suis empressé d’accepter l’invitation.
10:13 Publié dans Claude Janvier | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Notre catalogue de fin d'année 2025 est arrivé : dès maintenant, passez vos commandes pour Noël
10:13 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Synthèse nationale, c'est d'abord un site et une revue fondés en 2006 par Roland Hélie. Notre entreprise militante a donc 19 ans, et en novembre 2026, elle fêtera ses 20 ans ! Se situant résolument dans le camp nationaliste et identitaire, site et revue livrent tout au long de l'année des analyses non-conformistes sur l’actualité et les questions de fond qui concernent notre pays et notre continent.
Synthèse nationale, c'est aussi une maison d’éditions créée en 2012 dont le catalogue compte près de 150 titres parmi lesquels ceux de la fameuse collection Les Cahiers d’Histoire du nationalisme. cliquez ici
Enfin, Synthèse nationale, ce sont des campagnes militantes, des conférences et des colloques thématiques à travers la France ainsi que des partenariats en Europe.
En contribuant à la souscription patriotique 2025 de Synthèse nationale, non seulement, vous recevrez une revue résolument engagée mais, en plus, vous nous aiderez à développer notre combat pour l’indispensable redressement de notre Nation et notre Civilisation…
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Israël, la droite européenne et l’erreur d’adversaire
Balbino Katz
Chroniqueur des vents et des marées
Mon salon est envahi, non par la hauteur, mais par la longueur. Un mètre cinquante de livres non lus court le long d’un meuble bas, comme une digue trop courte face à la marée montante. Des ouvrages achetés avec cette confiance naïve dans le temps long qui caractérise encore ceux qui lisent. L’amiral de Grasse et l’indépendance américaine, Commander en opérations y côtoie une Histoire du blé en Argentine ou Les métamorphoses de Jérôme Fourquet, posé là comme un rappel méthodique de ce que devient une société lorsqu’elle se transforme sans se comprendre. C’est dans ce décor paisible que j’ai suivi sur X, cette agora électrique où la réaction précède toujours la réflexion, les suites l’entretien de Nick Fuentes avec Piers Morgan que j’avais écouté sur la dune de Lechiagat.
L’échange, en lui-même, n’avait rien d’exceptionnel. Un jeune polémiste américain, à la parole abrupte, face à un journaliste britannique rompu à l’art du tribunal médiatique. Le dispositif est connu, presque mécanique. Ce qui retient l’attention se situe ailleurs, dans ce que l’entretien a libéré ensuite, une série de réactions révélatrices d’un malaise plus ancien. Une question refoulée est revenue au premier plan, celle du rôle joué par certaines organisations juives occidentales dans le désarmement moral, juridique et politique des sociétés européennes et nord-américaines.
Le propos de Nick Fuentes pèche par excès de simplification. Il confond des organisations avec un peuple, et un peuple avec une essence intemporelle. Or la politique ne se laisse jamais enfermer dans ce type de raccourci. Elle est affaire d’institutions, de générations, de ruptures internes. Cela dit, le fond de la mise en cause ne surgit pas du néant. Depuis plusieurs décennies, des organisations juives influentes ont assumé un rôle moteur dans la promotion d’un universalisme juridique, d’un antiracisme militant et d’une immigration de masse présentée comme horizon moral indiscutable.
Il convient toutefois de rappeler un fait souvent oublié. La droite radicale française s’est ralliée au sionisme à partir de 1956, dans le contexte conjugué de la crise de Suez et surtout de la guerre d’Algérie. Ce rapprochement ne procédait ni d’un idéalisme particulier ni d’une fascination culturelle, encore moins d’une réflexion linguistique ou civilisationnelle. Il s’enracinait dans une hostilité commune au monde arabo-musulman, perçu alors comme un bloc hostile, insurgé et soutenu par les puissances adverses de la France. Israël apparaissait comme un allié objectif, un État occidental en armes, engagé dans un combat frontal contre les mêmes forces, assumant sans fard la violence politique, la guerre préventive et la défense de ses frontières. Cette convergence d’intérêts, nourrie par l’expérience algérienne, a structuré pendant près de deux décennies une alliance de fait entre milieux nationalistes français et organisations juives, alliance qui perdura jusque dans les années 1970 avant de se déliter sous l’effet des recompositions idéologiques de l’après-68.
Ce lien n’a pas été rompu par la droite française. Il a été progressivement détruit par le militantisme de gauche des organisations juives occidentales, notamment françaises et plus encore dans les décennies suivantes. Les élites issues directement de la tragédie de la Seconde Guerre mondiale, celles pour qui la défense communautaire constituait la raison d’être première de ces organisations, ont progressivement cédé la place, à partir des années 1980, à une nouvelle génération. Celle-ci, clairement engagée à gauche, a déplacé le centre de gravité de ces structures. La lutte contre l’antisémitisme réel s’est muée en combat idéologique permanent contre toute affirmation identitaire européenne. En France, cette mutation s’est traduite par une obsession quasi exclusive, la délégitimation du Front National, devenu le repoussoir commode d’un antifascisme d’appareil, souvent déconnecté des réalités sociales et démographiques du pays.
Je situe personnellement le point de bascule au 9 décembre 1979, lors de l’attaque du XIVe colloque du GRECE à Paris. J’y étais. Ce jour-là, quelque chose s’est brisé. Il ne s’agissait pas d’un simple incident militant, mais d’un signal politique clair. Pour la première fois, une partie organisée du monde associatif juif assumait publiquement la criminalisation d’un courant intellectuel européen qui ne lui était ni hostile ni antisémite, mais simplement dissident. Ce moment marque, à mes yeux, la rupture définitive entre une droite française longtemps favorable à Israël et des organisations qui avaient choisi de s’inscrire dans une logique de combat idéologique de gauche.
Le danger apparaît lorsque cette critique institutionnelle glisse vers une dénonciation indistincte. Confondre ces organisations avec les Juifs en tant que peuple vivant relève de l’erreur de diagnostic. C’est là que la colère devient stérile. Les organisations juives occidentales ne représentent plus, depuis longtemps, l’ensemble du judaïsme réel, celui des familles, des croyants, des individus ordinaires. Elles incarnent une idéologie, figée dans un univers moral hérité de l’après-guerre, prolongé artificiellement dans un monde qui a changé de nature.
Plus encore, cette confusion empêche de voir l’essentiel, l’État d’Israël, engagé dans un combat d’un tout autre ordre. Israël vit déjà ce que l’Europe refuse encore de nommer, un affrontement démographique, culturel et sécuritaire où le droit abstrait cède devant la nécessité vitale. En ce sens, Israël n’est pas un acteur périphérique de notre histoire, mais un miroir avancé, parfois gênant, de ce qui attend les nations qui ont renoncé à se penser comme telles. Ce que les Européens se refusent à admettre, les Israéliens le vivent chaque jour, sans fard, sans illusion juridique.
En Bretagne, cette réalité n’a jamais été perçue avec hostilité. Elle a longtemps suscité une admiration discrète. Le miracle de la renaissance de l’hébreu moderne y a été vu comme une marche à suivre, un exemple concret pour notre propre langue nationale, reléguée, contenue, folklorisée. Il existait, dans cette pointe occidentale de l’Europe, une compréhension instinctive de ce que signifie survivre comme peuple lorsque l’État vous nie ou vous dissout.
C’est dans ce contexte qu’il faut rappeler la lettre adressée en 1967 par Olier Mordrel au président du Conseil de l’État juif, à la suite de la guerre des Six Jours. Le texte, marqué par son époque et par le parcours de son auteur, exprimait une admiration sans détour pour la capacité d’Israël à assurer sa survie politique et militaire. Mordrel y voyait, avec les mots de son temps, une leçon pour d’autres peuples niés dans leur existence. On y lit moins une hostilité à l’autre qu’une angoisse de la disparition, et la conviction que les peuples ne survivent que lorsqu’ils se rassemblent, se nomment et se défendent.
Ce document rappelle simplement qu’il a existé, et qu’il existe encore, une lecture européenne du destin juif qui ne passe ni par la culpabilité perpétuelle ni par l’hostilité systématique. Cette lecture s’oppose frontalement aux simplifications actuelles, où l’on préfère désigner des coupables globaux plutôt que d’analyser les idéologies à l’œuvre.
C’est ici que la ligne défendue par Jared Taylor et son association American Renaissance mérite d’être évoquée. Non comme une orthodoxie, mais comme une stratégie intellectuelle. Taylor a toujours estimé que le seul moyen de sortir de l’affrontement stérile consistait à convaincre les Juifs, que la survie des peuples européens n’est pas contradictoire avec la leur. Cette position, souvent caricaturée, refusait au moins la facilité du ressentiment et de l’essentialisation.
En refermant l’ordinateur, mon regard revient à ces livres alignés sur le meuble. Des récits de navigation, de cycles agricoles, de transformations démographiques. Ils rappellent une évidence que notre époque feint d’ignorer. Les peuples disparaissent rarement sous les coups de leurs ennemis déclarés. Ils s’effacent lorsqu’ils se trompent de diagnostic, de langage et d’adversaire.
Source Breizh info cliquez ici
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L'Action française aux côtés de la résistance paysanne
Un communiqué de l'Action française :
Le gouvernement français et l’Union européenne par son intermédiaire poursuivent la mise en œuvre d’une politique de destruction progressive et silencieuse de l’élevage français. Éliminer lentement nos éleveurs et nos agriculteurs c’est éliminer ceux qui entretiennent et façonnent nos campagnes, nos villages, nos paysages, nos traditions et notre identité.
Décimer nos agriculteurs équivaut à détruire la souveraineté alimentaire, mais aussi le goût du temps long, du travail, de l’héritage, de la transmission des savoirs ainsi que les valeurs du beau et du bon.
C’est faire place nette pour les technocrates bobos qui rêvent de transformer nos exploitations agricoles en résidences secondaires ou en Airbnb sans être dérangés par le chant d’un coq, une odeur de fumier ou le son des cloches de l’Angélus.
C’est, pour plaire à la Cour des comptes, ce pays légal hors sol, continuer de réduire le nombre de bovins en France pour tenir les engagements climatiques nationaux sortis des cerveaux malades d’ayatollah verts, multipliant contraintes, taxes, normes ou abattages.
C’est aussi dérouler le tapis rouge aux mondialistes qui, avides de nouveaux marchés et profits, signent des accords tels que celui du Mercosur pour permettre l’importation en France d’élevages argentins issus d’exploitations industrielles XXL, utilisant hormones de croissance, vaccins divers et aliments hyper transformés.
Le seul champ que respecte Emmanuel Macron est le champ de bataille. Depuis 2017, nous sommes plongés dans un état de guerre permanent, souvent asymétrique, comme en témoigne cette intervention policière disproportionnée en Ariège.
Face à ce conflit qui se transforme en une crise politique majeure, l’Action française s’associe à la résistance paysanne, ce mouvement national qui fait désormais consensus.
Pas de pays sans paysans, pas de libertés sans souveraineté, pas de souveraineté sans souverain !
Source cliquez ici
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Eric Zemmour à Aix en-Provence le 17 décembre
Les prochains rendez-vous cliquez ici
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Toulouse, jeudi 18 décembre : réunion du Front nationaliste
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lundi, 15 décembre 2025
Victoire de la droite à l'élection présidentielle chilienne
Michel Festivi
Ce dimanche 14 décembre 2025, avait lieu le deuxième tour de l'élection présidentielle chilienne. Le pays est actuellement dirigé par la gauche, en la personne de Gabriel Boric, qui laisse un pays en proie à la violence, et à l’immigration massive. Les homicides y ont progressé de 140% en dix ans, les enlèvements de 76% entre 2021 et 2024.
La violence est surtout dû à l’immigration, notamment vénézuélienne. On peut vous tuer pour un téléphone portable, ou pour quelques billets. Il y a quatre ans, José Antonio Kast, - qualifié par tous les médias, reprenant en cela tous les papiers de l’AFP -, de candidat de « l’extrême-droite », s’était qualifié pour le deuxième tour, mais s’était incliné devant Boric de la gauche chilienne.
Son adversaire, aujourd’hui, était Jeannette Jara, 51 ans, une communiste pure et dure, mais présentée, elle, comme « modérée », par ces mêmes médias. Ancienne ministre du travail de Boric, elle représentait tout un conglomérat de gauche et du centre. Kast est aussi décrit comme catholique ultra conservateur. Tout a été fait pour le discréditer dans les médias, ce qui est le signe qu’il ne devrait pas pratiquer une politique tiède et molle. On est même allé jusqu’à faire ressurgir le passé de son père, ancien militaire de la Wehrmacht, arrivé jeune au Chili après la seconde guerre mondiale, imaginez, « un fils de nazi ». Rien ne lui aura été épargné, pas non plus le statut de son frère ainé, qui fut ministre sous Pinochet, qui rappelons le toujours et encore, sauva son pays du communisme.
Il vient de l’emporter brillamment avec plus de 58% des voix, contre 41% à son adversaire, qui a reconnu sa défaite.
José Antonio Kast, avocat, a 59 ans, il est membre du Parti républicain et a neuf enfants. Il a promis de lutter contre la criminalité en expulsant les quelques 337.000 migrants en situation irrégulière. Ce furent d’ailleurs les thèmes primordiaux de la campagne électorale, avec la construction de prisons de haute sécurité. Il a aussi insisté, sur la nécessité de construire des murs ou des tranchées sur la frontière bolivienne, qui était jusqu’à présent une véritable passoire. La droite chilienne a remporté les élections législatives du 16 novembre dernier, tant à la Chambre des députés qu’au Sénat, ce qui facilitera la tâche de Kast.
Ces victoires, sont de très bonnes nouvelles pour l’Amérique latine, qui entend ainsi se dégauchiser, après des décennies contraires, qui n’ont apporté partout, que misère, pénuries et insécurité. Les grands classiques de la gauche et de l’extrême gauche. Leurs marques de fabrique.
10:21 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) |
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dimanche, 14 décembre 2025
Une bonne idée de cadeau pour vos amis à Noël : l'album 2025 d'Ignace
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Sortie du nouveau numéro (n°27) de La Revue d'Histoire européenne
12:33 Publié dans Kiosque de droite | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Un débat intéressant entre l'Abbé Raffray et Eric Zemmour sur Boulevard Voltaire
Cette semaine, Marc Baudriller nous invite à un débat de haut vol avec deux invités de marque : l'abbé Mathieu Raffray et Éric Zemmour. À l'occasion de la sortie du livre du premier La messe n'est pas dite, Pour un sursaut judéo-chrétien, Boulevard Voltaire les confronte sur le passé et l'avenir du catholicisme en France. D'accord sur l'identité chrétienne de la France, ils s'opposent et débattent en toute liberté sur l'essence du christianisme : culture ? identité ? foi ? Instrumentalisation politique de la religion ? Entre l'homme d'Eglise et l'essayiste politique, un dialogue stimulant à regarder absolument pour aborder les défis de l'avenir pris entre déchristianisation, islamisation et l'espoir d'un renouveau catholique chez les jeunes générations.
Source Boulevard Voltaire cliquez ici
12:24 Publié dans Eric Zemmour | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Le livre de Eric Mauvoisin-Delavaud "Haut les coeurs" est en vente
Pour le commander cliquez ici
09:40 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Immigration et insécurité. On continue, quoi qu’il en coûte

Bruno Thouzellier*
« En tout État qui s’est dissous, il se forme des bandes conquérantes et souveraines », écrivait en 1875 l’historien Hippolyte Taine dans Les Origines de la France contemporaine. Les signes de l’abîme dans lequel la France est plongée ne manquent pas : massacres de masse du Bataclan et de Nice, enseignant décapité en pleine rue par un ressortissant tchétchène, prêtre et fidèles égorgés dans leurs églises, explosion des exactions commises par des étrangers sous OQTF, toute-puissance décomplexée d’une « DZ mafia » narcotrafiquante à Marseille, afflux de (faux) mineurs inexpulsables, et enfin impunité des émeutiers d’ultragauche dans les manifestations et les cortèges.
Pas un jour sans qu’un commissariat, des policiers en patrouille, des pompiers en intervention soient atta- qués au cocktail molotov ou au mortier d’artifice par des bandes armées. Ce qu’on appelle pudiquement les « quartiers sensibles » sont entrés en lutte frontale contre l’autorité étatique française. Si l’État a perdu le contrôle de nombreux quartiers périphériques, ce phénomène ne relève pas d’une délinquance « traditionnelle », mais d’une guérilla séditieuse ethnico-religieuse sur fond de trafic de drogue à grande échelle. Il s’agit bien d’une guérilla antifrançaise destinée à substituer à l’autorité républicaine et laïque un autre ordre de nature mi-théocratique, mi-narcotrafiquante. Si les Français subissent passivement cette violence endémique devenue incontrôlable, c’est que la société est pacifique et désarmée.
Désarmement moral des élites
Parler d’ensauvagement de la société permet de noyer le poisson en faisant porter à une masse informe la responsabilité de ce déchaînement, qui est en réalité le fait de quelques-uns qu’il est interdit de nommer sous peine de poursuites pour « incitation à la haine ». Ce constat calamiteux est d’abord la conséquence du désarmement moral des « élites » politico- médiatiques au pouvoir depuis des décennies, de la lâcheté d’une droite somnambule dite « de gouvernement » et de l’activisme d’une extrême gauche désormais représentée au Parlement.
Pire encore, les questions de sécurité et d’immigration sont traitées avec légèreté et insouciance au plus haut sommet de l’État. À cela s’ajoute une dangereuse et immature repentance présidentielle des « crimes » commis par une « France coloniale » présentée comme génocidaire, laquelle a pour effet dissolvant d’encourager la sécession intérieure de communautés déjà passablement hostiles. Face à cette guérilla quotidienne, police et justice sont désarmées, car la chaîne pénale est rompue par une législation pénale paralysante et par un manque flagrant de places de prison.
Sous l’égide du trio Cour européenne des droits de l’homme, Conseil constitutionnel et Conseil d’État, tout est fait pour désarmer l’État. À tel point que l’État de droit est devenu le principal obstacle au rétablissement de la sécurité publique. Le constat est sans appel : la France, en perdant sa souveraineté juridique et le contrôle de l’accès à son territoire, ne maîtrise plus sa sécurité intérieure.
(*) magistrat honoraire et ancien président de l’Union syndicale des magistrats (USM).
Source : Journal du dimanche 14/12/2025
06:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Lettre politiquement incorrecte à ma sœur, le jour des obsèques de Catherine Bailhache, la guérandaise macroniste assassinée en raison de sa naïveté
Martin Moisan
Les obsèques de Catherine Bailhache ont donc eu lieu ce vendredi, rassemblant un millier de personnes selon la presse, normalement bien informée. Une pluie d’éloges dithyrambiques ont fleuri ces dernières semaines sur sa disparition : cultivée, investie, généreuse, engagée, philanthrope, profondément humaine… En théorie, toutes les qualités du monde.
Pas un mot en revanche sur l’ignorance et la bêtise de cette femme, pur produit d’une génération soixante-huitarde dont le libertarisme a précipité la France vers sa décadence civilisationnelle.
Centro-centriste, macroniste à ses heures, en tous cas assez naïve pour cautionner par son silence complice parmi les siens l’invasion migratoire des quarante dernière années, y compris et surtout sur la double quinquennat macronien qu’elle a soutenu, à la fois fois témoin et vecteur d’une colonisation étrangère paroxystique, tout cela jusqu’à ce qu’une lame affilée mette un terme final à sa sottise, la transperçant cruellement et sans espoir d’en réchapper.
Alors que ça a abondamment pleuré dans les chaumières et les travées de la collégiale Saint-Aubin, la réalité s’est évidemment imposée, dure, implacable : la baby-boomeuse, enfant chérie des Trente Glorieuses, a finalement péri par où elle a failli.
Triste et tragique, mais belle illustration de la gauche face à ses démons… Le gauchisme tue, ce n’est pas nouveau. Sous la chape de plomb imposée et dont la presse se fait complice, tout en signant très probablement le profil de l’impétrant à perpet’, on aura au moins fait l’économie d’une cérémonie sur la place publique, de bons sentiments en mémoire de la malheureuse, quand même un peu oie blanche sur les bords, de même que d’une marche citoyenne, blanche aussi, de nounours et de bougies.
Au cours de la cérémonie, où étaient présents le maire et la député macroniste Sandrine Josso, le père Paul-Antoine Drouin va évoquer le crime à plusieurs reprises. « On pourrait être tenté par la violence intérieure, la haine, mais ce que Catherine nous laisse comme dernier message dans son dernier combat, c’est bien tout l’inverse. Continuez d’ouvrir votre cœur et votre porte sinon le mal aura triomphé ».
Que dire ? Paix à son âme.
PS. Je sais que je serai qualifié par ma sœur et ses amis d’odieux de service. J’assume.
Source Riposte laïque cliquez ici
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samedi, 13 décembre 2025
Jean-Gilles Malliarakis, une vie d’insolence, de fidélité et de combats
Armand Le Gall, Breizh Info cliquez ici
Jean-Gilles Malliarakis s’est éteint le 7 décembre 2025, à l’âge de 81 ans. Avec lui disparaît une figure singulière de la vie intellectuelle et militante française, un homme que l’on ne comprenait pas toujours, que l’on suivait parfois de loin, mais dont le parcours ne laissait jamais indifférent. Tribun, éditeur, animateur radio, militant aux engagements multiples et souvent déroutants, Malliarakis aura traversé plus d’un demi-siècle de combats politiques avec une constance rare : celle de n’obéir qu’à sa propre logique.
Pour ses amis, il était “Yani”. Pour ses camarades, “Mallia”. Pour ses adversaires, une figure encombrante, inclassable, parfois caricaturée. Pour tous, un homme de caractère, porté par une énergie peu commune et une fidélité presque obsessionnelle aux siens.
Une disparition brutale, malgré la maladie
Affaibli depuis plusieurs mois, Jean-Gilles Malliarakis continuait pourtant à recevoir, à écrire, à débattre. Quelques jours avant son décès, il invitait encore des amis à partager un verre chez lui, entre deux séjours à l’hôpital. La maladie semblait contenue, sous contrôle. Mais finalement elle a eu raison d’un homme que beaucoup n’imaginaient pas vulnérable.
Il repose désormais à Cluny, dans la sépulture familiale, auprès de son père, le peintre Mayo, figure du surréalisme grec et ami de Jacques Prévert et d’Albert Camus. Un symbole, presque un paradoxe, tant le fils a emprunté des chemins idéologiques éloignés de ceux de son milieu d’origine.
Jean-Gilles Malliarakis avait l’âme d’un chef. Très tôt, il se distingue par son goût de l’action, du verbe, de l’organisation. Étudiant à Sciences Po après avoir renoncé aux mathématiques, il s’impose rapidement comme un meneur, un orateur redoutable, un agitateur d’idées. Ceux qui l’ont côtoyé dans les années 1960 et 1970 se souviennent d’un homme toujours en première ligne, prêt à prendre des risques, à assumer les conséquences.
Cette propension à l’action lui vaudra plusieurs passages par les geôles de la République, au fil d’une époque où la violence politique était omniprésente, à droite comme à gauche. Il ne s’en est jamais plaint. Chez lui, la défiance envers la République était ancienne, presque instinctive, et assumée.
Des chapelles multiples, une logique intime
Rarement fidèle à une structure, souvent fidèle à des hommes, Malliarakis a traversé de nombreux courants sans jamais s’y dissoudre. Action française, Jeune Nation, Occident, Ordre nouveau, GAJ, MNR, Troisième Voie… Les sigles défilent, mais l’homme reste.
Il faut comprendre son itinéraire non comme une errance, mais comme une quête. Celle d’une “troisième voie”, ni libérale au sens classique, ni marxiste, ni strictement réactionnaire. Une synthèse personnelle, parfois contradictoire, mais toujours cohérente à ses propres yeux. Ceux qui tentaient de le faire entrer dans une case se heurtaient à son indépendance farouche.
Même ses virages les plus surprenants – sa défense des petits commerçants, sa conversion au christianisme orthodoxe grec, puis son rapprochement avec le libéralisme économique dans les années 1990 – obéissaient à une logique interne, souvent déroutante pour ses proches eux-mêmes.
Un intellectuel avant tout
On aurait tort de réduire Jean-Gilles Malliarakis à l’activisme. Il était aussi, et peut-être d’abord, un intellectuel. Un homme de livres, d’histoire, de doctrines. Il aimait comprendre, transmettre, publier. La reprise de la Librairie française, rue de l’Abbé-Grégoire, fut à cet égard un acte fondateur. Lieu de diffusion d’idées dissidentes, souvent attaqué, parfois vandalisé, la librairie devint un point de passage obligé pour plusieurs générations de militants.
Avec les Éditions du Trident, qu’il fonde ensuite, il poursuivra ce travail éditorial exigeant, publiant des essais historiques, politiques, économiques, et ses propres ouvrages. De Yalta et la naissance des blocs à Ni trust ni soviets, de La Droite la plus suicidaire du monde à La Faucille et le Croissant, son œuvre témoigne d’une curiosité intellectuelle constante, nourrie par l’histoire longue et la méfiance envers les idéologies dominantes.
Sa voix, reconnaissable entre toutes, résonnera longtemps sur les ondes de Radio Courtoisie, où il fut chroniqueur puis animateur. Là encore, il refusa les compromis. En désaccord avec l’évolution de la station, il la quitta publiquement, préférant l’exil médiatique à la concession.
Il poursuivit alors son travail par d’autres canaux : émissions en ligne, interventions ponctuelles, et surtout son blog, L’Insolent, qu’il alimentera jusqu’à ses derniers jours. Le ton y était libre, souvent ironique, parfois provocateur, mais toujours informé.
Ceux qui l’ont connu retiennent avant tout sa fidélité. Fidélité aux morts, aux camarades, aux combats passés, même lorsqu’il s’en était éloigné idéologiquement. Il assistait aux obsèques par devoir, par honneur, par reconnaissance. Il ne reniait pas les amitiés anciennes, même lorsque les chemins avaient divergé.
Il y avait chez lui une nostalgie assumée. Celle d’une jeunesse militante, d’un monde révolu, d’une époque où les idées se vivaient comme des engagements totaux. Une nostalgie lucide, parfois mélancolique, mais jamais paralysante.
Jean-Gilles Malliarakis ne se résume ni aux portraits à charge, ni aux hommages aveugles. Il fut tout à la fois excessif et réfléchi, provocateur et cultivé, autoritaire et profondément loyal. Son parcours épouse les fractures, les errements et les passions de la droite radicale française sur un demi-siècle.
Il laisse derrière lui des livres, des idées, des souvenirs, et une trace durable dans l’histoire des courants dissidents. Qu’on l’ait suivi ou combattu, il fut de ceux qui ne trichent pas avec ce qu’ils sont.
Et pour ceux qui l’ont connu, il restera surtout un ami, dont l’absence ravive une forme de nostalgie. Celle d’un temps où l’on croyait encore que les idées valaient qu’on y consacre une vie entière.
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Soutien à la Résistance paysanne !
09:56 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Le journal du chaos

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vendredi, 12 décembre 2025
Le Mans, samedi 13 décembre : Marche en mémoire de la bataille du Mans en 1793
La bataille du Mans (12 et 13 décembre 1793) est une bataille de la guerre de Vendée, constituant l'un des épisodes de la Révolution française. Elle se solde par la déroute des forces vendéennes face aux troupes républicaines, lors de la Virée de Galerne. La bataille du Mans constitue l'affrontement le plus meurtrier de la guerre de Vendée.
Chaque année le Souvenir vendéen, association culturelle qui perpétue le souvenir du combat héroïque des armées contre-révolutionnaires de l'Ouest, organise une marche en mémoire de ceux qui furent massacrés lors de cette bataille.
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Les marchés de Noël et la résurgence nazie, une ignominie de plus
Michel Festivi
Sur France-info, il y a quelques jours, une chronique faisait clairement le lien entre l’importance des marchés de Noël et le régime nazi, alors que ces marchés de Noël ont existé bien avant l’arrivée de Hitler au pouvoir en Allemagne. Ils se sont établis depuis le XIIIe siècle dans le Saint Empire romain germanique, avant de se propager dans toute la chrétienté. Cet amalgame des plus spécieux, n’avait qu’un but, attaquer le symbole de Noël, et donc la religion chrétienne. Devant le tollé que cette émission a généré, la direction de France-info a décidé de la supprimer de son site, mais sans s’excuser pour autant, se contentant d’invoquer « un raccourci ».
Ceux qui connaissent l’histoire, savent qu’en Allemagne nationale-socialiste, comme en Russie soviétique, le christianisme a été très durement combattu et que des millions de prêtres et de fidèles, ont été persécutés. Dès lors associer les marchés de Noël avec le nazisme relève d’une idéologie mortifère gauchiste éhontée. Visiblement, les chroniqueurs de France-info, ne connaissent pas l’histoire du Pasteur Dietrich Bonhoeffer (1906-1945), qui suscitera des mouvements chrétiens de résistance au nazisme et qui sera exécuté au camp de concentration de Flossenbürg à 39 ans en avril 1945. Ces mêmes chroniqueurs, n’ont sans doute pas non plus, entendu parler des réseaux catholiques de « la rose blanche » à Munich, qui lutteront contre l’idéologie nationale-socialiste, et ainsi, Sophie Scholl, sera exécutée à la hache, pour avoir lancé des tracts anti hitlériens à l’université de Munich, le 22 février 1943.
Justement, dans cette même lignée, on apprend que ce samedi 13 décembre, 50 catholiques français, prêtres, religieux et laïques morts « en haine de la foi », dans des camps nazis en 1944/1945, vont être béatifiés, au cours d’une cérémonie dans la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Cette enquête en béatification avait commencé, il y a plus de trente ans, dans les archives, pour arriver à la conclusion, que tous ces hommes, originaires de toute la France, ont été exécutés en raison de leur engagement chrétien.
Parmi ces personnes, figurent neuf prêtres diocésains, trois séminaristes, quatre franciscains, un jésuite, 19 membres de la Jeunesse ouvrière chrétienne et 14 scouts de France. Jean Sévilla, dans le Figaro Magazine, retrace leur histoire, et leur rend hommage.
Car tous les totalitarismes, que ce soit le nazisme ou le communisme, ont persécuté les chrétiens. La Russie soviétique a été en pointe, et tous les pays communistes, ont été sur cette même logique exterminatrice. En Espagne, durant la guerre civile, la zone révolutionnaire sera à l’initiative de milliers de tués, à cause de leur foi. Paul Claudel en fera un poème en 1937 « Aux martyrs espagnols : ...Robespierre, Lénine et les autres... n’ont pas épuisé tous les trésors de haine et de la colère... »
Cette vidéo de France-info est donc belle et bien une manipulation, une falsification, une « fausse information », comme l’ont dénoncé plusieurs internautes. Cela s’inscrit dans tout le mouvement christianophobe ambiant, qui va de l’interdiction des crèches, à des crèches aux personnages sans visage, à la mode islamiste, et même à la prohibition dans certaines administrations, dans certains organismes, dans certaines villes ou collectivités, de « fêter Noël » tout simplement.
15:21 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) |
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LE DEUXIÈME VOLUME SUR LA MOUVANCE IDENTITAIRE BLANCHE AMÉRICAINE (CHN n°31) EST SORTI
15:19 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Il y a 70 ans : la vague poujadiste bousculait la France des taxes et du centre mou
Source Boulevard Voltaire cliquez ici
Le 2 janvier 1956, les candidats de l'UDCA recueillirent 2,4 millions de suffrages, soit 11,6 % des voix.
que le budget 2026 prévoit un nouveau déficit record dans une France championne des taxes de l'OCDE, le professeur Jean-Richard Sulzer jette un regard sur l'histoire et le ras-le-bol fiscal des commerçants et artisans des années 1950 qui accompagna la poussée d'un homme politique appelé à faire parler de lui : Pierre Poujade. Rien n'a vraiment changé...
Le 23 novembre 1955, les députés renversaient le second gouvernement en moins de dix-huit mois. Comme promis, le Premier ministre sortant Edgar Faure et le président de la République René Coty décidèrent, conjointement, de dissoudre l'Assemblée nationale. La date des élections fut fixée au 2 janvier 1956. La campagne, noyée au milieu des fêtes, fut assez calme.
Un fiscalisme envahissant
Seul objet de curiosité : l'UDCA (Union des commerçants et artisans) de Pierre Poujade présentait des candidats sous l'étiquette UFF (Union et fraternité française). Ce mouvement, créé en 1953, s'opposait physiquement à la venue des contrôleurs du fisc, à Saint-Céré puis dans le Lot, voire un peu partout sur le territoire. Les commerçants et artisans s’insurgeaient contre le fiscalisme croissant, et plus spécifiquement contre les contrôleurs « polyvalents », ainsi dénommés car ils pouvaient à la fois effectuer des redressements sur les bénéfices et le chiffre d’affaires. Mais ces brigades, créées en 1950, restaient à l’état d’épouvantail car elles ne comptaient que 316 fonctionnaires répartis dans 16 gros départements.
C’est l’émergence des grandes surfaces qui mit le feu aux poudres ou, plus précisément, celle d’un magasin d’alimentation à Landerneau : son propriétaire, Édouard Leclerc, achetait directement aux producteurs et pratiquait des prix bas grâce à ce circuit court. Les syndicats de petits commerçants invitèrent alors ces producteurs à ne plus fournir le magasin Leclerc. Mais un décret du 9 août 1953 vint interdire un tel refus de vente, ce qui ouvrait une voie royale à la grande distribution.
La vague poujadiste
Au soir du 2 janvier 1956, les résultats du scrutin attribuèrent 2,4 millions de suffrages, soit 11,6 % des voix, aux candidats de l’UDCA. Les résultats en sièges furent plus modestes, du fait d’un scrutin proportionnel biaisé qui avait d’ailleurs été conçu pour nuire aux gaullistes : 52 sièges sur 590. Il n’y avait pas là de quoi déstabiliser l’institution parlementaire ; d’autant plus que 11 élus poujadistes furent invalidés. Par ailleurs, d’autres députés, et non des moindres, s’éloignèrent du mouvement, tels Jean-Marie Le Pen, Jean-Maurice Demarquet et Jean Dides.
La grande scotomisation
Les caciques de la IVe République purent donc se livrer à leur cuisine parlementaire et investir Guy Mollet, le 5 février 1956. Ce gouvernement pléthorique connut un record de longévité, puisqu’il dura 16 mois. Ce ministère de centre gauche, dit de « Front républicain », fut investi par 420 députés, c’est-à-dire bien au-delà des mouvements qui le constituaient : une façon, pour les caciques de tout poil, de réaffirmer leur attachement à un parlementarisme mou. Ils scotomisèrent la poussée poujadiste, tout comme un névrosé refoule dans son inconscient une réalité trop pénible. Car, a posteriori, la vague de 1956 marquerait, pour la IVe République, le commencement de la fin. Le gouvernement de Guy Mollet tergiversa dans le dossier algérien et ne connut qu’une longue suite d’humiliations : journée des tomates, crise de Suez, rationnement de l’essence faute de devises.
Quelle leçon pour l’avenir ?
Le hasard m’a fait rencontrer Pierre Poujade au Conseil économique et social où nous siégions côte à côte. Celui que les communistes qualifiaient d’« hitlérien » me parla de sa guerre : fuite vers la France libre à Alger via l’Espagne, avant de terminer dans la Royal Air Force… On a vu pire nazi !
Puis il me communiqua, documents à l’appui, l’analyse de la vague de 1956 par commune : en plus des travailleurs indépendants, l’UDCA recueillit de forts pourcentages dans les zones rurales, les petites villes et plus généralement dans la ligne de faible densité qu’on appellera plus tard la « diagonale du vide ». En fait, la vague poujadiste a été portée par des classes moyennes attachées à nos traditions, pillées par un fiscalisme indécent, dépassées par des mutations trop rapides et tenues à l’écart des Trente Glorieuses : bref, un concentré de nos fractures françaises.
NDLR SN : sur le mouvement Poujade, vous pouvez aussi lire la Cahier d'Histoire du nationalisme (n°20) qui lui est consacré cliquez là
11:58 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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12 décembre 1943 : assassinat de l'abbé Perrot par les communistes
12 décembre 1943... L'abbé Yann Vari Perrot, grand défenseur de l'identité et de la langue bretonne, était lâchement assassiné sur un chemin proche de Scrignac (29) dans les Monts d'Arrée, sa paroisse, par un militant communiste ! Crime resté impuni à ce jour.
Ne jamais oublier.
Sur la photo, Dom Alexis Presse, fondateur de l'abbaye de Boquen, embrassant la croix celtique sur la tombe de Yann Vari Perrot à Koad keo.
11:45 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Dermatose nodulaire : panique sanitaire ou cynique stratégie commerciale ?
Iannis Moriaud - Membre du Bureau politique du Parti de la France
Cette dermatose nodulaire bovine arrive à point nommé pour les ennemis des paysans français. Une maladie, dont les médecins eux-mêmes disent qu'elle ne se transmet ni par le lait ni par la viande, nécessite-t-elle d'abattre tout le cheptel comme aux pires heures de la vache folle ?
Poser la question c'est déjà y répondre. Bruxelles veut sacrifier le paysan charolais pour vendre plus de Volkswagen dans le Mato Grosso.
Annie Genevard emploie un vocabulaire guerrier et catastrophiste pour entretenir la peur, ils y ont pris goût pendant le Corona.
La viande bovine du Mercosur ne pouvait pas espérer un meilleur contexte pour débarquer dans les assiettes des Européens.
08:56 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Ariège : On ne massacre pas un troupeau impunément
Alain de Peretti, Riposte laïque cliquez ici
On croyait avoir tout vu : l’industrialisation des terres, la mise au pas des campagnes, la réduction du vivant à des tableaux Excel.
Mais voilà qu’aujourd’hui, au nom d’une DNC brandie comme un talisman bureaucratique, on exécute des troupeaux entiers, on rase des lignées, on efface cent ans de sélection comme on clique sur “supprimer”.
C’est un monde qui s’effondre, et il faudrait encore applaudir ? Il faudrait encore se taire ?
Le crime : tuer le vivant au nom de la gestion du vivant, et abattre des animaux pour ne pas qu’ils meurent !
Un troupeau n’est pas un stock. Une vache n’est pas un produit périmé. Un animal n’est pas remplaçable.
Chaque bovin porte une mémoire génétique unique, tissée par le temps, par les terroirs, par la sueur d’hommes et de femmes qui travaillent avec le vivant — pas contre lui.
Et pourtant, on abat. On abat en masse. On abat pour rien : par réflexe, par protocole, par confort administratif.
On détruit même la viande, à grand renfort de camions, comme si la planète croulait sous la nourriture.
Quel luxe répugnant : gaspiller des tonnes de viande consommable pendant que des éleveurs voient leur vie partir à l’équarrissage.
La trahison : quand ceux qui devraient protéger deviennent les agents du désastre
La profession vétérinaire institutionnelle devrait être la gardienne des valeurs de la vie.
Guérir, accompagner, comprendre.
Mais une partie de ses structures s’est muée en bras armé bureaucratique de la procédure : on valide des abattages comme on approuverait une commande de fournitures.
Où est passé la vocation de soigner ?
Les associations de protection animale, si promptes à s’indigner pour un chien oublié dans une voiture, restent muettes face à des centaines de bovins condamnés sans procès.
Là, plus de cris, plus de vidéos larmoyantes. Silence radio.
Quant aux porte-étendards de l’écologie de salon, il faudrait leur rappeler une vérité simple :
les prairies existent parce que les vaches y vivent, les paysages survivent parce que les paysans les entretiennent, la biodiversité se maintient parce que l’élevage extensif structure les écosystèmes.
Mais non : depuis leurs bureaux citadins, ils rêvent d’un monde “naturel” sans paysans — un désert de friches stériles sous un vernis vert, couvert d’éoliennes et de « fermes » photovoltaïques.
Et que dire de nos médias « labellisés » qui préfèrent disserter des derniers soubresauts d’un système à l’agonie plutôt que braquer les projecteurs sur ce qui se passe dans nos campagnes ?
Le refus : les paysans ne se laisseront pas effacer
On pensait les éleveurs résignés, dociles, voués à l’effacement. Erreur fatale.
Une colère sourde monte des campagnes, une colère de racines, de terre, de bêtes vivantes.
Les tracteurs bloquent les routes. Les éleveurs veillent leurs troupeaux condamnés comme on veille des martyrs.
Les collectifs se lèvent, les voix se libèrent, et les mensonges officiels se fissurent.
Parce qu’à un moment donné, il faut dire NON.
Non à la mort automatique.
Non au sacrifice du vivant.
Non à ce système qui détruit au lieu de protéger.
La vérité : ce ne sont pas les paysans qu’on abat — c’est notre avenir
À chaque bête qu’on tue pour satisfaire un protocole, à chaque lignée qu’on efface pour éviter un examen, c’est notre rapport au vivant qu’on mutile.
L’agriculture paysanne ne demande pas la charité.
Elle réclame la raison, la science, la prudence — la vraie, pas celle qui tue à l’aveugle.
Ce texte est une alerte. Un cri. Une rupture du silence.
Parce qu’on ne massacre pas un troupeau impunément.
Parce qu’on ne balaye pas un patrimoine génétique comme de la sciure.
Parce qu’on ne piétine pas ceux qui nourrissent le pays sans provoquer une révolte de dignité.
La résistance paysanne ne fait que commencer. Et cette fois, elle ne se laissera plus étouffer.
L’Ariège est une terre de résistance, souhaitons que s’y produise l’étincelle qui enflammera la plaine et qui mettra fin à ce cauchemar !
Lire aussi, sur Riposte laïque : cliquez ici
08:31 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Il y a 45 ans, le 12 décembre 1980, à Madrid : assassinat de Juan Ignacio Gonzalez, chef de Front de la Jeunesse
Pour en savoir plus cliquez ici
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jeudi, 11 décembre 2025
Nous sommes tous des prisonniers…
Guillaume d’Aram de Valada
La société hédoniste post-soixante-huitarde a imposé sa vision : se libérer de toutes contraintes. Par le mot contrainte, les « nouveaux prêtres » du « jouir sans entraves » savaient bien ce qu’ils professaient et quels dégâts durables ils comptaient imposer. On y est, messieurs ! Quel homme normalement constitué ne cherche pas à se libérer d’une contrainte, en l’effaçant au mieux, en la réduisant au pire ?
L’affaire était donc bien dans le sac avec ses slogans racoleurs pour esprits en mal de liberté immédiate : « Interdit d’interdire », « Le vieux monde est derrière toi », « Du passé faisons table rase », « Détruisons la famille traditionnelle » , « Libérons nos corps », et on en passe ……. Pourtant, l’affaire allait prendre un certain temps, comme le fût du canon à se refroidir, en gros deux décennies. Dans les années 80, le cliquet était bien arrimé en haut de la roue crantée. Vingt ans, l’âge de l’insouciance, l’âge où tout semble possible. Nos fils de bourgeois, théoriciens de la « libération de la société bourgeoise et de ses carcans » , celle-là même qui les avait bien nourris et qui les nourrit encore, en bousculant les codes, les principes jusqu’aux cellules de bases de la société, ils ont réussi leur coup, un coup de maître. Ils ont rendu l’individu interchangeable, libre de toutes contraintes sociales, familiales, professionnelles, libre de se passer de tout, y compris de lui-même.
Ils ont enfermé "l’homo festivus" dans une prison dans laquelle il veut vivre, dormir et crever jusqu’au bout, heureux d’être prisonnier d’un nihilisme qui ne dit et ne dira jamais son nom. Cette société diluée dans le relativisme permanent et dans la dictature intellectuelle, ce terrorisme qui fait plus de dégâts qu’une bombe dans un supermarché !
Cette société mettra longtemps à retrouver ses bases, ses "piliers en pierre de taille" et ses cellules traditionnelles vitales. Seules, certaines familles, qui ont fait le choix difficile et rigoureux de s’écarter de ce "modèle sociétal", ne sont pas emprisonnées. Elles se sont libérées en sciant les barreaux pour s’évader et vivre selon les vieux principes, les vieux codes, et les traditions communautaires traditionnelles, toutes ces valeurs fondatrices de la Cité. Elles ont construit leur isolats cher à Jean Raspail.
Il ne faut surtout pas se moquer de ces "Indiens" qui se regroupent dans leurs "forêts", dans leurs écoles, dans leurs foyers. Ils ont un grand mérite. Ils symbolisent en quelque sorte cette "garde avancée" de ce qui arrivera inéluctablement, lentement mais sûrement. Dès 1973, Le Camp des saints avait tout dit ou presque sur ce sujet. Ce livre prophétique de Jean R., même les politiciens de tous bords se le passaient sous le manteau, comme un pamphlet de leur propre inconséquence. Ce livre nous donne les clés du geôlier.
Toute la littérature de ce "vieux conquistador" repose sur la description même de la prison dans laquelle nous sommes enfermés. La masse des prisonniers célèbrent tous les jours leur prison, celle qu’ils ne veulent surtout pas quitter, non, surtout pas. Et, nous, dans nos "QHS" (quartiers de haute sécurité) dans lesquels on nous a parqués, on arrive tant bien que mal, en évitant le regard des matons, à se passer des mots écrits à la hâte, ces bouts de papier remplis d’espérance et de colère rentrée. C’est notre lien, notre "adrénaline", et aussi ce "miel" qui nous garde en vie….au nez et à la barbe des décérébrés de l’autre cour, à l’autre bout de la prison. La prison et ses "quartiers de haute sécurité", où les idées sont mises en coupe réglée, où ceux qui osent pourfendre l’idéal hédoniste soixante-huitard sont mis au mitard, la prison dans la prison, à fond de cale, avant d’être consumés à petits feux médiatiques.
Alors, que faire pour ne pas pourrir en taule ? Rassembler les taulards dans l’autre cour et mettre le feu à la prison, au risque de se faire mitrailler du haut des miradors ? Se battre contre ceux de l’autre cour, celle des post-adolescents attardés et drogués d’individualisme destructeur ? Pour ne pas mourir en taule, il n’y a qu’une seule chose à faire et c’est encore Jean Raspail qui le dit le mieux : « Quand on représente une cause (presque) perdue, il faut sonner de la trompette, sauter sur son cheval et tenter la dernière sortie, faute de quoi l’on meurt de vieillesse triste au fond de la forteresse oubliée que personne n’assiège plus parce que la vie s’en est allée ailleurs ».
Source : Le Nouveau Présent, cliquez ici.
12:28 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Synthèse nationale, c'est aussi une maison d’éditions créée en 2012 dont le catalogue compte près de 150 titres parmi lesquels ceux de la fameuse collection Les Cahiers d’Histoire du nationalisme. cliquez ici
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« Lénine était un champignon », un nouveau livre de Sylvain Roussillon
Militant, écrivain, conférencier, Sylvain Roussillon doit probablement à son éducation d’autodidacte de multiplier les centres d’intérêt les plus variés.
Ce recueil, vous invite donc à voyager parmi ses articles, parus entre 2022 et 2025 dans les journaux et revues aussi divers que Réfléchir & Agir, Livr’Arbitres, Zentromag, la Revue d’Histoire Européenne et quelques autres.
Ne cherchez aucun point commun, aucune liaison logique entre le texte consacré à la grande épopée des « Affreux » du Katanga, et celui qui traite de l’art culinaire des Futuristes, entre le papier qui évoque la lutte entre l’OAS et les Barbouzes et l’écrivain bourguignon Henri Vincenot. Il n’y en a pas. Et c’est justement cette variété qui donne à ce livre des allures de miscellanées, avec des thèmes glanés au fil de la curiosité de l’auteur.
Vous y retrouverez de l’Histoire, à travers des épisodes célèbres comme la Guerre de Sécession ou les JO de 1936, ou oubliés, comme le conflit irako-britannique de 1941 ou la participation de certains dreyfusards à la Collaboration.
Sylvain Roussillon s’est aussi attaché à partir à la découverte de certaines communautés marginales, dont toutes n’ont pas disparues, comme les Khevsours du Caucase, descendant des derniers Croisés, les scouts « intellectuels et barbares » du Kindred of the Kibbo Kift, les Cherokees sudistes de Stand Watie, ou les chrétiens cachés (kakure kirishitan) du Japon.
D’autres communautés, politiques et militantes cette fois, sont aussi de la partie, qu’il s’agisse des fascistes albanais, des proto-communistes français ou des « chemises dorées » mexicaines.
Vous y découvrirez des portraits d’hommes connus ou moins connus, mais qui ont tous marqué leur époque ou leur discipline. Quelques femmes marquent leur différence dans cette galerie de caractères, qu’il s’agisse de la Duchesse d’Uzès, égérie du nationalisme naissant, ou de l’extravagante Beate Uhse, pilote de la Luftwaffe et inventrice des sex-shops.
Au registre de l’extravagance et de l’insolite, l’article intitulé « Lénine était un champignon », dont est tiré le titre à ce recueil, donne le ton à ce spicilège toujours instructif, souvent divertissant et parfois déroutant.
« Lénine était un champignon », recueil d’articles 2022 – 2025 écrits par Sylvain Roussillon, préface de Xavier Eman, Ars Magna, 24,00 €. En savoir plus cliquez ici
12:19 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) |
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In memoriam Jean-Gilles Malliarakis (1944-2025)
Yvan Benedetti Jeune Nation cliquez ici
Le même jour que Lajos Marton, le 7 décembre, nous quittait Jean-Gilles Malliarakis.
Que les temps sont durs ! La perte de nos amis, camarades ou connaissances de combat est la marque du temps qui passe, inexorable.
Quand je suis entré en militantisme à Paris, il était incontournable. Il occupait une place à la mesure de son tempérament. Je le revois dans sa Librairie française, où il avait succédé à Henry Coston, un fusil de chasse à portée de main derrière son bureau. Il est celui qui m’a conseillé la lecture d’un livre qui a marqué mes jeunes années : « Les 7 piliers de la Sagesse » de Lawrence d’Arabie. J’ai très peu milité avec lui, nous avons fait deux ou trois manifestations ensemble. Quand j’ai rejoint l’Œuvre française, le Regroupement nationaliste qui rassemblait son Mouvement Nationaliste Révolutionnaire avec celui de Pierre Sidos ainsi qu’avec le Parti Nationaliste Français venait de se dissoudre. Je me souviens aussi de ma première réunion militante en tant que spectateur à Paris, dans la salle historique des Sociétés savantes, aujourd’hui disparue. Je fus impressionné par l’éloquence et la verve du personnage politique que je découvrais.
Confronté à un choix, c’est vers Pierre Sidos et son Œuvre française que je me tournais, préférant la rigueur et la cohérence de la doctrine nationaliste de ceux de la rue Caillaux au tercérisme du condottiere « Mallia ». Nos chemins militants ensuite furent parallèles.
Un grand nom hélas trop peu connu aujourd’hui en politique s’en est allé.
Que son souvenir reste dans l’histoire de ce nationalisme de l’après-guerre d’Algérie qui reste à écrire.
11:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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