jeudi, 22 mars 2018
VOUS POUVEZ COMMANDER LE LIVRE DE JEAN-MARIE LE PEN SUR NOTRE SITE DE DIFFUSION
A L'ATTENTION DE NOS NOMBREUX AMIS QUI N'ONT PAS PU AVOIR DE PLACES SAMEDI PROCHAIN CLIQUEZ ICI AU DÎNER ANNUEL DE SYNTHÈSE NATIONALE.
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jeudi, 15 mars 2018
La Superclasse mondiale contre les peuples
En Occident on ne vit plus en démocratie mais en post-démocratie : les gouvernements ne gouvernent plus mais obéissent aux marchés et aux banques, les puissances d’argent dirigent les médias et les peuples perdent leur souveraineté et leurs libertés.
Pourquoi ? Parce que depuis la chute de l’URSS le pouvoir économique et financier s’affranchit du cadre national et veut gouverner à la place des États. Parce que la fin du communisme nous a libérés de la Guerre froide, et lui a succédé la prétention obstinée du messianisme anglo-saxon à imposer partout sa conception du monde, y compris par la force.
Ce double mouvement s’incarne dans une nouvelle classe qui règne partout en Occident à la place des gouvernements : la super classe mondiale.
Une classe dont l’épicentre se trouve aux États-Unis mais qui se ramifie dans tous les pays occidentaux et notamment en Europe. Une classe qui défend les intérêts des super riches et des grandes firmes mondialisées, sous couvert de son idéologie : le libéralisme libertaire et cosmopolite. Une classe qui veut aussi imposer son projet : la mise en place d’un utopique gouvernement mondial, c’est-à-dire la mise en servitude de toute l’humanité et la marchandisation du monde. Une classe qui manipule les autres pour parvenir à ses fins, sans s’exposer elle-même directement.
Avec La Superclasse mondiale contre les peuples, Michel Geoffroy dresse un portrait détaillé, argumenté et sans concession de la superclasse mondiale autour de cinq questions : que recouvre l’expression superclasse mondiale ? Que veut-elle ? Comment agit-elle ? Va-t-elle échouer dans son projet de domination ? Quelle alternative lui opposer ?
Un ouvrage de référence pour comprendre les enjeux de notre temps.
La super-classe mondiale contre les peuples, Michel Geoffroy, préface de Jean-Yves Le Gallou, Via Romana, 2018, 470 pages, 24 €
Michel Geoffroy est énarque, essayiste, contributeur régulier à la Fondation Polémia ; il a publié en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou différentes éditions du Dictionnaire de Novlangue, dont la dernière aux éditions Via Romana en 2015.
Le commander à l'éditeur cliquez ici
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samedi, 10 mars 2018
Jean-Marie Le Pen à la Librairie française
Affluence record samedi après-midi à la Librairie française (5 rue Auguste Batholdi dans le XVe) où Jean-Marie Le Pen dédicaçait son livre. Une file impressionnante de Parisiens venus acheter les Mémoires du Président d'honneur du FN... Une ambiance bon enfant qui tranchait avec la morosité régnante, dit-on, au congrès de Lille...
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lundi, 05 mars 2018
Ce qu'il faut savoir avant le congrès du FN...
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mardi, 27 février 2018
Sortie demain du premier tome des Mémoires de Jean-Marie Le Pen
Pour le commander cliquez ici
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jeudi, 22 février 2018
"Les grands excentriques", un nouveau livre de Nicolas Gauthier (lui aussi un peu excentrique...)
Dingos, princes de la ribouldingue, fêlés, zozos, fantaisistes, égocentriques, monomaniaques, capricieux… et tellement drôles, aussi !
Les grands excentriques apportent une pincée de vie dans un univers qui en manque parfois cruellement. Car, avouons-le, sans leurs excès, le monde serait bien morne. Ce document rend honneur à ces rois de l’extravagance, si toutefois ils en avaient encore besoin. Dix destins de peintres, musiciens, écrivains et acteurs parmi les plus fascinants et les plus étonnants.
Les portraits de : Francis Blanche, Jean Cocteau, Salvador Dali, Sacha Guitry, Jean-Édern Hallier, Howard Hughes, Liberace, Bela Lugosi, Andy Warhol et Oscar Wilde.
Les grands excentriques, Nicolas Gauthier, préface d'Alain de Benoist, Dualpha, 208 pages, 25 €
Pour acheter le livre cliquez ici
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lundi, 05 février 2018
Parution début mars du premier tome des Mémoires de Jean-Marie Le Pen
22:56 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 30 janvier 2018
SAMEDI 10 FÉVRIER : ALBAN D'ARGUIN DÉDICACERA SON LIVRE "ÉOLIENNES UN SCANDALE D'ÉTAT" À LA LIBRAIRIE FACTA À PARIS
11:20 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Franck Buleux, auteur de la biographie récente de Savitri Davi s'explique sur Métamag
Un entretien avec Michel Lhomme cliquez ici
Michel Lhomme : Après l’Europe et l’éternel débat du fédéralisme européen, nous nous retrouvons pour un livre déroutant venant de votre part, une biographie sur l’indianiste Savitri Devi née à Lyon en 1905, figure connue du monde underground et qui a été la première à considérer Adolf Hitler comme un avatar, un dieu venu sur terre sous forme humaine pour restaurer l’Age d’Or. Alors de quoi Savitri Devi est-elle le nom ? Comment expliquer individuellement cet intérêt porté à une « païenne végan » pour parler comme l’époque ?
Franck Buleux : Écrire une biographie sur Savitri Devi, c’est surtout avoir la capacité préalable, et nécessaire, d’éloigner de son propre esprit la reductio ad hitlerum dont elle a fait – et fait toujours – l’objet et, il faut bien le dire, dans laquelle elle a baigné de son plein gré. Toutefois, refuser de réduire une personne à un mythe même convenu – et accepté -est l’essence même du respect de la nature humaine, par définition complexe.
Il n’est pas question de nier la proximité de cette femme avec les individus qui composèrent l’Internationale nationale-socialiste après la Seconde Guerre mondiale jusqu’à, et au-delà, de sa mort en 1982. Mais malgré cela, ses rencontres ne se sont pas limitées à des admirateurs du Führer allemand.
Véritable dépositaire de la défense animale, voire végétale et minérale, Savitri Devi consacra son existence aux être non-humains qu’elle considérait probablement mieux, car meilleurs, que ses propres congénères. Elle déifiait la Nature pour laquelle elle vouait un culte immodéré. Devenue hindouiste, elle n’écartait pas le phénomène de la réincarnation auquel elle n’appliquait aucune hiérarchisation (contrairement à la réincarnation traditionnelle qui privilégie une évolution vers la perfection humaine).
Intriguée aussi par le monde de l’occulte, elle affirma sa proximité avec de nombreuses sociétés secrètes, de la Rose-Croix, qui ira jusqu’à éditer certains de ses travaux sur le pharaon Akhenaton, jusqu’à la franc-maçonnerie en passant par la Société théosophique.
Érudite, titulaire d’un double doctorat, littéraire comme scientifique, cette femme complexe ne fut rien d’autre… qu’une femme libre. Libre à travers le temps et l’espace, née à Lyon, convertie à l’hindouisme en Inde, morte en Grande-Bretagne, inhumée à Arlington, en Virginie…
Elle manifesta cette liberté suprême par la défense des proscrits et des réprouvés.
Une femme libre mais sans enfants ?
Son regret ultime, ne pas avoir pu transmettre. Transmettre à un fils, une fille… à un être qui aurait pu continuer son combat, qui aurait pu tout simplement la comprendre. Mais comment mettre au monde lorsque l’on a pris l’option d’une union chaste ? Comment mettre au monde quand on a découvert des origines que l’on repousse ?
Oui, je sais, cette femme solitaire peut susciter des polémiques mais elle ne manquera pas de vous intriguer, de vous déplaire comme de vous émouvoir. C’est ce que j’ai cherché à transmettre par ce court travail. Pour moi, à travers l’ordre établi du monde, Savitri Devi tenta de survivre à contre-temps et à contre-courant dans le monde du kali yuga.
Indubitablement effectivement, dans cette brève mais dense biographie, ni complaisante, ni assassine, vous découvrirez une femme en quête de ses propres repères mais son univers, le monde qui l’entoure n’est-il jamais que le reflet de son propre être ?
Certainement, Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux, cette inscription au seuil du Temple de Delphes reflète pour moi toute la vie de Savitri Devi. Née Maximiani Portas, elle s’était muée en Savitri Devi, tel le papillon abandonnant la chenille. Et la quête qu’elle entreprit, qui la mena jusqu’en Inde, est éternelle. Elle est aussi la nôtre.
Que découvrirons-nous alors dans cette biographie ?
Dans cette biographie, vous découvrirez :
– que Savitri Devi quitte l’Europe pour l’Inde avant l’arrivée de Hitler au pouvoir en Allemagne ;
– que Savitri Devi épousa un Brahmane pour éviter d’être expulsée d’Inde ;
– qu’elle fut la préceptrice, à Athènes, d’un futur intellectuel trotskiste ;
– qu’elle rentra en Europe, faute d’avoir pu être reconnue comme elle le souhaitait en Inde ;
– qu’elle eut des amitiés maçonniques avec lesquelles elle partagea des conceptions philosophiques ;
– qu’elle travailla pour l’Éducation nationale française (dont elle fut pensionnée lors de sa retraite) ;
– qu’elle séjourna au cœur de la Normandie chez la nièce de Christian Dior pour rédiger son autobiographie ;
et pourquoi elle ne souhaitait pas d’héritiers biologiques ?
En somme elle n’était pas une femme ordinaire ?
Oui et décidément, Savitri Devi ne fut pas une femme ordinaire. Trente-cinq ans après son départ, il est probablement temps de découvrir, un peu, cette femme qui se situait hors du Temps.
Pour notre part, nous avions lu il y a quelques années la biographie intellectuelle de 336 pages de Nicholas Goodrick-Clarke, “Savitri Devi, la grande prêtresse d’Hitler”. Dans cette biographie à l’anglo-saxone, Goodrick-Clarke s’intéressait à la formation intellectuelle de Savitri, au nationalisme hindou, aux réseaux clandestins d’après-guerre, à l’émergeance du révisionnisme, à l’internationale néo-nazie, à l’héritage idéologique de S. Devi au sein de divers mouvements nationalistes, écologistes et au cœur du New Age. Croyez-vous aussi que la doctrine de Savitri Devi soit comme une passerelle entre le mysticisme aryen associé à l’extrême droite et le paganisme du Nouvel Age ? Comment caractériseriez-vous finalement cette doctrine et en quoi peut-elle nous intéresser aujourd’hui ? De quelle religion avons-nous donc besoin ?
Le livre que vous citez est issu d’une thèse universitaire et utilisant une technique relativement attrape-tout, à partir d’un mot-clé, il brode tout en oubliant le sujet principal, Savitri Devi, ce qui lui permet ainsi de « faire des pages ». Pour en revenir à votre question, Savitri Devi cherche la Vérité, c’est-à-dire une théorie absolue et transcendante qui lui permet d’affirmer que la Nature est éternelle s’incarnant dans différents éléments et l’Homme n’est qu’une espèce de parasite éphémère. Sa conception du monde nous renvoie à une prépondérance de Gaïa contre l’Homme, en cela les mouvements écologiques alternatifs (la « deep ecology ») rejoignent la pensée de Savitri Devi. Le politologue Stéphane François l’avait déjà relevé dans son livre “L’écologie politique“, paru en 2012 aux éditions du Cerf.
Il y a une permanence incarnée dans le monde naturel dans la pensée de Savitri Devi qui va bien au-delà de la perception de nos contemporains sur sa propre personne. Sa doctrine est, vous venez de le relever, beaucoup plus religieuse que politique. Ses rencontres, qu’elle n’a jamais rejetées, en firent un archétype de l’extrême-droite la plus radicale mais sa pensée, son mode de vie, la plupart de ses écrits nous ramènent vers un courant traditionnaliste universel en quête d’absolu et de vérité, où l’Homme moderne n’a guère sa place. Ses aspirations anti-modernistes et son apparence indianiste auraient pu faire de Savitri Devi une femme inspirant une dissidence sociale, voire religieuse mais notre époque l’a brusquement abandonné tout près de la jetée. Elle aurait préféré la haute mer. Elle restera donc un rocher contre le Temps, et comme elle s’auto-définissait, une femme « pure, dure, sûre » !
FRANCK BULEUX, SAVITRI DEVI, COLLECTION QUI SUIS-JE ? PARDÈS, 2017 cliquez ici.
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vendredi, 12 janvier 2018
VENDREDI 12 JANVIER À PARIS : PRÉSENTATION DU LIVRE "UN CHEMIN DE RÉSISTANCE" DE CARL LANG
mardi, 09 janvier 2018
Le site Breizh info consacre un article au livre d'Hubert de Mesmay "Autopsie d'un crash annoncé"
Autopsie d’un crash annoncé : le livre qui analyse l’échec du Front national
Source cliquez ici
Il n’y a sans doute plus que les élus FN ou bien le dernier carré de fidèles de Marine Le Pen pour penser que l’année 2017 n’est pas une année de profond échec pour un parti politique qui était donné comme faisant la pluie et le beau temps en France.
Résultats : une défaite au deuxième tour de l’élection présidentielle après un débat humiliant face à Emmanuel Macron, quelques députés élus à l’Assemblée nationale et qui confient ne servir à pas grand chose, voire à rien du tout, et des élus locaux ou régionaux qui, minoritaires, ne parviennent pas à imposer le moindre changement.
Sans compter la « fracture » née avec Les patriotes, de Florian Philippot, ancien chouchou de « Marine » devenu désormais l’homme à abattre et à conspuer.
C’est à cette chute que s’intéresse dans un livre d’actualité Hubert de Mesmay, cadre historique du FN et ancien Conseiller régional de PACA. « La série d’élections, Présidentielle puis législatives, qui s’est déroulée au printemps 2017 a vu l’effondrement du Néo-Front concocté par Marine Le Pen depuis son accession à la présidence du Front national en 2011.» expliquent les éditions Synthèse nationale, qui l’éditent.
Pour l’auteur, ces défaites et ces échecs s’expliquent par la nouvelle image qu’a voulu se donner « le Néo FN ». Un parti qui, pour l’auteur « a renié les fondamentaux et sacrifié les fondateurs, au premier rang desquels Jean-Marie Le Pen. En quelques années, il a voulu devenir un « parti comme les autres ». Mais le FN n’était pas fait pour être un parti comme les autres. Surtout au moment où une partie grandissante de la droite française se « radicalisait ».».
Le résultat ? Un rendez-vous raté avec les électeurs, et une dédiabolisation qui n’aura, selon l’auteur, servi à rien du tout, le système continuant, diable ou pas, à taper et à taper fort, y compris sur ceux qui se drapent de beaux vêtements pour tenter de le séduire ou d’y être accepté.
Le livre est intéressant car il n’est cette fois pas rédigé par un journaliste du Monde ou des Inrocks, ou par un prétendu « chercheur sociologue spécialiste de ..», mais rédigé par quelqu’un qui connait le Front national et le fonctionnement intérieur de ses responsables, pour en avoir lui aussi goûté durant 31 ans. On pourra toutefois reprocher à l’auteur un certain ressenti pour ce « néo front » – peut être légitime – qui exige pour le lecteur de prendre du recul.
Un livre à lire donc, pour comprendre l’échec (peut être temporaire ?) d’un parti dont ses détracteurs disent qu’il est maintenu volontairement en place par le système pour éviter l’émergence d’une droite identitaire de type Fpö autrichien, qui pourrait c’est évident totalement redistribuer les cartes politiques en France.
Autopsie d’un crash annoncé – Hubert de Mesmay – Synthèse nationale – 23 € cliquez ici
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vendredi, 05 janvier 2018
Un peu d'Histoire : Franck Abed revient sur la biographie de Louis XIX écrite par François de Coustin
François de Coustin, d’abord journaliste, avait commis en 1989 Gens de noblesse. Il occupe aujourd’hui la fonction de conseiller pour le patrimoine et l’histoire, auprès du Gouverneur de la Banque de France. Il nous propose une biographie passionnante consacrée à Louis XIX, ce roi oublié par l’histoire et les Français.
Qui connaît la vie ou même l’existence de Louis-Antoine de Bourbon-Artois, duc d’Angoulême (1775-1844) ? Poser la question revient en réalité à y répondre. Cet ouvrage lui donne une seconde vie, et lui rend justice parce que malgré tout « les vaincus de l’histoire ont aussi contribué à l’écriture de celle-ci, à leur façon ».
Lire ce texte cliquez ici
Louis XIX, François de Coustin, Perrin, 2017, 480 pages, cliquez ici
23:35 Publié dans Livres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 04 janvier 2018
L'année commence bien : le 1er janvier, la tempête Carmen liquide une éolienne en Vendée
En savoir plus sur l'éolienne de Bouin cliquez là
Lisez le livre d'Alban d'Arguin cliquez ici
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mercredi, 20 décembre 2017
Heia Safari, un nouveau livre de Bernard Lugan consacré au Général von Letton-Vorbeck
De 1914 à 1918, loin des fronts d’Europe, dans l’est africain, coupés de toute possibilité de ravitaillement, et commandés par le colonel puis général Paul von Lettow-Vorbeck, quelques milliers d’Allemands et d’askaris résistèrent à 300 000 soldats britanniques, belges, sud-africains et portugais.
Au mois de mars 1916, après deux années de victoires remportées au cri de « Heia Safari », l’arrivée de plusieurs dizaines de milliers de soldats sud-africains contraignit von Lettow-Vorbeck à changer de tactique.
Il choisit alors celle du repli offensif, se dérobant devant des forces trop nombreuses pour les attaquer ensuite par surprise. De novembre 1917 à septembre 1918, sa retraite offensive le conduisit jusqu’au Mozambique où il enchaîna les victoires.
Au mois de septembre 1918, alors qu’il lui restait moins de 200 Allemands et environ 2 000 askaris, le général von Lettow-Vorbeck décida d’envahir la colonie britannique de Rhodésie. Le 13 novembre, il y apprit qu’un armistice avait été signé en Europe. Il refusa de se rendre, déclarant au commandement britannique qu’il pouvait encore combattre durant deux années.
Finalement, le 25 novembre 1918, en Rhodésie du Nord, l’actuelle Zambie, et alors que l'armistice était signé depuis 14 jours, 155 Allemands, officiers, sous-officiers, rappelés et volontaires, ainsi que 1156 askaris et 1598 porteurs se formèrent en carré face aux forces britanniques. Devant eux, le chef admiré auquel les askaris avaient donné le nom de « Bwana mukubwa ya akili mingi » (le grand homme qui peut tout).
Rentré en Allemagne, le 1er juillet 1919, sur ordre du gouvernement, le général von Lettow-Vorbeck écrasa le soulèvement communiste à la tête d’un corps de volontaires, le « Lettow-Korps ».
Du Kilimandjaro aux combats de Berlin, cette épopée méconnue qui mériterait d’être enseignée dans les académies militaires, est ici racontée dans un livre abondamment illustré.
Le commander cliquez ici
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mardi, 19 décembre 2017
Numéro 1 des ventes chez Synthèse-éditions et sur plusieurs sites et librairies en 2017
Offrez le livre d'Alban d'Arguin pour les fêtes
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jeudi, 14 décembre 2017
DEUX NOUVEAUX "BOUQUINS DE SYNTHÈSE NATIONALE" POUR NOËL ET LES FÊTES DE FIN D'ANNÉE
La série d'élections, Présidentielle puis législatives, qui s'est déroulée au printemps 2017 a vu l'éffondrement du Néo-Front concocté par Marine Le Pen depuis son accession à la Présidence du Front national en 2011.
Afin de se donner une image lisse, le Néo FN a renié les fondamentaux et sacrifié les fondateurs, au premier rang desquels Jean-Marie Le Pen. En quelques années, il a voulu devenir un "parti comme les autres". Mais le FN n'était pas fait pour être un parti comme les autres. Surtout au moment où une partie grandissante de la droite française se "radicalisait". Résultat : il a raté son rendez-vous avec le peuple de France. La "dédiabolisation" n'aura donc servi à rien...
C'est cette chute qu'analyse dans ce livre d'actualité Hubert de Mesmay, cadre historique du FN et ancien conseiller régional de PACA.
Néanmoins, un revers peut servir de leçon. Une bonne raison de le lire...
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Dans ce livre-entretien* qu’il a réalisé avec Jean-François Touzé, Carl Lang, Président du Parti de la France, expose le sens de son engagement et sa volonté de faire renaître une véritable Droite nationale, sociale, populaire, identitaire et européenne capable de défendre notre nation et de sauver notre civilisation…
POUR LE COMMANDER EN LIGNE CLIQUEZ ICI
BULLETIN DE COMMANDE CLIQUEZ LÀ
* La parution de ce livre très attendu de Carl Lang, plusieurs fois différée, est imminente. Nous remercions les lecteurs qui l'ont commandé pour leur compréhension et leur patience.
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jeudi, 30 novembre 2017
Mercredi 6 décembre : Alban d'Arguin reçu au Parlement européen à Bruxelles pour donner une conférence
Le livre d'Alban d'Arguin cliquez ici
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mardi, 07 novembre 2017
Bonne nouvelle : le livre de Bernard Plouvier "LE POPULISME OU LA VÉRITABLE DÉMOCRATIE" est à nouveau disponible !
En rupture de stock depuis quelques semaines,
il est à nouveau disponible...
Pour le commander en ligne cliquez ici
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vendredi, 03 novembre 2017
Hier encore en rupture de stock, ELLE VIENT D'ÊTRE RÉÉDITÉE !
11:33 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 25 octobre 2017
Du nouveau chez Pardès : un "Qui suis-je ?" consacré à Carl Schmitt signé Aristide Leucate
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lundi, 23 octobre 2017
Il y a un an, à l'occasion du 60e anniversaire de l'insurrection de Budapest (octobre 1956), Synthèse nationale éditait l'intégralité de l'oeuvre magistrale de Davis Irving sur cet événement
L'acheter en ligne cliquez ici
À propos du livre de David Irving
Le cauchemar d’une nation
Un entretien avec Yannick Guibert
Automne 2016 , à l’occasion du 60e anniversaire du soulèvement de Budapest, Synthèse nationale a publié la traduction intégrale, inédite à ce jour, du livre « Budapest 1956 : le cauchemar d’une nation », de l’historien anglais non conformiste David Irving.
Nous publions ici un entretien réalisé pour le site EuroLibertés avec Yannick Guibert, traducteur de cet ouvrage en deux volumes.
Propos recueillis par Fabrice Dutilleul.
Que représente la Hongrie en Europe dans les années cinquante ?
Ce pays s’étend sur environ 90 000 km2, soit à peine un cinquième de la France, au cœur de l’Europe. Dominée par une capitale surdimensionnée qui concentre près du quart de la population (dix millions) et l’essentiel des activités économiques secondaires et tertiaires, le pays a alors des frontières communes avec la Tchécoslovaquie, l’URSS, la Roumanie, la Yougoslavie et l’Autriche avec laquelle il a aussi partagé une longue histoire commune.
Après la Ire Guerre mondiale, le traité de Trianon ampute la Hongrie des deux tiers de son territoire et de plus de la moitié de sa population. Dès 1920, après la brève et sanglante république des soviets de Bela Kun, l’amiral Horthy rétablit le Royaume (très catholique) de Hongrie dont il assume la régence. Alliée fidèle du IIIe Reich, la Hongrie sera envahie par les Soviétiques dès septembre 1944 ; ils occuperont Budapest en février 1945 après trois mois de siège.
Quel est le gouvernement qui prend la tête du pays en 1945 ?
C’est un gouvernement fantoche communiste formé à l’instigation des Soviétiques dès leur entrée en Hongrie et installé à Debrecen à la suite de l’Armée rouge. Dans le camp des vaincus, le peuple hongrois subit les exactions des vainqueurs : pillages déportations, viols illustreront la libération par les communistes.
Toutefois, en vertu des accords de Yalta, des élections libres sont organisées en novembre 1945 et elles furent un désastre pour Moscou : le Parti des Petits propriétaires obtint la majorité absolue (57%), suivi des sociaux-démocrates et des communistes (17%), le Parti national paysan arrivant quatrième. Les communistes hongrois tombaient de haut, mais leur chef, Matthias Rakosi – né Matthias Roth en 1898 à Budapest – disposait d’un atout majeur : la présence de l’Armée rouge. Doté d’une intelligence supérieure, il fut l’inventeur de « la tactique du salami » qui permit aux Communistes d’atteindre le pouvoir absolu dès 1948 après avoir menacé, noyauté, corrompu, abusé ses concurrents politiques et la population hongroise.
S’ensuivit une politique économique aberrante visant à imposer à ce pays profondément rural une industrie lourde et la collectivisation des terres. Parallèlement, la terreur rouge s’abattait sur le pays et tout opposant se voyait persécuté, enfermé, dénoncé : une première vague de procès staliniens épura le parti de tous ses éléments considérés comme trop tièdes. Une police politique très efficace, l’AVO (rebaptisée ensuite AVH), assurait la consolidation du régime. L’activité économique se délitait, la misère triomphait, une chape de plomb recouvrait la Hongrie.
Puis, au printemps 1953, la foudre frappa le monde communiste : Staline meurt ! Ceci entraîna des troubles bien au-delà du rideau de fer, mais notamment en Hongrie : grèves dans les aciéries chères au régime, manifestations paysannes massives dans la Puszta, la grande plaine hongroise. Un vent de réformes se leva qui se traduisit par une timide libéralisation économique et politique : un nouveau gouvernement formé par Imre Nagy, vieux routard du communisme, venait tempérer l’action de Rakosi qui demeurait à la tête du PC. Ce dernier put ainsi s’opposer efficacement à la Nouvelle Voie de Nagy et provoquer sa chute début 1955.
Mais il est trop tard pour revenir à un régime stalinien et l’année 1956 va connaître un foisonnement de contestations politiques dans les milieux intellectuels, même au sein du Parti…
C’est ce qui va conduire à l’insurrection de 1956 ?
Elle débutera à l’issue des grandes manifestations étudiantes, fruits de cette agitation intellectuelle, qui se déroulent le 23 octobre 1956 à Budapest.
Ce mardi, vers 15 heures, deux cortèges rassemblant une dizaine de milliers d’étudiants chacun s’ébranlent parallèlement au Danube, l’un côté Pest à partir de la faculté de droit, l’autre côté Buda à partir de Polytechnique. Tous les deux se dirigent vers les statues du général Bem et du poète Petöfi, héros de la révolution de 1848.
Initialement interdite par le Parti, la manifestation fut autorisée à la dernière minute face à la détermination des étudiants. Déstabilisé par la dénonciation du stalinisme au sein même du Kremlin par les nouveaux maîtres et en premier lieu Nikita Khrouchtchev lui-même, le Parti communiste hongrois s’est ramolli : il a même interdit à la police de tirer.
Tout se déroule dans un calme bon enfant jusqu’à la dislocation vers 18 heures où certaines voix s’élèvent pour que l’on puisse exprimer à la radio les revendications des étudiants ; de plus, entre-temps, de nombreux ouvriers des équipes du matin qui venaient de débaucher s’étaient joints à la manifestation, ainsi que les employés qui sortaient des bureaux : plus de 50 000 personnes se retrouvèrent ainsi dans la rue. Alors qu’un petit groupe allait à la maison de la radio pour exiger la diffusion de leurs revendications, la masse des manifestants se dirigea vers la place du Parlement où la foule rassemblée exigea le retour au pouvoir d’Imre Nagy.
À la maison de la Radio, durant la nuit, l’affrontement tourne au drame, les gardes de l’AVH chargés d’en interdire l’accès, affolés par la pression des manifestants, ouvrent le feu, faisant une dizaine de victimes. Scandalisés par ces meurtres, des policiers réguliers et des officiers de l’armée commencent à donner des armes aux manifestants. Puis deux fausses ambulances font irruption : il s’agit en fait de transports d’armes et de munitions camouflés pour l’AVH encerclée à l’intérieur de la Radio… La foule s’en empare et l’affrontement tourne à la guérilla jusqu’au petit matin. Durant la nuit, d’autres manifestants déboulonnent la gigantesque statue de Staline qui dominait la place des Héros.
Comment réagit le gouvernement communiste ?
Affolé, le Politburo qui venait de nommer Imre Nagy à la tête du gouvernement, fait appel aux troupes soviétiques stationnées en Hongrie pour rétablir l’ordre. Les blindés soviétiques investissent les rues de Budapest au petit matin et se positionnent autour des centres nerveux du gouvernement.
Le 24 au matin, tout a basculé : ce ne sont plus des intellectuels ou des étudiants qui occupent la rue, mais les classes populaires, et en premier lieu des ouvriers, armés et avides d’en découdre. Ils attaquent les commissariats pour trouver des armes, récupèrent celles des clubs de tir sportifs de leurs usines et s’emparent même d’arsenaux de banlieue qu’ils connaissent bien.
Les insurgés établissent des places fortes notamment à la caserne Kilian où le colonel Maléter rejoint la cause rebelle, le cinéma Corvin à Pest, places Széna et de Moscou à Buda.
La marée rebelle se répercute de villes en villes : Györ, Debrecen… avec une grève générale dans tout le pays et le démantèlement des fermes collectives dans les campagnes.
En une semaine, le Parti communiste hongrois s’est effondré : de ses 800 000 adhérents, il ne peut plus compter que sur l’AVH et l’Armée Rouge pour le défendre. Son siège à Budapest est pris d’assaut le 30 octobre et ses occupants massacrés Mais après un cessez-le-feu et le départ apparent de l’Armée Rouge de Budapest, Kadar et Münnich forment un gouvernement prosoviétique le 4 novembre… C’est le retour des troupes russes qui écrasent l’insurrection entre le 4 et le 11 novembre, même s’il y a encore des combats sporadiques jusqu’au début décembre.
Le bilan est de 2 500 à 3 000 morts, 17 000 à 19 000 blessés (dont 80 % à Budapest), tandis que 200 000 Hongrois parviennent à se réfugier en Autriche.
Source EuroLibertés, 29 novembre 2016
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Insurrection Budapest 1956 : le cauchemar d’une nation (vol. 1), 330 p., 22 € cliquez ici
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Ecoutez, ou ré-écoutez, l'émission Synthèse réalisée le sur Radio Libertés sur l'insurrection de Budapest le novembre 2016 cliquez là
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samedi, 14 octobre 2017
Aujourd'hui, samedi 14 octobre, Charles-Henri d'Elloy dédicacera son livre "Les enfants de Maastricht" à la Librairie française à Paris
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09:51 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 07 octobre 2017
Carl Lang invité du Journal du PdF
INFORMATION IMPORTANTE :
La parution du livre-entretien de Carl Lang avec Jean-François Touzé avait été annoncée pour le 1er octobre. Cependant un problème imprévu, indépendant de notre volonté, nous a amené à retarder celle-ci de quelques semaines. Les livraisons seront effectuées dès la date de la parution.
Nous prions les nombreux lecteurs qui ont passé des commandes de bien vouloir nous excuser.
S.N.
Le livre est bien-sûr toujours en pré-vente cliquez ici
09:58 Publié dans Livres, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 29 septembre 2017
Samedi après-midi : Sébastien Jallamion dédicacera son livre à la Librairie française
10:40 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 18 septembre 2017
Le 30 septembre et le 1er octobre Patrick Gofman est très occupé
12:02 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
PARUTION LE 1er OCTOBRE À L'OCCASION DE LA JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE DU LIVRE DE CARL LANG : UN CHEMIN DE RÉSISTANCE
Le commander dès maintenant en ligne cliquez ici
08:09 Publié dans 11 - La 11e journée nationale et identitaire, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 13 septembre 2017
Sur ADG de Thierry Bouclier, édité dans la collection Qui suis-je ? chez Pardès
Camille Galic Polémia cliquez ici
Disparu à l’âge de 56 ans, A.D.G. révolutionna le polar mais il fut aussi l’inventeur d’une forme de journalisme mêlant critique acérée de la scène politique, fiabilité de l’information et recherche d’un style extrêmement travaillé sous une apparence rigolarde et populiste, comme on ne disait pas encore.
C’est donc un homme et un auteur assez inclassable que Thierry Bouclier présente dans l’excellente collection Qui suis-je ?
Fin des années 1990 de l’autre siècle. De l’atelier jouxtant mon bureau fusent des éclats de rire. Inutile d’en demander la cause : Jacques Dupuy Le Doublet, notre maquettiste, est en train de formater la chronique d’Alain Fournier, alias Alain Camille, alias Alain Dreux-Gallou, alias A.D.G.– dont Thierry Bouclier, avocat de son état, vient de publier la chaleureuse et dense biographie (1).
Petit-fils d’un ouvrier tourangeau militant communiste, frère d’un prêtre très conciliaire mais aussi ancien enfant de troupe, expérience dont il était fier, A.D.G., qui tâta du socialisme avant de rejoindre la droite radicale par la voie de l’anarchisme et la découverte de Céline, est arrivé à Rivarol en avril 1996, en provenance du Libre Journal de Serge de Beketch (ancien enfant de troupe lui aussi) où il signait des chroniques papoues assez hilarantes. Dans l’hebdomadaire « de l’Opposition nationale et européenne », il se fait plus sérieux, commentant au fil des semaines un remaniement ministériel, une bourde présidentielle comme il n’en manqua pas sous Chirac ou encore un congrès des Verts, mais toujours avec l’inimitable « patte » qui, à Minute dont il fut un collaborateur vedette de 1973 à 1985 ainsi qu’à la Série noire, dont il était le seul auteur « réac» face à une horde de gauchistes, avait fait son succès. Ses romans policiers sont drolatiques, parfois patoisants, grouillant d’une faune étrange et goûteux à souhait : Le Grand Môme, Pour venger Pépère, Cradoque’s Band, La Nuit des grands chiens malades dont Georges Lautner tira le film Quelques messieurs trop tranquilles sur un scénario de Michel Audiard (excusez du peu), etc. Avec son double inversé Jean-Pierre Manchette, comme lui pilier de la Série noire et « lecteur boulimique » mais très proche pour sa part de l’Internationale situationniste, A.D.G. a donné, ainsi que l’écrivit Dominique Venner cité par Bouclier, « un terrible coup de vieux à tout un pan du polar à la française… Impossible après eux d’écrire comme avant ».
Entre Minute, où ses billets intitulés « Minute babillons » sont très prisés, et la « Noire », le Tourangeau (qui défendait férocement les rillettes de sa ville contre celles du Mans et se faisait le champion des vins de Loire) est devenu une célébrité, invité partout et notamment – la Pensée unique ne régissait pas encore totalement l’audiovisuel – à plusieurs émissions de Bernard Pivot ou de Michel Polac, sur le plateau duquel il se castagne avec le dessinateur Siné. La belle vie pour celui qui se définit comme « un peu anar mais royaliste légitimiste, d’extrême droite ».
Toutefois, une actualité plus sombre le rattrape. Deux reportages au Liban, aux côtés des Kataïeb chrétiens, le marquent profondément avant qu’il ne s’envole en 1982 pour la Nouvelle-Calédonie où s’affrontent Caldoches et Canaques et y fonde, en même temps qu’une nouvelle famille – et, ami de Jean Raspail, qu’un vice-consulat de Patagonie ! – l’hebdomadaire loyaliste Combat calédonien. Le journal portait bien son nom : très offensif et… très favorable au Front national dont, responsable local, il accueillera le président Le Pen, Jean-Marie de son prénom, prénom qu’Alain donnera à son fils né sur « le Caillou ».
Comme le dit son biographe, « jeux de mots laids et calembours bons » abondent dans les papiers de sa période rivarolienne comme naguère dans ses polars, mais aussi gallicismes cocasses et mots-valises ; certains étaient géniaux et d’ailleurs pillés sans vergogne ensuite par des confrères, tel ce « bobardement » figurant dans le titre de son article de mars 2003 sur l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis, agression précédée depuis des mois par la scandaleuse et surtout mensongère campagne d’intoxication menée de Washington sur la prétendue détention par Saddam Hussein d’un redoutable arsenal d’armes « de destruction massive » – mensonge reconnu sans la moindre gêne, dès le mois de mai suivant, dans le magazine Vanity Fair par Paul Wolfowitz, numéro deux du ministère américain de la Défense.
Alain, qui, ayant des amis dans les deux camps, avait été durement affecté à partir de décembre 1998 par la crise du Front national, était déjà très affaibli par sa lutte contre le Crabe. Les séances de chimio le terrassaient. Souvent, allant dans son bureau, je le trouvais endormi, la tête sur le clavier de son ordinateur d’où, n’ayant pas été enregistrées à temps, les dernières lignes de son article avaient sauté. L’actualité ne le passionnait plus comme autrefois mais cette année 2003 lui fut pourtant propice avec la réédition de La Nuit myope, très joli livre aux antipodes (c’est le cas de le dire) de son ambitieuse fresque néo-calédonienne Le Grand Sud, dont il affirmait lui-même qu’elle « puait des pieds » pour souligner son ancrage dans la réalité parfois sordide des bagnards, et la publication de Kangouroad Movie (2) – encore un terme valise. Ce roman d’aventures très enlevé se déroulant dans l’Outback australien, très loin de son petit Liré, fut presque unanimement salué par la presse, dont Libération, une revanche sur trois lustres d’ostracisme. Dans son malheur, il pouvait surtout compter sur l’assistance et le dévouement de Martine Joulié, une jeune femme exceptionnelle par l’intelligence, la culture et la générosité, qu’il devait épouser le 5 juillet 2004 lors d’une cérémonie célébrée à Saint-Eugène, ce qui lui plut à double titre : d’une part, c’est là que Jules Verne s’était marié en 1857 et, d’autre part, l’abbé François Potez qui officiait était un prêtre selon son cœur, puisque ancien officier de marine.
Nous étions voisins de palier. Quatre mois plus tard, en revenant du journal au soir du 1er novembre, je tombai sur l’équipe du Samu qui, appelée par Martine, tentait de sauver Alain de l’étouffement. Sans succès. Il avait 56 ans.
A.D.G., dont la verve – qui est souvent la politesse des pessimistes et des natures inquiètes, et Alain n’était un joyeux drille qu’en apparence – nous avait tant fait rire, nous faisait maintenant pleurer. Merci à Thierry Bouclier d’avoir ressuscité l’œuvre et la personnalité d’un auteur profondément original, incarnation d’une littérature et d’un journalisme si authentiquement français. Et même identitaires.
Notes :
- Thierry Bouclier, A.D.G., coll. Qui suis-je ?, éditions Pardès, 11/08/2017,128 pages.
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23:51 Publié dans Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 12 août 2017
CET ÉTÉ, LISEZ LA PRESSE NATIONALE & IDENTITAIRE
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11:49 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 10 août 2017
Pour acheter le livre d'Alban d'Arguin, Eoliennes un scandale d'Etat...
10:36 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 07 août 2017
IL VIENT DE SORTIR : LE NOUVEAU RECUEIL DE CHANSONS TRÈS ATTENDU DE THIERRY BOUZARD
Les Chansons de notre identité
Un recueil exceptionnel, avec l’histoire de chacune d’entre eux, de 220 chants politiques, militaires, religieux, historiques, scouts, marins, bretons, vendéens, d’ailleurs, modernes et anciens et même à boire… Bref une partie non négligeable de notre patrimoine. Un ouvrage remarquable réalisé par Thierry Bouzard, journaliste et musicologue bien connu des patriotes.
318 pages, 220 chansons, nombreuses illustrations, 27 €
Le commander en ligne cliquez ici
À ceux qui l'ont déjà commandé, les expéditions seront faites cette fin de semaine. Merci pour votre patience.
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