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lundi, 29 avril 2019

Les chroniques de Philippe Randa

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Rémi Tremblay Présent cliquez ici

Le cerveau est bombardé par l’information. Tous les jours, avec les réseaux sociaux, les journaux, l’information en continu et les radios, l’homme occidental est submergé d’informations qu’il n’a pas toujours le temps de tempérer, relativiser et analyser. Il s’emporte pour certains faits divers, certaines nouvelles, mais cette passion est souvent momentanée et, quelques jours plus tard, la montée de lait ou de joie qui avait accueilli une annonce ou un événement est oubliée, remplacée par une nouvelle vague émotive effaçant de sa mémoire le scandale précédent.

Il faut être doué d’une mémoire considérable pour se souvenir de ce qui nous faisait lever de notre chaise l’an dernier ou même la semaine dernière. La mémoire, saturée par les nouvelles informations, ne parvient pas à garder le rythme de l’actualité. Question de prendre une pause et de justement revenir en arrière, revoir la dernière année, Philippe Randa nous propose Quand la peine le dispute à la colère, collection des chroniques qu’il publia en 2018 dans Présent, mais aussi des entrevues qu’il accorda à d’autres médias comme Synthèse nationale.

Dans ce 16e tome des « Chroniques barbares », tout y passe, des faits divers à la politique en passant par la culture, la littérature et les tendances sociales de fond.

Au-delà de l’exercice que constitue de se replonger dans cette année marquée par le départ de Johnny Hallyday, les dénonciations de #balancetonporc, l’affaire Benalla, l’inique procès d’Esteban et Samuel, mais aussi de quelque chose que personne n’avait pu voir venir, soit l’émergence des Gilets jaunes, on se fait plaisir à apprécier la plume de cet auteur prolifique, père de 119 livres à ce jour.

Contrairement aux éditorialistes de la grande presse qui tentent d’imposer leurs vues à leurs lecteurs, de moins en moins nombreux d’ailleurs, Randa suggère des réflexions, il les oriente, mais les laisse à la discrétion du lecteur considéré comme assez intelligent pour se faire lui-même une idée. Il questionne, soulève les pans d’ombre, mais se refuse à nous dicter quoi penser.

D’où l’intérêt de se replonger dans ces chroniques qui exigent de nous une certaine réflexion personnelle à laquelle le prêt-à-penser de la « grande presse » ne nous a pas habitués.

Randa n’écrit pas pour plaire à son public en le flattant dans le sens du poil et en le confortant dans ses idées, mais pour favoriser la réflexion, le débat. Ce n’est point l’oeuvre d’un doctrinaire ou un propagandiste, mais des propos libres d’un homme affranchi, attaché à la liberté d’expression menacée par les censeurs mais aussi par les monopoles médiatiques faisant main basse sur les moyens d’expression. Philippe Randa, un franc-tireur, dans le bon sens du terme, et non pas dans le sens partisan, qu’on aime lire tant pour le fond que pour la forme.

Quand la peine le dispute à la colère, Philippe Randa, préface de Richard Dessens, Éditions Dualpha, collection « Patrimoine des héritages », 212 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

(Article paru dans les colonnes du quotidien Présent)

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lundi, 22 avril 2019

UN DOCUMENT EXCEPTIONNEL PROPOSÉ PAR ROGER HOLEINDRE

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lundi, 15 avril 2019

Mercredi 17 avril : Philippe de Villiers à la Nouvelle Librairie

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Communiqué de la Nouvelle Librairie :
 
La Nouvelle Librairie recevra Philippe de Villiers en dédicace le mercredi 17 avril, à l'occasion de la sortie de son dernier essai "J'ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu" aux éditions Fayard.
 
Ne manquez pas cette rencontre exceptionnelle, de 17h30 à 19h30.  
 
Rendez-vous à La Nouvelle Librairie au 11 rue de Médicis à Paris VIe.

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jeudi, 11 avril 2019

Le nouveau livre de Gabriele Adinolfi sur Matteo Salvini est aussi sorti en Italie

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ACHETEZ LA

VERSION FRANÇAISE CLIQUEZ ICI

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vendredi, 29 mars 2019

Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître ? , de Thibault Mercier

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Aristide Leucate

La proscription de toute discrimination apparaît comme une insulte à l’évidence ; pis : comme un réflexe de mort. La vie, elle-même, est une ode à la discrimination, à la distinction, à la différenciation, bref, au discernement, cette faculté de l’entendement humain qui consiste à apprécier les choses selon leur nature et leur juste valeur, d’en juger avec bon sens et clarté, de faire le départ entre le vrai et le faux, le beau et le laid, le bien et le mal.

C’est à cette monstruosité des temps actuels que s’attaque brillamment Thibault Mercier dans son essai Athéna à la borne, éloquemment sous-titré Discriminer ou disparaître ?, « alternative douloureuse dans une société où la simple constatation d’une différence est maintenant interdite sous couvert de lutte contre les discriminations ».

Le titre est, d’emblée, paré d’un insondable mystère pour quiconque ignorerait qu’il est une référence explicite – dûment illustrée en couverture – à la stèle 695 du musée de l’Acropole, découverte en 1888 au pied du Parthénon. Selon les descriptions que l’on trouve chez les meilleurs historiens et archéologues, elle représenterait la déesse « vêtue du péplos “attique” au long rabat serré par une ceinture, est debout, tournée vers notre droite et légèrement penchée en avant. […] La main droite repose sur la hanche ; la gauche, élevée à hauteur du visage, tient la lance dont l’extrémité inférieure repose à terre au pied d’une sorte de pilier rectangulaire. La déesse penche la tête vers ce petit monument, qui s’élève à mi-hauteur. Elle porte relevé son casque corinthien, dont la doublure de cuir apparaît sur les tempes et sur la nuque » (François Chamoux, 1957).

Improprement baptisée la « Mélancolique », cette Athéna du Ve siècle av. J.-C. est à l’arrêt devant ce pilier où, selon les exégèses, elle accorderait une attention particulière et assentirait à un des innombrables décrets régissant la cité (André de Ridder, 1912). Cette thèse fut rapidement balayée au profit d’une explication plus courante selon laquelle la déesse contemplerait un horos(borne) placé sous sa protection, comme celui qui délimiterait l’enceinte de son propre sanctuaire. Ainsi, sa signification serait religieuse.

Une troisième thèse (Arthur Fairbanks, 1902) accréditerait, quant à elle, la thèse d’une Athéna méditative sur le sort d’une course comme il s’en disputait beaucoup à l’occasion des Jeux panathénaïques.

C’est à la deuxième opinion qu’a choisi de se rallier notre auteur – par ailleurs avocat et cofondateur du Cercle Droit et Libertés – qui, tout en s’appuyant avec profit sur l’essai monumental de Thierry Baudet sur les « Indispensables Frontières » (Éditions du Toucan, 2015), a semblé avoir été inspiré, pour la circonstance, par Martin Heiddeger, et notamment sa célèbre conférence du 4 avril 1967 prononcée à l’Académie des sciences et des arts d’Athènes, au cours de laquelle il expliquait pourquoi Athéna, « la conseillère aux multiples ressources », selon Homère, contemplait ainsi cette borne-limite.

Celle-ci, souligne le philosophe, enseigne le sens invariable de la nature (la « physique » ou phusis, en grec) qui porte en elle ses propres limites. La « phusis désigne donc ce qui paraît de soi-même dans la limite qui est à chaque fois la sienne, et qui a dans cette limite son séjour ».

C’est dire, en d’autres termes, que choisir – ou discriminer – revient nécessairement à assigner une chose à son lieu de (pré)destination, sans que la volonté humaine – sauf à déconstruire délibérément « la nature objective des choses », pour parler comme Michel Villey – n’y ait la moindre part créatrice – c’est l’aspect invisible de l’art, décrit par Heidegger –, sinon démiurgique.

Thibault Mercier, à travers mille exemples tirés des aberrations juridiques actuelles, nous montre, de manière convaincante, que l’homme est d’abord et avant tout un héritier dont la faculté de juger est étroitement dépendante de la tradition (du latin tradere : « transmettre ») de ses pères.

Lire aussi sur Boulevard Voltaire.

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mercredi, 27 mars 2019

Il y aura 50 ans à l'automne prochain naissait le mouvement Ordre nouveau

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Source EuroLibertés cliquez là

« La plupart de nos militants étaient révoltés contre la société, mais également intégrés dans leur génération ; ils n’étaient pas tombés d’une autre planète… »

À l’heure où l’actuel Président Macron, entend engager la dissolution de plusieurs groupes dit « d’extrême-droite » sans qu’on sache encore s’il s’agit d’un simple effet d’annonce légalement impossible à tenir (NDLR SN cliquez ici), il est intéressant de rappeler le précédent de la dissolution d’Ordre nouveau… il y a près de quarante-cinq ans !

Ancien dirigeant d’Ordre nouveau, Alain Renault a présenté la réédition d’un ouvrage collectif, introuvable pendant des décennies, résumant l’histoire et les positions de ce mouvement pas vraiment comme les autres. Souvenirs et remise en perspective…

(propos recueillis par Nicolas Gauthier)

Quarante ans après sa dissolution, le mouvement Ordre nouveau exerce toujours la même fascination. Nostalgie ? Ou effet de look sacrément efficace ?

La nostalgie est très « tendance », c’est même un marché… Il est bien certain que pour ceux qui ont connu cette époque, elle se confond avec leur jeunesse et ils entretiennent parfois la flamme comme d’autres font le succès de la « tournée des yé-yé »… Quant aux jeunes générations, elles peuvent naturellement être fascinées par un passé plus ou moins mythifié, comme nous étions nous-même fascinés par nos aînés de Jeune nation ou les grands anciens du Parti Populaire Français ou des Camelots du 6 février 1934. Qu’Ordre nouveau en soit le support n’a rien d’étonnant puisqu’il était le mouvement nationaliste le plus important des années 70 et que son action avait connu un fort retentissement médiatique.

Ce qui a fédéré « l’extrême droite » de l’époque, c’était l’anticommunisme. Cela suffisait-il à susciter une doctrine alternative au système d’alors ?

La plupart des militants étaient révoltés contre la société, mais également intégrés dans leur génération ; ils n’étaient pas tombés d’une autre planète. L’engagement par simple « anti-communisme » est souvent l’alibi de ceux qui veulent minimiser leur action de l’époque. Il y avait de nombreux autres moyens que le militantisme à l’extrême droite pour lutter contre le seul communisme. La première affiche d’Ordre Nouveau était « Face au Régime, face au marxisme, pour un Ordre nouveau », ce qui est loin d’une simple lutte contre les Rouges.

Certes, « l’Ordre nouveau » était une notion vague et la « doctrine alternative » n’a jamais été très développée. Quant au système d’alors, c’était le même que celui d’aujourd’hui, il s’est simplement renforcé. Il est d’ailleurs lui-même une sorte de communisme, les formes d’oppression sont simplement plus subtiles.

A contrario, l’extrême droite, à l’instar de l’extrême gauche, a donné naissance à un indéniable vivier de futurs talents. Était-ce là le destin d’Ordre nouveau ? Servir de pépinière plutôt que de sections d’assaut ?

Est-ce le mouvement qui donne du talent à ses adhérents ou ceux-ci qui apportent leurs talents au mouvement ? C’est l’éternel problème de la poule et de l’œuf. En réalité il y a une interaction et le militantisme est extrêmement formateur comme le relevait déjà Henry Charbonneau dans ses Mémoires de Porthos. On y côtoie une ménagerie diverse allant du gorille au singe savant, du videur de boîte au normalien, on apprend à rédiger, prendre la parole, arbitrer des conflits, jouer les imbéciles en certaines circonstances, tenter de passer pour intelligent dans d’autres, monter des coups avec une caisse vide, recruter… Recruter, c’est persuader un individu de payer une cotisation qui permettra d’imprimer du matériel qu’il sera chargé de propager à ses frais avec comme seule perspective personnelle un séjour au poste de police ou à l’hôpital.

Bref, quand on est devenu un bon militant, on est armé pour la vie, mieux qu’en acquérant 3 UV de plus dans son cursus universitaire. Quant aux sections d’assaut, il ne faut pas tomber dans le mépris affiché par quelques intellos pour de gros bras présumés microcéphales. D’abord, on peut être à la fois costaud, courageux, intelligent et cultivé. Je vous concède que l’espèce est rare, plus rare d’ailleurs que celle de ceux qui n’ont aucune de ces qualités. Mais, bien souvent, il vaut mieux disposer de quelques solides gaillards que d’évanescents exégètes de la pensée d’Oswald Spengler. Cela ne sert à rien de réfléchir dans une cave si l’absence de force vous interdit d’en sortir. Comme le dit un chant : « L’homme des troupes d’assaut trace le chemin de la liberté. »

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Ordre Nouveau, présenté par Alain Renault, Éditions Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 460 pages, 35 euros. Pour commander ce livre cliquez ici

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Sur le site synthese-editions.com, un certain nombre de numéros de Pour un Ordre nouveau cont encore en vente cliquez ici

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dimanche, 24 mars 2019

Un nouveau roman de Patrick Gofman

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samedi, 23 mars 2019

Et si on changeait de voie ?

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Xavier Eman, Présent cliquez ici

La rubrique de Livr'arbitres

Depuis l’effondrement du bloc communiste et de son cornac soviétique, la grande habileté du système capitaliste-libéral est d’avoir réussi à imposer l’idée qu’il était désormais à la fois une fatalité et un moindre mal. Une fatalité, car étant désormais sans concurrent, sans modèle alternatif, sans opposition proposant une organisation de la société et une vision de l’homme et du monde diamétralement différente. Bref, hors le capitalisme, point de salut !

C’est donc le premier et principal mérite de l’ouvrage de Georges Feltin-Tracol – animateur de Réfléchir et Agir et contributeur à Synthèse nationale entre autres activités – que de remettre en cause et de battre en brèche cette assertion incapacitante et délétère qui imprègne les mentalités européennes depuis maintenant près d’un demi-siècle. Si, il existe bien un chemin possible en dehors de l’impasse capitalisto-libérale, c’est la « troisième voie » c’est-à-dire le solidarisme et plus particulièrement sa version identitaire : le tercérisme.

Dans ce roboratif recueil de textes, l’auteur revient sur l’histoire de ce courant de pensée politique trop peu connu et en expose les différentes « variantes » tant il a pu s’incarner ou s’exprimer sous des formes diverses au cours du temps. Car le « solidarisme » est un concept à la fois polymorphe et évolutif qui n’a pas vocation à être reproduit à l’identique à partir d’un modèle passé mais adapté aux circonstances contemporaines. Malgré les aléas temporels, ou liés aux spécificités culturelles et géographiques où il s’exprime, la colonne vertébrale du solidarisme reste en revanche, elle, immuable, de Léon Bourgeois à Jean-Gilles Malliarakis : double refus du collectivisme et de la toute-puissance de marché, soumission de l’économique au politique, respect de la propriété privée et de l’entrepreneuriat mais défense de « biens collectifs » sanctuarisés et vision organique de la société. Le solidarisme promeut le mutualisme et la participation face à la lutte des classes tout autant que face à l’accumulation individuelle capitaliste.

A l’heure de l’effondrement de la tartufferie du clivage droite/gauche, la redécouverte de ce courant de pensée original et audacieux peut offrir de véritables pistes de réflexion et d’action à tous ceux qui, refusant de se laisser porter par un fallacieux « sens de l’histoire », veulent agir dans la Cité pour construire un avenir viable et respirable. Un avenir où les libertés réelles auront repris leurs droits face à une « Liberté » abstraite et évanescente qui n’est plus que le misérable cache-sexe démagogique des appétits d’une oligarchie de plus en plus fanatique et parasitaire.

Georges Feltin-Tracol, Un autre regard sur la question sociale – Pour la troisième voie solidaristeSynthèse éditions, 2018, 172 pages, 20 euros.

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jeudi, 21 mars 2019

Dans Présent d'aujourd'hui, la chronique de Philippe Randa consacrée au nouveau livre de Gabriele Adinolfi

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Philippe Randa Présent cliquez ici 

Matteo Salvini fait beaucoup parler de lui en Italie – où, très charismatique dirigeant de « La Ligue » (ex- « Ligue du Nord »), il est vice-président du Conseil des Minstres et Ministre de l’intérieur depuis le 1er juin 2018 – et en deça des Alpes où Emmanuel Macron n’hésite pas à fustiger ses prises de positions inflexibles au sujet de l’immigration. Ce qui ne le contrarie pas plus que ça, d’ailleurs…

C’est pour mieux le faire connaître aux Français que son compatriote Gabriele Adinolfi consacre un petit livre fort instructif : Matteo Salvini ou l’itinéraire d’un parcours politique météorique aux éditions Synthèse nationale.

« Alors que, politiquement, il est né et s’est formé au sein de la Ligue du Nord – laquelle défendait à l’origine un programme fortement autonomiste, voire sécessionniste – Matteo Salvini a réusi à imposer au monde politique italien des positions, des thématiques, mais aussi un langage et des modes de communications extrêmement innovants », écrit dans sa préface le député européen Mario Borghezio.

Aujourd’hui homme politique le plus populaire de son pays, Matteo Salvini a réussit le tour de force de s’allier avec le mouvement 5 Étoiles pour accéder au gouvernement, ce que d’aucun ont jugés tout d’accord impossible avant de prédire un rapide échec à cette alliance… On ne sait effectivement ce qu’il en adviendra et Gabriele Adilnofi ne cache pas les nombreux sujets de désaccords qui existent entre des alliés pour le moins improbables, mais « le problème n’est pas de savoir s’il faut ou non placer ses espoirs en Matteo Salvini ou en d’autres (…) mais de se saisir de tout ce qu’il y a de positif dans ce potentiel pour agir en conséquences… »

Et c’est justement de ce « potentiel » dont il nous éclaire avec justesse, considérant que « Matteo Salvini a pris conscience de sa capacité à peser sinon sur l’Histoire, du moins sur la réalité »… Ce qui est déjà sacrément énorme, on en conviendra !

Matteo Salvini ou l’itinéraire d’un parcours politique météorique, Gabriele Adinolfi, 130 pages, 18 euros, à commander sur www.synthese-editions.com cliquez ici.

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mercredi, 20 mars 2019

Alain de Benoist : Contre le libéralisme. Contre l'esprit bourgeois...

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Robert Spieler

Article paru dans Rivarol de cette semaine

Alain de Benoist vient de publier aux éditions du Rocher un livre magistral, "Contre le libéralisme", qui fera date, une formidable somme où il démontre que le libéralisme, voilà l’ennemi. Mais il convient tout d’abord d’éviter d’être piégé par les mots. Si par « libéral », dit-il, on entend esprit ouvert, tolérant, hostile à la bureaucratie et à l’assistanat comme à l’étatisme centralisateur, on peut, sans trop de peine, reprendre le terme à son compte. Mais il ne s’agit pas de cela. La société libérale qu’évoque l’auteur est une société où dominent la primauté de l’individu, l’idéologie du progrès, l’idéologie des droits de l’homme, l’obsession de la croissance, la place disproportionnées de la valeur marchande, l’assujettissement de l’imaginaire symbolique à l’axiomatique de l’intérêt, etc… Le libéralisme est en fait une doctrine philosophique, économique et politique, dont le corrélat naturel est le capitalisme. Le libéralisme, qui a acquis une portée mondiale depuis la « globalisation », dit Alain de Benoist, est le principal héritier de la philosophie des Lumières, qui affirme la suprématie de la raison. Il est à l’origine de la mondialisation, qui n’est jamais que la transformation de la planète en un immense marché. Et, bien entendu, comme toute idéologie dominante, il est aussi l’idéologie de la classe dominante. De Benoist cogne fort et juste. Cette phrase extraite de son livre résume tout : « La culture du narcissisme, la dérégulation économique, la religion des droits de l’homme, l’effondrement du collectif, la théorie du genre, l’apologie des hybrides de toute nature, l’émergence de ‘l’art contemporain’, la télé-réalité, l’utilitarisme, la logique du marché, le primat du droit sur le devoir, le ‘libre-choix’ subjectif érigé en règle générale, le goût de la pacotille, le règne du jetable et de l’éphémère programmé, tout cela fait partie d’un système contemporain où, sous l’influence du libéralisme, l’individu et devenu le centre de tout et a été érigé en critère d’évaluation universel ».

La modernité, fille du libéralisme

La modernité, qui est la fille du libéralisme, a inventé des formes d’aliénation nouvelles : exploitation du travail vivant, transformation du sujet en objet, solitude de masse, effondrement de la vie intérieure, inauthenticité de l’existence, conditionnement publicitaire, tyrannie de la mode, judiciarisation généralisée, mensonges médiatiques, règne du politiquement correct. L’homme, indépendant de ses semblables, cherche en permanence à maximiser son meilleur intérêt et adopte le comportement du négociant au marché. Pour le libéralisme, l’homme est avant tout porteur de droits. Des droits, au demeurant, parfaitement formels. Le droit au travail n’a jamais donné un emploi ! Dans ce monde, l’affirmation d’appartenance à une communauté passe évidemment pour pathologique et la plus petite communauté, la famille, se doit d’être délégitimée. Le libéralisme considère que l’individu est propriétaire de lui-même et se résume par : j’ai le droit de faire de moi-même tout ce qu’il me plait de faire (me droguer, vendre mes organes, louer mon utérus, pratiquer le cannibalisme, dès lors qu’il s’agit d’adultes consentants, travailler le dimanche, déshériter totalement mes enfants. Je n’ai aucune règle collective à respecter et bien sûr, aucun pouvoir public ne peut m’ordonner de sacrifier ma vie pour quelle que cause que ce soit. Le libéralisme, dit de Benoist, n’est en fait pas la conception de la liberté, mais l’idéologie qui met la liberté au service du seul individu pour qui ni le bien de la collectivité, ni la patrie, ni aucune valeur ne pourraient justifier que l’on restreigne la liberté.

Ni patrie, ni frontières

Un Etat libéral exclut par définition toute idée de sacrifice et de dévouement à sa communauté. Son mot d’ordre est : Ni patrie, ni frontière. Pour lui, il est absurde de sacrifier sa vie pour l’abstraction qu’est la patrie. Quant à l’immigration, elle est abordée par les libéraux dans une optique purement économique, permettant de compenser les conséquences d’une effroyable dénatalité européenne et d’exercer une pression à la baisse des salaires. Leur monde est sommé de devenir rentable et source de profit. Comme le note très justement l’auteur, le capitalisme est un système reposant sur la démesure, que les Anciens nommaient ‘Hybris‘ : « Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre ». La gauche s’est évidemment ralliée à la logique du marché, exigeant que les racines du peuple soient éradiquées, que les frontières soient abolies, et le passé relégué dans l’oubli, progrès oblige. Priorité à la dénonciation des ‘inégalités’ liées au sexisme, au racisme, au fanatisme religieux. Et puis, voici les ‘people’ qui remplacent le peuple, en même temps que le capitalisme et le libéralisme endossent un programme culturel dégénéré au plus haut degré. Alain de Benoist évoque excellemment « la grande osmose idéologique de la droite financière qui a trahi la nation et de la gauche ‘permissive’ qui a trahi le peuple ». A droite, la défense du libéralisme a surtout été le fait des milieux dits conservateurs-libéraux (des oxymores, dit l’auteur). Mais comment peuvent-ils se réclamer du libéralisme et prétendre réguler l’immigration tout en adhérant à l’ordre économique libéral qui repose, dit l’auteur, « sur un idéal de mobilité, de flexibilité, d’ouverture des frontières et de nomadisme généralisé ? » Ils n’ont pas compris que les valeurs traditionnelles sont systématiquement annihilées par le développement continuel de l’économie de marché. Conclusion d’Alain de Benoist : celui qui, dans nos rangs, lutte « pour la famille », mais prône avec enthousiasme l’"ultra-libéralisme" est parfaitement inconséquent. »

L’Eglise contre le libéralisme, paragon de l'égoïsme et de la cupidité

L’Eglise, quant à elle, dit l’auteur, a eu le mérite de toujours rester fidèle à la définition aristotélicienne de l’homme, reprise par Thomas d’Aquin, comme un être naturellement politique et social. Elle a toujours condamné l’égoïsme, la recherche du profit à tout prix, même si elle n’en a pas toujours donné l’exemple, et a condamné le système du crédit. Depuis deux siècles, la doctrine sociale de l’Eglise a stigmatisé les méfaits de la concurrence sauvage , les défauts du libre-échangisme et réaffirmé le primat du bien commun. Mais qu’en est-il de la politique française ? Il y a, dit Alain de Benoist, « d’un côté, les tenants d’une « France ouverte au monde », la main sur le portefeuille quand ils chantent l’hymne national, de l’autre un peuple désireux de perpétuer son patrimoine immatériel, de conserver sa sociabilité propre et de rester souverain ». Alain de Benoist note que le libéralisme veille à faire disparaitre tous les obstacles qui s'opposent à l'expansion du marché, et à détruire de façon méthodique tout système philosophique ou religieux qui condamne l'égoïsme et la cupidité. Quelle alternative au libéralisme ? L'auteur relève que, de même qu'on peut s'opposer au despotisme sans adhérer à l'idéologie des droits de l'homme, l'alternative au libéralisme ne réside pas dans le retour à l'Ancien Régime. Mieux vaut chercher à recréer du commun à partir de la base et oeuvrer à la renaissance de la figure du citoyen, fondée sur la participation active. Tout au long de l'histoire européenne, les grandes révoltes populaires ont pris la forme de "communes" visant à l'autogouvernement local, à commencer par la grande Commune de 1871. Il est assez stupéfiant de constater combien ce livre, écrit avant l'émergence des Gilets jaunes, entre en résonance avec ce mouvement et offre des grilles d'analyse affutées. Alain de Benoist conclut son introduction par cette phrase : "Restaurer le commun et le bien commun est le programme qui s'offre aujourd'hui à tous les antilibéraux".

Contre l'esprit bourgeois

Alain de Benoist note que le bourgeois, brocardé, dénoncé, tourné en dérision pendant des siècles, ne semble aujourd'hui plus remis en question. La bourgeoisie semble plutôt correspondre à une 'mentalité' qui a tout envahi. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le bourgeois avait inventé l'idée qu'on est sur terre pour être 'heureux', le bonheur étant conçu avant tout comme un bien-être matériel. A partir de 1750, la classe bourgeoise, riche, puissante, acquise aux idées des Lumières, n'a plus besoin du roi, qui fait désormais obstacle à ses projets. Tous les protagonistes essentiels de la Révolution sont des bourgeois qui, non contents de satisfaire leurs intérêts, ont aussi la prétention de défendre les fumeux 'droits de l'homme'. Alan de Benoist cite Mounier : "En réduisant l'homme à une individualité abstraite, sans vocation, sans responsabilité, sans résistance, l'individualisme bourgeois est le fourrier responsable du règne de l'argent, c'est à dire de la société anonyme des forces impersonnelles". Mais il fallait que la bourgeoisie se débarrassât du peuple. Pour ce faire, elle inventa la notion politique de "nation", entité abstraite permettant de confisquer au peuple une souveraineté qu'on lui avait pourtant solennellement attribuée. L'avenir, dira Guizot, le ministre de Louis-Philippe, appartenait à la "boutique" et il ajoutait avec un effrayant cynisme : "Les peuples ne se gouvernent bien que quand ils ont faim". C'est l'époque de ce "christianisme bourgeois"contre lequel se déchaîneront Bloy, Péguy et Bernanos, Proud'hon accusant l'Eglise de s'être "placée comme bonniche au service de la bourgeoisie la plus crasseusement conservatrice". Flaubert, quant à lui, professe que la seule façon d'être un bon bourgeois est de cesser d'en être un, et lance sa célèbre apostrophe : "J'appelle bourgeois tout ce qui pense bassement". Il faut lire, page 161 du livre, l'extraordinaire et violente apostrophe de Huysmans qui s'en prend à "leur jactance caduque", leur "ostentation frivole", leur "manque de savoir-vivre", une bourgeoisie "autoritaire et sournoise, basse et couarde", qui"mitraillait sans pitié son éternelle et nécessaire dupe, la populace, qu'elle avait elle-même démuselée et apostée pour sauter à la gorge des vielles castes. Une fois sa besogne terminée, la plèbe avait été, par mesure d'hygiène, saignée à blanc. Le bourgeois, rassuré, trônait, jovial, de par la force de son argent et la contagion de sa sottise". Et Huysmans d'ajouter : "Le résultat de son avènement avait été l'écrasement de toute intelligence, la négation de toute probité, la mort de tout art. C'était le grand bagne de l'Amérique transporté sur notre continent; c'était enfin l'immense, la profonde, l'incommensurable goujaterie du financier et du parvenu, rayonnant tel qu'un abject soleil, sur la ville idolâtre qui éjaculait, à plat ventre, d'impurs cantiques devant le tabernacle impie des banques !" Bien d'autres écrivains exprimeront leur mépris de la bourgeoisie et de l'esprit bourgeois. Charles Péguy dira que le monde moderne souffre avant tout "du sabotage bourgeois et capitaliste", ajoutant : "On ne saurait trop le redire. Tout le mal est venu de la bourgeoisie. C'est la bourgeoisie capitaliste qui a infecté le peuple. Et elle l'a précisément infecté d'esprit bourgeois et capitaliste". Le philosophe et sociologue allemand Max Scheler écrit quant à lui : "Le bourgeois ne se pose jamais la question de savoir si les choses ontune valeur en elle-même ; il se borne à se demander : "Est-ce que c'est bon pour moi ?" Et André Gide note si justement : "Peu m'importent les classes sociales, il peut y avoir des bourgeois aussi bien parmi les nobles que parmi les ouvriers et les pauvres. Je reconnais le bourgeois non à son costume et à son niveau social, mais au niveau de ses pensées. Le bourgeois a la haine du gratuit, du désintéressé. Il hait tout ce qu'il ne peut s'élever à comprendre". Georges Sorel l'avait dit : "Le sublime est mort dans la bourgeoisie". On connait le proverbe cité par l'auteur : "Un idiot pauvre est un idiot; un idiot riche est un riche"... Dans des pages lumineuses et jubilatoires, Alain de Benoist fait un sort à l'esprit bourgeois qui "n'aime guère le scandale, ni le risque, lorsqu'on ne peut le calculer", le bourgeois "répugnant aux solutions de force, à l'autorité, à la décision. Il pense que tout peut s'arranger par le compromis, la discussion, la publicité des débats, le 'dialogue' assorti d'appels à la raison". Relisons avec l'auteur, encore et encore, Péguy qui notait : "L'esprit bourgeois descend par nappes progressives dans le monde ouvrier, et tue le peuple, le vieux peuple organique, pour lui substituer cette masse amorphe, brutale, médiocre, oublieuse de sa race et de ses vertus privées : la foule qui hait". La bourgeoisie n'aime ni l'enthousiasme ni la foi. Elle n'aime pas l'infini qui excède les choses matérielles et Bernanos dira : "La seule force de cet ambitieux minuscule est de n'admirer rien". Mais, attention, le bourgeois a sa morale, certes, comme l'a vu Emmanuel Mounier, que dans une perspective instrumentale. La morale du bourgeois ne tarde pas à devenir un auxiliaire de la gendarmerie. Elle permet de maintenir l'ordre et d'éliminer les dissidents, qui ne respectent pas la règle du jeu social. Le bourgeois a évidemment horreur des racistes, des antisémites, des homophobes, des révisionnistes et des sexistes. Il défend par contre de grandes causes, telles l'environnement. Sa dernière lubie : Les enfants constituant un obstacle à la liberté matérielle et à la promotion sociale, et surtout causes, de par leur potentiel de pollueurs tout au long de leur vie au réchauffement climatique, il convient de réduire drastiquement les naissances de ces importuns. Enfants égale pollueurs. La bêtise bourgeoise est décidément sans limites.

En conclusion, Alain de Benoist note que "l'histoire des huit ou dix derniers siècles écoulés montre comment la bourgeoisie, qui n'était rien au départ, a fini par devenir tout. On pourrait la définir comme la classe qui a séparé le peuple et l'aristocratie, qui les a dressés l'un contre l'autre". Peut-être, dit l'auteur, "faudrait-il restaurer l'aristocratie et le peuple en même temps". Et j'ajouterai : renvoyer l'affreux esprit bourgeois aux oubliettes de l'Histoire. Ce livre absolument essentiel est remarquable.

"Contre le libéralisme" d'Alain de Benoist, 345 pages, 19,90 euros, Editions du Rocher

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samedi, 16 mars 2019

L’hydre libérale

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Marcel Gaillard Présent,

la chronique de Livr'arbitres cliquez ici

Le dernier ouvrage d’Alain de Benoist, Contre le libéralisme, vient de paraître. Ce recueil de textes est une synthèse magistrale, sérieuse et rigoureuse, érudite parfois, mais toujours claire et bien servie par un pur style classique, sobre et précis. L’originalité de cet essai, c’est son angle d’approche. De Benoist mène moins une analyse verticale, creusant les origines et l’essence du libéralisme, qu’une analyse horizontale. Il s’agit davantage de saisir toute l’étendue du libéralisme, de cartographier l’ampleur de son emprise sur la société. Le cancer libéral est en pleine métastase : quels sont les organes touchés ?

De Benoist rappelle avec force que libéralisme de droite (économique) va nécessairement de pair avec le libéralisme de gauche (sociétal). Mais l’analyse va bien plus loin : pour résister au libéralisme, on ne peut se contenter de s’opposer à la finance et au mariage pour tous, parce que le libéralisme n’est pas seulement de l’économique et du sociétal, mais un formatage total de la société, des hommes et du monde.

En effet, le libéralisme est une doctrine économique, le capitalisme. La racine et le dieu, c’est l’argent, et cette adoration de l’argent conduit les libéraux à construire et imposer par tous les moyens une société qui permet de maximiser les profits de quelques-uns. Des choses qui paraissent évidentes, comme l’Etat de droit, sont des constructions récentes, imposées en vue du profit. L’économie de marché génère une société de marché, un homme de marché, une politique de marché.

Ce libéralisme global est donc une idéologie qui tend à la domination totale. Pour cela, il produit l’écosystème qui lui est le plus favorable, et élimine tout ce qui pourrait l’entraver. Il produit en masse un homme à son image, producteur et consommateur servile : le bourgeois. Les communautés, y compris la famille, sont démantelées au profit d’une société cosmopolite et individualiste. La politique est remplacée par la gouvernance mondiale ; les démocraties deviennent libérales, représentatives et encadrées par le droit, ce qui permet de museler les opposants. Même le sens et la réalité du travail sont corrompus, lorsque le libéralisme remplace les métiers par des emplois salariés, et les objets par des marchandises. Le libéralisme est bel et bien un Système, complet, cohérent, organisé.

Alain de Benoist fait ainsi tomber bien des masques ; il permet d’y voir plus clair et de ne pas être dupe. Le libéralisme apparaît tel qu’il est : un monstre dévorant, protéiforme et tentaculaire ; une hydre aux têtes multiples, solidaires les unes des autres. Il faut toutes les trancher, ou se soumettre : tout ou rien, pour ou contre, sans demi-mesure possible.

Alain de Benoist, Contre le libéralisme, Editions du Rocher, 2019, 344 pages, 19,90 euros.

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vendredi, 15 mars 2019

Samedi 16 mars : Martin Peltier à la Librairie française

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jeudi, 14 mars 2019

Le nouveau livre de Gabriele Adinolfi est sorti

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Pour le commander, cliquez ici

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UN NOUVEAU RECUEIL DES "CHRONIQUES BARBARES" DE PHILIPPE RANDA

Quand-peine-dispute-colere-e.jpgPréface de Richard Dessens au 16e Chroniques barbares de Philippe Randa : Quand la peine le dispute à la colère (Éditions Dualpha).

L’année 2018 passée au crible et par le stylet acéré de Philippe Randa, ça vaut le détour pour quiconque a su conserver, contre les vents et marées de la pensée uni­que obligatoire, au moins une once d’esprit critique et de liberté d’examen des cho­ses publiques. Consommateur, passe ton chemin ; citoyen, délecte-toi des lignes de Philippe Randa !

Philippe Randa dont la devise pourrait être : « Je suis un auteur censuré extrêmement diffusé », comme il l’affirme lui-même. Un clin d’œil, une boutade, un regret, une frustration ? Non : l’engagement sincère d’un homme libre. De ces hommes libres qui doivent être donc enchaînés ou, comme l’a écrit Guy Béart en substance dans une célèbre chanson : « celui qui dit la vérité doit être exécuté ». Mais un homme libre en effet extrêmement diffusé : auteur de 119 livres, romans policiers, essais, études historiques, dictionnaires ; mais aussi chroniqueur politique, directeur de trois maisons d’éditions, animateur d’émissions sur Radio Libertés et TVLibertés, pour ne signaler que l’essentiel d’une vie riche en diversité et en expériences.

Pour les Chinois, 2018 est l’année du Chien et ce dernier recueil aurait pu s’appeler : « 2018, une année de Chien » ! tant les évènements qui se sont succédés ont été surprenants, inattendus, violents, choquants parfois, improbables souvent. C’est cette actualité qui est traitée à travers les 71 saillies de l’indignation parfois, de l’analyse toujours, de l’humeur encore, de l’humour mordant enfin, de Philippe Randa : 49 chroniques pour le journal Présent, là c’est le journaliste et l’observateur politique qui parle ; 15 « Entretiens avec Philippe Randa » quand l’homme laisse aller son humeur ; 7 « Chroniques Barbares », dans lesquelles l’éclectisme le dispute à l’agacement d’une actualité agressive… et c’est peut-être pour cela que ces chroniques sont « barbares » comme ceux que l’Église appelait les « Barbares », c’est-à-dire des hommes pour lesquels la liberté était leur bien suprême. Être « barbare » c’est être libre et peut-être trop le proclamer au risque d’être anathèmisé ! Dans ces « Chroniques Barbares » le ton est celui de cette liberté qui s’indigne et qui laisse aussi pointer la générosité du cœur.

La galerie de l’année 2018 de Philippe Randa est variée, de Jeanne d’Arc et son avatar black à Johnny Hallyday et sa famille des Atrides, en passant par Bertrand Canta, Michel Onfray ou nos plus beaux spécimens de la vie politique, Gérald Darmanin ou le sacro-saint Nicolas Hulot. Il y en a pour tout le monde ! Mais il y en a qui retiennent plus l’attention par leur caractère poignant. Je pense à ces 13 enfants martyrisés pendant des années aux USA qui ont touchés l’émotion des plus caparaçonnés ; je pense aussi à Samuel Dufour et Esteban Morillo condamnés à des peines iniques (7 ans et 11 ans de prison) par une juridiction dont la politisation atteste le « deux poids deux mesures » d’une partie de la justice française. Là, la peine le dispute à la colère.

La colère justement, mais celle des Gilets Jaunes qui ont éclairé notre fin d’année 2018 d’une lumière improbable, mais pleine d’espoir dans la capacité à résister à l’anesthésie de notre doucereuse et terrible démocratie. Philippe Randa en profite pour aborder le thème d’un antagonisme « Polytechniciens versus les autres, Gilets Jaunes » avec beaucoup d’humour persiflant, pointant d’un doigt vengeur le fossé qui peut exister entre les préoccupations et les modes de pensée des uns et des autres. La froideur technocratique qui ne sait raisonner que sur des statistiques s’oppose à la spontanéité humaine avec ses atermoiements, ses outrances parfois, mais son humanité et sa soif de vivre ensemble surtout.

Cet article m’évoque cette vieille histoire qui remonte aux débuts de l’École Polytechnique révolutionnaire d’abord en 1794, puis militarisée sous le Premier Empire. Un Polytech­ni­cien attrape une mouche, lui arrache un balancier (une mouche a deux ailes et deux balanciers) et lui dit : « Vole ! ». Et la mouche vole. Il lui arrache le second balancier et lui dit : « Vole ! ». Et la mouche vole… un peu de travers toutefois. Le Polytechnicien poursuit son expérience et arrache une aile à la mouche. Il lui dit : « Vole ! ». La mouche vole en rond difficilement, mais elle vole. Il arrache enfin la seconde aile et dit : « Vole ! ». La mouche ne bouge pas. Conclusion de l’expérience pour un Polytech­ni­cien : une mouche sans ailes devient sourde. CQFD. Com­ment faire confiance à de tels cerveaux qui constituent notre « élite ».

Mais il y a aussi le boycott de Michel Onfray qui n’est plus en odeur de sainteté politico-médiatique depuis qu’il a attaqué la mémoire sacrée de Freud et affirmé une liberté de penser insoutenable pour un establishment, comme le nommait jadis Jean-Marie Le Pen, qui a lâché Onfray pourtant porté aux nues lorsqu’il s’était fait connaître pour son combat contre ce même Jean-Marie Le Pen en 2002. Onfray rejoint le carré des pestiférés avec Éric Zemmour et beaucoup d’autres ! « Ô tempora Ô Mores ». Les limites de la liberté sont vraiment de plus en plus étendues.

Et puis on parle aussi de sujets plus légers, mais toujours avec une – ou deux – pointe d’acidité : la famille Hallyday et ses déboires post mortem. C’est alors la grande presse de référence absolue dont se moque Philippe Randa en constatant que toute la presse est devenue une presse à scandales qui n’est plus limitée à quelques titres spécialisés dans le voyeurisme, voyeurisme qui est devenu ainsi le moteur de notre grande presse si intelligente.

Pour finir Philippe Randa ose – crime de lèse-majesté – un coup de griffe iconoclaste au grand homme disparu. Là ce n’est plus du courage, c’est de la folie !

Et puis il y a Jeanne d’Arc et l’affaire de son incarnation humai­ne sous les traits d’une jeune métisse. Pourquoi pas ! puisque les Droits de l’Homme ne reconnaissent pas les races humaines et interdisent même d’en faire mention au nom de l’égalité et de l’interchangeabilité parfaites des êtres humains. Certains s’indignent de ce « rôle » inattendu, d’autres applaudissent. La question que pose alors Philippe Randa est intéressante même si elle n’aura jamais de réponse… et pour cause : et si, dit-il, on faisait incarner Anne Franck par une métisse ? Les mêmes qui soutiennent l’avatar de Jeanne d’Arc soutiendraient-ils celui d’Anne Franck ?

Le problème avec Philippe Randa c’est qu’il pose toujours des questions dérangeantes, qu’il apporte des commentaires impertinents et qu’il fournit des analyses à contre-courants. Si cela réjouit les uns, cela indispose beaucoup d’autres. Ce sont des hommes comme lui qui nous attirent les foudres du pouvoir politico-médiatique des élites auto-proclamées ; qui poussent un État aux abois à faire une loi contre les fake news. Car une fake news, telle que presse et politiques la définissent est une information, ou un commentaire, ou une analyse, contraires à leurs propres interprétations réputées « officielles » et revêtues du sceau de la vérité absolue et incontestable !

L’« excellent » journaliste déchu David Pujadas, sur LCI, passe tous les jours en revue ce qu’il nomme lui-même des fake news. C’est effarant de primarité et de parti pris. Il affirme que commenter et analyser « faussement » un texte de traité (c’était le Traité d’Aix La Chapelle en janvier 2019) constitue une fake news, se demandant s’il ne serait pas possible de judiciariser de tels propos !

Plus encore, en soutenant les Gilets Jaunes, Philippe Randa contribue à pousser le Pouvoir à régenter et quasiment interdire de manifester, procéder à des arrestations préventives, dissuader à manifester.

Philippe Randa est ainsi un homme dangereux qui incarne par tous ses propos ce que notre pouvoir politico-médiatique nomme les fake news. La réinformation n’est qu’un ensemble de fake news. Commenter différemment de David Pujadas et des chroniqueurs officiels, c’est diffuser des fake news. La liberté d’analyse est une fake news. Tiens ! ce recueil devrait s’appeler : Vive les fake news 2018 ! Comme ça on serait fixé !

Amis lecteurs, trouvez ici l’expression de mon amitié pour Philippe Randa, mais aussi la lucidité de l’homme sain de corps et d’esprit que je suis et le bol d’air frais dont vous avez besoin pour reconsidérer l’actualité triée, bidouillée, orientée de la grande presse officielle écrite, radio et télévision.

Philippe, on ne lâche rien en 2019 !

Enseignant depuis plusieurs années, Docteur en droit, DEA de philosophie et licencié en histoire, Richard Dessens est l’auteur d’ouvrages d’histoire des idées politiques, de relations internationa­les, d’essais politiques et d’une biographie du grand journaliste du XIXe siècle Henri Rochefort. Il collabore au site de la réinformation européenne EuroLibertés.

Quand la peine le dispute à la colère, Philippe Randa, préface de Richard Dessens, Éditions Dualpha, collection « Patrimoine des héritages », 212 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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mardi, 12 mars 2019

Un nouveau livre de Gabriele Adinolfi : "Matteo Salvini ou l'itinéraire d'un parcours politique météorique"

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Systématiquement présenté de ce côté-ci des Alpes comme un batteur d’estrade gesticulant et non moins rituellement marqué au fer rouge de l’étiquette « extrême droite », Matteo Salvini appartient à cette espèce d’hommes politiques que nos médias mainstream  aiment détester.

Ils ne s’en privent pas, mais cette caricature paresseuse n’apporte aucune clé susceptible de nous aider à comprendre qui est vraiment Matteo Salvini, quelles sont les convictions qui l’animent ni quels sont les objectifs qu’il s’est fixés et, moins encore, comment il a pu effectuer en si peu d’années un parcours politique aussi météorique.

C’est précisément à ces questions que répond l’essai bienvenu de Gabriele Adinolfi, dont l’analyse dénuée de toute complaisance permet aussi de mieux comprendre les ambiguïtés, et donc les limites, de l’alliance improbable de la Ligue avec le mouvement Cinque Stelle.

Acheter ce livre cliquez là

Gabriele Adinolfi est aussi l'auteur de deux autres livres publiés par Les Bouquins de Synthèse nationale :

- Années de plomb et semelles de vent, 2014, cliquez ici

- L'Europe, 2015, actuellement épuisé.

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dimanche, 10 mars 2019

Sabre au clair pour le Hussard

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Sigisbert Clément Présent cliquez ici

On ne présente plus l’excellente collection Le Lys Noir dirigée par Francis Bergeron et Pierre Gilleth. La série, inaugurée par une édition d’un roman d’Henri Béraud, a ensuite eu la bonne idée de solliciter les plumes de plusieurs figures du milieu patriote et nationaliste pour se frotter à l’exercice du polar français. Doit-on aussi présenter Xavier Eman, auteur prolifique d’articles dans la presse amie, rédacteur en chef de Livr’Arbitres et animateur d’un blog et du site Parisvox.info ?

Xavier Eman a publié précédemment un recueil de ses nouvelles parues dans le magazine Eléments : Une fin du monde sans importance. On retrouve ici la plume acide de l’homme qui sait fouiller la plaie des travers de notre époque. Xavier Eman, c’est le pessimiste actif, (extra)lucide sur le devenir français mais qui ne doute jamais du fait qu’il faille agir. Me ne Frego ! Il écrit de son héros : « Au contraire de beaucoup, s’il appréciait le calme et la tranquillité, il avait besoin de moments de rupture, d’explosion, de tumulte. L’inaction prolongée lui faisait trop penser à la mort qui approchait inexorablement. Mourir d’accord mais pas d’ennui ! Hors de question. » Un vrai autoportrait !

Il faut dire que le monde qui nous entoure prête au mieux à l’ironie et au pire à la fureur. C’est ce mélange qui fait le caractère du personnage principal du roman, Julien Ardant.

Le style de l’auteur convient parfaitement au polar itinérant qu’il nous propose avec Terminus pour le Hussard. Il s’en donne à cœur joie sur le monde mielleux de l’humanitaire et de ses arcanes esclavagistes modernes. « Ha il était vraiment chouette leur village global ouvert et tolérant. Les blagues à connotation racistes étaient désormais passibles des tribunaux mais on tirait au fusil mitrailleur sur les quidams à la terrasse des cafés. »

Le hussard au cœur d’artichaut mais au tempérament énervé se trouve embarqué dans une enquête qui le mènera à résoudre un double meurtre dont les responsables sont haut placés. A qui profite le crime de l’immigration clandestine ?

Eman n’oublie pas de se plier au style et aux ambiances classiques du polar urbain. Les expressions font mouche. Je cite : « son corps s’enfonça dans la mousse du matelas mal soutenue par des ressorts ayant largement dépassé l’âge de la retraite, même sous un gouvernement libéral ». Une tirade à la tonton flingueur.

Marque de fabrique de la série, les auteurs multiplient les clins d’œil à la littérature incorrecte. Le roman entame le bal par « longtemps les trains sont partis à la bonne heure » là où un illustre aïeul finissait par « un jour nous prendrons des trains qui partent ». Il poursuit ailleurs par : « Direction les Décombres ! Enfin ! »

Bref, Eman s’amuse et nous avec. Un carton. Vous me direz, c’est normal pour un franc-tireur.

Terminus pour le Hussard, Xavier Eman, Editions Auda Isarn, collection Le Lys Noir, 2019, 12 euros.

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mercredi, 27 février 2019

Patrick Gofman dédicacera à La Nouvelle Librairie jeudi en fin d'après-midi

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samedi, 23 février 2019

Livre : Voyage d’un avocat au pays des infréquentables, de Nicolas Gardères

41WeLQjcrhL._SL500_.jpgNicolas Gauthier,

Boulevard Voltaire

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Se prétendre tolérant est une chose. L’être vraiment en est une autre. C’est un peu comme l’amour et les preuves d’amour. Nicolas Gardères, avocat de profession et tolérant proclamé, mérite, ne serait-ce que par la publication de son essai, Voyage d’un avocat au pays des infréquentables, de s’asseoir, justement, à la table des gens manifestement aussi fréquentables que lui, de son camp politique ou non.

Pourtant, Nicolas Gardères, coutumier du plateau du « Bistro Libertés », animé par Martial Bild et l’impavide humeur qu’on lui connaît, déteste tout ce qui peut ressembler, de près ou de loin, aux idées des « fachos ». Tout en faisant preuve d’une empathie, non feinte, vis-à-vis des mêmes « fachos ». Comme quoi cet athée n’hésite pas – mais le sait-il seulement, ce brave gars ? – à emprunter au vocabulaire clérical, voulant que ce soit le péché que l’on condamne et non point le pécheur.

Pour tester, non pas forcément le bien-fondé de sa feuille de route, mais au moins sa solidité, il suffit de se rapporter aux longues pages consacrées à la défense de Serge Ayoub, maudit parmi les maudits, à l’occasion de la mort d’un « antifa », un gamin, Clément Méric. La défense de Serge Ayoub, il l’assure à la fois contre la voix de sa corporation, parfois frileuse, mais surtout contre des clopinettes. Tout comme il s’occupe de celle de Riposte laïque, pour un budget à peine moindre. Et défend les intérêts de la Ligue de défense judiciaire des musulmans ; ce qui n’a pas, non plus, contribué à l’enrichir…

Le seul point commun à ces clients aux plans de vie parfois contradictoires ? Celui d’une liberté d’expression totale ; ce qui ne participe pas exactement des élégances sociétales du temps.

Européiste revendiqué, libéral convaincu, adhérent à EELV, Nicolas Gardères affirme pourtant, à l’occasion d’un entretien accordé au Point, le 12 décembre 2018 : « Je ne supporte pas la démocratie lacrymale. Nous oublions nos grands principes parce que nous sommes angoissés à l’idée que des gens pleurnichent. Ce n’est pas ça, la démocratie. La démocratie, c’est l’affrontement, le conflit, l’impératif dialogique. La liberté d’expression, ce n’est pas seulement Voltaire et Rousseau qui se castagnent. La démocratie, c’est aussi des connards qui ont le droit de s’exprimer au coin de la rue ou sur Internet. »

« Les fachos » font éminemment partie de ses ennemis politiques. Mais l’auteur assure en parallèle qu’ils peuvent aussi être des chics types, et même des gens dignes d’estime. De son passage à TV Libertés, il rappelle qu’Alain de Benoist est, lui au moins, un « intellectuel », Bruno Gollnisch, un homme « cultivé ». Quant à votre serviteur, qualifié « d’anarcho-catho-punk d’extrême droite », je profite de l’occasion pour signifier à ce gandin que je préfère de loin le blues au « punk » et le roi à « l’extrême droite ». Mais va en paix, mon frère, on ne va pas non plus ruiner notre déjà vieille complicité pour des queues de cerise.

Car c’est ainsi que Nicolas Gardères est grand : dans son jusqu’au-boutisme libertaire, posture crânement assumée, à rebours de toutes les impostures contemporaines. Car ce beau parleur ne fait pas semblant. Son argumentation en faveur de la liberté d’expression ? Ce n’est pas du chiqué. La belle langue française, si française, grâce à laquelle il file celui de sa pensée, dans ce livre magnifiquement écrit ? Elle est parfaitement assumée ; on imagine qu’il s’interdit de laisser l’amour de Vaugelas aux « fachos ». Il a bien raison. Quant à l’amour porté à son grand-père lepéniste, manifestement un peu brut de décoffrage ? Il la revendique tout autant. Classieux.

NDLR SN : Rappel, Nicolas Gardères / Roland Hélie sur TV Libertés (octobre 2017)

 

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dimanche, 17 février 2019

Notre ami Fernand Le Rachinel nous raconte sa vie comme un roman...

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C’est l’histoire de Fernand Le Rachinel dont la vie se raconte comme un roman. Ancien conseiller départemental de la Manche, ancien député européen, grand professionnel de l’imprimerie et chef de multiples entreprises dont de nombreux hôtels en France et à l’étranger, cette personnalité singulière et attachante est une figure incontournable du paysage normand et de la vie politique régionale dont il fut et reste l’un des acteurs majeurs.

Fernand Le Rachinel se raconte comme jamais dans ce livre autobiographique nourri de détails et de savoureuses anecdotes, parcours d’une vie semée d’embuches, de douleurs et de grands bonheurs : son enfance auprès de ses parents paysans normands dans le petit canton de Canisy dans le centre Manche, ses premiers pas de typographe, apprenti à 14 ans puis chef d’atelier d’imprimerie et imprimeur lui-même, ses débuts dans la politique, ses engagements, ses combats et ses rencontres improbables. Fernand se raconte et se dévoile : c’est un délice que de feuilleter les pages de cette vie « normande » et au delà qui ne ressemble à aucune autre.

On le dit parfois iconoclaste, un sacré trublion, parfois garnement comme un grand enfant qu’il est resté, c’est aussi et surtout un battant, un homme courageux dont le chemin fut, par endroits et par moments, un sacré parcours du combattant. Il a consigné ses souvenirs, nous les fait partager avec bonheur et malice. C’est Fernand Le Rachinel comme ne l’avez encore jamais vu, de l’autre côté du miroir : confidences pour confidences, la vie de Fernand comme un roman !

Fernand Le Rachinel, Meilleur Ouvrier de France, né à Gourfaleur (Manche) est un industriel et un homme politique normand, ancien conseiller général de la Manche et conseiller régional de Basse-Normandie, il a également été membre du Parlement européen pendant 10 ans.

Mes vies comme un roman, Fernand Le Rachinel, Orep éditeur, 560 pages

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lundi, 11 février 2019

VENDREDI PROCHAIN, 15 FÉVRIER, IGNACE DÉDICACE À LA LIBRAIRIE FRANÇAISE

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LA CRISE DE JUPITER CLIQUEZ ICI

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dimanche, 10 février 2019

Un nouveau roman dans la collection Le Lys noir : "Terminus pour le Hussard" de Xavier Eman

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Nos amis des éditions Auda Isarn ont lancé, l'an passé, une nouvelle collection intitulée Le Lys noir. Il s'agit de romans que nous devons a des auteurs engagés dans le combat national et identitaire. Déjà, quatre volumes sont parus. Le dernier en date est celui de Xavier Eman, Terminus pour le Hussard. Quiconque apprécie les écrits de Xavier Eman se pressera pour acquérir ce nouveau roman...

Voici la présentation de l'éditeur :

En prenant le train Grandville-Paris, un soir pluvieux de retour de week-end, Julien Ardant, alias le Hussard, n’imaginait pas qu’il allait plonger dans une nouvelle enquête qui le mènerait des quartiers miteux du nord de la capitale jusqu’aux confins de l’Andalousie.

Des blondes nymphomanes qu’on assassine, des associations humanitaires pro-migrants, des hordes subsahariennes, des fonctionnaires indélicats et des Ibères à la gâchette facile… Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?

Entre hypocrisie, manipulation et exploitation, le Hussard va découvrir les arcanes d’un monde cynique et interlope dont il ignorait jusqu’à l’existence.

Et si c’était avec les bons sentiments qu’on élaborait les plus grands crimes ?

Terminus pour le Hussard, Xavier Eman, Auda Isarn, collection Lys noir, 12 € cliquez ici

Journaliste indépendant, Xavier Eman, 40 ans, est rédacteur en chef de la revue littéraire Livr’Arbitres et du site internet d’informations Paris Vox. Chroniqueur au magazine Eléments, il a publié Une fin du monde sans importance aux éditions Krisis.

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vendredi, 08 février 2019

Rencontre avec Bernard Plouvier : « Aspects méconnus du IIIe Reich au crible du non-conformisme »

Aspects-meconnus-IIIe-Reich-e.jpgEntretien avec Bernard Plouvier, auteur du « Aspects méconnus du IIIe Reich au crible du non-conformisme » (éditions Dualpha).

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Que peut-on écrire encore sur le IIIe Reich et son fondateur-naufrageur qui n’ait pas déjà été présenté mille fois ?

Depuis trente ans, l’historiographie est encombrée – sauf exception – de biographies fort conventionnelles, au point que l’on se demande pourquoi on en publie toujours de nouvelles, qui ne servent qu’à paraphraser les précédentes, ainsi que d’études lamentant tel aspect de la Shoah ou alimentant la perversion complotiste de lectorats opposés (marxistes, anarchistes, négationnistes, contempteurs de la Maçonnerie, voire les dépisteurs du « Satanisme »).

En revanche, rien ou presque n’est fait pour appréhender et présenter la véritable histoire d’Adolf Hitler, les conditions de son accès – très démocratique – au pouvoir, sa politique financière, économique et sociale réellement innovante, enfin certains aspects trop méconnus du Reich en guerre, notamment l’ampleur des trahisons d’une certaine « élite », dépourvue du sens de l’honneur national, mais fort bien pourvue en instinct de conservation, ou encore la très tardive mobilisation de l’économie du Reich au service de son effort de guerre.

Qu’apporte ce volume ?

Un corpus, forcément un peu disparate, de 21 études qui complètent mes livres précédents sur cette période.

Si ce petit volume est bien accueilli, un second suivra, indépendamment des ouvrages prévus sur L’Illusion italienne (si l’on préfère sur l’inexistence du trop fameux « Axe Rome-Berlin »), sur L’Économie et la technologie de guerre du IIIe Reich, sur Les Causes économiques de la IIe Guerre mondiale et sur les Crimes de guerre des Alliés occidentaux durant la IIe Guerre mondiale (les crimes des Soviétiques sont, dans l’ensemble, fort bien connus).

En bref, un point de vue résolument non-conformiste !

C’est évident.

À quoi peut servir une énième resucée, dégoulinante de sentiments sirupeux et de grotesques phrases à la sauce psychanalytique, de tout ce qu’écrivent les auteurs universitaires, académiques et mondains ? Il est exact que le public aime qu’on le conforte dans sa douce quiétude, née de la certitude de « connaître la vérité ».

Le public qui aime ce genre de littérature et en redemande est saturé de titres qui, année après année, n’apportent rien de neuf, mais alimentent la pompe des réparations-dédommagements et celle de la distribution des prix, sinécures et distinctions.

En revanche, il doit bien exister un lectorat un peu plus exigeant, qui tente de fuir le manichéisme ambiant d’une historiographie née de la propagande de guerre des vainqueurs.

C’est à ce public que s’adresse cet ouvrage et surtout pas à celles et ceux qui sont satisfaits du brouet traditionnel, si reposant par sa simplicité.

Sommaire :

A – Aspects originaux de la préhistoire du nazisme et du IIIe Reich

1 – Richard Wagner, le génie à la fausse réputation d’antiju­daïs­me

2 – Des symboles et des hommes : le Swastika

3 – L’improbable dialogue des adolescents Ludwig Wittgenstein et Adolf Hitler

4 – L’hystérie médiatique à propos des rééditions de Mein Kampf

5 – Aux origines du Parti National-Socialiste : la querelle entre Otto Dickel et Adolf Hitler

B – Six études sur le IIIe Reich

1 – Modernisme et Totalitarisme

2 – Quand les économistes innovaient efficacement

3 – Adolf Hitler et le monde rural

4 – L’étude calme, méthodique, raisonnée de l’eugénisme

5 – Des viols racistes et de la télégonie

6 – Adolf Hitler et le sionisme : un problème très complexe

C – Des collaborateurs trop mal connus ou surévalués

1 – Robert Ley, un chef nazi efficace et très calomnié

2 – Le Sphinx du IIIe Reich : Martin Bormann

3 – Heinrich Hoffmann, le photographe maudit

4 – Baldur von Schirach, le faux dur

5 – Les secrétaires du Führer

6 – Le Dr Mengele

D – Études de guerre

1 – De l’utilité des guerres

2 – La destruction de Guernica y Luno, les 26 et 27 avril 1937, par un bombardement nazi et par un dynamitage marxiste

3 – De l’été 42 au printemps 43. Stalingrad et Koursk : la fin du projet grandiose d’Adolf Hitler par l’effet des trahisons et des erreurs de tactique de nombreux généraux… ou la nécessaire réécriture de la guerre à l’Est

4 – La tentative d’attentat de l’ingénieur Kummerow sur « le petit Docteur »

Les mots de la fin

1 – Vous avez dit révisionnisme historique ?

2 – Le populisme doit se dissocier du négationnisme

Aspects méconnus du IIIe Reich au crible du non-conformisme de Bernard Plouvier, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 280 pages, 31 euros. Pour commander ce live, cliquez ici.

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dimanche, 03 février 2019

"Demain la dictature", de Philippe Bornet, un livre à lire...

RL 93 2018 12 20  Ph Bornet.jpgEn novembre 2018, une enquête de l’IFOP indique que 41 % des Français se déclarent en faveur d’un « pouvoir politique autoritaire », au détriment d’une partie de leurs droits démocratiques et du contrôle actuel des représentants élus. « Un étudiant sur deux s’accommoderait d’un régime autoritaire. »

Philippe Bornet, dans son dernier ouvrage Demain la dictature, analyse les conditions de mise en place et d’exercice d’une dictature. Il dégage ainsi douze conditions qu’il étudie à la lumière d’exemples historiques : « Désordre dans la rue, impéritie du gouvernement, mécontentement dans l’armée et la police, guerre ou menace de guerre, échec et peur des élites, prestige d’un général, séduction de l’intelligentsia, crédits des pouvoirs financiers, désignation d’un coupable, répartition du butin, changement de Constitution, approbation populaire. »

Puisqu’il faut commencer par le commencement, l’ouvrage débute par une étude de ce phénomène dans l’Antiquité, où l’instabilité structurelle des républiques romaine et grecques provoquait l’apparition de tyrans et parfois de dictateurs. La sémantique est très étudiée puisque ces mots n’ont plus le sens qu’on leur confère aujourd’hui. C’est pourquoi Philippe Bornet évoque, par la suite, les cas de « Napoléon Bonaparte » et de « Louis Napoléon Bonaparte » avant de consacrer ses deux derniers chapitres à « Pétain et Laval » et « Charles De Gaulle ».

Avec l’appui de nombreuses citations, l’historien remonte le cours de cette Histoire et de ces portraits à la lumière des critères de la dictature. De nombreux penseurs et historiens sont convoqués dans une analyse détaillée du concept : Jean Bodin, Ernest Renan, Bonald et bien d’autres. L’analyse est d’autant plus intéressante à l’aune des événements actuels où certains considèrent qu’une certaine forme de dictature existe bel et bien en France. Un exemple : « Le dictateur doit être démagogue […] “Mon règne sera celui de la jeunesse et de l’intelligence”, promettait Bonaparte. » Comment ne pas y voir une évocation des plus contemporaines ?

L’épisode des gilets jaunes fait aussi écho à nombre de démonstrations de cet ouvrage : l’existence d’un péril pour l’ordre, d’un soulèvement d’une partie de la population, réprimé par un homme qui, pour se légitimer, se pose en garant de l’ordre républicain. Les mots de Simone Weil sont éloquents à cet égard, la dictature est une « vraie révolution qui consiste dans le retour éternel à un ordre momentanément perturbé ».

En bref, cet ouvrage de Philippe Bornet, Demain la dictature, n’est rien de moins que la démonstration d’une théorie de la dictature, conditionnée par un certain nombre de paramètres étudiés à l’aune d’événements historiques majeurs. La lecture de cet ouvrage, dans la période de crise démocratique que traverse la France et l’Europe, est donc très intéressante pour mieux comprendre le concept de dictature et déceler les caractères de celle-ci qui pourraient se réaliser dans la France d’aujourd’hui.

« La méditation des leçons du passé est la seule prophétie des gens raisonnables. »

Lire Boulevard Voltaire cliquez ici

L'émission Synthèse consacrée à ce livre cliquez là

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samedi, 02 février 2019

Jeudi soir, plusieurs centaines de personnes se pressaient à La Nouvelle Librairie pour féliciter Jean-Marie Le Pen, premier lauréat du Prix des lecteurs et amis de Présent et de Livr'arbitres.

p2-reponse-jmlp.jpgFrancis Bergeron

Présent cliquez ici

Ce jeudi 31 janvier, Jean-Marie Le Pen était en effet l’invité de Présent, dans le cadre de la remise du prix du livre 2019. Ce prix récompensait le livre, paru en 2018, et considéré comme le plus important au regard des valeurs défendues par notre quotidien. Les lecteurs étaient invités à désigner l’ouvrage de leur choix. Fils de la nation, le premier tome des Mémoires de Le Pen, a recueilli 32 % des suffrages des participants, devant La France interdite, de Laurent Obertone.

Ce 31 janvier, il s’agissait de remettre son prix à Jean-Marie Le Pen : un prix se composant d’un diplôme, dessiné par Chard, d’une statue de Jeanne d’Arc, et de dix publicités gratuites dans Présent.

La librairie était bien trop petite pour accueillir un public très nombreux. En septembre dernier, la venue de Zemmour dans cette même librairie avait chamboulé le Quartier latin. Nous n’en étions pas loin, jeudi soir. Même si les sinistres « black blocs » ne s’étaient pas mobilisés.

C’est un Le Pen en très grande forme qui a consacré une soirée entière à ses lecteurs. Il était accompagné de son épouse Jany, apparemment bien remise de la toute récente agression dont elle a fait l’objet. La Nouvelle Librairie ne manque pas de charme, et présente une exceptionnelle sélection de livres et de revues de droite. Cette jeune librairie s’est installée à une prestigieuse adresse, puisque ce fut celle de l’Action française, de 1900 à 1925, avant d’être reprise par le Faisceau de Georges Valois, jusqu’en 1932.

Un peu de nostalgie en pensant aux combats menés

Dans son discours de remerciement, Jean-Marie Le Pen a tenu à féliciter très chaleureusement l’équipe de Présent pour la qualité du journal, et sa capacité à « être et durer » pendant presque 40 ans. Jean Madiran, François Brigneau, Pierre Durand, Bernard Antony, Georges-Paul Wagner : ces noms sont associés à Présent, bien entendu, mais aussi, peu ou prou, à l’aventure politique du fondateur du Front national.

Une belle soirée, un peu de nostalgie en pensant aux combats menés, aux années écoulées, aux visages familiers qui ne sont plus. Mais pour lancer ce Prix du livre des lecteurs et amis de Présent, nous avons eu la chance de bénéficier du meilleur des récipiendaires qui, instantanément, lui a donné une formidable crédibilité. Rendez-vous donc en janvier 2020.


Une certaine idée de la France, de sa culture

La presse est en crise, nous assène-t-on. Le livre serait en péril, la lecture diminuerait et pourtant, portées par la volonté de certains de ses acteurs, des initiatives perdurent contre vent et marée. Le quotidien Présent en est un bel exemple qui désormais se lance un nouveau défi, avec la remise de son prix des lecteurs et amis de Présent qui se veut désormais un rendez-vous incontournable de début d’année !

Associés à cette belle aventure avec une chronique littéraire hebdomadaire, il nous paraissait évident de nous joindre à cette gageure. Et voilà que l’émulsion a pris, dépassant nos espérances. Les amis de Livr’Arbitres se sont d’ailleurs volontiers prêtés au jeu et auraient pu, de peu, faire pencher la balance pour leur favori, Bruno Lafourcade, auteur d’une satire féroce de l’école républicaine, L’Ivraie, paru chez Léo Scheer.

Mais Jean-Marie Le Pen fait un bon gagnant. Son livre de Mémoires couronne un parcours politique d’une rare longévité. Homme de tempérament, il aura toujours su porter haut une certaine idée de la France, de ses valeurs et de sa culture. Les lettres en font partie, celui-ci sachant aussi bien réciter des vers d’Aimé Césaire que ceux de Robert Brasillach ou du roi poète Charles Ier d’Orléans…

Bref, il nous tarde de nous lancer dans la recherche d’un prochain lauréat. Nous voilà déjà à l’affût d’une belle prise, d’une grande surprise ! Suivez notre actualité, participez à cette belle aventure et rendez-vous à l’année prochaine…

Patrick Wagner

Directeur de “Livr’arbitres”

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vendredi, 01 février 2019

"Le Défi", le livre qui relate la grande aventure de TV Libertés sortira à la fin de la semaine à l'occasion du 5e anniversaire de la télé

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En cinq ans, TVLibertés a réalisé plus de cinq mille émissions, totalisant plus de trois mille cinq cents heures de production et plus de trente concepts d’émission. Le succès de TVLibertés se mesure également au nombre grandissant de téléspectateurs.

En mai 2015, la chaîne comptait un peu moins de cinq cent mille vues sur les plateformes de diffusion. Trois ans plus tard, ce chiffre a été multiplié par cinq pour atteindre deux millions cinq cent mille vues. Marie-Simone Poublon et Philippe Randa vous racontent ce pari fou auquel bien peu croyaient… Et pourtant !

Le Défi, Marie-Simone Poublon et Philippe Randa, Dualpha, 256 pages, 10 €

Pour l'acheter cliquez ici 

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lundi, 14 janvier 2019

Ignace nous épate toujours plus !

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Francis Bergeron Présent cliquez ici

Le dessinateur Ignace est assez bluffant. Ce garçon sympathique est actuellement l’un des meilleurs dessinateurs de presse. Et si le monde – et Le Monde, éventuellement – était bien fait, non seulement ses dessins trôneraient en première page de la grande (grosse) presse, mais Ignace serait en outre constamment invité à la radio et à la télévision, il serait la coqueluche du Tout-Paris, fêté, décoré de la Légion d’honneur et du mérite agricole ; et lors des Salons du livre de Paris ou de Brive la queue de ses admirateurs, venus se faire dédicacer un album, déborderait jusque dans la rue. Et je ne vous parle pas de la cote de ses dessins, à Drouot ou chez Artcurial : mieux que du Tintin ! Un intense trafic agiterait les courtiers tentant d’acheter à vil prix des dessins originaux, à la sortie de TVLibertés, pour les stocker dans des coffres-forts, spéculation oblige.

C’est d’ailleurs à TVLibertés, plus précisément dans l’émission phare de Martial Bild, « Bistro Libertés », que j’ai vraiment pris conscience de l’exceptionnel talent d’Ignace. Car tandis que les invités débattent des sujets du jour, Ignace, hors du champ des caméras, commente à sa façon cette même actualité, avec des dessins pleins d’humour et de rosserie. On le voit circuler ensuite – à quatre pattes, pour ne pas perturber l’émission – ses dessins entre les dents (ce qui l’empêche d’aboyer), afin de les remettre à Martial Bild. Le problème, c’est que Bild, qui les présente à la caméra, rit tellement que, le plus souvent, le téléspectateur ne distingue qu’un vague gribouillis tremblotant. La parution de cet album va permettre à chacun de comprendre ce qui faisait tant rire Bild.

En effet, comment garder son sérieux devant ce dessin montrant Macron, assis sur un trône, en train de rendre hommage à Charles Aznavour, sur ces paroles : « J’habite seul avec maman, dans un superbe appartement », tandis que maman Brigitte le foudroie du regard ?

Vous l’avez compris, avec Ignace, on ne s’ennuie jamais.

Un petit malin – peut-être Roland Hélie – a collecté tous ces beaux dessins, et vient de sortir un magnifique album grand format de près de 200 pages, La Crise de Jupiter. Bien évidemment Macron en est le héros. Cela doit représenter environ 500 dessins, couvrant la période 2017 et 2018. Précipitez-vous, car il n’y en aura pas pour tout le monde. Par une indiscrétion, nous avons appris que l’album avait été fabriqué avec du papier recyclé, des livres invendus de Hollande, Valls et Le Maire. Le plaisir n’en est que plus intense !

Permettez-moi de vous prédire enfin que, quand nous aurons pris le pouvoir (ce qui ne saurait tarder), au moins le pouvoir des idées (ce qui est bien parti), il faudra faire la queue, à TVLibertés aussi, pour nous procurer l’un des précieux dessins tout en couleurs d’Ignace, que nous irons tout aussitôt revendre à prix d’or à la sortie de Saint-Nicolas-du-Chardonnet !

Bonne et hilarante lecture.

La Crise de Jupiter, par Ignace, « Les Bouquins » de Synthèse nationale, 2018, 194 pages, 24 euros (+ 5 euros de port).

Le commander en ligne cliquez ici

 

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mardi, 08 janvier 2019

Avez-vous acheté les dernières publications de Synthèse nationale ?

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Consultez le site Synthèse éditions : cliquez ici

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jeudi, 03 janvier 2019

Un dictionnaire hors des chemins convenus

Dico-Grand-Epuisement-e.jpgGeorges Feltin-Tracol

Ancien rédacteur à L’Action Française, collaborateur à Synthèse nationale, à Réfléchir & Agir, à EuroLibertés, à Éléments, et chroniqueur hebdomadaire de l’émission « Synthèse », Aristide Leucate est aussi un auteur prolifique. À peine a-t-il publié chez Pardès un remarquable Carl Schmittqu’il vient de sortir aux éditions Dualpha un Dictionnaire du Grand Épuisement français et européen (préface de Pierre Le Vigan, 2018, 393 p., 33 €).

Le recueil d’articles classés dans l’ordre alphabétique (malgré l’absence de termes commençant par les lettres K et Y) se veut comme le bilan d’un moment manqué. Bien que réunissant des millions de personnes, La Manif pour Tous a montré ses limites politiques, tactiques et militantes, expliquant son échec final. « Nos compatriotes, écrit-il, engoncés dans la défense consumériste et égoïste de leurs acquis sociaux, éprouvent, en dépit de belles mais sporadiques intentions performatives, de réelles difficultés à s’affranchir des évangiles de la pensée unique, pour oser, enfin, monter sur les barricades et jeter loin les pavés (p. 21) ». L’exemple récent des « Gilets jaunes » confirme l’analyse d’Aristide Leucate : le gouvernement recule devant la force populaire impétueuse. En prenant les cas d’Étienne Marcel, des Vendéens et de la Commune, il s’interroge encore : « La corde de l’insurrection était-elle trop courte ou le puits des audaces trop profond ? (p. 23) ». Il en déduit fort logiquement un « grand épuisement » historique des peuples de France et d’Europe.

Certes, Aristide Leucate ne cache pas son royalisme maurrassien, ce qui ne l’empêche pas d’aborder une actualité que n’aurait jamais pu imaginer le natif de Martigues. Ainsi traite-t-il du Qatar, de l’ubérisation des rapports sociaux, de Macron, voire d’Élie Wiesel. Son farouche anti-républicanisme, fort plaisant, lui permet de rappeler que « la France, à travers une politique étrangère oscillant entre ingénuité universaliste et ignorance coupable, ouvre inconsidérément ses bras à un État qui a délibérément fondé sa stratégie de puissance sur un impérialisme financier décomplexé (p. 298) ».

Même si l’on ne partage pas son avis sur l’Europe, l’avenir de la Corse ou sur une hypothétique restauration monarchique, on le rejoint volontiers quand il pense que « la fonction présidentielle, écrit-il encore, a perdu en majesté ce que ses titulaires ont progressivement engrangé en banalité vulgaire. Avec l’élection de François Hollande, la République a définitivement administré la preuve de son état moribond. Il est désormais accessible à n’importe qui de briguer la charge suprême de l’État. En somme, pour paraphraser Céline, l’Élysée serait devenu cet infini à la portée des caniches (p. 305) ». Et c’était avant la victoire d’Emmanuel Macron, le sous-Jupiter de l’Hexagone !

Outre une qualité exigeante d’écriture, il faut lire ce Dictionnaire du Grand Épuisement français et européen parce qu’il pose le constat clinique sur le déclin avancé de notre civilisation. Le Romain Symmaque a trouvé son successeur, il s’appelle Aristide Leucate !

Bonjour chez vous !

L'acheter cliquez ici

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jeudi, 27 décembre 2018

Dans sa très belle collection de romans, Auda Isarn vient de publier "Secret mortel" de Philippa Randa. Rencontre avec l'auteur...

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Certains se souviennent de vos romans policiers et de science-fiction, mais beaucoup de vos lecteurs actuels ignorent que vous avez été un romancier très prolifique, ne vous connaissant désormais que par vos ouvrages historiques ou politiques. Vous avez pourtant publié sous votre nom, principalement au Fleuve noir et aux Presses de la Cité, plus de soixante romans…

Oui, mais c’était une autre vie. Ma première vie professionnelle, en fait… Je m’en suis éloigné il y a une vingtaine d’années pour me consacrer effectivement à d’autres livres et à d’autres activités très chronophages : l’édition, les chroniques politiques et aujourd’hui, en plus, la direction du site de la réinformation européenne EuroLibertéSecret mortel est en fait le dernier roman policier que j’ai écrit. Mais j’y tiens tout particulièrement pour une raison amusante : je l’avais écrit à l’origine pour une collection du Fleuve noir qui a disparu avant qu’il ne soit publié, mais l’éditeur en charge de celle-ci (Jean-Baptiste Baronian) et qui m’avait signé le contrat m’en a fait beaucoup de compliments et c’était la première fois, figurez-vous, qu’un éditeur me complimentait sur un de mes romans… Auparavant, je devais me contenter de voir publier ceux que je proposais, qu’on me proposait d’écrire, qu’on me demandait et même quand on m’en réclamait d’autres, encore et encore… J’en concluais évidemment que ce que j’écrivais devait plaire, forcément, mais jamais un éditeur n’avait jusqu’alors trouvé le besoin de me le dire… Et il aura fallu attendre encore près de 20 ans de plus pour que Pierre Gillieth me demande ce livre pour la collection « Lys noir » qu’il dirige avec Francis Bergeron pour en entendre à nouveau du bien… Voilà, c’est le seul roman qui m’a valu des compliments d’éditeur… Reste à savoir s’il en suscitera auprès des lecteurs…

L’action de ce roman se situe donc à la fin des années quatre-vingt-dix…

Oui, 1997… et comme indiqué en début d’ouvrage, à une époque où internet n’a pas l’omniprésence qu’il a actuellement et avant la deuxième guerre du Golfe… Une partie de l’action se situe en Turquie et met en scène les services secrets de Saddam Hussein. Toutefois, ce n’est qu’une péripétie dans l’histoire qui n’est nullement un roman d’espionnage, mais bel et bien un roman policier de suspense…

Sans trahir l’histoire, on peut tout de même indiquer que le « secret » que cherche à percer votre héros va l’emmener sur une route jonchée de morts suspectes, de bagarres, de trahisons, de demoiselles aussi peu farouches que très rapidement dénudées et dépourvues de la plus élémentaire moralité…

Oui, disons qu’il s’agit d’un thriller qui reprend tous les ingrédients habituels des romans et films célèbres que j’apprécie tout particulièrement : un peu de ce qu’on trouve dans les James Bond, les Sherlock Holmes, les Arsène Lupin, mais aussi des films comme Les Tontons flingueurs ou Basic Instinct… Comme Gainsbourg chantait « sea, sex and sun », j’ai voulu écrire pour ma part un roman « intrigue, sexe et crimes » (la comparaison s’arrête là) en émaillant parfois les rebondissements d’un peu humour… noir, forcément !

Sans oublier des réflexions parfois politiquement incorrectes…

Si vous le dîtes…

Secret mortel, Philippe Randa, Éditions Auda Isarn, collection « Lys Noir », 246 pages, 12 euros. Pou commander ce livre, cliquez ici.

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samedi, 22 décembre 2018

"Le fin de l'homme blanc", le nouveau roman de Martin Peltier

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La fin de l’homme Blanc, Martin Peltier, éditions DIE, 320 p., 32 €

L’auteur nous offre un formidable roman historique qui se développe dans les décors des années 1900, où l’appétit de vivre, le raffinement d’un incroyable progrès scientifique et technique, masquaient mal les terribles conflits qui agitaient la France, l’Europe et le monde.

A commander en cliquant ici ou à DIE, 24, Le Fay 36170 Parnac

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