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samedi, 12 juin 2021

SAHEL : LE PRESIDENT MACRON SAIT-IL VRAIMENT OÙ IL VA ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Est-ce une coïncidence ? Au moment même où le Burkina-Faso a été victime d’une sanglante  attaque de la part des rebelles Islamistes, le gouvernement français annonçait à quelques jours près, le retrait programmé des militaires de l’opération « Barkhane », laquelle avait succédé à « Serval » pour stopper l’invasion du Mali.

Je voudrais exprimer mon écœurement devant le massacre « gratuit » de paisibles paysans, de femmes, d’hommes et d’enfants, qui est intervenu au Burkina-Faso, l’ancienne Haute-Volta « de papa ». Le drame s’est noué dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 juin à Solhan, dans la province du Yagha à l’Est du pays, vers le Niger. On a dénombré plus de 160 victimes en deux attaques, sans compter les blessés. Le président burkinabé, M. Roch Marc Christian Kaboré a dénoncé cette attaque barbare et ignoble. Il a déclaré, citons-le, « Nous devons rester unis et soudés contre ces forces obscurantistes ». Le chef de l’opposition, Eddie Komboigo y est allé de son couplet, comme d’ailleurs Antonio Gutteres, le secrétaire-général de l’ONU. Ce dernier s’est déclaré « indigné » par cet assassinat de masse. Les djihadistes ou les bandits, allez savoir, - parfois ce sont les mêmes -, arrivés juchés sur des motos, s’en sont pris tout d’abord aux VDP, les « Volontaires pour la Défense de la Patrie », des paysans armés, justement, pour protéger les populations civiles rurales. D’après l’AFP, ces supplétifs comptent déjà plus de 200 morts dans leurs rangs depuis 2020.

Après le Sahel, à qui le tour ? Aux  pays de la côte atlantique ?

Ce pays de transition entre le Sahel et les lointaines rives atlantiques de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Togo au Sud, recense 21 millions d’habitants, grand comme la moitié de la France. Il n’est pas bien riche : classé 182e sur 189 par le programme des Nations unies pour le développement, c’est dire ! Son armée non plus, avec quelques 11 200 hommes répartis en trois régions militaires, équipée de quelques blindés légers brésiliens  de type Cascavel, d’auto-canons Panhard AML-60 et AML-90. On ne sait même pas si ce matériel est encore opérationnel. Son aviation comprend sur le papierune trentaine d’aéronefs dont les plus modernes sont des avions d’attaque légers de type Embraer 314, et SIAI-Marchetti warrior. S’y ajoutent des hélicoptères russes et français. Tout cela n’a pas impressionné les tueurs liés à Al Qaïda et au groupe « État islamique », les nébuleuses islamistes qui infestent le grand Sahel, de la Mauritanie au Tchad.

Notre ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est allé à Abidjan en République de Côte d’Ivoire (RCI), et aussi à Ouagadougou, la capitale du Burkina, en plein pays Mossi, pour affirmer la solidarité de la France. Mais, justement, nous avons une mission. En plus des commandos déjà repositionnés dans ce pays, nous avons ou nous devrions avoir, celle de former une véritable armée burkinabé capable de traquer et de détruire les nids de rebelles islamistes et autres bandits. On ne peut pas lâcher ce petit pays, victime d’un exode massif de plus d’un million de personnes déplacées à l’intérieur de ses frontières. Qu’on le veuille ou non, il fait partie de notre ex-pré-carré africain. Il y va aussi de la résolution des flux migratoires. Si la France veut jouer un rôle mondial au lieu de s’effacer petit à petit, et de se noyer dans le magma européen, elle doit retrouver une politique africaine digne de ce nom, - ne serait-ce que pour maintenir la présence de la langue française -, politique  qui passe par un renvoi systématique des clandestins africains chez eux, et par une assistance massive, avec un très attentif suivi , à ces mêmes pays. (« En même temps » comme dirait « l’autre ».)

Que va devenir l’assistance française ?

Quant au redéploiement de l’opération Barkhane, annoncé par Emmanuel Macron, essentiellement centrée sur le Mali, notre « ex-Soudan français », il est trop tôt pour en apprécier les conséquences. Ce que l’on peut dire, c’est qu’avec 5 100 hommes, sur une étendue colossale, - à peu près de Brest à Moscou -, après 8 ans de présence et une demi centaine de morts, la France, seule, ne pouvait pas stopper les rebelles islamistes de l’Emirat islamique du grand Sahel, ni les troupiers du GSIM/Al Qaïda. Quant aux Touaregs qui veulent l’indépendance de leur AZAWAD dans le nord du Mali, c’est aux nouvelles autorités de Bamako qui ont l’air de vouloir négocier,- ce que ne veut apparemment pas, la France-, qu’il incombe de régler cette question, disons « identitaire ».

Là-dessus, le Professeur Bernard Lugan s’est fort bien exprimé sur les erreurs coloniales et post coloniales à propos du découpage des frontières. Peut-être que les participants du sommet des grandes puissances occidentales qui se tient actuellement en Cornouailles, aborderont la question. Pour l’instant, on attend la mise en route de la force européenne TAKOBA, composée de Suédois, d’Estoniens, et bientôt, en principe, d’Italiens et de Danois. La Hongrie, la Grèce et la Serbie s’étant déclarées intéressées par une participation. En tout cas, nous sommes dans l’inconnu, tant du côté de la mise en route de cette troupe internationale, que d’une force multinationale spécifiquement africaine ossue du groupe « G5 Sahel », qui pourrait prendre le relai de la France, cette dernière restant comme opérateur pour la logistique, la planification et l’appui aérien. Il faut le dire aussi, on compte beaucoup sur les Tchadiens qui ont une solide réputation guerrière. Mais, avec la mort du président Idriss Deby, une période d’incertitude s’est ouverte.

Sans assistance militaire, les pays africains n’y arriveront pas.

Soyons clairs, sans la France ou un  pays de même taille, la résistance africaine échouera et là, ce serait très grave pour les pays européens, car les islamistes débouleraient vers les pays de la côte, comme Boko Haram le fait au Nigéria, cette éponge à pétrole du golfe du Bénin. Les pays membres de l’Union européenne ne peuvent pas se désintéresser du continent noir. Ils ont tout intérêt à sa stabilité et à son développement afin d’éviter des migrations massives qui emporteraient leur civilisation. On peut comprendre qu’une puissance moyenne comme la France, ne puisse plus supporter seule ce fardeau. Un fardeau quoique l’on en dise, qui est toujours celui « de l’homme blanc » comme le disait Rudyard  Kipling !

17:27 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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QUI SEME LE VENT, RECOLTE LA TEMPETE !

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Pieter Kerstens

A entendre le concert des réprobations venant de l’ensemble de la classe politique, toutes tendances confondues, il apparait que ces avocats de la défense de la « démocrasse » semblent ignorer la situation de l’image actuelle de la fonction présidentielle.

Laxisme, gabegie, arrogance, désacralisation et décrépitude.

Jamais au cours de la IVe et Ve République un Président n’a reçu de soufflet, réelle insulte à un Chef d’Etat.

Mais depuis de longues années on a pu constater que les prétendants ou les Présidents élus n’ont pas fait d’efforts pour honorer cette fonction faisant des déclarations matamoresques non suivies d’effet, en ayant des postures grotesques et tenant des promesses incongrues ou des « petites phrases »méprisantes.

Déjà le 19 juin 2005, le prétendant Sarközy déclarait que pour nettoyer la cité des 4.000 à la Courneuve, «il allait utiliser un Kärcher ». On attend encore les résultats.

Et le 25 octobre 2005, sur la dalle d’Argenteuil, Nicolas Sarközy répond à une femme qui l’interpellait à propos de l’insécurité générale « vous en avez assez de cette bande de racailles ? On va vous en débarrasser ! »

En décembre 2007, en Algérie, le président Sarközy affirmait que « le système colonial était une entreprise d’asservissement et d’exploitation », propos qui ternissait l’image de la France.

Au salon de l’agriculture, le 23 février 2008, le même Sarközy répondait à un intervenant : « Casse-toi pauvre con ! », propos déplacé dans la bouche du premier des Français.

Quant à son successeur, François Hollande, dès 2012, il affirmait, devant la Parlement Algérien que « le pays a été soumis pendant 132 ans à un système injuste et brutal » et reconnait « les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien. », propos affaiblissant ici encore le prestige de la France.

Ce fut aussi François Hollande qui a déclenché un éclat de rire mondial lorsque sa photo -en scooter, casqué et portant des croissants à sa jeune maitresse- fut publiée par toutes les agences de presse. Ici encore une tache supplémentaire pour la fonction présidentielle. On se souviendra en plus, de son mépris pour les « sans-dents », lui qui était censé défendre les plus faibles de notre société.

La roche tarpéienne est proche du Capitole.

Malgré une intronisation aux notes de la 9e symphonie de Beethoven, dans la cour du Louvre en mai 2017, on aurait pu attendre d’Emmanuel Macron une certaine prestance et une réhabilitation de l’image de la fonction suprême. Il n’en fut rien.

Déjà les mois précédents, durant sa campagne électorale, il avait déclaré que « la meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler » et aussi : « une gare c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien. »

On saute un pas, le 21 juin 2018, lors de la soirée électro à l’Elysée, où une photo immortalise Emmanuel et Brigitte Macron entourés de danseurs exclusivement noirs, en résilles et poses lascives.

Le 15 septembre 2018, lors de la journée du Patrimoine, Macron répond à un jeune chômeur en quête de travail : « Je traverse la rue et je vous en trouve ! » Mépris quand tu nous tiens…

De voyage à Saint Martin le 30 septembre 2018, il se fait immortaliser entre deux noirs dont l’un fait un doigt d’honneur à la France ; respect et dignité toujours…

Le 20 juin 2019, Macron décore Elton John de la Légion d’Honneur à l’Elysées, pour « avoir eu le courage de défendre les LGBT. »  On croit rêver.

Le 24 mai 2021, le président Macron se livre à un concours d’anecdotes avec Mac Fly et Carlito, deux prétendus « humoristes », achevant de piétiner les reliquats de prestige et de dignité qui subsistaient de la fonction présidentielle. Les galipettes de Carlito dans les jardins ont enterré les prétentions du Docteur Micron à se faire respecter.

Et durant sa visite officielle au Rwanda, le petit Emmanuel a reconnu « la responsabilité incontestable de la France dans les massacres de 1994 » pour le plus grand bonheur du boucher Kagamé.

Une tête à claques imbue et arrogante.

Le quidam courageux qui a osé souffleter son éminence Jupiter devrait recevoir une médaille et le diplôme d’excellence de l’Institut Supérieur des Sciences du Bonheur et du Plaisir Permanent. Beaucoup de gens issus de la majorité silencieuse, des « sans dents », « ceux d’en-bas » et victimes d’agressions ont pu avoir un cri du cœur et penser « il l’a bien mérité ! », ce qui est la stricte réalité.

Car cette claque était simplement un « sentiment d’insécurité », l’expression d’une enfance malheureuse dans un quartier défavorisé. Un geste incontrôlé, réflexe d’une pulsion refoulée et excusée par l’absorption de substances alcooliques altérant le discernement. Bref, rien de bien grave, vu que le Docteur Micron s’était précipité vers le public, en bras de chemise, presque dépenaillé, sans cravate, hors de tout protocole comme un simple quidam, alors que rien, absolument rien n’attestait de son rang de Premier personnage de France.

En ayant conduit le prestige de l’Hexagone au niveau des caniveaux, le Docteur Micron a effectivement déclenché des réactions de mépris et de rancœur populaire.

Méfions-nous donc de la suite que pourrait engendrer cette « bravitude » à Tain-l’Hermitage.

Contrairement aux dizaines de milliers de délinquants, dont les procès trainent pendant des mois, le donneur de gifle, lui, a été jugé en « comparution immédiate », 2 jours après les faits. Pour l’exemple, Damien T. a été condamné à 4 mois de prison ferme plus 14 mois avec sursis et privé de ses droits civils, politiques et familiaux. Il dort depuis le 10 juin en prison !

Qui peut encore prétendre que la Justice de Dupont-Moretti manque de moyens et s’endort sur les dossiers ?

00:19 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |