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samedi, 06 décembre 2025

Une jeunesse sous l’emprise des raves-parties

MDR / CHAMPION DU MONDE de la rave party BTS BIRTHDAY

Thierry DeCruzy, auteur de Démondialiser la musique

À Rennes en mars dernier, l’affaire de la rave-partie à côté du Live Club 1998 avait abouti au licenciement de celui qui gérait la sécurité des lieux. Sans procédure judiciaire contre ses dispositions professionnelles, il a subi les conséquences d’un lynchage médiatique. Les organisateurs de la rave illégale, eux, n’ont pas été inquiétés. Cet événement met en évidence un front musical et le mécanisme d’emprise sur la jeunesse européenne opéré par les raves-parties. Consommateur de la musique fournie par l’industrie musicale dès son plus jeune âge, l’auditeur ne choisit pas ce qu’il écoute, comme pour l’alimentation ou l’habillement, ses choix sont conditionnés par des techniques éprouvées depuis l’enregistrement et l’avènement des musiques mortes. Elles sont venues concurrencer les musiques vivantes, celles qui sont produites naturellement par le chanteur ou le musicien. Si l’on veut s’affranchir de cette dépendance, généralement occultée, il est indispensable d’en connaître les mécanismes.

Un détournement de techniques sonores traditionnelles

Dans les raves-parties, des murs d’enceintes diffusent à grande puissance, autour de 130 dB, une musique électronique constituée d’un montage de pistes sonores sur un rythme variant environ entre 120 et 140 BPM (battements par minute), permettant ainsi à des danseurs de tenir toute une nuit, voire davantage. Au repos, le rythme cardiaque est de 70 à 80 BPM. Les effets hypnotiques produits par les sons sont aggravés par la consommation de stupéfiants, visant à modifier l’état de conscience des danseurs afin de les faire entrer en transe et leur permettre de s’évader de la réalité. Cette recherche de la transe combinant le rythme musical et les drogues renvoie aux techniques chamaniques ancestrales, où l’on utilisait le plus souvent des instruments à percussion pour entretenir un rythme envoûtant, combiné avec l’alcool ou des champignons hallucinogènes, et provoquer ainsi le changement d’état. Avec les musiques électroniques, les techniques sont identiques, mais les effets sont amplifiés par la technologie. En effet, dans le cadre d’une cérémonie chamanique, le rituel se déroule avec des instruments musicaux naturels, dans une communauté organique et il est validé par ses autorités. Dans le cadre des raves, les sons sont générés électroniquement et amplifiés artificiellement par un DJ qui en adapte les effets en étant au contact des participants.

Reprise d’un rythme vaudou

Délibérément ou pas, la technique a déjà été utilisée par les musiciens de rock et le témoignage sur le guitariste Jimi Hendrix, auteur de la chanson Voodoo Child (enfant vaudou), en donne une illustration. Les paroles du refrain sont explicites : « Ne soyez pas en retard / Parce que je suis un enfant vaudou enfant vaudou / Seigneur sait que je suis un enfant vaudou ». Kwasi Dzidzornu alias Rocky Dijon, joueur de conga d’origine ghanéenne dont le père était prêtre vaudou, a joué aux côtés d’Hendrix. Il explique : « Une des premières choses que j’ai demandées à Jimi était d’où il tenait le rythme vaudou… Beaucoup des rythmes que Jimi jouait à la guitare étaient très souvent les mêmes rythmes que mon père jouait lors des cérémonies vaudou. La façon dont Jimi dansait au rythme de ce qu’il jouait me rappelait aussi les danses cérémonielles sur les rythmes que mon père jouait pour Oxun, le dieu du tonnerre et de la foudre. Cette cérémonie est appelée « Voodooshi ». »

La transe jusqu’à la mort

Bien évidemment, la technique ne s’enseigne pas dans des manuels, tout se fait à l’imitation. Quand un rythme et un assemblage de sons fonctionnent, ils sont repris. Les DJ ne possèdent pas de compétences particulières dans les domaines psychique, magique ou sanitaire pour encadrer ces pratiques : ils se contentent, au contact de la foule des danseurs, d’ajuster les rythmes et les fréquences pour amener le public à un état de conscience modifié, dans un contexte où les drogues sont consommées sans limite afin de faciliter la fuite hors de la réalité. Ces techniques conduisent les jeunes auditeurs à devenir dépendants de ces musiques, et à passer ainsi sous le contrôle mental de ces modernes sorciers du son. Dans ces festivités, il n’est pas rare de relever des morts, comme en juillet dernier en Lozère, en février dernier dans les Hautes-Alpes ou en mars 2024 dans le Maine-et-Loire. Cette musique minimaliste, c’est-à-dire quasiment réduite à un rythme, sans compositeur ni partition, donne l’illusion d’appartenir à une communauté sans contrainte, d’être libre, d’échapper à la réalité en accédant à d’autres états de conscience. Elle fournit un dérivatif et comble le vide existentiel d’une jeunesse insatisfaite des idéaux proposés par la société mondialisée.

Un quadrillage de l’Hexagone

Importé d’Angleterre, le phénomène des raves-parties est apparu en France au tout début des années 1990. Ponctuellement autorisées dans les grandes villes, ces musiques peuvent réunir des centaines de milliers de jeunes. À Paris, la Techno Parade rassemble environ 300 000 participants chaque année depuis 1998. Celle de Berlin dépasse le million, et a initié le concept dès 1989. Ces chiffres donnent un aperçu de l’emprise exercée par ces musiques sur la jeunesse européenne. Des Français comme David Guetta, Bob Sinclar ou Daft Punk sont des noms bien connus de ces immenses festivités musicales. Pour répondre à la demande (de transe), l’offre s’est démultipliée en investissant le monde rural. Concrètement, un regroupement est organisé autour d’un « sound system » (collectif de techniciens et d’artistes chargés de l’organisation), dans un endroit propice. Ces rassemblements étant clandestins, le lieu est tenu secret et annoncé au dernier moment sur les réseaux sociaux afin de compliquer l’intervention des autorités. Les « teufeurs » se regroupent devant des murs d’enceintes diffusant des rythmes en continu et à grande puissance.
L’installation des raves-parties dans les campagnes élargit l’emprise sur la jeunesse et dégrade durablement le monde rural. Tous les départements sont touchés avec une centaine de raves par fin de semaine durant toute l’année. Ce quadrillage de l’Hexagone fournit une offre accessible aux jeunes citadins sans repères, avec une centaine de participants jusqu’à 10 000 comme dans la plus grande rave de France dans le Lot. Ces chiffres montrent que l’ampleur du phénomène est sous-estimée. Grâce à la technique, les effets de l’envoûtement ne sont plus individuels, mais collectifs.

Revendiquer un droit à la fête libre

Plus de trente ans que ça dure. Ces rassemblements donnent la mesure des moyens mis en place pour maintenir la jeunesse sous emprise psychique. C’est illégal et médiatiquement interdit par les préfets, encadré par les gendarmes et la Croix-Rouge : « autant de monde rassemblé, c’est du jamais vu ». Les raves sont organisées pour des citadins qui tiennent des discours écolo mais qui ravagent les campagnes, méprisant les paysans et la nature. Leur illusion de liberté est entretenue par la musique qu’ils écoutent et imposent aux ruraux. Les paysans sont littéralement pris en otage. Ces ravages amplifient ceux de l’économie mondialiste qui vise à industrialiser l’agriculture française en éliminant les petits exploitants.
Le phénomène des raves a connu une augmentation après la pandémie de 2020. Il est probablement à l’origine de la récente réaction des préfectures dénoncée par des manifestations pour un soi-disant « droit à la fête libre ». Intervenant comme des relais de l’appareil d’État, les médias conformistes renforcent cette illusion. Ainsi début mai, un journaliste de Libération titrait : « Free parties : la fête libre toujours hors-la-loi ». Si la manipulation est grossière, elle permet d’invoquer la liberté pour masquer une mise sous contrôle de la jeunesse européenne, un asservissement psychique par la technologie sonore.

La com des préfets

Ainsi, les interventions des préfets relèvent plus de la communication que d’une réelle volonté d’éradiquer ces nuisances. Si des actions ont effectivement empêché des rassemblements dans l’Aveyron ou en Centre-Manche, dans le Gard, ils n’ont pas pu empêcher les dégâts. À part l’effet d’annonce, rien de changé pour les raves qui vont pouvoir tranquillement continuer à maintenir la jeunesse sous emprise. Il serait pourtant facile de régler définitivement le problème. Abrutis par les drogues et les sons, les raveurs ne sont pas en état de résister aux gendarmes. Près de Saumur où ils sont intervenus, les gendarmes ont saisi du matériel et verbalisé des infractions. En effet, le matériel de sonorisation indispensable pour ces festivités est détenu par des structures parfaitement identifiées, bien souvent des intermittents du spectacle dont le statut privilégié accorde beaucoup de disponibilités. Il serait donc très simple d’agir auprès des quelques professionnels habitués de ces rassemblements pour les empêcher de nuire. Les teufeurs se mettent où ils veulent pour étaler leurs nuisances sans trop de problèmes. Par contre, le particulier n’a pas le droit de faire sa rave chez lui. Récemment en Bretagne, la fête d’anniversaire a fait trop de bruit, l’organisateur a été verbalisé. Sans défendre celui qui nuit à son voisinage par ses festivités sonores, que ce soit dans son logement ou dans les espaces publics, on observe que l’État sait être efficace contre les nuisances sonores mais qu’il est sélectif dans la répression. Là où l’environnement sonore des campagnes était constitué de bruits naturels et humains, la ville a apporté une concentration de sons et une augmentation du volume sonore. Pour les raves-parties, une question de salubrité publique, d’écologie et de sécurité, l’État suscite une gestion cosmétique des préfets sans ordonner les mesures qui règleraient définitivement le problème.

Un front culturel abandonné

Les techniques sonores utilisées dans les raves-parties se retrouvent dans les autres styles exploités par l’industrie musicale, mais les raves offrent la particularité d’être organisées directement par le consommateur. Contrairement aux concerts et aux festivals qui imposent de lourdes organisations, leur modèle est économique et éprouvé depuis des décennies, donnant une apparence de liberté. L’État républicain condamne officiellement ces rassemblements, mais ne fait rien pour les empêcher car c’est un moyen efficace d’emprise sur la jeunesse. Véritable cancer sonore, les raves rongent la jeunesse majoritairement européenne qui y participe très sélectivement. En effet, le rap vise des publics plutôt d’origines africaines. On peut y voir comme un programme, celui d’abrutir par la techno les jeunes européens au point de les rendre incapables de se défendre et avec le rap de pousser à la violence les jeunes africains.

Cette musique électronique traduit un besoin qui se retrouve dans d’autres courants musicaux, celui de fournir un substitut à l’élimination des repères traditionnels. Ces grandes transes collectives donnent l’illusion d’appartenir à une communauté sans contraintes, assumant l’illégalité. La musique est l’indispensable catalyseur. Le mondialisme exploite un envoûtement collectif, d’autant plus efficace qu’il est inconscient et ignoré. L’objectif est transparent : par la musique, implanter des repères sociétaux dans la jeunesse, conditionnant des options politiques. Face à cette emprise, aucun argument rationnel n’a prise. Ce combat culturel oublié est vital, son occultation participant de l’échec des courants politiques dissidents depuis des décennies.

Source : Polémia, cliquez ici.

 

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jeudi, 04 décembre 2025

Culture et médias : la fin du monopole politiquement correct ?

Cette nouvelle tyrannie qui se nomme «politiquement correct»!

Thierry DeCruzy

Baisse générale des subventions

Les associations se lamentent sur la baisse de leurs subventions. L’Etat et ses relais n’ont plus les moyens d’entretenir leurs clientèles. Malgré des budgets considérables, les médias échouent à mobiliser la population. Un exemple, en mai dernier, TF1 parrainait la Soirée de l’engagement dans les salons de l’Hôtel de ville de Paris, dorures, buffet, spectacle, personnalités « inspirantes », dont une ancienne ministre, avec Hapsatou Sy et Rokhaya Diallo, Nour… Jean-Luc Romero, président du Groupe SOS qui a fait fortune sur la nouvelle pauvreté des années Mitterrand, tenait un discours convenu sur l’accueil de l’autre, la lutte contre les discrimination et autres valeurs fortes. L’assistance ne dépassait pas les 400 personnes et au bout d’une heure aucune collecte de fonds n’avait encore été lancée, signe que ce n’était pas la priorité. Pourtant invitante, la maire de Paris ne s’était même pas déplacée. Cette débauche de moyens publics est à comparer avec les Nuits du Bien Commun organisées depuis 2017, dans 15 villes de France. A Paris, les donateurs sont réunis à l’Olympia (jauge 2000 places). Dénoncées, ces collectes de fonds sont les cibles de campagnes médiatiques largement relayées… qui n’ont jamais dissuadé les donateurs, bien au contraire. Le rapprochement est éloquent entre l’abondance de moyens d’Etat à l’Hôtel de ville de Paris et une opération sur des moyens privés.

Culture : financements privés mieux que subventions

Financé à l’origine par une de ces levées de fonds, le spectacle musical Notre-Dame de Paris a été lancé avec les bénévoles en 2023 au Palais des Congrès de Paris. Deux ans plus tard et pour répondre au succès, les bénévoles sont devenus professionnels et se produisent dans les Zenith de France, sans aucune subvention. Ces artistes formés au Puy-du-Fou montrent qu’il est possible de financer un spectacle sur des fonds privés, donnant ainsi une édifiante leçon à des professionnels de la culture qui ne vivent qu’accrochés à des subventions.

Le film Sacré-Cœur montre que le cinéma peut exister sans subvention et produire un film qui touche un public, malgré ou grâce aux attaques qui le visent : interdiction d’affichage dans les métros et les gares, interdiction de projection à Marseille condamnée par le Tribunal administratif. Les polémiques contribuent à pousser l’audience d’un film dénigré, voire ignoré des médias ordinaires. Ces crispations traduisent le désarroi de sentinelles idéologiques démunies face à la contestation de leur hégémonie.

Le phénomène est similaire pour les médias d’Etat. Régulièrement secoués par des scandales dont les responsables ne sont pas sanctionnés, inondés de subventions insuffisantes à maintenir leur train de vie, ils sont incapables de s’adapter aux évolutions de la clientèle. Il suffit d’observer comment les kiosques à journaux parisiens se sont transformés en magasins de souvenirs, reléguant la presse à un rôle d’accessoire.

Les familiers de Polémia se souviennent du Bobard d’Or décerné à l’AFP en 2025, avec un Bâillon d’Or pour l’ARCOM, « l’autorité publique indépendante garante de la liberté de communication », comme c’est indiqué sur son site.

Les chiffres officiels des audiences ne doivent pas tromper. Comptabiliser la clientèle des brasseries et des EHPAD dans lesquels sont installés des écrans peut entretenir l’illusion, mais il est des signes autrement révélateurs. Depuis la garde à vue de Delphine Ernotte en juin et l’affaire Legrand-Cohen en septembre, les médias subventionnés sont entrés dans une zone de turbulences. En plus du rapport de la Cour des comptes, les indicateurs sont inquiétants, ainsi la chute d’audience de France Inter avec 500 000 auditeurs perdus en 1 an ou sur TF1 une baisse des recettes publicitaires de 10 à 15 %, de plus France Télévisions (budget de 3 milliards d’euros par an) doit gérer pour 2026 une baisse de dotation publique actuellement annoncée à 65 millions d’euros, assortie d’un effort de 150 millions d’euros pour absorber le déficit 2025. Les salariés ont de quoi s’inquiéter. Du côté de la dissidence, Pierre-Alexandre Bouclay, président de Radio Courtoisie, révélait que 10 millions d’euros lui avaient été proposés pour racheter la radio, car son audience ne cesse de progresser, même avec ses fréquences limitées. Les chiffres n’ont rien de comparable, mais ils éclairent les tendances.

Médias : la créativité est dans la dissidence

En effet, la dissidence fait preuve de créativité dans un contexte économique particulièrement défavorable. De nouveaux titres ont lancé des formules innovantes, uniquement sur des financements privés. Bolloré et Stérin sont régulièrement dénoncés, alors que de nombreux projets s’appuient en réalité sur une multitude de petits donateurs privés qui ont montré leur résilience à les soutenir. Un exemple de ces formules, le trimestriel de 150 ou 180 pages relayé par des vidéos en ligne et des sites d’actualités. L’argent ne coule pas à flots, les moyens sont comptés, mais les journalistes sont motivés et ne ménagent pas leurs peines. Les lecteurs, et les abonnés, suivent, délaissant les formules dépassées. Question de s’adapter, les subventionnés sont à la peine.

Dans les médias on ne joue pas à armes égales, car les administrations donnent souvent l’impression de sortir de la neutralité de rigueur. Très en pointe, la Commission paritaire des agences de presse, un service dépendant du ministère de la Culture, délivre une attestation indispensable pour accéder aux tarifs postaux de presse, être distribué dans les points de vente et bénéficier de la défiscalisation des dons. Ses décisions sont opaques et pourraient relever de la sanction politique. Ainsi France-Soir avait déjà perdu sa reconnaissance comme organe de presse en septembre 2023, il la récupère en justice pour la reperdre en juillet 2024, une procédure de contestation est toujours en cours. Autre cas, suite à des plaintes de SOS Racisme et SOS Homophobie (classées sans suite), La Furia a perdu la sienne en juillet dernier, excluant le titre de nombreux points de vente. Une question écrite d’un député RN à la ministre de la Culture début novembre est en attente de réponse. Hors cadre réglementaire, ce couperet est devenu à périodicité variable, anciennement délivré pour 5 ans, il est maintenant accordé pour 1 an ou plus, c’est selon.

Si cela ne suffisait pas, les banques interviennent sournoisement en fermant arbitrairement les comptes bancaires. C’est pratique, aucune justification n’est requise. Les titres les plus exposés sont devenus performants dans ce nouvel exercice de la recherche d’une banque d’accueil, délai 1 mois maximum.

Sortie du tunnel en vue ?

Ces artifices échouent à museler les journalistes dissidents et mieux encore ne dissuadent même pas des jeunes de s’engager dans le combat périlleux pour la liberté d’expression. En 2005, l’ancien dissident soviétique Vladimir Boukovski comparait l’Union européenne à l’Union soviétique. Comme le montrent les quelques exemples présentés, les autorités françaises sont contestées dans leurs bastions historiques que sont la culture et les médias. La veille de la chute du Mur, personne ne voulait y croire. Le nouveau Mur est en train de tomber.

Source : Polémia - cliquez ici.

 

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lundi, 31 mars 2025

Notre confrère "Politique Magazine" consacre un article au livre de Thierry DeCruzy, "Les Brigandes, phénomène musical de la diddidence" (préfacé par Brigitte Bardot)

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Hilaire de Crémiers

Elles ont enchanté les oreilles et les cœurs de milliers de Français, nationaux, « catho tradis » comme on dit, patriotes, écœurés du système existant qui impose sa loi au profit de politiciens pourris ou renégats, surtout au profit d’une machinerie du prêt-à-penser, du fric et de la consommation démocratique.

Toujours les mêmes qui tiennent tout, presse, radios, télévisions, réseaux politiques et économiques, avec une bien-pensance obligatoire qui empêche toute liberté de penser et de s’exprimer. Bref le système actuel, particulièrement prégnant en France avec ses valeurs de la République qui interdisent tout sursaut de protestation. De 2014 à 2021, les Brigandes, issues de petits groupes amicaux antérieurs et qui a toujours compté des hommes, se sont fait connaître par leurs chansons, de style réactionnaire, voire d’inspiration contre-révolutionnaire, sur des mélodies et des rythmes étonnants, à la fois de modernité populaire et de tradition presque troubadouresque. Avec un côté satirique, typiquement français, du genre : « impossible de s’en laisser compter par la bande des guignols qui nous dirigent et prétendent nous éduquer. »

Thierry DeCruzy retrace l’histoire, année après année, chanson après chanson, de cette dissidence musicale stupéfiante qui a osé affronter la domination toute puissante de ceux qui croient aussi posséder la musique comme ils possèdent le pouvoir, tous les moyens de communication et les finances publiques et souvent privées. Évidemment, tous les procédés ont été utilisés contre cette rébellion affichée, y compris les plus ignobles, et jusqu’à la suppression de leur chaîne You Tube. Et comme le groupe ne répondait pas à tous les critères d’une saine orthodoxie, en raison des théories particulières et quelque peu ésotériques des dirigeants, les bons milieux eux-mêmes se sont éloignés d’eux. Il fallut mettre fin à cette expérience et le groupe lui-même s’en est expliqué. Excellente analyse de Thierry DeCruzy, qui ne dissimule rien, qui répertorie l’ensemble de l’œuvre – 144 chansons originales, – et fait parler quelques-uns des principaux protagonistes, en particulier l’auteur-compositeur Joël Labruyère, qui fut à l’origine de cette stupéfiante initiative.

Thierry DeCruzy, Les Brigandes, phénomène musical de la dissidencePréface de Brigitte Bardot, Synthèse nationale, 186 pages, 22 €. cliquez ici

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Le site de Politique Magazine cliquez ici

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mardi, 22 octobre 2024

RAPPEL : Paris, mercredi 23 octobre, à la Librairie Vincent

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20:16 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne, Thierry DeCruzy | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 21 octobre 2024

Mercredi 23 octobre, à la Librairie Vincent (Paris) : Thierry Decruzy dédicacera son nouveau livre sur "Les Brigandes"

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01:51 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne, Thierry DeCruzy | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 17 juin 2024

Les Brigandes et le front musical pour la défense de notre identité

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Thierry DeCruzy Polémia cliquez ici

Incapables de comprendre la musique, la dissidence comme les élus de l’opposition nationale ont quasiment abandonné ce terrain culturel. Cette situation est d’autant plus préjudiciable que la musique est un puissant agent d’influence sur les populations. Le front musical a été déserté, malgré les opportunités…

Les Brigandes, celles qui ont fait transpirer les médias

Dans la préface d’un livre consacré aux Brigandes et publié par Synthèse éditions, Brigitte Bardot affirme : « C’est “Elles” qui auraient dû être choisies pour chanter l’ouverture des Jeux olympiques de France ! » Entre Aya et Les Brigandes, le choix est politique et a impact sur le référentiel non seulement de la France, mais de toute la francophonie, donnant la mesure de son audience et de la vision politique élyséenne. Un contrôle similaire est opéré par l’Eurovision qui impose ses modèles sociétaux à tout un continent. Si le concours a été créé par l’OTAN, c’est bien que la musique a une importance stratégique qui devrait être prise en compte par ceux qui ont été élus pour représenter la nation française historique. Il ne s’agit pas de choix personnels car les choix musicaux sont conditionnés par les communautés dont sont issus les individus. Le contrôle méticuleux opéré sur les concerts en est l’illustration. En France, une autorisation est indispensable pour leur organisation, elle est délivrée par la mairie ou la préfecture. Outre les questions de sécurité, le visa est d’abord politique. Il suffit d’observer le traitement sélectif réservé aux rave parties, interdites mais encadrées par les gendarmes, et celui des concerts de groupes identitaires, traqués par les antifas et interdits par les préfectures.

À cet égard, le parcours des Brigandes est emblématique. Ces chanteuses professionnelles ont forgé un outil musical capable de faire entendre la dissidence française jusqu’en Russie. Leurs compétences musicales alliées à des textes engagés et mis en scène dans des vidéos soignées faisaient de leurs chansons des outils séduisants, en témoigne la censure de leur compte YouTube qui dépassait les 10 millions de vues. La violence des attaques médiatiques avec les pires accusations (assassinat, secte…) et l’envoi d’équipes de journalistes pour faire pression sur la population de leur petit village témoignaient de leur influence. Elles ont fait transpirer les médias pendant cinq ans. Il a fallu un dossier de fausses accusations – aucune condamnation ne les a confirmées – pour diviser la dissidence et affaiblir les soutiens du groupe, même si d’autres ne se sont pas laissé tromper (TV Libertés, Synthèse nationale, la Ligue du Midi, Riposte Laïque, Polémia…). Petite structure sans relais communautaires suffisants, le groupe n’y résiste pas. Pourtant, en six ans, la production des chanteuses est exceptionnelle, avec 12 CD, 144 chansons et 104 clips vidéo. Le combat musical est politique, comme le montre leur convocation par l’Assemblée nationale, fait unique dans l’histoire de la chanson française, sans aucun élu pour les soutenir. La manœuvre de l’industrie musicale réussit à éliminer des chanteuses dissidentes avec l’appui d’une partie de leur propre public.

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jeudi, 29 février 2024

Même la police est obligée d'en passer par là...

Thierry DeCruzy

La chanson est un outil de communication et d’harmonisation. En juillet dernier, la police se lance dans la chanson en diffusant Toujours là. L’initiative vient du syndicat Alliance Police Nationale sans le soutien du ministère. Pourtant l’enregistrement est très propre.

Au-delà des réflexions convenues sur ceux qui appartiennent aux “forces de l’ordre”, il y a des individus et quand ils éprouvent le besoin de communiquer par la chanson leurs problématiques professionnelles et personnelles quotidiennes, c’est un signe parmi tant d’autres que les repères disparaissent sans être remplacés. Si les policiers obéissent aux ordres de répression contre les nationaux et les dissidents pour défendre un régime corrompu et ennemi de la France, chacun sait que sans police c’est le chaos. Comme on peut le comprendre à l’écoute des paroles, exercer ce métier aujourd’hui était déjà très dangereux, c’est devenu très compliqué.

Dans ce contexte et si le concours était moins corseté, la chanson aurait bien pu représenter la France pour l’Eurovision.

En savoir plus cliquez là

Pour lever toute ambiguïté cliquez ici

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23:26 Publié dans Thierry DeCruzy | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |