mardi, 13 avril 2021
Qui veut la peau d'EDF ? Une émission sur TV Libertés
L’histoire de l’EDF se divise en trois parties :
1. Le temps de la croissance et du succès (1945 – 1980)
2. Les années du doute et les erreurs stratégiques (1980 – 2000)
3. A partir du début du XXI° siècle, EDF est à la fois entrée dans les déficits et les incertitudes, au surplus menacée, au motif de ces difficultés, d’être découpée par l’UE avec la complicité de la classe politique française.
Depuis 1945 et jusqu’aux années 80, l’entreprise française connut des heures de gloire, une grande prospérité, financée par les emprunts internationaux et des progrès techniques importants dans le nucléaire principalement qui fit de la France un pays indépendant et sûr.
Puis les années de doute et d’erreur vinrent avec l’abandon du surgénérateur, les mécomptes d’Areva et la lenteur de réalisation des EPR.
Et voilà maintenant que l’UE veut découper l’entreprise en trois morceau, bleu, vert et azur, et introduire des modes de gestion à l’anglo-saxonne, y compris pour l’eau dont le rôle est décisif dans l’activité des centrales. Jean-François Auzolle, ingénieur de l’école Centrale Paris, nous fait avec passion, la fresque historique et technologique d’un fleuron français victime du mondialisme.
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Eric Zemmour candidat à la présidentielle : vers le renouveau de la droite ?
Didier Beauregard Polémia cliquez ici
Eric Zemmour sera-t-il candidat à l’élection présidentielle de 2022 ? L’hypothèse semble probable selon Didier Beauregard qui, dans cet article très intéressant, défend l’idée que cette candidature pourrait bien marquer le début d’une nouvelle histoire pour la droite française. Et, pourquoi pas, la fin du déclin de la France ?
Polémia
La modération de la droite bourgeoise conservatrice
La perspective d’une candidature Zemmour en 2022 semble bien avancée et marquera, une fois confirmée, une étape décisive dans le processus de recomposition du paysage politique français. Il ne fait peu de doute que la rentrée en lice présidentielle du journaliste vedette, provoquera un électrochoc à droite. Un électrochoc qui finira d’atomiser une droite « classique », dont l’interminable agonie retarde ou bloque les évolutions politiques structurelles du pays qui devrait se repositionner franchement à droite.
Le principal enjeu sociologique de ce scénario est une clé essentielle du jeu politique national des dernières décennies, nous l’avons régulièrement abordé dans les colonnes de Polémia ; c’est celui du positionnement idéologique de la bourgeoisie conservatrice qui s’est figée dans une posture de modération de classe qui la pousse à rejeter tout positionnement politique jugé « extrémiste », c’est-à-dire « populiste ». L’enjeu n’est pas vraiment une question d’idées mais de style. La question est simple : Zemmour, par sa culture et sa virtuosité intellectuelle, peut-il faire basculer le vote bourgeois conservateur d’un vote « modéré » vers un vote jugé plus radical ? De la même manière qu’une part significative de la bourgeoisie de gauche est passée du PS à Macron en 2017, déclenchant, du même coup, un processus de recomposition politique par le centre gauche, en achevant le PS. Aujourd’hui, de l’extrême gauche aux écolos, toutes tendances confondues, la gauche peine à mobiliser 30% de l’électorat et ne dispose pas de perspective crédible d’unité pour pouvoir ambitionner une place de deuxième tour présidentiel.
Une nouvelle donne sociale et politique
Alors que la droite LR, sous la houlette de personnages de faible envergure, prépare son ralliement au centre macronien en vue du duel annoncé Macron/Le Pen, on peut logiquement penser qu’une candidature Zemmour viendrait la mettre sérieusement à mal. Il ne fait aucun doute qu’Eric Zemmour bénéficie d’une forte audience auprès de la droite conservatrice, et l’on peut, notamment, facilement imaginer que les gros bataillons qui ont formé, en son temps, La Manif pour tous, pourraient largement se rallier à une candidature Zemmour alors qu’ils se sont toujours tenus à distance du vote FN. Les agressives postures « progressistes » de Macron et ses dérapages narcissiques ont réussi à choquer le bon sens bourgeois, comme son arrogance de caste a heurté le sentiment populaire, bien souvent. Par ailleurs, et surtout, la crise sociale qui accompagne la crise sanitaire modifie la donne politique. Toute une partie des classes moyennes des services qui, jusque- là, se sentait à peu près épargnée par les mutations de l’économie mondialisée et digitalisée, se retrouve désormais dans des situations de grande instabilité, propices à un vote plus contestataire. Enfin, il n’est pas anodin de rappeler que la force de frappe médiatique d’Eric Zemmour, centrée autour son émission quotidienne sur CNews, implique le soutien aussi ferme que discret de Vincent Bolloré, dont les réseaux d’influence sont puissants dans le monde patronal. Un soutien qui a toujours cruellement fait défaut à la légitimité politique du FN.
Crédité, en l’état, de 13% des voix par les sondages, Zemmour peut jouer le rôle de la boule dans un jeu de quilles ! Si sa candidature se révèle capable d’atomiser la droite « classique » – ce que nous pensons - en trois morceaux ; les zemmouristes, les ralliés macronistes dès le 1er tour, et les « Bertrandistes » (ou tout autre personnage, Edouard Philippe y compris), c’est alors une nouvelle histoire de la droite française qui pourrait commencer par la mise à bas de la barrière infranchissable entre la droite bourgeoise et la droite populaire. Paradoxalement, Marine Le Pen qui devrait, à priori, être la première victime d’une candidature Zemmour, pourrait bénéficier d’une nouvelle dynamique sur les décombres d’une droite décomposée, permettant, enfin, de mettre en équivalence la sociologie politique française, majoritairement à droite, et sa représentation politique. Un scénario optimiste certes, mais qui n’est ni absurde, ni irréaliste et pour une fois qu’une voie se dessine pour échapper à l’effondrement politique que nous vivons depuis tant d’années, ne nous interdisons pas d’espérer !
16:16 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le confinement : jusqu’à toujours plus tard et quoiqu’il en coûte…
La chronique de Philippe Randa
En Belgique, des milliers de Bruxellois s’étant retrouvés au parc du Bois de la Cambre le 1er avril, la police n’a pas hésité a les charger à cheval !
Depuis, des vidéos de leurs violences – on peut notamment y voir une jeune femme se faire renverser par une patrouille montée ; une autre, assise, se faire tirer les cheveux et frapper à coups de pied – enflamment les réseaux sociaux… à défaut des médias, plus prompts à rendre compte des violences policières, réelles ou plus souvent supposés, lorsqu’il s’agit d’autres populations d’origines extra-européennes.
Va-t-on assister sous peu en France aux mêmes situations et aux mêmes dérapages ?
Ce troisième confinement qu’Emmanuel Macron impose à ses compatriotes – et bien qu’il n’ose même pas en assumer le terme – pourrait-il dégénérer s’il n’était pas respecté par un nombre trop important d’entre eux ?
Le gouvernement français admet désormais (au bout d’un an et après avoir assuré le contraire lors du premier confinement, rappelons-le) que les risques de contaminations en extérieur sont faibles (en fait, quasi-inexistants, ce qu’il semble avoir été le seul à ignorer à l’époque)…
Oui, mais… À Lyon, il y a peu, une foule rassemblée fin mars sur les quais de Saône n’avait donné lieu qu’à des verbalisations, le préfet n’ayant pas osé ordonner l’évacuation des réfractaires à la dictature sanitaire, mais qu’en sera-t-il si de tels rassemblements se multiplient, les beaux jours arrivant et le doute dans la gravité de la pandémie s’accentuant ?
Hypothèse alarmiste ? Pas moins alarmiste, en tout cas, diront certains, que les déclarations de ces scientifiques qui n’ont cessé de se relayer dans les médias pour faire pression sur l’Élysée afin qu’on enferme de nouveau leurs compatriotes. Jusqu’à toujours plus tard et quoiqu’il en coûte…
Philippe Randa a publié récemment Virus farces et attrapes (Dualpha). Pour commander ce livre, cliquez ici.
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Un slogan révélateur
Georges Feltin-Tracol
Il y a cent ans et quelques mois surgissait d’une scission au congrès socialiste de Tours en décembre 1920 la SFIC (section française de l’Internationale communiste) qui deviendra ensuite le Parti communiste français (PCF). Incontestable puissance électorale au début de la IVe République, ce parti lié à l’Union Soviétique va lentement décliner suite à une conjonction de plusieurs facteurs défavorables pour son supposé prestige : les crises de Budapest en 1956 et de Prague en 1968, le retour au pouvoir du général De Gaulle en 1958 et la signature du Programme commun de la gauche préparée par le machiavélique François Mitterrand.
Aux élections européennes de 2019, la liste communiste conduite par Ian Brossat n’a obtenu que 564 949 suffrages, soit 2,49 %, ce qui est encore beaucoup trop pour un parti connu pour sa plasticité politicienne d’Anne Hidalgo à Jean-Luc Mélenchon. Malgré une réalité groupusculaire, ce partipolitique dispose toujours d’un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale et au Sénat, dirige encore le conseil départemental du Val-de-Marne et administre quelques centaines de municipalités. Ancien organe officiel du parti, L’Humanité demeure le papier-toilette imprimé le plus subventionné de France. Au moment des élections municipales de l’année dernière, le PCF qui a troqué la faucille et le marteau pour une étoile à cinq branches cherchant à se confondre avec l’Hexagone, une larme (de sang ?) au-dessus d’elle, a présenté un étonnant slogan qu’on va revoir aux prochaines élections départementales et régionales : « L’humain et la planète d’abord ».
Ce slogan exprime toute la trahison de la formation de la place du Colonel-Fabien par rapport au prolétariat. Soumis au politiquement correct, il tend à privilégier l’humain à l’homme, car il ne faudrait surtout pas indisposer les femmes, les non-binaires trans-fluides et autres catégories auto-psychiatriques avérées. Il ne s’adresse finalement qu’à un agrégat biologique supra-moléculaire. Le postulat y est clairement individualiste, féministe et gendériste, d’où l’emploi systématique de la stupide écriture inclusive.
Cette valorisation hyper-individualiste se complète d’une référence appuyée à la « planète ». L’invocation est maintenant courante de la part des « escrologistes » verts et des jeunes crétins qui, chaque vendredi ouvré – journées, bien sûr, sans coronavirus -, manifestent pour le climat. La formule mentionne la planète et non pas le monde, la Terre ou le globe, comme si les ultimes momiescommunistes venaient de la découvrir depuis leur lointain espace intersidéral…
« L’humain et la planète d’abord » imite évidemment l’injonction habituelle en cas de naufrage « Les femmes et les enfants d’abord ». Cri dont on doit condamner le sous-entendu patriarcal, sexiste, âgiste, anti-jeuniste, transphobe, voire validiste… En se focalisant sur l’humain et sur la planète, ce slogan efface toutes les communautés intermédiaires, naturelles, volontaires et contractuelles. il nie les ensembles d’appartenance intermédiaires (la famille, la civilisation continentale, le métier, le travail, la région, la nation, etc.). Il ne favorise qu’un hyper-individualisme égotiste ainsi qu’un cosmopolitisme planétarien béat. La priorité accordée à un tas de viande vivant et à un organisme planétaire conscient écarte ainsi toute velléité anti-spéciste. Que faire des insectes, des lombrics et des vers à soie dans cette intolérable perspective individuo-mondialiste ?
« L’humain et la planète d’abord » ne peut toutefois que ravir George Soros et les ploutocrates de l’hyper-classe mondiale. Ils nous préparent en effet un avenir sinistre d’êtres réduits en simples atomes sans sexe ni identité essentielle qui surconsomment et s’endettent. On regretterait presque les tentatives infructueuses en 1938 de Maurice Thorez de passer du Front populaire à un « Front des Français » belliqueux anti-allemand, les charges de bulldozers au début des années 1980 contre les foyers Sonacotra et les trafiquants de drogue dans les fiefs communistes de la « ceinture rouge » parisienne ou les timides rapprochements rouge-brun entre 1992 et 1994.
Il est par conséquent temps que le PCF, ses responsables, ses militants, ses sympathisants et ses électeurs soient promptement euthanasiés. La politique française et la « planète » ne s’en porteraient pas plus mal.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°209, mise en ligne sur TVLibertés, le 6 avril2021.
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lundi, 12 avril 2021
Graffitis près d'une mosquée à Rennes...
La réaction de Thomas Joly (Parti de la France) :
Quelques misérables tags sur la mosquée de Rennes et tout ce que la classe politique compte de lèche-babouches se précipite pour exprimer son émoi. Les mêmes qui ne pipent mot alors que chaque jour des églises sont vandalisées partout en France. Une sacrée bande d'hypocrites...
23:19 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Révoltant ! Après un siècle de crimes communistes contre l’humanité, en France, sans vergogne, un candidat à l'élection présidentielle avec une telle étiquette !
23:10 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vaccination : pour ou contre ?
Nos amis du site Nice-Provence.info ont constitué un petit dossier sur la vaccination et en arrivent à la conclusion que cela ne relève pas d'une urgente nécessité tant les interrogations demeurent quant à l'efficacité réelle des différents vaccins. A voir ici
13:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vers toujours plus de cc diversité
Franck Delétraz
Cette fois, c'est bien fini : après moult revirements et déclarations contradictoires, Macron a donc officiellement annoncé jeudi aux hauts cadres de la fonction publique réunis lors d'une « convention des manageurs de l'Etat » la suppression de la très prestigieuse Ecole nationale de l'administration créée en 1945 par le général De Gaulle, et son remplacement dès 2022 par un « Institut du Service public ». Une décision censée évidemment répondre aux nombreux contempteurs de cette école qui, non sans raison, lui reprochent sa déconnexion du peuple français, mais dont on aurait tort de croire qu'elle est seulement démagogique. Car, derrière la volonté affichée de produire des élites davantage au fait de la réalité quotidienne de nos compatriotes, l'objectif est d'abord et surtout de promouvoir la « diversité »dans les plus hautes sphères de l'administration et de !'Etat.
Si les grands médias présentent aujourd'hui cette décision de Macron comme la conséquence directe de la crise des Gilets jaunes, celle-ci s'inscrit en réalité davantage dans le cadre de la vaste entreprise de substitution des élites françaises par des « jeunes »issus des minorités engagée depuis maintenant des années dans l'ensemble de nos grandes écoles. Entreprise qui puise elle-même sa source dans les écrits nauséabonds du marxiste Bourdieu qui, dès les années 60, dénonçait la « monopolisation » de ces prestigieux établissements par les «héritiers de la culture dominante». D'ailleurs, le chef de l'Etat lui-même n'a guère tenté de cacher le but ultime de cette suppression puisque, annonçant par la même occasion son remplacement prochain par l'« Institut du Service public »,celui-ci a largement insisté sur le fait que cette nouvelle école de formation des hauts fonctionnaires aura en priorité pour mission de...« sélectionner des profils moins dé terminés socialement ». En clair : davantage de candidats issus de l'immigration et des banlieues ethniques.
« La France a besoin d'une élite »
Une volonté de promouvoir la « diversité »dansles plus hautes sphères de l'administration française qui était déjà présente dans le rapport que lui a remis Frédéric Thiriez en février 2020, mais que le président n'a,semble-t-il, pas osé suivre jusqu'au bout puisque, dans ses conclusions, le chef de la Mission d'information sur la haute fonction publique allait jusqu'àpréconiser le recrutement des hauts fonctionnaires sur la base d'un concours remanié, appliquant notamment la discrimination positive à son entrée...
Bref,quoi qu'il en soit,cette condamnation à mort de !'ENA n'a évidemment pas laissé indifférente l'opposition. Notamment à droite, où Bruno Retailleau a, à juste titre, assimilé la décision du chef de l'Etat à « la politique du bouc émissaire ». En effet, a expliqué le patron des sénateurs LR, en rappelant que la France avait « besoin d'une élite »,« on supprime l'ENA pour ne pas avoir à réformer l'Etat. [...] Le problème, ce n'est pas l'ENA. Le problème, c'est le politique qui doit diriger son administration ».
Source : Présent 10/04/2021
08:19 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 11 avril 2021
République française, avril 2021...
15:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le CAC 40 au plus haut depuis 2007, les dettes aussi : plus dure sera la chute !
Marc Rousset
Le CAC 40 est au plus haut depuis 2007. Il a atteint les 6.169,40 points, en progression de 1,09 % sur la semaine. Le CAC 40 est en route vers les records de la bulle Internet. Seuls les arbres boursiers, suite à l’action des banques centrales, peuvent monter jusqu’au ciel.
Entre le 21 février et le 18 mars 2020, le CAC 40 a plongé de plus de 40 % pour tomber à 3.600. Il a, depuis, regagné plus de 70 %, l’apparition des vaccins ayant accéléré la remontée. Les ratios cours des actions/bénéfices sont de l’ordre de 18, en Europe, et de 23, aux États-Unis. L’euphorie est planétaire, encore loin d’être épuisée. Le CAC 40 pourrait atteindre les 6.500, d’ici la fin de l’année. Certains investisseurs le voient se diriger ensuite vers les 7.000, le record absolu de septembre 2000 avant l’explosion de la bulle Internet.
Les boursiers, comme les politiciens et les médias, refusent d’analyser objectivement la situation actuelle en se complaisant dans les contes de fées. Bercy, dans son prochain rapport à Bruxelles, prévoit en 2027 une dette de 117,7 % qui commencerait à refluer à partir de cette date. Comment ? En réduisant, après les prochaines élections présidentielles de 2022, le rythme des dépenses à 0,65 %, pour une croissance maintenue autour de 1,35 %. Mais ce qu’oublie de nous dire Bruno Le Maire, c’est que cela fait quarante ans que, demain, on rase gratis, que l’on parle de réduction des dépenses publiques qui n’ont fait que progresser dans la réalité.
Bercy, de plus, dans son rapport, ne parle que de l’évolution du pourcentage de la dette par rapport au PIB sans jamais aborder le problème fondamental du coût intenable de la dette par rapport au budget de l’État, si les taux d’intérêt augmentent, avec risque d’inflation. Or, à voir ce qui se passe dès maintenant aux États-Unis, il est très probable que les taux d’intérêt commenceront aussi à s’élever en Europe, en 2022. Ce rapport de Bercy, écrit par des technocrates français, n’est en fait que de la poudre aux yeux pour technocrates bruxellois. Le jour où les États seront en faillite, les Bourses et les monnaies s’écrouleront tandis que les taux d’inflation s’envoleront !
Aux États-Unis, tout est permis pour Joe Biden, avec l’argent gratuit, mais la dette américaine vient de franchir la barre des 28.000 milliards de dollars. Durant les treize derniers mois, elle s’est creusée de 4.700 milliards de dollars. La dette publique des États-Unis atteindra 127 % du PIB dès cette année, avec un déficit budgétaire de 15 % du PIB. La Fed est censée manipuler les marchés en rachetant, tous les mois, 120 milliards de dollars de dette publique d’une façon indéfinie, tandis que le bilan de la Fed gonfle d’une façon inquiétante, seule façon pour Jay Powell d’être reconduit l’an prochain par Joe Biden à la tête de la Fed. Biden veut taxer les riches au-dessus de 400.000 euros par an et plaide pour une taxation minimale de 21 % des bénéfices des entreprises à l’international afin de limiter l’endettement et de financer par l’impôt une partie des nouveaux gigantesques plans de relance.
À ce jour, la Fed prétend ne pas prendre au sérieux la hausse des taux obligataires ou les craintes d’inflation car le taux de chômage réel est de l’ordre de 10 %, mais à terme, lorsque le génie de l’inflation sortira complètement de sa lampe, elle y sera contrainte. La croissance du PPI (l’indice des prix à la production aux États-Unis) est d’ores et déjà de 4,2 % en rythme annuel, niveau le plus élevé depuis septembre 2011, selon l’agence Reuters. Il en est de même en Chine, où les prix à la production ont connu leur plus forte hausse depuis trois ans. En Europe, la BCE recommence à acheter des obligations, dans le cadre du plan PEPP de 1.850 milliards d’euros, pour faire baisser les coûts d’emprunts des États.
Nous vivons, en fait, les prémices de l’inflation à venir avec les premières augmentations de matières premières, des produits importés, des frets maritimes. Le FMI a adressé une mise en garde, ce mardi, contre les prises de risques excessifs sur les marchés, qui alimentent une survalorisation des actifs. Les réalités économiques, l’or, les banqueroutes des États, l’écroulement des monnaies et l’hyperinflation à venir se vengeront un jour des boursiers, des acheteurs de Bitcoin, des médias et des politiciens irresponsables.
Boulevard Voltaire cliquez ici
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Un nouveau numéro du journal québécois : Le Harfang
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Le Cahier d'Histoire du nationalisme n°21 intitulé : LES PERON, L'ARGENTINE, LE JUSTICIALISME
SORTIE FIN MARS,
COMMANDEZ-LE DÈS MAINTENANT
Cette 21e édition des Cahiers d’histoire du nationalisme nous emmène dans les années d’après-guerre en Amérique latine, plus précisément en Argentine, pays qui fut le théâtre d’une expérience politique originale : le Justicialisme. Surtout, le pays des gauchos et de la pampa fut le décor exotique d’une saga qui n’en finit pas de faire parler d’elle, celle des Perón.
Dans cette nouvelle édition revue et augmentée, qui reprend une partie des deux ouvrages publiés précédemment, Perón, dans la collection « Qui suis-je ? » aux éditions Pardès, et Evita, la reine sans couronne des descamisados aux éditions Dualpha, nous revisitons l’extraordinaire ascension d’une petite « Cosette de la pampa », qui s’est hissée au rang des plus grandes stars mondiales. En sa compagnie, nous assistons à l’émergence d’une doctrine politique originale, tentant de concilier le « national » et le « social », le justicialisme, incarné par son mari le général-président Perón.
Dans ce Cahier, l’auteur, Jean-Claude Rolinat, nous montre comment dans sa conquête des cœurs des « sans chemises » et dans la mise en œuvre de cette politique, l’inoubliable Eva Duarte illumina d’une lueur fulgurante les huit années passées aux côtés de son président de mari, avant qu’une cruelle maladie ne l’arrache à l’affection de ses millions d’afficionados, tragique événement qui allait plonger l’Argentine dans le malheur pour plusieurs années.
Idole des descamisados, ce couple mythique a traversé l’histoire et, un peu comme le Gaullisme en France, reste une sorte de référence à ses lointains héritiers, lesquels, libéraux ou démocrates-socialistes, n’en finissent pas de trahir l’esprit d’origine du justicialisme. Affublé du qualificatif de « fasciste » par ses adversaires, cette doctrine politique s’en écartait par le côté plutôt débonnaire de son inspirateur, même si les grandes messes populaires convoquées devant la Casa rosada, pouvaient ressembler à celles du Duce place de Venise…
Toujours imité, rarement égalé, le Péronisme inspira d’autres caudillos. Getulio Vargas au Brésil, comme Hugo Chavez au Venezuela dont parle également cet ouvrage, incarnèrent à leur manière une sorte de « péronisme de gauche », avec les échecs qu’on leur connait.
Les Perón, l'Argentine, le Justicialisme, Cahier d'Histoire du nationalisme n°21, Synthèse nationale, Jean-Claude Rolinat, 200 pages, 24 € (+ 5 € de port).
Pour le commander en ligne cliquez là
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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À PROPOS DE LA CHASSE À COURRE
Tirons sur la chasse !
Article publié dans le n°56 (hiver 2020 2021 - cliquez ici) de la revue Synthèse nationale dans la rubrique "Les pages du marquis".
Jean-Paul Chayrigues de Olmetta
Écrivain, directeur d'émission sur Radio Courtoisie, Président des Amis de Synthèse nationale.
Eh bien oui, je suis un monstre. J'assume ! J'aime la France. Celle des rois et des deux empereurs. J'apprécie les visites dans les autres pays. Enrichissantes... Mais, après chaque pérégrination, quelle joie de retrouver l'Hexagone !
Je ne peux prier que dans la Tradition (que voulez-vous ? Mon éducation sans doute) et suivre la Sainte-Messe qu'en latin.
Je suis fanatique du Grand Opéra appréciant, toutefois, Edith Piaf et Léo Ferré, entre autres. J'ai été élevé par un beau-père éditeur de musique et surtout administrateur de la Réunion des Théâtre lyrique nationaux.
Je déguste le spectacle de la corrida (à laquelle je me suis exercé, à Séville, dans les années soixante...) l'un des symboles forts de l'Espagne triomphante et machiste. En tête, j'ai le souvenir des amours brûlantes du célèbre matador Luis-Miguel Dominguin et de notre B.B. nationale qui n'avait pas encore pensé à sa fondation pour les animaux. Il est tout à son honneur de ne rien renier.
Et voici le bouquet : je suis passionné de chasse à courre ! Horreur, je n'ai aucune explication à cette dépendance ("addiction" en français...).
Régulièrement (accidents ou pas) la vénerie revient sur le devant de la scène médiatique toujours pour exiger sa mort. La Covid met temporairement en recul cette fureur réactivée l'an passé à la suite d'un drame. Une femme, enceinte de six mois, morte à la suite de morsures de chiens (sic).
La triste affaire du chien Curtis
Penchons-nous sur cette histoire éclairante sur le sujet. Un an déjà... Le 3 novembre 2020 les médias annoncent sommairement les conclusions officielles sur la mort d'Élisa Piarski. Son décès avait provoqué beaucoup de tapage... Et pour cause.
10 novembre 2019, Forêt de Retz (Aisne). Tôt le matin, la jeune Élisa part courir avec Curtis, le chien de Christophe Ellul, son compagnon. Au lointain se déploie une chasse à courre avec une meute d'une quarantaine de chiens de grande vénerie (des "Français tricolores"). Il semblerait qu'Élisa ait croisé un promeneur avec un chien. Curtis s'énerve, s'agite et la mord. Apeurée elle appelle son maître et entraîneur (qui le dresse à la discipline du "mordant", interdite par la loi). Arrivé sur place, il constatera la mort de son amie couverte de morsures. Immédiatement, la rumeur devient version officielle : "Elle a été dévorée par des chiens. On connaît les coupables, la meute... Si la chasse à courre était interdite, de telles horreurs ne se produiraient pas !"... Jacques de La Palice, le maître d'équipage incriminé fût jeté en pâture aux "anti-tout" particulièrement remontés contre la chasse de toutes natures. Très digne, il tentait (precdicare deserto) d'expliquer, en vain, que les heures, lieux, traces des chiens ne correspondaient curieusement pas à la triste réalité. Ses chiens n'étaient pas concernés. Que nenni ! "À mort le mosieu du château ! "
Au final, il s'avère qu'après une année d'expertises nombreuses, fiables (et coûteuses) concernant l'ensemble de la meute, le seul coupable est Curtis. Il n'y aura aucune excuse. Que des protestations véhémentes du propriétaire de Curtis. J'imagine bien volontiers sa tristesse : sa compagne et son bébé sont morts et Curtis promis à l'euthanasie. J'espère que le sort de la chasse à courre n'est pas encore joué. Je crois à la résistance des veneurs qui sont mieux préparés pour disserter de la vénerie que les "écolos" revanchards volontairement aveuglés sur le sujet (comme sur bien d'autres).
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samedi, 10 avril 2021
Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
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vendredi, 09 avril 2021
France-Algérie : repentance et cinquième colonne.
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La peine de mort : une « injustice » ou une nécessité vitale pour un État ?
Bernard Plouvier
« Tout malfaiteur devient rebelle et traître à la patrie…
Quand on fait mourir un coupable, c’est moins comme un mauvais citoyen que comme un ennemi »
Jean-Jacques Rousseau,
Le Contrat social
Au-delà de l’actualité et des réactions de colère & d’indignations que génèrent les tueries individuelles ou collectives perpétrées par des voyous, des « tueurs de flics », des djihadistes ou d’autres terroristes, il convient de réfléchir à un grave problème de société pour lequel le « Peuple souverain » de France (et d’autres pays, d’ailleurs) n’a jamais été consulté : l’invraisemblable stupidité de l’abolition de la peine de mort.
Il est de bon ton depuis Cesare Beccaria (XVIIIe siècle) de disserter sur la proportionnalité du crime et de la peine. Mais, dans le cas présent, comment punir l’assassinat – soit le meurtre avec préméditation -, si l’on ne peut plus condamner à la peine de mort un homme ou une femme qui a volontairement pris la vie d’autrui ? Comment se comporter face à des terroristes qui tuent des innocents ou commanditent ce genre de meurtres, multiples et prémédités ?
Tant que les citoyens de l’Europe actuelle n’auront pas répondu à ces questions et aux autres du même type (car les narcotrafiquants et les patrons du trafic d’armes sont des meurtriers potentiels à grande échelle), les sociétés européennes seront fragiles et instables, en plus d’être indignes de leurs grands ancêtres.
Les médecins savent bien qu’il est fréquent de voir sortir d’hôpital psychiatrique des fous dangereux - psychotiques délirants et/ou agressifs, sociopathes, psychopathes violents -, nantis de l’étiquette : « équilibrés ». De fait, à l’heure des antipsychotiques, tout malade chez lequel un diagnostic a été posé suffisamment tôt peut être stabilisé par son traitement… à condition qu’il soit régulièrement pris et c’est là que le bât blesse.
Le psychotique de forte conscience morale (ou éthique, comme on voudra) prend son traitement, à la fois parce qu’il se sent mieux avec lui que sans lui, même s’il endure d’inévitables effets secondaires, et parce qu’il ne veut pas ou plus nuire à autrui (ses proches, ses collègues de travail, etc.).
Le psychopathe violent (tous les psychopathes ne le sont pas), le sociopathe, le psychotique dépourvu de conscience sociale abandonnent vite leur traitement, parce que cela leur plait de terroriser autrui, de faire mal, de blesser physiquement ou moralement. Tous les médecins le savent, mais nul dans le monde merveilleux des politiciens ne demande l’avis des vrais praticiens, se contentant de celui, inexpert, des médicastres de secte, de parti ou de boudoir : les « docteurs et professeurs qui causent dans le poste » ou qui passent leur vie à hanter les congrès.
Quant aux terroristes, quelle que soit leur motivation – politique ou religieuse -, ce sont des adeptes de la pure joie de nuire, dont la foi sert d’alibi moral.
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Le maire d’Alberville pris au piège par la République elle-même
Comment je suis obligé d’autoriser la construction d’une école islamiste turque
Par Frédéric Burnier Framboret, maire d’Albertville
Le 7 avril, le tribunal administratif de Grenoble m’a condamné à signer un arrêté accordant le permis de construire d’une école privée portée par l’association Confédération islamique Millî Görüs (CIMG). Cette association est celle qui, actuellement, construit la mosquée de Strasbourg et qui fait partie des trois organisations ayant refusé de signer la charte des principes pour l’islam de France.
Le groupe scolaire envisagé comprendra 16 classes, un réfectoire, une cuisine, un gymnase. La capacité de cet établissement s’élèvera à 400 élèves au total, ce qui représente un quart des 1 200 écoliers de notre commune. Cette nouvelle école, de par son ampleur, aura des conséquences immédiates dramatiques : la fermeture de plusieurs classes, voire à terme d’une école publique, ainsi que la polarisation d’un quartier pour lequel je travaille depuis mon élection en 2017, afin d’y instaurer un vivre ensemble solidaire et harmonieux.
L’intention affichée du CIMG est de créer une école privée, prodiguant un enseignement « hors contrat », sur des bases et des valeurs premières qui ne sont pas celles de notre République. Cette construction d’école s’inscrit dans le projet global de la fédération européenne dépendant du CIMG : construire des écoles après avoir réalisé des mosquées. À Albertville, la mosquée a été achevée en 2014.
Ce projet est envisagé au cœur d’un quartier de 3 000 habitants, classé prioritaire au titre de la politique de la ville. L’État et les collectivités locales financent de nombreuses actions pour le renouvellement urbain du quartier dans le domaine du cadre de vie, de la cohésion sociale et du développement économique. Quatre orientations principales sont privilégiées : la jeunesse, la lutte contre les discriminations, l’égalité femme- homme, la citoyenneté et les valeurs de la République.
Voilà des faits, qui, lorsqu’on les met côte à côte, posent une vraie question sur le fonctionnement et la cohérence des moyens dont disposent nos institutions pour protéger notre République et faire respecter ses principes.
Pour l’élu local que je suis, maire d’une ville de 20 000 habitants située dans le dynamique département de la Savoie, ce projet d’école privée est en contradiction totale avec les objectifs de la convention de renouvellement urbain signée par les collectivités locales avec l’État en 2019. Cette convention prévoit, pour tout projet, l’adhésion aux valeurs de la République et la nécessaire collaboration des établissements scolaires publics. D’ailleurs, le principal groupe scolaire primaire existant est soutenu par des crédits pédagogiques nationaux pour qu’il devienne un des vecteurs d’attractivité du quartier. Un important projet municipal
de réhabilitation de plusieurs millions d’euros, subventionné en partie par l’État, est également en cours pour cet établissement, l’un des plus importants de Savoie.
Donc, d’un côté nous avons une organisation privée, confortée par une décision de justice pour mettre en œuvre un projet démesuré et inadapté au territoire, et qui revendique de par son appartenance ne pas vouloir s’intégrer dans un autre système. La crainte clairement exprimée de ses dirigeants est l’assimilation de la jeunesse turque aux valeurs républicaines de la France ; ils militent en faveur d’une partition territoriale qui polarise la vision de la société entre un « nous » et un « eux ».
J’ai rencontré deux fois le président national du CIMG France, Fatih Sarikir, lors de l’instruction du permis de construire et pendant le recours judiciaire. Celui-ci, défendant son projet démesuré, m’a expliqué la chance qu’avait Albertville d’avoir été choisie pour ce projet, et m’a également promis que ses portes seraient ouvertes pour les services de la ville et les habitants d’Albertville... Un monde inversé en quelque sorte, où le représentant d’un pays étranger devient l’aménageur et l’hôte de la cité laïque et républicaine sur son propre territoire.
De l’autre côté, nous avons l’État français, qui finance des projets ambitieux de réaménagement urbain et d’intégration, mais qui ne donne pas aux maires des moyens législatifs efficaces pour contrer et empêcher ce type d’implantations qui lui sont clairement en opposition et qui mettent en péril les fondements de notre société par l’éducation de nos enfants.
Entre les deux, des élus locaux en première ligne et au plus près des réalités mais démunis en pareille situation. Il est urgent que le Parlement adopte des dispositions législatives adaptées pour permettre aux maires de contrer l’installation d’associations ou des entreprises pilotées par des puissances étrangères qui favorisent une cristallisation identitaire au cœur de nos territoires.
Source : Le Figaro 9/04/2021
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Confinement, vaccins… qui croire ?
Entretien avec Alain de Benoist
sur le site Breizh-info.com
Breizh-info : Fermeture des écoles, limitation des déplacements, brimades, la folie sanitaire continue en France. En tant qu’observateur avisé de la vie publique dans notre pays, n’êtes-vous pas fasciné par la passivité des citoyens face à des autorités qui, pourtant, font quotidiennement preuve d’incompétence (ou de malhonnêteté) ?
Alain de Benoist : En mars 2020, à l’époque du premier confinement, j’avais écrit qu’on pourrait y voir un test de soumission grandeur nature. La passivité dont vous parlez confirme à première vue mon propos, ce qui ne veut pas dire d’ailleurs qu’elle durera éternellement. Mais quelle est la cause profonde de cette soumission, qui n’est qu’une variante de la vieille thématique de l’esclave amoureux de ses chaînes (la « servitude volontaire » de La Boétie) ? On sait depuis longtemps que le meilleur moyen de faire accepter des restrictions des libertés est de les justifier par la nécessité de garantir la santé ou la sécurité (ou encore par la « menace terroriste »). Mais il me semble qu’il faut aller plus loin.
A la source de cette passivité, je vois d’abord un sentiment d’impuissance. Les citoyens savent très bien qu’on leur impose des règles dont beaucoup sont absurdes, voire grotesques. Ils savent très bien que les pouvoirs publics ont géré cette crise sanitaire d’une façon lamentable. Ils voient bien qu’après avoir cafouillé sur les masques et sur les médicaments, on cafouille sur les vaccins. Ils voient bien que l’Europe a fait la preuve de son inexistence en s’avérant incapable de mettre au point une politique commune, et que notre système de santé est incapable de s’adapter à l’épidémie parce qu’on l’a traité depuis des années comme une entreprise privée, soumise aux règles du zéro stocks et des flux tendus. Ils voient bien également qu’en voulant sauver des vies individuelles par le « distanciel » et le télétravail, on est en train de disloquer le corps social. Ils se sentent exilés (sous le fascisme italien, on appelait confinati ceux qu’on exilait dans des îles lointaines !). Mais ils se sentent surtout impuissants, parce qu’ils sont confrontés tous les jours à des informations totalement contradictoires (auxquelles s’ajoutent encore les affirmations des virologues de comptoir et des épidémiologistes autoproclamés, pour ne rien dire des délires complotistes).
La question que tout le monde se pose et qui rend fou, c’est : qui doit-on croire ? Aux débuts de la pandémie, Macron disait qu’il fallait suivre les avis du « Conseil scientifique », c’est-à-dire considérer leurs recommandations comme des ordres (il semble en être revenu depuis). On a vu alors le mythe de l’expertocratie fondée sur « la science » exploser en direct, puisqu’on a rapidement découvert que « ceux qui savent » ne sont pas d’accord entre eux. Du coup, les gens n’y comprennent plus rien. Tous leurs repères ont disparu. Ils en ont assez, mais ils ne savent pas quoi faire. C’est la raison pour laquelle ils se résignent, jugeant de la situation sous l’horizon de la fatalité. Cela n’aura peut-être qu’un temps, mais pour l’instant on en est là.
Breizh-info : N’est-ce pas la peur, finalement, qui pousse les individus, les uns à côté des autres, à ne pas, à ne plus réagir ? Il semblerait que l’homme occidental ait désormais peur de tout (de mourir, d’agir, de vivre…). Est-ce le signe de quelque chose de potentiellement grave civilisationnellement parlant ?
Alain de Benoist : Il est sûr que dans la société des individus, l’opinion dominante est qu’il n’existe rien de pire que la mort (d’autant plus que pour la majorité de nos contemporains il n’y a rien après). Cette opinion est caractéristique de toutes les époques décadentes, alors qu’à d’autres époques on estime que la servitude ou le déshonneur sont pires que la mort et que certaines causes méritent que l’on donne sa vie pour elles. Parallèlement, la vie est prise comme un absolu sans particularités, ce que les Grecs appelaient zoè, la « vie nue », la simple existence biologique, par opposition à la bios, le mode de vie, la vie pleinement vécue. De nos jours, on se préoccupe beaucoup de l’allongement de l’espérance de vie, c’est-à-dire de sa simple durée, plus rarement de son contenu. Comme le dit l’excellent Byung-Chul Han, « la quête de la vie bonne a cédé la place à l’hystérie de la survie ». Ceux qui veulent le plus survivre sont aussi ceux qui n’ont jamais vécu. Voilà pour l’aspect « civilisationnel ».
Cela dit, il ne faut pas disqualifier la peur, comme le font ceux qui roulent les mécaniques en répétant « même pas peur ! » pour se rassurer. La peur n’est pas seulement le fait des froussards : seuls les inconscients n’ont jamais peur. Les gens courageux ne sont pas ceux qui ne connaissent pas la peur, mais ceux qui la surmontent. Il y a aujourd’hui beaucoup de raisons d’avoir peur : peur du chaos qui s’étend partout, peur de la précarité sociale, peur des faillites et des fermetures de petits commerces qui vont faire suite à la pandémie, peur d’une crise financière mondiale, etc. Les uns ont peur de voir Marine Le Pen arriver au pouvoir, d’autres ont peur des racailles et des « islamo-gauchistes ». Toutes ces peurs ne se valent pas, la grande question restant de savoir si, face à elles, on se résigne ou si l’on résiste. Mais la peur n’est pas toujours un fantasme.
Breizh-info : N’y a-t-il pas un paradoxe en France actuellement avec l’introduction à venir d’un possible droit à l’euthanasie par les mêmes autorités qui sacrifient une population pour sauver un maximum de vieillards ?
Alain de Benoist : On n’aurait pas de mal à vous répondre que les vieillards actuellement hospitalisés en réanimation ne sont pas forcément candidats à l’euthanasie ! C’est un peu comme si vous trouviez paradoxal qu’on cherche à toujours mieux protéger les enfants alors même qu’on autorise l’avortement…
Breizh-info : Comment expliquez-vous par ailleurs que cette peur se soit diffusée au niveau mondial, à tel point que des pays n’ayant rien à voir avec des démocraties occidentales agissent finalement de la même façon ? Toute raison a-t-elle quitté notre planète ou bien est-ce dans l’ordre des choses ?
Alain de Benoist : A des degrés divers, le virus s’est diffusé dans le monde entier. Il est assez logique que les mêmes causes provoquent les mêmes effets. Notons quand même que les pays considérés (et bien souvent dénoncés) comme « illibéraux » sont, dans l’ensemble, ceux qui ont combattu l’épidémie avec le plus d’efficacité. Quand le moment sera venu de dresser un bilan, il y aura peut-être quelques leçons à tirer de ce côté-là.
Breizh info cliquez ici
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jeudi, 08 avril 2021
Un journalisme de subversion
Georges Feltin-Tracol
Lancé en 2008 par l’ancien rédacteur en chef du Monde de 1996 à 2004, Edwy Plenel, le site d’informations Mediapart s’affiche en fer de lance du journalisme d’« investigation ». En réalité, ses enquêtes sont souvent à charge. On se demande même si tous ceux qui y officient n’ont pas raté leur vocation : jouer aux chevaliers blancs de la Vertu bien que les termes « chevalier » et « blanc » ne conviennent pas vraiment à l’esprit de la boutique multiculturaliste.
La grasse presse officielle reprend sans discussion et dans un magnifique mouvement digne des chiens de Pavlov ses exclusivités. Le 10 mars dernier, les rédactions de la région Auvergne – Rhône-Alpes virent à l’incandescence : Mediapart accuse le président Les Républicains du Conseil régional Laurent Wauquiez de distribuer largement des subventions à son fief de Haute-Loire et aux communes dites « de droite ». Sans vouloir soutenir l’ancien ministre sarkozyste, remarquons toutefois que cette « enquête » biaisée est partiale et fielleuse. Les journalistes se focalisent sur les seules subventions régionales. Ils oublient que les banlieues de l’immigration et les communes de gauche bénéficient des largesses financières de certains conseils départementaux et de l’État par le biais de la néfaste politique de la ville. Les élections régionales approchent. Tout est bon pour entraver la campagne à venir du président sortant…
Toujours dans ce mois de mars paraissent deux enquêtes concernant une soi-disant « filière » néo-nazie au sein de l’armée française. On en frémit d’avance. Les journaleux rapportent des faits survenus en 2009 et en 2011. On reste cependant surpris qu’ils n’évoquent pas des faits gravissimes connus entre 1940 et 1944… Seraient-ils limités d’un point de vue intellectuel, financier ou temporel ?
Les Rouletabille de Mediapart s’indignent qu’une centaine de militaires montreraient de la curiosité pour les doctrines nationale-socialiste allemande et fasciste italienne, ce qui n’est, concédons-le volontiers, pas bien du tout. Bou-ouh-ouh, les vilains garçons ! Les antimilitaristes de Mediapart ne rechercheraient-ils pas en fait la perle rare : des militaires pacifistes et non-violents ? Leur quête est tout aussi prometteuse que de découvrir des lions végétariens et des loups herbivores.
Les petits soldats d’Edwy Plenel ignorent sûrement que les militaires professionnels apprécient l’histoire militaire, la rei militaris, en particulier la Seconde Guerre mondiale. Seraient-ils finalement les seuls à ne pas devoir s’intéresser à ce conflit promu en alpha et oméga d’une mémoire officielle manichéenne ? Ce serait un bien curieux paradoxe. Regrettons par ailleurs que les fins limiers de Mediapart méconnaissent l’influence croissante de l’islamisme dans les unités de l’armée française. Ils s’apercevraient que bien des régiments ont disparu pour ce motif inavouable.
Plus qu’un journalisme militant d’enquête et d’opinion, Mediapart incarne un journalisme de subversion. Cette officine médiatique se plaît à dénoncer des chroniqueurs populaires sur YouTube qui s’opposent, à l’instar de Julien Rochedy, à l’actuelle chape de plomb. Ainsi ces donneurs de leçons stipendiés appellent-ils à la censure, au ralentissement, voire à la suppression de ces chaînes personnelles politiquement incorrectes.
En s’inspirant des précédents inquiétants des Parquets anti-terroriste et national financier, le gouvernement envisage la constitution d’un « Parquet de lutte contre la haine en ligne ». Inutile d’y pourvoir magistrats, procureurs, juges d’instruction et greffiers ! Avec le zèle que déploie Mediapart depuis tant d’années, l’entreprise de journalisme hémiplégique remplit parfaitement tous les critères d’admission.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°208, mise en ligne sur TVLibertés, le 30 mars 2021.
10:54 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Je suis assigné à résidence sur mon lieu de vacances !
Hugues Bouchu
Si l’on vous annonçait du soir au lendemain l’impossibilité de vous rendre chez soi, sous prétexte d’une nouvelle et énième attestation de déplacement, que feriez-vous ? Aussitôt averti, je m’en requiers auprès des services du ministère de la Santé, autrement dit «Corona gouv ».
Car en effet, je me suis déplacé en région pour un séjour familial. Tout était ficelé, en bonne et due forme, avec la confirmation des mêmes services ministériels. Billets de train réservés à une date antérieure aux déclarations du gouvernement, départ prévu avant le confinement national et retour au domicile en date convenue avec « CoronaGouv. »… Tout semblait donc accordé.
Or, à l’appui d’une nouvelle attestation dérogatoire décidée et publiée dans la nuit, plus rien ne m’autorisait à me déplacer en train sur une longue distance. Je devais prendre mes inquiétudes en patience en élaborant plusieurs sorties de secours.
Je me suis donc à nouveau rapproché des mêmes autorités, mais c’était se confronter aux murs d’une administration policée… Rien n’y faisait, j’aurais dû « anticiper mon retour bien avant la période pascale tolérée par notre président de la République », pour reprendre les termes qui me reprochaient ma situation…
Heureusement que je n’ai pas d’obligation impérieuse, professionnelle ou autre, mais jusqu’à nouvel ordre je suis assigné à résidence sur les lieux de mes vacances…
À une époque, nous étions confrontés à deux zones. L’une occupée, l’autre « libre »… Pour autant, il fallait aussi une autorisation de déplacement délivrée par des autorités au pouvoir. Cela s’appelait un « ausweis »…
Il ne me reste plus qu’à attendre que nos libertés retrouvent leur liberté.
Hugues Bouchu est délégué des Amis franciliens de Synthèse nationale
Source Riposte laïque cliquez ici
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mercredi, 07 avril 2021
JEAN-MICHEL HOUSSIN, MAJOR (ER) DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE, INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS
Le recrutement à la Légion étrangère, au long de ses 189 années d’existence, n’a cessé d’évoluer en fonction de nombreux paramètres que le romanesque n’entrevoit pas ou ne peut laisser apparaître. L’image d’un aventurier enjôleur et roublard, en quête de rédemption, parcourant les sables et les jungles au gré des guerres, est trop belle pour être passée au filtre de la réalité.
Le Major Jean-Michel Houssin, que nous recevons dans cette nouvelle émission "Synthèse" (animée par Roland Hélie, Philippe Randa et Pierre de Laubier), restitue avec pragmatisme dans son livre-album "Le recrutement à la Légion étrangère" (Éditions D'un autre ailleurs, 2021) le fonctionnement et les règles qui ont régi le recrutement au sein de ce corps d'élite depuis 1831.
Rappelons que, comme l'Espagne avec la Bandera ou les Etats-Unis avec leurs Marines, la France dispose, avec la Légion étrangère, d'une unité de combat exemplaire que nous envie le monde entier depuis presque deux siècles.
LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ LÀ
POUR ACHETER CE LIVRE CLIQUEZ ICI
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Les « Chances pour la France » frappent même les Bobos
Bernard Plouvier
Justice immanente ou simple Égalité ripoublicaine ? On a quelque mal à se décider : faut-il se réjouir du malheur d’autrui, ce qui est le summum de la bêtise, ou s’indigner, dans le cadre de la solidarité naturelle entre victimes du racisme anti-Blancs ?
Voilà en effet qu’en France envahie, des immigrés extra-européens s’en prennent aux riches, aux nantis, aux bobos friqués qui, depuis l’immonde décret de 1976, ont favorisé par tous les moyens possibles l’invasion de notre État par des millions de non-désirés.
La famille Tapie, après la famille Giscard, a subi durant quelques (longues) minutes ce que des millions de citoyens ordinaires, ni connus ni influents, endurent depuis 45 années !
Messires les Bobos-nantis et nobles Dames, il vous reste à apprécier – directement ou dans votre descendance - les effets des viols en tournante, ou à connaître les incendies volontaires, le vandalisme imbécile, en plus des coups et des injures... sans même mentionner les hurlements du rap haineux et raciste.
Depuis 45 ans, vous avez encouragé de toutes les manières possibles l’implantation au long cours de 15 à 18 millions d’Extra-Européens, sans jamais prendre l’avis du seul souverain de l’État français : la Nation.
Profitant des sinécures dorées de la Ve République – entrée depuis le XXIe siècle en période de pourrissement accéléré -, vous avez accordé subventions et allocations de toutes sortes et légiféré en toute illégalité, créant une nouvelle ségrégation raciale en faveur des non-Européens – la « Discrimination positive », créant même des allocations pour les immigrants clandestins – ou « sans-papier » !
Vous avez craché sur l’aspect hautement civilisateur de la colonisation, qui a fait passer à la modernité des peuplades qui en étaient restées au Moyen Âge, voire au néo ou au paléo-lithiques.
Le sieur Macron, officiellement Président de notre Ripoublique, ne cesse de prêcher la « repentance »... probablement pour avoir apporté l’instruction, l’hygiène, la technicité moderne à des arriérés !!!
En guise de rétribution, nos merveilleux immigrés-envahisseurs crachent et insultent, pillent, vandalisent, incendient, tabassent et violent.
Il serait peut-être temps pour les Français, ni bobos, ni nantis, ni célèbres, non pas de verser des larmes sur les « arroseurs-arrosés », mais de s’insurger de façon non violente d’abord – lors des prochaines consultations électorales, en chassant les imbéciles et les corrompus -, au besoin en se dressant, en une démarche citoyenne, contre des « Chances » devenues le « Poison violent » de la République.
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Vacciner n’est pas libérer ?
Paul Vermeulen
L’expression « tricher n'est pas jouer » s'entendait beaucoup autrefois dans les cours de récréation. Au sujet de la pandémie, le gouvernement triche souvent avec la vérité, les chiffres, la communication, changeant les règles d'un jeu qui, de toutes les façons, n'est pas clair tant les règles en sont incompréhensibles. « Tricher n'est pas jouer»? « Vacciner, n'est pas libérer» non plus, semble-t-il.
Saisi par un octogénaire vivant dans l'un des premiers départements concernés par les mesures de restriction maintenant étendues à tout le pays, le Conseil d'Etat a débouté sa demande. Que voulait-il ? Etre libre de se déplacer car il a reçu ses deux doses de vaccin. Problème réglé ? Non. Malgré les multiples affir mations des divers membres du gouvernement, être vacciné contre le coronavirus ne permet pas de se déplacer en France. Dans son ordonnance rendue le vendredi 2 avril, la plus haute juridiction administrative française indique que « les personnes vaccinées peuvent demeurer porteuses du virus et ainsi contribuer à la diffusion de l'épidémie ». La même ordonnance précise que le vaccin contre le Covid-19 « n'élimine pas complètement » le risque de contamination et que cette « atteinte à la liberté individuelle [...] ne peut en l'état, au regard des objectifs poursuivis, être regardée comme disproportionnée en tant qu'elle s'applique aux personnes vaccinées». Olivier Véran a confirmé le rejet de la requête. Etre vacciné ne rend donc pas plus libre.
La France est ainsi devenue le territoire d'Ubu roi. Les personnes vaccinées sont considérées comme ne l'étant pas puisque, à l'opposé de ce que répètent les mantras gouvernementaux, elles ne bénéficient pas d'une amélioration de leur situation quotidienne personnelle. Il n'y aurait pas encore assez de vaccinés, malgré la campagne de propagande d'un exécutif qui affmne le contraire tous les jours.Beaucoup pen saient que, une fois vaccinés, une fois franchi le cap de la peur de vaccins dont on ignore beaucoup sinon que les effets secondaires sont nombreux et dangereux, ils pourraient se déplacer librement sous réserve de bien appliquer les gestes barrières. Que nenni ! Vac cinés mais (faussement) confinés, comme tout le monde ! Une question vient évidemment à l'esprit : si cela ne permet pas la liberté de déplacement, autre ment dit si cela ne protège ni ceux qui sont vaccinés ni les autres, à quoi bon aller se faire vacciner ? Une autre question: pourquoi annoncer une vaccination prochaine des enseignants s'ils ne peuvent pas aller enseigner? Un nouveau mensonge pourrait bien se profiler : le vaccin ne conduira pas forcément à la sortie de la crise sanitaire. Ce que le gouvernement confirme par défaut, selon l'avocat de l'octogénaire, en motivant son refus par le fait que les vaccins« ne fonctionnent pas à 100 %» et qu'il y a« une incertitude sur ces vaccins».Ce sont les mots de deux mémoires communiqués par le ministère de la Santé. La vac cination à grande échelle démarrerait-elle avec des vaccins qui ne fonctionnent pas vraiment ?
PS : Le Pdg de Moderna, Stéphane Bancel, Français vivant aux Etats-Unis, figure au baromètre de Forbes où il vient de rentrer parmi les plus riches du monde.
Source : Présent 07/04/2021
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mardi, 06 avril 2021
LES SABOTEURS DE NOS MODES DE VIE
Pieter Kerstens
• Ces flagorneurs de la Davos Goldman Sachs Idéologie (D.G.S.I) qui, de bulles en krachs et de crises en récessions, appauvrissent les peuples et se remplissent les poches. En janvier, ces « maîtres du monde » se sont encore réunis pour actualiser leur politique de domination de notre planète et partager leurs intérêts réciproques.
• Ces charlatans des droits-de-l’hommiste qui à longueur de journée nous gavent des heurts et malheurs des « sans-papiers » ou des « djeunes », ces hors-la-loi qui encombrent nos rues et ces racailles qui gangrènent notre quotidien.
• Ces médiocres enseignants qui nous imposent un devoir de mémoire à géométrie variable, véritable gruyère qui ignore les 100 millions de victimes du marxisme putride, de Lénine à Mugabe ou de Mao à Maduro.
• Ces adorateurs de la repentance unilatérale et exclusivement anti-coloniale, nous inondent de leurs mensonges, pendant que les fils de l’Empire du Milieu dévastent aujourd’hui le continent africain et exterminent les Ouïgours.
• Ces eurocrates arrogants qui pondent des directives ineptes et nous obligent à proclamer des lois qui condamnent nos industries, au prétexte d’une « économie durable », d’un commerce « équitable », du principe de « précaution » ou encore de taxes sur la pollution. Dans la guerre commerciale que nous connaissons depuis 40 ans, cela signifie que nos gouvernements exigent des chefs d’entreprises qu’ils s’engagent dans une course de fond, mais handicapés d’un sac de 50 kgs sur le dos : on nage en plein délire !
• Ces gouvernants et ces pourriticards qui ignorent nos maux permanents (chômage, insécurité, immigration sauvage, rage taxatrice), mais nous étranglent d’impôts nouveaux afin de pouvoir continuer à gaspiller les deniers publics en entretenant leurs utopies multiculturelles, leurs bataillons de copains et de coquins à tous les échelons (communes, départements, régions, état, Europe) et surtout les privilèges qui s’y rapportent…
• Ces minorités perverties et décadentes qui ont imposé un « mariage pour tous » contre nature, alors qu’une foule de chômeurs attend « l’emploi pour tous ».
• Ces lobbies agissant contre notre identité, ennemis de notre civilisation et fossoyeurs de la culture gréco-romaine.
• Ces fraudeurs viscéraux et invétérés -réels voleurs de leurs concitoyens- qui profitent des avantages de l’Etat-Providence (écoles, hôpitaux, transports publics, pompiers, justice ou police), sans vouloir en payer le coût ! 600 milliards d’euros dorment dans les paradis fiscaux sous les tropiques et au Luxembourg.
• Ces gourous nauséabonds qui régissent la « Pensée Unique », délivrent des certificats de « Politiquement Correct » et donnent des leçons de démocrasse à la Terre entière.
• Ces laquais du Nouvel Ordre Mondial qui sèment le chaos et la destruction à travers le monde et s’érigent en prophètes pour désigner le Bien et le Mal, les Gentils et les Méchants comme on l’a vu en Yougoslavie, en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Egypte, en Tunisie ou à Bahreïn hier, et au Yémen, en Syrie et au Mali maintenant …avant l’Iran demain ?
• Ces Khmers verts qui nous imposent leurs dogmes de la « mobilité urbaine » fondée sur le vélo pour tous et la voiture pour personne. Ces écolos-nantis nichant dans les beaux quartiers voudraient nous forcer à l’achat d’une électricité « verte » dont le bilan carbone et le coût du KWh sont trois fois plus élevés que ceux du nucléaire ! Et ne parlons pas des impostures du réchauffement climatique, du trou d’ozone, ou des biocarburants…
• Ces ayatollahs du mondialisme « tous azimuts » qui ont squatté les organismes internationaux et conduisent l’Europe vers un cimetière industriel avec une vue imprenable sur un désert économique.
• Ces centaines de milliers de parasites sociaux -véritables sangsues financières- qui vivent aux crochets des travailleurs (sans aucune contrepartie), alors qu’ils sont en majorité sains de corps et d’esprit, mais qui rouspètent en permanence, parce qu’ils veulent encore plus, toujours plus d’allocations, de subventions ou d’aides diverses.
• Ces racailles qui attaquent les plus faibles de notre société et dont la mise hors d’état de nuire de 6.000 d’entre eux ramènerait la paix dans les cités et le silence dans les rangs.
• Cette pègre immigrée responsable de la majorité des délits et des crimes dont le rapatriement immédiat réduirait de 90% la rubrique « faits divers » et viderait les prisons.
• Ces banksters et leurs complices au Pouvoir, seuls responsables de la crise profonde que nous vivons et dont la place est derrière les barreaux, à l’exemple de 2 banquiers islandais condamnés en décembre 2012 à la prison ferme.
• Ces utopistes enragés qui stigmatisent en permanence leurs opposants populistes ou nationalistes aux prétextes qu’ils seraient « repliés sur eux-mêmes », qu’ils auraient « peur de l’autre », qu’ils seraient « égoïstes » et « intolérants » et qu’ils manqueraient de « solidarité » en désignant les immigrés comme « responsables de tous nos maux ».
Que ces émules de Vychinski prennent garde et ne soient pas entrainés dans une véritable « tornade blanche » qui nettoierait les écuries du Régime !
• Ces éternels bobos-socialauds-marxistes qui nous menacent avec leur terrorisme intellectuel et pourchassent les esprits rebelles de leur Police de la Pensée, en oubliant que ce sont eux qui ont saboté le niveau des connaissances scolaires et universitaires.
• Ces fanatiques du laïcisme à tous les étages, qui ont vidé les églises pour remplir les mosquées, s’étonnent maintenant de l’Islam triomphant qui s’incruste partout dans notre société, en nous imposant ses modes de vie et ses croyances médiévales, dans nos écoles, nos universités, nos supermarchés, notre administration et nos mairies.
18:34 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Agression contre Bernard Tapie : la chronique d'André Berkoff
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L’ABBÉ YANN-VARI PERROT : POUR LA FOI ET LA BRETAGNE
Youenn Caouissin
Article paru dans le n°56 de la revue Synthèse nationale.
N’en déplaise à certains, l’abbé Yann-Vari Perrot (1877-1943) fut la plus grande personnalité du « Mouvement breton » de la première moitié du XXe siècle, et de nos jours il le reste, étant donné la pénurie d’élites authentiquement bretonnes, dans tous les domaines…
L'abbé Perrot, fils d’une fa-mille paysanne léonarde, très tôt orphelin, fut élevé par un oncle et une tante, avec leurs cinq enfants, dans l’amour de la foi et de la Bretagne, et bien évidemment, dans la langue bretonne. À l’âge de 12 ans, il entre à l’Institut des Frères des Écoles chrétiennes de Guingamp, où on lui fait comprendre qu’il ne doit plus parler breton, sinon c’est la punition. Il en est ainsi dans la plupart des écoles chrétiennes, et ce, malgré les recommandations des évêques de défendre et promouvoir la langue bretonne. Mais cette interdiction l’est plus encore dans les écoles de la République. Pour le petit léonard qui n’a jusque-là parlé que breton, c’est le choc. Très éveillé d’esprit, c’est de cette interdiction que va naître sa vocation de défendre sa langue maternelle dont il perçoit les immenses richesses. Après ses années de séminaire où sa personnalité « d’entraîneur d’hommes » est remarquée par ses supérieurs, il est ordonné en juillet 1903 en la cathédrale de Quimper. C’est aussi le temps des persécutions religieuses. Le gouvernement français aux mains des anticléricaux, des francs-maçons (dont les plus beaux spécimens sont Émile Combes ou Georges Clemenceau) rejoue la Révolution française en spoliant l’Église de ses biens, en chassant les congrégations religieuses de leurs couvents, de leurs monastères, en leur interdisant l’enseignement et toute action sociale. Parallèlement, le gouvernement mène une guerre acharnée contre la langue bretonne, aussi bien à l’école qu’à l’église. Il ne lui a pas échappé que combattre la foi et la langue en Bretagne participe d’un tout. Le jeune abbé Perrot, avec ses compatriotes qu’inquiètent ces persécutions, sont dès lors décidés à rendre « coup pour coup » à cette engeance jacobine, anti-bretonne, anti-chrétienne, qui entend détruire la Bretagne. Ce sont aussi les années qui voient, avec une nouvelle génération, naître le premier Parti nationaliste breton (PNB). Dès lors, le combat breton ne va plus se contenter d’être l’œuvre d’aimables cercles régionalistes de notables érudits, se consacrant exclusivement à l’Histoire, le culturel, l’archéologie. Désormais, il va investir le terrain politique est investi. L’abbé Perrot qui se défend de se mêler de politique, surtout en tant que prêtre, sait parfaitement que les combats pour la langue, la culture bretonne et la foi ne peuvent se soustraire à ce combat, car finalement tout est politique, car l’ennemi est politique et même idéologique.
Le Bleun-Brug, un Puy du Fou avant l’heure
En 1905, au château de Kerjean en Saint Vougay, dont il est recteur, l’abbé Perrot fonde la fête du Bleun-Brug (Fleur de Bruyère). Cet événement, pour lequel il reçoit les soutiens de l’Église, de tous les notables, dont la majorité appartient à la noblesse bretonne encore très influente, mêle, loin de tout folklore, le culturel et le spirituel. L’enjeu est d’importance, car par le festif intelligent, il s’agit de rendre aux Bretons leur fierté de… Bretons. Fierté de leur langue, de leurs traditions, de leurs costumes, de leur culture, de leur Histoire dont ils ignorent tout. Parmi les personnalités qui vont promouvoir et défendre l’œuvre naissante de l’abbé Perrot, le Comte Albert de Mun qui œuvre avec La Tour du Pin à l’application de lois sociales en conformité avec la Doctrine sociale de l’Église. Justement, le programme éminemment social catholique du Bleun-Brug le séduit au point d’en accepter la présidence d’honneur, et de le défendre jusque dans l’enceinte du Palais Bourbon. C’est ainsi que jusqu’en 1914, le Bleun-Brug va aller de succès en succès, et être un événement vraiment populaire.
Août 1914, c’est la guerre, la mobilisation générale. Un monde s’apprête à disparaître, mais personne ne le sait. Toute l’œuvre de reconquête de l’âme, de la culture bretonne qu’a suscité en 10 ans le Bleun-Brug est anéantie ; l’abbé Perrot est contraint de suspendre la publication de sa revue Feiz ha Breiz qui était « La Voix du Bleun-Brug et de la renaissance bretonne ».
L’abbé Perrot est mobilisé. La République, qui n’a de cesse de diffamer, de persécuter les prêtres, est bien aise de les mobiliser pour sa défense, et le clergé breton paiera un lourd tribut du sang dans cette boucherie européenne. Comme beaucoup de ses confrères, l’abbé Perrot remplira sans hésiter, en tant qu’infirmier-brancardier, ses devoirs et sera le compagnon d’infortune de ses compatriotes si nombreux à se faire tuer pour les « valeurs de la République ». Il va même se comporter en héros, n’hésitant pas, au risque de sa vie, à prendre la place d’un père de famille qui était envoyé en mission au cœur du front et avait toutes les chances d’y laisser sa peau. Pour ce sacrifice risqué, mais réussi, l’abbé Perrot sera cité à l’Ordre de la Nation et recevra la Croix de guerre du combattant et la Médaille militaire Interalliée de la Victoire. Plus tard, à ceux qui l’accuseront par son militantisme breton de nourrir et diffuser un « esprit anti-français », il n’hésitera pas à mettre sous le nez de ses accusateurs ses états de service au front.
Une société bretonne totalement bouleversée
En quatre années de guerre, la société bretonne a été plus bouleversée que par les quatre siècles d’union à la France. De retour du front, l’abbé Perrot ne reconnaît plus la Bretagne qu’il avait laissée quatre ans plutôt ; tout a changé : les mentalités, les habitudes, l’habillement où domine chez les hommes l’affreuse casquette prolétaire qui a remplacé l’élégant et fier chapeau breton, et chez les jeunes filles et les femmes, ce n’est guère mieux. La langue bretonne, les traditions ont partout reculé, y compris à l’église. La guerre a accéléré la francisation des Bretons. Désormais, beaucoup, fiers de leur nouveau statut de héros de guerre, ne se considèrent plus que comme français et tournent le dos à la société bretonne d’avant, incarnée par le costume ou la langue. C’est dans ce contexte d’une société blessée au cœur, où domine les veuves, les orphelins, les mutilés, que l’abbé Perrot va relancer son Bleun-Brug, sa revue Feiz ha Breiz. Il peut toujours compter sur les notables qui le soutenaient avant la guerre, mais leur influence a beaucoup diminué. La guerre a aussi porté un coup fatal à la petite noblesse bretonne, au clergé, et le combat breton s’annonce difficile. Bien que les Bretons, les prêtres, se soit montrés exemplaires au front, le gouvernement français, sans reconnaissance, va reprendre sa guerre contre tout ce qui est breton. Ce sera la célèbre insulte aux Bretons du député De Monzie : « Pour l’unité de la France, la langue bretonne doit disparaître ! », parfait résumé de l’entreprise d’acculturation menée par la France républicaine, jacobine, maçonnique.
De 1920 à 1943, malgré bien des difficultés, des oppositions de toute nature, l’œuvre du Bleun-Brug va, comme avant-guerre, aller de succès en succès, et c’est bien pour cela qu’il va être l’objet d’attaques constantes visant à entraver sa marche en avant. Si l’abbé Perrot peut compter sur le sotien de sa hiérarchie, ce soutien est néanmoins un frein car le regard que l’Église porte sur la question bretonne diffère de celui de l’abbé Perrot, non sur le fond, mais sur la forme : la vision de l’Église est culturelle, celle de l’abbé Perrot est franchement nationaliste, d’où les conflits continuels avec son évêque, Monseigneur Duparc, et plus encore avec son vicaire général, Joncour.
En 1930, pour « calmer » les ardeurs nationalistes de l’abbé Perrot, son évêque le nomme recteur de Scrignac. Cette commune rurale des Monts d’Arrée, entièrement déchristianisée, est un fief communiste, tant et si bien qu’on l’appelle « la montagne rouge » ou encore « la petite Russie bretonne ». Cette nomination en un lieu où l’Église est haïe est indiscutablement une sanction pour l’abbé Perrot, et va se révéler par la suite être lourde de conséquences.
Quoi qu’il en soit, cet exil, loin de calmer les ardeurs bretonnes de l’abbé Perrot, va au contraire décupler son zèle combatif. L’abbé va faire de son presbytère de Scrignac un « haut lieu du nationalisme breton et de la culture bretonne », où va se retrouver toute une jeunesse militante, non seulement bretonne mais aussi des autres pays celtiques. L’abbé Perrot est un prêtre rassembleur, il a en horreur les querelles stériles entre Bretons qui militent pour la même cause, la Bretagne, et tout le monde se le tient pour dit. Il est intransigeant sur deux points non négociables : la Foi et la Bretagne, sa devise-programme pour le relèvement de la Bretagne n’est-elle pas Feiz ha Breiz (Foi et Bretagne).
Historien, poète, musicien, dramaturge, linguiste, bâtisseur
C’est sur plusieurs fronts qu’il va mener son combat, car pour le relèvement de la Bretagne tout se tient. Il est donc indispensable de prendre en compte tout ce qui fait l’âme de la Bretagne : son histoire, (le plus grand des défauts des Bretons étant, par la faute de la République, d’ignorer qu’ils ont aussi une histoire), sa culture (chants, musique, littérature, et bien évidemment la langue qu’on lui avait interdit de parler quand il était jeune. Ses Bleun-Brug sont l’occasion de défendre, de promouvoir tous les tous les aspects de l’identité bretonne, par la culture, le théâtre… Ces années d’entre-deux-guerres sont extrêmement riches en initiatives, grâce à des associations comme les Seiz Breur (les sept Frères) ou An Droellen (la Spirale) qui regroupent ce qu’il y a de meilleur dans l’artisanat, l’art breton. Le mot d’ordre est alors que tous ce qui se crée soit source de beauté, de sacré et puise aux racines les plus profondes de l’âme, de la culture bretonne, celte.
L’abbé Perrot est aussi un prêtre bâtisseur. À son époque, le patrimoine architectural breton, qu’il soit religieux ou profane, est dans un état très proche de la ruine, et porte toujours les stigmates du vandalisme des sans-culottes. Son rêve : effacer toutes les plaies de la Révolution en restaurant églises, chapelles, calvaires, manoirs.
C’est dans cet esprit qu’en 1935, dans les ruines de l’abbaye de Landévennec, il lance le projet de la reconstruire. Ce rêve, il n’en verra pas l’aboutissement car il ne deviendra réalité qu’en 1953, Aujourd’hui, si ce lieu de culte est ressuscité, c’est grâce à l’abbé Perrot. Malheureusement, celui-ci en a été bien mal récompensé : son intervention est totalement occultée et l’abbaye, gagnées aux lubies conciliaires, progressistes et apatrides, ne perd pas une occasion de trahir l’idéal breton qui lui a permis de renaître.
Le chef-d’œuvre de l’abbé sera la reconstruction de la chapelle Notre-Dame de Koad-Kéo en Scrignac, elle aussi ruinée par la Révolution, rebâtie dans un style néo-breton, mais en fidélité aux racines architecturales de l’esprit celte. Il avait encore bien des projets, comme repeupler toutes les niches intérieures et extérieures des églises et chapelles, des statues de saints abattues par les sans-culottes. De quoi donner du travail aux granitiers et sculpteurs durant toute leur vie, tant ces niches se comptent par milliers. Il voulait aussi ériger au sommet du Menez Home, qui domine la Baie de Douarnenez, une gigantesque statue (17 mètres de haut) de Sainte Anne. Mais, comme la Première Guerre mondiale, la Seconde va réduire à néant ces autres vingt années de luttes, et rendre irréversible la francisation, la laïcisation de la Bretagne.
Défenseur de l’école chrétienne, contre toutes les idéologies
L’abbé Perrot sait parfaitement que le combat breton se situe aussi, et d’abord, au niveau de l’enseignement. La République et ses « Hussards » le savent aussi et emploient tous les moyens pour déraciner les petits Bretons. Dans ce combat, l’abbé Perrot a le soutien de sa hiérarchie, mais est trop souvent contré par des confrères, des religieuses que séduisent les idées modernistes en embuscade. Une phrase résume sa pensée, phrase d’une grande actualité, tant pour la France que pour toutes les nations d’Europe, à l’heure où les mondialistes s’efforcent de déraciner leurs jeunesses : « Il y a des écoles où l’on enseigne à renier Dieu. Dans presque toutes on leur apprend à renier leur patrie. Est-il un crime plus grand que de dresser un peuple à ne pas croire en Dieu, à ne pas croire en la patrie ? », constat d’une grande actualité, tant pour la France que pour toutes les patries d’Europe où les mondialistes s’efforcent prioritairement de déraciner leurs jeunesses.
Dès le début de son sacerdoce, il va se faire connaître comme un farouche ennemi de toutes les idéologies anti-chrétiennes qui ont en germe le mondialisme niveleur des patries : franc-maçonnerie, laïcisme, jacobinisme, progressisme, qu’il soit laïque ou « chrétien », communisme... De ce fait, il va se faire beaucoup d’ennemis. Il dérange d’autant plus que tous les Bretons conscients de leur identité le reconnaissent comme chef et « père spirituel ». Toute l’engeance anti-chrétienne, anti-bretonne a reconnu dans le recteur de Scrignac l’homme à abattre. Chateaubriand disait : « La Révolution justifiait ses crimes par des calomnies pour faire ensuite de ses calomnies le prétexte de ses crimes ». C’est exactement à quoi vont s’employer ses ennemis. La Seconde Guerre mondiale, l’Occupation, la Résistance vont offrir autant d’occasions de passer à l’acte. Éliminer l’abbé Perrot, et du même coup décapiter le mouvement breton devient une urgence. Ce sera chose faite à la « Libération ». C’est bien parce qu’il s’opposait à toutes les forces destructrices des patries et du christianisme qu’il est assassiné en 1943. Or, de nos jours, ces forces révolutionnaires continuent de poursuivre de leur haine Yann Vari Perrot. Ainsi, en avril 2018, soixante-quinze ans après le meurtre, sa tombe ainsi que la chapelle Notre-Dame de Koat-Keo, à Scrignac, ont été profanées (croix celtique renversée et tags « antifas »). Puis, en juillet 2019, trois mois après Notre-Dame de Paris, la chapelle a été la proie d’un terrible incendie…
L’abbé Perrot va être accusé de collaboration avec l’occupant, une accusation facilitée par la présence d’une petite Kommandantur dans son presbytère. La publication dans sa revue, Feiz ha Breiz du massacre de Katyn qu’il attribue aux Soviétiques, sa dénonciation des bombardements criminels des villes bretonnes, françaises, allemandes signent en quelque sorte son arrêt de mort. Il justifie son article sur Katyn par le fait qu’il ne veut pas que les forêts bretonnes deviennent de nouveaux Katyn en cas de victoire des Rouges, Mais ce que les communistes ne pardonnent pas à l’abbé Perrot, c’est qu’il est parvenu, malgré bien des épreuves, à ramener à Dieu une grande partie des Scrignaciens, à les détourner du communisme. Il était donc urgent d’en finir avec un curé qui ne se contentait par de dire la messe et de confesser, comme ses confrères et qui avait l’outrecuidance de donner une conscience bretonne aux Bretons, à la jeunesse.
En septembre 1943, un « tribunal » se réunit à Scaër, et des juges autoproclamés décident la mort de l’abbé, « convaincu d’avoir dénoncé des patriotes aux Allemands ». Le 12 décembre 1943, jour de la Saint Corentin, l’abbé Perrot s’en va dire la messe du saint dans la chapelle Saint Corentin de Toul ar Groaz qu’il a restaurée treize ans plus tôt. Sur le chemin du retour, en compagnie de son petit enfant de chœur, son assassin, Jean Thépot, désigné pour exécuter la sentence, l’attend, révolver au poing. Il est midi. Deux coups de feu retentissent dans la campagne. L’abbé, mortellement atteint, tombe, exactement au même endroit et dans les mêmes circonstances (tout en marchant il disait son chapelet) que son prédécesseur, l’abbé Klaoda Jegou, abattu en 1797 par les sans-culottes. Il va agonir sur le bord de la route, dans son sang, la boue et le froid, durant trois heures, sans secours, sinon celui de sa servante Anna Le Douce, accourue, qui pleure et le sert dans ses bras. C’est seulement vers 15 heures que, prévenus, les Allemands viennent le chercher et l’emmener au Presbytère où il décédera à sept heures du soir.
La nouvelle de son assassinat est un choc terrible pour l’ensemble du mouvement breton, pour tous les nationalistes qui viennent de perdre leur Père. Les communistes n’ont pas frappés au hasard, mettant ainsi en place un engrenage répressif irréversible. Les obsèques de l’abbé Perrot attirent à Scrignac toute l’élite bretonne, et bien des personnalités du monde celtique ; elles sont présidées par Monseigneur Duparc, et leur solennité est digne des obsèques d’un « Prince de l’Église », d’un chef d’État, et surtout du martyr, du saint qu’il est devenu par son sang versé pour la Foi et la Bretagne. La cérémonie a lieu sous haute surveillance allemande, car les maquisards communistes ont fait savoir leur intention de tuer tous ceux qui seraient présents, l’occasion étant trop belle pour en finir avec le mouvement nationaliste breton.
Le 27 janvier 1944, en l’église Saint Germain de Rennes, le Comité Consultatif de Bretagne dont était membre l’abbé Perrot fait célébrer une messe solennelle de Requiem. Comme à Scrignac pour les obsèques, toute l’élite culturelle et politique bretonne est présente, ainsi que divers corps constitués. Monsieur Abel Bonnard, ministre de l’Éducation nationale, a tenu au nom du gouvernement à s’y faire représenter. Cet hommage réaffirme l’aura indiscutable de l’humble recteur de Scrignac.
Un sacerdoce exemplaire
Ses ennemis, certains confrères, parfois sa hiérarchie et des amis lui ont reproché de « sacrifier son ministère à ses combats bretons ». Ce reproche injuste le faisait pleurer et entrer dans une sainte colère. Il répliquait qu’il était « Soldat du Christ avant tout ». Sa de-vise Feiz ha Breiz en témoignait : la Foi d’abord, la Bretagne ensuite, mais pour lui, il n’y avait pas de problème car les deux était indissociables. La Bretagne ne pouvant être véritablement bretonne qu’en étant chrétienne, alors elle serait. L’abbé Perrot avait pour souci la jeunesse « sa plus belle couronne ». Pour lui, la défense du mariage, de la famille nombreuse, cellule sacrée du pays, garante de son avenir, était un combat d’urgence, face aux menaces des lois mortifères de la République. Il aimait la beauté, le sacré d’une belle liturgie qui élève l’âme vers Dieu et ancre l’homme dans la foi. L’abbé Perrot était un prêtre exemplaire, un monument d’humilité et de charité, calquant tout son sacerdoce sur l’exemple des saints bretons dont il était un grand spécialiste. En cela, il fut, et il reste le modèle parfait du prêtre au service de son peuple, comme le fut le prêtre polonais, le père Jerzy Popieluszko, assassiné par les communistes en octobre 1984, et pour les mêmes raisons puisqu’il disait que « son cri était celui de sa patrie ». Le cri de l’abbé Perrot fut aussi « le cri de sa patrie bretonne » menacée dans toute son identité par cette République apostate, niveleuse des petites patries. Perrot, Popieluszko, deux prêtres témoins de la barbarie communiste.
Malheureusement, les Bretons et l’Église ignorent l’abbé Perrot, perpétuent la doxa communiste, alors que les Polonais ont reconnu le Père Popieluszko comme héros, et surtout comme martyr et saint. Nous pouvons affirmer que si la Bretagne avait suivi la voie que lui montrait l’abbé Perrot, à savoir une fidélité sans failles à ses racines bretonnes, chrétiennes, elle ne serait pas aujourd’hui le clone d’une France décadente, submergée, au bord de la disparition. L’abbé Perrot disait en 1930 que « Si la France est tombée si bas, c’est parce qu’en elle, depuis la Révolution, toutes les vertus chrétiennes se sont éteintes les unes après les autres, et qu’elle risque de ne plus s’en relever ».
Un avertissement d’actualité, pour la France, pour la Bretagne, pour l’Europe, pour notre civilisation…
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ERIC ZEMMOUR : UN CANDIDAT PAR-DELÀ LES SONDAGES ET LES AUGURES
12:11 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les droits de l'homme contre la démocratie
L’historien et essayiste Jacques Julliard, analyse l’extension illimitée des droits fondamentaux dans notre société. Nous ne sommes plus une république de citoyens mais une république d’individus revendicatifs, s’inquiète l’intellectuel. Une vision consumériste du rapport à la cité imprègne désormais l’ensemble des institutions. Il est urgent de la combattre en restaurant la préoccupation de l’intérêt général.
Source Le Figaro 06/04/2021
A lire ICI
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Les rapports difficiles de l’UE avec la Turquie d’Erdogan
Anne Rovan s’entretient ici avec Marc Pierini ancien ambassadeur de l’Union européenne en Turquie, aujourd’hui chercheur invité de l’ONG américaine Carnegie Europe. .
Le Figaro : Charles Michel et Ursula von der Leyen rencontrent ce mardi le président Recep Tayyip Erdogan à Ankara. Comment interpréter ce déplacement ?
Marc Pierini : Il est l’expression de l’ADN européen, selon lequel la négociation est toujours meilleure que le conflit ouvert. Cette visite me rappelle celle de l’ancien président du Conseil européen Donald Tusk, au plus fort de la crise migratoire en 2015. Charles Michel et Ursula von der Leyen vont en Turquie avec un plateau d’argent chargé de présents, comme les émissaires allaient au palais de Topkapi au temps de l’empire. Il y a une crainte absolue de l’UE de voir Erdogan ouvrir ses frontières pour laisser passer les réfugiés. Elle accepte donc d’allouer des milliards supplémentaires dans le cadre de l’accord UE-Turquie, de parler de l’union douanière et des visas, ou encore de cette conférence sur la Méditerranée orientale voulue par la Turquie, et qui aurait pour conséquence de faire asseoir à la table le président de la «République turque de Chypre du Nord » que l’UE ne reconnaît pas.
La Turquie ne s’est-elle pas engagée dans la voie de la désescalade, comme le demandaient les Européens ?
Cette désescalade est surtout tactique. L’UE n’ayant rien cédé sur les frontières maritimes, Erdogan a été contraint de retirer ses bateaux. Mais aucune de ses positions de fond n’a changé. D’autant qu’il lui faut donner des gages aux nationalistes turcs. Ainsi, les discussions avec la Grèce ne progressent pas. La Turquie explique désormais que la solution de deux États séparés à Chypre est la seule viable. Concernant la Libye et l’embargo sur les armes, la position d’Ankara reste parfaitement bipolaire : elle est avec l’Otan quand ça l’arrange, contre l’Otan quand ça l’arrange.
Ce déplacement est-il un cadeau fait à Erdogan ?
Oui, car l’UE offre au président turc la visibilité qui lui est nécessai- re au moment où il durcit la répression interne. Cette faveur électorale est une erreur politique car Erdogan veut exclure la question de l’État de droit du dialogue avec l’Europe. Si c’était effectivement le cas, ce serait un déshonneur pour l’UE. Erdogan a besoin de se présenter comme le rempart indispensable à une Turquie qu’il dit être attaquée de toutes parts, mais, aussi, comme un interlocuteur respecté des Européens. Souvenons- nous qu’il n’y avait aucune référence aux droits de l’Homme dans le communiqué annonçant cette visite, publié dans la foulée de la visioconférence que Michel et von der Leyen avaient eue le 19 mars avec Erdogan. Rappelons-nous aussi que le projet de conclusions du Conseil européen du 25 mars ne prévoyait rien là-dessus non plus. Il a fallu que la Turquie dénonce, les 19 et 20 mars, la Convention d’Istanbul, limoge le gouverneur de la Banque centrale, procède à l’arrestation d’un député du HDP et lance la procédure d’interdiction de ce parti pour que les Vingt-Sept se ravisent et fassent figurer un paragraphe tout à fait modeste sur l’État de droit en Turquie. Les démocraties sont, certes, très mal équipées pour traiter avec une autocratie d’autant plus brutale qu’elle est face à un doute existentiel - les sondages qui ne garantissent pas qu’Erdogan arrive en tête au premier tour de la présidentielle, ni même qu’il soit réélu. Mais comment l’Europe peut-elle accepter de renier à ce point son histoire et ses principes ? Comment peut-elle abandonner les démocrates de Turquie alors même qu’elle soutient ceux de Biélorussie et de Birmanie ?
Quelle est votre explication ?
C’est le jeu constant du Conseil européen de maintenir l’unité. Il y a eu une pression considérable d’Angela Merkel sur ses partenaires car, avec une CDU en difficulté, elle ne peut pas se permettre de terminer son mandat sur une crise avec la Turquie. Elle ne peut pas prendre le risque de voir ce pays ouvrir ses frontières pour laisser passer les réfugiés. Il y a aussi un potentiel de déstabilisation de la société par certains Allemands d’origine tur- que et par tout l’appareil turc en Allemagne. Angela Merkel doit maintenir la paix sociale. Ce même souci prévaut aux Pays-Bas, en Belgique et bien sûr en France, en Alsace notamment.
La nouvelle Administration Biden permettra-t-elle de « clarifier » la position de la Turquie dans l’Otan, comme le souhaite Emmanuel Macron ?
L’arrivée de Biden retire du jeu de cartes d’Erdogan sa complicité personnelle de président à président. Souvenons-nous qu’il pouvait appeler Trump sur son téléphone portable quand celui-ci jouait au golf. Tout ceci n’existe plus avec Biden. La posture de Washington est beaucoup plus vigilante sur les droits de l’homme. Reste à voir comment cela va se traduire. Ce qui est clair, c’est que le déploiement de missiles russes par la Turquie est une ligne rouge beaucoup plus nettement exprimée que sous l’Administration précédente. Au plan militaire, les États-Unis renforcent également leur dispositif en Méditerranée orientale mais aussi leur point d’appui, leur coopération et leurs ventes militaires envers Athènes. Il y a un réel mouvement de vigilance envers Ankara. Les Européens vont-ils à nouveau laisser le problème aux États-Unis ? Je le redoute. Et c’est un faux calcul parce qu’il s’agit de la défense de l’Europe.
Source : Le Figaro 06/04/2021
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