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mercredi, 02 juillet 2025

Liberté d'expression : deux poids, deux mesures

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Ça s’émeut, ça s’indigne, ça geint. Boualem Sansal, écrivain courageux, serait persécuté par le régime algérien. Quelle découverte ! Voilà soixante ans que l’Algérie est une dictature militaire corrompue, un pays tenu d’une main de fer par une caste d’anciens fellaghas reconvertis en oligarques. Mais il a fallu qu’un intellectuel parle un peu trop fort pour que nos belles âmes s’éveillent enfin.

Le plus grotesque dans cette affaire, c’est l’indignation sélective de nos gouvernants. Ces mêmes dirigeants français qui rampent devant Alger, qui mendient une entrevue ou un vague geste diplomatique, osent donner des leçons de liberté. Ils acceptent sans broncher que l’Algérie insulte la France, refuse de reprendre ses ressortissants sous OQTF, finance des mosquées radicales sur notre sol. La France officielle, celle des ministres sans colonne vertébrale, se couche, encore et toujours.

Et pendant qu’on feint de défendre la liberté d’expression à Alger, on la piétine à Paris. On condamne des Français pour des tweets, des tribunes, des propos dissidents. Une batterie de lois liberticides verrouille le débat public : loi Pleven, loi Gayssot, loi Avia, etc. Le délit d’opinion est devenu un sport national.

Cette affaire Sansal est l’illustration parfaite de l’hypocrisie occidentale : compassion pour les dissidents étrangers, mépris pour les résistants français. Une liberté d’expression à géométrie variable, au service d’un régime qui déteste la France et d’élites qui la trahissent.

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mardi, 01 juillet 2025

Il y a la France du policier Florian et celle de la racaille Nahel Merzou

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L'éditorial de Cyrano sur Riposte laïque cliquez ici

À l’occasion du deuxième anniversaire de la mort de la racaille Nahel Merzouk, qui a occasionné 6 jours d’émeutes, des centaines de policiers blessés et des pillages et vandalisations dans de nombreuses villes, il s’est trouvé un maire, celui de Nanterre, un nommé Raphaël Adam, pour proposer d’apposer une plaque en l’honneur du délinquant multirécidiviste. Cela à l’occasion d’un hommage qui fut un véritable flop, malgré la médiatisation et la présence des Insoumis et des Traoré.

Dans le même temps, curieusement, on retrouve un écrit du policier Florian – incarcéré durant 5 longs mois – durant les quatre premiers jours de sa mise en garde à vue. Manifestement, il avait déjà tout compris, même s’il n’envisageait pas encore tout ce qui allait suivre.

« Je me dis que je vais finir en détention provisoire pour calmer ces pauvres jeunes en colère. Tous les fonctionnaires de police que je croise jusqu’au dépôt sont dépités, ils se sentent trahis, abandonnés, livrés en pâture aux émeutiers. La colère d’une minorité de la rue l’a emporté, et un message d’impunité est envoyé aux délinquants. Ma tête sera servie sur un plateau aux médias pour calmer les esprits. »

Il ne savait pas encore le temps qu’allait durer son scandaleux emprisonnement, et encore moins que les juges de Nanterre allaient s’acharner contre lui, le traînant devant les assises pour meurtre.

On a vu, à cette occasion, deux France face à face pour reprendre les propos de l’ancien ministre de l’Intérieur de Macron, Gérard Collomb, aujourd’hui décédé. On a vu le camp patriotique défendre le policier Florian. On a vu Jean Messiha mettre en place une cagnotte qui atteindra rapidement 1,6 million d’euros, montrant une révolte populaire énorme qui s’est exprimée par le soutien financier au policier. On a vu les médias alternatifs patriotes rétablir les faits et dénoncer la manipulation de ceux qui pleuraient la mort de la racaille.

Mais en face, on a vu et entendu l’anti-France, la Nouvelle France, la France créolisée, les islamo-gauchistes, mais aussi l’ensemble d’un appareil d’État au service de la destruction de notre pays.

D’abord Emmanuel Macron qui, dès le premier jour, avait décidé que le policier était coupable, avant même que l’instruction ne soit commencée. Voilà qui nous rappelait la rapidité avec laquelle il fut décidé que l’incendie de Notre-Dame ne pouvait qu’être accidentel.

Et puis il y eut l’ensemble de la gauche, derrière les Insoumis, pour souffler sur les braises, hurler que la police raciste tue, et légitimer les émeutes et les dégâts qu’elles occasionnèrent.

Bien sûr, la racaille, celle que Karl Marx appelait la lie de la société, qui se moquait totalement du sort de Merzouk, en profita six jours durant pour mettre la France à feu et à sang, quand les policiers avaient l’ordre de se faire discrets et surtout de ne pas tirer.

Les juges de Nanterre firent leur part du travail, instruisant avec une partialité confondante, montrant leur idéologie et leur haine de la police, en s’acharnant – et ce n’est pas fini – sur le malheureux policier.

La presque totalité des médias de propagande, appartenant à des milliardaires qui arrosent la gauche, victimisèrent également la racaille victime de ses exactions et qualifièrent le policier d’assassin.

Bien sûr, les sportifs, comme Mbappé, et les artistes, comme Omar Sy, nous firent le coup de l’ange parti trop tôt.

Pour avoir fait son travail, et sans doute sauvé la vie de piétons ou d’automobilistes, le policier Florian a vu sa carrière brisée, sa famille menacée, l’obligation de déménager, et sa hiérarchie et le régime de Macron l’abandonner. Dans d’autres pays, il serait un héros.

Ces deux camps, celle de la France profonde et celle des racailles soutenues par toute la gauche, sont inconciliables et totalement antagoniques. L’une devra mettre l’autre hors de combat, et la gauche s’y prépare, en multipliant les agressions contre des patriotes et en cherchant à faire interdire toute parole alternative à sa conception totalitaire du monde.

Si le camp patriote vient à gagner les élections, il devra briser les reins et mettre hors de combat tous ceux qui sont payés pour briser la France. Et il y aura beaucoup de travail, tant ils sont nombreux. Mais ce sera le seul moyen de sauver le pays.

08:42 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 5 juillet, à Morlaix (29) : mobilisation anti éoliennes

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Pour information :

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01:26 Publié dans Combat anti-éoliennes | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les Français souffrent, mais l’État jette leur argent par les fenêtres

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Michel Festivi  

Les Français qui travaillent, ou qui ont durement travaillé pour avoir une retraite décente, souffrent et sont pressurisés de toutes parts, mais nos gouvernants envisagent de nous taxer encore plus, et parallèlement, ils n’hésitent pas à jeter l’argent du contribuable par la fenêtre. Quelques exemples parmi bien d’autres, de cette gabegie volontaire, de ce tonneau des Danaïdes.

On vient d’apprendre que 165 bus, qui ont été utilisés notamment pendant les jeux olympiques et paralympiques, ont été remaniés, réparés, et sont devenus accessibles aux personnes dites à mobilité réduite, pour ni plus ni moins être envoyés en Tunisie, gratuitement, en cadeau ! Pendant ce temps, bien des villes, bien des villages en France ne disposent pas d’assez de véhicules de ce genre, et ils auraient pu en profiter. Les personnes qui prennent régulièrement les transports en commun, savent de quoi je parle. Ces bus auraient pu rendre de grands services dans nos territoires, trop souvent abandonnés par les élites politiques parisiennes.

Autre exemple et non des moindres. Il concerne notre agriculture. Chacun sait que nos agriculteurs, qui travaillent très durs pour souvent une rémunération des plus faibles, sont persécutés par les normes, les taxes, les coûts sans cesse plus haut de l’énergie et des intrants, comme les engrais. Et bien 15 millions d’euros d’aides européennes ne vont pas être versés ni à la France, ni à l’Espagne, ni à l’Italie ni au Portugal etc, mais à l’Afrique du Sud pour soutenir des initiatives en faveur « de la diversité », et « de l’inclusivité », dans sa filière agricole. L’Europe wokiste est passée par là.

Je ne savais pas que l’Afrique du Sud se trouvait en Europe, on n’en apprend tous les jours ! Visiblement Bruxelles n’a rien à faire des paysans européens, et ce d’autant plus que ces pays comme l’Afrique du Sud sont des concurrents déloyaux, qui écrasent les prix et qui plombent nos productions, n’étant pas enserrés dans des règlementations kafkaïennes. Que fait le Président de la république et le premier ministre pour s’insurger devant un tel scandale ? Pourtant la voix de la France porterait et pourrait entraîner d’autres nations dans son sillage. Macron préfère se prélasser à Séville dans le cadre d’une réunion internationale : « pour aider les pays du Sud », encore un futur gâchis de plus.

Sans vouloir polémiquer, je me permets de faire une petite parenthèse. En 2017 comme en 2020, les gros syndicats agricoles notamment céréaliers, comme la FNSEA et l’ensemble de ses relais départementaux, les FDSEA, ainsi que le Syndicats des Jeunes agriculteurs aligné sur la FNSEA, ont appelé méchamment et massivement à refuser Marine le Pen et à voter Macron. Je sais bien qu’il existe d’autres syndicats agricoles, mais il faudrait aussi, peut-être, que la profession fasse le ménage chez ses représentants.  

Quoiqu’il en soit le gaspillage étatique et permanent est à tous les niveaux. Le coût de l’audiovisuel public, est de plus de 4 milliards d’euros, il emploie 16 000 salariés qui possèdent tous un statut exorbitant du droit commun, et des avantages que le commun des mortels n’a pas. A-t-on encore besoin en France d’un service public pour les radios et les télévisions en 2025 ? Je dis non, trois fois non, d’autant que les chaînes et radios publiques sont les relais permanent du wokisme et de l’islamogauchisme, alors qu’elles se devraient de respecter le pluralisme. Il existe plus de 300 chaines de télévision, il existe YouTube et autres relais médiatiques pour s’informer utilement, il existe des télévisions et radios alternatives. Supprimons cette chape de plomb orwellienne, et la France se portera mieux, politiquement et financièrement. Mais pour agir ainsi, il faut une qualité, qu’aucun homme ou femme politique qui nous gouverne n’a, du courage et de la volonté. 

Si l’état et les collectivités arrêtaient de donner de l’argent à tort et à travers au monde entier ; si l’on abrogeait « l’odieux visuel public », comme l’a qualifié si judicieusement Gilles William Goldnadel ; si l’État avait enfin le courage de s’attaquer au mille -feuille administratif en éliminant les doublons et en limitant le nombre d’élus ; si l’on supprimait une quinzaine voire une vingtaine d’agences gouvernementales qui ne servent strictement à rien chacun le sait, Bayrou n’aurait plus besoin de se gratter les méninges pour trouver de l’argent pour les futurs retraités et pour baisser les charges qui minent l’emploi, ni d’inventer de nouveaux impôts et taxes. 

00:58 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 30 juin 2025

Sarah Knafo invitée chez Pascal Praud lundi matin sur C-News

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13:17 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Selon la dernière note de l’OID, l’immigration « accentue les principaux maux de l’économie française »

Paris: des migrants établissent un campement devant l'Hôtel de Ville

Maurice Bernard

Note après note, l’Observatoire de l’immigration et de la démographie s’impose comme une précieuse source d’informations. Ce fait vient de trouver une nouvelle illustration avec la dernière publication de l’OID, L’impact de l’immigration sur l’économie française, réalisée à partir de données de l’OCDE et de l’Insee.

Les constats qu’on y trouve méritent qu’on s’y arrête. Ils sont sans appel.

Premier constat : « l’immigration n’améliore pas le taux d’emploi défaillant de la France mais, au contraire, le dégrade fortement ». En effet, dans un pays où le taux d’emploi des 15-64 ans est déjà faible comparé à celui des grands pays voisins (69,5% contre 74,5% au Royaume-Uni, 77,4% en Allemagne, 80,4% en Suisse et 82,5% aux Pays-Bas – au 2e trimestre de 2024), celui des immigrés est 7,1 points en-dessous : 62,4% (alors que le taux d’emploi des immigrés est de 67% dans les 27 pays de l’Union européenne et de 71,8% dans ceux de l’OCDE). Ainsi, en 2021, 30,5% des étrangers de 15 à 64 ans se trouvant sur le territoire national n’étaient ni en emploi, ni en études, ni en retraite, contre 13% des Français (soit 2,3 fois plus) ; et le taux d’emploi des descendants d’immigrés (2e génération) était de 59,7%, contre 70,7% pour les personnes sans ascendance migratoire…

Deuxième constat : en France, « l’immigration tend à réduire la productivité du travail ». Son impact négatif vient d’abord du niveau de qualification des immigrés, très inférieur à celui des personnes sans ascendance migratoire. Ainsi, en 2021, 37% des immigrés de 30 à 64 ans n’avaient aucun diplôme, contre 14% des personnes sans ascendance migratoire. Il tient aussi à la moindre présence des immigrés « dans des parcours propices à l’innovation » ou encore dans l’entrepreneuriat…

Troisième constat : « en France, l’immigration dégrade les comptes publics et réduit le pouvoir d’achat des natifs ». Selon la note de l’OID,  « le moindre taux d’emploi des immigrés et descendants d’immigrés représente une perte de PIB de 3,4 % et une perte de recettes fiscales et sociales de 1,5 point de PIB ». Ainsi, dans notre pays, les recettes budgétaires apportées par les immigrés ne représentent que 86% des dépenses publiques qui leur sont affectées, contre 140% au Portugal, 127% au Royaume-Uni ou 124% en Italie. En outre, en 2019, les immigrés ont perçu en moyenne 2.380 euros de prestations sociales - et ceux originaires d’Afrique 3.130 euros -, soit 2 fois plus que les personnes sans ascendance migratoire (1.200 euros)…

Quatrième et dernier constat : en France, « l’immigration bénéficie aux secteurs abrités de la concurrence internationale (en particulier la construction et la sécurité) et pénalise indirectement les secteurs exposés comme l’industrie par leur surimposition (induite par le plus faible taux d’emploi des immigrés), alors que nous avons un besoin absolu de les relancer pour redresser nos finances ».

Face à cet aggravation des maux qui affectent notre économie, la note de l’OID préconise la réforme conjointe de notre système de formation, de notre modèle social et de notre politique d’immigration ; toutes choses réclamées depuis quatre décennies par la droite nationale ! Malheureusement, compte tenu de la situation politique actuelle, il va nous falloir attendre encore pendant au moins deux ans. Après tout, si l'on en croit Vauvenargues, « la patience » n’est-elle pas « l’art d’espérer »…

Pour accéder à la note de l'OID, cliquez ici.

07:30 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche, dans les Côtes d'Armor, Reconquête ! réunissait ses militants

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Dimanche 29 juin, la fédération costarmoricaine de Reconquête ! organisait près de Saint-Brieuc son banquet amical d'été.

Près d'une centaine d'adhérents ont répondu présents, ce qui prouve la bonne forme du mouvement d'Eric Zemmour dans ce département breton. Ils purent ainsi écouter les interventions de Pierre-Yves Thomas, secrétaire départemental, qui en profita pour présenter le bureau, et celle d'Antoine Clamagirand, délégué régional de Reconquête !, qui parla des prochaines échéances électorales, à savoir les municipales de mars prochain et les éventuelles législatives qui se dérouleraient en cas de nouvelle dissolution (on ne sait jamais ce qui mijote dans la tête d'un Macron). Quoiqu'il en soit, Reconquête ! 22 se prépare pour participer à ces campagnes.

Un sympathique banquet, préparé par les militants briochins et très apprécié du public, suivit ces interventions. Ce fut l'occasion de resserrer les liens de franche camaraderie qui caractérisent le mouvement dans ces terres de mission que sont les Côtes d'Armor.

Plusieurs stands, dont celui de Synthèse nationale, étaient installés dans la salle et de nombreux amis profitèrent de l'occasion pour s'abonner à notre revue.

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, était présent à cette  belle fête de Reconquête ! À droite, Margaret Studler, responsable de la 5e circonscription, et Pierre-Yves Thomas, secrétaire départemental 22.

01:16 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 29 juin 2025

Le Président du Salvador éradique les gangs des trafiquants et les bandes criminelles

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Michel Festivi 

Lors d’un défilé de « la semaine de la mode » à Paris, parangon du wokisme absolu, un soi-disant « styliste » d’origine mexicaine, né aux États-Unis, Willy Chavarria, a cru devoir attaquer l’excellent Président salvadorien Nayib Bukele (ci-dessus), en faisant défiler des « mannequins » agenouillés et grimés en prisonniers, vêtus de maillots et shorts blancs, les mains dans le dos, vêtures qui s’apparenteraient à ceux portés par les détenus du Centre du confinement du terrorisme, la prison de haute sécurité construite par Bukele, pour parvenir à lutter contre les organisations hautement criminelles qui tenaient le pays avant son arrivée au pouvoir.

Aussitôt, Chavarria et ses sbires se sont pris une volée de bois vert du Président salvadorien qui a ironisé : « nous sommes prêts à les envoyer à Paris dès que nous recevrons le feu vert du gouvernement français ». C’est dire en quelle estime, il tient notre pays et son président, et on peut parfaitement le comprendre, tant la France est atteinte par des vagues migratoires illégales successives et permanentes, et totalement gangrénées par le narcotrafic, comme l’actualité nous en donne des exemples quotidiens.

D’ailleurs, si ce prétendu « styliste » était un tant soit peu honnête avec lui-même, il préconiserait pour son pays d’origine, le Mexique, la même politique que celle pratiquée au Salvador, cela éviterait bien des drames et des tueries, le Mexique étant le symbole absolu d’un État dominé par les maffias, de par l’impuissance absolue des gouvernements de gauche successifs.

Car Nayib Bukele Ortiz, Président du Salvador depuis 2019, avant d’avoir été maire de Nuevo Cuscatlán puis de San Salvador, la capitale du pays, âgé de seulement 43 ans, est un homme politique remarquable, comme on en aimerait beaucoup. Libéral sur le plan économique et conservateur dans le bon sens du terme sur le plan sociétal, il a pris un pays où le taux d’homicides était l’un des plus élevés du monde.

Il s’est délibérément affiché comme « antisystème », élu Président à 37 ans en 2019 (la valeur n’attend pas le nombre des années n’est-ce pas monsieur Villepin).  En 2024, il est réélu dès le premier tour avec 84,65%, et son parti Nouvelles Idées, remporte dans la foulée, 54 des 60 sièges de l’Assemblée salvadorienne. Son projet tient en deux mots, continuer à éradiquer les gangs, et améliorer l’économie du pays.

Dès 2019, par un plan « de contrôle territorial » visant à confier à l’armée des tâches de sécurité publique, il va réussir à faire baisser les homicides, le pourcentage passant de 51 pour 100 000 en 2018, à 2,5 pour 100 000 en 2023, et ce par une politique sécuritaire, qui va lui attirer les foudres de toutes les gauches et d’extrême gauches, preuve qu’elle est bonne et efficace. Grâce à un régime d’exception salutaire, près de 70 000 criminels seront arrêtés en 2023, faisant du Salvador l’un des pays avec le plus haut taux de détention au Monde. Cette politique va lui valoir, et à juste titre, une écrasante popularité, preuve s’il en était que du tréfonds du pays, cela était attendu et souhaité en silence.

Parallèlement, Bukele va rompre toute relation avec le Venezuela communiste de Maduro, expulser les diplomates vénézuéliens, et reconnaitre l’opposant Juan Guaido. Il cesse aussi toute accointance avec les Sahraouis, refuse l’ouverture d’une ambassade palestinienne et supprime les programmes cubains d’aide médicale. Du temps de Joe Biden, les liens avec les États-Unis étaient forcément exécrables, mais vont s’améliorer avec Trump, car il va proposer aux États Unis, d’emprisonner des criminels condamnés aux États-Unis, ce qui va lui procurer un financement bienvenu.

Suite à cette minable exposition parisienne, les services de la présidence salvadorienne ont fustigé Paris « qui rendait hommage aux criminels ». Bukele, tout comme Trump n’a peur de rien. Ce n’est ni un Macron, ni un Bayrou, voire un Retailleau, un Philippe ou un Bertrand. Le 1er juin dernier, lors d’un discours à la Nation, il n’a pas hésité à lancer : « Je me fiche qu’on me traite de dictateur, je préfère qu’on me traite de dictateur plutôt que de voir tuer des salvadoriens dans les rues ». Mais visiblement, toutes les gauches, les extrêmes gauches et les mollassons préféreraient le contraire.

Pourquoi ce qui réussit au Salvador, ne pourrait-il pas réussir dans notre malheureux pays ?

23:24 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Livres de médiathèque brûlés à Lanester (56) : entre imbécillité incendiaire et censure feutrée

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Julien Dir Breizh Info cliquez ici

Il ne faut jamais brûler de livres. Jamais. Ce geste est à la fois imbécile, contre-productif, et symboliquement chargé d’un imaginaire morbide qui ne fait honneur à aucune cause. Même lorsque ces livres vous exaspèrent, même lorsqu’ils sont les totems idéologiques d’une bien-pensance en roue libre, on ne répond pas à la censure culturelle par la cendre.

Mais il faut bien regarder la scène en face. Ce que les incendiaires anonymes de Lanester – dont l’acte débile ne devrait toutefois pas susciter autant d’appels publics à la quasi mise en prison, il faut savoir raison garder – ont fait dans un moment de bêtise provocatrice, des milliers de fonctionnaires et d’élus le pratiquent chaque jour, dans le silence et l’entre-soi. Ce ne sont pas les livres qu’ils brûlent. Non. Ils les rangent dans des arrière-salles ou les excluent des catalogues. Ils ne détruisent pas les idées : ils les empêchent simplement d’exister dans l’espace public subventionné. Voilà la vraie censure, sourde, grise, tranquille.

Allez faire un tour dans n’importe quelle bibliothèque municipale ou médiathèque de Bretagne. Parcourez les étals jeunesse, les tables d’accueil, les « coups de cœur des bibliothécaires ». Vous y trouverez une overdose de littérature LGBT+, d’albums sur l’identité de genre, sur les familles « arc-en-ciel », sur l’abolition des frontières, sur l’urgence de la déconstruction raciale. Une bouillie militante, souvent traduite de l’anglais, rarement écrite pour les enfants mais toujours imposée aux enfants.

Et vous n’y verrez jamais, ô jamais, dans les rayons adultes, un livre d’Éric Zemmour, de Laurent Obertone, d’Alain de Benoist ou de Guillaume Faye. Vous ne trouverez pas de livres sur l’école à la maison. Sur le retour à la terre. De plaidoyers pour la défense du nucléaire ou de la famille traditionnelle. Vous ne trouverez pas de critique sérieuse de l’immigration, ni de réflexion identitaire, ni de vision alternative à la mondialisation heureuse. Ces livres existent pourtant. Ils sont en librairie. Ils se vendent. Mais ils n’existent pas pour la République des médiathèques.

Et c’est bien là le cœur du problème : ce ne sont pas les autodafés qui menacent la diversité intellectuelle. Ce sont les rayons calibrés selon les dogmes d’une gauche culturelle qui pense éduquer alors qu’elle endoctrine. Et cela alors même que cette gauche a fait avec brio quelque chose que la droite s’est toujours montrée incapable de faire : rendre la culture accessible à tous, grâce au financement des contribuables. 

Cette omniprésence de la propagande gauchiste dans les espaces publics, en particulier à destination des enfants, constitue une véritable prise d’otage culturelle. On prétend défendre la liberté de lire, tout en verrouillant soigneusement ce à quoi le citoyen – et plus encore l’enfant – peut accéder dans sa bibliothèque de quartier. On parle d’inclusion, mais on exclut sciemment tout ce qui dérange l’ordre idéologique dominant, et surtout, quelques employés de bibliothèques qui oublient qu’ils sont payés par TOUS les contribuables.

Alors oui, brûler un livre est un acte imbécile et condamnable. Tout comme interdire des livres d’ailleurs (tiens tiens…) Mais prendre en otage des enfants, culturellement et pernicieusement, tout comme imposer un corpus de lecture officiel, monocorde, unilatéral, est un acte bien plus grave encore. Car il n’est pas spectaculaire. Il est insidieux. Il ne choque pas, il formate.

Ce qu’il faut, ce n’est pas des vidéos provocatrices et des gestes de pyromanes frustrés, pseudo « nazis » en retard d’un siècle qui ne servent qu’à donner quelques frissons (et arguments pour toutes les censures) aux gauchistes… Ce qu’il faut, c’est une contre-offensive culturelle structurée, organisée, intelligente. Il faut exiger que les bibliothèques, financées par tous, reflètent la diversité réelle des idées en France. Il faut que les parents puissent y trouver autre chose que la sempiternelle littérature des minorités victimaires. Il faut que le pays réel puisse y lire ses penseurs, ses écrivains, ses visions du monde.

Car aujourd’hui, les défenseurs autoproclamés de la liberté de lire pleurent pour quelques livres brûlés… mais se taisent sur des rayons entiers interdits à tout ce qui dépasse le périmètre idéologique de France Culture. Ils sont les premiers à hurler contre l’incendie, mais les derniers à dénoncer l’étouffement. Non, les idées ne se défendent pas en les effaçant. Pas plus en les brûlant qu’en les censurant. Et si la gauche culturelle veut que ses ouvrages soient respectés, qu’elle commence par cesser de faire des bibliothèques publiques ses temples militants.

La République se veut plurielle ? Qu’elle le prouve. Qu’elle ouvre les rayons. Qu’elle laisse le peuple lire tout ce qu’il veut. Et pas seulement ce que ses prêtres en jean-baskets ont sélectionné pour lui.

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samedi, 28 juin 2025

Toujours plus haut, toujours plus fort !

Sommet sur l'IA : Emmanuel Macron annonce 109 milliards d'euros  d'investissements en France

Amadeus Macron, Mozart de la finance : "In the baba"...

Synthèse nationale

Il y a un an, Paris et la France étaient sur le point d'accueillir les 33e Jeux de l'ère moderne. Manifestement, l'événement (à 6 milliards d'euros) a tellement fait rêver et mobiliser la Macronie qu'elle en a intégré la devise, Citius - Altius - Fortius : "Toujours plus vite, toujours plus haut, toujours plus fort", l'immigration, l'insécutité, le déclassement, l'endettement...

Ainsi, concernant ce dernier, l'Insee vient de rendre public sa nouvelle - et spectaculaire - progression : + 40,5 milliards d'euros pour le premier trimestre de 2025, soit dix fois plus que celle enregistrée au cours du trimestre précédent !

Sur un an (premier trimestre 2024-premier trimestre 2025), l'augmentation de la dette publique est de 185 milliards d'euros (de 3.160,8 milliards d'euros -110,4% du PIB- à 3.345,8 milliards d'euros -114% du PIB-) !

Comme le dit une vieille blague, un Etat en déficit, c'est un peu comme un pantalon sans ceinture ni bretelles. Ça peut tenir... Mais seulement un certain temps...

Face à ce nouveau dérapage, gageons que le gouvernement en exercice va s'employer, une fois de plus, avec le prochain budget, à pressurer au maximum le contribuable sans, toutefois, trop mécontenter l'électeur... La quadrature du cercle !

Merci qui ? Merci Macron !

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Journal du chaos

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DÉSIGNER L'ENNEMI PRIORITAIRE

 

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

L'éditorial du n°70 (été 2025) de la revue Synthèse nationale

Lorsque deux nationalismes s'affrontent, le choix est toujours difficile. Pour trancher, le pouvoir peut toujours s’en tenir à la fameuse phrase attribuée au général De Gaulle : "La France n'a pas d'ami, ni d'ennemi, elle n'a que ses intérêts". Cette phrase a le mérite du pragmatisme, même si l'on peut penser qu’elle relève plus de l'échappatoire que d'autre chose.

Ce qui est vrai pour la France, l'est aussi pour notre famille politique.

Autrefois, c'est-à-dire avant la chute du mur de Berlin, les choses étaient somme toute beaucoup plus simples. D'un côté, il y avait le "bloc communiste", à savoir les pays plus ou moins satellites de l'Union soviétique, et de l'autre, les puissances occidentales, libérales, plus ou moins inféodées aux États-Unis. Bien sûr, la situation était lourde de menaces, mais, au moins, la perspective de voir le "monde libre" tomber sous le joug communiste était source de mobilisation et d’engagement, en attendant des jours "meilleurs".

Brusquement, à l'automne de 1989, en quelques mois, l'empire rouge, que l'on croyait inébranlable, s'écroule. Un "nouvel ordre mondial", imposé par l'Amérique triomphante des Bush et autres Clinton, se met en place. Par naïveté ou par cupidité, les élites occidentales imaginent alors le monde devenir un vaste marché sans frontières où capitaux, marchandises et humains pourront s’écouler librement d’un continent à l’autre… « Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil »…

C'était aller un peu vite en besogne. En effet, la menace communiste à peine évacuée, un nouveau danger (en vérité, pas si nouveau que cela) a surgi : l'Islam politique. L’événement déclencheur en a été la révolution iranienne de 1979. Favorisée, à ses débuts, par les Occidentaux, elle a eu de terribles conséquences.

Ce retour de l'islam conquérant intervient alors qu’à travers le monde déferlent les vagues migratoires aux fortes conséquences civilisationnelles. En France et en Europe, nous voici confrontés désormais à l'islamisation. Jour après jour, elle gagne du terrain. La République islamique d’Iran, dont le discours reste révolutionnaire, tiers-mondiste et en phase avec le projet des frères musulmans, ne peut qu’y trouver son compte…

La chute du régime des mollahs, si elle se produit, serait donc une bonne nouvelle. Mais son éradication ne peut s’accompagner de pertes importantes pour la population iranienne qui, depuis 46 ans, en subit les méfaits. Quoi qu’il en soit, au-delà de la fin du régime de Téhéran, c'est celle de l'immigration de masse, favorisée par le mondialisme wokisé, qu'il faut rechercher.

Parmi nos amis, certains avancent que la création d'Israël, en 1948, est à l'origine des conflits actuels au Moyen-Orient… Il y a là, sans doute, une part de vérité. Mais on ne peut oublier que cette création est le fruit d’une histoire particulièrement complexe et dramatique que l’on ne saurait occulter. De toute façon, aujourd’hui, l’État d’Israël est une réalité incontournable et il n'entend pas se laisser rayer de la carte… par ceux-là mêmes qui rêvent de nous soumettre un jour !

Actuellement, nul ne peut prédire l'issue de la guerre en cours. Sachons raison garder, préservons-nous de tout emballement. Seuls comptent les intérêts de notre nation, de notre civilisation. La grande leçon de toute cette affaire, nous la connaissons depuis longtemps : on ne peut faire vivre en paix deux peuples sur une même terre. Les exemples sont pléthores. Si l'on ne veut pas voir un jour la France devenir une "république islamique", il faut agir maintenant. En supprimant la cause et en en enrayant les effets.

Le 20 juin 2025

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vendredi, 27 juin 2025

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Grand dérangement au Moyen-Orient

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Les dirigeants du Hamas se doutaient-ils qu’en lançant leur offensive–éclair le 7 octobre 2023, ils changeraient le visage du Moyen-Orient ? Ne faut-il pas maintenant s’interroger sur l’existence d’un enchâssement machiavélique de plans destinés à briser l’« Axe de la Résistance » contre Israël ? Les guerres de Benyamin Netanyahou lui permettront-elles de remodeler à sa guise toute une région et d’arrêter l’apparition d’un monde multipolaire aux valeurs pluriverselles ?

À l’origine, les services secrets israéliens ont encouragé l’essor du Hamas opposé à l’OLP de Yasser Arafat. Une fois encore, le golem s’est retourné contre ses maîtres. Malgré le départ des colons israéliens et le retrait des troupes de Tsahal en 2005 sur l’ordre du Premier ministre israélien d’alors Ariel Sharon, Tel-Aviv n’a jamais cessé de surveiller dans le détail la Bande de Gaza dont la superficie correspond à peu près à trois fois Paris (bois de Boulogne et de Vincennes inclus). Par ailleurs en pointe dans le contrôle numérique de masse, Israël a proscrit l’argent liquide et sait parfaitement identifier une population gazaouie désormais martyre.

En agressant l’Iran sans prendre la peine de lui déclarer la guerre tel un autre 1er septembre 1939, Israël ouvre un cinquième front à la suite de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est occupés, du Liban et de la Syrie. Ces différents conflits quasi-simultanés occultent les procès en corruption qui frappent Netanyahou et détournent l’attention de l’opinion publique du contentieux féroce entre la Cour suprême et l’exécutif. Cette nouvelle guerre préventive d’agression soude pour le moment les six partis de la coalition gouvernementale.

Le gouvernement Netanyahou invente un danger nucléaire iranien imminent alors que le premier Guide suprême de la Révolution, Rouhollah Khomeiny, avait émis une fatwa condamnant cette arme redoutable. Ce fait importe peu pour Tel-Aviv qui rêve de briser la « Pieuvre » tant ses tentacules que sa tête. Dans Le Figaro Magazine des 23 et 24 mai 2025, Alexandre Devecchio interroge Stéphane Simon, co-auteur avec Pierre Rehov du 7 Octobre. La Riposte (Fayard, 2025). Stéphane Simon déclare qu’« aujourd’hui, Israël prépare la dernière manche qui vise la fin du régime de Téhéran ». Pourquoi ? Parce que l’instant lui est propice.

La Syrie néo-baasiste de Bachar al-Assad a disparu en décembre 2024 au profit de forces islamistes subventionnées par la Turquie et le Qatar. L’état-major israélien a aussi tiré tous les enseignements de la guerre de 2006 contre le Hezbollah. Quelques exemples rapportent la haute fiabilité des réseaux de renseignement qui associent données satellitaires - numériques et collectes précises d’informations sur le terrain, d’où l’assassinat de Hassan Nasrallah, secrétaire général charismatique du Hezbollah, le 27 septembre 2024. Évoquons aussi le piège des talkies walkies et autres bipeurs qui a tué, blessé ou handicapé plusieurs milliers de cadres du Hezbollah. Produits en Israël, les trois grammes d’explosif implantés, les bipeurs sont cédés à une société hongroise qui les vend ensuite au Hezbollah. Israël avait donc bien préparé cette opération depuis plusieurs trimestres, voire années… Ainsi peut-on se demander si, à l’instar de Franklin Delano Roosevelt qui sût la veille du 7 décembre 1941 l’attaque-surprise japonaise sur Pearl Harbor, Benyamin Netanyahou était au courant de l’action sanglante du 7 octobre sans penser à son ampleur, ni à son impact tragique. Dès son premier mandat de Premier ministre (1996–1999), il considère l’Iran comme son ennemi principal. Il déteste l’Iran qui signifie « royaume des Aryens ». Cette appellation servirait-elle de prétexte à une susceptibilité mémorielle excessive ?

L’agression contre l’Iran n’est pas une foucade du régime suprémaciste de Tel-Aviv, mais une action de guerre mûrement réfléchie. Appliquant les méthodes opérationnelles de l’OTAN, l’aviation israélienne se serait rendue maîtresse du ciel iranien en dépit des 1 500 – 2 000 km de distance entre les deux États.

On reste toutefois pantois devant l’impréparation de l’Iran, pourtant puissance régionale de plus de 82 millions d’habitants, face à une guerre préventive aérienne : pas d’abris de défense pour les civils, sécurité publique déficiente, faiblesse de la protection autour des responsables militaires iraniens. À ces manques s’ajoute une absence flagrante de réactions de la part des « tentacules », à savoir d’alliés affaiblis (Hezbollah, Hamas), lointains (les « partisans d’Allah » houthistes du Yémen) ou dubitatifs (les milices populaires irakiennes). L’assassinat de hauts responsables militaires et scientifiques, la destruction de centres stratégiques militaires et nucléaires, le bombardement des locaux de la télévision officielle indiquent la présence en Iran d’agents secrets, de forces spéciales et de collaborateurs locaux, et ce depuis de nombreux mois, même de nombreuses années.

À la lumière des récents événements, deux faits confirment la forte implication d’Israël dans le désordre intérieur iranien. L’un se passe le 31 juillet 2024. Ce jour-là, le chef du Hamas, « Ismaël Haniyeh, rapporte encore Stéphane Simon, meurt dans sa chambre piégée d’une bombe au cœur d’une résidence sécurisée du palais présidentiel » iranien. Toujours pour Stéphane Simon, c’est « la démonstration de l’infiltration du Mossad au cœur du régime iranien ». Sous l’empire Pahlavi, le Shah d’Iran était un allié précieux pour Israël au même titre d’ailleurs que la Turquie laïque et les Kurdes d’Irak et de Syrie. Cette proximité stratégique n’a pas empêché les États-Unis de fomenter en partie la révolution islamique afin de surseoir au développement nucléaire de l’Iran.

Le second concerne la révolution de couleur « Femme – Vie – Liberté », processus incontestable de déstabilisation socio-politique qui s’apparente à une intense action de guerre psychologique. Les manifestants et les manifestantes hostiles aux institutions de la République islamique agissent en idiots utiles du suprémacisme israélien anti-iranien. À côté des actions clandestines montées par les services israéliens sur le sol iranien, « Femme–Vie–Liberté » signale la réalité d’une cinquième colonne qui a pour objectif le renversement de la république islamique. Par qui la remplacer ? Israël ne se tournera pas vers Maryam Radjavi, présidente des Moudjahiddines du peuple qui ont longtemps séjourné dans l’Irak baasiste de Saddam Hussein. Quant à recourir au prétendant impérial en exil Reza Pahlavi, ce ne serait guère judicieux, car il deviendrait aussitôt un nouveau repère d’unité nationale pour tous les Iraniens.

Il est possible que le gouvernement israélien mise sur un éclatement, effectif ou latent, de l’Iran en jouant sur des minorités ethniques. Au Sud-Est, les indépendantistes baloutches pourraient ériger un État qui attirerait ensuite vers lui le Baloutchistan pakistanais. Au Nord-Ouest, les Kurdes édifieraient un territoire autonome à l’image du Kurdistan irakien et, peut-être, du Rojava syrien. Au Sud-Ouest, les arabophones (plus d’un tiers de la population locale) du Khouzistan (ou Arabistan), assez rétifs à la tutelle de Téhéran, s’en sépareraient pour mieux se rapprocher de l’Irak. Mais la plus grande menace provient du Nord, des portes du Caucase.

Les Occidentaux oublient que l’Arménie, encerclée à l’Est et à l’Ouest par la Turquie et l’Azerbaïdjan, y compris par son exclave du Nakhitchevan, entretient d’assez mauvaises relations avec son voisin géorgien. Le seul État qui persiste à aider Erevan s’appelle l’Iran. Pendant la guerre de reconquête de l’Artsakh, l’Azerbaïdjan a bénéficié de l’aide militaire israélienne. La fragilisation poussée de l’Iran inciterait l’Azerbaïdjan à s’emparer des régions iraniennes de langue azérie au nom des vieilles revendications rattachistes, puis d’effacer définitivement l’Arménie des cartes en se partageant avec la Turquie son territoire. Un Grand Azerbaïdjan pèserait alors de tout son poids sur l’avenir non seulement de l’Iran, mais aussi de l’Asie centrale avec le risque accru d’irriter une Russie attentive à son étranger proche et d’encourager les forces islamistes les plus extrémistes à renverser les gouvernements du Kazakhstan, du Tadjikistan, de l’Ouzbékistan, du Turkménistan et du Kirghizistan à partir du foyer inflammable de la vaste vallée de la Ferghana.

L’effondrement de l’Iran assurerait à l’actuel gouvernement israélien la satisfaction de ses visées messianiques dans la reconfiguration géopolitique du Moyen-Orient. La fin de l’« Axe de la Résistance » lui faciliterait la déportation massive des Palestiniens de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est vers le Liban, la Syrie, la Jordanie et l’Égypte aux frontières redessinées, mais aussi vers l’Europe. Le régime de Tel-Aviv ferait deux pierres d’un coup : résoudre la question démographique palestinienne lancinante et semer les ferments de division multiculturalistes chez l’héritière d’Édom, la civilisation européenne d’essence boréenne, qu’il exècre. L’Iran ou le dernier avant-poste de l’Europe boréale ? L’histoire est plus que jamais imprévisible et surprenante.

Salutations flibustières ! 

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°162, mise en ligne le 24 juin 2025 sur Radio Méridien zéro.

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jeudi, 26 juin 2025

Crimes communistes en Croatie

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Par Fabrice Dutilleul

Entretien avec Ghislain Dubois, auteur du livre Né français mort croate. Jean-Michel Nicolier, un Français à Vukovar aux éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire »

(propos recueillis par Fabrice Dutilleul). 

Ghislain-Dubois.jpgPourquoi un livre sur la Croatie et Jean-Michel Nicolier ?

Je suis avocat depuis 35 ans au Barreau de Liège en Belgique et suis également un homme de cœur et de convictions.

Après avoir aidé les Chrétiens du Liban entre 1985 et 2025, en me rendant à 15 reprises sur place et organisant un pèlerinage à Lourdes de 25 jeunes handicapés de guerre en septembre 1997, puis en 2010 le parrainage par 150 familles belges d’autant d’enfants orphelins de toutes confessions, les souffrances de la Croatie et sa guerre d’indépendance imposée par la Serbie communiste me conduisirent à organiser, entre octobre et décembre 1992, l’envoi de 7 camions de 22 tonnes chacun, de vivres, médicaments et vêtements, à destination de l’association Caritas à Zagreb, et à Dubrovnik assiégée.

En décembre 1991, je me suis rendu sur place et singulièrement sur la ligne de front afin de porter témoignage.

Quand j’ai appris, bien plus tard, le parcours de ce jeune français de Vesoul, Jean-Michel Nicolier, alors âgé, comme moi, de 25 ans, qui a voulu témoigner jusqu’au martyre de sa solidarité avec le peuple croate, j’ai voulu lui consacrer un livre.

Entre-temps, sa maman Lyliane et son frère Paul me demandèrent de les assister, comme avocat, dans leur quête pour retrouver le corps de Jean-Michel. Ce que j’ai accepté immédiatement. La boucle étant, en quelque sorte, bouclée.

Parlez-nous de Jean-Michel Nicolier…

Au printemps 1991, Jean-Michel a décidé de rejoindre les Croates dans leur guerre d’indépendance, touché par les souffrances qu’ils enduraient. Il n’était ni un militant ni un idéologue, mais seulement un jeune homme de cœur, un idéaliste. Il est arrivé seul et sans connaître qui que ce soit, à la gare de Zagreb, et s’est engagé dans la résistance. Il défendra Karlovac, puis Vukovar.

Blessé au cours des combats de Vukovar, en novembre 1991, il est hospitalisé à l’hôpital de la ville quand celle-ci tombe le 18 novembre 1991 après un long siège et de multiples victimes. Le 19, les milices serbes prennent possession de l’hôpital et le 20 évacuent par bus tous les hommes. Ceux-ci finissent leur sinistre voyage dans le hangar d’une ferme à Ovcara, à 4 kilomètres au sud-ouest de Vukovar.

Là, Jean-Michel et ses 264 compagnons d’infortunes sont battus avant d’être purement et simplement assassinés. La plupart au bord d’une fosse commune creusée par les Serbes, et quelques autres, comme Jean-Michel, abattus d’une balle dans la tête à la sortie du hangar. Son corps n’a, à ce jour, pas encore été retrouvé.

Quel est votre rôle d’avocat ?

Lyliane et Paul ont saisi la justice en vue de voir les coupables recherchés et condamnés, et surtout en vue de retrouver le corps de Jean-Michel, pour lui donner une digne sépulture.  Sa maman espère pouvoir être enterrée à ses côtés sur cette terre de Croatie qu’il a tant aimée.  Mon rôle est de les assister et de les aider dans ce combat autant humain que judiciaire.

Mon livre est une manière de les aider car il s’agit, notamment, de faire pression sur le gouvernement serbe actuel pour qu’il mette tout en œuvre pour livrer les coupables à la justice française et le corps de Jean-Michel, à sa famille.

Ghislain Dubois, auteur du Né français mort croate. Jean-Michel Nicolier, un Français à Vukovar aux éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », 180 pages, 25 €. Pour commander ce livre, cliquez ici

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Le Portugal muscle sa législation anti-immigrationniste

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Michel Festivi 

Beaucoup de français sincères, se déclarent découragés de se rendre aux urnes pour y déposer leurs bulletins, prétendant parfois, que de toutes façons, rien ne change. Certes, on peut comprendre cette attitude, mais qui en toutes circonstances est à bannir absolument. Refuser de voter pour le candidat ou le parti qui apparaît le moins mauvais, ou le plus proche de nos idées, même s’il y a parfois loin de la coupe aux lèvres, est une attitude à proscrire. Inévitablement, cela donne des points aux gauches, qui elles, savent toujours se rassembler pour le malheur du pays. J’ai coutume de rappeler que ne pas voter, ou voter blanc, c’est donner une voix à la gauche ou pire à l’extrême gauche, qu’on le veuille ou pas. C’est suicidaire à plus d’un titre.

Il y a quelques semaines, et je l’avais évoqué, les Portugais ont voté, et ont élu 60 députés du parti qui défend la patrie, le pays, et qui apparaît le plus drastique contre la délinquance et l’immigration, Chega. Certes, le centre droit portugais, l’Alliance démocratique, se refuse à tout accord avec lui pour le moment. Néanmoins le gouvernement centriste, fortement aiguillonné sur sa droite par Chega, vient d’annoncer des mesures conséquentes pour lutter contre l’immigration, mesures qu’il n’aurait jamais soumises au vote du parlement sans Chega à ses trousses.

Ces dernières années, sous les socialistes, l’immigration avait très fortement augmentée, et parallèlement il avait été demandé beaucoup d’efforts à ceux qui travaillent et qui paient l’impôt. La loi sur la nationalité portugaise va être modifiée. Tout d’abord les textes envisagent la création d’une Unité nationale des étrangers et de police de sécurité publique, pour mieux contrôler les entrées aux frontières, et effectuer des vérifications sur tout le territoire, arrêter et expulser les illégaux.

La future loi disposera qu’une demande expresse de nationalité devra être formulée, alors qu’aujourd’hui, cela reste automatique. Le délai minimal pour obtenir une naturalisation sera de 7 ans pour les citoyens de la communauté de langue portugaise, et 10 ans pour les autres. Le calcul sera effectué à partir de l’obtention du titre de séjour, et non pas de l’entrée sur le territoire. L’impétrant devra en outre posséder des connaissances suffisantes de la langue, de la culture portugaise et de l’organisation politique de la société. La naturalisation sera refusée en cas de condamnation à une peine d’emprisonnement, voire retirée à ceux qui commettraient des crimes violents, homicides, viols etc. Les critères du regroupement familial vont être renforcés, deux ans de résidence minimum, uniquement pour des enfants mineurs, avec la présentation de garanties de logements adéquats et de moyens de subsistance suffisant, hors prestations sociales, le respect des mesures d’intégration, apprentissage du portugais, suivi d’une scolarité régulière etc.

Une élue RN, députée de la Drôme, Lisette Piollet, qui a de la famille au Portugal a été interrogée par Boulevard Voltaire. Elle indique tout à fait justement que « le fait que les patriotes de Chega aient obtenu une soixantaine de députés et un vice-président à l’Assemblée n’a pu que peser dans ce choix ».

C’est incontestable, de multiples pays européens prennent désormais ou ont pris des dispositions plus sévères en matière de lutte contre l’immigration, et ce grâce aux nombreux députés patriotes qui sont de plus en plus nombreux, que ce soit en Suède, au Danemark, en Autriche, aux Pays-Bas, Grèce, sans parler de l’Italie. Même l’Allemagne s’y met, avec une AFD qui n’a jamais réalisé un score aussi élevé et qui pousse les centristes de la CDU à agir, sous peine d’être dépassés. 

Deux pays en Europe restent des passoires absolues : l’Espagne, gouvernée par des socialo-communistes et la France socialo-macroniste. L’immigration massive et non contrôlée, outre les problèmes sociétaux considérables qu’elle génère, s’avère être un gouffre financier. Une étude de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID), vient de préciser que la France se caractérise par le plus faible taux d’emploi des immigrés en Europe : 62,4%, alors que la moyenne européenne est de 67,5% et l’OCDE 71,8%. L’OID indique de plus, que le taux d’emploi des descendants d’immigrés est inférieur à celui de leurs parents, ce qui démontre l’inanité des thèses du soi-disant racisme des français et l’échec des politiques d’intégration. Pour L’OID, ce taux d’emploi bas chez les immigrés, représente une perte de 3,4% du PIB, soit une différence de 98 milliards en moins, et un manque de 45 milliards d’euros pour les comptes publics. Quand on sait que Bayrou recherche désespérément 40 milliards d’euros !

Autre enseignement de cette étude et non des moindres, le taux d’emploi en France de l’ensemble de la population est de 69%, contre 77,4% en Allemagne, 80,4% en Suisse et 82,5% au Danemark. Ne cherchons pas plus loin les causes de nos difficultés budgétaires. Alors citoyens, réveillez-vous et aux urnes.  

12:21 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

En finir avec l'irresponsabilité pénale

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Le 26 mai 2022, Alban Gervaise, médecin militaire, a été sauvagement assassiné à coups de couteau et égorgé devant sa petite fille de 18 mois par un nord-africain nommé Mohamed L. Un crime d’une barbarie inouïe, motivé par une haine délirante, accompagné de cris fanatiques : « Laissez-moi le finir, au nom de Dieu. C’est le diable ! » Cet acte ignoble restera impuni. Pourquoi ? Parce que le meurtrier a été déclaré pénalement irresponsable au motif qu’il était drogué et dérangé mentalement.

Ce scandale insupportable illustre les dérives délirantes de notre justice contemporaine, qui préfère soigner les bourreaux plutôt que de rendre justice aux victimes. Un cinglé ou un drogué est-il moins coupable qu’un autre ? Depuis quand l’horreur est-elle excusée par le délire ? Pourquoi un automobiliste alcoolisé est-il condamné, mais un égorgeur « déséquilibré », non ? Pourquoi la justice s’incline-t-elle devant la pathologie mentale quand celle-ci aboutit au meurtre ?

Le Parti de la France exige l’abrogation immédiate de ce principe d'irresponsabilité pénale, qui nie le droit à la justice pour les victimes. Un criminel, qu’il soit fou, drogué ou mineur, doit répondre de ses actes. Point final.

Nous réclamons également le rétablissement de la peine de mort pour les crimes les plus abominables, comme celui dont a été victime Alban Gervaise. La société doit cesser de protéger les monstres et recommencer à défendre les innocents.

Assez de cette lâcheté judiciaire : il est temps de rendre à la France une justice digne de ce nom.

11:03 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 25 juin 2025

L’éléphant Trump dans le magasin de porcelaine de la diplomatie

Elephant in the room

Alexis Murbas

Depuis (…) son entrée en fonction, Donald Trump enchaîne les déclarations chocs en matière de politique étrangère (…). Son objectif manifeste ? Tordre le bras des destinataires afin de les contraindre à ouvrir des négociations, à infléchir certaines de leurs positions ou de leurs pratiques, bref à céder devant ses exigences. Qu’on se le dise : le maître, c’est lui ! Comme le déclare, dans le numéro de la revue de géopolitique Conflits de mars-avril 2025, James Jay Carafano, un ancien conseiller du président américain lors de son premier mandat, « il faut voir (dans ses propos) une manière pour Trump de signaler qu’il y a littéralement un nouveau shérif en ville, ou dans l’hémisphère (occidental) ».

(…) Donald Trump, à travers ses différentes interventions, provocations, entorses à la bienséance, à la courtoisie matoise des diplomates, se donne à voir tel qu’il est : brut de décoffrage ; et tel qu’il entend agir : vite et sans prendre de gants. Durant la campagne électorale, il l’a dit et répété : « America first ! Make America great again ! » Il est américain. (…) . Sa grande affaire, ce sont les intérêts, la prospérité, la puissance des États-Unis, c’est le business qui permet le renforcement de cette dernière. Selon les formules utilisées par Jean-Baptiste Noé, le rédacteur en chef de Conflits, il est là pour régler « les problèmes de l’Amérique qui souffre », satisfaire « les besoins de l’Amérique qui innove », « marquer » son opinion publique et « laisser un héritage intellectuel et moral ». Point barre. Sa logique se situe dans la tradition du pays depuis le XIXe siècle : elle est impériale ; et son projet est impérialiste.

(…) Les Européens, placés face aux conséquences de leur inconséquence et de leur aveuglement volontaire, n’ont plus qu’à se prendre en main, si tant est qu’ils en aient la volonté et qu’ils en soient capables ! En effet, la grande préoccupation de Trump et des forces vives de son pays, c’est la Chine, c’est le Pacifique. Son Amérique souhaite conserver son leadership mais elle ne veut plus prendre en charge une bonne partie de la défense de l’Europe à la place des habitants de cette dernière ; elle veut que la sécurité du vieux continent lui coûte moins cher ; et en même temps, elle entend qu’elle lui rapporte toujours autant, voire davantage, notamment grâce aux ventes d’armes… En un mot, elle veut, encore et toujours, le beurre et l’argent du beurre !

Face à cette emprise qui n’a que trop duré, il appartient désormais à chaque peuple européen de porter aux affaires des dirigeants uniquement soucieux de défendre leur souveraineté, leur identité, leur sécurité. Il leur appartient de substituer à la boursouflure européenne actuelle, à sa bureaucratie, à son inflation normative, à son impuissance, une Europe des nations où des coopérations à géométrie variable autour de grands projets (industriels, scientifiques, militaires…) permettront d’affirmer, face au reste du monde, la volonté, le dynamisme et la force de nos vieilles patries rassemblées autour de leur civilisation commune (enfin assumée et revendiquée). En attendant, face aux gesticulations chaotiques de l’éléphant Trump, destinées à « déstabiliser un peu tout le monde », il faut, selon la formule d’Hubert Védrine, sur BFM, le 14 mars dernier, « garder son sang-froid parce que ça va rebondir toutes les trois minutes » !

Extrait d'un article paru dans le n°69 de Synthèse nationale (printemps 2025).

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Sarah Knafo au Sommet des Libertés mardi soir à Paris

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16:33 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Victoire pour les libertés, le magazine allemand Compact pourra continuer à paraître

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Michel Festivi 

Par les temps qui courent, les motifs de réjouissance nous sont hélas bien trop rares. Pour une fois que les libertés de la presse et d’expression ont été protégées, ne gâchons pas notre plaisir. C’est d’Allemagne que nous vient cette très bonne nouvelle, qui a peu été relayée en France. Le contraire aurait sans doute donné lieu à des réjouissances certaines de la part des habituels coupeurs de têtes, et ceux, qui au nom de la liberté, entendent justement annihiler ces mêmes libertés. On en connait beaucoup en France, parmi nos élites mondialisées et européanisées.

J’avoue humblement que je ne connaissais pas ce magazine allemand, Compact, fondé en 2010, mais je subodore qu’il doit lutter contre le politiquement correct, les doxas des gauches, puisque tous les médias du système qui relatent cette affaire le qualifient obligatoirement « d’extrême droite », de relayer des thèses « complotistes », « d’être proche de l’AFD (horresco referens), « d’extrémiste », j’en passe et des meilleurs. Bref a priori, tous qualificatifs et l’éternel litanie, qui semblent aller dans le sens d’une parution contre le système établi, contre les médias dominants, contre la police de la pensée. Pensez qu’il a fait une de ses Une, sur la merveilleuse Ursula Von der Leyen, qui ne représente rien, sinon la volonté de détruire les nations, en indiquant : « Une dictatrice » et en la représentant en tenue militaire !  Entre parenthèse, les guerres moyennes-orientales de ces derniers mois et semaines, ont démontré la vacuité absolue de l’Europe bruxelloise sur la scène internationale.

Compact, était d’autant plus dans le collimateur du gouvernement de gauche allemand, qu’il tire à 40 000 exemplaires papier, outre des centaines de milliers de vue sur YouTube et 515 000 abonnés. De plus, par une sorte de jeu de billards à plusieurs bandes, la volonté semblait avérée, au-delà de Compact, d’atteindre l’AFD, qui chacun le sait, a en Allemagne le vent en poupe et affole le système.

Ce journal avait d’ailleurs été fondé par un journaliste d’extrême gauche, Jürgen Elsässer, qui avait, comme beaucoup, viré sa cuti, et était passé à l’extrême droite, ce que le système déteste par-dessus tout, les exemples historiques sont légion. Imaginez un périodique qui ose parler de « remigration ». Tout l’appareil d’État lui était tombé dessus, sans que cela ne choque aucune grande conscience européenne, sauf de rares exceptions.

Le gouvernement Scholz, par le truchement de sa ministre de l’intérieur de l’époque, Nancy Faeser, avait décidé, en juillet 2024, d’interdire cette publication en l’accusant ni plus ni moins « de pousser au renversement de l’ordre politique ». Nancy Faeser avait même cru devoir interdire l’organisation qui publie ce titre.  Cette censure gouvernementale avait été suspendue dans la foulée, le 14 août 2024, par le Tribunal administratif fédéral, dans l’attente de la décision sur le fond. Première victoire.

Rajoutons, que le sous-titre de Compact, est le suivant, Magazin für Souveränität, (Magazine pour la Souveraineté). Le Figaro, qui relaie souvent le politiquement correct, à de rares et excellentes exceptions près, indique ce 24 juin 2025, que l’interdiction de la publication « du magazine Compact, proche de l’ultra droite et prorusse, a été levée par la justice allemande » seconde victoire. Effectivement, le Tribunal de Leipzig, statuant cette fois ci sur le fond, a considéré que « Malgré certains contenus anticonstitutionnels, toutes les conditions d’une interdiction ne sont pas remplies » et que « si des critiques sont exagérées, elles sont admissibles. ». On sait que la Constitution allemande de 1949, impose une lourde chape de plomb sur les libertés allemandes.

Espérons que cette aventure judiciaire dope les ventes et le nombre d’abonnés, cela ne serait que justice et un sacré coup de boomerang renvoyé à tous les liberticides. Jamais les libertés les plus fondamentales n’ont été autant bafouées dans nos soi-disant démocraties. Tout est entrepris, tant politiquement que judiciairement, pour ôter la parole au peuple, l’empêcher de désigner, par tous les moyens possibles, les représentants de son choix. La France avec son Conseil constitutionnel et son front « républicain », la Roumanie, et tant d’autres pays l’ont expérimenté à leurs dépens ces dernières années. Dissoudre le peuple, empêcheur de tourner en rond, a toujours été dans l’ADN des pays communistes et totalitaires.

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L’éolien et le solaire font grimper la facture de l’électricité

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Bernard Accoyer* et Xavier Moreno*

Les réactions au vote d’un amendement à la proposition de loi Gremillet suspendant temporairement les nouvelles autorisations de champs éoliens ou photovoltaïques, montrent à quel point la France est incapable de mener un débat démocratique rationnel sur un sujet certes technique mais qui touche directement le quotidien de chaque Français. Les invectives les plus violentes sont échangées, comme dans une guerre de religion, sans le début d’une réflexion sérieuse.

Or combien de nos concitoyens et de nos responsables politiques savent que le parc déjà installé d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques a atteint en France une puissance de 50 GW, et atteindra dans deux à trois ans une puissance de 95 GW avec la seule addition des projets déjà autorisés et en cours de déploiement ?

Combien savent que le parc nucléaire en activité a une puissance de 63 GW, et donc que l’éolien et le solaire vont dépasser le nucléaire, sans besoin d’autorisations nouvelles, jusqu’à atteindre 1,5 fois sa puissance ? Cela veut dire qu’aux heures où il y a du vent et du soleil on devra mettre à l’arrêt non seulement les barrages, mais aussi la quasi-totalité des centrales nucléaires, tout en continuant à payer pour ces dernières 90% de leur coût, puisque l’uranium en représente moins de 10%. Avec l’alternative d’exporter de l’électricité à un prix de plus en plus souvent négatif !

Combien savent que cette politique énergétique, calquée sur celle de l’Allemagne, leur fait payer le coût de deux systèmes électriques, nucléaire et renouvelables intermittentes non pilotables, a fait doubler leur facture depuis dix ans, et n’a pas eu d’effet positif sur le climat puisque, à la différence de l’Allemagne, on remplace en France une électricité nucléaire déjà décarbonée par une autre ?

Combien savent que les producteurs éoliens ou solaires sont payés à un prix garanti par le contribuable, même quand on n’a pas besoin de leur électricité, et sont indemnisés quand on leur demande d’arrêter de produire pour protéger l’équilibre du réseau, tandis qu’EDF n’a pas d’autre choix que de répercuter sur le prix de l’électricité nucléaire les pertes subies quand les réacteurs sont ralentis, ou doivent être arrêtés, pour les mêmes raisons d’équilibre du réseau ?

Combien savent que l’électricité est très peu stockable à grande échelle, et donc qu’un réseau alimenté en forte proportion d’électricité intermittente est très coûteux à stabiliser, et court plus de risques de black-out ?

À l’inverse, beaucoup de nos concitoyens savent qu’une électricité plus chère les dissuade d’abandonner leur chaudière à fioul ou à gaz. Beaucoup se doutent que couvrir la France et nos côtes d’éoliennes ou nos champs de panneaux solaires n’est pas une voie évidente pour protéger le climat et l’environnement. Beaucoup constatent que l’administration de l’énergie, si elle lance de grandes consultations publiques, se garde bien de donner des études comparatives d’impact, social, environnemental, et économique, des différentes politiques énergétiques possibles.

Beaucoup ont compris que derrière les slogans écologiques se cachent de puissants intérêts industriels et financiers, et qu’à la fin ce sont les Français qui paient, que ce soit à travers la fiscalité ou leurs factures d’énergie.

Beaucoup, enfin, par simple bon sens, se demandent si les grandes publicités pour ces énergies renouvelables, dépendant du soleil et de la météo, qui «vont fournir l’électricité nécessaire pour la consommation d’une ville de centaines de milliers d’habitants», suffiront à assurer leur éclairage et leur chauffage les soirs de grand froid sans vent !

En réponse à ces indignations devant un amendement parlementaire qui demande seulement de prendre le temps d’une étude sérieuse de la situation énergétique avant de poursuivre la fuite en avant aveugle qu’encouragent l’administration de l’énergie et son ministre, qui souhaitent voir publier sans délai le décret qui leur donnera les mains libres pour signer des dizaines de milliards d’euros de chèques tirés sur l’argent des Français, au seul bénéfice d’un lobby industriel privé, dans une totale impunité et irresponsabilité, est-il scandaleux de demander, comme l’Académie des sciences, une pause provisoire de douze à vingt-quatre mois ?

C’est au contraire un prérequis essentiel pour donner à nos concitoyens la matière nécessaire à tout débat démocratique : une étude indépendante, conduite par le haut-commissariat à la Stratégie et au Plan, sous le regard de l’Académie des sciences, comparant l’impact de plusieurs scénarios pour répondre aux besoins de la France en électricité, et incluant aussi les autres énergies renouvelables, décarbonées, non intermittentes et pilotables, si nécessaires pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Loin d’être un scandale, cette suspension temporaire est une nécessité démocratique.

(*)  Bernard Accoyer, ancien président de l’Assemblée nationale. Xavier Moreno est président du think, tank Cérémé.

Source : Le Figaro 24/6/2025

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mardi, 24 juin 2025

Retraites : quatre mois de théâtre pour éviter la vérité

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Encore quatre mois perdus. Quatre mois d’un simulacre de « conclave », comme ils osent l’appeler, alors que tout était joué d’avance. Ce théâtre d’ombres n’avait qu’un but : gagner du temps, temporiser, faire croire que l’on consulte, que l’on discute, que l’on « cherche une voie de passage ». François Bayrou, ce vieux routier de la politique molle, n’a trompé personne — ou plutôt si : il a trompé tout le monde, ce qui revient au même.

Ce conclave était voué à l’échec dès le premier jour. Pourquoi ? Parce que la vérité est interdite en République. La vérité, c’est que le système des retraites est mort. En faillite. Injuste. Déconnecté de la réalité démographique et économique. Mais toute la classe politique, dans un réflexe pavlovien de démagogie, préfère l’aveuglement au courage, la lâcheté au redressement.

Premier poste de dépenses publiques : les retraites, 360 milliards d’euros par an. Près de 14 % du PIB. Et pour quoi ? Pour un système où les actifs sont de moins en moins nombreux — à peine 1,7 cotisant pour 1 retraité aujourd’hui, contre plus de 4 dans les années 1960. Et que leur demande-t-on ? De se faire plumer. De cotiser toujours plus pour des pensions parfois indécentes, versées à des baby-boomers partis à 55 ans, protégés par des régimes spéciaux d’un autre âge.

Le système par répartition n’est plus soutenable. Il faut en finir avec cette fiction. Il faut avoir le courage de dire que la capitalisation - progressive - est une nécessité, que la retraite doit devenir flexible, un choix, une liberté : partir à la carte, selon ce que l’on a cotisé et capitalisé. Comme les Suédois, les Suisses ou les Néerlandais. Ce sont eux les modernes, nous sommes les archaïques.

Et pendant que le pays coule, que fait l’opposition ? Le Parti socialiste menace d’une motion de censure — grand bien leur fasse — mais le Rassemblement national, lui, recule. Il refuse de la voter, par pur calcul politicien. Pourquoi ? Parce que Marine Le Pen veut garder son siège, éviter une éventuelle dissolution de l'Assemblée qui la rendrait inéligible. Voilà ce qu’est devenu ce parti : un paillasson au service d’une ambition personnelle. Lamentable. Honteux. Quand la France a besoin d’un sursaut, ils choisissent l’abstention. Quand il faut trancher dans le vif, ils détournent les yeux.

François Bayrou veut gagner du temps. Le RN veut sauver un siège. Le peuple, lui, paiera la facture. Comme toujours.

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Le point de vue d'Alain de Benoist invité d'André Bercoff

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Le peuple est souverain ! Étonnant, non ?

Richard-Dessens-02.jpgRichard Dessens,

EuroLibertés cliquez ici

(article écrit par un être humain, sans recours à l’IA)

Il est de bon ton au sens de l’hypocrisie politique généralisée de qualifier le peuple français de « peuple politique », « peuple pas dupe, intelligent, avisé » etc. Bien sûr aucune personnalité politique ambitionnant une élection n’accusera jamais le peuple d’être veule, peureux et sans consistance. Le peuple a toujours raison. Officiellement et sans conteste. Sauf lors du référendum de 2005 pourtant ; c’est-à-dire qu’il a toujours raison lorsqu’il vote dans le sens que les élites dominantes espèrent.

Ce peuple si perspicace et intelligent en a fait une démonstration le 7 juillet 2024, au deuxième tour des élections législatives décidées par Emmanuel Macron le 9 juin et dont nous fêtons l’anniversaire. En effet le « Front Républicain » anti-RN, regroupant la quasi-totalité des partis politiques de l’extrême gauche jusqu’à une partie des LR, a permis que les projections de sièges du RN autour de 200 à 250 sièges sinon plus, donnent un résultat deux fois moindre. Et depuis, tous les journalistes et les politiques dans un bel ensemble rabâchent à l’envi que le Front Républicain a amené avec succès une Chambre des députés ingouvernable telle que nous la connaissons, la comparant même à une chambre élue comme « à la proportionnelle », c’est-à-dire reflétant fidèlement l’état de l’opinion.

Puis, dans une belle logique incompréhensible, on nous ressasse que la « France est à droite » car, dans les sondages, 70% des Français approuvent largement les positions du… RN après avoir voté, toujours à 70% le 7 juillet, contre les candidats du RN ! C’est à se tordre de rire devant de tels propos incohérents.

Mais en réalité, le « Front Républicain » n’était qu’une proposition faite aux Français qui n’étaient absolument pas tenus d’en suivre les consignes, puisqu’ils sont un peuple « souverain, intelligent, perspicace et indupable ». Puisqu’ils ont obéi aux injonctions de l’extrême gauche à la droite, c’est donc qu’ils les approuvaient « souverainement ». Ce « peuple de droite » a donc voté massivement à gauche, même à l’extrême gauche, au centre gauche ou au centre droit. Etonnant non ?

La France est en réalité à gauche ou au centre gauche le jour des élections et à droite le reste du temps, ce qui rend ce pays fou et en proie à tous les excès. Mais à qui en revient la responsabilité ? Pas au « Front Républicain », pas aux médias, pas aux « élites », pas à « l’Europe de Bruxelles » mais aux Français eux-mêmes dont la brillante intelligence devrait leur permettre de mettre leurs votes en cohérence avec leurs idées semble-t-il majoritaires. Mais ce n’est pas le cas : certains Français « de droite » ont voté pour un candidat socialiste ou LFI plutôt que pour celui du RN, brusquement sensé être un dangereux « nazi » en herbe camouflé. Etonnant, non ?

La politique française rend fou les Français eux-mêmes. Mais cela aucune personnalité politique n’osera le dire sauf à se mettre les électeurs à dos. Ce n’est pas en accusant les Français - ou en tout cas au moins 60% d’entre eux - de couardise et d’incohérence - de « veaux » disait De Gaulle -, qu’ils voteront pour eux ! Combien de Français aux idées parfois plus radicales que celles de Zemmour ou Marine Le Pen ne veulent pas voter pour eux, leur préférant l’apparente tranquillité d’un Macron ou même une lâche abstention pour des motifs ubuesques souvent. Raisonnements entendus cent fois. Pourtant, les mêmes, après les élections ne cessent de tempêter contre le pouvoir et les élites gouvernantes. On se prend à regretter le célèbre slogan de mai 68 : « Élections, piège à cons ». Etonnant, non ?

La France est désespérante et il faut la conviction redoutable d’un Philippe de Villiers pour y croire encore et espérer convaincre les Français de ce qu’ils refusent obstinément et avec une grande constance. On peut même se dire que si jamais ils portaient au pouvoir Marine Le Pen, ils regretteraient leur choix dès le lendemain et désapprouveraient toutes les mesures radicales qu’ils étaient les premiers à demander avant l’élection…dans les sondages, de peur des troubles potentiels attendus. Mieux vaut subir que de prendre quelque risque que ce soit. De même d’ailleurs si Emmanuel Macron pouvait se représenter, et malgré tous les sondages négatifs à son égard,  il serait probablement réélu. Ce sera donc un équivalent qui l’emportera en 2027. Un Edouard Philippe par exemple ou son clone politique. Un Retailleau ? Pourquoi pas sur un malentendu et une nouvelle crédulité de Français influençables, et qui fera du Sarkozy : du karcher en paroles et du Kouchner dans les actes. Entendu d’une relation  personnelle CSP+ il y a peu : « Marine Le Pen ne ferait pas mieux que les autres. Je préfère m’abstenir ! ». Réponse : « Mais si elle ne peut faire mieux que les autres, ce sera bien pire avec le macronisme ou la gauche ! ». Réponse : « Je ne crois pas ». Bel exemple de l’ « intelligence » française. Etonnant, non ?

Faut-il alors quitter la France et partir dans les pays de l’est de l’Europe dont les peuples, sûrement beaucoup moins intelligents et fins qu’au moins 60% des Français, votent de plus en plus massivement pour des idées similaires au RN français ou à Reconquête !, les portent de plus en plus au pouvoir, lorsque la pression, les ingérences - admirables celles-là- et les menaces de l’Europe ne les invalide pas toutefois.

Richard Dessens vient de publier aux éditions Duapha : La nouvelle Tour de Babel, 130 pages, 21 €. Pour commander de ce livre, cliquez ici.

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Elise Lucet, la chienne de garde du Système démasquée par Frontières

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Intoxications de Saint-Quentin : un entretien avec le Dr Alain de Peretti sur Breizh Info

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Source Breizh info cliquez ici

Après la mort d’une fillette et l’intoxication de plusieurs enfants à Saint-Quentin, suite à la consommation de viande contaminée par Escherichia coli, le silence médiatique autour de l’origine halal des boucheries incriminées interroge. Le vétérinaire Alain de Peretti, président de l’association Vigilance Halal, tire la sonnette d’alarme depuis plus de dix ans sur les risques sanitaires liés à l’abattage sans étourdissement. Dans cet entretien sans détour, il dénonce les dérogations accordées au nom du religieux, le laxisme des autorités sanitaires, et appelle à une prise de conscience urgente sur la traçabilité de la viande que consomment les Français.

Breizh-info.com : M. de Peretti, deux boucheries halal ont été fermées à Saint-Quentin, suspectées d’être à l’origine d’intoxications alimentaires graves ayant touché plusieurs enfants, dont une fillette décédée. Que vous inspire ce drame ?

Vigilance Halal : Il y a même 4 boucheries. Il s’agit d’un épisode totalement prévisible: nous sommes quasiment les seuls à parler de l’aspect sanitaire de l’abattage halal depuis 14 ans et notamment du syndrome hémolytique et urémique causé par une souche d’Escherichia Coli provenant de l’estomac des ruminants.  La « technique » d’abattage rituel favorise grâce à une dérogation incompréhensible dans notre société hygiéniste. Nous avons toujours beaucoup de difficultés à faire passer cette information, le focus sur la souffrance animale ( bien réelle!) est porté par les associations de défense animale qui ont une audience médiatique massive.

Breizh-info.com : Ce type d’événement est rare mais dramatique. Pensez-vous que le mode d’abattage halal, notamment sans étourdissement, puisse contribuer à augmenter les risques sanitaires, comme l’avancent certains vétérinaires ?

Vigilance Halal : L’explication est simple et évidente : le problème est dû à la section de l’œsophage , interdite par les règlements sanitaires lors de l’abattage traditionnel, mais autorisée par dérogation religieuse, alors que l’abattage rituel sectionne la totalité des structures du cou dont l’œsophage sont systématiquement sectionnés, entraînant une contamination par régurgitation de l’estomac, d’autant plus facile qu’à ce stade l’animal est pendu la tête en bas et se débat puis qu’il est encore conscient ! C’est donc une certitude scientifique, l’abattage rituel présente un risque avéré de contamination grave, surtout en abattoir où les animaux sont abattus à la chaîne. L’hygiène de notre alimentation et donc sa sécurité, dans le cadre d’une production et de distribution de masse, est  assurée par chacun de ses maillons, et nous sommes là en présence du maillon faible:

Breizh-info.com : On parle ici de syndrome hémolytique et urémique (SHU), causé par une souche dangereuse d’E. coli. En quoi les pratiques de découpe ou d’hygiène dans certaines filières halal industrielles peuvent-elles favoriser ce type de contamination ?

Vigilance Halal : Il s’agit essentiellement de la souche O157 H7, présente dans l’estomac des ruminants, qui produit des toxines. Les symptômes principaux sont de la diarrhée souvent hémorragique, une destruction de globules rouges et un blocage des reins. Ce syndrome se termine souvent par le décès ou par des lésions irréversibles des reins. Comme signalé plus haut, note alimentation notamment carnée est le résultat de nombreuses opérations dans des « filières » industrialisées qui favorise une contamination de masse car une pièce contaminée va être mélangée à une grande quantité de diverses provenance dans les ateliers de découpe. Chaque maillon de la chaîne est important et c’est un des talons d’Achille de nos sociétés complexes.

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lundi, 23 juin 2025

Mals barrés les Scouts de France

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Robert Spieler

lu dans Rivarol de cette semaine

SAMEDI 14 juin, le conseil d’administration des Scouts de France a élu la nouvelle présidente du mouvement Scouts et Guides de France. Il s’agit de Marine Rosset. Marine Rosset est élue dans le cinquième arrondissement de Paris. Pas sous n’importe quelle étiquette. Elle est socialiste et a été investie par la NUPES et par le Nouveau Front populaire lors des élections législatives de 2022 et 2024.

Elle a déclaré être homosexuelle et avoir un enfant. « Cet enfant a deux mères », dit-elle. Elle explique que ses combats prioritaires sont « les droits des femmes, des homosexuels et le droit à avorter ». Bizarre pour un scoutisme qui se pré- tend catholique... L’abbé Clément Barré, aumônier des Scouts et Guides de France dans le diocèse de Bordeaux, est monté au créneau, déclarant : « La première association de jeunesse catholique de France met à sa tête quelqu’un qui tient des positions qui vont directement à l’encontre des enseignements de l’Église. »

Selon lui, « cela contribue à déstructurer une jeunesse déjà en crise en brouillant les repères familiaux de la transmission, de la filiation et du respect de la vie. Ça ajoute de la confusion et contribue à mettre les jeunes en danger. » Il fait également remarquer que « la partie chrétienne du mouvement est de plus en plus édulcorée ».

La nouvelle présidente des Scouts de France est lesbiennes et pro-avortement

Les Scouts de France insistent sur l’inclusivité, le wokisme, donnent des consignes de vote aux adhérents, et ont quitté X suite au rachat du réseau par Elon Musk. Bref, les Scouts de France et les Guides de France d’antan n’existent plus.

Boulevard Voltaire note qu’aujourd’hui, trois petites tentes laïques ornent les chemises au lieu des croix potencées et la prière est remplacée par une sorte de cours d’instruction civique. Terminés les quatre bosses et les uniformes impeccables, remplacés depuis déjà bien longtemps par des tenues débraillées. Nous avons tous croisé sur les routes de nos campagnes des groupes de ces jeunes aux chemises pendouillant sur des jeans et guidés par des chefs à queue de cheval et boucles d’oreilles. Baden Powell doit se retourner dans sa tombe. Mais Dieu merci, il reste encore en France quelques mouvements scouts fidèles à l’esprit et à la tradition des valeurs du scoutisme.

Le site de Rivarol cliquez ici

18:36 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Espagne temple du wokisme et de l’islamisme

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Michel Festivi

L’Europe est attaquée de toutes parts par les tenants de l’islamisme, et les institutions européennes sont très souvent les complices de l’ultra gauche, en favorisant et finançant des manifestations ou expositions qui promeuvent la pénétration islamiste et wokiste dans nos pays. Riposte laïque en a donné de multiples exemples et l’a dénoncée à maintes reprises, tout comme les groupes patriotes et souverainistes qui composent le parlement européen.

Mais il est une contrée qui en ce domaine dépasse toutes les autres en Europe, c’est l’Espagne de Pedro Sanchez. Ce pays étant gouverné par une alliance socialiste, communiste et indépendantiste depuis 2018, les dégâts sont considérables. Ils le sont d’autant plus, que l’opposition de centre-droit représentée par le Parti populaire, se refuse bien souvent à soutenir Vox, qui affronte seul les gauches, qui elles n’ont aucune vergogne à se rassembler pour avancer leurs pions. 
 
Un exemple récent vient de nous en être donné dans la région de Madrid, où le Parti populaire est majoritaire. Au parlement régional, Vox avait invité une juriste, Elena Ramallo, en vue de soutenir sa proposition de voir interdire le hijab à l’école et la burqa dans l’espace public. Cette juriste expliquant combien ces signes religieux islamistes, étaient attentatoires à la liberté des femmes, et la volonté  ainsi exprimée de les rabaisser vis à vis des hommes, pour en faire des citoyennes de second ordre, ce qui au demeurant n’a jamais choqué nos féministes de gauche. 
 
Devant la commission des femmes de ce parlement régional, le PP a disqualifié l’intervenante en refusant le terme d’islamisme, imposant un vocable édulcoré et politiquement correct de « diversité culturelle ». La gauche s’est bien entendue engouffrée dans la brèche, traitant madame Ramallo, de raciste, sexiste et xénophobe, niant tout problème avec l’islam bien évidemment. 
 
De plus, et selon une logique désormais bien rodée, les représentants des gauches ont vitupéré à la défense de la Palestine, des palestiniens et des groupes terroristes les représentants, refusant en bloc toute critique du port du voile au nom d’un racisme blanc suprémaciste. 
 
Vox s’est une fois de plus retrouvé esseulé, ses députés fustigeant « le hijab comme symbole visible d’une idéologie politico-religieuse imposée et sournoise ». Il convient à cet égard de rappeler les contradictions fondamentales de ceux qui, - et ils sont nombreux y compris et surtout dans nos rangs -, dénoncent les violences faites aux femmes en Iran, pour le non port du voile, et qui en même temps, s’indignent voire s’insurgent contre les frappes israéliennes et américaines, a l’encontre de ce régime des plus totalitaires et tyranniques, qui directement ou indirectement est à l’origine d’attentats des plus meurtriers depuis plus de 40 ans.  
 
Le Parti populaire espagnol, fidèle à sa faiblesse et sa lâcheté face aux gauches pourtant minoritaires dans ce parlement régional, s’est contenté de prises de positions tièdes et invertébrées, bien à l’image du centre droit. On retrouve exactement ce même phénomène en France et dans bons nombres de pays européens. 
 
Aujourd’hui, le Parti socialiste espagnol se débat dans une crise politique majeure, liée à des financements illégaux de marchés publics, et de sombres histoires politiciennes, ou se mêlent prostitutions, malversations, et prévarications en tous genres. Loin d’en profiter et d’enfoncer le clou, au contraire, le PP reste sur la réserve et l’expectative. A croire qu’un changement de majorité n’apportera aucune modification significative aux errements actuels, si d’aventure des législatives anticipées étaient programmées. 
 
Décidément, seule une majorité souverainiste nette et franche, qui s’écarterait totalement des socialistes et du centre droit, pourrait entreprendre une salutaire politique de renouveau national. En Espagne, comme en France et partout en Europe. 

18:10 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Deux nouveaux livres proposés par Synthèse nationale

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Le bilan de la fête de la musique présenté par Ignace

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14:33 Publié dans IGNACE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |