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dimanche, 23 mars 2014

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samedi, 22 mars 2014

La France, championne du monde des donneuses de leçons

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Christophe Servan

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Mon passeport arrivant bientôt à expiration je suis allé sur le site de mon consulat pour m’enquérir des démarches à suivre, lorsque je suis tombé sur ça : « La France a fait de l’abolition universelle de la peine de mort une des priorités de sa politique étrangère en matière de droits de l’Homme. » La suite, poncifs niaiseries et autres billevesées, je vous en fais grâce.

Plus intéressant, cet encart renvoyait au site du quai d’Orsay sur lequel je trouvai un autre lien du même tonneau : « La France, candidate au Conseil des droits de l’Homme pour le mandat 2014-2016 » Suivait une profession de foi qui vaut vraiment son pesant de cacahuètes. Extraits : « Les droits de l’Homme font partie des valeurs fondatrices de la République française. Leur respect est au cœur de l’exercice de la démocratie en France et de notre engagement au sein de l’Union européenne. »

Si la France est élue, elle s’engage à :
- Poursuivre son engagement en faveur des droits de l’enfant…
- Promouvoir la liberté d’opinion et d’expression…
- Encourager les États à lutter contre les détentions arbitraires…
- Intensifier la lutte contre l’impunité et promouvoir le droit à la justice, à la vérité…

Comme la France est en réalité 37e au classement mondial pour les droits de l’homme (11e en 2002) et qu’elle est devancée par des pays aussi prestigieux que la Namibie, l’Uruguay, l’Estonie, le Ghana, je me suis demandé qu’elle mouche avait piqué notre coq national.

Utilisé dès l’Antiquité, le coq servit d’enseigne aux Gaulois à la suite d’un jeu de mots facile ; le terme latin gallus signifiant à la fois coq et Gaulois. Quelques siècles passent et le Roman de Renard fait du coq Chantecler la dupe attitrée du goupil. Luxure, folie et sottise sont ses attributs que l’héraldique réserve aux familles de bas état. C’est que notre oiseau est l’exemple paradoxal d’un emblème qui n’a pas été choisi, mais imposé par les ennemis du royaume. Le calendrier Romuléen indique que le gallus signifie le nombre infini des sots et des fous qui, en toutes circonstances, montrent leur imbécillité. Aux XIIIe et XIVe siècles, le coq connaît un succès grandissant dans les prophéties italiennes hostiles à la présence française dans la péninsule : il est alors l’inverse dérisoire de l’aigle impériale (1).

Plus près de nous, Edmond Rostand met en scène un coq nommé Chantecler qui détient un terrible secret : en chantant, il peut faire se lever le soleil. Peut-être qu’après tout Fabius, Ayrault et Hollande croient encore qu’il leur suffit de faire cocorico pour que le soleil se lève.

(1) Source Encyclopaedia Universalis

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Jeudi 17 avril : Jean-Yves Le Gallou aux Ronchons

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vendredi, 21 mars 2014

Le JT de TV Libertés de vendredi soir :

23:51 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Gabriele Adinolfi présente son dernier livre "Orchestre rouge"...

adinolfi_or-187x300.jpgGabriele Adinolfi, Avatar éditions, 2013, 166 pages, 19 € (+ 3 € de port). Préface de Michel Drac

Presque dix ans après Nos belles années de plomb, Gabriele Adinolfi, figure historique de la droite radicale italienne, revient sur cette tragique période qui a secoué son pays, avec un ouvrage choc longuement mûri qui intègre les apports de nombreux travaux ayant vu le jour depuis lors et constitue un gros pavé dans la mare du politiquement correct et des mensonges de l’historiographie officielle.

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23:42 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lecteurs électeurs à Asnières : dimanche votez tous pour la liste conduite par Henri Massol

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23:18 Publié dans Municipales 2014 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Municipales : pas une voix pour les candidats du Système !

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Yves Darchicourt

Pas une voix pour les politiciens qui - du Front de Gauche au Front "National" Marinien - participent ou rêvent de participer à un Système dont le but ultime est la destruction de notre civilisation.

Pas une voix pour les politiciens qui - au-delà des considérations propres à une gestion municipale - n'ont pas clairement souscrit à des principes fondamentaux: refus de l'immigration-invasion non européenne et de l'islamisation, refus de la "France plurielle", défense des identités régionales, nationales et européenne, préférence nationale et européenne, attachement aux valeurs de notre civilisation européenne et notamment à son pilier essentiel qu'est la famille naturelle, opposition à l'idéologie mortifère du Nouvel Ordre Mondial. Et de ces collabos du Système, les "gars de la Marine" en font partie, prétendus nationaux qui veulent avant tout complaire à ces lobbies qui existent plus ou moins dans un fort peu digne souci de respectabilité, pente savonneuse de l'opportunisme qui mène aux reniements les plus abjects.

Les Gaulois attachés à leurs petites patries régionales, à la Nation et à notre Mère l'Europe -disons à leur terre et à leur race- ne gagneront rien à participer à des scrutins où il n'est d'autre choix que voter pour les candidats "les moins mauvais" ou "les plus proches" de leurs idées.

Hormis les cités où il est possible de voter pour des listes menées ou soutenues par le Parti de la France et/ou la Nouvelle Droite Populaire, le Mouvement d'Action Sociale, le Solidarisme, le Réseau Identité...il n'y a d'autre alternative que de s'abstenir ou de voter blanc.

L'abstention ou le vote blanc sont aussi des actes de Résistance à une Ripoublique et à un Système déjà largement discrédités et un prélude aux inévitables "jours de colère" qui ne feront que croître et embellir. Certains bulletins de vote, fort pesants, sont arrivés !

 

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19:00 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Expulsions massives de clandestins : une campagne menée... en Arabie !

1938040595.jpgYves Darchicourt

370 000 clandestins expulsés depuis le début de novembre dernier! Ce n'est pas en France, ni en aucun des pays d'Europe mais en Arabie Saoudite. Depuis le début de l'année 2013, se serait près de 900 000 immigrés clandestins essentiellement originaires de l'Inde, du Bangladesh, des Philippines, d'Ethiopie, du Yémen et d'Egypte qui ont été contraints de quitter le pays.

L'Arabie compte environ 27 millions d'habitants dont un tiers d'origine étrangère, par ailleurs le taux de chômage avoisine les 12,50%. Il a donc semblé de simple bons sens pour les autorités saoudiennes de réduire l'implantation étrangère et de protéger l'emploi des saoudiens de souche. D'où une vigoureuse campagne incitant virilement les clandestins à sortir du royaume, une campagne d'ailleurs qui n'est pas limitée dans le temps et dont l'objectif est de protéger la nation avait déclaré le prince Mohammed Ben Nayef, ministre de l'Intérieur du roi Abdallah en lançant les opérations menées par les forces de sécurités.

Quand on veut on peut! Un exemple qu'il serait bon de suivre en France et en Europe mais qui hélas ne semble pas d'actualité...pourvu qu'on ne récupère pas les surnuméraires dont les saoudiens ne veulent plus !

07:00 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

OTAN GO HOME !

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Un communiqué du Réseau Identités :

En 1991 l‘Union Soviétique s’effondrait et avec elle la menace militaire qu’elle représentait. En effet, immédiatement, la Russie nouvelle sabordait le Traité de Varsovie: dès lors l’OTAN n’avait plus de raisons d’être. Mais au lieu de jouer le jeu de la réciprocité, les U.S.A. poussaient leurs pions un peu plus profond en Europe. Ce furent les épisodes du démembrement de la Yougoslavie et de la Serbie, puis des “révolutions oranges” téléguidées depuis Washington.  Aujourd’hui, Russie et « Occident » sont à nouveau face à face à l’occasion de la crise Ukrainienne.

Souvenons-nous de ces mains tendues… Gorbatchev et sa « Maison commune », Poutine et sa « Grande Europe »… Autant de plaidoyers pour un partenariat euro-russe enterré par nos dirigeants corrompus inféodés à Washington tels les Hollande, Fabius cornaqués par  l’ineffable Bernard Henri Lévy. Concrètement, l’OTAN divise notre continent alors que nous devrions l’unir. Nous ne pouvons demeurer les complices silencieux de l’OTAN quand elle bombarde une capitale européenne comme Belgrade, quand elle installe des républiques musulmanes comme le Kosovo ou la Bosnie en plein coeur de l’Europe, ou quand elle tente de déstabiliser la Russie comme on l’a vu en Géorgie ou en Ukraine…

C’est pourquoi le Réseau-Identités entreprend aujourd’hui une campagne visant à libérer l’Europe de la tutelle des USA en abrogeant le Traité de l’Atlantique Nord qui ne sert ni le continent européen, ni les nations qui le composent. A la place, nous devons oeuvrer pour une armée européenne au service des intérêts européens et de leur diplomatie. On est en droit de se demander aujourd’hui quelle sera l’attitude de l’OTAN quand les peuples de France ou d’autres pays d’Europe auront décidé de se réapproprier les outils de leur souveraineté et de s’atteler au grand défi de la re-migration. Décidemment, non! Nous ne voulons plus d’une ingérence étrangère dans les affaires de notre continent car nous voulons l’Europe aux Européens…

Alors, comme De gaulle en son temps, disons non à l’OTAN…

OTAN hors de France !!! OTAN hors d’Europe !!! OTAN GO Home !!!

06:57 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La priorité du MNR : battre la gauche...

img_4bde00bc7fa88.jpgUn communiqué du MNR :

Le MNR estime que la gauche au pouvoir est catastrophique pour notre pays. Elle détruit notre économie, bafoue nos valeurs de civilisation et compromet notre identité nationale et européenne.

L'objectif que chacun doit donc se fixer aux prochaines élections municipales est de faire battre la gauche dans toutes les communes .

Le MNR invite en conséquence les Français à émettre dès le 1er tour, le vote le plus efficace pour assurer la défaite de la gauche au 2ème tour.

06:53 Publié dans Municipales 2014 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le JT de TV Libertés de jeudi soir :

06:35 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 20 mars 2014

Fontgombault (36) : voilà un maire plein de bon sens et qui tient bon...

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Vie privée à crédit…

Philippe Randa 7.jpgPhilippe Randa

Billet publié dans Présent du 19 mars 2014

Alors que le nombre de dossiers de surendettement déposés auprès de la Banque de France n’a jamais été aussi élevé, le Conseil constitutionnel a censuré la création d’un fichier national des crédits à la consommation aux particuliers, pourtant principale source d’endettement des ménages.

Ce, au nom du respect de la vie privée : des milliers d’employés de crédit auraient ainsi pu savoir à quelle hauteur chacun de nous était endetté.

Et alors ? Des milliers de secrétaires n’ont-elles pas accès à nos dossiers médicaux ? Des milliers d’assistantes sociales à nos dossiers familiaux ? Des milliers d’employés de sécurités à nos va-et-vient grâce aux caméras de surveillance ? Des milliers d’employés des Hôtels des Impôts à nos déclarations fiscales ? Des milliers d’employés de banque à nos dépenses par carte ou chèque ?

La vie privée du citoyen semble moins sacrée que celle du consommateur !

NDLR : Vous pouvez désormais trouver régulièrement dans le quotidien Présent (cliquez ici) les billets de Philippe Randa.

07:56 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'introduction du livre "Présence de José Antonio" écrite par Olivier Grimaldi...

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Il y a une semaine, jour pour jour, nous nous retrouvions nombreux dans la peine pour un dernier adieu à notre camarade et ami Olivier Grimaldi qui nous a prématurément quitté le 9 mars dernier à la suite d'une longue et cruelle maladie. En effet, plus de 600 personnes ont assisté à la magnifique et très émouvante messe célébrée, en l'église St Nicolas du Chardonnet, par M. l'abbé Xavier Beauvais, curé de la paroisse.

Hier soir, pensant à Olivier, j'ai relu l'introduction qu'il avait écrite, au mois d'octobre dernier, pour le livre que nous avons édité pour le Cercle Franco-hispanique, Présence de José Antonio Primo de Rivera (*). Je pense que ces quelques lignes résument parfaitement le sens de l'engagement de leur auteur pour cette noble cause qui est celle de l'Espagne Une, Grande et Libre...

Elles méritent d'être portées à la connaissance du plus grand nombre de nos lecteurs...

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Introduction du livre Présence de José Antonio (*) :

Flyer José Antonio.jpgCe petit ouvrage n’est pas une biographie du fondateur de la Phalange, mais l’hommage qu’il lui est rendu par le Cercle Franco-Hispanique depuis 1983, et par des Français bien connus des milieux nationaux. Nous rééditons un extrait des actes du colloque organisé en 2003, à l’occasion du centième anniversaire de la naissance de José Antonio Primo de Rivera. Parmi ces spécialistes de l’Espagne et du national syndicalisme, j’invite nos lecteurs à acquérir le livre magistral de six-cents pages d’Arnaud Imatz : José Antonio, la Phalange Espagnole et le national-syndicalisme (1). Cet ouvrage a été traduit en espagnol. Il est considéré par mon ami Antonio Gibello, ex directeur du quotidien El Alcazar, comme une « bible ». Il a été réédité par les Editions Godefroy de Bouillon.

J’ai découvert José Antonio en 1971, lors d’un séjour à Barcelone. Jeune militant d’Ordre Nouveau, j’étais d’abord étonné de voir dans les échoppes de souvenirs, des objets à son effigie ainsi que les cinq flèches et le joug du mouvement. Je me suis rendu au local de la Vieja Guardia, une maison austère et sombre gardée par un ancien combattant en chemise bleue, portant ses décorations dont la Croix de Fer gagnée en Russie. De quoi surprendre un jeune parisien ! Au regard de mes dix-huit ans, il me dirigeât vers l’immeuble abritant les jeunes de l’Organizacion Juvenil Espanola (OJE). Des dizaines d’adolescents portant la chemise phalangiste (alors que celle-ci n’était plus réglementaire) s’activaient à préparer un camp. Le chef provincial me reçu dans son bureau et m’offrit une photo de José Antonio que je garde très précieusement. Une jeune fille me donna une chemise et un insigne de l’OJE.

Que représentions-nous, Nationalistes français par apport aux organisations espagnoles, qu’elles soient légales ou tolérées comme les Cercle José Antonio (50 000 adhérents) ? Pas grand-chose, si ce ne sont les souvenirs des Français accueillis en 1945 et l’aide apportée aux militants de l’OAS.

J’ai compris la place que tenait José Antonio en voyant son nom gravé sur les murs des églises. Mais les seuls actes officiels des phalangistes étaient principalement constitués par les commémorations du « 20-N » au Valle de los Caïdos. Il fallait comprendre le courage, l’engagement révolutionnaire et le message sublime de celui qu’on nommera « l’absent » après son exécution.

C’est ainsi que je suis resté fidèle à cet aristocrate, Grand d’Espagne, qui a commencé à s’engager dans le combat pour défendre la mémoire de son père. Il serait trop long de me livrer davantage et d’évoquer mes rencontres et mes amitiés avec les plus grands Phalangistes dont Pilar Primo de Rivera, Raimundo Fernandez Cuesta ou Ramon Serrano Suner qui avait encouragé notre colloque peu avant sa mort.

Je terminerai donc ce propos par ces mots brefs et poignants prononcés par le général Franco sur la tombe du Fondateur à l’Escorial devant des milliers d’Espagnols : « Espagnols, José Antonio est mort, disent les crieurs de journaux. José Antonio vit, déclare la Phalange. Qu’est-ce que la mort et qu’est-ce que la vie ? La vie est l’immortalité… Le grain n’est pas perdu, mais jour après jour il se renouvelle avec une vigueur et une fraîcheur nouvelles. C’est la vie aujourd’hui pour José Antonio ».

José Antonio Primo de Rivera : Presente !

Arriba Espana !

Olivier Grimaldi

Médaillé de la Vieja Guardia

Président du Cercle Franco-hispanique

Note

(1) José Antonio, la Phalange Espagnole et le national-syndicalisme, Arnaud Imatz, réédité en 2000 chez Godefroy de Bouillon, 600 pages cliquez là

(*) Présence de José Antonio cliquez ici

07:22 Publié dans Livres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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mercredi, 19 mars 2014

Le JT de TV Libertés de mercredi soir...

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Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER

RIVAROL N° 3132 du 13 mars 2014

 

ÇA PICOLE sec, au Vatican ! C’est le quotidien britannique The Gardian qui nous l’apprend. Il a publié une étude où l’on découvre que le Vatican, où a priori l’on ne trouve guère de vignobles, est devenu cette année le premier Etat au monde en termes de consommation de vin par habitant. La consommation serait de 74 litres par an et par personne, soit 99 bouteilles. La consommation des Français, qui s’y connaissent pourtant en la matière, n’est que de 52 litres par an et par personne. Les cardinaux du Vatican et leurs collaborateurs abusent-ils du vin de messe ? Pas de panique. Il existe une explication parfaitement rationnelle qui les blanchit de tout soupçon de dépravation alcoolisée. La quasi-inexistence des taxes sur les produits, dont le vin, vendus dans la supérette du Vatican, fait que les 2 000 employés du Saint-Siège en profitent abondamment et font des achats à des tarifs ultra-avantageux dont ils font bénéficier leurs proches. Nous voici soulagés…

 

ET VOICI LA PRINCESSE QUI AIMAIT UNE FÉE…

 

Ça n’en finit pas avec les délires liés à la théorie du genre. On avait suivi les polémiques liés au livre « Tous à poil » ou à la diffusion du scandaleux film “Tomboy” dans des écoles. Ce n’est pas fini. Voici une pièce de théâtre destinée à être jouée dans des écoles et ayant pour objectif de formater nos enfants dans le registre du “gender”. Son titre, explicite : « La princesse qui n’aimait pas les princes ». Cette pièce est inspirée d’un conte pour enfants et présente les amours pas tout à fait ordinaires d’une princesse qui ne veut pas de ses prétendants car elle aime une fée. Le spectacle est bien sûr soutenu par le conseil régional socialiste d’Ile-de-France. Une représentation devait avoir lieu il y a deux semaines devant 50 enfants d’un centre de loisirs du Perreux-sur-Marne, après avoir été jouée une première fois au Pocket Théâtre de Nogent-sur-Marne. Il était même prévu un atelier de sensibilisation, c’est-à-dire de bourrage de jeunes crânes. Las, le député-maire Gilles Carrez (UMP) a mis le holà et a empêché la représentation. Carrez, opposé au mariage pour tous, avait pourtant été le premier élu du Val-de-Marne à célébrer l’union d’un “couple” gay. Compliqué, tout ça… La metteur en scène, Delphine Orleach, couine et geint avec des arguments qui forcent le respect : « Notre pièce est censurée, alors que c’est avant tout un outil permettant de répondre aux interrogations des enfants, et de parler d’homosexualité avec humour. » Morts de rire ! Et les parents ? Que disent-ils ? Courageusement la présidente de la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public du Val-de-Marne (plutôt de droite) se défausse sur la mairie (c’est une décision de la mairie, on n’y est pour rien), tout en souhaitant que l’éducation sexuelle reste un domaine réservé à la famille. Surtout ne pas apparaître réactionnaire ! Quant au responsable national des parents de la FCPE (plutôt de gauche) il juge que « cette pièce est avant tout une œuvre d’art ». Voilà où nous en sommes…

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Le 19 mars ne peut pas célébrer la « paix en Algérie »

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Guillaume Zeller

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Le 19 mars 1962, à Évian, les autorités françaises signaient l’accord qui devait encadrer l’abandon progressif de la souveraineté républicaine sur l’Algérie au profit des représentants du FLN. En dépit de l’opposition quasi unanime d’un million de pieds-noirs, du sacrifice consenti par les harkis, de la faible représentativité du FLN, la République s’apprêtait ainsi à rédiger le chapitre final d’une histoire commencée en 1830. Moins de quatre mois après, le 5 juillet 1962, le processus entamé à Évian aboutissait à l’indépendance de l’Algérie.

Qu’on le déplore ou qu’on s’en accommode, le 19 mars ne peut être considéré comme l’anniversaire de la « paix en Algérie ». Pour des raisons objectives : les tueries ont continué malgré le cessez-le-feu annoncé. Faut-il évoquer le massacre commis le 26 mars 1962 devant la Grande Poste de la rue d’Isly à Alger, le début des purges au sein de la communauté musulmane, la multiplication des opérations aveugles de l’OAS ou encore l’immense chasse à l’homme anti-européenne commise le 5 juillet à Oran, journée la plus sanglante de toute la guerre d’Algérie, avec au minimum 700 pieds-noirs assassinés et escamotés en quelques heures ?

Pourtant, c’est cette date du 19 mars qui a été retenue par les parlementaires français en décembre 2012, non sans idéologie, pour devenir celle de la journée nationale du souvenir « des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie ». En dépit de cette décision, la fin de la présence française en Algérie demeure « un passé qui ne passe pas » et nombreux sont ceux qui s’insurgent contre les commémorations qui seront organisées demain, en particulier par la FNACA dont les accointances idéologiques originelles sont connues.

Ainsi, de nombreuses associations dédiées à la défense des rapatriés – en particulier le Cercle algérianiste, puissante organisation qui veille à la transmission de l’héritage culturel des Français d’Algérie – continuent d’interpeller le gouvernement. À Nice, le maire Christian Estrosi – vertement critiqué par une partie des pieds-noirs pour avoir fait ériger une statue de Charles de Gaulle dans la ville en 2011 – dénonce cette année un « déni de vérité » et refuse de pavoiser la ville, soutenu par Ali Amrane, président du Collectif des associations de harkis des Alpes-Maritimes. « Le 19 mars est une date atroce pour les familles de harkis massacrés entre le 19 mars et le 2 juillet 1962 », rappelle ce dernier. À quatre jours des élections municipales, les rapatriés d’Algérie ne négligeront pas la position de leur édile.

C’est aussi vers l’Algérie d’aujourd’hui que conduit ce débat mémoriel. Abdelaziz Bouteflika, 77 ans, affaibli par un accident vasculaire cérébral, y brigue un quatrième mandat en dépit de ses hospitalisations successives… à Paris. La « candidature de trop » de cet ancien « moudjahidin » a déclenché une série de manifestations qui laissent deviner un fort besoin de renouvellement. « 52 ans, Barakat ! » (« Cinquante-deux ans, ça suffit ! »). Ce slogan qui résonne actuellement à Alger, porté par de jeunes militants sévèrement réprimés, pourrait fendiller la chape de plomb idéologique indispensable au maintien au pouvoir du FLN. La vérité historique, et donc la paix des mémoires, pourraient en être à terme les bénéficiaires de part et d’autre de la mer Méditerranée.

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Crimée-Serbie : le fait nationaliste. La démocratie mondialiste butte sur l’histoire des peuples

1 Aleksandar_Vučić1_-_cropped.jpgJean Bonnevay

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Poutine est un nationaliste russe qui refuse la normalisation mondialiste. Il défend tous les Russes et indirectement ceux qui se sentent aujourd’hui plus Russe que Bruxellois.

Le référendum de Crimée illustre en fait la résistance nationaliste des patries de chair et de sang face au mondialisme du fric et au nivellement politique et sociétal. Nombreux sont ceux, dans le monde, qui pensent que la défense de l’héritage d’une culture enracinée et du sang de l’histoire mérite d’être pour le moins aussi respectée que la défense des pulsions sexuelles érigées en valeurs démocratiques supérieures ou la défense des lois du marché.

 « Le nationalisme, c’est la guerre », disait François Mitterrand, certes, mais la démocratie aussi (guerre contre la Serbie – l’Irak – la Libye- guerres idéologique face au refus de la normalisation politique). La Crimée est la réponse légitime au péché originel du Kosovo où les frontières nationales ont été jugées moins importantes que les revendications communautaires. Les Kosovars redevenus albanais et musulmans, ce serait formidable et les Criméens voulant redevenir russe et orthodoxes, épouvantables. … On a  tout compris. 

Les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes et les Etats de défendre les frontières acquises par l’histoire. Le mondialisme est une utopie dévastatrice qui débouche sur des désordres mondiaux notamment depuis la fin  de l’Urss. Les soviétiques croyaient avoir détruit le sentiment national. Dans tous les pays de l’est, il est de retour, en Russie plus qu’ailleurs. Il est même de retour dans la Serbie voulant malgré tout se rapprocher de Bruxelles pour des raisons économiques. Mais Bruxelles est un totalitarisme qui  refuse les volontés politiques divergentes de son carcan bureaucratique qui lui sert de patriotisme.

Aleksandar Vučić, nouveau patron élu de la Serbie (NDLR, en médaillon), est un ancien ultranationaliste reconverti à l’Europe, défenseur à ses heures du chef de guerre Ratko Mladic, mais qui a policé son image, et qui promet désormais de mener des réformes pour lutter contre la corruption et le chômage. Le Premier ministre socialiste Ivica Dacic est présenté comme le grand perdant. On lui prédit trois fois moins de voix que son rival, du jamais vu depuis la chute de Slobodan Milosevic. Les médias s’inquiètent des scores annoncés pour Aleksandar Vucic qui, lorsqu’il était ministre de l’Information sous Milosevic, musela la presse hostile.  Mais c’est aussi un homme à poigne, une qualité appréciée des Serbes, inquiets pour leur avenir économique.

Deux leçons électorales, Crimée et Serbie, montrent que la carotte économique est forte certes, mais que la motivation nationaliste ne peut être ignorée. C’est en respectant l’identité historique des peuples qui la composent que l’Europe a un avenir de l’Atlantique à l’Oural, certainement pas en  se présentant comme l’exécutrice des basses œuvres du modèle américain à  prétention uniforme et mondiale.

La Kosovo a permis la Crimée. Le vote serbe vient, dans son pragmatisme sans reniement, nous le rappeler.

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Le Conseiller régional bourguignon Rémy Boursot rejoint le Parti de la France

Ce viticulteur de 56 ans, marié et père de deux enfants, conseiller régional de Bourgogne, vient de décider de rejoindre Carl Lang et le Parti de la France.

D'ores et déjà candidat pour les élections régionales de 2015 sous les couleurs du PdF, Rémy Boursot en est désormais le délégué régional pour la Bourgogne. Il sera assisté dans sa tâche par Florian Lauquin, Sandrine Debode et Valérie Renard respectivement délégués départementaux pour la Côte d'Or, la Saône-et-Loire et la Nièvre.

Pour contacter Rémy Boursot : remyboursot.crb@gmail.com ou 06.08.75.42.20

10:03 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le JT de TV Libertés de mardi soir...

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mardi, 18 mars 2014

Arnaud Guyot-Jeannin reçoit le cinéaste français Philippe d'Huges pour pour évoquer "Eric Rohmer un cinéaste lumineux"

 Première partie

Seconde partie

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Le Journal du Chaos de cette semaine :

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Le Journal du Chaos cliquez là

 

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L'Union Européenne et la pauvreté : les autres avant les nôtres !

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Yves Darchicourt

A la fin novembre 2013, s'est tenue à Bruxelles la 3e convention de la "Plateforme contre la pauvreté et l'exclusion sociale" qui a établi le constat affligeant que dans l'Union Européenne de 2014 un citoyen sur quatre,soit 125 millions de personnes (5 millions de plus qu'en 2010), risque de basculer dans la pauvreté.

La faute en incomberait principalement aux politiques d'austérité maladroitement imposées aux Etats membres par la funeste troïka "Union Européenne - Banque Centrale Européenne - Fond Monétaire International" et qui ont touché surtout les européens de 18 à 64 ans, travailleurs potentiels frappés par la hausse du chômage consécutive à cette politique d'austérité. Il y a près de 27 millions de chômeurs dans l'UE, 4 millions de sans-abri et 40 millions d'Européens ne peuvent faire un repas convenable qu'un jour sur deux ! Les effets d'annonce sur la sortie de la crise et sur l'amorce d'une reprise économique ne seraient que gesticulations destinées à masquer les difficultés qui perdurent.

L'avenir reste donc sombre pour les peuples européens. Ce qui n'a pas empêché l'eurocratie de récemment verser 101 millions€ à la Centrafique : 81 millions pour "la sécurité alimentaire, l'éducation et la santé publique" et 20 millions pour "soutenir le processus électoral" ! Tout cela à fonds perdus et sans aucune obligation de contrôle de l'utilisation de ces sommes sinon la vague promesse de leur gestion efficiente... dans un pays ravagé par les guerres tribales où la corruption est endémique et où les détournements des aides internationales sont quasiment un sport national, comme un peu partout sur le continent africain d'ailleurs. Bref, 101 millions€ qui auraient pu servir à soulager nos frères de peuple touchés par les misères les plus criantes et à contribuer à la relance de l'activité économique dans les pays sinistrés de l'Union Européenne. "Les nôtres avant les autres"... un slogan de bon sens que les peuples d'Europe finiront bien par rappeler virilement à l'engeance eurocratique !

 

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15:44 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

A nouveau disponible, vous pouvez acheter le dernier livre d'Anne Kling, "Menteurs et affabulateurs de la shoah" aux Bouquins de Synthèse nationale

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Au fil des années, la shoah s’est transformée en sujet totalement tabou et sacralisé dans nos sociétés occidentales. Echappant aux historiens qui risquaient de la « banaliser », crime suprême, elle a fini par quitter le domaine du rationnel et de la critique historique pour entrer de plain-pied dans celui du « mystère ». Pour ne pas dire de la religion.

Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que des petits malins aient exploité à leur profit un filon qu’ils jugeaient prometteur. Cet ouvrage relate un certain nombre des tromperies avérées de ces menteurs de la shoah, récits d’imaginaires souffrances ou de tribulations présentées comme autobiographiques.

 

Il relate également les affabulations, exagérations, inventions ou récupérations d’autres personnages, y compris celles d’anciens déportés dont les récits soulèvent quelques questions.

Menteurs et affabulateurs de la Shoah, Anne Kling, Editions Mithra, mars 2013, 256 pages, 18 €

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15:43 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

"SHOAH STORY", UN LIVRE A LIRE PAR LES ESPRITS LIBRES...

shoah-story.jpgSource Polémia cliquez ici

Entretien avec Philippe Mozart, auteur.

Peu d’événements ont autant d’importance politique que la Shoah. Sa mémoire pèse sur la diplomatie et la politique militaire, notamment au Proche-Orient. Sa simple évocation rend difficiles l’expulsion d’immigrés clandestins ou les démantèlements d’un camp de Roms. Son enseignement est au cœur des programmes de l’Education nationale.

Elle est devenue une pièce centrale des discours mémoriels. Or la connaissance que nous avons de la Shoah a beaucoup évolué au cours des 70 dernières années.

Sans faire de concessions aux révisionnistes qu’il appelle « révigationnistes », Philippe Mozart présente une très intéressante histoire de l’histoire de la Shoah. Derrière le titre impertinent Shoah Story, cette histoire en abyme est pleine d’enseignements pour les esprits libres.

Philippe Mozart a bien voulu répondre à nos questions.

Lire la suite

15:42 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Savez vous que l'histoire de la LICRA, la ligue vertueuse qui sévit en France, est intimement liée à celle de l'Ukraine des années 1920 ?

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Tout est raconté dans le remarquable livre d'Anne Kling

"La France LICRAtisée". C'est édifiant !

A LIRE, ET A FAIRE LIRE !

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Crime de lèse-Boucault : Après Josiane Filio, Richard Roudier au tribunal !

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Lucette Jeanpierre

Riposte laïque cliquez ici

On se souvient que le Préfet Boucault avait déposé plainte contre la redoutable retraitée Josiane Filio, qui avait eu l’insolence de qualifier cet honorable serviteur du Parti socialiste, devenu préfet, d’incompétent. cliquez ici

Même si la plainte paraît grossière et ridicule, au moins peut-on dire que Boucault a eu à son encontre quelques qualificatifs peu plaisants, bien que peu contestables. Mais que dire de la plainte déposée contre Richard Roudier, président de Réseau Identités ? Apparemment, on rentre dans un nouveau délit, avec l’austère préfet : celui de crime de lèse-Boucault, ajouté à un délit d’humour contre fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions. Nous laissons nos lecteurs juger, tout en les informant que le texte ci-dessous, où la vérité des faits est complétée par un très beau poème, vaudra aussi à Richard Roudier de comparaître, en même temps que Josiane Filio, au Tribunal de Grande Instance de Carcassonne, le 9 avril prochain, à 13 heures.

Pourtant, à la fin de son poème, Richard Roudier avait bien pris la peine de préciser que toute analogie entre Boucault et Bourricot serait fortuite. A vous dégoûter de prendre des précautions ! On peut penser que toutes les conditions sont réunies pour qu’on entende un immense éclat de rire à l’intérieur du tribunal, tant ces deux plaintes sont grotesques. Pendant que le Préfet de Valls traîne devant les tribunaux deux retraités de 67 ans, la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, prise en flagrant délit de mensonge, sur les écoutes de Sarkozy, est toujours à son poste.

Au fait, ai-je le droit de terminer cet article en osant écrire ceci : si tu continues, tu vas tomber sur un os, ô Boucault… Je tremble de mon audace !

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LES RAISONS POUR LESQUELLES RICHARD ROUDIER VA SE RETROUVER AU TRIBUNAL : cliquez là

Communiqué du Réseau identités : Monsieur le préfet Boucault et l’âne chargé de reliques

Bernard Boucault, pur produit de l’ENA, a été nommé au poste de Préfet de police en Conseil des ministres par François Hollande par décret du 31 mai 2012 et fut « installé » par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls le 26 juin 2012.

Bernard Boucault fait partie de ces fonctionnaires qui ont choisi leur camp. Le 24 mars 2013 il a ouvertement pris parti contre la Manif pour tous en minorant de façon ubuesque le nombre de manifestants et en couvrant ses fonctionnaires qui embarquaient et gazaient à tire-larigot.

En contrepoint, le 13 mai, lors de la soirée célébrant le titre de champion de France du Paris-Saint-Germain (PSG), Monsieur le préfet, confiant dans l’esprit de responsabilité des « Djeunes des quartiers » et ne voulant pas indisposer ses nouveaux maitres quataris, n’avait positionné qu’un dispositif allégé. On connait la suite, illustrée par les violences et saccages de la part d’une faune de prédateurs venue en masse pour fêter l’événement.

Nous n’avons donc pas été surpris quand la manifestation projetée le 14 septembre par la mouvance patriote et déposée par le Réseau-Identités a été interdite. Je tiens d’ailleurs à signaler, pour la bonne forme, que contrairement à ce qui figure sur la lettre du Préfet Boucault, le Réseau-Identités n’est pas un « mouvement », mais un parti politique qui « concourt à l’expression démocratique » dans notre pays. Ce n’est pas un détail de l’histoire, car, en créant cette jurisprudence, le préfet peut interdire tout rassemblement de l’UMP, du F.N. ou de tout autre parti politique.

Nous n’avons pas plus été étonnés du « silence radio » total des services de la préfecture de police ou du SDIG (ex renseignements généraux) qui auraient dû se manifester pour examiner toutes les questions de sécurité qui se posent dans un défilé d’une telle ampleur. Un tel artifice n’avait d’autre objectif que de gagner du temps, ne nous laissant comme espérance qu’un hypothétique « référé liberté » et comme certitude, une démobilisation des troupes.

Sur le terrain de la forme, Monsieur le préfet nous a en tous cas démontré qu’il savait jouer la montre, allant jusqu’à nous empêcher d’exercer nos droits de recours, puisque j’ai reçu de ses services un appel téléphonique le vendredi 13 septembre en fin d’après-midi afin de présenter mes observations avant le jeudi 12 septembre (sic).

Sur le fond, il est bien évident que les deux arguments utilisés par le Préfet pour annuler notre manifestation sont de peu de valeur :

- lorsqu’il prend prétexte « du caractère provocateur de la thématique retenue (…) en particulier par la mouvance anti-fasciste ». Je ferai deux remarques : je m’étonne que le curseur de la bienséance et de la vie politique française soit dévolu à quelques crasseux puants et deuxièmement, comme il serait étonnant que ces individus changent de position avant au moins une génération, cela signifie que le préfet Boucault prend le parti d’interdire toute manifestation du Réseau Identités et des autres mouvements de notre camp ad vitam aeternam

- Son second argument n’a pas plus de force, quand il prétend que « ce jour-là des moyens importants en forces de l’ordre seront mobilisés pour assurer la sécurité de grands évènements qui se tiendront à Paris (…) »

Or le même jour samedi 14 septembre 2013,

En soirée, boulevard de Belleville, le collectif Cheikh Yassine dirigé par l’imam salafiste Abdelhakim Sefrioui a défilé, escorté d’une voiture de police, et a pu scander ses slogans appelant à « libérer toute la Palestine », entrecoupés des « Allah O Akbar » habituels.

A 13 h, Fontaine Saint Michel une cinquantaine de personnes arborant une trentaine de panneaux et banderoles pour la défense animale occupaient la place Saint Michel au pied de la fontaine du même nom.

En début d’après-midi à la Motte Piquet une quarantaine d’anti-fa encagoulés et armés ont pu se rassembler tranquillement devant un café, attaquer de jeunes individus accoudés au comptoir et défoncer des vitrines.

Ces manifestations avaient-elles été déclarées, ont-elles été autorisées ?

Enfin, à 14 h, alors que je sortais de la station de métro « Duroc » afin de m’assurer que nos sympathisants avaient respecté scrupuleusement les consignes, quant à l’interdiction de la manifestation, j’étais interpellé en deux secondes chrono par un commissaire de police en charge d’un dispositif policier important d’une centaine d’hommes et d’une dizaine de véhicules (voir photo) qui me laissait médusé. Il est bien certain qu’un tel dispositif aurait été largement suffisant pour assurer la sécurité de notre manifestation.

En tout état de cause Monsieur le préfet dont le départ en retraite n’est qu’une affaire de mois devrait méditer la fable de La Fontaine:

Un baudet chargé de reliques

S’imagina qu’on l’adorait :

Dans ce penser, il se carrait

Recevant comme siens l’encens et les cantiques

Quelqu’un vit l’erreur et lui dit :

« Maître baudet, ôtez-vous de l’esprit une vanité si folle.

Ce n’est pas vous, c’est l’idole,

A qui cet honneur se rend,

Et que la gloire en est due. »

D’un magistrat ignorant,

C’est la robe qu’on salue.

Evidemment toute analogie entre Boucault et Bourricot serait purement fortuite.

Richard Roudier

Président du Réseau-Identités

Porte-parole du Collectif de Défense des Libertés Publiques

 

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12:24 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

18 mars 1978 : assassinat de François Duprat...

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Marc Blondel est mort : l’étrange malédiction trotskiste lambertiste

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La chronique de Philippe Randa

Boulevard Voltaire cliquez ici

Marc Blondel n’est plus. On ne parlait plus trop de l’ancien dirigeant du syndicat Force ouvrière depuis qu’il en avait quitté la direction, il y a tout juste dix ans, le 7 février 2004. Une fois seulement pour un procès d’emploi fictif. Condamné avec dispense de peine : pas de quoi fouetter un syndicaliste.

Sa mort le remet au premier plan de l’actualité, entre référendum en Crimée et pic de pollution en région parisienne…

« Capable de tenir l’estrade comme le pavé, capable de négocier comme de refuser, capable de provoquer comme de désarmer ses interlocuteurs, Marc Blondel était un personnage avec sa force d’entraînement. Il incarne plusieurs décennies de notre histoire sociale et restera comme un militant de la première à la dernière heure » : dixit le ministre du Travail Michel Sapin, digne fils spirituel du maire de Champignac pour l’occasion.

Il est certain, en tout cas, qu’avec Marc Blondel disparaît une « grande gueule » du syndicalisme. La dernière, semble-t-il. L’époque exige qu’on soit désormais aussi propre sur soi que pondéré dans les propos et terne dans l’élocution, bref incolore, inodore et sans saveur comme un Premier ministre de quinquennat.

Au-delà de son image médiatique, que restera-t-il de l’action de cette figure du syndicalisme ? Pas grand-chose, sinon qu’à coups de provocations et de polémiques, il aura réussi à concurrencer la CGT dans la surenchère et à pointer du doigt les compromissions de la CFDT, notamment avec son célèbre et tantinet misogyne tacle à l’égard de Nicole Notat, sa secrétaire générale en 1995 : « Mon boulot n’est pas de coucher avec les Premiers ministres. »

Rappelons pour le plaisir qu’il se sera opposé à la loi sur les 35 heures de sa pourtant très amie Martine Aubry, assurant que celle-ci allait entraîner une baisse du pouvoir d’achat des salariés : indubitable, mais bien vaine clairvoyance…

Le plus marquant des années Blondel à la tête de FO reste sûrement son accession à la tête de ce syndicat contre le dauphin désigné de son prédécesseur André Bergeron… Pour son biographe Christophe Bourseiller – auteur de Cet étrange monsieur Blondel : enquête sur le syndicat Force ouvrière (Éditions Bartillat) –, il s’agissait surtout d’une indéniable victoire des « trotskistes lambertistes », groupuscule d’extrême gauche dirigé par Pierre Boussel (candidat à l’élection présidentielle de 1988). Si cela était, cette mouvance – bien peu performante dans les urnes – aurait donc tout de même compté deux personnalités d’importance dans ses rangs, puisqu’il semble que Lionel Jospin, ancien Premier ministre, « en fut » lui aussi !

Ce dernier quittera la vie politique au soir de son éviction du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2002 au profit de Jean-Marie Le Pen, qualifié à la surprise générale face à Jacques Chirac (Marc Blondel en aura désemparé plus d’un, s’affichant avec l’ancien président dans des déjeuners en tête-à-tête, mais refusant, au nom de l’indépendance syndicale, à appeler à voter pour lui à cette occasion).

Aujourd’hui, Marc Blondel quitte la vie à quelques jours d’une élection municipale qui pourrait bien porter, à l’hôtel de ville d’une commune des corons où il passa son enfance, un candidat à la flamme tricolore. Une commune qui se nommait alors Hénin-Liétard et désormais… Hénin-Beaumont. Étrange malédiction trotskiste lambertiste s’il en est…

 

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