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vendredi, 17 novembre 2023

Parution début décembre du nouveau livre de Bernard Germain : "L'Union européenne : en sortir... au plus vite !"

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L’Union européenne : en sortir… au plus vite !

Lors de chaque élection européenne, c'est toujours le même scénario. On entend une multitude de listes proposer « Une autre Europe ».

Cela fait des dizaines d’années que l'on nous de ces balivernes sur la transformation de l’Europe. Cela ne s’est jamais fait et ne se fera jamais car tout est prévu pour rendre la chose impossible. Ce qu’est réellement l’Union européenne est soigneusement caché, depuis sa création.

L’Union européenne est en réalité une authentique dictature, une machine à broyer les nations. Un système qui décide pour les peuples sans jamais leur demander ce qu’ils pensent et ce qu'ils souhaitent.

L’Union européenne est une construction dans laquelle aucun décideur n’est élu. Seul le parlement européen l’est, afin de donner à l’ensemble un léger vernis démocratique, mais, dans les faits, il n'a presque aucun pouvoir.

Ce livre a pour objet de vous informer de ce qu’est réellement l’Union européenne, comment elle est née, qui ont été ses créateurs, quelles ont été les étapes de sa construction, comment elle fonctionne, qui sont les vrais maîtres, comment sont décidées les politiques qu’elle impulse.

Nous pensons qu’en livrant au lecteur ces informations, qu’il aura beaucoup de mal à trouver ailleurs, il prendra conscience de la réalité de ce qu’est cette monstruosité et en arrivera logiquement à comprendre que la « réformer » est impossible. Quitter l'Union européenne est donc la seule solution avant que celle-ci n’ait réussi à détruire nos nations, notre civilisation et nos identités.

Pour que la France revive, et retrouve la place qui était la sienne avant la mise en place de l’Europe il n’y a pas d’autre solution que de nous retirer de cette Union. Et vite...

L'Union européenne : en sortir... au plus vite !  Bernard Germain, préface d’Alban d’Arguin, Les Bouquins de Synthèse nationale, collection “Idées”, 268 pages, 25,00 € (+ 6,00 € de port)

Sortie programmée : le 6 décembre 2023

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jeudi, 02 novembre 2023

Sortie le 15 novembre du nouveau livre de Gabriele Adinolfi : Le Défi au futur

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“Nous sommes parvenus à une ère de léthargie angoissée, caractérisée par des. abstractions en forme de slogans au sein desquelles tout ce qui était le fruit d’une pensée vivante a été comme gelé”.

Ainsi s’exprime Gabriele Adinolfi au début de ce livre dans lequel il explique comment, dès les premières années de son exil, dans les années 1980, il a travaillé de manière très différente des pratiques habituelles, en mettant en place des réseaux politiques et méta politiques internationaux, composés de centres d’études italiens et européens, de Rome à Bruxelles, d’associations, de média en ligne, en se concentrant sur la formation et l’innovation, tout en veillant à ce que les fondamentaux de l’Idée du Monde dont l’auteur est issu soient toujours respectés. De cette volonté, naquirent Les Lansquenets d’Europe…

L’auteur ajoute : ”Avec ce livre, j’ai voulu expliquer ce que sont et ce que doivent devenir les Lansquenets, au coeur d’un projet de Réseau Impérial avec toutes ses composantes telles qu’elles sont produites par tout ce à quoi nous sommes liés, ou se formant d’elles-mêmes au sein d’un même courant en vue d’objectifs communs poursuivis indépendamment (…) Nous ne pouvons pas dire que le rôle joué par les Lansquenets soit devenu décisif, car en réalité il l’a toujours été.

Aujourd’hui, cependant, la nécessité de ce rôle commence à être comprise, et c’est la raison pour laquelle il est opportun qu’ils gagnent en nombre et en visibilité par rapport au passé”.

L’auteur : 

Gabriele Adinolfi est né à Rome en 1954. Dans les années 1970, il a fondé le mouvement “Terza Posizione“. Traqué dans son pays pour ses idées, il a passé près de vingt ans exilé en France. Depuis son retour en Italie, il dirige des centres d’études et anime diverses initiatives en Europe, dont celle des Lansquenets d’Europe. C’est ce qu’il nous explique dans cet essai.

Le Défi au futur, Gabriele Adinolfi et les Lansquenets d'Europe, Synthèse nationale, collection "Idées", 104 pages, 20,00€ (+ 6,00€ de port), sortie le 15 novembre 2023.

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vendredi, 20 octobre 2023

Les éditions de l'AEncre viennent de ressortir le livre choc de Roland Gaucher et Philippe Randa sur les "antisémites" de gauche

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Entretien avec Philippe Randa, co-auteur avec Roland Gaucher des « Antisémites » de gauche aux éditions L’Æncre

Roland Gaucher et Philippe Randa avaient jeté un pavé dans le marigot du conformisme politique en s’attaquant à un sujet sulfureux. Parce que tout ce qui touche aux juifs et à l’antisémitisme est toujours délicat dans le contexte d’hystérie médiatique. Et parce que, ni l’un ni l’autre n’étant de gauche, le pire dans leurs révélations était bien évidemment à craindre pour les tenants du politiquement correct. Lecture faite de leur livre, c’est incontestablement le cas.

En France, la classe politique est quasi unanime à condamner l’attaque du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, contre Israël : seul le parti de la France insoumise fait entendre un autre son de cloche…

Remarquons qu’étrangement, les commentateurs, journalistes ou politiques, qui ne voient dans une telle posture politique qu’une démarche électoraliste, se gardent bien d’en tirer les évidentes conclusions. Certes, elles ne sont guère politiquement correctes et c’est sans doute là que le bât blesse le plus : constater chaque jour depuis des années maintenant que la gauche mélenchoniste cajole les populations d’origine extra-européenne et plus particulièrement musulmane pour obtenir leurs suffrages est une évidence…

Pourquoi donc personne ne fait alors le constat que ces populations – qui ne doivent guère être horrifiées plus que cela par les actions du Hamas – représentent désormais dans notre pays une masse non négligeable (euphémisme) de citoyens français… capable, le cas échéant, de faire basculer une élection ?

Certains veulent le vivre ensemble ? Oui, mais avec le Hamas, donc ! Ne leur en déplaise !

Dans le titre de votre ouvrage, pourquoi le mot « Antisémites » figure-t-il entre guillemets ?

Un certain nombre de dirigeants et de militants d’extrême gauche assurent qu’ils sont antisionistes, mais non pas antisémites, ce qui est parfaitement possible ; mais ils sont pro-palestiniens et considèrent la présence israélienne dans ce pays comme une occupation colonialiste, avec son lot d’attentats et de répressions sanglantes ; aussi peuvent-ils parfaitement basculer dans l’antisémitisme le plus radical. En revanche, il suffit de se référer à certaines phrases du célèbre théoricien de gauche du XIXe siècle, Joseph Prou­dhon, pour se rendre compte qu’il fut indéniablement antisémite, et l’on se demandera comment, dans ces conditions, des juifs ont pu, par exemple, fréquenter le Cercle Proudhon à Besançon…

Ne pourrait-on faire la même remarque au sujet de Karl Marx ?

Sans doute. Si nous avions repris dans notre livre certains textes extraits de Marx sans en indiquer la source, il n’est pas impossible que la loi Gayssot nous eût été appliquée.

Pensez-vous qu’à l’intérieur du parti bolchevique il y ait eu, à certaines périodes, conflit entre éléments juifs et non juifs ?

Évidemment. Dans l’élimination de Trotski, dans les procès de Moscou avant-guerre, une certaine dose d’antisémitisme n’est pas absente. Après la guerre, le procès dit du « complot des blouses blanches », fomenté par Staline et avorté du fait de son décès, est incontestablement antisémite. Il a été approuvé par tous les dirigeants communistes français de l’époque et par la clique de leurs « intellos »… Qui le leur rappelle ? La fin de Staline, survenue peu après, reste mystérieuse. Qui a enquêté à ce sujet ? Ajoutez que nous reproduisons une brochure signée Gédéon Hagonov, pseudonyme de Boris Souvarine, qui révèle l’antisémitisme de Staline à l’égard des juifs polonais, au temps du Pacte germano-soviétique. Qui rappelle cela, aujourd’hui ? Ce sujet de l’antisémitisme ne semble guère intéresser les chercheurs du CNRS !

Vous consacrez plusieurs chapitres aux historiens négationnistes, montrant que la grande majorité d’entre eux proviennent de gauche et d’extrême gauche. Pourquoi, à votre avis ?

Sans doute parce qu’une insidieuse propagande a réussi à faire entrer dans les esprits que l’antisémitisme était le fait exclusif de gens de droite et d’extrême droite, exactement comme, pendant très longtemps après la IIe Guerre mondiale, la collaboration française avec le IIIe Reich passait pour le fait des mêmes gens alors que la résistance aurait exclusivement été de gauche et d’extrême gauche. Aussi, les foudres de la justice, depuis la première loi liberticide Pleven, se sont-elles portées quasi-exclusivement sur les journalistes, écrivains et militants nationalistes, laissant par là même le champ libre aux gens de gauche et d’extrême gauche de s’exprimer. D’autant que ceux-ci le faisaient généralement au nom de la lutte contre le sionisme assimilé à une forme d’impérialisme, selon eux, quasi-fasciste. Puis, à la fin des années 70 du siècle dernier s’est déclaré le « scandale » des historiens révisionnistes qui remettaient en cause l’existence des chambres à gaz homicides. Le déchaînement médiatique et judiciaire contre eux a été tel qu’on n’a pu continuer de passer sous silence les écrits et les paroles des gens de gauche et d’extrême gauche. Cela aurait pu être le cas si ces derniers s’étaient brusquement rétractés. Au contraire, comme il s’agissait en général de « révolutionnaires » et non pas de gauchistes-caviar – sans doute, d’ailleurs, les seuls qui n’ont pas renié leur foi soixante-huitarde – il a bien fallu les reconnaître, même si cela a été pour les marginaliser aussitôt. Pour les médias, Pierre Guillaume (directeur des Éditions de la Vieille Taupe), Serge Thion (chercheurs au CNRS) et le philosophe Roger Garaudy furent les enfants honteux des Damnés de la terre !

Les « Antisémites » de gauche, Roland Gaucher et Philippe Randa, éditions L’Æncre, 3e édition, 440 pages, 35 euros. Cliquez ici

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lundi, 16 octobre 2023

« Bataclan, histoire d’une salle », un livre éblouissant de Daniel Habrekorn...

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Source France Soir cliquez là

La famille de Daniel Habrekorn est propriétaire de la salle depuis plus d’un siècle. « Mon grand-père l’a dirigée puis achetée, mon père y est né, j’y ai longtemps vécu et il s’agit là aussi d’un témoignage », explique l’auteur dans l’avant-propos de son ouvrage.  

Mais il s’agit surtout d’une tranche d’histoire de la capitale, tant architecturale et urbaine que culturelle, que l’auteur nous raconte à travers les péripéties que connait la salle de spectacle de la fin du 19éme siècle à nos jours.  

Avec « Bataclan, histoire d’une salle », le lecteur plonge dans plus d’un siècle de vie parisienne à travers ses spectacles, ses faits-divers, l’évolution architecturale de la ville et se remémore des artistes parfois oubliés mais qui furent des stars en leur temps 

Les illustrations du livre sont magnifiques, et leur richesse exceptionnelle donne à « Bataclan, histoire d’une salle » un intérêt patrimonial précieux 

Daniel Habrekorn nous raconte aussi la flamboyance de l’après-guerre, la naissance du rock, de « l’underground », des péripéties de la vie politique, jusqu’à la sidération du terrible attentat du 13 novembre 2015 sur lequel il donne un témoignage unique. Concernant cette tragédie, la sévérité de son jugement envers nos institutions explique peut-être le relatif silence qui a entouré la sortie de cet ouvrage rare et singulier. 

Il partage enfin la renaissance de la salle après le drame, dont certains auraient voulu faire un musée. Une idée « délirante » d’après lui, parce qu’il « faut résister, que ça continue et que la fête recommence » et qu’il serait lamentable de céder à une telle guerre ».

61fHWmK07wL._SY466_.jpgBataclan, histoire d'une salle,

Daniel Habrekorn,

Editions Robert Laffont,

336 pages,

45,00 €

 
Autre entretien sur TV Libertés :
 

15:53 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Qui se souvient de l'Amérique russe ?

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Un historien a calculé qu’entre la fin du XVe siècle et la fin du XIXe, l’Empire russe s’était accru au taux de 130 km2 par jour !

Bien évidemment, pour devenir le plus grand empire colonial que le monde ait connu, l’Empire russe ne limita pas sa poussée à la partie septentrionale de la Sibérie. Il exista jusqu’au 30 mars 1867, date de la vente de l’Alaska aux Etats-Unis par les Russes, ce qu’il convient d’appeler une « Amérique russe ».

Cette Amérique russe dont le but fut de ranimer les échanges avec la Chine, mais par mer cette fois, conduisit à une extraordinaire aventure commerciale, la Compagnie russe d’Amérique créée le 8 juillet 1799 à Saint-Pétersbourg.

Cette étude du regretté professeur Yves Caron, s’agrémentant d’un intermède nécessaire portant sur les plus audacieux navigateurs européens, nous fait parcourir plus de quatre siècles d’expansion russe avec une rigueur inégalée concernant l’exactitude des protagonistes, des lieux, des distances, mais aussi des chiffres commerciaux.

Si le professeur vous disait qu’une idylle ibéro-russe a failli faire passer la Californie à l’Empire des Romanov, que lui répondriez-vous ? Un livre passionnant.

L'expansion russe au-delà de l'Oural et en Amérique, Yves Caron, Editions du Lore, 120 pages, 26,00 €, cliquez ici

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mardi, 10 octobre 2023

Réédition du livre "Poitiers demain" de Philippe Randa

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Philippe Randa, conscient très jeune des menaces islamiste et immigrationniste, a écrit ce roman d’anticipation voilà près d’un quart de siècle… Poitiers demain connut un succès immédiat dans la mouvance nationale française et européenne et plusieurs éditions successives. Cette réédition témoigne qu’il n’a rien perdu de son message prophétique et de l’espoir que place l’auteur dans la détermination des Européens à s’opposer à l’islamisme…

En savoir plus et

commander ce livre cliquez ici

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mardi, 03 octobre 2023

Les chiffres et le coût de l'immigration présentés par André Posokhow

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Pour commander ces livres : cliquez ici et cliquez là

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jeudi, 28 septembre 2023

"Flic, le plus beau métier du monde", un nouveau livre de Sébastion Jallamion publié par Riposte laïque

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Rencontre avec l'auteur :

Nous avons échangé, depuis la Suisse où il travaille, avec Sébastien Jallamion, auteur du dernier livre des “Editions Riposte Laïque”, intitulé “Flic le plus beau métier du monde”. Et cela à quelques jours des rassemblements nationaux de défense de la police, qui sont organisés dans toute la France…

Face à l’acharnement ahurissant dont j’ai été victime, les dés étaient pipés

Riposte Laïque : la plupart de nos lecteurs vous connaissent. Vous avez écrit 159 articles pour notre site, vous avez publié un livre, “A mort le flic” à nos éditions Riposte Laïque, et vous avez été évincé de la police, il y a bientôt dix ans, dans des conditions scandaleuses, que vous décrivez dans votre premier livre. cliquez ici

Comment avez-vous rebondi, après cet épisode forcément douloureux, et que devenez-vous, à présent ?

Sébastien Jallamion : Ce qui a été le plus difficile, c’est de devoir accepter l’injustice de cette décision. Je me suis battu en utilisant toutes les voies de recours possibles, mais avec des dés pipés. Quand la machine à broyer les fonctionnaires se met en marche, il n’y a généralement plus rien pour l’arrêter. Dans mon cas cependant, il y a eu un acharnement tellement évident et tellement disproportionné que de nombreux soutiens se sont manifestés. Parmi eux, j’ai eu la chance de trouver des amis sincères, mais aussi des personnes anonymes qui ont tenu à me témoigner leur solidarité. Je pense, au delà de ma combativité, que cela a contribué à m’aider à tenir le coup…

Aujourd’hui, après avoir compris que tout serait fait pour me mettre des bâtons dans les roues en France, j’ai fini par trouver un emploi stable, dans le secteur du bâtiment, dans un pays qui ne s’acharne pas sur ceux qui ont le tort de déplaire aux mauvaises personnes : la Suisse.

J’ai décidé de témoigner, par ce livre, sur l’homme que j’étais avant

Riposte Laïque : Vous nous avez proposé, il y a quelques mois, l’idée d’un complément à ce premier livre. Pourquoi cette idée ?

Sébastien Jallamion : Après avoir eu récemment ce que d’aucuns pourraient appeler un « passage à vide », sans doute lié à un manque de repos, j’ai pris quelques jours de recul afin de retrouver mes forces. J’ai réussi d’une manière assez simple : en me souvenant de qui j’étais. Et l’homme que je suis est indissociable de ce métier que j’ai exercé pendant 20 ans, et dont je considère que si la majorité de nos concitoyens le portent en haute estime, nombre de ses aspects restent méconnus du grand public. Je me suis dit que témoigner de mon expérience pourrait être utile, et c’est naturellement que j’ai proposé à Riposte Laïque d’éditer ce nouveau livre.

Je tiens à préciser que les droits d’auteurs auxquels je pourrais prétendre seront intégralement reversés à l’Orphelinat Mutualiste de la Police Nationale, et par ailleurs je me réjouis de contribuer à participer au fonctionnement de Riposte Laïque, dans un contexte où les attaques injustes visant à l’étrangler se font plus nombreuses.

Je n’oublie pas ceux qui m’ont tendu la main, que ce soit en m’offrant une tribune, ou en me permettant de nouer de nouvelles amitiés solides.

Riposte Laïque : Ce livre est à présent sorti, à nos éditions. Quelle comparaison faites-vous entre votre premier ouvrage, et celui-ci, que vous avez intitulé “Flic, le plus beau métier du monde”.

Sébastien Jallamion : Il n’a pas été écrit dans le même but, ni dans le même contexte. « A mort le flic ! » était un témoignage en urgence, rédigé comme un rapport de police, relatant le processus d’une mise à mort sociale, pour qu’il reste une trace de ce qui s’est réellement passé au cas où un malheur m’arrive.

« Flic, le plus beau métier du monde » est beaucoup plus personnel. J’y évoque mon parcours en décrivant mon ressenti, et j’ai ponctué mon récit de nombreuses anecdotes, toutes choisies en fonction de leur intérêt quant à la compréhension de ce qui se passe aujourd’hui, tant il est important de comprendre que la situation que nous connaissons trouve son origine dans les erreurs du passé. Je laisse aux lecteurs le soin de découvrir lesquelles.

J’ai toujours exercé mon métier au service de la population

Riposte Laïque : Quand on vous lit, vous paraissez toujours un policier dans l’âme. Malgré tout le mal que vous a fait l’institution, seriez-vous prêt, en cas d’amnistie, à reprendre du service ?

Sébastien Jallamion : Si seulement les choses pouvaient être aussi simples… Sur le plan pénal, tout est rentré dans l’ordre. Je n’ai aucune mention au casier judiciaire, seuls des antécédents farfelus voire ubuesques qu’on a tenté de me coller avec la volonté de me nuire. J’ai été relaxé lors des deux dernières procédures que l’on m’a intentées, et depuis je suis étonnement épargné par les tentatives de m’atteindre par la voie judiciaire.

Sur le plan administratif, il n’y a aucune « amnistie » possible. Reprendre du service n’est donc pas une hypothèse. J’ai même fait le deuil du milliers d’heures supplémentaires (et des poussières) que l’administration me doit. Mais admettons. Imaginons un instant que par un coup de baguette magique j’aie la possibilité d’être réintégré dans mes fonctions. Je ne reprendrais pas. Je continuerais, tout simplement, à faire ce que j’ai fait au cours de ces nombreuses années, avec la même volonté de servir, car je m’inscris en faux contre ceux qui penses que les policiers sont les « larbins » du système, ou encore une « milice » au service du pouvoir. C’est au service de la population que je me suis toujours senti, et je suis loin d’être le seul à avoir cette conception du métier.

La mauvaise foi de la gauche concernant la police me choque

Riposte Laïque : Serez-vous présent, ce samedi, à l’une des initiatives organisée en soutien aux forces de l’ordre, par le collectif “La France aime sa police” et que pensez-vous de cette initiative ?

Sébastien Jallamion : Je vais tenter en fonction de mon emploi du temps, qui je l’avoue me laisse très peu l’occasion de me libérer pour participer à ce genre d’événement. La distance est aussi un problème. Mais je l’espère et j’ai déjà témoigné de mon soutien aux organisateurs.

Je fais partie de ces Français qui ont été choqués de voir la mauvaise foi avec laquelle une certaine gauche a caricaturé la riposte d’un policier faisant partie d’un équipage ayant été agressé à Paris en marge de la manifestation du 23 septembre, dont le mot d’ordre est aussi scandaleux.

Je suis rassuré d’apprendre que le policier concerné ne fera l’objet d’aucune procédure administrative, et trouve normal d’organiser une manifestation témoignant du soutien de la population à sa police, même si je sais que certains de vos lecteurs ne partagent pas ce sentiment.

La Suisse est ce que devrait être la France…

Riposte Laïque : Vous travaillez en Suisse, depuis quelques années. Qu’est-ce qui vous surprend, dans ce pays, par rapport à la France ?

Sébastien Jallamion : Je ne suis pas surpris par ce qui se passe en Suisse, car là-bas tout est logique pour quelqu’un qui est doté de discernement. C’est plutôt ce qui se passe en France qui me surprend.

Pour vous citer un exemple, au cours des dernières émeutes qui se sont déroulées durant une période interminable en France, suite à la mort d’un délinquant ayant voulu échapper à un contrôle de police, un groupe d’individus ont par mimétisme reproduit les scènes de pillages qu’il voyaient en France dans la ville de Lausanne. La police (et certains passants) sont intervenus rapidement, et de nombreuses interpellations ont eu lieu le soir même et les jours suivants. Les auteurs encourent de lourdes peines, qui seront prononcées de manière certaines. Dès le lendemain cet épisode n’avait plus court.

Plus généralement, la Suisse est d’une certaine manière ce que devrait être la France si elle n’avait pas suivi aveuglément la voie menant à la dictature de l’UE.

Riposte Laïque : Avez-vous quelques autres projets, militants ou professionnels ?

Sébastien Jallamion : Je garderai pour moi mes projets professionnels mais ils consistent à persévérer dans la voie qui m’a permis de m’extraire de la pauvreté.

Pour ce qui est des projets militants, je reste fidèle à moi-même et continuerai comme je le peux d’essayer d’éclairer l’opinion sur des sujets relatifs à notre perte de souveraineté, à la sécurité, et à l’invasion migratoire dont il ne fait pas minimiser l’impact.

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Sébastien ?

Sébastien Jallamion : Oui. Je tiens à adresser un message à tous ceux qui sont hostiles à la police dont ils ne voient qu’un aspect : celui de la violence exercée en opération de maintien de l’ordre et dont je suis le premier écœuré, s’agissant de la répression du mouvement des gilets jaunes dont j’ai été solidaire à la première heure… Lisez mon bouquin. Ensuite vous vous ferez votre opinion…

Je tiens enfin à remercier Robert Paturel pour sa préface, et Me Gabriel Versini pour sa postface de “Flic, le plus beau métier du monde”.

Propos recueillis par Pierre Cassen

Source cliquez là

Flic, le plus beau métier du monde, Sébastien Jallamion, préface de Robert Paturel , postface de Maître Gabriel Versini, éditions Riposte laïque, 164 pages, 17,00 € cliquez ici

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vendredi, 08 septembre 2023

Jacques Bompard présente son nouveau livre "Le gouvernement des juges" à TV Libertés

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Le gouvernement des juges, Jacques Bompard, éditions Godeffroy de Bouillon, 2023, 230 pages, 25,00€

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mardi, 05 septembre 2023

Michel Festivi sera samedi au Puy-en-Velay

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Samedi 9 septembre, à 17h, la librairie Arts Enracinés recevra notre collaborateur Michel Festivi pour une conférence sur la guerre d’Espagne et une signature de ses livres.

Michel Festivi présentera notamment les ouvrages suivants :

​- Miguel Primo de Rivera : un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne (1923-1930)  cliquez ici ;

L’Espagne ensanglantée : anarchistes, milices socialistes, communistes et révolutionnaires (1880-1939) ;

Les trahisons des gauches espagnoles : du républicanisme au totalitarisme (1930-1936).

L’entrée est à 10€.

Arts Enracinés 25 rue Raphaël 43 000 Le Puy-en-Velay - 06 32 25 93 59

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Lâcheté, inculture et propagande : une prof lève le voile sur l’école de 2023

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Arnaud Florac Boulevard Voltaire cliquez ici

Puisque c'est bientôt la rentrée, l'occasion faisant le larron, intéressons-nous à ce que l'on apprend désormais à l'école. Demandons-nous ce que nos chères têtes (de moins en moins) blondes entendent toute la journée, ce qu'on leur fait dire, écrire et même penser. Comme pour nous épargner un fastidieux travail de recherche, la décidément excellente Judith Waintraub relaie, dans Le Figaro, de larges extraits de La Grande Garderie, un livre qui semble très prometteur, écrit par Lisa Kamen-Hirsig, une enseignante qui a tout vu et nous le fait partager. Alors, allons-y !

L'idéologie semble être, sans surprise, la base de tout. L'Éducation nationale fournit les grands sujets : sexualité et écologie sont au cœur du projet. Dans le domaine de l'éducation sexuelle, on commence dès le CP et on demande ensuite à des enfants de huit ans (dont le propre fils de l'enseignante) d'imaginer qu'ils changent de sexe. Au concours de professeur des écoles, on pose la question suivante : « En classe de moyenne section, vous remarquez que les garçons jouent aux voitures et les filles à la dînette : comment résolvez-vous ce problème ? » Parce qu'évidemment, il y a un problème là-dedans. On demande aux élèves de réécrire une histoire caricaturale, et totalement inventée par l'Éducation nationale, dans laquelle un père et son fils regardent le foot à la télévision pendant que la mère et sa fille préparent des crêpes. Sous prétexte de l'impayable « lutte contre les stéréotypes de genre », on fait donc n'importe quoi. Il n'y a guère d'autre terme. Dans le domaine de l'écologie, on fait des « jeux de rôle » pour négocier pendant une COP. Les élèves y jouent des militants d'ONG, avec des consignes tellement claires que, sur une fiche de poste pour les grandes personnes, cela semblerait très directif : « En tant qu’ONG, vos revendications en faveur de la nature peuvent paraître irréalisables aux yeux des autres participants. Les États pourront vous reprocher d’oublier leurs enjeux économiques (compétitivité et emplois). Pour légitimer vos propos, vous devrez donc vous appuyer sur votre expertise scientifique et votre expérience des négociations internationales. Vous aurez également un regard critique sur les conclusions de la négociation en produisant un compte rendu sur les mesures prises. » Quand on fait les questions et les réponses, comment cela s'appelle-t-il ? L'URSS, peut-être ?

Voilà pour le fond idéologique. Passons au contenu des programmes. Évidemment, rien de contraignant, pas de discipline à l'ancienne, pas d'apprentissages fondamentaux. En classe de première (!), on trouve les injonctions infantilisantes suivantes, dans une liste intitulée Ma petite planète scolaire, au chapitre « biodiversité » : « réaliser la posture du lion en yoga et en profiter pour méditer cinq minutes » ou encore « faire un câlin à un gros arbre (un dont tu ne peux pas faire le tour avec les bras) ». Les plus petits ne sont pas épargnés, rassurons-nous. Ainsi, entre le CP et le CE2, « cycle des apprentissages fondamentaux », on trouve la matière « questionner le monde », qui reprend peu ou prou les vocables ringards d'histoire, géographie et sciences naturelles. Curieux, vous direz-vous peut-être, de questionner le monde en général au lieu de poser des questions concrètes à des adultes précis, qui vous donneront des réponses, imparfaites peut-être mais du moins réelles. Elle est comme ça, l'Éducation nationale. Plus c'est abstrait, mieux c'est. Moment de sabir issu du programme, choisi parmi mille autres : « Utiliser et produire des représentations de l’espace. »

On termine ce consternant florilège par la dernière couche de vernis : fascination idiote pour le numérique et le ludique (avec la fin des tableaux noirs, la transformation de tout en jeu sans conséquence, etc.), couplée à une lâcheté totale du corps enseignant. Lisa Kamen-Hirsig raconte que deux harceleurs qu'elle avait punis, et dont elle avait demandé l'exclusion, ont été couverts par le proviseur, qui a refusé de les renvoyer pour ne pas avoir d'ennuis avec le rectorat.

Voilà, en somme, ce qui attend nos enfants ou nos petits-enfants à l'école de la République. Pour ceux qui en seraient atterrés, il y a toujours la solution adoptée par des élites qui savent très bien ce qu'elles ont fait et agissent en conséquence : mettre ses propres enfants dans des écoles privées exigeantes qui appliquent des méthodes intemporelles. Ainsi de Pap Ndiaye avec l'École alsacienne - comme tant d'autres avant lui. Ou alors, au hasard des listes de classe, il y a la possibilité de tomber sur un professeur passionné qui serpente entre les oukases académiques pour transmettre son savoir avec passion. Bon courage à tous les parents, bonne rentrée à tous les enfants ! La vie est un combat, si on veut, mais l'instruction ne devrait pas être une lutte.

La Grande garderie, Lisa Kamen-Hirsig, Albin Michel, 2023, 288 pages, 20,90 €

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lundi, 28 août 2023

SAMEDI 2 ET DIMANCHE 3 SEPTEMBRE : BERNARD GERMAIN DÉDICACERA SES LIVRES AUX 53es JOURNÉES CHOUANNES À CHIRÉ-EN-MONTREUIL (86)

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dimanche, 27 août 2023

SAMEDI 2 ET DIMANCHE 3 SEPTEMBRE : DIDIER LECERF PARTICIPERA AUX 53es JOURNÉES CHOUANNES À CHIRÉ-EN-MONTREUIL (86)

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mercredi, 23 août 2023

Le CHN n°26 consacré à Jozef Pilsudski est paru

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Les abonnés à la collection et ceux qui l'ont commandé en pré-vente vont recevoir ce Cahier très prochainement.

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lundi, 21 août 2023

Deux livres de la collection "Idées" de Synthèse nationale à ne pas manquer

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Transgression cliquez ici

Victor Hugo Eric Zemmour cliquez là

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dimanche, 20 août 2023

Philippe Randa invité sur TV Libertés au sujet de son livre "La France Macronisée'

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Pour regarder l'émission cliquez ici

Chroniqueur politique et éditeur, Philippe Randa a animé avec Roland Hélie, six ans durant, l'émission "Synthèse" cliquez ici sur TV Libertés. Il vient de publier un nouveau tome de ses chroniques barbares : "La France macronisée - Le quoi qu'il en coûte, de l’arnaque à la crise". Faisant le portrait, au quotidien, de l’action de l’actuel locataire de l’Elysée, Philippe Randa décrit un Emmanuel Macron qui vit de crise en crise et incarne une formidable arnaque politique. Pour l’auteur, Emmanuel Macron privilégie l’apparence et la posture aux décisions. Mais son bilan est sans appel : la France va moins bien, la France va mal !

Pour acheter ce livre cliquez là

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dimanche, 06 août 2023

Sortie à la fin aout du n°26 de la collection "Les Cahiers d'histoire du nationalisme consacré à Jozef Pilsudski, vainqueur polonais de l'Armée rouge

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La Pologne, qui avait disparu en tant qu’État souverain au XVIIIe siècle, renaît en 1918 à la faveur de la défaite des empires centraux. Immédiatement, un homme s’impose à sa tête : Józef Piłsudski. Tour à tour activiste politique, chef de parti, puis chef de guerre, il devient chef de l’État et prend en mains les destinées de son pays. En 1920, alors que la Russie a décidé de propager la révolution à tout le continent et que l’Armée rouge est aux portes de Varsovie, il lui inflige une défaite cinglante et sauve ainsi l’Europe du bolchevisme.

Au cours des années suivantes et jusqu’à son décès en 1935, il va s’imposer comme le vrai maître du pays bien qu’il n’en ait jamais été Président de la République. Son aversion pour le parlementarisme, son mépris pour les politiciens professionnels comme son caractère intransigeant vont le conduire à instaurer un régime qui, bien qu’indéniablement autoritaire, ne saurait être considéré comme totalitaire ou fascisant. Il va stabiliser le pays et tenter de le préparer à faire face aux menaces liées à une situation internationale préoccupante. Malgré ses efforts et une volonté hors du commun, il n’y parviendra pas et l’année 1939 sera hélas fatale à la Pologne.

L’auteur, Michel Vial, en fin connaisseur de la Pologne, décrit avec précision l’itinéraire extraordinaire de celui qui incarne indubitablement le nationalisme polonais et dont la personnalité exceptionnelle continue d’exercer, près d’un siècle après sa disparition, une influence considérable sur la mémoire nationale polonaise. Méconnu en France, le maréchal Piłsudski, a été un des personnages les plus marquants de la première moitié du XXe siècle.

Jozef Pilsudski, le vainqueur de l'Armée rouge, Michel Vial, Synthèse nationale, collection Les Cahiers d'histoire du nationalisme, n°26, aout 2023, 196 pages, 24,00 € (+ 6,00 € de port)

Commandez-le dès maintenant cliquez ici

lundi, 31 juillet 2023

Patrick Gofman décompose l'extrême gauche sur TV Libertés

Initialement édité (en 2013) par nos soins, le livre de Patrick Gofman Le trotskisme dégénéré vient de ressortir chez nos amis de Dualpha. cliquez ici

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Par ailleurs, Patrick Gofman a contribué au livre de Pierre Cassen et de Bernard Germain, Transgression, voyage du camp du bien vers le camp du mal... que nous avons publié au mois de juin. cliquez là

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jeudi, 27 juillet 2023

Pas de cas de conscience pour le lecteur de ce nouveau Hussard au Lys noir

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Philippe Randa

C’est le titre du premier roman d’Aristide Leucate, publié aux éditions Ausa Isarn : Cas de conscience pour le Hussard. Fort bien ! Et mon cas de conscience à moi, alors ? Quand je l’ai reçu, aimablement posté par cet auteur-très-très-ami, je me suis aussitôt inquiété car il n’y a pire épreuve que d’avoir à donner son avis sur l’œuvre non seulement de quelqu’un que l’on connaît, mais qui plus est, vous est proche.

Si on en dit trop de bien, tout le monde (et lui en premier) croira à de la simple amicale complaisance… si on en dit trop de mal, problème réglé, on perd un ami, tout en étant déconsidéré des autres !

J’avais d’ailleurs posé un jour la question à Jean Bourdier, critique littéraire reconnu et redouté qui (entre autres) fît les beaux jours de la chronique littéraire du défunt hebdomadaire Minute. Il me répondit :

– Si j’ai apprécié le livre, je l’écris et le conseille… Si ce n’est pas le cas, je lui consacre un bel article dans lequel je parle de tout… sauf du livre !

Et donc… ouf ! la dernière page achevée, je n’aurais à jouer ni l’hypocrite, ni le faux-fuyant ou le salopard en disant tout simplement la vérité : cette aventure du Hussard a bel et bien sa place, toute sa place et quelle place ! dans la collection du « Lys noir », créée par Francis Bergeron et Pierre Gillieth.

Un mystérieux criminel s’étant mis en tête de nettoyer les écuries d’Augias de la politique française, des élus de tous bords se bousculent les pieds devant dans les morgues, ce qui met en joie les factieux et en émoi la République Ve du nom… tout en interpellant comme il se doit le Hussard, héros récurrent de la série, qui a la désagréable intuition qu’il pourrait bien connaître l’auteur de ce récurage par le vide de la « Ripoublique ».

Et de foncer tête baissée dans cette galère où personne ne l’invitait, mais où une meute de tueurs voudra lui faire passer l’envie de fouiner. Heureusement, l’aide de son vieux et si efficace complice Léopold von Kluge, dit Le Lansquenet, et de ses très utiles copains Smith et Wesson rétablira l’équilibre des forces en présence.

Premier constat : ça se lit d’une traite, sans temps morts, les menaces et les horions se succèdent, les balles sifflent et les macchabées s’accumulent sur le parcours des deux justiciers… Rien de l’ambiance feutrée et envoûtante des romans à la Simenon, mais tout de cette action « encore et encore » dont raffolent les amateurs des James BondMission impossibleTaken, et autre Mémoire dans la peau…

Deuxième constat : c’est très politique et surtout ultra-politiquement incorrect ; donc, à fortement déconseiller à tous les mondialistes, escrologistes, wokistes, gauchistes, LGBTQetXYZ, immigrationnistes et autres macronistes comme le veut – voire l’exige ! – la collection du « Lys noir »… Un peu lourdingue par moments ? Oui, et alors ? L’excès peut aussi faire du bien.

Troisième constat : il y a l’efficacité des scènes d’action, mais l’amour n’est pas oublié. Très physique, certes… Le Hussard étant ainsi tiré d’affaire par la rencontre d’une jolie joggeuse, il saura la remercier comme il se doit grâce à son excellente connaissance du Kama-sutra… lequel n’est d’ailleurs pas tant inconnu que cela à la demoiselle.

En conclusion : que dire de plus ? Tant pis pour ceux qui ne liront pas ce Cas de conscience pour le Hussard… L’enfer est aussi pavé d’idiots !

Cas de conscience pour le Hussard, Aristide Leucate, éditions Ausa Isarn, 130 pages, 12 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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mardi, 18 juillet 2023

Rappel : un nouveau titre dans la collection "Idées" de Synthèse nationale

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On reproche à Éric Zemmour d'être « brutal » et radical. J'ai voulu comparer son discours à celui de Victor Hugo quand il luttait contre le retour à l'enseignement des religieux à l'école. Il a même du s’exiler après avoir été accusé « d’appel au meurtre et à l’assassinat » lors de la prise de pouvoir « abusive » de Louis Napoléon. Éric Zemmour, lui, est accusé d’incitation à la haine raciale parce qu’il dénonce les violences factuelles liées à l’immigration de masse, la non-assimilation des immigrés musulmans, et qu’il ose rappeler les fondements de notre Laïcité originelle, dévoyée par l’islamo-gauchisme.

Ce livre invite à comprendre l'esprit Français face à la religion, car la séparation de l'Église et de l'État ne consistait pas uniquement à placer la religion en dehors de la sphère publique, mais à éduquer les peuples à adopter une religion discrète, une foi intérieure, pour éviter le séparatisme et les obstacles au fameux "vivre ensemble". Ce livre s’adresse à tous ceux qui ne comprennent pas « la résistance » à l’islamisation de la France, l’esprit fondamentaliste (clérical) que dénonçait Victor Hugo à son époque. La Laïcité permettait de conférer aux croyances une place autorisée tant qu’elles ne troubleraient pas l’ordre public de la France. Cependant, dans son contexte, elle ne concernait pas l’islam, mais les religions chrétiennes. Trahi par la majorité des journalistes, Éric Zemmour a deux fois été évincé, lui qui espérait faire réagir le peuple et sauver la France de cette politique mondialiste collaboratrice avec un islam conquérant : campagne politique en faveur du voile pour toutes, mosquées qui fleurissent, guide pour une nouvelle façon de parler, celle d'effacer notre identité, label halal et son séparatisme entre "purs" et "impurs". 

Pour Zemmour, à la présidentielle comme aux législatives, le combat était perdu d'avance... L'étiquette d'extrême droite, abus de langage utilisé par la presse, fait toujours aussi peur. Ce livre décrit tous les processus qui permettent d’affirmer que si Victor Hugo était vivant aujourd’hui, il serait lui aussi, traîné dans la boue et stigmatisé par les nouveaux inquisiteurs, les journalistes soumis à l’islamo-gauchisme, car il ne tolérerait aucun compromis. 

L’auteure

Eve Artio est enseignante et a été candidate aux Législatives 2022 pour le parti Reconquête. Diplômée en Sciences de l’information et de la communication, elle s’intéresse à tous les sujets qui concernent les dérives sectaires et religieuses. Un parcours humanitaire dans son giron, elle décrit aussi ses changements de route, quand elle découvre le programme de l’ICESCO, qu’elle dénonce dans ses livres Carnet de Voyage d’une inconnue en Palestine, et Le statut de la femme dans les religions du Livre. Constatant, elle aussi, le changement de paysage de la France et la volonté programmée de colonisation de l’islam depuis près de quarante ans, elle décide de suivre Éric Zemmour quand il se lance dans les présidentielles, quitte à endosser, elle aussi, le poids d’avoir le courage d’être injustement stigmatisée et traitée de « raciste ». Tous les résistants ne sont pas reconnus quand l’ennemi est en odeur de « sainteté » ! Mais elle s’inquiète aussi pour l’environnement et la dégradation de la planète, pour les jeunes et leur culture. Elle s’inquiète de la tendance au totalitarisme politique et à la discréditation systématique des opposants au système mondialiste. Elle lutte de toutes ses forces contre la perte des libertés des peuples en tant que nation.

10:53 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 16 juillet 2023

"La désinformation autour de la traite des Noirs", un livre éclairant publié par Dualpha

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La police des Noirs à La Rochelle en 1777

La Police des Noirs mise en place en 1777 sous Louis XVI vise à limiter le processus en plein essor d’intégration d’Africains dans la métropole où ils sont inutiles, via les colonies où ils sont nécessaires. Les registres de recensement de ces Noirs donnent une image des pratiques de l’époque et nous éclairent sur les relations entre maîtres et esclaves sous Louis XVI. Au-delà, par quel racisme condescendant admet-on aujourd’hui que les Européens auraient profité de sociétés africaines sans défense pour les asservir ? Ce serait nier le « génie de ces nations » que décrit François Froger en 1699. Christian de La Hubaudière, enseignant retraité, chercheur et écrivain, étudie avant tout les archives originales, sans se laisser influencer par les discours officiels et les opinions émises par ses devanciers sur divers sujets qui l’intéressent. Il se rend compte que, selon la lecture qu’on en fait et le degré de connaissance de leur contexte, ces documents racontent une histoire différente.

"La désinformation autour de la traite des Noirs" La police des Noirs à La Rochelle en 1777, Christian de La Hubaudière, Dualpha, 2022, 174 pages, 21,00 € (6,00 € de port). Pour le commander cliquez ici

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mercredi, 12 juillet 2023

Pierre Cassen et Bernard Germain… Trotskard un jour mais pas toujours ! Un bel article consacré au livre "Transgression" sur Polémia

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Johan Hardoy, Polémia cliquez ici

Souvenez-vous de Callac, cette petite commune tranquille de centre-Bretagne qui avait été choisi par une obscure association parisienne pour « accueillir » des plus d’une centaine de migrants extra-européens… La mobilisation générale qui a eu lieu pour contrer ce projet inique a été victorieuse et les migrants n’ont finalement pas été amenés dans cette paisible bourgade bretonne. Et bien, aussi improbable que ça puisse paraître à première vue, ce sont des trotskystes qui ont grandement participé à la victoire de Callac ! Entre témoignage que la transgression politique est possible et transfert de technologie militante, Pierre Cassen et Bernard Germain ont bien des choses à nous dire.

Polémia

Pierre Cassen et Bernard Germain ont respectivement appartenu à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et à l’Organisation communiste internationaliste (OCI). Leur livre Transgression – Voyages du camp du « bien »… vers le camp du « mal » (Éditions Synthèse nationale, 224 pages, 22 euros) retrace leurs parcours et explique les raisons qui les ont amenés à rallier le camp national et identitaire. Le premier a ainsi fondé le site Riposte laïque en 2007 et le second a rejoint le mouvement Reconquête ! en 2021.

Comme le remarque l’éditeur Roland Hélie, « s’il est exceptionnel de voir des individus issus de l’“extrême droite” passer à gauche ou, pire, à l’“extrême gauche”, il n’est pas rare (et il est même de plus en plus courant) d’assister à la migration inverse ». L’ouvrage se termine d’ailleurs par plusieurs témoignages d’« orphelins de la gauche » qui ont finalement embrassé les idées patriotiques, à l’instar, comme le souligne l’un d’eux, d’« une grande partie des travailleurs se détournant des partis ouvriers au profit de Marine le Pen ».

Dans la préface, Jean-Yves Le Gallou loue chaleureusement les deux ex-trotskystes qui se sont opposés avec succès, via la mobilisation des habitants du cru, à l’implantation de foyers d’immigrés dans « les bourgs et les villages de la France profonde », notamment à Callac en Bretagne. Le « métier » des intéressés, acquis lors de leur militantisme d’antan, constitue un « transfert de technologie » particulièrement appréciable en faveur des idées nationales !

Le peuple trahi par la gauche

Pierre Cassen a voté à gauche jusqu’en 2004. Il se souvient tout particulièrement de l’élection de Mitterrand le 10 mai 1981, quand il faisait campagne pour lui avec la LCR, et de ses fonctions de délégué au Syndicat du livre CGT. En ce temps-là, il pensait que « la vie allait être plus belle avec la gauche, plus juste, plus égalitaire et plus libre ».

Pourtant, hormis quelques acquis sociaux comme la cinquième semaine de congés payés, la retraite à soixante ans et la semaine de 39 heures (loin des 35 heures promises par le programme commun), ce fut « une casse brutale et sauvage de pans entiers du salariat dans l’automobile, dans la sidérurgie, dans les mines et dans la métallurgie. Trois dévaluations en un an et demi, et enfin le plan de rigueur demandé par les marchés et mis en place par Delors et Fabius. (…) Une montée du chômage accompagna toutes ces mesures. (…) On dissimula la trahison sociale en inventant SOS Racisme, et en recyclant la gauche dans le combat souvent fantasmé – Jospin lui-même finira par l’avouer – contre une présumée extrême droite ».

Aujourd’hui, il s’interroge sur lui-même quand il observe ce qu’est devenu le Parti socialiste, « qui a sombré dans son intégralité dans les thèses de Terra Nova en 2011 (abandon de la classe ouvrière et priorité aux immigrés) ». Était-il aveugle ou bien est-ce la gauche qui a changé depuis l’époque où il y militait ?

En tout cas, il se veut toujours « du côté du peuple », alors que les partis de gauche « sont aujourd’hui les pires ennemis des travailleurs, et les meilleurs alliés du capitalisme transnational, appelé le Nouvel Ordre mondial ».

La laïcité menacée

En 1989, à une époque où il était violemment hostile au catholicisme au point d’avoir demandé à se faire débaptiser, « l’affaire de Creil » a constitué pour lui un détonateur. Pour mémoire, « trois adolescentes, soutenues par les Frères musulmans, avaient tenté d’imposer leur voile islamique dans l’école de la République ». Lionel Jospin étant ministre de l’Éducation nationale, la gauche a tergiversé et, finalement, capitulé devant cette « marque la plus oppressive pour les femmes ». Il faudra attendre quinze ans pour que soit votée une loi interdisant tout signe religieux ostentatoire à l’école.

En 2012, il a été condamné à une amende pour « incitation à la haine contre les musulmans ». Quatre associations antiracistes et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) avaient déposé plainte suite à deux articles parus sur le site de Riposte laïque. Lors d’une audience, le prévenu a détourné une phrase antifasciste de Jean-Luc Mélenchon, « Ce sera eux ou nous ! », en précisant : « Nous ne sommes pas contre les musulmans, mais contre l’islam. »

Après une quinzaine de procès, l’intéressé est convaincu que « les islamistes du CCIF utilisent la justice française pour imposer les lois de la charia à notre pays, notamment par l’interdiction de toute critique de l’islam ».

La gauche complice de la dictature sanitaire

En 2020, très sceptique sur la « fable de la future grande épidémie de peste noire » et sur l’utilité des confinements, du port du masque obligatoire et du « prétendu vaccin », Pierre Cassen constate que ses principaux promoteurs ont travaillé au cabinet de l’ex-ministre socialiste de la Santé Marisol Touraine. « Ce sont eux qui ont accéléré la casse de l’hôpital public, fait fermer plein de lits, nombre de cliniques et d’hôpitaux, et qui ont soviétisé notre système de santé, avec des Agences Régionales de Santé où la bureaucratie imposait sa loi comptable aux hommes de terrain. On retrouvait la même clique, derrière Martin Hirsch, sous Macron. »

Durant la crise du Covid, il intervient publiquement lors de rassemblements de Florian Philippot à Paris, tout en organisant des mobilisations en Bretagne avec sa compagne Christine Tasin.

Les structures de gauche restent alors totalement absentes de ces manifestations, même après la mise en place du passe sanitaire en juillet 2021. Au contraire, ses leaders réclament plus de mesures contraignantes, voire dictatoriales. « L’insoumis » Mélenchon se vante même, en cas d’obligation vaccinale, de se faire une gloire de courir après les réfractaires pour les faire piquer. L’écologiste Yannick Jadot exige quant à lui la vaccination obligatoire tandis que le communiste Fabien Roussel préconise l’intervention de brigades sanitaires pédagogiques venant chez les Français pour les convaincre de la pertinence de se faire vacciner. Les « hommes de gauche » auraient pourtant dû être interpellés par les bénéfices colossaux réalisés par certains grands laboratoires pharmaceutiques connus pour leurs pratiques de corruption. En outre, des dizaines de milliers de soignants et de pompiers récalcitrants se voient privés d’emploi et de tout droit social sans être défendus par les organisations syndicales.

Malgré les déclarations « décevantes » de Marine Le Pen et d’Éric Zemmour se vantant d’être vaccinés, il constate que les « vrais résistants à la propagande sanitaire se trouvent majoritairement dans le camp patriote ».

Que réserve l’avenir après le passe sanitaire et le passe vaccinal ? Un passe écologique, une numérisation de tous les gestes de la vie quotidienne, la fin de la monnaie, un contrôle social à la chinoise ?

Une longue marche vers le Z

À l’âge de 18 ans, Bernard Germain intègre l’OCI, qui est alors une organisation semi-clandestine. Quelques années plus tard, il est convoqué par le bureau politique parce qu’il a osé critiquer en interne des chiffres avancés lors d’un congrès. « Pour moi, c’était fini. Je combattais depuis des années avec l’OCI contre les “staliniens” (PCF-CGT) et je retrouvais au sein de l’OCI les mêmes manœuvres bureaucratiques et anti-démocratiques que nous dénoncions à longueur d’années. »

Il rejoint le Parti socialiste peu après le 10 mai 1981 mais le quitte après le « virage de la rigueur » de 1983. Parallèlement, il s’engage dans l’action syndicale en intégrant FO où il devient permanent.

En décembre 2021, il adhère cette fois au parti d’Éric Zemmour. Ce journaliste devenu homme politique a produit chez lui un « déclic » qui lui a « permis de comprendre l’importance du combat pour défendre la souveraineté nationale, notre culture, notre identité, notre histoire et notre civilisation, (…) sans renier aucune des valeurs sociales auxquelles je suis attaché et ai consacré tant d’années de ma vie ».

Dans le même temps, Bernard Germain s’investit dans la défense de l’environnement tout en se démarquant de « l’écologie » : « C’est une profonde erreur d’abandonner ce domaine à des fous furieux qui ne savent même pas ce qu’est la nature et qui discréditent ce combat nécessaire avec leurs positions délirantes. »

Les années de jeunesse passées dans l’organisation d’extrême gauche n’ont pas été perdues car elles lui ont beaucoup appris d’un point de vue militant : « Le Trotskysme est une excellente école… à condition de savoir en sortir ! »

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vendredi, 23 juin 2023

Sortie du livre Transgression : un grand entretien avec Pierre Cassen et Bernard Germain, ses auteurs, sur Breizh info

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Source Breizh info cliquez ici

Ils étaient trotskystes. L’un (Pierre CASSEN) à la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), l’autre (Bernard GERMAIN) à l’Organisation Communiste Internationaliste (OCI). Ils sont aujourd’hui dans le camp du “mal”, le camp national et identitaire.. Ils ont donc transgressé tous les interdits de la gauche et des bien pensants pour parcourir ce chemin qui les a conduits de la gauche à la droite.

C’est parce qu’ils ont accepté de s’ouvrir aux arguments du camp d’en face, parce qu’ils ont refusé de rejeter par principe les opinions des autres, qu’ils ont pu étudier de manière critique les arguments et contre arguments du débat. Aujourd’hui, une multitude de gens s’autocensure, s’interdise de réfléchir et de confronter les points de vue. Terrorisés de se voir affubler des qualificatifs de raciste ou extrême droite.

Ce faisant, ils acceptent de s’enfermer dans une prison idéologique d’où sont bannis toute réflexion critique et tout véritable débat. Ces gens sont en fait des victimes du totalitarisme intellectuel ambiant. Si seulement ils osaient étudier les problèmes sans se contenter de réciter la messe des bien pensants, ils vivraient sans doute une évolution de leurs certitudes vers une véritable opinion.

C’est ce parcours, cet engagement, cette (ces) transgressions qu’ils racontent aujourd’hui dans un livre paru aux éditions Synthèse nationale (livre à commander ici). Au travers de nombreux sujets Pierre CASSEN et Bernard GERMAIN exposent leurs opinions, expliquent pourquoi il ont changé et interpellent les membres du « camp du bien » en les invitant à répondre à de nombreuses questions.

Un livre très intéressant. Un témoignage important sur ce qui fait basculer – comme c’est d’ailleurs fréquemment le cas – des militants de gauche et d’extrême gauche, sincères mais déçus par les manipulations et les impasses idéologiques récentes de leur camp – vers d’autres cieux.

Nous avons interrogé Bernard Germain, qui a répondu, avec l’accord de Pierre Cassen.

Breizh-info.com : Tout d’abord, pourquoi avoir décidé de co-écrire ce livre, maintenant ? Qu’avez vous souhaité y raconter ?

Bernard Germain  : Devant l’étonnement de certains de nos amis politiques s’agissant de notre parcours, nous avons voulu répondre à leur interrogation de fond : comment peut-on passer de l’extrême gauche au patriotisme ? Commencer à l’OCI ou LCR , continuer au PS ou PCF pour finir à Reconquête.

En même temps, ce livre s’adresse aussi à tous les gens de gauche qui “oseront ” transgresser les tabous, notamment celui-ci : “on ne parle pas à l’extrême droite, on la combat”. Dès lors qu’ils acceptent cela, ces gens de gauche s’enferment dans une prison idéologique.

Ils ne réfléchissent plus, il ne prennent aucun recul, ils n’ont aucune analyse critique. Ils tombent ainsi dans un monde binaire : d’un côté le bien, de l’autre le mal. Et si on discute avec un représentant du mal, c’est qu’on a commencé à vendre son âme au diable.

Donc le réflexe immédiat c’est de diaboliser l’autre, (extrême droite, fasciste, …etc) et de répéter la messe des bien pensants comme un mantra. C’est beaucoup plus simple et rassurant que d’oser une analyse critique des faits et des idées et d’accepter un débat avec le camp d’en face.

Pour ceux qui osent transgresser, un terrible problème les attend. S’ils se rendent compte qu’ils se sont trompé ou ont été trompés depuis des années ou même toute leur vie, que vont-ils faire ? Se taire pour ne pas perdre leurs amis ou ne pas être mis à l’index ? ou avoir le courage d’en tirer les leçons ?

Des générations de militants ont connu ce problème du temps du stalinisme. Je me souviens de cet article des Lettres Françaises “J’ai mal de me taire”. Mais son auteur a continué de se taire face à tous les crimes du stalinisme.

L’époque a changé, mais le problème politique reste de même nature. En rédigeant ce livre, notre objectif était triple : mettre nos idées au clair, permettre aux gens de gauche de réfléchir et peut-être d’entamer le même voyage, donner des arguments aux gens de droite pour dialoguer avec ceux de gauche.

Breizh-info.com : Vous venez tous les deux de l’extrême gauche, du trotskisme. Même si vous expliquez votre itinéraire politique dans le livre, quel a été votre “point de bascule” ?

Bernard Germain : Je crois pouvoir répondre que même si cela n’a été provoqué par les mêmes évènements, c’est le même problème qui nous a fait “basculer” : le fait de nous heurter à la réalité et d’accepter face à cette réalité de cesser de réagir en fonction de ce que le “bien” nous commandait de dire ou de faire.

Un exemple permettra de me faire comprendre. La Loi Taubira qui condamne l’esclavage (rien à redire sur le principe) mais qui “oublie” la traite arabo-musulmane qui dura 13 siècles et fit plus de 20 millions de morts. Ce que Tidiane N’Diaye a décrit dans son livre “Le génocide voilé”.

Lorsque la presse demanda à Taubira pourquoi elle fit cet oubli elle répondit “Pour ne pas culpabiliser les jeunes arabes de banlieue pour des faits commis par leurs ascendants, et pour lesquels ils ne sont pas responsables”. Fabuleuse réponse en vérité qui éclaire tout ce que je viens de dire.

Ainsi, on peut culpabiliser les petits blancs pour 3 siècles d’esclavage et alors que c’est la France qui a aboli l’esclavage, mais on ne doit pas le faire pour les jeunes arabes de banlieue pour 13 siècles d’esclavage et 20 millions de morts.

Tous les problèmes sont sur la tables avec cette Loi Taubira sur l’esclavage. J’observe simplement qu’à gauche personne n’accepte de voir le problème. Au nom du bien, il faut ne pas voir le mensonge historique ni l’opération politique. Il faut taire qu’apprendre cela aux enfants dans les écoles c’est les tromper et leur mentir.

Mais lorsque vous dites cela aux gens de gauche, au lieu de reconnaître que ce sont des faits indiscutables et les condamner, ils disent que c’est une horrible attaque de “l’extrême droite”. Tout est là. Et tout est dit.

C’est avec ce genre de problème que la bascule s’est faite pour Pierre et moi. Nous avons refusé de continuer à nous mentir et à mentir aux autres. Nous avons dit : nous voyons la réalité et nous en tirons toutes les leçons.

Breizh-info.com : Plutôt que de parler d’une forme “d’excommunication” que vous avez vécue, comme d’autres à différentes époques, n’est-ce pas finalement parce que vous n’avez pas changé sur le fond des choses et de vos idées que vous ne vous êtes plus reconnu dans l’extrême gauche telle que vous la viviez quotidiennement ?

Bernard Germain : Je ne pense pas que les choses s’expliquent ainsi. J’ai quitté l’extrême gauche sur un problème de dysfonctionnement du parti. En fait à cause de l’absence de démocratie interne. Pierre a rompu du fait des discours politiques de la LCR, parce qu’ils ne répondaient pas à ce qu’il attendait et pensait nécessaire.

Ce n’est qu’ensuite, que lui et moi, chacun avec son parcours, nous avons privilégié l’engagement pour la défense de la justice sociale à travers notre engagement syndical, lui à la CGT et moi à FO, plutôt que l’engagement politique qui nous avait déçus.

Quant à l’extrême gauche de l’époque elle a quasiment disparu. La gauche est devenue l’extrême gauche en relation avec le tournant Terra Nova de 2011 et le développement du wokisme qui provoquèrent l’abandon de la classe ouvrière au profit des immigrés et des minorités notamment sexuelles.

Il n’y a plus de gauche telle que nous l’avons connue durant notre jeunesse. La gauche aujourd’hui se résume à l’extrême gauche.

Breizh-info.com : Finalement, le gros problème de la gauche n’est-il pas qu’elle a fait passer (par la force et par le sang très souvent) ses idées et ses utopies avant le réel…? Des idées nobles, mais finalement incompatibles avec la nature humaine, ici, européenne ?

Bernard Germain : Je pense surtout que la gauche réécrit l’histoire après coup en s’y donnant le beau rôle. Ainsi, la colonisation est présentée comme une épouvantable entreprise conduite par des gens cupides et dénués de toute morale (la droite, pour tout un chacun). Sauf que c’est la gauche qui était à l’initiative de la colonisation. La droite voulait récupérer l’Alsace et la Lorraine (perdues en 1870) avant d’aller planter le drapeau français sur d’autres continents. Et il faut entendre les justifications de l’époque pour cette colonisation (“il est normal que les peuples supérieurs aillent éduquer les peuples inférieurs pour qu’ils s’élèvent afin d’atteindre notre niveau”).

De même, s’agissant de Pétain, la gauche n’a pas de mot assez durs pour condamner ce régime. Mais qui l’a mis en place ? C’est l’Assemblée Nationale issue du Front populaire qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain. C’est donc la gauche qui a mis en place Pétain. Et tout est comme cela. Sur d’innombrables sujets.

La vérité c’est qu’à peu près sur tous les sujets, la gauche s’est trompé. Et même la plupart des avancées sociales n’ont pas été obtenues par elle. Les gigantesques mouvements sociaux (1936, mai 1968, …) n’ont pas été déclenchés par les appareils, mais par des mouvements spontanés derrière lesquels les appareils couraient.

Et c’est justement en plongeant le nez dans l’histoire que le rôle des uns et des autres apparaît. Celui de la gauche est largement enjolivé et ne correspond pas à la vérité historique. Mais comme les gens ne lisent plus et qu’on n’apprend plus rien aux enfants dans les écoles, sauf des mensonges, peu de gens réagissent et les pires bêtises passent très facilement.

Breizh-info.com : A contrario, ne plus se reconnaitre dans la gauche extrême d’aujourd’hui, est ce forcément devoir se définir de droite ? N’est-ce pas tout simplement la fin d’un échiquier politique, tout comme la fin d’une série de régimes politiques qui ne sont tout simplement plus adaptés aux maux et aux aspirations qui traversent la société actuelle ?

Bernard Germain : Le monde n’est plus binaire en terme de gauche et de droite. Cette grille de lecture de la société ne fonctionne plus. Aujourd’hui, la ligne de clivage se situe sur le problèmes de la mondialisation. Il y a ceux qui sont pour et ceux qui sont contre. Y compris sa traduction pour notre continent : l’européisme.

On constate aujourd’hui le mariage de la carpe et du lapin face aux valeurs “identitaires” que nous défendons. Ainsi, des Européistes s’allient à des islamistes et des wokistes afin de mener le combat contre ce que nous défendons : notre identité, notre culture, notre nation, notre civilisation.

Même si on voit déjà des islamistes avoir des réactions agressives contre les LGBT dans plusieurs endroits, pour l’instant globalement ils poussent la roue dans le même sens. Les européistes parce qu’ils veulent un continent où les nations auraient disparu et les gens seraient réduits à un statut de consommateur, les islamistes car il veulent conquérir le continent pour en faire une terre d’islam et les wokistes parce qu’ils veulent détruire la société blanche et le patriarcat.

La gauche a totalement disparu du paysage politique. Aujourd’hui la gauche c’est l’extrême gauche et son identité politique c’est le wokisme.

Breizh-info.com : Quelles sont les solutions que les anciens syndicalistes que vous fûtes ont à proposer aujourd’hui, au service des travailleurs autochtones justement ? Et pour plus de justice sociale, cette justice qui a, quoi qu’en disent vos détracteurs, guidée une large partie de votre engagement jusqu’à aujourd’hui ? En quoi la question identitaire est-elle désormais indissociable de la question sociale pour les autochtones ?

Bernard Germain : Je crois que c’est Callac qui nous a donné la réponse. La défense de l’identité nationale, la préférence nationale sont des questions totalement liées à la justice sociale. J’ai écrit de nombreux articles sur ce sujet. Ainsi le fait que des familles ou des individus français, qui ont cotisé ou qui cotisent, se trouvent à la rue parce que la priorité est donnée pour l’attribution de logements sociaux à des gens qui viennent de l’autre bout de la terre, est-ce normal ? De même, est-il normal qu’une réforme des retraites soit imposée à la population qui n’en veut pas, pour un déficit de 15 milliards, alors qu’on dépense plus de 100 milliards par an pour l’immigration ? Enfin, les habitants de Callac ont clairement compris le problème quand ils ont vu qu’il y a avait des millions pour les immigrés venant à Callac, mais qu’il n’y avait pas un sou pour les habitants pauvres ou dans le besoin de leur localité.

A ce moment là, les gens font le lien entre défense de notre pays et de sa population avec défense de la justice sociale. Et quand la gauche dit ouvertement qu’elle préfère aider les immigrés que les français, les dernières illusions tombent et les gens comprennent que les vrais défenseurs des français et de la justice sociale, c’est nous. La gauche n’a que faire des couches “populaires” depuis son virage Terra Nova. C’en est la preuve éclatante.

Tant que ces questions sont vues à la télévision, les gens ne comprennent pas bien et se font facilement berner. Quand ils vivent les choses, les masques tombent et les gens voient bien qui les défend. Et ce n’est pas la gauche, mais les “identitaires” que nous sommes.

D’autant que chacun sait que les ONG sont les alliés des trafiquants d’êtres humains qui s’enrichissent de la misère humaine et de plus les gens commencent à voir que le droit d’asile est largement dénaturé par tous les avocats des ONG qui en font le principal moyen d’accès au territoire européen.

Propos recueillis par YV

Transgression, voyages du camp du "mal" vers le camp du "bien", Pierre Cassen et Bernard Germain, + 9 témoignages, préface de Jen-Yves Le Gallou, Synthèse nationale, collection "Idées", 224 pages, 22,00 € cliquez ici

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HISTOIRE DE L'ALSACE-LORRAINE D'HERMANN BICKLER RÉÉDITÉ PAR LES ÉDITIONS DU LORE

1040-1792-large.jpegAmi du Breton Olier Mordrel, Hermann Bickler (1904-1984) fut une grande figure de l’autonomisme alsacien-lorrain. Au fil des années, sa pensée se hissera à un niveau plus vaste, à la notion générale de germanité. Cela le conduisit notamment à être nommé Kreisleiter de Strasbourg et il fut reçu à la SS et nommé par Himmler au cours d’une cérémonie le 6 septembre 1940.

Dans sa préface qui offre d’excellents repères biographiques à travers les influences contemporaines à Bickler, Robert Steuckers rappelle à juste titre que cette Histoire de l’Alsace-Lorraine est la résultante des expériences militantes de l’auteur dans le combat alsacien-mosellan de l’entre deux-guerres.

Cette histoire passionnante s’échelonne de l’Antiquité, en passant par le commencement de l’empire allemand et son apogée, sans oublier la guerre de Trente Ans ou encore la domination française jusqu’à la Révolution, pour finir sur la situation de l’Alsace-Lorraine durant et après la Première Guerre mondiale.

Ce texte stimulant sur l’une de nos Patries charnelles induira le lecteur à relativiser la vision officielle de l’histoire.

Histoire de l'Alsace-Lorraine, Hermann Bickler, préface de Robert Steuckers, Éditions du Lore, 156 pages, 23,00 € 

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mercredi, 21 juin 2023

L'entretien avec Didier Lecerf, auteur de "François de La Rocque, des tranchées au Parti social français", publié dans le dernier numéro de Lectures françaises

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Source Lectures françaises cliquez ici

Vous venez de publier, aux éditions Synthèse nationale, dirigées par Roland Hélie, un livre consacré à François de La Rocque. Pourquoi avoir choisi de travailler sur cette grande figure de la droite nationale antimarxiste, sociale et populaire des années 1930 dont beaucoup, aujourd’hui, ont oublié l’existence et dont les autres, notamment dans nos milieux au sens large, ont souvent l’image négative d’un velléitaire pusillanime qui aurait entraîné la foule de ses partisans dans une aventure politique stérile ?

Roland Hélie et moi-même avons fait ce choix pour tout un ensemble d’excellentes raisons parmi lesquelles, pour ne pas faire trop long, je n’en retiendrai que trois.

D’abord, le colonel de La Rocque, comme son grade nous le rappelle, c’est un militaire de carrière, un officier de l’armée française aux brillants états de service, toujours très bien noté, qui, de 1908 à 1928, a servi – au sens le plus noble du terme – la patrie avec dévouement et abnégation. Ce qui lui a valu, entre autres, la légion d’honneur et la croix de guerre avec cinq palmes et deux étoiles… Successivement, il a été affecté en Algérie, au Maroc (durant les premières années de la "pacification", sous le général Lyautey, de 1913 à 1916 - avec une blessure fortement incapacitante reçue au combat en août 1916 - puis pendant la guerre du Rif, sous le maréchal Pétain, en 1925-1926), en France, notamment sur le front, entre janvier 1917 et octobre 1918, puis à l’état-major du maréchal Foch, au côté de Maxime Weygand, entre 1919 et 1928, et enfin en Pologne, au sein de la Mission militaire française, de 1921 à 1923.

Ensuite, celui que ses partisans qualifiaient affectueusement de "patron", c’est aussi un chef politique qui, dans des conditions difficiles, a bâti avec courage, détermination, persévérance, mais également sens de la mesure et des responsabilités (en particulier vis-à-vis de ses adhérents), les deux plus grands mouvements de masse de la France moderne. Il est tout de même l’homme qui a réussi à attirer autour de lui, au sein des diverses associations du mouvement Croix de feu (Croix de feu, Briscards, Volontaires nationaux, Section sociale féminine…) puis du PSF, des centaines de milliers de Français de tout âge et de toute condition (jusqu’à un à deux millions en 1939), dans un souci constant de réconciliation et de rassemblement le plus large possible, pour le redressement, la grandeur, la puissance de la France, gage de sa sécurité et donc du maintien de la paix.

Enfin, selon ses propres mots, c’est un patriote ardent qui, élevé dans le catholicisme et « profondément croyant », est viscéralement attaché aux principes fondamentaux de la civilisation française. Son expérience du front l’a convaincu que la fraternité des tranchées, « ignorante, au moment de l’offrande totale, des différences de fortune, des rangs, des grades, contenait en elle toute l’essence de l’esprit chrétien ». Dès lors, il s’emploie à transposer « la doctrine chrétienne dans le civisme », puis à la mettre en œuvre « dans le "social" » et à l’élargir « dans tous les plans (politique, économique, etc.) ». À ses yeux, en effet, « le retour de la France aux règles et préceptes de la chrétienté est une question de mort ou de vie, d’immobilisation et de déchéance ou de requalification pour prendre la tête de tous les progrès humains ». Pour lui, la France doit « s’adapter, intérieurement et extérieurement » mais « en restant elle-même quant à son tempérament, à sa mystique, sa façon d’être ». François de La Rocque est aussi, fondamentalement, un catholique social. Il rejette bien sûr la notion de lutte des classes et considère l’engagement patriotique, civique, politique indissociable d’une action d’entraide et d’assistance, suivie, efficace, professionnalisée, en faveur des plus faibles, des déshérités, des victimes de la grande dépression des années 1930. Comme l’écrira une vingtaine d’années plus tard, son ami Robert Garric, fondateur des Équipes sociales et intime de Lyautey, le colonel « avait le sentiment, qui dépasse la politique, d’une urgence nationale, une sorte de grande blessure faite au-dedans de la patrie, une nécessité de reconstruire, de rassembler les différents courants, les différentes valeurs spirituelles du pays. (…) Il y avait chez lui la passion du social étendue très loin. Être social, pour lui, c’était tout simplement être humain, être avec les autres hommes, être pour l’amélioration de leur sort, pour leur progrès, pour leur rapprochement. (…) Il avait atteint ce point supérieur dans les destinées humaines où, résigné aux coups et aux blessures, résigné à l’incompréhension, il passait outre, avec ce que comporte le mot admirable de notre langue "passer outre" : savoir que l’on ne sera pas compris, qu’on pourra être discuté, qu’on pourra se voir contesté. Il admettait tout. Il savait bien qu’un combat engageant l’homme dépasse toujours le combat d’un intérêt personnel et d’une humeur particulière. Il était donné à quelque chose qui le dépassait : son pays, son Dieu, tout ce qui, en lui, dominait la notion de service personnel, et tout ce qui transformait son action en un appel au service des autres ».

Par conséquent, François de La Rocque mérite bien mieux que la caricature dont, encore trop souvent, il est l’objet. C’est un grand Français, un homme d’exception. Les centaines de milliers de nos compatriotes qu’il a ressemblés autour de lui, l’amour ou la haine qu’il a suscités en attestent. Par la manière dont il a conduit son existence, par son action au service des autres et du pays, par les épreuves subies, les sacrifices consentis, il a gagné le droit que l’on s’intéresse à lui, à sa pensée, à son œuvre. Faire en sorte qu’il ne soit pas oublié et, mieux, que lui et ses mouvements soient davantage connus me semble une question de justice. À travers l’écriture puis la promotion de cet ouvrage, c’est la tâche à laquelle j’essaie modestement de contribuer, à ma place et avec mes moyens…

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17:35 Publié dans Livres, Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les Éditions de Chiré publient un livre consacré à Joseph de Maistre

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Au fil des étapes de sa vie et de ses oeuvres, bouleversé par la révolution, Joseph de Maistre fut confronté au mystère du gouvernement et inspiré par lui.

À la lecture des textes les plus significatifs, profonds et magnifiques, de chacune des grandes oeuvres du magistrat savoisien, le lecteur clairvoyant pourra constater, au-delà de toute désuétude, leur actualité supérieure.

Joseph de Maistre (1753-1821) est tout à la fois le plus brillant et le plus énigmatique penseur de la contre-révolution. Comment un jeune magistrat savoyard, initié à la franc-maçonnerie sur ses trente ans, a-t-il pu devenir l'adversaire résolu des Lumières et de la Révolution, en même temps que le plus pénétrant philosophe de l'Histoire en marche ? Celle de nos temps révolutionnaires et postrévolutionnaires. Patrick Malvezin, dans cet ouvrage issu de sa thèse de doctorat, nous invite à redécouvrir l'homme et l'oeuvre, jetant une vive lumière sur le mystère d'une vie et d'une pensée. Une indispensable introduction à l'oeuvre de Maistre.  

Patrick Malvezin est né à Paris en 1949. Après sa thèse à la Sorbonne intitulée : Joseph de Maistre, les conditions ontologiques du recours à la tradition dirigée par Pierre Boutang, il devint professeur, notamment en Afrique, puis directeur de lycée à Issoire, à Saint-Brieuc et enfin du Groupe scolaire l'Estran, une structure brestoise complexe de 3300 élèves. En 2005, Philippe Barthelet, en charge du considérable Dossier H consacré à Maistre, fait tout naturellement appel à Patrick Malvezin pour le chapitre "Politique et Métopolitique".

Joseph de Maistre ou le mystère du gouvernement, Patrick Malvezin, préface de l'abbé Alain Lorans, Editions de Chiré, juin 2023, 380 pages, 29,00 € cliquez ici

17:07 Publié dans Livres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 16 juin 2023

"MON COMBAT " : LE NOUVEAU LIVRE DE... SCIPION DE SALM

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« En ces temps de confusion générale des esprits, jusque dans les meilleurs milieux militants nationalistes, je crois pertinent de rappeler des principes de base, de fixer des caps pour la résurrection de la Nation française. » 

Notre ami Scipion de Salm, collaborateur régulier de la revue Synthèse nationale, l'une des plus brillantes plumes de l'hebdomadaire Rivarol, membre du Bureau politique du Parti de la France, vient de publier chez Auda Isarn un livre sobrement intitulé "Mon combat", dans lequel il expose le sens de ses engagements.

Ceux, et ils sont nombreux, qui apprécient la sagacité de notre ami Scipion se précipiteront pour le lire...

Pour commander son ouvrage : cliquez ici

11:38 Publié dans Livres, Scipion de Salm | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 09 juin 2023

Le livre "Transgression. Voyage du camp du "bien" vers le camp du "mal" présenté hier à la presse parisienne

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Roland Hélie, Bernard Germain, Pierre Cassen

et Jean-Yves Le Gallou

Hier, jeudi 8 juin, une conférence de presse était organisée à Paris afin de présenter le nouveau livre édité par Synthèse nationale, Transgression. Voyage du camp du "bien" vers le camp du "mal". Cette conférence était présentée par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale et éditeur du livre.

Pendant près de deux heures, les journalistes et amis présents ont ainsi pu écouter et interroger successivement Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polemia, qui a préfacé l’ouvrage, et les deux auteurs, Pierre Cassen, co-fondateur et animateur de Riposte laïque, et Bernard Germain, animateur de la coordination Partout Callac. Point commun entre ces deux derniers : leur militantisme passé, trotskiste et syndicaliste, à la Ligue communiste révolutionnaire et à la CGT pour le premier, à l’Organisation communiste internationaliste et à Force ouvrière pour le second… Un parcours et une évolution similaires, du camp du "bien" vers le camp du "mal", qui est justement le sujet de ce volume d’un peu plus de 200 pages écrit à deux mains… (et comprend en annexe huit autres témoignages d'ex-cadres gauchistes aux parcours identiques). 

Premier à prendre la parole, Jean-Yves Le Gallou, militant de toujours de la droite nationale et identitaire, a affirmé sa « fierté » de compter à ses côtés, depuis quelque temps déjà, ces deux « camarades » issus de l’autre bord de l’échiquier politique et dont l’engagement au service de notre cause est particulièrement exemplaire. Il a salué le « transfert de compétences » du camp du "bien" vers le camp du "mal" dont ils sont le symbole. Puis face à l’offensive liberticide actuelle du pouvoir macronien contre les activités de nos milieux (dont l’institut Iliade a fait les frais, avec l’interdiction du colloque d’hommage à Dominique Venner), il a insisté sur le rassemblement et l’engagement plus que jamais nécessaires de toutes les forces de notre famille politique, à l’imitation de la NUPES et de Mélenchon (qualifié d’« admirable » car lui, « il ne condamne jamais une action émanant de son camp »), avant de rappeler cette évidence, en guise de conclusion : « on perd les batailles que l’on ne livre pas »…

Pierre Cassen lui a alors succédé. Il a déploré l’absence à cette conférence de presse de journalistes des médias "mainstream", décidément plus prompts à exprimer à distance leurs fantasmes sur le camp du "mal" qu’à se confronter à ses représentants quand ils en ont l’occasion. Il a rappelé que pour la gauche, le « pas liberté pour les ennemis de la liberté » demeure une constante de son action et que, dès lors, il ne saurait être question pour elle, fondamentalement, de reconnaître et d’accorder la moindre liberté à ceux (c’est-à-dire nous) qu’elle définit comme "fascistes". Il a dénoncé le recours à la diabolisation par le prétendu camp du "bien" afin d’empêcher tout débat sur l’immigration, l’insécurité ou encore l’islam ; un recours dicté par sa volonté de survie à l’heure où le fossé ne cesse de s’élargir entre ses positions et les attentes d’une majorité de plus en plus large de Français… Pour conclure, le chef de file de Riposte laïque a appelé les membres de notre famille d’idées à être fiers de leur liberté de pensée, de leur esprit critique, à être fiers de « ne pas bêler avec le troupeau » et à poursuivre leurs efforts pour libérer ceux qui sont encore prisonniers des dogmes de gauche et d’extrême gauche afin de les amener à leur tour à nos positions, à notre combat pour la France et pour l’Europe.

Enfin, Bernard Germain a évoqué et expliqué dans les grandes lignes sa prise de conscience et son évolution, jusqu’à son engagement au sein de Reconquête, le parti d’Éric Zemmour, et la coordination Partout Callac. Un éveil et une mutation qui l’ont conduit à ses prises de position actuelles, parfaitement résumées par cette formule : « Je veux que Callac reste Callac, que la Bretagne reste la Bretagne et la France reste la France ». Pour terminer, il a lancé un appel à l’ouverture vers nos compatriotes que le camp du "bien" abusent encore afin de les amener à ouvrir les yeux pour voir l’évidence et à  transgresser à leur tour pour rejoindre le camp du "mal"…

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12:10 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 29 mai 2023

DANS LE NOUVEAU NUMÉRO DE "LECTURES FRANÇAISES" (n°793 - mai 2023), UN GRAND ENTRETIEN AVEC DIDIER LECERF SUR SON LIVRE "FRANÇOIS DE LA ROCQUE, DES TRANCHÉES AU PARTI SOCIAL FRANÇAIS"

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Pour acheter ce numéro cliquez ici

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samedi, 27 mai 2023

Le livre "Réflexions pour un nouveau corporatisme", publié par Synthèse nationale il y a 3 ans, vient d'être édité en espagnol

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Nos amis d'Alicante des éditions EAS viennent de sortir la version traduite en espagnol du livre "Réflexions pour un nouveau corporatisme", réalisé sous la direction de Georges Feltin-Tracol, que nous avions édité en mai 2020. 

Pour acheter la version espagnole cliquez ici

et l'original en français cliquez là

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