jeudi, 30 septembre 2021
Les Grands classiques de Synthèse nationale : une nouvelle collection proposée par Synthèse nationale
En cette rentrée 2021, nous vous annonçons avec plaisir le lancement d’une nouvelle collection de livres proposée par Synthèse nationale. Il s’agit des “Grands classiques de Synthèse nationale”. Celle-ci rassemblera les principaux ouvrages de référence (et ils sont nombreux) dont la lecture est indispensable à ceux qui refusent le formatage imposé par le Système. Vous pourrez ainsi disposer d’une véritable mine de textes non-conformistes, d’hier et d’aujourd’hui, parfois tombés dans l’oublie, qui vous aideront dans votre combat quotidien.
Cette collection est dirigée par Patrick Parment.
Voici les trois premiers volumes édités :
Histoire de France de Jacques Bainville
Socialisme fasciste de Pierre Drieu la Rochelle
La psychologie des foules de Gustave Le Bon
N°1 : Histoire de France de Jacques Bainville :
Par sa clarté, son sens de la synthèse, son caractère pédagogique, l’Histoire de France de Bainville demeure un modèle. Certes, elle souffre d’un parti pris anti-germanique qui la fait parfois verser dans l’anachronisme. Mais ce défaut n’en est pas un eu égard à l’objectif de ce livre : montrer que la France est, avant tout, le résultat d’une longue et patiente construction politique, œuvre d’intelligence et de volonté rendue possible par la continuité de l’Etat royal.
Préfacée par Christian Brosio, journaliste et écrivain
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N°2 : Socialisme fasciste de Pierre Drieu la Rochelle
Le socialisme fasciste se situe dans cette réflexion où Drieu la Rochelle va tenter de définir un socialisme fasciste à la française qui se situerait entre capitalisme et marxisme. C’est ce que cette génération qualifiée d’anticonformiste dénommera la « troisième voie » et qui aura de nombreux héritiers que l’on retrouvera plus tard à Vichy et qui animeront l’école des cadres d’Uriage. Ce débat restera ouvert tant sous la IVe que la Ve République ?
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N°3 : Psychologie des foules de Gustave Le Bon
Psychologie des foules a fait basculer les travaux sur l’homme et les sociétés dans le champ de la psychologie. Les foules organisées ont toujours joué un rôle considérable dans la vie des peuples ; mais ce rôle n’a jamais été aussi important qu’aujourd’hui. L’action inconsciente des foules se substituant à l’activité consciente des individus est une des principales caractéristiques de l’âge actuel.
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mardi, 21 septembre 2021
Vient de paraître : "Histoire secrète des prétendus « néonazis » de Châteauroux (2001-2021)", aux éditions Dualpha, un scandale politico-judiciaire décortiqué par Franceis Bergeron
Un scandale judiciaire et médiatique
À Châteauroux (Indre), un juge d’instruction, le procureur de la République, et surtout le quotidien local monopolistique La Nouvelle République, ont inventé un complot néonazi, fait jeter en prison des innocents, sali des réputations, brisé des carrières professionnelles. L’affaire a commencé en 2001. Elle n’a trouvé son aboutissement qu’en mars 2021. Vingt ans d’enquêtes, de procès, de mensonges, de chantages, de reportages délirants, de médisances, pour aboutir à la mise hors de cause de toutes les victimes de cette rumeur soigneusement entretenue par la presse locale, par des journalistes qui n’ont pas fait leur travail d’investigation, mais qui ont au contraire cherché à faire condamner des innocents. Le constat, c’est qu’il n’y avait rien, que l’imagination débridée et militante d’un groupe de personnes décidées à débarrasser le département de ses jeunes militants nationalistes, a créé le mythe d’un groupe armé néo-nazi. C’est une véritable affaire d’Outreau politique. Encore l’affaire d’Outreau mêlait-elle des innocents et des coupables. Dans le dossier des prétendus néo-nazis de Châteauroux, il n’y avait que des innocents : ceux qui ont été dénoncés, au niveau régional, mais aussi national, voire international, comme de dangereux conspirateurs surarmés.
Dans de telles situations de salissure médiatique unanime, au-delà de l’enquête à charge des juges, les personnes les mieux intentionnées ne peuvent s’empêcher de croire, dans un premier temps, qu’il n’y a peut-être pas de fumée sans feu, que ces accusations pourraient correspondre à un commencement de vérité, qu’une nouvelle Cagoule s’était peut-être en effet constituée à Châteauroux et dans la Brenne.
Mais il se trouve que l’auteur connaissait plusieurs des mis en examen. Il n’a jamais douté. Il savait qu’ils n’étaient pas néo-nazis. Sauf à considérer qu’on est néo-nazi quand on est opposé à l’immigration illégale, à la pédophilie ou à l’islamisme. Comme 75 % des Français. Comme le gouvernement, en principe.
Cette histoire aurait pu arriver à n’importe lequel d’entre nous. C’est en pensant à ces vies saccagées, à ces accusations immondes, qu’il a écrit ce livre, qui est aussi un hommage à ceux qui, comme Paul-Emmanuel Thore, sont restés debout dans la tempête.
Le principal procureur, dans cette affaire, ce sont les médias, qui jetèrent en pâture au public, les noms, parfois les adresses, de ces dizaines d’innocents, affublés des qualificatifs les plus infamants. Des « procès de Moscou » ont eu lieu dans le Bas-Berry !
L’auteur : Francis Bergeron
DRH dans un groupe international de premier plan jusqu’en 2017, Francis Bergeron est par ailleurs l’auteur d’une soixantaine d’ouvrages, dont la série de livres pour enfants à succès du Clan des Bordesoule, de biographies, d’essais historiques ou politiques, d’ouvrages pour bibliophiles et collectionneur. Depuis 2018, il participe à la direction du quotidien catholique et souverainiste Présent.
Histoire secrète des prétendus néo-nazis de Châteauroux (2001-2021), Francis Bergeron, éditions Dualpha, septembre 2021, 110 pages, 18,00 € (5,00 € de port). Pour le commander cliquez ici
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vendredi, 17 septembre 2021
La France n'a pas dit son dernier mot...
09:32 Publié dans Livres, Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Réédition très attendue du fameux roman de Jean-Claude Rolinat : Pronuciamiento sous les tropiques...
Entretien avec Jean-Claude Rolinat, auteur de Pronunciamiento sous les tropiques aux éditions Dutan.
(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
Vous venez de publier aux éditions Dutan Pronunciamiento sous les tropiques. On vous connaissait plutôt spécialisé dans des reportages de voyages, des ouvrages « sérieux » sur la nature des États ou dans des biographies d’hommes et de femmes célèbres, comme Eva Perón, Oliveira Salazar, Ian Smith ou le maréchal Mannerheim. Pourquoi vous êtes-vous lancé dans ce genre littéraire ?
Oui, c’est mon premier et seul roman qui fait l’objet d’une réédition augmentée, enrichie des expériences vécues et de pays visités postérieurement à la première édition. Elle remonte aux années 1980. D’ailleurs, pour être tout à fait honnête, le canevas général de cette histoire avait été imaginé pendant quelques longues heures d’ennui lors de mon service militaire, du côté d’Offenbourg. C’est dire si ça ne me rajeunit pas !
Pourquoi avoir choisi l’Amérique latine comme cadre, comme décor à cette histoire qui mélange les genres, à la fois roman d’action, histoire d’amour, crises politiques, bruits de bottes et amitié trahie ?
J’ai toujours aimé ce continent qui mêle la passion et la violence, où se sont transplantées, en quelque sorte, des fractions d’Espagne et de Brésil sur des terres qui n’étaient pas vierges, où il y avait déjà des civilisations dîtes « précolombiennes ». Ces sociétés sont tombées sous le joug des « envahisseurs », pour finir par se mêler à eux dans des États nationaux à la construction fragile. On ne peut pas passer sous silence non plus la geste des « Libertardors » du XIXe siècle, les Bolivar, les San Martin, les Morazán, les O’Higgins… Des pays – Argentine, Uruguay et, dans une moindre mesure, Brésil et Chili exceptés – où s’est longtemps pratiqué le mélange des sangs. J’ai beaucoup lu ou survolé leurs auteurs les plus connus : Borgès, Gabriel Garcia Marques, Miguel Angel Asturias ou Mario Vargas Llosa et j’ai toujours été fasciné par ces hommes à poigne, ces caudillos qui se sont constitué des domaines à leur botte, des Trujillo, des Somoza, des Marco Perez Jimenez, des Tiburcio Carias, des Duvalier etc., aux destins hors normes… J’ai rêvé de cet exotisme avant même d’être allé sur place et d’y goûter son ambiance, de vivre ou d’imaginer l’excitation de ses foules les jours d’élection ou de révolution, ou tout simplement de profiter de décors de rêve, que ce soit les chutes d’Iguazu aux « trois frontières », les cascades d’Agua azul au Mexique, ou le lac Atitlan au Guatemala, avec sa couronne de volcans. Et comment oublier l’envoûtante forêt de l’Oriente équatorien sur les rives du Rio Napo ? On peut s’offrir à peu de frais le frisson de l’aventure, sans omettre d’aller voir ces fabuleux temples aux figures énigmatiques du Petén ou du Yucatan.
Quelle est la trame de votre roman ?
C’est une aventure dans laquelle le décor joue, certes, un rôle important. Elle s’inscrit dans un scénario politique contemporain. Tout ce qui se passe dans le pays imaginaire que j’ai inventé, si peu imaginaire d’ailleurs, a existé : le coup d’État militaire, le fameux « pronunciamiento » ou le « golpe », au choix. Il y en a eu d’innombrables en Amérique centrale comme en Amérique du Sud, très humoristiquement illustrés par Hergé avec ses fameux généraux Alcazar et Tapioca dans « Les aventures de Tintin ». La révolution castriste exportée ? Voyez le Nicaragua de la clique Ortega… Quant au débarquement de troupes américaines évoqué dans mon roman, le plus récent et le plus massif eut lieu en 1965 en République dominicaine, pour contrer une insurrection qualifiée de « communiste », comme celle du Guatemala en 1954, où la CIA patronna une intervention de mercenaires pour placer un homme à elle au Palacio nacional. Et puis, rappelez-vous le tragique ratage de l’affaire de « la Baie des Cochons » à Cuba où les Américains envoyèrent au casse-pipe les anticastristes de Floride.
Comme il s’agit d’un roman, votre histoire a des personnages de chair et d’os, et n’est pas seulement, disons un roman « politique ». Il y a des sentiments, des réflexions précédant l’action, des intérêts, des pulsions, l’amour même qui tient une place importante chez votre personnage principal…
Oui, c’est du cinéma écrit en quelque sorte. C’est le propre, je crois, de tout roman d’aventures et d’action. Mon « héros » va vivre des épisodes de sa vie d’une incandescente intensité, si je puis dire. Il n’y était pas préparé. Son ami, qui pense se servir de lui pour arriver à ses fins sans grands dommages, va trahir une amitié ancienne née de part et d’autre des Pyrénées. Un grain de sable inattendu, un coup de foudre aussi foudroyant que réciproque, va enrayer, perturber les rouages d’un mécanisme assez diabolique pour conquérir le pouvoir.
On trouve pas mal d’ingrédients classiques dans votre histoire, la haine, l’amour, la jalousie, la trahison…
… et les intérêts bassement matériels, oui, l’argent. Enfin tout ce qui fait, à peu près, je dirai la « pâte humaine », avec ses parts d’ombre et de lumière.
Pronunciamiento sous les tropiques de Jean-Claude Rolinat, éditions Dutan, collection « Les Bergers de l’évasion », dirigée par Philippe Randa, 220 pages, 21 €. Pour commander ce livre, cliquez ici
00:48 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 09 septembre 2021
La couverture du livre d'Eric Zemmour dont la sortie est prévue la semaine prochaine
En savoir plus cliquez ici
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mardi, 07 septembre 2021
Jean-Paul Chayrigues de Olmetta invité de Martial Bild sur TV Libertés pour présenter son nouveau livre "Théâtres, mes amours"
Pour commander ce livre cliquez ici
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mardi, 31 août 2021
Les éditions Atelier Fol'fer sont reprises par Francephi, le groupe de Philippe Randa
Les éditions de l’Atelier Fol’Fer, fondées en 2005, viennent d’être reprises par Philippe Randa. C’est une excellente nouvelle ! En effet, tous ceux qui ont acquis par le passé un livre paru sous cette enseigne ont pu constater la grande qualité des ouvrages, signés par nombre d’auteurs aussi courageux que talentueux.
Beaucoup de nos lecteurs en connaissent bien évidemment la plupart : Bernard Antony, Francis Bergeron, Gilles Buscia, Alain de Chantérac, la dessinatrice Chard, Pierre Descaves, Pierre Dimech, Christophe Dolbeau, Patrick Gofman, Roger Holeindre, Robert Paturel, Louis Pozzo di Borgo, Thibaut de La Tocnaye, Bernard Legoux, Jacques Lorcey, Brigitte Lundi, Yves Morel, Norbert Multeau, Arnaud Raffard de Brienne, Jean Raspail, Jean-Claude Rolinat, Alain Sanders, Robert Saucourt, Reynald Secher, Éric Vieux de Morzadec… et beaucoup d’autres encore que nous ne pouvons pas tous citer, qu’ils nous en excusent…
La plupart des livres édités par l’Atelier Fol’Fer sont désormais disponibles via notre site Francephi.com (qui est aussi le diffuseur de Synthèse-éditions) et Philippe Randa entend bien rééditer, si nécessaire, ceux qui ne seraient plus disponibles.
Fancephi cliquez ici
Atelier Fol'fer cliquez là
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samedi, 21 août 2021
Pourquoi lire le Qui suis-je ? consacré à Jacques de Mahieu ?
Franck Buleux
Lorsque Jacques Girault, alias de Mahieu, aborde les terres américaines en 1946, il n’est qu’un militant maurrassien exilé de sa terre natale, la France. Un peu plus de trente années après sa naissance en 1915, il lui est nécessaire de changer de patronyme, mais aussi de terre, de continent. Il a soutenu Charles Maurras, il a opté pour la Révolution nationale du maréchal Pétain. Il n’a pas choisi « le bon camp ». Il a une famille, une vie à construire. La France de 1946 ne lui laisse guère de choix.
Arrivé de Marseille, où il dirigeait une revue maurrassienne L’Étudiant français, via un périple au cœur de l’Europe meurtri par la IIe Guerre mondiale, il s’installe en Argentine, pays accueillant pour les réprouvés où le populiste Juan Perón va être élu, la même année, président de la République.
Signe du destin ? Après avoir abandonné la France puisque menacé par les communistes épurateurs, Mahieu s’installe dans ce vaste pays qui fait confiance à une alliance nationale et populaire qui éloigne du pouvoir socialiste, communistes et bourgeois. La « troisième voie » est en marche, Mahieu l’Argentin s’y inscrira.
Loin de la France et de sa IVe République impuissante et décriée, Mahieu devient un universitaire et un conseiller politique proche du pouvoir, développant les thèses corporatistes chères à Maurras, qui restera le maître à penser de « l’exilé ».
Auteur de nombreux textes économiques, Mahieu prend part à l’organisation sociale de l’Argentine, militant au Parti justicialiste, fer de lance de la politique péroniste.
Les traits et les représentations incarnées des Indiens, au cœur de l’Amazonie, lui rappelleront celles et ceux qu’il a laissés, près du Vieux Port marseillais, lorsqu’il avait la responsabilité du journal estudiantin lié à l’Action française. Au plus profond de cette dense forêt paraguayenne, comme l’Europe lui semblait à la fois proche et lointaine. Comme si d’autres hommes, d’autres Européens, l’avaient précédé.
Et Mahieu, dont les parents décéderont dans les années 1970 en France, fera le chemin en sens inverse, du continent américain vers la France. Il est difficile d’échapper à ses origines, à ses liens.
Publié à travers toute l’Europe dans différentes langues, ce Franco-Argentin, naturalisé en 1973, s’éteindra en Argentine en 1990. Ses engagements méritent d’être connus.
Dans cette biographie qui paraît chez Pardès, en mai 2021, vous retrouverez ses amitiés, ses intimes, sa vie en France avant 1946, ses réussites éditoriales dans les années 1970, ses liens politiques et idéologiques, ses espoirs et ses doutes.
Mahieu fut l’homme de deux continents, n’hésitant pas à relier les deux rives, cherchant inlassablement le lieu où le Soleil se couche avant de renaître. Entre deux mondes, Mahieu est le chaînon entre nos deux continents, faisant de l’Atlantique, un courant emmenant les hommes fondateurs d’une civilisation, celle qui est à l’origine de l’humanité.
Franck Buleux est l'auteur de Qui-suis-je ? Jacques de Mahieu, éditions Pardès.
On peut se procurer les livres des éditions Pardès, entre autres, à la Librairie française et à la Nouvelle Librairie.
Les éditions Dualpha ont réédité trois des livres de Jacques de Mahieu (cliquez ici) :
Le grand voyage du Dieu-Soleil, 2e éd.
Drakkars sur l’Amazone, 2e éd.
L’agonie du Dieu-Soleil, 2e éd.
01:10 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 24 juin 2021
Samedi 3 juillet : vente de livres des Amis d'Alain Pascal à Paris
00:23 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 16 juin 2021
André Posokhow, auteur du livre "Retour sur le désastre de 1940", a répondu aux questions d'EuroLibertés
Propos recueillis par Fabrice Dutilleul, publiés sur le site de la réinformation européenne Eurolibertés.
Source cliquez ici
Voilà un sujet déjà cent fois abordé. Pourquoi relancer un tel débat et une défaite militaire n’est-elle pas avant tout celle de l’armée ?
Alors que le temps a passé et favorisé l’oubli on entend de plus en plus souvent des historiens trouver les causes du désastre de 1940 dans la seule armée.
Il est évident que le haut commandement porte des responsabilités importantes notamment au plan stratégique. Il n’a pas utilisé la ligne Maginot pour économiser ses forces ce qui était un des objectifs de ces fortifications mais a étalé sur l’ensemble du front toutes les divisions de valeur alors qu’il y en avait un nombre significatif.
La deuxième grande erreur a été de négliger le secteur de la Meuse en pensant que les divisions blindées et motorisées allemandes ne pourraient pas traverser cette zone boisée et accidentée rapidement et facilement. Lourde faute qui amena la présence dans ce secteur de divisions de réserve de série B mal encadrées, mal armées et mal équipées qui furent immédiatement enfoncées par le=s divisions d’élite allemandes.
En revanche la décision de porter les meilleures forces des armées françaises et anglaises en Belgique relève de la responsabilité des pouvoirs politiques des deux nations belligérantes.
De même, dans un contexte international de faiblesse militaire comme aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Italie, l’armée française, pourtant considérée comme l’une des meilleures du monde présentait des faiblesses qui furent rédhibitoires face à une armée allemande qui avait préparé sa revanche depuis 20 ans et poussé son réarmement depuis l’arrivée de Hitler au pouvoir : une sclérose due à des procédures paperassières, des généraux trop âgés attachés pour beaucoup au modèle tactique et stratégique de la Ire Guerre mondiale, des transmissions lacunaires et obsolètes, une capacité de réaction limitée face à la rapidité et à l’agressivité des panzers allemands.
C’est ce qui explique que, contrairement à la marine, l’armée de terre ne s’entraîna pas assez aux combats de la guerre qui avait été déclarée en septembre 1939 et pour une large partie, demeura inerte pendant huit mois alors que le commandement allemand, pendant la même période, sut donner toute son efficacité à la Wehrmacht.
Cependant cette responsabilité du haut commandement de l’armée française doit être replacée dans un contexte plus large et plus politique.
Quel a été ce contexte politique ?
Pendant les 20 ans qui ont suivi le traité de paix de Versailles de 1919, consécutif à la victoire des alliés et plus particulièrement des Français en 1918, le régime politique de la IIIe République de l’entre-deux-guerres a accumulé des fautes et des erreurs dans tous les domaines de la vie sociale et politique qui ont amené ce désastre qui a rayé la France du club des grandes puissances mondiales.
Faible dans ses institutions caractérisées par une instabilité ministérielle chronique et une très grande inefficacité du pouvoir exécutif, la IIIe République a souffert d’un personnel politique particulièrement médiocre, sectaire qui a imposé son idéologie de gauche. Les radicaux-socialistes, Édouard Herriot et Édouard Daladier, le socialiste Léon Blum en ont été les représentants les plus connus.
Des erreurs capitales ont été commises dans les domaines économiques, financiers, diplomatiques et stratégiques. La pire erreur inspirée par la lâcheté de ce personnel politique fut la non-réaction du gouvernement français à la remilitarisation de la Rhénanie en 1936 par les Allemands.
Vous parlez des erreurs stratégiques du pouvoir politique. Mais en quoi cela le concernait-il puisqu’il existait un commandement militaire ?
En 1918, l’armée française était réellement la première du monde avec un équipement, des états-majors, des chefs, un armement qui servaient de modèle à toutes les armées du monde.
Très rapidement le pouvoir politique a entrepris une œuvre de dégradation puis de démolition de cet outil militaire exceptionnel pour des raisons largement idéologiques.
Il faut souligner avec force le rôle de la gauche dite républicaine dans ce que l’historien Duroselle a appelé une « décadence ». C’est cette gauche qui a exercé le pouvoir pendant la plus grande partie de l’entre-deux-guerres en gagnant les élections de 1924 (cartel des gauches), 1932 et 1936. Ce n’est pas une fumeuse classe dirigeante évoquée par Léon Blum ou Marc Bloch qui a commis ces erreurs, ce sont ces politiciens de gauche.
C’est cette gauche qui a mené une entreprise de démoralisation de la nation et de son armée par son idéologie pacifiste, et antimilitariste.
Comme dans toute démocratie l’armée est soumise à la volonté du pouvoir politique. Encore faut-il que celui-ci en soit digne. Ce ne fut pas le cas. Il revivifia les thèses anachroniques de l’armée du peuple et de la levée en masse de Jean-Jaurès. Il dota la force militaire d’une doctrine strictement défensive malgré les objurgations de plusieurs grands chefs militaires. Il diminua la durée du service militaire provoquant ainsi une instruction défaillante des réserves. Les crédits de l’armée furent réduits alors que Hitler arrivait au pouvoir malgré les protestations du général Weygand. Les socialistes refusèrent de voter le budget des armées et ont prôné le désarmement jusqu’en 1936.
Cette armée était ainsi très largement celle de la IIIe République et des politiciens de gauche de l’entre-deux-guerres. Ce sont ces derniers qui en ont choisi les chefs et plus particulièrement le généralissime Maurice Gamelin pour leur docilité et leur conformisme à l’égard de la stratégie défensive.
Vous évoquez également les erreurs diplomatiques. Quelles furent-elles ?
Par ses incohérences, les incertitudes de sa politique et ses faiblesses face au péril la classe politique française a perdu l’essentiel de ses alliances.
Cependant il faut souligner combien l’action des grands « alliés » fut nocive pour la France.
Les États-Unis ont toujours joué la carte de l’Allemagne au détriment de la France pour des raisons de « big business ». En ne ratifiant pas le traité de Versailles ils ont placé notre pays dans une situation de grande faiblesse à l’égard de l’Allemagne.
Quant au Royaume-Uni, il a joué contre notre pays, il a poussé au désarmement et à l’égalité des armements de la France avec l’Allemagne. Il a mené une politique d’apaisement à l’égard de celle-ci jusqu’en 1939, prenant une pose d’arbitre et non pas d’allié entre les deux pays majeurs du continent européen.
Une faute particulièrement néfaste du pouvoir politique de la IIIe République fut d’adopter une position de brillant second en fait d’auxiliaire servile de l’Angleterre. Elle nous amena sous l’aiguillon de celle-ci, à déclarer en 1939 une guerre à un pays deux fois plus peuplé et largement plus puissamment industrialisé que le nôtre alors que nos intérêts vitaux n’étaient pas en jeu. Et ce, alors qu’il était évident que, malgré un effort de réarmement trop tardif, notre force militaire n’était pas prête et au niveau de celle de l’ennemi.
Ceux qui ont poussé à la guerre, qui l’ont déclaré, Édouard Daladier, ou en ont été les complices comme les présidents des deux assemblées parlementaires, sans un débat et un vote spécifique comme le prévoyait la constitution de 1875, ont été des criminels envers la nation.
En juillet 1940, ils ont refilé l’ardoise de cette débâcle qui était la leur à un syndic de faillite qu’ils ont condamné à mort cinq ans après.
Retour sur le désastre de 1940, André Posokhow, 162 pages, 20 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici
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lundi, 14 juin 2021
Le Puy-en-Velay : ouverture d'une librairie non-conformiste
Maxime et Chazia Sanial viennent d’ouvrir la librairie Arts Enracinés 25 rue Raphaël au Puy-en-Velay (43000). Ils proposent des ouvrages variés et d’un contenu très différent de ce que vous pourrez trouver ailleurs… mais aussi de belles œuvres d’art, qu’il s’agisse de reproductions de tableaux sur affiches, de sculptures, de gravures impressions ou encore de parfums. Maxime Sanial explique leur démarche pour les lecteurs d’EuroLibertés.
(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
Source EuroLibertés cliquez ici
Pourquoi ouvrir une librairie au Puy-en-Velay ? N’est-ce pas un peu périlleux ?
Mon épouse et moi avons souhaité réaliser notre projet dans la ville où je suis né et où nous vivons. Ce choix est intimement lié au sens de notre combat : défendre notre culture, l’enracinement et le retour à la terre. Le Puy est une ville touristique avec une belle histoire, située au cœur d’un bassin de vie assez important. Il y a plusieurs librairies, mais aucune sur le thème enracinement et de nombreux amis sur place ont accueilli notre initiative avec enthousiasme.
Quels seront les thèmes des livres que vous proposerez ?
Le critère numéro un est la qualité des articles que nous proposons. La thématique globale est l’enracinement et la promotion des traditions et des spiritualités européennes. Cela étant dit, notre offre est diversifiée. Pour ce qui est des livres, nous avons aussi bien de la littérature classique, française ou étrangère et des auteurs contemporains. Vous trouverez les classiques, Céline, Drieu, Jean Mabire ou Robert Dun qui vivait tout près d’ici… comme Pierre Gillieth, Philippe Randa ou Charles Robin. Nous proposons aussi des livres jeunesse pour tous les âges : romans d’aventures, chevalerie, contes, ouvrages sur les grandes figures de l’Histoire de France (Jeanne d’Arc, Napoléon…) et des héros célèbres localement comme du Guesclin dont on trouve des reliques à l’église Saint-Laurent du Puy. Enfin, nous offrons une littérature spirituelle et ésotérique importante, en lien avec notre héritage européen, la Tradition primordiale et le paganisme. Guénon et Evola côtoient Saint-Loup et Alain de Benoist.
En dehors des livres, que diffuserez-vous également ? Revues, CD, objets d’art, etc.
Nous proposons des revues de qualité comme Éléments, Nouvelle École, Krisis, L’Incorrect, Synthèse nationale, ZentroMag, le Bulletin célinien, Réfléchir & Agir, Rivarol, Les 4 Vérités, Présent, Terre & peuple, Solaria ou encore Rébellion… Ce sont des coups de cœur que nous voulons faire découvrir à notre public… Concernant la musique, cela va des chants de tradition du Chœur Montjoie Saint-Denis à Christoff Bézed, en passant par le Dr Merlin, les Brigandes et Clan Nordag… Mais, comme son nom l’indique, Arts Enracinés proposent aussi des arts visuels : nous travaillons avec des artistes locaux (sculpteurs, peintres, artisans du cuir…) et d’autres artistes amis comme le sculpteur Gabriel Charpentier de l’atelier de l’Armorial. Nous proposons enfin des reproductions sur affiches de beaux tableaux (Diefenbach, Fidus, Fahrenkrog, Arnaud Martin, Chrystelle de l’atelier des Brigandes…).
Quelle est votre expérience dans le monde du livre ?
Nous sommes tous deux en reconversion professionnelle. Nous sommes très amateurs de littérature aussi bien de fiction, politique, philosophique, ésotérique… Nous passons maintenant de l’autre côté pour partager notre passion. C’est une nouvelle aventure qui commence !
Quel message voulez-vous passer à ceux qui vous lisent ?
Dans un monde qui perd ses repères connaître sa culture et son histoire permet de savoir qui l’on est. C’est tout le sens de notre projet. Nous avons hâte de vous accueillir !
Quelles manifestations pensez-vous organiser autour de vos activités ? Dédicace, conférence, etc.
Nous organisons un événement chaque samedi après-midi : des conférences, des séances de dédicace, des soirées thématiques avec une projection de film suivie d’un échange, mais aussi des événements familiaux (lectures d’histoires pour enfants…) Concernant les conférenciers, nous accueillons Claude Chollet sur la manipulation médiatique le 26 juin, Alain Sanders le 17 juillet et Sylvain Durain le 2 octobre. Nous attendons aussi Jean-Christophe Mathelin sur le Soleil, Bruno Favrit ou encore Pierric Guittaut qui a réalisé une étude sur la bête du Gévaudan qui sévissait dans notre région.
Alors, allons-y : courriel, téléphone, adresse du site internet…
Notre magasin est situé dans la ville haute et médiévale du Puy, au 25 rue Raphaël (un nom prédestiné…). Vous pouvez nous joindre par courriel à l’adresse maxime.sanial@protonmail.com ou par téléphone au 06 32 25 93 59. Nous sommes aussi présents sur Facebook (cliquez ici) et avons un site internet www.arts-enracines.fr de retrait en magasin et vente à distance.
12:18 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 12 juin 2021
AVEZ-VOUS LU LES DERNIERS LIVRES ÉDITÉS PAR SYNTHÈSE NATIONALE ?
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mercredi, 02 juin 2021
Sur le site de Riposte laïque, un grand entretien avec André Posokhow sur son livre "Retour sur le désastre de 1940"
Source cliquez ici
Riposte Laïque : Vous nous proposez de temps en temps quelques articles, notamment sur les données de l’immigration, que nous publions toujours avec plaisir. Avant de commencer cet entretien, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
André Posokhow : J’ai 75 ans. Mon nom est russe, russe blanc. Je suis né à Cahors dans le Lot, région à laquelle je suis très attaché. J’ai fait Sciences Po 40 ans avant sa dérive gauchiste. J’étais professionnellement expert comptable et commissaire aux comptes spécialisé dans le secteur semi-public et plus particulièrement le logement social avant qu’il ne devienne le logement ethnique. Homme de droite, je demeure très attaché à la notion de service public. J’étais marié et j’ai eu trois enfants. Je suis officier de réserve breveté para et mon premier engagement de patriote a été 20 ans dans la réserve militaire.
Je me suis intéressé aux problèmes de l’irruption migratoire depuis 2013 dans le cadre d’articles pour le site Polémia et à ce titre j’ai réalisé une étude sur le coût de l’immigration en 2014, étude qui mérite aujourd’hui d’être actualisée.
Féru d’histoire, je participe à des émissions de Passé Présent menées par Philippe Conrad à TVL dans un souci de réinformation face au contenu souvent politiquement correct ou simplement gauchiste de documentaires historiques passant à la télévision.
Je suis régulièrement invité au libre journal de la souveraineté, concept qui m’est cher, de Michel Leblay sur Radio Courtoisie, les deux dernières émissions ayant ciblé l’hégémonie allemande sur l’Europe et partant sur la France.
Enfin je participe activement à la lutte contre l’éolien industriel.
Vous venez donc de publier un ouvrage, recueil de plusieurs de vos articles, publiés sur différents sites ou revues, intitulé « Retour sur le désastre de 1940 », et sous-titré « Responsabilités et prolongations ». Pourquoi ce livre, quatre-vingts ans après les événements ?
le printemps dernier c’était effectivement le 80e anniversaire de cette terrible défaite qui nous a rayés du rang des grandes puissances mondiales. Je me suis trouvé en désaccord avec la présentation de certains de ces événements dans des articles, des revues historiques et des documentaires à la télévision.
Quelques exemples :
– la sanctification médiatique de Léon Blum ;
– le supposé défaitisme du général Weygand ;
– la prétendue victoire de Montcornet ;
– l’oubli des combats héroïques et désespérés de troupes françaises placées dans des situations désespérées comme à Dunkerque, Stonne, Rethel ;
– la confusion entre ce qu’est un armistice et ce que représente une capitulation, etc., etc.
Mais surtout ce qui m’a révolté, c’est concomitamment à la mise en cause des militaires, l’occultation des responsabilités du régime politique de l’entre-deux-guerres et de la nocivité de politiciens de cette période tels qu’Édouard Herriot, Léon Blum ou Édouard Daladier. Il ne s’est pas agi pour moi de m’en prendre au principe même de la République ni même à toute l’histoire de la IIIe République mais au régime idéologisé à gauche de l’entre-deux-guerres qui a accumulé fautes et erreurs dans les domaines économique, financier, diplomatique et stratégique sans parler du retard social, du déficit démographique et de la corruption d’une partie du personnel politique.
Après avoir écrit des articles plutôt tournés vers les événements militaires, j’ai souhaité rappeler la faillite immense de ce régime politique qui en a refilé l’ardoise à un syndic quasi centenaire en juillet 1940.
Cet article étant particulièrement long, Roland Hélie – que je remercie ici vivement – m’a proposé de l’inclure dans le petit fascicule dont nous parlons et qu’il a publié.
Vous êtes féroce, dans cet ouvrage, avec nos « alliés » anglais…
Dès 1919, les Britanniques se sont opposés à la France qu’ils ont considérée comme la première puissance d’Europe. Ils ont commis une lourde erreur sur le rapport de forces réel entre les deux puissances continentales et cela leur a coûté leur empire.
Appliquant la stratégie habituelle du Royaume-Uni qui consiste à jouer la puissance numéro 2 contre celle considérée comme la plus forte, leurs dirigeants, au début des années 30, ont poussé en faveur du désarmement de la France et de l’égalité des armements entre notre pays et l’Allemagne. Cela ne les a pas empêchés de conclure en juin 1935 un accord naval anglo-allemand sans nous prévenir et à notre détriment.
Ils ont pratiqué jusqu’en 1939 une politique d’apaisement qui, en réalité, a encouragé Hitler. À chaque occasion ils ont pris la posture d’arbitre et non d’allié. Munich, que l’on reproche tant à la France, a été, en vérité, une affaire anglaise menée par Neville Chamberlain.
Et puis, d’un coup, en mars 1939, ils ont retourné leur position et donné un blanc-seing à la Pologne, ce qui était exceptionnel dans leur propre histoire, en demandant au Gouvernement français un accord a posteriori. Il en résulta une déclaration de guerre au titre de laquelle, en septembre 1939, ils ont mis généreusement à la disposition du camp allié deux divisions alors que la France mobilisait sa population mâle.
Dès que les affaires ont mal tourné ils se sont, selon leur bonne habitude, dirigés vers la mer et se sont évacués en avertissant les Français après un délai prudent pour rembarquer les premiers.
Mai-juin 40 a coûté en 5 semaines environ 60 000 morts à la France. Sont tombés 3 500 Britanniques.
Une assistante à TVL m’a reproché de traiter les Britanniques de lâches. Que Cléo m’en garde. Leur Histoire montre qu’il n’en est rien et que leur grand courage au combat est tenace et efficace quand leur intérêt est en jeu. Mais ce sont facilement des lâcheurs.
La Grande-Bretagne est notre voisin. Nous devons faire affaire avec elle et confronter nos intérêts. Mais l’Histoire démontre qu’il ne doit y avoir aucun sentiment et que l’Entente cordiale n’a jamais été qu’une blague funeste.
Cette réflexion concernant notre histoire commune avec l’Angleterre au XXe siècle est valable pour notre relation avec L’Allemagne au XXIe siècle.
Riposte Laïque : Entre de Gaulle et Pétain, vous ne paraissez pas choisir entre celui qui est présenté comme le grand Résistant de la première heure, et celui qu’on accuse de collaboration, et de tous les maux. Pourquoi ?
L’un et l’autre ont rendu de grands services à la France et il me semble qu’ils ont été complémentaires mais pas au même moment.
Pour faire court, le Maréchal a arrêté la ruée allemande par l’armistice, il a préservé l’Empire et surtout l’Afrique du Nord et évité un ralliement militaire de la France à l’Allemagne malgré les pressions de celle-ci et les agressions britanniques contre la France. En Afrique du nord le général Weygand a recréé l’armée française en vue d’une reprise des combats. Mais dès 1941 l’État français a sombré.
Pour ce qui est de Charles de Gaulle, comme l’a écrit Bock-Côté, ce fut un général temporaire factieux et mégalomane qui, par son génie politique, fut le sauveur de la France et l’a assise à la table des vainqueurs.
Au bout du compte les deux ont échoué. L’un, Philippe Pétain, en ne partant pas à Alger en novembre 1942 et le général de Gaulle en quittant le pouvoir en 1946 sous la pression des partis comme le lui avait prédit Pierre Brossolette.
Ce fut alors le grand retour de tous ceux qui avaient manqué à la France avant 1939 : les Herriot, Blum, Cot, Raynaud, Thorez, Duclos etc. Alors que la IIIe République avait été honnie par la grande masse des Français, ces politiciens instaurèrent la IVe République, petite sœur de la précédente et responsable de 13 ans de guerres, de désastres et d’humiliations.
Ainsi, en 1946 les seuls vrais gagnants de ce désastre furent ceux qui en portaient la responsabilité en tant que gouvernants de la France. La querelle sans fin Pétain-de Gaulle a servi et sert toujours à faire oublier cette imposture.
Tout serait-il de la faute du Front populaire et de Léon Blum ?
Non, tout n’est pas de la faute du Front populaire qui a entrepris après les gouvernements Tardieu de 1930-31 de rattraper le retard social béant de la France. Mais, dernière législature de la IIIe République, il porte une lourde part de cette faillite. Les défenseurs du Front populaire invoquent les crédits importants accordés à la défense nationale en septembre 1936. Mais les désordres sociaux, l’échec économique, une mobilisation industrielle déficiente, le pacifisme et l’antimilitarisme déployés par les partis de gauche et, au fond, l’état d’esprit propre à cette législature ont eu pour conséquence un désarmement moral et un effort de réarmement tardif qui n’a réellement pris de l’ampleur qu’en 1938 après le départ de Blum.
Quels message voudriez-vous faire passer ? Oseriez-vous faire un parallèle, entre les années 1918-1940, et les années 1980-2020 ?
Le message, s’il y en a un, se trouve dans les réponses précédentes. Quant à se livrer au parallèle que vous évoquez, il convient d’être prudent.
Par exemple il est loisible de souligner dans les deux cas le poids de la médiocrité du personnel politique. Cependant il aurait été inimaginable sous la IIIe République qu’un chef d’État français, dans un état psychologique tout de même étrange, diffame et dénonce l’histoire de la France à l’occasion de chacun de ses déplacements à l’étranger. À ma connaissance, un seul des dirigeants de cette époque eut un problème de santé mentale, ce fut Paul Deschanel, président de la République en 1920 ; il fut vite écarté et mis au repos. Visiblement ce n’est malheureusement plus envisageable.
Les institutions politiques auront mal marché dans les deux cas, mais ce ne sont pas pour les mêmes raisons : régime d’assemblée excessif sous la IIIe République, exécutif trop puissant en 2021 avec un Parlement sans rôle réel du fait de tous les ajouts et modifications à la Constitution, pourtant excellente, de 1958.
Dans les années 30 le pouvoir des juges aurait été inimaginable et il n’y eu guère de tentative dans ce sens. Celui de minorités sexuelles ou autres aurait fait interner chez les fous celui qui y aurait prétendu.
Avant 1940 la France avait un Empire derrière elle, qui lui conférait une gloire et une puissance apparente importante. Je crois avoir compris que ce temps est révolu.
Entre les deux guerres la menace était ressentie comme essentiellement allemande. Aujourd’hui elle est multiple : Chine, Turquie, islam. Elle revêt des formes variées : l’impérialisme financier américain, et s’incarne dans le colonel Olrik des temps modernes : Georges Soros et ses mandants.
Dans les deux cas la France a été envahie. Cependant dans les années 30 ce n’était qu’une menace. En 2021, l’invasion a eu et a toujours lieu et se manifeste par une guérilla quotidienne.
Néanmoins il apparaît possible de tirer quelques leçons du parallèle dont vous parlez.
Un grand pays ne doit dépendre d’aucun autre. Il doit protéger sa souveraineté et son indépendance et n’accepter aucun licol comme celui de la gouvernante anglaise des années 30 ou du dollar de l’impérialisme américain.
Il devrait disposer de ses finances librement et en évitant l’intrusion de quiconque. Déjà altérée dans les années 30, cette souveraineté financière et monétaire n’existe plus.
Un pays comme la France doit développer, entretenir et renforcer sa puissance économique. Sinon, en cas de crise, il n’a pas les moyens d’y faire face. Ce fut le cas de 1936 à 1940 lors du réarmement et en 2020 lors de la pandémie.
Surtout sa puissance militaire doit faire l’objet de soins constants et de renforcements permanents. En 1936 l’absence d’une force de frappe puissante a permis à Hitler d’occuper sans coup férir la rive gauche du Rhin, marquant ainsi un avantage intérieur, diplomatique et stratégique décisif. En 2020 une frégate turque a pu « illuminer » un navire militaire français sans affronter une riposte.
Enfin il faut écarter toute idéologie : pacifiste et antimilitariste dans les années 30, gaucho-marxiste, écologique, racialiste, du processus de décision politique de notre pays. Comme l’a dit un grand chef d’État, seul l’intérêt national de la France et des Français doit prévaloir et doit guider les décisions et les actes de l’État.
Vous écrivez beaucoup sur l’immigration, et son coût. Quel est votre regard sur la politique migratoire d’Emmanuel Macron, et ses derniers propos, tenus au Rwanda et en Afrique du Sud ?
J’ai effectivement pas mal écrit sur l’immigration mais je souhaite surtout saluer les œuvres de Jean Yves Le Gallou, Laurent Obertone, Pierre Cassen, Malika Sorel-Sutter, Pierre Milloz, Michèle Tribalat et de bien d’autres.
Pour ce qui est de la politique migratoire de Macron, pour autant que l’on peut appeler ça une politique, il serait trop long de développer. Mais je me reconnais (sans le même talent évidemment) dans ce qu’exprime Éric Zemmour dans Face à l’info et Pierre Cassen dans ses vidéos quotidiennes y compris les accès de rage.
J’ajoute que pour répondre à un appel de Pierre Cassen lors d’une de ses vidéos quotidiennes, je considère que l’islam en France n’est pas qu’une religion mais surtout une idéologie totalitaire incompatible pour des raisons historiques et civilisationnelle non pas seulement avec la République mais avec la France.
Quant au coût de l’immigration, c’est effectivement un thème important auquel j’ai pas mal contribué et sur lequel je continue à beaucoup travailler.
L’échéance électorale de 2022 approche. Quel est votre regard, et voyez-vous un possible sursaut du peuple français, à travers cette élection ?
Je suis un peu pessimiste sur le résultat de l’élection présidentielle pour trois raisons.
– le système utilisera tous les moyens pour renouveler Macron sauf si celui-ci perd toute chance de gagner dans les neuf mois qui viennent du fait de ses erreurs et de son comportement ;
– le vote des banlieues ;
– le refus de MLP par une bonne partie de l’électorat de droite ce qui la conduirait, si elle était élue, à ne pas disposer d’une majorité parlementaire.
Je pense qu’il faut un choc et un homme comme pour la Grande-Bretagne : le Brexit et Johnson malgré tous ses défauts. Le choc aura-t-il lieu à l’automne ? Quant à l’homme, je ne vois que Zemmour qui pourrait rallier ceux qui, à droite, refusent le duel Macron/MLP, et ce malgré beaucoup d’avis contraires. Il est le seul à tenir des propos de chef d’État.
Je refuse d’adhérer à l’opinion qu’il est souvent possible d’entendre : c’est fichu, nous avons perdu, nous ne nous en sortirons pas, autrement dit la soumission houellbecquienne.
La situation est terrible, c’est vrai. Mais la France a connu l’époque du traité de Troyes, 1815 et les cosaques sur les Champs-Élysées, l’invasion et les famines à la fin du règne e Louis XIV, 1940 et la chute de la IVe République en 1958. Elle s’est toujours redressée.
Et puis, à mon avis, il ne faut pas oublier quatre choses :
– nous sommes encore plus nombreux que les intrus même si le dynamisme démographique est de leur côté ;
– les immigrés viennent pour une partie significative d’Europe. Ceux-ci ne seront pas de l’autre côté ;
– il en va de même d’une partie faible mais réelle de l’immigration des pays tiers. Ce sont les 10 % de Pierre Brochand ;
– enfin Maghrébins et Africains subsahariens feront-ils bloc ? Rien n’est moins certain.
Le vrai et tragique problème de notre pays est sa classe dirigeante : politiques, hauts fonctionnaires, journalistes, juges etc. affamés de trahison, de défaite, de soumission et d’humiliation. Ce sont également les milices gauchistes et racialistes du pouvoir macronien.
Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, André ?
Oui. Puis je suggérer aux lecteurs de s’intéresser particulièrement à l’article de mon petit ouvrage sur le sauvetage des Juifs qui commente un documentaire à la louange de la France et des Français. Je devrais intervenir dans l’émission Passé Présent de TVL la semaine prochaine sur ce thème.
Propos recueillis par Pierre Cassen
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dimanche, 30 mai 2021
Jacques Guillemain : « Si nous avions écouté Jean-Marie Le Pen il y a 40 ans, au lieu de le diaboliser, la France ne serait pas au bord de l’abîme »
Nos amis de Riposte laïque viennent de publier un livre fort bien fait sur le calamiteux quinquennat d'Emmanuel Macron. Ce livre indispensable est une arme de combat pour ceux qui s'engagent dans le combat anti mondialiste et pour la renaissance de la France française. Nous ne pouvons que vous en conseiller la lecture et nous reproduisons ici l'entretien que son auteur, Jacques Guillemain, a accordé récemment au site d'information breton Breizh-info cliquez ici.
S N
Jacques Guillemain est un ex-lieutenant-colonel pilote de l’Armée de l’air, reconverti dans l’aviation civile et maintenant retraité. Il vient de publier « Macron, le pire fossoyeur de la France » aux éditions Riposte Laïque (à commander ici).
L’auteur consacre depuis sa retraite une partie de son temps à écrire sur Riposte Laïque, devenue « sa tribune quotidienne personnelle » comme il le dit lui-même. Passionné d’histoire et de géopolitique, il se décrit comme un « lépreux populiste », insulte suprême dans la bouche d’Emmanuel Macron, mais en réalité synonyme de patriote amoureux de la France et de tout ce que représentent ses deux mille années d’histoire, dont mille-cinq-cents de chrétienté.
« Comme bon nombre de citoyens de ce pays, j’assiste impuissant à l’effondrement de notre France millénaire, littéralement dévastée par une politique mondialiste qui n’apporte que désolation et disloque peu à peu la nation. Et je dois dire que l’état de notre pays m’inquiète au plus haut point quant à l’avenir des générations futures. D’où ce cri d’alarme parmi beaucoup d’autres. Je fais partie de cette génération du baby-boom d’après guerre, qui a connu l’époque bénie des Trente Glorieuses, avec une croissance à la chinoise, sans chômage ni aucune insécurité. C’est le « privilège » des anciens de pouvoir comparer le monde d’aujourd’hui avec celui de l’après-guerre. Et le constat n’est pas très flatteur pour les responsables politiques actuels…» nous indique-t-il, dans l’interview qu’il nous a accordé au sujet de ce véritable pamphlet, réquisitoire contre Emmanuel Macron.
Breizh-info.com : Un livre de plus pamphlétaire visant Emmanuel Macron. Qu’avez vous souhaité apporter de plus à l’édifice antimacronien ?
Jacques Guillemain : Contrairement à la plupart des ouvrages faisant le procès d’Emmanuel Macron, et ils sont nombreux, ce livre se veut « clair, précis, concis », comme une fiche de synthèse d’état-major. Pas d’envolées lyriques ou d’états d’âme superflus. Je n’ai pas l’intention de rivaliser avec les plus belles plumes de la pensée politique.
Mon propos est de livrer quelques réflexions argumentées et souvent chiffrées, afin d’éclairer le lecteur sur la réalité du pays. Un livre facile et agréable à lire. Rester accessible à tous est pour moi une priorité tant le sujet est grave. Si je pouvais offrir ce livre à chaque adulte de ce pays, je serais comblé.
Car ce qui va se jouer en 2022, ce n’est pas une élection présidentielle de plus depuis 1958, ce qui va se jouer, et beaucoup de citoyens n’en sont guère conscients, c’est tout simplement la survie ou la disparition de la France, telle que nos anciens nous l’ont léguée. Je l’ai dit et le redis, 2022 sera le point de non-retour. Ce sera le sursaut salvateur ou la résignation définitive au déclin irréversible.
En une vingtaine de chapitres, tous indépendants, j’ai voulu résumer pour le lecteur la sinistre réalité du moment et les immenses défis à relever. Ceux qui ont lu ce livre l’ont aimé, car chaque chapitre est une page différente du quinquennat.
Vous dites que Macron serait le pire fossoyeur de la France. Mais le travail de destruction n’a-t-il pas été amorcé, et accéléré depuis 50 ans déjà ?
Vous avez raison, l’entreprise de démolition du pays ne date pas d’hier. Depuis la fin des Trente Glorieuses, je n’ai vu aucun Président que je puisse qualifier d’homme d’État, c’est-à-dire faisant passer la France avant ses ambitions personnelles. Mais vous remarquerez que j’ai désigné Macron comme étant « le pire » de tous.
Depuis quatre ans, tout s’accélère dangereusement et la mondialisation débridée se traduit par une perte de souveraineté sans précédent. Nous sommes les vassaux de l’impérialisme bruxellois qui règne sans partage.
Non seulement l’immigration atteint des records avec 450 000 entrées légales, séjours longue durée, demandeurs d’asile et mineurs isolés, mais nous vivons des tensions raciales jamais vues à ce jour. Les ateliers interdits aux Blancs, ainsi que les thèses décoloniales antirépublicaines, n’ont pas l’air d’offusquer notre Président. Emmanuel Macron n’a qu’un seul discours : l’immigration de masse est une fatalité que nous devons accepter. C’est à la fois irresponsable et mensonger. Les pays du groupe Visegrad refusent toute immigration pour de pas connaître le chaos racial qui sévit à l’Ouest, preuve que le courage politique paie toujours.
Ajoutons à cela que Macron est le seul leader au monde à avoir insulté son peuple à plusieurs reprises, allant même jusqu’à dénigrer son pays à la tribune de l’ONU. Du jamais vu.
Quid d’ailleurs de ceux qui ont regardé le système s’effondrer sans réagir, y compris les soldats dont vous faisiez partie ? N’est-il pas trop facile, une fois la retraite acquise, d’en appeler à prendre des mesures fortes (cf la tribune des généraux de l’autre fois) ?
Là, je ne suis pas du tout d’accord avec vous. J’entends souvent dire « mais qu’attend l’armée pour réagir ? » L’armée est sans aucun doute l’institution la plus respectueuse de la Constitution et c’est heureux. Il ne viendrait jamais à l’idée d’un officier de faire un putsch. On a vu où cela a mené en 1961.
La France n’est pas l’Amérique du Sud des années soixante ou l’Afrique d’aujourd’hui, où une poignée de généraux s’empare du pouvoir, comme on vient de le voir au Mali, où se battent nos soldats.
Le statut des militaires impose un devoir de réserve quand ils sont en activité. Un soldat est au service de la nation et sert son pays quel que soit le pouvoir en place, choisi par le peuple. Et s’il y a des élus de droite ou de gauche qui mènent des politiques différentes, il n’y a en revanche qu’une seule patrie pour tous les citoyens, laquelle n’est ni de droite ni de gauche. Un soldat a le droit de vote, certes, mais son implication dans la politique s’arrête quand il quitte l’isoloir. Quoi de plus normal que cette neutralité ?
En revanche, une fois à la retraite, il devient un citoyen libre de s’exprimer.
Les généraux retraités ont eu raison de sonner le tocsin. J’ai signé leur tribune, évidemment. Mais si celle-ci avait été un appel au putsch, je n’aurais pas signé, comme tous les autres signataires, d’ailleurs. Il n’y a que Mélenchon pour voir un factieux derrière chaque arbre.
L’armée n’agira que sur ordre du pouvoir civil, comme le prévoit la Constitution. Et si d’aventure elle devait prendre les commandes du pays, cela ne pourrait advenir qu’à la suite d’une défaillance totale du pouvoir civil pour des raisons gravissimes. Et dans ce cas, ce ne serait pas un putsch.
Vous semblez accuser Emmanuel Macron de tous les maux : sur l’islamisme, sur le nucléaire, sur l’agriculture, sur l’éducation… N’est-ce pas faire fi des années Chirac, Sarkozy, Hollande… ?
Oui, je le répète, Macron est le pire de tous. Je veux bien que les années Chirac, Sarkozy, Hollande ne soient pas des références de bonne gestion, mais reconnaissons qu’en matière de renoncement irresponsable, les quatre années Macron décrochent largement le pompon. Tout coule dans l’indifférence générale.
Quand on défile dans les rues de Paris au cri de « Allahu akbar » sans la moindre réaction de l’Élysée, quand on saborde la filière nucléaire tout en portant le nombre d’éoliennes à 20 000 unités, quand un tiers de nos paysans vit avec 350 euros par mois, quand nous perdons 5 ou 6 places à chaque classement Pisa, ne me dites pas que Macron se retrousse les manches pour redresser la situation. Tous ces sujets sont traités dans le livre, démontrant les décisions irresponsables de l’exécutif.
D’ailleurs, si les généraux, retraités et actifs, ont signé trois tribunes en un mois, c’est bien que tout va mal, ou plutôt que tout empire avec Macron. Policiers, enseignants, pompiers, soignants, tous sont au bord de la rupture. Sans parler de la gestion pitoyable de la pandémie, qui a démoralisé tout le pays.
Personne n’interdit à Macron de limiter drastiquement l’immigration qui nous ruine et disloque la nation, personne ne l’a contraint à fermer la centrale de Fessenheim, ce qui nous oblige à importer de l’électricité carbonée d’Allemagne, personne ne l’oblige à signer des accords de libre échange qui tuent nos agriculteurs, personne ne lui interdit de restaurer l’autorité des enseignants abandonnés par leur hiérarchie etc.
Quand on centralise tous les pouvoirs et qu’on veut décider de tout, on est le seul responsable du désastre.
Votre livre est un pamphlet contre Emmanuel Macron. Il ne contient par contre aucune proposition pour « redresser la France » comme vous le souhaitez. La critique n’est-elle pas une chose trop aisée si elle n’est pas suivie de propositions ? Quelles seraient alors ces propositions ?
Je pourrais vous répondre que les généraux sonnent le tocsin sans faire de propositions. Car ce n’est pas leur rôle, c’est le rôle des politiques.
Le but de ce livre est d’ouvrir les yeux des lecteurs qui, trop souvent, ne réalisent pas que la France est dans un état dramatique. On sent peu à peu l’opinion se réveiller mais la puissance des mondialistes est colossale. N’oublions pas que Macron a pour lui la majorité de la presse, la finance, le patronat et la justice. Autant dire qu’il lui est facile de déclencher l’artillerie médiatique pour ses campagne de communication, sans la moindre contradiction.
Pour ce qui est des propositions, elles sont largement connues. Ce qui l’est moins, c’est qu’elles exigent non pas de sortir de l’UE, ce que les Français refusent, mais de s’affranchir de ses règles durant quelques années. Car actuellement, rien ne peut se décider sans l’aval de l’Europe, qui nous a confisqué notre souveraineté monétaire, territoriale, budgétaire, judiciaire etc. On peut très bien s’affranchir des diktats européens comme le font les pays du groupe Visegrad. Question de volonté et de courage politique.
L’essentiel de nos déboires venant de la mondialisation et de l’immigration incontrôlée, les mesures de base sont connues. Certains candidats pour 2022 évoquent quelques mesures essentielles. Pour ma part, j’en cite quelques-unes qui me paraissent élémentaires si nous voulons éviter le naufrage identitaire de cette belle France que nous aimons.
Fermeture immédiate des frontières, limitation drastique du droit d’asile, suppression du droit du sol et de la double nationalité, durcissement des conditions de naturalisation, interdiction des régularisations, expulsion des délinquants étrangers et des clandestins, tolérance zéro avec suppression des aides sociales aux familles des délinquants multirécidivistes, social réservé aux nationaux, déchéance automatique de la nationalité française pour tout condamné pour acte terroriste, restauration de l’autorité des policiers et des enseignants, restauration de l’État de droit dans tout le territoire, préférence nationale et patriotisme économique. En un mot, la France et les Français d’abord.
Je n’ai rien inventé. Si nous avions écouté JMLP il y a 40 ans, au lieu de le diaboliser, la France ne serait pas au bord de l’abîme.
Tout pays qui refuserait de coopérer pour reprendre ses ressortissants clandestins ou délinquants expulsés, se verrait interdit de visas pour la France.
Actuellement, nous accordons des visas à des pays qui nous refusent les laisser-passer consulaires, indispensables pour expulser un étranger. C’est tout simplement ahurissant.
Pour conclure, je vous avoue que certains retours que j’ai sur ce livre m’étonnent beaucoup. Bien des lecteurs m’avouent qu’ils ne pensaient pas que l’état du pays était si grave ! Pourtant, tout dans ce livre, n’est que vérité. Une vérité que trop d’électeurs ignorent.
Preuve que le premier des combats à mener est avant tout de diffuser la bonne parole pour ouvrir les yeux des citoyens avant 2022.
Propos recueillis par YV
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lundi, 17 mai 2021
De Gaulle et l'armée : un entretien avec Jean-Pierre Brun
Les éditions Dualpha viennent de sortir un livre fort intéressant, que nous devons à Jean-Pierre Brun, sur les rapports entre De Gaulle et l'Armée. Cet ouvrage, préfacé par Henri-Christian Giraud (petit-fils du général Giraud), est au coeur de l'actualité entre les cérémonies de l'an passé marquant le 80e anniversaire de 1940 et la crise que traverse actuellement "la grande muette".
S N
Pourquoi cet essai ? Serait-ce parce que le 60e anniversaire de l’indépendance algérienne se profile avec les commémorations de pure circonstance qui ne vont pas manquer d’intervenir ?
Oui et non. Dans une récente chronique sur EuroLibertés, j’évoquais l’ombre tutélaire du général De Gaulle planant sur les plateaux et studios du monde médiatique, alors que la France traverse une période délicate de son histoire face aux multiples pièges tendus par un islamisme chaque jour plus agressif.
Comment faire de l’homme du 18 juin, de l’ermite de Colombey, du tribun du « Je vous ai compris », l’archétype de l’homme providentiel dont la Nation désemparée aurait aujourd’hui un impérieux besoin ?
Comment celui qui avait prétendu théoriser sur les guerres à venir n’aurait rien vu venir de nos mésaventures coloniales ?
Aurait-il ignoré les grandes manœuvres déjà entreprises par un nouveau panislamisme conquérant ?
Non si l’on en croit la confidence qu’il faisait le 28 mai 1940 à l’aumônier de sa division en des termes on ne peut plus précis : « Ce que je crains le plus, voyez-vous, c’est la transversale musulmane qui va de Tanger au Pakistan. Si cette transversale passe sous obédience communiste russe et, ce qui serait pire, chinoise, nous serions foutus. Et croyez-moi il n’y aura plus de Poitiers possible. »
Alors comment expliquer cette conversion spectaculaire qui l’a finalement conduit à déclencher et à mener à son terme une politique de décolonisation radicale ?
Sans doute le colonel De Gaulle avait-il une conception strictement géostratégique de la problématique posée. Avec le temps, sa traversée du désert, ses nouvelles ambitions politiques, sa toute nouvelle réflexion présidentielle devait s’élargir à des espaces géopolitiques beaucoup plus vastes et surtout considérablement encombrés par les opérations de la guerre froide en cours. Pour valider ses théories, encore lui aurait-il fallu percer les brouillards artificiels savamment générés par les fumigènes politiciens abondamment utilisés par les gouvernements des deux blocs adverses et savamment déplacées au gré de ce fameux vent de l’histoire tout aussi artificiel. Vous savez, ce vent de l’Histoire qui avait imposé un grand Reich pour mille ans et l’empire soviétique pour l’éternité…
Pourquoi les cadres de l’armée vont-ils s’opposer à cette politique ? Réaction spontanée d’une entité bâtie sur le strict concept de la défense de la Nation et de la grandeur de son destin colonial ? Réflexe de vieilles culottes de peau incapables de voir plus loin que la visière de leur képi ?
L’armée de métier vient de vivre au plus profond de sa chair l’affaire vietnamienne, la pusillanimité, la lâcheté des politiques, l’abandon des populations locales, l’ignominie de la guerre révolutionnaire et les cortèges de massacres qu’elle suscite.
Bien qu’elle soit la Grande Muette, elle n’est ni sourde ni aveugle. De ce fait et bien avant les gouvernements instables qui jalonnent l’histoire de la IVe République, elle a pu mesurer le poids, tant de Moscou que de Pékin, dans le destin de la péninsule indochinoise, mais aussi le jeu sournois de Washington. Elle a compris qu’à simplifier les problèmes et à les réduire à une joute bilatérale, on s’interdisait toute projection dans le temps permettant d’anticiper d’autres menaces.
Le 15 novembre 1957, devant un aréopage étoilé du SHAPE, le général Allard brossait déjà un tableau inquiétant de la situation : « En 1956, la France et la Grande-Bretagne avaient voulu s’opposer au déferlement vers l’Ouest du panarabisme encouragé par le communisme. Le monde libre n’a pas compris la portée de ces tentatives et ce furent des échecs. La ligne de défense arrière, la dernière, passe par l’Algérie. »
C’est ce qui, après bien d’autres de ses pairs, conduira le général Challe à se confier ainsi à un journaliste de Barcelone : « La sécurité du monde occidental impose à la France la permanence en Algérie. Ce que représente l’Algérie n’est qu’une bataille dans l’immense conflit où se débat aujourd’hui le monde libre. L’avenir de l’Europe s’y joue […] Il y aura la misère. Cela nous coûtera probablement plus cher qu’aujourd’hui et l’exploitation de cette misère se fera contre qui ? Bien évidemment contre la France. »
C’est donc cette conviction qui va entraîner les chefs militaires français à renâcler sinon à s’opposer ouvertement à la politique du chef de l’État.
Les positions du Général et de ses détracteurs étant aussi tranchées, pourquoi parler d’équivoque ?
En fin et rusé politicien, De Gaulle, pour imposer sa politique, va utiliser au départ de Mostaganem (« Vive l’Algérie française ») un chemin particulièrement louvoyant pour mieux les perdre. Le plus simple est de le laisser s’exprimer : « Quant à la tactique, je devais régler la marche par étapes, avec précaution. Ce n’est que progressivement, en utilisant chaque secousse comme l’occasion d’aller plus loin, que j’obtiendrais un courant de consentement assez fort pour emporter tout. »
De là à susciter ces providentielles secousses il n’y avait qu’un pas, habilement franchi par celui qui par ailleurs qualifiait de « foutaise » l’idée même d’une guerre subversive.
C’est cette progression tortueuse que cet ouvrage s’emploie à reconstituer.
De Gaulle et l’armée, la fatale équivoque, Jean-Pierre Brun, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », Préface de Henri-Christian Giraud, 232 pages, 25 euros. cliquez ici
15:14 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 10 mai 2021
Parution du livre d'André Posokhow, "Retour sur le désastre de 1940"...
L’année 2020 a été (aussi) marquée par les célébrations du 80e anniversaire de la débâcle et de l’exode de 1940. De nombreuses émissions télévisées ont été consacrées à cet épisode tragique de l’Histoire de notre pays.
Racontés de manière manichéenne dans les médias de la pensée dominante, ces événements méritaient que l’on s’intéresse à eux d’une manière beaucoup plus libre et non-conformiste.
C’est pour soutenir cette entreprise de reconstruction mémorielle, mais aussi nourrir la réflexion et susciter la discussion que Synthèse nationale a publié, au cours du printemps et de l’été 2020, une série d’articles d’André Posokhow.
Nous les avons rassemblés dans ce nouveau volume de notre collection « IDÉES » ainsi que certains autres publiés dans le quotidien Présent ou sur les sites de la Fondation Polémia et de Riposte laïque.
L’auteur :
André Posokhow. diplômé de Science-po Paris et féru d’Histoire, publie et intervient régulièrement dans les médias nationaux. Il est aussi engagé dans le combat contre le fléau de l’éolien industriel.
Retour sur le désastre de 1940. Responsabilités et prolongations, André Posokhow, Les bouquins de Synthèse nationale, dans la collection "Idées", 2021, 162 pages, 20 € + 5 € de port.
Vous pouvez le commander maintenant cliquez ici
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samedi, 08 mai 2021
"Macron, le pire fossoyeur de la France", un nouveau livre de Jacques Guillemain édité par Riposte laïque
Jacques Guillemain est lieutenant-colonel et pilote, en retraite de l’armée de l’air. Après vingt-cinq ans de service et plusieurs séjours en Afrique, il a quitté l’uniforme pour endosser celui de l’aviation civile et sillonner encore l'Europe et le monde. Après cette deuxième carrière, il consacre maintenant une partie de son temps à écrire sur Riposte Laïque, devenue « sa tribune quotidienne personnelle » comme il le dit lui-même.
Passionné d'histoire et de géopolitique, il se décrit comme un « lépreux populiste », insulte suprême dans la bouche d'Emmanuel Macron, mais en réalité synonyme de patriote amoureux de la France et de tout ce que représentent ses deux-mille années d'histoire, dont mille cinq-cent de chrétienté. Comme tous les citoyens profondément attachés à notre patrimoine culturel, Jacques Guillemain refuse de voir disparaître l'inestimable héritage légué par nos ancêtres, de plus en plus menacé par les assauts toujours plus violents d'un mondialisme dévastateur. Une idéologie aussi trompeuse que mortelle.
C'est donc un cri d'alarme de plus que lance l'auteur pour dénoncer la supercherie de la mondialisation. En une vingtaine de mini-chapitres, il dresse un constat accablant du quinquennat d'Emmanuel Macron et nous met en garde contre la menace existentielle qui plane sur notre France millénaire. Un livre facile à lire, sans concessions, argumenté et souvent chiffré, écrit à un an des élections pour apporter la contradiction au discours bien-pensant et mensonger des élites au pouvoir.
Macron, le pire fossoyeur de la France, Jacques Guillemain, Riposte laïque, 2021, 14 €
Pour l'acheter cliquez ici
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mardi, 27 avril 2021
Une histoire du Ku-Klux-Klan (1865-1973) de Paul-Louis Beaujour publiée ces Déterna
L’histoire du Klan (ou plus exactement « des » Klans), c’est tout d’abord l’histoire d’une défaite, celle des États du Sud, et d’une « résistance » à l’occupation humiliante et insupportable par les Yankees qui s’ensuivit, la fameuse « Reconstruction ». À l’heure où, en Amérique, les « conflits » raciaux semblent avoir atteint un point de non retour (Black Lives Matters, Cancel Cultur, haine anti-blanche, discrimination « positive », etc.), il est utile de connaître, à travers l’histoire du KKK, les véritables raisons qui ont amené les Blancs de ce fascinant pays à une situation aussi désespérée.
Histoire du Ku-Klux-Klan (1867-1973), Paul-Louis Beaujour, Déterna, 2021, 146 pages, 21,00 €
Pour l'acheter cliquez ici
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vendredi, 23 avril 2021
Sortie aux éditions Déterna d'un livre consacré à Ian Stuart, figure du RAC, le rock anticommuniste
Ian Stuart n’a pas été à l’origine du mouvement Rock Against Communism (RAC), mais il en est très vite devenu, grâce à son incontestable talent d’auteur (228 chansons écrites en 22 albums !), la figure emblématique. Leader du groupe skinhead Skrewdriver, il avait compris qu’un groupe de rock de tendance strictement nationaliste pourrait être un très efficace outil de propagande et avoir un impact politique considérable. Et cela ne se fit pas sans douleur : tentatives de meurtre, incarcérations multiples, agressions physiques, boycotts des concerts, équipements volés, bagarres générales, attaques médiatiques calomnieuses permanentes, la liste fut longue.
Ian Stuart, la voix du rock anticommuniste, Paul-Louis Beaujour, Déterna, 2021, 294 pages, 31 €
Pour l'acheter cliquez ici
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Un nouveau livre consacré à Eugène Deloncle et à la Cagoule vient d'être édité par Dualpha
Dans la nuit du 23 novembre 1937, Marx Dormoy, le ministre de l’Intérieur, convoque la Presse en urgence pour lui révéler la découverte d’un fantastique complot : après six mois d’enquête, la Sureté nationale a lancé une série de perquisitions qui lui a permis de saisir un millier d’armes, certaines parmi les plus modernes dont ne disposent ni l’Armée ni la Police, comme les pistolet-mitrailleurs Bergmann et Beretta, dix mille grenades, d’un modèle très original, et deux cent mille cartouches. À la tête de la conspiration, un ingénieur-conseil aux Chantiers de Penhoët, Eugène Deloncle. Ce dernier a recouvert la France d’une vaste organisation calquée sur l’Armée, avec un premier, un deuxième, un troisième et un quatrième bureau et a réparti ses effectifs en divisions, brigades régiments et bataillons.
Eugène Deloncle, de La Cagoule au MSR, Patrice Delhomme, Dualpha, 2021, 358 pages, 31 €
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vendredi, 26 mars 2021
TROIS QUESTIONS À JEAN-CLAUDE ROLINAT À PROPOS DE SON LIVRE SUR CHYPRE
Propos recueillis par Basile Tomé
Erdogan a refait parler de lui à l’occasion du financement par la municipalité de la grande mosquée de Strasbourg. Cela vous étonne-t-il ?
Pas du tout, la Turquie islamiste néo-ottomane sous la houlette de l’AKP, le Parti de la justice et du développement, sorte de synthèse entre le nationalisme turc et l’islamisme, développe une politique impérialiste. La Turquie est présente en Syrie pour contenir le Rojava kurde et, de temps en temps, pour combattre les commandos du PKK réfugiés au Kurdistan irakien, sans oublier sa présence en Libye ou elle aide Tripoli à lutter contre l’Armée nationale libyenne du maréchal Haftar, ainsi qu’en Méditerranée orientale où sa marine joue un jeu dangereux. De plus, elle a aidé d’une façon décisive l’Azerbaïdjan à se débarrasser, si je puis dire, partiellement, des Arméniens chrétiens dans le Haut-Karabakh.
Revenons plus particulièrement sur la Méditerranée orientale. Quel est son jeu trouble dans sa revendication des eaux territoriales de la mer Égée et sa présence dans le tiers nord de Chypre qu’elle a érigé en République turque de Chypre du Nord ?
La Turquie est une menace pour la Grèce, et sa candidature à la porte de l’Union européenne est une insulte au droit. En effet, voici un pays qui voudrait adhérer à une association d’États alors qu’elle occupe un tiers de la superficie de l’un de ses membres !
Parlez-nous alors, plus particulièrement de Chypre, objet de votre livre, Chypre l’épine turque dans le talon européen, publié aux éditions des Cimes ?
Vaste île de la Méditerranée, Chypre est au carrefour de toutes les civilisations qui ont émergé dans la région : la Grèce antique, les Croisés, les Musulmans, les Britanniques…Elle se trouve actuellement au centre d’enjeux ethniques, militaires, géopolitiques et civilisationnels importants. Partagée en 1960, - dans la violence-, entre Grecs et Turcs, elle est la cible de l’appétit vorace du néo Sultan qui voudrait ressusciter la puissance impérialiste de la Sublime porte ottomane. En reprenant l’histoire de cette île d’Aphrodite qui a tout pour plaire aux touristes, je tente de présenter d’une façon vivante et sans détour, la problématique d’une crise qui risque, prochainement, d’éclater « à chaud ». Les nouvelles ressources énergétiques sous-marines découvertes entre les côtes grecques, turques, chypriotes et celles des pays du Levant, risquent d’attiser les tensions et les revendications des uns et des autres. Je reviens d’une façon synthétique sur l’histoire récente et animée de la Turquie contemporaine qui soutient à bout de bras la République turque de Chypre du nord (RTCN), un État qui n’est reconnu, et pour cause, que par la seule Turquie.
Chypre, l'épine turc dans le talon européen, Jean-Claude Rolinat, Editions des Cimes, 233 pages, largement illustré de photos couleurs, 20 euros…
Le commander cliquez ici
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vendredi, 12 mars 2021
" Pour Napoléon" de Thierry Lentz commenté par Franck Abed
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mardi, 02 mars 2021
Amis lorrains, à Nancy la Librairie des Deux Cités vous attend
Depuis le début du mois d'octobre 2020, un espace de libertés existe au cœur de la capitale des Ducs de Lorraine. Il s'agit de la Librairie des Deux Cités cliquez là ouverte à deux pas de la magnifique Place Stanislas à Nancy.
Dans un espace appréciable, agréablement conçu et dans lequel vous serez aimablement reçu par Sylvain Durain et Alexis Forget, les animateurs du lieu, vous pourrez acheter livres, revues (dont Synthèse nationale) et CD non-conformistes ainsi que des produits artisanaux lorrains. Le choix est important. De plus, régulièrement, des séances de dédicaces avec des auteurs venus de toute la France sont organisées.
C'est un devoir (et aussi un plaisir) pour tous les Lorrains attachés à leur identité, leurs traditions et à leur patrimoine de venir soutenir cette heureuse et courageuse initiative.
R H
Librairie des Deux Cités, 6, Grande Rue 54000 Nancy. En savoir plus : cliquez ici
Article de Synthèse nationale libre de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.
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samedi, 13 février 2021
A propos du Mouvement social italien : la préface de Roland Hélie du livre de Massimo Magliaro consacré à l'histoire du MSI paru en Italie en 2018
Ah le MSI ! On peut dire qu’il nous a fait rêver, nous autres militants français, ce Mouvement Social Italien... En effet, à l’époque où les organisations nationalistes avaient beaucoup de mal à émerger en France, nous avions tous les yeux rivés sur ce qui se passait au-delà des Alpes. Le MSI, c’était un peu grand frère que nous espérions un jour pouvoir imiter...
J’avais à peine quinze ans lorsque j’ai entendu parler pour la première fois du MSI. C’était au début des années 1970, dans un reportage à la télévision française consacré aux événements qui se déroulaient alors à Reggio de Calabre. On y voyait des jeunes missinistes, qualifiés sur un ton méprisant par les journalistes de « néo-fascistes », s’activer pour défendre leurs idées. Comment était-ce possible ? Après tout les lavages de cerveaux que nous avions subit en France depuis 1945, et aussi en Europe, il existait des jeunes, en Italie, qui se réclamaient fièrement du fascisme, fut-il « néo »... Je voulais en savoir plus et l’occasion allait vite se présenter.
Quelques semaines plus tard, au hasard d’échanges inter-scolaires, je rencontrai une jeune Milanaise de passage en France pour apprendre notre langue. Je m’empressais de l’interroger sur ce phénomène qui me fascinait en me disant que, offusquée par une telle curiosité, elle allait honteusement m’envoyer promener. Il n’en fut rien. La belle Italienne, certes un peu étonnée par ma témérité, s’illumina et me parla avec enthousiasme de l’homme qu’elle admirait le plus dans l’histoire de son pays, Bénito Mussolini, et aussi de celui dans lequel elle plaçait tous ses espoirs : Giorgio Almirante. Voilà un langage auquel nous n’étions pas vraiment habitués chez nous. Dans les jours qui suivirent, convaincu que le Système nous mentait sur le fascisme, j’adhérais à Ordre nouveau et, après la dissolution, au Parti des Forces nouvelles...
Plus de 45 ans ont passé... 45 ans de militantisme au cours desquels j’ai maintes fois eu l’occasion de rencontrer des cadres et des militants du MSI. J’ai fait la connaissance de Giorgio Almirante lors d’un congrès près de Rome en 1982 où, avec Jean-Louis Tixier-Vignancour, nous représentions la France. Puis, en 1984, le jour tant attendu arriva. Aux élections européennes, la Droite nationale faisait son irruption, avec Jean-Marie Le Pen, sur la scène politique française. "L’Eurodroite" devenait une réalité...
Chez moi, un soir de mai 1988, j’avais entrepris de classer dans un album des photos récentes qui s’étaient amoncelées sur mon bureau. Parmi celles-ci, il y en avait une, prise lors du congrès de Sorrente en décembre 1987, sur laquelle je figurais en compagnie de Jean-Pierre Stirbois, alors secrétaire général du Front national décédé depuis, et Giorgio Almirante. Je dois dire, toute vanité mise à part, que j’étais assez fier d’être sur cette photo avec ces deux personnages illustres. Mais ma joie fut de courte durée car, quelques minutes après avoir refermé mon album, en écoutant le journal télévisé j’apprenais la mort d'Almirante, celui qui avait tant marqué l’histoire de l’Italie et qui fut notre exemple à tous en Europe. Le hasard fait parfois curieusement les choses... Quelques mois plus tard, Jean-Pierre nous quittait à son tour.
Je n’oublierai jamais les quelques conversations que j’ai eu avec Giorgio Almirante. C’est pour honorer sa mémoire que, l’an passé, la revue Synthèse nationale que je dirige aujourd’hui, a organisé à Paris un grand banquet pour marquer les 70 ans de la création du MSI cliquez là et que nous avons consacré, à cette occasion, un numéro des Cahiers d’Histoire du nationalisme à cette grandiose épopée cliquez ici.
Et lorsqu’il y a quelques jours, mon camarade, mon ami, mon frère de combat Massimo Magliaro m’a fait l’honneur de me demander de préfacer son livre consacré au MSI (1), c’est bien entendu avec joie que j’ai accepté.
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Paris, le 19 décembre 2018
Giorgio Almirante, Jean-Pierre Stirbois, Roland Hélie au congrès du MSI à Sorrente en décembre 1987.
(1) La fiamma che non si arrende, Massimo Magliaro, Edition Pagine, Rome, 2019.
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mercredi, 10 février 2021
Pour combattre, il faut savoir ce que l'on combat... Pour lire "La Grande réinitialisation" de Klaus Schwab
La Grande réinitialisation, le projet de la Gouvernance mondiale que l'on veut nous imposer, lisez-le cliquez ici
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samedi, 30 janvier 2021
Les Editions Dutan viennent resortir le premier livre de Roger Holeindre : "Le levain de la colère"
Dans ce livre, publié une première fois au début des années 1960, Roger Holeindre nous raconte ses engagements en Indochine puis en Algérie...
Pour le commander, cliquez ici
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samedi, 16 janvier 2021
Ultra-droite, la menace fantôme. Décryptage du livre « La Poudrière »
Lucien Lachance
L'Equipe communautaire Paris
L’ultra-droite est au cœur de tous les fantasmes dans les rédactions de presse parisiennes depuis déjà plusieurs mois. Après le très brouillon « Les Grands-Remplacés » sorti l’été dernier du côté de Marianne, c’est au tour du livre « La Poudrière » côté Le Parisien d’être publié, s’inscrivant directement dans le cadre du projet de lutte gouvernemental contre les séparatismes (1). Malheureusement, force est de constater que ce travail pseudo-journalistique prétendant démontrer que l’ultra-droite constituerait la principale menace terroriste pour notre société fait l’exploit de ne se baser sur aucune statistique sérieuse, de ne donner aucune source ou, pire encore, de déformer la réalité pour satisfaire des idéaux politiques d’extrême gauche.
Trois auteurs militants très disparates aux connaissances lacunaires
Ce livre, paru aux éditions Grasset, est écrit par trois auteurs : Jean-Michel Décugis, reporter police-justice au Parisien, Pauline Guéna, romancière et scénariste pour la télévision française et Marc Leplongeon, journaliste au Point. Malgré le fait que ces trois auteurs n’en soient pas à leur première collaboration (2), le style d’écriture du livre est brouillon, disparate, pluriel.
Avant de développer sur la démarche intellectuellement malhonnête des auteurs, intéressons-nous au profil très particulier de Jean-Michel Décugis. Le reporter police-justice du Parisien est, en effet, particulièrement réputé pour ses approximations frôlant souvent la « fake news ». Le journaliste, connu pour avoir lancé les policiers sur la piste d’un tueur d’extrême droite lors de l’affaire Merah ou également pour avoir annoncé la fausse arrestation de Xavier Dupont de Ligonnès en 2019 (3), a fait l’objet d’un article détaillé de la part de l’OJIM revenant sur son palmarès en matière de déontologie journalistique.
Une démarche malhonnête doublée à un manque de professionnalisme
Alors qu’encore récemment Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite, expliquait dans les colonnes du Monde que le « risque (de l’ultra-droite) est secondaire par rapport à celui de l’islam radical » (4), les auteurs de « La Poudrière » estiment à l’inverse que le risque terroriste de militants de la droite radicale est bien présent.
En contradiction totale avec la démarche scientifique, les auteurs décident ainsi de partir de la conclusion que la menace d’ultra-droite serait avérée pour ensuite démontrer celle-ci avec des arguments fallacieux et un méli-mélo d’éléments marginaux retenus par simple biais de confirmation.
Ainsi, sans aucune statistique, les auteurs cherchent à alimenter leur théorie par une légère accumulation de faits divers sans même se soucier de la représentativité de celle-ci. Par ailleurs, les journalistes ne font même pas l’effort de sélectionner uniquement des faits divers liés de près au terrorisme car ceux-ci tendent à prouver le danger de l’ultra-droite française en se basant sur des faits divers s’étant déroulés à l’étranger, des histoires de cyber-harcèlement ou même des incidents qui n’ont même pas été attribués à l’extrême droite (5).
Le trio qui tout au long du livre témoigne d’un réel mépris pour son sujet d’étude (6) fait cependant, dans un même temps, preuve d’une profonde empathie pour justifier les émeutes meurtrières du mouvement « Black Lives Matter » de 2020 : « George Floyd est noir et il n’a rien fait, c’est un contrôle d’identité qui tourne mal. Le policier est blanc, il a sur le dos plusieurs affaires de violences et une de meurtre. La vidéo est insoutenable. » (7)
Alors, dans cette vision manichéenne et parcellaire, on oublie de rappeler que George Floyd était un criminel écoulant de la fausse monnaie, drogué au moment de son arrestation et déjà condamné par huit fois à de la prison notamment pour vol à main armée. Ces approximations sont monnaie courante dans ce livre qui parle du regretté vidéaste TEPA comme s’il était toujours en vie, qui se trompe à de nombreuses reprises sur l’année lors de laquelle se sont déroulés les Gilets jaunes ou encore qui commet de dangereux anachronismes (8)...
Des mensonges grossiers visant à tromper le lecteur
Au-delà d’une démarche sensiblement malhonnête et d’une théorie fumeuse sur le prétendu danger de l’ultra-droite véhiculée tout au long de ce livre, il est essentiel de disqualifier définitivement cette pseudo-enquête. Suivons le conseil de Jean-Yves Le Gallou qui, dans son dernier ouvrage, invite à « diaboliser les diabolisateurs ». Ainsi, rien de mieux que de revenir sur les très nombreux mensonges colportés dans ce livre.
En effet, que ce soit par paresse ou par militantisme, les auteurs ont décidé de remplir cet ouvrage de réelles « fake news », parfois même passibles de poursuites devant les tribunaux...
A la lecture de cette enquête d’investigation, nous apprenons donc que l’organisation Génération identitaire aurait été « interdit(e) (9) », que Clément Méric, militant antifasciste, serait « mort (...) sous les coups de skinhead » (10) alors même que les tribunaux ont reconnu que celui-ci n’avait reçu qu’un seul coup de poing et simplement de la part d’une seule personne. Plus loin, sans aucune statistique à l’appui, nous apprenons également que « dans la capitale, la violence de rue se joue surtout entre fas et antifas, comme dans les années 80 » (11) comme si la majorité des violences de rue à Paris seraient liées à des violences politiques. Enfin, le célèbre attentat de la rue Copernic est attribué à l’extrême droite alors même que la piste palestinienne fait aujourd’hui consensus et que l’auteur présumé de cet attentat est Hassan Diab, chose que le "grand reporter police-justice" du Parisien ne peut ignorer...
En conclusion, « La Poudrière » n’est autre qu’un piètre recueil de faits divers marginaux essayant maladroitement de démontrer des conclusions malhonnêtes et militantes. A ce stade, la principale statistique concernant le terrorisme d’ultra-droite et qui n’est à aucun moment citée par les auteurs est la suivante : le terrorisme d’ultra droite n’a fait aucun mort en France depuis de très nombreuses années « alors que, depuis 2012, 263 personnes ont été tuées par des islamistes radicaux et que des centaines d’autres ont été blessées » (12).
Si vous souhaitez approfondir, la chaine YouTube de l’Équipe Communautaire Paris vous propose également un podcast, avec Thomas Ferrier notamment, visant à décoder en profondeur la rhétorique militante de cette prétendue enquête journalistique :
Notes
(1) Additionnés à la mauvaise écriture, aux fautes d’orthographes très nombreuses, aux coquilles et à l’absence complète de notes de bas de pages, ces éléments laissent à penser qu’il s’agirait d’un livre de commande fait dans la précipitation pour satisfaire un agenda politique.
(2) En 2018, ils avaient écrits ensemble le livre « Mimi » sur la femme d’affaire Michelle Marchand.
(3) "Xavier Dupont de Ligonnès a été arrêté ce vendredi en Ecosse" cliquez ici
(4) "Les militants de l’ultradroite attendent l’ultime confrontation des civilisations" Le Monde 26/12/2020 cliquez ici
(5) « Des tags antisémites sont découverts sur les murs d’une école, de la mairie et du cimetière juif dans un village d’Alsace. (...) Aucune enquête n’a abouti. », p.165
(6) « Les fachos » comme qualifié par Jean-Michel Décugis lors de son interview promotionnelle sur France 5 du 05/01/2021
(7) p.113
(8) Dans son étude sur le groupe AFO, le livre prétend que celui-ci se préparait à une catastrophe sanitaire depuis le confinement décidé par Macron (p.131) alors même que le groupe a été démantelé en 2019 soit bien avant le confinement...
(9) p.53
(10) p.17
(11) p.84
(12) "Les militants de l’ultradroite attendent l’ultime confrontation des civilisations" Le Monde 26/12/2020 cliquez ici
00:34 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 04 janvier 2021
Western Electrique, le nouveau livre de Pierre Gillieth
Georges Feltin-Tracol
Principal animateur de l’excellent magazine Réfléchir & Agir, Pierre Gillieth a déjà signé sept ouvrages et collaboré à quatre autres. Ses centres d’intérêt, très variés, vont des Gaulois à Alphonse Boudard, du polar à la sinistre Épuration de 1944 – 1945. Avec Western électrique, il concentre sa narration surquelques moments de la vie de Bertrand, un jeune huissier dans les années 1990 à Toulouse.
Il s’agit d’une autobiographie romancée qui ne respecte pas la chronologie. Issu d’un milieu bourgeoisaux très fortes convictions centristes lié à la dynastie municipale des Baudis, Bertrand se morfond dans un travail inutile, contraint en plus de cohabiter des journées entières avec des collègues antipathiques à souhait. Seul s’extrait un sympathique demeuré préposé au courrier, grassement rémunéré, en tant que fils du fondateur de l’étude.
Au FN
Bertrand trompe son ennui professionnel de diverses manières. L’ancien étudiant en droit et à Sciences-Po Toulouse, peut-être l’institut d’études politiques le plus pourri de France avant que Richard Descoings ne fasse de Sciences-Po Paris un sommet de la nullité intellectuelle et du politiquement correct global, a une copine, Sonia, joue dans un groupe de rock et, surtout, milite au Front national de la Jeunesse. Ainsi collabore-t-il à La Flamme, le bulletin de la fédération de Haute-Garonne que ne citent pas Jean-Yves Camus et René Monzat dans Les droites nationales et radicales en France (Presses universitaires de Lyon, 1992, « publié avec le concours du B’nai B’rith de France », un beau gage d’impartialité…).
Bertrand participe aux collages nocturnes dans un département occitan assez réfractaire au tocsinlepéniste. Bien que le FN fasse à l’époque des résultats électoraux à deux chiffres au niveau national, les militants locaux affrontent souvent l’indifférence du plus grand nombre qui ne pense politique que cinq minutes par an (et encore !), le mépris des nantis, la hargne de l’extrême gauche et la violence des jeunes immigrés. Deux chapitres révélateurs rapportent des cas concrets de ce « harcèlement démocratique » encouragé par le socialiste Jean-Christophe Cambadélis aujourd’hui disparu du premier plan médiatique. « Ces déjà Charlie étaient […] partisans d’empêcher de parler tout ce qui ne pensait pas comme eux (pp. 48 – 49). » La distribution de tracts dans l’université de Toulouse voit l’inévitable hargne moutonnière des petits merdeux syndicalistes estudiantins de gauche. Les violences sont d’ailleurs toujours provoquées par les antifas qui pratiquent dans les faits lemasochisme du rue : ils aiment recevoir des coups pour ensuite adopter une posture victimaire bien commode grâce à la complaisance des médiats complices. En raison de son engagement politique, Bertrand se fait bientôt virer du groupe de rock. L’un des membres du groupe, détenteur d’une maîtrise d’histoire (respect !), défend l’immigration et refuse par conséquent de jouer avec un « facho ». Un bien bel exemple de discrimination…
Quelques portraits militants
Western électrique dresse aussi le portrait de quelques sympathiques personnages tels le frontiste « JR », un ancien « délégué CGT de la cantine du restau U de Tolbiac (p. 52) » ou l’Abbé, « prétendument un ancien prêtre défroqué, rendu à la civilisation pour des motifs brumeux, et vivant aujourd’hui d’expédients encore plus incertains (p. 34) ». On y rencontre même de futurs contributeurs à Réfléchir & Agir… En revanche, d’autres adhérents au FN en prennent pour leur grade à l’instar du très oublié Stéphane Durbec ou de l’actuel maire de Perpignan. On relèvera enfin le satisfecit qu’accorde Pierre Gillieth à Bernard Antony. Bien que député européen et croisé de l’Occident éternel, il « vient coller avec nous, la nuit même, il mouille la chemise. Il n’est pas hautain. […] Humainement et sur le plan militant, il n’y a rien à lui reprocher (p. 87) ».
Il est agréable de lire Western électrique. On y retrouve l’atmosphère des dix ultimes années du XXesiècle. Cette décennie marquée par le coup monté de Carpentras en 1990, le référendum prostatique de Maastricht en 1992 et la scission mortifère du FN en 1998 accélère un déclin civilisationnel entamé au moins un siècle auparavant. Le héros de Western électrique ne sait pas encore qu’il délaissera bientôt le militantisme pour l’activisme culturel et éditorial. Il va vite comprendre qu’avec le pot de colle et les tracts, le livre constitue une autre arme de combat.
Pierre Gillieth, Western électrique, Auda Isarn, 2020, 153 p., 16 €.
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dimanche, 03 janvier 2021
Pour ne pas oublier ce que fut la terreur rouge :
Dès le mois de décembre 1917, la révolution bolchevique instituait la forme la plus terrifiante et la plus systématique de répression. Lénine en confia la direction à l'aristocrate polonais Félix Dzerjinski. Pendant plus de 70 ans, cet organe de pouvoir, la Tcheka d'une violence sans limites, littéralement terroriste, ne fit que changer de nom : Guépéou, NKVD, KGB.
Et tout au long de son histoire, l’URSS exporta ses méthodes inchangées et impunies dans tous les pays communistes, de l’Allemagne de l’Est jusqu’en Chine.
Ce livre comprend :
• Terreur rouge et théorie révolutionnaire • par Jean-Gilles Malliarakis : les bases doctrinales de la dictature de l'appareil du Parti, au nom du Prolétariat. Comment Lénine, disciple de Karl Marx et de Engels, s’affirme comme héritier de la Terreur jacobine. Ses nostalgiques, de Buonarotti à Blanqui, influenceront à leur tour les révolutions du XIXe siècle, jusqu'à la théorisation par Marx et Engels, et la mise en œuvre par Lénine.
• Terreur rouge, pratique révolutionnaire • par Charles Culbert : la logique du système, matrice du totalitarisme au XXe siècle. Les crimes communistes, lois d'être des excès momentanés se révèlent les conséquences invariantes du projet lui-même. Le prototype soviétique se retrouve ainsi sous toutes les latitudes. • Les Documents Tchernov diffusés dès 1922 en occident montrent le caractère total du système répressif.
La terreur rouge, théorie et pratique, Jean-Gilles Malliarakis et Charles Culbert, Editions du Trident, 2020, 230 pages, 20 euros franco.
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jeudi, 31 décembre 2020
Sur Métainfos.com, Michel Lhomme commente le remarquable livre de Franck Buleuux,"Le guerre sociale qui vient"
Source Métainfos.com cliquez ici
Alors que cette nuit, des voitures brûleront, des quartiers s’enflammeront sans que Moussa Darmanin, le ministre de l’Intérieur malgré ses rodomontades ne soit capable d’enrayer le désordre malgré le couvre-feu proclamé et les moyens déployés justifiés habilement par le covid (https://youtu.be/Ae3ZdpBS-co), nous portons aujourd’hui au débat par quatre textes la question d’une éventuelle guerre civile française à l’occasion de la sortie du livre de Franck Buleux chez Dualpha, La guerre sociale qui vient en course ce dernier jour pour le Prix des lecteurs de Présent (appuyer cette démarche de vérité en choisissant cet essai : https://present.fr/votez/). ML.
Michel Lhomme
Nous soutenons pour le prix Présent 2020, le livre de Franck Buheux, La Guerre sociale qui vient mais il n’empêche que la thèse soulève débat un peu partout.
Y aura-t-il une guerre civile, un soulèvement populaire en France, dans la France dévastée de 2022 à qui de toute évidence, on volera le vote comme aux Etats-Unis quoiqu’il advienne ? On sait que depuis des décennies, on entend un peu partout « cela va craquer », « les gens vont descendre dans la rue », « il y aura une révolution ». D’abord, il est faux de dire que rien ne se passe puisqu’il y a eu les Gilets Jaunes, réprimés à coup d’énucléations, de mains arrachées, puis délégitimés par des policiers casseurs à l’intérieur même des manifestations. Non, il ne s’est donc pas rien passé puisque les bourgeois ont un moment tremblés, des intellectuels comme Luc Ferry ont appelé au lynchage par balles réelles du peuple, que les manifs sont interdites et que la censure est partout omniprésente. Mais il n’y a pas eu de conjonction du mouvement entre banlieues immigrées et patriotes, classes populaires et classes moyennes, ni même division au sein des forces de l’ordre, condition nécessaire à toute révolution, pas de grève générale.
Alors la France se soulèvera-t-elle ? Y aura-t-il « guerre des races », « guerre sociale », séparatisme et conflits civils ou la France moutonnière des masques Covid encaissera sans broncher de se faire spolier, dilapider par le gouvernement et en même temps rosser par la colonisation africaine et l’islamisation rampante du pays ?
Il semblerait bien en effet que deux scénarii se profilent ou :
- La société française se fracture carrément en deux entités démographiques, raciales, religieuses et sociologiques d’une manière violente (puisqu’il s’agit d’une appropriation classique de territoire) avec les allogènes d’un côté (majoritairement musulmans) et de l’autre, les autochtones, français et européens, de souche, une sorte d’apartheid ce que Macron appelle à tort le risque du séparatisme puisque le premier groupe ne souhaite pas du tout se séparer de la république française mais au contraire se l’approprier.
- Ou la société française poursuit sa révolution bobo du grand mélange des races et des genres, du fameux « vivre ensemble », s’insérant dans un processus de métissage sous l’empire de l’idéologie arc-en-ciel et d’un libéralisme frivole qui détruit toute racine, toute identité, tout patriotisme, toute transcendance.
En fait, ces deux tendances sont à l’œuvre dans la société française et on les repère en particulier dans la jeunesse, la toute nouvelle génération en général totalement dépolitisée. Or ces deux tendances sont contradictoires et ne sauraient cohabiter ensemble. Il ne saurait y avoir guerre sociale et en même temps idéologie arc-en-ciel. Les troupes de la guerre civile risquent en effet d’être alors fort dispersées et peu motivées.
Comment le mélange des corps, des genres, des races pourrait-il se poursuivre dans la « guerre sociale » et comment une guerre sociale pourrait-elle advenir dans une société hédoniste où le métissage est déjà chose courante, la consommation le nec plus ultra, la fête et le joint la finalité de tout loisir ?
Nous ne croyons pas trop à un soulèvement populaire mais plutôt à une implosion du système, implosion déjà à l’œuvre et qui s’est même accéléré avec le covidisme en plaçant toutes les institutions françaises en mode dégradé. C’est pour cela qu’au lieu du soulèvement, nous préférerions privilégierla résistance et le sabotage partout où nous pouvons le rendre possible.
En fait, oui, nous assistons à une sorte d’avant-guerre civile mais qui au fond n’aboutira jamais en guerre sociale ou raciale.
Parmi les no news dont personne ne parle, il y a la poursuite sur tout le territoire de l’immigration, qui s’apparente de chiffres en chiffres comme une déferlante de la misère et de l’incompétence africaine sur la France et l’Europe mais la diversité, l’idéologie arc-en-ciel, le bourrage de crâne de tous les programmes de l’Education nationale (en particulier en langues et en histoire), contrôle la population, neutralise les revendications identitaires, les journalopes veillant au grain sur toutes les chaînes de télévision uniformes.
D’un autre côté, le bourrage de crâne se heurte à la réalité quotidienne de l’insécurité, au lâchage de la police, à l’abandon par l’Etat de sa première fonction régalienne la protection des biens et des personnes sans lequel il ne saurait y avoir de liberté véritable et du coup, autre paradoxe : comment l’avènement complet de l’idéologie arc-en-ciel pourrait-il à son tour advenir dans une société où les tensions sociales, raciales, religieuses, communautaires deviennent monnaie courante ?
Mais alors sur quoi s’orienterait-on ?
Un individualisme radical, celui-là même souhaité par le système, épuisement de la dialectique politique classique du collectif, nourri par une lassitude générale engendrée par la dégradation des services, les violences et les tensions communautaires. Racisme anti-blanc, antiracisme diversitaire ne servent au bout du compte que le système qui ainsi divertit les masses en les détournant des vrais enjeux politiques en cours : l’arraisonnement du monde, la société universelle de contrôle, la post-démocratie totalitaire, la dépolitisation du monde, la grande réinitialisation du capitalisme mondial et ce en dépit de l’apparente érosion spectaculaire de la verticalité du pouvoir.
Chacun sait qu’au final, eux, les étrangers et nous, les « autochtones », les « de souche » n’avons au final qu’un seul ennemi et donc à court terme, dans la lutte présente les mêmes intérêts. Le système a entamé une stratégie facilement identifiable : la stratégie du « peuple contre peuple » pour réduire l’humanité à une quantité domestiquée, à un algorithme mercantile. La guerre civile entraînerait de facto l’épuisement réciproque des populations en les faisant se combattre entre elles dans l’antagonisme, de ce qui reste encore et dans sa diversité (par exemple ultra-marine) le « peuple français ».
Reste donc la solution de la concertation des peuples, de l’alliance des classes « pauvres » et « moyennes », de l’« alliance ponctuelle » révolutionnaire sans ménagement et concessions aucune contre ceux qui ont assumé le pouvoir et qui depuis plus de quarante ans ont dilapidé, trahi, mis en friche le pays. Il n’est pas question ici d’un quelconque « sens » de l’histoire mais de l’urgente nécessité d’un grand renversement.
Franck Buleux
Dualpha
208 pages, 25 euros
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11:10 Publié dans Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |