vendredi, 26 septembre 2025
Trump à l’ONU, l’Attila du politiquement correct
Pierre Boisguilbert
(Polémia) Le discours de Donald Trump à la tribune de l’ONU a inspiré notre chroniqueur Pierre Boisguilbert. Immigration, climat, islamisation… Le président des États-Unis d’Amérique a multiplié les attaques frontales contre le politiquement correct.
Un casseur de codes que les médias détestent
En général, les médias – encore – dominants sont en admiration devant ceux qui « cassent les codes » et « font bouger les lignes ». C’est vrai pour toutes et tous mais pas pour Trump. Là où il passe, le politiquement correct ne repousse pas. Le Monde n’en est pas encore revenu : « Donald Trump ne fait plus semblant. Il ne prétend à aucune respectabilité ou langage diplomatique, tout entier livré aux remugles de ses obsessions, sans considération pour les valeurs libérales que les États-Unis ont prétendu défendre et incarner pendant des décennies. » Le magnat s’est félicité de pulvériser des bateaux supposément aux mains des cartels de la drogue, au large du Venezuela. Il a fait la leçon aux Européens sur l’immigration et le climat, « un monstre à deux queues » qui menacerait leur existence, leur conseillant de privilégier des frontières fortes et les énergies fossiles.
Immigration, climat et ONU
Pour Trump, le changement climatique est une escroquerie idéologique dont le seul résultat est de ruiner les pays occidentaux au profit de leurs rivaux, entendez la Chine. Il préfère la prospérité du pétrole aux moulins à vent de l’écologie. Plus convaincant peut-être, son cri d’alarme aux Européens : si l’Europe ne se réveille pas, elle sera submergée par l’immigration. Il leur demande de faire comme lui et prouve qu’on peut stopper les flots. Son constat – l’écologie ruine l’Occident et la migration incontrôlée détruit son identité – est devant l’ONU une sacrée leçon à contre-courant mondialiste. Il prend l’organisation à revers même sur la reconnaissance de la Palestine. Cette institution, il la méprise, elle ne sert à rien, il le dit et constate que l’escalier mécanique était en panne comme le prompteur. Il se doute bien que ce n’est pas un hasard mais retourne les deux incidents contre l’organisation, preuve supplémentaire de son incapacité et de son inutilité.
Les échos de Powell, Raspail et Le Pen
Finalement, les Européens ont entendu un Enoch Powell vulgaire mais super puissant. « Avant qu’il ne soit trop tard », a dit Trump, et Enoch Powell le prophétisait déjà en 1968. Le discours des Rivers of Blood est prononcé le 20 avril 1968 lors d’un rassemblement conservateur à Birmingham. Powell craint qu’une augmentation de la population non blanche et des lois anti-discrimination n’entraîne des quartiers entiers peuplés d’immigrés reproduisant leur société d’origine, avec à terme des émeutes raciales, un sentiment de dépossession et même une partition du pays. Jean Raspail, dans Le Camp des saints, annonçait lui aussi la fin de l’Occident par l’immigration. Trump n’a pas la classe british ni le souffle du roi français de Patagonie, mais un bon sens de pionnier qui sait que l’histoire de son pays fut un grand remplacement des peuples premiers. Jean-Marie Le Pen disait : « je suis Sitting Bull », le chef sioux qui lutte pour la survie d’un peuple submergé. L’homme le plus puissant du monde nous promet l’enfer si on ne réagit pas. Il n’est pas sûr qu’il soit plus entendu par les fausses élites européennes, traîtres à leur identité historique, qu’un Powell, un Raspail ou un Le Pen… mais ils auront été une fois de plus avertis.
Article paru sur Polémia, cliquez ici.
                                                        14:36 Publié dans Revue de presse  | Lien permanent  | Commentaires (0)  |  |
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Les nouveaux lauréats de la promotion Lecornu se font attendre et c’est tant mieux !
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Philippe Randa
Il y a parfois des silences, des signes qui ne trompent pas, nous enseigne le bon sens populaire. Ainsi du silence concernant le prochain gouvernement de Sébastien Lercornu, 4e Premier ministre de la Macronie, cuvée 2025. Nommé à Matignon depuis déjà 15 jours, il est depuis lors à la tête de ministres démissionnaires qui ne semblent pas s’en porter plus mal que ça. Les Français, non plus !
Nos voisins belges n’ont-ils pas, eux, connus 239 jours sans gouvernement, les affaires courantes étant gérées – expédiées, pensait-on alors plus justement – par le gouvernement démissionnaire d’un nommé Yves Leterme, dont il serait bien méchant de souligner que l’histoire risque bien de n’en pas retenir l’extraordinaire existence plus que ça.
La Belgique a-t-elle disparue pour autant ? Que non. Les Belges ont-ils vu la différence ? Guère. La France pourrait-elle suivre son exemple ? Pourquoi pas !
Car finalement, puisque de majorité parlementaire il n’y a point, qu’importe le locataire de Matignon, doit désormais penser un autre locataire dont la fin de bail à l’Élysée est dans le viseur de nombreux prétendants !
L’obsession d’Emmanuel Macron étant de rester coûte que coûte cramponné à son fauteuil présidentiel jusqu’en 2027, un Lecornu ou un autre, assistés de ministres aux ¾ inconnus de Français qui ne cherchent d’ailleurs guère à faire leur connaissance, font finalement parfaitement sinon l’affaire, du moins le décor, de toute cette insignifiance politique qui restera, elle, dans les mémoires, sous le nom de Macronie.
Et les Français n’ont-ils pas finalement tout à gagner à une telle solution ? Car à chaque changement de Premier ministre, c’est autant d’« avantages » financiers en moins à payer… car précisons à ceux qui ont applaudi l’annonce de Sébastien Lecornu de les abolir qu’il ne s’agissait que de leurs avantages « à vie » – coût annuel évalué à 4,4 millions d’euros – et ce au 1er janvier 2026… soit dans 3 mois !
Et ça peut être très long, 3 mois. Long et incertain.
Imaginons, par un coup de théâtre toujours possible que Sébastien Lecornu démissionne ou soit démissionné avant le réveillon de fin d’année ? Son successeur n’aura-t-il pas d’autres soucis que de tenir la promesse salutaire de couper les privilèges de ses prédécesseurs n’en finissant pas de vieillir aux frais de la Ve République ?
Quant aux simples ministres, aussi interchangeables qu’inconnus, ils ne profitent certes pas, comme on l’a bien martelé aux Français ces derniers temps, d’avantages « à vie » : seulement de 3 mois de salaires d’indemnités, tout comme le Premier ministre !
Sachant que ce dernier touche par mois (tout de même !) 16 000 €, les ministres (seulement !) 10 700 € et les secrétaires d’État 10 200 €, est-on vraiment pressé d’assister aux tours de chaises musicales et de connaître (hélas !) les nouveaux lauréats de la promotion Lecornu… et de ceux qui redoubleront ?
                                                        12:21 Publié dans Philippe Randa  | Lien permanent  | Commentaires (0)  |  |
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La réaction sur X de Bruno Gollnisch, ancien numéro 2 du Front national de Jean-Marie Le Pen à la condamnation de Nicolas Sarkozy

"J’étais très hostile à la politique de Nicolas Sarkozy.
Je n’en suis que plus à l’aise pour critiquer ce jugement stupéfiant assorti d’une exécution que rien ne justifie.
Quant aux ricanements et aboiements des hyènes de gauche, ils ne suscitent que le mépris".
                                                        10:00 Publié dans Informations nationales  | Lien permanent  | Commentaires (0)  |  |
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La réaction de Pierre Cassen (Riposte Laïque) après la condamnation (symbolique) d'un des agresseurs gauchistes d'Erik Tégner
                                                        09:08 Publié dans Revue de presse  | Lien permanent  | Commentaires (0)  |  |
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Un communiqué du collectif corse "Azzione Ghjuventù" :
Le collectif "Azzione Ghjuventù"est pour but de réveiller les consciences sur l'Île de beauté. Le peuple corse ne se laissera pas faire ! Il ne veut pas subir l'insécurité comme sur le continent !
                                                        09:00 Publié dans Combat nationaliste et identitaire  | Lien permanent  | Commentaires (0)  |  |
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Contradictions républicaines

Georges Feltin-Tracol
Maire Les Républicains de L’Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne de 2014 à 2024, Vincent Jeanbrun rencontre une notoriété nationale pendant les émeutes de la fin juin 2023. Des racailles tentent alors d’incendier son domicile privé. La dissolution inopinée du 9 juin 2024 incite ce proche de la présidente du conseil régional d’Île-de-France, Valérie Pécresse alias « Madame 4,78 % », à se présenter dans la septième circonscription de son département. Il bat de justesse (545 voix !) au second tour la députée sortante insoumise Rachel Keke, gouvernante d’hôtel de son état.
Invisible durant les premiers mois de la XVIIe législature, Vincent Jeanbrun se fait remarquer par une proposition de loi effarante. Signé par plusieurs caciques du groupe La Droite républicaine dont son président, Laurent Wauquiez, et déposé le 10 juin dernier sur le bureau de l’Assemblée nationale, ce texte prévoit l’interdiction et la condamnation des contenus et des discours dits « anti-républicains ». Ce texte aberrant voudrait pénaliser toute remise en cause du modèle français « fondé sur l’universalisme républicain ». Elle souhaiterait aussi défendre le caractère démocratique, laïque et indivisible de la République. Ce projet totalitaire propose trois ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende à tout esprit critique. La peine s’élève jusqu’à cinq ans de détention et 75 000 € d’amende si les propos litigieux condamnés sont tenus sur Internet ou par un élu…
Certes, l’exposé des motifs cible explicitement la confrérie des Frères musulmans. Mais ne nous faisons aucune illusion ! À l’instar de la pitoyable loi contre le séparatisme votée en 2021, tout mouvement identitaire, royaliste, catholique, nationaliste-révolutionnaire ou même régionaliste serait de fait visé sans omettre les membres des Maisons de France royale et impériale qui verraient leur liberté d’expression entravée, voire bafouée. Unique candidat royaliste à une élection présidentielle sous la Ve République, Bertrand Renouvin n’aurait pas pu se présenter si cette ineptie funeste avait été en vigueur en 1974.
Charlie Hebdo du 27 août 2025 et Libération du lendemain ont publié des articles fielleux à souhait contre le succès incontestable des universités d’été d’Academia Christiana organisées en Provence et dans l’Ouest. Les trois plumitifs de ces deux titres super-subventionnés ne se remettent toujours de sa non-dissolution en 2023 ! L’ignoble proposition de Vincent Jeanbrun permettrait d’étouffer les saines aspirations d’une jeunesse qui récuse « ce monde vétuste et sans joie ». L’ancien édile imposerait ainsi le délit de blasphème politique.
Il ignore sûrement qu’au cours des débats parlementaires en 1881 portant sur la liberté de la presse, certains républicains déposèrent un amendement impliquant un délit d’outrage à la République. Républicain incontestable, Georges Clemenceau tonna contre… Avec raison !
Remarquons toutefois que si ce texte liberticide était entériné, il ne pourrait qu’éclairer d’une lumière crue les contradictions inhérentes d’une république obligée dans les faits de s’adapter aux contraintes du réel. En effet, la fameuse « République une et indivisible » est un mythe idéologique; c’est une fumisterie qui relève principalement de la croyance politique la plus fantasmatique.
La loi de séparation entre l’État et l’Église catholique qui instaure la laïcité ne concerne pas tout le territoire français. Les deux départements alsaciens et celui de la Moselle, allemands en 1905, vivent toujours sous le régime concordataire de 1801. Quand les républicains du Cartel des gauches en 1924 cherchèrent à imposer la règle commune, ils firent face à une véritable insurrection pacifique de la part des Alsaciens et des Lorrains. Le gouvernement laïcard recula bientôt. Outre le cas alsacien – lorrain, la laïcité ne s’applique pas partout en France, à savoir l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon au large du Canada, la Guyane, Mayotte, la Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna et la Polynésie française. Quant à l’île de La Réunion, sa mise en œuvre se révèle fort problématique du fait de la structure créolisée de la société insulaire.
Par ailleurs, en matière douanière, sait-on qu’il existe près de la frontière suisse dans le département de l’Ain une zone franche dans le pays de Gex ? Cet espace de libre-échange avec le voisin helvète procède du traité du Congrès de Vienne en 1815. À l’origine d’une grande superficie, cette zone franche s’est réduite dans la première moitié du XXe siècle. Enfin, dans l’océan Pacifique, Paris nomme sur l’archipel de Wallis-et-Futuna un administrateur supérieur, l’équivalent océanien du préfet. Ce haut-fonctionnaire doit en permanence prendre en compte l’action au quotidien des rois coutumiers d’Uvea, d’Alo et de Sigave. La République française s’incline donc devant le fait royal local.
L’unité et l’indivisibilité de la République française persistent-elles encore quand le conseil des ministres du 30 juillet 2025 adopte un projet de loi sur une plus large autonomie de la collectivité territoriale de Corse ? Le Conseil d’État avait largement contesté ce projet et émis des modifications substantielles. Mais le gouvernement de François Bayrou les a toutes rejetées avec le risque d’une censure à venir de la part du Conseil constitutionnel si les parlementaires approuvaient ce texte. Dans le même temps, la Guyane, la Martinique et la Guadeloupe négocient toujours sur une évolution de leur statut en faveur d’une plus grande autonomie. Le summum est néanmoins atteint avec l’accord de Bougival sur la Nouvelle-Calédonie qui administre un coup de grâce bienvenu à l’unité républicaine. Si le projet dément de Vincent Jeanbrun était adopté, tous les responsables politiques favorables à l’autonomie de leur territoire risqueraient-ils amendes et peine de prison ? Cette proposition de loi va à l’encontre des mutations actuelles françaises.
La création d’un « État de Nouvelle-Calédonie » déchire en effet la fiction grotesque d’une entité politique une et indivisible. Mais plutôt que de réserver cette disposition institutionnelle unique au seul « Caillou », pourquoi ne pas la reproduire pour d’autres collectivités françaises ? Certes, les indépendantistes de diverses contrées ultra-marines restent sceptiques face à cette innovation juridique. N’empêche ! Oui à un État de Nouvelle-Calédonie ! Mais aussi oui à un État de Polynésie française ! Oui encore à un État de Wallis-et-Futuna, à un État de La Réunion, à un État de Mayotte, à un État de la Guyane, à un État de la Martinique, à un État de la Guadeloupe, à un État de Saint-Pierre-et-Miquelon ! Et pourquoi ne pas implanter cette disposition à la Métropole ? Soyons cohérents et exigeons la reconnaissance d’un État de Corse, d’un État de Bretagne réunifiée, d’un État de Normandie, d’un État d’Alsace, d’un État de Lorraine – Champagne, d’un État d’Occitanie, d’un État de Catalogne, d’un État de Provence, d’un État de Nice, d’un État de Savoie, d’un État de Bourgogne – Franche-Comté, voire d’un État du Massif Central, etc.
N’en déplaise par conséquent à Vincent Jeanbrun, amoureux transi de Marianne au bonnet phrygien, que mille États subsidiaires fleurissent au sein d’une nouvelle république nationale et populaire, la République différenciée des peuples enracinés de France !
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n° 167, mise en ligne le 24 septembre 2025 sur Radio Méridien Zéro.
                                                        08:44 Publié dans Georges Feltin-Tracol  | Lien permanent  | Commentaires (0)  |  |
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