vendredi, 01 avril 2022
Entretien avec Patrick Drahi : « pourquoi j’ai décidé de soutenir Zemmour »
Source OJIM cliquez ici
En cette Sainte-Hugues du premier avril 2022, Patrick Drahi crée la surprise en annonçant son soutien à Éric Zemmour. Il a accordé à Claude Chollet et à l’Ojim un entretien exclusif par téléphone.
Claude Chollet : Monsieur Drahi, merci de cette exclusivité qui sonne comme un coup de tonnerre dans la campagne électorale un peu molle de la présidentielle du printemps 2022. Votre soutien est-il une décision récente ou au contraire est-il préparé depuis un certain temps ?
Patrick Drahi : Vous permettez que je vous appelle Claude ? Vous savez Claude que je suis un homme discret, je ne me répands pas dans les médias, j’ai une vie familiale rangée, je travaille beaucoup et je ne fréquente pas les journalistes, heureusement (rires). Je voyage constamment pour mes affaires mais ma résidence principale est en Suisse, un pays où la sécurité est assurée, celle de mes enfants comme la mienne. Mais les témoignages des français qui vivent dans des « quartiers sensibles », où les femmes non voilées ne peuvent pas sortir dans la rue ou ceux des autres jeunes filles qui ne peuvent pas prendre le métro ou le RER sans être importunées ou pire, m’avaient déjà fait réfléchir et le programme de Zemmour sur la sécurité avait déjà trouvé un certain écho en moi.
Claude Chollet : Vous permettez que je vous appelle Patrick ? Patrick, vous parlez d’un « certain écho » mais ce n’est pas suffisant pour annoncer un soutien franc et surtout public ?
Patrick Drahi : J’ai hésité Claude, j’ai hésité. À cause du qu’en dira t’on, à cause de ma famille, à cause de mes affaires aussi où les risques sont réels de contre-mesures – fiscales, sociales, réglementaires — des autorités sur mon empire téléphonique. Mais ce qui a emporté mon adhésion, c’est le meeting du Trocadéro. Ces dizaines de milliers de gens, cette atmosphère à la fois d’exaltation et gentille, la ferveur générale, les drapeaux agités, le remarquable discours d’Éric, tout ça m’a fait sauter le pas. J’étais incognito dans la foule avec un chapeau pour ne pas être reconnu. À la fin du discours j’ai jeté mon chapeau en l’air et j’ai crié comme tout le monde « Zemmour président ! »
Claude Chollet : Vous avez évoqué de possibles difficultés pour vos affaires téléphoniques mais qu’en est-il pour Libération. Le rédacteur en chef Dov Alfon, vient de publier un communiqué « Pas ça, pas vous, pas maintenant ».
Patrick Drahi : Je connais bien Dov qui est franco-israélien comme moi. Vous savez qu’il a travaillé pour les services de renseignement de l’armée israélienne, il connaît la musique. Je pense qu’il a fait ce communiqué pour calmer sa rédaction qui est toute acquise à la cause libérale libertaire et aux valeurs mondialistes de la société de consommation avec ses tares et ses excès. Je suis pour la famille, pour l’ordre, pour la transmission.
Claude Chollet : Quand même, le quotidien préparerait sa Une pour demain avec votre photo estampillée « La Honte ». Un des rédacteurs, Pierre Plottu menace de s’émasculer publiquement en signe de protestation. Vous n’êtes pas gêné ?
Patrick Drahi : (en colère), Ces petits cons ne vont pas me mettre une étoile jaune quand même ? Vous savez que je contrôle la fondation qui est au-dessus de la société éditrice du journal ? Je crois que vous avez publié un article sur le sujet. C’est moi qui assure leur salaire à ces bobos mal décrassés ! Ils votent pour qui ils veulent et moi aussi ! Vive la liberté ! Vive Zemmour !
Claude Chollet : Merci Patrick et sans doute à bientôt.
18:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Neuvaine pour la France et le Règne du Sacré-Coeur du 1er au 9 avril, veille du premier tour
Aujourd'hui, le premier avril commence une neuvaine avant le premier tour de l'élection présidentielle. Vous pouvez vous y associer. Voici la prière que l'on peut réciter afin de demander au Sacré Cœur de nous sortir de cette situation.
18:34 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Présidentielle : candidats et éoliennes
Le Conseil d’Administration de la Fédération Environnement Durable a rédigé un questionnaire en 12 points destiné à tous les candidats concernant les éoliennes terrestres et en mer.
Ce document leur avait été adressé par tous les moyens permettant de les contacter (Lettres avec ARC, emails, formulaires de contact, rencontres personnelles, etc.).
La grande majorité d’entre eux ont répondu et nous les en remercions.
17:39 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Ukraine : deux questions fondamentales
Par Bruno Mégret
Pourquoi une guerre totale pour un enjeu mineur ?
En même temps que la guerre s’enlise sur le terrain, l’hostilité entre les deux parties adverses s’intensifie en effet dangereusement. Du côté russe, les armées de Poutine adoptent maintenant une stratégie reposant largement sur les bombardements avec les dommages qui en résultent en termes de morts et de destructions. Du côté ukrainien c’est, en plus de l’armée régulière et de façon très inhabituelle, la levée en masse des civils armés qui multiplient les actions de guerre.
Comment ne pas s’étonner d’une telle montée en puissance de l’agressivité guerrière quand on sait que l’enjeu du conflit ne relève nullement d’un antagonisme essentiel ? Nous ne sommes pas en face d’un conflit de civilisation qui mettrait en péril l’identité voire la survie même de la nation ukrainienne.
Il ne s’agit pas des hordes ottomanes montant à l’assaut des murailles de Byzance. Il n’y a rien de commun avec la bataille des champs Catalauniques qui stoppa l’invasion des Huns ou la défense de Vienne qui arrêta la progression des armées turques.
Non, rien de tel, car Russes et Ukrainiens sont très proches tant pas la population que par la religion, la culture et l’histoire. Les uns comme les autres appartiennent à la même civilisation européenne et chrétienne. L’objet du conflit est dès lors de bien moindre importance puisque, mise à part la question du Dombass, il porte essentiellement sur le statut international de l’Ukraine : peut-elle ou non entrer dans l’Otan, doit-elle ou non rester neutre entre la Russie et l’Union européenne ?
Se pose donc cette première question fondamentale, pourquoi un tel extrémisme guerrier pour un enjeu qui n’a rien de vital ? Pourquoi est-on si loin des conflits classiques tels que l’Europe en a connu d’innombrables du temps de sa splendeur lorsque les armées se combattaient, laissant les civils de côté et amenant les vaincus à capituler et à signer un traité de paix ?
Pourquoi les non-belligérants jouent-ils les boutefeux ?
Se pose par ailleurs une autre question concernant cette fois les non-belligérants. Car, très curieusement les actions économiques et de communication menées par les Occidentaux, loin d’apaiser les antagonismes, contribuent au contraire à les exacerber.
Ce conflit se concrétise en effet par des initiatives menées par l’Occident contre la Russie qui se traduisent par des sanctions économiques de plus en plus contraignantes et de plus en plus déstabilisantes pour les Russes certes, mais aussi pour nos compatriotes et, bien au-delà, pour l’économie mondiale. À cela s’ajoute une véritable guerre de communication menée par les autorités ainsi que par les médias occidentaux qui s’en prennent aux Russes et à leur président dans les termes les plus violents, parlant de pays paria, de génocide, de crimes de guerre, d’armes chimiques.
Aussi se pose-t-il une deuxième question fondamentale.
Pourquoi, dans ce conflit, les non-belligérants que sont les Occidentaux et tout spécialement les Européens ne cherchent-ils pas à faire baisser la tension guerrière et à amener les parties prenantes à un cessez‐le-feu et à trouver un compromis acceptable pour les deux parties ?
On pourrait subsidiairement se poser une question à propos du président ukrainien qui en temps de paix n’a pas eu la sagesse, pour protéger son peuple, d’accepter un statut de pays neutre comme cela a été longtemps le cas de l’Autriche par exemple. Et qui, maintenant que le conflit est ouvert, prône une guerre totale impliquant sa propre population et cherchant à entraîner dans le conflit les pays d’Europe. Une démarche de boutefeux qui, face à une invasion indéniablement condamnable, ne peut qu’aggraver les souffrances et les destructions pour son peuple et son pays.
Il n’est pas simple de répondre à ces questions. Mais les Ukrainiens devraient peut-être se demander si certains ne cherchent pas à utiliser leurs souffrances pour atteindre un objectif géopolitique majeur à leurs yeux : disqualifier durablement la Russie et la couper définitivement de l’Union européenne.
11:16 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Demain fera-t-il jour ?
Le billet de Patrick Parment
On sait très bien par expérience que les programmes politiques énoncés en raison d’élection à venir ne sont que des bouts de papiers jetés au gré du vent qui passe. Chacun essaie de répondre aux problèmes du temps présent, d’où la fatale inactualité de ces programmes une fois l’élection passée. Certes, on aurait mauvaise grâce de dire qu’il n’en reste rien, mais les urgences d’un jour ne sont pas celles du lendemain.
Aussi, les exégèses autour du programme d’Emmanuel Macron ou de Marine Le Pen ne sont à regarder que comme des curiosités. Eric Zemmour, dans ce cirque que constitue une élection présidentielle, présente une exception car il a mis le doigt là sur le danger majeur pour l’avenir de notre pays et de nos enfants : la maîtrise de l’immigration et une remigration plus que nécessaire. On oublie trop souvent que plus d’un million de Français d’Algérie ont regagné la métropole en un temps record.
L’autre aspect majeur que nos politiques se gardent bien d’évoquer, est que cette immigration incontrôlée a notablement fracturé la société française mettant à mal ce que l’on appelle d’ordinaire la communauté nationale. Ce que résume le sentiment général du « on n’est plus chez nous ». Nous devons donc tout à la fois lutter contre cette immigration – la France n’est pas une poubelle – et surtout reprendre en main une justice beaucoup trop laxiste et donner à nos policiers les moyens dont ils ont besoin.
Le degré de violence dû à l’immigration a atteint un niveau qui devient insupportable pour les populations qu’il s’agisse des villes, des banlieues et des campagnes. Il est par ailleurs intolérable de laisser s’implanter dans notre pays un islamisme qui ne correspond à rien dans notre culture judéo-chrétienne. Imagine-t-on élever une église en Arabie saoudite et autres pays du radicalisme islamique ? Une politique de rupture et de fermeté s’impose de manière urgente et on voit mal qui d’autre qu’Eric Zemmour pour la mener à bien.
Reste également que le prochain président aura comme l’on dit du pain sur la planche. Une pandémie qui affecte toujours l’économie française, une dette abyssale et surtout une Europe qu’il serait temps de régenter afin que cesse les méfaits, entre autres, d’une Commission dont les membres ne sont pas élus, faut-il le rappeler. Et tous les présidents qui se sont succédés ont fait preuve de la même incompétence, Ursula van der Leyden en tête en digne émule d’Angela Merkel shootée au mondialisme anglo-saxon.
Le conflit russo-ukrainien, par ailleurs, a mis en valeur tous les dysfonctionnements dont souffre cette institution. Et en premier lieu notre vassalité à l’égard des Américains où Emmanuel Macron a tenté de jouer les petits télégraphistes. Il serait temps de reconsidérer notre situation au regard de la géographie. Si cette guerre a eu lieu, et on ne peut que le déplorer, c’est bien parce que les Américains ont manipulé les Ukraniens et les Européens à ne pas respecter les traités, celui de Minsk notamment. Vladimir Poutine a toujours clamé qu’il ne voulait pas d’implantation de missiles en Europe - pas plus que les Américains avec les missiles russes à Cuba -, sous couvert de l’Otan. Et ce dès sa prise de pouvoir en l’an 2000. Les Américains, avec l’aval de l’Allemagne et plus encore de la Pologne ont fait l’inverse. Ces deux pays vivent dans la hantise imaginaire d’une invasion par l’armée russe !
Cette guerre a également bien mis en lumière notre dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, notamment pour ce qui concerne le gaz et pour partie le pétrole. Va-t-on se diriger vers un aléatoire approvisionnement américain qui va nous coûter la peau des fesses ? Je pense qu’il est temps que les Européens reprennent leur destin en main. Ce ne sera pas facile tant les tensions intra muros sont fortes. Les intérêts des pays du Nord s’entrechoquent avec ceux du Sud et plus encore de l’Est. Mais notre destin est commun. Il faudra donc bien trouver des solutions. L’Europe ne saurait se résoudre à n’être qu’une balle de ping pong dans l’affrontement entre Américains, Russes et Chinois. Avec cette guerre, c’est tout l’échiquier géopolitique, mais aussi économique qui est remis en cause avec le retour des nations sur la scène. L’Europe sera-t-elle absente ?
On rêve d’une Europe puissante. Mais on n’en prend pas le chemin. La tâche du prochain président sera donc ardue et il devra batailler sur tous les fronts. Raison de plus pour que ce dernier ait une réelle vision du monde et plus encore une certaine idée de la France. A ce jour, on ne voit guère qu’Eric Zemmour pour porter cet espoir. Car avez-vous seulement entendu les Macron, Pécresse, Le Pen, Jadot et autres Mélenchon nous parler d’un destin français ? Et l’Europe, est-elle condamnée à accueillir toute la misère du monde ?
10:50 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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MACRON ET MCKINSEY
00:34 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Élection présidentielle truquée ?
00:30 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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