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jeudi, 20 février 2025

Aurait-on inventé l’islamo-Palestine ?

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Michel Festivi

Depuis quand existerait la Palestine ? Existe-t-il un peuple palestinien ? Pour appréhender la question israélo-palestinienne, ces questions sont primordiales et fondamentales. Y avait-il sur ce territoire du Proche-Orient, avant l’arrivée des juifs, un peuple dit « palestinien » avec une conscience nationale, des frontières fixes et reconnues ? Vouloir faire l’impasse sur ces considérations essentielles, reviendrait à fausser complètement les données du problème. Or c’est bien ce que font, ceux qui n’ont que les yeux de Chimène pour les Palestiniens, et qui ne perçoivent le différend palestino-israélien que sous le prisme de l’antisionisme.

C’est à toutes ces interrogations et à bien d’autres, que tente de répondre le politologue bien connu et auteur de dizaines d’ouvrages, Pierre-André Taguieff, dans son dernier livre, L’invention de l’islamo-palestinisme, aux éditions Odile Jacob. Il vient de donner un entretien passionnant à Judith Waintraub pour le Figaro Magazine.

Taguieff est catégorique, avant l’arrivée du sionisme moderne sur cette terre, il n’y avait que des Arabes majoritairement musulmans sous domination coloniale, celle des Ottomans en dernier lieu. L’historien nous explique que c’est en quelque sorte en réaction à l’apparition du nationalisme juif, que « le nationalisme palestinien » a pris la forme d’un « national-islamisme ». Cette construction idéologique s’est faite sur le fondement d’une instrumentalisation de la cause antijuive, avec comme théoricien essentiel, Haj Amin al-Husseini, Grand Mufti de Jérusalem. Il considérait les juifs comme de simples « dhimmis », sur une terre musulmane. On se souvient que ce Grand Mufti, fut un aficionado d’Adolf Hitler et qu’il parraina de nombreuses divisions SS musulmanes, notamment dans les pays Balkaniques entre 1943 et 1944. Il prononça de célèbres diatribes anti-juives qui n’avaient rien en envier aux discours de Goebbels ou d’Alfred Rosenberg.

Ce n’est donc qu’après la déclaration Balfour du 2 novembre 1917, sur la création « d’un foyer national juif », que va se forger cette idéologie islamique « à dominante djihadiste », selon les termes de Taguieff, dans les années 1920/1930, à base d’islamisme radical, antisioniste, car il était insupportable pour des musulmans, que des juifs, présents sur cette terre depuis des millénaires, s’y réinstallent pour tenter de créer une nation. C’est ainsi qu’est née la « cause palestinienne ». C’est donc bien une conséquence et non un fondement primaire. D’ailleurs, l’article 13 de la charte du Hamas stipule « il n’y aura de solution à la cause palestinienne que par le djihad. ». Pour les musulmans, la terre musulmane doit être exempt de tout non-musulman, les seuls acceptables sont les dhimmis, ceux que se sont soumis, des citoyens de seconde zone, qui ne sont que tolérés, et encore provisoirement, et qui n’ont pas les mêmes droits que les musulmans.

Pierre-André Taguieff en tire les conséquences logiques, tous les mouvements ou États qui soutiennent les islamo-terroristes du Hamas et les célèbrent comme « résistants » sont d’accord avec cette djihadisation, comme l’ont prouvé les fêtes jubilatoires qui ont accompagné les massacres génocidaires du 7 octobre 2023. LFI et ses suppôts, dont Rima Hassan, s’inscrivent en droite ligne dans cette mouvance et cette logique. Car comme le stipule pertinemment Pierre-André Taguieff « L’objectif final des djihadistes est l’islamisation du monde ».

Son analyse est sans pitié vis-à-vis des islamogauchistes français « Tous les militants politiques d’extrême gauche qui, en reprenant à leur compte des thèmes anti-israéliens de la propagande islamiste (celle du Hamas comme celle de l’Iran et de ses alliés), se sont comportés comme des démagogues pour séduire l’électorat français de culture musulmane ». C’est exactement ce que font les Jean-Luc Mélenchon, les Manuel Bompart, les Manon Aubry, les Louis Boyard et toute la clique de ceux que se sont soumis aux dictats des islamistes, pour obtenir des voix et des sièges. Mais cela concerne aussi désormais les socialistes, les communistes, les écologistes qui tous, ont agrippé cette cause pour exister politiquement. Cela concerne aussi beaucoup de macronistes ou de centristes, comme Gabriel Attal, Elisabeth Borne, comme François Hollande, comme Edouard Philippe, comme Xavier Bertrand, qui ont appelé expressément à faire élire des Lfistes ou des communistes, pour faire battre des candidats RN. En faisant cela, ils ont implicitement mais nécessairement validé les pires extrêmes, qu’ils le veuillent ou non, qu’ils s’en défendent ou pas.

Les institutions juives de France, comme le CRIF ont également une grande part de responsabilité dans cette affaire de soutien aux djihadistes, en appelant à faire barrage au RN dans le cadre du slogan fallacieux « ni RN, ni LFI », ce qui était d’une hypocrisie sans nom, qui ne pouvait que favoriser les Lfistes antisionistes. Seule la famille Klarsfeld a eu le courage de dénoncer cette manipulation, ce qui leur a valu des injures et des invectives, en appelant expressément à voter « sans hésitation » pour un RN, s’il était opposé à un LFI au deuxième tour des élections législatives de juin et juillet 2024. Arnaud Klarsfeld a également soutenu son père Serge dans ce choix, indiquant qu’il ferait de même.

Car, ne nous y trompons pas, le combat est le même en Israël comme en France. Comme l’avait écrit Hassan al-Banna, le fondateur des Frères musulmans : « Israël s’élèvera et restera en place jusqu’à ce que l’islam l’élimine, comme il a éliminé ses prédécesseurs ». Une fois Israël éliminé, c’est la France et les nations européennes, qui le seraient, immanquablement, inexorablement.   

18:03 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Nomination de Ferrand et fermeture de C8

264621400_292891122851192_6182086905835534142_n.jpgLa réaction

de Sarah Knafo :

Le choix du RN de s’abstenir pour la nomination de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel est incompréhensible.

Il a manqué une voix contre ce socialiste, ami d’Emmanuel Macron. Des millions de Français avaient voté pour empêcher ça. Ils viennent d'en prendre pour 9 ans fermes.

• Un socialiste prend la tête du Conseil constitutionnel, avec l’accord du RN.
• Un socialiste dirige le Conseil d’État.
• Un socialiste préside la Cour des comptes.

Le Parti socialiste a fait 1,75 % à la présidentielle. Il dirige les trois institutions les plus importantes de France.

En parallèle, 15 juges au Conseil d’État viennent de priver des millions de Français d’une chaîne qu’ils regardaient chaque soir.

La justice administrative servait à protéger nos libertés contre l’arbitraire du pouvoir. Elle a fait le contraire. Je veux dire à tous ceux qui se réjouissent de la fermeture de C8, que s’ils ne défendent pas les libertés des autres, la leur sera en danger aussi.

Contrairement à la gauche, la droite ne veut pas interdire les médias de gauche : elle veut seulement arrêter de les financer !

17:57 Publié dans Communiqués de presse, Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Entretien avec Jean-Loup Izambert et Claude Janvier à propos de leur nouveau livre :« L'abandon français, quelque chose de pourri dans mon royaume de France »

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Propos recueillis par Guirec Sèvres

Synthèse nationale : Que dénonce globalement votre livre ?

Jean-Loup Izambert et Claude Janvier : L'ouvrage dénonce la destruction progressive de la France et de ses valeurs, au profit d'une américanisation de la société. Nous analysons les causes de ce déclin et pointons du doigt les politiques menées par les différents gouvernements depuis des décennies. Nous dénonçons également l'affaiblissement de l'État, la perte de souveraineté, la crise sociale et le déclin de l'influence de la France dans le monde. Notre ouvrage met notamment en lumière l'omniprésence de l'anglais dans la plupart des actes de la vie quotidienne des Français : pour communiquer, dans l’économie, l’alimentation, la mode, la culture, la recherche ou encore l'enseignement. Nous dénonçons une véritable invasion de l'anglais, qui menace à terme la survie de la langue de Molière. La langue et la culture étant indissociables, cette adoption à marche forcée de l’anglais comme langue unique imposée par l’Union européenne entraîne automatiquement l’adhésion aux principes et aux valeurs sécrétés par la culture qu’elle sous-tend. Comme le rappelle l’universitaire Charles Xavier Durand dont nous rapportons des extraits de ses travaux, « elle sert de facto les intérêts des pays pour lesquels elle est aussi langue nationale ».

SN : Vous pointez du doigt les politiques agricoles et industrielles. Pourquoi ?

J-L.I. et C.J : Comment ne pas le faire alors que les analystes de France Stratégie, institution autonome placée auprès du Premier ministre, constatent eux-mêmes, dans un rapport très peu médiatisé, que sur les quarante dernières années, de 1980 à 2020, « le recul de l’emploi industriel est saisissant », que « les entreprises françaises sont ainsi devenues les championnes de la délocalisation » au point que « la France est l’un des pays les plus désindustrialisés » d’Europe ? ! Et que cette « désindustrialisation est à la fois structurelle, artificielle et inquiétante. » Hormis quelques partis souverainistes qui en parle et qui fait le bilan de cette Union dite « européenne » ?! L’agriculture ? Le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) observe « qu’en 30 ans, le Revenu Net de la Branche Agricole (RNBA) a baissé de près de 40 % en France en euros constants. Dans le même temps, le nombre d’exploitations agricoles a diminué de 60 % avec des évolutions importantes des structures juridiques. » Encore une fois qui en parle ? Cette politique décidée à Bruxelles favorise les sociétés transnationales, dans l’industrie comme dans l’agriculture, la pêche et autres secteurs d’activité. En cause également l'influence des lobbies agroalimentaires qui privilégient leurs intérêts financiers au détriment de la santé des consommateurs. Ce que nous appelons la « chimbouffe », la "bouffe chimique" conçue dans des laboratoires, est omniprésente dans les supermarchés, des restaurants scolaires et de facto, nous assistons à une augmentation des maladies liées à l'alimentation telles que l'obésité, le diabète ou encore les cancers. Nous mettons en exergue également les conséquences environnementales de ce type d'agriculture, avec la pollution des sols et des eaux.

SN : Vous abordez dans votre ouvrage « l’art comptant pour rien ».

 J-L.I. et C.J : La dévalorisation de l’éducation artistique est flagrante. De la diminution de l’enseignement artistique de valeur dans les écoles en passant par la spéculation des « œuvres d’art », façon François Pinault et autres multimilliardaires, l’art est complètement dévoyé. La jeune génération est de plus en plus privée d’une culture de base essentielle. Le dernier classement Pisa – Programme international pour le suivi des acquis des élèves – de l’Organisation de coopération et de développement Économique (OCDE) en fait le constat : la France est en 26e position du classement en mathématiques et en culture scientifique et en 29e pour la compréhension de l’écrit ! …

Des pneus de tracteur dorés à l’or fin exposés il y a peu à l’Opéra Garnier à Paris en passant par les WC de Marylène ou un amas de rouleaux de papier toilette considéré comme une « sculpture », la fumisterie bat son plein. Les divertissements de masse, formatés et commerciaux, ont remplacés la création artistique authentique et originale. Les médias et les institutions sont complices et font la part belle – à coups de centaines de millions d’euros ! - à l’invasion de cette sous-culture « made in USA ». Une société qui ne soutient pas ses artistes et ses créateurs se prive d'une source de richesse et d'épanouissement. L'art, lorsqu'il est de qualité, stimule la réflexion et l'esprit critique. Sa relégation entraîne une perte des capacités de réflexion chez les individus au point que nous posons la question qui fâche devant le drame social qui en résulte et s’aggrave d’élection en élection : passé le stade des veaux, près de 50% des Français seraient-ils devenus des bœufs ?

SN : Vous évoquez une uniformisation des modes de consommation.

J-L.I et C.J : Nous critiquons l'uniformisation des modes de consommation, avec le développement de chaînes de très grandes surfaces commerciales et de produits standardisés, souvent d'origine étasunienne, qui nivellent les goûts et les modes de vie d’une grande majorité de gens. La tendance est aux vêtements à trous, aux tatouages, aux piercings, à l’homme qui se ressent femelle et au marché aux enfants. Il faut avoir l’air « branché » et « in the mood ». Tout le monde à l’air marginal, mais en réalité, la majorité n’est en rien non conformiste. Elle obéit à des codes dictés de manière insidieuse par les tendances d’outre-Atlantique portée par les sociétés transnationales étasuniennes. Hollywood, Netflix et autres uniformisent la culture et marginalisent les productions locales et européennes. Le déclin du cinéma Italien et Français est une réalité tangible. Nous sommes bien loin de chefs d’œuvre comme la « Grande Vadrouille », les « Tontons Flingueurs », des films de Federico Fellini ou de Pier Paolo Pasolini qui, la veille de son assassinat en novembre 1975, nous alertait via une interview ayant pour titre « nous sommes tous en danger », sur le « génocide culturel » du capitalisme progressiste par nature. Le vin, aussi, n’échappe pas à cette destruction culturelle. Les USA ont été les précurseurs à produire des vins de cépages uniformisés. Ni bon, ni mauvais. Sans caractère, sans typicité. Aucune éducation du palais. Un véritable nivellement du goût et des saveurs. Pour preuve, la fréquentation toujours en hausse du « Street Food », de Mac Do, de KFC etc, et la consommation en hausse de cocktails alcoolisés-sucrés chez les jeunes. Les Pompes funèbres ont de l’avenir.

SN : Votre ouvrage présente et s’inscrit dans un contexte historique. Pourquoi ?

J-L.I et C.J : La perte de la souveraineté de la France est mesurable. En 40 ans, la France est au bord de l’abîme. Les élites dirigeantes ont sabordé notre pays. La trahison est immense. Témoin, un sentiment de déclassement social de plus en plus évident chez les Français, doublés d’une paupérisation galopante. Corruption et affairisme gangrènent la classe politique. Les politiciens de tous bords ont un mépris viscéral envers le peuple. Jamais un président de la République n’a été aussi irrespectueux qu’Emmanuel Macron envers les Français. Peu importe son devenir, du moment que cette caste de criminels en cols blancs continue à jouir des ors de la République.

SN : Votre vision est pessimiste. Une note d’espoir ?

J-L.I et CJ : Notre constat est celui du délabrement continu de la France. Il y a effectivement de quoi être pessimiste mais nous décrivons la réalité en nous appuyant sur des sources officielles parfois peu connues. Cette situation est le résultat des politiques qui se succèdent depuis le début des années 1970 sous la direction de politiciens domestiques de l’oligarchie financière. Plus ou moins 25 millions de Françaises et de Français n’en finissent pas de voter un coup à droite, un coup à gauche sans voir que c’est la même politique anti-nationale qu’on leur sert sous des emballages marketing différents. Aujourd’hui le parlement n’a plus d’opposition. Tous les partis, du parti dit « communiste » qui n’a plus rien de communiste au Rassemblement national qui n’est en rien national en passant par les partis bleu layette, rose bonbon et vert de gris ont le même programme commun : l’Union européenne et l’Otan, c’est-à-dire la poursuite de crise capitaliste et la guerre qui l’accompagne toujours. Il suffit de faire le bilan noir de 75 années d’Europe supranationale pour le comprendre. L’avenir de la France est désormais entre les mains des citoyens et nous sommes à la croisée des chemins concernant le devenir de notre pays. Les enjeux sont importants. La France peut encore retrouver son rayonnement et sa place dans le monde. Rien n’est écrit, tout peut changer. Encore faut-il qu’un bon nombre de gens le décident. Il est encore temps de le faire pour se débarrasser du carcan de l’Union européenne et des guerres de l’Otan. A ce niveau de forfaiture, un peuple informé et conscient ne peut que légitimement cultiver un sentiment de colère et s’autoriser à réfléchir au recours politique ultime. Nous espérons qu’à la lecture de L’abandon français, les citoyens comprendront les tenants et les aboutissants. Et quand la compréhension est présente, nourrit le débat, l’action peut alors avoir lieu. Il est plus que temps de nettoyer les écuries d’Augias et de faire lever un printemps aux couleurs d’incendie.

Jean-Loup Izambert : journaliste professionnel exerce en indépendant depuis 1990 l’investigation à long terme sur des sujets d’actualité. Spécialisé sur les secteurs de la grande finance, de l’économie et de la politique, plusieurs de ses ouvrages mettant en cause des personnalités et des institutions ont défrayé la chronique.

Claude Janvier : écrivain essayiste, auteur d’ouvrages sur les relations entre la politique et la grande finance. Connu pour ses « coups de gueule », il intervient sur de nombreux médias libres, anime l’émission Libre parole sur TV ADP et est partenaire de nombreux blogs et sites d’information.

Découvrir l’ouvrage cliquez ici

L’abandon français, Jean-Loup Izambert et Claude Janvier, Parution, Editions Jean-Cyrille Godefroy , parution : 11 février 2025, 320 pages, 22,00 € 

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Après 10 ans de bonification

6a00d8341c715453ef02e860e31295200b-320wi.jpgJean-Gilles Malliarakis

L'Insolent cliquez ici

Il en est de certains écrits et dossiers comme des bons vins : ils gagnent à être lus, relus ou découverts après quelques années. Pour un saint-emilion, 10 ans peut se révéler un bon délai de vieillissement.

C’est en 2015 que Malika Sorel a écrit son terrible ouvrage sur la Décomposition française. À la même époque l’auteur paraissait associée à la droite traditionnelle. Elle faisait partie depuis 2009, du Haut Conseil de l'intégration. Le pays sortait tout juste de la présidence, combien décevante, de Nicolas Sarkozy ; et notre essayiste demeurera membre de cette instance, créée par le gouvernement Rocard, jusqu’à sa mise en sommeil en décembre 2012 et sa dissolution en septembre 2013, actée par Hollande et le gouvernement du calamiteux Jean-Marc Ayrault. Considéré par les socialistes comme trop attaché à la défense de la laïcité, le HCI se verra dès lors remplacé par un Observatoire de la Laïcité confié à la direction de Jean-Louis Bianco. Nuisible technocrate, ci-devant courtisan de la Mitterrandie, ce personnage allait poursuivre dans ce cadre sa carrière de reptation et de louvoiement. Il ira jusqu’à pactiser en 2016 avec les Frères musulmans sur la question du voile islamique à l’université.

Selon Malika Sorel, « avec le recul, il apparaît clairement que la création de l'Observatoire de la laïcité avait pour objectif de faire disparaître la mission laïcité du Haut Conseil à l'intégration, dont les rapports gênaient très fortement le pouvoir socialiste. Ce dernier avait d'ailleurs refusé de donner le feu vert à la publication à la Documentation française - ce qui est la coutume - de notre dernier rapport qui tirait la sonnette d'alarme sur les dysfonctionnements et problèmes observés dans l'enseignement supérieur, et décrivait ce qu'il fallait d'urgence mettre en œuvre pour tenter d'endiguer le phénomène. »

En 2017 le livre sort de presse, et c’est par reflexe militant, dans une vente associative de droite, que j’en fis alors l’acquisition sans pousser trop loin la lecture, les premières pages me rebutant assez vite par quelques lignes, que n’aurait sans doute pas écrites Chateaubriand, et qui parlaient de république et de laïcité, des références conformistes qui, généralement, ne me passionnent guère.

Cette année-là, les espoirs de la droite française s’investissaient dans la candidature de François Fillon et Malika Sorel joua honnêtement le jeu de la droite dite « Trocadéro ». Pas de quoi non plus reprendre, toutes affaires cessantes, ma lecture interrompue.

C’est donc seulement un peu au hasard, avec 10 ans de retard, cherchant vainement dans ma bibliothèque campagnarde le volume consacré par Georges Bensoussan sur les territoires perdus de la république, que je suis tombé sur les 300 pages du livre délaissé.

O surprise, il déroule tout le dossier de la folie migratoire et des trahisons congruentes de la classe politique, les dates, les citations. Un travail irremplaçable. Le livre est encore disponible : tout Français devrait le lire.

On ne résume pas sérieusement, en quelques lignes d’une chronique, cette affaire qui est devenue depuis, après quelques quarante années d’un pourrissement qui n’a jamais cessé de s’aggraver, le problème numéro d’un pays désormais envahi et exsangue. La grande qualité de l’auteur, qui prouve ainsi sa grande honnêteté intellectuelle, est de montrer la convergence dans ce dossier de la gauche dorée, de la fameuse stratégie de Terra Nova, dont dérive aussi le délire « créole » de Mélenchon, et de 90 % de la droite, de la pseudo-droite… Tout y est. Le tombeau de nos libertés, comme celui de l’identité française et européenne, aura été creusé par l’intégralité de notre classe politique et de la haute administration.

Restera, dans un délai qu’on espère le plus rapide possible, à reconstruire ce que ces sagouins ont ravagé.

Décomposition française, Malika Sorel, Fayard, 2027, 320 pages.

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mercredi, 19 février 2025

Donald Trump a-t-il ouvert la boîte de Pandore sur la gestion du Covid ?

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La chronique de Philippe Randa

Un décret signé par Donald Trump le 14 février dernier a bien été relayé dans les médias français, mais étrangement sans déclencher de cris d’orfraie comme d’autres initiatives du Président réélu. Et pourtant…

Pourtant, ce n’était pas n’importe quel décret anodin puisqu’il interdit désormais le financement fédéral des écoles imposant le vaccin contre la Covid-19.

Pourquoi s’en prendre ainsi à la gestion de la pandémie de nombreux gouvernements, principalement occidentaux ? Simplement parce qu’elle fut celle de la présidence Biden jusqu’à ces jours derniers ?

Certes, cette gestion qui n’a eue d’autre sens que de terroriser les populations, fut mise en œuvre par incompétence pour certains dirigeants, par calculs électoraux pour d’autres, mais surtout pour la plupart par simple affolement, ces dirigeants préférant se mêler aux troupeaux de panurge des adeptes du « principe de précautions », bien utile, sinon vital pour leurs éviter d’avoir à répondre de leurs décisions et, pour quelques-uns, à se maintenir au Pouvoir, tel le locataire (encore) à l’Élysée à ce jour.

Mais au-delà du bien-fondé de la portée bassement financière d’un tel décret, une question, tout de même, devrait nous interpeller tous : Donald Trump et son administration ne doivent-ils pas faire face à d’autres sujets plus actuels, plus cruciaux, plus urgents que raviver ainsi la polémique sur la Covid-19 ?

Tout de même, c’était il y a désormais plus de 5 ans… et seuls quelques humanoïdes frôlant la déficience mentale nous rappelle encore la folie qui désempara nos sociétés quand nous les croisons dans les rues (ou pire : seuls, au volant de leur totomobile), étouffant sous des masques FFp2, parfois usés jusqu’à la trame quand ils ne parviennent plus, comme certains, à se les faire rembourser en agrandissant le trou de la sécurité sociale…

Alors, pourquoi, oui pourquoi, Donald Trump a-t-il signé un tel décret ? Surtout après avoir, à peine revenu à la Maison-Blanche, et comme nous le rappelle le site (en français) The Epoch Times « réintégré les membres des forces armées qui avaient été renvoyés pour avoir refusé de se faire vacciner contre le Covid, en leur restituant intégralement leur salaire et leurs avantages sociaux. Il a également annulé l’ordonnance de l’ancien président Joe Biden imposant la vaccination à certains employés fédéraux, entrepreneurs fédéraux et voyageurs internationaux, malgré le fait que Joe Biden ait lui-même abrogé ces obligations en mai 2023. »

Certes, c’était une des promesses de campagne de The Donald : « Pas un centime à une école imposant le vaccin [anti-Covid-19] ou le port du masque »… Est-ce donc le fait qu’un élu fasse ce qu’il a promis à ses électeurs en tenant ses engagements ? Il est vrai que les éminents observateurs de la vie politique de ce côté-ci de l’Atlantique n’y sont pas tellement habitués…

Ou leur sidération ne témoigne-t-elle pas d’une crainte autre, d’une possible appréhension d’un déluge imminent, tels ces habitants d’un littoral, scrutant subitement l’océan, ne voyant encore rien, mais dont un sixième sens les prévient de l’imminence de quelque tsunami dévastateur ?

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19:32 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Liberté d’expression. Jean-Yves Le Gallou face à la justice : 15 000 € demandés

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Ce mardi 18 février 2025, Jean-Yves Le Gallou a fait face à la justice pour défendre la liberté d’expression. Le président de Polémia était convoqué devant la fameuse XVIIe chambre pour avoir critiqué la suspension de l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) de l’imam Iquioussen par la juge Florence Nikolic. La partie civile réclame 15 000 € de dommages et intérêts. Le jugement sera rendu le 8 avril. Nous publions ci-dessous plusieurs comptes-rendus et plus vidéos de cette audience.

Polémia

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19:32 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Enfin une proposition de loi qui va dans le bon sens, l’interdiction possible des signes religieux dans le sport

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Michel Festivi 

Depuis des années, l’actualité est totalement désespérante et nous apporte ses lots de désillusions et des motifs de colère. Entre les tueries aux couteaux, voire à la machette qui se multiplient ; les viols même en pleine rue et en plein jour ; les gangs de narco trafiquants qui prolifèrent ; les lâchetés indicibles de nos hommes politiques et de nos élites qui ne font rien et restent l’arme au pied ; les immigrations toujours plus illégales et massives ; les discrédits quotidiens de la justice qui ne protège pas les français et qui s’évertue, au contraire, à favoriser la vie de ceux qui enfreignent volontairement la loi ; les atteintes vertigineuses aux biens et aux personnes, la plupart du temps impunies ou très peu punies, lorsque l’actualité nous apporte une bonne nouvelle, il ne faut pas gâcher son plaisir, même si cela reste très en deçà de ce qu’il faudrait faire.

Le Sénat, vient d’adopter une proposition de loi visant à interdire tout port de signes religieux durant les compétitions sportives. Il semblerait que le gouvernement entende soutenir cette proposition émanant d’un sénateur LR de l’Isère, Michel Savin. Toutes les compétitions sportives, même dans le milieu amateur sont concernées. Le texte a été adopté à la Chambre haute par 210 voix contre 81, il doit maintenant être examiné par l’Assemblée nationale.

Le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, un LR, François-Noël Buffet a approuvé cette disposition.  La ministre des Sports, à ma connaissance, ne s’est pas encore prononcée. Le code du sport, si cette proposition de loi était aussi entérinée par les députés disposerait que : « le port de tout signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique ou religieuse, est interdit... lors des compétitions départementales, régionales et nationales ». En effet, ces manifestations sont organisées par les Fédérations sportives qui sont « délégataires du service public ».

Michel Savin fait très justement remarquer ce que nous écrivons depuis des lustres « Après nos écoles, ce sont maintenant des enceintes sportives qui assistent, impuissantes, aux tentatives communautaristes. Il est temps de sanctuariser le domaine sportif où la neutralité s’impose et de réaffirmer haut et fort, que la République prime sur la loi religieuse. » Derrière ce jargon convenu pour les besoins de la cause, c’est incontestablement l’islam et l’islamisme qui sont visés, ainsi que le prosélytisme des frères musulmans, dénoncé courageusement, notamment par la sociologue Florence Bergeaud-Blackler.

La preuve que cette proposition de loi touche au cœur l’islamophilie des gauches françaises, ce sont les tensions très nettes qui ont eu lieu au Sénat, pourtant peu habitué à ce genre de pressions. Car pour ces tenants de l’ouverture à tout prix à l’islam, il ne faut pas stigmatiser les sportives de confession musulmane, sportives qui veulent nous imposer leurs mœurs, leurs coutumes, et qui sont pour la plupart téléguidées par des officines religieuses bien connues. Une sénatrice LR, Jacqueline Eustache-Brinio a lancé à la figure d’une sénatrice écologiste qui accusait la droite de « viser directement, frontalement, lâchement, des femmes de confession musulmanes » : « entre le hijab et le burkini, et le sport, il faut choisir. »

Lors des derniers JO de Paris, on se rappelle que le port du voile avait été proscrit pour les sportives françaises sélectionnées, et qu’une athlète avait dû troquer, contrainte et forcée, une casquette au lieu et place de son voile, lors de la cérémonie d’ouverture. Ce texte interdirait, s’il était adopté, aux sportifs sélectionnés en équipe nationale, tout port ostensible. Les gymnases ou les terrains de sport seraient exclus de « l’exercice d’un culte ». Les règlements intérieurs des piscines devraient prohiber le port de tenues « susceptibles de contrevenir aux principes de neutralité des services publics ». Le conseil d’État avait d’ailleurs rappelé en 2022, à Monsieur Piole, maire de Grenoble, qui se fout de la sécurité publique selon ses dires à des journalistes, que ses piscines ne pouvaient pas autoriser le burkini. 

Que risque-t-il de se passer à l’Assemblée nationale ? Espérons que pour une fois, tous ceux qui entendent combattre le prosélytisme de l’islam se rassemblent et votent ce texte. C’est loin d’être gagné avec la masse de centristes et d’indécis, ce marais permanent qui a peur de son ombre et même de la simple perspective de son ombre. Si le gouvernement soutient à fond ce texte, il devrait pouvoir être voté, au milieu des hurlements des socialistes, des écologistes, des communistes et bien sûr de nos inévitables lfistes, qui brandiront les foudres pour se rallier encore et toujours leurs clientèles électorales et tenter d’effrayer le « camp du mal ». Les épithètes de racistes, de fascistes, de ségrégationnistes vont fleurir à profusion.

Ensuite, et si le vote entérinait cette proposition de loi, reste l’obstacle majeur du Conseil constitutionnel, dont on vient d’apprendre, qu’à une voix près, Richard Ferrand vient d’être désigné comme Président. J’entends d’ici, de chez nous, les propos de ceux qui vont dire que cela est notoirement insuffisant. Je partage ce sentiment, mais en politique il faut parfois savoir obtenir de petites victoires, appliquer la politique des petits pas, lorsque l’on ne peut pas faire plus. Bref être plus pragmatique qu’idéologue. Ces petites victoires peuvent être annonciatrices de plus grandes. En tout cas, cette loi donnerait des billes à tous ceux qui entendent s’opposer au totalitarisme politique de l’islam.     

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mardi, 18 février 2025

Dimanche 2 mars, aux Sables d'Olonne, en présence de Bruno Gollnisch : projection du film "Silenced"

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Conférence exceptionnelle.
 
En octobre dernier, devant 40.000 personnes réunies à Londres, le militant et activiste patriote Tommy Robinson n’a pas mâché ses mots par écran interposé “Que ce soit la mort, la prison ou la gloire, nous n’accepterons jamais vos mensonges. Ils m'ont envoyé en prison ! Mais le monde entier saura que je dis la vérité."
 
L'association " L'amicale Sablaise des anciens combattants" propose et organise un événement exceptionnel :
 
Le dimanche 2 Mars 2025, à 15h
à OlonneSpace
Allée des Cèdres,
85340 Les Sables-d'Olonne.
 
Dans le cadre de la Liberté d'expression, l'association diffusera le film subversif et explosif "Silenced" de Tommy Robinson.
 
L'Événement sera animé par Éric Mauvoisin-Delavaud accompagné par l'invité exceptionnel Bruno Gollnish, député français de 1986 à 1988 et député européen de 1989 à 2019. Secrétaire général, délégué général, puis vice-président du Front national.
 
Un verre de l'amitié offert par le Rassemblement vendéen clôturera cette conférence exceptionnelle.
 
Entrée libre, 10 euros.
 
Réservation par mail : fidexdistribution@gmail.com
ou rassemblementvendeen@outlook.fr.

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Toutes les poursuites contre Robert Ménard doivent immédiatement cesser !

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Synthèse nationale

Pour avoir refusé, il y a deux ans, de marier un hors-la-loi issu de l'immigration algérienne et sous Obligation de quitter le territoire français, Robert Ménard, maire de Béziers, est poursuivi par la justice de notre pays. Il risque plusieurs années de prison et une amende considérable. C'est le monde à l'envers...

L'Algérien, depuis, est retourné en Algérie et, toute honte bue, sa "Dulcinée" de circonstance, visiblement un tantinet écervelée, tente aujourd'hui de faire pleurer les bisounours en se répandant sur son sort, qu'elle impute à l'édile biterrois, devant les micros et caméras. On a du mal à comprendre pourquoi elle n'a pas suivit "l'amour de sa vie" dans son pays d'origine pour se marier, là bas, avec lui. La vie est faite de choses surprenantes...

Quoi qu'il en soit, Ménard a été exemplaire et il a eu raison d'agir ainsi en refusant, comme sournoisement le procureur a vainement tenté de lui suggérer, de plaider "coupable".

Mais, au fait, "coupable" de quoi aurait-il dû accepter d'être ? Coupable d'avoir refusé de céder aux injonctions de la pensée dominante ? D'avoir dénoncé une supercherie destinée à faire accéder un repris de justice d'importation à la nationalité française ? D'avoir défendu l'identité de sa ville et de la France ?

Pour tout cela, dans un pays digne de ce nom, Robert Ménard serait décoré de la plus haute distinction. Mais en France macronisée, on le traine devant les tribunaux !

Il est plus que temps d'en finir avec ce pouvoir fait de collabos et de véreux qui passent leur temps à se plier devant le grand remplacement. Toutes les poursuites contre le maire de Béziers doivent immédiatement cesser. La France doit retrouver sa souveraineté et tout ceux qui n'ont rien à faire chez nous doivent, une fois pour toutes, dégager...

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Les élites contre le peuple ou de deni de démocratie

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Alexandre Devecchio

Ecoutez ce que votre peuple vous dit », a lancé le vice-président américain aux Européens à Munich. JD Vance a pointé le recul de la liberté d’expression en Europe, mais aussi la coupure entre les dirigeants européens et les aspirations populaires. Le moins que l’on puisse dire est que son discours a divisé aussi bien la classe politique que les observateurs. Certains y ont vu une ingérence inacceptable dans les affaires européennes. D’autres, un plaidoyer pour la démocratie.

En vérité, le vice-président américain n’a fait que reprendre à son compte un diagnostic fait depuis des années par nombre d’intellectuels de part et d’autre de l’Atlantique. Celui d’une profonde crise de notre système démocratique entraînée par une fracture entre les élites et les citoyens. Aux États-Unis, on peut citer Christopher Lasch qui, dès 1994, dénonçait « la révolte des élites » et « la trahison de la démocratie ». Ou encore, plus récemment, Yascha Mounk : «Nous vivons dans un système dans lequel beaucoup de citoyens ont de plus en plus le sentiment que leurs voix ne comptent plus, analysait l’universitaire en 2018 dans son livre Le Peuple contre la démocratie. À cause des institutions financières et du rôle de l’argent, mais aussi des institutions technocratiques et juridiques. En Europe, cela prend la forme de l’Union européenne, mais cela existe dans des démocraties comme les États-Unis avec la Cour suprême notamment. »

En France, dans Le Nœud démocratique, un ouvrage magistral paru en octobre dernier, Marcel Gauchet décrit lui aussi l’impasse à laquelle a conduit la sacralisation de l’État de droit au détriment de la souveraineté populaire. De livre en livre, le géographe Christophe Guilluy met en lumière la dépossession économique et culturelle, mais aussi démocratique des classes moyennes et populaires au profit d’une « élite » métropolisée et mondialisée coupée de la réalité des « gens ordinaires ». JD Vance lui-même, avant de se lancer en politique, s’est fait connaître avec un livre autobiographique Hillbilly Élégie, dans lequel il faisait entendre la voix des oubliés de l’Amérique profonde en colère contre une classe dirigeante déconnectée et coupable de n’avoir d’yeux que pour les minorités.

Tous ces penseurs, auxquels il faudrait ajouter David Goodhart et bien d’autres, ne sont pas nécessairement en accord avec les solutions de JD Vance (Mounk se présente même comme un adversaire des « populismes »), mais tous partagent le constat du vice-président américain. Tous observent l’effacement du dèmos du processus démocratique. Le basculement dans un système où les choix des peuples sont ignorés au profit d’une idéologie progressiste s’appuyant sur le droit et la technocratie pour contourner la volonté populaire. Cette transformation de la démocratie a été voulue et portée par la majorité des « élites », mais elle est aussi le fruit d’une conjonction de différents facteurs depuis quatre décennies : l’explosion du cadre national lié à la globalisation, le surgissement d’un individualisme radical sur fond de disparition des anciens cadres structurants (Église, famille traditionnelle, les grandes idéologies), l’immigration de masse et la montée en puissance de revendica- tions communautaires.

Dans ce contexte, la montée des partis dits « populistes », l’élection de Trump, les propos décomplexés de Vance, doivent se lire comme un retour de bâton, une révolte des peuples contre la révolte des « élites ». On peut légitimement redouter que le retour de balancier soit trop brutal et conduise à une dérive autoritaire. Le danger est que Trump ou Musk méprisent les limites légitimes qui pourraient entraver leur pouvoir et qu’à la tyrannie des minorités succède un despotisme de la majorité tel que le craignait Tocqueville en son temps. Mais nous n’en sommes pas là. Nous assistons tout au contraire à une radicalisation des élites. Jusqu’alors, celles-ci pouvaient mépriser les fondements populaires de la démocratie, mais semblaient relativement attachées à la garantie des libertés individuelles. Face à l’ascension des « populistes », les élites progressistes sont désormais tentées par l’« illibéralisme » qu’ils reprochaient parfois légitimement à leurs adversaires.

En témoignent, les velléités de censure assumées par certains dirigeants européens jusment dénoncées par JD Vance. Le vice-président américain s’est inquiété de l’annulation des élections en Roumanie qu’il a jugée arbitraire, a cité le cas de la Grande-Bretagne où la police a procédé à des descentes chez des citoyens soupçonnés d’avoir posté des commentaires antiféministes en ligne. Il aurait pu citer la France, où l’Arcom pourrait priver la chaîne la plus populaire de la TNT de la possibilité d’émettre. Aux États-Unis, le bannissement de Trump des réseaux sociaux, les velléités d’utiliser la justice ou les institutions pour l’entraver n’ont pas fonctionné. Cela n’a fait au contraire que conforter ses partisans dans l’idée d’une trahison de la démocratie et renforcer son attractivité électorale. En Europe, les mêmes causes pourraient produire les mêmes effets.

Source : Le Figaro 18/02/2025

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Gabriele Adinolfi à Clermont-Ferrand : le devoir-être du nationaliste révolutionnaire au XXIe siècle

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Georges Feltin-Tracol

Le samedi 15 février 2025, vingt-quatre heures après une intervention à Tours à la demande du cercle de réflexion Prométhée sur les « Années décisives cliquez là. Faire face aux changements mondiaux », Gabriele Adinolfi se trouvait à Clermont-Ferrand à l’invitation du Cercle Urbain II cliquez ici.

Devant un auditoire fourni composé de nombreux jeunes adultes, mais dans lequel on a aussi reconnu un ancien conseiller régional d’Auvergne, des responsables des Lansquenets d’Europe spécialement descendus de Paris, quelques anciens animateurs locaux du MAS (Mouvement d’action sociale), des auditeurs de Méridien Zéro et des lecteurs de Synthèse nationale, il a expliqué « Être nationaliste révolutionnaire au XXIe siècle ». Un sujet que l’intervenant maîtrise d’une main de maître.

L’association des mots « nationalisme » et « révolution » n’est guère aisée, en particulier en France où règne souvent un conservatisme des habitudes et un engoncement des réflexions. Gabriele Adinolfi rappelle l’importance cardinale de la valeur de l’Idée. Quelle est-elle pour lui ? La redécouverte de la verticalité en ces temps de chaos où triomphe au contraire toute absence de transcendance essentielle.

Défendre une conception spirituelle d’un monde remis à l’endroit implique une façon particulière d’agir et aussi de vivre. Chaque jour, on s’astreint à développer ses côtés polaire et solaire. Polaire, car il faut affirmer son propre centre. Solaire afin de marquer durablement par sa seule attitude quotidienne silencieuse tout interlocuteur. Plus que jamais, prévient encore l’auteur de Pensées corsaires. Abécédaire de lutte et de victoire (2008), l’ennemi principal demeure d’abord et avant tout nous-même.

L’affronter exige, outre de la détermination, du sourire. L’exemplarité passe en effet par un contentement intérieur non surfait qui rayonne autour de soi. S’investir dans la tâche du moment avec sérénité et application peut se révéler l’action la plus difficile à réaliser. Enfin, malgré les contraintes extérieures multiples qui nous assaillent en permanence, la mise en œuvre tangible de l’Idée suppose de recourir au célèbre « Me ne frego » (« Je m’en fous »). Si on doit distribuer des tracts au milieu du place publique, qu’importe qu’elle soit entourée de caméras de vidéo-surveillance, on le fait avec rigueur et détachement parce que, tôt ou tard, ce modeste acte militant impressionnera le public.

Une fois la conférence achevée, Gabriele Adinolfi a volontiers répondu aux questions de l’assistance. Il a ensuite partagé avec les convives inscrits, pour le plus grand plaisir du Cercle Urbain II, un sympathique buffet froid.

Le Cercle Urbain II organise avec une belle régularité des conférences qui sont pour ses membres des moments intenses de formation. Sa seule existence dans la ville de Clermont-Ferrand perturbe le petit monde moisi de l’extrême gauche. Dans l’après-midi de cette journée ensoleillée, une manifestation dite « antifa » se tenait place Delille à l’appel rageux d’une vingtaines de partis politiques (les jeunesses communistes, les Jeunes Socialistes, les communistes-libertaires), de syndicats (CGT, FSU...) et d’associations subventionnées (Osez le féminisme, la CIMADE, Les Amis du Temps des Cerises, etc.). Les rares manifestants mobilisés (peut-être un jour poursuivis pour complicité morale avec les crimes au couteau survenus en Allemagne et en Autriche) protestaient contre cette implantation assez récente.

Le devoir-être du nationaliste-révolutionnaire d’aujourd’hui exige donc de l’empathie et de la drôlerie. Gabriele Adinolfi a souligné l’impérieuse obligation de faire son devoir avec sérieux sans toutefois se prendre au sérieux. Ce comportement désarçonnant pour quiconque n’exclut cependant pas le ire mépris envers les auteurs - et leurs affidés ! - du contexte dans lequel nous nous trouvons.

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Pour commander ce livre cliquez ici

Lundi soir sur C news, Sarah Knafo fait révélations sur l’aide publique au développement

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lundi, 17 février 2025

Savoureuse humiliation des élites européennes : le vent tourne

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Thomas Joly, président du Parti de la France

On ne sait ce qui est le plus ridicule : l'humiliation ou l'aveuglement. Les dirigeants d'Europe de l'Ouest, ces fiers chevaliers du progressisme, ces croisés de la vertu démocratique, se retrouvent désormais relégués au rang de figurants sur la scène internationale. Eux qui, pendant plus de deux ans, se sont pavanés en donneurs de leçons, dictant au monde entier la conduite à tenir face à la Russie ; les voilà aujourd’hui absents des négociations de paix. Chassés des discussions sérieuses, exclus des véritables cercles d’influence, ils ne sont plus que des spectateurs amers d’un jeu dont ils ont eux-mêmes perdu les règles.

Quelle ironie que ceux qui ont passé des années à souffler sur les braises du conflit ukrainien se retrouvent aujourd’hui priés de rester dans leur coin. Ils ont tout fait pour envenimer la situation, pour se poser en rempart moral face au mal absolu, pour proclamer à grand renfort de communication que la seule solution passait par la guerre, les sanctions et la surenchère belliciste. Résultat : les États-Unis discutent, la Russie négocie, la Chine s’impose et l’Europe, elle, regarde. Macron, Scholz, Von der Leyen ? Absents. Un camouflet monumental, une humiliation d’autant plus cruelle qu’elle est logique.

Mais leur calvaire ne s’arrête pas là. Voilà que JD Vance, vice-président des États-Unis, leur administre une nouvelle leçon, et sur un terrain où ils pensaient encore dominer : la liberté d’expression. À Munich, devant un parterre de technocrates effarés, l’Américain a osé dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : l’Europe est devenue un laboratoire du contrôle idéologique. Entre lois liberticides, censure des réseaux sociaux, criminalisation du débat et répression des voix dissidentes, les démocraties occidentales ressemblent de plus en plus à ce qu’elles prétendent combattre. Et c’est un Américain, issu de l’administration Trumpiste, qui vient leur rappeler les principes de la liberté d’opinion. L’ironie est cinglante.

Le vent tourne, et c’est une excellente nouvelle. L’Europe bruxelloise, celle des élites déconnectées, des bureaucrates hors sol, des moralistes arrogants, se fissure sous le poids de ses contradictions. Les mondialistes paniquent, car leur emprise s’effrite. Et c’est tant mieux. Place à ceux qui veulent reconstruire une Europe identitaire, souveraine et débarrassée de ses chimères idéologiques. Le spectacle de la chute des fausses élites ne fait que commencer.

16:20 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 1er mars 2025, 15 h, à Paris :

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16:15 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'Iliade publie un livre consacré à l'intelligence artificielle

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Que signifie réellement l’intelligence artificielle dans notre vie quotidienne, dans l’avenir immédiat et dans son principe ? Quels sont les termes sous-jacents et souvent implicites des débats idéologiques et des conflits d’intérêts qui entourent aujourd’hui cette technologie ? Quels sont les clivages qui prévalent à son sujet ? Malgré tous les obstacles, celle-ci occupe progressivement une place incontournable. Il devient donc clair que l’avenir nous réserve des changements radicaux qui nous obligeront à faire de nouveaux choix.

Dans ce livre concis et captivant, l’auteur examine les différentes questions que soulève l’intelligence artificielle au niveau international et social, et développe une réflexion approfondie sur les implications philosophiques et anthropologiques de cette nouvelle technologie. Une telle démarche est aujourd’hui indispensable pour que chacun puisse décider de ce qui peut être fait avec elle.

À propos de l’auteur

Stefano Vaj est un essayiste et journaliste milanais d’orientation posthumaniste et identitaire. Secrétaire national de l’Association transhumaniste italienne, membre de l’association culturelle Terra Insubre, il est l’auteur, entre autres, de Biopolitica. Il nuovo paradigma, Dove va la biopolitica ?La tecnica, l’uomo e il futuro ou encore Human Rights. Genealogy of a moral. Il a également traduit Le système à tuer les peuples de Guillaume Faye en italien.

Artificilités intelligentes, Stefano Vaj, La Nouvelle Librairie & L'Iliade, 136 pages, 14,00€ cliquez ici

16:11 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un nouveau livre de Bernard Germain, publié par Riposte laïque : "L'islam, pire que le nazisme et le communisme"

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Nos amis de Riposte laïque viennent de publier un nouveau livre de Bernard Germain, (par ailleurs auteur de plusieurs titres chez Synthèse nationale cliquez ici), conforme à la ligne éditoriale de ce site courageux.

Voici l'article que consacre aujourd'hui Cyrano, l'éditorialiste RL, à cet événement :

Dans quelques heures, ce mardi 18 février, Jean-Yves Le Gallou et Robert Ménard, comme de vulgaires délinquants, vont passer devant les tribunaux. Le premier pour avoir contesté la décision d’une juge qui a suspendu l’expulsion de l’imam Iquioussen de France, parce qu’il avait des enfants, le second pour avoir refusé de marier un Algérien clandestin qui devait être expulsé.

Dans quelques jours, Pierre Cassen passera au tribunal pour cette vidéo où, en pleine période covidiste, il avait suggéré avec humour de remplacer l’application téléphonique « Stop Covid » par une application « Stop Islam », et cela le jour où un Afghan avait attaqué deux piétons à la machette, dans les rues de Paris, devant les nouveaux locaux de Charlie Hebdo. Il avait été condamné au total, avec notre président Guy Sebag, à 15.000 euros d’amende, et un procureur, nommé Camille Viennot, avait même demandé 4 mois de prison contre eux, certes assortis du sursis.

On se souvient également que lors d’une campagne militante, Riposte Laïque avait subi des plaintes du MRAP et de quelques autres officines dites antiracistes, pour avoir osé faire placarder des dizaines de milliers d’autocollants que nous portons de nouveau à votre connaissance.

Alors, dans ce contexte où les juges, qu’ils soient sous la houlette de Dupond-Moretti hier ou de Darmanin ce jour, se montrent de plus en plus chatouilleux, et où le parquet de Paris, sous les ordres du régime, durcit la répression contre les patriotes, pourquoi publier un tel livre, et surtout un tel titre, qui va, bien sûr, faire réagir la bien-pensance ?

Depuis plus de quinze ans, c’est le 26e livre que nous éditons, et beaucoup d’entre eux tournent autour de l’islam. Donc, nous nous posons toujours la question : que dire de plus que nous n’ayons déjà dit ? Eh bien justement, ce qu’à écrit Bernard Germain, nous ne l’avons jamais exprimé sous une forme aussi tranchée, dans une société où le nazisme est considéré comme le mal absolu. Eh bien, outre cet autocollant que nous avions fait, nous assumons cette évidence, pour nous : l’islam n’est pas seulement pire que le nazisme, mais également pire que le communisme et ses 100 millions de morts, et nous démontrons pourquoi.

Ce livre, nous l’avons édité en pensant à René Marchand qui nous a quittés il y a peu, et qui, nous en sommes certains, aurait partagé la démarche et le titre. Surtout, nous nous sommes dit que si Riposte Laïque ne proposait pas un tel ouvrage, personne ne le ferait. Nous sommes dans un contexte où la gauche et ses complices macronistes accentuent la propagande pour faire croire aux Français qu’il y aurait dans notre pays un péril fasciste, incarné par Marine Le Pen, Jordan Bardella, Éric Zemmour, Sarah Knafo ou Marion Maréchal. C’est cette manipulation qui a justifié l’accord du soir du premier tour des législatives, où le Nouveau Front Populaire et LREM ont pactisé pour barrer la route au RN, qui avait gagné ces élections.

Pendant que les collabos essaient d’effrayer les Français, ils font rentrer chaque année en France 500.000 nouveaux venus, la plupart du temps musulmans, et nous interdisent, malgré la réalité quotidienne, de faire le lien entre islam, immigration et insécurité. Ils utilisent pour cela leurs médias, mais aussi leurs juges et leurs milices gauchistes.

Or, la réalité que nous décrit magistralement l’auteur de l’ouvrage, Bernard Germain – mais aussi Jean-Yves Le Gallou dans sa préface – nous démontre qu’il n’y a aucun péril fasciste en France, qu’il y a un vrai danger mondialo-communiste qu’incarne Jean-Luc Mélenchon (qui a droit à un chapitre complet) mais que la pire menace pour les Français, c’est l’islam et ses soldats qui, avec la complicité de nos dirigeants, mettent en place, grâce à l’invasion migratoire et leur démographie, une stratégie de conquête et de Grand remplacement.

Mais la situation, qui paraissait désespérée, est en train de changer avec la victoire et surtout les premières mesures prises par Donald Trump, qui vont totalement dans le sens de ce que défend Riposte Laïque depuis bientôt 18 ans. Le formidable discours du vice-président Vance, à Munich, il y a quelques jours, va également laisser des traces en France et dans toute l’Europe.

Nous aimerions ne plus être les seuls, avec Éric Zemmour, à cibler l’islam, sans nous réfugier derrière l’islamisme, pour alerter nos compatriotes sur la réalité de ce dogme totalitaire.

Nous aimerions ne plus être les seuls à dire que l’islam et la France ne sont pas compatibles, et à le démontrer.

Nous aimerions ne plus être les seuls à expliquer comment un grand pays comme la France peut se préserver de l’islam, et à donner des solutions claires pour sauver notre patrie du cancer islamique : remigration massive, visibilité de l’islam interdite – donc plus de voiles et plus de djellabas dans l’espace public – fermeture de toutes les mosquées et guerre impitoyable menée dans les zones islamisées pour reconquérir le pays.

Nous sommes conscients que ce livre, soigneusement relu par l’auteur et nos avocats, sera ressenti, par son titre, comme une provocation par les gauchistes, les soldats d’Allah et tous les collabos qui sévissent dans ce pays. Nous savons qu’il peut nous valoir quelques soucis judiciaires qui s’ajouteront aux seize procès qui nous attendent pour l’année 2025. Mais nous considérons que l’apport à la résistance patriotique qu’amène Riposte Laïque, depuis dix-huit ans, est dans cette dénonciation constante de l’islam, et que c’est notre devoir de continuer ce combat, quitte à en payer le prix fort.

Alors, nous vous encourageons à acheter ce livre, voire à en commander trois pour le prix de cinquante euros, à le faire connaître et à ouvrir les yeux à trop de Français qui, dupés par la propagande quotidienne des médias du régime, pensent que Marine Le Pen ou Éric Zemmour représentent un danger pour nos libertés, que la gauche défend le peuple, que l’islam est compatible avec la République, et que le nombre de musulmans présents en France n’est absolument pas un problème.

C’est juste tout le contraire, et c’est ce que démontre magistralement, tout au long de ces 240 pages, Bernard Germain.

L'islam, pire que le nazisme et le communisme, Bernard Germain, Riposte laïque, préface de Jean-Yves Le Gallou, 240 pages, 21,00€

Pour commander ce livre cliquez ici

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Un entretien avec Eric Zemmour sur le coup d’État judiciaire dans le JDD

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Le JDD. Plus que la proximité de Richard Ferrand avec Emmanuel Macron à la tête du Conseil constitutionnel, c’est la continuité idéologique de l’institution qui, selon vous, entrave le politique, notamment sur l’immigration. Pourquoi ?

Éric Zemmour. Richard Ferrand va succéder à Laurent Fabius. Un socialiste en remplace un autre. Comme toujours. Le Conseil d'État est aussi dirigé par un socialiste, M. Tabuteau. La Cour des comptes ? Un socialiste, M. Moscovici. Partout, les grandes institutions judiciaires sont entre leurs mains. La vraie question est ce qu’est devenu le Conseil constitutionnel. Il est aujourd’hui l’épicentre du gouvernement des juges. Il ne se contente plus d’interpréter le droit, il fait la loi. Il s’est arrogé un pouvoir qui n’était pas le sien, il a court-circuité l’exécutif et muselé le législateur. De Gaulle ne l’avait jamais voulu. Michel Debré l’avait dit sans ambiguïté : le Conseil constitutionnel n’a pas le droit de juger une loi sur le fond. Or, depuis plus de cinquante ans, il viole cette règle fondamentale. Le Conseil constitutionnel fonctionne sur un coup d’État.

Un coup d’État ? N’est-ce pas excessif ?

Un coup d’État de droit, oui. Au fil des décennies, le Conseil constitutionnel a accumulé une jurisprudence qu’il a sacralisée, au point de l’élever au rang de la Constitution. C’est le « bloc de constitutionnalité ». On entend souvent : « C’est contraire à la Constitution. » Faux. C’est contraire à ce que le Conseil constitutionnel a décidé un jour et imposé depuis. Et il n’agit pas seul. Il s’inscrit dans une immense toile d’araignée judiciaire : Conseil d’État, Cour de justice de l’UE, Cour européenne des droits de l’homme. Ces institutions se consultent, se couvrent et verrouillent toute réforme en s’appuyant sur leurs propres décisions. Ils appellent ça le dialogue des juges. Cette mécanique confisque le pouvoir et gouverne à la place du peuple.

Vous dites que l’immigration est le domaine où le Conseil constitutionnel bloque le plus les réformes, vous avez des exemples ?

C’est flagrant. Souvenez-vous comment la loi de décembre 2023 avait été sabrée par le Conseil constitutionnel. Rappelez-vous il y a quarante ans, en 1986, l’affrontement entre Robert Badinter, alors président du Conseil constitutionnel, et Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur. Plus récemment, le Conseil constitutionnel a carrément décrété que le principe de fraternité permettait d’absoudre ceux qui facilitent l’entrée ou le maintien de clandestins en France : il a légalisé l’aide à l’immigration illégale. Comment voulez-vous reprendre le contrôle ?

Un référendum serait-il la solution ?

On l’entend souvent. Mais pourquoi ? Parce qu’en 1962, lorsque de Gaulle a utilisé l’article 11 pour instaurer l’élection du président de la République au suffrage universel – une réforme très contestée à l’époque, et même juridiquement discutable –, le Conseil constitutionnel a refusé d’intervenir : un texte validé par le peuple échappait à son contrôle. Mais depuis les années 2000, le Conseil prétend désormais juger de la légitimité des questions soumises à référendum. Autrement dit, il s’arroge le droit de décider ce qui peut ou non être soumis au peuple. Là encore, c’est un coup d’État de droit. Il faut donc prévoir un mécanisme pour que le Parlement ait le dernier mot en cas de blocage par le Conseil constitutionnel. Peut-être en exigeant une majorité qualifiée – des trois cinquièmes, des deux-tiers ou par un autre dispositif –, mais il est impératif d’encadrer ce pouvoir.

La loi nationale devrait-elle primer sur les jurisprudences européennes ?

Il faut changer l’article 55 de la Constitution : les traités internationaux resteraient supérieurs aux lois, sauf si une loi est votée après la signature du traité. Autrement dit, une loi postérieure primerait sur un traité antérieur. C’était la tradition juridique française, ce qu’on appelait la loi écran, jusqu’en 1989. Et il faut aussi supprimer la question prioritaire de constitutionnalité (QPC), qui déstabilise l’ordre législatif et donne un pouvoir exorbitant au Conseil constitutionnel. Il est urgent de réduire son influence et de redonner au législateur, et donc in fine au peuple, la maîtrise de la loi.

Lors de la présidentielle de 2022, vous vous étiez opposé à Laurent Fabius, alors président du Conseil constitutionnel, sur cet excès de pouvoir.

En pleine campagne, Laurent Fabius avait annoncé que le Conseil constitutionnel bloquerait tout référendum sur l’immigration. Au moins, les choses étaient claires. J’ai réagi immédiatement. Et si j’avais été au second tour, j’en aurais fait un enjeu majeur car c’est une question fondamentale : voulons-nous restaurer la démocratie ou rester soumis à une oligarchie juridico-médiatique qui impose ses valeurs à un peuple qui n’en veut pas ? Comme sous la Troisième et la Quatrième République, le peuple est redevenu ce « souverain captif » que dénonçait alors André Tardieu ; cependant, son geôlier n’est plus le Parlement, mais le juge. Il faut donc le libérer de nouveau.

À vous entendre, le problème vient des juges mais aussi des lois elles-mêmes ?

Regardez l’affaire de l’influenceur algérien Doualemn. Elle a exaspéré les Français et le ministre de l’Intérieur. Pourtant, le juge administratif de Melun n’a fait qu’appliquer la loi, notamment un article interdisant l’administration de délivrer une OQTF à un étranger dont elle a retiré la carte de résident de dix ans. Cette disposition a été ajoutée par la loi immigration adoptée fin 2023. Souvenez-vous de son adoption mouvementée. Les sénateurs LR, menés par Bruno Retailleau, en revendiquaient la paternité. Marine Le Pen, qui l’a votée, plastronnait en parlant de « grande victoire idéologique ». Seul, je clamais que cette loi serait pire que rien. Elle entérinait une nouvelle régularisation des clandestins pour les métiers en tension. Et je savais que le Conseil constitutionnel annulerait les rares dispositions visant à freiner l’immigration, ne laissant que celles qui l’aggravent. C’est exactement ce qu’il s’est passé. Rien de surprenant : c’est la logique de toutes les lois immigration depuis cinquante ans.

De quelle logique parlez-vous ?

Elle est très simple : chercher à tout prix un texte équilibré, avec le sempiternel « ferme mais humain ». Une version du en-même-temps adoptée par la droite, la gauche, et désormais le RN. Résultat ? La fermeté passe à la trappe, ne restent que les mesures humanistes. Cette mécanique infernale a commencé en 1975 : Giscard d’Estaing, face à la crise, arrête l’immigration de travail… mais, pour compenser, il instaure le regroupement familial. Depuis, tous les présidents ont suivi cette logique délétère, multipliant droits et protections, empêchant l’expulsion des clandestins et interdisant toute réduction de l’immigration légale. C’est parce que je veux briser cet équilibre mortel que toute la classe politique, du RN à LFI, en passant par Macron, LR et le PS, me traite d’extrémiste.

Source JDD cliquez ici

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Trump et Poutine se rapprochent, et l’Europe est effacée des grandes affaires du monde

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Pierre Lellouche

Trump avait promis de mettre fin à la guerre en Ukraine « en 24 heures ». Il l’aura fait en un mois, après une conversation téléphonique d’une heure et demie avec Poutine, le 12 février... aux conditions de ce dernier. La négociation se fera entre Américains et obtient ses deux principaux objectifs de guerre : l’Ukraine ne rentrera jamais dans l’Otan, tandis que la Russie conservera les territoires conquis militairement en Crimée et dans le Donbass. Les relations économiques reprendront entre Américains et Russes avec la levée des sanctions, également prévue.

Les Européens (avec les Ukrainiens, bien sûr) sont les grands perdants de ce tournant de l’Histoire. Entrés dans cette guerre sous le coup de l’émotion et de l’indignation, au demeurant légitimes, ils n’ont fait que suivre sans avoir défini la moindre stratégie, une Administration Biden hésitante et finissante, elle-même incapable de définir ses propres buts de guerre, hormis d’éviter « une troisième guerre mondiale » (dixit Biden), tout en répétant que « rien en Ukraine ne serait décidé sans l’Ukraine»... Les mantras n’ont pas suffi. Oubliant la sentence fondamentale de Clausewitz : « Le dessein politique est le but, la guerre le moyen; un moyen sans but ne se conçoit pas », à aucun moment, les alliés de l’Otan n’ont été capables de définir le moindre but à leur guerre par procuration contre la Russie, en dehors du fumeux «aussi longtemps que nécessaire ».

Tout au long de cette triste affaire, les Américains ont refusé l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan, tout en maintenant publiquement l’illusion que cette perspective restait ouverte, ce qui leur permettait d’exclure en même temps de se mettre d’accord avec la Russie sur un statut de neutralité de Kiev. « Ni-ni », donc : ni Otan, ni neutralité. Au final, après trois ans de guerre aussi dévastatrice qu’inutile, l’Ukraine n’entrera toujours pas dans l’Otan et les Européens, s’ils décidaient de s’engager militairement en Ukraine dans le cadre de « garanties de sécurité » après un cessez-le-feu, le feraient « hors article 5 », vient de dire le secrétaire à la Défense Pete Hegseth, c’est-à-dire à leurs risques et périls, sans couverture américaine... Autant dire que de telles garanties, quoi que l’on pré- tende ici ou là, ne verront pas le jour.

Les Américains ayant changé de président et renoué avec un national-isolationnisme brutal, voici donc les Européens en dindons de la farce. Après avoir englouti 150 milliards d’euros, perdus l’accès au gaz russe bon marché en même temps que des dizaines de milliards d’investissements en Russie, les voilà non seulement exclus des négociations de paix, mais appelés à prendre en charge des garanties de sécurité hors de leur portée, en plus de la reconstruction de l’Ukraine à hauteur de 700 milliards d’euros qu’ils n’ont pas. Ainsi les Européens se retrouvent-ils littéralement effacés des grandes affaires du monde, à commencer par les leurs ! Car ce à quoi nous assistons, impuissants, n’est rien d’autre qu’un authentique tournant de l’Histoire en ce premier quart du XXIe siècle. Cerise sur ce gâteau empoisonné, une élection présidentielle aura lieu en Ukraine qui verra probablement le départ de Zelensky, dont les Russes voulaient l’« élimination » depuis le début.

Cette guerre épouvantable, qui a dévasté l’Ukraine, fait plus de 1 million de victimes tuées et blessées des deux côtés, et 8 millions de réfugiés, aurait pu être évitée. Elle aurait même pu être interrompue dès mars-avril 2022, alors que les négociations russo-ukrainiennes, sous médiation turque, étaient sur le point d’aboutir. Elle s’est pourtant poursuivie, trois années durant, alors qu’il était clair que l’Ukraine, réduite à une trentaine de millions d’habitants face à 145 millions de Russes, ne pouvait tout simplement pas reconquérir les territoires perdus. Qu’elle ne pourrait continuer à se battre que tant que les Américains acceptaient de livrer les armements nécessaires, les arsenaux européens étant vides. Or même après l’échec de la « grande offensive » ukrainienne de juin 2023, qui rendait illusoire toute reconquête par la force du Donbass et de la Crimée, même après le signal d’alarme qu’avait constitué l’interruption six mois durant, à la demande de Trump, des livraisons américaines, les Européens, derrière Biden, ont continué à présenter la poursuite des combats « aussi longtemps que nécessaire » comme la seule option possible.

Quant à la France, elle confirme, hélas, sur le théâtre ukrainien, le triste affaissement de sa place dans le monde, déjà patent en Afrique comme au Moyen-Orient. Macron a commencé par des palabres à très longue distance avec Poutine (au téléphone des dizaines de fois puis sur une table du Kremlin qui restera dans l’Histoire) à la veille du conflit ; il a poursuivi en juin 2022 en appelant les alliés à « ne pas humilier la Russie», avant de passer l’année suivante à la position exactement inverse, au fil d’une escalade de plus en plus martiale, allant jusqu’à proposer il y a tout juste un an l’envoi de forces françaises en Ukraine...Une escalade d’autant plus incongrue que notre fameux « réarmement », claironné à l’Elysée, reste essentiellement incantatoire faute de moyens financiers... L’important, désormais, est, comme disent les militaires, de conduire un indispensable « retex » (« retour d’expérience »). Comprendre le pourquoi de toutes ces erreurs successives et surtout nous préparer à un avenir des plus difficiles en Europe.

Il est en effet douteux que l’accord à la va-vite americano-russe qui se dessine soit de nature à organiser une paix durable sur le continent. Le pire, comme le craignait Jacques Bainville en 1919, à propos du traité de Versailles, étant « de refermer la plaie en laissant l’infection à l’intérieur». Or c’est très précisément ce qui risque de se passer avec l’Ukraine amputée, dévastée économiquement, politiquement instable, mais militairement surarmée, que nous allons trouver à côté de nous, au lendemain du conflit. Une Ukraine à qui, de surcroît, nous avons promis une entrée rapide dans l’UE... C’est cela désormais qui nous attend, très loin du « Green Deal » d’Ursula von der Leyen. Très loin aussi de l’illusion d’une protection américaine garantie comme pendant la guerre froide. Tout repenser, à commencer par l’Europe, réarmer d’urgence, voici ce qui nous attend. Cela avec une situation politique bloquée au lendemain de la dissolution et 3000 milliards de dettes. Pourtant, il faudra bien que la France fasse front, une fois encore...

* Pierre Lellouche a notamment publié  Engrenages. La guerre d’Ukraine et le basculement du monde (Odile Jacob, 2024).

Source : Le Figaro 17/02/2025

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dimanche, 16 février 2025

Etre Français

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C’est tout de même incroyable que l’on en arrive à se poser la question de savoir ce que signifie « être Français ». L’irresponsabilité de nos gouvernants remonte à la surface alors même que Jean Marie Le Pen, voici maintenant des décennies, avait tiré la sonnette d’alarme. On ne l’a pas écouté. On l’a brocardé, cet imbécile de Chirac en tête, alors que Charles Pasqua tentait de le persuader du contraire. Voici où nous en sommes aujourd’hui avec 10 millions d’extra européens sur notre sol, Maghrébins en tête et l’islam pour drapeau. C’est du colonialisme inversé et Macron joue les vierges effarouchées face aux attaques insensées du gouvernement algérien.

Alors oui, dans cette France fracturée entre les riches et les pauvres, la classe moyenne maltraitée et les immigrés, la question se pose de savoir ce que cela signifie, en 2025, d’être Français ! La France s’est toujours vantée d’être une terre d’accueil. A cette nuance près que ceux qui postulaient à la nationalité française cherchaient moins à s’intégrer qu’à s’assimiler. On le voit aujourd’hui encore, une minorité d’immigrés ont choisi la voie de l’assimilation et se moulent dans la culture française. Rachida Dati en est un exemple parmi d’autres. Pascal Praud, dans le Journal du dimanche, répond à sa manière à cette question et j’avoue partager ce sentiment unique d’être Français. « Nous sommes les héritiers d’un destin. Je chéris mille ans de paradoxes qui ont forgé l’indépendance d’un peuple. Et façonné ce que chacun cherche à définir : l’esprit français. »

Lire la suite ICI

Source : Journal du dimanche, 16/02/2025

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samedi, 15 février 2025

Ce samedi matin, Bernard Germain était dans le Morbihan pour présenter son livre "Démasquer la gauche... cette imposture permanente"

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Devant le public attentif du Cercle Kelven, association très active dans le Morbihan présidée par notre Ami Régis Le Gall, Bernard Germain a présenté ce samedi matin son livre "Démasquer la gauche... cette imposture permanente" édité en septembre dernier par Synthèse nationale. Après l'exposé de Bernard Germain, des questions pertinentes ont été posées par les membres du Cercle et de nombreux livres ont été diffusés. La réunion s'est terminée par un repas amical.

Dans toute la Bretagne, depuis quelques mois, des cercles d'études comme le Cercle de Kelven, se développent avec succès. Cela prouve que dans cette région, il y a peu de temps encore sous l'influence néfaste de la gauche, les idées évoluent vers... la droite de la droite. Ce dont nous nous félicitons.

Dans les jours qui viennent, Bernard publie, chez Riposte laïque cette fois, un nouvel ouvrage au titre sans appel : "L'islam, pire que le nazisme et le communisme". On en reparle très vite...

Autre article sur Riposte laïque cliquez là

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Pour commander ce livre cliquez ici

13:48 Publié dans Bernard Germain, Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

« Il faut en finir avec l’idée que l’islamisme n’est pas l’islam »

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Michel Festivi  

On est toujours trahi que par les siens, c’est bien connu. En matière d’islamisme et d’islam, la parole d’une islamologue d’origine maghrébine a beaucoup plus de poids et de force que si la même voix était clamée par un occidental bon tient, qui serait immédiatement traité de raciste invétéré.

Razika Adnani, d’origine algérienne, est philosophe, membre du conseil d’orientation de la fondation de l’islam de France, elle fait aussi partie du Conseil scientifique du centre civique du fait religieux. Elle a notamment écrit, Islam quel problème ? Les défis de la réforme chez Upblisher en 2017. Comme l’avait souligné Joseph Macé-Scaron dans Marianne, le 20 novembre 2015 « De Rachid Benzine à Ghaled Bencheikh en passant par Razika Adnani, nombreux sont les islamologues à en appeler à accélérer le mouvement en vue de libérer la parole du dogmatisme religieux ».

Dans un entretien accordé au Figaro le 18 avril 2024, Razika adnani est sans détour « il faut en finir avec l’idée que l’islamisme n’est pas l’islam ». Bien de nos pseudos intellectuels et faux prêcheurs seraient bien inspirés d’en prendre de la graine et de sérieusement méditer ses paroles.

Elle indique très concrètement que les nombreuses attaques au couteau « révèlent un désir de soumettre les musulmans de France à la charia, au nom de la règle de la loi islamique que l’on nomme, - et elle reprend un verset du coran - « ordonner le convenable et dénoncer le blâmable ». Et encore son interview date de près d’un an, les faits de ces derniers mois, de ces dernières semaines, de ces derniers jours ne font que confirmer et conforter son analyse.

Car, ce qui est une évidence que refuse de voir nos élites aveugles et sourdes « celui qui a l’objectif d’imposer la charia a l’objectif d’imposer l’islam, et celui qui veut imposer l’islam, impose la charia. » Pour un musulman, l’islam n’est pas dissociable de la charia et imposer la charia a toujours été l’objectif des musulmans pratiquants et traditionnels. D’ailleurs tous les pays musulmans appliquent, avec divers degrés, la charia, comme elle le soutient.

En Europe, selon elle, l’un des pays les plus islamisés serait sans contexte la Grande Bretagne, car « l’islam est une religion qui se vit et existe davantage dans l’espace public que privé » et le Royaume uni ne connait pas nos règles sur la laïcité. On pourrait lui rétorquer que des pays comme la Belgique ou la France sont aussi en pole position. Rappelant l’histoire des pays arabes, elle revient sur le retour de bâton des wahhabites et des frères musulmans, qui ont reconquis les nations musulmanes qui avaient tenté d’imposer un nouveau modernisme (la nahda) entre le début du XIXe et le milieu du XXe siècle, imposant un drastique retour en arrière que l’on peut voir en Afghanistan, au Pakistan, en Turquie, voire même en Égypte, et dans quasiment tous les pays du Moyen-Orient, en Irak, en Syrie, sans même parler de l’Iran qui était aux avant-postes de la modernité avant 1979.  

S’agissant des solutions proposées pour lutter contre cette prégnance de l’islam, une plus grande fermeté et détermination de l’état à lutter contre l’islamisation de nos sociétés serait plus que nécessaire. L’effort essentiel doit aussi se focaliser sur l’école pour prémunir les enseignants et leur donner les éléments intellectuels indispensables pour contrer les discours plus intégristes que jamais des jeunes qu’ils sont censés éduquer. Elle revient sur son expérience d’enseignante en Algérie pendant les années de plomb, et comment elle a tenté de faire face à son niveau, par cet armement intellectuel justement.

Son discours se fixe sur ce principe essentiel, ne pas dissocier l’islam de l’islamisme, contrairement à ce que font beaucoup trop d’intellectuels occidentaux, par méconnaissance ou par soumission au politiquement correct. Car non seulement cela trompe les français et les européens, mais plus encore « cela fait le nid du conservatisme et du radicalisme en mettant l’islam à l’abri de toute critique. Cela a empêché les musulmans de porter un regard critique sur leur religion et sur le discours religieux. Bien au contraire, cette expression les a confortés dans leurs certitudes et leurs pratiques qui remontent aux premiers siècles de l’islam et qui ne sont pas en accord avec les valeurs de notre époque et avec la culture française. »

Elle réfute fortement l’axiome si répandu « ce n’est pas l’islam mais seulement les musulmans », doxa qui est le pendant selon elle de « ce n’est pas l’islam mais l’islamisme », théories foireuses qui se répètent après chaque attentat ou chaque crime. Elle reprend les travaux de nombreux musulmans, qui par le passé, ont vainement tenté de rebâtir un coran enfin débarrassé de tous ses miasmes pseudo-juridiques. En général ils ont été passés au fil de l’épée. Il faut que « l’islam change de l’intérieur ». Cette révolution copernicienne est très loin d’arriver actuellement.

Razika Adnani revient sur ce concept piège « d’islamophobie », repris à satiété par les gauches et singulièrement par LFI pour disqualifier l’adversaire et le vouer aux gémonies. Ce vocable a pour but de bloquer la pensée et la raison, il s’appuie sur les théories du coran incréé, la théorie du Salaf (ou précédent), et du Naql (le littéralisme). L’islam devient donc une idéologie parfaite, non critiquable, non amendable, transmise directement de dieu, par celui ou ceux qui ont détenu la vérité absolue, ne pouvant en aucun cas être critiquée. Tous ceux qui imposent l’idée que l’islam ne serait pas responsable des problèmes qui se posent, mais seulement l’islamisme qui ne serait pas l’islam, participent à cette mystification totalitaire, la plupart de nos élites dévoyées, de nos intellectuels soumis, de nos politiques lâches en font partie.

En tout cas, ses propos sont revigorants et prouvent que tout n’est peut-être pas encore perdu. Mais il y a tant à faire. Le Figaro dans son édition du 14 février 2025, nous apprend qu’une pression de plus en plus forte est exercée par des musulmans, sur leurs coreligionnaires, pour qu’ils ne fêtent pas les anniversaires, le Nouvel an ou encore la Saint-Valentin, car cela relèverait du « shirk », un péché absolu en islam.  

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Théâtre de la Gaîté Lyrique : une victoire pour Reconquête !

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Jeudi 13 février, le tribunal administratif de Paris a ordonné l'expulsion d'ici un mois des 400 immigrés clandestins qui squattent illégalement le théâtre de la Gaîté Lyrique. C'est une nouvelle victoire pour Reconquête, qui, seul parti sur le terrain, se mobilise depuis 3 semaines pour dénoncer la situation et alerter les riverains.

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Quelques réflexions sur Maistre et la Révolution

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Franck Abed

Joseph de Maistre appartient à cette longue liste d’écrivains prestigieux que certains se contentent de citer sans pour autant les lire. Depuis que j’étudie la pensée maistrienne et la Révolution dite française, j’avoue regretter que son œuvre ne soit pas plus connue, méditée et promue (1). Ses réflexions passionnantes et instructives consacrées à la théocratie pontificale, la monarchie et la philosophie m’enchantent toujours. Elles ne permettent pas d’oublier que je vis dans une époque désenchantée, mais elles m’offrent la possibilité de comprendre pour quelles raisons nous en sommes arrivés là et comment nous pourrions en sortir.

Maistre, au crépuscule de l’antique société monarchique, apposa son large sceau sur la pensée du XIXe siècle. Il influença de nombreux auteurs, penseurs, écrivains et philosophes par ses propositions franches et solidement charpentées (2). Je me place volontiers dans ce long chapelet d’intellectuels qui reconnaissent en Maistre un maître et un prophète politique éminemment respectable.

Ses Considérations sur la France, rédigées en 1797, confirment qu’il comprit très vite la nocivité des Lumières et des idées dites « nouvelles ». Après la lecture de cet essai enthousiasmant et instructif, il me paraît impossible de lui dénier la qualité de visionnaire. Il fut parmi les premiers à combattre le modernisme politique que nous subissons depuis très longtemps. Il parvint à démontrer les conséquences de cette idéologie funeste des Droits de l’Homme tout en laminant les soubassements prétendument philosophiques qui ordonnaient le tout.

Maistre fut réellement un infatigable bourreau de l’esprit d’un XVIIIe siècle qualifié, de manière pédante, de « lumineux ». En réalité, le Siècle dit des Lumières accoucha d’une société sombre voire terrifiante, bien analysée par Maistre. La lecture de cette somme intellectuelle ne peut être motivée par un plaisir dilettante, tant elle se montre exigeante et décapante pour tout esprit non formé à la prose maistrienne. Effectivement, ses propositions heurteront les sensibles, les romantiques, et tous ceux qui ne savent pas ou plus penser. Notre époque ne produit plus de grands esprits, raison pour laquelle Maistre ne doit jamais être regardé comme une curiosité intellectuelle ou une bête de foire…

Maistre personnifie l’antimoderne par excellence. C’est probablement pour cette raison que ses livres ne se diffusent pas plus largement. Pour être concret, il s’impose comme l’un des meilleurs critiques anthropologique et théologique de ce faux idéal émancipateur des Lumières. Maistre était chrétien. Il savait donc que tous les membres de l’espèce humaine étaient déchus par le péché originel, là où les Modernes disaient, à la suite du promeneur solitaire qui rêvait tout haut, que « l’homme était bon par nature ».

A vouloir nier des évidences, les promoteurs des Lumières ont commis et commettent encore de grands crimes intellectuels et physiques aux conséquences incalculables (3). Ils voulurent canaliser ou détruire les effets du péché originel par la fondation d’un nouvel ordre politique justifié par une morale philosophique humaniste et rationaliste. La civilisation, à bien y réfléchir, n’est rien d’autre que le dressage de l’Homme, au sens de rendre droit. Si les créatures humaines ne sont pas contraintes par un ordre extérieur à leurs volontés, la barbarie pointe toujours son nez. L’homme n’est nullement le « bon sauvage » que Rousseau fantasme dans son Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. L’Histoire de l’Humanité atteste que nous sommes animés par divers appétits, notamment la volonté de puissance et de conquêtes.

Pour bâtir une société juste, saine et équilibrée, il demeure vital de comprendre l’Homme. Or, Maistre professait pertinemment qu’Adam et Eve avaient existé. Il se situait à l’opposé des fariboles des auteurs de l’Encyclopédie qui voyaient les écrits bibliques comme des affabulations. Maistre fut toujours lucide sur les Hommes et les événements, ainsi que sur la littérature passée et contemporaine. Raison pour laquelle, il combattit toute sa vie les idéologies rousseauiste et voltairienne. Il considérait qu'elles avaient établi les conditions violentes, antireligieuses et contre-nature que la Révolution incarna avec une brutalité sans égal (4).

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12:17 Publié dans Les entretiens avec Franck Abed, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

"Histoire des Algéries, des origines à nos jours", le nouveau livre de Bernard Lugan

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Géographiquement, ethniquement, linguistiquement et historiquement, l’Algérie est plurielle. Dans cet ouvrage, Bernard Lugan en retrace toute l’histoire et nous raconte comment ces mondes pluriels sont devenus l’État algérien actuel.

Ces diversités ont longtemps fait obstacle à un processus de fusion « nationale ». Un phénomène aggravé par la position « centrale » du pays dont les deux pôles potentiels d’unité, Tlemcen et Bougie, eurent des places d’autonomie chronologiquement réduites en raison du poids exercé à l’Ouest par le Maroc et à l’Est par Tunis. Ce fut donc en 1839 que ces mondes furent baptisés Algérie par les conquérants français ; puis en 1962 qu’ils devinrent l’État algérien.

"Histoire des Algéries, des origines à nos jours", Bernard Lugan, Ellipses, 304 pages, 26,00€

Pour le commander cliquez là

Source Breizh-Info cliquez ici

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Journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

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vendredi, 14 février 2025

Une compilation d'articles sur Jean-Marie Le Pen

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En complément au Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Jean-Marie Le Pen qui sort prochainement cliquez ici, notre Ami François Floc'h a rassemblé un certain nombre d'articles dans le document en PJ qu'il met ici à votre disposition cliquez ici. Qu'il en soit vivement remercié.

N'hésitez-pas à le faire circuler autour de vous...

16:51 Publié dans François Floc'h | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sarah Knafo, avec talent, remet le chien de garde du Système dénommé Aphatie à sa juste place...

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Excellente réponse de Sarah Knafo à l'encontre de Monsieur Aphatie :
 
""Monsieur Apathie,
 
Vous m’interpellez sur Twitter, d’une manière qui ne laisse planer aucun doute sur l’agressivité de vos intentions. On reconnaît bien là votre style d'agitateur mondain. Souffrez que je vous réponde de manière plus structurée.
 
Rappelons la phrase de Jean-François Revel que j'ai citée en parlant de la mémoire de Louise, Lola, Thomas et Philippine : "pour juger un régime politique, comptez les cadavres".
 
Selon vous, je n’ai pas compris Jean-François Revel, ou pire : je le trahis. Maintenant, lisons les deux livres majeurs de Revel : La Tentation totalitaire, et Comment les démocraties finissent. Que disent-ils ? Que la frontière qui sépare la liberté de la tyrannie n’est pas étanche. Que les régimes démocratiques peuvent à tout instant, s’ils n’y prennent garde, basculer en direction de la dictature ou de la guerre civile, et qu’une fois ce pas franchi, faire marche arrière s’avère très difficile. Et qu’il est donc nécessaire de se montrer prudent et vigilant. Jean-François Revel ne part jamais du principe que la démocratie est éternelle. Il est inquiet pour elle et il nous avertit.
 
C’est pour cela qu’il propose un instrument de mesure d’une grande précision : le compte des morts, qui ne trompe jamais. Certes, les fosses communes des totalitarismes regorgent de victimes innocentes, des dizaines de millions, tandis que les cercueils dont je parle, ces Français assassinés à ciel ouvert parce que notre système judiciaire et pénal est en déroute face à l’immigration, à la délinquance et au terrorisme, sont bien moins nombreux. Mais en petit nombre, voyez-vous, ils le sont de moins en moins. Les attaques au couteau ont cessé d’être des exceptions et ressemblent de plus en plus à une épouvantable habitude. Et chaque famille touchée est bel et bien brisée, pour toujours. Car un meurtre est un meurtre : aucune tragédie ne peut être relativisée, à moins d’insulter ceux qui pleurent.
 
Oui, l’on a le droit de compter les victimes de la barbarie qui vient. Il le faut. Cela ne relève pas de l’opinion, mais du devoir. Compter nos morts en France, en ce moment, n’est ni un caprice, ni un luxe. Le peuple tout entier les compte. Il voit défiler les prénoms de jeunes et de moins jeunes brisés, étranglés, poignardés, simplement parce qu’ils sont français, pacifiques, ce qui suffit à en faire des cibles vivantes.
 
Hier, pendant que vous tweetiez ce brûlot microscopique contre moi, partout dans le pays, des parents se demandaient comment protéger leurs petits sur le chemin de l’école. Ils ont peur. Gardez-vous de les trouver extrémistes. Ils sont de gauche autant que de droite. La peur, lorsqu’elle est viscérale et légitime, n’a pas de camp. Oui, ne vous déplaise, ces gens appliquent la méthode de Jean-François Revel : ils comptent les cadavres. Ils ont raison de le faire. Ils ont le courage d’être lucides. Vous avez la lâcheté de les insulter.
 
Jean-François Revel, s’il avait vu la France de 2025, serait atterré par notre situation. Il n’aurait certainement pas adopté la même attitude que vous. Voyez par vous-même ! En 1997, il répondait au Figaro : « Toute mesure prise par un État pour contenir, doser, réguler l’immigration qui arrive dans son propre pays devient une mesure à caractère fasciste. Nous sommes en plein irréalisme politique : dans aucun pays au monde, l’autorisation de s’y installer ne dépend de la seule décision du migrant. ».
 
Cette réponse nous laisse imaginer que si Jean-François Revel était là, il dénoncerait notre situation comme il dénonçait toujours le mal : sans prendre de gants. Peut-être même vous montrerait-il du doigt. Apathie, vous ricanez sur Quotidien. Vous vivez dans l’irréalité qu’il a toujours détestée. Elle est confortable, vous la trouvez amusante, mais le peuple n’y a pas accès : il est enfermé dans un réel de plus en plus cruel. Vous avez les applaudissements sur les plateaux de télévision, il a les larmes.
 
Maintenant, Jean-Michel Apathie, avant de conclure, venons-en rapidement à mon honneur, que vous tentez vainement de salir. Vous m’accusez de « surfer sur le malheur ». Avec cette pénible et banale métaphore, vous reconnaissez au moins qu’il y a une vague. Mais je ne surfe nullement dessus, bien au contraire : je fais mon possible pour l’endiguer. Je donne les moyens de le faire. Ils existent, ils sont simples, je les explique et j’exige qu’ils soient mis en œuvre sans attendre. Ce n’est pas un jeu, et ce n’est pas un sport : c’est ma mission de femme et de française, et n’imaginez pas un seul instant que des tweets comme le vôtre vont m’empêcher de l’accomplir. Il faudrait quelque chose de beaucoup plus fort que vous pour m'atteindre.
 
Vous concluez en traitant mon propos de « démagogie à l’état pur ». Je serais curieuse de voir si vous oseriez lancer la même formule, les yeux dans les yeux, aux parents français dont je vous parle, qui sont des millions, qui ont peur, et qui appellent au secours. Oseriez-vous leur dire qu’ils surfent sur leur propre angoisse ? Que leur besoin d’être rassurés est démagogique ? Que leur « sentiment d’insécurité » est un mauvais sentiment, et qu’ils feraient mieux de se réfugier, avec vous, dans l’aveuglement médiatique ?
 
Je crois qu’en réalité, vous seriez bien en peine de rassurer qui que ce soit, et surtout pas eux. Ils vous connaissent. Ils vous considèrent comme un adversaire de la vérité, et ils vous zappent.""

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Samedi 22 février, dans le Gard : une conférence de Roberto Fiorini

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De la coalition Arizona outre-Quiévrain

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol 

Les Français ont connu en 2024 près de quatre-vingt jours de vacance ministérielle. La démission de Gabriel Attal, le 16 juillet, puis l’adoption de la motion de censure contre Michel Barnier, le 4 décembre, ont réactualisé la vieille notion de gouvernement chargé des affaires courantes. L’Hexagone a ainsi renoué pour l’occasion avec les anciennes pratiques des IIIe et IVe Républiques.

Inhabituelle en France, cette situation de gouvernement démissionnaire ou intérimaire qui se prolonge dans le temps est fréquente en Belgique. En 2010 – 2011, la vacance gouvernementale dura 541 jours ! Les retombées changent de l’Hexagone en raison de la structure fédérale de l’État belge. Les gouvernements régionaux et communautaires disposent de nombreuses compétences qui remplacent avantageusement l’absence gouvernementale.

Huit mois se sont écoulés depuis les élections législatives du 9 juin 2024. Après 236 jours de négociations serrées, le 3 février dernier, le premier ministre libéral flamand Alexander De Croo a laissé la place à une équipe de pleine exercice sous la direction du bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever (photo ci-dessus-NDLR). Une révolution !

Né en 1970, Bart De Wever préside la NVA (Nouvelle Alliance flamande) fondée en 2001, suite à l’implosion du parti indépendantiste – autonomiste flamand Volksunie. Lecteur assidu d’Edmund Burke, Bart De Wever soutient une ligne conservatrice-libérale. Séparatiste (l'article 1 des statuts de son parti prônant l'indépendance de la Flandre) mais favorable à une confédération belge dont les seuls éléments d’unité seraient la monarchie, la bière et l’équipe de football, la NVA incarne une ligne nationale-centriste. Elle appartenait à la formation européenne de l’Alliance libre européenne (ALE) qui rassemble des régionalistes de gauche et qui siège dans le même groupe que les Verts. Maintenant, ses trois actuels euro-députés ont rallié le groupe Conservateurs et réformistes européens (CRE). L’Italienne Giorgia Meloni ne peut que se féliciter de cette nouvelle arrivée qui renforce son poids au sein du Conseil européen. Elle pouvait déjà compter sur le premier ministre tchèque Petr Fiala du Parti démocratique civique.

La médiastructure bien-pensante déplore ce net infléchissement vers la droite de plusieurs États-membres de l’Union. Outre l’illibéral hongrois Viktor Orban et le patriote slovaque Robert Fico, il faut désormais prendre en compte les Néerlandais (avec des ministres du parti de Geert Wilders et du Mouvement paysan - citoyen), les Bulgares (dont des membres du nouveau gouvernement proviennent d’ITN, c’est-à-dire « Il y a un tel peuple »), classé « populiste », et du soutien sans participation des Démocrates de Suède à l’alliance de centre-droit au pouvoir. ITN et Démocrates de Suède font d’ailleurs eux aussi partie des CRE. Ce nouveau contexte peut donc renforcer l’audience de Giorgia Meloni qui bénéficie de la perte d’influence de la dyarchie franco-allemande en attendant l’avènement d’un gouvernement réunissant les nationaux-populistes et les conservateurs sous la conduite de Herbert Kickl en Autriche.  

Les belles âmes abonnées à la moraline subventionnée s’inquiètent de la nomination de Bart De Wever. La NVA n’est pourtant pas une formation séparatiste radicale. Elle a déjà participé à une coalition gouvernementale entre 2014 et 2018 sous la houlette de l’ineffable Charles Michel. Les médiacrates tétanisés décrivent Bart De Wever en nationaliste. Il est surtout un nationalitariste pour qui l’assimilation passe d’abord par la langue : est Flamand celui qui parle le néerlandais. Par exemple, la députée flamande au Parlement dit européen, Assita Kanko, est originaire du Burkina Faso. Très en pointe contre l’islam, elle défend la cause catalane, l’écologie, les droits LGBTQIA+++ et pourfend le relativisme culturel.

Bart De Wever a conclu une alliance entre cinq partis dont les couleurs rappellent le drapeau de l’Arizona. Aux côtés de la NVA (jaune) participent les francophones du Mouvement réformateur d’orientation libérale (bleu) et les Engagés (turquoise), d’anciens-démocrates chrétiens désormais sécularisés. Chez les Flamands, on rencontre les démocrates-chrétiens (orange) et Vooruit (En avant !) (rouge), les socialistes de Conner Rousseau connu pour ses prises de position sceptiques envers l’immigration. Cela nous change d’Arthur Delaporte et de Boris Vallaud... Comment va réagir l’Internationale socialiste à cette coalition avec le centre-droit ? SMER – Social-Démocratie du Premier ministre slovaque Robert Fico fait toujours partie de cette Internationale…

Le compromis entre les socialistes et les nationaux-centristes en Flandre n’est pas une surprise d’autant que les Flamands s’accordent tous sur l’objectif final d’obtenir leur souveraineté nationale. Mais cet accord tiendra-t-il alors que se profilent trois mesures explosives : la réforme du marché du travail, la révision des règles d’allocation du chômage et la refondation du système des retraites ? Le nouveau gouvernement s’engage aussi à réaliser des économies d’un montant de vingt milliards d’euros ! Ce plan ambitieux ne concerne toutefois pas la sécurité intérieure, ni la défense dont les dépenses devraient fortement augmenter. L’accord a été rendu possible par la victoire récente en Wallonie du Mouvement réformateur (29,58 %) et des Engagés (20,65 %) dans une région sclérosée par des décennies de clientélisme socialo-écologiste.

L’arrivée de ce nouveau gouvernement a des répercussions en Wallonie, dernière république soviétisée sinistrée au monde. La médiacratie wallonne exerce un strict cordon sanitaire contre tout porte-parole patriote ou identitaire. Elle n’hésite jamais à jeter en pâture à travers des articles biaisés et des reportages fielleux des personnalités non conformistes. Ce climat liberticide n’empêche pas le président du Mouvement réformateur, Georges-Louis Bouchez, d’accueillir dans sa formation un ancien cadre et des anciens candidats du mouvement protestataire anti-immigré « Chez nous ».

Dépassé à la fois, en haut, par la supranationalité pseudo-européenne et ultra-atlantiste (l’OTAN), et, en bas, par la régionalisation et la communautarisation, l’État fédéral belge malingre et dysfonctionnel n’est qu’une coquille vide en proie à une islamisation galopante ainsi qu’à une emprise grandissante des narco-trafiquants. La tâche ministérielle de Bart De Wever se révèle plus que colossale, elle devient herculéenne.

Salutations flibustières !

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°143, mise en ligne le 11 février

14:24 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quand Trump parle à Poutine : d’un côté les antidépresseurs, de l’autre les pop-corns

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Regis De Castelnau

Emmanuel Todd avait pointé que « Le job de Trump allait être de gérer la défaite américaine face aux Russes ». C’est commencé. Et ça sent la fin de partie. Dans une surenchère ruineuse pour ses propres intérêts, l’Union Européenne dirigée par l’agent américain belliciste von der Leyen s’était précipitée à la suite de l’administration démocrate pour déclarer la guerre à la Russie. À une Europe alignée sur l’hystérie des tarés qui dirigent les pays baltes, Trump vient de dire directement et indirectement : « vous avez servilement soutenu Biden, eh bien démerdez-vous, nous on se barre ». Et le spectacle des valets désormais sans maître que sont les dirigeants européens, Macron en tête, est une friandise. Donald Trump : « Je viens d’avoir un appel téléphonique long et très productif avec le président russe Vladimir Poutine [….] Nous avons chacun parlé des points forts de nos nations respectives et du grand avantage que nous tirerons un jour de notre collaboration. Mais d’abord, comme nous en sommes tous deux convenus, nous voulons mettre un terme aux millions de morts qui ont lieu dans la guerre avec la Russie et l’Ukraine. Le président Poutine a même utilisé ma devise de campagne très forte, « LE BON SENS ». Nous y croyons tous deux très fermement. Nous avons convenu de travailler ensemble, en étroite collaboration, notamment en visitant nos nations respectives. » Ça c’est pour rappeler à l’Occident qui est le patron et que les questions se règlent entre grandes personnes. Pour les détails c’est Pete Hegseth le secrétaire d’État à la défense américain qui s’y est collé à la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN : « Pas d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. C’est l’Europe, et non l’OTAN ou les États-Unis, qui doit prendre l’initiative d’assurer la sécurité de l’Ukraine. Tout déploiement de troupes européennes en Ukraine ne sera pas couvert par l’article 5 et ne sera pas considéré comme une opération de l’OTAN. Aucune troupe américaine sur le terrain. Les Européens doivent prendre l’initiative de fournir une aide létale et non létale à l’Ukraine. » Traduction : démerdez-vous, on se barre (bis). On n’est pas plus aimable. Macron, Starmer, Scholz, VDL, Rutte, Kalas, etc. etc. font rentrer des tonnes de Lexomil, de Temesta, Valium, Effexor, et autres Prozac. Gare aux ruptures de stocks. Pour ceux qui avaient prévu cette issue depuis trois ans, attention aux excès de schadenfreude. Cela peut conduire à l’indigestion de pop-corns.

 Source : site  Vu du droit

 

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