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dimanche, 27 décembre 2009

Yves Rocher est décédé...

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Source Le Figaro

 

L'industriel français est décédé samedi à Paris, à l'âge de 79 ans. Le groupe de produits de beauté, auquel il a donné son nom, emploie plus de 15.000 personnes dans le monde.

 

Yves Rocher, entrepreneur français ayant fondé l'enseigne de produits de beauté qui porte son nom, est décédé ce samedi à Paris, à l'hôpital Lariboisière. Il était âgé de 79 ans.

 

Né le 7 avril 1930 à La Gacilly, un bourg du Morbihan dont il a été le maire (divers droite) pendant quarante-six ans, de 1962 à 2008, Yves Rocher a su jouer très tôt la carte écologiste. Après avoir écoulé par petites annonces dans «Ici Paris» une pommade contre les hémorroïdes dont une guérisseuse bretonne lui avait donné la formule, il fonde la célèbre marque de cosmétiques en 1959, appuyant son développement sur le choix de «la beauté par les plantes», et refusant tout produit de synthèse.

 

«Un écologiste avant tout le monde»

 

C'était «un écologiste avant tout le monde», juge Bernard Angot, le président de Bretagne international, organisme chargé de promouvoir le développement des entreprises bretonnes. «En créant des produits cosmétiques abordables et de qualité, il était très en avance sur son temps», souligne-t-il. Yves Rocher était «de la lignée des grands capitaines d'industrie bretons, tels Bolloré ou Le Duff», renchérit Aimé Kerguéris, conseiller général UMP du Morbihan.

 

En 1965, Yves Rocher lance un «Livre vert de la Beauté», traduit aujourd'hui en plus de vingt langues. Privilégiant d'abord la vente à distance, il ouvre trois ans plus tard un premier magasin. L'année suivante, il s'implante en Belgique. Après avoir laissé les rênes de son entreprise à son fils Didier en 1992, il reprend le contrôle en janvier 1995, après la mort accidentelle de ce dernier.

 

Présent aujourd'hui dans une trentaine de pays, le Groupe Yves Rocher réalise un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros, ce qui le place à la 18e place mondiale de ce secteur. Son chiffre d'affaires est également trois fois plus important que The Body Shop, son concurrent direct racheté en 2006 par L'Oréal. Affirmant être «en bonne santé financière, rentable et peu endetté», malgré de récents mouvements sociaux, le groupe emploie plus de 15.000 personnes, compte près de 2.000 magasins et revendique plus de 40 millions de clientes.

 

Attaché à la Bretagne

 

Malgré l'expansion internationale de son groupe, il avait tenu à en conserver l'ancrage régional. «Souhaitant continuer à travailler et à produire en Bretagne, Yves Rocher avait la volonté de conserver plusieurs centaines d'emplois à La Gacilly, qu'il a définitivement doté d'une signature écologiste», explique Aimé Kerguéris. «Il avait créé un végétarium, musée entièrement dédié au monde végétal et mis en place un plan systématique d'accueil d'artisans d'art», ajoute-t-il. (...)

samedi, 27 juin 2009

Pour l’écologie, pour le nucléaire...

Robert Spieler 7.jpgpar Robert Spieler

Délégué général de la

Nouvelle Droite Populaire

 

Chacun s’accorde pour constater que les réserves de pétrole de la planète baissent dangereusement. On évoque quelques dizaines d’années avant qu’elles ne soient taries. La réalité est sans doute moins catastrophique. Outre le fait qu’il existe des réserves, mais dont l’extraction plus difficile entraînerait une augmentation importante du prix du pétrole, le réchauffement planétaire (une réalité, même si on peut mettre sérieusement en cause la responsabilité de l’homme dans cette situation : ce sera l’objet d’un prochain article) a des conséquences curieusement positives. Des réserves colossales de pétrole gisent au fond des océans, notamment sous le continent arctique. Selon une étude récente du USGS (United States Geological Survey), la zone arctique recèlerait jusqu’à 90 milliards de barils de brut. Or la fonte de la banquise en facilitera l’extraction. Le pétrole reste une ressource énergétique valable…

 

Mais le nucléaire est et sera la source d’énergie majeure pour les prochains siècles. Les écologistes prônent  des solutions alternatives, au prétexte que le nucléaire serait dangereux. Balivernes… Remplacer le nucléaire par des éoliennes, pour n’évoquer que cet exemple, reviendrait à en couvrir chaque hectare de France. Et encore, cela ne suffirait pas.

 

L’argument « Tchernobyl », quant à lui, n’est plus recevable. Les règles de sécurité dans les centrales nucléaires sont telles qu’il y a bien plus de risques, pour un Français, d’être visé personnellement par un missile nord-coréen, à la demande expresse de Kim-Jong-Il, que d’être mortellement irradié par l’explosion d’une centrale nucléaire.

 

La France a su, félicitons-nous en, assurer grâce au nucléaire son indépendance énergétique. D’autres pays, travaillés par l’« énergétiquement correct », n’ont pas fait de même. Le plus bel exemple de tartufferie, d’hypocrisie presque grandiose, est celui de l’Allemagne. Travaillés par les lobbies anti nucléaires, les Allemands, qui ne font jamais les choses à moitié, ont décidé de réduire, sinon d’éradiquer le nucléaire. Cela leur pose quelques problèmes : un déficit énergétique important. Qu’à cela ne tienne ! L’Allemagne achète l’énergie qui lui manque. Où ? En France ! Fabriquée comment ? Grâce au nucléaire…

 

Les sectes vertes contre-attaquent. Cécile Duflot, secrétaire générale des Verts, grande « vainqueure » (j’adore le terme « vainqueure » dans l’article du 23/6/09 de Libé), oppose, contre toute réalité, un argument définitif : « On a 80 ans maximum de réserves en uranium devant nous, ce n’est absolument pas une solution durable ». Même Libé reconnait que cet argument est faux. Sans vouloir entrer dans des détails techniques, la technologie des « neutrons rapides » (tout à fait maîtrisée en France avec Phénix, mis en service en 1974) permet de bénéficier d’au moins 4 000 ans de réserves, si l’on ne considère que le seul stock d’uranium naturel conservé en France. De quoi voir venir…

 

Soyons pour l’écologie, soyons pour le nucléaire : même des militants ardents de la défense de la planète, tel Arthus-Bertrand (dont la diffusion du film, Home, est soupçonnée avoir « boosté » les résultats de Cohn-Bendit aux Européennes) sont partisans du nucléaire… C’est dire…