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samedi, 15 novembre 2025

Bonne nouvelle : l'Institut Iliade gagne son procès contre l'ex-préfet devenu ministre

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Un communiqué de l'Institut Iliade :
 
Il y a trois ans, notre colloque avait été interdit préventivement par l’ancien préfet de Police de Paris…
 
Non pas pour ce que nous allions dire, mais pour ce qui AURAIT PU y être dit. Une dérive digne de Minority Report : punir des propos avant même qu’ils n’existent.
 
Le tribunal administratif vient d’annuler cette interdiction arbitraire. Le ministre de l’Intérieur est même condamné à nous verser 1.800 €. Une victoire nette, rare, contre l’abus de pouvoir de l’État !
 
Nous avons mené ce combat pour tous :
• pour la liberté d’expression
• pour la liberté de réunion
• pour la liberté d’organisation du camp national
… bien au-delà du seul Institut Iliade.
 
Mais cette bataille juridique nous a coûté plus de 15.000 €.
 
Cette victoire n’aura de sens que si nous pouvons continuer notre mission : transmettre, former, résister culturellement.
 
Si vous souhaitez aider l'Institut Iliade cliquez ici

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Verdun : Fous de rage d'avoir été désavoués par la Justice, les chiens de garde du Système font interdire l'accès à l'église aux patriotes...

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Un communiqué du Parti de la France :
 
Pierre-Nicolas Nups, Secrétaire général du Parti de la France, à la tête d'une délégation de militants du PdF, a été empêché par la police d'assister à la messe à la mémoire du Maréchal Pétain qui se déroulait à Verdun ce samedi matin. Ce qui constitue clairement un délit d'entrave, alors que la messe avait été autorisée par le tribunal de Nancy suite au scandaleux arrêté d'interdiction du sale maire gauchiste de Verdun, Samuel Hazard.
 
Ce dernier a activé ses réseaux franc-maçons et a reçu le soutien actif du Ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, et du préfet de la Meuse qui ont décrété que seuls les membres de l'ADMP (association organisatrice de cette messe) pouvaient assister à l'hommage religieux.
 
Dehors, étaient regroupés quelques infâmes boomers mobilisés par Samuel Hazard pour protester contre ces vrais Français qui veulent honorer la mémoire du vainqueur de Verdun.
 
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Nous avons reçu : "Mourir pour la vérité", un interessant livre consacré à la vie et au combat de Charlie Kirk

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« J’écris ce manifeste pour notre génération. C’est un manifeste spirituel et politique en hommage au combat pour lequel Charlie Kirk est mort. L’avenir peut encore être lumineux. Il reste une lumière, et cette lumière, c’est le Christ. 

Mais pour que notre avenir soit réellement meilleur, et que nous puissions laisser un monde plus beau à nos enfants, il s’agit de reconstruire deux choses : reconstruire notre vie intérieure, reconstruire notre vie publique. Dans cet ordre. 

Il reste encore une lumière, c’est Jésus, et sa lumière brille sans cesse, les chrysanthèmes ne fleuriront pas sur notre jeunesse. »

Vendéen, né en 1994, Corentin Dugast est missionnaire sur les réseaux sociaux. Depuis sa conversion à l'âge de vingt ans, il est convaincu de l'importance de la prière et de l'apostolat.

Mourir pour la vérité : dans les pas de Charlie Kirk, Corentin Dugast, Via Romana, novembre 2025, 152 pages, 17,00 € (cliquez ici

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Le journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

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vendredi, 14 novembre 2025

Le maire divers gauche de Verdun retoqué par le Tribunal administratif de Nancy

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Michel Festivi 

Le maire de Verdun classé comme divers gauche, Samuel Hazard, avait pris un arrêté, interdisant une messe pour le repos de l’âme de Philippe Pétain et ses soldats. J’avais relaté dans ces mêmes colonnes cette extrême ignominie tant morale, politique, qu’historique de cette mesure attentatoire aux libertés les plus élémentaires, les plus basiques.

Le Tribunal administratif de Nancy, saisi en référé, vient de rendre sa décision. Il a estimé que la décision du maire « n’était pas en elle-même, de nature à susciter des troubles à l’ordre public.... les éléments produits par la commune ne permettaient pas de caractériser, à la date de l’arrêté, un risque de troubles à l’ordre public ». L’interdiction a donc été annulée.

Effectivement, et c’est souvent le cas, un édile brandi des éléments de troubles à l’ordre public, qui n’existent nullement à la date de sa prise de décision, alors qu’il a justement comme devoir impérieux, de prévenir ces mêmes éventuels troubles. La liberté est la règle, le principe absolu.

Ceci d’autant plus, que les motivations verbales du maire, qui s’était répandu dans les médias locaux, étaient un ramassis assez inepte à connotations politiciennes, alors que comme je le rappelais, une messe n’est nullement une apologie en quoi que ce soit. Les déclarations de tous les présidents de la république, faisaient le distinguo entre le Philippe Pétain de la Grande Guerre, et la période 1940/1944. Il appartient d’ailleurs aux historiens d’en débattre, mais cela ne pouvait nullement justifier l’interdiction d’une messe à la mémoire d’un homme et de ses soldats, qui en 1916/1918, avaient héroïquement contribué à la victoire de la France et de ses armées.

Car à Verdun, il s’agissait clairement de celui qui avait amené les soldats français à la victoire. Le droit a donc triomphé sur l’atteinte aux libertés, notamment celles du culte. Le maire de Verdun aurait dû relire le discours de Charles De Gaulle du 29 mai 1966 à Douaumont, haut lieu de la première guerre mondiale, dont j’ai rappelé l’extrait fondamental dans mon précédent article. 

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20:23 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bonne nouvelle : Grande victoire judiciaire de Riposte Laïque, mais il faut en finir avec le scandale « anti-raciste »

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L'édito de Cyrano

sur Riposte laïque de ce matin cliquez ici

Il faudra garder cette vidéo qui, curieusement a disparu des sites officiels, pour l’éternité. Rappelons rapidement que, en pleine période de folie covidiste, Pierre Cassen, qui fait une vidéo quotidienne depuis plus de sept ans, avait ironisé, suite à un nouvel attentat islamiste dans les rues de Paris, en expliquant à Castex, dans un humour au second degré, qu’il fallait faire une application téléphonique « Stop islam », plutôt que « Stop Covid », jugeant la religion des fous d’Allah plus dangereuse que le fameux variant du covid.

Pour voir l'intervention de Pierre Cassen : cliquez ici

C’est un scandale que SOS Racisme ait pu faire un signalement au parquet, après une telle vidéo.

C’est un scandale que le parquet de Paris, aux ordres du gouvernement, ait déposé plainte contre Pierre Cassen pour sa vidéo, et contre Guy Sebag, directeur de publication de Riposte Laïque, pour l’avoir relayée sur notre site.

C’est un scandale que le procureur Camille Viennot ait demandé à la 17e chambre, outre de lourdes amendes, 4 mois de prison avec sursis contre Pierre Cassen et Guy Sebag.

C’est un scandale que les avocats de SOS Racisme et de tous les autres associations dites « antiracistes », ainsi que tous les procureurs de la République, se permettent d’insulter systématiquement, à chaque procès, Riposte Laïque et ses animateurs, et les qualifient de « racistes, pétainistes, fascistes, voire de nazis ».

C’est un scandale que trois juges de la 17e chambre, qui rendent la justice au nom du peuple français, aient pu condamner nos deux amis à 15 000 euros d’amende.

C’est un scandale que maître Pichon ait dû, au nom de Riposte Laïque, faire appel d’une telle décision, avec les coûts que cela engendre pour notre site.

C’est un scandale qu’en appel, le procureur Pascal Fourré ait pu demander, lui aussi, 4 mois de prison avec sursis contre Pierre Cassen et Guy Sebag, et surtout 10 000 euros d’amende contre chacun.

C’est un scandale que le procureur Pascal Fourré, furieux que Pierre Cassen lui ait tenu tête, ait pu demander, en outre, un stage de citoyenneté contre notre fondateur à effectuer au mémorial de la Shoah.

C’est un scandale qu’en appel, l’avocat de SOS Racisme ait pu demandé, lui, 20 000 euros de dommages et intérêts contre chacun des accusés.

C’est un scandale qu’à l’issue des plaidoiries, les animateurs de Riposte Laïque se voient donc, au total, menacés de 60 000 euros d’amende et de dommages et intérêts, de 4 mois de prison avec sursis, et d’un stage de citoyenneté pour le fondateur.

C’est un scandale que dix ans après le Bataclan et Charlie Hebdo, on puisse se retrouver au tribunal et se faire insulter pour une vidéo humoristique.

C’est un scandale que le parquet demande des peines plus sévères contre Pierre Cassen et Guy Sebag que contre le rappeur Nick Conrad, qui appelait à « pendre les Blancs et à brûler les enfants blancs ».

C’est à l’honneur de la Justice que trois magistrats aient décidé, ce jour, malgré la pression qui doit peser sur eux par leur hiérarchie, de relaxer Pierre Cassen et Guy Sebag, désavouant ainsi le verdict inique de la 17e chambre.

C’est un scandale que, comme tous les procès victorieux qu’il remporte, Riposte Laïque, qui ne vit que par les aides de ses lecteurs, sans subvention publique, contrairement à ceux qui mènent un djihad judiciaire contre notre site, soit affaibli économiquement par la plainte, car non remboursé de ses frais de justice.

C’est un scandale que, gavés de subventions par nos impôts, les dirigeants de SOS Racisme, Sopo en tête, se permettent de traîner Riposte Laïque en cassation, suite à leur cinglante défaite, obligeant notre site à de nouveaux frais judiciaires qui mettent en danger notre petite trésorerie.

C’est un scandale que la gauche Pol Pot, qu’incarne parfaitement Sopo, mais tant d’autres, multiplie, dans tous les domaines, des procès et des demandes d’interdictions de spectacles et de fêtes, contre des patriotes qui osent défendre la liberté d’expression et l’identité française.

C’est un scandale que la stratégie des prétendus antiracistes soit d’opérer un véritable djihad judiciaire contre les dissidents, dans le but de les asphyxier économiquement, afin de les faire taire à jamais.

C’est un scandale que le faux anti-raciste Sopo, qui nie le racisme anti-Blanc et qui a comparé Jean Messiha à un chameau, puisse encore être président de SOS Racisme.

C’est un scandale que des associations liberticides puissent déposer plainte contre des personnes qui ne leur ont causé aucun préjudice, et se comportent en racketteurs de leurs opposants politiques.

C’est un scandale que les lois liberticides Pleven-Gayssot-Taubira existent encore et qu’elles ne soient pas abrogées.

C’est un scandale qu’on ne coupe pas les subventions de toutes les associations parasitaires de l’antiracisme et de l’anti-homophobie.

C’est un scandale que la France, pays des libertés, ne soit pas régie par l’article 1 de la Constitution américaine garantissant la liberté d’expression de ses citoyens.

C’est un scandale qu’Éric Zemmour croule sous les procès, que Jean-Eudes Gannat ait échappé de peu à la prison, que Frontières soit harcelé judiciairement, que le RN soit persécuté par une justice politique, que des dizaines d’associations patriotes aient été dissoutes, et que des miliciens agressent en toute impunité des citoyens français coupables d’aimer leur pays.

C’est un scandale que ceux qui se retrouvent devant les tribunaux soient diabolisés et salis par les médias parce qu’ils défendent les libertés publiques, et que les maître-censeurs liberticides soient considérés comme incarnant le camp du Bien.

C’est un scandale que dix procès attendent encore Riposte Laïque.

La France de Macron-Mélenchon est un scandale permanent qui ne tient que par la complicité des médias de propagande.

Le journal télévisé de Pierre Cassen d'aujourd'hui :

Le procureur Fourré, suite à ma vidéo « Stop Covid stop Islam » voulait que j’aille en stage de citoyenneté, un stage de rééducation des temps modernes, et au Mémorial de la Shoah.

Je me faisais une joie d’aller m’enrichir des valeurs de la République, et la terrible nouvelle est tombée : je suis relaxé !

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Lundi 24 novembre, à Perpignan : réunion de Yvan Benedetti (Les Nationalistes)

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Immigration : dix ans après le Bataclan, les leçons ont-elles été tirées ?

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Nicolas Pouvreau-Monti *

Il y a dix ans, la France connaissait les affres d’une violence débridée au cœur de sa capitale. Les attentats du 13 novembre 2015, perpétrés au Bataclan, sur les terrasses parisiennes et aux abords du Stade de France, ont marqué durablement la mémoire nationale, comme en témoigne l’émotion légitime qui enveloppe les commémorations de ces jours-ci.

Dans l’immédiate foulée de ces attaques sanglantes, un éteignoir politique et médiatique semblait avoir été imposé sur les raisons ayant pu conduire à pareille tragédie. Celles-ci ont d’abord été recouvertes par la nécessaire traque des exécutants de ces assassinats immondes. Mais très vite, une fois cette étape passée, un autre discours a occupé le premier plan : celui du « refus des divisions », au prix d’une répudiation de tout examen lucide des conditions politiques et sociétales ayant permis l’émergence d’une telle barbarie. Il semble, hélas, que le dixième anniversaire de ces événements ne marque pas de rupture en la matière.

Il va sans dire que les attentats de l’automne 2015 résultent d’un enchaînement de causes complexes. La situation géopolitique du moment, marquée par l’apogée de l’État islamique sur les territoires de la Syrie et de l’Irak, a évidemment joué un rôle dans la catalysation et la revendication de ces attaques – tout comme un faisceau d’autres facteurs contingents.

Pour exactes qu’elles soient, ces explications ne sauraient permettre d’ignorer « l’éléphant dans la pièce ». La cause première, fondamentale, qui explique à la fois le profil des assaillants, leurs parcours et leur allégeance à une idéologie qui n’a pas d’ancrage historique en France. Il s’agit des politiques d’immigration menées dans notre pays depuis plusieurs décennies.

Cette vérité essentielle étant posée, il convient d’en affirmer immédiatement une autre - absolument évidente, mais dont l’oubli du rappel peut conduire aux pires mises en cause : il n’existe pas de « culpabilité de groupe», ni dans notre ordre juridique ni dans la culture occidentale. L’ensemble des immigrés et descendants d’immigrés, pas plus que l’ensemble des musulmans, ne sauraient aucunement être tenus pour responsable d’actes commis par des individus particuliers, dont l’on perçoit toute l’horreur qu’ils ont suscitée en leur sein.

Il n’en demeure pas moins que le surgissement et le développement, sur notre sol, de l’islamisme dans ses différentes formes (dont l’action terroriste) sont intimement liés aux flux migratoires reçus en France au cours des cinquante dernières années. Ils le sont d’abord par la dynamique démographique de l’islam dans notre pays, sur laquelle l’islamisme se greffe. La quasi-totalité des musulmans résidant sur le territoire français sont immigrés ou d’origine immigrée récente : 44% des immigrés vivant en France se déclarent musulmans, tout comme 32 % des descendants de deuxième génération, contre à peine 1% des personnes sans ascendance migratoire directe – selon la dernière enquête « Trajectoires et Origines 2 » menée par l’Insee et l’Ined.

Ce constat est renforcé par les réalités migratoires les plus récentes, à l’ampleur inédite. Parmi les dix principales nationalités dont les ressortissants ont obtenu des nouveaux titres de séjour en France l’an dernier : sept sont à majorité musulmane – et les trois autres concernent des étrangers qui ne sont, le plus souvent, présents en France que de manière temporaire (venus des États-Unis, de Chine...). La moitié des étrangers qui ont déposé une demande d’asile en 2024 sont, eux aussi, originaires du monde musulman. Ils viennent souvent de pays où la radicalité islamique a valeur de norme sociale dominante : parmi leurs principaux États d’origine, l’on retrouve notamment l’Afghanistan (en tête depuis 2018), le Bangladesh ou le Soudan.

Le cas de l’immigration afghane est archétypal à cette aune. Au moins 100 000 Afghans vivent aujourd’hui en France, où ils sont arri- vés nombreux depuis la fin des années 2000. Dès 2013, alors que le pouvoir modéré des présidents Karzaï et Ghani était encore en place à Kaboul : le Pew Research Center estimait que 99 % des Afghans approuvaient l’instauration de la charia comme loi officielle. 85% soutenaient la lapidation en cas d’adultère ; 79 % étaient favorables à la peine de mort pour ceux qui quittent l’islam. Comme le résume Didier Leschi, auteur d’une étude sur le sujet pour l’OID et la Fondapol : « Nous accueillons des personnes qui n’étaient pas nécessairement hostiles aux talibans, mais qui ont fui des difficultés économiques. »

Outre son implication quantitative sur la démographie religieuse en France, l’immigration emporte en effet des conséquences qualitatives, sur les types d’islam revendiqués dans notre pays et la nature des pratiques religieuses qui leur sont associées. Elle en nourrit aujourd’hui les formes les plus orthodoxes, les plus « radicales », particulièrement par l’installa- tion croissante de populations dont l’univers culturel - voire politique - est souvent imprégné par l’islamisme. Le nombre d’immigrés originaires du Moyen-Orient (Irak, Syrie...) a doublé sur notre territoire depuis 2006, tout comme celui des immigrés de l’Asie du Sud (qui inclut notamment le Pakistan).

Par les mécanismes de capillarité propres aux phénomènes de diaspora, les flux migratoires importent sur le sol français les tendances de l’islam à l’œuvre dans les pays d’origine. Prenons un exemple sans rapport avec le terrorisme, mais qui illustre ce mécanisme de circulation. En France même, la part des femmes musulmanes qui portent le voile islamique a augmenté de moitié en une décennie (2009-2020), toujours selon les données de l’enquête « Trajectoires et Origines ». Cette hausse s’observe dans toutes les origines migratoires concernées, mais varie fortement selon celles- ci – par exemple : le pourcentage d’immigrées subsahariennes de confession musulmane qui portent le voile a plus que doublé sur cette période. L’interaction entre un tel constat et celui de l’islamisation rapide des sociétés sahéliennes apparaît évidente.

L’économiste Francesco Giavazzi constate que l’écart entre les traits culturels des immigrés et ceux de leur société d’accueil se comble à moins de 60%, en moyenne, au terme de quatre générations – et que les valeurs liées à religion comptent parmi les plus persistantes. Les choix migratoires que nous faisons aujourd’hui n’engagent donc pas seulement la sécurité immédiate de nos concitoyens. Ils emportent des implications majeures pour l’avenir de la société française, sa capacité de cohésion et sa vulnérabilité aux fracturations terroristes.

« On doit des égards aux vivants; on ne doit aux morts que la vérité. » La maxime de Voltaire s’applique de manière assez singulière aux victimes du 13 Novembre : la lucidité est sans doute le plus grand égard que nous puissions leur manifester, afin d’éviter le retour des nuits d’effroi

Source : Le Figaro 14/11/2025

(*) directeur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie.

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Un gars à découvrir

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

À 35 ans, Zohran Mamdani, né en Ouganda d’une famille originaire d’Inde et naturalisé citoyen des États-Unis en 2018, deviendra au 1er janvier 2026 le plus jeune maire de New York et le premier musulman chiite à administrer la « Grosse Pomme ». Ce militant démocrate adhère au courant des socialistes démocrates auquel appartient aussi l’actuelle représentante fédérale de New York, Alexandria Ocasio-Cortez. Mamdani a mené une campagne progressiste et populiste, ce qui, dans le contexte étatsunien, n’est pas contradictoire.

On oublie en effet qu’avant l’irruption de Donald Trump sur la scène politique, les États-Unis constituaient un foyer régulier et fécond de populisme. Lors de l’élection présidentielle de 1912, l’ancien président républicain, Theodore Roosevelt, se présente sous la bannière du parti progressiste, propose une politique populiste et concurrence le président républicain sortant William Taft. Cette division favorise le lamentable candidat démocrate Woodrow Wilson.

Auparavant, à la fin du XIXe siècle, dans les États de l’Ouest, les candidats du People’s Party secouent le monopole des républicains. Ils défendent le bimétallisme or – argent, inscrivent dans les constitutions locales le caractère secret du vote, l’élection directe des sénateurs fédéraux et la révocation des élus locaux. Certains suggèrent même un impôt progressif sur le revenu et la limitation du temps de travail dans l’industrie. Longtemps perçu comme le porte-parole de la défunte Confédération sudiste, le parti démocrate peut parfois adopter dans le contexte spécifique à chaque État fédéré une réelle tonalité populiste. C’est le cas de la Louisiane pendant l’Entre-deux-guerres.

En 1928 accède à la fonction de gouverneur de cet État Huey Pierce Long. Né le 30 août 1893 à Winnfield dans le Nord de l’État, il montre très tôt de grandes dispositions pour la politique. En octobre 1918, il entame sa carrière publique en remportant le mandat de commissaire aux chemins de fer de Louisiane. Candidat dès 1924 au poste de gouverneur, il n’arrive que troisième à la primaire démocrate avec cependant près de 31 % des voix. Ce n’est que quatre ans plus tard qu’il réalise son rêve. Dès la primaire, il recueille plus de 44 % des suffrages…

Très vite, le nouveau gouverneur, fort ambitieux, reçoit le surnom de « Kingfish » (« Gros poisson ») plutôt que celui de « Parrain ». La Nouvelle-Orléans est en effet le berceau de la mafia italo-américaine. Il est inévitable que le « Kingfish » discute avec les patrons de la pègre. Ses adversaires, aussi bien chez les démocrates que chez les républicains, dénoncent son clientélisme et sa corruption. Ils s’offusquent par ailleurs de la construction d’un nouveau Capitole, le plus haut des États-Unis ! Dans un ouvrage qui vient de paraître, On a tué Huey Long ! (Éditions 10/18, 2025, 256 p., 8,30 €), Jean-Marie Pottier évoque ces turpitudes. Il mentionne par exemple la « boîte à déduction », un système ingénieux de collecte occulte de fonds qui repose sur « un coffre où il [Huey Long] entreposait les dons en liquide versés par ses partisans ou par des entreprises voulant s’implanter en Louisiane, ainsi que des déductions mensuelles de cinq à dix pour cent prélevées sur les salaires des employés recrutés par son administration ».

Élu sénateur fédéral de la Louisiane à Washington, Huey Long tergiverse et reste gouverneur avant d’accepter en 1932 son nouveau mandat. Son successeur est un fidèle qu’il a choisi, car il continue à gouverner l’État indirectement. Il ne cache plus non plus son intention de briguer la présidence des États-Unis. Or, le 9 septembre 1935, dans l’enceinte du Capitole de Bâton-Rouge, capitale de la Louisiane, le docteur Carl Austin Weiss tire sur Huey Long qui décède deux jours plus tard. Ses gardes du corps ripostent et abattent de plusieurs dizaines de balles le meurtrier.

Quel est le motif de Weiss ? Il refuse que son beau-père, Benjamin Pavy, juge local anti-Long, ne soit pas réélu au prochain renouvellement en raison d’un redécoupage partial de sa circonscription. Toutefois, les anti-Long propagent aussitôt que l’homme fort de la Louisiane aurait surtout été tué par les tirs de ses propres protecteurs.

Journaliste à Sciences humaines et à Society, Jean-Marie Pottier enquête sur les circonstances de cet assassinat qui stupéfia l’opinion publique outre-Atlantique. Il souligne qu’en 1991 – 1992, la police relance l’enquête. Elle exhume le corps de Carl Weiss et étudie la trajectoire des balles. Sa conclusion confirme la seule et pleine responsabilité de Weiss. En revanche, ses motivations réelles restent obscures.

Pour Jean-Marie Pottier, Huey Long « est l’homme qui a sorti la Louisiane de la boue à coup de milliers de kilomètres de routes et qui lui a offert ponts, hôpitaux, asiles psychiatriques et livres scolaires gratuits ». L’auteur ajoute que le futur sénateur assassiné « est l’homme qui a fait plier les “ Bourbons ”, la vieille aristocratie qui maintenait la Louisiane sous son joug depuis plus d’un demi-siècle, mais a plié aussi la démocratie et ses garde-fous à sa brutalité ».

Fort de ses succès en Louisiane, Huey Long développe ses ambitions nationales. Il vise la fonction suprême pour 1936 ou, plus sérieusement, 1940. Il écrit l’année de son assassinat un essai intitulé Mes premiers jours à la Maison Blanche. Réputé pour sa fibre sociale et sa franche hostilité aux banques, il lance le 23 février 1934 Share Our Wealth (« Partageons notre richesse »). Il se rapproche dès lors du père Charles Coughlin. Ce prêtre catholique conspue les méfaits du capitalisme et du communisme à la radio à l’occasion d’une émission hebdomadaire très écoutée en ces temps de « Grande Dépression » issue du Krach de 1929. Huey Long critique de plus en plus ouvertement le New Deal de Franklin Delano Roosevelt qu’il juge bien trop bureaucratique. Il rejette enfin les expériences communistes et fascistes en cours en Europe.

L’héritage de Huey Long marque durablement la Louisiane. Son épouse, Rose McConnell, le remplace au Sénat de 1936 à 1937. Leur fils, Russell, est sénateur fédéral entre 1948 et 1987. Le frère aîné de Long, George, en est le représentant fédéral de 1953 à 1958. Leur frère cadet, Earl, est gouverneur de la Louisiane à trois reprises (1939 – 1940, 1948 – 1952, 1956 - 1960). Quatre cousins éloignés, y compris l’épouse de l’un d’eux, sont des élus locaux ou nationaux jusqu’au début des années 2020. Les Long forment ainsi une autre dynastie bien moins connue que celle des Kennedy ou des Bush.         

Salutations flibustières !

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°174, mise en ligne le 13 novembre

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Samedi 22 novembre, au Puy-en-Velay conférence de Lucien Cerise

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00:27 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 13 novembre 2025

Pierre-Yves Thomas, responsable Reconquête 22, présentera une liste d'union des droites aux élections municipales à Saint-Brieuc

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N'oublions pas le sectarisme imbécile de l'actuel maire de gauche de la préfecture des Côtes-d'Armor. En avril dernier, il avait la prétention de vouloir interdire la projection du film de Tommy Robinson, Silenced, dans la ville... cliquez ici. Pour se débarrasser de ce petit Staline d'opérette, il faut soutenir la liste d'union des droites.

Nos lecteurs briochins sont invités à prendre contact avec Pierre-Yves Thomas pour participer à sa campagne :

saintbrieuc2026@gmail.com

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13 novembre 2025 : dix ans de trahison

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Dix ans déjà depuis cette nuit funeste du 13 novembre 2015 où le sang français a coulé à flots dans les rues de Paris, au Bataclan, au Stade de France, aux terrasses des cafés. Dix ans que les barbares islamistes ont frappé au cœur de notre civilisation, massacrant 130 innocents au nom d'Allah. Et que voit-on aujourd'hui ? Une commémoration larmoyante, des bougies, des discours vides et aucune leçon tirée de ce carnage. Nos gouvernants ont-ils fermé les frontières ? Ont-ils stoppé l'invasion migratoire qui nourrit le terreau du djihad ? Bien au contraire !

Le flux migratoire extra-européen, majoritairement de confession musulmane, n'a fait que s'accentuer, comme une hémorragie que l'on refuse de cautériser. Des centaines de milliers d'entrées légales comme illégales chaque année, des immigrés qui s'installent, imposent leurs mœurs, leurs voiles, leurs mosquées financées par des pétrodollars salafistes. L'islamisation de la France progresse inexorablement, avec la complicité active de l'État : subventions aux associations islamistes, construction de minarets qui percent le ciel de nos villes millénaires, enseignement de l'arabe dans nos écoles au détriment du latin et du grec. C'est une capitulation en règle, un suicide assisté par des idéologues multiculturalistes qui haïssent notre identité gauloise et catholique.

Regardez le laxisme affligeant avec les OQTF : des obligations de quitter le territoire qui ne sont que des chiffons de papier, ignorées par des juges complaisants et des préfets timorés. Des milliers de délinquants étrangers, souvent islamistes radicalisés, errent librement sur notre sol, attendant leur heure pour frapper à nouveau. Et pendant ce temps, la liberté d'expression pour ceux qui osent dénoncer le terrorisme islamique se rétrécit comme peau de chagrin. On traîne en justice les patriotes, on censure les voix discordantes sur les réseaux, on accuse d'islamophobie quiconque ose nommer l'ennemi. C'est la dictature du politiquement correct qui protège les bourreaux et muselle les victimes.

La France, jadis terre de conquérants, donne aujourd'hui l'image d'une proie facile et pleutre, offerte à ses ennemis de l'intérieur comme de l'extérieur. Des ennemis qui rient de notre faiblesse, de nos gouvernants lâches et incapables, ces Macron, ces Hollande, ces Darmanin qui gesticulent sans agir, préférant les embrassades avec les imams radicaux aux expulsions massives. Ils ont transformé notre Nation en un vaste camp de réfugiés, où l'islam conquiert par le ventre des femmes et terrorise par la lame des fanatiques.

Et quel symbole d'impuissance absolue, dix ans après le Bataclan ! Salah Abdeslam, ce monstre survivant du commando, reçoit en prison de la propagande djihadiste, comme si l'État lui offrait un abonnement premium à la haine. C'est l'aveu même de notre défaite : nous ne pouvons même pas isoler les serpents dans leur nid !

Non, rien n'a changé. L'islamisme avance, masqué derrière l'immigration massive, et nos élites déracinées applaudissent. Elles ont oublié Clovis, Jeanne d'Arc, Napoléon ; elles préfèrent l'agenouillement à la résistance. Mais le peuple français, lui, se souvient. Il gronde, il bouillonne. Il est temps de reprendre le flambeau, de chasser les envahisseurs, de restaurer la grandeur de la France éternelle. Sinon, les attentats de demain feront passer ceux de 2015 pour un simple avertissement.

11:57 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 12 novembre 2025

5e colonne du camp du bien versus 5e colonne du camp du mal

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La chronique de Philippe Randa

2022 ! le 27 février, trois jours à peine après que les armées russes aient franchi la frontière ukrainienne pour un confit toujours en cours, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen annonçait l’interdiction des médias d’État russes Sputnik et Russia Today (RT) afin qu’ils ne puissent plus « diffuser leurs mensonges pour justifier la guerre de Poutine »… et la plupart des médias occidentaux d’applaudir comme il se doit une telle initiative.

Que Sputnik et Russia Today (RT) aient pour le maître du Kremlin les yeux de Chimène, on ne peut guère en douter, puisque très officiellement « Sputnik est une agence de presse multimédia internationale lancée officiellement par le gouvernement russe le 10 novembre 2014, au sein de Rossiya Segodnyaen remplacement de RIA NovostiElle est entièrement financée par l’État Russe », nous apprend Wikipedia et que Russia Today (RT) est, selon la même source « un réseau de télévision d’information international russe contrôlé par l’État et financé par le gouvernement russe. »

On peut penser ce que l’on veut de l’un et de l’autre, de leur objectivité et de l’intérêt de les consulter, mais au moins les choses sont nettes.

2025 ! L’administration  américaine annonce qu’elle ne financera plus Szabad Europa, le service en langue hongroise de Radio Free Europe/Radio Liberty au motif que « l’argent des contribuables américains ne devrait pas servir à financer une radio mondialiste (car ceux-ci détestent) le Premier ministre hongrois » selon Kari Lake, directeur de l’US Agency for Global Media… et la plupart des médias occidentaux de s’étrangler d’indignation, tandis que Jeanne Shaheen, élue démocrate siégeant à la commission des relations étrangères du Sénat américain, dénonce dans un communiqué : « Cette administration se rend complice du musellement des voix libres et indépendantes à l’approche des élections législatives hongroises en avril. »

De cette façon formulée, l’aveu de taille : Szabad Europa, « voix libre et indépendante », n’existe donc que par le financement d’un État étranger mais, bien évidemment, ne peut en aucun cas, lui, être soupçonné de « diffuser des mensonges » pour justifier, après l’avoir favorisé, la défaite électorale d’un camp politique (celui du Premier ministre actuel de la Hongrie) au profit d’un autre.

À l’aune de ces deux cas mis en vis-à-vis, on songe forcément au président français Emmanuel Macron qui s’est alarmé le mois dernier lors du Forum de la Paix, à Paris, en appelant « à un “agenda beaucoup plus puissant de protection et de régulation en Europe” face aux ingérences étrangères via les réseaux sociaux et aux dérives en matière d’information sur les plates-formes. »

Lorsqu’il a rappelé que « tout l’ordre de mérite qui fondait nos démocraties, un rapport à l’argumentation, la vérité, est complètement mis en l’air », songeait-il aux ingérences étrangères, « via les réseaux sociaux et aux dérives en matière d’information sur les plates-formes », qu’elles soient russes, américaines ou autres ?

Non, que les bonnes âmes se rassurent et qu’il n’y ait pas d’affolement dans les chaumières de la bien-pensance, car, l’actuel locataire failli de l’Élysée s’est empressé de mettre en garde : « Sur le réseau social “X”, si vous ne tombez pas immédiatement sur des contenus d’extrême droite, c’est que vous êtes mal organisés. »

On se disait bien, aussi !

Lire EuroLibertés cliquez ici

23:09 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Canard enchaîné finira-t-il en camisole ?

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Il est question de Synthèse nationale dans la livraison de ce jour du Canard enchaîné (voir l'article ci-dessus). Notre "fine équipe" (comme ils disent) étant évoquée par ces vigilantes vigies de l'"antifascisme" (qui, de plus, ont le mauvais goût de nous vieillir en nous rattachant à Occident), nous leur répondons volontiers :

Normalement, on ne médit bien que de ce que l’on connaît. Mais aujourd’hui, la lecture des inepties déroulées au fil des lignes de six articles, sur une pleine page du dernier numéro du Canard enchaîné, confirme, s’il en était besoin, que médisance et ignorance sont les deux mamelles auxquelles s’abreuve la presse de gauche ayant pignon sur rue.

En principe, un journaliste digne de ce nom travaille sérieusement son sujet, collecte des faits, cherche à comprendre, à se rapprocher de la vérité. Il fait preuve de mesure, de nuance. Seulement, voilà : depuis longtemps, l’idéologie a fait son œuvre au sein des publications "mainstream". Souvent, les journalistes y ont fait place à des militants et l’information à la désinformation, à la propagande…

Désormais, point n’est besoin de savoir pour rapporter. "Croire", "penser que" suffisent. L’approximation est reine. On tripatouille, on caricature, voire on ment. On additionne des vessies et des lanternes. On cite des morceaux tronqués d’articles vieux de plusieurs années. On opère un grand méli-mélo dans le shaker rédactionnel d’où l’on tire une manière de dégueulis infâme ou ridicule qu’on étale ensuite sur une ou plusieurs pages à destination d’un public de convaincus.

La dernière livraison du Canard enchaîné montre que, manifestement, ce journal, qui fut un grand hebdomadaire satirique d’investigation, a succombé à son tour à ce mal de notre époque. Tout y est (en page 3) : la bête immonde qui relève la tête et s’apprête à retendre la patte ; les groupuscules d’ultradroite qui pullulent ; la fièvre haineuse qui se répand ; les tags racistes ou porteurs de vilains messages en -phobes (xéno-, homo-, islamo-) qui fleurissent un peu partout ; les innombrables passerelles qui se tendent entre les activistes « identitaires, royalistes ou païens », entre « la fine équipe » de Synthèse nationale (notre revue étant qualifiée au passage de « feuille de chou », ce qui pourrait nous vexer…) et les milieux du football, les cathos (à commencer par ceux du Congrès Mission ou d’Academia Christiana), le RN ou encore Reconquête !

En fait, cette « Mare aux canards » (nom de la rubrique où figurent les articles en question) n’a d’autre sens et d’autre raison d’être que d’injecter une nouvelle dose de trouille dans les foyers claquemurés de la bien-pensance. Il s’agit, encore et toujours, de garder les forces de gauche en éveil, prêtes à se mobiliser et à s’unir pour opposer un énième "front républicain" à l’épouvantail "fasciste" brandi jusqu’à satiété, jusqu’au dégoût !

Lors des dernières élections, la ficelle, bien que fort grosse, est encore passée inaperçue auprès d’une part notable des électeurs. Mais elle commence à se voir de plus en plus et aux prochains scrutins, il se pourrait bien qu’elle finisse enfin par casser...

Synthèse nationale

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Eric Zemmour ce mercredi à partir de 17 h sur la chaîne de "Frontières"

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LIVE EXCEPTIONNEL - Ce soir à 17h, ne manquez pas notre direct avec Éric Zemmour, président du parti Reconquête!
 
Rendez-vous en direct sur Youtube cliquez ici, Twitter et notre app !
 

21:48 Publié dans Eric Zemmour, Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quand, un an et demi avant les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, les experts de plateaux raillaient sur France2 un journaliste de terrain évoquant la menace terroriste représentée par les djihadistes partis en Syrie...

Le 25 avril 2014, dans l'émission Ce Soir (ou jamais!), animée par Frédéric Taddeï (pas encore tricard sur le service public), le jeune journaliste David Thomson évoque la menace que représentent alors pour la France les djihadistes partis combattre en Syrie (voir en particulier à partir de 19:25) - sur YouTube, cliquez ici - Sur Fdesouche, cliquez là.

Sa mise en garde lui vaut aussitôt une réaction indignée et acerbe des incontournables experts de plateaux présents ce jour-là.

Un an et demi plus tard, le 13 novembre 2015, neuf terroristes sèmeront la mort dans les rues de Paris...

En cette veille du dixième anniversaire de la tuerie de masse, le visionnage de cette séquence vaut mieux que tous les discours dénonçant ce que l'on peut voir ou entendre sur le service public de l'audiovisuel...

Comme l'a (presque) dit le biologiste Jean Rostand : "L'usage de la télévision n'a pas rendu les humains plus sots, mais la bêtise s'est faite plus sonore".

SN

18:44 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

J’étais à Madrid pour les dix-neuvièmes journées de la dissidence

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Michel Festivi 

Les 7, 8 et 9 novembre derniers, se sont tenues à Madrid les dix-neuvièmes journées de la dissidence, organisées par les Éditions FIDES, sous la houlette de Juan Antonio Llopart leur directeur. Ces journées regroupent depuis plusieurs années, des identitaires espagnols au sens large du terme, qui entendent lutter contre la désagrégation de l’Espagne, et surtout faire savoir que les lois mémorielles socialo-communistes, hautement attentatoires aux libertés publiques, n’ont pas barre sur eux.

Cette année, et pour la première fois, ces journées se déroulaient dans des locaux appartenant à une association amie, l’association Alphonse 1er d’Aragon, tout un symbole. En effet, Alphonse 1er dit Le Batailleur, le bien nommé, régna pendant 29 ans, de 1104 à 1134. Non seulement il fut Souverain d’Aragon, mais aussi de Pampelune, de Castille et de Galice. Il prendra même le titre « d’Empereur de toute l’Espagne », ce qui révélait un volontarisme certain.

Fils de Sanche 1er, il poursuivra farouchement la lutte contre les tribus musulmanes, qui avaient envahi la péninsule en 711. Il agrandira considérablement le Royaume, allant jusqu’à Valence, Cordoue et même devant Grenade. En 1134, devant Fraga, et alors qu’il livrait bataille contre les Almoravides, il fut mortellement blessé. C’est dire si ces journées se plaçaient sous les auspices les plus prometteurs.

Le 8 novembre plusieurs conférences des plus passionnantes eurent lieu :  Les mouvements Nationaux Révolutionnaires espagnols des années 80 et 90 ; l’actualité de Ledesma Ramos fondateur de la Jons qui fusionnera en 1934 avec la Phalange, et qui sera assassiné par les miliciens front populistes le 29 octobre 1936, tout cela suivi de débats avec la salle remplie. Puis dans l’après-midi, une table ronde consacrée à la jeunesse, avec la participation du syndicat espagnol universitaire, Vanguardia Juvenil et C.E La Tijera. Pour terminer une aussi dense journée, une conférence sur Gimenez Caballero, écrivain et diplomate qui connut une carrière considérable dans l’Espagne franquiste, et qui sera notamment ambassadeur au Paraguay pendant plus de 10 ans ; et sur Mercedes Formica, avocat, journaliste et écrivain (1913/2002), phalangiste, admiratrice de José Antonio, et qui œuvrera pour la défense du droit des femmes. Elle témoignera de la terreur rouge qu’elle subit à Malaga de juillet 1936 à février 1937. Pilar Primo de Rivera lui confiera ensuite des responsabilités dans la presse phalangiste.  

Le lendemain 9 novembre, après la présentation d’un livre de Karl Eckbrecht, diplomate et philosophe allemand dans les années 1920/1930 : Un homme droit (Un hombre recto), nous pûmes assister à un récital de chansons et de poésies. Et pour clôturer ses 3 journées fort bien remplies, Pedro Varela mit la salle à contribution sur le thème : Vers où nous dirigeons nous ?

Car j’ai gardé pour la fin, la première journée, celle du 7 novembre. Après l’installation de très nombreux stands de livres et de revues, cette dix-neuvième journée commença par une réflexion des plus utiles sur le militantisme aujourd’hui, ses difficultés, ses espérances. Puis, j’eus l’honneur de présenter mon livre sur le général Miguel Primo de Rivera, qui gouverna l’Espagne de 1923 à 1930. J’avais écrit cette biographie en 2023 sous le titre : Miguel Primo de Rivera, un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne, ouvrage publié par les éditions Dualpha, avec une préface d’Arnaud Imatz. Juan Antonio Llopart, des éditions Fides me fit savoir exactement l’an passé, lors des précédentes journées de la dissidence, qu’il était intéressé par la traduction et la publication de mon livre.

Promesse tenue, et c’est mon ami Jordi Garriga, qui écrit sur de très nombreux sites espagnols des plus roboratifs, qui se chargea de la traduction et des annotations. Pio Moa très amicalement accepta de faire une préface à cette édition espagnole. Pendant plus d’une heure, assisté de Jordi Garriga et de Pio Moa, j’exposai les grandes lignes de mon livre et le résumé des réalisations du régime : économiques, sociales, militaires, scolaires, culturelles, institutionnelles, à l’international. Comme le déclarera Pio Moa, si en France, les réformes de Miguel Primo de Rivera sont méconnues, même en Espagne, ses près de 7 années de gouvernance très bénéfique restent ignorées, d’où l’intérêt de rappeler cette séquence très intéressante et dense de l’histoire espagnole. Pour citer le grand historien espagnol « Son régime démontra que l’Espagne était capable de se reconstruire et de rapidement récupérer une grande partie du terrain perdu depuis les débuts du XIXème siècle, par rapport aux pays les plus avancés d’Europe ».

En tout cas, ces trois journées furent un beau succès et un acte de foi militant. Ce rendez-vous devient désormais incontournable, malgré ou grâce aux difficultés politiques extrêmes que connait l’Espagne, confrontée à une camarilla gauchiste des plus sectaires, avec des indépendantistes wokistes à souhait qui entendent la pulvériser. J’ai ainsi pu transmettre, par-delà les Pyrénées, le salut fraternel des Français qui entendent eux-aussi, résister aux laminages des gauches et entamer un redressement salutaire. J’ai terminé mon propos en évoquant la grandeur de l’histoire espagnole, qui depuis Pélage, le Cid, les Rois catholiques, Charles Quint, ceux de Covadonga à Las Navas de Tolosa, les soldats du Tercio, de la Sainte Ligue de Lépante, les guérilleros de Despeñaperros et de Bailen, jusqu’aux Héros de l’Alcazar de Tolède et les descendants de José Antonio, ne pouvaient pas disparaître.

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Michel Festivi avec le grand historien espagnol Pio Moa

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14:48 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le maire de Verdun interdit une messe pour Philippe Pétain et ses soldats

1314940-Philippe_Pétain.jpgMichel Festivi 

Le maire de Verdun classé comme divers gauche, Samuel Hazard, a pris un arrêté, interdisant une messe pour Philippe Pétain et ses soldats. La motivation : « je n’accepterai jamais qu’une messe soit célébrée à Verdun en hommage à Pétain, frappé d’indignité nationale en 1945, et donc déchu, entre autres, de son grade militaire », ajoutant « Verdun est la cité de l’Universalité. Pétain est l’antithèse de l’Humanité », faisant part « de son dégoût et sa très vive colère, la cérémonie religieuse va générer à l’évidence des troubles à l’ordre public ».

Si ignominie il y a, c’est bien la position scandaleuse de cet édile, qui visiblement est totalement décérébré historiquement, et qui bafoue ainsi des milliers de soldats, qui sont tombés à Verdun pour sauver la France, sous l’héroïque commandement du général Pétain, qui entrera définitivement dans la gloire militaire et qui sera reconnu, dès cet instant, comme l’un des plus grands et des plus humains chefs militaires que la nation ait connus.

L’Association pour la défense de la mémoire du Maréchal Pétain (l’ADMP) a indiqué qu’elle avait obtenu une autorisation écrite des autorités religieuses d’organiser une « messe en hommage au Maréchal Pétain et à ses soldats », en l’église Saint Jean Baptiste de Verdun, « église martyre pendant la Grande Guerre, en partie détruite par les bombardements et dont les vitraux rendent hommage aux soldats morts pour la France ».

Premièrement, de quel droit un maire peut-il interdire une messe dans un lieu de culte et s’immiscer dans la décision de l’Église ? Le prétexte bidonné « d’atteinte à l’ordre public » est visiblement monté de toutes pièces pour les besoins de la cause. Deuxièmement, une messe n’est en aucune façon une apologie, de quelque nature que ce soit. Une messe est justement faite pour le repos des âmes, quelles que soient les circonstances politiques, historiques. Une messe, c’est l’élévation des esprits dans la tradition chrétienne qui veut que les morts puissent obtenir le pardon du Christ, la rédemption des péchés. L’ignorer ou feindre de l’ignorer est particulièrement grave.

En réalité, le maire de Verdun entend rejouer aux guerres fratricides qui ont ensanglanté la France. Il entend remettre sur le métier la guerre civile française des années 1944-1945. Charles de Gaulle avait présidé une cérémonie à Verdun le 29 mai 1966 pour rendre un hommage solennel aux farouches combattants. À cette occasion, il avait indiqué devant l’ossuaire de Douaumont : « Si, par malheur, en d’autres temps, en l’extrême hiver de sa vie, au milieu d’événements excessifs, l’usure de l’âge mena le maréchal Pétain à des défaillances condamnables, la gloire qu’il acquit à Verdun vingt-cinq ans auparavant, et qu’il garda en conduisant ensuite l’armée française à la victoire, ne saurait être contestée ni méconnue par la patrie. » Visiblement, l’actuel maire de Verdun n’entend pas le reconnaître et bafoue la geste titanesque des soldats commandés en chef par Phillipe Pétain qui les mena à la victoire... « Courage, on les aura » : ainsi se terminait sa première proclamation. Pour cela il recevra la médaille militaire et le titre de Maréchal de France.

Quelques années plus tard, en 1972, lors d’une conférence de presse, le président Pompidou, répondant à une question d’un journaliste lyonnais qui faisait état des troubles qu’avaient occasionnés la grâce de Paul Touvier, répondit ceci : « Allons-nous éternellement entretenir saignantes les plaies de nos désaccords nationaux ? Le moment n’est-il pas venu de jeter le voile, d’oublier ces temps où les Français ne s’aimaient pas, s’entredéchiraient et même s’entretuaient ? ».

Tous les présidents de la République, tous, ont honoré le Philippe Pétain de Verdun, de De Gaulle à Macron qui déclarait en 2017 : « On peut avoir été un grand soldat à la Première Guerre mondiale et avoir conduit à des choix funestes durant la deuxième ». Jacques Chirac indiquera en 2006 : « Il a su prendre les décisions qui conduiront à la victoire et il restera comme le vainqueur de Verdun ». Et François Mitterrand, tous les 11 novembre, de 1981 à 1992, a fait déposer une gerbe sur la tombe du Maréchal Pétain, sur l’île d’Yeu. Mais le maire de Verdun entend reproduire les plaies saignantes de nos désaccords nationaux. Pourtant, Philippe Pétain, qui eut une conduite des plus humaines et vaillantes en 1916 et 1917, sera adulé par tous les poilus et par tous les Français. Il avait été l’un des rares généraux à comprendre qu’il fallait ménager les hommes, assurer les relèves, améliorer les conditions de vie dans les tranchées, organiser des temps de repos et de permissions. Henri Amouroux, le grand historien des Français sous l’Occupation, n’avait-il pas intitulé l’un de ses livres : « 1940 : quarante millions de pétainistes ». Comme le relèvera l’historien Henry Rousso : « Si Pétain n’avait pas été le grand soldat de 1918, et perçu comme tel par les Français de l’époque, il n’aurait jamais eu la possibilité de jouer un rôle ...en 1940 ».

Pendant l’entre-deux-guerres, toute la France, de la gauche à la droite, vouait à Philippe Pétain un culte exceptionnel. Gustave Hervé, un ancien socialiste extrémiste et pacifiste tonitruant, proclamait en 1935 : « C’est Pétain qu’il nous faut ».  Pétain deviendra chef d’État-major des Armées, puis ministre de la Guerre en 1934 dans un gouvernement d’union nationale. Qui fera appel à Philippe Pétain, en mars 1939, pour devenir ambassadeur en Espagne auprès du général Franco, avec pour mission impérieuse d’obtenir la neutralité de l’Espagne, sinon le radical socialiste Edouard Daladier ? Pétain réussira dans sa mission, malgré le fait que l’Espagne nationale en voulait terriblement aux gouvernements français front-populistes, qui avaient aidé massivement les miliciens révolutionnaires espagnols. Qui rappela en catastrophe Philippe Pétain pour rentrer au gouvernement, en pleine débâcle, le 18 mai 1940, sinon Paul Reynaud ? Le même conseillera au président de la République, le 16 juin 1940 au soir, de le nommer chef du gouvernement, Reynaud venant de démissionner, et demandera à Albert Lebrun de le désigner en ses lieu et place.

Les premiers gouvernements Pétain étaient composés d’une écrasante majorité d’hommes de gauche, dont des socialistes. Pierre Laval, qui fera octroyer à Philippe Pétain les pleins pouvoirs constitutionnels, venait de la gauche socialiste. Ce sont les Chambres, nettement dominées par les gauches radicales et socialistes, que ce soit la Chambre des députés ou le Sénat, qui donnèrent à Philippe Pétain la possibilité d’édicter une nouvelle constitution le 10 juillet 1940, avec l’accord dithyrambique d’hommes de gauche, comme d’Edouard Herriot et Jules Jeanneney, respectivement président de la Chambre des députés et du Sénat. Sans ces gauches, Philippe Pétain n’aurait jamais eu les pouvoirs exorbitants que la défaite de nos armes avait nécessités. Car qui gouverna la France dans les années 1930, sinon des hommes de gauche essentiellement ?  

Mais au-delà de l’histoire tragique des Français et de la France, le refus d’une simple messe révèle les incantations totalitaires d’aujourd’hui. Interdire est devenu le maître mot dans un pays dominé par le sectarisme révolutionnaire liberticide le plus dangereux.       

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Samedi 15 novembre, à Strasbourg : rassemblement pour la souveraineté et pour la paix

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08:32 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

#MontronsLeReel. Jean-Eudes Gannat : Une garde à vue et des poursuites pour un cri du réel, une vague de solidarité qui ébranle l’Inquisition judiciaire

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Yann V., Breizh Info cliquez ici

Dans une France où dénoncer l’invasion migratoire semble désormais relever du crime d’État, l’affaire Jean-Eudes Gannat incarne la dérive d’un pouvoir judiciaire de plus en plus politisé. Il aura suffi d’une courte vidéo publiée sur les réseaux sociaux pour que Jean-Eudes Gannat, militant identitaire et chroniqueur à Radio Courtoisie, soit arrêté et placé 48 heures en garde à vue.

Le parquet d’Angers, dirigé par le procureur Éric Bouillard – déjà connu pour ses poursuites répétées contre des figures de la droite nationale, lui qui a déjà empêché par le passé, du fait de poursuites, que J-E Gannat assiste à la naissance de son troisième enfant– a ouvert une enquête en flagrance pour « provocation à la haine raciale » après la diffusion d’une séquence montrant quatre Afghans installés à Segré, dans le Maine-et-Loire. Ces individus auraient porté plainte moins d’une heure après la mise en ligne de la vidéo. Une célérité judiciaire que même les praticiens du droit trouvent inhabituelle, tant elle contraste avec la lenteur des enquêtes quand les victimes sont françaises.

Gannat a été interrogé sur ses activités, sa vie privée et ses opinions politiques avant d’être placé en cellule pour la nuit : six mètres carrés, toilettes à la turque, murs souillés. « Je n’ai pas été maltraité, mais tout cela reste ahurissant pour une simple vidéo », a-t-il confié.

Une réaction populaire et politique sans précédent

Très vite, la nouvelle de son interpellation a déclenché une onde de choc sur les réseaux. Sous le mot-d’ordre #MontronsLeRéel, initié par Radio Courtoisie et la journaliste Liselotte Dutreuil, des milliers de Français ont publié et relayé leurs propres témoignages, photos et vidéos de ce qu’ils vivent dans leur quotidien : insécurité, cohabitation difficile, sentiment d’abandon.

Le mouvement a dépassé les cercles militants habituels : des personnalités politiques comme Marion MaréchalFlorian PhilippotNicolas Dupont-Aignan ou Éric Zemmour à demi mot ont exprimé leur soutien, tout comme des figures médiatiques de droite et des influenceurs jusque-là éloignés du militantisme. Même Cnews a fini, grâce à Mathieu Bock Côté, par évoquer le cas Jean-Eudes Gannat. Seul le RN, hormis quelques députés moins médiatiques, s’est tu, comme trop souvent, ce qui interroge sur ce qu’il fera, demain, s’il arrive au pouvoir.

Le Britannique Tommy Robinson, figure emblématique de la lutte contre l’islamisation, dénonce un « copier-coller de la censure britannique ». Des influenceurs allemands et américains reprennent la cause de Gannat, symbole d’une répression désormais transnationale des droites européennes.

Une affaire symbole : deux poids, deux mesures

Pour beaucoup, le cas Gannat illustre la dérive d’une justice de plus en plus politique.

Le procureur Bouillard avait déjà ciblé d’autres figures de droite, comme le professeur Frédéric Mortier, relaxé après des mois de procédures. Dans le même temps, les plaintes pour menaces, dégradations ou agressions visant les militants patriotes restent sans suite.

L’essayiste Jean-Yves Le Gallou a parlé d’« anarcho-tyrannie » : un régime où la délinquance prospère tandis que ceux qui la dénoncent sont punis. « On laisse filer l’immigration illégale et la criminalité, mais on réprime ceux qui montrent la réalité », résume-t-il.

La contre-attaque : refuser la peur et organiser la riposte

Jean-Eudes Gannat ne compte pas s’en tenir là : il envisage une procédure contre le procureur d’Angers, estimant que « la meilleure défense, c’est l’attaque ». Une cagnotte ouverte par ses proches doit financer ses frais de justice, deux dossiers étant déjà en cassation.

Mais au-delà de son cas personnel, Gannat appelle à transformer l’indignation en mouvement collectif. « Quand quelqu’un est arrêté pour avoir simplement décrit ce qu’il voit, il faut le soutenir, même si l’on n’est pas d’accord sur tout. Si ce n’est pas lui, demain ce sera vous », a-t-il martelé dans un direct de plus d’une heure et demie sur Radio Courtoisie.

Le mot d’ordre Montrons le réel s’est imposé comme un cri de ralliement : publier, témoigner, filmer, sans haine mais sans peur, pour rompre le silence imposé par la censure et les lois mémorielles.

Le soutien ne s’est pas limité à la droite française. Des Britanniques, des Allemands, des Américains ont relayé l’affaire, voyant dans ce traitement judiciaire le signe d’une répression désormais transnationale contre le courant conservateur européen.

« La gauche a ses réseaux internationaux, ses ONG, ses médias. Nous devons, nous aussi, bâtir cette solidarité entre peuples européens qui refusent leur disparition », a souligné Gannat.

Cette mobilisation révèle une fracture profonde : d’un côté, un appareil d’État obsédé par la répression idéologique ; de l’autre, un peuple de plus en plus conscient de vivre dans un pays où dire le vrai devient un délit.

Vers un procès emblématique

Jean-Eudes Gannat doit comparaître le 6 mai prochain au tribunal d’Angers. Ses soutiens préparent déjà un rassemblement.

L’enjeu dépasse son cas individuel : il s’agit d’un test grandeur nature pour la liberté d’expression en France. Si un homme peut être arrêté pour avoir montré quatre Afghans dans une petite ville de province, alors qu’aucune violence ni injure n’a été proférée, qu’adviendra-t-il demain des journalistes, écrivains ou citoyens qui décrivent la même réalité ?

Lui-même l’assume : « Je n’ai rien d’un héros, mais je préfère passer deux jours en cellule que de vivre dans une société où l’on n’a plus le droit de nommer les choses. »

Son cas, devenu emblématique, a ravivé un débat que le pouvoir voulait clore : celui du droit des Français à parler de leur pays tel qu’il est.

Au-delà du tumulte judiciaire, l’affaire Gannat aura révélé une vérité : la dissidence n’est plus marginale. Elle s’organise, s’entraide et se dresse face à l’appareil politico-médiatique qui tente encore de la réduire au silence. Et derrière un hashtag, #MontronsLeReel, c’est peut-être le réveil d’un peuple qu’on croyait éteint.

« Soyez l’homme providentiel de votre vie. Rendez vos enfants fiers », conclut Gannat, remerciant ceux qui se sont levés pour lui.

De la Bretagne à la Provence, de Paris à Londres, des voix s’élèvent. La peur change peu à peu de camp.

NDLR SN : il y a quelques jours, nous nous inquiétions de la timidité des réactions dans le camp national cliquez ici suite à la mise en garde à vue de Jean-Eudes Gannat. Depuis, celles-ci se dont multipliées et nous ne pouvons que nous en féliciter. 

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David Van Hemelryck en Vendée, dimanche 16 novembre

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Pilote d'ULM et fondateur de l'association "Destitution et référendum", David Van Hemelryck parcourt la France en ULM arborant une banderole "Macron destitution". Il sera en Vendée sur l’invitation du président du Rassemblement vendéen, Éric Mauvoisin-Delavaud, pour témoigner et dédicacer son livre...Dimanche 16 novembre, à 15 h...
 
Participation 8,00 €. Ouverture des portes 14 h.

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RAPPEL : samedi 15 novembre, La Roche-sur-Yon : salon du livre de Noël

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mardi, 11 novembre 2025

1914-1918 : comprendre la Première Guerre mondiale, la guerre qui a bouleversé le monde (et suicidé l’Europe)

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Source Breizh Info cliquez ici

Il y a plus d’un siècle, l’Europe plongeait, à cause de la querelle d’une grande famille d’aristocrates européens, dans une guerre que personne ne croyait possible : un conflit mondial, industriel, et d’une violence sans précédent. Entre 1914 et 1918, plus de 70 millions d’hommes furent mobilisés, dont près de 8 millions de Français. À la fin, le monde ancien — celui des empires, des rois et des certitudes — avait disparu.

Mais que s’est-il vraiment passé ? Pourquoi cette guerre ? Et pourquoi, encore aujourd’hui, le 11 novembre reste-t-il une date de mémoire nationale ?

Les causes : l’Europe d’avant 1914, un baril de poudre

À la veille de la guerre, l’Europe est à la fois riche, fière et inquiète.
Trois grandes puissances dominent le continent :

  • La France (République), meurtrie par la perte de l’Alsace et de la Moselle depuis 1871, veut un jour récupérer ces provinces annexées par l’Allemagne.
  • L’Allemagne, jeune empire fondé en 1871 sous la direction de Bismarck, est devenue une puissance industrielle et militaire redoutée.
  • L’Empire britannique, à la tête du plus vaste empire colonial du monde, surveille avec méfiance la montée de son rival allemand.

À ces tensions s’ajoutent deux autres grands empires :

  • L’Autriche-Hongrie, affaiblie par ses nombreux peuples (Tchèques, Slovaques, Croates, Serbes…) qui réclament leur indépendance.
  • La Russie, puissance immense mais fragile, qui soutient les peuples slaves des Balkans.

L’Europe est alors divisée en deux blocs :

  • La Triple Entente (France, Royaume-Uni, Russie) ;
  • La Triple Alliance (Allemagne, Autriche-Hongrie, Italie – qui changera de camp en 1915).

C’est un équilibre instable, où chacun arme et espionne l’autre. L’étincelle viendra des Balkans.

Juin 1914 : Sarajevo, le coup de feu qui embrase le monde

Le 28 juin 1914, à Sarajevo (capitale de la Bosnie-Herzégovine), l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône austro-hongrois, est assassiné par Gavrilo Princip, un jeune nationaliste serbe.

L’attentat choque l’Europe, mais personne n’imagine encore une guerre mondiale.

Pourtant, en un mois, un enchaînement d’alliances, de menaces et de malentendus va tout précipiter :

  • L’Autriche-Hongrie accuse la Serbie d’être responsable de l’attentat et lui déclare la guerre (28 juillet 1914).
  • La Russie soutient la Serbie.
  • L’Allemagne soutient l’Autriche-Hongrie.
  • La France soutient la Russie.
  • L’Allemagne envahit la Belgique pour attaquer la France : le Royaume-Uni entre en guerre.

En quelques jours, l’Europe entière s’embrase. La “Grande Guerre” commence.

1914 : l’illusion de la guerre courte

L’été 1914 est marqué par un élan d’enthousiasme patriotique. On croit partir “pour quelques mois”, et être rentré “avant Noël”.

Les soldats français, en pantalon rouge, partent au front la fleur au fusil, persuadés de défendre la patrie contre “l’envahisseur”.

Mais très vite, la réalité s’impose : les offensives meurtrières échouent.

L’armée allemande fonce vers Paris (plan Schlieffen), mais elle est stoppée in extremis lors de la bataille de la Marne (6-12 septembre 1914).

Les deux armées s’enterrent alors dans un système de tranchées qui s’étend de la mer du Nord à la Suisse.

C’est le début d’une guerre nouvelle : la guerre de position, où chaque mètre de terrain se paie au prix du sang.

1915-1916 : la guerre industrielle et la guerre d’usure

Les armées creusent, s’enterrent, se bombardent. Les conditions sont inhumaines : boue, rats, froid, peur, gaz asphyxiants, cadavres omniprésents.

La guerre devient industrielle : canons géants, mitrailleuses, obus à fragmentation, mines, gaz de chlore.

Les civils participent eux aussi à l’effort de guerre : usines, rationnement, impôts, deuils.

1915 :

  • L’Italie rejoint les Alliés.
  • Les premiers gaz sont utilisés à Ypres.
  • Sur le front d’Orient, les Alliés échouent à Gallipoli (Turquie).

1916 :

Année terrible. Deux batailles symbolisent la folie de cette guerre :

  • Verdun (février-décembre 1916) : 300 000 morts pour quelques kilomètres. Les soldats français, “les Poilus”, y gagnent une gloire tragique.
  • La Somme (juillet-novembre 1916) : plus d’un million de morts ou blessés.

C’est à Verdun que le général Philippe Pétain devient un héros national : il tient bon, coûte que coûte, au cri de “Ils ne passeront pas !”.

1917 : l’année des ruptures

L’année 1917 marque un tournant.

D’un côté, les armées sont épuisées. En France, des mutineries éclatent : les soldats refusent de mourir inutilement. Le général Pétain, devenu commandant en chef, rétablit l’ordre en combinant fermeté et amélioration des conditions de vie.

En Russie, la guerre provoque l’effondrement du régime tsariste. La Révolution d’Octobre porte Lénine au pouvoir : il retire la Russie du conflit.

L’Allemagne peut alors concentrer ses forces sur le front Ouest.

Mais un nouvel acteur entre en scène : les États-Unis, dirigés par le président Woodrow Wilson, déclarent la guerre à l’Allemagne en avril 1917.

Les raisons : les sous-marins allemands qui coulent les navires civils, et la volonté américaine de “défendre la démocratie”.

La guerre devient vraiment mondiale.

1918 : la fin d’un monde

Au printemps 1918, l’Allemagne tente une offensive massive avant l’arrivée en force des troupes américaines.

Mais les Alliés résistent. L’armée française, épaulée par les Britanniques et les Américains, reprend l’initiative sous le commandement unique du général Ferdinand Foch.

Les troupes allemandes, épuisées, affamées, et minées par les révoltes, reculent sur tout le front.

À l’intérieur du pays, la révolution éclate : l’empereur Guillaume II abdique.

Le 11 novembre 1918, à 11 heures du matin, l’armistice est signé à Rethondes, dans la forêt de Compiègne.

Les canons se taisent.
Mais la paix reste à construire.

Le bilan humain : un continent décimé

La guerre de 1914-1918 fut l’une des plus meurtrières de l’histoire.

  • Environ 10 millions de soldats tués, dont 1,4 million de Français.
  • 6 millions de civils morts, victimes des famines, bombardements, maladies.
  • Des millions de mutilés, de veuves et d’orphelins.

L’Europe sort brisée : des villages rasés, des champs minés, des cicatrices dans les corps et les esprits. On parle désormais de “génération perdue”.

1919 : la paix ou l’illusion de la paix ?

Le Traité de Versailles (28 juin 1919) met officiellement fin à la guerre.
L’Allemagne est désarmée, amputée de territoires (Alsace-Moselle, Pologne, colonies) et condamnée à de lourdes réparations.

Mais beaucoup dénoncent un traité humiliant qui prépare les rancunes futures.

Le maréchal Foch résume d’ailleurs l’inquiétude de l’époque : « Ce n’est pas une paix, c’est un armistice de vingt ans. »

En effet, vingt ans plus tard, l’Europe replongera dans la guerre.

Les grandes conséquences du conflit

  1. Fin des empires
    Quatre grands empires disparaissent : allemand, austro-hongrois, ottoman et russe. De nouveaux États naissent ou renaissent : la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie, la Finlande…
  2. Changements sociaux et économiques
    Les femmes ont travaillé en masse dans les usines, les hôpitaux, les transports : une révolution silencieuse.
    L’économie, ruinée, reste marquée par la dette et l’inflation.
  3. Une Europe affaiblie
    Les États-Unis deviennent la première puissance mondiale. L’Europe, épuisée, perd son hégémonie. Les idéologies nouvelles (communisme, fascisme, nationalisme) s’enracinent dans les ruines.
  4. Une mémoire durable
    Partout, les monuments aux morts s’élèvent dans les villes et villages.
    Le 11 novembre, devenu jour de commémoration, rappelle chaque année le prix payé pour la paix.

Une guerre bretonne aussi

La Bretagne, comme toutes les régions de France, a payé un tribut immense. Environ 130 000 des mobilisés ne revinrent jamais. Des monuments, de Ploërmel à Carhaix, de Dinan à Quimper, portent encore aujourd’hui leurs noms.

Les campagnes bretonnes, vidées de leurs jeunes hommes, connurent un deuil collectif qui marqua durablement les familles et les paroisses.

La Grande Guerre a été le premier conflit total : une guerre où tout un peuple — soldats, ouvriers, femmes, enfants — fut mobilisé.  Elle a aussi vu l’apparition des tanks, de l’aviation militaire, de la guerre chimique et des propagandes de masse.

Mais elle fut aussi le creuset d’un immense courage collectif, d’une fraternité du feu entre soldats de toutes origines.

Aujourd’hui encore, comprendre 1914-1918, c’est comprendre d’où vient notre monde : les frontières modernes, la peur de la guerre, l’idée européenne, mais aussi la conviction que la paix n’est jamais acquise.

La Première Guerre mondiale ne fut pas seulement un drame ou un suicide européen, elle fut un avertissement. Elle a montré ce que deviennent les nations lorsqu’elles oublient la prudence, la diplomatie et le sens du tragique. Et ce qu’il advient des peuples lorsqu’ils laissent des petites castes dirigeantes les mener à la boucherie.

À l’heure où l’Europe connaît à nouveau des tensions, où les mémoires s’effacent, se souvenir de 1914-1918 n’est pas un exercice d’histoire, mais un acte de lucidité.

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11:27 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 10 novembre 2025

Tours, la jeunesse tourangelle a honoré Saint Martin samedi

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Belle réussite pour les identitaires du mouvement "Des Tours et des Lys". En chantant et dans la bonne humeur, plusieurs centaines de jeunes tourangeaux ont ainsi défilé en direction de la rue Nationale, principale artère de la ville.

Chaque année, début novembre, une telle manifestation se déroule dans la préfecture de l'Indre-et-Loire pour honorer Saint Martin, le Saint-Patron de la ville. Et, samedi dernier, signe des temps, force est de reconnaître que la foule était beaucoup plus dense que d'habitude.

Pour les organisateurs, "ce rassemblement a un objectif à la fois spirituel et culturel. C’est une façon de faire la promotion de notre identité tourangelle, de remettre en avant l’esprit de communauté dans un monde très individualiste".

Bien-sûr comme c'est hélas souvent le cas, une poignée d'antifas, véritables petits miliciens d'opérette de la finance mondialisée, a tenté de perturber, sans succès, cette belle démonstration de force de la droite nationale tourangelle mais, une fois de plus, ils se sont littéralement ridiculisés aux yeux de notre peuple.

Les antifas sont les derniers d'hier, les patriotes, eux, sont les premiers de demain. À Tours comme ailleurs, nous assistons au début du réveil national et identitaire. 

S N

Lire aussi Valeurs actuelles cliquez ici

20:55 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un nouveau numéro (le n°2) du journal mythique des années 1970 "Pour un Ordre nouveau" proposé par Synthèse nationale

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Après les numéros 1, 12 et 15, voici le n°2 de Pour un Ordre nouveau remis en vente par Synthèse nationale :

Le 28 juin 1973, suite à l’attaque par plusieurs milliers de gauchistes du meeting contre l’immigration sauvage qu’il avait organisé à la Mutualité (Paris) la semaine précédente, le Mouvement Ordre nouveau est interdit par le pouvoir gaulliste de l’époque.

Ordre nouveau éditait un mensuel de combat, Pour un Ordre nouveau, diffusé à plusieurs milliers d’exemplaires par ses militants. Après la dissolution, les stocks de journaux furent saisis. Quelques exemplaires cependant ont échappé aux rapaces de la police politique.

52 ans après, certains numéros, parmi les 20 livraisons éditées alors, sont ressortis du fond d’un grenier et remis en vente pour les collectionneurs et amateurs (1).

Le reflet d’une époque, un document historique à ne pas manquer…

Après le n°1 (juillet - août 1971), le n°12 (juin 1972) et le n°15 (octobre 1972) de Pour un Ordre nouveau, proposés sur ce site ces derniers mois, nous mettons en vente le n°2 (septembre 1971) du mythique journal du mouvement nationaliste Ordre nouveau.

Un document indispensable pour ceux qui veulent se remettre dans le contexte pour le moins agité de cette époque

D’autres numéros seront bientôt mis en vente…

Pour commander ce n°2 : cliquez ici

(1) Déjà, en 2018, nous avions débusqué un stock mais celui-ci fut très vite épuisé.

20:16 Publié dans Pour un Ordre nouveau | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Information et opinion

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Pour cette année 2025, la chaîne publique d’information en continu, France Info, a réalisé une campagne audio-visuelle sur les antennes du service public dans laquelle elle spécifiait que « l’information n’est pas une opinion ». Par ce slogan simpliste, tout indiquait à la mystification de masse.

En effet, distinguer l’information de l’opinion relève du sophisme. Le journaliste, qu’il travaille pour un imprimé, une radio ou une télévision, sélectionne toujours et hiérarchise les faits que les agences de presse lui déversent en permanence. Sur les injonctions de son rédacteur en chef, de la conférence de rédaction ou de ses propres convictions, il trie dans le flot de l’actualité. Le journaliste choisit une information qui prend alors une certaine valeur informationnelle si, par exemple à la télévision, il met cette nouvelle en titre principal ou à la fin du JT. Il paraît difficile qu’un journal proclame en Une que les pompiers ont récupéré de la cime de l’arbre le chat de Mme Michu.

Le journaliste passe toujours au tamis les informations. La neutralité des faits n’existe pas. La façon dont elles sont présentées exprime inévitablement une opinion. La loi française sur l’audiovisuel proscrit les chaînes d’opinion. Bien des détracteurs de CNews considèrent qu’elle est une chaîne d’opinion hors-la-loi. On remarquera que Radio Courtoisie, diffusée sur les ondes hertziennes en Île-de-France et en Normandie, se définit comme la « radio de toutes les droites » et déroge en tant que radio d’opinion à cet interdit lamentable.

La montée en puissance des télévisions, des radios et des périodiques imprimés liés à l’ensemble de Vincent Bolloré – ce qu’on appelle la  « Bollorosphère » - inquiète les belles âmes de gauche. Même s’il y aurait beaucoup de critiques et de réserves à apporter à ce système médiatique polarisé par CNews, cette inquiétude palpable n’en demeure pas moins une grande source de satisfaction.

Libération des 18 et 19 octobre dernier publiait un supplément consacré au festival « Les 24 h de Libé » parrainé par le Parlement européen, le haut-commissariat aux réfugiés de l’ONU, la Fondation Jean-Jaurès, proche du groupusculaire PS, et… France Info ! Dans ce cahier spécial figurait une contribution de Julia Cagé. Professeur d’économie à Sciences-Po Paris, experte en économie médiatique, récipiendaire en 2023 du prix du meilleur jeune économiste de France, membre du conseil d’administration de l’Agence France-Presse et présidente depuis 2020 de la Société des lecteurs du Monde, elle estime que « la bataille démocratique est devenue une bataille de   l’information ». Mélangeant chaînes télé et réseaux sociaux, elle juge « urgent de mieux réguler ces réseaux et de prendre à bras-le-corps le problème de la désinformation ». Le mardi 28 octobre, Emmanuel Macron a lui aussi appelé à réglementer Internet, c’est-à-dire à le censurer.

Prônant la parité sociale sur les listes des candidats (inscrire par exemple 6 % d’ouvriers ou 2 % d’agriculteurs), oubliant que des corporatistes du XIXe siècle proposaient déjà cette composition afin d’accroître le caractère conservateur du suffrage universel, Julia Cagé refuse que « la réponse aux médias d’opinion [soit] davantage de médias d’opinion. Or c’est exactement l’inverse qu’il nous faut à garantir les conditions de production d’une information comme bien public, socle indispensable au bon fonctionnement du débat public ». Traduction de la novlangue : il devient impératif de sidérer la population, de modeler ses émotions et de la transformer en hilotisme wokisé.

Il va de soi que Julia Cagé conjure de « plus que jamais protéger le pluralisme et mettre en place des régulations garantissant l’indépendance des journalistes ». Le fameux pluralisme revendiqué cache en fait un entre-soi endogamique qui ne favorise que des débats convenus entre mondialistes et cosmopolites. À quand une confrontation à grande heure d’écoute entre l’économiste  - lauréat du Prix Lyssenko 2015 - Thomas Piketty, par ailleurs époux de Julia Cagé, et son disciple, l’économiste Gabriel Zucman, le gars qui veut taxer quiconque aurait au moins un euro dans la poche ? On cherche à égarer l’opinion.

Très révélateur sur ce point est l’article de Grégory Marin dans L’Humanité Magazine du 30 octobre au 5 novembre 2025. Ce journaliste dénonce bien sûr sur quatre pages l’« Offensive brune sur l’audiovisuel public » ! Il souffre que le service public soit contraint d’inviter régulièrement les élus du RN et de l’UDR, « quitte – écrit-il – à heurter la sensibilité de nombreux auditeurs ». On sort un nouveau prétexte, celui de la sensibilité. A-t-il pensé à la sensibilité des contribuables exaspérés qui financent les associations favorables à l’immigration de masse ou qui font la promotion du gendérisme et d’autres lubies arc-en-ciel ? Le journaliste de L’Huma Mag se désole que ces invitations soumises au temps de parole de l’opposition se fasse au « nom d’un “ pluralisme ” amputé de son aile gauche ». Ah bon ? Il déplore en réalité l’absence médiatique du NPA – Anticapitaliste, de Révolution permanente ou de l’Union communiste libertaire. C’est aussi le cas pour Florian Philippot des Patriotes qui ne peut venir en plateau ou en studio qu’une fois par trimestre. Vous avez dit démocratie ?

Grégory Marin n’accepte pas que « les chaînes publiques embauchent même chez “ l’ennemi ” », à savoir les ultra-identitaires et super-nationalistes-révolutionnaires intégraux Alexandre Devecchio, Paul Melun et Nathan Devers ! Il se scandalise qu’à l’occasion du second tour de la présidentielle du 8 avril 2022, sur dix-sept chroniqueurs invités à la soirée électorale de France 2, « six œuvraient pour des médias estampillés à l’extrême droite ». Mais qui les estampille de cette étiquette supposée infamante sinon leurs détracteurs les plus zélés ?

Comment L’Humanité, groupe subventionné à hauteur de plusieurs millions d’euros par an, ose-t-il faire la leçon à l’opinion publique ? En ces temps de disette budgétaire, il serait temps d’arrêter le détournement de l’argent public vers des entreprises déficitaires de formatage de l’opinion. Cela ne rétablirait pas l’équilibre des finances, mais ce serait un signe fort bienvenu d’autant que des titres de presse tels Rivarol, Synthèse nationale, Réfléchir et Agir, Livr’Arbitres et Terre et Peuple Magazine ne vivent que par leurs abonnés. Exister sans la moindre subvention est possible à condition de le vouloir et d’appliquer une stricte rigueur comptable.   

Salutations flibustières !  

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°173, mise en ligne le 9 novembre

20:15 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mercredi 12 novembre, à Paris : rassemblement contre la vaccination obligatoire

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Un appel des Patriotes :

Ce mercredi 12 novembre MOBILISATION NATIONALE contre la loi d’obligation vaccinale dans les EHPAD et pour les soignants, qui annonce une obligation pour tous !
 
Si on ne bouge pas, ils feront ce qu’ils veulent !
 
Alors on se bouge !
 
Venez nombreux, à 18h le mercredi 12 novembre, en pleins débats au parlement, sous les fenêtres du ministre de la Santé : Place Pierre Laroque à Paris !
 
TOUS CONCERNÉS ! Non à l’obligation vaccinale Oui à la liberté !

19:47 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Sacré-Cœur de Jésus explose le box-office avec Steven et Sabrina Gunnell

Le film "Sacré-Cœur - Son règne n'a pas de fin" de Steven et Sabrina Gunnell est déjà l'événement cinématographique de l'année. Avec plus de 300 000 entrées, malgré les refus de la SNCF et de la RATP d'en assurer la promotion commerciale, ce documentaire retrace les apparitions du Sacré-Cœur de Jésus à une religieuse visitandine de Paray-le-Monial, Sr Marguerite-Marie Alacoque en 1673.

Un brûlant et toujours d'actualité message d'amour dans un monde qui meurt de ne plus savoir aimer ni accepter d'être aimé.

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16:15 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Cette fin de semaine, en Ille-et-Vilaine, il y avait :

D'un côté : des "hordes de nazis" qui rappellent les "heures les plus sombres de notre histoire", comme tout un chacun peut le constater sur ces photos :

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De l'autre : la Bretagne éveillée, massivement rassemblée (c'est-à-dire 25 "résistants", moitié punks à chiens, moitié instits CFDT, à la retraite depuis 30 ans, sans oublier quelques bobos et camés en mal de frissons) pour exiger, au nom de leur conception très restrictive de la liberté, l'interdiction de cet horrible rassemblement de "bêtes immondes", nostalgiques de Vichy, en marinières et bérets :

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On croit rêver...

S N

11:21 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le mythe de l’inégalité salariale entre les hommes et les femmes

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Thomas Joly - Président du Parti de la France
 
Chaque année, à la minute près, les gardiens du temple de l’égalité rejouent le même rituel : à partir du 10 novembre à 11h31, les femmes travailleraient gratuitement selon les féministes. Elles brandissent l’Insee comme une arme mais on oublie de lire les notes de bas de page : ces chiffres bruts ne comparent pas des postes équivalents, ni des temps de travail similaires. On additionne des pommes et des poires, des cadres à temps plein et des temps partiels choisis, puis on crie à l’injustice patriarcale.
 
Le prétendu « écart salarial » devient un mythe utile, un épouvantail commode pour désigner le mâle oppresseur. Pourtant, nul complot n’interdit aux femmes d’être ingénieurs, chefs d’entreprise ou ministres. Beaucoup font d’autres choix de vie — non par contrainte, mais par préférence. Vouloir concilier vie familiale et emploi stable n’est pas une soumission : c’est un arbitrage.
 
Et si le vrai scandale n’était pas la prétendue inégalité mais la disparition du modèle où un salaire suffisait à faire vivre une famille ? Aujourd’hui, l’émancipation s’appelle double emploi, nounou hors de prix ou enfants confiés à la crèche dès trois mois. Est-ce un progrès ou une régression masquée ?
 
Plutôt que de répéter les mantras d’un féminisme comptable, il serait temps de redonner sa valeur au choix, au foyer, à la maternité. Un « salaire parental » permettrait enfin aux femmes françaises de choisir librement leur rôle, sans culpabilité ni dépendance. Et de relancer la natalité.

10:59 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |