vendredi, 14 février 2025
Parution imminente du Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Jean-Marie Le Pen
La livraison du 29e Cahier d'Histoire du nationalisme, réalisé sous la direction d'Aristide Leucate et annoncée pour la seconde partie du mois de février, approche.
Il est à l'imprimerie et ne va donc pas tarder à être envoyé à nos nombreux lecteurs, près de 300, qui l'ont passé en pré-commandes. Encore un tout petit peu de patience, et vous pourrez, dans quelques jours, lire ce Cahier de 250 pages, abondamment illustré, rassemblant des documents et des contributions de 32 personnalités de la droite de conviction.
Face aux calomnies déversées par la bien-pensance institutionnalisée contre le Menhir, ce livre a aussi vocation à remettre les choses à leurs justes places.
Pour celles et ceux qui ne l'ont pas encore commandé : cliquez ici
10:46 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 13 février 2025
À Montpellier, les militants de la Ligue du Midi ont manifesté pour la libération de Tommy Robinson
Quelques jours à peine après la projection du film "Silenced" à Montpellier cliquez ici, les militants de la Ligue du Midi ont manifesté aujourd'hui devant le club de la presse local pour exiger la libération du résistant anglais Tommy Robinson emprisonné depuis le mois de septembre pour avoir dénoncé la collusion entre les gangs pakistanais et le pouvoir britannique cliquez là.
Honneur aux camarades languedociens...
20:14 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Ukraine : Donald Trump, l’homme de la paix face au chaos des mondialistes
Thomas Joly, président du Parti de la France
Donald Trump tient ses promesses, et face à la crise ukrainienne, il ne déroge pas à cette règle. Alors que Joe Biden et les dirigeants européens, notamment Emmanuel Macron, ont alimenté le conflit avec leurs politiques irresponsables, Trump cherche à imposer une paix rapide.
Biden et les Européens ont joué avec le feu, attisant les tensions par leurs sanctions inefficaces et leurs discours belliqueux. Mais Trump, avec sa vision pragmatique, ramène les belligérants à la table des négociations. Il impose un dialogue, mettant fin à la danse macabre de la guerre, par la force de son leadership et son absence de naïveté diplomatique.
Sous Biden, le conflit s'est enlisé, devenant un marécage de morts et de destructions. Trump, lui, offre une issue, une solution rapide et efficace, car il sait que la grandeur d'un pays se mesure aussi par sa capacité à apporter la paix, non à entretenir le chaos. Il impose, par sa fermeté et son réalisme, une paix que les idéalistes et les politiciens de salon ont rendu jusqu'alors impossible.
Source cliquez ici
20:13 Publié dans Communiqués de presse, Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les associations « d’aide aux migrants » n’ont jamais reçu autant d’argent produit par le labeur des français qui triment
Michel Festivi
4 milliards d’euros d’argent public, c’est le chiffre avancé par la Cour des comptes, pour les associations « d’aide aux migrants » (sic), pour les années 2019 à 2023. Cet argent est directement versé au ministère de l’intérieur, qui le distribue ensuite aux associations, dont on sait pertinemment qu’elles n’ont qu’un but, qu’un objectif pour la plupart, torpiller les politiques un tant soit peu restrictives en ce domaine.
C’est comme si EDF confiait à Green Peace la maintenance de ses centrales nucléaires, ou si les sociétés d’autoroutes demandaient aux écologistes, de gérer les flux des automobilistes roulant au diesel ! Les deux délégations auxquelles fait appel la Place Beauvau, sont la Direction générale des étrangers de France (DGEF) et l’Office français pour l’immigration et l’intégration (l’OFII), ensuite les fonds ainsi drainés sont dispatchés. Selon toujours la Cour des Comptes, ce sont 15 associations qui héritent de cette manne gigantesque. Ce rapport avait été demandé par le Président du Sénat, le 1er janvier 2024.
L’on apprend ainsi, que les titres de séjour ont augmenté de 13,7% entre 2019 et 2023, mais sans tenir compte des renouvellements et des attestations de demandes d’asile. En 2024 les premiers titres de séjours, hors renouvellement, ont atteint le chiffre astronomique de 336.700 contre 326.954 en 2023. Les financements octroyés aux associations ont augmenté de plus de 52% sur la même période. Quant aux crédits d’accompagnement (resic) des demandeurs d’asile et des réfugiés, ils ont subi une hausse vertigineuse de 45,5% toujours sur la même période.
Le coût « d’accompagnement social » par place d’hébergement s’élève à plus de 3.000 euros, soit 36% de plus qu’en 2019. S’agissant de la soi-disant « intégration », l’augmentation des fonds a connu une expansion exponentielle de plus de 114% depuis 2019. Ce qui coûte très cher par exemple, les modules de langues, soit 600 heures de cours pour un module, la Cour regrette le faible degré de concurrence, soit des coûts exorbitants. Les disparités des coûts entre région sont aussi étonnantes, pour une même session linguistique de certification, on paira 644 euros dans le 93 contre 126 euros en Bourgogne.
Pour les sages de la rue Cambon, les missions ne sont pas suffisamment définies, et les contrôles peu fiables. L’argent des français à qui on demande en permanence de se serrer la ceinture, coule à flot. Qu’on fait nos différents ministres de l’intérieur successifs pour réguler ces flux et s’opposer à ce que des associations militantes se voient octroyer des subsides considérables ? C’est sur ce terrain notamment qu’est attendu Mr Retailleau. Les rodomontades ont leur temps, l’action serait sans doute plus nécessaire.
Ces chiffres ne sont que la pointe de l’iceberg. Ils ne prennent pas en compte les montants alloués par les départements pour les fameux mineurs non accompagnés (MNA). Marine le Pen a réagi en indiquant « le refus idéologique du ministre socialiste de l’économie, soutenu par François Bayrou, de toucher aux dépenses folles de l’immigration est une insulte aux Français à qui l’on demande de ses serrer la ceinture. Cette injustice est révoltante ». Selon l’avocat Thibault de Montbrial « l’immigration est la mère des batailles ». Le pire, comme le souligne BV, ces associations sont la plupart du temps des officines militantes, et le ministre de l’intérieur a beau montrer ses muscles, s’il ne prend pas le taureau par les cornes dans ce domaine, il démontrera qu’il est comme tous les LR qui se succèdent au pouvoir depuis des lustres, fort dans les paroles, mais faiblissime dans les actes. Gabrielle Cluzel sur BV emploi une image éclairante, c’est comme si le ministère des Armées confiait la garde de ses matériels à des objecteurs de conscience. On peut dès lors poser la question, qu’a fait pendant des années Monsieur Darmanin, rien ou à peu près ?
Qui plus est, toutes ces associations sont dirigées par des reclassés d’amis politiques, des copains, qui sont de surcroit, grassement payés toujours par les impôts et les taxes versés par ceux qui travaillent ou qui ont durement travaillé.
Toujours dans le domaine de l’argent des français qui sert à combattre les traditions françaises, on vient d’apprendre que le film, nullissime par ailleurs, Toutes pour une, une version totalement woke des trois mousquetaires, l’un des fleurons de la littérature française, vient de faire un gros bide, ce qui ne peut que nous réjouir : 13.660 entrées, c’est une heureuse catastrophe. Mais le pire c’est que cette parodie infame a obtenu un budget de 10 millions d’euros, et ce en grande partie financée par les sous des Français qui bossent et qui, bien souvent, se privent et comptent euro par euro pour finir leurs fins de mois.
Mais il faut souligner que notre gauche cinématographique caviar, ose prétendre, que l’insuccès de cette « œuvre », serait dû « aux attaques de la fachosphère ». Car effectivement, plusieurs films de cet acabit, ont subi de pareilles déconvenues. Le public, c’est comme l’électeur, il n’a pas le droit d’exprimer ses choix, il se doit d’aimer et d’adhérer uniquement aux gauches, qui sont le sel de la terre ! Ces relais du négationnisme français demandent tout simplement aux pouvoirs publics, d’empêcher les réseaux sociaux de répandre leurs justes critiques. Comme toujours, le peuple a tort quand il ne se couche pas devant les diktats et les obsessions wokistes et déconstructivistes. Il est plus que temps de dissoudre le peuple.
19:32 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le droit du sol est-il vraiment républicain ?
Michel De Jaeghere
Le droit du sol fait partie des principes fondamentaux de la République », vient de statuer François Hollande. On peut se demander ce qui permet à l’ancien président de la République de soutenir une telle affirmation. Le jus soli est, de fait, très anciennement implanté en France, mais le paradoxe est qu’il y a été reconnu dès 1515. On peut dès lors s’étonner d’entendre la gauche progressiste, habitée d’ordinaire par l’idée que l’un des piliers de notre identité serait « la mémoire positive de la Révolution » (Patrick Weil dans Le Monde du 23 août 2010 ) donner en modèle les pratiques du règne de François 1er .
Reconnu de fait par un arrêt du Parlement de Paris, le 23 février 1515, le droit du sol était en réalité bien plus ancien encore, puisqu’il était d’origine féodale. Il avait consisté, au temps où s’affirmait la puissance royale, à transposer au roi l’allégeance personnelle que les habitants de leur fief devaient à leur suzerain, en faisant de tous ceux qui naissaient sur son royaume ses sujets, pour éviter que quiconque prétende se soustraire à son autorité. Il s’était concilié sans heurts avec l’existence parallèle du jus sanguinis (arrêt Mabille, du 7 septembre 1576). Lors- qu’en 1802, soucieux de soumettre à la conscription les enfants des étrangers domiciliés, Bonaparte, premier consul, avait voulu consacrer dans le code civil le jus soli intégral («Tout individu né en France est français»), il s’était non seulement heurté aux juristes dépositaires de l’héritage du droit romain, qui n’avait connu que le jus sanguinis, mais aussi à l’opposition d’une partie de la vieille élite révolutionnaire, ralliée à contrecœur au régime et fortement représentée au sein du Tribunat, au motif que la patrie dépendrait moins, dans ces conditions, « de l’affection qui y attache, du choix et de l’établissement, que du hasard de la naissance ». « Cela se ressent de la féodalité, avait protesté le tribun François Siméon Bézard, cela n’est point à imiter.» Le droit du sol fait partie de notre histoire : comme la taille, l’ordalie et la guerre privée. Il nous rappelle que la tradition est critique et que les circonstances justi- fient parfois qu’elle soit émondée.
La première de nos Constitutions écrites avait repris, en 1791, la pratique ancienne de l’Ancien Ré- gime, qui avait assorti droit du sang, droit du sol et possibilité de solliciter un décret de « naturalité », mais en soumettant tout accès à la nationalité de ceux qui seraient nés à l’étranger (même d’un père français) à un serment civique par quoi l’impétrant devrait jurer d’être fidèle à la nation, à la loi et au roi. Deux ans plus tard, la Constitution de la Ire République (celle du 24 juin 1793) avait certes consacré le droit du sol (la naissance en France comme moyen privilégié d’accéder, sous condition de résidence, à la citoyenneté lors de sa majorité), en le complétant en outre par l’attribution automatique de la nationalité à tous les étrangers qui résidaient depuis un an sur le territoire français. Mise à l’écart par l’institution d’un gouvernement révolutionnaire pour faire face à la guerre étrangère, puis victime de la chute de Robespierre, elle n’entra cependant jamais en application. En 1803, la solution retenue par le code Napoléon fut en définitive de privilégier à la naissance le jus sanguinis, en permettant seulement aux étrangers nés en France de réclamer la nationalité française à leur majorité dans des formalités simplifiées par rapport à une demande de naturalisation.
Le double droit du sol, qui prévoit d’attribuer la nationalité française, dès la naissance, à tout enfant né d’un père étranger lui-même né en France ou sur un territoire qui était à l’époque français (il a bénéficié jusqu’aux années 2000 aux enfants nés en France d’un parent né en Algérie ou dans les colo- nies d’Afrique noire, parce qu’alors, ces territoires étaient français) fut institué quant à lui sous la IIe République. Mais il ne fut nullement mis en œuvre pour consacrer une conception « républicaine » de la nationalité. Voté par une majorité monarchiste et conservatrice, il visait bien plutôt, comme l’indiquent les travaux préparatoires de la loi du 7 février 1851, à éviter que des enclaves étrangères échappent à la conscription, alors qu’il relevait de l’évidence que les intéressés étaient « devenus Français par les affections, les mœurs et les habitudes », qu’ils avaient oublié « la langue et parfois jusqu’au nom du pays dont leurs ancêtres étaient originaires » (rapport Benoit-Champy, Assemblée nationale, 6 janvier 1851).
Le droit de la nationalité fit l’objet d’une réforme d’ensemble durant les premières années de la IIIe République, dans l’ambiance de refondation républicaine de la France : par la loi du 26 juin 1889 qui institua, pour les enfants d’étrangers nés et résidant en France l’automaticité de l’octroi d’une nationalité qu’ils devaient jusqu’alors « réclamer ». Rien n’indique pourtant que le législateur ait entendu par-là faire du droit du sol, comme le prétend Francois Hollande, un fondement de la République. Consulté pour avis, le Conseil d’État avait ouvert les discussions en proclamant que « la nationalité résulte du sang et de la filiation » et que « l’enfant doit être Français ou étranger non parce qu’il naît sur la terre française ou une terre étrangère, mais parce qu’il naît d’un père étranger ou français » (rapport du 13 novembre 1886). Le Sénat avait adopté quant à lui une première mouture du texte qui rejetait le jus soli en renvoyant tout étranger, même né en France, à la procédure de la naturalisation.
L’Assemblée avait tranché pour le droit du sol en faisant valoir le trop petit nombre des naturalisations enregistrées (il n’y en avait eu que 663 en 1886) et la nécessité d’éviter le déclassement démographique de la France, auquel on attribuait, face à l’Allemagne, la responsabilité de la défaite de 1870, en même temps que le souci d’assimiler les populations étrangères des départements frontaliers et plus encore celles des départements algériens, où la présence massive de ressortissants espagnols et italiens faisait craindre qu’ils remettent en cause l’œuvre coloniale de la France (pour le coup, bien ancrée dans la tradition républicaine !) en soutenant les revendications et les convoitises de leurs gouvernements. La loi avait en outre visé à mettre fin à la préférence étrangère qui, en dispensant les fils d’immigrés des trois ans de service militaire, les mettait en situation de concurrence déloyale vis-à-vis des Français. Elle avait visé, selon les termes employés par ses promoteurs, à prendre acte de la francisation de fait d’une population étrangère qui représentait 1 million de personnes d’origine européenne - Belges, Italiens, Espagnols, Allemands ou Suisses - et que la fréquentation de l’école et de l’atelier avait d’ores et déjà imprégnée des mœurs et de la civilisation française. Qui osera prétendre que cette situation ressemble en quelque manière à celle qui est la nôtre aujourd’hui ?
Loi d’opportunité adoptée en un temps où se bâtissait notre empire colonial sous le signe d’une inégalité assumée, la loi de 1889 n’était pas un texte inspiré par la volonté d’éviter aux enfants étrangers une discrimination contraire à l’idéal d’égalité, mais une réforme dictée par la priorité accordée à l’intérêt national et à la défense de la souveraineté en dissipant les fictions juridiques qui permettaient aux étrangers d’échapper au service militaire. Elle fut adoptée dans un climat d’expansion coloniale et de confiance en la capacité assimilatrice de l’école de la République, et dans le but affiché de faire des jeunes européens nés en France, selon les mots du sénateur Jean Joseph Delsol, « des soldats français patriotes et fidèles ». On a peine à croire que cette perspective soit considérée par les gardiens intransigeants du droit du sol comme la pierre angulaire de la République. Elle est si opposée à l’individualisme libertaire qui nous tient lieu d’idéologie dominante qu’on est même en droit de se demander : le droit du sol est-il vraiment républicain ?
*Michel De Jaeghere est directeur du « Figaro histoire ». Il a traité de la question du droit de la nationalité dans « Le Cabinet des antiques. Les origine de la démocratie contemporaine » (Les Belles Lettres, 2021, réédité en poche coll. « Tempus », 2024).
Source : Le Figaro 13/02/2025
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Profanations, suite : la profanation de la nécropole militaire de Chasselay
Maurice Bernard
Il y a douze jours, le 1er février, le jeune député LFI Raphaël Arnault (porte-parole de la "Jeune garde antifasciste"), a relayé un tweet d’un certain Carlito Brigante : « Ça fait pas beaucoup de bruit », publié à la suite de la profanation de la nécropole de Chasselay, dans le Rhône, où se trouvent les sépultures de 190 tirailleurs sénégalais, de deux légionnaires et de six soldats nord-africains tués en juin 1940.
Pour ces milieux d’extrême gauche dont sont issus les divers abrutis qui ont précédemment dégradé plusieurs tombes et monuments présentés comme "fascistes", il y a manifestement "profanation" et "profanation". C’est comme les "bons" et les "mauvais" chasseurs du sketch des Inconnus. La "mauvaise" profanation, c’est celle commise forcément par des "nervis de l’extrême droite raciste". La "bonne", simple "acte de résistance" et expression d’une "légitime colère", c’est celle qui vise à dénoncer "l’insupportable" présence de la "réaction" et du "fascisme" triomphants dans l’espace public…
En réponse à la Pasionaria ripolinée des "antifas", soyons clairs, une fois pour toute. Pour tout national ou nationaliste qui se respecte, la terre et les morts (les nôtres ou ceux des autres) sont sacrés. Il n’y a pas de "bonne" ou de "mauvaise" profanation. La profanation d’une tombe (ou d'un monument), qu’elle soit chrétienne, juive, musulmane, animiste ou autre, qu’elle renferme la dépouille d’un "blanc", d’un "jaune", d’un "noir" ou d’un "écossais", est toujours une saloperie injustifiable, un acte lâche et abject justement puni par la loi et objet d’opprobre. La profanation du Tata de Chasselay est aussi écœurante que celle des tombes de Jean-Marie Le Pen, de Robert Brasillach ou de Charles Maurras !
Ceci étant dit, plusieurs remarques s’imposent.
Premièrement, certains journaux, dont Le Monde, ont voulu voir, par idéologie, un acte "raciste" dans la profanation de la nécropole de Chasselay. C’est sans doute, de leur part, aller un peu vite en besogne. En effet, deux éléments de cet outrage semblent plutôt de nature à envisager une autre piste : le mot "Vaudou" tagué sur l’un des murs et l’enlèvement du drapeau tricolore qui flottait au-dessus des tombes…
Deuxièmement, ces soldats de l’Empire, enrôlés dans des unités de notre armée, sont, selon la formule consacrée, "morts pour la France", tués au combat ou exécutés aux côtés de camarades européens, ou encore décédés dans d’autres circonstances. Leurs tombes se trouvent dans de multiples cimetières aux quatre coins de la France, y compris sur l’île de Ré, et jamais aucun militant - formé et responsable - de nos mouvements, respectueux du sacrifice des combattants, n’a porté atteinte à leur dernière demeure (ni à aucune autre).
Troisièmement, rappelons que le Tata de Chasselay a été édifié en zone libre à partir de la fin de 1941 à l’initiative de Jean-Baptiste Marchiani, un mutilé de la Première Guerre mondiale, alors secrétaire général du service départemental du Rhône de l’office des mutilés, anciens combattants et victimes de guerre, avec l’aide du Père Aupiais, provincial des Missions africaines de Lyon, de la population et d’entreprises locales, ainsi que de membres des chantiers de jeunesse, sans oublier une certaine implication de Jules Brévié, ministre de l’Outre-Mer et des Colonies du régime de Vichy, décoré de la francisque puis "épuré"...
Quatrièmement, et pour finir, rappelons aussi que Jean Sidos (l’aîné des frères Sidos bien connus dans nos milieux - Pierre, Jacques et François ont lancé le mouvement Jeune Nation en 1949), ancien militant des Jeunesses patriotes, sous-officier au 26e régiment de tirailleurs sénégalais, est tombé aux côtés de certains de ses hommes le 16 juin 1940, à Bouglainval, en Eure-et-Loir, quelques jours avant le décès des soldats regroupés dans la nécropole de Chasselay (et près de six ans avant que son père, lui aussi "épuré", soit fusillé)…
L’histoire est tragique, les êtres et les événements auxquels ils se trouvent confrontés sont complexes. Nous voici bien loin de la vision binaire, simpliste, de la gauche soi-disant morale et de l’extrême gauche assurément haineuse… À nous de dénoncer sans relâche leurs bobards, leurs approximations, leurs sous-entendus, bref leur propagande.
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mercredi, 12 février 2025
La commission européenne finance l’idéologie transgenre, avec nos impôts
Michel Festivi
Au moment même où aux États-Unis, Donald Trump pourfend l’idéologie transgenre et supprime tous les financements fédéraux aux associations wokistes chargées de cette promotion inepte, au moment où en Argentine, Javier Milei agit de même et coupe les vivres aux militants gauchistes et veut supprimer la loi qui permet aux mineurs de changer de sexe sans contrôle, la Commission européenne, elle, nage à contre-courant et dilapide nos sous, appliquant allègrement le principe « dans la gêne il n’y a pas de plaisir ! ». Il est vrai qu’elle n’a aucune légitimité populaire et qu’elle n’a de compte à rendre qu’à elle-même.
Laurence Trochu, eurodéputée du groupe Identités et Libertés, a jeté un pavé dans la mare en annonçant que près de 8 millions d’euros ont été dépensés dans des projets wokistes, transgenres et déconstructeurs. C’est ainsi 1,5 millions d’euros vont être jetés par les fenêtres pour une étude « visant à étudier l’influence des hormones sur les transgenres et leurs bienfaits psychosociaux ».
215 000 euros sont alloués à « un projet de redéfinition de la violence de genre pour y inclure les personnes transgenres et intersexes » ! Pour 1,26 millions d’euros on pourra « comparer les parcours de trans en Europe et ceux qui immigrent pour se prostituer ». Pour boire le calice jusqu’à la lie de l’infamie, 750 000 euros sont attribués à une mission se voulant définir ce qu’est l’hétérosexualité « qui est un vecteur d’intolérance » et aussi « pour rendre les plans d’égalité encore plus inclusifs, car la considération des identités LGBTQI+ et les minorités intersectionnelles seraient insuffisantes ».
La police de la pensée terroriste bat son plein. Qu’on en juge. Ainsi 2,37 millions d’euros sont affectés pour « un fichage idéologique destiné à cartographier les mouvements anti-genre en Europe, pour combattre ses stratégies militantes » ; 185 000 euros pour « adapter les technologies de procréation médicalement assistée aux revendications trans et queer », et la même somme « pour une étude sur le militantisme LGBT en Italie, face à une société foncièrement homophobe ».
Laurence Trochu qui fait partie au Parlement européen de la commission « Femmes et égalité des genres » tout un programme, promet de tout entreprendre pour s’opposer à ces délires. En aura-t-elle les moyens ? C’est plus que douteux, du fait de la composition du Parlement européen. Il faudrait pour cela une levée de boucliers de pays comme la France et d’autres. Mais ce n’est pas Elisabeth Borne, qui entend faire de l’éducation sexuelle, un pilier des enseignements au primaire et secondaire qui ira en ce sens. Ce n’est pas le gouvernement de François Bayrou qui montera au créneau, non plus.
L’idéologie woke a encore bien des beaux jours en France et en Europe. En Argentine, le gouvernement Milei a déclaré, face à ces absurdités que « Les enfants n’ont pas la maturité cognitive pour prendre des décisions concernant des processus irréversibles », et il entend revenir sur la loi de 2012 concernant l’identité de genre, qui autorise les mineurs à se faire pratiquer des interventions chirurgicales totales ou partielles ou des traitements hormonaux complets. Par contre, en Espagne, on peut changer de sexe sur simple déclaration administrative, sans formalité aucune, de gros costauds barbus se sont déclarés femme, pour obtenir certains avantages. Les mineurs de 16 ans n’ont pas besoin d’autorisation parentale.
Donald Trump vient d’interdire les athlètes trans des sports féminins, et a supprimé les subventions en vue des traitements chimiques et chirurgicaux pour les transitions des mineurs, excluant aussi les personnes transgenres de l’armée.
En Hongrie, Victor Orban a fait voter une loi en 2020, pour interdire le changement de sexe à l’état civil des personnes se disant transgenres et intersexes.
Ces exemples démontrent que des politiques courageuses peuvent être mises en place. Encore faut-il que les peuples se donnent les dirigeants adéquats, et ne se laissent pas berner par des professionnels de l’incantation, qui une fois élus, feront exactement le contraire de ce qu’ils ont annoncé.
16:44 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Samedi 15 mars, à Paris : congrès du Bien Commun organisé par Academia christiana
Dans le cadre du laboratoire d’idées pour penser le monde de demain, Academia Christiana organise chaque année un grand colloque sur un thème dont l’actualité est cruciale. En plus des interventions se tient un grand forum des bonnes initiatives avec des stands d’associations, d’entreprises et d’artistes.
Cette année, le thème du colloque est « Les acteur s du pouvoir et le pouvoir de l’engagement ».
Organisé par l’ACEI dans le cadre de son programme Academia Christiana, ce 4ᵉ colloque annuel se tiendra :
Date : Samedi 15 mars 2025
Lieu : 8, rue d’Athènes, 75009 Paris
Horaires : De 9h30 à 18h30
16:17 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Mardi 25 février, Bordeaux : projection du film "Silenced"
15:59 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Malgré toutes les pressions de la gauche et des antifas, la projection de "Silenced" à Montpellier a bien eu lieu
Ils ont tout essayé : indignation des "démocrates", mobilisation des "indignés", appels des loges maçonniques locales, menaces des terroristes antifas... Bref, tout a échoué.
Grâce à la détermination de la Ligue du Midi, fondée par notre Ami Richard Roudier, la Liberté a triomphé et la projection de "Silenced", le film de Tommy Robinson sur les crimes pédophiles impliquant migrants et politiques en Grande-Bretagne, s'est parfaitement déroulée, en présence d'un public nombreux et attentif, à Montpellier mardi soir. Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen (ci-dessus), qui organise à travers la France la diffusion de ce film peut être satisfait.
"Silenced" est un excellent vecteur pour faire comprendre l'hypocrisie du système politique anglais. Alors que des centaines de crimes (viols, attaques au couteau...) sont recensés chaque semaine outre Manche, le gouvernement anglais ferme les yeux et préfère mettre en prison l'héroïque résistant Tommy Robinson.
À Londres comme à Montpellier, le jour approche où ces salauds devront rendre des comptes...
S N
Les aboiements de la bien pensance relayés par Libération
10:48 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Qui la regrettera ?
Jean-Gilles Malliarakis, L'Insolent cliquez ici
La fin de mandature d'Anne Hidalgo, maire de Paris n'est prévue que pour l'An de Grâce 2026. En dehors de la foule de ses conseillers en communication rémunérés par le contribuable parisien, et la cohorte des ceux dont elle alimentait les occasions de joyeux quolibets – "et gnagnagna et gnagnagna" argumente-t-elle – personne ne la regrettera, pas même les 2% de Parisiens qui, à contrecœur sans doute, votaient pour Sa Toute Nuisance.
Dernier témoignage en date de cette exécration, le petit texte qu'on trouvera ci-dessous.
Son talentueux auteur, François Vannesson, publie un blog auquel il est vivement recommandé de s'abonner : La Lettre de la Déraison cliquez ici
JGM
"Anne Hidalgo vue par François Vannesson"
Il est des despotes qui oppriment avec panache, des tyrans qui saccagent avec style, des fossoyeurs qui ensevelissent avec faste.
Anne Hidalgo, elle, administre Paris comme un poulpe paraplégique tentant de tricoter un pull avec des spaghettis trop cuits.
Elle ne gouverne pas, elle inflige.
Son règne est une calamité chorégraphiée avec l’élégance d’un rhinocéros en tutu exécutant un ballet sur des tessons de bouteille.
Elle avance, raide comme une gargouille, persuadée d’être l’auguste visionnaire d’un futur radieux, alors qu’elle n’est que la taxidermiste obstinée d’une capitale exsangue.
Rien ne l’ébranle, ni le chaos, ni la réprobation, ni même l’évidence.
Face aux critiques, elle se raidit comme un lampadaire, brandissant son infaillibilité comme un talisman magique destiné à conjurer la réalité.
Ses échecs ? Des malentendus.
Ses erreurs ? Des avancées incomprises.
Son mépris du peuple ? Une marque de hauteur d’âme.
Son rapport à la gestion municipale oscille entre le surréalisme et l’absurde kafkaïen.
Elle dépense avec la frénésie d’un marquis dégénéré jouant aux dés avec l’argent du royaume.
Les finances de Paris s’évaporent dans des projets plus inutiles les uns que les autres, et lorsqu’il ne reste plus rien, elle ponctionne les Parisiens avec la subtilité d’un vampire muni d’une pompe hydraulique.
Les impôts prolifèrent comme des puces de lits dans un T2 parisien, tandis que la dette enfle avec la grâce d’un soufflé oublié dans un four détraqué.
Mais elle ne s’arrête pas là.
Son urbanisme tient du vandalisme sous acide, un manifeste de la laideur où chaque recoin de la ville est un manifeste contre le bon goût.
Les avenues sont mutilées comme si un dieu ivre avait joué aux mikados avec les plans d’Haussmann, les places ressemblent à des friches post-apocalyptiques, et le mobilier urbain évoque des sculptures dadaïstes réalisées par des lombrics sous LSD.
Et dans cette fresque grotesque, elle trône, inflexible, convaincue d’être une déesse bâtisseuse là où elle n’est que l’architecte hystérique d’un sabordage organisé.
Le Parisien râle ? Il est réactionnaire.
Il souffre ? C’est qu’il ne comprend pas la grandeur de son dessein.
Elle navigue sur son océan d’incompétence avec la majesté d’un canard unijambiste tentant de remonter une cascade en rollers.
Sa campagne présidentielle fut l’apothéose de cette hubris pathétique.
Elle s’effondra avec la grâce d’un parpaing jeté dans un bénitier, laissant derrière elle un parfum de ridicule si puissant qu’on aurait pu l’embouteiller.
Et quand elle partira enfin, Paris ne sera plus qu’un vestige, un puzzle géant dont chaque pièce aura été méthodiquement rongée par la bêtise, la vanité et la mégalomanie.
On racontera, à voix basse, l’histoire de cette édile qui, telle une Médée urbaine, aura tout détruit par conviction, incapable de comprendre qu’elle ne faisait que régner sur des cendres.
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Paris occupé : Reconquête réagit
D’un côté, la célèbre salle de spectacle de la Gaîté lyrique est squattée illégalement par 400 migrants protégés par la direction de l’établissement mais également par des associations pro migrants. De l’autre, le gymnase Montherlant dans le 16e arrondissement est occupé par 200 migrants qui ont débarqué un vendredi sans crier gare, interrompant les cours de sport des élèves de l’école Pascal située en face du bâtiment. D’un côté un squat en partie soutenu par la Ville de Paris, de l’autre une réquisition directement voulue par la Mairie et au centre les riverains soumis à ces décisions prises sans concertation.
Source VA Plus cliquez ici
10:13 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Sauvons nos bistrots !
Le bar-tabac est une institution française qui subit, lui aussi, les affres de ce que l’on appelle la modernité. Entendez par là sa désertion par les consommateurs traditionnels. En effet, dans ces lieux de haute convivialité se côtoyaient jadis aussi bien le prolo que le bourge. Jean-Marie Gourio, avec ses Brèves de comptoir (Bouquins), nous a laissé une trace de ces lieux à haute intensité « culturelle ». Mais voilà, autre temps, autres mœurs, le bar-tabac fait néanmoins de la résistance. Car tenir un bistrot n’est pas chose facile. Jean-Laurent Cassely a consacré une étude à ces lieux myhtiques de la ville et des champs et répond aux questions du Figaro. Instructif.
Lire la suite ICI
Source : Le Figaro 12/02/2025
08:33 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 11 février 2025
Les étudiants de Reconquête ! demandent l'évacuation des universités occupées...
Des militants d’extrême-gauche sont en train de s’attaquer à plusieurs universités françaises.
À l’heure où je vous écris, plusieurs facs sont déjà bloquées, squattées, fortement dégradées.
Des amphithéâtres historiques saccagés. Des équipements de pointe réduits en miettes.
L’université Rennes 2 a dû fermer et nécessite des semaines de travaux, selon un message officiel de l’administration. 300 000 euros de dégâts… au minimum !
Des tags haineux partout, des tables et chaises renversées pour bloquer les accès, des menaces de mort, des caméras détruites et exposées fièrement comme des trophées… chaque jour les dégâts sont plus nombreux.
À Toulouse Le Mirail, l’extrême-gauche a voulu prendre possession du restaurant étudiant. Résultat : le restaurant a fermé par sécurité, et les étudiants ont été privés de repas.
D’autres universités sont attaquées par ces militants violents : Nantes, Montpellier, Brest, Poitiers…
Ces milices d’extrême-gauche armées s’attaquent aussi aux étudiants, comme on peut le voir sur plusieurs vidéos très violentes diffusées sur les réseaux sociaux.
Vous avez bien lu : ils s’attaquent aux étudiants… qui veulent étudier !
Pensez-y un instant : des jeunes Français, peut-être comme vos enfants ou vos petits-enfants, terrorisés pour avoir simplement voulu assister à leurs cours.
Des étudiants ont déjà perdu des années d’études lors de blocages de facs, ces dernières années. Avec tous les frais que ça engendre et les conséquences que vous pouvez imaginer sur le parcours de chacun.
Il est INADMISSIBLE que ça recommence cette année.
Bien sûr, les étudiants ne sont pas les seuls concernés.
Vous ne voyez pas ?
Qui paye pour tout ça ?
Qui va devoir rembourser les dégâts ?
C’est vous !
Vos impôts vont servir à réparer les dégâts d’une extrême-gauche impunie.
Dites votre ras-le-bol maintenant : signez la pétition en cliquant ici
23:17 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Rouen, vendredi 21 février : réunion nationaliste avec Yvan Benedetti
23:12 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les céphalopodes d’extrême gauche commettent deux nouvelles profanations
Synthèse nationale
Samedi dernier, 8 février, des mollusques autoproclamés "antifas", "résistants" d’opérette mais authentiques abrutis, ont tagué la tombe de Robert Brasillach, dans le cimetière de Charonne (Paris XXe).
Rappelons à ces vandales mous du bulbe que le poète Louis Aragon, par ailleurs épurateur zélé à la tête du Comité national des écrivains et, selon la formule d’Edgar Morin, « bonne à tout faire » du communisme, n’hésita pas, en son temps, à défendre la mémoire de son ami Pierre Drieu la Rochelle avec ces mots : « Un suicide (et plus encore une exécution, NDLR) éteint toute dette. Je n’admets pas que les premiers venus qui ne savent rien bavent sur son cadavre ».
Rappelons également à tous les trotsko-tocards ignares, maniaques de la bombe à peinture, sans courage, ni respect, ni honneur, que Robert Brasillach, dans l’attente du poteau d’exécution, sut, lui, prendre de la hauteur pour s’adresser fraternellement à ceux de ses adversaires qui l’avaient précédé, dans la cellule où il croupissait et dans la mort :
Les noms sur les murs
D’autres sont venus par ici,
Dont les noms sur les murs moisis
Se défont déjà, et s’écaillent.
Ils ont souffert et espéré,
Et parfois l’espoir était vrai,
Parfois il dupait ces murailles.
Venus d’ici, venus d’ailleurs,
Nous n’avions pas le même cœur,
Nous a-t-on dit : faut-il le croire ?
Mais qu’importe ce que nous fûmes !
Nos visages noyés de brume
Se ressemblent dans la nuit noire.
C’est à vous, frères inconnus,
Que je pense, le soir venu,
O mes fraternels adversaires !
Hier est proche d’aujourd’hui.
Malgré nous, nous sommes unis
Par l’espoir et par la misère.
Je pense à vous, vous qui rêviez,
Je pense à vous qui souffriez,
Dont aujourd’hui j’ai pris la place.
Si demain la vie est permise,
Les noms qui sur ces murs se brisent
Nous seront-ils nos mots de passe ?
Quelques heures plus tard, durant le week-end, c’est le monument commémoratif de Maurice Barrès qui a été souillé à Vaudémont, en Meurthe-et-Moselle.
Barrès, justement : au début de Leurs figures, on trouve ce passage qui sied à merveille aux temps et aux événements présents : « (…) tout redevient un vague marais. Seulement, de temps en temps, montent à la surface des fusées de haine, des gaz malsains (…) ».
Les poissons, dit-on, pourrissent par la tête. Pour ce qui est de notre société, il semble bien qu’elle pourrisse par son extrême gauche. Une consolation cependant : marcher dedans, ça porte bonheur !
16:35 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Un bouffon à l’Élysée
La chronique de Philippe Randa
C’était sous le quinquennat de François Hollande. Je m’entretenais du (mauvais) état de la France avec un ami qui se reconnaîtra dans ces lignes – étant (beaucoup) plus qu’un simple lecteur du Nouveau Présent – et auquel je déclarais en souriant (jaune) : « Mitterrand nous a fait regretter Giscard, Chirac nous a fait regretter Mitterrand, Sarkozy nous a fait regretter Chirac… Je n’ose pas imaginer si un Président nous fera, un jour, regretter Hollande ! »… Et mon ami de s’exclamer avec conviction : « Impossible ! avec Hollande, on a touché le fond ! »
La question méritait toutefois d’être posée et même si nous n’imaginions pas, à l’époque, qu’il soit possible de donner de la Fonction présidentielle pire image que celle de l’élu socialiste d’alors, nous n’aurions sans doute alors jamais imaginé… la Macronie !
Certes, sous le quinquennat de François Hollande (2012-2017), les réseaux sociaux existaient, mais n’étaient pas encore ce qu’ils sont aujourd’hui, soit l’alpha et l’oméga de la communication. Ni l’élu socialiste de Corrèze, ni aucun(e) autre politicien(ne), n’enchaînaient encore « tweet sur tweet » sur tout et n’importe quoi et à tout bout de champ…
On peut le déplorer, mais c’est l’époque et même si l’on peut juger qu’elle soit quelque peu triste, on est bien obligé de faire avec !
Mais tout de même ! quand le président de la République lui-même, n’hésite pas à relayer sur son propre compte Instagram des « deepfakes » où il est ridiculisé – dans une parodie du film Le dîner de cons, en influenceur coiffure ou chantant du Nekfeu – et ce, dans le but, se justifie-t-il d’« attirer l’attention sur les bénéfices que pourrait apporter l’IA dans de nombreux domaines », la veille du Sommet de l’intelligence artificielle à Paris, on peut tout de même s’interroger.
Oui, s’interroger. Sur son état mental. Sur sa simple intelligence avec laquelle on nous a tant et tant rabattu les oreilles depuis 2017. Sur les risques qu’un tel « bouffon » – comme dirait ses « potes » des banlieues désormais de non-droit – fait courir au Monde, étant tout de même dépositaire des codes nuléaires. Sur le simple respect du peuple de France dont il est, ou devrait-être en tout cas, le premier d’entre eux… aux yeux du reste du Monde.
Pour ma part, je ne me risquerais désormais plus, je le promets, à oser imaginer quel autre président puisse un jour nous faire regretter l’actuel locataire de l’Élysée. S’il m’arrive d’être inquiet, je ne suis pas non plus suicidaire.
09:55 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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lundi, 10 février 2025
Emmanuel Macron, l’illusionniste pathétique d’une République à la dérive
Thomas Joly, Président du Parti de la France
Il ne sait plus quoi faire. Emmanuel Macron, Président sans majorité, condamné à l’impuissance par sa propre inconséquence, erre comme une ombre au sommet de l’État. La dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024, qui se voulait un coup de maître, s’est transformée en débâcle. Dépossédé de son pouvoir, rejeté par les Français, il se débat dans un vide institutionnel qu’il a lui-même créé. L’homme qui prétendait incarner le « nouveau monde » est devenu un simple figurant dans l’agonie de la Ve République.
Alors, pour exister, il joue la carte du spectacle. Son dernier tour de passe-passe ? Une communication grotesque, tournée vers une jeunesse qu’il méprise mais dont il espère le soutien. Tiktok, vidéos racoleuses, langage de cour d’école : le président de la République se travestit en influenceur de bas étage. En croyant séduire, il se ridiculise. Il ne comprend pas que l’autorité ne se mendie pas : elle s’impose. Il ne comprend pas que le respect ne se quémande pas sur les réseaux sociaux : il se mérite par la grandeur, la tenue, la vision. Mais de vision, il n’en a plus. Il n’est plus qu’une image, floue, tremblante, indigne de sa fonction.
Et puis, il y a le rideau de fumée. Hier soir, sur France 2, il promettait 109 milliards d’euros pour l’intelligence artificielle. Un chiffre gigantesque, une ambition affichée. Mais à y regarder de plus près, que représente ces promesses ? Rien qu’un écran de fumée destiné à masquer l’effondrement français. Car qui peut croire que la France, bridée par sa fiscalité confiscatoire, écrasée par une bureaucratie socialo-communiste digne des grandes heures soviétiques, pourrait rattraper son retard technologique ? Pendant que la Chine et les États-Unis avancent à pas de géant, nous débattons de la taxation des entreprises et des interdits bureaucratiques. Nous faisons fuir les talents, nous laminons les entrepreneurs, nous broyons toute ambition industrielle au nom d’un égalitarisme dévoyé.
Macron n’est plus qu’un illusionniste fatigué, multipliant les effets d’annonce pour masquer l’effondrement de son règne. Mais les Français ne sont pas dupes. Ils voient bien que derrière les vidéos Tiktok et les milliards virtuels, il n’y a qu’un pouvoir moribond, incapable de restaurer la grandeur de la France.
Il est déjà trop tard pour lui. Mais il est encore temps pour la France. À condition d’ouvrir les yeux.
18:32 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Éric Zemmour relaxé face aux attaques de Taha Bouhafs
Un communiqué de Reconquête !
Nouvelle victoire pour la vérité ! Le tribunal judiciaire de Paris vient de relaxer Éric Zemmour face aux attaques de Taha Bouhafs qui le poursuivait pour avoir dit :
« Monsieur Bouhafs qui s'appelle journaliste et qui est en fait militant (...). Vous n’allez pas me dire que lui n'est pas un militant, un militant indigéniste, un militant islamiste. »
Cette relaxe d'Éric Zemmour intervient un an après la condamnation définitive de Bouhafs par la Cour de cassation pour « injure raciste » envers Linda Kebbab, cette courageuse policière qu'il avait qualifiée d'« arabe de service » !
La justice a reconnu ce que nous disons depuis toujours : ces militants d'extrême-gauche qui se prétendent « antiracistes » sont en réalité les premiers à utiliser des insultes raciales contre ceux qui ne pensent pas comme eux.
Les masques tombent :
- Bouhafs traite de « traîtres » ceux qui servent la République.
- Il s'en prend aux « juges blancs et bourgeois » quand ils le condamnent.
- Il utilise la famille de sa victime pour tenter de la faire culpabiliser : « Mais Linda, ta propre famille est d'accord avec moi et a honte de tes propos ».
Voilà le vrai visage de ces militants qui tentent d'intimider tous ceux qui aiment la France.
Mais leur stratégie d'intimidation ne fonctionne plus. Cette relaxe d'Éric Zemmour est un signal fort : nous avons encore le droit de nommer les choses telles qu'elles sont.
La liberté d'expression est notre bien le plus précieux. Nous continuerons de la défendre, sans relâche, contre tous ceux qui veulent nous faire taire.
18:28 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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10 février 1977, suicide d'Alain Escoffier : l'acte fatal aux conséquences inattendues
1977, un événement aux conséquences inattendues se déroula le dimanche 10 février de cette année-là. Dans l'après-midi, un jeune militant solidariste, Alain Escoffier, probablement désespéré, s'est donné la mort en s'immolant dans les locaux de l'Aeroflot, la compagnie aérienne soviétique, situés sur les Champs Élysées. Cet acte terrible passa relativement inaperçu mais, sans le savoir, Alain Escoffier allait provoquer une rencontre prometteuse qui va bouleverser la vie politique française...
En effet, quelques jours plus tard, le hasard allait bousculer les choses. Une cérémonie fut organisée en mémoire du malheureux à la demande de ses camarades solidaristes dans une église parisienne. Jean-Marie Le Pen décide de se rendre à cette messe. À l'issue de celle-ci, sur le parvis de l'église, il retrouve un ancien militant de la campagne de Tixier qu'il n'avait pas revu depuis 1965, Jean-Pierre Stirbois qui dirige l’Union solidariste. Ils déjeunent ensemble et, à la suite de ces retrouvailles, Stirbois décide de rejoindre le Front. Sans qu'ils le sachent, ni l'un ni l'autre, l'histoire politique de la France venait de prendre un tournant qui durera jusqu'à aujourd'hui.
En septembre, l'Union solidariste se rallie au FN. Stirbois était un militant chevronné, méthodique et déterminé, il allait désormais mettre ses talents et son charisme au service de Le Pen. Peu après, il devient secrétaire général du FN.
La suite, vous la connaissez. Ce fut Dreux, le XXe, les élections européennes de 1984… La résurrection nationale était engagée.
Texte extrait du Cahier d'Histoire du nationalisme n°29 consacré à Jean-Marie Le Pen (sortie prochaine) cliquez ici
16:15 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Belle réussite hier à Ploërmel (56) pour le Parti de la France
Pierre Cassen, brillant et persuasif comme d'habitude. À sa droite, l'essayiste Bernard Germain, bien connu de nos lecteurs.
Dimanche 9 février, à Ploërmel (Morbihan), c'est près d'une centaine de convives qui ont participé au grand banquet annuel de la fédération bretonne du Parti de la France dirigée par notre Ami Jean-Marie Lebraud.
Étaient invités à prendre la parole à cette sympathique réunion : Éric Pinel, ancien député européen et chargé des questions liées à l'écologie au PdF, Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque, et Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale. Un grand portrait de Jean-Marie Le Pen, auquel il fut rendu hommage, surplombait l'assistance.
En Bretagne, le Parti de la France est implanté dans les quatre départements (ainsi qu'à Nantes). Petit à petit, il s'est imposé comme un point central de retrouvailles des uns et des autres. Ainsi, chaque année, à la rentrée de septembre, il organise sa traditionnelle fête du cochon qui rassemble toute la droite nationale et identitaire de la région. On y retrouve, entre autres, aussi bien des responsables ou des militants du Rassemblement national, de Reconquête !, de l'Action française ou des autonomistes bretons... Une sorte de "synthèse nationale" locale pourrions nous dire.
Justement, c'est la nécessaire entente entre les forces nationales, surtout dans la perspectives des prochaines élections municipales, qui fut au centre des sujets abordés par les participants et les orateurs. Face aux résidus du macronisme et au danger mortel que représente la gauche islamo-Lfiste, il faut que la droite de conviction soit en mesure d'incarner, de manière unitaire, l'alternative salvatrice dans nos communes. La Bretagne, sachez-le, n'échappe pas au grand remplacement...
En fin de repas, Jean-Marie Lebraud a annoncé la nomination, à la tête de la section d'Ile-et-Vilaine du PdF de Luc Tacher et la tenue de la prochaine fête du cochon le dimanche 14 septembre.
S N
Éric Pinel présente la campagne du PdF.
Roland Hélie invite à l'unité des forces nationales et identitaires aux élections municipales.
Un public nombreux et motivé.
Et tout se termine au son du biniou au stand de Synthèse nationale où de nombreux abonnements à la revue ont été enregistrés.
13:25 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Samedi 1er mars, dans la Meuse : une réunion de "Meuse nationaliste"
"Meuse Nationaliste" vous propose une rencontre militante le samedi 1er mars 2025 à 15 h 30, suivie d’un apéro dînatoire, en présence de : Yvan Benedetti et Pierre-Marie Bonneau.
PAF : 20 €
Inscriptions obligatoires sur :
13:22 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Intelligence artificielle, Quesako ?
C’est assurément le grand sujet du jour : l’intelligence artificielle. Voici la définition que l’on a trouvé sur Internet : « L'intelligence artificielle (IA) est un processus d'imitation de l'intelligence humaine qui repose sur la création et l'application d'algorithmes exécutés dans un environnement informatique dynamique. Son but est de permettre à des ordinateurs de penser et d'agir comme des êtres humains. Pour se rapprocher le plus possible du comportement humain, l'intelligence artificielle a besoin d'une quantité de données et d'une capacité de traitement élevées. » Interrogé par Le Figaro, Murielle Popa-Fabre, ex-membre du Collège de France, nous en dévoile les enjeux philosophiques et anthropologiques de ce qui apparaît comme une révolution dans note manière d’appréhender le monde.
Lire la suite ICI
Source : Le Figaro 10/02/2025
06:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 09 février 2025
Samedi 5 avril, à Paris : colloque annuel de l'Iliade
00:21 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 08 février 2025
Immigration : on a multiplié les entraves à l’action publique
Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public, nous explique dans cet entretien au Figaro, les raisons qui entrave tout ministre de l’Intérieur pour expulser les étrangers en situation irrégulière sur notre sol ou qui ont commis des délits. En fait ce sont les députés eux-mêmes, notamment les élus de gauche, qui ont multiplié les imbroglio juridiques. La récente expulsion puis le retour de l’Algérien Doualemn en est un frappant exemple.
Lire la suite ICI
Source : Le Figaro 8/2/2025
14:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Face à l’immigration, la révolution
Yves Thréard
Doualemn ne serait donc pas coupable d’infraction au droit des étrangers, mais victime de notre systè- me juridico-administratif ! Le tribunal de Melun vient de lui accorder 1 200 euros d’indemnité pour mauvais traitement. L’influenceur algérien entré irrégulièrement sur notre territoire par deux fois, condamné à six reprises pour au total 11 ans de prison et auteur de propos violents sur les réseaux sociaux va aussi bénéficier d’une autorisation provisoire de séjour. Ne manquent plus que les excuses de la République pour toutes les erreurs de procédure qui l’ont frappé. Ainsi va la France.
Treize ans après Leonarda, la jeune Kosovare expulsée qui avait ridiculisé François Hollande en direct à la télévision, rien n’a changé. Au pays des droits de l’homme, la lutte contre l’immigration illégale reste une injustice. En évoquer même l’impérieuse nécessité alors que les trois quarts de la population partagent un « sentiment de submersion» relève de la xénophobie. L’arme au pied, la gauche, qui a toujours eu honte d’être réaliste, dégaine immédiatement la « reductio ad hitlerum ». Ce fut encore le cas jeudi à l’Assemblée nationale, à l’occasion de la révision des conditions d’obtention du droit du sol à Mayotte. Décision bien timide et insuffisante aux yeux de la députée mahoraise Estelle Youssouffa. Elle estime que ce droit devrait être purement et simplement supprimé dans l’archipel, où près de 70% des accouchements le sont de femmes comoriennes.
Après son éprouvant marathon budgétaire et obligé par les circonstances, François Bayrou doit reprendre le sujet à son compte : pourquoi ne pas envisager la remise en question du droit du sol dans tout le pays et s’interroger sur « ce que c’est qu’être français » ? On se souvient des polémiques entourant le dé- bat sur l’identité française ouvert par Nicolas Sarkozy en 2009. Qu’en serait-il aujourd’hui ? La ministre d’État Élisabeth Borne a déjà exprimé son refus de s’engager sur ce terrain. Passé l’effet d’annonce, il est donc à craindre que l’af- faire n’aille pas au-delà des mots.
Face à l’immigration, la France doit pourtant remettre le droit à l’endroit et l’État à sa juste place. Une révolution qui ne peut attendre.
Source : Le Figaro 8/02/2025
13:46 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
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À propos de l’Ère dorée
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Pendant son discours d’investiture du 20 janvier dernier, Donald Trump a plusieurs fois évoqué l’« Ère dorée » des États-Unis. Extraite d’une citation de l’écrivain Mark Twain, cette expression - « Gilded Age » en anglais – équivaut à peu près outre-Atlantique à la « Belle Époque » en Europe occidentale, nonobstant la non-coïncidence des dates.
Cette période charnière de l’histoire des États-Unis commence, selon certains historiens, au lendemain de la Guerre de Sécession avec le temps de la « Reconstruction » (1865 – 1877). Elle s’achève en 1913 à l’entrée en fonction du président démocrate Thomas Woodrow Wilson. Trois phénomènes répétitifs caractérisent ce moment déterminant : une grande instabilité économique due à des crises bancaires fréquentes, de graves conflits sociaux et une expansion territoriale qui s’extrait des mythes de la « Frontière » et de l’« Ouest sauvage ». Le président Andrew Johnson acquiert par exemple en 1867 l’Alaska à la Russie. Le 24 septembre 1869, New York pâtit d’un « vendredi noir », pourvoyeur de faillites d’entreprises en raison d’une spéculation massive sur l’or. Les économistes rappellent volontiers une terrible dépression économique de 1873 à 1896 visible par la fermeture soudaine de nombreuses banques.
Aux temps de la « Reconstruction » apparaissent les premiers trusts. Intéressé dès 1870 par l’« or noir », John David Rockefeller fonde la Standard Oil. Le succès est si grand qu’en 1892, Rockefeller détient une quarantaine de sociétés souvent en situation de monopole au point qu’en 1900, on le considère comme l’homme le plus riche du monde. De nos jours, ce ne sont plus les hydrocarbures, mais bien la high tech qui permet d’amasser des fortunes colossales. L’« Ère dorée » excite l’appât du gain et stimule le succès rapide. Outre le pétrolier Rockefeller, mentionnons d’autres capitaines d’industrie sans foi ni loi qui construisent des entreprises monopolistiques. Ainsi Jay Gould et Cornelius Vanderbilt investissent-ils dans les chemins de fer et le transport fluvial. Pour sa part, JP Morgan lance un cartel de l’acier dans le cadre de l’United States Steel Corporation. D’autres (James Buchanan Duke, William Andrews Clark ou Marshall Field) font fortune dans le tabac, l’électricité ou l’exploitation du cuivre. La plupart se fait connaître sous le sobriquet de « barons-voleurs » parce qu’ils n’ont aucun scrupule et s’offrent au moyen de la corruption la presse, la politique et la justice.
L’affirmation de cette véritable oligarchie ploutocratique ne bénéficie pas au plus grand nombre. L’écart entre les revenus est gigantesque et une ambiance de chaos s’installe partout, en particulier dans les mines et dans les usines. Les États-Unis connaissent alors une série de grèves violentes et d’émeutes sanglantes (une vingtaine de morts aux aciéries de Homestead) ainsi que des krach boursiers retentissants. Celui du 27 juin 1893 ouvre quatre longues années de marasme économique. Dans ce contexte difficile, le militantisme syndical se développe en parallèle aux revendications socialistes et à l’agitation libertaire. Des anarchistes assassinent en 1881 le président Garfield, puis, en 1901, le président McKinley. Ces attentats heurtent une opinion publique volatile et incandescente. Dans le même temps, dans l’Ouest émerge un troisième parti, le parti populiste. Le dynamisme des populistes, des socialistes et des syndicalistes n’entame pourtant pas l’hégémonie du parti républicain sur la présidence des États-Unis.
La domination républicaine est presque totale sur quarante-cinq ans. Entre 1869 et 1913, huit républicains logent à la Maison Blanche : Ulysses Grant (1869 – 1877), Rutherford Birchard Hayes (1877 – 1881), James Abram Garfield (1881), Chester Alan Arthur (1881 – 1885), Benjamin Harrison (1889 – 1893), William McKinley (1897 – 1901), Theodore Roosevelt (1901 – 1909) et William Howard Taft (1909 – 1913). Le seul président démocrate s’appelle Grover Cleveland. 22e président de 1885 à 1889, il perd en 1888 face à Benjamin Harrison, petit-fils du 9e président, William Henry Harrison décédé en 1841 après un mois de présidence. William Harrisson avait tenu que son investiture se fît en extérieur malgré un temps détestable. Il attrapa une pneumonie mortelle. En 1892, Cleveland bat Harrisson et devient le 24e président de 1893 à 1897.
La mainmise des républicains sur l’appareil administratif fédéral facilite l’épuration systématique des fonctionnaires de sensibilité démocrate. Elle incite aussi à adopter des mesures protectionnistes justifiées par l’ardente obligation de maintenir le niveau de vie des travailleurs étatsuniens. Le tarif McKinley de 1890 donne au chef de l’État le pouvoir d’imposer des droits sur le sucre, les mélasses, le thé, le café et les peaux exportées par un État qui imposerait des droits sur les produits made in USA. En 1909, Taft approuve le tarif douanier Payne – Aldrich qui institue un minimum et un maximum en matière de taux pour les importations. La soumission des républicains aux trusts n’empêche pas des réactions salutaires. Le sénateur républicain de l’Ohio John Sherman fait adopter en 1890 le Sherman Act contre les monopoles économiques qui faussent la concurrence. Si les effets de cette loi ne se manifestent pas immédiatement, elle contraint néanmoins en 1900 l’homme le plus riche du monde, John David Rockefeller, à diviser son empire en trois sociétés distinctes. À l’initiative du président Theodore Roosevelt, l’État, le patronat et les syndicats commencent à se concerter, d’où quelques avancées sociales non négligeables pour les seuls salariés WASP. En revanche, les Afro-Américains et les immigrés récents (Irlandais et Italiens) en sont écartés.
L’« Ère dorée » contribue à la réflexion géopolitique de l’amiral Alfred Mahan (1840 – 1914). Sa vision thalassocratique mondiale s’appuie sur la construction, dans l’océan Pacifique, d’un domaine maritime qui demeure en 2025 le premier au monde. Déjà en 1857 – 1858, l’US Navy s’était emparée dans le Pacifique central et méridional de l’atoll Baker et des îles Howland et Jarvis riches en guano. En 1867, les États-Unis prennent possession des îles Midway dans le Pacifique Nord. Dès 1898, Washington ordonne l’occupation de Hawaï qui est annexé sept ans plus tard. La même année, suite à une manipulation de l’opinion sous faux-drapeau, éclate la guerre contre l’Espagne. Au traité de Paris de 1898, Cuba s’affranchit de la tutelle espagnole pour devenir un protectorat étatsunien. Les États-Unis versent à Madrid vingt millions de dollars pour obtenir la pleine souveraineté sur les îles micronésiennes de Wake et Guam, Porto Rico dans les Antilles et les Philippines. Le 2 novembre 1899, Washington et Berlin se partagent toujours dans le Pacifique les Samoa. À côté de la constitution d’un État panaméen émancipé de la Colombie et de la réalisation d’une zone du canal sous le contrôle direct des États-Unis, plusieurs interventions militaires yankees s’effectuent à Saint-Domingue en 1905, au Honduras en 1907, à Cuba et au Nicaragua en 1912 et même en Haïti en 1915.
Aujourd’hui, l’accroissement de territoires vise le Groenland, le canal de Panama, le Canada, voire la planète Mars… La continuité est réelle ! Donald Trump synthétise la doctrine Monroe (1823) qui postule le droit impérieux des États-Unis à s’occuper de tout le continent américain, et la « Destinée Manifeste » aux forts relents messianistes planétaires, d’où un « exceptionnalisme » étatsunien assumé qu’on retrouve dans le passage toponymique du golfe du Mexique en golfe de l’Amérique. Souhaitons seulement que ce changement de nom attise l’annonce prochaine d’un troisième empire mexicain de San José au Costa Rica jusqu’à San Francisco en Californie.
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°142, mise en ligne le 5 février 2025
08:00 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 07 février 2025
Des Colonies d’éducation pour mineurs ? Et pourquoi pas !
La chronique de Philippe Randa
Interrogé sur l’ultraviolence des mineurs en France en 2025 et le laxisme de la justice sur Cnews fin février, le criminologue Alain Bauer répondait à la journaliste Laurence Ferrari : « On croit qu’il y a un accompagnement judiciaire, mais en fait le traitement des mineurs fait l’objet, en France, d’une sorte de trou noir entre des angéliques qui pensent qu’ils ne sont que des victimes de la société et qu’il faut (les) traiter comme des victimes… parce que le remord colonial qu’il ne faut pas sous-estimer… parce que la désagréation de tout ce qui étaient les repères sociaux, les accompagnateurs, les pairs – p.a.i.r.s – et les pères – p.e.r.e.s. – les deux vont assez bien ensemble sur ces questions-là… et puis, il y a face à cela, une sorte de répression, c’était les bagnes pour enfants… Les bagnes pour enfant étaient une horreur… »
Ce n’était évidemment pas l’intention d’Alain Bauer, mais à l’entendre, le sort des victimes semblait ainsi jeté aux oubliettes face à la perspective que certains puissent envisager un retour à de tels « enfers » pour y précipiter les auteurs de crimes. L’« horreur » changeait de victimes.
Factuellement, Alain Bauer a raison, les bagnes pour enfants n’étaient guère de « jolies colonies de vacances » et personne de censé ne pourraient contester qu’il s’y soit produit des abus, des sévices, des violences gratuites, sadiques, sexuelles… Mais ne s’y est-il produit « que » cela, « toujours » et « systématiquement » ? Évidemment, non… Surtout si l’on replace l’existence de ces Colonies pénitentiaires pour mineurs dans leur époque, soit des années 1840 à 1945 durant laquelle la vie quotidienne, mœurs, us et coutumes étaient pour tous, du haut en bas de l’échelle sociale, largement plus rudes que de nos jours !
Et qu’alors, la notion d’« enfant roi », apparue dans les années 1970, n’était sans doute même pas « concevable » durant cette période où l’on ne faisait guère, en effet, de différence entre un délinquant de 7 ou de 77 ans.
Autre temps, autre mœurs… Mais celles du temps jadis des Colonies pénitentiaires pour mineurs ont-elles indéniablement disparu dans les actuels centre de détentions pour mineurs ? Là aussi, quelle personne de censé pourrait réellement l’affirmer ?
Car si l’enfermement est nécessaire pour punir des personnes qui font la différence entre le bien et le mal et ont transgressé les lois ou pour mettre hors d’état de nuire des criminels pouvant récidiver, il est à l’évidence inutile pour des mineurs n’ayant pour la plupart aucune notion du bien et du mal, car n’ayant jamais reçu ni éducation, ni instruction et n’ayant jamais eu d’autres modèles auquel s’identifier que celui des « Grands Frères »… Ceux-ci étant non plus promis à trouver une fin inévitable sur l’échafaud comme naguère, mais plus certainement au cours d’un quelconque réglement de compte entre bandes rivales.
Et si la solution, puisqu’il faudra bien en trouver une, tôt ou tard – par sagesse ou par obligation pour contenir la fureur populaire après un fatal crime de plus qui sera « le » crime de trop – consistait en des colonies (bagnes ? Prisons ? Centres ? Écoles ?) non pas seulement carcérales (comme actuellement), de rééducation (comme dans les paradis rouges), mais plus justement, plus efficacement, plus… simplement… d’éducation ?
23:25 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Peut-on écrire l’histoire de la nation française sans polémique ?
Entretien avec l’historien Eric Anceau*
Le Figaro - Au début de la IIIe République, Fustel de Coulanges disait qu’« écrire l’histoire de France était une façon de travailler pour un parti et de combattre un adversaire ». Quel est votre objectif, en proposant aujourd’hui une nouvelle Histoirede la nation française ?
Éric Anceau. - L’objectif était de traiter un sujet difficile, mais ô combien crucial, en proposant un récit érudit et sourcé et, de ce fait, qui échappe aux polémiques, mais qui soit aussi abordable par tous nos compatriotes. Lorsque Fustel de Coulanges écrit que «nos historiens, depuis cinquante ans, ont été des hommes de parti » et que « l’histoire est devenue chez nous une sorte de guerre civile en permanence », nous sommes au milieu de la querelle des deux France qui oppose les partisans de la tradition et les héritiers de 1789. La nation est alors instrumentalisée par les uns et les autres. Pour le comprendre, il faut remonter le temps. La nation construite progressivement par les Capétiens pour conforter leur pouvoir a ensuite été l’objet d’une lente sédimentation et de phases de cristallisation, comme la guerre de Cent Ans, les guerres de Religion, l’avènement de la monarchie absolue. Cependant, les Lumières ont remis en cause la symbiose entre le roi et la nation ainsi construite en réclamant l’avènement d’une nation politique, et la Révolution a imposé la souveraineté nationale au détriment de la souveraineté royale. Or, le XIXe siècle voit encore s’affronter les deux France et lorsque Fustel de Coulanges prend la plume nous sommes au début d’une République paradoxale, née de la guerre de 1870, où les monarchistes demeurent majoritaires. C’est un euphémisme de dire que la droite et la gauche d’alors ne conçoivent pas la nation de la même façon et ne lui voient pas le même destin.
Précisément, comment définiriez-vous la nation?
Dix ans après Fustel de Coulanges, en 1882, Renan fait la synthèse des points de vue dans sa conférence à la Sorbonne, « Qu’est-ce qu’une nation ? » Lui-même a beaucoup évolué dans sa conception de la nation : il ajoute alors au partage du « riche legs de souvenirs » de ceux qui la composent et auquel il croyait jusque-là un « plébiscite de tous les jours », car l’Alsace et la Moselle viennent d’être arrachées à la « mère patrie » et il sait bien que, si les Alsaciens et les Lorrains avaient été consultés, ils auraient refusé l’annexion allemande. Le succès de sa conférence s’explique par le fait que ses propos sont en phase avec la pensée dominante des élites dirigeantes de la République en train de triom- pher. Cette définition rejoint celle que propose aujourd’hui l’Académie française : « Une communauté dont les membres sont unis par le sentiment d’une même origine, d’une même appartenance, d’une même destinée. » Un passé, un présent et un avenir communs.
Les querelles sur l’histoire nationale débutent dès les origines, lorsqu’il s’agit de préférer les Gaulois ou les Francs comme ancêtres des Français. Comment expliquer que les premiers aient d’abord été revendiqués par les révolutionnaires, puis par la gauche, avant de devenir l’apanage de la droite ?
Ce mythe des origines lointaines de la nation date du Moyen Âge, car il permet de la légitimer. On remontait déjà aux Francs, aux Gaulois et même aux Troyens, mais, au début du XVIIIe siècle, le comte de Boulainvilliers prétend que les nobles descendent des conquérants francs et le peuple, des Gaulois, pour justifier la domination des premiers et leur prétention à être associés au pouvoir royal. À la veille de la Révolution, l’abbé Sieyès dit que les nobles n’ont qu’à retourner dans leurs forêts de Franconie s’ils refusent de se fondre dans la nation, puis les révolutionnaires encensent les Gaulois. Dès lors, le pli est pris.
Au lendemain de la défaite de 1870, l’opposition entre partisans des Gaulois de gauche et défenseurs des Francs de droite culmine. Pour les républicains, la résistance de Vercingétorix rappelle celle de Gambetta, les Francs, qui sont des Germains, les Allemands. Et, dans le cadre de la lutte contre le cléricalisme, les Gaulois païens sont préférables aux Francs convertis au christianisme à la suite du baptême de Clovis. Au XXe siècle, ces clivages s’estompent. Tout en conservant les Francs au cœur, la droite se rappelle que les Gaulois étaient invoqués par les rois. Aujourd’hui, où certains à droite ont l’impression que tout se délite, ils récupèrent les uns comme les autres!
Des inquiétudes sur l’enseignement de l’histoire nationale apparaissent sous Giscard, écrivez-vous. À cette époque, les socialistes tombaient d’accord avec les gaullistes pour parler de manuels qui « inculquent à la jeunesse l’oubli du passé national ». La situation a-t-elle changé depuis ?
La IIIe République, qui a achevé de « nationaliser les Français », a développé l’enseignement d’un « roman national» qui est encore proposé aux plus jeunes élèves jusqu’au début des années 1970. Cependant, les idées de Mai 68 infusent. Des activités d’éveil sont substituées à l’enseignement traditionnel, en particulier en histoire. Du socialiste Louis Mexandeau, héri- tier des hussards noirs de la République, à l’ancien premier ministre du général de Gaulle Michel Debré, nombreux sont alors ceux, à gauche comme à droite, qui dénoncent l’abandon de la chronologie, du récit national et des grands hommes. C’est depuis une récurrence de scruter les programmes d’histoire. L’histoire est une passion française, mais il faut dire que l’enjeu est fort.
Vous remarquez que « l’histoire nationale a rarement été aussi invoquée dans le discours public », et pourtant cela ne prend pas. Comment expliquer cette situation paradoxale ?
Comme l’État qui l’a enfantée et la République qui l’a modelée, la nation traverse une crise grave et multi- forme. Nous sommes passés d’un idéal social du vivre en commun au « vivre-ensemble », qui devient trop souvent un « vivre-côte à côte », voire un « vivre-face à face». Nos dirigeants s’en rendent bien compte et, comme ils ont de moins en moins prise sur la marche du monde, ils deviennent de plus en plus communicants. Nous le voyons bien aujourd’hui avec le président Macron, qui bat les records de panthéonisations et de commémorations. S’il est plutôt à l’aise dans l’exercice, cela ne suffit pas. Rappelons-nous les définitions de la nation : elle s’inscrit dans l’histoire, mais elle doit aussi le faire dans le présent et dans l’avenir. Il faut proposer aux Français des politiques publiques robustes et un horizon qui les séduise. En un mot comme en cent, pour que vive la nation, il faut refaire de la politique au sens noble du terme !
(*) Éric Anceau est professeur à l’université de Lorraine et auteur de plus de trente livres. Il vient de publier, Histoire de la nation française. Du mythe des origines à nos jours (Tallandier). Une synthèse ambitieuse sur un sujet passionnant.
Source : Le Figaro 06/02/2025
10:17 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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