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mercredi, 22 juillet 2015

Le trotsko-lambertisme à l'agonie ?

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Patrick Gofman*

Oui. C'est ce que proclament – avec une jubilation craintive et avide – les boutiquiers d'en-face : NPA de Besancenot, Médiapart et compagnie. « Crise sans précédent du lambertisme : l'explosion du POI [Parti ouvrier indépendant] est en cours », titre "Nina Pradier" le 9 juillet 2015 sur le site Tendance claire (NPA) cliquez ici.

…Avec cette comparaison : « Même l'exclusion [en 1984] de Stéphane Just, le n° 2 de l'OCI [Organisation communiste internationaliste], (…) avait frappé "seulement" 150 militant-e-s (sic)…»

"Nina" oublie qu'en 1986 Monsieur le Camarade Jean-Christophe Cambadélis avait embarqué environ 500 militants au Parti "socialiste" ; anéantissant les "fractions" jeunes et étudiants de la secte Lambert. Qui ne s'en est jamais remise : une réunion du POI, héritier dégénéré du lambertisme, c'est désormais le goûter des cheveux blancs.

Mais quel est donc l'événement "sans précédent" qui soulève l'enthousiasme au NPA, avec l'espoir non dissimulé de ramasser les morceaux ?

Il est vrai qu'il n'est pas mince : Monsieur le Camarade Daniel Gluckstein, président à vie débauché de la LCR de Krivine et promu par Boussel dit Lambert il y a 35 ans (à la fureur muette des vétérans soumis), vient d'être mis en minorité ! Un tiers seulement de ses quelque 4 000 adeptes soutient son opposition au virage "trade-unioniste" voulu par la majorité – c'est-à-dire l'adaptation étroite à la seule réussite du lambertisme, le noyautage, "l'entrisme" dans les syndicats, Force ouvrière en particulier.

Le conflit bureaucratique est violent, comme toujours dans la secte. Et il pourrait bien déboucher sur une scission massive… à l'échelle sectaire.

Mais au NPA on ne peut pas, ne veut pas comprendre que le trotskisme "à l'agonie" est en fait déjà mort ; qu'il n'était qu'un appendice du stalinisme, et qu'il l'a suivi dans la tombe.

Le plus probable est donc que nous ayons bientôt un groupuscule de plus, et plus encore d'impuissance et de dégénérescence dans le tout petit monde du marxisme dogmatique et opportuniste.

« Tout ce qui naît est digne de périr », écrivait déjà l'ancêtre Hegel. Alors c'est Georges Brassens qui montre le sentier lumineux : « Il creusa lui-même sa tombe, En faisant vite, en se cachant, Pour ne pas déranger les gens. »

(*) L'auteur de cet article – trotsko-lambertiste de 1967 à 1979 – est aussi celui d'un livre, "Le Trotskisme dégénéré". 18 € (3 € de port) sur papier aux éditions Les Bouquins de Synthèse nationale cliquez là

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Cet ouvrage est aussi en vente 3,92 € en e-book "Kindle" @amazon.fr.

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vendredi, 17 juillet 2015

Un entretien de Francis Bergeron avec Jean Mabire

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Jean Mabire fut un journaliste et un écrivain, mais aussi un soldat et un militant. En 1995, Francis Bergeron a réalisé une interview fleuve de l’auteur de la fameuse trilogie sur l’histoire des SS français, auteur également de livres cultes pour toute une génération : Commando de chasse, Drieu parmi nous, Les Paras perdus. Le texte de cette rencontre était resté inédit pendant près de 20 ans.

Pourtant cet entretien constitue l’amorce passionnante d’une autobiographie, un retour en arrière, qui éclaire toute l’œuvre de celui que Didier Patte, président du Mouvement normand, et beaucoup de ses amis appelaient affectueusement Mait’Jean ; il nous aide à comprendre ce que celui-ci nous a apporté. C’est le « chantre de tous les braves », comme l’explique l’historien Éric Lefèvre, et coauteur de certains de ses livres : « Il voulait célébrer la grande aventure, les prouesses guerrières, sous n’importe quel drapeau. »

Jean Mabire est aussi le chantre des aventures maritimes. Et, sur les pas de La Varende, un passionné de sa Normandie.

« Nous ne changerons pas le monde, il ne faut pas se faire d’illusion, mais le monde ne nous changera pas. »

Auteur de plus d’une centaine de livres, dont certains eurent un énorme succès de vente, et de milliers d’articles, préfaces et participations à des ouvrages collectifs, Jean Mabire restera enfin comme l’une des figures majeures du politiquement incorrect des années 60 à l’an 2000.

Ses essais et ses ouvrages d’histoire contemporaine sont d’ores et déjà recherchés, collectionnés, réédités, gages de la pérennité d’une vision historique, de l’influence de celui qui fut et restera un conteur et un trans­metteur de premier plan, mais aussi et peut-être d’abord un maître à vivre.

Francis Bergeron a publié une soixantaine de livres dont la série « Clan des Bordesoule » (qui s’adresse à des jeunes lecteurs de 8 à 12 ans), plusieurs biographies d’écrivains et des ouvrages sur la politique et la littérature non-conformiste.

Entretien avec Jean Mabire conteur des guerres et de la mer, Francis Bergeron, Editions Dualpha, 150 pages, 21,00 € (+ 3,00 € de port, Chèque à l’ordre de Synthèse nationale à retourner  à SN 116, rue de Charenton 75012 Paris).

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jeudi, 16 juillet 2015

Un livre entretien avec Geneviève Dormann proposé par Francis Bergeron

Genevieve-Dormann-e.jpgEditions Dualpha

190 pages, 25 €

Préface de Marc Vidal – postface d’Isabelle Parmentier.

Auteur de nombreux romans à grand succès comme La Fanfaronne (1959), Le Chemin des dames (1964), La Passion selon Saint Jules (1967), Je t’apporterai des orages (1971), Le Bateau du courrier (1974), Mickey l’ange (1980), Le Bal du dodo (1989), La Petite Main (1995), d’ouvrages sur Apollinaire, Colette ou… le point de croix, engagée (à droite), proclamant haut et fort ses opinions royalistes, Geneviève Dormann (1933-2015) fut l’une des « grandes gueules » du monde littéraire de la seconde moitié du XXe siècle.

À la fin des années cinquante, Geneviève Dormann est une jeune femme très jolie, très piquante. Les photos de l’époque nous montrent une blonde aux cheveux taillés court, fine, de taille moyenne. Son charme est très particulier et repose sans doute d’abord sur ses grands yeux et son large sourire qui révèle une rangée de dents bien plantées.

Geneviève rêvait de devenir écrivain. Sa route va croiser très vite celle des fameux « hussards » : Roger Nimier, Jaques Laurent, Michel Déon, Antoine Blondin. Elle en est en quelque sorte la « petite sœur ». Ce combat des hussards, fait d’impertinence, d’insouciance et de panache, lui va comme un gant. Mais chez Geneviève Dormann, il y a quelque chose de plus : une incroyable capacité de refus. Refus du conformisme, refus de la banalité, refus de la répétition des jours qui se ressemblent. Toute son œuvre littéraire repose sur des bases autobiographiques. Et toute son œuvre est donc celle d’une révoltée, d’une passionnée, d’un corsaire des lettres, en quelque sorte.

Son franc-parler, ses idées politiques exprimées sans circonlocutions (elle s’était fait tatouer une fleur de lys sur le poignet), ses sautes d’humeur, pouvaient lui valoir quelques inimitiés. Mais son talent, sa générosité, son caractère passionné étaient aussi au rendez-vous. Elle crevait l’écran, à la télévision, et avait toute sa place aux « grosses têtes » de Philippe Bouvard. Tout cela restera. Et plusieurs livres de ce hussard en jupons : Le Roman de Sophie Trébuchet (1983), Amoureuse Colette (1984) peuvent être considérés comme de vrais classiques. Elle laisse une œuvre, mais aussi le souvenir d’une très forte personnalité, ce qui a marqué à jamais tous ceux qui ont croisé sa route.

Francis Bergeron a publié une soixantaine de livres, dont la série à succès « Clan des Bordesoule » (qui s’adresse à un public ce 8 à 12 ans), ainsi que des biographies d’écrivains, des ouvrages sur la politique, l’histoire contemporaine, la littéraire, et, dans cette collection, un Entretien avec Jean Mabire conteur des guerres et de la mer.

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ou à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (chèque de 28 € à l'ordre de Synthèse nationale).

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mardi, 14 juillet 2015

« Petit abécédaire d’un Français incorrect » passé au crible dans Rivarol...

1225097535.jpgRobert Spieler, Rivarol n°3191

« Petit abécédaire d’un Français incorrect… et quelques joyeuses impertinences » est le titre d’un livre proposé par Charles-Henri d’Elloy. Le livre se veut être un recueil de quelques impostures, de quelques exemples de mots, de sigles ou expressions convenues. Il dénonce la vanité, la mode, le grégarisme, la cuistrerie, l’ignorance, la couardise, la propagande et ce charabia dont nous sommes abreuvés. Ses billets d’humeur mêlent humour et indignation, un mélange qui n’est pas forcément des plus aisés à maitriser. Mais Charles-Henri d’Elloy s’en sort plutôt bien.

« A l’aube du troisième millénaire » ? La sentence tombe : « Cette expression est un modèle de stéréotype présent dans le charabia des bavards insipides ». L’Art contemporain ? « Ou comment prendre des vessies pour des lanternes ». Elloy fustige évidemment les monstrueux anglicismes : faire un come-back plutôt qu’un retour, sponsors pour mécènes, look pour style ou allure (qu’il définit excellemment comme la « recherche personnalisée de l’apparence extérieure proportionnelle au vide intérieur »), training pour entrainement, e-mail pour courriel ,best of au lieu de florilège, et cet abominable « merci à vous », traduction de « thank you » alors qu’un simple « merci »  ou « merci Monsieur (ou Madame !) » fait l’affaire. Et bien sûr, il y a « Black » pour noir. Il note que voilà un mot qui rassemble et contient à lui seul toutes les hypocrisies et la bêtise du politiquement correct, et estime que son emploi rejoint le summum de l’imbécilité langagière. En quoi, en effet, le mot « black » est-il plus précis ou approprié que le mot « noir » ? Il s’en prend aussi au mot magique « citoyen », prenant un exemple de crétinisme langagier : « Faire un geste citoyen pour le développement durable », plutôt que de trier ses ordures ménagères…  

Il sulfate aussi sans aucune humanité le concept de ‘déjeuner républicain’ et s’interroge quant au menu : « Mangerait-on les restes d’un aristocrate déchiqueté la veille ? Allait-on nous servir des spaghettis composés des boyaux d’un curé réfractaire ? Devait-on porter un bonnet phrygien ? Fallait-il venir sans culotte ? » Le devoir de mémoire est, quant à lui, de l’ « héroïsme par procuration ». Qu’Elloy continue ainsi avec ses insolences, et il finira dans les raviolis d’un déjeuner mémoriel…

Les féministes ont aussi droit à son ire. Il estime que « la femme féministe n’aime pas l’homme mais tient absolument à le devenir » et rappelle que l’affirmation que l’Eglise catholique n’aurait reconnu une âme aux femmes qu’au concile de Trente de 1545 est une imbécilité. A propos des « gens du voyage », qui ne sont surtout pas des ‘nomades’, il nous apprend que les gendarmes ont inventé un nouveau sigle : le « MENS » dont la déclinaison est « Minorité  Ethnique Non Sédentaire ». Au détour d’une page, Elloy nous rappelle que De Gaulle, qui se voulait homme de lettre, commettait aussi des fantaisies langagières. On se souvient du mot ‘quarteron’ dont il usa pour désigner les quatre  généraux putschistes d’Alger. Problème : il eût fallu vingt-cinq généraux pour que le terme fût adéquat. Dénonçant par ailleurs l’impérialisme de la langue anglaise, il évoque le « snobisme saugrenu et le panurgisme imbécile » de beaucoup de nos compatriotes. Et les « Heures les plus sombres de notre Histoire » ? Il écrit qu’  « il n’y a pas que durant les cinq années de la dernière guerre que les Français ont souffert », rappelant quelques exemples de l’Histoire,et que l’ «  Histoire est écrite par les vainqueurs ». Nul doute que la Licra et le Crif sont en train de se pencher sur le cas de ce dangereux inconscient…

Par contre les régionalistes (dont je suis) n’apprécient pas son propos quand il s’en prend aux langues régionales, ne faisant guère de différence entre langue, dialecte et patois, évoquant la « funeste ratification de la charte des langues régionales », qui aurait pour improbable conséquence de « démanteler la France ». Rien que cela… Ajoutons à cela qu’Elloy s’en prend aussi à la décentralisation, dénonçant un « coup de burin pour l’unité nationale ». On est en plein discours jacobin, digne de Mélenchon et de Marine Philippot…

Pour ce qui concerne le mariage, l’auteur note avec pertinence qu’il ne reste que deux catégories à vouloir absolument se marier : les homosexuels et les curés. Rien que pour cette formule, les régionalistes lui pardonneront ses péchés…

Petit abécédaire d’un Français incorrect, et joyeuses impertinences, de Charles-Henri d’Elloy, 114 pages, à commander à Synthèse nationale, 116, rue de Charenton 75012 Paris, 23 euros, frais de port inclus.

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vendredi, 03 juillet 2015

Dans Rivarol de cette semaine, un article sur le "Petit abécédaire d'un Français incorrect..." de Charles-Henri d'Elloy

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Charles-Henri d’Elloy n’est pas un brétailleur, mais un bretteur : s’il ferraille, s’il raille, c’est toujours à propos… et à fleuret moucheté ! Les ridicules du temps sont pourfendus avec concision et netteté, mais derrière son masque, malicieusement, sourit le fleurettiste. Il observe la vie de ses contemporains en cultivant un humour froid, parfois incisif ou décalé. Libre de ses jugements, il nous livre ici son opinion, par des textes piquants. La défense de la langue française et du langage clair sont, pour Charles-Henri d’Elloy, bien plus qu’une coquetterie, un véritable combat contre la manipulation des esprits.

Sous forme de billets d’humeur, l’auteur dénonce avec ironie quelques impostures de langage à l’aide d’exemples de mots, de sigles, ou d’expressions convenues qui fourmillent dans le charabia médiatique contemporain. Il en profite pour bousculer avec insolence certaines idées reçues.

Dessin de couverture : Pascaline Laurentie

Petit abécédaire d'un Français incorrect... et quelques joyeuses impertinences, Charles-Henri d'Elloy, 2015, 120 pages, 18€ (+ 3 de port).

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vendredi, 26 juin 2015

Jean-Marie Le Pen a lu le livre de Gabriele Adinolfi "Années de plomb et semelles de vent" (Les Bouquins de Synthèse nationale)

Dans son Journal de bord de cette semaine, le Président Jean-Marie Le Pen conseille la lecture du livre de notre Camarade Gabriele Adinolfi, "Années de plomb et semelles de vent", publié par Synthèse nationale (11e minute).

Pour se procurer ce livre : 

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jeudi, 25 juin 2015

Sur Radio Courtoisie, hier soir : "Dominique Venner, soldat politique", un livre signé Basile Cérialis

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Le geste fatal de Dominique Venner avait une dimension politique…  Il avait une dimension politique parce que Venner est resté toute sa vie un soldat politique.

Bien sûr son engagement prit des formes différentes au cours des années. Mais l’idéal est toujours resté le même. Venner savait que la fidélité en politique ne consiste pas à toujours faire la même chose, mais de faire des choses qui vont toujours dans le même sens.

Dans cet essai fort bien documenté, Basile Cerialis, enseignant, passionné par les idées nationalistes et identitaires, analyse l’engagement politique de Dominique Venner de Jeune Nation, au milieu des années 50, jusqu’à son ultime message du 21 mai 2013, jour de sa mort.

Visionnaire dans bien des domaines, le fondateur d’Europe Action mérite que son combat ne retombe pas dans l’oubli. C’est ce à quoi Basile Cerialis s’est attaché dans cet ouvrage.

Dominique Venner, Soldat politique, Basile Cerialis, Les Bouquins de Synthèse nationale, 170 pages, 20 €

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Un nouveau livre de Philippe Baillet : LE PARTI DE LA VIE

le-parti-de-la-vie.jpgLe « parti de la vie » est constitué de tous ceux en qui sont encore présents et actifs les éléments originaires du réel occultés par la modernité : la voix de la race et du sang, les instincts élémentaires de légitime défense et de protection des siens, la solidarité ethnoraciale, la grande sagesse impersonnelle du corps, le sens de la beauté conforme aux types.

Qu’il s’agisse de réalités méconnues du régime national-socialiste ou de l’anti-intellectualisme fasciste, de l’ordre en tant que « nom social de la beauté » chez Abel Bonnard ou de Giorgio Locchi insistant sur le caractère nécessairement « mythique » du discours surhumaniste, de l’intimité possible de la chair avec les idées selon Mishima ou de la nature « biocentrique » de la vision taoïste du monde, etc. – tout ici renvoie à une esthétique incarnée, radicalement étrangère à la postérité d’Abraham, aux serviteurs de la Loi, de la Croix et du Livre, aux « Trois Imposteurs » (Moïse, Jésus, Mahomet).

Apparemment inactuel, ce livre explore donc avec rigueur le « versant ensoleillé » d’une Cause diffamée, enracinant ainsi les convictions dans la dynamique même des lois de la vie. Contient un texte inédit en français de Giorgio Locchi. Index.

Le parti de la vie, Philippe Baillet, Akribeia, juin 2015, 250 pages, 22,00 €

En vente chez Akribeia cliquez ici

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vendredi, 19 juin 2015

"2023 LE MUR", le nouveau roman publié par Riposte laïque...

Couverture-LE-MUR-finale-4-JPEG-691x1024.jpgEn 2090 la France est divisée en deux parties. Depuis soixante sept ans, un Mur de 700 kilomètres, allant de Rochefort-sur-Mer à Briançon, haut de 7 mètres, sépare le Sud, devenu une République Islamique, et le Nord, redevenu un véritable Etat Laïque, où l’islam est proscrit.

La justice du Sud est rendue par les hommes au nom de Dieu alors qu’au Nord le Juge ne sert plus qu’à lire les verdicts réputés infaillibles prononcés par « La Machine à Juger ». Mais celle-ci tombe en panne et l’avocat Gaétan Suchet, à l’occasion d’un procès qui s’annonçait insipide, se retrouve malgré lui au coeur d’un complot qui le mènera jusqu’en France du Sud, sur les traces de ses origines. Car soixante-huit ans plus tôt, son père était recueilli non loin de Nice par un homme qui fuyait la guerre civile qui faisait rage sur la côte d’Azur comme dans tout l’Hexagone.

Un conflit de civilisation qui fit 500.000 morts et dont l’issue fut la grande scission de 2023, et son Mur. Ce livre raconte ces deux histoires.

Olivier Arnaubec est avocat. Il exerce à Nice.

2023 le mur, Olivier Arnaudec, 333 pages, 18,00 €.

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mardi, 02 juin 2015

A propos du nouveau livre de Pierre de Laubier "L'école privée de liberté"

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Article de Robert Spieler publié dans Rivarol du 21 mai 2015

Pierre de Laubier est l’auteur de ce petit ouvrage qui raconte comment, après avoir été libraire, il devint professeur dans une école dite « catholique ». Pas pour longtemps : 9 mois durant lesquels il eut à subir quelques déceptions qu’il nous raconte dans une écriture et un style excellents. Ceci est suffisamment peu répandu pour être souligné. Il  raconte la naissance de sa vocation, lui qui n’avait jamais envisagé d’enseigner, si ce n’est le catéchisme au collège que fréquentait son second fils. Il relève avec humour qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis mais qu’ « il est abusif d’en conclure que changer d’avis serait une preuve d’intelligence : abandonner une idée fausse pour une autre tout aussi fausse n’en est pas une ; abandonner une idée vraie pour une fausse est encore plus mauvais signe. » Le seul diplôme qu’il possédait était, raconte-t-il, « le baccalauréat, document d’aussi peu de valeur qu’un titre d’emprunt russe ou une liasse d’assignats ». Mais il existe un concours permettant, sous condition d’expérience professionnelle, de rejoindre la filière. L’auteur décrit son expérience à Saint-Vincent-de-Paul, dont il ne garde pas spécialement un bon souvenir. Il dépeint la directrice qui prétend faire profession de franchise, assénant : « On se dit tout », à tout va. Laubier, qui connaît son Proust rappelle que celui-ci faisait remarquer que la franchise consiste non pas à déclarer : « Je suis franc », mais à pratiquer la franchise, sans éprouver le besoin de le dire. Et puis, notre professeur relève cette réalité que nous avons tous pu constater : « Une affirmation trop souvent répétée veut souvent dire le contraire de ce qu’elle prétend. Il y a dans ce livre des maximes qui viennent tout naturellement sous la plume de Pierre Laubier, qui rendent sa lecture des plus agréables. Exemple : « On ne peut pas penser à tout (alors qu’il est tout à fait possible de ne penser à rien ». L’auteur évoque le cauchemar administratif auquel il fut confronté, er raconte qu’il découvre « le caractère délirant de l’administration en général » et que « ce qu’on observe de l’extérieur ne donne qu’une faible idée de la réalité ». Il s’en prend bien entendu au’ collège unique’ et relève qu’il y a « quelque chose de gratifiant et de presque magique dans cette expression que la propagande qualifie aussi de ‘collège pour tous’. Il note : « Céder à la magie des mots creux est une tentation irrépressible pour les hommes politiques : peu d’entre eux résistent à la gloire de promouvoir la culture pour tous, les loisirs pour tous, voire le mariage pour tous. » Le collège unique est évidemment une calamité, inventée sur des considérations purement idéologiques. Il repose sur l’idée que tous les enfants sont également doués, et que les inégalités de parcours découlent des seules origines sociales et, en dernière analyse « de noirs complots ourdis par les classes bourgeoises en vue de réserver le savoir et la réussite à leurs propres rejetons ».

Les écoles catholiques sont-elles mieux que les écoles publiques ?

Pierre de Laubier, évoquant son expérience n’en est pas du tout sûr que tous les établissements catholiques soient mieux que les établissements publics. En tout cas, il est sûr que Saint-Vincent-de-Paul ne l’est pas. Il cite notamment le cas de ces trublions qu’il n’était pas question de sanctionner : une faiblesse déguisée en indulgence qui voudrait se faire passer pour de la charité, dit-il. Mais une charité bien mal placée dont les élèves de bonne volonté sont les victimes. Il note qu’on ne parle plus guère d’écoles « libres », on préfère désormais évoquer des écoles « privées ». Les empiètements de l’Etat sur les libertés scolaires sont connus. Ce qui l’est moins, et que l’auteur nous dévoile, c’est le rôle des directions diocésaines laïcisées, bureaucratisées, voire noyautées. Ce sont des organismes opaques et illégitimes, qui ont confisqué les droits d’écoles que l’on n’ose plus qualifier de libres. Au point, écrit-il, que bien des catholiques convaincus s’y sentent désormais considérés comme des gêneurs. Laubier raconte une anecdote « signifiante » au sujet de l’école où il enseignait, la qualifiant de « mauvais établissement qui trompe les clients sur le poids et sur la qualité de la marchandise » et dont le qualificatif de « catholique » n’est pas mérité.  Sa colère s’alluma un 20 décembre, dernier jour avant les vacances de Noël. C’était, comme ils disent dans leur jargon une « journée banalisée »  . Parmi les « propositions » faites en l’honneur de la fête de Noël, il y avait d’une part une messe, ce qui est la moindre des choses, et une visite de représentants de diverses associations charitables. Et enfin des ateliers consacrés à la réalisation de panneaux. On pouvait imaginer, par exemple, des panneaux racontant la vie de saint Vincent de Paul. Pas du tout. Il s’agissait de réaliser des panneaux sur la vie de Mandela, ou plutôt à sa gloire. Quel rapport avec la nativité de Jésus ? Aucun !

 Enseigner « autrement »

Pierre de Laubier évoque en une litanie toutes les absurdités du système d’enseignement, des élucubrations pédagogiques qu’il a connus. Il aborde ce monstre qu’est la célèbre méthode globale d’apprentissage de la lecture et affirme : « Le fait qu’elle aille au rebours du bon sens est une des raisons qui fait que l’éducation nationale y tienne tant, malgré les preuves irréfutables  de son caractère inefficace et même nuisible. Il note fort justement que l’invention de la méthode semi-globale est, du point de vue intellectuel, encore pire. Cela revient, dit-il, à dire : « Si vous sautez par la fenêtre du dixième étage, vous allez vous tuer, alors sautez seulement du cinquième ».Excellent formule ! Son commentaire fort pertinent : « A la limite, demeurer de bonne foi enfermé dans une erreur me paraît plus défendable, d’un point de vue moral cette fois, que de réparer son erreur qu’à moitié une fois qu’on l’a constatée. » Il note la catastrophe que représente cet objectif absurde d’amener « quatre-vingts pour cent d’une génération au bac » et relève qu’en pratique, l’enseignement public est administré par les syndicats, et donc organisé pour servir avant tout les intérêts des professeurs, le bien des enfants et les désirs des familles venant loin derrière. Mais que faire des mauvais enseignants ? Eh bien, il faut pouvoir s’en séparer. Son propos : « Tant que les professeurs continueront à jouir de l’emploi à vie, comme tous les fonctionnaires, il faudra bien s’accommoder de la présence des mauvais, et que les bons se contentent, en guise de récompense de leurs talents et leurs efforts, de satisfactions purement morales ».

« L’enseignement catholique ne sert à rien »

Pierre de Laubier constate : « Ce qui m’attriste, c’est de voir quelle quantité de dévouement et d’abnégation qui reste à la disposition des écoles catholiques, de la part de professeurs, d’ecclésiastiques, de surveillants, de parents d’élèves et aussi, ne l’oublions pas, d’élèves, se trouve gaspillée, à cause de chefs d’établissement indignes de leur fonction et d’une organisation qui œuvre au rebours de sa mission. Conclusion du livre : « Dans ces conditions, à quoi sert aujourd’hui l’enseignement catholique ? La réponse est d’une grande simplicité : il ne sert à rien. La seule chose qui soit nécessaire, ce sont des écoles catholiques.

L’Ecole privée… de liberté, de Pierre de Laubier, 165 pages, à commander à Synthèse nationale, 116, rue de Charenton 75012 Paris ou sur le site synthese-editions.com - 14 euros franco de port

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Un nouveau numéro de Livr'arbitres consacré à Dominique de Roux

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lundi, 01 juin 2015

Adinolfi commenté par Feltin-Tracol, cela donne :

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Georges Feltin-Tracol Europe maxima cliquez ici

Après Nos belles années de plomb (2004), Pensées corsaires (2008), Orchestre rouge (2013) et Années de plomb et semelles de vent (2014), Gabriele Adinolfi commence à être bien connu du public français. Ce court essai consacré à la question européenne contribue au grand combat des idées. Outre un prix modique, l’impression d’opuscules facilite la diffusion de pensées concises et ramassées. Déjà, à la fin des années 1970, la rédaction évolienne francophone de la revue Totalité et, précédemment, le Cercle Culture et Liberté. Pour une Europe libre et unie sortaient des brochures, véritables munitions pour la réflexion, signées du Belge Daniel Cologne (Éléments pour un nouveau nationalisme en 1977) et d’autres auteurs activistes italiens tels le « Groupe des Dioscures » (L’assaut de la vraie culture, 1979), Giorgio Freda (La désintégration du système, 1980) ou Adriano Romualdi (La Droite et la crise du nationalisme, 1982). Le texte d’Adinolfi est d’ailleurs dédié à Romualdi, à Pierre Drieu La Rochelle et à Jean Thiriart.

Penser une autre monnaie européenne

Romain et Italien, Gabriele Adinolfi est aussi un ardent Européen et souhaite ouvrir un débat non convenu sur notre destin commun. Certes, il est le premier à pester contre cette « Europe que nous n’aimons pas (p. 41) ». Son propos déstabilise parfois le lecteur eurosceptique ou souverainiste national béat. Ainsi est-il « favorable au maintien de l’euro mais avec d’autres paramètres (p. 62) ». Dans le cadre des activités du Centre d’études Polaris qu’il a fondé, Adinolfi a en effet demandé à des économistes et à des juristes de travailler sur une Banque centrale européenne dépendante des banques nationales re-étatisés. Il envisage par exemple un « système de monnaie complémentaire (M.C.) […qui] se base sur un certificat nommé R.A.S. (reçu autoliquidant de souscription) (pp. 66 – 67) » dont l’inspirateur serait le théoricien des monnaies fondantes, Silvio Gesell.

Liant idée européenne et ambition économique continentale, l’auteur se réclame d’une économie solidaire et enracinée, relocalisée, dans laquelle prospéraient de petites et moyennes entreprises, propriétés de leurs employés. Partisan d’une logique corporative rénovée, Adinolfi entend surtout « rassembler et représenter toutes les classes au lieu de favoriser les consortiums au dépend des producteurs locaux et des salariés (p. 61) ».

Contrairement donc aux souverainistes nationaux et aux nationalistes qui se déclinent en « stato-nationaux », en séparatistes régionaux et en communautaristes superficiels, Gabriele Adinolfi insiste sur « l’Europe comme nécessité (p. 17) ». Aux temps de la Guerre froide et du condominium planétaire États-Unis – U.R.S.S., l’unité européenne indépendante vis-à-vis de ces deux blocs gémellaires était une obligation. « Aujourd’hui, encore plus qu’hier, l’Europe – c’est-à-dire nous tous – est menacée d’extinction et son unité de puissance est à la fois nécessité et identité (p. 34). » Toutefois, le recours à l’Europe exige au préalable l’ouverture sur une dimension psychologique cruciale qui prépare des cadres spirituels qui ne peuvent être en Europe de l’Ouest que des références antiques et médiévales. l’urgence impose de retrouver l’être européen alors que des hordes surgies d’Asie et d’Afrique franchissent chaque jour la Méditerranée et ses détroits. La communauté européenne se sait maintenant encerclée par de multiples menaces toutes mortelles les unes des autres (invasion migratoire, atlantisme, théocratie obscène des droits de l’homme, gendérisme, sociétalisme, islamisme, primat de l’économie devenue folle…). Néanmoins, les Européens qui commencent peu à peu à réagir ne doivent pas à leur tour s’engluer dans les miasmes mortifères de l’économisme. Adinolfi constate qu’en « se limitant aux revendications socio-économiques, ceux qui devraient être les héritiers d’une ligne nationale-révolutionnaire ont perdu le sens de l’Ennemi (p. 33) ».

Misère du militantisme pantouflard

Il y a du boulot ! Militant exemplaire, Gabriele Adinolfi admoneste les nouveaux militants qui forment « un milieu de fachos consommateurs, de fachos plaintifs, de fachos présomptueux, et de fachos de bar aux concepts enfoncés dans le crâne sans avoir jamais pensé à les peser ou les radiographier (p. 12) ». Naguère, « le militant n’était pas un consommateur d’idées reçues ou un télévotant, il n’obéissait pas au langage binaire et ne s’imaginait pas la révolution comme un flash sur la vitrine d’un “ social network ” ou comme une rafale de “ tweet ” ou de “ textos ” (p. 10) ». Eux aussi pâtissent du grand changement anthropologique en cours qui valorise l’hyper-individualisme si bien qu’au final « on ronronne, on grogne, on se réfugie dans des dogmes, on hululule aigri parce qu’insatisfait de soi et de la vie, mais on ne se remet presque jamais en cause (p. 13) ». Une Europe consciente d’elle-même serait au contraire capable de réhabiliter, voire d’inventer de nouvelles manières d’être.

Sachant que l’Europe est devenue auprès des opinions publiques continentales un sujet négatif, déprécié et stérile, Adinolfi examine différentes idées reçues contre elle. Il observe qu’une Europe unie et forte entraverait l’hégémonie étatsunienne, que ce n’est pas qu’un projet franc-maçon (le Vatican le souhaitait aussi) et que les actuelles institutions de l’Union pseudo-européenne ne servent pas exclusivement le mondialisme et les intérêts bancaires. Il serait quand même préférable de redonner aux Européens le sens de « l’idéal universel des Révolutions nationales et de l’Imperium (p. 46) ».

Gabriele Adinolfi apprécierait-il de rectifier « des populismes, qui n’iront nulle part s’ils ne sont pas dotés d’une conception stratégique, active, positive, révolutionnaire et s’ils ne sont pas guidés par d’authentiques classes dirigeantes militantes (p. 46) » ? Les amorces existent pourtant ! Malgré des persécutions de plus en plus vives,  CasaPound et le Blocco Studentesco en Italie, et Aube dorée en Grèce réussissent un fantastique maillage territorial complété par des initiatives culturelles et sociales qu’on doit encourager, reproduire ici et maintenant et étendre aux questions environnementales, scolaires, de loyers, de cadre de vie, etc. Notre Europe libérée retrouvée – car identitaire et tiercériste – ne se réalisera qu’au contact de la seule réalité et auprès de populations autochtones pour l’instant déboussolées. Leur rendre une orientation véritable digne de leur histoire représente un enjeu majeur. Oui, « l’Europe est une nécessité absolue, mais elle ne se fera jamais si elle n’est pas d’abord une identité consciente et combattante, à la hauteur du Mythe qu’elle représente (p. 79) ». La mobilisation totale pour notre cher continent, l’Alter-Europe, commence par la lecture de L’Europe d’Adinolfi.

• Gabriele Adinolfi, L’Europe, Les Bouquins de Synthèse nationale (116, rue de Charenton, 75012 Paris), 80 pages, 2015, 10 €.

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Harfang, le magazine québécois, consacre un article à Venner

501804316.jpgLe magazine québécois Harfang cliquez ici, sous la plume de Rémi Tremblay, vient de consacrer, dans sa dernière livraison, un article au livre de Basile Cérialis, Dominique Venner - Soldat politique cliquez là, que nous avons édité en décembre dernier :

Historien méditatif. C’est le terme que Dominique Venner aimait employer pour se qualifier. Un historien qui é́tudie l’histoire, mais qui ne la fait pas. Un observateur et non un acteur. Pourtant, son geste ultime du 21 mai 2013 semble laisser croire qu’acteur, il souhaitait l’être et qu’il ne voulait pas seulement étudier et transmettre l’histoire et les traditions, mais influer sur le cours des é́vénements.

Dé́jà̀, enfant, le jeune Venner, poussé́ par ses lectures qui lui permettent de s’évader de ce monde morne, rève de gloire, d’héroïsme et de liberté. Aussitôt qu’il en aura l’occasion, il quittera ce monde terne en se joignant à l’armée, y voyant une version moderne de la Sparte antique, et en s’envolant vers l’Algé́rie qui est alors en plein soulèvement anti-français.

De retour en métropole, il comprend que la victoire ou la défaite de la guerre en Algérie est avant tout une affaire de politique. Il s’engage corps et âme dans Jeune Nation (qui ne doit pas être confondu avec le groupe québécois du même nom, dirigé par Pierre Trépanier), une organisation jeune et dynamique qui rejoint les aspirations éthiques et esthétiques du bouillant Venner. Militant total, il s’abandonne dans les manifs, collages, confrontations et noyautages. Il se dépense sans compter le temps, l’énergie et les coups.

Jeune Nation souhaite « une seconde révolution » après la première, celle de Pétain. Le droit à la nation y est mis de l’avant et sont rejetés le libéralisme et la démocratie. Brisant avec la tradition réactionnaire et puisant dans les stratégies de gauche notamment léninistes, les membres souhaitent se lancer dans une véritable guérilla politique - ni fascistes, ni vichyistes, ce sont des nationaux-révolutionnaires.

La dissolution de Jeune Nation par le gouvernement ne fera pas flancher Dominique Venner, devenu le second de Pierre Sidos. Les structures et l’engagement des militants ne se tarit pas et l’objectif est de perpétuer l’organisation sous un autre nom avec un autre enregistrement. C’est ainsi qu’il lance le journal Jeune Nation sous la tutelle du nouveau groupe Société d’édition et de diffusion de la Croix celtique. En 1959, il participe à la création du Parti nationaliste dont il est le second, après Pierre Sidos.

Ce parti sera dissous dans les quelques jours suivant sa création et Dominique Venner sera arrêté pour son adhésion au PN et, quelques temps après sa libération, pour une bataille avec des étudiants noirs, geste dont il se défend, parlant de machination politique.

En 1960, Venner se radicalisera davantage. Impliqué dans des heurts avec la police à Alger, il entre dans la clandestinité. Cette fois-ci, il souhaite se lancer dans une lutte ultime avec le gouvernement et prépare un putsch. Malheureusement, avant de passer à l’acte, il est finalement arrêté. C’est durant son incarcération subséquente qu’il fera le bilan de son engagement et écrira Pour une critique positive. Il réalise que ce sont les esprits qui doivent d’abord changer avant qu’une révolution ne soit possible.

C’est dans cette optique qu’à sa sortie de prison, il fonde les Éditions Saint-Just et rassemble les anciens de Jeune Nation autour de la revue Europe Action. Cette fois-ci, l’activisme est relégué au second plan et l’objectif premier est de former les esprits et de répandre les idées

de nationalisme ethnique européen s’opposant tant au libéralisme qu’au communisme. Ce sera le point de rupture avec l’extrême-droite traditionnelle, notamment avec Pierre Sidos. Il est important de noter que Jean Mabire précise dans Europe Action que « pour nous, l’Europe est un cœur dont le sang bat à Johannesburg et à Québec, à Sidney et à Budapest. »

Venner se lancera dans la politique politicienne avec la campagne de Tixier-Vignacour et ensuite avec le Mouvement nationaliste du progrès et le Rassemblement européen des libertés. Mais en 1966, suite à la faillite des Éditions Saint-Just et à sa déception envers la politique qui ne répond pas à ses attentes éthiques et esthétiques, il quittera définitivement la politique et se lancera dans l’étude de l’histoire et la promotion de l’héritage européen.

De par son emphase sur la période militante et l’utilisation de nombreuses sources, cet ouvrage est un complément essentiel à Cœur Rebelle. Il permet de mieux connaître Venner, mais surtout de mieux se connaître en tant que militant. De voir son parcours militant ponctué par les reculs, la prison, les liens brisés, mais aussi par les coups d’éclat, la fraternité et les rencontres inoubliables, cela nous permet de relativiser certains échecs ou coups durs momentanés.

Cérialis nous rappelle aussi que lorsque Venner défendait les peuples européens, il ne se limitait pas au territoire géographique européen, mais bien à l’ensemble des peuples de descendance européenne, dont nous. Sa vision nationaliste ethnique qui le poussa au militantisme est la même que celle qui guide aujourd’hui notre mouvement.

Cérialis, Basile. (2015) Dominique Venner - Soldat politique. Les Bouquins de Synthèse Nationale. 196 pages.

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mercredi, 27 mai 2015

"Ça suffit ! 1935/2015 : 80 ans de mensonges et de calomnies", le nouveau livre de Roger Holeindre

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Avec ce livre se révèle un «géant» de la littérature patrioyique, écrivain à la plume alerte et féconde, au talent reconnu, ancien «grand reporter», ancien et glorieux combattant de toutes les dernières guerres (Libération, Indochine, Algérie) qui n’hésite pas à dénoncer avec vigueur tous les maux dont souffre ce beau pays qu’est la France, depuis quatre-vingt ans.

«Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire» dit un vieux proverbe français… Certes, mais ce n’est pas le sentiment de l’auteur qui, pour sa part, se refuse à pratiquer «la langue de bois», car animé d’une foi patriotique intransigeante.

À un moment donné, en effet, il faut savoir choisir ! Soit, on se réfugie dans le silence prudent des «pusillanimes», qui se confond souvent avec la lâcheté, soit on assume le franc-parler des hommes de conviction, synonime de courage, voire d’abnégation et de sacrifice, devant les censeurs du «politiquement correct», délibéremment hostiles à une France française…

Roger Holeindre passe ainsi en revue, avec pertinence et lucidité, tous les aspects malheureux de la vie politique française depuis quatre-vingt ans. Sa fine analyse, son vocabulaire nourri, son humour et sa verve ne peuvent qu’emporter, sinon un enthousiasme légitime, du moins la franche adhésion des lecteurs du présent ouvrage.

Il a été en 1944, un des plus jeunes Résistants de France

Parti en Indochine à 17 ans, il a servi à la 1ère Division Navale d’Assaut.

Puis en 2e séjour, au 5e Bataillon de Commandos Parachutistes Coloniaux.

Puis en 3e séjour, volontaire pour Dien Bien Phu au 7e Bataillon de paras coloniaux…

Volontaire pour l’Algérie, il a servi au commando du 8e Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine.

Il est titulaire de la Médaille Militaire, de la Croix de Guerre TOE avec trois citations, de la Croix de la Valeur Militaire avec deux citations, d’une citation exceptionnelle pour son action envers la jeunesse musulmane.

Il a été blessé deux fois au combat, notamment dans un corps à corps après avoir infiltré une katiba rebelle avec quatre hommes.

• Éditions d’Héligoland - 2015 ISBN : 978-2-36611-008-1, 1 volume 16 x 24, 600 pages. Édition normale : 25,00 € (vente par correspondance : 29 € franco). À commander chez le diffuseur EDH, BP 2, 27 290 Pont-Authou. cliquez ici

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vendredi, 22 mai 2015

OSER PENSER L’HORREUR CONTEMPORAINE EN SA TOTALITE Pas de politique sans théorie systématique et actualisée


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Jacques-Yves Rossignol Métamag

C’est le peuple sain et souvent démuni, refusant les mensonges de l’euphorie mondialiste, qui a voté Front National. Il y a longtemps que nous savons cela. Peuple auquel il convient d’ajouter les intellectuels de plus en plus nombreux qui comprennent les catastrophes mentales (desséchement mental et mécanisation de l’esprit), écologiques (horreur de l’élevage industriel) et évidemment économiques auquel conduit inévitablement le capitalisme à sa phase mondialiste.

Comment le gros argent fou va-t-il tenter de contrer ce réveil politique des classes populaires ? Il va diviser, neutraliser, et surtout envoyer les gens de bonne volonté sur des dérivatifs, des diversions, de petits problèmes faux ou partiels. Il a un siècle et demi d’expérience en ce domaine. La grande bourgeoisie affairiste (« confessionnelle » ou « républicaine », c’était strictement la même classe faisandée car c’était le même rapport ironique et cynique au monde) a forgé mentalement une petite bourgeoisie dès 1850. Et elle a su l’assujettir, la diviser (en «  droite » et « gauche ») et surtout l’orienter vers les diversions les plus variées, les faux problèmes les plus invraisemblables. Chez les petits bourgeois de « droite » comme chez les petits bourgeois de « gauche », la plupart de temps, on a « plané » hors du monde réel sur des questions de politique purement formelles (la question du régime, la question religieuse, la défense républicaine, abordées sous leur aspect le plus formaliste, le plus coupé de la vie réelle). Le gros argent « embauchait » les petits bourgeois et les formatait politiquement contre le bon peuple vivant, le petit peuple qui connaissait déjà, lui, certaines conséquences de l’horreur capitaliste. Cette politique petite bourgeoise artificiellement forgée et entretenue par le gros argent a constamment interdit que soit sérieusement posée la seule question qui comptait dès la fin du XIXe siècle : les effets réels de l’immense processus capitaliste sur la vie.


Le haut affairisme assuré et ironique invente, domestique, divise et enrage en permanence une petite bourgeoisie formaliste et mentalement desséchée (de « droite » ou de « gauche ») et la dirige contre le peuple qui finira au XXe siècle par être vaincu et éradiqué : toute la pathétique histoire politique française est là, en trois lignes. L’auteur qui a décrypté cette histoire politique souterraine est Emmanuel Beau de Loménie dans son extraordinaire ouvrage « Les responsabilités des dynasties bourgeoises ». Stupéfiant d’intelligence et de perspicacité. Je lui dois tout ce que j’expose ci-dessus. 

Aujourd’hui, le réveil est brutal, très brutal. Nous allons payer atrocement cher un siècle et demi de politique formaliste occultant la réalité du processus capitaliste. L’emprise du capitalisme, à travers l’industrie culturelle (la fausse culture, les médias) sur nos consciences et sur nos vies est quasi-totale, l’aliénation aussi. Il y a mécanisation de l’esprit et atrophie des facultés mentales. Cela n’était pas prévu, et c’est tombé sur le monde en quarante ans. Sur tout le monde, y compris les gens de gros argent. Alors ceux qui, encore conscients, veulent tenter de sauver quelque chose de ce que fut l’histoire avant l’aliénation généralisée doivent avant tout oser voir les choses de haut et de loin, étudier les travaux difficiles montrant les effets du capitalisme sur la conscience et la vie des hommes. Ils doivent enfin étudier, lire, comprendre, délaisser les explications simplistes du monde et forger des théories politiques systématiques.

Ils doivent se former et former d’urgence leurs camarades démunis, et surtout ne pas tomber dans les pièges des faux problèmes partiels et étriqués qui ne vont pas manquer de se présenter. Ce seront des créations artificielles. Tout l’art politique du gros argent mondialiste va effectivement consister à créer en permanence des dérivatifs, des diversions, interdisant de repérer et de nommer les effets systématiques et profonds du capitalisme sur la vie et la conscience.

A l’inverse, un groupe d’hommes étudiant virilement et sérieusement, loin des nostalgies faciles et des automatismes parasitaires, la réalité du processus capitaliste et de ses effets, et assurant largement la transmission de ce savoir aux hommes de bonne volonté serait intellectuellement invincible. Pour une raison bien simple : ils seraient les seules consciences vivantes et donc les seules consciences susceptibles de réveiller leurs amis réduits à l’état de mécaniques mentales.
 
Les responsabilités des dynasties bourgeoises, Emmanuel Beau de Loménie, Editions du Trident, 5 volumes.
 

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lundi, 11 mai 2015

Le national-bolchevisme remis à l'endroit

pzouja2k.jpgGeorges Feltin-Tracol

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Depuis la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, et la disparition du bloc soviétique en 1990 – 91, le national-bolchevisme soulève un engouement réel au sein de certaines franges des « droites radicales » tant en France qu’en Italie. Collaborateur à la revue socialiste révolutionnaire-européenne Rébellion, Franck Canorel entend replacer cet ensemble d’idées méconnu dans son contexte historique initial.

Il ne faut pas se méprendre sur le titre de l’essai quelque peu réducteur. L’ouvrage ne traite pas que de Harro Schulze-Boysen qui, par anti-nazisme militant, collabora au réseau d’espionnage soviétique implanté dans le Reich, baptisé « L’Orchestre rouge ». Franck Canorel veut surtout retracer la généalogie politique du courant national-bolchevik en Allemagne. Il rappelle qu’il résulte du choc conjoint de la révolution bolchevique russe de 1917 et du traumatisme psychologique de l’armistice de 1918. Malgré des tentatives de républiques soviétiques qui échouent rapidement outre-Rhin et « face à l’appétit de la France et de l’Angleterre, certains militants communistes considèrent l’Allemagne comme un pays dominé : il faut donc le libérer. Ce contexte favorise l’émergence à Hambourg d’un courant national-communiste (p. 11) ».

En dépit d’une proximité sémantique, national-communisme et national-bolchevisme ne sont pas synonymes, même si Lénine et autres responsables soviétiques condamnent très tôt ce « gauchisme nationaliste ». Activistes à Hambourg et inventeurs du national-communisme, Heinrich Laufenberg et Fritz Wolffheim parviennent à fonder une Ligue des communistes bien vite entravée par les militants du K.P.D. Cette méfiance persistante n’empêche toutefois pas une coordination de facto avec des mouvements nationalistes lors de l’occupation de la Ruhr par les troupes franco-belges si bien que des nationalistes découvrent l’Ostorientierung et en viennent à réclamer une alliance avec l’U.R.S.S. de Staline.

L’auteur souligne l’apport intellectuel considérable de deux grands théoriciens. Le premier est le véritable théoricien du national-bolchevisme. En effet, Ernst Niekisch « plaide pour une orientation vers les “ valeurs primitives ” de l’Est, “ le retrait de l’économie mondiale ”, la “ restriction des importations de l’industrie des vainqueurs de Versailles ”, “ la création de barrières tarifaires élevées ”, “ l’emploi des jeunes dans les activités agricoles, la construction des routes, etc. ” et “ un style de vie simple ” (p. 30) ». Le second, au profil plus surprenant puisqu’il s’agit du chef de file des « jeunes-conservateurs », se nomme Arthur Moeller van den Bruck. Traducteur de Dostoïevski et attiré par la civilisation russe, Moeller van den Bruck est principalement connu pour son essai politique, Le Troisième Reich (1923) qui aurait pu s’appeler Le troisième point de vue ou La Troisième Voie.

« Même si le romantisme qui sous-tend l’Ostorientierung amène nombre d’entre eux à idéaliser l’U.R.S.S. (p. 27) », certains militants nationalistes n’en tirent pas moins des conclusions géopolitiques novatrices en proposant l’entente avec Moscou. C’est dans ce vivier romantique politique qu’émergent bientôt « des nationalistes anti-N.S.D.A.P., qui vomissent la bourgeoisie allemande, [qui] poussent leur engagement jusqu’à prendre fait et cause pour l’U.R.S.S (p. 37) ». leur ouverture d’esprit ne se focalise pas que vers l’Est. Maints d’entre eux s’intéressent aux débats français. Ainsi, Harro Schulze-Boysen se sent-il en affinité avec la revue non-conformiste réaliste française Plans de Philippe Lamour. Par ailleurs, Schulze-Boysen accueille dans ses colonnes les contributions de Niekisch et d’autres futurs opposants nationaux-révolutionnaires à Hitler.

Franck Canorel en profite pour rectifier quelques légendes propres à accroître la confusion. La « scission de gauche du N.S.D.A.P. » réalisée par les frères Strasser, rapidement qualifiés de représentants éminents du national-bolchevisme en Allemagne, n’est en rien un départ ordonné et réfléchi de nationaux-bolcheviks : « mysticisme, impérialisme teinté de romantisme chevaleresque, vitalisme, biologisme völkisch : en clair, la “ révolution allemande ” qu’appellent de leurs vœux les strasseriens n’est rien d’autre que la mise en pratique, sous une forme condensée, des idées réactionnaires qui avaient cours au siècle passé en Allemagne (p. 33) ».

L’auteur s’afflige en outre de la pauvreté des travaux non allemands traitant de son sujet. « Il s’agit pour la plupart d’ouvrages écrits par des auteurs d’extrême droite qui n’ont manifestement pas creusé leur sujet et se mélangent les pinceaux, associant le national-bolchevisme à des courants politiques qui lui ont été hostiles (p. 47). » Selon lui, le national-bolchevisme est d’abord « un courant inclassable […] Synthèse – dialectique -, non des “ extrêmes ” mais de la tradition (du latin traditio, tradere, de trans “ à travers ” et dure “ donner ”) et du mouvement : reconnaissance, pour chaque peuple, sur le plan anthropologique, de la valeur socialisante de sa culture (habitus, langue, mœurs) : nécessité, sur le plan économique, du socialisme (du latin socius, “ ensemble ”, “ associé ”) (p. 50) ».

Dans cette perspective synthétique est aussi évoqué Karl Otto Paetel, responsable de La Nation socialiste et du Groupe des nationalistes sociaux-révolutionnaires. Comme Wolffheim, Paetel est d’origine juive. Il s’enthousiasme en 1932 pour Le Travailleur d’Ernst Jünger, s’oppose à l’influence des frères Strasser et condamne le nazisme officiel. Bref, « si le national-bolchevisme est un aigle bicéphale, un labrys, c’est parce qu’il combat des deux côtés : contre la “ gauche ” et contre la “ droite ”, béquilles du système capitaliste (p. 61) ». Il va de soi que le nazisme réprimera férocement cette opposition originale. Exilé aux États-Unis, Paetel reste fidèle à lui-même, se montre « ardent partisan de la libération des peuples (p. 92) » et soutient, comme Maurice Bardèche dans son célèbre Qu’est-ce que le fascisme ?, Fidel Castro, Nasser et même Ho Chi Minh.

Franck Canorel revient enfin sur la floraison francophone des mouvements nationalistes-révolutionnaires dans la décennie 1990 qui, pour lui, trahissent en fait l’idéal national-bolchevik en raison d’un programme économique « habituel », capitaliste de grand-papa. Canorel en conclut que « tout bien pesé, Niekisch, Paetel et Schulze-Boysen sont restés sans descendance directe (p. 99) ». Cette étude remarquable éclaire vraiment une aventure intellectuelle typiquement germanique.

Franck Canorel, Harro Schulze-Boysen. Un national-bolchevik dans « L’Orchestre rouge », Alexipharmaque, coll. « Les Réflexives », 2015, 190 p., 18 € (Alexipharmaque, B.P. 60359, F – 64141 Billère C.E.D.E.X.).

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samedi, 09 mai 2015

Voltaire, la grande imposture des Lumières...

voltaire.pngEntretien avec Marion Sigaut dans Rivarol de cette semaine

Voltaire est à la mode depuis l'affaire Charlie Hebdo, mais derrière le mythe républicain, un monstre de fanatisme apparaît. Marion Sigaut démasque cette grande imposture.

Rivarol : Votre parcours personnel et politique est d'une richesse surprenante. Quelles furent les étapes de votre évolution ?

J’ai eu une enfance et une adolescence profondément chrétiennes. Je ne me contentais pas d’aller au catéchisme et à la messe, j’y croyais sincèrement, profondément. A 14 ans j’ai découvert Teilhard de Chardin qui m’a illuminée et a ancré ma foi encore plus profondément.

Juste après mai 68 (18 ans), j’ai subi un conflit terrible avec mon père et j’ai basculé dans un gauchisme très nihiliste. Un séjour dans un kibboutz m’a réconciliée avec des valeurs sûres, et m’a fait opérer un rapprochement avec le judaïsme, dont je ne voyais d’ailleurs pas les contradictions avec mon kibboutz. J’ai voulu devenir juive, et je me suis arrêtée (j’étais presque au bout) quand j’ai compris que le message n’était pas universel : j’étais restée chrétienne, mais sans le savoir  ni surtout le vouloir : imprégnée de la doxa républicaine, je couvrais l’Église de tous les maux.

Politiquement, j’étais à gauche, jusqu’à l’extrême-gauche, sincèrement, mais plus par recherche d’absolu que par conviction. Franchement, je n’ai jamais été marxiste et quand je regarde en arrière, je trouve ça drôle : marxiste, moi ! Mais c’était une époque où je croyais qu’être avec le peuple c’était être à gauche, ce qui est toute l’imposture du système.

C’est en reprenant des études d’Histoire que j’ai compris l’énormité de la mystification dans laquelle j’ai vécu : la gauche, la Révolution, la République, les crimes de l’Eglise, tout s’est effondré. La gauche n’est pas le peuple, la Révolution fut un coup d’Etat, la république est marchande et les crimes de l’Eglise ont été commis par ses ennemis. C’est trop fort.

Je suis revenue à ma source, la vraie : je suis catholique. Heureuse et fière de l’être désormais.

Rivarol : Vos livres sont une approche vivante des grands moments de l'histoire de France. Comment concevez-vous le rôle de l'historien ?

L’historien est le journaliste du passé. Il est là pour chercher la vérité et la dire. L’historien travaille d’abord et avant tout avec le travail de ceux qui l’ont précédé. Pas de recherche historique sans une solide bibliographie. Puis on va à la source : l’archive. Le fil conducteur de ces recherches est certainement lié à la personnalité du chercheur. Personnellement, je travaille à l’intuition, au sixième sens, je suis bien une femme !

Bien sûr il y a des historiens qui mentent, pourquoi n’y aurait-il pas des menteurs parmi eux. Mais globalement, je fais confiance aux chercheurs qui ont travaillé à débroussailler un sujet et ont mis à jour des données enfouies.

Un historien recherche la vérité. C’est ce que je fais. La vérité est un absolu et sa quête est un impératif moral.

Rivarol : Vous sentez-vous proche d'historiens royalistes comme Pierre Gaxotte et Jacques Bainville ?

J’ai adoré Gaxotte et je n’ai fait que survoler Bainville. Mais quand je suis entrée dans les détails, de la sexualité de Louis XV par exemple pour Gaxotte, ou des Lumières pour Bainville, j’ai compris leurs limites. Mais qui est parfait ? Je ne le leur reproche pas. Quand j’ai appris (j’étais encore à gauche à cette époque) que Gaxotte était à droite, j’ai commencé à me poser des questions.

Rivarol : Votre époque de prédilection est le Grand siècle français. Vous avez très bien montré la nature réelle de l'absolutisme royal. Comment définissez-vous ce système qui assurait les libertés à la base et l'ordre au sommet ?

J’ai peur de dire des bêtises… Je crois que la hiérarchie tient dans la mesure où les valeurs sont partagées et considérées comme transcendantes. C’est la foi qui fait la différence. Les bourgeois ne s’y sont pas trompés en attaquant le catholicisme.

L’absolutisme royal consistait à faire du roi l’arbitre final des conflits dans une société libre qui avait pour socle commun le catholicisme. Respect des petits, amour du prochain, sens du bien commun, justice sévère, responsabilité… Tout ça a été renversé à la Révolution qui a validé la concurrence, l’intérêt personnel, et surtout l’intrusion de l’Etat dans tous les domaines de la vie des citoyens. Qui, dans un tel système, peut se dire arbitre des conflits ? Hier, au-dessus du roi c’était Dieu. Aujourd’hui, au-dessus du chef de l’Etat, c’est la banque. Et au-dessus de la banque…

Rivarol : Dans La Marche rouge, les enfants perdus de l'hôpital général  vous évoquez un des faits divers les plus sordides de l'Ancien Régime. Quels sont les dessous de cette tragédie qui rappelle certaines des pires affaires de notre époque ?

Il m’apparaît évident que des magistrats (et autres sous leur protection) se livraient à de la pédocriminalité, le seul crime inavouable et susceptible de mettre le peuple en furie. Et, jusqu’à plus ample informé, c’est la seule explication à l’affaire de l'hôpital général, qui fit de la nomination d’une amie de l’Archevêque à la tête d’une institution de secours une affaire d’Etat qui a ébranlé le trône. Si quelqu’un a une autre explication…

Ce genre de crimes est commis par des gens qui se croient au-dessus des autres. Les élus en quelque sorte.

Les magistrats jansénistes refusaient d’obéir au roi, au pape, à la morale commune. Le crime sur les enfants est le secret qui tient les criminels ensemble, leur permet de se sentir tout-puissants (la transgression semble être leur excitation suprême).

En fait c’est le diable. Je ne croyais pas au diable jusqu’à ce que je prenne conscience de ces horreurs : le diable est là. Il est fait, d’abord et avant tout, d’orgueil, et, juste derrière, de mensonges.

Rivarol : Dans votre dernier livre, vous attaquez avec fougue la personnalité abominable de Voltaire. En quoi ce personnage du panthéon républicain est-il l'incarnation d'une imposture ?

Tout ce dont on se sert pour attaquer l’ancien régime et l’Eglise est tiré de Voltaire qui mentait comme un arracheur de dents. Retirez tout ce que dit Voltaire, il n’y a plus de République. C‘est absolument énorme.

Rivarol  : L'auteur de Zadig affichait un mépris des faibles et du peuple. Cette logique n'était-elle pas commune à la philosophie des Lumières ? 

Très exactement. Il n’y a rien que ces gens aient détesté comme le peuple. Peuple dont je me réclame haut et fort,  je ne me suis jamais sentie au-dessus de qui que ce soit.

L’idéologie de ces gens-là est ce qui fait notre malheur. Il faut les dénoncer et retrouver les vraies valeurs qui sont les nôtres.

Vox populi, vox dei. Vouloir tuer Dieu c’est tuer le peuple. D’ailleurs il y a une constante dans la haine de la religion des gens de gauche : ils disent que la religion force les gens à croire que… Le peuple croit ce qu’il croit, c’est bien le mépriser que d’imaginer qu’il se laisse ainsi imposer quoi croire, alors que le catholicisme a été le lien qui a fait tenir la France pendant tant de siècles.

Rivarol : A travers son œuvre, Voltaire professe une haine constante envers la religion catholique. De l'affaire Calas à celle du Chevalier de la Barre, son athéisme militant fut-il au service de certaines puissances de son époque ?

Oui certainement. Voltaire fut l‘homme des puissances capitalistes protestantes. Indéniablement. Le protestantisme, comme vision du monde (et non comme croyance intime, je ne confonds pas) est profondément marchand, individualiste, élitiste. Le catholicisme est moral, soucieux du bien commun et de l’égalité devant Dieu, c’est-à-dire ennemi du profit.

Mettre l’Eglise à genoux, c’était lâcher la bride à la recherche du profit dont nous voyons aujourd’hui le résultat à l’échelle planétaire. Voltaire fut le français le plus actif dans cette destruction de ce qui fit notre grandeur.  

Rivarol : Quelle analyse, vous inspire l'attaque contre Charlie Hebdo, qui se veut l'incarnation de l'esprit voltairien?

C’est exactement ça, l’esprit voltairien :

« Le mensonge n’est un vice que quand il fait du mal; c’est une très grande vertu quand il fait du bien. Soyez donc plus vertueux que jamais. Il faut mentir comme un diable, non pas timidement, non pas pour un temps, mais hardiment et toujours… Mentez, mes amis, mentez… »

Tout est dit, non ?

Au fait, moi je suis Marion.

Propos recueillis par Monika Berchvok pour Rivarol

A lire : Marion SIGAUT, Voltaire, une imposture au service des puissants, 463 pages, Editions Kontre Kulture, 19 euros ( disponible sur http://www.kontrekulture.com).

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vendredi, 08 mai 2015

Roger Holeindre dédicacera son dernier livre samedi à Saint-Cloud

url.jpgSamedi 9 mai à Saint-Cloud (92)

Brasserie Le Magenta,

1 place Magenta (de 9h à 13h).

Roger Holeindre dédicace

son dernier livre : Ça suffit !

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mardi, 05 mai 2015

Gabriele Adinolfie publie aux Bouquins de Synthèse nationale un livre sur l'Europe

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Gabriele Adinolfi nous expose dans ce petit livre de 80 pages, initialement édité en Italie, sa vision de l'Europe.

Partant du constat que dans le monde globalisé actuel les nations européennes ne peuvent plus, seules, avoir la force nécessaire pour faire face aux blocs (USA, Chine, Inde, pays émergents...), celles-ci risquent d'être amenées à disparaître de la compétition internationale.

Seule la création d'une Europe forte et unie, reposant sur la défense de ses identités nationales et régionales, peut inverser les choses. C'est ce à quoi Gabriele Adinolfi nous invite à réfléchir.

Jeudi prochain, 9 avril, Gabriele Adinolfi présentera son livre à Paris :

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lundi, 04 mai 2015

Deux ouvrages essentiels pour clarifier les choses...

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vendredi, 01 mai 2015

Bernard Maris, Houellebecq économiste...

houellebecq_michel_4_5.jpgPierre Le Vigan

Bernard Maris, Houellebecq économiste, Flammarion, 2014.

Ce qu’a montré magistralement l’économiste et moraliste Bernard Maris dans son dernier livre, paru au même moment que son assassinat (on pense au roman Plateforme), c’est que le cœur des livres de Houellebecq c’est une protestation passionnée, vitale contre la domination de l’économie sur nos vies. La science économique libérale, c’est-à-dire la théorie classique est fausse. « « Bien entendu, les hommes ne sont ni rationnels ni calculateurs, écrit Bernard Maris. C’est pourquoi ils sont surprenants, avec leurs passions, leurs peurs, leurs joies, leurs doutes, leurs naïfs désirs, leurs frustrations, et beaucoup de choses comme le mal au dos. » Mais Houellebecq ne se contente pas de critiquer la « science » économique, sa prétention, sa vacuité. Il voit la nocivité de la domination des préoccupations économiques. C’est ce que Viviane Forrester appelait « l’horreur économique ». Le bilan du libéralisme c’est la lutte de tous contre tous, c’est l’exacerbation des besoins. C’est le développement de l’individualisme, véritable tumeur maladive. « La conséquence logique de l’individualisme c’est le meurtre et le malheur » indique Houellebecq. L’homme est rabaissé et soumis à la logique des désirs, avec comme seul idéal de « se goinfrer comme des enfants ». C’est l’homme infantilisé et l’homme malheureux car la loi tendancielle de baisse du taux de désir (en fait, le corollaire anthropologique de la baisse tendancielle du taux de profit) oblige à en mettre sans cesse de nouveaux sur le marché, toujours plus débiles, soumis à une obsolescence toujours plus rapide. 

On voit que toutes les leçons de Michel Clouscard sont comprises et reformulées. Le monde est devenu le résidu de la production d’argent. « Le libéralisme redessinait la géographie du monde en fonction des attentes de la clientèle ». Contrairement à l’extrême gauche qui critique le capitalisme sans mettre en cause l’individualisme absolu et libertaire, Houellebecq va à la racine : le règne du moi-je, le règne du « tout à l’ego », Ainsi « nous avançons vers le désastre, guidé par une image fausse du monde […].  Cela fait cinq siècles que l’idée du moi occupe le terrain ; il est temps de bifurquer ». 

Sur quoi est fondée l’économie ? Sur l’organisation de la rareté. S’il y a abondance il n’y a plus d’économie (justement, Marx voyait le communisme comme surmontant la rareté de l’accès aux biens essentiels). C’est pourquoi l’économie libérale est l’organisation de la frustration. En période d’abondance et notamment d’abondance de travail la domination de l’économie et des puissances d’argent ne disparait pas mais elle s’affaiblit. C’est ce que remarque Houellebecq, dans la lignée de George Orwell : « En période de plein emploi, il y a une vraie dignité des classes prolétariennes. […] » Elles « vivent de leur travail, et n’ont jamais eu à tendre la main. » C’est évidemment pour cela que le capitalisme ne veut pas se donner pour objectif le plein emploi et pousse à la précarité, à l’immigration, à la flexibilité du travail, à un droit du travail réduit à des cendres. Le capitalisme pousse ainsi à l’homogénéisation du producteur-consommateur, à l’exception de différences illusoires qui constituent des niches de marché. Lucide sur le diagnostic, Michel Houellebecq n’y va pas par quatre chemins dans ses conclusions : « Nous refusons l’idéologie libérale parce qu’elle est incapable de fournir un sens, une voie à la réconciliation de l’individu avec son semblable dans une communauté que l’on pourrait qualifier d’humaine ». Il écrit encore : « Nous devons lutter pour la mise en tutelle de l’économie et pour sa soumission à certains critères  que j’oserai appeler éthiques ».

16:29 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 23 avril 2015

L'école privée... de liberté, le livre de Pierre de Laubier désormais diffusé par Synthèse-éditions

couv2encorereduite.jpgDe plus en plus de parents se tournent vers l’enseignement privé malgré leur indifférence envers la foi catholique. Que reste-t-il alors du « caractère propre » des écoles privées ? Devenu professeur dans un établissement parisien, l’auteur a pu observer la situation de l’intérieur. Il raconte son expérience… riche en faits bizarres et inquiétants.

Les empiétements de l’Etat sur les libertés de l’école privée sont connus. Ce qui l’est moins, c’est le rôle de directions diocésaines laïcisées, bureaucratisées, voire noyautées.

La lumière est faite ici sur les agissements d’organismes opaques et illégitimes qui ont confisqué la liberté d’écoles qu’on n’ose plus qualifier de libres. Au point que les catholiques convaincus s’y sentent désormais considérés comme des gêneurs. L’auteur ne raconte ici rien d’autre que ce qu’il aurait aimé savoir quand il n’était qu’un vulgaire parent d’élève. Un document choc qui pose la question : l’enseignement catholique sert-il encore à quelque chose ?

L'école privée... de liberté, Pierre de Laubier, 165 pages, 11,00 € (+ 3,00 € de port)

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01:38 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 21 avril 2015

Un livre sur "Néné l'élégant" présenté aux Ronchons

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19:21 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 18 avril 2015

Roger Holeindre dédicace aujourd'hui samedi à la Librairie française

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11:04 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 11 avril 2015

Gabriele Adinolfi dédicacera ses deux derniers livres ce samedi 11 avril à la Librairie Facta

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12:00 Publié dans Livres, Rendez-vous avec Les Bouquins de Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 31 mars 2015

Carl Gustav Emil Mannerheim, le sauveur de la Finlande

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Robert Spieler

Article paru dans Rivarol du 12 mars 2015

Le nouveau, et remarquable livre de Jean-Claude Rolinat, paru aux Editions Synthèse nationale évoque le maréchal Mannerheim, ce grand nationaliste qui sauva la Finlande de la mainmise soviétique. On découvrira dans cet ouvrage passionnant  des textes d’Alfred Fabre-Luce, d’Henri Bordeaux et de François Duprat.

Mannerheim naît le 4 juin 1867 à Askainen dans une famille aristocratique finlandaise. A cette époque la Finlande fait partie de l’Empire russe. Il séjourne de 1882 à 1886 à l’école des cadres de Hamina dont il sera renvoyé du fait de son entêtement et de son indiscipline. C’est à partir de cet épisode que la mutation s’opère. L’adolescent turbulent, parfois violent, devient progressivement un jeune homme du monde au comportement sociable et distingué. Il entre à l’Ecole de cavalerie Nicolas de Saint-Pétersbourg dont il ressortira diplômé en 1889 : les chevaux occuperont toujours une place importante dans sa vie. Sa vocation militaire, qui est profonde, l’amènera, comme nous le verrons plus loin, à se réaliser d’abord dans l’armée russe (de 1887 à 1917) puis dans l’armée finlandaise de 1918 à 1951. Sa première expérience de la guerre se situe en Mandchourie où l’armée russe affronte le Japon, puissance montante en Asie, qui vient de lui infliger une terrible défaite maritime, l’escadre navale russe ayant été envoyée par le fond les 27 et 28 mai 1905, dans le détroit de Tsuchima. Il s’agissait de la première grande défaite du monde blanc, face au monde jaune…Lors de la bataille de Moudken, en Mandchourie, Mannerheim  fait preuve d’un grand courage qui lui vaut d’être promu colonel. En 1907, il entame une mission scientifique d’exploration en Asie centrale et en Chine, le long de la célèbre Route de la soie. A l’été 1908, il rencontre le chef spirituel des Tibétains, le Dalaï-Lama. L’expédition a certes des objectifs de recherche ethnologique et archéologique, mais elle sert aussi de couverture à l’officier russe pour une mission de renseignement. Sa mission secrète était de collecter des renseignements militaires sur les garnisons de l’ouest et du nord de la Chine, sur les réformes entreprises dans l’armée chinoise ainsi que sur les itinéraires de marche praticables de la Russie en direction de Lanzhou et de Pékin. Reçu, à son retour, en audience par l’Empereur, il fut nommé commandant du régiment des Uhlans de la garde personnelle de Nicolas II, basée à Varsovie, et ne tarda pas à recevoir le titre prestigieuxde « général de la suite impériale ».

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10:36 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 23 mars 2015

Avez-vous consulté le nouveau site de diffusion des Bouquins de Synthèse nationale ?

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vendredi, 20 mars 2015

"SHOAH, la saga des réparations", le nouveau livre d'Anne Kling est sorti...

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La shoah génère depuis soixante-dix ans un flot ininterrompu de sommes astronomiques au titre des « réparations/compensations » aux victimes juives. En se penchant sur l’historique de ces versements, une convergence d’intérêts saute aux yeux : celle qui unit les dirigeants américains et certaines organisations juives d’outre-Atlantique, ligués pour faire payer les Européens et les obliger à traduire en espèces sonnantes et trébuchantes leur inépuisable culpabilité et leur autoflagellation permanente, bien soigneusement entretenues.

C’est l’histoire de cette véritable saga, aux implications politiques et financières évidentes, qui est ici contée. Depuis les premières restitutions opérées dès la fin du conflit jusqu’aux développements les plus récents.  Mais non les moins lucratifs.

Shoah, la saga des réparations, Anne Kling, Editions Mithra, mars 2015, 256 pages, 18,00 €

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08:58 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Guerre à l'Occident, guerre en Occident !

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Comme dans toute guerre révolutionnaire, dans la guerre menée par les tenants du Système islamique contre les nations occidentales :

• il n’est pas fait de distinction entre « l’état de paix et l’état de guerre » ;

• la tromperie (ou « taqiyya ») est très largement utilisée par les tenants du Système islamique et les islamo-collabos, s’appuyant sur la méconnaissance totale qu’ont les citoyens occidentaux des réalités du Système islamique, de ses buts et de ses objectifs ;

• les citoyens des nations occidentales ne perçoivent pas la réalité de la guerre qui leur est faite, ils ont la tête dans le sable, comme de bonnes autruches, et ils sont roulés dans la farine grâce à l’utilisation de la taqiyya ;

• il s’agit d’anéantir les nations occidentales de l’intérieur même, d’annihiler les capacités de réaction des citoyens, en imposant insidieusement l’hégémonie du Système islamique sur les religions, les mœurs, le politique, le social, le culturel, l’économique, le juridique, plus particulièrement... 

Guerre à l'Occident, guerre en Occident, Lieutenant-colonel Jean-François Cerisier, Riposte laïque, 413 pages, 19,00 €. En savoir plus cliquez ici

08:53 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Gabriele Adinolfi, auteur du livre "Années de plomb et semelles de vent", est l'invité du journal de TV LIbertés...

  L'entretien lors du Journal de TV Libertés de mercredi soir.

Grand angle à la fin du journal

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