vendredi, 10 octobre 2025
Robert Badinter : l’avocat du diable au service des pires criminels
Valentin Des Loges, Polémia cliquez ici
L’entrée au Panthéon de Robert Badinter est prévue ce 9 octobre, date anniversaire de la promulgation de la loi d’abolition de la peine de mort a été voulue par Emmanuel Macron. Pour Jean-Yves Le Gallou et l’équipe de Polémia, c’est une décision incompréhensible, tant la politique de Robert Badinter fut nocive pour la France. Jusqu’au 9 octobre, Polémia vous propose de nombreux articles montrant à quel point Robert Badinter a fait du mal à notre pays, rendant impensable sa panthéonisation. Ci-dessous, découvrez un article sur les criminels qu’il a défendu.
Polémia
L’avocat du diable
Robert Badinter est sans doute l’un des avocats et hommes politiques les plus influents et les plus célèbres du siècle dernier. Il est celui qui abolira la peine de mort en France, puis contribuera à son interdiction dans l’Union européenne. Il est aussi à l’origine de la « dépénalisation de l’homosexualité » (en réalité un abaissement de la majorité sexuelle pour les rapports homosexuels) et un ardent défenseur de la loi Gayssot. Mais il fut également l’« avocat du diable », plaidant pour ceux que beaucoup considéraient comme des monstres. De Patrick Henry à Roger Bontems, en passant par Yahiaoui, Robert Badinter mit au service de ces accusés toute sa maîtrise de la procédure et son talent d’orateur, défendant des coupables dont la responsabilité ne faisait guère de doute. Ce choix, aux yeux de certains, brouillait la frontière entre le bien et le mal, entre le moral et l’immoral, et pouvait sembler relativiser la gravité des crimes commis.
Les débuts : l’affaire N’Diaye (1963)
La première grande affaire de Robert Badinter remonte à 1963, avec le procès de Valdiodio N’Diaye, accusé, aux côtés d’autres ministres sénégalais, d’atteinte à la sûreté de l’État, de complot, d’abus de pouvoir et de séquestration. Dès ses débuts, Badinter choisit de défendre un homme compromis dans une grave affaire politique, en tentant de récuser les juges pour en contester l’impartialité. La manœuvre échoua : N’Diaye fut condamné à vingt ans de prison. Mais ce coup d’éclat suffit à faire connaître Badinter et à lancer une carrière où il se spécialisa dans la défense des criminels les plus décriés. Neuf ans plus tard, en 1972, il apparaissait à la cour d’assises de Troyes pour défendre Roger Bontems, complice dans une prise d’otages sanglante qui indigna la France. C’est à partir de ce procès que Badinter s’érigea en adversaire acharné de la peine de mort, au risque de placer les droits des criminels au-dessus de la mémoire des victimes et de brouiller le sens même de la justice.
1972 : l’affaire Bontems
Cette affaire, survenue en septembre 1971 à la prison de Clairvaux, impliqua Roger Bontems et Claude Buffet, deux détenus qui prirent en otage un surveillant et une infirmière avant de les assassiner sauvagement. Le procès s’ouvrit un peu plus d’un an plus tard, en novembre 1972, et Robert Badinter y intervint comme avocat de Bontems. Son objectif était clair : lui éviter la peine capitale, coûte que coûte. Pour cela, il déploya tous les artifices possibles. Il tenta de présenter Bontems comme un homme faible, soumis et manipulé par Buffet ; il insista sur le fait qu’il n’avait pas tué de ses propres mains, comme si cela effaçait sa responsabilité dans la tragédie ; il chercha à exploiter les failles de procédure en mettant en doute la preuve que Bontems ait pleinement accepté le meurtre des deux victimes. Badinter alla jusqu’à tourner en ridicule certains témoignages et, surtout, s’acharna à dissocier la responsabilité de Bontems de celle de Buffet. Sa plaidoirie se conclut par une formule qui fit du bruit : « La justice ne doit pas confondre le silence d’un homme faible avec la volonté de tuer. »
01:04 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Manipulations moldaves
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
L’Occident globalitaire jubile ! Ses candidats en Moldavie remportent les législatives du 28 septembre dernier. La précédente chronique hebdomadaire n° 168 évoquait ce scrutin crucial pour l’avenir de cette ancienne république soviétique de langue roumaine. Cette victoire plus nette que prévue revient en partie au vote des Moldaves de l’étranger. Environ 280 000 d’entre-eux ont participé à l’élection avec un taux de 78 % en faveur du parti Action et Solidarité (PAS). Par ailleurs, entre 600 000 et un million de Moldaves détiennent une autre nationalité, particulièrement la roumaine. C’est le cas de la présidente moldave, Maia Sandu. Une falsification sophistiquée de ces élections est aussi une possibilité à ne pas négliger dans le contexte trouble post-soviétique. Il faut néanmoins l’admettre : la propagande du pouvoir a été remarquable.
La formation dirigeante, le PAS, ramasse 50,20 % des suffrages et remporte 55 sièges sur 101. Le système médiatique occidental d’occupation mentale salue ce nouvel ancrage euro-atlantique de la Moldavie. Pourtant, le gouvernement de Chisinau et les journalistes venus de l’Ouest n’ont pas cessé de dénoncer pendant toute la campagne électorale les opérations de manipulation, d’ingérence et de désinformation orchestrées par la Russie. Or le résultat final surprend. On peut sérieusement douter de l’efficacité des services russes au regard du succès des sortants pro-occidentaux. Le Kremlin devrait s’inquiéter de l’amateurisme, souvent filmé, de ses agents à l’étranger, amateurisme déjà manifeste au moment de la tentative d’empoisonnement de l’agent double Sergueï Skripal et de sa fille réfugiés en Grande-Bretagne en 2018. Les services russes combineraient-ils dans leurs manigances bras cassés et Pieds-Nickelés ?
Plus sérieusement, ces actions clandestines de « guerre hybride » ne seraient-elles pas en fait des opérations menées sous faux drapeau à l’initiative d’officines occidentales de déstabilisation ? Prétendre sans guère de preuves probantes que Moscou dépenserait des millions d’euros pour corrompre des Moldaves et les submergerait de comptes fantômes sur les réseaux sociaux pour finalement obtenir une contre-performance majeure, à savoir une nouvelle majorité absolue pour son principal ennemi, interroge… Ces actes de subversion, souvent fomentés par l’Occident lui-même, alimentent une nouvelle et intense guerre psychologique, ce qui ne dédouane pas la Russie d’entreprendre des manipulations propres à l’habituelle guerre de l’ombre.
La victoire du PAS se produit dans un cadre que n’approuverait pas en temps normal les bouffons de la commission de Venise. Cette instance internationale a pour vocation de protéger l’« État de droit » sur le continent européen. Des décisions judiciaires contestables biaisent la sincérité de l’élection. Quarante-huit heures avant l’ouverture du scrutin, la commission électorale interdit deux partis accusés d’être pro-russes et/ou de recevoir de l’argent de Moscou. Le mouvement Cœur de la Moldavie contraint le Bloc patriotique - nationaliste de gauche (24,17 %) - d’exclure ses candidats et de les remplacer au pied levé par d’autres. Quant au Parti de la Grande Moldavie de Victoria Furtuna, il se voit privé d’élection. Même dans les États démocrates décatis des États-Unis, on n’aurait pas fait pire… Irrédentiste, la formation de Victoria Furtuna (4,45 % à la présidentielle de 2024 et qui appela à voter au second tour pour Maia Sandu) envisage l’annexion de la Moldavie roumaine et du littoral méridional ukrainien tout en exprimant en public un scepticisme marqué envers la Russie.
En revanche, le parti Démocratie à la maison de Vasile Costiuc, affilié à l’AUR (Alliance pour l’unité des Roumains) de George Simion, obtient 5,62 % et six sièges. Unionistes, ce parti et son grand frère, l’AUR qui appartient aux Conservateurs et réformistes européens de Giorgia Meloni, soutiennent le rattachement de la Moldavie à la Roumanie. Il existe néanmoins une branche moldave de l’AUR qui n’a fait que 0,10 %.
Le PAS s’élève sans cesse contre la sécession de la Transnistrie slavophone. Le séparatisme assumé de la République moldave du Dniestr l’arrange cependant pour une fois. Deux faits auraient dû susciter l’ire des grandes consciences démocratiques. Le gouvernement moldave a établi douze bureaux de vote réservés aux électeurs transnistriens hors du territoire de la Transnistrie. Lors de la présidentielle de 2024, on en recensait trente. Aux législatives de 2021, on en comptait… quarante-et-un ! Par un fâcheuse coïncidence, le dimanche du vote, la presque totalité des ponts qui franchissent le Dniestr et qui servent de frontière informelle entre la Moldavie et la Transnistrie a été coupé. Certains n’ont ouvert qu’une demi-heure avant la fermeture des bureaux de vote. Des milliers de Transnistriens n’ont ainsi pas pu exercer leur devoir électoral. Ni l’Union pseudo-européenne, ni le Conseil de l’Europe, d’habitude si prompts sur le respect tatillon des normes démocratiques, n’ont émis le moindre commentaire défavorable ! Seule l’OSCE (Organisation de sécurité et de coopération en Europe) a quelque peu tiqué. Cette double manœuvre confirme que certains gouvernements sont plus égaux que d’autres en matière de contournement électoral.
Chef de l’opposition, l’ancien président Igor Dodon ne reconnaît pas les résultats officiels et en appelle à des manifestations contre ce détournement de la volonté populaire. Le climat de terreur qui règne en Moldavie avec des descentes policières fréquentes et des rafles régulières contre les opposants rend incertain toute contestation vraiment organisée d’autant que des menaces d’arrestation planent sur la plupart des personnalités-clef de l’opposition. Il importe par conséquent de surveiller avec attention les prochains événements en Moldavie, foyer de tension de l’Est européen en devenir.
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°169, mise en ligne le 9 octobre 2025
01:03 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
jeudi, 09 octobre 2025
« Sacré-Cœur » : Ignoré par la caste médiatico-parisienne dominante, le film est largement plébiscité par le public
Source Breizh-Info cliquez ici
Sorti dans l’indifférence quasi générale de la presse parisienne, le docu-fiction Sacré-Cœur : son règne n’a pas de fin, signé Steven et Sabrina Gunnell, s’impose pourtant comme l’un des phénomènes cinématographiques de l’automne.
Avec 43 620 entrées en moins d’une semaine et une moyenne de 103 spectateurs par séance, le film, projeté dans seulement 155 salles – et qui ne bénéficie pas d’une large publicité comme peuvent en bénéficier certaines daubes produites en France et subventionnées par vos soins – réalise la meilleure performance depuis 2021 pour une sortie limitée. Une prouesse qui, à elle seule, dit beaucoup du fossé grandissant entre la France réelle et la caste médiatique.
Un triomphe populaire et spirituel
Partout, les mêmes scènes : des salles pleines, des spectateurs refoulés faute de place, des séances supplémentaires ajoutées en urgence. Ce succès repose d’abord sur le bouche-à-oreille, mais aussi sur la ferveur d’un public catholique et patriote, souvent lassé d’être caricaturé ou méprisé.
Le film, produit par SAJE, retrace l’histoire de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, depuis les apparitions du Christ à sainte Marguerite-Marie Alacoque jusqu’à son enracinement dans l’histoire de France, des tranchées de 14-18 à la basilique de Montmartre. Porté par une mise en scène soignée, alternant reconstitutions historiques et témoignages contemporains, Sacré-Cœur touche par sa simplicité et son message : rappeler à une France en perte de repères que l’amour du Christ reste une source de force, de paix et d’identité.
« Le monde meurt de ne pas se savoir aimé », dit la dernière phrase du film — comme un écho à la soif spirituelle d’un peuple à qui l’on refuse désormais jusqu’à l’affiche d’un film religieux dans les transports publics.
Quand la censure fait la promotion
Ironie du sort : c’est sans doute le refus de la SNCF et de la RATP d’afficher la campagne du film, au nom d’une prétendue « neutralité du service public », qui a déclenché sa notoriété.
Cette décision, perçue par beaucoup comme une forme d’anticléricalisme d’État, a provoqué un effet boomerang : Sacré-Cœur s’est retrouvé défendu par des voix venues d’horizons très différents — de Christine Kelly à André Bercoff, de Pascal Praud à Charlotte d’Ornellas — et relayé par des médias comme CNews, Europe 1, RTL ou Le Figaro.
Ainsi, ce que la censure voulait étouffer est devenu un symbole : celui d’une France silencieuse, croyante, qui se reconnaît enfin sur grand écran. D
Alors que la plupart des productions françaises s’enlisent dans des récits moralisateurs et subventionnés, Sacré-Cœur rappelle qu’un autre cinéma existe : celui de la foi, de la beauté et du courage spirituel. Sans grands moyens, sans vedettes médiatiques, il réunit des milliers de spectateurs autour d’un héritage commun — celui d’une France façonnée par deux millénaires de christianisme.
Les critiques du public, unanimes, parlent d’un film « magnifique », « bouleversant », « nécessaire ». Sur AlloCiné, la note moyenne dépasse 4,4 sur 5, un score que bien des blockbusters subventionnés lui envient.
La revanche de la France des oubliés
Le succès de Sacré-Cœur ne relève pas seulement du religieux ; il est un symptôme culturel et politique. Dans un pays où la religion catholique est reléguée à la marge, où la culture populaire chrétienne est moquée par les institutions et invisibilisée par les grands médias, la réussite du film dit tout du décalage entre le pays profond et ceux qui prétendent le représenter.
Là où les élites voient « prosélytisme », le peuple voit beauté, mémoire et fidélité à ses racines.
Les prochains jours diront jusqu’où ira cette vague, mais une chose est sûre : le Cœur de Jésus bat encore dans les coeurs des peuples de l’hexagone, bien plus fort que ne le croient ceux qui l’ont rayé de leurs écrans. Face à une société qui idolâtre le vide, ce film rappelle que la foi n’est pas morte, qu’elle bouge, qu’elle vit, qu’elle émeut.
Et s’il fallait un signe de ce réveil, il est là : dans ces salles pleines, dans ces visages émus, dans ces applaudissements qui montent non pas pour une star, mais pour un symbole.
16:00 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Rappel : une nouvelle série éditée en partenariat entre Synthèse nationale et Déterna : la "Bio collection"
Le premier volume de la « Bio collection » :
Le Lyonnais Henri Béraud, personnage haut en couleur, fut à la fois l’un des grands reporters et l’un des grands polémistes engagés du début du siècle dernier. Auteur de nombreux ouvrages passionnant, il paya très cher ses prises de positions audacieuses après la Seconde Guerre mondiale.
Ce témoin de son temps, comme bien d’autres, hélas aujourd’hui trop souvent, au mieux, caricaturé ou, au pire, oublié mérite que l’on s’intéresse à lui et à son œuvre.
C’est ce à quoi s’est livré dans ce premier volume de la nouvelle série « Bio collection », que nous lançons cet été avec nos amis de Déterna, Francis Bergeron qui, depuis des années, milite pour la réhabilitation de ce grand écrivain.
Henri Béraud, le Lyonnais flamboyant, Francis Bergeron, Synthèse nationale et Déterna, collection « Bio collection », n°1, juillet 2025, 144 pages, 20,00 €
Sortie, fin juillet 2025. Commandez-le dès maintenant cliquez ici
15:51 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Sortie fin octobre du livre "Haut les coeurs" d'Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen
En quelques années, le Rassemblement vendéen est devenu un mouvement incontournable dans ce département et même au-delà, puisqu’il rayonne dans toute la Vendée militaire.
Il faut dire que depuis sa création, en 2018, le Rassemblement vendéen a multiplié les campagnes militantes, contre l’arrivée massive de migrants, contre l’implantation des éoliennes (inutiles qui enlaidissent le paysage), contre les mesures sanitaires catastrophistes au moment du Covid…
À l’origine de ce mouvement, un homme, Éric Mauvoisin-Delavaud, cinéaste reconnu, attaché au Marais breton où il est implanté et militant infatigable de la cause nationale et identitaire. C’est aussi lui qui est à l’origine de la campagne de diffusion à travers toute la France, au printemps dernier, de "Silenced", le film du militant identitaire britannique Tommy Robinson.
La Vendée, ce n’est pas vraiment un département comme les autres. Ici, le poids de l’Histoire a un sens. Les terribles séquelles laissées au moment des guerres révolutionnaires en avaient fait l’enfant maudit de la République. Mais, ces dernières décennies, les Vendéens ont retrouvé leur fierté. Ce peuple martyr, grâce au travail en profondeur de quelques historiens et à une audacieuse volonté politique, est devenu un peuple de héros.
C’est pour que la Vendée ne disparaisse pas aujourd’hui dans le grand broyage des identités qu’Éric Mauvoisin-Delavaud et le Rassemblement vendéen se lèvent. Dans ce livre, qui sortira fin octobre, il explique le sens de son combat.
Haut les coeurs, Eric Mauvoisin-Delavaud, 180 pages, l’exemplaire : 20 € (+ 7 € de frais d'envoi) Sortie : 30 octobre 2025
Vous pouvez le commander dès maintenant ! cliquez ici
15:48 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Le vide éloquent de Sébastien Lecornu
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Consternation totale ce soir devant le JT de France 2. Sébastien Lecornu, ex-Premier ministre fantôme, est venu livrer aux Français un chef-d’œuvre de vide politique.
De longues minutes d’antenne pour ne rien dire, sinon pour prouver que la langue de bois est devenue, sous la Macronie, une discipline olympique. Son ton monocorde, sa prudence mécanique, tout respirait la peur de prononcer une phrase un peu trop humaine, un peu trop vraie. On aurait dit un logiciel gouvernemental récitant son communiqué sans conviction. En face, Léa Salamé, avec sa voix cassée et ses relances mécaniques, peinait à extirper le moindre fragment de sens de ce monolithe administratif.
Pourquoi était-il là ? Mystère. Sans annonce, sans idée, sans souffle. Peut-être simplement pour meubler le vide d’un exécutif aux abois qui ne sait plus quoi dire au pays.
Ce qu’on retiendra, c’est cette angoisse palpable : macronistes, socialistes, centristes, LR, tous tétanisés à l’idée que les Français reprennent la parole dans les urnes. Une caste à court de récit, parlant pour ne rien dire, et craignant plus que tout que le peuple leur règle leur compte.
10:31 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Un régime à la dérive
Camille Galic
La danse macabre se poursuit. Après plus de trois semaines de tergiversations, Sébastien Lecornu avait finalisé dimanche soir la composition de son gouvernement. Un exécutif que nous pressentions très éphémère, véritable radeau de la Méduse voué au naufrage. Mais, à la stupéfaction générale, il annonça dès lundi matin sa démission, avant que le chef de l’État ne lui demande, quelques heures plus tard, de surseoir à cette décision pour mener d’« ultimes négociations » en vue d’une « plateforme d’action pour la stabilité du pays ».
Le temps presse, car la Constitution exige que le projet de budget soit déposé à l’Assemblée nationale au plus tard le premier mardi d’octobre, soit le 7 octobre, après validation par le Conseil d’État et le Conseil des ministres. Le même jour, le Premier ministre était censé prononcer sa déclaration de politique générale. Rien de tout cela n’a été fait. Ces échéances, connues de longue date, rendent incompréhensible la valse-hésitation qui a précédé les récents coups de théâtre, sinon par l’insupportable légèreté des princes qui prétendent nous gouverner.
Le cactus Le Maire
Alors que l’absence de « rupture » avec les gouvernements précédents laissait présager une motion de censure du Rassemblement national, de La France insoumise, ou des deux, avec le soutien attendu des autres formations de gauche, c’est finalement des Républicains, et plus précisément de leur président Bruno Retailleau, qu’est venue l’estocade. À peine la composition du gouvernement dévoilée, le ministre d’État et de l’Intérieur a dénoncé la présence en son sein du « parjure » Bruno Le Maire, promu ministre d’État et des Armées – une nomination que le Premier ministre lui avait dissimulée. Ce mensonge par omission, jugé impardonnable, justifiant un vote de censure.
Par ce coup d’éclat, Retailleau cherchait-il à écarter un rival potentiel pour la présidentielle de 2027 ou à se démarquer de celui qui, grand argentier de Macron pendant sept ans, a contribué à alourdir la dette publique de « mille milliards d’euros » ? Nul ne le sait. Tout comme on ignore si la démission rapide de Le Maire suffira à apaiser la colère des Républicains, dont l’ex-nouveau ministre des Armées fut une figure emblématique à l’époque de l’UMP. Il en brigua même la présidence en 2012 et 2014, en vain, avant de rejoindre la Macronie en 2017, espérant y trouver une herbe plus verte et une reconnaissance à la hauteur de ses ambitions.
On ne peut que se réjouir de voir ce multidiplômé, imbu de lui-même bien que fausse valeur absolue, une fois de plus mis en échec. Mais à quel prix pour la France ? Le monde entier se gausse, à juste titre, de cette tragi-comédie, tandis que le CAC 40 chute, entraînant les banques hexagonales dans sa dégringolade. La peur de l’avenir tarit les investissements, paralyse la consommation des ménages, freine l’activité des entreprises et alimente le chômage. Cette spirale affaiblit une économie déjà grevée, même très marginalement, par les indemnités et avantages versés depuis septembre 2024 aux ministres et ministricules des gouvernements successifs d’Attal, Barnier, Bayrou et désormais Lecornu, souvent sans sinécure à retrouver dans la fonction publique. Une bagatelle d’au moins un million d’euros, incluant les indemnités de chômage des membres de leurs cabinets, souvent pléthoriques.
Qu’attendre d’une VIe République ?
Quel sera le prochain acte de ce spectacle affligeant ? La nomination à Matignon d’un Bernard Cazeneuve ou, pis encore, d’un Gabriel Glucksmann qui nous entraînerait à bride abattue dans une guerre ouverte avec la Russie ? La formation d’un gouvernement en majorité de gauche qui abolirait la réforme des retraites, qu’Elisabeth Borne fit adopter à coups de 49-3, ce dont elle se repent aujourd’hui amèrement ?
Tout à la préparation de la grandiose panthéonisation le 9 octobre de l’humaniste-sic Robert Badinter auquel le site Polémia a consacré une série d’articles accablants (cliquez ici), le chef de l’État écarte pour l’heure toute dissolution de l’Assemblée (coût estimé : 180 millions d’euros pour de nouvelles législatives, qui du reste ne résoudraient rien) ou idée de démission, conseillée par son ancien Premier ministre Edouard Philippe et réclamée selon des sondages concordants par 70% des Français — dont 83% voient dans l’Élyséen le vrai responsable de la crise.
Née sous l’égide d’un mégalomane, De Gaulle, la Ve République pourrait bien s’achever sous le règne d’un autre, Macron. Mais gardons-nous de toute illusion : dans le marasme économique, moral et politique où se débat notre pays, quelles institutions pourraient le sauver ? Quel homme – ou quelle femme – providentiel(le) saurait redresser la barre ? Mais, comme le disait Guillaume d’Orange, bien avant Pierre de Coubertin : « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre »…
Article publié par le Nouveau Présent, cliquez ici.
10:08 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
mercredi, 08 octobre 2025
Immigration : ce que disent vraiment les nouveaux chiffres de l’Insee (et ce que certains titres de presse passent sous silence)
La rédaction de Breizh-Info (cliquez ici)
L’Insee a publié, ce 7 octobre 2025, une note très dense (cliquez ici) sur les étrangers et les immigrés en France. Chiffres-clés : 6 millions d’étrangers résident en 2024 dans le pays (8,8 % de la population) ; 7,7 millions d’immigrés (personnes nées étrangères à l’étranger) vivent en France, dont 2,6 millions ont acquis la nationalité française. Au-delà des pourcentages, ces données confirment une transformation démographique profonde et une hausse soutenue sur le temps long, avec une recomposition très nette des origines.
Un chiffre réel… mais un récit médiatique partiel
Plusieurs médias ont titré que la part des étrangers en France (8,8 %) serait inférieure à la moyenne de l’Union européenne (9,6 %), insinuant qu’il n’y aurait « pas de raz-de-marée ». Le point est exact mais incomplet : la France se situe certes sous la moyenne UE pour la part d’étrangers, mais elle affiche des volumes très élevés et surtout une dynamique cumulative (immigrés + descendants) qui recompose le paysage démographique.
Rappel utile : un étranger est défini par la nationalité actuelle (non française), tandis qu’un immigré est défini par le lieu et la nationalité à la naissance (né étranger à l’étranger) — et peut donc aujourd’hui être devenu français. Résultat, un tiers des immigrés vivant en France sont Français (après naturalisation). À l’inverse, 0,9 million d’étrangers sont nés en France (surtout des mineurs qui deviendront Français sous conditions de résidence). Autrement dit : travailler uniquement avec la catégorie « étranger » minimise mécaniquement l’ampleur du fait migratoire.
Une hausse sur le temps long et une recomposition des origines
Sur un siècle, le nombre d’étrangers et d’immigrés augmente par vagues, mais la trajectoire récente est claire : depuis la fin des années 1990, les deux effectifs progressent (plus vite pour les étrangers depuis 2009, effet du ralentissement des naturalisations). Surtout, la structure par origine change radicalement. En 1968, trois étrangers sur quatre étaient européens ; en 2024, près de la moitié des étrangers ont une nationalité africaine (46 %) et un tiers une nationalité européenne (35 %). Cette recomposition est le fait majeur des cinquante dernières années.
La photographie est similaire du côté des immigrés par lieu de naissance : en 2024, 48,9 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique, 30,9 % en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents restent l’Algérie, le Maroc, le Portugal, la Tunisie, l’Italie, la Turquie et l’Espagne.
Flux récents : 2023 éclaire l’amont des stocks 2024
Les stocks 2024 reflètent des flux antérieurs. Pour mémoire, 347 000 immigrés sont entrés en France en 2023, avec 46 % nés en Afrique. Ces flux récents expliquent la montée de la part africaine dans la population immigrée. Au niveau européen, Eurostat souligne qu’en 2024 la part des personnes nées hors UE atteint 9,9 % de la population de l’UE, un plus haut, ce qui met la France dans un mouvement continental plus large.
L’Insee note que la part d’immigrés naturalisés diminue depuis la fin des années 2000 : durcissement des critères, procédures, profils d’origine… Résultat, davantage d’immigrés restent étrangers plus longtemps, ce qui alimente la hausse de la part d’étrangers dans la population malgré des rythmes d’arrivées variables d’une année à l’autre. À l’inverse, les immigrés européens, bénéficiant déjà de la liberté de circulation, demandent moins souvent la nationalité.
Dire « 8,8 % d’étrangers, en dessous de la moyenne UE » ne suffit pas. La France est l’un des quatre poids lourds de l’UE en nombre absolu d’étrangers, avec l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie. Et l’essentiel de la recomposition se joue sur la montée des origines non européennes, tendance partagée au niveau de l’UE (29 millions de non-ressortissants UE vivent dans l’Union au 1er janvier 2024, soit 6,4 % de la population).
La démographie de descendance est décisive. En 2019-2020, 12 % de la population de métropole était descendante d’immigrés de 2ᵉ génération (nés en France de parent(s) immigré(s)). Autrement dit, l’empreinte migratoire est bien plus large que la seule catégorie « étranger ». Ce constat est encore plus net dans les classes d’âge jeunes.
Autre paramètre rarement rappelé dans les brèves : les femmes immigrées des cohortes 1960-1974 ont eu en moyenne 2,35 enfants, contre 1,86 pour les femmes sans ascendance migratoire (écart selon les origines, plus élevé pour l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne). Ces différentiels n’expliquent pas tout, mais pèsent sur la composition future des générations.
Un angle mort des titres « rassurants » : l’ampleur cumulée
La multiplication de brèves « rassurantes » (part en dessous de la moyenne européenne, etc.) occulte trois réalités :
- Le stock cumulé (immigrés + descendants) progresse et jeunifie une partie de la pyramide des âges, avec des effets à l’école, dans l’emploi, le logement, la politique de la ville, et la sphère culturelle.
- La recomposition des origines (part africaine en forte hausse) change la donne en matière d’intégration linguistique, d’accès à la nationalité (double nationalité impossible selon certains pays), et de politiques publiques ciblées.
- La baisse des naturalisations depuis la fin des années 2000 modifie la frontière statistique entre « étranger » et « immigré devenu Français », avec des conséquences politiques (droit de vote, accès à certains emplois publics, etc.).
S’en tenir au seul ratio « 8,8 % < 9,6 % UE » revient à minorer la vitesse de recomposition interne (origines, naturalisations) et l’impact territorial. Le même jour, plusieurs titres ont repris quasi mot pour mot l’angle « part inférieure à la moyenne UE », sans développer les chapitres les plus sensibles de la note (naturalisation en recul, descendance, structure par âge). C’est un choix éditorial ; ce n’est pas l’intégralité du diagnostic.
Ce qu’il faut retenir
- 6 millions d’étrangers (8,8 %) et 7,7 millions d’immigrés (11,3 %) : la France vit une transformation migratoire majeure, masquée si l’on ne regarde que la catégorie juridique « étranger ».
- Recomposition des origines : en 2024, 46 % des étrangers ont une nationalité africaine (contre 25 % en 1968). Les flux 2023 confirment cette tendance (46 % des nouveaux immigrés nés en Afrique).
- Naturalisation en baisse depuis la fin des années 2000 : effet direct sur la « part d’étrangers » et sur l’intégration juridique.
- Descendance et fécondité : 12 % de 2ᵉ génération en 2019-2020 ; fécondité des immigrées (cohortes 1960-1974) plus élevée que celle des femmes sans ascendance migratoire : vecteurs d’une transformation durable de la population.
Les chiffres de l’Insee s’appuient sur les estimations de population (recensement, séries réajustées) et distinguent soigneusement étrangers (catégorie juridique, comparable dans l’UE) et immigrés (catégorie statistique, propre à la France, permanente). Les comparaisons européennes reposent sur Eurostat (part d’étrangers et part de personnes nées hors UE). Lire les tableaux et définitions avant de conclure est indispensable ; c’est souvent là que se cachent les évolutions structurelles.
19:39 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Philippe de Villiers, ce mercredi matin à 8 h 10 sur C-news
19:20 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
mardi, 07 octobre 2025
D’une solidarité l’autre, à vot’bon cœur, m’sieur-dames !
de Philippe Randa
Il fut un temps où un garçon hésitait à avouer que sa couleur préférée était le… rose ! Pour cause, c’était la couleur des filles et le bleu celui de leur amoureux. Aimer le rose était suspect de « mœurs particulières », comme on qualifiait alors, dans cet autre temps, ces autres mœurs.
Avec la campagne « tout en rose » de lutte contre le cancer du sein, en ce mois d’octobre 2025, arborer cette couleur ne sous-entend donc aucune allusion sexuelle et permet à tout homme d’arborer vêtement ou simple ruban – voir, plus discrètement, string rose si ça lui chante – sans risque de faire sourire homophobes ou gros beaufs : seuls quelques intégristes religieux extra-européens pourraient mal interpréter leur élan de générosité envers une si noble cause ; enfin, peut-être, Allah savoir !
Tout, à défaut de tous, en rose, donc : en ce début d’automne et pour 31 jours espérés particulièrement sonnants et trébuchants, « rubans, affiches, campagnes publicitaires : le pays entier se met au diapason », souligne Thomas Joly sur son blog, qui, voix discordante dans la bien-pensance générale sur le sujet, s’emporte néanmoins contre « l’élan d’émotion (derrière lequel) se cache une hypocrisie révoltante (soit) l’appel aux dons » et d’expliquer : « Enfin, est-ce vraiment aux Français - pressurés comme jamais par l’impôt, étranglés par l’inflation - de financer la lutte contre le cancer du sein ? Est-ce à eux de sortir leur portefeuille quand ils contribuent déjà à l’un des systèmes fiscaux les plus confiscatoires du monde ? » et pointant du doigts les générosités qu’il juge scandaleuses de notre pays pour toute la misère du monde : « Pour financer, par exemple, la construction d’infrastructures en Afrique de l’Ouest ou encore des projets de coopération agricole au Sahel qui disparaissent dans la corruption endémique. En revanche, quand il s’agit de soigner une Française atteinte d’un cancer, on nous explique qu’il faut organiser des loteries, des courses solidaires et des quêtes de rue. »
Laissons au Président du Parti de la France le soin de dénoncer cet aspect d’« octobre rose » et contentons-nous de souligner que le système médical n’est pas la première (et ne sera sans doute pas la dernière) victime d’une politique plus générale de désengagement systématique de l’État français, malgré ses obligations de répondre à ses fonctions régaliennes, soit « les fonctions dont la responsabilité doit normalement être prise par l’État et qu’il ne doit pas déléguer à des sociétés privées », et notamment celle de lever l’impôt et d’assurer la gestion des finances publiques.
Plutôt donc que de lever un impôt supplémentaire qui s’ajouteraient à tant et tant d’autres, il encourage les initiatives privées telles que celle rappelant la gravité de cette maladie du cancer du sein – comme si on ne s’en doutait pas – sensibiliser les femmes à l’importance du dépistage – comme si ce n’était pas de l’évidente responsabilité, sinon obligation, de leur médecin traitant – et, bien entendu, tendre la sébille, comme il se doit…
Qu’on se rappelle de la très médiatisée campagne de l’association des Restos du cœur, créée par le comique Michel Colucci en 1985 : elle alerta l’opinion publique sur nos malheureux compatriotes aux repas quotidiens des plus incertains. L’initiative était heureuse, certes, puisqu’aucun parti politique n’avait songé à le faire auparavant. Ou n’avait été entendu, peut-être… Mais un scandale en appelant un autre, n’est-ce pas l’attitude du gouvernement français d’alors qui aurait dû, humilié par cette initiative qui dénonçait sa carence dans la lutte contre la pauvreté, réagir aussitôt pour palier à ce scandale social ?
Tout au contraire, lui et les gouvernements qui lui succédèrent à la tête du pays, applaudirent et encouragèrent ces bénévoles de « faire le taf » et les Français de remplir les caddies de l’association.
Que les Restos du cœur continuer d’exister 40 ans plus tard est une honte nationale, n’en déplaise !
Une campagne en chassant une autre, de la Journée mondiale de lutte contre le Sida le 1er décembre 2024 à la Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées le 15 juin, en passant par la Journée internationale de la charité 2025 (c’était le 5 septembre dernier, vous l’avez manqué ? Allez à la case prison, sans passer par la case départ et sans oublier de filer 100 balles), la générosité des Français sans cesse mise à contribution perdurera-t-elle ad vitam aeternam ?
Dans un de ses sketchs célèbres, le même Coluche se moquant d’un Belge devant un distributeur de boisson sur l’autoroute lui faisait dire : « Ben, dites donc, tant que j’gagne je joue. »
Alors, et vous ? Une autre partie ?
Lire EuroLibertés cliquez ici
22:17 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
La France s’effondre… et Macron joue aux chaises musicales.
Un communiqué de Eric Zemmour :
Il ne sert plus à rien de discuter, sauf à gagner du temps pour tenter de sauver des postes.
La seule sortie de cette crise, c’est une nouvelle élection présidentielle.
Et donc la démission d’Emmanuel Macron.
Aucun nouveau Premier ministre ne redressera le pays dans ce contexte.
Hôpitaux saturés. Écoles abandonnées. Policiers à bout de souffle. Frontières éventrées. Identité bafouée. Insécurité généralisée. Inflation galopante. Petits salaires. Impôts écrasants.
Et pendant ce temps-là… Macron s’amuse à changer de Premier ministre. Encore.
Un an, deux remplaçants, bientôt un troisième ? Comme si le problème, c’était le fauteuil. Pas celui qui s’y assoit…
Les Français n’en peuvent plus de subir. Ils n’en peuvent plus d’être méprisés, taxés, trahis. Ils n’attendent plus un énième remaniement, une énième dissolution. Ils attendent un sursaut. Et ce sursaut commence par un mot : DÉMISSION !
Signez la pétition pour demander la démission immédiate d’Emmanuel Macron.
La France mérite mieux. Et elle mérite de choisir à nouveau son destin.
• Michel Barnier a été nommé sans légitimité populaire et n’a rien fait : ni baisse de dépenses, ni réformes, ni résultats.
• François Bayrou a été tout aussi inefficace : il a bloqué la France, sans avoir agi !
• Sébastien Lecornu a battu tous les records en démissionnant après 27 jours.
Ces trois premiers ministres ne laissent rien, mais empocheront des retraites dorées. C’est scandaleux !
La France est aujourd’hui ingouvernable : coupée en 3 blocs politiques qui ne peuvent ni s’unir, ni gouverner ensemble… Macron ne tient même pas sa majorité et change de Premier ministre comme de chemise, sans solution de fond. Et qui paie l’addition ? Les Français.
Macron n’a plus aucune légitimité : déjà en 2022, il a évité le débat présidentiel et a abusé du contexte international pour escamoter toute vraie confrontation. Résultat ? La présidentielle n’a rien tranché : il est resté, le système s’est bloqué et la France, elle, s’enfonce.
Ça suffit ! Il est temps de reprendre le pouvoir et de réconcilier les Français avec la politique. La seule solution viable, c’est une nouvelle élection présidentielle.
MACRON DÉMISSION !
Signez en masse la pétition nationale cliquez ici
22:00 Publié dans Communiqués de presse, Eric Zemmour | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Conférence-dédicace de Pierre Jovanovic à Lille ce samedi 11 octobre 2025 à 14 h 30
L’année 2008 a été pour les banques ce que le drame de Tchernobyl a été pour le nucléaire : un révélateur de tous les mensonges et des crimes des banquiers devenus fous.
Grâce à la censure des médias, l’explosion de Wall Street le 29 septembre 2008 (avec le fameux -777,7 du Dow Jones) a été présentée comme typiquement américaine alors que cela a entraîné des dizaines de millions de licenciements et autant de faillites dans le monde entier ; licenciements qui continuent davantage aujourd’hui !
Dès le début de l’année 2008, dans la plus grande discrétion, les dix plus grandes banques mondiales ont cherché à se recapitaliser afin d’éviter le désastre sans y parvenir ce qui s’est soldé par le plus odieux des chantages jamais fait à des gouvernements : « Soit vous nous sauvez, soit vous avez une révolution dans les semaines qui suivent. »
Les gouvernements n’ont pas eu le choix : ils ont volé l’argent des impôts, des hôpitaux, des routes, des services sociaux pour sauver des banques criminelles. Et c’est à ce moment que le piège s’est refermé, piège dans lequel nous nous trouvons encore aujourd’hui. Raison pour laquelle il est de plus en plus question de repousser le départ à la retraite à… Soixante-dix ans !
Plus de mille banques ont été fusionnées ou ont fait faillite depuis (dont les célèbres Silicon Valley Bank, Crédit Suisse, Lehman Brothers, Bear Sterns, Fortis, Dexia, Banco Espirito Santo, et même Banque populaire et Caisse d’Épargne). Ce livre, 2008, se lit comme un véritable roman policier où absolument tout est vrai, avec des voleurs sans scrupules qui ont fini par gagner la partie contre le peuple, dépossédé de son travail et de sa richesse.
Au-delà du témoignage historique, ce livre vous dévoile également le futur puisque la crise de 2008 n’a toujours pas été jugulée. Et vous verrez que tout a commencé précisément à Los Angeles et que tout a volé dans les airs le jour de la fête des anges : le 29 septembre 2008 !
La conférence débutera à 14 h 30 et sera suivie d’une séance de questions/réponses et d’une dédicace.
Entrée : 10 euros
- Inscription obligatoire sur le site ladll.fr
- L’adresse exacte vous sera communiquée le matin même par courriel
- Présence d’une buvette et d’un stand Kontre Kulture
17:56 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Crise politique : ce dont les Français ne veulent plus, ce sont des arrangements entre ceux qui gouvernent depuis quarante ans
,
YannV, sur Breizh-Info, cliquez ici.
La démission express de Sébastien Lecornu révèle une France à bout de souffle, dirigée par des élites qui rejouent sans fin le même théâtre politique, pendant que le pays sombre dans l’incertitude et la colère populaire.
La France a basculé un peu plus dans le chaos ce lundi 6 octobre. Moins d’un mois après sa nomination, Sébastien Lecornu a démissionné de Matignon, devenant le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République. Une démission qui fait trembler les marchés, plonge un peu plus le pays dans la crise, et confirme ce que des millions de Français ressentent depuis longtemps : ils ne croient plus à ce système politique vermoulu, fondé sur les arrangements d’appareil et les carrières à vie.
Les mêmes visages, les mêmes combines
La scène politique française ressemble à une cour de récréation où se succèdent les mêmes acteurs, avec les mêmes égos et les mêmes échecs. Après Michel Barnier, tombé au bout de trois mois, Sébastien Lecornu aura tenu vingt-sept jours. Et demain ? Un nouveau Premier ministre, un nouvel équilibre de coalition, un nouvel exercice de communication pour « rassurer les marchés ». Pendant ce temps, les Français, eux, n’y croient plus.
Car ce dont le peuple ne veut plus, ce n’est pas seulement de l’instabilité : c’est de cette illusion de gouvernance, entretenue par des partis et des dirigeants interchangeables, tous issus du même moule technocratique, tous obsédés par le maintien d’un système dont ils profitent. Quarante ans d’alternance sans alternative : c’est cela, la vraie cause de la crise politique actuelle.
Le pays s’effondre pendant que Paris négocie
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec 3 400 milliards d’euros de dette et un déficit qui dépasse les 5 % du PIB, la France est aujourd’hui plus risquée que l’Italie aux yeux des marchés. Les taux d’emprunt flambent, le CAC 40 s’effondre, les banques françaises dévissent. Et pourtant, dans les allées du pouvoir, on discute portefeuilles, ministères, équilibres partisans.
Pendant que les élites s’arrangent, les Français travaillent, paient, s’inquiètent. Pendant que Bruxelles s’alarme, les entreprises gèlent leurs embauches et les ménages épargnent par peur du lendemain. Et pendant que Macron cherche encore un Premier ministre de rechange, le pays décroche.
La colère d’un peuple lucide
Dans les rues, le diagnostic est implacable. Lassitude, colère, désintérêt, dégoût, haine qui monte. Ce n’est pas de l’abstentionnisme : c’est une forme de sécession démocratique. Une France majoritaire, silencieuse, qui n’attend plus rien de ceux qui l’ont trahie. Et qui se détourne lentement d’un régime à bout de souffle.
Car la vérité est là : la Ve République est morte de sa propre inertie. Un système conçu pour un général visionnaire s’est transformé en machine à cooptation, sans âme ni horizon. Aujourd’hui, ni les Républicains, ni la macronie, ni la gauche radicale ne proposent de rupture véritable : tous se contentent de gérer l’effondrement.
Pendant que la classe politique s’écharpe, la France réelle, elle, fait ses comptes : pouvoir d’achat en berne, déserts médicaux, explosion de la dette, insécurité galopante, immigration incontrôlée. Le contraste entre Paris et le pays profond n’a jamais été aussi abyssal.
Les observateurs parisiens, toujours prompts à commenter les alliances et les « rapports de force », ne comprennent pas que la crise n’est pas institutionnelle, mais existentielle. Les Français ne réclament pas un énième remaniement : ils réclament une révolution démocratique. Ils veulent que cesse la confiscation du pouvoir par une caste politique et administrative déconnectée.
Ce que cette énième crise révèle, c’est la nécessité d’une refondation complète. Pas un « rééquilibrage » ou un nouveau pacte partisan, mais une sortie du vieux monde politique. Il faut en finir avec les gouvernements issus de compromis stériles, avec les coalitions artificielles, avec les accords de couloir entre ceux qui gouvernent depuis quatre décennies.
Le peuple veut reprendre la main. C’est à lui de décider de ses priorités, de ses budgets, de ses dirigeants. Pas à une classe installée dans le confort de la Ve République. Tant qu’on n’aura pas admis cela, la France continuera de s’enfoncer, gouvernement après gouvernement, dans le désordre et le cynisme.
La démission de Sébastien Lecornu n’est pas un accident, mais un symptôme. Celui d’un système épuisé, incapable de se réformer, où l’on remplace un ministre comme on change une ampoule. Pendant ce temps, le pays réel s’enfonce dans la défiance, la peur, la colère.
Il ne suffira pas d’un nouveau Premier ministre pour éviter l’explosion. Il faudra une rupture, une vraie. Et cette rupture ne viendra pas d’en haut. Elle viendra d’un peuple qui n’a plus rien à perdre — sinon ses chaînes.
11:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
L'usure et la Révolution
Franck Abed
Le 2 octobre 1789, en pleine effervescence révolutionnaire, alors que la France subissait une métamorphose politique et sociale aux effets incalculables, l’Assemblée nationale constituante adopta une mesure qui échappa à l’attention du grand public. Cette décision provoqua une rupture fondamentale dans l’histoire économique et morale du pays : la légalisation du prêt à intérêt.
Le 3 octobre 1789, le texte de loi fut rédigé et publié sous forme de décret que nous citons : « L’Assemblée nationale a décrété que tous particuliers, corps, communautés, et gens de main-morte, pourront à l’avenir prêter l’argent à terme fixe, avec stipulation d’intérêt suivant le taux déterminé par la loi, sans entendre rien innover aux usages du commerce ». Cet écrit, bref et radical, renversait l’interdit ancestral de l’usure en établissant une logique nouvelle où l’argent pouvait légalement produire de l’argent.
Ce changement financier et juridique ne surgissait pas de nulle part. Il s’inscrivait dans une évolution lente mais profonde des mentalités, amorcée bien avant la Révolution. Les travaux de Jean-Yves Grenier, L’économie d’Ancien Régime, ou encore ceux de Jacques Le Goff, La Bourse et la Vie, rappelaient que le Moyen Âge ne fut pas étranger aux pratiques financières. En revanche, celles-ci se voyaient rigoureusement encadrées par une morale chrétienne.
00:05 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
lundi, 06 octobre 2025
Vendredi 10 octobre, à Lyon : une conférence de Sylvain Roussillon sur l'Action française et la question syndicale avant 1914
23:01 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Jeudi 9 octobre, à Clermont-Ferrand : une conférence de Jean-Eudes Gannat
23:00 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Rome : la CasaPound attaquée par les antifas lors d'une manifestation pro-palestinienne
Audray, Breizh info cliquez ici
Il y a des causes qui sont parfois pourries par ceux qui la défendent. Rien ne correspond mieux à cette vérité que les manifestations pour la paix en Palestine. En effet, dans de nombreuses villes occidentales les protestations plus que légitimes visant à dénoncer le drame en cours à Gaza et une guerre qui semble ne plus finir ont donné lieu à des débordements à des années-lumière de la cause que les manifestants prétendent défendre. Le summum ayant certainement été atteint ce week-end à Rome où les manifestants « pacifistes » ont attaqué le siège de l’association pro-vie Pro vita & famiglia et le bâtiment de Casapound qui abrite des familles en difficulté.
Sinon comment expliquer le récent saccage de la gare de Milan « pour soutenir la Palestine » ? Si telle était la volonté , pourquoi ce n’est pas le consulat ou l’office du tourisme israélien, quelque bureau Teva ou tout autre emblème de l’État hébreux qui a été visé ? À quoi sert-il d’incendier les véhicules ou de vandaliser les activités commerciales des braves gens pour soutenir la Palestine ?
Bien sûr, ces antifas bêtes et méchants ne représentent pas toute la gauche. Mais cette dernière, quelque soit l’échelon ou la mouvance, est décidément bien silencieuse lorsqu’il s’agit de dénoncer leurs exactions.
15:36 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Crise gouvernementale : la réaction de Pierre Cassen, président de Riposte laïque
J’explique dans cette vidéo l’escroquerie de la victoire de Macron en 2017, toute son action néfaste contre la France et les Français, l’élection volée par l’élection de 2022, avec une non-campagne, à cause de la guerre russo-ukrainienne, le coup d’Etat contre le parlementarisme de 2024, privant le RN de la victoire, et 18 mois de perdus avec des premiers ministres incapables de gouverner.
Trois records battus, celui du premier ministre le plus éphémère, celui de ministres nommés hier soir et déjà démissionnaires 12 heures plus tard, et enfin le nombre de premiers ministres en 8 ans de Macron : 7, en attendant la suite.
Certains évoquent une possible dissolution, la solution n’est plus là, c’est la démission de Macron, de gré ou de force !
12:36 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Crise gouvernementale : la réaction d'Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen
Pour commander ce livre cliquez ici
12:23 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
En cette période d'incertitudes, saluons le succès du lancement du film "Sacré Cœur"
En savoir plus : cliquez ici
12:03 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Nouveau gouvernement : la réaction du Parti de la France
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Voilà enfin, le fameux « gouvernement Lecornu » ! Un mois d’attente, de rumeurs, de faux suspens pour en arriver là : le recyclage des derniers macronistes en service commandé. On nous avait promis un nouveau souffle, une équipe resserrée, de l’audace… Résultat : on garde les mêmes plus Bruno Le Maire, indéboulonnable symbole de la technocratie grise et de la faillite du pays, et Roland Lescure, incarnation parfaite du suivisme sans relief. Autant dire qu’on ne change pas une équipe qui perd.
Les Républicains, eux, sentent déjà le naufrage approcher. La « rupture » promise par Lecornu ressemble à un radeau percé : ils vont fuir comme des rats avant une probable motion de censure qui a toutes les chances d'aboutir. Ce gouvernement ne tiendra pas plus longtemps qu’un tweet de Macron sur la « transformation du pays ».
Et pendant ce temps, le Président contemple le chaos qu’il a lui-même créé. En refusant de trancher, en laissant pourrir la situation, il a transformé les institutions en champ de ruines politiques. Plus de majorité, plus de cap, plus de légitimité.
Il ne reste donc que deux issues : une nouvelle dissolution, qui risque d'être aussi inutile que la précédente, ou mieux encore — mais on peut toujours rêver — la démission d’un chef de l’État carbonisé, désavoué, rejeté par son peuple. Encore faudrait-il, pour cela, qu’Emmanuel Macron fasse preuve d'un peu de courage et de dignité, deux vertus manifestement absentes de son logiciel présidentiel.
09:32 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Ignace :
09:27 Publié dans IGNACE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Lundi 13 octobre , à Paris : une conférence sur Bernanos au Centre Charlier
09:20 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
dimanche, 05 octobre 2025
Sarah Knafo sur Frontières dimanche après-midi
23:23 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Mise en vente du n°1 du journal "Pour un Ordre nouveau" paru au cours de l'été 1971
Le 28 juin 1973, suite à l’attaque par plusieurs milliers de gauchistes du meeting contre l’immigration sauvage qu’il avait organisé à la Mutualité (Paris) la semaine précédente, le Mouvement Ordre nouveau est interdit par le pouvoir gaulliste de l’époque.
Ordre nouveau éditait un mensuel de combat, Pour un Ordre nouveau, diffusé à plusieurs milliers d’exemplaires par ses militants. Après la dissolution, les stocks de journaux furent saisis. Quelques exemplaires cependant ont échappé aux rapaces de la police politique.
52 ans après, certains numéros, parmi les 20 livraisons éditées alors, sont ressortis du fond d’un grenier et remis en vente pour les collectionneurs et amateurs (1).
Le reflet d’une époque, un document historique à ne pas manquer…
Après le n°12 (juin 1972) et le n°15 (octobre 1972) de Pour un Ordre nouveau, proposés sur ce site au printemps dernier, nous mettons en vente le n°1 (juillet – août 1971) du mythique journal du mouvement nationaliste Ordre nouveau.
Un document indispensable pour ceux qui veulent se remettre dans le contexte pour le moins agité de cette époque
D’autres numéros seront bientôt mis en vente…
(1) Déjà, en 2018, nous avions débusqué un stock mais celui-ci fut très vite épuisé.
Pour commander le n°1 de
Pour un Ordre nouveau cliquez ici
Que nos nombreux amis qui ont déjà commandé ce numéro 1, et qui ne l'ont pas encore reçu, soient rassurés, ils ne vont pas tarder à le recevoir. Une rupture momentanée de stock a retardé les expéditions.
12:09 Publié dans Pour un Ordre nouveau | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Danse du ventre de LFI avec l’islam : le PS suit comme un toutou
Michel Festivi
Plusieurs exemples récents viennent confirmer, si besoin était, les accointances directes entre LFI et les mouvements islamistes, dont des plus radicaux. On peut aussi parler d’entrisme de l’islamisme chez LFI, un peu comme les trotskistes avaient à la fin des années 1970 investi massivement le PS. Parti socialiste qui comme un petit caniche suit derrière à une encablure, pour ne pas perdre les miettes de l’électorat radicalisé, car en cas d’élection, sans le soutien de LFI, il risquerait de disparaître de l’échiquier politique.
La semaine dernière, un ancien militant syndicaliste CGT et communiste, Cédric Brun, qui avait rejoint LFI, et qui avait été élu au Conseil régional des Hauts-de-France, a fait défection du groupe, avec pour justification : « Depuis plusieurs mois, je constate le recrutement de profils inquiétant qui rejoignent les groupes locaux d’action… une stratégie d’infiltration… un entrisme des Frères musulmans ». Il donne l’exemple de Soufiane Iquioussen, fils de l’imam Hassan Iquioussen et expulsé au Maroc en janvier 2023, pour des prêches antisémites. Brun s’explique : « Soufiane Iquioussen est devenu chef de file du groupe d’action LFI du Denaisis et il est déjà en campagne à Denain avec Youssouf Feddal. Il ne fait pas de doute qu’ils auront l’investiture LFI. Et il accuse Manuel Bompard d’être parfaitement en phase avec cela, ainsi que le député LFI Paul Vannier, chargé des élections à La France insoumise (sic). (Cf La voix du Nord du 1er octobre 2025)
Et Cédric Brun de confirmer : « Je viens de la CGT et du PCF, où on a tendance à être très laïcs, et où la religion doit rester dans la sphère privée. J’appelle les citoyens à la plus grande vigilance ». Déjà, en 2023, un autre élu LFI avait claqué la porte, Julien Poix, dénonçant « un appareil devenu complètement fou », ainsi que la « légèreté » de la réaction LFI au lendemain du 7 octobre 2023. Je rajouterai qu’il y a belle lurette que la CGT et le PCF ont cessé d’être des mouvements laïcs.
Autre exemple frappant, si j’ose dire, un Ciné-Débat organisé à Mitry-Mory le 10 octobre 2025 sous le patronage d’Ersilia Soudais, députée LFI de Seine-et-Marne, qui s’intitule « Le voile : on va arrêter de se laisser faire », avec comme intervenants Brahim Ben Ali qui se dit syndicaliste, Hafiza B. Kreje du NPA et qui apparaît sur l’affiche, voilée, ainsi que Monira Moon qui ne se prétend rien de moins que « militante antiraciste et décoloniale ». L’on sait qu’Ersilia Soudais est une supportrice acharnée de la cause dite « palestinienne ». Elle avait invité à l’Assemblée nationale une palestinienne dirigeante du Front populaire de libération de la Palestine, organisation reconnue terroriste, notamment par l’Union européenne.
Brahim Ben Ali a été candidat LFI aux européennes, cette formation confirme donc qu’elle entend promouvoir le port du voile, qui est un marqueur très puissant de la fantomisation des femmes dans l’espace public, et un révélateur puissant de leur l’infériorité ontologique, ce qui après tout est dans le droit fil de très nombreuses sourates et versets du coran, comme il est écrit dans le livre : « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci », S4 V34, ou encore « Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises ». Ce genre de versets sont légion.
Comme vient de le démontrer le franco-syrien Omar Youssef Souleimane, dans un ouvrage qu’il vient de publier chez Plon, Les complices du mal, livre qui met en accusation les compromissions de LFI avec l’islamisme : « En France, ils se servent mutuellement, les islamistes pour s’infiltrer dans un parti existant, LFI pour séduire l’électorat musulman ». Son livre est rempli d’exemples concrets. D’ailleurs LFI a tenté judiciairement un référé, pour en avoir la primeur avant toute parution, pour sans doute envisager une procédure d’interdiction de publication, elle a été déboutée de son action.
Et derrière LFI, le Parti socialiste, tel un caniche, se démène pour tenter de récupérer sa part des miettes du gâteau électoral. On doit ici fustiger l’hypocrisie politique totale de Raphaël Glucksmann qui, après les élections européennes de 2024 où il avait combattu LFI, avait fini par souscrire au NFP qui faisait la part belle à LFI, dès l’annonce des législatives, changement de cap en quelques jours. Aujourd’hui, il prétend qu’il ne renouvellerait pas cette alliance. Pourtant lors de l’élection partielle des Français de l’étranger, dans la 5e circonscription, le second tour va opposer une candidate Renaissance à une candidate LFI. Or le PS a formellement appelé à voter pour la Lfiste. Certes le compagnon de Léa Salamé est le chef de Place Publique, mais jusqu’à présent il a toujours fait alliance avec le PS. A-t-il dénoncé cet appel du PS à faire voter LFI ? Non, mais presque pire, il ne donne sournoisement aucune consigne de vote, favorisant ainsi indirectement LFI, que visiblement il ne veut pas se mettre à dos… On ne sait jamais.
Or, me direz-vous, tout cela on le savait depuis fort longtemps. Oui, on le savait. Mais ce qui change, c’est que désormais les dénonciations ne viennent pas seulement des mouvements et partis patriotes ou souverainistes, mais de la gauche ou de l’extrême-gauche, ainsi que de certains musulmans eux-mêmes. Et cela peut modifier beaucoup de choses.
08:10 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Un peu d'Histoire : un entretien avec Jean-Philippe Carpentier sur Charles X proposé par Franck Abed
08:00 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Exil en Roumanie
Chaque dimanche, Pascal Praud met en général le doigt sur ce qui défie le bon sens au pays de Voltaire et dont les responsables sont la plupart du temps les petits hommes gris issus de cette administration qui a perdu son âme. Cette semaine, il s’en prend aux études de médecine. Déjà que l’on manque de médecins, nos petits hommes gris ont décidé qu’il était désormais impossible de redoubler la première année de médecine. Or, cette première année tourne au concours, ce qui est proprement un non-sens au égard à la difficulté que présente cette première année. Conclusion, ceux qui en ont les moyens partent étudier en Roumanie où les conditions des études et l’enseignement y sont excellents. Avec en prime un bilinguisme de rigueur vu que l’enseignement se fait en anglais.
Lire la suite ICI
Source : Journal du dimanche, 5/10/2025
05:36 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
La pulvérisation de la politique
Mathieu Bock-Côté
Sébastien Lecornu, premier ministre depuis trois semaines, a annoncé vendredi, dans le fol espoir d’éviter la censure d’un gouvernement qu’il n’a pas encore formé, et qu’il ne voudrait pas voir avorté ni mort-né, qu’il renonçait à l’usage du 49.3. Il demande, ou plutôt quémande, aux partis de le laisser tenter un budget qu’ils pourront ensui- te refuser s’ils le souhaitent. C’est ce qu’on appelle chercher péniblement à s’installer au pouvoir ne serait-ce qu’un instant, en sachant qu’on en sera presque aussitôt expulsé.
C’est ce qu’on appelle aussi faire volontairement pitié, en prenant la position du faible, pour donner à ceux qui peuvent l’occire l’occasion de le gracier. On imagine une pièce de théâtre officiellement tragique mais involontairement comique : je suis si faible, je me menotte, je me lie les pieds, j’ampute même la langue, alors voudriez-vous, mes bons maîtres, me laisser la chance d’agoniser devant vous, et peut-être alors pourrais-je avoir votre clémence, pour un instant ou deux ?
Ce qui veut aussi dire qu’il construira son prochain budget, s’il parvient à le faire, dans un jeu d’alliances qui accouchera évidemment d’un texte bancal, étranger à toute réduction des dépenses de l’État. L’épouvantail de la taxe Zucman étant désormais rangé aux placards des idées radicalement sottes, il pourra multiplier les impôts nouveaux, à l’instar de la « taxe sur le patrimoine financier » évoquée ce vendredi, en faisant toujours les poches aux mêmes, qui se diront toutefois soulagés d’avoir échappé au pire. Le régime sait ruser pour se maintenir, et fabriquer les débats nécessaires pour effrayer les uns et faire taire les autres.
Mais le problème de Sébastien Lecornu dépasse largement la seule fabrication d’un budget, quel qu’il soit; il nous conduit à la faillite très visible, et confirme l’effondrement du système représentatif au cœur de la Ve République. Il est de plus en plus difficile de tricoter un gouvernement avec les lambeaux du bloc central, qui exerce une emprise quasiment totale sur les institutions. La république du général De Gaulle culmine dans une forme de giscardisme inversé où deux Français sur trois sont condamnés à l’opposition structurelle parce que leurs partis sont jugés indignes de gouverner.
On ne sait plus trop, d’ailleurs, s’il faut construire le Front républicain contre LFI, ou plus probablement contre le RN, mais on comprend qu’il en faut un absolument, car c’est seulement ainsi que le régime peut se maintenir, en désignant devant lui une bête immonde à combattre à tout prix. Dès lors, tout l’appareil de propagande du régime vire à l’exorcisme permanent contre le diable du jour. Le prix à payer est toutefois élevé : le pouvoir ne par- vient plus à se maintenir que par la mise en scène d’une légitimité négative.
L’idéologie dominante, hybride de l’extrême centre et de la gauche radicale, peut ainsi se maintenir, en transformant la France en chantier d’expérimentation idéologique, de manière toujours plus autoritaire, car elle est rejetée par les profondeurs du pays. Mais dans quelle mesure ceux qui gouvernent croient encore à ce qu’ils disent, au-delà de la répétition rituelle des formules creuses, qui contiennent généralement le mot « républiique » et qu’on prononce avec des trémolos dans la voix ? Une pensée politique ne tenant plus qu’en quelques expressions consacrées, verrouillées juridiquement, et fondées sur la possibilité de traîner devant les tribunaux ceux qui s’en éloignent, est une pensée morte.
À travers cela, la classe technobureaucratique qui s’est emparée des institutions et en crée sans cesse de nouvelles pour y recaser ses membres se permet encore un tour de manège, peut-être un dernier, en s’offrant même la grande vie comme on semble le faire à la mairie de Paris et dans la nomenklatura socialiste qui tourne autour, avant que le cirque ne se termine, que la troupe comique qui se prend pour une classe politique ne soit balayée malgré elle. Au pouvoir, ces gens-là se goinfrent, jouissent sans entraves.
La référence à la IVe République est convenue mais nécessaire. À l’échelle de l’histoire, un régime meurt quand il n’est tout simplement plus capable de répondre aux enjeux historiques qui touchent un pays. On craignait que la Ve République ne soit ensevelie sous la question migratoire. On se dit aujourd’hui qu’elle pourrait tout simplement mourir, car incapable de produire le plus élémentaire des textes : un budget.
La présente élite est en fin de parcours. Reste à voir si une autre se profile avec la vigueur nécessaire pour restaurer la souveraineté, redonner au pouvoir sa puissance créatrice ou si cette élite de remplacement, que l’on aime dire populiste, a à ce point intériorisé les codes et la mentalité du régime qu’elle guette seulement l’occasion de se bâfrer au banquet à son tour, tout en se distribuant les belles médailles et autres colifichets du mérite républicain.
Source : Le Figaro 4/10 /2025
05:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
samedi, 04 octobre 2025
Tiraillements moldaves
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Le dimanche 28 septembre 2025 se déroule l’élection des 101 députés du parlement monocaméral de la Moldavie. Coincé entre la Roumanie et l’Ukraine, ce pays de 33.700 km² et d’environ trois millions d’habitants sans oublier un million vivant à l’étranger, suscite l’intérêt, l’attention et la convoitise de voisins plus ou moins proches. Son existence même procède des fracas de la géographie, de l’histoire et de la démographie.
Ancien membre de l’URSS, la Moldavie concentre tous les affres issues de l’effondrement de l’ancienne puissance soviétique. Malgré un drapeau assez similaire, les armoiries étatiques en plus, et l’usage du roumain, la Moldavie – capitale : Chisinau - ne se confond pas avec la région éponyme, cœur historique de la nation roumaine. Le moldave est d’ailleurs un parler roumain qui, à l’époque soviétique, s’écrivait en alphabet cyrillique. Des Moldaves plutôt russophones préfèrent se référer à la Moldova. Problème sémantique permanent pour une terre toujours revendiquée !
Moldavie désigne en effet deux territoires contigus. Le premier s’étend entre l’Ouest des Carpates et le fleuve Prout, constitue une région roumaine avec pour ville principale Jassy. Le second situé entre le Prout et la rive occidentale du fleuve Dniestr s’appelle aussi la Bessarabie du nom d’une dynastie moldave. Quant à la rive orientale, elle a été nommée la Transdniestrie. Cette seconde Moldavie voit à la fin du Moyen Âge les Ottomans amputer à leur profit sa partie méridionale autour du bourg de Boudjak, ce qui la coupe de tout accès à la Mer noire.
Les groupes ethniques présents en Moldavie imaginent un destin politique différent. Au moment de la dislocation de l’Union Soviétique, les Moldaves roumanophones et les Roumains unionistes ont espéré dans le rattachement de la Moldavie à la Roumanie. Les puissances occidentales rejetèrent cette aspiration louable. Superviseur de la soi-disant « transition démocratique » à l’Est entre 1991 et 1993, le président du Conseil constitutionnel français, Robert Badinter, sacralisa l’intangibilité des frontières, quitte à favoriser les conflits armés.
Des violences affectèrent rapidement le nouvel État. Craignant une éventuelle intégration dans l’ensemble roumain, la minorité gagaouze – des turcophones convertis au christianisme orthodoxe au XVe siècle – proclame son indépendance en août 1990 avant de bénéficier d’un statut de république autonome au sein de l’État moldave. Élisant au suffrage universel direct un bashkan (le gouverneur), la Gagaouzie se compose de quatre territoires non continus.
Cette solution constitutionnelle ne concerne pas la Transnistrie ou « République moldave du Dniestr ». S’étirant sur une bande de 5.000 km² entre le Dniestr et la frontière ukrainienne, la Transnistrie défend l’autodétermination des populations slavophones (environ 28% d’Ukrainiens et 25% de Russes), d’où sa sécession en 1991. C’est toujours à l’heure actuelle un « État-fantôme » non reconnu sur le plan diplomatique qui maintient néanmoins une garnison militaire russe de 1.500 hommes (la 15e armée). Pendant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement du maréchal roumain Ion Antonescu avait créé une région spéciale – la grande Transnistrie – s’étendant de la Podolie aux berges du Dniestr et du Boug. Il faut noter qu’en 2005 est fondée à la demande de l’Union dite européenne l’Eurorégion Siret – Prout – Dniestr qui couvre à la fois la Roumanie et la Moldavie.
Quand éclate la guerre entre la Russie et l’Ukraine en février 2022, les commentateurs se surprennent qu’à part quelques missiles tombés sur le sol transnistrien et de brefs incidents, ni les Russes, ni les Ukrainiens n’utilisent ce foyer séparatiste pour lancer des offensives. Des liens économiques étroits, parfois mafieux, existent en fait entre Tiraspol et Kyiv si bien qu’aucun protagoniste n’a vraiment intérêt à ouvrir un nouveau front. Les Ukrainiens considèrent la Transnistrie qui a maintenu le décorum soviétique et les statues du camarade Vladimir Illich comme un espace neutre où se nouent de fructueuses affaires. Kyiv se méfie de tout projet grand-roumain et n’oublie pas qu’Odessa fut un port roumain entre 1941 et 1944…
L’actuel gouvernement moldave, fort d’une majorité absolue au Parlement sortant grâce aux députés du PAS (Parti Action et Solidarité), ne cache pas son orientation euro-atlantiste. Ainsi a-t-il interdit le port du ruban noir et orange de Saint-Georges et le symbole Z. En revanche, la Gagaouzie ignore tout simplement ces interdictions, car les Gagaouzes conservent un tropisme moscovite. Depuis la fin de l’année 2023, le parlement autonome gagaouze a rompu toute relation officielle avec le gouvernement et les autres institutions moldaves. Les autorités gagaouzes dénoncent, sous couvert de lutter contre la corruption, le PAS de volonté centralisatrice.
La réalité est toutefois plus complexe et moins binaire. Certes, certains Moldaves souhaitent rejoindre le monde russe tandis que d’autres rêvent d’unir la Moldavie à la Roumanie. Mais des Moldaves aspirent à rester indépendants, voire à former une « grande Moldavie » aux dépens des Roumains (le moldovenisme) alors qu’une infime minorité a envisagé avant la guerre de 2022 une éventuelle intégration à l’Ukraine.
Le gouvernement moldave et les Occidentaux s’élèvent contre les ingérences russes dans les affaires intérieures moldaves tout en pratiquant une influence atlantiste poussée. Ces mêmes Occidentaux se taisent, approuvent ou se félicitent de l’expulsion du champ électoral de certaines formations politiques suspectées de collusions avec Moscou. Le 26 septembre dernier, à la demande du ministère de la Justice et au lendemain d’un jugement rendu par la cour d’appel de Chisinau, la commission électorale moldave interdit d’activités pour un an le mouvement Cœur de la Moldavie, membre du Bloc électoral patriotique avec les communistes et les socialistes, alliance soutenue par l’ancien chef d’État Igor Dodon (2016–2020). Le parti d’Irina Vlah, ancien bashkan, se voit accusé d’achats de suffrages, de financement illégal et de blanchiment d’argent (on se croirait chez les macroniens et les socialistes hexagonaux !). Supposé lié à Moscou, le Bloc Alternatif entend dépasser le clivage gauche – droite. Jugé « populiste », Notre Parti de Renato Usatii se méfie à la fois des factions pro-occidentales et pro-russes et tendrait vers un moldovenisme modéré. Quant au bloc Victoire du banquier millionnaire moldavo-russo-israélien Ilan Shor, il n’a pas eu le droit de présenter des candidats, car son fondateur vit à Moscou. L’oligarque verserait des sommes d’argent à des milliers de Moldaves nécessiteux. Le gouvernement ne goûte guère cette charité intéressée. La police moldave a pris l’habitude de donner des amendes aux bénéficiaires d’Igor Shor d’un montant de 1.275 à 1.780 €. Une fortune pour les Moldaves !
La désinformation n’est pas seulement russe; elle provient aussi du gouvernement. Le lundi 22 septembre, les policiers arrêtent une centaine de personnes suspectées de préparer des opérations de déstabilisation. Les services russes les auraient formées lors d’un récent séjour en Serbie elle-même en plein tumulte politico-social. Serait-ce l’embryon d’une contre-révolution de couleur ? Les personnes arrêtées ont moins de chance que les Géorgiens parce qu’on attend toujours la réaction scandalisée de l’Union pseudo-européenne !
Ces initiatives liberticides se réfèrent aux restrictions politiques roumaines au moment de l’élection présidentielle controversée en 2024–2025 en attendant l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France. On constate qu’une indéniable frénésie complotiste frappe maintenant les officines atlantistes.
Gangréné par une corruption endémique, l’État moldave, le plus pauvre du continent européen, demeure par son histoire, sa population et sa géographie, tiraillé entre Bucarest, Moscou et Kyiv sans omettre l’ombre d’Ankara. Les cénacles islamo-nationalistes néo-ottomans turcs se souviennent que la Bessarabie relevait de l’Empire ottoman. Malgré leur confession chrétienne, leur fidélité au patriarcat de Moscou et leur russophilie, les Gagaouzes sont des turcophones, ce qui peut favoriser les volontés pantouraniennes.
Le destin imbriqué de la Moldavie, de la Gagaouzie et de la Transnistrie demeure énigmatique. Leurs velléités nationales se contrarient bien évidemment. Il faut donc craindre que la situation moldave soit plus que jamais insoluble à moyenne échéance.
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°168, mise en ligne le 3 octobre 2025
21:52 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |