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vendredi, 23 mai 2025

Retour sur le 10 mai 2025 en mémoire de Sébastien Deyzieu

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

La sidération frappe la médiasphère et la presse de gauche. Le 10 mai dernier, pour le trente-et-unième hommage à Sébastien Deyzieu se déroula dans le VIe arrondissement de la capitale un cortège grave et distant au grand dam des belles âmes émotives et fragiles.

Militant de l’Œuvre française, Sébastien décède en 1994 selon la version officielle guère remise en cause en tombant d’un toit alors que des policiers le poursuivaient. Il protestait contre cinquante ans d’occupation impérialiste étatsunienne en Europe. Or les autorités avaient osé interdire cette manifestation de l’Opposition nationale.

À son tour, la préfecture de police avait d’abord interdit l’hommage avant que le tribunal administratif l’autorisât. Si les chiffres varient, jusqu’à deux mille personnes venues de toute la France et aussi de nombreuses contrées d’Europe ont participé à la célébration. Comme l’an dernier (voir la chronique n° 116 du 23 mai 2024), il importe de féliciter ce succès préparé par l’énergique et efficace Comité du 9 Mai (C9M).

Ce dernier a innové en propulsant au premier plan six porte-paroles susceptibles de répondre aux interrogations des badauds et aux questions vipérines de médiacrates affidés au Régime. Si deux journalistes de Radio Courtoisie ont réalisé un reportage au plus près de l’événement, le journal quotidien de TVLibertés du lundi soir ne l’a même pas mentionné ! En revanche, il est possible de regarder sur YouTube presque une heure d’images due au Dilettante parisien. Les sites de Synthèse nationale et de Terre et Peuple ont rediffusé ce film.

Son visionnage est passionnant. S’active tout au long d’un après-midi ensoleillé l’un des porte-paroles : Jean-Eudes Gannat du Mouvement Chouan, auteur du très bel essai auto-édité, Pourquoi l’Alvarium. Ses répliques percutantes et caustiques envers certains plumitifs militants tels une collaboratrice du site de délation professionnelle Latrinepress – ô pardon ! Streetpress – témoignent d’un excellent état d’esprit.

La préfecture de police de Paris où grenouillerait selon feu Rodolphe Crevelle un noyau d’antifas très informés, craignait des violences. Force est de reconnaître qu’aucun abribus de la RATP n’a été détruit, qu’aucune devanture de banque n’a été fracassée, qu’aucun mur n’a été souillé. Le documentaire montre en revanche des violences commises par des bobos bien-pensants. Tout au long du parcours, sûrs de leur impunité, pétroleuses et aigris de tous les âges insultent et menacent. Certains de ces tarés balancent des pétards type mortiers sur le défilé avec l’intention palpable de provoquer de graves brûlures. L’antifascisme obsessionnel est une psychopathie criminelle latente. Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer.

Libération du 13 mai 2025 verse une fois encore dans la dénonciation catégorique et disserte sur des… tatouages et autres gestes jugés insupportables. Pour sa part, la préfecture de police a saisi au nom de l’article 40 du code de procédure pénale le Parquet pour la présence de manifestants masqués dans le défilé. Hallucinant quand on pense qu’il y a cinq ans, toute personne non masquée recevait une forte amende sur l’espace public…

Dans Libération de la veille, les habituels experts de l’extrêêêêêêêêêême droite, véritables Dupont et Dupond de cette feuille de choux subventionnée, décrivaient « un défilé […] aux allures miliciennes ». Ah bon ? La marche en mémoire de Sébastien Deyzieu impressionne peut-être un public parisien déconstruit. Elle ne se compare pas aux manifs gauchistes et syndicales festives, ouvertes et inclusives. Derrière des batteurs de tambours, clin d’œil aux lansquenets des XVe et XVIe siècles, périodes hautement nazies comme tout le monde le sait, et plusieurs rangées d’étendards noirs à la croix celtique d’argent se tenaient sur quatre colonnes l’ensemble des communiants laïcs, car cette cérémonie fut une véritable communion mystique. Le cadre formel du défilé choque donc une assistance peu habituée à voir de l’ordre, de la rigueur et du maintien dans les rues parisiennes. Les cérémonies officielles présentent cependant toujours une dimension martiale. Pourquoi le Comité du 9 Mai devrait-il faire exception ? Pourquoi le C9M serait-il contesté sur ce point particulier ?

Le 9 octobre prochain, Robert Badinter entrera au Panthéon. On peut déjà annoncer sans se tromper que cette cérémonie à venir ne sera ni festive, ni ouverte, ni inclusive. Le metteur en scène Thomas Joly, grand concepteur des cérémonies d’ouverture et de clôture des JO 2024 à Paris, y mettrait-il son grain de sel ? Face au cercueil de Badinter pourraient ainsi déambuler sur les marches de l’église désaffectée maintes drag queens. Le public assisterait aussi à une performance musicale – corporelle inédite et coordonnée de pétomanes patentés.

La popularité de cet hommage mérité à Sébastien inquiète bien au-delà du seul « camp du bien » autoproclamé. Le député RN de la Somme, Jean-Philippe Tanguy, n’hésite pas à y cracher dessus. Il réclame la dissolution du C9M et la fin de cette solennité annuelle. Déplorons par ailleurs l’absence de tout élu. Non-inscrit suite à quelques propos sur les binationaux franco-maghrébins, le député ex-RN de l’Yonne Daniel Grenon aurait pu s’y joindre afin d’encourager les organisateurs dont certains risquent une mort sociale et professionnelle en raison de leur engagement. Il ne l’a pas fait. Aucun député dit « national » n’a souhaité y assister. Le RN mérite plus que jamais son surnom de « parti de la flemme tricolore ».

Il y a bien longtemps aux balbutiements des radios en ligne, on pouvait écouter sur Internet à une périodicité irrégulière une émission impertinente et jubilatoire, ancêtre indirect de Méridien Zéro, « Derrière ta porte » animée par de jeunes militants identitaires parisiens. Votre serviteur se souvient d’une émission (la dernière ?) diffusée après un défilé annuel du 9 mai vers 2008 ou 2009. Pour l’occasion, l’hommage avait complètement raté. En plus des habituels antifas qui sévissaient déjà, les participants à ce modeste souvenir avaient dû affronter les policiers et subir l’ouverture d’un troisième front avec l’entrée en lice des bandes organisées surgies des banlieues de l’immigration.

Dressant le bilan de cette journée désastreuse, Monsieur T fustigeait l’amateurisme et l’infantilisme des participants. Il déplorait en outre la consommation excessive d’alcool dès le début de la journée et une indiscipline manifeste chronique. Dix-sept ans plus tard, cette algarade virulente et justifiée a sûrement fait son œuvre auprès d’une génération de nouveaux responsables au sein du C9M. La tenue remarquable, la rigueur admise par tous, le sens de la discipline, le respect strict des consignes font depuis quelques années de l’hommage à Sébastien Deyzieu un grand moment de recueillement communautaire. Malgré toutes les entraves politiques, administratives et journalistiques, ce vibrant hommage rendu à un Français par le sol, le sang et l’esprit est encore passé.      

Salutations flibustières !

 • « Vigie d’un monde en ébullition », n°157, mise en ligne le 20 mai 2025

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La méthode médiatique de Sarah Knafo disséquée par l'observateur Yann Piette

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jeudi, 22 mai 2025

S’il y en a un qui devrait se taire définitivement, c’est bien Gabriel Attal

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Michel Festivi 

J’ai rappelé hier, que le rapport sur l’emprise et l’entrisme des Frères musulmans en France, ne pouvait surprendre que les aveugles et les sourds. J’ai évoqué certains, qui depuis 50 ans alertaient sur le danger qui frappait la France au cœur, des intellectuels, des écrivains, des hommes politiques qui furent alors d’un courage exceptionnel, car ostracisés par la quasi-totalité de la classe politico-médiatique, qui la ramène honteusement depuis quelques jours. Cela me rappelle la chute du mur de Berlin, où toute la même clique était devenue d’un coup d’un seul anticommuniste.

Ceux-là même qui aujourd’hui tiennent des propos les plus grandiloquents contre le Frèrisme, sont exactement ceux qui ont toujours mis des bâtons dans les roues aux hommes et aux femmes qui voulaient agir. Entendre et lire sous la plume d’un préfet en exercice, celui des Hauts-de-Seine en l’occurrence que : « nous nous battons avec des sacs de plomb accrochés aux pieds », n’est pas banal, mais courageux venant d’un haut fonctionnaire en place. Alexandre Brugère attire l’attention sur les risques de multiplication des frères musulmans dans les futures listes électorales en vue des municipales de 2026 : « Une minorité de maires pensent ainsi se garantir les faveurs d’un électorat ». 

En réalité, Alexandre Brugère reconnait que les lois diverses et variées contre « le séparatisme » - vocable édulcoré de la novlangue qui ne veut rien dire -, ne permettent pas efficacement la lutte contre l’islamisme rampant ou triomphant, et qu’il doit avoir recours à des subterfuges comme les entorses aux règles de sécurité pour ordonner à Colombes, la fermeture d’un centre de formation aux langues étrangères, suspecté de dissimuler une école coranique, étant dit en passant que le président de cet « institut », n’est autre que le directeur du cabinet du maire écologiste de la ville. Alexandre Brugère a aussi entamé un bras de fer contre la mairie de Nanterre pour tenter d’empêcher un projet d’agrandissement de la mosquée, mais il redoute de ne pouvoir y parvenir, selon les informations qu’il a donné à la presse, Le Figaro ou Marianne. On se doute que notre préfet ne dit pas tout et que le mal est bien plus profond.

Gabriel Attal, qui pourfend la bave aux lèvres, à longueur de temps le rassemblement national, vient de proposer l’interdiction du voile dans l’espace public pour les mineures de moins de 15 ans. Il y a quelques temps à peine, il insultait Marine le Pen qui avait suggéré d’interdire tout simplement le port du voile dans l’espace public ! Quelle indécence de la part de ce petit monsieur donneur permanent de leçons.

Mais le pire de tout, on a déjà oublié que dès la décision de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale en juin 2024, Gabriel Attal montant sur ses ergots, avait immédiatement demandé que tous les partis politiques, y compris LFI s’unissent contre le RN qui venait de triompher aux élections européennes. Pire encore, c’est lui qui fut avec Edouard Philippe, Xavier Bertrand et beaucoup d’autres dont des LR, à la pointe du combat anti RN pour demander instamment, après le Premier tour, que les candidats arrivés en troisième position se désistent systématiquement au profit souvent des LFI, qui sont en France, les soutiens inconditionnels des islamistes, comme leurs déclarations permanentes le prouvent. Voir Edouard Philippe qui a appelé, comme Xavier Bertrand à voter communiste est proprement sidérant, les communistes étant alliés aux LFI.

Récemment encore, des hommes politiques comme Éric Woerth ont indiqué qu’ils ne choisiraient pas entre un LFI et un RN, ce qui revient à favoriser clairement LFI, c’est la position de beaucoup de LR ou de macronistes, qui font donc le jeu de LFI. Ils préfèrent des candidats qui soutiennent le Hamas ou le Hezbollah, à des patriotes français. Dès lors leurs paroles devraient être considérées comme nulles et non avenues ; et ce sont eux qui devraient être exclus de la vie politique. Où est la cohérence ? Gérard Larcher, président du Sénat, qui combat avec férocité le RN, faisant ainsi le jeu de LFI, vient de tacler Gabriel Attal en indiquant : « ça suffit les annonces inapplicables », il a été rejoint par l’inénarrable Henri Guaino qui souffla aux oreilles de Sarkozy pendant 5 ans, visiblement sans succès, car rien n’a été entrepris de sérieux sous son quinquennat.

Je veux souligner ici le courage de la famille Klarsfeld, Serge, Beate et Arno, qui à plusieurs reprises ont écrit et indiqué, qu’en cas de duel entre un LFI et un RN, ils voteraient sans hésiter pour le candidat RN. Ils se sont vus insultés par toute leur communauté dont le CRIF. Car s’abstenir ou refuser de voter dans ce cas d’espèce, c’est donner une voix à LFI, qu’on le veuille ou pas.

Invitée sur France 2, Marine le Pen a clairement signalé que le fameux rapport : « ne lui avait rien appris ». C’est une vérité d’évidence pour ceux qui comme nous, faisons ce constat depuis des lustres. Elle a rajouté : « Cela fait 15 ans qu’on dit ça (au RN), et 15 ans qu’on nous explique que c’est faux ». Bruno Retailleau, qui comme Wauquiez n’ont jamais exprimé clairement ce qu’ils feraient en cas de duel RN-LFI, se doivent de soutenir la proposition de Marine le Pen de dissoudre l’organisation des Frères musulmans, et la faire classer comme filière terroriste, comme l’ont décidé la Jordanie ou l’Égypte. Elle a aussi rétorqué à Gabriel Attal : « Quand j’ai proposé l’interdiction du voile dans l’espace public, il m’a agonie d’injures, il m’a traité d’incompétente. Et aujourd’hui il veut le faire ? ».

Elle a ensuite brandi une photo de Bruno Retailleau, prise le soir même de son élection à la tête des LR, où il apparaît aux côtés de Gérard Larcher et de Michel Barnier, qu’il vient de nommer à une place d’importance dans l’organigramme du parti. C’est dire que Retailleau ne fera rien. N’a-t-il pas déclaré qu’entre un RN et Edouard Philippe, il choisirait ce dernier, qui justement préfère un communiste. N’oublions pas que Michel Barnier est un européiste bruxellois militant, et que c’est justement Bruxelles qui abreuve de fonds des confréries islamistes, comme cela a été démontré maintes fois.

Marion Maréchal vient de lancer une pétition pour « dire stop aux Frères musulmans » et les interdire. Elle propose comme l’a fait l’Autriche, de criminaliser leur idéologie. Elle demande aussi l’interdiction de toutes les mouvances s’y rattachant, à commencer par l’ex-UOIF et ses 139 mosquées, 280 associations et 21 écoles répertoriées dans le rapport. Cela implique aussi d’expulser tous les étrangers liés à l’idéologie Frériste. Elle veut sanctionner les maires ou les élus qui se sont compromis avec ces islamistes, par pur calcul électoral le plus souvent. Qu’attendent nos hautes autorités ? Nul besoin de tergiverser et de réunir des Conseils de défense.

Deux autres mesures salutaires pourraient être prises immédiatement : interdire les accompagnatrices scolaires voilées, car elles participent implicitement mais nécessairement à des missions de service public, et interdire le port du voile, ou tout vêtement religieux, quel qu’il soit, dans toutes les enceintes officielles de l’État, les Conseils municipaux, départementaux, régionaux, nationaux, même comme spectateurs, ainsi que devant toutes juridictions de quelque nature que ce soit. Idem dans le sport, que ce soit pour des compétitions officielles ou officieuses et même pour les entrainements, sur tous les stades et dans tous les gymnases. Le dossier ne doit pas être enterré, il faut agir et très vite. Le rapport nous explique, que le port du voile est l’arme préférée des Frères musulmans.

17:18 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ce jeudi soir : Eric Zemmour invité de Christine Kelly sur C-news

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16:31 Publié dans Eric Zemmour, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le rapport qui fait pérorer...

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Le rapport sur le frèrisme musulman fait, depuis quelques jours, beaucoup parler et couler beaucoup d'encre. Ce n'est pourtant pas un scoop...

Depuis le printemps 1973, avec la campagne d'Ordre nouveau sur le thème "Halte à l'immigration sauvage", la droite nationale n'a pas cessé d'alerter notre peuple sur les conséquences néfastes sur notre civilisation européenne et chrétienne qu'allait engendrer l'immigration massive (en particulier celle venant du monde musulman).

Combien de campagne du Front national et des différents mouvements nationalistes ? Combien de déclarations de Jean-Marie Le Pen, de Jean-Pierre Stirbois, de Bruno Mégret, de Pierre Vial, de députés FN hier ou RN aujourd'hui... et, plus récemment, d'Eric Zemmour, de Sarah Knafo, de Charlotte d'Ornélas et de tant d'autres ? Combien de réunions publiques comme les meetings nationalistes et identitaires, les colloques de Polémia, de l'Ilade, d'Académia christiana, de Riposte laïque ou les Journées Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale ? Combien de livres comme ceux de Jean-Marie Le Pen, de Philippe de Villiers, de Jean Raspail, de Philippe Randa, de Renaud Camus, d'Eric Zemmour, de Jean-Yves Le Gallou, d'André Posokhow... et même ceux de personnalités plus modérées comme Jean-Frédéric Poisson et de tant d'autres qui me pardonneront de ne pas tous les citer. Combien de tribunes dans les médias non-conformistes, allant de Minute à TV Libertés ? ont, depuis, dénoncé ce grand remplacement en devenir.

Mais, avec ce rapport, c'est différent ; ce ne sont plus les "horribles fachos" qui le disent mais ce sont les petits hommes gris (comme le dit avec malice Pascal Praud) qui découvrent enfin que l'eau mouille. Après tout, il n'est jamais trop tard (tant qu'il reste un peu de temps) pour ouvrir les yeux...

Mais, à quoi servirait un tel rapport s'il n'est pas suivi par des décisions audacieuses et courageuses ?

Pour le moment, tout le monde en parle mais bien peu préconisent les solutions évidentes. Or, si on veut enrayer la subversion islamiste en France, il n'y a pas 36 solutions, il n'y en a qu'une : il faut tarir la source. Et la source, elle porte un nom : c'est l'immigration incontrôlée, "l'immigration sauvage" dont parlait déjà Ordre nouveau en 1973... Permettez-moi de douter que le pouvoir macroniste soit prêt à en prendre conscience.

Pour arrêter l'immigration, pour engager la remigration, il ne suffit pas de pérorer sur un rapport, il faut installer un pouvoir fort, uni et déterminé. Il faut un pouvoir qui repose sur des idées affirmées, un pouvoir imperméable aux pressions des lobbys, de la finance apatride, des minorités de toutes sortes et de l'étranger. Il faut un pouvoir émanant de la droite nationaliste et identitaire digne de ce nom. Vous le voyez, nous avons donc encore du travail à faire...

S N

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Frères musulmans en France : Que dit le rapport ?

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Le dernier rapport de la Cour des comptes sur les Frères musulmans en France), publié en mai 2025, dresse un tableau alarmant de la structuration, des financements et des stratégies d’influence de cette mouvance politico-religieuse. Il s’agit sans doute du document officiel le plus complet jamais publié sur le sujet, offrant une plongée précise dans un réseau tentaculaire et opaque qui, sous couvert de respectabilité, poursuit une logique d’islamisation politique du territoire.

Une organisation pyramidale solidement implantée

Le rapport confirme l’existence en France d’un « cercle restreint » de militants assermentés, estimé à environ 400 à 1 000 membres, autour duquel gravitent des milliers de sympathisants répartis dans un écosystème d’associations, d’écoles, de lieux de culte et d’organismes caritatifs. Cette structuration s’appuie sur un réseau de 139 lieux de culte officiellement affiliés à la fédération « Musulmans de France » (ex-UOIF), répartis dans 55 départements, représentant 7 % des 2 800 mosquées françaises. Chaque vendredi, environ 91 000 fidèles fréquenteraient ces lieux

Le rapport insiste sur la méthode bien connue des Frères musulmans : le double discours. Officiellement, leurs représentants défendent les valeurs républicaines et laïcité ; en réalité, nombre de documents internes, notamment en langue arabe, prônent une société islamique régie par la charia. Le théologien AL-QARADAWI, figure de référence de la mouvance, affirmait que les musulmans devaient tirer parti des lois européennes pour imposer, à terme, un modèle islamique en Occident

Le rapport cite également des formations où l’on apprend à des responsables associatifs à s’adresser différemment à la presse ou aux institutions, et à adapter leur langage en fonction de l’interlocuteur pour ne pas éveiller de soupçons.

Des financements opaques, souvent étrangers

L’un des volets les plus sensibles du rapport concerne les financements étrangers, principalement en provenance du Qatar et du Koweït. Plusieurs fonds de dotation ont été identifiés comme étant au cœur de la stratégie de financement des Frères musulmans en France. Le plus emblématique, Al-Wakf, lié à Musulmans de France, a été dissous par décision de justice en juillet 2024 pour opacité financière et pour avoir sollicité des dons publics sans autorisation.

Des associations comme Islamic Relief, Ummah Charity ou Sciences et Education ont aussi été pointées pour leurs liens directs ou indirects avec la mouvance frériste et pour des opérations de collecte de fonds à destination de l’étranger ou de projets peu transparents. Certaines ont été dissoutes ou leurs fonds gelés par les autorités françaises.

Le rapport souligne également l’importance des instituts européens de sciences humaines (IESH), notamment ceux de Saint-Denis et de la Nièvre, qui forment des prédicateurs sur une base doctrinale conforme à l’idéologie des Frères musulmans, mais sous des atours universitaires. Ces établissements reçoivent des subventions publiques et bénéficient d’un statut privé d’enseignement supérieur, ce qui leur confère une apparence de respectabilité trompeuse.

Par ailleurs, les « écosystèmes locaux », notamment autour de mosquées comme celle de Lille-Sud ou de Creil, sont décrits comme de véritables foyers d’islam politique, mêlant lieux de culte, écoles, associations sportives ou caritatives et commerces communautaires, avec une influence grandissante sur la jeunesse et les élus locaux.

Une hybridation inquiétante avec le salafisme

Le rapport met en lumière une hybridation croissante entre frérisme et salafisme, sous l’effet conjugué de motivations doctrinales et financières. Lors des Rencontres annuelles des Musulmans de France (RAMF) au Bourget, les éditions fréristes et salafistes cohabitent sur les mêmes stands. Certains prédicateurs issus de la mouvance, comme Hassan Iquioussen (expulsé en 2022), véhiculent des discours radicaux.

La branche française des Frères musulmans est la plus influente d’Europe, au point de dominer le Conseil des Musulmans Européens (CEM), ex-Fédération des organisations islamiques en Europe (FOIE), qui regroupe 28 structures nationales. Le CEM chapeaute également la branche jeunesse FEMYSO, le bras armé militant de la mouvance au Parlement européen. À cela s’ajoutent les conseils de fatwas, les réseaux de prédication et des connexions avec des ONG internationales comme Islamic Relief Worldwide.

Une menace idéologique persistante

La conclusion du rapport est sans appel : derrière un discours de victimisation et une posture légaliste, les Frères musulmans poursuivent depuis quatre décennies en France une stratégie d’infiltration patiente, ancrée dans les territoires, tournée vers la jeunesse, et qui vise à substituer progressivement les normes françaises par des normes religieuses islamiques intégralistes.

Le pays se trouve aujourd’hui confrontée à un choix stratégique : tolérer encore cette dissociation entre discours public et pratique réelle, ou prendre acte de cette idéologie subversive pour mieux y répondre sur les plans juridique, éducatif, financier et idéologique.

Source : Breizh.info cliquez ici

10:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 21 mai 2025

Lundi 2 juin, à Paris : Jean-Yves Le Gallou dédicacera son nouveau livre, "Mémoires identitaires"

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Afin de fêter la publication de ses Mémoires identitaires qu'il aura le plaisir de vous dédicacer, Jean-Yves Le Gallou réunit ses lecteurs, ses compagnons de route et ses partenaires pour une soirée conviviale au cœur de Paris.
 
Il vous donne rendez-vous le lundi 2 juin prochain de 19h à 22h au Cardinal, 1 Boulevard des Italiens, 75002 Paris. Un verre de bienvenue vous sera offert par Radio Courtoisie et l'Institut Iliade, partenaires de l'événement.
 
Entrée gratuite. Inscription obligatoire sur ce lien : cliquez ici 

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Leïla Chaibi, Madame sans-gêne du Parlement européen

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La chronique de Philippe Randa

Une députée LFI viole publiquement, en plein Parlement européen, le secret de la correspondance.

« La propriété, c’est le vol », avait écrit en son temps le très modérément judéophile Joseph Proudhon dans son livre Qu’est-ce que la propriété ?, publié en 1840.

La députée LFI Leïla Chaibi l’a-t-elle lu ? Allez savoir… mais cela expliquerait sans doute ses actions passées, lorsqu’en 2006, notamment, elle co-fondait le collectif Jeudi noir pour dénoncer le « mal-logement » ; parmi les hauts faits d’armes de celui-ci, des « réquisitions citoyennes ou des crémaillères festives », dont l’occupation d’un immeuble, rue de la banque à Paris… ainsi que des « pique-niques » pris au sens propre des mots, c’est-à-dire de ripailler en grande surface en se servant sur place et… sans bourse déliée !

Des manières… comment dire… fort éloignées du qualificatif « bonnes » qu’enseignaient par le passé tout parent digne de ce nom à sa progéniture.

Mais les mauvaises manières de la dame – qui risquent de faire regretter à beaucoup l’abandon (désormais l’interdiction) de la fessée – ne se limitent pas à l’immobilier ou à la gastronomie : elles sont aussi épistolaires comme le prouve la scène diffusée par ses soins sur TikTok dans laquelle on la voit ouvrir le 19 mai 2025, devant un groupe de jeunes qu’elle a invité au Parlement européen à Bruxelles, diverses boîtes aux lettres fermées.

Des boîtes de Pandore ? C’est peut-être, si tant est qu’elle en connait la signification, ce qu’elle espérait en déballant ainsi les courriers reçus par des parlementaires européens.

Et pas n’importe quels parlementaires, bien sûr : Marion Maréchal, Jordan Bardella et François-Xavier Bellamy.

Avec une fierté évidente, elle en a retiré les contenus avec gourmandise avant de les examiner avec perplexité et de les filmer avec circonspection, mais qu’importe puisque furent ajoutés par la suite au montage vidéo commentaires et illustrations dénigrants, insultants et moquants – quand on hait, on ne lésine pas – ces députés… et au passage Maître Ghislain Dubois, auteur du livre Né français mort croate cliquez ici (Jean-Michel Nicolier, un Français à Vukovar) qui avait été envoyé à la députée Marion Maréchal.

Certes, ce faisant, la députée LFI viole l’article 10 du Règlement intérieur du Parlement européen et son annexe, relatifs au comportement que doivent avoir les parlementaires européens à l’égard de leurs collègues, de leurs assistants, et des tiers. Et ce, devant des jeunes qui étaient là, en principe, pour être sensibilisés au civisme et au respect d’autrui…

Des notions, dont, à l’évidence, l’élue de La France Insoumise n’a que faire !

Que n’aurait-on pas vociféré si des parlementaires « de droite » avaient agi de la sorte, violant le secret du courrier de collègues « de gauche » !

Toutefois, l’éditeur du livre de Maître Ghislain Dubois se doit de remercier très sincèrement dame Chaibi pour la promotion inattendue de ce livre tout juste sorti de l’imprimerie et souhaiterait lui en envoyer un exemplaire si elle ne l’avait pas gardé (par mégarde, bien sûr) pour s’instruire des crimes de l’armée serbe, notamment de l’assassinat du jeune françaisJean-Michel Nicolier et de 265 autres personnes dans le Hangar de la ferme d’Ovčara en novembre 1991.

Mais il hésite à le lui faire parvenir au Parlement européen… Les boîtes aux lettres n’y sont pas très sûres !

18:17 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

« GAZA DELENDA EST »

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Pieter Kerstens

On peut être « pro » ou « anti », force est de constater que les israéliens se moquent entièrement des récriminations, des mises en garde ou des recommandations de la communauté internationale, pour tout ce qui concerne leurs politiques intérieure et étrangère.

Comme peuple souverain, ils appliquent ce que bon leur semble pour la défense de leurs intérêts, de leur population et de leur sphère d’influence. Tel le blocus de Gaza …

Gaza : 362 km2. Et sur 76 km2 vivaient 1,3 millions de palestiniens qui s’entassent comme ils peuvent dans différents camps de réfugiés, après avoir été déplacés à plusieurs reprises.

Pourtant, le 29 novembre 1947, l’Assemblée Générale de l’ONU vota le partage de la Palestine en 3 morceaux. Par cette résolution 181, 56% du territoire est dévolu à un Etat juif (558.000 juifs et 405.000 arabes), 43% est accordé aux Palestiniens (804.000 palestiniens et 100.000 juifs) et le dernier % concernant les Lieux Saints est placé sous tutelle des Nations Unies, avec la désignation d’un gouverneur. Ce partage est considéré depuis comme une Nabka par les Palestiniens et devient dès lors la source d’un des plus longs conflits qui perdure à ce jour, avec ses rivières de sang, ses torrents de haine et ses cortèges de souffrances.

Le 11/12/1948, l’ONU vote sa résolution 194 qui place Jérusalem sous mandat international et garantit le principe des droits existants. Contre l’avis général, Israël a déclaré Jérusalem sa capitale et après le conflit de 1967, l’état hébreu occupe l’Est de la ville.

La résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU, le 22/11/1967 précise bien : « le Conseil de sécurité affirme que l’accomplissement de la Charte des Nations Unies exige l’instauration d’une paix juste et durable au Moyen-Orient qui devrait comprendre l’application des deux principes suivants :

  1. a) retrait des forces israéliennes des territoires occupés lors de la guerre des six jours (en juin 1967)
  2. b) cessation de toutes assertions de belligérance ou de tous états de belligérance et respect et reconnaissance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque Etat de la région et de leur droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues…

Les résolutions 476 du 30/6/1980, 478 du 20/08/1980 et 672 du 12/10/1990, condamnent toutes l’attitude belliqueuse de l’Etat hébreu et déclarent illégales les lois, la juridiction et l’administration de la ville sainte de Jérusalem.

Peut-on en conclure que l’Etat sioniste est un facteur de déstabilisation perpétuelle de la paix au Proche Orient et comme l’a écrit le dissident israélien Israël Shamir « Etat  qui ne rassemble que la racaille des communautés juives mondiales » ?

Il est tout de même curieux de constater une évidence : bien avant le blocus de Gaza, la communauté internationale avait instauré elle aussi des blocus et des embargos envers l’Afrique du Sud, la Rhodésie ou l’ex-Yougoslavie, sans parler de l’Irak de Saddam Hussein. Depuis des décennies, l’Oncle Sam étrangle Cuba… Combien de manifestations des pleureuses Droits-de-l’Hommiste ?  Combien de pétitions ?

Combien de flottilles apportant médicaments, aliments ou objets indispensables à ces nations mises au ban de l’humanité ?

Depuis des décennies, les sionistes crachent sur les résolutions de l’ONU, pourquoi changeraient-ils d’avis ? Il est clair maintenant que Tsahal va réduire Gaza à un champ de ruines et un cimetière à ciel ouvert pour les Palestiniens, dans un silence complice des pays occidentaux.

Comme à Belgrade ou à Bagdad, faudra-t-il bombarder Tel-Aviv pour faire respecter les décisions du Conseil de Sécurité ?

13:23 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tommy Robinson très bientôt en liberté

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Tommy Robinson, réalisateur du film "Silenced", tenu arbitrairement comme étant responsable des manifestations populaires qui ont éclaté en Angleterre l'été dernier suite à l'odieux assassinat de trois jeunes filles par des racailles importées, condamné de ce fait en octobre dernier à 18 mois de prison, devrait être libéré d'ici quelques jours. On en reparle...

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Notre ami Bernard Gantois nous a quittés

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Nous avons appris ce jour avec tristesse par Riposte laïque cliquez ici que notre ami Bernard Gantois nous avait quittés ce dimanche, à l’âge de 80 ans.

Voilà comment les éditions Chiré, qui ont édité plusieurs de ses livres, le présentaient :

Bernard Gantois est né en 1944 dans le nord de la France, sous occupation allemande. Ses parents, instituteurs, et grands-parents, ouvriers, avaient beaucoup plus foi en Staline, dont ils espéraient beaucoup, qu’en Pie XII. Mais il fut cependant baptisé.

Après de brillantes études, conclues par un diplôme d’ingénieur, et un second de spécialisation en infrastructures, il était, nous dit-il, totalement inconscient du formatage politique sournois qu’il avait reçu dans ces institutions, au delà de la formation à son futur travail. Il devint commercial en ingénierie d’infrastructures, après quelques réalisations techniques réussies ayant lancé sa carrière, puis directeur du développement mondial de la société. Deux cents cinquante jours par an de voyages et, évidemment, aucune préoccupation politique ou spirituelle. Revenu en France à 39 ans, dans une très grande société nationale de transports urbains, proche par ses responsabilités des milieux politiques, il découvre la réalité française : le règne presque total du mensonge et de l’hypocrisie, conséquence de l’influence parfaitement monopolistique de puissants groupes de pression et de confréries discrètes dans la haute administration et les ministères.

Après sept années dans cette ambiance délétère, il est reparti faire du commerce international dans des organisations en général privées aux objectifs clairs… Il a commencé à lire des livres d’histoire, pour essayer de comprendre, puis des ouvrages de réflexions plus ou moins philosophiques sur l’essence du régime républicain – c’était l’époque du bi-centenaire de la révolution française – et son mode de fonctionnement. Il a fini par comprendre qu’en assassinant Louis XVI la révolution avait sorti Dieu de la société et que sans Lui, elle ne pouvait être qu’un infini désordre que les associations secrètes tentaient d’organiser à leur profit.

Après sa cessation d’activité, par soucis de cohérence entre ses pensées et ses actes, il est allé voir un moine bénédictin d’une abbaye proche de chez lui, qui l’a guidé jusqu’à sa première communion en 2009 et sa confirmation en 2010 le jour de son 66ème anniversaire.

Bernard Gantois invité en 2020 (lors du confinement) sut TV Libertés :

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Les collabos de la République découvrent leur œuvre

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Il a fallu des décennies de silence, de lâcheté, de collaboration intellectuelle pour qu’enfin, nos dirigeants découvrent — avec des trémolos dans la voix et un ton faussement grave — que l’entrisme islamique gangrène les institutions, les écoles, les hôpitaux, les associations, les partis politiques eux-mêmes. Quelle révélation ! Quelle audace ! Ils tombent des nues comme des enfants stupéfaits de trouver de l’eau… dans la mer.

Ce que certains appelaient « théorie du complot » hier devient brusquement une « urgence républicaine ». Les lanceurs d’alerte, eux, n’ont pas changé de discours : ils sont simplement passés du statut de Cassandre à celui de visionnaires. Mais à quel prix ? Méprisés, diffamés, traînés dans la boue comme des « fachos », des « identitaires », des « racistes ». Pourtant, ils disaient la vérité. Une vérité simple : sans immigration massive, il n’y a pas d’islamisation de la France. C’est une évidence que seuls les aveugles volontaires, les juges rouges et les éditorialistes subventionnés refusaient de voir.

Car oui, l’islamisme ne pousse pas dans les champs de blé. Il arrive par bateaux, par avions, par regroupement familial, par l’asile détourné. Il infiltre parce qu’on a ouvert. Il conquiert parce qu’on a capitulé. La submersion démographique précède toujours la subversion idéologique. Ce ne sont pas les mosquées qui précèdent les prières, ce sont les fidèles.

Et maintenant que les Frères musulmans ont placé leurs pions partout, nos élites se découvrent une passion soudaine pour la laïcité. Fort bien. Mais alors allons jusqu’au bout. Si l’on dénonce l’entrisme islamique, qu’on ait le courage aussi de regarder du côté des autres réseaux d’influence. Ceux qui, sous couvert de philosophie, de morale républicaine, de « valeurs humanistes » ou de victimisation éternelle, tiennent les rênes du pouvoir profond. La République est peut-être en danger, à laquelle nous préférons d'ailleurs la Nation, mais elle ne l’est pas que d’une seule manière.

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Du Camp des Saints de Jean Raspail à Soumission de Michel Houellebecq, de l’anticipation à la réalité : Le rapport des services des renseignements

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Michel Festivi 

Il y a des « romans » d’anticipations qui très rapidement dépassent la fiction et de très loin. Ce fut le cas pour 1984 de George Orwell, qui décrivait la main mise totalitaire sur la société par la surveillance généralisée, une novlangue obligatoire, et l’interdiction absolue d’émettre des idées contraires à la doxa, comme le wokisme islamogauchiste qui gangrène toute la société désormais. Nous en vivons aujourd’hui en Europe tous les stigmates liberticides. Et bien le rapport des services de renseignements de 73 pages, déposé sur le bureau de Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, pour décrire l’emprise et la ramification des Frères musulmans sur la société française, démontre que les lanceurs d’alerte qui furent insultés et vilipendés, avaient une fois de plus raison, mais comme le disaient les romains il y a plus de 2 000 ans : Vox clamantis in deserto.

Le Camp des Saints, le livre choc de Jean Raspail date de 1973, il y a plus de 50 ans. Il y décrit l’invasion par le débarquement dans le sud de la France, de millions d’arrivants et concomitamment la lâcheté des autorités, incapables et paralysées, cela vous rappelle-t-il quelque chose ? Houellebecq dans Soumission publié en 2015, relate la victoire aux élections présidentielles du chef de « La fraternité musulmane », qui parviendra à se faire élire grâce au soutien de tous les partis politiques dits traditionnels face au candidat du « Front national », cela vous rappelle-t-il quelque chose également ? De là toutes une série de conséquences décrites par Houellebecq, islamisation des universités, obligation de s’affilier à la religion musulmane pour enseigner, légalisation de la polygamie, interdiction aux femmes de travailler, etc...

Anticipation, vous avez dit anticipation... C’est ainsi que sont qualifiés les « romans » de Raspail et de Houellebecq pourtant. Un homme politique d’origine bretonne et surnommé « le menhir », n’avait-il pas lui-aussi dès 1973, annoncé cette emprise qui se profilait ? Ces hommes ont subi toutes les avanies, tous les outrages, toutes les imprécations, de la part des aveugles et des sourds qui vont de la droite libérale et européanisée, à la gauche, au centre et aux macroniens. Que n’a-t-on pas entendu alors.

Que nous dit ce rapport, que les gens censés, vigilants, vivants avec les yeux ouverts ne savaient déjà ? Le préfet et l’ambassadeur, les auteurs de cette étude, ont au cours du premier semestre 2024, effectués de nombreux déplacements sur le terrain, en France et en Europe, rencontrés des dizaines d’universitaires, ainsi que des responsables musulmans, outre des échanges avec diverses autorités, des ministères.

Que mettent-ils en exergue ? Qu’une mécanique frériste très élaborée s’est mise en place depuis des années en France et en Europe, pour parvenir à l’islamisation de nos sociétés occidentales. L’article du Figaro qui analyse ce document évoque : « un pays miné de l’intérieur », « un important réseau d’implantations... 280 associations rattachées à la mouvance... ». Les analystes visent spécifiquement les cibles prioritaires des Frères, le secteur éducatif et l’université, les réseaux sociaux, le sport, le mouvement associatif.

Le voile est bien sûr « le porte-étendard » de l’action des Frères musulmans, le cheval de Troie. Une double organisation est révélée, une structure officielle, et une organisation islamique « uniquement connue des membres ». Le développement considérable de la filière halal : « la promotion de la finance islamique », en réalité tout ce qu’avait déjà parfaitement décrit l’anthropologue et chercheur au CNRS, Florence Bergeaud-Blackler, dans nombres de ses ouvrages, pour lesquels elle a reçu des menaces de mort, avec protection policière à l’appui, les menaces provenant notamment du milieu universitaire. La force de cette emprise : « Un solide noyau d’écoles confessionnelles, des associations caritatives foisonnantes et un puissant vivier de prédicateurs ». Et de souligner cette évidence qui ne peut échapper qu’à ceux qui vivent hors sol ou qui se refusent à examiner la réalité en face : « La recherche constante de légitimation et de respectabilité, les Frères musulmans avancent masqués pour créer de véritables écosystèmes ». Avec ce rappel opportun à l’adresse de nos autorités incompétentes, aveugles et sourdes : « Cette offensive frériste a commencé il y a quelques 70 ans ». Cela concerne donc tous les partis politiques qui se sont succédés au pouvoir depuis des décades. Ils ont tous failli, à aucune exception près, mais ils continuent à pérorer et à nous donner des leçons.

Le rapport dévoile aussi et à juste titre que : « le conflit israélo-palestinien, éternel ressort de l’antisionisme, voire d’un antisémitisme de plus en plus manifeste » joue un rôle considérable dans la poussée de cette nébuleuse, de cette toile d’araignées. Le tout sous une stratégie « d’implantation de la confrérie qui s’appuie sur la dissimulation, la quête de légitimation et la dénonciation de l’islamophobie ». Les enquêteurs confirment que cette tactique a permis l’entrisme dans toutes les institutions et notamment européennes, par « la dénonciation de l’islamophobie, la revendication de la pénalisation du blasphème, et le déploiement du halal. », Ces mêmes institutions européennes « sont également une source majeure de financement pour la mouvance. ». Bref tout ce que les patriotes et tenant d’une droite nationale dénoncent depuis des années, sans succès, les institutions bruxelloises faisant le jeu des islamistes, avec l’accord de la plupart des chefs d’état.

En fait, ce rapport ne fait que confirmer, ce que des personnalités courageuses n’ont fait que déclarer depuis très longtemps. Néanmoins, ce manuscrit-témoignage a un mérite, on ne pourra plus traiter ceux qui vitupèrent contre l’islamisation de la société, de furieux extrémistes, de dangereux individus qu’il faut faire taire par tous les moyens et d’ostraciser une partie de la population. Comme le proférait en 1928 Hassan-Banna, fondateur des Frères musulmans à Ismaïlia « Nous, les Frères musulmans, sommes comme un immense hall de gare dans lequel n’importe quel musulman peut entrer dans n’importe quelle porte... ». Comme le souligne l’article du Figaro du 20 mai « Les islamistes proposent un grand récit, face auquel « les valeurs de la république » ne suffisent pas ». Ce sont les valeurs de la nation, de la France, de notre histoire millénaire, de nos traditions, de nos coutumes, qu’il faut impérativement mettre en avant, car qui irait se battre pour une « république » qui a totalement failli ?

Avait-on besoin de ce rapport ? À l’évidence non, si nous avions eu des politiques déterminées et courageuses depuis 40 ans. On ne rappellera jamais assez la lâcheté incommensurable de Lionel Jospin et du gouvernement socialiste dans l’affaire du foulard de Creil en 1989, lâchetés et inconséquences suivies de bien d’autres, tant sous Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron. Mais oui, ce rapport a le mérite d’exister et de donner une sorte d’imprimatur officielle à ce que nous exprimons à juste titre depuis des lustres.

Et maintenant, que faisons-nous ? Peut-on croire un seul instant que les partis qui se sont succédés au pouvoir, et les hommes et femmes qui ont failli depuis 40 voire 50 ans seraient capables de renverser la table et d’opérer un revirement salutaire ? Je n’y crois pas une seule seconde. C’est à un changement radical de politique que ce rapport bienvenu doit nous conduire. Un préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère, va publier un « témoignage » à la Fondapol qui s’intitule « Combattre l’islamisme sur le terrain ». Bruno Retailleau qui a préfacé cet ouvrage, le présente « comme un texte de combat ». Une phrase émerge du constat du Préfet « nous nous battons avec des sacs de plomb accrochés aux pieds ». Belle image que voilà, mais n’oublions pas que Bruno Retailleau est dans un parti qui a failli, totalement failli, et qui est en partie à l’origine de ces sacs de plomb.

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Allemagne. Acquittement éclatant pour l’AfD, fiasco retentissant pour le Système

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Wolfgang Hübner – Traduction par Nicolas Faure

Polémia cliquez ici

À mesure que l’AfD s’impose comme première force d’opposition en Allemagne, le pouvoir en place panique. Face à l’usure du discours officiel et à la défiance croissante du peuple, le régime choisit la répression plutôt que le débat. À travers une instrumentalisation flagrante du Verfassungsschutz, les élites politico-médiatiques ont tenté d’interdire le seul parti qui ose briser les tabous et remettre en cause leur hégémonie. Mais leur manœuvre autoritaire s’est soldée par un fiasco retentissant. Ce texte de Wolfgang Hübner traduit par Nicolas Faure, correspondant en Allemagne de Polémia, revient sur un épisode révélateur : celui d’un État aux abois, prêt à tout pour étouffer l’alternative démocratique que représente l’AfD.

Polémia

Une offensive politique qui tourne au fiasco

Dans le climat politique allemand tendu à l’approche des élections européennes, le gouvernement fédéral et ses relais institutionnels intensifient leurs efforts pour discréditer l’AfD, devenu premier parti d’opposition.

À la manœuvre : Nancy Faeser, ministre fédérale de l’Intérieur jusqu’en 2024, figure de proue du SPD et ancienne militante Antifa, qui a mobilisé le Verfassungsschutz (Office de protection de la Constitution) pour faire classer l’AfD comme « danger confirmé pour l’ordre démocratique ».

Ce travail de fichage politique, compilé dans un rapport de plus de mille pages, visait à justifier une procédure d’interdiction du parti.

Mais cette tentative spectaculaire vient de se retourner contre ses instigateurs : le dossier, jugé juridiquement creux et politiquement biaisé, s’est effondré, embarrassant jusqu’aux partisans les plus zélés de la répression.

Dans cet article incisif, le journaliste allemand Wolfgang Hübner démonte les ressorts et les conséquences de ce fiasco, qui se solde, de fait, par un acquittement politique retentissant pour l’AfD.

Le Verfassungsschutz, instrument de dérive autoritaire

C’est un échec cuisant pour le régime.

La montagne de documents - plus de mille pages - censée démontrer que l’AfD représenterait une menace « avérée » d’extrême droite vient de s’effondrer dans un silence embarrassé. Le projet d’interdiction du premier parti d’opposition, pourtant ardemment soutenu par une large frange politico-médiatique, s’enlise dans le ridicule. Même ses plus zélés promoteurs hésitent désormais à commenter ce désastre.

Et pour cause : toute personne ayant observé le fonctionnement du Verfassungsschutz, cet organe de surveillance politique travesti en service de renseignement intérieur, ne peut qu’être consternée par la vacuité des prétendues « preuves » accumulées. Loin d’être un bouclier démocratique, cette officine sous tutelle du ministère de l’Intérieur incarne l’un des instruments les plus inquiétants de la dérive autoritaire du régime. Faute d’efficacité, il serait temps de la dissoudre purement et simplement.

En cela, l’ancienne ministre de l’Intérieur Nancy Faeser (SPD), militante Antifa assumée, laisse derrière elle un héritage empoisonné. Avec son successeur de la CSU, elle aura tenté - maladroitement - d’installer une jurisprudence liberticide dans une Allemagne déjà malade de ses censures. Leur opération s’est retournée contre eux : en voulant criminaliser un parti d’opposition qui incarne la seule véritable alternative au cartel politico-médiatique, ils ont révélé l’ampleur de leur propre panique.

Vers un renforcement de l’AfD ?

Hier, au Bundestag, Alice Weidel a dressé un tableau sans concession des menaces réelles qui pèsent sur notre démocratie : censure, clientélisme, corruption, effondrement de l’État de droit. Aucun de ces périls n’émeut l’appareil de surveillance installé à Cologne. Ses 4 200 employés ont manifestement mieux à faire que de traquer la décomposition du régime. Leur cible demeure l’AfD, seule formation politique à poser les bonnes questions - et à proposer de vraies réponses.

Cette tentative avortée d’interdiction de l’AfD pose une question essentielle : qui, désormais, osera encore défendre sérieusement ce processus totalitaire ? Quels élus ? Quels médias ? Le silence gêné qui entoure ce fiasco en dit long sur la faillite morale de ceux qui prétendent incarner la démocratie. Car s’il fallait encore une preuve, c’est bien celle-ci : malgré des moyens illimités, l’État n’a pas été capable d’apporter la moindre preuve solide d’un danger « certain » venu de l’AfD.

En réalité, cet épisode grotesque marque une défaite stratégique majeure pour le système. En croyant pouvoir interdire une opposition légitime par la voie bureaucratique, il s’est discrédité. L’AfD sort renforcée - lavée des accusations les plus graves, et plus légitime que jamais dans son combat pour une Allemagne libre.

L’héritage Faeser ? Un acquittement politique retentissant. Et une preuve de plus que le seul extrême qui menace l’ordre démocratique… est celle du pouvoir en place.

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mardi, 20 mai 2025

Lundi soir, sur Paris-Première : Sarah Knafo face à Eric Dupond-Moretti

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Kassovitz ou la haine de la France éternelle

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Thomas Joly - Président du Parti de la France
 
Lors d’une interview sur le plateau de l’émission C à vous sur France 5, le 19 mai 2025, Mathieu Kassovitz a déclaré que le plus gros problème en France, c'était « le racisme » et « j’espère qu’on va continuer à se mélanger. Il n’y a plus de Français de souche, ça n’existe plus ».
 
Une fois de plus, ce sale type récidive. Ce n’est pas la première fois qu’il crache sur la France. Mais cette fois, il va encore plus loin : il nie l’existence des Français de souche. Comprenez bien ce que cela signifie. Il ne s’agit pas d’une déclaration anodine : c’est l’effacement assumé de toute continuité historique, culturelle et charnelle de notre Nation.
 
Imaginez une seconde – une seule – qu’un commentateur ose dire : « Il n’y a plus de Juifs, ça n’existe plus. Et j’espère qu’on va continuer à se mélanger. » Que dirait Mathieu Kassovitz ? Il serait évidemment hystérique. Il parlerait d’antisémitisme, de haine, d’extermination symbolique. Mais lorsque c’est la France, son peuple, sa culture millénaire qui sont visés, là, soudainement, c’est une preuve d’ouverture.
 
Kassovitz, c’est l’homme qui voit du racisme partout, sauf quand il est dirigé contre les Blancs. C’est l’homme qui dénonce sans relâche la France « coloniale », « réactionnaire », « xénophobe » – cette France qu’il insulte continuellement tout en vivant de ses succès. Il n’a de cesse de culpabiliser les Français, de leur faire porter tous les maux : racisme, antisémitisme, violence... Mais jamais, au grand jamais, il ne reconnaîtra les réalités qui dérangent : le racisme anti-blancs, le communautarisme, la haine de la France dans certains quartiers.
 
Ce qu’il prône, ce n’est pas le vivre-ensemble, c’est l’effacement de l’identité française.
 

10:28 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 19 mai 2025

Dans un très morne dimanche électoral, la seule bonne nouvelle nous vient du Portugal

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Michel Festivi 

Maussade dimanche électoral. En Roumanie, le candidat du Peuple a été battu par le Système, alors que pourtant largement en tête au premier tour, Simion n’a pas réussi à rassembler les fameux 50% des voix plus une, qui font toute la différence. En Pologne, le candidat pro-Tusk et pro-européiste est en tête de peu devant le représentant du PIS, Karol Nawrocki. Ils sont au coude à coude, mais un candidat nationaliste est arrivé en troisième position avec près de 15%, les reports des voix annoncent un deuxième tour très serré. Gageons que toute la clique bruxelloise va se mobiliser, comme en Roumanie, pour faire barrage au PIS. Enfin, en Saône-et-Loire, le député RN est en ballotage très difficile dans cette élection partielle, et risque fort d’être battu par un divers-droite, soutenu désormais par tous les autres, des macronistes, aux socialistes et à LFI.

Seul le Portugal nous apporte un rayon de soleil, lors des élections législatives anticipées de ce dimanche 18 mai. Depuis la révolution des œillets de 1975, la droite nationale était totalement exclue de la vie politique. Après quelques années de flottement, où les communistes ont failli prendre le pouvoir grâce à des militaires d’extrême-gauche, le parti socialiste portugais a régné sans partage ou presque. En 2019, une scission intervient au sein du parti social-démocrate, par ceux qui considèrent qu’il faut enrayer l’immigration massive, lutter plus durement contre l’insécurité, et revitaliser le pays de ses traditions et de ses coutumes. C’est ainsi que Chega (Assez en portugais), est né.

Avec 1,29% des voix en 2019, le parti populaire et patriote partait de très loin. Mais en mars 2024, premier coup de tonnerre, Chega récolte 18% et 50 députés, dans l’Algarve il a même dépassé les 30%, devenant le troisième parti du pays derrière les centristes et le parti socialiste. Si les européennes de juin 2024 n’ont pas confirmé cette poussée, les élections du 19 mai 2025 viennent amplifier son résultat.

Suite à des scandales, la coalition minoritaire de centre-droit, le PSD/CDS, avait subi une motion de censure, des élections anticipées viennent donc d’intervenir. Si Luis Montenegro leader des centres augmente très légèrement ses résultats de 2,6% et obtient 89 députés au lieu de 80-(la majorité absolue est à 116 députés) -, le parti socialiste s’effondre avec 23,38%, 6 points de moins qu’en 2024 et 58 élus, contre 72 en 2024. Par contre Chega fait jeu égal avec lui : 22,56% et 58 élus.  C’est la première fois que Chega, dirigé par André Ventura, dépasse la barre des 20% et largement. Presque 4% de plus, et 8 élus de plus, c’est considérable dans un pays assez figé au plan électoral, où tout se passait entre deux partis jusqu’à présent.

Certes, les centristes vont continuer à gouverner avec une majorité relative, car ils refusent mordicus de s’allier à Chega, qui comme dans d’autres pays est considéré comme un pestiféré. Notons que l’effondrement socialiste est d’autant plus important, qu’en 2019, le parti avait eu 120 députés. Que les centristes continuent ainsi à rejeter la voix du peuple, c’est Chega qui en profitera. Le Portugal était l’un des derniers pays européens à ne pas avoir une droite nationale vigoureuse, c’est désormais chose faite.

Un dernier point sur le mode de scrutin. Nous sommes en France, le seul pays à organiser des élections législatives et locales à deux tours. Dans tous les autres pays d’Europe, les élections générales et locales se font systématiquement à un seul tour, ce qui évite des magouilles et des tripatouillages entre les deux tours. Il serait grand temps de changer de mode de scrutin, mais il est évident que les LR, les macronistes et les gauches s’y refuseront. On sait pourquoi.

16:44 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour était dimanche l'invité du Grand Jury RTL - Public Sénat - Le Figaro

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Conférence de Jérôme Halzan à Lille le 7 juin 2025 - Quelle énergie pour la France de demain ?

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E&R Nord-Pas-de-Calais recevra Jérôme Halzan le samedi 7 juin 2025 à 14 h 30 pour une conférence intitulée « Quelle énergie pour la France de demain ? Réalités vs utopie ».

La question de l’énergie est redevenue une question d’importance géopolitique majeure depuis quelques années. La France, prisonnière de ses engagements européens, multiplie depuis au moins deux décennies les initiatives contraires à ses intérêts. On ne compte plus la multitude de solutions (éolien, solaire, hydrogène, véhicule électrique) censées apporter des substituts à notre dépendance aux hydrocarbures.
L’objet de la conférence sera de présenter les solutions réalistes, éloignées des postures idéologiques, qui devraient s’imposer à la France.

- Entrée : 10 euros

- Inscription obligatoire sur le site ladll.fr

- L’adresse exacte vous sera communiquée le matin même par courriel

- Présence d’une buvette et d’un stand Kontre Kulture

13:47 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le peuple roumain doit refuser dans la rue la victoire des tricheurs européistes

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Cyrano, Riposte laïque cliquez ici

Selon l’ensemble des médias, et les résultats officiels, le candidat européiste Nicusor Dan aurait gagné le deuxième tour de la présidentielle en Roumanie, avec un score estimé à 54 % des voix. Le taux de participation serait passé de 53 % à 65 %. Les médias de propagande exultent, et se réjouissent de la défaite de l’extrême droite, oubliant de rappeler que c’est Calin Georgescu qui aurait dû être élu président au deuxième tour, en décembre dernier. Mais du côté de George Simion et du camp nationaliste, on conteste le résultat de ces élections, et se proclame vainqueur. Cette contestation se poursuivra-t-elle dans la rue ? Nous le saurons dans les heures et les jours qui viennent.

Apparemment, en Pologne, pour le premier tour de la présidentielle, les deux candidats, l’européiste Rafal Trzaskowski serait au coude-à-coude avec le nationaliste Karol Nawrocki. On se souvient que depuis qu’il a pris le pouvoir, Donald Tusk a multiplié, avec le soutien de Bruxelles, les décisions autoritaires dans les médias et contre son principal opposant, le parti conservateur PIS, au pouvoir dix années. Alors que celui que les médias appellent le candidat de  l’extrême droite, Slwomir Mentzen, a obtenu 15 % des voix, pouvant permettre à la droite de battre les centristes européistes, on peut s’attendre à tous les coups de Trafalgar de la part de la clique au pouvoir pour s’opposer, comme en Roumanie, à une alternative patriote.

Comment faire confiance à des gens capables de faire ce qu’ils ont fait en Roumanie et en Pologne, et surtout désireux, derrière Macron, Starmer, Merz et Tusk, de mener une politique belliciste pour bloquer tout accord de paix entre l’Ukraine et la Russie ?

Comment peut-on faire confiance à un Merz qui, avec la complicité de la gauche, rêve de faire interdire l’AfD et d’emprisonner ses leaders ?

Comment peut-on faire confiance à un Macron, dont les juges ont décidé d’interdire de présidentielle – avec un autre habillage que pour Georgescu – Marine Le Pen, favorite dans tous les sondages ?

Comment peut-on faire confiance à un Starmer, protecteur des gangs de violeurs pakistanais quand il était procureur, qui laisse un Tommy Robinson croupir en prison ?

Comment peut-on faire confiance à von der Leyen, corrompue jusqu’à la moelle dans les affaires Pfizer, et prête à tout pour imposer la dictature de Bruxelles à des peuples qui veulent retrouver leur souveraineté ?

Dans ce contexte, le peuple roumain a toutes les raisons de descendre dans la rue et de refuser la victoire des tricheurs.

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Alexandre Hinger : une voix dissidente face à l’abstention et aux partis traditionnels

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Communiqué du Parti de la France

En raison d'une abstention énorme et pénalisante (plus de 65 % des électeurs ne se sont pas déplacés) qui favorise toujours les représentants des partis traditionnels, de moyens financiers très limités, le candidat du Parti de la France, Alexandre Hinger, a réalisé le score modeste de 2,07 % des voix à l'élection législative partielle de la 5e circonscription de Saône-et-Loire. Grâce à une campagne dynamique et percutante, dont l'impact a largement franchi les frontières de la circonscription, sa candidature a pourtant permis au Parti de la France de se faire connaître auprès de nombreux compatriotes à travers tout le pays.

Loin de toute dédiabolisation stérile, Alexandre Hinger a pu proposer une véritable alternative de droite nationale, radicale et décomplexée face aux responsables de la chienlit actuelle.

Le Parti de la France sera bien sûr présent lors des prochaines échéances électorales afin de faire entendre la voix de la droite non-reniée, fidèle aux valeurs du Front National de Jean-Marie Le Pen.

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La tournée à travers la France du film "Silenced" continue

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La tournée nationale du film "Silenced" se poursuit. Présenté par Eric Mauvoisin-Delavaud, il sera projeté prochainement à Lyon (22 mai), Aix en Provence (23 mai), Toulon (24 mai) et Nice (25 mai)...
 
Qu’on aime ou non Tommy Robinson, qu’on adhère ou non à ses thèses, "Silenced" est d’abord le témoignage d’un homme aujourd’hui poursuivi, emprisonné, harcelé pour avoir osé critiquer la gestion de la crise migratoire en Grande-Bretagne.
 
C’est le reportage que les confrères des médias subventionnés français, outre Manche, n’ont pas fait, eux qui se sont écrasés des années sur les viols, les trafics, les gangs de pakistanais et la traite des Blanches. Le film ne donne pas de leçon : il raconte une histoire que n’a pas voulu raconter la presse aux ordres. Il soulève des questions, il suscite un débat – ce même débat que ses censeurs refusent d’avoir, préférant la répression préventive à la confrontation d’idées.

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Samedi, à La Chapelle-Basse-Mer (44) : très belle journée de l'association Mémoire du Futur

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Magnifique journée, samedi 17 mai, à La Chapelle-Basse-Mer près de Nantes organisée par Mémoire du Futur, l'association présidée par notre Ami Reynald Secher. Beaucoup de monde, une ambiance chaleureuse, des évocations émouvantes et un colloque fort intéressant. Sans oublier un magnifique concert en l'église du village et un son et lumière en fin de soirée (après le banquet amical).
 
Cette journée a été marquée par deux événements :
 
D'une part, l'inauguration de Dîmerie, un bâtiment situé au coeur de la commune qui servait autrefois de local où était prélevée la dîme qui vient d'être restauré par l'association et qui servira de lieu de réunions et de réceptions non-conformistes.
 
D'autre part, l'inauguration du buste de Louis XVI, dans l'impressionnante salle des statues décorée par une immense fresque racontant l'insurrection vendéenne.
 
Le stand de Synthèse nationale a reçu de nombreuses visites et notre revue et nos livres ont été largement diffusés.
 
Merci à Reynald et son équipe pour leur accueil sympathique.
 
S N
 

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dimanche, 18 mai 2025

Un autre Jean-Jacques Rousseau

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De Jean-Jacques Rousseau on croyait tout connaître. Mais surtout les intellos de gauche qui l’ont figé dans le marbre de l’homme est bon, la société le perverti, etc. Bref comme souvent on retient les clichés à défaut d’avoir lu l’auteur. Donc, Alain de Benoist, dont la curiosité intellectuelle est grande comme en témoignent ses nombreuses publications – livres, articles de journaux, préfaces, etc. – s’est livré à une (re)lecture de Jean-Jacques Rousseau et ce qu’il en tire ne manquera pas de surprendre. Jean-Jacques Rousseau n’est pas un gentil penseur écolo Dans cet entretien au Journal du dimanche, il nous dévoile la personnalité de ce penseur qu’on a badigeonné à toutes les sauces.

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Source : Le Journal du dimanche 18/5/2025

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samedi, 17 mai 2025

Les derniers jours d’une présidence

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Mathieu Bock-Côté

C’est probablement le mauvais sort qui guette tous les grands comédiens. Au début, ils émerveillent. Quel talent ! Portés par une criti- que enthousiaste, ébaubie, ils obtiennent rapidement les premiers rôles, avant de préciser leur manière de jouer, quel que soit le personnage qu’ils incarneront. C’est qu’ils ont trouvé leurs mimiques, leur manière de sourire, leur manière de se choquer. On sait quand ils veulent nous impressionner. On connaît leurs trucs. Et on applaudit. Mais un jour, sans qu’on ne sache trop pourquoi, ils en viennent à lasser. Ce qui amusait, désormais, agace. Ce qui faisait sourire exaspère. Alors ils s’acharnent - c’est bien normal. Et s’essaient une dernière fois à leur tour de charme. Mais le public n’en veut plus.
Je parle ici des grands artistes, mais aussi des politiques - on aura compris que je parle plus particulièrement d’Emmanuel Macron. Depuis quelques mois, il voulait redevenir maître du jeu, sortir de son rôle de prestigieux figurant, d’apprenti sorcier ayant perdu le secret de ses formules magiques un soir de dissolution. Il a alors voulu devenir le chef de guerre européen au service de l’Ukraine tenant tête à la Russie. Cela permettait de rediaboliser l’opposition intérieure - elle n’était plus seulement d’extrême droite, mais factieuse, et pro-poutinienne -, et de revendiquer pour soi seul la référence au patriotisme. Emmanuel Macron avait plutôt fait carrière dans le dépassement des nations.

Mais il fallait sortir de la seule politique étrangère, d’autant qu’entre-temps, les simagrées européennes se sont révélées de peu de poids dans un paysage international où s’affrontent plutôt des empires, et revenir aux Français, sur le mode du face-à-face, dans l’espoir de renouer avec l’opinion. Je parle maintenant de la performance d’Emmanuel Macron, cette semaine, à la télévision, où il était apparemment appelé à parler directement aux Français. Tout y était, évidemment - Emmanuel Macron est toujours un fin dialecticien, et il est à son meilleur lorsqu’il veut convaincre, et plus encore séduire. Mais rien n’allait. Car tout était écrit d’avance, comme il se doit.

Emmanuel Macron n’allait évidemment pas consentir à un référendum sur l’immigration, qui est pourtant le seul que les Français désirent ardemment. Nous sommes arrivés à ce moment très particulier dans l’histoire de France où les institutions sont formatées de telle manière qu’elles verrouillent complètement la vie démocratique lorsque vient le temps de se poser une question existentielle, portant sur la composition et la survie du peuple français. La Constitution, apparemment, devient plus importante que le peuple qu’elle structure politiquement, et cela, même si elle vient à l’étouffer. On pourrait parler ici d’idolâtrie constitutionnelle. Les principes désincarnés remplacent le peuple concret, qui se voit ainsi submergé dans le respect de l’État de droit.

Mais cela va encore plus loin. Une caste installée aux affaires et résolue à se maintenir dans les palais de la République a ainsi élaboré une doctrine pour bloquer à tout prix la circulation des élites, sans laquelle, pourtant, n’importe quel régime politique finit par s’encrasser, qu’il soit monarchique ou républicain. Évidemment, le régime ne peut pas l’avouer comme tel, surtout dans un pays, comme la France, qui couve toujours une jacquerie, peut-être une révolution, au moins une vraie révolte, électorale, peut-être, ou sur le mode « gilet jaune », au pire. Alors au peuple, on envisagera de donner la parole, à condition que ça ne compte pas. Il ne faudrait quand même pas devenir populiste.

Emmanuel Macron se veut ainsi ouvert à un référendum sur la fin de vie si le projet ne trouve pas de déblocage parlementaire. C’est ce qu’on appellera un référendum illusoire, ayant pour fonction d’accélérer institutionnellement la tendance lourde de l’époque, qui est au détricotage des interdits anthropologiques ancrés dans les plis les plus intimes de l’humanité. Alors que le référendum, aujourd’hui, a surtout pour fonction de renverser une tendance lourde à la dépossession, d’infléchir le sens de l’histoire, de s’arracher à un régime démophobe - et de permettre à une nouvelle élite, sortie des marges où trop longtemps ont été refoulés les opposants, de redresser le pays.

Alors voilà, on s’occupe, on ressort le théâtre républicain, on met en scène un grand échange viril entre le monarque et les Français, on s’assure toutefois qu’il demeure dans les paramètres des convenances républicaines pour que rien ne déborde. On se dit peut-être même que sur un malentendu, ça pourrait fonctionner. Au moins, on préparera 2032. Le commun des mortels n’est pas bluffé. Mais il ne se choque même plus. Il bâille. Il se détourne du décor et des acteurs, tout en se disant que tout cela ne pourrait pas durer éternellement. À l’échelle de l’Histoire, il a évidemment raison.

Source : Le Figaro 17/5/2025

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Journal du chaos

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vendredi, 16 mai 2025

Un contrôleur du métro se fait agresser, il est sanctionné par son employeur, pour s’être défendu et n’avoir fait que son travail

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Michel Festivi 

Nous n’en finissons plus de sombrer dans les abîmes. La décrépitude de notre malheureux pays s’accélère, nous payons le prix fort de toutes les lâchetés, de tous les renoncements. Les chemins de la servitude se renforcent de jour en jour. La responsabilité de la « droite » dite de gouvernement est considérable à cet égard, pour avoir tout lâché et s’être ralliée aux sirènes de la gauche et de l’extrême-gauche qui prônent l’impunité. C’est Jean Yves Le Gallou qui révèle dans son dernier livre, Mémoires identitaires, chez Via Romana, qu’allant voir Alain Peyrefitte à la fin des années 1970, pour lui exposer le programme qu’il convenait que le RPR et l’UDF adoptent, lui confiera : « c’est exactement ce qu’il faut faire, mais on ne le fera pas ». Nous en avons aujourd’hui, tout le résultat calamiteux.

On apprend par l’excellent site Boulevard Voltaire, qu’un surveillant pour la régie des transports toulousains, un homme de 59 ans, ancien militaire devenu contrôleur, encadrait le 24 mars dernier, une opération de vérification et de surveillance. Lui ayant signalé un individu en train de vapoter, ce qui est formellement interdit, et malgré un rappel à l’ordre, le quidam s’est précipité dans une rame en narguant la sécurité, sûr de son impunité.

Notre contrôleur entend faire respecter le règlement, et demande instamment au contrevenant de descendre du wagon. Aussitôt, le préposé du métro se fait bousculer, menacer, insulter. Comme il le déclare à BV « J’ai réagi par réflexe en lui portant un coup d’arrêt. Je l’ai immobilisé contre une porte, en craignant qu’il sorte une arme ». L’usager violent et insultant sera appréhendé à la station suivante, puis interpellé par la police, qui connaissait l’individu par ailleurs pour d’autres faits.

On signalera que notre contrôleur avait par le passé, en 2022, neutralisé deux hommes armés l’un d’un couteau, l’autre d’une machette sur le même réseau toulousain. On aurait pu donc logiquement penser, que l’employeur gestionnaire du métro à Toulouse, s’empresse de féliciter son employé dévoué à la sécurité des usagers.

Bien au contraire, et quelques jours après, l’employé reçut une convocation en vue d’un conseil de discipline pouvant aller jusqu’à un licenciement. Notre homme est alors dans l’incompréhension la plus totale : « Je ne comprends pas. J’ai voulu garantir la sécurité, j’ai réagi avec sang-froid. Trois jours plus tard, l’usager m’a présenté des excuses. ». 

Le 13 mai dernier, il se voit notifier une mise à pied. La réaction de l’employeur est totalement ubuesque et d’une mauvaise foi absolue : « Frapper un usager est inacceptable, mais notre intention est pédagogique. Le conseil de discipline est un cadre de dialogue, pas de stigmatisation ». On souhaiterait que ces personnes aillent sur le terrain, le long des lignes de métro, pour faire de la pédagogie !

Ce fait n’a pas isolé. Comme le rappelle BV, en décembre 2024 un chauffeur de bus, menacé et injurié, ayant demandé avec insistance à un fraudeur de quitter le véhicule, avait écopé, lui, d’un jour de mise à pied. D’autres personnels de la régie toulousaine, sévèrement malmenés, avaient aussi reçu une sanction pour avoir réagi. L’impunité est donc la règle pour les fauteurs de troubles, la sanction systématique pour ceux qui s’y opposent. Cela nous rappelle, ce qui se passe avec les policiers qui tentent, avec beaucoup de difficultés de remplir leur mission de protection de nos concitoyens.

Le 5 juillet 2020, un chauffeur de bus à Bayonne a été exécuté froidement, suite à une agression. A Marseille, en janvier 2025, un conducteur est frappé à coups de batte de baseball. Tout récemment à près de Bordeaux, un conducteur est roué de coups. Mais les Français peuvent dormir tranquille, on a des Darmanin, des Wauquiez, des Retailleau, tout va très bien Madame la marquise. 

18:13 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Rappel : demain samedi, à la Chapelle Basse-Mer (44) : inauguration de la Dîmerie par Reynald Secher

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La Dictature des Fragiles : autopsie d’une civilisation sous cellophane 

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Julien Dir

Qu’on se le dise : la première cause de mort collective en Occident n’est ni la variole, ni le CO2, ni même l’inflation ; c’est la fragilité élevée au rang de vertu. Nous avons fait entrer la société dans l’ère des ouatinés, ces humanoïdes bardés de « bienveillance » et de « valorisation » qui circulent comme des cosmonautes, protégés par une combinaison émotionnelle. À la moindre aspérité – rappel à l’ordre, mot ironique, exigence professionnelle – ils déclenchent l’alerte dépressurisation : cellule psy, communiqué RH, tribunal.

Partout, l’on répète qu’il faut « prendre soin » des émotions ; en clair : cacher le réel qui pique. Les mots deviennent des lames. On ne dit plus à un élève qu’il a tort : on « valide différemment ». On ne congédie plus un incompétent : on « accompagne une transition ». La moindre remarque est taxée de harcèlement. La moindre blague, de micro‑agression. Nous fabriquons ainsi des êtres dont l’épiderme social est si mince que la simple contradiction leur cause des brûlures au troisième degré.

Or l’effort commence toujours par une blessure narcissique : reconnaître qu’on ne sait pas, qu’on s’est trompé, qu’il faut recommencer. En anesthésiant cette douleur, nous supprimons l’apprentissage. L’enfant qu’on préserve pour son « estime de soi » devient un adulte qui hurle dès qu’un manager formule une exigence, avant d’aller se plaindre sur TikTok d’un environnement « toxique ». Nous pensons produire des anges sucrés ; nous engendrons en réalité des barbares hyper‑émotifs, incapables de tolérer la frustration et prompts à détruire tout ce qui contrarie leur ego.

Le contraste avec le reste du monde est brutal. Tandis que nos écoles de commerce organisent des ateliers de « soft skills », l’Asie mise sur le pragmatisme et l’endurance. Nos réglementations anti‑stress amusent les entrepreneurs américains qui carburent à la semaine de quatre‑vingts heures. Nos interminables colloques sur l’inclusivité laissent de marbre les puissances émergentes, obsédées par le résultat brut. Le monde réel n’a cure de notre porcelaine émotionnelle ; il danse sur les ruines des sociétés qui confondent douceur et mollesse.

Cette fragilité institutionnalisée creuse la tombe de la puissance. En décrétant l’égalité des ressentis, on place le sentiment le plus fragile au‑dessus des réalités les plus massives ; en judiciarisant chaque conflit, on remplace l’ancienne joute verbale par l’assignation ; en sacralisant la victimité, on décerne l’auréole à qui se dit blessé. Qu’on ne s’étonne pas, alors, si la productivité s’effondre, si l’armée peine à recruter, si la science s’autocensure sous la ouate éthique : la société des fragiles se suicide en douceur.

Le remède passe par la réhabilitation du heurt. La contradiction, la bagarre, l’ironie, la sanction juste sont des vaccins : ils piquent, ils sauvent. Celui qui confond correction et oppression finira écrasé par sa propre incompétence ; celui qui refuse le labeur vivra sous la férule de ceux qui travaillent. Notre continent a bâti cathédrales, fusées et symphonies parce qu’il supportait l’exigence et regardait l’échec en face ; il sombre aujourd’hui sous les oreillers en gomme‑mousse de la pseudo‑bienveillance.

La civilisation ne tient que si les individus acceptent d’être, tour à tour, élèves, critiques et bâtisseurs. La fragilité sacralisée n’est pas la paix sociale ; c’est la capitulation avant l’assaut. Brisons donc l’emballage, retrouvons le nerf, réapprenons à encaisser – et à rendre la pareille. Car le monde n’a aucune intention de marcher sur la pointe des pieds pour ménager nos susceptibilités.

Source : Breizh info

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Une pétition puérile

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

La stupidité humaine atteint son effet maximal quand elle ose aborder le domaine politique. Chaque jour en fournit une preuve supplémentaire, ce qui accentue la déliquescence avancée de ce monde post-moderniste.

Acronyme anglo-saxon du Fonds des Nations unies pour l'enfance, l’UNICEF réalise très souvent des actions humanitaires et parapolitiques. Son antenne française vient de lancer une initiative politicienne grotesque.

Le 24 avril dernier, en partenariat avec Réseau national des juniors associations (RNJA), Démocratie ouverte, Les Jeunes Européens, Action Éducation et quatorze autres associations (reçoivent-elles toutes des subventions ?), UNICEF – France publie une pétition réclamant le droit de vote dès 16 ans. La présidente de la branche hexagonale de cet organisme mondialiste s’appelle Adeline Hazan. Mairesse socialiste de Reims entre 2008 et 2014, puis Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (2014 - 2020), cette ancienne magistrate tente d’intervenir de manière indirecte dans la vie politique française.

Le 17 avril, dans une tribune libre parue dans Ouest-France, Adeline Hazan demande que la majorité électorale soit à 16 ans pour les élections municipales de 2026. Son texte reçoit aussitôt le soutien d’une trentaine de maires de gauche. Un scandale effrayant et quasi-discriminatoire séparerait-il les jeunes majeurs dès leurs 18 ans de leurs camarades adolescents plus jeunes ?

Personne ne rappelle pourtant que le permis de conduire se passe en France à partir de 17 ans depuis l’an dernier. Il ne mentionne pas non plus qu’aux élections professionnelles (dont les prud’hommes), les salariés à partir de 16 ans, fin de la scolarité obligatoire, peuvent voter. Remarquons que la justification de la pétition coïncide avec celle des tenants du droit de vote des étrangers aux élections, locales ou non.

Cette pétition fumeuse signale que le vote à 16 ans se pratique déjà dans cinq Länder allemands, dans le canton suisse de Glaris, en Argentine, en Autriche, à Malte, au Brésil, à Cuba, sur les Îles anglo-normandes de Jersey et de Guernesey, sur l’île de Man, en Équateur, en Norvège, en Estonie, en Slovénie, au Nicaragua, en Belgique (uniquement pour les élections européennes de 2024) et en Écosse (seulement pour les élections régionales). Outre ces exemples étrangers, les auteurs de la pétition invoquent la  Convention internationale des droits de l’enfant, ratifiée par la France en 1990, qui garantit pour chaque enfant le droit d’être entendu. En juillet 2022, un autre machin mondialiste, le Conseil de l’Europe, déclarait que « les élections sont la principale “ courroie de transmission “ de la participation politique des citoyens et le niveau territorial est le terrain idéal pour expérimenter la réduction de l’âge de vote à 16 ans ». La pétition stipule clairement qu’« abaisser l’âge de vote à 16 ans, c’est avancer vers une démocratie plus équitable, inclusive et représentative ». Il est étrange que cette assemblée supranationale ne se soit jamais indignée de l’absence de toute représentativité à l’Assemblée nationale française entre 1988 et 2012 de l’Opposition nationale, populaire et sociale.

Il n’est pas anodin que cette pétition s’accompagne d’une lettre ouverte adressée au premier ministre à la date du 22 avril. La missive aimerait « renforcer l’apprentissage de la démocratie par la pratique en généralisant les visites d’institutions républicaines, les rencontres avec les élus, les simulations parlementaires dans le parcours scolaire des élèves et en privilégiant des pédagogies actives ». Tiens ! Tiens ! Tiens ! Les délires pédagogogistes reviennent au galop ! Il s’agit tout bonnement de favoriser dans les établissements scolaires une ambiance de foire et/ou de plateau de télévision survitaminé… Le Régime globaliste se constitue une armée électorale de réserve dont les premiers éléments penchent dès à présent vers un gauchisme avéré.

Or les neurosciences et autres recherches sur l’état psychologique de l’adolescent indiquent au contraire une immaturité évidente à cet âge. Un ami, enseignant dans le public, a suivi récemment un stage sur le climat scolaire en classe. La formatrice a longuement insisté sur l’approche cognitive et psychologique de l’adolescence. Avec la puberté, le cerveau évolue et passe du système de perceptions élémentaires à un système, plus réactif, de pensée et d’inhibition. Les émotions amplifiées et multipliées par l’impact funeste des réseaux sociaux perturbent la concentration des adolescents âgés de 13 à 17 ans. Leur cerveau se montre très sensible à la dopamine. Ce neurotransmetteur permet la communication au sein du système nerveux. Il stimule autant la recherche de sensations fortes et de plaisirs que l’envie de récompense et de reconnaissance. Il en découle un comportement versatile et difficile.

L’ami professeur a retenu de cette formation chronophage qu’il importe d’exercer en classe une bienveillance permanente, y compris et surtout envers les plus agités. En effet, si ces élèves dérangent le cours ou ne souhaitent pas travailler, ni étudier, ce n’est pas de leur faute; ils sont victimes de la dopamine. Salope de dopamine ! La mode du port d’arme blanche dans le cartable au collège ou au lycée doit donc être une conséquence inattendue de la molécule biochimique.

Par ailleurs, les adolescents restent très malléables parce que leur cerveau arrive à absorber de très nombreuses informations, ce qui favorise un apprentissage rapide et aisé. En milieu polyglotte, le jeune manifeste très vite et assez tôt une réelle polyglossie. Cette facilité s’accompagne toutefois d’une immense candeur qui les rend plus qu’influençables.

Il paraît paradoxal de demander aux enseignants d’être bienveillants, terme politiquement correct pour désigner le laxisme, envers des jeunes déstructurés qui auraient en politique la faculté de discerner les grands enjeux socio-politiques aussi bien que leurs aînés. La maturation du cerveau s’achève vers 25 ans. Or l’ordonnance royale de 1579 du roi de France Henri III imposait la majorité civile à 25 ans, sauf variantes coutumières locales.

On pense toujours qu’avant l’ère des « démocraties de masse », l’Europe croupissait sous une pesanteur monarchique absolutiste. Les leçons du juriste François Olivier-Martin (1879 – 1952) et Olivier Christin, dans son remarquable Vox populi. Une histoire du vote avant le suffrage universel (Le Seuil, 2014) s’intéressent à la grande vitalité électorale des communautés ecclésiastiques, corporatives, rurales ou citadines. On votait beaucoup avant 1789 ! Plus tard, si la première constitution française de 1791 fixe le droit de vote pour le citoyen actif à 25 ans, la constitution révolutionnaire de 1793 (jamais appliquée) l’abaisse à 21 ans. Sous la Restauration (1814 – 1830), en plus du suffrage censitaire, le droit de vote s’obtient à 30 ans. La Monarchie de Juillet (1830 – 1848) le ramène à 25 ans. La IIe République (1848 – 1852) le fixe à 21 ans avant que Valéry Giscard d’Estaing l’abaisse en juillet 1974 à 18 ans.

Il est finalement heureux que les jeunes générations s’abstiennent en nombre aux élections, car leur immaturité civique provoquerait des dégâts considérables. L’activisme de l’UNICEF – France autour de ce sujet subalterne relève de la plus grande sottise. Au lieu d’abaisser encore l’âge électoral (pourquoi 16 ans et non pas 15 ans, âge de la majorité sexuelle en France ?), il serait plus pertinent d’accorder à tous les parents le devoir de voter pour leurs enfants dès leur naissance. Dans une famille de quatre membres, la mère et le père voteraient respectivement pour leur fils de 14 ans et sa sœur de 8 ans. L’actuel vice-président des États-Unis, JD Vance, encourage la mise en place de ce vote familial. Lors d’un discours prononcé en 2021, il déclarait :    « Donnons le droit de vote à tous les enfants de ce pays, mais donnons le contrôle de ce vote aux parents de ces enfants. Lorsque vous vous rendez aux urnes dans ce pays en tant que parent, vous devriez avoir plus de pouvoir – vous devriez avoir plus de capacité à faire entendre votre voix dans notre république démocratique – que les personnes qui n’ont pas d’enfants. Regardons les conséquences et la réalité en face : si vous n’investissez pas autant dans l’avenir de ce pays, vous ne devriez peut-être pas avoir la même voix ». Interrogé sur ce point le 11 août 2024 sur ABC News, il parla d’une « expérience de pensée » et expliqua que « les démocrates ont dit qu'il fallait donner le droit de vote aux enfants. Et j'ai dit que si nous devions donner ce droit aux enfants, nous devrions simplement permettre aux parents de voter. N'est-ce pas ? Je fais plus confiance à un parent pour prendre une décision de ce genre qu'à un adolescent de 14 ans, par exemple ».

N’en déplaise aux égalitaristes à bout de souffle, il est grand temps d’abolir l’égalité entre les suffrages. Non, une personne n’égale pas une voix ! Un parent porte les intérêts moraux et matériels de sa progéniture. Il doit être plus correctement associé aux affaires publiques. Cette réforme révolutionnaire anti-individualiste et néo-holistique nécessiterait cependant que la structure familiale retrouve une stabilité désormais bien mise à mal par des décennies de progressisme gynocratique mortifère.

Salutations flibustières !

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°156, mise en ligne le 13 mai 2025

00:02 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |