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mardi, 17 décembre 2024

De l’utopie panarabe à la tragédie moderne du Moyen-Orient

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Anton Cenvint

Mayenne aujourd'hui cliquez ici

Le nationalisme arabe

Après treize années d’une guerre imposée à la Syrie par des puissances régionales et internationales avides de dépecer ce territoire, le système patiemment mis en place par Hafez al-Assad s’est effondré. Ainsi prend fin un grand mouvement, né à la fin du XIXe siècle, qui non seulement représentait les espoirs de plusieurs générations d’Arabes mais surtout une alternative à l’islamisme.

Conçu dans la perspective d’une émancipation de la tutelle ottomane et des puissances occidentales, c’est finalement en victime du néo-ottoman Erdogan et de ses alliés anglo-saxons, par proxi interposés que le nationalisme arabe est tombé. La satisfaction affichée des dirigeants occidentaux et de la presse mainstream à l’annonce de cette nouvelle risque pourtant d’être de courte durée. Elle raisonne d’ailleurs comme un triste écho aux réjouissances de journaux comme Libération ou Le Monde lorsqu’ils apprirent la chute de Phnom Pen entre les mains des Khmers rouges en avril 1975.

Les origines du nationalisme arabe

Beaucoup de choses ont été dites sur les régimes arabes d’inspiration nationaliste comme l’Irak de Saddam Hussein ou la Syrie des Assad père et fils. Malheureusement la plupart des commentateurs ne se sont guère penchés sur l’idéologie qui était à l’œuvre ni sur les perspectives qu’elle pouvait offrir.

Il faut remonter au XIXe siècle pour comprendre la genèse de ce mouvement. Une époque où l’Empire ottoman règne en maître sur tout le Moyen-Orient ainsi que sur une partie significative de l’Afrique du nord.

À la suite du retrait de l’armée française d’Égypte en 1801, un officier ottoman d’origine albanaise du nom de Méhémet Ali fut envoyé dans cette province de l’empire afin d’y restaurer l’ordre, ce qu’il fit avec une grande efficacité. Mais ce nouveau gouverneur avait pour ce territoire d’autres ambitions, notamment celle de l’émancipation de la « Sublime Porte ». Sous son règne, l’Egypte connut une rapide modernisation non seulement économique mais aussi philosophique puisque l’idée de laïcité commençait timidement à y émerger.

Méhémet Ali, ainsi que son fils Ibrahim, adhère pleinement à un projet d’État-nation qui rassemblerait tous les Arabes de l’Égypte à la Mésopotamie. Mais comme on peut s’y attendre, cette nouvelle politique proposée par Le Caire n’enchante guère les autorités ottomanes. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls à prendre ombrage de ces velléités indépendantistes. La Grande-Bretagne considère également ce mouvement comme une redoutable menace pour ses intérêts. En 1848, Ibrahim Pacha, qui vient de succéder à son père, est renversé par Abbas Ier, hostile aux idées de laïcité et proche des milieux conservateurs religieux mais aussi… de la Grande-Bretagne. Comme le rappelle Charles Saint-Prot, « cette hostilité au nationalisme arabe encore balbutiant deviendra vite l’une des constantes de la politique anglo-saxonne. » Ces derniers lui préférant un Islam politique maintenant ces peuples dans l’obscurantisme.

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samedi, 14 décembre 2024

Jeunesse de France : plaidoyer pour l'action et la volonté

téléchargement.pngThomas Joly,

président du

Parti de la France

Les jeunes Français - cette jeunesse autrefois vigoureuse et avide de grandeur - semblent aujourd'hui sombrer dans une torpeur inquiétante. Au lieu d'ériger des cathédrales d'idées ou de gravir les sommets de l'âme, ils s’affalent sur des canapés, les yeux rivés à des écrans, ces prisons lumineuses qui enferment l’esprit et atrophient la volonté.

Il y a dans cette addiction aux pixels une forme de démission collective. Plus de batailles à mener, plus de vent à sentir sur le visage, plus de terre à fouler de ses propres pieds. Non, le confort indolent d'un monde virtuel suffit à combler cette jeunesse sans aspirations. Quelle triste ironie que d’avoir tant de liberté pour finir esclaves d’un rectangle de verre !

Quand les anciens cultivaient la discipline du corps pour élever celle de l’esprit, les jeunes d’aujourd’hui cultivent la passivité, préférant les gestes paresseux d'un pouce qui fait défiler des écrans à ceux vigoureux d’un bras qui lance un javelot. Ils se privent ainsi de la rudesse du monde réel, cette école impitoyable qui forge le caractère.

Où sont passés les aventuriers ? Ceux qui escaladent les montagnes, non par vanité, mais pour le frisson de la conquête de soi ? Où sont les rameurs qui s’aventurent sur des fleuves sauvages, cherchant dans le tumulte des eaux le silence de leur âme ? Que sont devenus ces jeunes qui savaient que l’effort n’est pas une corvée, mais une victoire quotidienne contre la médiocrité ?

Il faut exhorter cette jeunesse à rompre avec la tentation facile de l’immobilisme. Qu’elle sorte, qu’elle coure, qu’elle grimpe, qu’elle souffre même, car la souffrance de l’effort est la seule qui porte en elle une promesse de renaissance. Chaque kilomètre parcouru à pied, chaque sentier exploré, chaque pierre soulevée est un acte de rébellion contre l’apathie moderne.

Rappelons-leur que la France ne s’est pas faite dans le confort, mais dans la sueur et la détermination. Qu'ils quittent leurs tanières sombres, qu'ils s'ouvrent au vaste monde et redécouvrent la liberté des horizons. Le corps en mouvement éveille l'esprit, et l'esprit éveillé transcende la condition humaine. Il est temps de relever la tête et de redonner à cette jeunesse la saveur de l'effort et la noblesse de l'action.

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dimanche, 08 décembre 2024

La chute de Bachar el-Assad : leçons d’un effondrement

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Tristan Mordrelle
 
En l’espace de dix jours, les rebelles syriens, bien armés mais surtout déterminés, ont franchi les lignes de défense d’Alep pour finalement s’emparer de Damas sans rencontrer de résistance sérieuse. Ce dénouement brutal marque la fin du régime de Bachar el-Assad, un régime qui, voici encore quelques années, semblait solidement établi après avoir repoussé les islamistes dans des batailles acharnées. De la reprise de la banlieue de Damas à la reconquête de Homs et d’Alep, l’armée arabe syrienne s’était imposée comme un rempart pour les minorités religieuses face au djihadisme. Pourtant, elle a aujourd’hui disparu aussi rapidement qu’elle avait triomphé.
 
Cette chute spectaculaire soulève une question fondamentale : pourquoi certains régimes s’effondrent-ils tandis que d’autres sont écrasés ? L’histoire récente et lointaine offre des exemples éclairants.
 
Régimes écrasés : des défaites par la force
 
Certaines puissances ont été détruites par des interventions militaires massives ou des guerres totales. L’État islamique, qui avait instauré un « califat » au nord de l’Irak et en Syrie, a été éradiqué par une coalition internationale. De même, l’Allemagne nazie fut anéantie en 1945, après une guerre qui mobilisa des millions de soldats et la puissance industrielle du monde anglo-saxon et de l’Union soviétique. Plus loin dans le temps, les États confédérés d’Amérique furent défaits en 1865 après quatre années de guerre civile acharnée. Ces exemples illustrent des régimes qui ont combattu jusqu’à la destruction totale, souvent parce que leur idéologie ou leur système rencontraient une profonde adhésion populaire.
 
Régimes effondrés : l’absence de résistance
 
À l’opposé, certains régimes se sont effondrés sans réelle défaite militaire. Ce fut le cas de la France coloniale en Algérie en 1962, de l’Afrique du Sud de l’apartheid en 1994, ou encore de la Rhodésie en 1979. Ces régimes se sont délités, rongés par des contradictions sociales, des pressions internationales ou un manque de soutien intérieur. Leur défaite n’était pas sur les champs de bataille mais dans la perte de légitimité auprès de leur propre population et sur la scène internationale.
 
Le cas de l’Iran impérial en 1979 est tout aussi révélateur : le régime du Shah, pourtant bien armé et soutenu par les puissances occidentales, s’est effondré face à une révolution populaire largement imprévue. Ici, l’absence de mobilisation populaire au profit du régime a précipité sa chute.
 
Les régimes minés par le front intérieur
 
D’autres régimes ont été détruits par l’érosion du soutien intérieur en temps de guerre. La République du Sud-Viêt Nam en 1975 a vu son effondrement précipité par l’abandon progressif de son allié américain et par un soutien populaire en berne. L’Allemagne impériale en 1918 et l’Italie fasciste en 1943 ont également succombé à l’effondrement de leur front intérieur. Dans ces cas, les dirigeants n’ont pas su mobiliser la population pour poursuivre l’effort de guerre, laissant place à la résignation, voire à l’hostilité.
 
Leçons de la chute d’Assad
 
L’effondrement du régime syrien illustre un phénomène similaire. L’armée arabe syrienne, autrefois victorieuse, semble avoir perdu le soutien et la motivation de ses soldats et de sa population. Les défaites militaires ne sont souvent que l’aboutissement d’un processus plus profond : la perte de légitimité et de cohésion au sein d’un régime.
 
En dirigeant un pays comme on commande dans une caserne, sans impliquer véritablement la population dans les choix politiques, un régime s’expose à l’effondrement. L’armée peut se battre héroïquement pendant un temps, mais sans un soutien populaire durable, elle finit par s’épuiser. Plus encore, lorsque les dirigeants partagent tacitement ou explicitement l’idéologie du mondialisme – comme ce fut le cas en Afrique du Sud ou en Rhodésie – les soldats et les citoyens perdent tout intérêt à poursuivre un combat auquel leurs élites politiques ne croient plus.
 
Le rôle central de la politique
 
L’histoire nous enseigne que la survie des régimes face aux crises, qu’elles soient militaires ou politiques, repose sur deux piliers fondamentaux : la mobilisation populaire et une éducation politique cohérente. Sans politique claire, sans idéologie mobilisatrice et sans une compréhension partagée des enjeux, un régime ne peut résister aux pressions extérieures ou intérieures. Éduquer politiquement le peuple ne signifie pas simplement lui dicter des slogans, mais lui faire comprendre pourquoi il se bat, pourquoi il endure, et quel futur il construit.
 
Le contraste entre les batailles acharnées menées par l’armée syrienne il y a quelques années et son effondrement soudain aujourd’hui est un rappel poignant : les victoires militaires ne garantissent pas la pérennité d’un régime si celui-ci ne parvient pas à fédérer sa base sociale. En Syrie comme ailleurs, c’est la politique qui fait la différence entre un régime qui tombe et un régime qui résiste.

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vendredi, 08 novembre 2024

Tribune libre : Renouons avec la grandeur !

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Patrice Riou

Nous avons tous vu ces images au lendemain des terribles inondations qui ont endeuillé l'Espagne, quand le couple royal accompagnait le Premier ministre, pris à partie par des manifestants en colère... Lâche et pleutre, le ministre s'est enfui. Mais le Roi et la Reine sont restés, dignes, au contact avec leur peuple. Le Roi : grave et vaguement inquiet ; la Reine : ne pouvant s'empêcher de retenir ses larmes.

Dieu sait que je ne suis pas royaliste (encore que, je vais finir par me demander...). Mais comme j'aurais aimé être Espagnol et présent à ce moment là, pour me précipiter auprès de ma Souveraine, la noble et si belle Reine, en lui disant « Madame, ne craignez rien, le peuple n'a rien contre vous ». Puis j'aurais pris sa main pour la porter au-dessus de nos têtes en criant « un Roi, une Reine, un Peuple ». Puis cent fois « viva Espana », « viva España »...

J'ai, entre autres, un respect inné pour la grandeur. Et c'est un sentiment qu'à mon avis tous les peuplent partagent, mais que les politiciens oublient, négligent, et c'est bien dommage.

Nous avons tous connu de la Russie, ex-Union soviétique, les apparatchiks, puis les affairistes et les putains, les babouchkas vendant des pommes ou des cigarettes à l'unité à la sortie du métro à Moscou pour tenter de survivre. Puis un grand patriote nommé Poutine est venu, qui a remis son pays debout, a rendu les Russes à nouveau fiers de leur nation. Comment ne peut-on voir qu'il en a restauré la grandeur ! Gloire à lui.

Nous connaissons aussi l'Amérique, siège de l'oligarchie mondialiste, des néoconservateurs fous, Mais pays aussi livré à la misère, à la mal-bouffe, au wokisme, à une guerre civile larvée, à l'invasion migratoire... Et voilà que les Rednecks, les bouseux, les culs-terreux – le Peuple quoi, un peu nos Gilets Jaunes à nous – se mettent à élire aussi, contre les média mainstream, contre la bien-pensance universelle, un vrai patriote ! Et de prétendre à nouveau à la grandeur de l'Amérique !

Mais c'est cela la vérité. C'est là le chemin qu'il nous faut suivre : renouer avec la grandeur ! Qui n'a rien à voir avec l'infatuation à la française, comme hélas certains de nos élus ou fonctionnaires en donnent le triste exemple au monde entier.

Si on me demandait, voulant tester mes connaissances ou éprouver mon degré de patriotisme, quels sont les trois plus grands personnages de l'histoire de France, assurément je répondrais, dans l'ordre : Jeanne d'Arc (une jeune fille exécutée à 19 ans ! Qu'on n'insinue donc pas que je suis un vieux macho misogyne, comme tous les mâles blancs intrinséquement fachos...), d'Artagnan et Cyrano de Bergerac (du panache, du panache, et – quelle que soit l'adversité – encore du panache!). Oui, des fictions en quelque sorte, comme on dit chez les « bien-pensants » à propos du « Roman national ». Mais c'est précisément l'âme de la Nation, ce qu'ils méprisent et foulent à leurs pieds, ce qui fait sa force et sa grandeur. On pourrait aussi citer Roland à Roncevaux, le jeune soldat Bara, le chevalier Bayard...

Je suis infiniment français, profondément, jusqu'au bout des ongles. Alors que j'entends bien l'appel à l'Est, la fuite possible vers la Hongrie ou la Russie – là, comme l'empire Byzantin a survêcu mille ans à Rome, où l'homme blanc aurait une possibilité de ne pas disparaître (mais ne nous leurrons pas, l'empire russe a aussi fort maille à partir avec l'immigration – les chroniques de Boris Karpov en font bien état), j'ai choisi de vieillir et mourir en Bretagne, berceau de mes ancêtres, ce même si la France est envahie, colonisée... Et je regarde le monde devenir ce qu'il devient.

Alors je dis, je redis : « viva España ! », « vive Poutine ! », « vive Trump ! ». Mais quand pourrai-je acclamer quelqu'un qui se réclame de France ?

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lundi, 04 novembre 2024

Tribune libre : Pourquoi tous les collabos haïssent-ils autant Donald Trump ?

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Cyrano Riposte laïque cliquez là

Dans quelques heures nous saurons. Nous ne doutons pas que Donald Trump, comme en 2020, va gagner cette élection. La seule question n’est pas celle-ci. Le seul suspense qui existe est d’un autre niveau. La fraude démocrate réussira-t-elle, comme en 2020, à priver de victoire le candidat républicain ?

Curieusement, tout le monde semble avoir oublié cet immense hold-up électoral, au soir du 5 novembre 2020, qui vit le processus électoral s’interrompre dans six États tenus par les démocrates, alors que les premiers résultats montraient de manière indiscutable que le président sortant avait gagné. Dès le 8 novembre, notre contributeur Maxime Lépante évoquera la plus énorme fraude électorale d’une histoire qui pourtant n’en manque pas. cliquez ici

Plus personne ne parle du coup d’État qui a consisté, au lendemain de l’élection, à ce que des journalistes coupent le discours de celui qui était encore président du pays le plus puissant au monde, parce qu’il osait dire qu’on lui avait volé la victoire, et le démontrer. Plus personne n’évoque le blocage de son compte Twitter, qui comptait 80 millions d’abonnés. Alors que Donald Trump multipliait les recours, les différents chefs d’État des pays européens et occidentaux félicitaient le voleur Biden. Et la gauche française, qui avait fait du président américain son ennemi, exultait de la défaite annoncée de Trump.

Pourtant, l’homme avait un bilan exceptionnel. Il avait mené une politique protectionniste qui avait assuré le plein emploi aux États-Unis. Il avait allégé les charges des entreprises, pour permettre à ceux qui avaient émigré de revenir aux USA en évitant les taxes douanières, sans que cela ne remette en cause leur viabilité. Il avait arrêté de jouer les gendarmes du monde, et pour la première fois, les Américains n’étaient plus impliqué dans aucun conflit sur la planète. Il n’avait pas d’attitude belliqueuse avec la Russie, alors qu’Hillary Clinton rêvait d’en découdre, ce que fit Biden. Il soutenait Israël sans la moindre réserve, contrairement aux démocrates. Son mot d’ordre était « America first », ce qui signifie qu’il consacrait les forces vives du pays au développement des États-Unis, et rien d’autre.

Durant quatre années, il a été agressé, harcelé, insulté par 98 % des médias américains, soutenus par les démocrates et l’État profond. On l’a suspecté de connivence avec la Russie, de multitudes de viols, de fraudes fiscales. Il a été traqué par des juges partisans. On lui a collé toutes les provocations possibles, dont notamment la mise en place du « Black Lives Matter » et des émeutes qui ont suivi. Tout a été fait pour le détruire. Et pourtant, en 2020, en pleine période de Covid, ses meetings faisaient le plein, quand Biden était terré dans les sous-sols de Washington. Il avait réussi à avoir 10 millions de voix en plus qu’en 2016. Et pourtant, il a été déclaré battu.

Plus personne ne donnait cher de son avenir lors de l’intronisation de Biden. Il paraissait un homme fini, et on envisageait, même chez les Républicains, l’après-Trump. Mais rien ne paraît pouvoir détruire cet homme hors du commun. Il a été traité de fasciste pendant quatre ans, et toute la campagne a été ordurière à son encontre. Ils ont même essayé de l’assassiner à deux reprises mais, tel le Canard de Robert Lamoureux, il est toujours vivant. On a vu le type d’homme qu’il est, quand il criait à ses supporters, quelques secondes après la tentative d’assassinat à son encontre, le poing levé « Fight » ! Durant toute cette campagne, il a rendu, comme toujours, coup pour coup, ridiculisant fréquemment la médiocre Kamala Harris.

Il est intéressant de chercher à comprendre pourquoi tous les collabos de la planète, c’est-à-dire essentiellement les démocraties occidentales et les forces de gauche, sont aussi hostiles à Donald Trump. Il incarne tout simplement la fierté de son pays, le refus de l’invasion migratoire, de l’islamisation des USA, de la dictature wokiste et de l’imposture climatique. Même si le fédéralisme américain fait que le président de ce pays a bien moins de pouvoir que le président français, sa victoire signifierait simplement un coup d’arrêt à la politique guerrière menée en Ukraine contre la Russie, à la mainmise du wokisme dans de nombreux secteurs de la société américaine, dont les universités, et surtout la fin de l’immigration sauvage, et de la volonté des démocrates de régulariser 14 millions de clandestins pour changer définitivement le corps électoral américain. Bien évidemment, avec la victoire de Donald, Netanyahou recevrait un soutien autrement plus efficace que celui des démocrates, très ambigus avec les terroristes du Hamas et du Hezbollah. Avec Trump, l’Amérique retrouverait le bon sens populaire que les démocrates ont abandonné depuis longtemps.

Les collabos occidentaux, Union européenne en tête, et la gauche américaine rêvent d’une victoire de Kamala Harris pour accélérer la politique de destruction des États-nations, de l’identité des peuples et de leur souveraineté. Ils veulent continuer à terroriser les habitants de la planète avec les bobards climatiques et les mensonges sanitaires, et restreindre toujours davantage la liberté d’expression.

Le courage physique et moral de Donald Trump et sa capacité de résistance à un système qui veut le détruire renvoie tous les collabos à leur lâcheté et à leur soumission. Son intégrité les renvoie à leur corruption. Il n’a pas eu besoin de la politique pour bien vivre, il s’est engagé pour défendre un pays qu’il aime. La plupart des collabos de la politique française et occidentale ne savent rien faire d’autres que des magouilles politiciennes pour rester en place. Ils n’arrivent pas à la cheville de Donald Trump et le savent. Il est leur mauvaise conscience.

La victoire de Donald Trump serait celle d’un peuple américain qui ne veut pas mourir et serait ressentie par tous les peuples du monde comme un formidable encouragement à lutter contre les traîtres qui dirigent leur pays. C’est pourquoi, en France, tous les médias de propagande, tous les macronistes, toute la gauche collabo sont vent debout pour salir un homme qui a le tort, à leurs yeux, de tenir un discours proche de celui du Rassemblement national, et encore davantage de celui de Reconquête, avec une audace qui manque parfois aux dirigeants patriotes de notre pays.

La victoire de Trump serait aussi celle de la liberté d’expression, avec le soutien d’Elon Musk, qui, depuis qu’il a pris la direction de Twitter, a ouvert un espace de liberté, comme Pavel Durov sur Telegram, que les maîtres-censeurs mondialistes contestent.

La victoire de Donald Trump est vitale pour les patriotes de tous les pays européens, et plus largement pour la liberté, la paix dans le monde, l’identité et la souveraineté des peuples menacées par les projets criminels et totalitaires des mondialistes et de leurs complices.

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jeudi, 31 octobre 2024

Tribune libre : PATIENCE, GAZA SERA BIENTÔT PLAT COMME LA MAIN !

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Pieter Kerstens

Le conflit au Proche-Orient ne cesse de s’étendre et, selon les militaires israéliens, Tsahal combat maintenant sur sept fronts différents avec comme priorités l’extermination des militants du Hamas et du Hezbollah.

L’ONU pour sa part « persona non grata » dans le sud du Liban, empêche l’Etat Hébreux de bombarder à sa guise où il veut, quand il veut et comme il veut, c’est-à-dire massivement. On dénombre maintenant plus de 43.000 morts palestiniens à Gaza et plus de 120.000 blessés, dont majoritairement des enfants, des femmes et des vieillards. Les conditions sanitaires et alimentaires sont presque inexistantes et il faudra s’attendre à une famine sévère dans les semaines qui viennent. Mais cela ne trouble en rien les bonnes âmes européennes face aux 21.000 personnes qui meurent de faim dans le monde tous les jours. Les médias, les politiciens et les intellos occidentaux ont, pour Israël, les yeux de Chimène lorsqu’il s’agit du camp du Bien et vouent aux gémonies les affreux Palestiniens du camp du Mal. Le 27 juillet 2024, plusieurs roquettes du Hezbollah sont tombées sur le Golan syrien, occupé ; bilan au village de Majdal Shams : 14 enfants tués. Concert de vociférations et de condamnations en Europe et aux Etats-Unis. Mais le même jour, il y a eu un bombardement israélien sur une école à Deir Al-Bala qui entraina la mort de 30 enfants palestiniens. Silence dans les rangs. Idem pour l’occupation de la Cisjordanie par des colons hébreux qui n’ont rien à y faire. A quand leur départ ?

Un état Palestinien, ce n’est pas pour demain !

Ce parti-pris en faveur de l’Etat sioniste devient franchement insupportable et entraine partout dans le monde une augmentation de la détestation des sionistes qui se moquent des mises en garde, des réprobations, des condamnations et surtout des résolutions successives de l’Assemblée Générale de l’ONU. En effet, La politique de Tel-Aviv, dès le début, n’a été qu’une succession d’actes belliqueux, d’arrogance et de cruauté. Peuple souverain, il applique ce qui lui semble bon pour la défense de ses intérêts, de sa population et de sa sphère d’influence, qui s’étend de New York à Manille et de Kiev à Pretoria.

Les Hébreux rejettent la résolution 181 votée le 29 novembre 1947 par l’Assemblée Générale de l’ONU pour le partage de la Palestine en 3 entités, résolution non appliquée et à l’origine de la NAKBA. 

De même pour la résolution 194 votée le 11 décembre 1948 qui place Jérusalem sous mandat international et garantit le principe des droits existants. 

Jamais les Israéliens n’ont appliqué la résolution 242 du Conseil de Sécurité du 22 novembre 1967 au sujet des territoires occupés. 

Les résolutions de l’ONU n°476 du 30 juin 1980, n°478 du 20 août 1980 et 672 du 12 décembre 1990 condamnent toutes l’attitude belliqueuse d’Israël et déclarent illégales les lois, la juridiction et l’administration de la ville sainte de Jérusalem. Le fait de la déclarer par la suite capitale de l’entité sioniste n’a rien fait pour calmer les esprits.

Depuis 77 ans, les sionistes méprisent au plus haut point les résolutions de l’ONU et poussent aux crimes, tel Jacques Kupfer, co-président du Likoud mondial, qui déclarait le 15 juillet 2014 :

« Lorsque les alliés ont voulu mettre un terme à la guerre contre l’Allemagne nazie, ils ont détruit la ville de Dresde. À juste titre.

Lorsque les États-Unis ont voulu mettre un terme à la guerre contre le Japon, ils ont détruit Hiroshima et Nagasaki en lançant la bombe atomique. À juste titre.

Si nous voulons mettre un terme à la guerre, nous devons raser Gaza.

Gaza doit devenir un champ de ruines d’où ne peuvent sortir que des gémissements. »

Ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui parce que des centaines de milliers de Palestiniens errent du Nord au Sud de Gaza, puis sur les injonctions de l’armée israélienne doivent se rendre du Sud au Nord pour échapper aux bombardements de Tsahal qui ciblent les hôpitaux et les écoles « centres de commandement et dépôts de munitions des terroristes »… ruines silencieuses, car muettes comme les tombes.

À Paris comme à Gaza : INTIFADA ?

L’amnésie tétanise les camarades démocrato-socialo-marxistes quant aux guerres israélo-arabes. En 1948-1949 1ère guerre, Israël agrandit son territoire. En 1956, 2ème guerre suite à l’annexion du canal de Suez par l’Egypte. En 1967, 3ème guerre dite « des 6 jours » et en 1973, 4ème guerre « du Kippour ».

Ceux qui sont sur les bords de Seine devraient surtout ne pas oublier qu’Israël, en refusant l’offre de paix arabe de 2002, a lancé 13 offensives militaires contre ses voisins : en 2002 Opération « Rempart » ; en 2004 « Arc-en-ciel » ; en 2004 « Jour de pénitence » ; en 2006 « Pluie d’été » ; en 2006 « Changement de direction » ; en 2007 « Orchard » ; en 2008-2009 « Plomb durci » ; en 2012 « Pilier de défense » et en 2014 « Bordure protectrice » et « Gardien de nos frères » ; en 2018 « Bouclier du nord » ; en 2019 « Ceinture noire » et en 2021 « Gardien du mur ».

La majorité des victimes étant des civils innocents.

Et toutes ces attaques ont à chaque fois déclenché des rivières de sang, des torrents de colère et des cortèges de souffrance.

NON, l’idée de protéger en priorité les lieux de culte juif et les rassemblements sionistes d’une part, mais d’interdire les manifs de soutien aux Palestiniens d’autre part, n’est pas judicieuse : elle avive des plaies non refermées et accentue encore les ressentiments et la haine !

NB : « Ce n’est pas avec des discours ou des bulletins de vote que l’on défend le droit des peuples, mais avec des actes et la volonté de se battre jusqu’au sacrifice ».

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jeudi, 03 octobre 2024

Ne nous trompons pas de colère...

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Pierre-Marie Bonneau,

avocat, tête de liste Forteresse Europe en juin 2024

Philippine… Après Thomas, Lola, Matisse… La France pleure sa jeunesse, assassinée dans des conditions sordides par des individus qui n’ont rien à faire ici, chez nous, puisque même l’administration leur avait ordonné de quitter le territoire. La colère gronde, le peuple de France n’en peut plus de cette insécurité, de ces pans entiers du territoire national devenus des coupe-gorges abandonnés aux mains de mafias étrangères. Bougies, marches blanches, tubes de vaseline du « Padamalgam » : stop !

Mais pouvait-il en être autrement ? « Si les triangles faisaient un Dieu, ils lui donneraient trois côtés… » écrivait Montesquieu (Lettres persanes). Chaque peuple, sur terre, sait bâtir une civilisation conforme à sa nature, à son essence, au génie de sa race. Croire que cette règle d’airain peut avoir des exceptions est un mensonge criminel. Et de nos jours, ce mensonge criminel porte un nom : celui de l’antiracisme. Et c’est ce même mensonge, devenu dogme républicain sinon religion d’État, qui conduit notre système politico-judiciaire à écraser, à persécuter, à enfermer à coup de lois et de jurisprudences toujours plus totalitaires tous ceux qui osent émettre un doute sur la possibilité de recevoir en France et en Europe des masses d’immigrés venus de tous les confins les plus sanglants du globe sans qu’ils y apportent avec eux, leurs mœurs, leurs us et coutumes. Ça n’est pas pour rien que c’est en France et en Europe que la magnifique fleur de la chrétienté a pu éclore en paix et que les paroles des Évangiles, maintenues dans le carcan doctrinal des Églises catholique ou orthodoxe, puis réformées, imprégnées de la sage philosophie des Grecs et du sens politique des Romains, ont donné le fruit de notre douce prospérité, de notre belle gloire et de ces libertés que nous voyons chaque jour disparaître sous les coups des barbares.

Mais est-ce que cette monstrueuse volonté de nos dirigeants politiques, d’accoucher, aux forceps, à tout prix et même sur un monceau de cadavres, d’une société multiraciale en Europe, est née du néant ? Il suffit de s’intéresser à ceux, hommes politiques, bailleurs de fonds ou dirigeants de nos grands médias, qui veulent ce changement de peuple, pour faire cet étrange constat : ceux qui imposent la société plurielle en France sont ceux qui soutiennent Israël en Palestine. Il ne s’agit pas, il faut avoir l’honnêteté de le reconnaître, d’un problème uniquement religieux ou ethnique : parmi cette élite mortifère, Il y a bon nombre d’individus totalement étrangers au judaïsme, tant par leurs origines que par leur pratique religieuse. Mais tous soutiennent, en France comme en Palestine, le grand remplacement des peuples autochtones, au besoin au prix d’un bain de sang…

Et c’est là qu’il ne faut pas se tromper de colère ni raisonner en sophistes.

« Tous les chats sont mortels, Socrate est mortel, donc Socrate est un chat » se décline parfois dans les milieux patriotes sous une forme tous aussi absurde : « les assassins de nos jeunes sont arabes, les Palestiniens sont arabes, les Israéliens massacrent les Palestiniens, vive Israël et sa politique se massacres… » La frustration de ne pas voir nos gouvernants réagir plus fermement face à la violence engendrée par cette société multiraciale conduit nombre de Français écœurés à admirer cet État criminel, né par le terrorisme et se maintenant par le meurtre de masse et le génocide.

C’est une erreur fatale.

Soutenir le grand remplacement de Bethléem à Gaza ne mettra absolument pas fin à celui que nous subissons chez nous, de Marseille à Lille en passant par Paris.

« Quand le sage montre le lune, l’imbécile regarde le doigt… »

Les réactions que j’ai lues, au hasard de mes flâneries sur les réseaux sociaux, suite à la mort du secrétaire général du Hezbollah libanais, le Cheikh Nasrallah, m’inspirent ces quelques réflexions.

Le Liban a été déstabilisé, détruit par l’afflux de réfugiés palestiniens essentiellement sunnites, qui a brisé son fragile équilibre communautaire et l’a plongé dans les affres d’une guerre sanglante.

C’est l’État hébreu qui a impitoyablement chassé ces Palestiniens de la terre de leurs pères, de leurs foyers, pour se les accaparer et y installer des Juifs venus du monde entier, au seul motif, brutalement raciste, qu’ils sont juifs… N’était-il pas légitime, pour un religieux chiite, de s’y opposer de toutes ses forces, de toute son âme et par tous les moyens ? La main qui a assassiné Nasrallah est celle qui bâillonne chaque jour un peu plus les Français de souche, qui s’oppose à ce qu’une solution humaine et raisonnable soit trouvée pour que nos jeunes arrêtent de se faire égorger, violer, massacrer.

La remigration est nécessaire et possible. Mais c’est en soutenant partout ceux qui subissent la dictature des fous du mondialisme, des tenants d’une humanité métissée, réduite à une masse de consommateurs et de producteurs déracinés, que nous pourrons l’imposer, pas en nous rangeant, par aveuglement, de leur côté.

Ne nous trompons pas de colère.

Source cliquez ici

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samedi, 27 juillet 2024

Du marteau piqueur idéologique....

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Guillaume d'Aram de Valada
 
Toutes ces cérémonies ne sont en définitive que de frénétiques célébrations républicaines qui ne peuvent s’affranchir de violer les consciences.
 
Le but reste toujours le même : transgresser.
 
La république n'a jamais voulu abandonner ses pratiques et sa volonté implacable de "détruire de tout ce qui peut lui être opposé". La manipulation historique doit entretenir l’amnésie érigée comme un antidote au réveil identitaire.
 
Hier soir, le long de la Seine, devenue le boulevard de la plus sordide abjection, il fallait montrer la transgression de notre histoire, du christianisme, de l’identité et rendre hallucinés tous ceux qui regardaient le spectacle formaté à l’idéologie woke.
 
L’arrachement hystérique de nos racines profondes relève d’une pathologie qui ne pourra pas se soigner sans une solide prise de conscience.
 
Ce n’est malheureusement pas la veille.
 
Mais j’ai mauvais esprit.

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lundi, 08 juillet 2024

Tribune libre : Hold-up électoral.

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Arnaud Robert
 
Décidément, les seconds tours ne réussissent pas au Rassemblement National. On savait dès les résultats du premier tour, avant même la constitution de l'alliance entre le bloc des gauches et celui de la Macronie, que la majorité absolue ne serait pas atteinte par le RN. Mais tout le monde a fait "comme si", le Système par calcul cynique pour faire monter les enchères, le RN par enivrement du pouvoir. Après la mise en place de l'alliance entre le Nouveau Front Populaire et le bloc du Centre, l'arithmétique pouvait cependant laisser espérer au RN un étiage compris entre 200 et 230 élus. Las, on en est très loin après ce second tour, le RN comptant finalement 143 députés. Certes, le parti engrange une cinquantaine de parlementaires supplémentaires par rapport à la mandature précédente et peut se targuer de constituer le premier groupe à l'Assemblée nationale. Mais politiquement, c'est un revers cuisant, une humiliation laissant les électeurs du mouvement national amers, sonnés, désabusés et surtout volés. L'alliance entre les trotskistes et les capitalistes apatrides, la puissante charge médiatique anti RN ont parfaitement fonctionné, aidé en cela par une campagne brouillonne et caméléonesque du parti de Jordan Bardella. Que l'on songe par exemple à la binationalité ou à l'abattage rituel...
 
Le bloc des gauches multicolores arrive en tête, mais à plus de cent sièges de la majorité absolue et alors que le compte à rebours de la lutte finale entre anciens complices a débuté dès dimanche soir à 20h05.
 
À l'arrivée, c'est Emmanuel Macron qui tire les marrons du feu. Le bloc centriste parvient à sauver les meubles en se classant second, alignant 163 députés, résultat qui est loin d'être ridicule. Macron avait dit avoir dégoupillé une grenade dans les jambes de ses adversaires et cela a fonctionné : le paysage politique est éparpillé façon puzzle, fragmenté, divisé, pour le plus grand profit du... président de la République. La grenade avait été extraite du stock bien avant les Européennes... Le naufrage de la France va donc se poursuivre, dans l'allégresse des uns et l'inconscience des autres. La ligne de flottaison, notamment au plan budgétaire et financier, ne sera bientôt plus visible. Ce ne sont pourtant pas les signaux de détresse qui auront manqué depuis quarante ans !

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vendredi, 28 juin 2024

Tribune libre : Notre candidature malgré tout

lemend - copie 2.jpgPatrice Riou

responsable Reconquête!

dans la 4e circonscription

des Côtes d'Armor

Sollicité et encadré par une patriote chevronnée, j'avais assisté en 2021 à la naissance de Reconquête! dans mon département, sous l'impulsion de gens très bien que j'estimais particulièrement. Adhérant totalement à la démarche d'Eric Zemmour et militant alors sur ma circonscription, j'avais participé de façon très active à la campagne pour l'élection présidentielle de 2022, puis aux élections législatives qui ont suivi en tant que suppléant de la candidate retenue (quatrième circonscription des Côtes d'Armor).

Le groupe local que nous formions avait continué la lutte ensuite, avec l'aide inestimable de Riposte Laïque notamment (mais aussi Breizh Info et de Synthèse nationale...), en s'opposant victorieusement, à Callac, au projet Horizon, soutenu par l'équipe municipale en place, d'implanter des dizaines de familles de migrants.

Parce que cela correspondait tout à fait à l'ambition de Reconquête! de stopper le flux migratoire qui menace d'extinction notre pays, notre civilisation, nous avions soutenu « l'Association des amis de Callac et des environs », ainsi que son inspiratrice et Présidente actuelle Danielle Le Men.

À ce jour, je suis très présent dans cette association, où, seul maintenant de Reconquête!, je contribue à bâtir la candidature de Danielle aux prochaines élections municipales, pour faire sens à notre action et lui donner une continuité.

Ainsi, quand à la suite des élections européennes, où nous nous sommes fortement mobilisés dans ma circonscription, la surprenante dissolution par Macron de l'Assemblée nationale nous a plongé soudainement dans une autre campagne, mon délégué départemental m'a demandé : « y-a-t-il un candidat possible sur ton secteur ? », il pensait naturellement à Danielle... et à moi comme suppléant pour l'épauler cliquez ici. Parce que Callac est un symbole dans toute la France et doit le rester.

Ceci dit, moins Danielle que moi d'ailleurs car elle n'est pas encartée (mais reste fidèle par reconnaissance à Reconquête!), nous avions aussi à nous déterminer par rapport à un autre événement, à savoir la scission entre Marion Maréchal et Eric Zemmour qui était survenue entre-temps comme un tremblement de terre et qui me posait évidemment un dilemme.

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mercredi, 26 juin 2024

Tribune libre : Je ne partage pas l’analyse de mon ami Pierre Cassen

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Bernard Germain

Dans l’article « Non, Marion, voter Reconquête au 1er tour ne menace pas la victoire du RN au 2e tour », Pierre nous explique, pour le dire en peu de mots, qu’il faut voter Reconquête au 1er tour des élections ce 30 juin car cela n’enlèvera rien au RN. Je ne partage pas cet avis pour de nombreuses raisons.

Je me dois de commencer par dire une chose qui me paraît essentielle : Eric Zemmour a l’inestimable avantage d’avoir, par son entrée en politique, obligé tous et chacun à se positionner sur des sujets que tant de gens voulaient éviter ou enterrer. Je parle principalement de l’immigration et de ses conséquences.

C’est grâce à son action politique courageuse, que la réalité de la submersion migratoire a été reconnue et que tous les complices de cette entreprise pour détruire la France ont été identifiés et dénoncés.

C’est grâce à son action politique courageuse, qu’il paye notamment par une présence presque ininterrompue devant les tribunaux, que le lien a été reconnu entre immigration et délinquance.

C’est aussi grâce à son action politique courageuse, que toutes les agressions contre les Français ont été reconnues alors qu’elles étaient soigneusement cachées.

C’est aussi grâce à son action politique courageuse, que beaucoup de gens ont compris le danger que représente l’islam en sa qualité d’orthopraxie qui menace notre culture, notre identité et notre civilisation, car comme le disait en 1990 à Villepinte la droite (quand elle était la droite) « l’islam est incompatible avec la république ». Et à l’époque toute la droite, oui toute la droite, avait ce point de vue.

Tous ces éléments et tant d’autres ont fait naître un immense espoir et fait converger un nombre considérable de Français vers Reconquête pour atteindre des objectifs que peu de parti peuvent se vanter d’avoir réalisés. Ainsi en est-il du rassemblement du Trocadéro qui fut un magnifique rassemblement et un extraordinaire pourvoyeur d’enthousiasme et d’énergie militante. 

Malheureusement, Eric Zemmour semble ne pas comprendre qu’en politique c’est une terrible erreur de critiquer voire d’insulter les autres publiquement. Surtout quand on prétend vouloir faire l’unité avec eux.

Ainsi, lorsqu’il déclare que Marine a été en dessous de tout lors de son débat de l’entre deux tour en 2017, peut-il attendre de Marine en retour autre chose que de la rancœur ? Toute vérité n’étant pas bonne à dire...

Tout comme lorsqu’il dit « pour la 7° fois, le nom de Le Pen est associé à la défaite » ou encore « Marine aime les chats, moi c’est les livres ».

Autant de déclarations aux conséquences ravageuses. Et comme l’intéressée est connue pour être rancunière, cela travaille à l’évidence contre la possibilité de pouvoir réaliser l’objectif principal : l’union des droites.

Il est normal d’afficher des divergences, sinon on serait tous dans le même parti, mais les critiques doivent avoir certaines limites et l’une d’elles est de ne pas volontairement blesser publiquement les individus. Sinon il faut s’attendre un jour ou l’autre à ce qu’on vous rende la monnaie de votre pièce. 

Eric Zemmour aura en très peu de temps construit un parti avec de nombreux militants, obtenu un score de 7,5 % à la présidentielle en moins d’un an d’existence -ce qui est absolument exceptionnel- et obtenu 2 ans plus tard 5 députés européens avec sa liste conduite par Marion qui a dépassé les 5 % (5,3%). Ce qui est également remarquable.

Par contre il s’est isolé politiquement, notamment vis à vis du RN, à cause de ses déclarations à l’emporte pièce vis à vis de Marine.

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mardi, 25 juin 2024

Tribune libre : Non, Marion, voter Reconquête au 1er tour ne menace pas la victoire du RN au 2e tour

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Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici

J’ai de nombreuses conversations avec des électeurs de Reconquête, parfois des militants de ce parti, qui me disent leurs doutes, voire trop souvent leur choix, dans les 330 circonscriptions où il y a un candidat Reconquête et un candidat RN, de voter utile pour le RN même s’ils préfèrent Reconquête.

Marion Maréchal, dont je continue à penser qu’elle a fait une excellente campagne, tout en déplorant une scission hélas guère surprenante – ce que j’explique dans cette vidéo – affirme souvent, pour justifier ses choix, que les candidatures Reconquête seront des messages de division qui seront nuisibles au camp patriote, voire qu’ils risquent de faire perdre l’alliance RN-LR.

Je tiens d’abord à préciser qu’il ne faut pas inverser les rôles. La principale responsable de cette division s’appelle Marine Le Pen, c’est elle qui n’a qu’un seul objectif, depuis 2021 : éradiquer Reconquête par tous les moyens, pour conserver le monopole de la représentation du camp patriote.

Cela dit, je pense que lors des élections européennes, la stratégie de Marion qui consistait, tout en affirmant sa différence avec le Rassemblement national, à ménager l’avenir sans en faire de trop dans les critiques était plus pertinente que la virulence des attaques contre le RN d’Éric Zemmour et de Sarah Knafo. J’ajoute que j’ai trouvé Marion exceptionnelle dans les débats avec ses opposants ou dans ses entretiens avec les journalistes, et j’ai été impressionné par les progrès qu’elle a réalisés.

Je prends acte de la scission et suis convaincu que Marion Maréchal va créer son parti ou son mouvement, et qu’elle sera, tout en restant fidèle à ses idées, une partenaire privilégiée pour le RN. Je ne la considère pas pour autant comme une traîtresse à la France. Je regrette la dureté de certains mots employés, mais dans les scissions, en général, on ne s’envoie pas que des fleurs, surtout quand on s’est beaucoup aimé et qu’on se sépare…

Je continue de penser, moi qui avais rejoint Reconquête par fidélité aux idées d’Éric Zemmour, et pour la personne qu’il incarne, que la France a besoin de ce parti et qu’en cas de victoire du RN – que je souhaite malgré toutes les réserves et les méfiances que m’inspire ce parti – il est encore plus nécessaire que ce R! ait les moyens de fonctionner comme un aiguillon du camp patriote, en espérant qu’un jour les Français lui donnent davantage de place.

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samedi, 15 juin 2024

Point de vue : législatives 2024. Plutôt Jordan Bardella que le Péril rouge !

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Yann Vallerie,

rédacteur en chef de Breizh-info.com cliquez ici

Il y a des instants politiques exceptionnels où il faut avoir le courage de prendre position. Il y a encore quelques jours, quelques semaines, jamais je n’aurai pensé écrire cette tribune. Surtout en voyant le théâtre politique, à droite comme à gauche, toujours aussi immonde, toujours aussi malhonnête, toujours aussi repoussant pour l’idéaliste que je suis.

Néanmoins, l’effondrement permanent de la société, bretonne, française, européenne, ainsi que les derniers séismes politiques, m’incitent à dire le fond de ma pensée.

Mon engagement politique a, depuis mes 16 ans, toujours été orienté au service de la Bretagne et du peuple breton, de ses droits fondamentaux à être reconnu comme une nation bien à part en Europe. Je me suis toujours senti chez moi, sur ma terre, en Bretagne, celle de mes ancêtres, tout en me sentant plus proche d’un Irlandais, d’un Gallois, d’un Ecossais, que d’un Niçois, ou d’un Lyonnais, bien que la langue me rapproche de ces derniers, n’ayant pas eu la chance d’être brittophone de naissance.

J’ai toujours eu le sentiment, en quittant la Bretagne, le sentiment profond, de franchir une frontière. Une frontière invisible, inexistante, que j’appelais pourtant de mes voeux, mais une frontière quand même.

Je n’ai jamais vibré ni ne me suis levé pour la Marseillaise, et mon drapeau est le Gwen Ha Du, ou le Kroaz Du, mon hymne le Bro Gozh ma Zadou. Et je ne suis absolument pas un enfant de la République française ni de la laïcité, ni de la religion républicaine.

Mes engagements politiques successifs ont toujours été en faveur, ou de l’indépendance de la Bretagne, ou de son autonomie dans le cadre d’une France décentralisée, d’une Europe aux 100 drapeaux.

J’ai toujours par ailleurs eu la fibre sociale, et en horreur l’injustice qui conduit des grands patrons dans le monde entier à s’en mettre plein les poches et à exploiter toute la misère humaine, par delà les frontières, pendant que je vois quotidiennement mon peuple s’appauvrir, et ne plus bénéficier de conditions de vies décentes, dignes d’une puissance mondiale.

Je ne me suis jamais résolu à voir les services de santé s’effondrer. Les salaires dépensés au 10 du mois. Je suis révolté en voyant chaque jour les déclassés, les abandonnés, la misère humaine dans les campagnes pendant que les nantis des villes se gavent.

Je suis scandalié par la façon dont les petits artisans, les petites entreprises sont freinés dans leur soif de création et de liberté.

Et pourtant, depuis que je suis en âge de voter, je n’ai pas le souvenir d’avoir mis un bulletin de vote pour le FN ou pour le RN ou pour Reconquête, ou pour la droite d’ailleurs. Et je l’ai toujours assumé.

Parce que j’ai en horreur le centralisme. Parce que la Bretagne et les Bretons ne sont pas la France, ni les Français, tout simplement. Ma carte d’identité ne veut rien dire.

Elle ne signifie rien, encore moins lorsque j’ai pu voir, au fil des années, des responsables politiques indiquer que les Mahorais, que les Kanaks, étaient « leurs compatriotes d’Outre Mer ». Non, ils ne sont pas mes compatriotes. Nous ne partageons pas le même sang, ni la même culture, ni la même civilisation. Je n’ai rien contre eux, mais ils ne sont pas mon peuple. C’est ainsi.

Parce que je n’ai jamais compris pourquoi ce parti, aujourd’hui comme hier, s’entêtait à vouloir priver nos régions de leurs libertés. De leurs capacités à enseigner aux enfants l’Histoire spécifique de leurs ancêtres, ainsi que leurs langues.

Parce que je n’ai jamais compris pourquoi tout, en République française, devait être uniformisé, y compris la démocratie. Parce que j’aspire à ce que les lois bretonnes ne soient pas les mêmes que les lois françaises, qu’elles puissent être adaptées selon les particularismes locaux et régionaux.

Parce que je n’ai jamais apprécié ces vexations, comme celle de refuser que le drapeau breton flotte au même niveau que le drapeau français au conseil régional. Parce que je crois en la suppression des communautés d’agglomération, en celle des départements, mais pas en celle des régions.

Parce que tout simplement, je n’accepte pas et n’accepterai jamais que Paris dicte sa loi à la Bretagne, pas plus d’ailleurs que je n’accepterai une Bretagne centralisée autour de Rennes ou de Nantes.

Malgré toutes ces réticences. Malgré toutes ces oppositions. Aujourd’hui, je m’apprête à franchir le Rubicon. Pour quelles raisons ?

Parce que je pense à mes enfants. Je pense à mes enfants et je ne veux pas qu’ils grandissent dans une Bretagne rongée par l’insécurité et le trafic de drogue. Je veux qu’ils grandissent à côté de leurs semblables, et pas asphyxiés par le monde entier qui frappe à nos portes.

Je veux qu’ils puissent vivre en sécurité, travailler, se soigner, étudier dans leur pays, sur leur terre, sur celle de leurs ancêtres, sans être inquiétés, et inquiets eux mêmes pour leur avenir. Je veux qu’ils soient prioritaires, pour se loger, pour se soigner, pour travailler, pour étudier, et en cas d’accidents de la vie. Je veux qu’ils vivent dans une Bretagne enracinée et catholique. Pas sous le règne de la loi islamique.

Je ne veux pas offrir à ma fille des études dans une métropole où elle prendre le risque, chaque soir, de tomber sur un Afghan sous OQTF, et où elle risquera de se faire violer ou agresser.

Je ne veux pas que mes fils, demain, pour un regard, pour une remarque dans une soirée, finissent, comme mon ami Jean-Marie, avec un coup de couteau dans le coeur porté par un extra-européen.

Je refuse que mes enfants soient intoxiqués par le gauchisme,  dès l’école, et qu’on leur apprenne qu’ils peuvent si ils veulent, changer de sexe, ou s’offrir un enfant sur catalogue. Je ne me résoudrai jamais à les laisser tomber dans la drogue, dans les addictions, parce que nos autorités, et certaines associations, ont laissé depuis trop d’années toute cette m… ronger nos villes comme nos campagnes.

Je souhaite que mes enfants apprennent d’abord d’où ils viennent, qui ils sont, avant de pourquoi pas, demain, s’intéresser au  monde qui les entoure. Je veux qu’ils soient d’abord des Bretons, puis ensuite des Français si ils ont envie de l’être, sachant que dans tous les cas, qu’ils le veuillent ou non, ils resteront éternellement des Européens, de racine et de sang.

Je veux offrir à mes enfants la possibilité de vivre dans une Bretagne sûre et enracinée. Je veux qu’ils vivent sur des terres où ils seront maîtres chez eux. Je ne souhaite pas qu’ils deviennent demain, des Afrikaaners persécutés d’Afrique du Sud, ou des Indiens d’Amérique.

Je souhaite qu’à travers eux, et à travers leurs enfants, et ceux qui suivront, le sang qui coule dans mes veines, et celui de mes ancêtres, les racines, l’héritage culturel, se perpétue. Parce qu’il en est ainsi et qu’il en a toujours été ainsi. Mon peuple, ma race, mon sang, ne doivent pas disparaitre effacés par ceux qui, du passé, veulent faire table rase.

Alors oui, le dimanche 30 juin, et le dimanche 7 juillet, je voterai pour le candidat de l’Union des droites de ma circonscription, qui rassemblera avant tout, des patriotes sincères.

Qu’ils soient français, ou bretons, finalement, cela me sera égal. Car demain, au rythme où vont les choses démographiquement, si nous continuons à nous regarder dans le blanc des yeux, et à nous faire la guerre pour des raisons qui ne sont pas existentielles, alors nous disparaitrons. Bretons comme Français.

Jordan Bardella Premier ministre n’empêchera pas mes enfants d’apprendre et de parler le Breton. Il ne s’opposera pas, si les Bretons se lèvent un jour en masse sur la question, à la réunification. Il ne fera pas tomber la statue de Nominoë. Il n’empêchera pas notre peuple d’apprendre sa propre histoire. Il n’empêchera aucun Nantais de s’affirmer breton. Il ne sera pas plus nocif pour mon peuple que ceux qui, depuis des décennies sont aux affaires en Bretagne sans que cela ne suscite de désapprobation.

Et si il le fait, alors nous aurons tout le temps de nous révolter contre ça.

En attendant, cette union des droites permettra peut être, même si la croyance est une illusion en politique, que nos enfants vivent entre eux, et en sécurité, sur la terre de leurs ancêtres, et éduqués avec des valeurs saines. Des enfants qui deviendront des hommes et des femmes, libres, et non déconstruits.

Ce bulletin glissé dans l’urne, ne changera en rien mon combat. Ni la vision que j’ai de la Bretagne, de son peuple, et de son destin que je souhaite autonome, dans une Europe des peuples.

Mais l’heure est aujourd’hui trop grave pour ne pas réagir face au péril communiste. Je ne veux pas  laisser nos terres aux mains de ceux qui veulent tout raser, tout détruire. Je ne veux pas demain me laisser diriger par les maîtres de la censure, de l’anathème, de la violence politique, du lynchage. Par ceux qui veulent nous tuer pour ce que nous sommes et pour ce que nous incarnons, car oui, ces gauchistes veulent notre mort, sociale, économique, et demain, physique.

J’irai donc voter, fin juin, en espérant que l’addition des voix fasse que Jordan Bardella devienne Premier ministre. Et qu’il soit à la hauteur des attentes que des millions d’individus peuvent mettre en lui. Pour renverser la table. Pour tout reconstruire. Pour abolir toutes les lois, tous les traités, qui nous empêchent d’exister et d’être ce que nous sommes. Et pour envoyer, enfin, dans les oubliettes de l’histoire, tous ceux qui ont cru pendant des années pouvoir détruire les peuples d’Europe sans susciter chez eux une vie réaction.

Je n’aurai jamais confiance dans le personnel politique. J’ai trop vu les rapaces, les bagarres pour une place, pour une gamelle. Je les vois encore aujourd’hui, et ils me débectent. Les trahisons. Les coups de poignard dans le dos. Sans doute aussi les êtres les plus vils humainement qui voient dans la politique la possibilité de réussir là où ils auraient été rejetés par tous ailleurs. Je n’aurai pas plus confiance dans ce personnel politique aujourd’hui, demain, ou après demain, quelle que soit l’étiquette. Car la politique politicienne est rarement le théâtre des hommes purs, des idéalistes. Des saints.

Néanmoins, le 30 juin 2024, à défaut d’y croire, j’ai envie de voir la société des Macron, des Larcher, des Darmanin, des BHL s’effondrer. J’ai envie de voir la minorité gauchiste qui terrorise le pays depuis trop d’années, avec ses partis, ses milices, ses ONG, ses associations, pleurer toutes les larmes de son corps. J’ai envie d’écouter la presse aux ordres secouée, et ne sachant plus si demain, elle pourra vivre sans subvention. J’ai envie de voir leur monde s’effondrer, et ma terre, mon pays, ma civilisation, enfin renaître. J’ai envie d’en finir avec la haine, l’intolérance, la censure, l’épuration prônée par le camp d’en face.

Jordan Bardella doit en avoir conscience. Il y a des millions de gens qui voteront pour lui demain, et qui ne lui pardonnerons pas la moindre compromission ni la moindre trahison. Car c’est peut être fin juin que se trouve, électoralement parlant, la dernière chance pour nos peuples de l’hexagone, pour nos peuples d’Europe. Pour écarter de nos vies le péril rouge, qui est là, et qui ne passeras pas ! 

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mardi, 14 mai 2024

Tribune libre : ET SI LES "FASCISTES" ÉTAIENT SYMPAS ?

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Jean-Eudes Gannat

La voilà donc l'horrible jeunesse dont tout le monde parle. Sur les photos de laquelle Libé appose un filtre sombre, pour faire froid dans le dos. Dont tout le monde se sent obligé de dire le plus grand mal, des "antifas" à Tugdual Denis.

En rang, disciplinée, pas si uniformément vêtue de noir et masquée qu'on voudrait le faire croire.

Médias de grands chemins et politicards corrompus l'ont décrétée "néo-nazie" ; ne prennent-ils pas le risque de faire aimer Hitler aux téléspectateurs, ces fous ?

Car tandis que chaque 1er mai gauchiste laisse à voir des scènes chaotiques, le Comité du 9 mai a été un modèle d'organisation, de calme, de tenue.

Face à nous, toujours la même hystérie, les insultes, la vulgarité : le refus absolu du débat érigé en garantie démocratique.

Toute la gauche a crû bon d'encenser la jeune fille noire venue longuement provoquer et insulter le cortège impassible, allant jusqu'à traiter les participants de "sales blancs de merde" ; à elle, pourtant, revient l'unique débordement et les seuls propos racistes de la journée.

Quand on pense à la manière dont sont malmenées, voire violentées, les jeunes filles du Collectif Némésis venues avec de simples pancartes devant les manifs de gauche, une seule question nous vient : et si en fait, les "fascistes" étaient sympas ? Et s'ils étaient plus équilibrés que leurs détracteurs, s'étranglant dans leurs reductio ad hitlérum avec leurs tessitures canines ?

Savez-vous ce que pense - sans oser l'exprimer - le populo moyen quand il voit le défilé à la télévision ? La même chose que quand il regardait les images des batailles rangées de la rue du Cornet, lors des émeutes pour Nahel : "avec eux au moins, nous n'en serions pas là." Et le bourgeois de droite, si prompt à déclarer que nous sommes de dangereux crétins, nul doute qu'il viendrait se réfugier derrière nos "gros bras" le jour où éclaterait la fameuse "guerre civile" dont il se repaît à longueur de repas zemmouristes.

Une soixantaine en 2017, 850 selon BFMTV pour cette édition 2024 ; et si, en plus d'être sympas, les "fascistes" avaient de l'avenir ?

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mercredi, 17 avril 2024

Tribune libre : Quel est l'objectif de la liste Forteresse Europe ?

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Pierre-Marie Bonneau

Tête de liste Forteresse Europe cliquez ici

L'objectif n'est pas de faire élire une poignée de députés dans un parlement qui n'est qu'une chambre d'enregistrement, le pouvoir réel étant à la Commission européenne, dont les membres sont nommés par les chefs d'État européens

L'objectif est de faire entendre la voix des nationalistes au plus grand nombre avec le clip de campagne qui sera diffusé sur les télévisions et le programme politique publié sur le site officiel de l'élection. Depuis trop longtemps, cette voix est étouffée par les médias de l'oligarchie et sanctionnée par les tribunaux rouges.

Ce n'est pas parce qu'il y a déjà des listes de la mouvance nationale au sens large, qu'il faut s'interdire d'en présenter une autre. D'une part parce que nous portons un projet différent, sans concession et authentiquement nationaliste ; et d'autre part parce que plus il y aura de listes de la tendance nationale, plus nos thèmes et nos idées seront martelés aux Français et prendront place dans leur esprit.

Nous n'avons pas la prétention de vouloir transformer des dizaines de millions de Français en militants nationalistes. À long terme, l'objectif est de constituer une minorité suffisamment nombreuse et formée pour changer le cours des choses le moment voulu. C'est toujours ainsi que s'écrit l'histoire. À court terme, l'objectif est de faire entendre les positions nationalistes dans un espace médiatico-politique saturé d' « indigénistes », de libéraux-sionistes et de nationaux-sionistes.

Et quelle est l'utilité du vote en lui-même ? Un million de voix pour un programme mou n'a guère d'impact. Dix mille bulletins de vote téléchargés sur internet, imprimés et glissés dans l'urne, c'est un acte militant et une démonstration de force en faveur d'un programme radical.

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lundi, 08 avril 2024

L'autre Grand remplacement

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mercredi, 15 novembre 2023

Tribune libre : L’Adieu au Front National

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Eric Delcroix

Le Rassemblement National (RN), à l’initiative de sa présidente, Marine Le Pen, a participé à la grande manifestation d’exorcisme républicain organisée le 12 novembre par les présidents de l’Assemblée et du Sénat, au soutien de la seule communauté juive. Les responsables musulmans, eux, ont logiquement boudé cette marche en faveur des israélo-israélites (les Arméniens, chrétiens pas même sémites, étant tombés dans la « boîte à oubli » orwellienne).

Ce genre de manifestation, organisée par les pouvoirs publics et non pour faire pression sur ceux-ci, a quelque chose d’incongru et de malsain. Il s’agit toujours de rechercher l’unanimité, autour de la République, comprise non pas comme le régime du temps, mais comme l’adhésion à une conception révolutionnaire et abstraite de la Nation.

En la rejoignant inconsidérément, le RN a rompu définitivement avec ce qu’était le Front National, savoir une sorte de syndicat informel des Français de souche européenne ou assimilés. Il s’agissait alors de défendre une conception charnelle et affective de la Nation, dont même De Gaulle avait reconnu la nature avec sa « race blanche » et sa « religion chrétienne » (1959)…

Le RN abaissé a n’être plus qu’un parti

A un moment, les troupes de Marine Le Pen se sont retrouvées entre le groupe de la sulfureuse Ligue de défense juive, qui a largement applaudi la chef [sic] de file frontiste, et une délégation du Crif i, largement hostile au RN. » (le Figaro, 13 novembre, page 3).

Le RN ne pourra plus s’en sortir et, le judaïsme ne connaissant pas la Rédemption, il n’y aura pas de pardon pour le parti de Mme Le Pen. Après ce choix déterminant et historique de sa cheftaine, adoubée par Serge Klarsfeld, il y aura désormais une exigence permanente d’humiliation justificatrice de conformité. Il faudra toujours et encore en faire plus, au regard de ces institutions juives agréées, sous le regard vétilleux du CRIF.

D’ailleurs, Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes que l’on découvre arbitre des élégances hébraïques, l’a annoncé urbi et orbi :

[Marine], personnellement, n’est pas antisémite [lire anti-juive]. Mais est-ce que que le RN a purgé tous les éléments de l’antisémitisme ? Je ne le crois pas. » (le Figaro, 13 novembre, page 4).

Appel explicite à une purge au sein du RN de la vieille garde frontiste, supposée éventuellement non pro-sioniste ou simplement rétive à ce que Renan appelait le sémitisme. La dissolution du syndicat des Français est donc acquise, la survie du peuple français historique contre son Grand remplacement n’a plus guère pour défenseurs que nous autres, souvent anciens membres ou sympathisants historiques du Front National, dispersés façon puzzle…

Le reniement n’est pas toujours payant, même en politique

Si le reniement vis-à-vis de son père, par opportunisme, absence de culture politique, demeurait pour Marine une question de famille, le ralliement au conformisme dit républicain et de tradition maçonnique, sonne le glas du syndicat des français.

Tout le monde n’a pas droit à une protection communautaire. Pour avoir tenté néanmoins d’ être le tribun des Français, Jean-Marie Le Pen l’a payé très cher devant les tribunaux de l’iniquité de la République. Et l’ingratitude de sa fille.

Mais c’était hier…

Si elle accède un jour au pouvoir, Marine sera au mieux une pâle Georgia Meloni française, incapable de trouver le ressort héroïque pour juguler le Grand remplacement. On lui concédera peut-être quelques victoires symboliques, car c’est aussi ça la politique politicienne à laquelle elle aspire. Et si elle n’accède jamais au pouvoir, elle recevra sûrement la Légion d’honneur en lot de consolation.

Mais le Grand remplacement continuera, au milieu des manifestations contre le racisme et les discriminations…

Et si elle accédait à la Présidence et… que lui succédait à l’Élysée un président musulman ?

Voire… Mais lit-elle seulement Michel Houellebecq ?

Publiée sur le site Le Nouveau Présent cliquez ici

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lundi, 30 octobre 2023

Tribune libre : GAZA est une prison bombardée par ses matons

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Pieter Kerstens

Ce territoire de la Palestine s’étend sur 360 km2 et compte plus de 2 millions d’habitants. Doté d’un statut d’autonomie en 1994, Gaza est soumis depuis de longues années à un embargo strictement contrôlé par les forces israéliennes qui filtrent toutes les marchandises, transactions et aides internationales.  Contestée depuis 1948, lieu d’affrontements sanglants permanents, la Palestine dans son ensemble aspire à l’indépendance, au même titre que l’Ecosse, la Catalogne ou la Flandre.

Sioniste un jour, sioniste toujours.

Le devoir de mémoire nous dicte que l’Etat hébreux, ses dirigeants successifs et son peuple ne correspondent pas vraiment à ce que le Mahatma Gandhi avait déclaré le 26 novembre 1938 : « Laissons les Juifs, qui proclament être le peuple élu, prouver leur titre en choisissant le chemin de la non-violence pour revendiquer leur position sur terre. »

La politique de Tel-Aviv, dès le début, n’a été qu’une succession d’actes belliqueux, d’arrogance et de cruauté.  Peuple souverain, il applique ce qui lui semble bon pour la défense de ses intérêts, de sa population et de sa sphère d’influence, qui s’étend de Wall Street à Doha et de Kiev à Pretoria.

Les Hébreux se moquent de la résolution 181 votée le 29 novembre 1947 par l’Assemblée Générale de l’ONU pour le partage de la Palestine en 3 entités, résolution non appliquée et à l’origine de la NAKBA. 

De même pour la résolution 194 votée le 11 décembre 1948 qui place Jérusalem sous mandat international et garantit le principe des droits existants.  

Jamais les Israéliens n’ont appliqué la résolution 242 du Conseil de Sécurité du 22 novembre 1967 au sujet des territoires occupés. 

Les résolutions de l’ONU n°476 du 30 juin 1980, n°478 du 20 août 1980 et 672 du 12 décembre 1990 condamnent toutes l’attitude belliqueuse d’Israël et déclarent illégales les lois, la juridiction et l’administration de la ville sainte de Jérusalem.  Le fait de la déclarer par la suite capitale de l’entité sioniste n’a rien fait pour calmer les esprits.

Depuis 75 ans, les sionistes méprisent au plus haut point les résolutions de l’ONU et poussent aux crimes, tel Jacques Kupfer, co-président du Likoud mondial, qui déclarait le 15 juillet 2014 : « Lorsque les alliés ont voulu mettre un terme à la guerre contre l’Allemagne nazie, ils ont détruit la ville de Dresde. A juste titre.

Lorsque les Etats-Unis ont voulu mettre un terme à la guerre contre le Japon, ils ont détruit Hiroshima et Nagasaki en lançant la bombe atomique. A juste titre.

Si nous voulons mettre un terme à la guerre, nous devons raser Gaza.

Gaza doit devenir un champ de ruines d’où ne peuvent sortir que des gémissements. »

Qui donc attise la vengeance ? Qui appelle à l’extermination du peuple palestinien ? Qui répand la haine ?  Combien de manifestations et de procès contre les propos immondes de Jacques Kupfer ?

Dès lors, on ne peut que condamner les prises de positions et les soutiens apportés à Israël par certains « patriotes » ou « nationalistes » comme ceux du RN ou de Reconquête. Ces imbéciles ignorent les agissements permanents du Mossad, du Shin-Beth et de l’Aman qui apportent également depuis des années le soutien de l’Etat hébreux aux djihadistes du Front al-Nostra et aux terroristes de DAESH, dont les hors-la-loi blessés ont été soignés dans les hôpitaux israéliens !

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samedi, 13 août 2022

Tribune libre : il ne restera rien de la civilisation française…

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Bernard Plouvier

Et ce sera justice ! Quand on ne veut plus défendre ses valeurs et sa sécurité les armes à la main, on devient esclave ou on meurt. C’est l’unique leçon de l’histoire.

À force de tourner les regards vers la Shoah – unique période historique devenue digne d’intérêt, de larmes et de quêtes depuis les années 1970 -, à force de beugler le rituel : « Plus jamais ça ! », on oublie que la vie sur Terre a toujours été un Enfer, parce que les comportements de la bête humaine sont immuables.

Notre histoire, à nous Européens occidentaux, s’est bâtie ni en Égypte ni à Jérusalem, mais a été façonnée par Rome, celle de la République, puis celle de l’Empire. Lorsque les Romains devenaient les maîtres d’une nouvelle province, d’un nouvel ensemble de tribus, ils apportaient leur fabuleuse civilisation, mais les révoltes étaient impitoyablement matées : la mort pour les chefs et l’esclavage pour les prisonniers et leurs familles.

De la même façon, les révoltes intérieures, serviles ou non, étaient réprimées très brutalement. Les voyous, les pillards, les assassins étaient considérés pour ce qu’ils étaient : des inassimilables, des parasites destructeurs, et ils étaient impitoyablement éliminés.

De ce fait du 2e siècle avant J.-C., jusqu’à la fin du IVe siècle, Rome domina et civilisa progressivement toutes les terres, du Mur d’Hadrien jusqu’aux terres rhénanes et danubiennes, et l’ensemble du littoral méditerranéen, jusqu’aux abords de l’Empire des Parthes. Chaque invasion était sèchement combattue et donnait lieu à des représailles en territoire ennemi.

Puis au Ve siècle, tout fut détruit en Occident : la niaiserie chrétienne avait frappé. On accueillait l’ennemi comme un frère égaré, on jugeait ignoble de tuer, fût-ce un envahisseur pillard ou tueur. Le grand mot, d’une ineffable stupidité, devenait : « Aimez-vous les uns les autres » ! On comprend que longtemps, les civilisateurs romains n’aient vu en cette foi, bizarre et parfaitement inadaptée à l’animal humain, un dérivatif romanesque à la rudesse de la vie, une consolation pour esclaves et femelles.

Mais au Ve siècle, la mollesse morale et physique s’était généralisée et ce fut la fin, en Occident, d’une grandiose civilisation. Si à Byzance, on survécut un millénaire de plus, ce fut grâce à la subordination totale du clergé aux Empereurs : bien avant Jeanne d’Arc et son christianisme national français, les Byzantins avaient transformé leur clergé en agent de propagande nationaliste et belliqueuse.  

Durant le dernier tiers du XXe siècle, l’Occident s’est féminisé, puis s’est établi le règne des capons droits-de-lhommesques, alors même que – grâce à la complaisance de politiciens idiots, démagogues ou vénaux – la pire invasion de notre histoire débutait. Elle se poursuit de nos jours à un rythme accéléré et, fatalement, par le biais du régime démocratique – c’est-à-dire par la Loi du Nombre -, la substitution de population majoritaire accouchera dans moins d’un demi-siècle d’une Europe occidentale tiers-mondisée et islamisée.

Il est amusant de constater que les leaders juifs qui n’ont eu de cesse de pousser les Occidentaux à l’accueil large et généreux des immigrants africains, proches et moyen-orientaux, de pousser au « métissage bienfaisant » des populations européennes avec les envahisseurs, n’ont pas encore compris que, dans l’Europe africanisée et orientalisée, l’antijudaïsme sera plus brutal et généralisé que jamais et qu’ils ne pourront plus exprimer leur différence !   

L’unique Devoir de mémoire qui vaille tient en deux propositions : « C’est la force qui dicte le droit » (il a fallu beaucoup de temps et de mots à Thomas Hobbes et à Baruch Spinoza, séparés par une génération, pour aboutir à cette conclusion, évidente à qui étudie l’histoire !) et « Ce qui a été sera de nouveau » (Qohelet, I-Prologue).

Parfois la force appartient à un législateur sage, tels Hammourabi ou Octave-Auguste ; dans bien d’autres cas, elle est dévolue à un fou furieux et règne alors la pure démence. On connaît assez bien les grandes lignes des 4 derniers millénaires, suffisamment pour savoir que les plus belles des civilisations meurent sous les coups de barbares avides et violents.  

Nous vivons – et uniquement de notre faute – une fin de civilisation. En clair, nous sommes des criminels à retardement, car ce sont nos petits-enfants et leurs rejetons qui souffriront de la dictature raciste et sectaire des Nouveaux Occupants.

Puis ce sera la lente Reconquête : celle d’Ibérie a duré un demi-millénaire ! Encore faudra-t-il, pour obtenir la reconquête de notre continent sur ses envahisseurs étrangers au continent et à sa civilisation, qu’il reste des Européens, d’esprit et de corps mâle.       

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jeudi, 21 avril 2022

Encore raté ... !

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Bernard Germain ∗

Le 19 avril 2022 s’est déroulé le « match retour » de la présidentielle opposant Marine Le Pen à Emmanuel Macron. Le débat de 2017 s’était soldé par une victoire par KO d’Emmanuel Macron. Débat que Marine Le Pen a trainé 5 ans comme un boulet tant elle avait été humiliée et dépassée.

Qu’allait-il en être en cette soirée d’avril 2022 ? Aurait-elle tiré les leçons de son échec précédent ? Saurait-elle cette fois affronter Emmanuel Macron et le dominer ? Nombreux étaient ceux qui se posaient ces questions. J’en étais.

Notons que contrairement à 2017, Marine Le Pen avait pour ce débat un sérieux avantage... Emmanuel Macron avait un bilan à assumer et c’est peu de dire que celui-ci est calamiteux.

Malheureusement, dès le début j’ai eu une mauvaise impression à la vue des deux candidats. Macron arborait comme à son habitude un air dominateur et arrogant tandis que Marine Le Pen avait un regard fuyant, passant de ses nombreuses fiches aux journalistes puis à ses chaussures. On sentait déjà que Macron avait un ascendant psychologique sur son adversaire du soir.

Le début de l’échange ne fit que me confirmer dans mon impression quand Macron bouscula Le Pen sur les problèmes de pouvoir d’achat et de TVA indiquant que sa méthode était bien plus efficace que celle de son adversaire. On eut une bien faible défense de son opposante.

C’était pourtant l’un des thèmes majeurs de la campagne du RN. L’affaire s’engageait mal.

Il serait fastidieux de reprendre tous les sujets traités. Certains ont plus retenu mon attention et méritent, selon moi, d’être relatés.

Sur le COVID 19

Marine Le Pen s’est laissé enfermer dans une discussion sur le « quoi qu’il en coûte » à l’issue de laquelle Macron lui posa la question « qu’auriez-vous fait à ma place ? » ... sans réponse de son opposante !

Pourquoi n’a-t-elle pas posé les questions que tout le monde attendait :

  • l’incohérence de la politique gouvernementale sur les masques (« les masques ça ne sert à rien » puis « obligation du masque partout ») ?
  • Idem pour les tests (« ça ne sert à rien » puis « des milliards dépensés en tests »)
  • les suppressions de lits dans les hôpitaux pour faire baisser les coûts de la santé et consécutivement l’enfermement de la population afin d’empêcher l’hôpital d’être submergé
  • le pass vaccinal puis sanitaire pour rendre obligatoire la vaccination, sans que ce soit une décision de l’État ce qui l’aurait rendu responsable en cas de problème avec les vaccins
  • les personnels hospitaliers, pompiers... licenciés en cas de refus vaccinal

... etc

Aucun de ces points n’a été abordé. Pourtant Macron aurait été en fâcheuse position s’ils l’avaient été.

Sur l’international

Macron s’est permis de rudoyer Marine Le Pen sur son prêt russe en indiquant qu’elle ne pouvait s’exprimer sur les problèmes touchant la Russie car elle était sous l’influence de Poutine « son banquier ».

Au lieu de bredouiller des explications embrouillées que ne lui a-t-elle demandé ? « Monsieur Macron, êtes-vous sous influence des Etats-Unis ? Mc-Kinsey vous a fait fait gratuitement votre campagne de 2017 et pour renvoyer l’ascenseur, vous leur avez donné pour un milliards de contrats, notamment sur le sujet du COVID. Vous n’ignorez pas que les Lois américaines obligent toute entreprise américaine a fournir à la CIA les données dont elles pourraient avoir connaissance concernant des pays étrangers. Donc vous avez contribué à transmettre des informations sans doute sensibles aux américains. »

Elle ne lui a pas posé cette question...

Elle aurait aussi pu lui demander : « Pourquoi payez-vous des sommes pareilles à un cabinet de conseil alors que nous avons des hauts fonctionnaires capables de faire ce travail ? Ils restent l’arme au pied et vous payez une deuxième fois un cabinet pour faire leur travail. Est-ce sérieux d’agir ainsi ? »

Elle ne lui a pas non plus posé la question...

Sur l’Europe

Sur ce thème Marine Le Pen s’est également faite malmener. Emmanuel Macron n’ayant de cesse de lui dire « ce que vous proposez revient, sans le dire, à annoncer votre sortie de l’Europe ».

Au lieu de multiplier les exemples montrant que l’Europe, singulièrement la Commission, outrepasse constamment ses prérogatives - par exemple avec sa récente campagne faisant la promotion du voile islamique - afin d’obliger les nations à se plier à ses directives, Marine Le Pen n’a pas mené la charge qui s’imposait. Visiblement elle était terrorisée à l’idée de dire une « bétise » et de se voir renvoyée à ses erreurs de 2017.

Encore une belle occasion manquée...

Sur l’islam et le voile

Marine Le Pen, après sa valse hésitation des derniers jours sur le voile, a clairement indiqué qu’elle était pour « son interdiction dans l’espace public ».

Un bon point pour elle.

Mais Macron de répondre « si vous interdisez le voile, il y aura la guerre civile ».

Pourquoi n’a-telle pas rétorqué immédiatement : « Je prends bonne note M. Macron que vous venez d’officialiser que les islamistes ont gagné. Vous vous soumettez. Aujourd’hui c’est le voile, mais il ne s’arrêteront pas avant d’avoir entièrement soumis la France à la charia. Avec vous la France est appelée à disparaître. »

Malheureusement, Marine Le Pen n’a pas répondu cela...

Sur l’insécurité

Marine Le Pen a bien indiqué des chiffres sur les agressions et sur la délinquance dont une partie non négligeable est en lien avec l’immigration.

Mais lorsque M.Macron a indiqué qu’il avait recruté 10 000 policiers et gendarmes, pourquoi ne lui a-t-elle pas posé la question : « Vous avez recruté des policiers et des gendarmes, mais vous ne les protégez pas des racailles et des délinquants. Avec moi celui qui lève la main sur un policier, un gendarme ou tout dépositaire de l’autorité, ce sera la prison automatique avec peine sans réduction.  Pourquoi n’avez-vous pas mis en œuvre cette mesure durant durant votre quinquennat ? »

Elle aurait pu dire cela, mais elle ne l’a pas fait...

Sur l’État

Marine Le Pen avait un boulevard sur ce thème. Pourtant elle ne l’a nullement invoqué. Et c’est fort regrettable.

Ainsi elle aurait pu dire à Emmanuel Macron : « Vous êtes un destructeur de l’État. Vous avez supprimé l’ENA, puis le corps préfectoral et il y a deux jours un décret est sorti discrètement entre les deux tours, annonçant la suppression du corps diplomatique. Jusqu’où irez-vous dans votre frénésie destructive de l’État ?... Moi Présidente, je restaurerai l’ENA, le corps préfectoral et le corps diplomatique. »

Malheureusement, sur ce sujet aussi elle fut silencieuse ...

Au final, il me semble que Marine Le Pen a été incapable d’apporter une vraie contradiction au Président sortant, alors qu’elle avait pourtant une foule d’éléments et d’arguments à lui opposer. Elle ne m’a pas non plus paru très brillante sur la défense de son programme, notamment parce qu’elle n’a pas su prendre de la hauteur et parler de la France, de son identité, de sa place et de son avenir dans les décennies à venir.

Le pouvoir d’achat est certes un thème qui intéresse du monde, mais une élection présidentielle et l’avenir de la France, c’est un autre niveau.

Elle n’a pas été capable de se hisser à ce niveau, sans doute par peur de « mal faire » ou de dire « une bêtise ». Ou alors parce que la marche est tout simplement trop haute pour elle.

Reste qu’elle risque bien au sortir de ce nouveau débat de se coller la réputation d’être une « machine à perdre ».

Parce que je souhaite la défaite d’Emmanuel Macron, Dimanche, je voterai pour elle... par devoir et sans enthousiasme.

Un dernier mot. Il est incompréhensible d’entendre, aujourd’hui 20 Avril, Jordan Bardella répondre à la proposition d’Eric Zemmour de créer une coalition de la droite pour les législatives... qu’il n’en est pas question. Selon lui, le RN présentera partout des candidats, sans s’occuper des autres.

Si l’on comprend bien Jordan Bardella, mieux vaut perdre chacun de son côté que gagner ensemble.

Peut-on imaginer pire stratégie pour aborder ces élections et la période qui s’ouvre ?

Je vais finir par me demander si c’est seulement Marine Le Pen qui est une machine à perdre ou le RN dans son ensemble.

∗ Bernard Germain est responsable local de "Reconquête !" en Bretagne. Il est aussi un opposant à la méthanisation et l'auteur du livre "Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste" cliquez ici

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mercredi, 09 février 2022

Tribune libre : Regard sur l'Europe envahie et la France qui se meurt…

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Voitures incendiées à Vannes. Douce Bretagne

Alain Launay
Militant Z en Côtes d'Armor

Plus les jours s'écoulent plus la situation chaotique révèle des analogies avec la situation de 1940… sauf qu'en 40 l'ennemi venait de l'extérieur ! Et il n'y avait pas de "troupes" infiltrées pour soutenir son opération d'agression. Alors qu'aujourd'hui ses relais sont dans la place et sèment le désastre : trafic de drogue à grande échelle, incendies volontaires de voitures, agressions de policiers, gendarmes, pompiers, médecins, pharmaciens, personnels de santé, enseignants, destruction de biens religieux… Toutes les villes, toutes les régions sont maintenant touchées.

Voyez ce qui se passe à Brest, Rennes, Nantes, Vannes, Lorient, et tant d'autres villes petites ou grandes. La lecture de la presse régionale est édifiante. Partout ça flambe. Sur les chaînes de télévision, hormis C-News et TV Libertés qui ne peuvent matériellement tout relater, c'est l'omerta organisée qui règne.

Nous vivons en fait le début d'un processus de "libanisation", comme l'a dit Eric Zemmour. Phénomène encouragé par une classe politique aveugle et corrompue. Valérie Pécresse en est un magnifique exemple !

L'infiltration est massive, organisée et a pour but d'annihiler toute volonté de résistance par les menaces, l'intimidation, la pénétration dans les administrations, les associations aux ordres. Tout ceci pour mettre la main sur le pays qui, stratégiquement, est le plus important de l'Europe car contrôlant toutes les entrées maritimes Ouest de l'Europe. De plus, un pays doté de l'arme nucléaire.

L'Allemagne est déjà neutralisée, victime de la surpopulation immigrée turques qui fait tourner ses usines. Une fois la France neutralisée à son tour, toute l'Europe de l'Ouest tombera. Les pays arabes producteurs de pétrole financent l’islamisme et nous les embrassons sur la bouche quand ils achètent des entreprises et clubs sportifs en France et en Europe. En revanche ils pourraient largement financer les besoins des pays d’Afrique et ne le font pas. Les seuls investissements qu’ils réalisent c’est de construire des mosquées.

Les pays développés avec la complicité des dirigeants africains corrompus pillent les richesses naturelles de ces pays et maintiennent les populations dans un état de pauvreté tel qu’elles peinent à nourrir une population toujours plus nombreuse. La Chine et la Russie font exactement la même chose. Dès lors pas étonnant que la faim les oblige à quitter leur pays pour chercher mieux ailleurs.

Toutes les nations d'Europe, surtout de l'Ouest, font face à un gravissime problème celui d'une chute drastique de la natalité et du vieillissement de sa population. Voyez ce qui se passe en Italie, Espagne, Grèce, Allemagne… Cela, à terme, laisse un immense vide qui ne demande qu'à être comblé par un apport externe de population Tout ceci avait été prévu dès le début des années 1980 dans une remarquable étude publiée alors dans Time Magazine. Étude dans laquelle était parfaitement décrite l'invasion à venir du continent européen par les populations d'Afrique dont la surnatalité explosive ne peut qu'accentuer le phénomène migratoire.

A ceci se surajoutent les migrations générées par la crise climatique qui accélère la désertification de la bande sahélienne où les ressources en eau se tarissent inexorablement… C'est pour cela que nous sommes la cible primordiale. Toute cette infiltration, la "hijra" est planifiée.

Tout témoigne d'une invasion qui de sournoise est devenu quasi ouverte. Provocations, prosélytisme, violences en tous genres n'ont jamais été aussi prégnantes et ne sont pas sanctionnées. Il n'est qu'à entendre le discours du Grand Mufti en réaction à la décision de dissolution par Gérard Darmamin du CFCM pour être convaincu que l'ensemble du monde musulman présent en France fait bloc. Il n'y a pas d'un coté les islamistes et de l'autre les soi-disant bons musulmans. Lorsque les troubles éclateront  nos pauvres forces de sécurité seront vite débordées, les citoyens désarmés, terrifiés par les violences qui éclateront partout. Ils seront tentés alors de se soumettre !

La prochaine élection est donc bien celle de la dernière chance si tant est qu'il ne soit pas trop tard et que la situation puisse être d'abord stabilisée puis retournée. Il est plus que temps de sonner le tocsin et d'inverser le cours des choses.

C'est ce que fait notre ami et candidat Eric Zemmour ! Si, par malheur, Macron est réélu, le naufrage sera assuré dans les 2 ou 3 ans qui viennent. Œuvrons pour que cela ne se produise pas !

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lundi, 27 septembre 2021

Pour Gilles...

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Gabriele Adinolfi

Nous nous étions certainement croisés avant mon retour en Italie, en 2000, suite à la prescription de ma peine. Mais le souvenir le plus lointain que j'ai de nos rencontres date d'un an plus tard.

Tu avais organisé à Versailles une réunion où il y avait des stands identitaires, skins, monarchistes, nationalistes-révolutionnaires... une kermesse typiquement française qui, en Italie, serait malheureusement impossible compte tenu de notre état d'esprit local. Nous avons tout de suite sympathisé et tu m'as demandé d'intervenir à la tribune pour parler de la situation dans mon pays ainsi que des mésaventures politico-judiciaires que je venais de vivre.

Tu me proposas même aussi de publier dans la maison d'édition que tu dirigeais alors, un livre sur l'histoire italienne des années 1970. C'est ainsi, grâce à toi, que germa l'idée d'écrire mon premier livre édité en France : Nos belles années de plomb qui eut un grand succès.

Soudainement tu m'as signé un chèque en guise d'"avance". Je ne savais pas pourquoi, mais tu m'as dit que c'était comme ça. Peu de temps après, tu t'es excusé de ne pas pouvoir me payer les royalties (je ne savais pas que chez vous ça se faisait !) et que tu le feras le plus tôt possible. Ensuite, tu as dû fermer la librairie et te consacrer à d'autres activités. Visiblement, je devais me résigner à renoncer à une juteuse carrière d'auteur en France...  

Et douze ans plus tard, je dis bien douze ans plus tard, nous nous sommes croisés par pur hasard dans une rue près du métro Alésia. Tu m'as proposé de venir te rendre visite dans la boutique d'objets historiques que tu avais ouverte non loin de là. À peine arrivé, tu m'as signé d'amblé un autre chèque pour payer la dette de droits d'auteur que tu prétendais avoir avec moi et tu t'es excusé pour le retard. J'étais sans voix.

Il y a deux ans, tu es venu avec ton épouse Louise en Provence assister à la réunion d'été des Lansquenets d'Europe et tu as immédiatement pris part à l'organisation de cette rencontre. C'était normal puisque tu es né avec les qualité d'un chef.

Lorsque nous avions choisi le titre de mon livre, je ne me suis pas rendu compte, parce que je ne te connaissais pas encore assez, que tu aurais presque pu parler mieux que moi de ces années de plomb puisque tu étais allé combattre au Liban, quand tu avais vingt ans, avec cet esprit gascon et fou qui caractérise parfois  les Français et que l'on retrouvait aussi, à cette époque, en Italie.

Tu étais un combattant, un guerrier et un parfait organisateur des services d'ordre. Tu as été en première ligne, physiquement et dans l'organisation concrète, dans les heurts avec la police ou les gauchistes, d'Ordre nouveau au début des années 1970, jusqu'à La Manif pour tous et les Gilets jaunes plus récemment.

Tu n'as jamais mentionné tout cela, et je n'en suis pas surpris. Je sais, par ma longue expérience, que ceux qui agissent vraiment se taisent le plus souvent car ils sont discrets et modestes. Ce sont les autres, ceux qui se contente d'observer, qui en rajoute et se montrent, laissant ainsi croire qu'ils ont un rôle important. Ils mentent en espérant obtenir une considération qu'ils sont incapables d'avoir. Ceux qui sont solides, en revanche, n'en ont pas besoin et ils évitent la flatterie plébéienne. Tu as toujours été de ceux-ci.

Tu as été parmi les promoteurs et les organisateurs de la Nouvelle Librairie à laquelle tu laisseras un vide que personne ne pourra combler. Tu as été tout : guerrier, éditeur, entrepreneur et homme de pensée

Après tout, tu t'appelles Gilles, exactement comme le personnage du roman dans lequel Pierre Drieu la Rochelle se rend compte qu'il est fasciste, se définit comme tel et rompt avec l'intelligentsia bourgeoise. Le hasard, aimons-nous à dire, n'existe pas.

Arraché par la covid malgré ta trempe hors du commun, tu montes vers ces cieux qui auront du mal à être aussi solaires et souriants que tu l'as toujours été. Toi qui nous souriras, bien que nous ne le méritions pas trop, de ces "luceros" auxquels tu montes déjà "phalangistiquement" la garde !

Élevons nos cœurs, Gilles Soulas !

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jeudi, 19 août 2021

Tribune libre : Une belle défense de la langue française

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Christophe Clavé

La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps.

La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression.

Supprimer le mot « mademoiselle » est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.

Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.

Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions.

Sans mot pour construire un raisonnement, la pensée complexe chère à Edgar Morin est entravée, rendue impossible.

Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.

L’histoire est riche d’exemples et les écrits sont nombreux de Georges Orwell dans 1984 à Ray Bradbury dans Fahrenheit 451 qui ont relaté comment les dictatures de toutes obédiences entravaient la pensée en réduisant et tordant le nombre et le sens des mots.

Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots.

Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel ? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur ? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu ? Si un cri de ralliement devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants: faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants.

Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée. Parce que dans cet effort se trouve la liberté. Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses « défauts », abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. Il n’est pas de liberté sans exigences. Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté.

 Article paru sur FB en 2020

Christophe Clavé est Président d'une société d'investissement et de conseil, auteur de Les Voies de la Stratégie aux éditions ESKA. Il habite Lausanne.

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mardi, 29 juin 2021

Tribune libre : DEDIABOLISATION, DESINTERET, DEMOTIVATION.

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Pieter Kerstens

A force de mettre de l’eau dans son vin, la boisson devient inodore, incolore et sans saveur. Il en va de même avec les programmes et les discours du Rassemblement National (ex-Front National) depuis 10 ans. Édulcorés, aseptisés et expurgés, les thèmes du FN/RN sont devenus incompréhensibles au fil des ans et remplacés par des points de vue et des interventions « politiquement corrects ».

Pour paraître acceptables aux yeux du Régime, Marine Le Pen et le R.N sont aujourd’hui devenus semblables aux autres partis et seuls responsables de la déroute dans les urnes. Aucune excuse ne pourra justifier l’absentéisme de ses troupes sur le champ des batailles idéologiques.

Que ce soit dans les domaines de l’immigration, de l’insécurité ou des impôts, thèses de prédilections du FN/RN, peu de choses les différencient de l’ensemble de la classe politique, car sans quitter l’Union Européenne RIEN n’est envisageable.

C’est en effet la Commission Européenne et le Conseil des chefs d’État et de Gouvernement qui dictent les lois aux états membres depuis des décennies, contre les souverainetés nationales.

Pour s’extraire du chaos économique et du mondialisme imposés par les bureaucrates de Bruxelles, il faut tenir un langage clair et radical. La survie de nos entreprises, soumises à un dumping des états émergents et asiatiques, impose des mesures de rétorsion interdites par Bruxelles.

Le désir et la nécessité de stopper l’immigration/invasion des populations non européennes ne sont pas non plus autorisés par les lois imposées par Bruxelles. Renvoyer les clandestins et hors-la-loi dans le pays de leurs aïeux est impossible dès lors qu’ils ont posé un pied en Europe. Ici encore, le R.N avait fait marche arrière et ses troupes en sont très mécontentes.

Pour ce qui est des taxes et impôts, Marine Le Pen ne s’attaque pas aux racines du mal et refuse une réforme de la fonction publique, des retraites et du système d’indemnisation du chômage, trois secteurs responsables du gouffre financier qui plonge la dette publique à 2.750 milliards d’euros. Le R.N est silencieux quant aux moyens indispensables pour enrayer ce fléau.

La Providence ne présentera pas de leader entrainant les électeurs vers la victoire.

« L’idée de l’homme providentiel, à la fois naïve et primitive, est la ressource suprême des sociétés qui ont perdu la foi dans les grands idéaux, des sociétés désemparées et décadentes. C’est l’idée barbare de l’homme-dieu que l’on suit aveuglément, qui dispense de penser, de comprendre, de lutter, et derrière lequel on se protège comme derrière un bouclier. » Écrivait Henri de Kerillis.

Il est donc inutile de croire que les associations des « Amis de Pierre, Paul ou Jacques » vont nous proposer un personnage miracle ayant les capacités de vaincre le Régime pour les élections présidentielles d’avril 2022 et faire le choix des chefs de files compétents pour les législatives de juin 2022. 

L’aura du FN/RN est implantée dans les esprits depuis plus de 20 ans et sans retour aux fondamentaux (clefs des succès passés), ce qui impose une remise en cause de la stratégie et de la tactique, à l’intérieur même du parti, plus aucune victoire ne sera au rendez-vous. 

De très nombreux cadres efficaces, des bataillons de militants aguerris et une armée de bonnes volontés sont dans la nature et attendent le « Pardon des offenses » pour retourner au combat et entreprendre l’indispensable RECONQUISTA, quel que soit leur profil et leur passé !

15:13 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens, Sacha de Roye, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 07 mai 2021

À UN AN DE LA PRÉSIDENTIELLE : LES LECTEURS ONT LA PAROLE

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Depuis quelques semaines, nous recevons de nombreux messages émanant de lecteurs et amis faisant part de leurs impressions un an avant la présidentielle. Tous sont quasiment unanimes : il est temps d'en finir avec le schéma sclérosé qui plombe la vie politique de notre pays depuis trop longtemps. Nous ne pouvons hélas pas publier tous ces messages. Mais l'un d'entre eux résume, à lui seul, la volonté qui ressort des autres. Le voici tel que nous l'avons reçu...

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Constat. Aujourd’hui nous avons...

- Un LR en lambeaux et surtout en perte de leadership, donc d'incarnation.

- Un RN à la ligne de plus en plus en conformité avec le politiquement correct, une présidente sous-motorisée mais artificiellement "boostée" par les media à des fins tactiques, comme à chaque fois, car elle n'est là que pour permettre au Président sortant de se faire réélire, sans aucun effort comme en 2017, le tout en empêchant l'émergence de nouvelles forces politiques identitaires.

- En face un PS et une gauche délirante et déconsidérée ("khmers verts", islamo-gauchisme et europhobie raciale de LFI, Cancel culture, Woke Culture...)

- une situation politique bloquée, sclérosée (A part Sarkozy, Hollande, Jadot, Bertrand et peut-être Hidalgo, on va avoir les mêmes candidats qu’en 2012, et 2017).

Analyse

Les électeurs du RN et des LR peuvent se retrouver mais uniquement derrière quelqu'un d'autre que MLP ou que Bertrand.

Reste à mettre un nom et un visage à ce candidat potentiel, et de le doter d'une ligne d'avenir.

Et ce candidat potentiel, il y en a un : Eric Zemmour. Il n’a encore rien annoncé, mais il est un fait que comme le Petit Poucet laissant des cailloux, il envoie des signaux de plus en plus évidents (son dernier propos reprenant Bainville, sa visibilité accrue sur tous les réseaux sociaux, des petites réflexions formulées durant sa chronique quotidienne…)

Conclusion

Éric Zemmour, grand admirateur de l'homme du 18 Brumaire, dont nous avons commémoré le 200ème anniversaire de la mort, qui croit au kairos (καιρός) grec ou momentum des Romains, en a ici un tout trouvé, pour se présenter à la Présidentielle de 2022, rassembler sur son nom beaucoup de monde (au-delà même des clivages LR/RN/DLF…), y compris des électeurs qui ne votent plus depuis des années, et surtout être ce bélier qui défoncerait enfin le portail d'une situation politique bloquée depuis 40 ans à droite, bloquée au bénéfice du pire à chaque second tour de l'élection.

Probablement qu’il perdrait (NDLR : CQFD), mais au moins il créerait une rupture. Rupture indispensable à l’émergence d’une nécessaire et tant attendue force politique représentant de nos idées.

B. Bidoilleau

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mardi, 23 mars 2021

Plaidoirie de Me Gilbert Collard en défense de Marine Le Pen…

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François Floc'h (∗)

J'aime bien Gilbert Collard ! Il ne manque pas de culot.. Son langage est fleuri, inventif, percutant. En ces temps d’apathie politique et d'auto-censure, son côté "grande gueule" n'est pas pour nous déplaire. Avec lui, on ne s'ennuie pas ! Et c'est important pour capter l'attention de l'électeur… L'eau tiède n’intéresse personne !

Tout récemment, invité sur Sud Radio – avec TV Libertés, rare espace de liberté d'expression du PAF, le fameux Paysage Audiovisuel Français – il a répondu à Eric Morillot qui le questionnait sur la future Présidentielle. Le propos est intéressant et mérite d'être noté bien qu'il sente un peu trop le cirage… de pompes ! Étonnant de la part de Gilbert Collard...

 Eric MorillotOn parle beaucoup d'une candidature d'Eric Zemmour. Est-ce que vous la craigniez ?

Gilbert Collard Il faut se méfier des ruses de l'Histoire… Eric est un ami. S'il est candidat, il ferait battre Marine. Je crains une candidature qui pourrait appauvrir... nous retirer des voix que l'on pourrait avoir. C'est clair. Je pense qu'il faut un rapprochement entre Eric Zemmour et Marine.

Eric MorillotMais, vous ne pensez pas qu'il pourrait dépasser Marine Le Pen au 1er tour ?

Gilbert Collard Non, je ne crois pas. Parce que l'on oublie quand même trop facilement que Marine, elle, offre aux Françaises et aux Français une expérience unique. Celle d'une femme qui a pris des coups, qui a reçu des tempêtes en pleine figure, des tempêtes politiques, affectives, humaines, et qui n'a jamais mis le genou à terre.

Et, ce dont la France a besoin c'est de quelqu'un qui ne s'agenouille pas, ni devant la repentance, ni devant l'Histoire, ni devant l'Union européenne, ni devant les banlieues, ni devant les zones de non-droit, ni devant la perte de souveraineté.

Et, elle a cet avantage, elle, à l'épreuve du feu, elle a eu ses brûlures et elle a tenu le coup. C'est assez unique.

 […] Et puis l'on passe à une questionnement sur l'Euro. Etc. Etc.

Cette réponse de Gilbert Collard m'a laissé fort perplexe…

Car, nous en connaissons tous des militants du "FN canal historique" qui ont pris des "tempêtes en pleine figure" en des temps politiques bien plus difficiles qu'aujourd'hui ! Et le premier d'entre nous, notre Jean-Marie Le Pen. L'argument de Gilbert Collard n'est donc pas recevable.

Gilbert Collard fait appel à notre mémoire. Et bien, prenons-le au mot !

A la question "Qui n'a jamais mis réellement le genou à terre ?", on peut lui rétorquer :

Qui s'est lancé dans une dédiabolisation stérile qui frise la compromission sinon le ridicule ?

Qui n'a jamais énoncé la moindre critique des lois mémorielles (Pléven, Gayssot, Perben) ? Lois qui bloquent les nécessaires débats, génèrent une auto-censure pernicieuse et empêchent ainsi les solutions salutaires.

Qui n'a manifesté aucun engagement contre les lois dites de "bioéthiques". A défaut de participation, aucun soutien à La Manif pour Tous. Et même aujourd'hui, annonce par Jordan Bardella que les lois Taubira faisaient maintenant partie des acquis de la République et que l'on n'y toucherait pas !

Pauvres Gilets Jaunes qui ne demandaient rien – à tort – aux Politiques mais qui auraient pu recevoir au moins quelques signes de sympathie. Rien, le néant !

Et puis, tout récemment, les cadres du RN auraient reçu des consignes pour ne pas participer à la manifestation de soutien à Génération Identitaire ! Des petits jeunes courageux qui veulent rester debout et utilisent seulement la technique d'Agitprop bien utile en politique !

Qui a dit à de multiples reprises que l'Islam était compatible avec la République ? Manifestant ainsi, en plus de ses lacunes historiques, son manque de volonté politique en ce domaine. Qui a dit que le Grand Remplacement n'existait pas ?

Décidément, cela fait beaucoup pour quelqu'un qui n'aurait jamais mis le genou à terre !

A la réflexion, c'est plutôt Eric Zemmour que j'ai reconnu dans le portrait dressé par Gilbert Collard. Il faudrait évoquer les oukases soviétoïdes du CSA qui semble craindre davantage l'éditorialiste de CNews que la présidente du RN. Et il est un critère qui ne trompe pas : au compteur des passages devant la 17e Chambre, pour propos de quelqu'un qui ne veut pas mettre le genou à terre, Eric Zemmour sort largement vainqueur !

(∗) Ancien secrétaire départemental FN des Côtes d'Armor.

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jeudi, 25 février 2021

S’il était candidat à la présidentielle, je soutiendrais Éric Zemmour

Andre Murawski-869.jpgAndré MURAWSKI

Conseiller régional

Hauts-de-France

Quatorze mois avant l’élection présidentielle de 2022, le paysage politique français présente un aspect particulièrement uniforme, même si des inconnues subsistent en provenance de telle ou telle formation.

Pour faire simple, les politiques conduites dans notre pays dans les domaines économique, social et, depuis quelques années, environnemental, présentent à la fois une grande continuité et une incontestable similitude. En effet, depuis le début des années 1990, ni la droite, ni la gauche institutionnelles ne se distinguent plus sur le plan doctrinal comme ce fut le cas à l’époque où le libéralisme et le marxisme proposaient des offres politiques clairement différenciées.

Jusqu’en 2017, la droite majoritairement représentée par le RPR, devenu l’UMP, puis LR, ainsi que la gauche, représentée elle par le PS, se sont succédé au pouvoir en ne se distinguant que sur certaines nuances. La gauche en matière sociétale ; la droite dans le domaine sécuritaire. Mais l’une comme l’autre ont souscrit au projet de construction européenne et consenti des transferts toujours plus importants de souveraineté y compris en renonçant à appliquer le principe de subsidiarité, pourtant explicitement reconnu par les traités. Inspirée par le projet européen, cette convergence des politiques a abouti, en 2017, à l’élection d’Emmanuel Macron qui a amalgamé les deux sensibilités au détriment du PS et de LR lors des élections législatives de 2017. Aujourd’hui, malgré des ancrages locaux encore solides, le PS comme LR ne semblent pas en position de reprendre l’initiative en 2022, faute de candidats incontournables.

Toujours jusqu’en 2017, le FN, ensuite devenu RN, est passé du statut de parti protestataire à celui de parti d’alternance, disposant seul au fil des ans d’une base électorale suffisante pour proposer une offre politique alternative. Ses espoirs ont toutefois été ruinés, tant par ses adversaires que par ses faiblesses internes. Ainsi, au moyen d’une tactique de diabolisation systématique mobilisant classe politique, représentants des médias, responsables associatifs et intellectuels influents, la gauche et la droite institutionnelles sont parvenues à isoler durablement le FN, condamnant tout accord, décourageant toute alliance et limitant finalement sévèrement son implantation sur le plan local. Mais c’est aussi le manque de professionnalisme qui a pénalisé le FN, entraînant un turnover très important préjudiciable en termes de compétences, une situation financière très préoccupante préjudiciable en termes d’indépendance et de marges de manœuvre, et des affaires judiciaires graves préjudiciables en termes d’image.

En réalité, il existe d’étranges similitudes entre LReM, parti présidentiel, et le RN. Les deux formations politiques soutiennent l’un Emmanuel Macron, l’autre Marine Le Pen, dont un sondage a indiqué qu’ils seront vraisemblablement présents au second tour de l’élection présidentielle, même si le même sondage montrait que les Français ne souhaitent pas cette configuration. Les deux partis rencontrent régulièrement des difficultés avec leurs élus et leurs cadres, et connaissent défections et démissions. Les deux partis sont confrontés à une fuite de leurs adhérents, même si ce phénomène est moins mesurable à LReM qui n’impose pas de cotisation à ses membres. Les deux partis adhèrent au nouvel ordre mondial, depuis le début pour la LReM, de plus en plus pour le RN dont le discours trahit une soumission toujours plus grande au politiquement correct qu’il s’agisse d’immigration, d’identité, de monnaie, de l’Union européenne ou, tout récemment, de dette souveraine. Après la convergence entre les anciennes gauche et droite institutionnelles, il semble donc, toutes proportions gardées, qu’un mouvement de convergence se dessine entre LReM et le RN.

LReM et le RN apparaissent donc aujourd’hui comme deux petits colosses, mais des petits colosses aux pieds d’argile, dont l’effondrement pourrait bien survenir de manière inattendue. Emmanuel Macron pourrait s’effondrer victime de l’impopularité de sa gouvernance, marquée par la casse sociale, la dure répression des Gilets Jaunes et la gestion chaotique de la crise du COVID-19. Marine Le Pen, pour ce qui la concerne, pourrait bien subir le contrecoup du recentrage de son discours, de l’abandon des fondamentaux du FN/RN et d’un manque de convictions nettement décelable, à tel point que le débat qui l’a opposée à Gérald Darmanin a été considéré comme ayant eu lieu « à front renversé ». Les Français qui ne se reconnaissent ni dans Emmanuel Macron, ni dans Marine Le Pen, et qui aspirent à une autre politique, plus protectrice de notre souveraineté nationale, plus respectueuse de nos libertés fondamentales, plus attachée à notre histoire et à notre identité, plus soucieuse de notre indépendance économique et culturelle, ces Français contemplent un espace. Un espace politique inoccupé.

Pour le moment en effet, cet espace politique est vide. Toutefois, il pourrait être rempli. L’histoire de France ne manque pas d’exemples de personnages qui ont répondu à l’appel du pays au moment où la classe politique montrait ses limites. Un récent sondage a révélé qu’un journaliste, Eric Zemmour, avait un réel potentiel.

Que penser d’Eric Zemmour ? Journaliste émérite et débatteur passionné, il a multiplié par 10 l’audience de la chaîne Cnews. Son œuvre d’écrivain, de polémiste, donne la mesure de ses qualités intellectuelles. Son essai « le Suicide français », fruit d’un long travail et de nombreuses réflexions, témoigne de l’étendue de sa culture et de son amour de la France. Son professionnalisme de journaliste engagé, intransigeant, montre la sincérité de ses convictions et les procès qui lui ont été faits ont révélé la force de son caractère. L’homme est intéressant. Son discours séduit. Etrangère à un sérail politique déconsidéré, sa candidature à la présidence de la République pourrait offrir une véritable alternative à nos compatriotes.

Zemmour sera-t-il candidat ? Lui seul peut répondre et il dispose encore d’un peu de temps. Doit-il être candidat ? La situation de la France lui est connue et s’il n’est pas homme à se dérober, il lui appartient de prendre sa décision dans la paix et le secret de sa conscience. Peut-il être candidat ? Je veux croire que si le destin le désignait, si les Français confirmaient le premier sondage et l’amplifiaient, sa candidature ne serait pas seulement possible : Elle serait nécessaire. En réalité, j’ignore si Zemmour sera candidat. Ce que je sais en revanche, c’est que s’il décidait de l’être, je me tiendrais à sa disposition pour lui apporter mon entier soutien, si tel était son désir.

Source Riposte laïque cliquez ici

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samedi, 13 février 2021

Tribune libre : Zemmour président ?

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Ludovic Lefebvre

Délégué du Parti de la France pour la ville de Paris

Selon des bruits de couloir confirmés par Geoffroy Lejeune, le directeur de la rédaction du magazine Valeurs actuelles et le député européen Gilbert Collard, leur ami Eric Zemmour pourrait se présenter en 2022 à la présidentielle.

Le journaliste phare du Figaro ne fait que réfléchir à cette possibilité sans l'infirmer ou l'affirmer pour le moment. Ce n'est donc que sur les propos coutumiers du polémiste que nous pouvons extrapoler une esquisse de programme et de mesures qui y seraient liées :

• La remigration, seul personnage politico-médiatique à l'évoquer et plus encore, à avoir le courage la prôner, l'écrivain suit la droite nationale dans le réalisme lié à l'échec du « Vivre Ensemble ». Les immigrés et descendants d'immigrés ayant conservé leurs us et coutumes locales, étant délinquants et criminels, étant militants islamistes doivent être expulsés manu militari.

• Le retour à la France, c'est à dire aux Français, Zemmour parle de retour à la culture française, du modèle français, de l'histoire de France dans son entièreté et sans la culpabiliser, la raboter, la réécrire, la dénigrer, il parle du peuple français surtout, grand oublié des élites dévastatrices.

• L'immigration, l'essayiste trouve impératif qu'elle soit stoppée pour que la submersion migratoire africaine ne noie pas le peuple français sous son flot continu. Il doit y avoir un véritable ressac dans le sens où la marée noire doit se heurter à un rocher français qui la fera reculer. En complément de la remigration, cette mesure redonnerait à notre territoire le souffle dont il a besoin pour reprendre des forces.

• Les valeurs basiques, elles sont opposées à une pression du communautarisme homosexuel désirant par des désirs égoïstes s'imposer dans le domaine familial ce qui a pour conséquences de dévaloriser la famille traditionnelle, la natalité dans un pays occidental qui vieillit faute de naissances. La famille, plus que tout autre exemple, doit être mise en valeur et servir de modèle incitatif dans cette société en manque de repères, il faut se marier et avoir des enfants. Le spectacle exhibitionniste, malsain de la Gay Pride n'a vraiment pas de quoi être fier quoiqu'en dise son nom. Copuler dans la rue, prôner des déviances, mêler des enfants à ces cortèges de dépravés, tout ceci n'apportera ni sérénité, ni apaisement, ça va de soi. Quant aux usines à bébés, à la marchandisation de ces petits êtres , c'est une ignominie qu'il faut interdire. Eric Zemmour s'est prononcé contre ces folies, mais aussi contre le féminisme qui dans son outrance pousse à la confrontation entre les deux sexes. Il dit enfin que la France est catholique.

Sur de nombreux sujets, le romancier rejoint les positions de bons sens de la vraie droite nationale, il est clairement de droite, il est clairement national, s'il se présentait à l'élection présidentielle, l'auteur de cet article donnerait son vote à Eric Zemmour. Sans engager pour autant les autres cadres du Parti de la France dans cette prise de position, nous voyons enfin une perspective dans une opposition qui ne s'oppose plus à rien, qui se fait pale et silencieuse en tout quand elle ne fait pas de la surenchère, du sur-Macron. Il n'appartenait qu'au RN d'être dans la continuité du FN, qu'à LR de reprendre l'identité du RPR en matière d'immigration, de valeurs, ils ne l'ont pas fait. Et ils ne l'ont pas fait à une heure particulièrement grave pour le peuple français.

Zemmour n'a ni la physionomie, ni le nom d'un Français diront certains, nous avons remarqué... Est-ce vraiment l'important dans un tel état d'urgence ? Sauver notre patrie et ses âmes n'est elle pas la priorité ? Devons-nous encore être à l’ère du fignolage ?

Nous ne voulons pas être de cette poignée de marginaux et d'idéologues qui regardent la France mourir avec l'orgueil spirituel, intellectuel, moral d'avoir eu raison, nous trouvons, au contraire, cela très fat et très immoral. Être 60 dans une salle obscure avec pour public une bonne partie de musulmans heureux d'entendre un discours antisioniste ne sauvera pas un seul Français de la catastrophe. Il faut rejoindre le réalisme et le réalisme passe par des unions, des compromis raisonnables, un large rassemblement.

Zemmour aurait été aperçu partageant un taxi avec BHL ce qui le compromettrait gravement quant à la sincérité de ses positions. Seuls les faibles sont perméables à la fréquentation de leurs ennemis. Le cosmopolitisme, pas plus que tout autre idéologie, n'est une maladie contagieuse. Et heureusement, la bernardhenrilévite aurait ravagé le monde plus sûrement qu'Ebola et la peste réunis, bien plus que le coronavirus à la létalité très, très limitée. Bousculons l'intelligentsia, l'opposition figée et endormie et invitons Zemmour à se présenter en 2022 !

Source cliquez là

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mardi, 08 décembre 2020

Tribune libre : Quand "Domytis" fait l'apologie de Karl Marx...

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Jacques Mayadoux ∗

Je séjourne provisoirement dans une résidence sénior, blessé suite à une chute dans mon jardin dans une belle commune bretonne. Le slogan de cette filiale du groupe Néxity est  : "Domitys, vivre l’esprit libre". Il est vrai que je bénéficie d’un cadre unique et privilégié pour une vie plus sereine et plus active. Ceci n’est pas gratuit, mais enfin... Je ne me plaindrais pas : personnel et direction agréables et affables, nourriture de qualité, prestations d’hébergement remarquable.

Chaque matin est affiché l’éphéméride, les animations et une citation. Le 4 décembre, surprise ! La citation du jour ("Le domaine de la liberté commence là où s’arrête le travail déterminé par nécessité") est signée... Karl Marx. Etonné par une si funeste référence, je me renseigne auprès du directeur de l’établissement. Non, il ne s’agit pas d’une initiative locale mais d’un envoi du siège social m’informe celui-ci, un peu embarrassé. Et il convient que cela peut choquer.

Néxity, promoteur immobilier de premier plan, honore donc le doctrinaire du communisme. Les ravages du marxisme sont établis et les peuples ont trop longtemps soufferts de cette idéologie criminelle qui conduisit des millions de gens dans les goulags quand ils ne furent pas simplement exterminés. Que les services de communication d’un grand groupe capitaliste prenne comme référence Karl Marx ne peut que heurter les consciences... Honte à vous et vive la liberté.

∗ conseiller régional d’Auvergne de 1992 à 2004.

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mercredi, 18 novembre 2020

OUI à la réouverture de TOUS les COMMERCES dès le 27 novembre. Laissez-nous travailler !

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Patrick Binder

Les lecteurs de Synthèse nationale, en particulier ceux d'Alsace dont il fut longtemps conseiller régional, connaissent Patrick Binder. Celui-ci dirige une entreprise de restauration, la "Brasserie du Rhin", et l'an dernier, à l'occasion de notre Rendez-vous Bleu Blanc Rouge, il s'occupait justement du banquet amical du samedi soir qui rencontra un vif succès. Il est donc bien placé pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur la situation catastrophique que subissent les artisans et les commerçants actuellement. Il vient de publier une lettre ouverte à cet effet que nous reprenons bien volontiers sur ce site.

R.H. 

Lettre ouverte aux élus, préfets, ministres, ….

Quand entendrez-vous la colère qui gronde face à ce confinement !

Le confinement : "C'est une mesure qui est complètement irresponsable. Les bénéfices sur l'épidémie sont discutables et discutés. ... Il ne faut pas reconfiner les Français !" 29/10 - Dr Louis Fouché, médecin anesthésiste-réanimateur.

« Ces mesures sont disproportionnées. C’est extrêmement grave car nous allons assister à de la surmortalité à cause des suicides, des pathologies non prises en charge, des cancers non diagnostiqués à temps. Donc, s’il y a une surmortalité dans les mois à venir, elle ne sera pas liée directement au Covid mais à tous ces « dommages collatéraux » et économiques absolument catastrophiques. Il est urgent qu’on remette la vie en marche dans ce pays et qu’on permette à tout le monde de travailler correctement, de faire du sport et d’arrêter d’avoir peur surtout ! » Dr Violaine Guérin

C’est terrible à dire, mais faut-il sauver des vies humaines à n’importe quel prix ?

« On est en train de massacrer tout un pays pour sauver 10/20 ou 30000 vies. » Pr Michaël Peyromaure sur CNEWS le 13/11.

NOUS les Indépendants ne voulons plus être la variable d’ajustement du Gouvernement.

Le risque ne vient pas des commerces de proximité (fleuristes, boutiques de chaussures/vêtements/…, coiffeurs, papeteries, librairies, quincaillerie, restaurants, bars, hôtels, ...) qui ont appliqué avec rigueur un protocole sanitaire des plus rigoureux.

Annulation des marchés de Noël, salons professionnels, fermetures des restaurants, bars, les viticulteurs et brasseurs sont touchés de plein fouet !!! Alors pourquoi ne pas fermer les grandes surfaces ?

Il y a bien plus d’hygiène dans les petits commerces de proximité.  

D’ailleurs, il faut arrêter cette folie hygiéniste. L’urgence absolue est de sortir de cette absurde politique de la « peur pour tous » car c’est une bombe à retardement sociale que le Gouvernement et ceux qui soutiennent ce confinement ont mis en place.

Laissez-nous travailler ! Laissez-nous vivre !

Arrêtez d’endetter les générations à venir.

Quelle que soit la nature des aides gouvernementales, régionales, … elles ne sauraient suffire à couvrir l’ensemble des pertes.

Arrêtez l'euthanasie économique de nos commerces. Derrière chaque commerçant il y a une famille !

Un artisan en colère

 

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