lundi, 04 septembre 2017
De la télémédiocratie
Le billet de Patrick Parment
Mais qu’est-ce qu’on vient nous casser les pieds sur le remplacement des marionnettes télévisuelles que sont les David Pujadas, Yves Calvi et autres Anne-Sophie Lapix, épouse Sadoun, récent patron de Publicis. Qu’est-ce qu’un présentateur de téloche si ce n’est un tronc qui débite les propos affichés sur un prompteur. Propos pompés en amont sur l’AFP et accommodés à la sauce « politiquement correct » et surtout « droit de l'hommiste ». On imagine mal la mère Sadoun-Lapix déborder du cadre et s’en prendre à la shoah-business ou dire du bien du Front national.
L’extrême droite sera de nouveau à l’honneur comme la figure du mal absolu dans notre démocratie virtuelle, car il n’est pas question de chercher à comprendre ce qui se cache derrière cette image trop complexe d’extrême droite. Dès fois « qu’ils disent la vérité » !
Pujadas va donc porter le même regard sur LCI que sur France 2 hier encore où, en bon folliculaire, il est chargé de poser les bonnes questions, « correctes », évidemment. On s’aperçoit qu’il n’y a rien de changé (sauf leur salaire peut être) à l’aune des invités chargés de donner du « sens » aux propos liquoreux de nos vedettes. C’est toujours la même camarilla qui tourne en boucle de TF1 à LCI et qui anone les mêmes sottises. Pour les pestiférés que nous sommes, nous nous offrons chaque soir à 20h une séance de cirque Bouglione avec en clown tristounet : Pujadas, Calvi, Lapix et consorts.
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