Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 27 juin 2009

Pour l’écologie, pour le nucléaire...

Robert Spieler 7.jpgpar Robert Spieler

Délégué général de la

Nouvelle Droite Populaire

 

Chacun s’accorde pour constater que les réserves de pétrole de la planète baissent dangereusement. On évoque quelques dizaines d’années avant qu’elles ne soient taries. La réalité est sans doute moins catastrophique. Outre le fait qu’il existe des réserves, mais dont l’extraction plus difficile entraînerait une augmentation importante du prix du pétrole, le réchauffement planétaire (une réalité, même si on peut mettre sérieusement en cause la responsabilité de l’homme dans cette situation : ce sera l’objet d’un prochain article) a des conséquences curieusement positives. Des réserves colossales de pétrole gisent au fond des océans, notamment sous le continent arctique. Selon une étude récente du USGS (United States Geological Survey), la zone arctique recèlerait jusqu’à 90 milliards de barils de brut. Or la fonte de la banquise en facilitera l’extraction. Le pétrole reste une ressource énergétique valable…

 

Mais le nucléaire est et sera la source d’énergie majeure pour les prochains siècles. Les écologistes prônent  des solutions alternatives, au prétexte que le nucléaire serait dangereux. Balivernes… Remplacer le nucléaire par des éoliennes, pour n’évoquer que cet exemple, reviendrait à en couvrir chaque hectare de France. Et encore, cela ne suffirait pas.

 

L’argument « Tchernobyl », quant à lui, n’est plus recevable. Les règles de sécurité dans les centrales nucléaires sont telles qu’il y a bien plus de risques, pour un Français, d’être visé personnellement par un missile nord-coréen, à la demande expresse de Kim-Jong-Il, que d’être mortellement irradié par l’explosion d’une centrale nucléaire.

 

La France a su, félicitons-nous en, assurer grâce au nucléaire son indépendance énergétique. D’autres pays, travaillés par l’« énergétiquement correct », n’ont pas fait de même. Le plus bel exemple de tartufferie, d’hypocrisie presque grandiose, est celui de l’Allemagne. Travaillés par les lobbies anti nucléaires, les Allemands, qui ne font jamais les choses à moitié, ont décidé de réduire, sinon d’éradiquer le nucléaire. Cela leur pose quelques problèmes : un déficit énergétique important. Qu’à cela ne tienne ! L’Allemagne achète l’énergie qui lui manque. Où ? En France ! Fabriquée comment ? Grâce au nucléaire…

 

Les sectes vertes contre-attaquent. Cécile Duflot, secrétaire générale des Verts, grande « vainqueure » (j’adore le terme « vainqueure » dans l’article du 23/6/09 de Libé), oppose, contre toute réalité, un argument définitif : « On a 80 ans maximum de réserves en uranium devant nous, ce n’est absolument pas une solution durable ». Même Libé reconnait que cet argument est faux. Sans vouloir entrer dans des détails techniques, la technologie des « neutrons rapides » (tout à fait maîtrisée en France avec Phénix, mis en service en 1974) permet de bénéficier d’au moins 4 000 ans de réserves, si l’on ne considère que le seul stock d’uranium naturel conservé en France. De quoi voir venir…

 

Soyons pour l’écologie, soyons pour le nucléaire : même des militants ardents de la défense de la planète, tel Arthus-Bertrand (dont la diffusion du film, Home, est soupçonnée avoir « boosté » les résultats de Cohn-Bendit aux Européennes) sont partisans du nucléaire… C’est dire…