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mardi, 01 décembre 2020

Catholique et militant de la cause légitimiste, le journaliste Daniel Hamiche est décédé

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Le journal catholique Le Salon Beige vient de faire part du décès de Daniel Hamiche, qui s’occupait notamment de l’Observatoire de la Christianophobie, mais aussi de Riposte Catholique. Voici le message que l’on peut lire à son sujet :

"J’ai la douleur de vous faire part du décès ce matin de mon confrère Daniel Hamiche. Il était entré voici quelques jours dans un service de soins palliatifs.

Né le 1er octobre 1947, Daniel fut journaliste, blogueur, essayiste, éditeur… Engagé au sein du courant légitimiste, il rejoint, quelque jours après, le baron Pinoteau (décédé le 24 novembre).

Ancien maoïste, convertit au catholicisme au début des années 1980, il devint royaliste, fonda la revue Bourbons Magazine et la Feuille d’Information Légitimiste, devenue par la suite Le Légitimiste. Il est notamment l’auteur de La Passion de Mel Gibson de A à Z (Sicre, 2004), le traducteur de Kinsey le corrupteur, et d‘Être consommé de William Cavanaugh (Éditions de L’Homme Nouveau, 2007). Il travaillé pour plusieurs journaux, dont L’Homme nouveau, Famille chrétienne, Le Choc du mois, Monde & Vie

Fondateur du blogue Americatho, sur l’actualité religieuse aux États-Unis, il a été rédacteur en chef de Riposte-catholique ainsi que de l’Observatoire de la christianophobie. Il fut également président fondateur de l’« Amitié catholique France-États-Unis » et secrétaire-général de l’association Les Amis de Chesterton.

De 1993 à 2007, Daniel Hamiche assista régulièrement Serge de Beketch dans son Libre Journal de la France courtoise, sur Radio Courtoisie, avant de prendre la direction du Libre journal de Chrétienté".

Source Breizh-info cliquez ici

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Testée positive : histoire vécue

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La chronique de Philippe Randa

Une amie se sentant brusquement très fatiguée avec un mal de tête « à se la taper contre les murs » (alors qu’elle a rarement de migraines) et une douleur au genou, se rend chez son médecin traitant. Considérant la diversité des cas de Covid, il lui signe une ordonnance pour se faire tester… et lui prescrit du doliprane !

Test PCR passé, le résultat tombe 48 heures plus tard : positive ! Appel à son médecin qui lui enjoint de rester chez elle pendant 10 jours… et de ne rien prendre d’autres que du doliprane !

De toute façon, ses symptômes douloureux n’ayant duré que deux jours, « le troisième, en pleine forme, je taillais les haies du jardin ! »

Mais le jour même du résultat, elle reçoit un SMS de l’Agence Régionale de Santé (ARS) qui lui rappelle les gestes barrières, l’isolement indispensable et… qu’un médecin allait l’appeler. Une heure après, le médecin téléphone pour s’enquérir de son état (ce qui était très gentil) et… lui rappelle les gestes barrières, de s’isoler dans une pièce toute seule, etc. et demande le numéro du compagnon (en pleine forme, lui !) avec qui elle vit.

« Il me dit de rester en isolement 3 jours de plus que la recommandation de mon médecin ! Ils ne sont même pas fichu d’être d’accord entre eux ! »

Le lendemain, nouvel appel d’un autre médecin de la Sécu qui lui laisse un message avec les mêmes consignes (gestes barrières, etc.), puis encore le surlendemain : « Un dimanche, à 8 heures du mat’, sympa ! Et pendant 11 jours, j’ai reçu 4 à 5 SMS (puis un seul !) pour m’enjoindre d’aller m’inscrire sur le site Covid ; quant à mon compagnon, il n’a jamais été appelé, ce dont il ne se plaint pas (euphémisme !)… »

En ce mois de deuxième emprisonnement national, les Français sont de plus en plus divisés sur la réalité de l’épidémie. Entre les hypocondriaques – traduisez « les bons Français » conscients des dramatiques réalités de la pandémie pour qui les cadavres s’accumulent et débordent même ! – et les inconscients complotistes – comprenez « les mauvais Français » perplexes devant les chiffres extrêmement bas de la mortalité du Covid-19 – qui vitupèrent que le « foutage de gueule » commence à bien faire, on ne le répétera jamais assez : « Quand on voit ce qu’on voit et qu’on sait ce qu’on sait, on a bien raison de penser ce qu’on pense ! »

Source EuroLibertés cliquez là

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L’AZERBAÏDJAN ? QUATRE  MOTIFS DE  SATISFACTION  POUR ISRAËL

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

On sait que les États sont des monstres froids, et qu’en général ils n’ont pas « d’amis », mais seulement  des intérêts. Toutefois, il peut y avoir de rares exceptions. Mais ce que l’on appelle la « realpolitik », c’est-à-dire la défense d’intérêts égoïstes, reprend toujours le dessus. C’est ce que nous pouvons constater dans l’affaire de l’agression du Haut-Karabakh arménien par l’Azerbaïdjan chiite. Quatre bonnes raisons ont incité l’État hébreu à ne penser qu’à ses intérêts. Notons, avec amertume, qu’il n’est pas le seul dans le concert des nations, dont certaines, l’Allemagne fédérale pour ne pas la nommer, ont carrément tourné la tête pour ne pas déplaire au satrape d’Ankara.

1°) L’Azerbaïdjan du clan Aliev, est un pays musulman qui entretient des relations diplomatiques avec Israël. Notons que l’État juif n’en a pas tant qui aient ouvert des ambassades chez lui. Au Moyen-Orient, on les compte sur les doigts d’une main : l’Egypte, la Jordanie, bientôt Bahreïn et les Émirats arabes unis. En retour, l’ouverture d’une légation à Bakou était la bienvenue, tant la reconnaissance internationale de leur pays est une obsession des dirigeants israéliens.

2°) Les affaires ! Si les « petits cadeaux entretiennent l’amitié », le businessest un excellent moyen d’influencer un partenaire, sans compter que vendre des marchandises ou du matériel de guerre notamment, rapporte des devises. D’autant qu’Israël excelle dans la production d’électronique militaire et la fabrication de drones.

3°) Les peuples arméniens et juifs, ont été tous deux victimes de génocides au cour du XXe siècle, le siècle le plus meurtrier dans l’histoire de humanité. Israël, au lendemain de la seconde Guerre mondiale, dont une bonne partie de la population était composée de rescapés de la Shoah, - mais pas que -, a-t-il voulu conserver une sorte d’exclusivité du mémoriel, l’holocauste dans son exceptionnelle monstruosité, ne pouvant supporter aucune concurrence ? Dès lors, il semblait inconvenant pour lui, de venir au secours d’un peuple, le peuple arménien, ayant, lui aussi, terriblement souffert.

4°) Le fait que l’Azerbaïdjan, frontalier de l’Iran chiite, n’entretienne pas spécialement de bonnes relations de voisinage avec le pays des Ayatollahs, est un autre motif de satisfaction pour Jérusalem qui, on le sait, mène une guerre larvée contre Téhéran. Le récent assassinat du scientifique Mohsen Fakhirzade, spécialisé dans le nucléaire, imputé à Israël par le ministre des affaires étrangères iranien Mahammad Javad Zarif, s’ajoutant à une déjà  longue liste d’exécutions non élucidées mais attribuées au Mossad, - on ne prête qu’aux riches !-, n’arrange rien. Et c’est dans ce contexte que les velléités séparatistes des Azéris de la province de Tabriz, qui voudraient bien être rattachés à Bakou, s’inscrivent dans une vaste perspective géopolitique pouvant redessiner, un jour, les frontières de l’Iran. N’oublions pas que de novembre 1945 à mai 1946, fut proclamée une « République démocratique de l’Azerbaïdjan » sous la férule de Moscou. D’autant qu’à l’extrémité orientale du pays, plus de deux millions de Baloutches pourraient bien, eux aussi, revendiquer de s’unir à leurs frères du Pakistan qui avaient déjà proclamé leur « État » en 1947, faisant sécession du « pays des purs », sous l’égide du Khan de Kalat (1).

On le voit, les raisons ne manquent pas à Tel-Aviv de ne pas avoir les « yeux de Chimène » en faveur de l’enclave arménienne du Nagorny-Karabakh, renommée « République de l’Artsakh » par les nationalistes arméniens. Il est vrai que, comme pour les pays occidentaux, l’Arménie en général, le Haut-Karabakh en particulier, n’ont ni gaz , ni pétrole, simplement des églises chrétiennes pluri centenaires !

(1) Pour en savoir plus, lire  le « Dictionnaire des États éphémères ou disparus de 1900 à nos jours », éditions Dualpha. cliquez ici

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