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mardi, 19 janvier 2016

RAPPEL : 6 et 7 février prochains, une mobilisation européenne contre l'islamisation...

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Toutes les infos sur le site de Riposte laïque cliquez ici

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Dimanche 29 novembre dernier, l'intervention de Roland Hélie à la Table-ronde de Terre et peuple à Rungis



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Sortie du nouveau numéro d'Eléments (n°158)

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Au sommaire du N°158 d'Eléments

• L'entretien : Jacques Sapir interpelle Jean-Luc Mélenchon
• Pierre Manent : « La France au défi de l’islam »
• Jean Clair, de l'Académie française : « L'art contemporain, une extraordinaire invention financière »
• Édouard Limonov : retrouvailles avec le vieux pirate
• Le retour de la puissance russe
• François Hollande s’en va-t-en guerre
• État d’urgence : la revanche de Carl Schmitt
• Magazines féminins : pourquoi prennent-ils les femmes pour des connes ?
• Philosophie : une œuvre d’art a-t-elle toujours un sens ?
• La théologie de la provocation de Gérard Conio,
• Littérature de l’imaginaire : Serge Brussolo, etc.

Dossier : l'avenir n'est écrit nulle part
• Démondialisation : la fin de « la fin de l’histoire »
• Les grandes migrations ne détruisent que les cités mortes
• Démographie : la bombe P n’est pas désamorcée
• Le sombre avenir californien de l’Europe

6;90 €, chez votre marchand de journaux

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Le nouveau numéro de Terre et peuple magazine

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En savoir plus cliquez ici

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TV Libertés prend la défense des artisans

Vous êtes artisans, vous souhaitez participer à cette émission, contactez Pierre Chabot : kavmono@gmail.com 

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lundi, 18 janvier 2016

Vendredi 29 janvier : Thomas Joly à Caen

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UN NAUFRAGE INQUIETANT

Pieter kerstens.jpgPieter Kerstens

Pendant que la classe politique et les médias s’éternisent sur le bien-fondé ou non de la déchéance de nationalité, mesure symbolique dont se moquent les naturalisés, qu’ils nous enfument avec les pleurnicheries et les commémorations diverses, ou qu’ils tentent de camoufler les centaines de plaintes (643) pour harcèlements sexuels à Cologne le soir du Nouvel An, mais aussi à Brême, Stuttgart, Brême, Stockholm ou Vienne, eh bien pendant ce temps, la Crise continue !

Parce que, contrairement à ce que prétendaient nos gouvernements il y a maintenant 18 mois, les exportations ne se sont pas envolées, grâce à un euro qui a perdu 25% de sa valeur depuis mai 2014 par rapport au dollar, grâce à une inflation à moins de 1%, malgré des taux d’intérêt au plus bas (Euribor à 0,8% sur 1 an) et un baril de pétrole en moyenne à 52 $ pour 2015 (contre 99 $ en 2014 et 109 $ en 2013).

Selon les analystes, les experts et les instances européennes, ces quatre facteurs auraient dû faire tourner nos usines à plein régime, ce qui est loin d’être la réalité.

Le chômage ne diminue pas, la confiance des ménages n’est pas au rendez-vous et par conséquent, la consommation reste atone et l’économie patine. Quant aux investisseurs étrangers, on attend toujours…

Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir

Ancrés dans leurs certitudes, les pourriticards s’obstinent à nier l’évidence : l’économie réelle ne repartira qu’à l’aide de mesures structurelles drastiques, mais impopulaires. La confiance des populations ne se décrète pas, elle se mérite par l’efficacité, la compétence et le bon-sens, et non pas en inondant le marché financier de centaines de milliards d’euros prêtés aux banques à des taux ZERO, comme le fait la BCE depuis mars 2015, à raison de 60 milliards par mois et ce jusque fin 2017. Les exemples japonais (en crise depuis plus de 25 ans) et américain (la FED a injecté plus de 3.600 milliards de dollars depuis 2009 dans le circuit bancaire) montrent à suffisance que c’est bien l’économie réelle qu’il faut soutenir et non pas, comme l’ont fait les USA et le Japon, les banksters qui profitent de cette manne financière pour spéculer sur le marché des actions et des dérivés, afin de pouvoir augmenter leurs résultats à bon compte.

Les frets maritimes coulent à pic

Indice phare du marché des transports maritimes, le Baltic Dry Index (BDI) fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur 20 routes océaniques pour le transport en vrac de matières sèches (charbon, céréales, minerais, métaux, etc.)

Créé en 1985, le BDI est un indicateur qui a la réputation d’être fiable, parce qu’il est basé sur des contrats de livraisons à long terme, entre partenaires commerciaux expérimentés.

Contrairement au FMI qui, en février 2015 prévoyait une hausse du commerce mondial de 3,8% en 2015 et de 5,3% pour 2016 (merci Mme Lagarde), le BDI et les index similaires Capesize, BPI ou BDTI, qui permettent de juger des estimations de prix pour l’affrètement à long terme d’autres catégories de navires, laissaient déjà entrevoir un net ralentissement des flux maritimes, hors pétroliers, et donc aussi un frein aux échanges mondiaux.

Alors que l’indice BDI caracolait au-delà des 10.000 points en 2008 et grimpait vers les 12.000 points en juin 2009, il chutait dans une fourchette de 3000/4000 points entre 2010 et 2012.

Le 2 février 2015, il se retrouve à 632 points, ce qui augurait une année 2015 très morose pour le vrac maritime. Mais loin de se reprendre, sa chute s’accentue et de 522 points le 11 décembre 2015, il se retrouve à 369 points le 18 janvier 2016, soit une baisse de 29% en 5 semaines !

Jamais dans l’histoire de l’économie mondiale, on n’a vu une telle surabondance d’extraction de minerais, de vraquiers, d’aciéries, d’usine d’aluminium et ainsi de suite, destinés à des consommateurs absents… Cela retombe sur les marchés financiers, car les cotations boursières des grandes compagnies maritimes spécialisées dans le vrac ont chuté de 75% en 2015 et rien ne dit qu’ils sont « dans le creux de la vague » !

Et vous, vous croyez encore que la Crise est derrière nous ?

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Les symboles de cette France d’en haut

Randa Ph 2.jpgLa chronique de Philippe Randa


Présidente de l’INA, Agnès Saal vient d’être exclue de la fonction publique pour deux années après avoir provoqué un scandale avec des notes de taxi d’un montant prohibitif : 40 000 euros… pour elle et l’un de ses enfants à qui elle avait donné le code de l’abonnement mis « sans définition précise ni cadrage préalable des conditions dans lesquelles (elle pouvait) l’utiliser », selon ses propres révélations au quotidien Le Monde.

La dame a beau assurer qu’elle « regrette à un point infini » sa « faute » – ça, on veut bien croire, mais on peut aussi légitimement se demander si elle ne regrette pas surtout de s’être fait « choper », bien davantage que l’indélicatesse à laquelle elle s’est livrée –, sa défense est édifiante : au-delà de son mea culpa, elle explique que « l’affaire est tombée à un très mauvais moment, où il était assez opportun de pouvoir pointer du doigt un haut fonctionnaire coupable de dérives » et de comparer son cas à celui de deux autres « victimes » de dépenses indignes : Thierry Lepaon, ex-secrétaire général de la CGT et Mathieu Gallet, son prédécesseur à l’INA…

Et la pauvre de se plaindre, in fine, d’être devenue « un dérivatif, un symbole, l’incarnation d’une trahison des élites »… Terme particulièrement mal-choisi : les Lepaon, Gallet et Saal sont simplement représentatifs de cette « France d’en haut » qui, chaque jour, soulève le cœur des contribuables…

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La nécessaire défense du Bien commun

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Dr Bernard Plouvier

Les grands théoriciens de la vie publique se sont tous accordés (c’est si rare, concernant un sujet théorique !) sur les fondements de la vie en commun, soit ce qui amena le regroupement initial des tribus, autrefois errantes, en cités. Platon et Aristote, les sieurs Ambroise de Milan et Augustin d’Hippone, Thomas Hobbes, à plus de deux millénaires de distance, ont reconnu que la nécessité de se protéger, d’organiser la vie économique et sociale, d’assurer l’enseignement de la jeunesse et un règlement policé des différends, justifiaient amplement les restrictions à la liberté individuelle imposées par la vie en communauté (de la Cité-État au grand État moderne).

Si Aristote a écrit : « L’homme est un animal politique », cela ne voulait nullement dire qu’il assimilait tout homme de bon sens à un politicien – l’antique penseur ne délirait pas à ce point -, mais simplement que l’homme ne prenait pleinement possession de toutes ses facultés qu’en milieu urbain, étant moins soumis aux risques naturels et aux prédateurs (dont l’humain est le pire), et pouvait y exercer au mieux ses capacités personnelles… politique provenant du mot grec Polis, qui signifie cité ou ville.

La défense du Bien commun, c’est, vis-à-vis de l’étranger, pouvoir compter sur une armée, des douanes et une police des frontières vigilantes et puissantes. Depuis qu’ont été conclus les divers traités européens, les frontières sont refoulées aux limites externes de l’Union Européenne (et notre littoral méditerranéen et océanique forme notre part de frontières européennes, comme celle qui existe avec la Suisse, puisque cet État a très sagement défendu son indépendance). Or nos « frontières », médiates et immédiates, sont des passoires.

Pour complaire aux dirigeants des États islamo-pétroliers et des USA, qui ont tous une énorme part de responsabilité dans le chamboulement des pays actuellement ingouvernables : Libye et Tunisie, Irak et Syrie – et leur appendice maudit : l’État Islamique et son calife -, Afghanistan (et il serait sot d’oublier les gouvernements fragiles d’Égypte et des deux Soudans, de Turquie et du Pakistan, du Maroc et de l’Algérie, de l’Arabie saoudite et de Jordanie ou ceux du Sahel et de la corne de l’Afrique), nos gouvernants ont accepté – sans demander l’avis du peuple souverain – d’accueillir des « réfugiés » qui sont en très grande partie de jeunes mâles vigoureux, dont le voyage a été payé par des bienfaiteurs islamo-pétroliers, et dont le comportement est objectivement celui de conquérants. Seul un dément, un aveugle ou un sourd peuvent rester indifférents à l’invasion ainsi réalisée de notre Europe occidentale par une avant-garde fort active… à moins, bien sûr, d’avoir, pour fermer les yeux et les oreilles, un intérêt personnel ou partisan – avantages en nature ou arrière-pensée d’un renouvellement de l’électorat pour mieux conserver les sinécures dorées de la République.

Parallèlement, l’opération aéronavale déclenchée il y a deux mois en Méditerranée orientale par notre grandiose Président a surtout servi à ridiculiser notre armée, qui s’est avérée totalement dépourvue de réserves en munitions. Qu’il s’agisse de la police frontalière ou de l’armée, l’on peut difficilement soutenir qu’en France, de nos jours, le Bien commun soit protégé des agressions extérieures.

Reste le problème quotidien de la protection intérieure de notre Bien commun et des biens individuels, à commencer par le premier d’entre eux : la vie des honnêtes citoyens, celle de leurs enfants et de leurs vieux parents. Là encore, le bilan est accablant.

La finalité de la Justice – que, certes, l’on n’aura pas la naïveté de confondre avec l’équité – est de rendre son dû à chacun. En principe, le malfaisant (délinquant ou criminel) doit être puni et mis dans l’impossibilité de récidiver, c’est-à-dire de nuire de nouveau à d’honnêtes citoyens, dont le travail génère les impôts qui servent à conserver et accroître le Bien commun… on aurait presque honte de rappeler ces banalités si nos merveilleux élus – députés, sénateurs, ministres et Président – ne prenaient un malin plaisir à bafouer quotidiennement ces principes fondamentaux, tant par leur attitude et leurs discours irresponsables, que par leurs lois et décrets parfaitement iniques.

Au XXIe siècle, dans la République française, qui tourne de plus en plus à la Ripoublique, la propriété privée n’est plus un sanctuaire inviolable : l’honnête citoyen n’a plus le droit de défendre, par tous les moyens, ses biens ni même son intégrité physique et celle de ses proches. Pire encore, le principe de la légitime défense, reconnu de toute antiquité et par toutes les civilisations, est quasiment aboli, sauf – et pas toujours – pour les membres des forces de l’ordre. En clair, l’honnête citoyen n’a plus les moyens de se protéger de la canaille et de la crapule, en attendant une éventuelle intervention de la police ou de la gendarmerie, dont l’efficacité laisse parfois (et cet adverbe réalise un délicat euphémisme) à désirer.

Quant à la « Justice », il est rare qu’elle soit rendue, de nos jours, par un être intègre et impartial, se souciant davantage du Bien commun que de son profil de carrière et des réactions partisanes de la Chancellerie.

Dans un État de Droit, régi par la notion d’Éthique et le sens de l’honneur, les choses ne se passeraient nullement comme elles sont depuis le début des années 1980. Dans un pays régi par l’Éthique, la crapule qui a volontairement pris une vie par simple joie de nuire, par l’effet d’une brutalité de bête sauvage ou sous l’emprise de la haine politique, raciale ou religieuse, doit être exécutée : c’est équitable, en plus de prévenir tout risque de récidive. Qui viole doit être castré et amputé du 5e membre dont il a fait un usage ignoble : c’est juste et cela empêche la crapule de récidiver. Qui vole, dégrade, incendie volontairement doit payer l’ensemble des dégâts en plus du pretium doloris : ce n’est que justice et cela force la canaille à réfléchir à ce qu’il en coûte de récidiver. Qui, entré dans le pays comme immigré, doit travailler pour s’intégrer au peuple d’accueil et doit être expulsé s’il n’est bon à rien ou s’il s’avère délinquant, dès la première récidive, a fortiori s’il est un criminel et ce immédiatement.

Dans un État régi par l’Éthique, les élus, et en tout premier lieu les ministres et le chef de l’État, doivent être strictement contrôlés quant à leur honnêteté et sur le bien-fondé de leurs décisions. Ils doivent être punis, d’autant plus sévèrement qu’ils ont occupé un poste plus important, s’ils se sont avérés malhonnêtes – ce qui doit les faire exclure à vie des droits civiques -, et publiquement dénoncés, en plus d’être déchus définitivement de la nationalité, en cas de décision pernicieuse à la Nation. Car s’il existe des crimes contre l’humanité, il existe aussi des crimes contre la Nation, comme celui de la laisser envahir, meurtrir, souiller par des Barbares issus d’autres continents, qui importent très inutilement un surplus de haine sociale, raciale et religieuse.

Et s’il était un jour prouvé que cette immigration-invasion ait été autorisée, voire encouragée, pour des raisons de complaisance politique ou, pire, d’intérêts personnels, alors ceux et celles qui auraient commis ce crime d’État devraient être exécutés et leur mémoire balayée à jamais, comme on le fait avec l’ordure et la saleté.

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Réinfo, le mag du Parti de la France de cette semaine

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Souvenez-vous de Jan Palach

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Jan Palach, né le 11 août 1948 et mort le 19 janvier 1969, est un étudiant en Histoire tchécoslovaque qui s'est immolé par le feu sur la place Venceslas à Prague le 16 janvier 1969. Par ce suicide public, Palach souhaitait protester contre l'indifférence de la population à l’invasion de son pays par les forces du Pacte de Varsovie en août 1968. Cette invasion avait mis fin brutalement au Printemps de Prague, et aux réformes d’Alexander Dubček dont l'objectif était l'humanisation du système socialiste tchèque ; l’intervention militaire de 1968, suivie par une soumission du Parti communiste tchécoslovaque aux ordres de l'URSS, allaient verrouiller durablement le champ politique de la Tchécoslovaquie communiste, qui entrait dans la phase dite de « normalisation ».

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Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER - RIVAROL N° 3217 du 7 janvier 2016

LE GOUVERNEMENT hongrois a annoncé son intention d’annuler ses contrats avec Magyar Telekom, une filiale de Deutsche Telekom, après que la société allemande eut décidé de cesser de sponsoriser un chanteur pop hongrois. Il avait certes tenu des propos jugés sexistes par les bien-pensants. Akos Kovacs, la star du pop, avait déclaré dans une interview à la télévision que « les femmes n’ont pas pour tâche de gagner autant d’argent que les hommes » et qu’elles ont besoin « d’appartenir à quelqu’un et de porter l’enfant de quelqu’un ». Des propos scandaleux pour la compagnie de télécoms allemande dont la filiale hongroise avait des contrats de sponsoring avec le chanteur. De telles déclarations sont, selon elle, incompatibles avec les croyances et les valeurs de la société du groupe Deutsche Telekom. Oui mais il se trouve que les Hongrois sont attachés à la liberté d’expression, les propos tenus fussent-ils éventuellement contestables. Du coup, le porte-parole du gouvernement a annoncé que la Hongrie renonçait aux prestations de la filiale de Deutsche Telekom dont la réaction est « incompatible avec l’esprit et la lettre de la constitution hongroise qui garantit la liberté d’expression de tous les citoyens ». Heureux Hongrois !

LA PERCÉE D’UN PARTI MUSULMAN AUX ÉLECTIONS RÉGIONALES

L’information était passée inaperçue mais un microscopique parti musulman, l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) a réalisé une performance dans certaines zones de la banlieue parisienne aux régionales de décembre. Le parti n’avait imprimé que 200 000 bulletins de vote en Ile-de-France, qui compte 7 millions d’inscrits. Résultat : A Mantes-la-Jolie, dans le quartier du Val-Fourré — qui compte une importante communauté salafiste —, sa liste frôle les 15 % et grimpe même à près de 19 % dans certains bureaux. Pour l’ensemble de la ville de Mantes, ce vote communautaire atteint 5,9 % et l’UDMF y fait mieux que les Verts. Dans d’autres villes ouvrières des Yvelines ou de la Seine-Saint-Denis, le cap des 4 % est franchi, comme aux Mureaux, à Villetaneuse, à Stains, à Chanteloup-Ies-Vignes ou à Trappes. Nizarr Bourchada, tête de liste en Ile-de-France, explique que son mouvement « n’est pas un parti confessionnel ». La preuve, la profession de foi envoyée aux électeurs ne comporte guère de références religieuses évidentes. Les candidates se présentent sans voile sur la tête. Oui mais, admirez ce chef-d’œuvre de takkia, de double langage : au motif qu’il faut lutter contre le harcèlement sexuel dans les transports en commun, le parti propose de réserver une voiture pour les femmes dans chaque rame de métro, de RER ou de train et proclame que « l’islam est venu libérer la femme ». L’UDMF dénonce aussi la loi interdisant le port du voile intégral dans la rue. On s’y attendait, à cette fantaisie… Ce n’est pas fini. Comment sortir le pays de la crise économique ? Facile : il suffit de développer la finance islamique et l’industrie alimentaire halal. Et le tour est joué !

“DU TEMPS DE LA FRANCE, L’ALGÉRIE, C’ÉTAIT LE PARADIS”

« Du temps de la France, l’Algérie, c’était le paradis. Chasser les Pieds-Noirs, a été plus qu’un crime, une faute. » Qui a tenu ces propos ? Un nostalgique de l’Algérie française ? Pas du tout. Leur auteur est Hocine Ait Ahmed qui vient de décéder en Suisse, le 23 décembre, à l’âge de 89 ans. Il fut un des chefs historiques du FLN et du combat pour l’indépendance algérienne. Voici quelques-unes des déclarations de celui qui avait adhéré au PPA (Parti du peuple algérien), qui se rapprocha dans les années 1940 de l’Allemagne nationale-socialiste et dont nombre de cadres furent aussi membres du PPF de Jacques Doriot :

« Chasser les Pieds-Noirs, a été plus qu’un crime, une faute car notre chère patrie a perdu son identité sociale ».

Il ajoutait : « N’oublions pas que les religions, les cultures juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes. Avec les Pieds-Noirs et leur dynamisme — je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français — l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine méditerranéenne. Hélas ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques et stratégiques. Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens ».

Hocine Ait Ahmed s’était opposé aux dérives totalitaires du FLN. 400 de ses militants furent assassinés au fil des années, après l’indépendance, par les sbires du FLN et lui-même fut condamné à mort par Boumedienne, mais réussit à s’échapper et s’exila en Suisse. Il considérait que tout espoir de rédemption était perdu pour l’Algérie algérienne…

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23 ÉGALE ZÉRO

Bertrand du Boullay a commis un excellent article sur Boulevard Voltaire dans lequel il assassine “Mgr” Vingt-Trois, qui avait été reçu sur BFMTV le 23 décembre. Il ne fut évidemment nullement question de la venue du Messie, ni de Dieu. Comme le note Bertrand du Boullay, « Entre gens bien. On n’y prononce pas de gros mot ! Le sens chrétien de cette fête ? La naissance du Rédempteur ? De quoi parlez-vous ? Ridicule, tout cela. Saint Joseph, la Sainte Vierge ? Superbement ignorés. La naissance virginale ? Allons, un peu de sérieux… On ne peut tout de même pas dire qu’on croit à ça en public. D’ailleurs, y croit-on ? » Le hareng saur avait cependant des choses à dire, et il les dit. Les attentats ? Les raisons de la radicalisation ? Il a la réponse : la non-intégration, « la marginalisation, le sentiment de ne pas être intégré à la société ». Oui mais, question de la journaliste : « L’islam et la formation des esprits dans les mosquées contribuent-ils à cela ? » Quoi, comment, où, pourquoi ? L’islam n’a rien à voir dans ces dérives ! Cet imbécile a l’explication : c’est internet le fautif. Il faut, déclare-t-il, “socialiser”, créer du lien, pour éviter de nouveaux attentats. Quelle brillante intelligence ! Et puis, il fallait bien en passer par là, il y eut le couplet anti-FN. Là, André Vingt-Trois (qui ne vaut pas mieux que Jean du même numéro) se surpassa, déclamant : « J’aimerais que les gens votent en fonction des destinées de l’homme, de la valeur de la vie et de l’existence humaine ». Mon Dieu, quelle profondeur, mais ce n’est pas tout. La chute fut grandiose : « [Il] aimerait que les gens votent en fonction de celles-ci plus qu’en fonction de hordes d’immigrants que nul n’a jamais vues (sic). » Comme je l’écrivais en titre de cette rubrique, 23 égale zéro.

UNE HISTOIRE TOTALEMENT INCROYABLE, MAIS VRAIE

On trouve cette histoire sur le site, certes très sioniste, Dreuz. info. Les autorités séoudiennes viennent de fermer un magasin de la ville portuaire Al Qunfudhah, au sud-ouest de l’Arabie séoudite, qui vendait de l’urine de chameau, quand les services de l’hygiène se sont rendu compte que le commerçant remplissait les bouteilles… avec sa propre urine. Cette pratique qui consiste à boire de l’urine de chameau pure ou mélangée avec le lait de l’animal remonte au début de l’islam, et beaucoup, dans le monde musulman, considèrent que la boisson est excellente pour la santé. Le Coran contient des citations du prophète Mahomet dont celle-ci : « Certaines personnes des tribus d’Ukl ou d’Uraina sont venues à Médine, et le climat ne leur a pas convenu. Alors le prophète leur donna l’ordre d’aller boire le lait et la pisse des chameaux. Ils allèrent et burent, et revinrent en bonne santé ».

Les autorités ont ainsi confisqué plus de 70 bouteilles pleines de l’urine du propriétaire de la boutique, et le magasin a été définitivement fermé, bien que pour se défendre, il ait tenté de soutenir que, les clients ne se doutant de rien, il n’a commis aucune faute. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) qui se mêle décidément de tout, s’est autorisée à mettre en garde les populations et les gouvernements, et les a exhortés à ne pas autoriser à boire l’urine des chameaux. Aucun respect, décidément pour les spécificités culturelles de certains mahométans…

RIONS. VOICI DES MUSULMANS QUI “PROTÈGENT” DES ÉGLISES DE FRANCE

Au soir de Noël, des musulmans sont censés avoir pris l’initiative d’assurer la sécurité des catholiques, autour de plusieurs églises de France. Une démarche surtout symbolique et ultra-minoritaire et évidemment un gros bidonnage médiatique. A La Devèze, dans l’Hérault, un groupe composé de membres de l’association culturelle des Français musulmans de Béziers et de l’association Esprit libre et cultures solidaires s’est rendu le jeudi 24 décembre à l’église pour la messe de minuit, pour assurer la sécurité des catholiques, avant d’aller à la cathédrale Saint-Nazaire, à Béziers. Il s’agissait, bien sûr, d’une « initiative citoyenne » pour « surveiller les voitures et regarder ce qu’il se passait » et « délivrer un message de paix ». Robert Ménard, le maire de Béziers, qui est tout sauf un imbécile, a évidemment compris les raisons de ce cirque et a, derechef, sorti la sulfateuse, déclarant dans un communiqué : « Ainsi donc la messe de Noël à l’église de la Devèze s’est tenue sous la prétendue “protection” d’un groupe de musulmans. Une garde musulmane “protégeant” une église catholique. Contre qui ? Des hordes de moines bouddhistes ? Des chamans sibériens ? Depuis quand ces pyromanes protègent des incendies ? Que fait, que dit l’État ? Le préfet ? » Et Ménard, décidément immaîtrisable, d’ajouter sur Twitter que cette initiative était « un avant-goût de libanisation de la France ».

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Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici.

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dimanche, 17 janvier 2016

Sympathique dîner amical de la Ligue francilienne samedi soir à Paris en présence de Roland Hélie

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Une ambiance amicale au dîner de la Ligue francilienne

Hugues Bouchu et ses amis avaient bien fait les choses samedi soir pour le dîner amical de la Ligue francilienne : une brasserie de tradition, un repas de saison et une ambiance de franche camaraderie. De plus, l'intervenant de ce dîner était le directeur de Synthèse nationale, Roland Hélie.

Celui-ci fit un rapide tour d'horizon sur l'actualité politique puis incita les identitaires franciliens à intensifier leurs activités. Il insista sur la nécessité d'étendre le combat contre l'islamisation à une remise en cause complète du système mondialiste, broyeur des peuples et des nations. Enfin, il invita l'auditoire à venir nombreux au mois d'octobre prochain à la Xe Journée nationaliste et identitaire qui marquera le dixième anniversaire de Synthèse nationale.

La Ligue francilienne regroupant dans ses rangs de nombreux enseignants, Hugues Bouchu, avec l'enthousiasme que nous lui connaissons, insista pour sa part dans son discours sur la nécessité de rétablir les valeurs nationales et identitaires auprès des jeunes générations.

Cette belle réunion fut aussi l'occasion de diffuser auprès des participants le n°41 de notre revue Synthèse nationale et de faire connaître nos dernières publications.

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Hugues Bouchu, Président de la Ligue francilienne, et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

01:42 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 16 janvier 2016

Un entretien de Franck Abed avec Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

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J’ai interrogé Roland HELIE qui est directeur de la revue et du site quotidien d’information Synthèse nationale ainsi que des Cahiers d’Histoire du nationalisme. Militant historique de la droite nationale, il continue le combat en voulant unir toutes les bonnes volontés. Notre entretien porte principalement sur les récents événements qui ont secoué notre pays. Sans langue de bois il nous délivre ses analyses qui permettent d’alimenter la réflexion intellectuelle. Tous ne partageront pas ses idées, mais à l’heure où tout le monde invoque la liberté d’expression pour tout et n’importe quoi, je donne la parole à un acteur politique de terrain… qui ne se cache pas derrière le spectre du politiquement correct.

Franck ABED

Franck ABED : Bonjour. Quelles sont vos analyses suite aux attentats du 13 novembre 2015 ? Ces attaques pouvaient-elles être évitées ? Qui sont les responsables ?

Roland Hélie : Lorsque, depuis des décennies, on laisse venir sur notre sol des millions de gens qui n’ont pas forcément la même culture et les mêmes traditions que nous, il faut s’attendre à ce que ces gens finissent par s’implanter puis imposer leur façon de penser et de vivre. Ainsi, à partir du moment où les musulmans deviennent majoritaires dans certains quartiers, voir certaines régions, ils se considèrent en terre d’islam. Les responsables de cette situation, ce sont ceux qui, pour des raisons politiques ou économiques, ont fait venir ces masses d’Afrique, du Proche-Orient ou d’ailleurs. Il y a eu dans les années 60 et 70 une convergence d’intérêts entre, d’une part, un patronat avide de profits immédiats qui pensait naïvement qu’avec les immigrés il avait trouvé une main d’oeuvre docile, imperméable aux marxisme et facile à exploiter afin de faire baisser les salaires et, d’autre part, des syndicats et partis de gauche qui voyaient en eux un nouveau prolétariat de substitution susceptible de regonfler leurs forces le moment venu. Ajoutez à cela la volonté des adeptes du métissage généralisé, la bêtise crasse d’un Giscard ou d’un Chirac qui instaurèrent en 1976 le regroupement familial et l’angélisme des églises progressistes et on arrive à la situation d’aujourd’hui. L’immigration devait forcément engendrer l’islamisation et n’oublions pas que l’islam à la volonté de régir le monde.

Le Premier Ministre, dans les jours qui suivirent, a même évoqué des attaques chimiques. Réalité ou fiction ?

Je ne suis pas assez informé pour avoir un avis là dessus. Quoiqu’il en soit, la réalité c’est qu’il y a suffisamment d’armes de guerre qui circulent dans les zones de non droit pour que les terroristes musulmans trouvent les moyens de tuer. Certains beaux esprits nous racontent à longueur de journées qu’il faut faire la part des choses entre « islam modéré » et « islamisme radical ». Généralement, ces donneurs de leçons patentés n’ont jamais lu le Coran. Celui-ci est pourtant clair et précis. Il ne laisse guère de place à des « interprétations » diverses et variées. La différence, si différence il y a, est dans la manière d’arriver au but. Certains pensent que c’est par les armes, d’autres par la procréation massive. En fin de compte le résultat sera le même : le triomphe de l’Islam.

Quel est votre sentiment suite aux réactions du Président de la République et du Premier Ministre ? Considérez-vous leurs attitudes comme dignes de leurs fonctions ?

Se sont les arroseurs arrosés. Par idéologie ou par vision à court terme, la classe politique soumise au mondialisme a contribué dans son ensemble au grand remplacement de population. Les musulmans, eux, ont une véritable volonté de conquête alors que les « élites » françaises, formatées par la « pensée unique » et le « politiquement correct », se vautrent dans leur confort intellectuel et leurs certitudes de bisounours.

Les gesticulations dérisoires et les prétentions guerrières des Hollande, Valls et consort seraient plus risibles qu’autre chose si la situation n’était pas aussi grave. A côté de la détermination d’un Poutine, ces tristes sires font, reconnaissons-le, plutôt pâles figures.

Que pensez-vous de Philippe de Villiers ? Mouvement de fond ou ballon de baudruche médiatique ?

Philippe de Villiers vient de publier un livre très intéressant, « Il est temps que je dise ce que j’ai vu » (éditions Albin Michel), qui remporte un énorme succès. Cela prouve que de plus en plus de nos compatriotes cherchent à entendre un message autre que celui véhiculé par les politicards de gauche ou de « droite » qui encombrent depuis trop longtemps l’avant-scène médiatique. Cela étant dit, les turpitudes de la classe politique que Villiers évoque dans son livre sont depuis des années dénoncées dans la presse nationale, que ce soit dans Rivarol, dans Minute ou dans Présent pour ne citer que ces titres.

Pour répondre à votre question, il est évident que l’on assiste depuis quelques années à une radicalisation d’une partie de plus en plus importante de notre peuple. Ce dont personnellement je me félicite. Maintenant qui en profitera ? L’avenir le dira.

Avez-vous lu ses trois romans historiques ? Qu’en avez-vous conclu ?

Vous savez, je ne suis pas ce que l’on peut appeler un inconditionnel de Philippe de Villiers. Néanmoins, reconnaissons son géni en matière de communication. Que ce soit par ses livres ou par le magnifique Parc du Puy du Fou, il a réussi à redonner à l’Histoire de France une place que certains aimeraient voir disparaître. Nous ne pouvons que lui en être reconnaissant. Un peuple qui connait son Histoire est un peuple qui sait où il va.

Pensez-vous que la France se relèvera ou connaitra-t-elle le même sort que tant d’empires et de royaumes disparus ?

Tant que l’on est pas mort, par définition, on est toujours vivant. Tout dépendra de la capacité de notre peuple à se réveiller. Nous, nationalistes, nous sommes conscients des réalités. Mais beaucoup préfèrent fermer les yeux en se disant « Pourvu que ça dure… » en sachant pertinemment bien que cela ne peut plus durer. A ces gens là de franchir le pas.

Comment expliquez-vous que les « nationaux » au sens large du terme aient du mal à faire entendre leurs voix dans une période où presque tout leur donne raison ?

On a toujours raison à un moment ou à un autre, mais le mieux, c’est d’avoir raison au bon moment.

La classe politique, elle, s’est toujours trompée. Que ce soit hier face au communisme ou maintenant face à l’islamisme. En pensant qu’il était « bien » de soutenir les pseudos printemps arabes, elle a contribué à semer le désordre dans des pays qui ne sont pas adaptés aux « systèmes démocratique » que, paradoxalement, on a voulu leur imposer. On voit les résultats, partout c’est le chaos, la guerre et les flux migratoires qui s’amplifient. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir sonné le tocsin. Depuis près de cinquante ans les nationalistes dénoncent sans relâche l’immigration et la menace qu’elle fait régner sur notre civilisation. Précisons que je dis cela sans aucun mépris pour quiconque, chacun ayant droit d’avoir son histoire, ses coutumes et ses croyances. Mais à condition que ce soit chacun chez soi.

En étudiant l’histoire, nous nous rendons compte que de nombreux pays et/ou systèmes politiques se montrèrent incapables de se réformer politiquement et/ou économiquement parlant, ce qui conduisit soit à un écroulement, soit à une révolution. La République en France se montre incapable depuis de nombreuses décennies (au moins trois) de relever les grands défis de notre temps. Entre la crise économique, la crise politique, les fortes absentions aux élections depuis de nombreuses années, le ras bol du pays réel face au pays légal, les attentats musulmans sur le sol national, la crise migratoire etc, pensez-vous que la France soit dans un climat prérévolutionnaire ou révolutionnaire ?

Je crois que le fond du problème auquel se heurte le Système est que les peuples sont en train de prendre conscience qu’ils ne sont plus maîtres de leurs destins. Aujourd’hui le conseil d’administration d’une banque mondiale comme la Goldman Sachs à plus d’influence sur l’avenir de chaque Français que le gouvernement de notre propre pays. Il en va de même partout ailleurs. Ce sont ces banques apatrides qui décident si demain il y aura deux millions de chômeurs en plus dans tel ou tel pays ou une crise dans tel autre.

Prenez l’exemple du référendum de 2005 sur le projet de Constitution européenne. Les Français ont voté massivement (55%) contre ce projet et les gouvernements qui se sont succédés depuis ont totalement méprisés la volonté populaire et ont utilisé je ne sais plus quel artifice pour imposer celle de ceux qui veulent absolument imposer la mondialisation. Les Français finissent par se rendre compte qu’ils se sont fait avoir. Pour le moment ils expriment encore leur colère par le vote mais cette colère s’amplifie d’année en année. Un jour viendra où elle finira par éclater. Autre exemple : si en décembre 2014 quelqu’un avait dit qu’en 2015 on assisterait à l’exécution de la rédaction d’un journal satyrique pour bobos, à la décapitation d’un chef d’entreprise dans l’Isère par un de ses employés musulman et à la sanguinaire soirée du 13 novembre, vous vous seriez dit « voilà un oiseau de mauvais augure ou un mythomane qui prend ses désirs pour des réalités… » Et pourtant, c’est bel et bien ce qui s’est passé en 2015.

A nous d’éclairer les Français sur les vrais responsables de leurs malheurs et de les aiguiller vers une autre voie, celle de la révolution nationaliste, sociale et identitaire.

Propos recueillis par Franck ABED le 15 janvier 2006

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Roger Holeindre reçoit le Prix Renaissance 2016 pour son dernier livre...

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LE GENERAL LEE REVIENT AU GALOP

2-Lee-Sanders-200x300.jpgJean-Claude Rolinat

Je pensais tout connaitre de la saga sudiste suite à mes multiples voyages dans le « Deep South », mais c’était sans compter avec la lecture du Robert Lee d’Alain Sanders, la récente biographie que ce spécialiste des Etats-Unis a consacré à ce « chevalier du Sud ».

A Appomatox, charmant village perdu au fin fond de la verte Virginie, l’Etat natal du général, s’est jouée une tragédie ou, plus exactement, s’est dénouée une tragédie dont les conséquences sont encore lisibles dans les onze Etats confédérés du Sud : dans la maison du major Mac Lean, le général Grant, commandant en chef des armées nordistes, accueillit le commandant en chef des confédérés. Quelques instants après la signature officielle de la reddition des troupes du Sud, Lee remonta en selle et, les larmes aux yeux, regagna ses lignes. Ses hommes l’entourèrent avec affection, le pressant de questions… C’était fini, on vivait là les ultimes minutes du « Blanc soleil des vaincus » comme l’a si admirablement dépeint Dominique Venner dans son livre réédité récemment chez Via Romana.

Au fil de 118 pages denses mais faciles à lire, Sanders retrace le parcours de ce brillant chef militaire qui avait débuté sa carrière comme élève à l’Académie de West Point. Ses faits d’armes nombreux le poussèrent aux cimes de la hiérarchie. C’est uniquement par fidélité à son Etat, la Virginie, qu’il refusa les propositions de Washington lui ouvrant les portes du département de la défense. Il ne fut en aucun cas un esclavagiste convaincu, bien au contraire ! Mais tous les observateurs et les historiens honnêtes savent bien que « la question noire » fut un prétexte à la guerre que menèrent les USA au gouvernement de Richmond,  « le » prétexte des yankees pour coloniser le Sud et le réduire à l’impuissance. Mais comme Sanders le laisse entendre, si la Confédération, et avec elle Robert Lee, ont perdu la guerre, ils ont gagné la bataille des cœurs. La mémoire du sud, malgré les agressions contre son drapeau - le célèbre « southern battle flag » - est plus vivante que jamais. Le cinéma et la littérature lui ont donné ses lettres de noblesse.

Avec cette biographie d’un homme à la loyauté sans faille à son pays natal – « je ne puis abandonner l’Etat où je suis né à l’heure de sa plus grande détresse », disait-il - l’auteur ajoute une belle pierre au monument qui, année après année et malgré la désinformation, s’édifie à la gloire du « Sud profond ». A mettre en toutes les mains, celles des étudiants par exemple, matraqués par la bien-pensance, comme une sorte d’indispensable contrepoison.

Robert Lee, Alain Sanders, collection "Qui suis-je ?" éditions Pardès, 2015, 12 €

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L'émission de Méridien zéro avec Emmanuel Albach sur son livre "Beyrouth 1976 des Français aux côtés des phalangistes"

2274484941.jpg"Je loue les qualités littéraires de cet ouvrage"

PGL - Méridien zéro

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OVERDOSE !

Rolinat JCl.jpgLe bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

A peine les tombes de nos malheureux compatriotes massacrés le fatidique 13 novembre dernier étaient-elles refermées (1), que les séquences macabres qui rythment la vie de notre pays reprenaient de plus belle, dans la version commémorative cette fois.

Janvier est traditionnellement le mois des vœux, vœux qu’il faut absolument souhaiter à ceux que l’on aime, apprécie ou même à ceux qui nous sont étrangers, mais dont le statut nous enseigne que, par courtoisie, «  il faut le faire « . Cette fois, le premier mois de l’année est un peu différent, commémorations, célébrations, cérémonies du souvenir ayant mis à rude épreuve la capacité de résistance à l’épanchement lacrymal des Français ! Le fameux « devoir de mémoire » est une absolue nécessité, un impératif qui nous rassure pour que rien ne tombe dans l’oubli et, à cet égard, 2016 comme 2014, n’échappera pas à la règle, s’agissant notamment de la Première Guerre mondiale de 1914/1918. Et ce n’est là que justice à l’égard de nos courageux aînés disparus dans la boue des tranchées. Mais trop de cérémonies tuent la cérémonie.

INCONTOURNABLE

Impossible d’y échapper. Ce week-end des 9 et 10 janvier, les jours précédents comme les jours suivants, on commémorait le XXème anniversaire de la disparition de François Mitterrand, le premier anniversaire de l’exécution de l’équipe de « CHARLIE HEBDO » et de la tuerie de l’Hyper Casher de la Porte de Vincennes, et les chaines d’information non-stop nous ressassaient en boucle le décès du chanteur David Bowie qui venait à peine de sortir son 25ème album. Impossible, toutefois, pour cette grosse Bertha médiatique de cacher les ignobles agressions sexuelles dont ont été victimes de jeunes Allemandes à Cologne et dans d’autres villes de la RFA. Du bout des lèvres, elles ont reconnu que leurs agresseurs, ce que titrait la presse allemande, étaient en grande partie des réfugiés ou des immigrés de plus longue date. Ça gâchait un peu le timing médiatique , d’autant qu’après l’agression de militaires à Valence et le « coup de folie » d’un islamiste contre le commissariat du quartier de la Goutte d’or à Paris, le lundi 11 courant un jeune Turc d’origine kurde attaquait à la machette un professeur israélite en pleine rue à Marseille ! Deux « déséquilibrés », comme le sont peut être les auteurs des attentats d’Istanbul….Et puis, le 14 janvier suivant marquait les trente ans de la disparition de Daniel Balavoine survenue dans un accident d’hélicoptère lors d’un Paris/Dakar de légende.

HOLLANDE A TROUVE, TARDIVEMENT, SA VOCATION

Dans son rôle d’appariteur en chef, de croque-mort affligé, le Chef de l’Etat est parfait. La larme à l’œil mais pas trop, mimétisme sans doute, son ministre de l’Intérieur M. Cazenave, ancien maire de Cherbourg, est impeccable de calme et de retenue. Avec Manuel Valls, le « monsieur screugneugneu » du ministère, le trio gouvernemental est parfait. Dame Taubira, l’ancienne séparatiste guyanaise, plus que jamais garde des sots que garde des sceaux, manque au tableau mais, débat contradictoire sur la déchéance de la nationalité oblige, sa présence ferait désordre… Ne soyons pas hypocrites, assumons… Si nos yeux restent secs en pensant à Charlie qui persévère dans ses grotesques provocations – les Chrétiens cette fois - tout en étant révolté devant cet impitoyable massacre de l’année dernière, notre regard devient humide à l’évocation de la mort d’un Galabru, avec son immense talent d’acteur, qui aura été au cinéma ce qu’un Michel Delpech était à la chanson, quelque chose de populaire sans être vulgaire, des attitudes, des intonations, des réparties inoubliables comme les refrains du chanteur. On appelle cela, tout simplement, du talent, un talent français. Je laisserai le mot de la fin à notre confrère Éric Letty, de Monde et vie qui, à propos de l’emploi du temps du Président de la République, n’hésite pas à écrire que «  ce répugnant exercice de récupération des cadavres, d’un effarant cynisme, est salué par la caste médiatique qui prétend y trouver la manifestation, si longtemps attendue, de la véritable dimension présidentielle de François Hollande ». On ne saurait mieux exprimer dans ce talentueux jugement, la vocation tardive du Chef de l’Etat. « Overdose » vous dis-je…

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Au fait, avons-nous besoin d’une immigration d’origine extra-européenne ?

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Dr Bernard Plouvier

L’année 2015 fut un grand cru de l’ignominie islamique en France : multiples attentats meurtriers, décapitation au couteau à céramique, assassinats d’enfants blancs et – c’est devenu une habitude depuis les années 1980 – multitude de viols de « petits culs blancs » par les honorables rejetons de l’immigration africaine et proche-orientale… avec à chaque fois la ritournelle « Allah akbar » éructée par le criminel, comme si la référence religieuse était une circonstance atténuante, voire une justification.

Elle fut également un grand cru de l’ignominie en Allemagne, en Suède, en Finlande, où les langues ne se sont déliées qu‘à l’occasion des violences (vols, viols et attentats pédophiles, incivilités permanentes à l’encontre des citoyens et des « forces de l’ordre ») perpétrées en Allemagne durant toute l’année, avec un pic exceptionnel dans la dernière nuit… là encore, il fallut le scandale de la Saint-Sylvestre pour apprendre que les « réfugiés » s’étaient aussi mal comportés en terres allemandes qu’à Calais (ou ailleurs en notre ex-beau pays).

Même si Français, Belges, Scandinaves et Germains semblent avoir la mémoire très courte en matière de vilenies islamiques, tout le monde n’a pas oublié les atrocités de 2014 : soldats et policiers britanniques et français poignardés (l’exemple de Joué-lès-Tours devrait être dans toutes les mémoires françaises, survenant un an juste avant la grande soirée du 13 novembre 2015), obligation faite à des Français d’hurler des slogans coraniques sous peine d’égorgement ou de castration (à Perpignan, entre autres endroits), sans oublier la recrudescence de vols, de mises à sac d’églises et de cimetières, d’attaques de magasins et, bien sûr, toujours les viols en tournante.

Or, en France, nous comptons, en estimation basse, 5 millions de chômeurs. Nos caisses sociales, ultra-déficitaires, ne sont maintenues en survie que par des emprunts, ce qui aggrave considérablement la Dette, et un déficit budgétaire toujours existant, malgré des promesses de sens contraire maintes fois renouvelées. Alors, pourquoi importer de nouveaux immigrants qui, par leur comportement de vandales ou de parasites (même les immigrants clandestins ont droit à une allocation d’État), non seulement n’apportent rien à la communauté nationale, en dehors de leur merveilleuse présence, mais aussi coûtent très cher ?

Devons-nous être les complices d’une immigration-invasion qui, à terme - dans un délai d’un demi ou d’un siècle -, génèrera une substitution de population dominante en France, par le seul effet de la différence de comportement matrimonial entre les Françaises de souche européenne et les immigrées, qui conservent une natalité de type africain ou proche-oriental, favorisée par l’octroi des allocations familiales même à des immigrés qui n’ont pas encore ou jamais travaillé en France… alors que ces allocations ont été mises en place pour les familles de travailleurs ?

Dans un pays où l’on a enfin mis un terme aux guerres et guérillas de religions, faut-il importer une religion de type médiéval par son fanatisme, une religion où la guerre sainte – le Djihâd – est rendue obligatoire à tout fidèle en bonne santé par neuf sourates de son livre réputé saint, le Coran ? Et ce, au moment où un calife autoproclamé invente une nouvelle forme de terrorisme djihadiste ? Est-ce opportun, est-ce simplement raisonnable ? Après tout, la Loi de 1905 séparant les Églises de l’État exige un culte strictement privé et réprime tout débordement. Avant la Grande Guerre, certains maires socialistes ou radicaux francs-maçons interdisaient le port de la soutane dans leur commune. De nos jours, on laisse des musulmans obstruer des rues sous prétexte de prière et on accepte l’amalgame entre « salles de prières » et salles de sports (de combat) !

Enfin et surtout, pourquoi ne réprime-t-on pas les très nombreuses manifestations de haine islamique, les innombrables paroles et actes de racisme anti-Blancs ? Quel peut être, en définitive, l’intérêt d’importer d’honorables criminels, délinquants, trafiquants de drogues et d’armes ?

La Nation française doit-elle être punie pour des crimes commis aux colonies il y a des siècles, au plus tard il y a quelques décennies ? Ou doit-elle être remerciée par les ex-colonisés pour avoir, à ses frais (car si la colonisation fut profitable à certains entrepreneurs et financiers, elle fut effroyablement coûteuse pour les contribuables français), introduit dans leurs pays d’origine : l’hygiène, la fin des guerres tribales, l’explosion des rendements agricoles, la mise en valeur du sous-sol, l’instruction publique, des routes, aérodromes et voies ferrées, faisant passer d’un coup au monde moderne l’Afrique noire qui en était restée au néolithique ou à l’âge de bronze, comme le Maghreb et le Proche-Orient passaient très rapidement du Moyen-Âge à la modernité ?

Non seulement, l’immigration-invasion paraît une absurdité, démographique autant qu’économique, en période de chômage d’une ampleur inédite dans notre patrie, en plus d’être un crime contre la Nation. Mais la repentance n’est nullement ce qu’elle devrait être. Ce sont les immigrés qui devraient présenter leurs plus humbles excuses à la Nation française pour l’ignoble comportement en France des fruits pourris issus de leur milieu.

09:46 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le "Journal du chaos" de celle semaine

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vendredi, 15 janvier 2016

L'Espagne sur TV Libertés

Avez-vous lu "José Antonio Présent" ?

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Editeur : Les Bouquins de Synthèse nationale
Parution : octobre 2013
160 pages, 18,00 €

Depuis le début des années 80, le Cercle franco-hispanique, créé par Olivier Grimaldi (décédé en mars 2014), s’est fixé comme mission d’entretenir des liens étroits et fraternels entre les nationaux et nationalistes français et les différentes composantes du mouvement national espagnol.

De plus, le CFH contribue activement à faire connaître en France la pensée et l’action du fondateur de la Phalange, José Antonio Primo de Rivera, héros et martyre de la cause nationaliste ibérique.

C’est dans cet esprit, qu’en juin 2003, fut organisé à Paris un important colloque à l’occasion du centenaire de la naissance de José Antonio et des 70 ans de la création de la Phalange.

Dix ans plus tard, tant l’actualité de la doctrine phalangiste nous semble toujours aussi criante, il nous a paru intéressant de proposer cette réédition, complétée de plusieurs textes, des actes de ce colloque.

Avec les interventions au colloque sur José Antonio de :
Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol, Philippe Conrad, historien, Domingo Hernandez-Gonzalèz, économiste et juriste, Arnaud Guyot-Jeannin, journaliste, Arnaud Imatz, écrivain, Pierre Sidos, fondateur de l’Œuvre française, Jean-Claude Valla, écrivain… Et une contribution inédite signée Alain Sanders, journaliste au quotidien Présent…

En annexe : les 27 points de la Phalange

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Ce vendredi soir, Emmanuel Albach sur Méridien zéro

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Ce soir, Méridien Zéro vous propose de commencer l'année de façon pétaradante puisque nous recevons Emmanuel Albach, qui fut un des premiers volontaires français au Liban lorsque la guerre civile s'y déclencha en 1976. Ce sera l'occasion pour nous de revenir sur le contexte de ce conflit mais aussi d'avoir le point de vue d'un très bon connaisseur de la région sur la situation actuelle.

A la barre PGL et à la technique JLR.

Ecoutez Méridien zéro cliquez ici

Beyrouth 1976 cliquez là

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Quand Francis Bergeron rencontrait Jean Mabire : un grand entretien publié par Dualpha et aussi diffusé par Synthèse nationale

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Jean Mabire fut un journaliste et un écrivain, mais aussi un soldat et un militant. En 1995, Francis Bergeron a réalisé une interview fleuve de l’auteur de la fameuse trilogie sur l’histoire des SS français, auteur également de livres cultes pour toute une génération : Commando de chasse, Drieu parmi nous, Les Paras perdus. Le texte de cette rencontre était resté inédit pendant près de 20 ans.

Pourtant cet entretien constitue l’amorce passionnante d’une autobiographie, un retour en arrière, qui éclaire toute l’œuvre de celui que Didier Patte, président du Mouvement normand, et beaucoup de ses amis appelaient affectueusement Mait’Jean ; il nous aide à comprendre ce que celui-ci nous a apporté. C’est le « chantre de tous les braves », comme l’explique l’historien Éric Lefèvre, et coauteur de certains de ses livres : « Il voulait célébrer la grande aventure, les prouesses guerrières, sous n’importe quel drapeau. »

Jean Mabire est aussi le chantre des aventures maritimes. Et, sur les pas de La Varende, un passionné de sa Normandie.

« Nous ne changerons pas le monde, il ne faut pas se faire d’illusion, mais le monde ne nous changera pas. »

Auteur de plus d’une centaine de livres, dont certains eurent un énorme succès de vente, et de milliers d’articles, préfaces et participations à des ouvrages collectifs, Jean Mabire restera enfin comme l’une des figures majeures du politiquement incorrect des années 60 à l’an 2000.

Ses essais et ses ouvrages d’histoire contemporaine sont d’ores et déjà recherchés, collectionnés, réédités, gages de la pérennité d’une vision historique, de l’influence de celui qui fut et restera un conteur et un trans­metteur de premier plan, mais aussi et peut-être d’abord un maître à vivre.

Francis Bergeron a publié une soixantaine de livres dont la série « Clan des Bordesoule » (qui s’adresse à des jeunes lecteurs de 8 à 12 ans), plusieurs biographies d’écrivains et des ouvrages sur la politique et la littérature non-conformiste.

Entretien avec Jean Mabire conteur des guerres et de la mer, Francis Bergeron, Editions Dualpha, 150 pages, 21 € (+ 3 €)

Pour l'acheter en ligne cliquez ici

Le commander par correspondance à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris  24 € franco, chèque à l'ordre de Synthèse nationale

Dans la même collection : Entretien avec Geneviève Dormann cliquez là

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jeudi, 14 janvier 2016

Quand les animateurs de télévision sont victimes du racisme anti-blanc :

Source MPI cliquez là

" On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change ", avait annoncé Delphine Ernotte à son arrivée à la direction de France Télévisions, en septembre 2015.

Julien Lepers, évincé il y a quelques jours de l’émission Questions pour un champion, qu’il présentait depuis 27 ans sur France 3, fait le lien avec les propos de Delphine Ernotte.

Ce jeudi, sur RMC, il a dénoncé la discrimination dont sont victimes « les visages pâles » !

« Ce qu’il se passe, en ce moment, à France Télévisions, est redoutable. »

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Samedi 30 janvier : Emmanuel Albach à la Librairie française

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La Librairie française cliquez ici

Beyrouth 1976 cliquez là

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Charles-Henri d'Elloy est aujourd'hui jeudi l'invité d'Anne Brassié sur Radio Courtoisie

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Jeudi 14 janvier à 10 h 30 (rediffusion vendredi 15 entre 6 et 7 h)

Ecouter Radio Courtoisie cliquez là

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RAPPEL :

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mercredi, 13 janvier 2016

Jeudi, c'est le jour de Rivarol

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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Des Nations et des Peuples

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Dr Bernard Plouvier

La sémantique a ses exigences, qui ne font pas forcément bon ménage avec les contorsions verbales de politiciens en pleine déconfiture. Très secoué par l’échec de sa politique économique, par la flambée d’un chômage qu’il avait juré de résorber, par l’évidence du refus d’intégration à la société française des immigrés islamiques, africains et proche-orientaux, enfin par un terrorisme que son impuissance ne fait qu’encourager, notre sémillant et toujours agressif premier ministre ose affirmer que l’idée de « nation fait partie du bagage idéologique de la gauche »… il serait plus honnête de parler du miroir aux alouettes de pseudo-socialistes globalo-mondialistes confrontés à un mouvement populiste français en pleine croissance.

Ou bien Manuel Valls se moque ouvertement des Français, ou ce remarquable exemplaire de la gauche friquée ignore la signification du mot Nation. Éclairons donc sa lanterne. Ce terme nous vient de la langue latine où le mot Natio faisait obligatoirement référence à une origine commune des sujets ainsi désignés de façon collective. Par définition, chez nos grands ancêtres (et chez nous jusqu’aux années 1976 sq.), la Nation regroupait des êtres de même origine ethnique.

En 1882, Ernest Renan, remarquable historien des religions, mais piètre philosophe, a donné sa définition d’un « peuple » : « Avoir eu des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble et vouloir en faire encore ». Ce faisant, il définissait de façon rudimentaire ce qu’est une Nation.

Un peuple n’est qu’un ensemble administratif, un agrégat de personnes réunies à l’intérieur des frontières d’un État, jouissant des mêmes droits et soumises aux mêmes exigences légales, mais n’ayant pas forcément des ancêtres communs donc une histoire communautaire. Un peuple comprend des nationaux et des immigrés, ces derniers pouvant, s’ils le souhaitent et si les autochtones le veulent bien, s’intégrer à la Nation par le mariage et la procréation, mais d’abord et avant tout par le respect des usages et des lois du pays.

En 1956, le sociologue d’origine juive Marcel Mauss a présenté la Nation comme : « une société d’êtres unis moralement et culturellement… adhérant consciemment aux lois d’un État centralisé, stable et permanent, [doté de] frontières fixes ». La définition de Mauss est complémentaire et un peu supérieure dans le fond à celle, de tonalité romantique, du Breton, même si – pour des raisons de convenance ou par effet de mode : l’on était dans « l’après 1945 » - l’auteur n’y avait pas inclus la notion, pourtant fondamentale, de race… il est pourtant évident que, depuis la préhistoire et à l’exception des Trois Amériques où le brassage des races fut observé dès l’arrivée concomitante d’Asiatiques et de Sibériens au cours de la dernière glaciation, chaque continent habité a sa race propre et qu’il ne paraît guère utile de modifier cette adéquation.

Les Nations européennes – qui, par définition, appartiennent toutes à la race blanche (stupidement) réputée « caucasienne » - sont globalement réfractaires aux charmes vénéneux du melting pot à l’américaine. On pourrait reprocher aux Européens de n’avoir pas perçu la profonde unicité de la race européenne : ce fut la cause de bien trop de guerres fratricides. Toute l’histoire européenne des années 1840 aux années 1990 s’est faite dans le sens de la création ou du renforcement des États nationaux, selon le schéma : une Nation, un État. La politique mondialiste, indissolublement accouplée à la globalisation de l’économie, combat résolument ce principe fondamental.

Depuis la plus haute Antiquité, les Empires multinationaux ont toujours été instables et se sont toujours effondrés à cause de leur hétérogénéité ethnique… mais c’est un fait historique maudit, pour un élu fréquentant les instances politiques européennes annexées aux cercles de réflexions des vrais maîtres, les potentats de l’économie.

Les États multinationaux ne sont que des coexistences, fragiles et instables, de communautés non miscibles. On ne peut les maintenir en survie artificielle que par la dictature (ce fut le cas de l’URSS) ou grâce à une croissance économique durable (l’exemple des USA vient immédiatement à l’esprit : toute récession durable provoque une guerre extérieure et des émeutes raciales). À quoi bon faire courir le risque d’un éclatement qui génère morts et destructions, alors qu’il est si simple de faire respecter le sage principe du « chacun chez soi », ce qui définit l’État national.

Un État national doit, en priorité, faire respecter ses lois, qui ne doivent être modifiées – pour les plus fondamentales d’entre elles – qu’après avis de la Nation, seul souverain légitime. En aucun cas, des étrangers (en style noble : des allogènes, en style journalistique : des immigrés) ne peuvent exiger un changement de lois à leur avantage, sauf à l’imposer de force – ce qui définit l’état de guerre ou l’invasion violente –, sauf à être entrés en masse au point de constituer une nouvelle majorité de peuplement – c’est la substitution de population dominante.

Si la Constitution – la loi fondamentale de l’État – définit une langue officielle, celle-ci doit être connue et utilisée par les allogènes-immigrés-étrangers. En aucun cas, l’État ne doit diffuser d’écrits administratifs rédigés en une autre langue que l’officielle, ni accepter l’enseignement des humanités ou des matières scientifiques en une langue étrangère.

La naturalisation ne doit être octroyée qu’après une période de surveillance de l’immigré et en raison de services rendus à la communauté nationale. On ne doit pas tolérer l’absurdité de la « double nationalité »… comme s’il était possible de faire preuve de double loyauté. Sous aucun prétexte, les immigrés ne peuvent imposer leurs usages (tel l’immonde abattage clandestin d’animaux au domicile privé). L’ensemble des lois doit s’appliquer à tous et en toute rigueur, celles réprimant crimes et délits aussi bien que celle qui sépare l’État des confessions religieuses. Aucune exception ne peut ni ne doit être tolérée, même pour satisfaire les caprices de richissimes investisseurs étrangers, de généreux sponsors de clubs sportifs ou de partis politiques.

Le laxisme et la gabegie administratives, le mépris de la Constitution par les politiciens ne sont rien d’autre, en définitive, que les reflets du déclin de la Nation, par veulerie et lâcheté des autochtones. En revanche, notre continent, étendu de l’Islande à Vladivostok, permet d’espérer l’aide de Nations de race européenne dans la lutte commune contre les envahisseurs extra-européens.

L’alternative actuelle est simple : sursaut national ou asservissement. Toute l’histoire humaine en témoigne : une Nation lutte ou disparaît.

22:55 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le libéralisme en questions (Patrick Aulnas) par Franck Abed

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Avant même la lecture de l’article de Patrick AULNAS, le titre – Autocritique libérale – (NDLR cliquez ici) avait favorablement attiré mon attention. En effet, il devient rare de nos jours de lire ou d’entendre des personnalités critiquer le courant philosophie, politique, historique voire religieux duquel ils sont issus. Patrick AULNAS a le mérite de soulever des questions de fond, non pas pour tirer à boulets rouges sur qui que ce soit, mais dans le but de proposer une alternative à l’impasse dans laquelle semble se retrouver, selon lui, les libéraux : l’inadéquation entre les principes, la doctrine et le dur mur de la réalité… Je ne suis pas libéral. Cependant en tant que catholique et royaliste, la défense des libertés m’est chère. A ce titre plusieurs historiens sérieux – et Dieu sait qu’ils sont rares aujourd’hui – du siècle dernier, n’hésitaient pas à écrire : « La France d’Ancien Régime était un pays hérissé de libertés. » Contrairement à l’auteur, je ne suis pas du tout persuadé que l’émergence de la démocratie représentative – due selon lui aux libéraux – soit une bonne chose pour la France et ses peuples. Pour le reste les points de divergences restent nombreux et pourtant, cela n’empêche point un échange constructif et intéressant.

Un de mes très chers amis, lui-même libéral et professeur en Sciences Economiques et Sociales, explique souvent – à qui veut l’entendre – que l’Union Européenne ne peut être considérée comme libérale tant dans ses fondamentaux que dans son activité journalière. Patrick AULNAS pense, avec ses arguments que nous pouvons ou pas partager, le contraire, au point d’écrire : « L’Union européenne apparaît ainsi comme le projet libéral par excellence ». Alors l’UE est-elle libérale ou pas ? Vaste question à laquelle je ne répondrai pas maintenant, mais je suis pressé de lire ou d’entendre l’avis de mon ami sur cet entretien passionnant… notamment sur l’adéquation des principes libéraux avec la dure réalité.

Franck ABED

Franck ABED : Bonjour. Pourriez-vous prendre la peine de vous présenter en quelques mots ?

Patrick AULNAS : Né en 1948, je suis juriste de formation. J’ai découvert le libéralisme à l’université dans les années 1960 en lisant Alexis de Tocqueville, dont la pensée m’a vraiment marqué. Je me suis toujours senti plus proche des libéraux que des marxistes ou des socialistes. Cela relève davantage d’affinités intellectuelles que du vécu. Bertrand de Jouvenel (Du pouvoir, Histoire naturelle de sa croissance) fait partie des favoris de mon panthéon. Professionnellement, j’ai principalement fait de l’enseignement, en particulier dans le cursus menant à l’expertise comptable : droit fiscal et normalisation comptable.

Avant même de lire votre article, et ayant pris connaissance de votre titre Autocritique libérale, je pose la question suivante : la première faiblesse des libéraux n’est-elle pas leur incapacité à se regrouper et à travailler ensemble à la réussite d’objectifs communs ?

Non. Les libéraux travaillent ensemble depuis le siècle des Lumières et leur action a permis l’avènement de la démocratie représentative et de l’économie de marché. Au XVIIIe siècle, il s’agissait d’aspirations philosophiques. Aujourd’hui, il s’agit d’une réalité pour des centaines de millions d’hommes. Cette réussite historique n’est pas la fin de l’histoire comme l’écrivait Fukuyama dans les années 1990. Mais elle représente une victoire sur les forces obscures qui ont tenté d’asservir l’humanité, fascisme et communisme en particulier.

Je ne crois donc pas qu’il y ait de faiblesse des libéraux, bien au contraire. Leur force réside aujourd’hui dans la mondialisation qui est un dépassement de l’État-nation dans bien des domaines : scientifique, économique, financier, humanitaire. L’autocritique se justifie d’autant plus lorsque le vent de l’histoire est plutôt favorable au libéralisme.

Vous avez écrit : « Le libéralisme est à la fois très accueillant et très exigeant. Il comporte un large éventail de sensibilités allant du libertarisme au social-libéralisme. » Comment définiriez-vous le libéralisme ? Où commence-t-il ? Où se finit-il ?

Vaste sujet, qu’il est impossible de traiter en quelques mots. Ma réponse sera donc purement subjective. Pour moi, le libéralisme est une pensée qui émerge lentement à partir de la Renaissance, tant dans le domaine politique que dans le domaine économique. Même si des formes de démocratie avaient existé dès l’Antiquité, le concept de liberté individuelle n’existait pas. La reconnaissance de l’individu, de son droit à la différence, bref de sa singularité à l’intérieur du groupe est à la base de la pensée libérale. Jean-Jacques Rousseau, par exemple, est un libéral pour deux raisons : parce qu’il conteste le pouvoir de droit divin dans Du Contrat social, mais aussi parce, qu’il manifeste aux yeux de tous une singularité qu’il revendique dans Les Confessions. Pouvoir démocratique et liberté individuelle, donc.

Ma conception du libéralisme est très large et repose davantage sur les libertés politiques que sur la libre concurrence, le droit de propriété et la liberté d’entreprendre. Le libéralisme transcende ainsi les clivages gauche-droite et j’admets comme libéraux aussi bien les sociaux-libéraux (Valls, Macron) que les libertariens. Ma seule restriction réside dans le dogmatisme militant, la volonté de faire advenir un monde se réclamant d’une doctrine. L’avenir est ouvert, il représente une aventure qu’aucune idéologie, même libérale, ne saurait fixer sous peine de porter atteinte, précisément, à la liberté elle-même.

Je vous cite toujours : « Il n’est pas du tout évident par exemple que le libéralisme anglo-saxon puisse s’acclimater en France, pays de l’absolutisme et du jacobinisme. » Ce que vous écrivez me semble logique. Ontologiquement l’Angleterre est plutôt un pays politiquement de gauche, et la France – malgré 200 ans de jacobinisme et de républicanisme – reste un pays fondamentalement de droite. De même, traditionnellement les Anglais sont religieusement protestants voire anglicans, alors que les Français sont majoritairement – encore à ce jour et malgré la percée de l’islamisme – catholiques romains. Dans ces conditions, vouloir importer en France une doctrine politique reposant sur des concepts religieux et philosophiques étrangers à notre corps social ne revient-il pas à vouloir vider l’océan avec une cuillère ?

J’admets volontiers l’idée générale développée par Max Weber selon laquelle le protestantisme est en harmonie avec l’esprit du capitalisme. La rigueur calviniste ou luthérienne, une éthique fondée sur le travail et l’épargne constituent la base de toute bonne gestion. Ayant une formation juridique et de gestion, j’attache une grande importance à la bonne gestion publique et je me sens, par exemple, parfaitement en accord avec la politique menée en Allemagne par Angela Merkel : supprimer le déficit du budget de l’État afin de parvenir à réduire progressivement la dette publique.

Hélas, l’inculture française dans ce domaine est désormais proverbiale. Vivant à l’étranger, mais en Europe, je sais que nos petites promesses d’amélioration font sourire. L’histoire a façonné la France différemment : la noblesse de sang a été remplacée par une noblesse d’État, le catholicisme n’a pas prôné les austères vertus nécessaires dans ce domaine. Toute tentative de bonne gestion est aussitôt assimilée à une plongée dans « les eaux glacées du calcul égoïste » (Karl Marx). Fort heureusement, le libéralisme s’est malgré tout imposé à la France car il représente la réalité la plus puissante aujourd’hui sur la planète. Je ne crois pas qu’il s’agisse d’importer une doctrine d’origine anglo-saxonne, ce qui, effectivement serait voué à l’échec. Mais il faut s’adapter à la réalité du monde du XXIe siècle, celui des sciences et techniques globalisées à l’échelle planétaire. Une approche rationnelle s’impose d’elle même.

Nous sommes en concurrence et toutes les incantations des intellectuels relayées par les politiciens n’ont plus aucun poids. Faire campagne sur le concept idiot de démondialisation peut apporter quelques voix mais seule l’adaptation aux marchés internationaux globalisés permet de progresser. Certains objecteraient que c’est le capitalisme qui domine le monde et non le libéralisme. Vrai question effectivement, mais pour moi, le capitalisme régulé juridiquement (pas de monopole ou d’abus de position dominante) constitue la déclinaison économique du libéralisme.

Je vous cite encore. « Socialistes et libéraux se retrouvent ainsi sur un point : l’écart considérable entre les paroles et les actes, entre les promesses de la conquête du pouvoir et la réalité de l’exercice du pouvoir. » Stéphan ZWEIG dans son livre consacré à Joseph FOUCHE écrivait : « les militants communistes, une fois au pouvoir, ne se comportent jamais comme des ministres communistes. » Cette phrase s’applique aisément aux libéraux. Comment l’expliquez-vous ? Est-ce que cela ne repose pas sur le fait que le libéralisme, à l’instar du communisme, est tout simplement inapplicable car trop utopiste ?

Je ne connaissais pas cette phrase de Stephan Zweig, auteur que j’apprécie. Mais il reprend une phrase plus ancienne de Mirabeau : « Un ministre jacobin n’est pas un jacobin ministre ». Cela n’a rien à voir avec une doctrine particulière. Cela a tout à voir avec les doctrines en général. L’exercice du pouvoir politique, c’est 90% de gestion et 10% de doctrine. Il faut choisir les solutions les mieux adaptées à la réalité présente en tenant compte de multiples contraintes sociologiques, économiques, financières. Il s’agit de trouver les compromis assurant le vivre ensemble et minimisant les conflits.

Les doctrines, quelles qu’elles soient, proposent de construire un monde idéal. Les intellectuels qui les élaborent ne gouvernent pas. Mais les politiciens utilisent les doctrines et idéologies comme instruments de conquête du pouvoir. Quoi de plus robuste que de se réclamer de grands penseurs pour asseoir des promesses en général irréalisables mais porteuses électoralement ! Le libéralisme doctrinal n’échappe pas à la règle. Lisez Contrepoints et vous verrez de nombreux articles, certes intéressants, mais coupés de toute réalité car prônant un libéralisme doctrinal parfois extrême comme celui des libertariens. Il n’y aura jamais de société libertarienne, c’est pour moi une évidence.

Vous poursuivez votre réflexion en écrivant : « Le général de Gaulle prétendait « qu’il n’existe pas de politique en dehors des réalités ». Et, de fait, il ne se réclamait politiquement d’aucune pensée. » Certes, un chef d’Etat doit prendre en compte la réalité. En revanche n’est-ce pas un problème quand celui-ci ne s’appuie sur aucune pensée, aucun système ?

Ma phrase était un peu… rapide et très approximative. De Gaulle était un nationaliste modéré qui croyait par-dessus tout à la nation française. Ce qui le guidait était l’intérêt de la France, d’où sa politique internationale. Il sort de l’OTAN pour ne pas dépendre des américains, il pratique la politique de la chaise vide en Europe pour bloquer le processus décisionnel nécessitant l’unanimité. Son action reposait donc sur une pensée mais pas sur une théorie. Le pragmatisme de l’homme d’action lui suffisait, ainsi que le regard sur le monde des grands auteurs puisqu’il était un admirateur de Chateaubriand.

Bien sûr, il faut une pensée pour gouverner mais pas un système. Le système est même dangereux car il rigidifie. Les libéraux appellent d’ailleurs constructivisme l’ambition assez dérisoire, mais toujours présente à gauche, de vouloir bâtir « une autre société ». Pensons donc pragmatiquement et écartons doctrines et idéologies.

Par ailleurs, l’échec cuisant de la politique gaulliste sur la décolonisation n’est-elle pas la meilleure contre publicité à l’idée qu’il avait développée sur la non appartenance à une pensée politique et sur son, justement parlons-en, incapacité à prendre en compte le réel ?

Je ne comprends pas ce que vous appelez « échec cuisant de la politique gaulliste sur la décolonisation ». De Gaulle a fait au mieux. Les gouvernants de la IVe République se sont montrés incapables d’assurer la décolonisation. De Gaulle a conduit ce processus pacifiquement en Afrique sub-saharienne et a mis fin à la guerre d’Algérie. Les violences en France étaient le fait de nostalgiques d’un monde révolu, regroupés dans l’OAS.

Pour conclure vous écrivez : « Leur projet (aux libéraux) n’est pas de détruire l’État mais de le cantonner à ce qui est juste et nécessaire. » A ce sujet, le rôle juste et nécessaire de l’Etat – entre autres – n’est-il pas de battre monnaie (fonctionne régalienne par excellence) ? Dans ses conditions, les libéraux ne devraient-ils pas tous prendre position contre l’Euro et la Banque Centrale Européenne ?

N’étant pas libertarien, je pense en effet que l’État est nécessaire, même dans le domaine économique et social. Je ne pense pas qu’aujourd’hui, l’État puisse être cantonné à ses fonctions régaliennes. Par exemple, la concurrence pure et parfaite est une chimère d’économiste. La concurrence n’existe que si des règles la canalisent. Sinon, on doit parler de loi de la jungle.

L’Europe se bâtit conformément aux grands principes du libéralisme tant politiquement qu’économiquement. C’est une évidence. Pour faire partie de l’Union Européenne, il faut respecter les libertés publiques fondamentales. La Hongrie et la Pologne ont été rappelées à l’ordre récemment sur ce point. Quant au grand marché européen, il se construit selon le principe de la libre concurrence et bien souvent contre les monopoles étatiques (électricité, téléphone par exemple).

L’euro représente un pas supplémentaire dans la constitution d’un ensemble supranational. Les libéraux doivent logiquement approuver cette monnaie unique puisqu’elle retire aux États la fonction de création monétaire qui relève désormais des attributions de la Banque centrale européenne. La répartition du pouvoir entre plusieurs entités est un principe fondamental du libéralisme. Il manque bien sûr un pouvoir économique européen, indispensable en cas de monnaie unique. Mais les États refusent de céder sur ce point.

Il est évidemment impossible de se dire libéral tout en voulant concentrer le maximum de pouvoirs entre les mains de l’État-nation. L’Union européenne apparaît ainsi comme le projet libéral par excellence puisqu’elle consiste à transférer certains pouvoirs de l’État à une entité sui generis, construite pacifiquement et totalement nouvelle dans l’histoire de l’humanité. La construction européenne est le grand projet libéral et démocratique des temps présents.

Propos recueillis par Franck ABED le 9 janvier 2016

Le site de Franck Abed cliquez ici

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Après l'agression d'un jeune juif à Marseille, la réaction du Parti de la France :

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Communiqué d'Olivier Bianciotto,

Délégué du Parti de la France pour les Bouches-du-Rhône

Suite à l’agression d’un juif par un Kurde à Marseille, le Parti de la France tient à rappeler que tous les jours des Marseillais sans kippa sont victimes d'agressions verbales et physiques dans l'indifférence générale. Poignardés pour une cigarette refusée, un mauvais regard ou pour ne simplement pas être du bon « quartier ». Sans parler des femmes insultées ou agressées pour ne pas avoir répondu à un élégant « wesh cousine t'es bonne »…

Le Parti de la France considère que l’indignation ne doit pas être sélective face à la délinquance et la criminalité qui gangrènent la Cité phocéenne.

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