mardi, 24 décembre 2024
BON NOËL !
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Gouvernement Bayrou : la réaction de Riposte laïque
L'éditorial de Cyrano de ce matin :
Les Français ont donc reçu leur cadeau de Noël avant l’heure, ils vont pouvoir passer un bon réveillon, ils ont un gouvernement, et quel gouvernement !
Comment dirait notre ami Patrick Jardin, ils nous ont collé tous les baltringues de compétition, mais là-dedans, il faut reconnaître que certains sortent du lot. Passons sur ceux qui sont conservés, ou, mis à part Bruno Retailleau, plus incontestable que jamais, et qui paraît l’homme fort du nouveau gouvernement, on se demande comment Bayrou a pu garder le va-t-en-guerre Lecornu, l’incapable Barrot, celui qu’un voyage au Tchad a suffi pour faire virer notre armée de ce pays, la corrompue aux méthodes de racailles Rachida Dati, la Pannière et sa transition écologique à deux balles, mais là n’est pas le pire !
Comment a-t-il pu reprendre le fourbe Moussa, réélu député grâce à la gauche, le pire ministre de l’Intérieur, mis à part le hors-concours Cazeneuve, de la Ve République, le félon qui a dissous plein d’associations, dont Génération Identitaire, une traîtrise qu’il devra payer un jour. Le plus drôle est que les juges gauchos vont prendre cette nomination comme une provocation !
Comment a-t-il pu reprendre la burne Borne, réélue député grâce à la gauche, celle qui a bafoué le Parlement en battant les records du nombre de 49-3 ?
Mais le pire n’est pas là ! Comment a-t-il pu reprendre Manuel Valls, celui dont plus personne ne voulait, celui qui avait fait ses adieux à la France, celui qui est revenu la queue entre les jambes, et qui a même réussi à ne pas se faire élire député de l’étranger en Espagne ! Les îles viennent de se prendre le cyclone de Mayotte, et ils reçoivent en outre Manuel Valls ! La présence de l’ancien Premier ministre de Hollande discrédite l’ensemble de ce gouvernement.
Bref, si Barnier a fait trois mois, on ne voit pas comment Bayrou et son gouvernement de vieux chevaux de retour et de bras cassés pourrait dépasser un mois, après ce qui apparaît comme un suicide programmé…
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10:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Gouvernement Bayrou : la réaction de Thomas Joly, président du Parti de la France
Un communiqué de Thomas Joly, président du PdF :
Il aura fallu 10 jours au léthargique François Bayrou pour former un gouvernement composé de vieux briscards du macronisme. Avec, en guise de cerise sur le gâteau, le retour du calamiteux Manuel Valls.
Les Français s'en foutent royalement et ils ont bien raison. Ce gouvernement sans majorité a une espérance de vie équivalente à celle d'une bougie sur un gâteau d'anniversaire.
La crise institutionnelle reste totale. La Ve République agonise lentement mais sûrement.
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lundi, 23 décembre 2024
Hervé Carresse - Ukraine : la bascule stratégique de Poutine ?
La guerre en Ukraine est sur le point de basculer. Donald Trump, récemment élu, mais seulement investi le 20 janvier 2025, a promis la paix en 24 heures à son arrivée à la Maison-Blanche, mais les tensions pourraient s’intensifier d’ici là.
Après des mois de négociations avec l’administration démocrate, Volodymyr Zelensky a finalement pu frapper le territoire russe en profondeur avec les missiles américains ATACMS. Une nouvelle étape que la Russie ne pouvait ignorer. Vladimir Poutine a donc annoncé l’utilisation de nouvelles armes, les missiles Oreshnik. Une véritable révolution dans la stratégie de la dissuasion à laquelle les Occidentaux ne semblent pas en mesure de répondre. Embrasement mondial tant redouté, chant du cygne des néoconservateurs ou chorégraphie guerrière, à quoi faisons-nous face ?
Pour répondre à ces questions, nous explorons les derniers développements sur le front ukrainien : l’utilisation des missiles ATACMS, le rôle des États-Unis, les déclarations de Vladimir Poutine et de Volodymyr Zelensky, l’impact de la communication et ses travers, mais aussi les enjeux stratégiques derrière ces actions.
Hervé Caresse, ancien colonel (État-Major de l’Armée de terre et Brigade de sapeurs-pompiers de Paris) et expert en gestion de crise analyse les implications de ces événements pour la Russie, l’Ukraine et le monde entier. Quelle est la portée réelle de la menace nucléaire ? La Russie est-elle encore capable de surprendre ? À quel type d’escalade faisons-nous face ?
Un décryptage essentiel pour comprendre les enjeux d’un conflit qui redéfinit l’ordre mondial.
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Dimanche 12 janvier, Le Perrier (85) : galettes des Rois du Rassemblement vendéen
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Avec les communistes « français », les mensonges de l’histoire se perpétuent
Michel Festivi
Les communistes « français » sont aujourd’hui totalement affiliés, dans le cadre du Nouveau Front Populaire à l’extrême gauche révolutionnaire avec LFI comme mentor et patron. Les successeurs des staliniens alliés aux pires des trotskistes, d’aucuns se retourneraient dans leurs tombes ! Toute la gauche française s’est aussi pleinement incorporée à ceux qui soutiennent « que la police tue », et qui ont pour seuls objectifs, transformer la France en une sorte de Venezuela Chaviste. Dès lors, même si le poids du PC « F » est désormais moindre, il pèse toujours, par cette alliance, dans la vie politique française, d’autant qu’il reçoit périodiquement, le soutien d’hommes politiques aussi divers que Gérard Larcher, Edouard Philippe, Xavier Bertrand, Dominique de Villepin, Amédée de Courson et même du Président de la République, comme il l’a affiché lors de la Panthéonisation de Manouchian, assimilant le communisme à la liberté. De plus, les médias du système lui déroulent aussi le tapis rouge.
C’est dire, qu’il n’est pas innocent politiquement de voir le PC « F », participer à ces opérations de propagande, à ces opérations de falsifications historiques dont il a le secret, encore de nos jours. J’ai dénoncé tout cela dans mon livre paru en 2024 chez Dualpha, La désinformation autour du Parti communiste « français » cliquez ici, en approfondissant notamment l’affaire Guy Môquet, et j’ai rappelé les démonstrations de deux historiens qui sont allés aux sources et aux archives, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, L’affaire Guy Môquet, enquête sur une falsification officielle, paru aux éditions Larousse en 2009. Ces deux brillants universitaires, recherches faites, ont pu affirmer en conclusion « il faut une belle dose d’imagination, ou beaucoup d’aplomb pour faire de Guy Môquet un résistant ». Ils ont établi par A+B qu’être otage n’était nullement synonyme d’être un résistant.
Rappelons rapidement, que du 23 août 1939 au 22 juin 1941, le PC « F » a soutenu « le pacte des diables » Hitler/Staline, en refusant de défendre le sol de la Patrie, puisque son Secrétaire général Maurice Thorez, avait déserté en temps de guerre, début octobre 1939, pour se réfugier en URSS, alliée des nazis, et que les députés communistes ont refusé de s’associer aux hommages rendus à la Chambre des députés, aux soldats français qui étaient sur le Front. Ensuite, après le 22 juin 1941, le PC « F » a totalement contrevenu aux ordres de la Résistance, la vraie, celle qui se battait depuis juillet 1940, en multipliant les attentats individuels, totalement contre productifs et qui affolaient les populations plutôt enclines à aider les résistants, et qui désormais y regardaient à deux fois. Maurice Thorez sera condamné le 28 novembre 1939 à 6 ans de prison et à la déchéance de la nationalité française pour désertion en temps de guerre. A l’hiver 1940, des anciens députés communistes dont François Billoux se proposeront par écrit, envers Vichy, d’être des témoins à charge, des délateurs, contre les accusés du futur procès de Riom.
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dimanche, 22 décembre 2024
Eric Zemmour invité de VA +
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Les « faillis du Pouvoir » : bâtons de maréchal des uns, machiavélisme des autres
Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne Eurolibertés.
(Propos recueillis par Guirec Sèvres)
Emmanuel Macron avait tardé à remplacer Michel Barnier, puis tardé à nommer son successeur François Bayrou dont il ne semblait pas vouloir et qui lui-même, à deux jours de Noël, a des difficultés à former son gouvernement ; tout cela n’augure rien de bon pour retrouver une stabilité politique…
C’est le moins qu’on puisse dire, mais ce n’est finalement que l’aboutissement du long délitement de « l’esprit » de la Ve République, voulu par le général De Gaulle. Déjà, les différentes cohabitations entre UMP et PS au siècle dernier étaient contraires à cet esprit, mais comme l’un et l’autre faisaient peu ou prou la même politique et qu’ils agitaient habilement l’épouvantail Front national pour détourner l’attention, cela a fonctionné… jusqu’au jour où la candidature d’Emmanuel Macron, surfant sur l’impopularité de François Hollande, après son quinquennat minable, a empêché celui-ci de se représenter en tant que candidat naturel de la gauche ; quant au candidat naturel de la droite François Fillon, il n’a pas eu la carrure, comme on l’a vu, de surmonter les coups bas de la campagne électorale de 2017. Marine Le Pen s’est alors qualifiée pour le second tour de justesse devant Jean-Luc Mélenchon, tout comme cinq ans plus tard en 2022, améliorant son score sans réussir à entrer à l’Élysée… La situation ne cessant depuis de se dégrader, assez dramatiquement en ce qui concerne le niveau de vie des Français et l’insécurité, ex-UMPS et macronistes ont perdus ce qu’il leur restait de crédibilité et d’honneur dans l’Opinion publique… Il est logique alors que ceux que tous ces « faillis du Pouvoir » nomment les « extrêmes » – la France insoumise et le Rassemblement national qui n’ont pas exercé le Pouvoir et n’ont de ce fait aucune responsabilité dans la situation – conservent, la confiance de son électorat pour LFI et gagne un nombre conséquent d’électeurs pour le RN, devenu le premier parti de France.
Cela n’explique pas les difficultés à former un gouvernement et une alliance, même contre nature, de ces « faillis du pouvoir » comme vous les nommez…
Le monde politique français, tous partis confondus, n’a qu’une obsession : la future élection présidentielle en 2027, voire plus tôt en cas de démission d’Emmanuel Macron… François Bayrou, Laurent Vauquiez, Gabriel Attal, Edouard Philippe, Olivier Faure et autres – candidats potentiels à la Fonction Suprême parmi les « faillis du Pouvoir » – appliquent encore et toujours leur unique logiciel que la peur des « extrêmes » sera suffisante pour que l’un d’eux l’emporte. Et si Marine Le Pen devait arriver au Pouvoir, ils restent persuadés qu’elle ne pourrait rien faire ; ils auraient alors beau jeu de marteler : « Vous l’avez voulue ? Vous voyez le résultat ! »… C’était sans doute le scénario imaginé par Emmanuel Macron lorsqu’il a décidé la dissolution de l’Assemblée nationale en juin dernier, incompréhensible sinon.
Mais son machiavélisme a fait long feu…
Oui, car tous les « faillis du pouvoir », son propre camp en tête, a appelé à voter pour les candidats LFI contre ceux du RN… D’où l’actuelle situation inextricable. Car s’il y a les ambitions personnelles des uns pour l’élection présidentielle, il y a également les ambitions personnelles de ceux qui n’espèrent qu’un marocain ministériel, aussi éphémère soit-il, mais qui satisfera autant leur ego – ils auront été ministre – qu’arrondira leurs retraites futures… C’est « eux dans le déluge actuel » et après eux, ce sera toujours le déluge, mais dont ils auront profité autant qu’ils auront pu. Voyez Bruno Lemaire : à peine a-t-il quitté le ministère de l’économie à Bercy en laissant un passif de 3 000 milliards de dettes qu’il a fait don de sa personne à la Suisse pour y « enseigner les politiques publiques et la géopolitique »… Si « les cons, ça ose tout », disait Michel Audiard, à l’évidence les « faillis du Pouvoir se permettent tout »… Pourquoi se gêneraient-ils, d’ailleurs ?
Au cas où François Bayrou ne parviendrait pas à former de gouvernement… ou s’il était censuré comme celui de son prédécesseur à peine formé, que se passerait-il alors ?
Il parviendra sans doute à en former un et tentera de « tenir » aussi longtemps que possible, ne serait-ce que pour « durer » davantage que Michel Barnier… À l’âge de François Bayrou et même s’il peut toujours espérer un miracle, soit une circonstance exceptionnelle quelconque qui le fasse accéder à l’Élysée, on peut imaginer qu’il adapte ses ambitions au jour le jour… Une fin de carrière de « Premier ministre » est un bâton de maréchal qui en vaut bien d’autres… Mais le scénario de permettre à Marine Le Pen ou à un autre candidat éventuel du Rassemblement national d’accéder au Pouvoir avec la certitude de son échec rapide, reste toujours d’actualité. Emmanuel Macron peut encore l’espérer, tout comme d’autres candidats potentiels à la fonction suprême… et Jean-Luc Mélenchon, qui a changé ses plans d’accéder par les urnes au Pouvoir, l’espère sans doute tout autant, mais lui en envisageant d’y répliquer immédiatement en fomentant une insurrection dans la rue… seule manière pour lui désormais d’entrer à l’Élysée, fusse en djellaba et keffieh orné d’une étoile rouge. Autrefois, Paris valait bien une messe ; de nos jours, pourquoi pas une soumission !
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samedi, 21 décembre 2024
Procès de Mazan : défense et illustration de l’avocat lyonnais qui a traité d’hystériques les tricoteuses vocifératrices qui appelaient au sang.
Michel Festivi
Je veux revenir sur ce procès fleuve de Mazan, qui m’a laissé de nettes mauvaises impressions à plusieurs niveaux. On a entendu pendant des semaines et des semaines, de soi-disant féministes qui ont éructé leur haine des hommes sur toutes les chaînes de radios et de télévisions, profitant d’une couverture médiatique exceptionnelle dans tous les sens du terme.
On a voulu nous faire croire, que ce procès hors norme, devait être l’occasion de tordre le cou à un soi-disant patriarcat, et qu’une nouvelle conception révolutionnaire de l’homme essentiellement par une rééducation maoïste à la chinoise, devait être entreprise à marche forcée. Tout cela procède bien sûr d’un montage médiatique évident. Il fallait absolument faire taire les contradictions « féministes », de celles qui ne partent pas en guerre contre les vraies violations du droit des femmes, notamment des conceptions qui refusent l’autonomie des femmes, qui doivent rester de sous-citoyennes, qui même peuvent être corrigées. Rarement, nos « féministes » de service à la mode gauchiste et islamiste, ont attaqué ceux et celles qui promeuvent par exemple, le port du voile ou du burkini, et rarement nos Sandrine Rousseau ou nos Clémentine Autain ont vitupéré contre l’islamisme qui place les femmes, systématiquement, en position consubstantielle d’infériorité, en position d’êtres humains voués à se maintenir au rang de citoyens de seconde zone, les multiples versets et sourates du coran sont pourtant là pour en attester, et ce qui se passe en Iran, en Afghanistan, au Pakistan et dans d’autres joyeuses contrées sont là pour en témoigner, sans compter ceux et celles qui répandent cette idéologie en France et en Europe, sous le couvert mensonger de la liberté des femmes.
De plus, si Madame Pélicot a vécu des moments atroces, et a été victime d’agissements criminels de la part son mari et de ceux qui ont participé à ces scènes insoutenables de viols ou d’agressions sexuelles, lui causant des préjudices irréparables ainsi qu’à sa famille, il n’empêche qu’il s’est agi avant tout du procès de la perversion morale et sexuelle d’hommes, perversions aussi vieilles que le monde est monde, et non pas, comme les milieux « bien-pensants », ont souhaité aussi nous l’inculquer par la force des commentaires totalitaires, d’une exception occidentale voire française, qu’il faudrait à tout prix éradiquer par des moyens les plus dictatoriaux qui soient. Non, tous les hommes ne sont pas de violeurs, très loin s’en faut.
Enfin, j’ose l’avouer, et surtout à cause de son statut plus qu’incontestable de victime, la voir tous les jours pendant toutes ces semaines, être filmée devant les caméras de télévision du monde entier, à son corps défendant peut-être, saluant ses fans, recevant des fleurs et des acclamations, m’a laissé une sensation bizarre. Certes, c’était son droit le plus absolu de refuser le huis clos. Certes, une victime n’est pas obligée de se tenir prostrée et recroquevillée dans sa douleur, elle a bien le droit d’exprimer ses souffrances et de les extérioriser comme elle l’entend, ce qui est sans doute la meilleure des thérapies pour exorciser aussi bien que possible cette tragédie familiale unique en son genre. Cependant cette profusion médiatique débordante, même si cela n’était pas de son fait, m’est apparu, à bien des égards, quelque peu stupéfiante.
Maintenant que ce procès est derrière nous, malgré d’éventuels appels, je voudrais soutenir Me Christophe Bruschi, avocat au barreau de Lyon, défenseur de l’un des 51 accusés de ces viols ou agressions sexuelles, son client ayant été condamné à 3 ans de prison, dont deux avec sursis, la peine la plus légère comme l’écrit Le Figaro, si tant est que l’on puisse employer cette expression, pour tous ceux qui ont comparu comme accusés.
Je ne connais pas du tout cet avocat, mais il a montré une détermination et un courage certain, en se rendant à la fin de la dernière audience, au dehors, auprès de cet aéropage de « féministes » exacerbées qui vociféraient des insultes à l’encontre de tous les condamnés, réclamant encore plus de sévérité, comme ces tricoteuses qui à la Convention dans les années 1792-1794, exigeaient du sang, encore du sang. Les interpellant « Ah, les tricoteuses », il a judicieusement souligné vouloir utiliser cette expression historique bien connu, de ces excitées, qui pendant les heures noires de la Révolution « étaient assises en face de la guillotine, qui tricotaient, et n’entendaient qu’une chose que la guillotine tombe ». Comme le rapporte Le Figaro du 21 décembre, relevant ses propos « Effectivement, je les ai appelées les tricoteuses mais pas toutes les femmes, loin s’en faut », fustigeant à juste titre ces militantes assoiffées de vengeances « qui font le buzz et sont dans la haine ».
On a connu les mêmes effarements au moment des procès des collaborateurs, après la Libération ; lors des procès de Moscou, ou de Berlin, devant le Tribunal nazi du Peuple ; des scènes d’une violence inouïe lorsqu’en Chine communiste, pendant la révolution culturelle, les gardes rouges martyrisaient à mort ceux et celles considérés comme « des ennemis du peuple » lors de séances de dénonciations collectives.
Cet avocat a été traité de tous les noms sur les réseaux sociaux, rabaissé jusqu’à terre. Même l’ânonneur de texte, celui qui parvient à peine déchiffrer une page d’écriture, comme s’il avait appris à lire tout récemment, et qui a reconnu lui-même n’avoir que très peu de culture, l’inénarrable, le militant révolutionnaire Sébastien Delogu, a cru devoir outrager cet avocat qui « ferait honte à la France et à son métier ». On pourrait très facilement lui retourner ce compliment, lui qui fait honte à sa fonction, et qui ose invectiver ceux qui n’ont pas l’heur d’être de son avis. Bien entendu, le Bâtonnier de Lyon s’est empressé de déclarer qu’une procédure déontologique aurait été ouverte, à l’encontre de cet avocat, sur dénonciation, comme aux pires heures de l’histoire de notre pays. J’imagine, que pendant toutes ces semaines, il a dû subir les insultes de ces populaces parce qu’il représentait la défense d’un accusé, les gauches nous ayant pourtant assez répété que tous criminels, même les pires, devaient être défendus.
Me Bruschi n’a fait à mon sens que rappeler une vérité historique. Ces cénacles de vocifératrices sont le symbole d’un totalitarisme politique et représentent tout le contraire de la Justice. Elles n’avaient pour seule justification, que de faire pression sur les magistrats, par l’intermédiaire de l’opinion publique et des médias. Mais toujours ce « féminisme » à sens unique, ces deux poids, deux mesures. C’est Danton, qui voyant que sa tête allait être coupée, avait le premier, lancé au Tribunal révolutionnaire « lorsque la politique entre dans le prétoire, la justice en sort ». Et Danton était bien placé pour faire cette remarque, lui qui de manière prémonitoire avait dit « Soyons terribles, pour dispenser le peuple de l’être. ». Me Bruschi n’a fait que revenir sur cette évidence, mais comme le rappelle aussi la chanson populaire « il a dit la vérité, il doit être exécuté ». Je n’ose pas imaginer le Barreau de Lyon se mobiliser aussi rapidement contre un avocat, qui ayant défendu un terroriste meurtrier par exemple, serait aller morigéner une foule qui demanderait justice en souhaitant les sanctions les plus lourdes, non, je n’ose pas l’imaginer.
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vendredi, 20 décembre 2024
Pourquoi Boualem Sansal est-il pris en otage à Alger ?
Bernard Lugan L'Afrique réelle cliquez ici
Que l’on ne s’y trompe pas, c’est pour avoir déclaré le 2 octobre 2024 à un hebdomadaire français que : « Quand la France a colonisé l’Algérie, toute la partie Ouest de l’Algérie faisait partie du Maroc », que Boualem Sansal a été incarcéré à Alger où il risque une très lourde peine de prison. Par cette déclaration, Boualem Sansal a en effet brisé un tabou sur lequel repose la fausse histoire du pays fabriquée depuis 1962.
Or, Boualem Sansal n’a fait qu’énoncer une évidence historique niée par les historiens officiels algériens et par les historiens français alignés sur la doxa algérienne. Benjamin Stora considère ainsi que la déclaration de Boualem Sansal « blesse le sentiment national algérien »... Une insolite remarque dans la mesure où il n’a rien à opposer à Boualem Sansal... Peut-il en effet raisonnablement soutenir que le Touat, le Tidikelt, le Gourara, Tindouf, Béchar et Tabelbala n’étaient pas marocains avant la colonisation ?
Benjamin Stora aurait donc bénéfice à lire mon livre Le Sahara occidental en dix questions dans lequel je dresse l’argumentaire détaillé et la cartographie très précise des amputations territoriales subles par le Maroc au profit de l’Algérie.
N’en déplaise à Benjamin Stora, avant d’être colonisée par la France, l’Algérie n’existait en effet pas comme État alors que le Maroc millénaire contrôlait effectivement tout ce qui, aujourd’hui, est devenu l’ouest algérien, toutes régions que la république coloniale attribua à l’Algérie alors qu’elles étaient dirigées par des caïds nommés par le sultan du Maroc et que la prière y était dite en son nom.
Pour les dirigeants d’Alger, il est insupportable de devoir simplement admettre que l’unité algérienne est un legs de la France. Jusqu’à son nom qui lui fut donné en 1839 par le général Schneider. Auparavant, l’on parlait certes de la ville d’Alger, mais pas de l’Algérie, pas de l’État algérien. La région était désignée sous le nom de Maghreb al-Awsat, Maghreb central ou médian puis, à l’époque ottomane de Régence d’Alger ou Sandjak ou Odjak de l’Ouest. La période ottomane ne vit d’ailleurs pas une évolution vers un État-nation algérien car, à la différence des Karamanli en Libye et des Husseinites en Tunisie, il n’y eut pas dans la Régence d’Alger d’apparition d’une dynastie nationale ou pré-nationale.
L’affaire Boualem Sansal est emblématique car elle montre que le « Système » algérien vient d’être touché au cœur à travers la fausse histoire sur laquelle il a bâti son entreprise d’exploitation et de pillage du pays.
On lira également à ce sujet mon livre Algérie, l’histoire à l’endroit. Les 10 grandes controverses de l’histoire.
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Sur le chaos syrien
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Le Système médiatique occidental d’occupation mentale ne surprend jamais ceux qui connaissent son fonctionnement interne, examinent son incessante propagande mortifère et détectent son bourrage de crâne. La chute soudaine de la Syrie néo-baasiste en est une éclatante preuve.
Les plumitifs louent les soi-disant « libérateurs » islamo-terroristes et dénigrent le régime déchu. L’islamisme étant un cosmopolitisme, les journalistes occidentaux ne peuvent que se féliciter de cette sinistre victoire. Les Bisounours barbus paradent dans Damas. Dans leur précipitation, les médiacrates commettent cependant des erreurs factuelles.
C’est le 8 mars 1963 que la branche syrienne du Parti socialiste de la Renaissance arabe (ou Baas) s’empare du pouvoir à Damas, un mois après la révolution des 8–10 février à Bagdad. Or, si le gouvernement baasiste irakien demeure orthodoxe, celui de la Syrie s’allie bientôt aux communistes et impose une planification économique proto-soviétique. Des tensions émergent au sein du Baas syrien entre les partisans socialistes du Premier ministre Salah Jedid et la faction politico-militaire du ministre de la Défense nationale Hafez Al-Assad. Ce dernier provoque en 1970 une « révolution de rectification » et élimine la tendance rivale. Al-Assad père renonce implicitement au projet panarabe et entérine une ambition grande-syrienne naguère défendue par Antoun Saadé. L’épouse du dirigeant syrien et mère de Bachar Al-Assad, Anissa Makhlouf, milita dans sa jeunesse auprès du Parti social-nationaliste syrien (PSNS) de Saadé. Ces corrections idéologiques agacent fortement le fondateur du baasisme, Michel Aflak, qui se réfugie en Irak avant de décéder à Paris en 1989.
Déclenchée le 15 mars 2011, le conflit en Syrie reste un exemple de « guerre moléculaire ». Par cette expression, l’écrivain allemand Hans Magnus Enzensberger dépasse l’habituelle opposition entre deux ensembles belligérants. On dénombre en effet sept protagonistes en Syrie qui se détestent mutuellement (ou presque).
La rébellion se divise en une trentaine de groupes eux-mêmes rivaux dont les plus importants s’appellent l’Armée syrienne dite libre (ASL), le bras armé régional de la Turquie, et Hayat Tahrir al-Cham (HTC ou Organisation de libération du Levant). Par Levant, il faut comprendre l’espace géographique s’étendant de la Syrie au Sinaï en passant par l’Irak, le Liban, la Jordanie, la Palestine et Israël. Son chef actuel, Abou Mohammed Al-Joulani, pseudonyme d’Ahmed Hussein Al-Chara, serait né en 1982 à Riyad en Arabie Saoudite. Ses parents viendraient du Golan annexé par Tel-Aviv.
D’abord affilié à Daech, Al-Joulani s’en détache et se rallie ensuite à Al-Qaïda. Auparavant, parti combattre en Irak les troupes étatsuniennes, il a séjourné une durée indéterminée dans le camp de rééducation psychologique (avec des drogues issues du projet MK – Ultra ?) d’Abou Ghraib. Travaillerait-il ou a-t-il travaillé pour la CIA ? Des drones d’origine ukrainienne avec un personnel technique compétent semblent avoir contribué à la progression fulgurante des rebelles vers la capitale. Par ailleurs, HTC entretient d’assez bonnes relations avec les forces kurdes, ce qui semble paradoxal quand on sait qu’Ankara cherche à empêcher toute autonomie territoriale kurde. Al-Joulani dirige depuis plusieurs années la région d’Idleb aux portes de la Turquie. Par-delà un rigorisme islamiste avéré, HTC veut montrer aux journalistes occidentaux que son style de gouvernement ne s’inspire ni de Daech, ni d’Al-Qaïda ou des Talibans. Ce mouvement doit aussi composer avec l’ASL et d’autres factions islamistes plus radicales encore guère enclines à partager un éventuel pouvoir.
Bien qu’affaibli, l’État islamique conserve toujours des poches territoriales discontinues dans l’Est syrien près de l’Irak. Contrairement aux rebelles victorieux qui comptent des musulmans venus d’Occident, le volontariat étranger en faveur de Daech s’est fortement tari.
Le troisième groupe en présence est les Kurdes et leur coalition, une vingtaine de mouvements plus ou moins réunis dans les Forces démocratiques syriennes (FDS). Sous l’impulsion de l’antenne locale du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), les contrées kurdes de Syrie – le Rojava – assistent à la formation d’un proto-État pluricommunautaire féministe inclusif écolo-libertaire suivant les indications municipalistes de Murray Bookchin. Maints militants occidentaux d’extrême gauche ont intégré les FDS et souscrivent à cette utopie politique en difficile gestation. L’existence d’un Kurdistan autonome en Syrie irrite un quatrième intervenant, la Turquie qui, pour la circonstance, retrouve des aspirations néo-ottomanes.
Un cinquième, collectif, aide plus ou moins directement l’action kurde. Il s’agit d’une alliance militaro-diplomatique qui comprend les États-Unis, le Royaume Uni, la France et l’Arabie Saoudite. Surtout orientée contre Daech, cette entente internationale applaudit néanmoins la chute du baasisme syrien. De façon informelle, les troupes étatsuniens disposent en zone kurde de bases militaires clandestines. Cette présence scandaleuse viole en toute impunité une souveraineté syrienne aujourd’hui bien dissipée. Comment réagirait la Maison Blanche si la Chine installait une base militaire en Irlande ou la Russie au Mexique ?
Le sixième protagoniste est désormais le grand perdant de la période actuelle de cette longue guerre. L’armée loyaliste syrienne n’a pas résisté à la multiplicité des menaces armées. À côté des unités militaires de la République arabe syrienne combattaient diverses milices plus ou moins disciplinées. Outre les sections armées du PSNS probablement passées en clandestinité, le Baas a formé des Forces de défense nationale. Dès 2013 se constitue une Garde nationaliste arabe dont les références politiques divergent du baasisme officiel. Si elle salue le Vénézuélien Hugo Chavez, elle vante aussi l’Égyptien Nasser (guère apprécié d’Al-Assad père) et l’Irakien Saddam Hussein (grand rival de Hafez et de Bachar Al-Assad).
Le front syrien a vu des nationalistes-révolutionnaires originaires d’Europe venir combattre. Lancé en 2018 par la Ligue scandinave active en Islande, en Norvège et en Suède, Thorbrand aurait réuni une cinquantaine de volontaires. Dans la foulée des événements du Donbass en 2014, des nationaux-bolcheviks limonoviens auraient expédié en Syrie vers 2015–2016 jusqu’à deux mille combattants enregistrés dans le Mouvement des volontaires Interbrigade. Ils côtoient les quelques Grecs du Lys Noir fondé en 2013 à partir d’un site éponyme hellène qui se réclame des frères Gregor et Otto Strasser. Enfin, le Polonais Bartosz Bekier anime la Falanga (la « Phalange »). Héritier radical du théoricien nationaliste russophile Roman Dmowski, il mêle un nationalisme grand-polonais qui lorgne sur l’Ukraine occidentale et une vision néo-eurasiste encouragée par Alexandre Douguine. Il est presque certain que ces combattants ont été rapatriés sur le front ukrainien.
Le septième intervenant est enfin l’État d’Israël. Il fait dorénavant face à cinq fronts simultanés (Gaza, Sud-Liban, Cisjordanie, Yémen et donc Syrie). Les bombardements massifs des sièges de commandement syriens, des arsenaux, des centres de stockage d’armes chimiques et techniques développées, des aéroports militaires et des installations navales représentent un entraînement grandeur nature dans la préparation de la prochaine attaque aérienne et informatique contre l’Iran. Cette offensive contre les laboratoires de recherche nucléaire iraniens commencera au lendemain de l’investiture de Donald Trump fin janvier 2025. De plus en plus christianophobe (qu’en pensent les idiots utiles d’une supposée droite nationale française servile ?), l’État hébreu prépare la déportation générale des Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie occupée vers la Syrie. Le retour de Trump au pouvoir facilitera probablement l’annexion à venir des terres palestiniennes au mépris de toutes les conventions internationales.
L’« Axe de la Résistance » anti-sioniste est brisé. Le jour où l’Arabie Saoudite obtient de la FIFA l’organisation de la Coupe du monde de football 2034, une déflagration géopolitique inouïe bouleverse tout le Proche- et Moyen-Orient. Les nervis occidentaux de la presse de grand chemin n’ont toujours pas compris que la prise de Damas par les islamistes constitue déjà un très rude coup porté contre la civilisation européenne.
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°138, mise en ligne le 17 décembre 2024
09:04 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 19 décembre 2024
Ces derniers Mohicans du monde politique d’avant !
La chronique de Philippe Randa
François Bayrou, nommé Premier ministre, a déjà réussi un exploit qui ne s’était pas vu depuis longtemps, voire même jamais : il fait l’unanimité de la classe politique et de ses observateurs : tout le monde le méprise, le raille ou le déteste… ce qui pourrait finir par le rendre sympathique !
À peine si on lui reconnaît une persévérance et une énergie incontestable à exister coûte que coûte dans le marigot politique. Ce que doivent lui envier nombre d’has been du poulailler électoral français auquel il peut redonner quelque espoir.
Mais sa nomination à Matignon, quoi qu’on en pense, signe en tout cas le glas d’une vilaine rengaine qui cassait les oreilles dans la vie politique de nombreux pays.
En effet, on peut déjà se demander si la mode du « jeunisme » en politique n’a pas fait enfin ! long feu en France… tout autant qu’outre-atlantique, après l’élection, puis la réélection de Donald Trump à la Maison-Blanche et l’interim de Joe Biden, tous deux modérément perdreaux de l’année.
Pour ce qui est de ce côté-ci de l’Atlantique, que n’avait-on encensé la jeunesse d’un Emmanuel Macron – qui ne semble plus enthousiasmer grand monde (euphémisme) – puis celle de Gabriel Attal, son « petit frère » comme il l’avait appelé : ce dernier aura jusqu’à présent seulement fait un « p’tit tours » avant d’être remercié pour insignifiance notoire, alors qu’il devait sauver le camp présidentiel aux élections européennes de juin dernier d’abord, aux législatives de juillet ensuite en boutant le « Jordan » (Bardella) hors des urnes ! Patatras ! Il n’aura même pas fait illusion.
Certes, la déconfiture de son successeur à Matignon aura au moins eu le mérite de faire oublier la sienne aux Français… ceux-ci ayant la mémoire courte, comme l’avait remarqué un certain Philippe Pétain il y a un peu moins d’un siècle de cela !
Et donc, après un trimestriel passage éclair aux Affaires de l’européiste Michel Barnier (73 ans au compteur), le Président a extirpé de son galure le béarnais François Bayrou… de cinq mois son cadet.
L’un et l’autre derniers Mohicans de ce « monde politique d’avant » dont la Macronie avait assuré vouloir nous débarrasser !
Si au moins cette promesse, ne fut-ce que celle-ci, avait été tenue ! Mais même pas !
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17:19 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La souscription patriotique 2024 est presque arrivée à son but : il manque encore quelques euros...
Il y a quinze jours, nous lancions l'appel (ci-dessous) sur notre site pour réunir les fonds nécessaires pour boucler notre budget annuel. Et, comme chaque année, vous avez été nombreux à répondre à cet appel et nous tenons à vous en remercier. Toute action militante pour sauver notre nation et notre civilisation a un prix, c'est grâce à la mobilisation de nos nombreux amis lecteurs que nous pouvons continuer le combat. Il ne nous reste plus que quelques centaines d'euros à récolter...
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09:32 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 18 décembre 2024
La Syrie change de couleurs, dans tous les sens du terme !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
La chute et la fuite précipitée du président Bachar Al-Assad, et l’irruption au pouvoir à Damas des rebelles islamistes du HTS (Hayat Tahrir al-Sharm – ces derniers n’offrant à ce jour, pas plus de vertu démocratique que leur prédécesseur comme tous les régimes de la région ! -, a amené la Syrie à changer de drapeau. Elle a retrouvé les couleurs de l’indépendance proclamée en 1946. Ce drapeau à trois bandes égales horizontales, vert, blanc, noir - la bande centrale étant frappée de trois étoiles rouges à cinq branches – , avait déjà flotté à Alep, seconde ville du pays, en 1932, avant d’être officialisé quatre ans plus tard dans la Syrie mandataire, sous tutelle française. Il reprenait les couleurs de la révolte arabe contre les Turcs, déployées pendant la Première guerre mondiale.
Les trois étoiles symbolisaient les trois districts d’Alep, de Damas et de Deir ez-Zor, qui remplaçaient les « États » du Levant sous mandat français : États d’Alep, de Damas et les zones Druze et Alaouïte de Lattaquié*. Le Sandjak d’Alexandrette, lui – provisoirement République indépendante du Hatay (1937-1939) -, était annexé par la Turquie. Ce drapeau tricolore étoilé, a été hissé aux hampes syriennes de 1932 à 1958, et rétabli de 1961 à 1963.
Le Conseil national syrien l’adoptera le 4 novembre 2011 comme étant l’emblème officiel des opposants au régime baassiste.
La fusion Égypte/Syrie donne naissance à la RAU
Entre février 1958 et septembre 1961, la Syrie était devenue la province du Nord de la République arabe unie (RAU) sous l’égide du colonel Nasser, l’Égypte étant la province du Sud de ce nouvel État. Il arborait un drapeau rectangulaire à trois bandes horizontales rouge, blanche et noire, la bande blanche étant frappée de deux étoiles vertes, chacune d’elle symbolisant l’un des deux pays fédérés. Mauvais mariage, mais bon divorce, la Syrie reprenait ses billes après un coup d’État militaire largement approuvé par le peuple, cette union n’ayant pas répondu aux espérances des Syriens. Avec cette sécession de la Syrie le 28 septembre 1961, le pays retrouvait le drapeau de son indépendance qui sera en vigueur jusqu’en1963, année à partir de laquelle elle allait afficher un nouvel emblème s’inspirant des couleurs de la défunte République arabe unie (RAU).
Ce nouveau drapeau syrien était rectangulaire, la longueur étant le double de la largeur. La bande supérieure rouge symbolisait le sang des martyrs, le blanc représentait la couleur de la dynastie des Omeyades, et le noir la fin de l’oppression par la colonisation étrangère. Quant au vert des étoiles, il figurait le Califat des Rachidoune (Rashidoun, 632–661). Ces trois étoiles à cinq branches qui parsemaient à égale distance l’une de l’autre la bande centrale, rappelaient celles du premier pavillon de 1932.
Encore une union ratée
En 1972, une nouvelle et éphémère « union » de pays arabes rassemblait à nouveau l’Égypte et la Syrie, rejointes par la Libye. Ces trois pays choisissaient un drapeau unique aux trois couleurs traditionnelles – rouge, blanc, noir -, la nouveauté étant que dans la bande centrale un faucon stylisé doré (Quraych), remplaçait les étoiles. Mais une fois de plus – une fois de trop ? -, l’union ne se réalisa pas. Elle fut dissoute en1977, l’Égypte conservant, toutefois, ce drapeau. La Libye de Kadhafi quant à elle, devenant la Jamahiriya libyenne, adoptait un étendard rectangulaire, totalement vert. Il faudra attendre 1980 pour que la République arabe syrienne sous l’égide d’Hafez al-Assad - le père de Bachar -, à la tête du parti Baas (Ba’th) – parti socialiste de la résurrection arabe -, adopte, un nouveau drapeau reprenant les couleurs et le design de celui de la RAU. Le 8 décembre 2024, Il disparait du paysage, avec l’irruption des rebelles à Damas, et leur mainmise partielle sur le pays.
À nouveau le vert/blanc/vert des temps héroïques de l’indépendance flotte sur la plus grande partie du pays.
* Fief des Assad
18:50 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sarah Knafo invitée du Bistro Libertés de TV Libertés
17:27 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 17 décembre 2024
De l’utopie panarabe à la tragédie moderne du Moyen-Orient
Anton Cenvint
Mayenne aujourd'hui cliquez ici
Le nationalisme arabe
Après treize années d’une guerre imposée à la Syrie par des puissances régionales et internationales avides de dépecer ce territoire, le système patiemment mis en place par Hafez al-Assad s’est effondré. Ainsi prend fin un grand mouvement, né à la fin du XIXe siècle, qui non seulement représentait les espoirs de plusieurs générations d’Arabes mais surtout une alternative à l’islamisme.
Conçu dans la perspective d’une émancipation de la tutelle ottomane et des puissances occidentales, c’est finalement en victime du néo-ottoman Erdogan et de ses alliés anglo-saxons, par proxi interposés que le nationalisme arabe est tombé. La satisfaction affichée des dirigeants occidentaux et de la presse mainstream à l’annonce de cette nouvelle risque pourtant d’être de courte durée. Elle raisonne d’ailleurs comme un triste écho aux réjouissances de journaux comme Libération ou Le Monde lorsqu’ils apprirent la chute de Phnom Pen entre les mains des Khmers rouges en avril 1975.
Les origines du nationalisme arabe
Beaucoup de choses ont été dites sur les régimes arabes d’inspiration nationaliste comme l’Irak de Saddam Hussein ou la Syrie des Assad père et fils. Malheureusement la plupart des commentateurs ne se sont guère penchés sur l’idéologie qui était à l’œuvre ni sur les perspectives qu’elle pouvait offrir.
Il faut remonter au XIXe siècle pour comprendre la genèse de ce mouvement. Une époque où l’Empire ottoman règne en maître sur tout le Moyen-Orient ainsi que sur une partie significative de l’Afrique du nord.
À la suite du retrait de l’armée française d’Égypte en 1801, un officier ottoman d’origine albanaise du nom de Méhémet Ali fut envoyé dans cette province de l’empire afin d’y restaurer l’ordre, ce qu’il fit avec une grande efficacité. Mais ce nouveau gouverneur avait pour ce territoire d’autres ambitions, notamment celle de l’émancipation de la « Sublime Porte ». Sous son règne, l’Egypte connut une rapide modernisation non seulement économique mais aussi philosophique puisque l’idée de laïcité commençait timidement à y émerger.
Méhémet Ali, ainsi que son fils Ibrahim, adhère pleinement à un projet d’État-nation qui rassemblerait tous les Arabes de l’Égypte à la Mésopotamie. Mais comme on peut s’y attendre, cette nouvelle politique proposée par Le Caire n’enchante guère les autorités ottomanes. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls à prendre ombrage de ces velléités indépendantistes. La Grande-Bretagne considère également ce mouvement comme une redoutable menace pour ses intérêts. En 1848, Ibrahim Pacha, qui vient de succéder à son père, est renversé par Abbas Ier, hostile aux idées de laïcité et proche des milieux conservateurs religieux mais aussi… de la Grande-Bretagne. Comme le rappelle Charles Saint-Prot, « cette hostilité au nationalisme arabe encore balbutiant deviendra vite l’une des constantes de la politique anglo-saxonne. » Ces derniers lui préférant un Islam politique maintenant ces peuples dans l’obscurantisme.
22:58 Publié dans Tribunes libres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Marche pour la Vie 2025 - Rendez-vous le 19 janvier à Paris
Depuis 50 ans, la résistance pour la vie n’a jamais faibli. Des figures emblématiques comme Jérôme Lejeune, Jean-Paul II, ou encore Mère Teresa nous ont inspirés. Aujourd’hui, c’est à nous de reprendre le flambeau et d’être la voix de ceux qui n’en ont plus.
Rejoignez-nous le dimanche 19 janvier 2025 à 14 h, Place du Trocadéro à Paris. Ensemble, marchons pour défendre la vie avec ténacité, espérance et unité.
18:27 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
EN SOUVENIR DU MARQUIS !
À propos de la disparition du Marquis :
- annonce publiée sur SN cliquez ici
- hommage de Charles-Henri d'Elloy cliquez là
- son enterrement cliquez ici
- l'article de Patrick Gofman cliquez ici
- Le Marquis était l'invité de Martial Bild sur TV Libertés :
18:23 Publié dans 03 - La 3e Journée nationale et identitaire, Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dans Rivarol de cette semaine : un grand entretien avec Jean-Claude Rolinat sur son livre "Grèce, 1967-1974, le septennat des colonels"...
Vous pourrez lire dans le n°3641 du 18 décembre 2024 de l'hebdomadaire Rivarol (en vente en kiosques, 6,00 € ou en ligne cliquez là) un entretien avec l'auteur du Cahier d'Histoire du nationalisme n°27 consacré à la Grèce des colonels.
Pour le commander cliquez ici
16:42 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat, Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Julien Dray, les larmes de crocodile de la repentance, du trotskisme à Cnews
Michel Festivi
Julien Dray (ci-dessus dans les années 1970 - NDLR SN) est l’archétype, le symbole des influences qui font qu’aujourd’hui, notre pays est totalement gangréné par l’islamophilie et l’islamisation. Avec la complicité active de François Mitterrand et du Parti socialiste, ces hommes venus du trotskisme, ont envahi le vieux Parti socialiste, l’ancienne SFIO, pour le transformer en fer de lance des alter mondialistes d’abord, puis de toutes les luttes pour faire progresser tous les abandons qui ruinent la France, les français, ses coutumes, ses mœurs, ses traditions.
Un portrait (amical) au demeurant lui est dressé par Alexandre Devecchio dans Le Figaro du 16 décembre, au prétexte de la sortie de son livre (Qui est Mélenchon ? - chez Plon), qui serait une charge contre son ancien camarade des combats gauchistes, et de tous ces lambertistes et communistes internationalistes qui, comme une pieuvre, ont enserré le Parti socialiste pour mieux l’anéantir et en faire un bastion de l’islamo-gauchisme échevelé, avec la complicité active de bons nombres de barons du parti, d’éléphants comme on les nommait.
Il est bien facile aujourd’hui de venir pleurer des larmes de caïman sur une gauche idéalisée et perdue, quand on a tout fait pour détruire tous les liens qui rattachaient encore et le PS et le PCF avec une classe populaire traditionnelle, ouvrière, travailleuse, désireuse que ses fils et filles montent dans la hiérarchie sociale et qui respectait l’ordre, la loi et refusait toutes les déviances sociétales, ayant alors la valeur travail chevillée au corps, que les pères donnaient en exemple à leurs fils et filles. D’ailleurs, toute cette clientèle électorale est passée, peu ou prou, avec armes et bagages au FN puis au RN, la sociologie politique le prouve, il suffit d’analyser une carte électorale des années 1970 et la comparer avec une de nos jours.
Car l’un des fondateurs de SOS-racisme, en octobre 1984, a ardemment participé à cette emprise diabolique sur la gauche française. Alexandre Devecchio dans son article, cite François Margolin, « SOS-racisme est porteur d’une partie du « merdier » actuel. Mais Juju (le surnom de Dray) n’arrive pas à se l’avouer car cela voudrait dire qu’il a gâché une partie de sa vie ». Cela a surtout gâché et gâche nos vies, à nous français, et c’est beaucoup plus grave et préoccupant. Comme le souligne Alexandre Devecchio « l’association a incontestablement joué un rôle dans la fragmentation de la France », je dirai quant à moi, qu’elle a joué un rôle mortifère aussi dans l’islamisation de la France. D’ailleurs Dray reconnait qu’il n’a rien vu venir, en 1989, lors de l’affaire des foulards à Creil.
Car, « la dérive racialiste et antisémite de la gauche Insoumise qu’il combat aujourd’hui était peut-être déjà en germe dans le mouvement antiraciste des années 1980. » (dixit Devecchio). Comme il le souligne, le mouvement a été soutenu et amplifié par François Mitterrand, qui a rompu avec le socialisme traditionnel pour le nébuleux et trompeur concept « d’antiracisme », et qui a largué l’ouvrier français pour l’immigré comme le fait ressortir Devecchio, pour le fantasme mais mortifère slogan : United Colors of Benetton, et tout cela a été renforcé par les BHL, Marek Halter, Harlem Désir, Michel Boujenah, Coluche, Guy Bedos, Balavoine, Cabrel, comme lors du meeting monstre du 15 juin 1985, place de la Concorde.
Julien Dray, fait parti de cette cohorte de trotskistes qui ont pris possession du Parti socialiste, avec l’aval de François Mitterrand, comme je le souligne dans un article qui vient de paraître dans Lectures Françaises, du mois de novembre 2024. Il va adhérer très jeune à la Ligue communiste, puis rejoint le syndicat étudiant, Le Mas, que les trotskistes vont gangréner, comme ils vont phagocyter l’Unef-Id. Avec les Christophe Cambadélis, Jean Luc Mélenchon, Gérard Filoche, Laurence Rossignol, Benjamin Stora et bien d’autres, ils seront plusieurs centaines à laisser officiellement les rives du trotskisme pour le Parti socialiste, plus porteur de postes juteux et de possibilités de carrières. Julien Dray et Harlem Désir seront reçus à l’Elysée par Mitterrand en 1986, qui offrira à Dray, une circonscription en or dans l’Essonne, la 10e circonscription, lui permettant d’être élu de 1988 à 2012, virant au passage un autre candidat que le PS avait déjà désigné.
Mais ces « damnés de la terre », ne sont pas non plus contre l’argent roi, le blingbling des années 1980/1990 monté en épingle par un Bernard Tapie par exemple. Dray qui sera de tous les combats contre une gauche raisonnable et social-démocrate, avec JL Mélenchon et son groupe, La Gauche socialiste, sera mis en cause pour l’achat d’une montre d’une valeur de 250 000 francs, dont 150 000 francs payés en liquide, l’affaire sera classée sans suite par la justice. D’autres enquêtes auront lieu, pour abus de confiance, portant sur des mouvements de fonds suspects, à partir des comptes de plusieurs associations de gauche. Une enquête publiée par Paris Match en 2009, reviendra sur ces affaires d’achats de montres de luxe, qui ne fera pas l’objet de poursuites. Le journal Le Monde, du 16 décembre 2009 indiquera que Julien Dray a fait l’objet d’un simple rappel à la loi, portant sur une seule somme de 7000 euros, les autres sommes contestées auraient été remboursées, sans plainte desdites associations, et le Parquet ne poursuivra pas.
Ne soyons donc pas surpris du tout, si aujourd’hui le PS, le PCF, les François Hollande, Lionel Jospin, et autres ont rejoint ou défendent LFI qui appuient ceux qui veulent détruire Israël, et qui batifolent avec les pires des extrêmes, pour de basses raisons électoralistes, pour conserver leurs prébendes et leurs émoluments.
Héraut « de la génération morale », du camp du bien contre les salauds des fascistes d’extrême droite, selon la phraséologie gauchiste, Julien Dray fait son beurre aujourd’hui sur Cnews. Il serait, selon Devecchio, révulsé désormais par la Gauche Insoumise, avec son flirt antisémite. Même s’il n’est jamais trop tard pour bien faire, on ne peut qu’être dubitatif néanmoins. Car il a fallu les évènements tragiques du 7 octobre 2023, pour que les yeux se décillent enfin, chez certains de nos compatriotes qui étaient enlacés dans les bras du communautarisme et de l’islamisme. Comme tous ces vrais-faux (?) repentis, cela me laisse un goût amer. Je préfèrerais toujours les vrais combattants de l’anti-gauchisme, de l’anti-communisme, de l’anti-islamisme, ceux qui ont eu tort d’avoir raison trop tôt, et qui prennent tous les coups.
12:04 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vincent Lapierre à Rennes
Vincent Lapierre (Le Média pour tous) a passé la nuit avec Le Jarl, devant et dans son établissement de nuit, à Rennes.
Source Breizh info cliquez là
10:10 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'album 2024 d'Ignace : le parfait cadeau à offrir à vos amis à Noël :
Pour le commander cliquez ici
10:06 Publié dans IGNACE, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 16 décembre 2024
L'hystérique islamo-gauchiste Manon Aubry tente de faire taire Sarah Knafo sur BFM TV...
Un communiqué de Sarah Knafo :
Sur BFMTV, j’ai raconté une histoire que certains ne veulent surtout pas entendre. L’histoire de mon adolescence en Seine-Saint-Denis.
Quand j’ai évoqué les agressions quasi quotidiennes, mes peurs d’adolescente, savez-vous ce qui s’est passé ?
Manon Aubry a tenté de me faire taire.
Face à mon témoignage de jeune fille rackettée plusieurs fois dans le RER B ou dans le tramway, face à mon récit des changements de tenue forcés pour éviter les agressions, elle m’a accusée « d’instrumentaliser » la cause des femmes.
Face à la réalité brutale vécue par des millions de Françaises, l’extrême gauche préfère la propagande. Une propagande ridicule mais dangereuse, sur le « patriarcat ».
Manon Aubry doit savoir que la vérité ne s’arrête pas avec des slogans et des incantations.
La réalité ne disparaît pas derrière les éléments de langage idéologiques.
Les femmes de France le savent bien :
- QUI défend vraiment leur sécurité dans les transports ?
- QUI ose les prendre au sérieux, en nommant les causes réelles de leur insécurité ?
- QUI propose des solutions concrètes, plutôt que des discours creux et idéologiques ?
Vous le savez.
C’est pour toutes ces femmes que je me bats, avec Éric Zemmour et vous, tous les membres de Reconquête.
Pour qu’elles n’aient plus à vivre ce que trop de femmes comme moi ont vécu.
Pour qu’elles puissent marcher libres dans leur propre pays.
Nous sommes le seul mouvement qui a le Courage de la Vérité et qui agit en conséquence.
Si comme moi, vous pensez qu’il est temps de passer des paroles aux actes, rejoignez-nous.
17:47 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
IL NE VOUS RESTE PLUS QUE QUELQUES JOURS POUR PARTICIPER À NOTRE "SOUSCRIPTION PATRIOTIQUE 2024"
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dimanche, 15 décembre 2024
Rêve psychédélique dans la vie politique
La chronique de Philippe Randa
Bayrou. François Bayrou, donc ! Lui ou un autre, quel qu’aurait été le Premier ministre qu’Emmanuel Macron ait sorti de son chapeau, quel que soit la composition du futur gouvernement et quel que soit d’un consensus, faute de majorité parlementaire, qui ne le censurerait pas (à défaut de le soutenir), le locataire de Matignon, même par intérim, sera bien obligé de réduire le poids d’une épée de Damoclès qui menace les Français : celle de la dette publique qui, à la fin du deuxième trimestre 2024, s’élevait à 3 228 milliards d'euros… et qui a sans doute augmenté depuis.
Sur ce point, tout le monde est d’accord, mais sur les réductions à faire, plus personne ne l’est !
La fin de l’État providence touche tout le monde, il ne faut pas se leurrer, mais c’est justement cette notion de « tout le monde » qui ne passe pas. Chacun considère qu’il faut s’en prendre financièrement à l’autre, mais en aucun cas à lui-même.
Les salariés veulent qu’on augmente leurs salaires, les retraités leurs retraites, les chômeurs leurs indemnités et les assistés leur assistanat, tout en continuant pour une partie tout de même de moins en moins nombreuse de Français à accueillir toute la misère du monde, sans oublier encore, pour certains, de soutenir financièrement le gouvernement ukrainien en guerre et ces derniers jours, d’accueillir les réfugiés syriens fuyant désormais leur pays aux mains des Fous d’Allah…
Oui, mais… « Il va tout de même bien falloir trouver des solutions », affirment les uns… « On ne peut continuer d’accélérer en allant droit dans le mur », confirment les autres.
À l’évidence !
Mais pour qu’un gouvernement puisse faire accepter à l’Opinion publique les mesures nécessaires à la réduction de la dette, ne devrait-il pas donner l’exemple ?
Faisons un rêve… Imaginons le Président de la République et son (futur) Premier ministre annoncer en préambule de leurs mesures que tous les élus de la nation, à commencer par leurs éminentes personnes, verront leurs indemnités, rémunérations, frais de fonctionnement, de représentations réduits d’x % ? Que les anciens Présidents et anciens Premiers ministres ne bénéficieraient plus d’avantages disproportionnés et de dépenses exorbitantes (secrétaire, voiture de fonction, collaborateurs et logement de fonction meublé et équipé dont les charges et la maintenance sont assurées par l'État) : rentes que la Cour des comptes a souvent dénoncées en vain… Économie de « bout de chandelles » qui ne seraient que goutte d’eau dans l’océan de la dette ? Oui, bien sûr, mais symboliquement, les Français accepteraient sans doute plus facilement les restrictions si « le Palais » et sa cour, les Assemblées, leurs serviteurs et leurs obligés, pour une fois, acceptait de se serrer la ceinture… comme eux !
C’est avec les petits ruisseaux qu’on fait les grandes rivières, tout le monde le sait bien… et c’est en écopant, même avec casseroles ou simples godets, qu’on vient aussi à bout des inondations, certes avec un peu de persévérance… et beaucoup patience.
Évidemment, pour les élus – de tous bords politiques, soyons-en assurés – ce « rêve » n’est qu’une suggestion démagogique, un propos populiste, voire un incontestable délire d’ordre psychédélique, sinon psychiatrique…
Oui, d’accord, si ce « rêve » devenait réalité, il ne résoudrait nullement le trou pharamineux de la dette de la Nation, ce serait trop simple.
Mais ne rendrait-il pas nos élus tout de même un peu plus crédibles dans l’Opinion publique et, allez savoir, ne pourrait-il pas, peut-être, inciter les abstentionnistes… à ne plus l’être ?
Donner l’exemple, oui, ne serait-ce qu’une fois. Ce serait déjà tellement inédit dans la vie politique.
Allez, m’sieurs-dames élu(e)s, une première fois n’est pas coutume…
À moins, bien sûr, que vous ne craignez que cela ne le devienne…
18:54 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Défendre les révoltes iraniennes, c’est lutter contre l’islamisme en France
Michel Festivi
Le régime totalitaire théocratique iranien, vient de voter une nouvelle loi pour durcir les sanctions contre ceux et celles qui refusent l’application des oukases islamistes, inspirés par la charia. Pour contrer les révoltes contre le port du voile qui se multiplient en Iran, le pouvoir, désormais aux abois, notamment par la perte du régime Syrien qui le laissait opérer au Liban, vient d’édicter des mesures terribles. Un pouvoir aux abois est d’autant plus féroce qu’il sent que la situation peut lui échapper. Le reporter du Figaro, Georges Malbrunot, vient de titrer le 13 décembre : « En perdant la Syrie, l’Iran a vu sombrer son « axe de résistance ».
Cette loi dénommée « sur la protection de la famille par la promotion de la culture du hijab et la chasteté », devait entrer en vigueur le 13 décembre, à peine plus de deux ans après l’exécution de Mahsa Amini, Kurde iranienne de 22 ans. Elle contient 74 articles, et prévoit de très lourdes amendes contre celles qui ne porteraient pas le foulard réglementaire, pouvant aller jusqu’à 20 mois du salaire moyen iranien (selon les sources, ce salaire serait de 325 à 515 dollars par mois). Cette amende devra être réglée dans les 10 jours, sinon celles qui ne paieront pas pourront se voir interdire de sortir d’Iran ou privées de certains services publics et se voir refuser de passer leur permis de conduire par exemple.
Des peines complémentaires de prison, de flagellation (la flagellation est prévue dans le droit islamique), voire de mort pour les plus récalcitrantes sont instituées. Les entreprises qui acceptent des femmes ne portant pas le voile, des chauffeurs de taxis, des restaurants, des bars etc. pourraient aussi subir de lourdes sanctions pénales. Et les juridictions islamiques ne connaissent pas le laxisme généralisé de nos juridictions françaises. Cette loi Big Brother a tout prévu, par la mise en place de caméras et l’utilisation de l’intelligence artificielle, procédés capables de détecter des photographies sur les réseaux sociaux, l’Iran comme la Chine communiste n’hésitent pas dans les techniques totalitaires les plus élaborées.
La « promotion ou la propagation de la nudité, de l’indécence, du dévoilement, ou de mauvaises tenues vestimentaires » en collaboration avec des groupes étrangers sont désormais passibles de 10 ans de prison et de 12 000 dollars d’amende, les récidivistes écoperont de 15 ans de prison et de 22 000 dollars d’amende. La mort peut être même prononcée en cas de « corruption sur terre », principe purement islamique. Peuvent aussi être condamnées à mort, les femmes qui envoient d’elles des vidéos à des médias étrangers, comme celles qui militent contre le port du voile.
L’importation et la vente de vêtements, de statues, de poupées, de mannequins, de tableaux, de livres ou de magazines « promouvant la nudité, l’indécence, le dévoilement et les mauvaises tenues » sont interdites et sévèrement réprimées. L’impunité totale dans les moyens coercitifs pour réprimer toutes celles qui conviendraient à la loi est désormais permise.
Pour l’instant c’est le silence radio de la communauté internationale, des instances européennes, des politiques en France. Pourtant, lutter contre ces atteintes majeures aux droits humains est un impératif pour nous français et européens. En effet, il ne se passe pas un jour, ou nos islamogauchistes de chez nous, les Sandrine Rousseau, les Manon Aubry, les JL Mélenchon, toute la clique du Nouveau Front populaire, socialistes et communistes inclus, de la Ligue des droits de l’homme, de SOS racisme, et d’autres associations militantes dans l’immigrationisme, viennent nous affirmer que les filles ou femmes qui portent l’hidjab ou le voile, c’est leur choix volontaire, c’est leur liberté. Même Emmanuel Macron l’a proclamé lors d’une visite en banlieue. On préfère éructer contre les installations de crèches dans certaines mairies, qui représentent certainement un danger considérable pour la sécurité, comme à Perpignan, Beaucaire ou Béziers !
Or cela est archi-faux, ces filles sont soit manipulées par la mouvance islamiste, par les frères musulmans notamment, soit elles savent pertinemment qu’elles entendent être le fer de lance de l’islam en France, beaucoup aussi sont soumises à leurs familles et aux lois du groupe qui sont totalisantes en islam. Tant que nos gouvernements ne prendront pas la mesure de ce phénomène mortifère pour notre société, elles et ils avanceront leur pions, soutenus par tous les islamistes qui sévissent en France et qui entendent en finir avec nos lois, nos coutumes, nos mœurs, nos traditions. L’exemple iranien est le miroir de ce qui peut nous arriver, de ce qui est en train de nous arriver.
Récemment, une courageuse chanteuse iranienne, Parastoo Ahmadi a publié sur sa chaîne YouTube un concert d’une trentaine de minutes, où elle apparaît dévoilée, dans une longue robe noire découvrant ses épaules, crime majeur désormais en Iran, chantant des chansons traditionnelles iraniennes. Le pouvoir a aussitôt annoncé l’ouverture d’une procédure judiciaire, elle risque très gros. Elle ne sera pas soutenue par toutes nos militantes féministes à la sauce islamogauchiste, les femen sont aux abonnés absents, elles préfèrent profaner des Églises.
Justement, car tout est lié, un rapport d’Europol vient préciser que les principales attaques terroristes en Franc et en Europe concernent le djihadisme. Sur 426 individus arrêtés en Europe pour ders infractions terroristes en 2023, 334 étaient liés à l’islamisme. Cela représente « une augmentation significative » dixit Europol, puisqu’en 2021 et 2022, avaient été interpellés 260 et 266 djihadistes. Europol balaie le mythe des attaques de « l’ultra droite », avec seulement deux affaires en 2023, contre 6 en 2021. (Cf le Figaro du 12 décembre dernier). Cette agence note que la lutte contre le djihadisme se complique à mesure que l’idéologie islamiste se diffuse. Le rapport insiste « En Europe, les milieux djihadistes opèrent sans hiérarchie et sans structure de commandement...Les cellules terroristes se composent au sein des cercles familiaux ou amicaux, avec des connaissances ayant déjà des liens avec des groupes djihadistes étrangers ». Cette même étude souligne le très net rajeunissement des radicalisés, parfois à peine âgés de 14 ans. Les prédicateurs radicaux sur les réseaux sociaux font florès, sans être inquiétés, opérant depuis l’étranger.
Mais en France, nos gouvernants sont aveugles et sourds, en Europe aussi bien souvent. Or, seules sont perdues d’avance, les batailles qu’on ne livre pas.
16:04 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un nouveau roman signé Francis Bergeron : Le Hussard remonte le temps
Un jour froid de novembre, Julien Ardant a délaissé un instant ses grands papiers et ses manuscrits précieux pour lire quelques pages d’À l’épreuve du temps de Jacques Benoist-Méchin. Las, une visiteuse pousse la porte des Décombres et interrompt cette lecture de qualité pour lui exposer une affaire pressante. Installée au château berrichon de « La Petite Roche », son association, le Super Catholique, subit les mauvais agissements du chatelain voisin qui n’est autre que le président de l’Assemblée nationale, le docteur Beauchêne.
Un ennemi plutôt coriace qui va obliger Ardant à endosser de nouveau les habits du Hussard, flanqué de ses acolytes habituels, le Lansquenet et sa sœur Alice. Une enquête qui va aussi le ramener dans le Berry de son enfance, et ranimer le fantôme de Sophie, son épouse assassinée le 14 novembre 2015 par des terroristes islamistes.
Ancien directeur du quotidien Présent, biographe de Henri Béraud, Paul Chack ou Léon Daudet, Francis Bergeron s’est aussi fait connaître avec la populaire série jeunesse du Clan des Bordesoule. Il lui manquait d’explorer le roman policier, ce qu’il fait ici pour la première fois.
Le Hussard remonte le temps, Francis Bergeron, Auda Isarn, roman, 2024, 12,00 € cliquez ici
09:17 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 14 décembre 2024
ADIEU MARQUIS !
Jeudi denier, en l'église Saint Eugène Sainte Cécile à Paris, se sont déroulés les obsèques de Jean-Paul Chayrigues de Olmetta rappelé à Dieu le 4 décembre à l'âge de 81 ans cliquez ici. De nombreux amis de celui que l'on appelait affectueusement "Le Marquis" ont assisté à cette émouvante cérémonie. Parmi eux, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, et Didier Lecerf, rédacteur en chef de la revue.
Depuis 2012, Jean-Paul assumait, avec efficacité et dévouement, la présidence des Amis de Synthèse nationale. Nous lui en serons toujours reconnaissant.
Dans l'assistance, nous pouvions reconnaître parmi les nombreuses personnalités présentes nos amis Hélène Grimaldi, présidente du Cercle franco-hispannique tant apprécié du défunt, Charles-Henri d'Elloy, qui lui a rendu ici-même un très bel hommage cliquez là, Yannber Tillenon, Patrick Gofman et bien d'autres. Rappelons que vingt ans durant le Marquis, Patrick et Serges de Beketch formaient sur Radio Courtoisie, pour le plus grand bonheur des auditeurs, le fameux trio infernal du mercredi soir.
Jean-Paul est parti, qu'il repose en paix...
S N
Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Roland Hélie et Didier Lecerf lors d'une réunion des Amis de Synthèse nationale en 2023.
20:17 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dimanche 19 janvier 2025, à Combourg (35) projection du film "Silenced" consacré à Tommy Robinson
17:21 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jeunesse de France : plaidoyer pour l'action et la volonté
président du
Parti de la France
Les jeunes Français - cette jeunesse autrefois vigoureuse et avide de grandeur - semblent aujourd'hui sombrer dans une torpeur inquiétante. Au lieu d'ériger des cathédrales d'idées ou de gravir les sommets de l'âme, ils s’affalent sur des canapés, les yeux rivés à des écrans, ces prisons lumineuses qui enferment l’esprit et atrophient la volonté.
Il y a dans cette addiction aux pixels une forme de démission collective. Plus de batailles à mener, plus de vent à sentir sur le visage, plus de terre à fouler de ses propres pieds. Non, le confort indolent d'un monde virtuel suffit à combler cette jeunesse sans aspirations. Quelle triste ironie que d’avoir tant de liberté pour finir esclaves d’un rectangle de verre !
Quand les anciens cultivaient la discipline du corps pour élever celle de l’esprit, les jeunes d’aujourd’hui cultivent la passivité, préférant les gestes paresseux d'un pouce qui fait défiler des écrans à ceux vigoureux d’un bras qui lance un javelot. Ils se privent ainsi de la rudesse du monde réel, cette école impitoyable qui forge le caractère.
Où sont passés les aventuriers ? Ceux qui escaladent les montagnes, non par vanité, mais pour le frisson de la conquête de soi ? Où sont les rameurs qui s’aventurent sur des fleuves sauvages, cherchant dans le tumulte des eaux le silence de leur âme ? Que sont devenus ces jeunes qui savaient que l’effort n’est pas une corvée, mais une victoire quotidienne contre la médiocrité ?
Il faut exhorter cette jeunesse à rompre avec la tentation facile de l’immobilisme. Qu’elle sorte, qu’elle coure, qu’elle grimpe, qu’elle souffre même, car la souffrance de l’effort est la seule qui porte en elle une promesse de renaissance. Chaque kilomètre parcouru à pied, chaque sentier exploré, chaque pierre soulevée est un acte de rébellion contre l’apathie moderne.
Rappelons-leur que la France ne s’est pas faite dans le confort, mais dans la sueur et la détermination. Qu'ils quittent leurs tanières sombres, qu'ils s'ouvrent au vaste monde et redécouvrent la liberté des horizons. Le corps en mouvement éveille l'esprit, et l'esprit éveillé transcende la condition humaine. Il est temps de relever la tête et de redonner à cette jeunesse la saveur de l'effort et la noblesse de l'action.
17:13 Publié dans Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |