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mardi, 19 juillet 2016

L'histoire du Canada français racontée par Jean-Claude Rolinat et Remi Tremblay

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Entretien avec Rémi Tremblay, auteur avec Jean-Claude Rolinat du livre Le Canada français, de Jacques Cartier au génocide tranquille, éditions Dualpha, préface de Richard Le Hir, ancien ministre.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Quels sont les événements marquants du nationalisme au Québec ?

Le nationalisme moderne québécois débute évidemment après la Confédération en 1867. Avant, il y eut certes des mouvements qu’on pourrait qualifier de nationalistes canadiens-français comme les Métis de Louis Riel et même dans une certaine mesure les Patriotes, mais c’est avec la fondation du Canada que le nationalisme québécois prend réellement son sens. Depuis cette date, le nationalisme canadien-français s’oriente sur la survivance de notre peuple au sein du Canada (comme Lionel Groulx le préconisait) ou carrément en en sortant comme Paul Bouchard, les frères O’Leary, Raymond Barbeau et autres le préconisèrent dès les années trente du siècle dernier.

La sortie de la confédération, le souverainisme en d’autres mots, fut une idée relativement marginale, l’autonomie comme Maurice Duplessis, qui est en quelque sorte le Salazar québécois, le préconisa.

Dans les années soixante, elle revint par contre à l’avant-plan et devint plus acceptée par la population. Seulement, cela se fit en même temps que la Révolution Tranquille qui est, si on veut, un mai 1968 généralisé. Les Canadiens français devinrent des Québécois, la société fut laïcisée et le mouvement nationaliste qui était de droite jusqu’alors, vint à se transformer en mouvement de gauche faisant la promotion d’un souverainisme épuré de toute référence ethnique et religieuse. René Lévesque fut l’incarnation même de cette transformation en néonationalisme.

Depuis, avec le Parti Québécois membre de l’internationale socialiste, l’idée souverainiste est quasiment devenue un monopole de la gauche, bien que de nombreux hommes et femmes de la droite de conviction l’appuient silencieusement, considérant la souveraineté comme un objectif méritant de compromettre le reste.

Nous avons eu un référendum perdu en 1980 et ensuite en 1995. Seulement, ce dernier fut une défaite crève-cœur ; la majorité des Québécois de souche (Canadiens français) ayant voté en faveur de la souveraineté. Depuis, le Parti Québécois a été relégué au second plan et la domination libérale à Québec semble inébranlable.

Qu’en est-il de la sphère politique actuelle au Québec, le nationalisme y occupe-t-il toujours une place ?

Actuellement, le seul nationalisme encore promu est le nationalisme civique parfois teinté de nationalisme linguistique. Le Parti Québécois parle de souveraineté, mais pour eux, quiconque réside au Québec est Québécois et on adopte une certaine forme de multiculturalisme. On met des gants blancs pour parler de langue, on tente d’avancer l’idée de laïcité à la française pour enrayer la montée de l’Islam, mais dans les faits, le Parti Québécois partage la même vision de la nation que le Parti Libéral, à la seule différence qu’il souhaite l’indépendance de la province. Les arguments amenés sont surtout économiques et politiques, sur le poids du Québec notamment, mais cela devient un non-sens, puisque toutes les provinces pourraient parler d’indépendance en se basant sur ces deux critères. Ce qui donne un sens réel au combat souverainiste c’est bien que le Québec soit peuplé majoritairement d’un peuple, d’une nation à part entière qui est différente du reste du Canada.

Quelle est la réalité de l’immigration au Québec ?

De nombreux penseurs souverainistes ont eu par le passé la clairvoyance de voir dans l’immigration un moyen de faire des Québécois un peuple parmi tant d’autres au Canada et même de nous noyer dans notre propre province. La naturalisation de milliers d’étrangers à la veille du référendum nous prouve que l’immigration a été instrumentalisée pour mettre fin aux aspirations du Canada français.

Au Québec, le Parti libéral est maintenant capable de régner malgré la quasi-absence de soutien chez la majorité canadienne française. En étant supportée en bloc par les minorités ethniques et linguistiques, il réussit à se maintenir au pouvoir, les Québécois de souche divisant leur vote entre la Coalition Avenir Québec et le Parti Québécois. Le Parti libéral se doit donc, s’il veut survivre, de continuer à ouvrir les portes de l’immigration de masse. Logiquement les autres partis devraient s’y opposer, mais la chape du politiquement correct est telle que personne n’ose remettre en question ce paradigme, ce qui fait qu’il y a consensus en faveur de l’immigration auprès des élites politiques, bien que les sondages démontrent que les Québécois n’en veulent plus.

Montréal est devenue une ville cosmopolite, avec une minorité d’élèves canadiens français dans les écoles. C’est un fait, c’est tangible. C’est le Grand Remplacement prophétisé par Renaud Camus, ou le Génocide tranquille si on veut.

Le Québec a récemment eu la visite de Marine Le Pen et les médias ont rapporté un accueil plutôt froid chez vous…

Comme je l’ai écrit dans un article pour le quotidien Présent, la désinformation en France sur le voyage de Marine Le Pen au Québec était grotesque. L’accueil fut froid de la part des élites, c’est un fait, mais ce fut l’événement de l’hiver. Elle eut une couverture médiatique incroyable, inégalée même. Ses moindres paroles étaient rapportées dans les médias, ce qui fait que, pendant une semaine, on eut droit à un véritable débat sur l’immigration, ce que la journaliste de la chaîne gouvernementale Anne-Marie Dussault n’a certes pas apprécié !

Pour l’impact sur les groupes nationalistes, un événement tangible découlant de cette visite est la création du groupe Horizon Québec Actuel qui veut se faire le porte-parole des idées frontistes au Québec. Ce genre de groupe peut susciter le débat et nous espérons qu’il parviendra à se faire une place et remettra en cause l’immigration de masse, ce que la Fédération des Québécois de souche était seule à faire par le passé.

Le Canada français, de Jacques Cartier au génocide tranquille de Jean-Claude Rolinat et Rémi Tremblay, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 260 pages, 25 euros.

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Par correspondance : en envoyant 28 € (25 € + 3 € de port) à Synthèse nationale 116 rue de Charenton 75012 Paris (correspondance uniquement)

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lundi, 18 juillet 2016

Un livre à lire, une idée à explorer, une solution à appliquer : LE GRAND REMBARQUEMENT

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Partout dans Paris et dans plusieurs villes de province, "Le Grand rembarquement", le roman choc de l'été d'Emmanuel Albach, est affiché sur les murs. Un livre à lire pour sortir du carcan du "politiquement correct".

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vendredi, 15 juillet 2016

Un entretien avec Emmanuel Albach, auteur du Grand rembarquement, dans Présent de samedi

8651-20160716.jpgDans le numéro de Présent cliquez ici de cette fin de semaine, vous pourrez lire un entretien de Louis Lorphelin avec Emmanuel Abach, auteur du roman-choc (hélas d'actualité) Le Grand rembarquement...

Présent, 2,50 €, est en vente dans les kiosques.

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jeudi, 14 juillet 2016

"Le Petit abécédaire d'un Français incorrect" de Charles-Henri d'Elloy : profitez de l'été pour vous régaler...

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mercredi, 13 juillet 2016

AU FAIT, L'AVEZ VOUS LU ?

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vendredi, 08 juillet 2016

RAPPEL : samedi 9 juillet, Emmanuel Albach dédicacera "Le Grand rembarquement" à la Librairie Facta à Paris

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jeudi, 07 juillet 2016

Piero San Giorgio a lu "Le Grand rembarquement"

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mercredi, 06 juillet 2016

Médias Presse info présente Le Grand rembarquement

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Notre excellent confrère Médias Presse info cliquez ici de ce matin présente le roman-choc d'Emmanuel Albach en ces termes :

Emmanuel Albach est le président de l’Amicale des Anciens Volontaires Français du Liban. Il a combattu au Liban de janvier à juillet 1976 et a ensuite fait une carrière de journaliste.

L’été est propice à se plonger dans un bon roman pour se détendre un peu. Quoi de mieux, dans ce cas, que de choisir un roman qui nous parle de l’actualité – le grand remplacement – et nous fait miroiter une issue heureuse, le grand rembarquement !

Lorsqu’on évoque les romans qui traitent du déferlement migratoire, tout le monde a naturellement en tête Le Camp des Saints, roman prophétique de Jean Raspail. Mais si les deux tiers de ce roman se sont réalisés depuis sous nos yeux, chacun espère qu’un événement inattendu et salvateur nous préservera de la fin tragique imaginée par Raspail. C’est là que le roman d’Emmanuel Albach intervient pour offrir une lueur d’espoir.

Après la victoire du candidat du MPU (toute ressemblance avec des faits et des personnages réels n’est pas fortuite) à l’élection présidentielle de 2017, la France s’enfonce dans le chaos sous le poids d’une immigration toujours plus massive. Des bandes armées font régner la loi de la jungle. Des milices djihadistes défient ouvertement l’autorité.

Enfin, le 12 avril 2019, toutes les composantes de l’Etat reçoivent la consigne de participer à la mise en œuvre du Projet S.C.S.E. Mais que veut dire ce mystérieux acronyme ? Va-t-on finir par procéder à l’expulsion de plusieurs millions d’immigrés, telle une version inversée de l’exode de 1962 ? Par quel effort d’imagination cela deviendrait-il possible ?

Le Grand rembarquement, Emmanuel Albach, éditions Dualpha, 332 pages, 26 euros

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jeudi, 30 juin 2016

BUDAPEST 1956 : INSURRECTION de David Irving. Traduction du texte original inédit publiée par Synthèse nationale

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mercredi, 29 juin 2016

Après la sortie cette semaine de son nouveau livre "LE GRAND REMBARQUEMENT", Emmanuel Albach s'explique :

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Le titre de votre livre, Le Grand rembarquement, semble faire écho au Grand Remplacement de Renaud Camus. Est-ce par hasard ?

Non bien sûr. J’avoue humblement que Renaud Camus m’a inspiré. Mais mon titre ne fait pas seulement écho : il parle aussi d’une fin heureuse, alors que le principe du grand remplacement, et tout ce que l’on entend un peu partout sur le caractère inéluctable de notre fin proche en tant que nation, nous décrit un avenir noir. Or rien n’est inéluctable. Rien n’est irréversible, c’est ce que nous apprend l’histoire : le destin d’une nation dépend de la volonté de ses membres. Ils peuvent se laisser mourir, ou se dresser. "Aux armes, citoyens !", dit notre hymne, non ?

Hola ! Votre roman appelle les Français aux armes ? Vous allez tomber dans l’incitation à la sédition !

On ne peut plus citer notre hymne national ? Et puis c’est un roman. Et l’on n’y trouvera rien qui tombe sous le coup de la loi. Mais voyez dans quelle situation nous nous trouvons : on nous oblige à accepter des trucs dégueulasses qui deviennent des normes, et l’on nous interdit d’en parler. Ce carcan que personne n’aurait pu imaginer il y a encore trente ans, emprisonne notre nation autant que la loi martiale d’un occupant : on en est réduit à chuchoter dans son coin, entre gens proches. Même au travail – je dirai même surtout au travail - on ne peut plus rien dire : il y a toujours des mouchards prêts à vous dénoncer à "la kommandantur". On se tait, on attend le moment où l’on pourra parler à nouveau. Et l’on entend que les collabos… ou les soit-disants « grands cerveaux », les stratèges qui nous expliquent où l’Histoire nous guide. Mais l’Histoire n’existe pas : cette idée d’une direction qui s’imposerait à nous, est un concept de ce phraseur de Marx.

L’Histoire n’existe pas ? Pourtant la France a une histoire, non ?

Cela, c’est celle qu’on voit dans le rétroviseur, celle qui est passée. L’histoire pour Marx, c’est un futur tout écrit : celui de la disparition inéluctable de notre monde occidental. Il devait nous détester énormément ! Or la vérité c’est plutôt « Fortuna imperatrix mundi » : la (bonne ou mauvaise) fortune, impératrice du monde. Qu’est-ce que cela veut dire ? Sinon que le hasard, la bonne fortune – ou la volonté de Dieu, diront les chrétiens - est plus puissante que les rois, et que des renversements « de fortune » sont toujours possibles. Des « fortunes », des opportunités se présentent, et c’est alors le moment de les saisir pour renverser une situation qui semblait perdue. Le destin des hommes reste toujours entre leurs mains. Au fond, nous sommes libres. C’est la peur qui nous rend impuissants, la crainte qui habite chacun d’être repéré par le Système qui nous oppresse, et qu’il lui pourrisse la vie… Pourtant qu’est-ce qui pourrait nous arriver de pire que de laisser un occupant voler leur avenir à nos enfants ? A quoi aurait servi notre vie si nous trahissions notre patrie ? Pour elle, pour cette terre où reposent nos ancêtres, pour nos enfants, nous n’avons pas le droit d’avoir peur. Pour eux, il faut savoir répondre à l’appel de notre hymne.

Rien n’est irréversible ? Quand même, arrivé à un certain stade, souvent on ne peut plus changer grand-chose.

Si vous aviez demandé en 1950 aux Français s’ils croyaient qu’un jour un million de leurs compatriotes d’Algérie devraient quitter les lieux en quelques mois, en laissant tout derrière eux, et abandonnés par l’Etat, personne n’y aurait cru. Personne. Cela semblait impossible. Les Français d’Algérie, qui y avaient construit un pays moderne, pensaient que leur œuvre les rendait définitivement légitimes sur cette terre. Ils étaient sûrs que les musulmans étaient conscients de ce qui avait été accompli et dont ils profitaient : l’eau courante, l’électricité, les hôpitaux, l’instruction, une alimentation saine… Cet acquis semblait donner un droit irréversible aux Français d’Algérie. Un « droit acquis ». Et pourtant, ils sont tous repartis en quelques mois… Un million de personnes, à une époque où le transport aérien était embryonnaire et le transport maritime minuscule au regarde de ce qu’il est devenu aujourd’hui… Alors, l’irréversibilité, moi je n’y crois pas. Il suffit de circonstances, et l’impossible devient d’un seul coup la seule solution possible…

C’est cela le Grand Rembarquement ? Un exode massif ? Une re-migration ? Le drame des pieds noirs inversé ?

Je ne peux pas vous raconter toute l’histoire. Il s’agit d’un roman, d’un « thriller », avec des rebondissements et une fin inattendue. Je ne peux pas trop déflorer l’intrigue… Cela raconte surtout comment des politiciens, qui n’entendent rien – c’est normal les Français en sont réduits à chuchoter, ils deviennent inaudibles ! - sinon les « communautés » qui obtiennent tous d’eux et qui ne savent donc plus rien de la France réelle, mais qui se prennent néanmoins pour de grands stratèges historiques, peuvent se croire tout permis avec notre nation, au point de la cabrer et qu’elle rejette toute autorité étatique ! Une erreur de trop, celle que l’on ne peut pardonner, c’est la fameuse « fortuna » que j’évoquais au début de cet entretien. Celle qui permet un renversement de fortune, et à un peuple de reprendre son destin en mains.

C’est donc l’histoire d’une révolution ?

Je suis convaincu que quelque chose va se passer et que la France, révulsée par ce qu’on lui fait avaler, va se mettre à vomir et que partout des gens vont entrer sans retenue en colère contre l’ennemi qui veut l’asservir. Il suffira d’abord qu’ici et là, la colère surpasse la peur. Et que quelques-uns osent… Et alors s’enclenchera quelque chose que plus rien n’arrêtera.

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Emmanuel Albach à Beyrouth en 1976

Ce qui est étonnant dans votre histoire c’est que cette révolte n’est pas organisée, elle est spontanée. N’est-ce pas un peu illusoire ?

N’allez pas chercher les guides qui démarreraient une libération dans la classe politicienne. Cette dernière n’a trop souvent dans la tête qu’orgueil ou cupidité. Mais certains ont senti depuis longtemps ce qui se préparait alors que d’autres ne verront jamais rien. Alors je vois bien ceux qui ont pressenti les événements encadrer tout cela à un moment donné, ou se servir de ce qui se passe. Mais ils ne lanceront jamais cette révolte qui seule peut renverser la situation, et ils n’auront jamais l’audace de faire ce que la situation impose. C’est Du Guesclin qui a libéré la France de Charles V, un bouseux de Breton, un petit noble guère plus riche qu’un fermier de l’époque, entré en guerre avec une cinquantaine de copains et dont l’exemple a galvanisé les soldats de France. Pourtant, en son temps, la victoire anglaise semblait irréversible, tout comme au temps de jeanne d’Arc. Un bouseux illettré (il savait juste signer) et une gamine un peu folle, ont décidé que rien n’était irréversible. Pas des stratèges, je vous dis ; pas des gens comme il faut ; pas de grands bourgeois érudits. Une fille et un gars au grand cœur, qui n’avaient peur de rien, et qui n’avaient rien à perdre, sauf l’honneur de leur patrie !

Votre précédent ouvrage relatait votre engagement au Liban, en 1976, aux côtés des phalangistes libanais. Quel rapport avec ce roman ?

Le carcan du Liban s’appelait la Ligue Arabe, l’ONU, la diplomatie américaine, etc… Il était interdit aux Libanais de se rebeller, et de toutes les façons le destin inéluctable, irréversible, des chrétiens d’Orient c’était « naturellement » d’être chassés du Moyen Orient, « terre d’islam ». Mais contre tous, contre toute attente, et contre toute « raison » ils ont décidé de se battre. Ils se sont battus avec un tel courage, avec une telle colère qu’ils ont fini par convaincre le monde entier que les choses n’allaient pas se passer comme « l’histoire » était censée l’écrire. Et finalement, après quelques péripéties, ceux qui se sont embarqués, ce ne sont pas eux… J’ai appris une grande leçon d’histoire auprès de mes camarades libanais : il n’y a pas de liberté pour celui qui refuse de combattre.

Le Grand rembarquement, Emmanuel Albach, Editions Dualpha cliquez là, 332 pages, 26 €, diffusé par Synthèse éditions cliquez ici

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BQ SN 2015 Liban.jpgLe précédent livre d'Emmanuel Albach Beyrouth 1976 des Français aux côtés des Phalangistes, édité par les Bouquins de Synthèse nationale cliquez ici

 

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dimanche, 19 juin 2016

On commence à se l'arracher...

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L'entretien avec Emmanuel Albach cliquez ici

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14:08 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 18 juin 2016

L’An 1914 : la guerre dont tout le monde voulait... Le nouveau livre du Dr Bernard Plouvier

Fin-Monde-An-14-quadri.jpg« La responsabilité de la guerre de 1914-1918 est largement partagée par tous les parlementaires qui, en tous pays, ont voté les crédits de guerre à l’unanimité »

Entretien avec le Dr Bernard Plouvier, auteur de La fin d’un monde. L’An 1914 : la guerre dont tout le monde voulait aux éditions Dualpha. (Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Selon vous, la Grande Guerre aurait été la plus inévitable de toutes les guerres ?

Dr Bernard Plouvier : Effectivement, pour des raisons économiques (en Russie et en Grande-Bretagne), pour des raisons d’impérialisme territorial (en Russie, en Serbie, en Grande-Bretagne pour ce qui est des colonies), et surtout pour des raisons sociologiques (un peu partout en Europe).

Durant les années 1910-14, les jeunes hommes de toutes les classes sociales s’ennuient dans une société plutôt fermée, où tout semble prévisible, et n’ont guère d’objection (sauf les anarchistes, mais ils boudent absolument tout !) à une « guerre franche et joyeuse », puisque tous les « spécialistes » (économistes et financiers, généraux et diplomates, même prêtres et philosophes) affirment sur tous les tons que, du fait de son coût prohibitif, une guerre entre États industrialisés ne peut qu’être courte.

Et les chefs politiques, dans cet ensemble ?

À l’exception de rares bellicistes parmi les politiciens de Londres, de Saint-Pétersbourg et surtout de Belgrade, ils sont tous très peu enthousiastes, voire pacifistes. Ni le tsar Nicolas II (qui est un imbécile), ni le sénile François-Joseph d’Autriche-Hongrie, ni le Kaiser Guillaume II, ni Raymond Poincaré ne sont des foudres de guerre, quoi qu’on en ait dit ensuite. Seuls, d’ailleurs, les deux derniers sont réellement intelligents. À Londres, les politiciens sont au service de la ploutocratie, et à Belgrade ce sont de purs aventuriers.

Ni responsables ni coupables, donc à Paris, Vienne ou Berlin ?

Responsables, en faible partie, ils le sont. En tous cas, cette responsabilité est largement partagée par tous les parlementaires qui, en tous pays, ont voté les crédits de guerre à l’unanimité. Coupables, ils le furent de n’avoir pas suffisamment répété à leurs opinions publiques les dangers d’une guerre moderne. Mais ces dangers (bien connus depuis la Civil War des USA – la « Guerre de sécession » – ou la guerre de Mandchourie) étaient minimisés par tout le monde.

Alors, qui étaient les bellicistes en 1914 ?

De très nombreux industriels et négociants à Saint-Pétersbourg et Moscou ou à Londres. Mais les financiers étaient plutôt pacifistes, alors qu’ils seront des bellicistes enragés de 1933 à 1939. De nombreux généraux et amiraux des États-Majors Généraux à Saint-Pétersbourg, Vienne, Londres et Paris… et, à un moindre degré, à Berlin, où l’on était bien plus hésitant. Le gouvernement serbe, encouragé par l’ambassadeur et les attachés militaires russes à Belgrade a volontairement et sciemment mis le feu aux poudres.

Enfin, et surtout, était avide d’action brutale la fraction mâle et jeune des opinions publiques en tous pays, sauf peut-être en Transleithanie (le royaume de Hongrie). À l’exception de délicats esthètes littéraires, les jeunes ouvriers, paysans et petits-bourgeois avaient conservé de bons souvenirs de leur service militaire. De ce fait, une campagne guerrière d’un trimestre, au plus d’un semestre, ne pouvait que leur apporter ce parfum d’aventures, ce goût de l’imprévu que la vie quotidienne était bien incapable de leur procurer… et le cinéma était alors tellement rudimentaire qu’il offrait davantage matière à rire qu’à rêver.

C’est en cela que la guerre de l’Année 1914, qui marque l’An 1 du XXe siècle, était réellement inévitable.

La fin d’un monde. L’An 1914 : la guerre dont tout le monde voulait du Dr Bernard Plouvier, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 576 pages, 39 euros.

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vendredi, 17 juin 2016

Pour marquer le 60e anniversaire du soulèvement de la Hongrie, Synthèse nationale réédite le livre de David Irving : Budapest 1956, INSURRECTION...

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Le second volume sortira fin septembre.

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mardi, 14 juin 2016

"LE CAMP DES SAINTS" A L'ENVERS : ON PEUT TOUJOURS REVER...

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22:02 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 11 juin 2016

ILS SERONT EN VENTE A LA JOURNEE DE RADIO COURTOISIE

Emmanuel Albach :

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Charles-Henri d'Elloy :

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Jean-Claude Rolinat :

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Les livres de Georges Feltin-Tracol :

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Thierry Bouzard :

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La journée de Radio Courtoisie a lieu à

l'Espace Champerret Paris XVIIe 

La Fête de la Courtoisie se tiendra à Paris, dimanche 12 juin, de 11 heures à 19 heures.

Où : Espace Champerret, 1 place de la Porte de Champerret, XVIIe.
Accès par la rue Jean Œstreicher. Métro : Porte de Champerret. RER C : Pereire.
Accès au parc de stationnement par le boulevard périphérique.

Ces livres sont tous en vente sur Synthèse Editions cliquez là

14:54 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Thierry Bouclier, auteur de la biographie de l'abbé Coiffet, sera dimanche à midi sur Radio Courtoisie

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Dimanche prochain, 12 juin, juste avant de dédicacer sa magnifique biographie de l'Abbé Denis Coiffet, à la grande fête de Radio Courtoisie, Thierry Bouclier sera l'invité du Libre Journal de Lumière de l'Espérance, la radio du dimanche de Radio Courtoisie.

Retrouvez-le à 12h, en direct à l'antenne de Radio Courtoisie (à Paris sur 95,6 MHz, à Caen sur 100,6, à Chartres sur 104,5, à Cherbourg sur 87,8, au Havre sur 101,1 et au Mans sur 98,8).

« L'abbé Coiffet a été prêtre. Un simple prêtre. Avec ses défauts d'homme. Comme tant d'autres avant lui. Mais il aura marqué probablement plus que beaucoup d'entre eux. Non pas qu'il fût meilleur. Dieu seul jugera. Mais la Providence a voulu qu'il vienne à la vie peu de temps avant une période de grands désordres dans l'Église. Et qu'il ferme à jamais ses yeux à un moment où quelques signes annonçaient des jours meilleurs. Un peu plus de soixante années se sont écoulées. Ses trente-huit années de sacerdoce lui ont permis de jouer un rôle important au sein de l'Église. Il aura été l'inlassable défenseur de ce qui est au centre de celle-ci : la messe. Une messe trop souvent bafouée qu'il a su porter à bout de bras pour qu'elle continue à sanctifier les âmes. Un attachement à la messe traditionnelle, « la messe de toujours », qu'il ne pouvait pas concevoir sans une autre fidélité : celle qu'il devait à Rome. Au plus fort de la crise, certains ont cru y voir une contradiction. Lui pas. Sa confiance en l'Église lui a permis d'éviter de se perdre. Au-delà de son amour pour la messe tridentine, il avait sa façon bien à lui d'être prêtre. Ferme sur la morale sans être jamais moralisateur. Dur avec le péché et tendre avec le pécheur. Un sens de la camaraderie et de l'amitié jamais pris en défaut. Et surtout ce sentiment mystérieux qu'il savait donner à son interlocuteur qu'il était unique à ses yeux. L'abbé Coiffet avait compris que si le communisme est la vieillesse du monde, le catholicisme est sa jeunesse. Une jeunesse dont il a toujours été proche, conscient que rien ne se construirait de durable sans elle. L'abbé Coiffet n'avait pas d'ambition pour lui-même. Il voulait simplement donner le Bon Dieu au plus grand nombre. Dans la joie et l'espérance. Dans l'amitié et la bonne humeur. Il voulait transmettre ce qu'il avait reçu. Lorsqu'il est parti, la foule s'est retournée et, d'une seule voix, a crié à ce zélé serviteur de l'Église, en guise de dernier adieu : Monsieur l'abbé, vous y êtes parvenu ! »

Thierry Bouclier est avocat à la Cour et auteur de plusieurs essais et biographies :
Tixier-Vignancour, une biographie (Éd. Rémi Perrin, 2003), Les années Poujade (Éd. Rémi Perrin, 2006), La République amnésique (Éd. Rémi Perrin, 2008) et La France au risque de l'islam, l'enquête (Éd. Via Romana & Éd. Rémi Perrin, 2012).

NDLR : Thierry Bouclier nous a aimablement apporté son aide, en particulier au niveau de sa documentation, au moment de la rédaction du Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Maître Jean-Louis Tixier-Vignancour cliquez ici

Acheter le livre sur l'abbé Coiffet cliquez ici

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samedi, 28 mai 2016

A l'occasion du soixantième anniversaire du soulèvement de Budapest, les Bouquins de Synthèse nationale publie le livre BUDAPEST 1956 de David Irving

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Il y a 60 ans, à Budapest, le peuple se soulevait contre l'oppression communiste. C'était la première fissure du Système qui s'était instauré à Yalta et qui devait durer pour l'éternité. 45 ans plus tard ce Système s'écroulera, emportant avec lui l'Union soviétique et le Pacte de Varsovie. Il s'imposera alors un "Nouvel Ordre mondial" dominé par la haute-finance apatride, qui, à son tour, commence aujourd'hui à avoir du plomb dans l'aile.

David Irving relate dans ce livre cette insurrection spontanée de Budapest en octobre 1956. La recherche de documents et de témoins le mena un peu partout en Europe et ailleurs entre 1975 et 1981, alors que la Hongrie se trouvait toujours sous la botte communiste. L'étude en résultant est celle de l'autopsie d'une révolution avortée, vue tant du côté des combattants de rue que de celui des salles de réunion feutrées des puissants. C'est un drame prenant avec prés de dix millions de figurants.

Pour ne pas s'être plié au "prêt à penser" dans les années 90, David Irving fut mis à l'index par les nouveaux maîtres du monde. Il fut écarté des média, calomnié et condamné. Son œuvre, non conformiste, devait tomber dans l'oublie. Mais Synthèse nationale, en accord avec lui, a décidé de la rééditer pour contribuer à la victoire de la Vérité...

Budapest 1956, l'insurrection (volume 1), est le premier livre de cet historien britannique de renom que nous publions. Le second volume sortira en octobre.

Premier volume : 330 pages, cahier photos, 22 €

TRADUCTION INTEGRALE ET INEDITE EN FRANCAIS DU TEXTE ORIGINAL DE DAVID IRVING !

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Ce samedi à midi, sur Radio Courtoisie : une émission consacrée à Léon Degrelle avec Francis Bergeron et Roland Hélie

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Rediffusion dans l'après-midi

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vendredi, 20 mai 2016

Sortie le 1er juin du roman choc de l'été 2016 : LE GRAND REMBARQUEMENT d'Emmanuel Albach

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Le Grand rembarquement, Emmanuel Albach
Les Bouquins de Synthèse nationale, 390 pages, 26 €
Sortie 1er juin 2016

En 2019, un président "consensuel" met en œuvre un projet d'une folle audace, qui se veut une solution définitive et magistrale au problème devenu explosif de la cohabitation des communautés : le "Projet SCSE". Mais qui a conçu ce "Projet SCSE" ? Et quel est son véritable but ? Et qu’est-ce qui se cache derrière ces initiales ? Une version inversée de l'exode de 1962 ? Et, si c'est cela, comment se fera cette fois ce grand déplacement de population, ce grand rembarquement ? Quand l’histoire s’emballe et que les hommes politiques en ont perdu le contrôle, tout peut arriver… Même une issue aussi inattendue qu’inespérée !

Emmanuel Albach est aussi l'auteur de Beyrouth 1976 Des Français aux côtés des Phalangistes... (Les Bouquins de Synthèse nationale, 2015 cliquez là)

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mercredi, 11 mai 2016

Charles-Henri d'Elloy, auteur et lecteur du Petit Abécédaire d'un Français incorrect...

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mardi, 03 mai 2016

Deux livres en Français pour mieux connaître Donald Trump et son programme

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Source Breizh infos cliquez ici

La presse française subventionnée déteste Donald Trump, trublion républicain qui affole la bien-pensance américaine. Mais les journalistes qui lynchent le milliardaire américain ont-ils seulement lu son programme politique ? Connaissent-t-ils Donald Trump ou se contentent-t-ils de réécrire ce qu’en disent leurs confrères d’outre-Atlantique ?

Il n’y aura bientôt plus la possibilité de raconter « n’importe quoi » en français dans le texte sur Donald Trump puisque deux livres à son sujet vont sortir. Le premier, « L’Amérique paralysée », est la traduction du livre programme de Donal Trump, sorti à la fin 2015 aux USA. Il sortira le 2 juin prochain aux Éditions du Rocher. Car pour comprendre Donald Trump, rien ne vaut sans doute la lecture de Trump lui même et de son programme lorsqu’il aborde tour à tour les thèmes de la politique extérieure et intérieure ainsi que sa vision de l’homme américain.

Un second ouvrage, plus partisan celui-ci, est déjà disponible aux éditions Dualpha. Il s’agit de « Donald Trump, le candidat du chaos », écrit par Nicolas Bonnal. Il est présenté comme suit : « La campagne des primaires pour l’élection présidentielle américaine affole tous les médias. Le républicain Donald Trump, tout comme le démocrate Bernie Sanders reflètent la rage patriote et la souffrance sociale du peuple américain trahi par ses élites. Populiste argenté, provocateur patenté, Donald Trump est certainement le plus révolté des deux, soumettant l’édifice planétaire du puritanisme verbal à rude épreuve. Cette parole sauvage débouchera-t-elle sur une présidence hérétique tant redoutée ? L’important n’est pas là. Elle permet de retrouver le génie rebelle du populisme américain, qui défend des thèmes aussi controversés qu’en France avec le refus d’une immigration incontrôlée – déjà critiquée vers 1900 –, des guerres inutiles ou du messianisme humanitaire, du libre-échange et de la désindustrialisation qui en découle. Le combat héroïco-comique et chaotique de Donald Trump contre le lobby technocratique américain finit ainsi par revêtir une dimension mythologique. Il manifeste aussi, alors que l’Europe sombre dans un nihilisme obtus, le grand réveil américain.

Ce livre décrit la lutte de Donald Trump et la revanche du peuple américain contre sa propre matrice.»

Essayiste et chroniqueur politique entre autres sur le site EuroLibertés, Nicolas Bonnal est l’auteur d’une quinzaine de livres sur la politique, l’identité, l’initiation et le cinéma et notamment récemment du « paganisme au cinéma » que nous avions recensé ici. Il évoque son livre ci-dessous avec son éditeur.

Entretien avec Nicolas Bonnal, auteur de Donald Trump, le candidat du chaos (éditions Dualpha, propos recueillis par Fabrice Dutilleul).

Pourquoi un livre sur Donald Trump ? Pour profiter de son succès ?

Pour deux raisons essentielles, en fait… D’une part, cette campagne présidentielle américaine est la plus intéressante de ces dernières décennies. C’est ce que dit le célèbre animateur de radio et de télévision américain Larry King qui a aussi déclaré que Donald Trump est un « moghol », un grand du monde médiatique et charismatique. Bernie Sanders est d’extrême-gauche et Hillary Clinton, candidate officielle de « l’empire humanitaire », est très impopulaire. Cet « empire » est en crise, comme le reste du monde. Le programme chaotique et contradictoire de Trump reflète ce malaise et cette folie américaine.

Ensuite, parce que je voulais depuis longtemps écrire un livre sur les USA, qui traite de sujets politiquement incorrects.

C’est-à-dire ?

Du refus de l’immigration par exemple. L’Amérique de souche s’est fait imposer la conception du Melting Pot et la notion de refuge pour masses opprimées. Au début du XXe siècle, un grand mouvement antimigratoire se dessine, qui aboutit aux lois Harding et qui refuse en Amérique les immigrés balkaniques, italiens, slaves ou autres. Les Américains de souche, soit les descendants des coloniaux, n’ont jamais été tous contents de se voir peu à peu remplacés sur leur sol, surtout après la suicidaire et humanitaire Guerre de Sécession. Il y a donc depuis un malaise perpétuel et Donald Trump le reflète presque involontairement – mais messianiquement –, d’où la haine qu’il inspire.

Le sujet Trump évoque pour vous les sites libertariens et la théorie de la conspiration…

Les sites américains comme zerohedge.com, economiccollapse ou prisonplanet, sont riches et bien informés. Il y a une forte tradition anti-système dans ce pays, alors que, chez nous, tout reste bloqué à droite par le culte républicain de l’État-nation ou du Moyen Âge chrétien ! Trump surfe sur le mécontentement social et politique, intellectuel même. « On » ne veut pas de politiquement correct, et on argumente beaucoup mieux qu’en France où l’on ne comprend pas que l’État-nation en France est une entité hostile depuis longtemps, mais caricaturalement, surtout depuis 1793 et surtout 1870. La république dévore la France comme Saturne ses enfants…

On s’éloigne de Donald Trump…

Pas du tout. Par son rayonnement mondial et la haine imbécile suscitée, Donald Trump incarne le dernier sanglot de l’homme blanc, peu à l’aise dans un monde qui n’est plus le sien. Cela m’a poussé à écrire ce livre pour expliquer les raisons de la colère américaine, où le téléspectateur chauve a remplacé le paysan blond de Steinbeck. Les chiffres de la santé, de la sécurité, du chômage sont cachés dans ce pays encore donné en exemple.

Vous ne le prenez pas toujours au sérieux !

Attendez, on est en Amérique, c’est un nabab entouré de belles slaves et un présentateur télé, et c’est son émission dénommée L’Apprenti qui en a fait une star, avec son train de vie à la Ronaldo ! Trump est un riche mondialisé, cosmopolite qui joue au populiste casanier. D’où ses contradictions (plus ou moins de guerres ?), son manque de sérieux (la guerre à l’Iran, mais pas à l’Irak ?), le vague de ses cibles (la Chine ? le Mexique ?), la provocation stérile (construire un mur avec le Mexique ?). Mais tout cela fait partie de cette atmosphère de chaos que nous évoquons dans notre titre.

Vous évoquez la notion d’État profond…

Trump en parle peu et il a tort. Car il incarne le recours contre l’État pour ses électeurs révoltés par leur pauvreté soudaine, la répression idéologique et physique, la barbarie médiatique et humanitaire. Aussitôt, Apple, Lady Gaga, le pape François et la Fed se sont levés comme un seul homme (ou comme un seul androïde) contre The Donald soudain revêtu de la personnalité de Daniel Boone ou John Wayne (d’ailleurs les enfants Wayne le soutiennent, tout comme Clint Eastwood). Trump a toujours eu un côté franc-tireur et grande gueule. Par exemple il a dit récemment qu’il n’avait pas besoin des gens de Wall Street ; qu’il les connaissait, mais qu’il n’en avait pas besoin. Dans un pays contrôlé par l’argent, cette confession est appréciable. C’est pourquoi il ne faut pas jeter l’eau du bain avec le bébé !

Et ses provocations ?

Elles font partie de la panoplie du populiste et elles n’étaient même pas nécessaires pour faire parler de lui. Mais quand il ne provoque pas, il est très bon. Il dit que les négociateurs iraniens sont les meilleurs du monde, parce qu’ils sont perses : quel bel hommage ! Il dit aussi que les négociateurs chinois ridiculisent les négociateurs américains lors des traités de commerce : il est évident qu’il a raison. Et on se retrouve dans une société avec soixante multimilliardaires et cent millions de crève-la-faim. 47 % des Américains n’ont pas 400 dollars de cash devant eux !

On pense là au chercheur en sciences politiques américain Francis Fukuyama…

J’aime beaucoup Fukuyama qui mérite d’être lu et relu ! Il a insisté sur la mégalothymie ; cette puissante ambition guerrière et politique à notre époque de tyrannie humanitaire est ce qu’on reproche à Donald Trump. Il dégage une aura de grand blond macho, de mâle alpha sorti du meilleur des mondes, et cela rend fou le système. On verra ce qu’en pense l’électeur même s’il a été suffisamment abruti comme ça.

Donald Trump, le candidat du chaos de Nicolas Bonnal, 202 pages, 25 euros, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa. Pour le commander, cliquez ici.

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lundi, 02 mai 2016

COMPRENDRE CE QUI SE PASSE EN SYRIE !

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Un livre incontournable pour ceux qui veulent comprendre le conflit importé qui ravage la Syrie.

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mercredi, 27 avril 2016

Mardi 3 mai, Gabrielle Cluzel dédicacera son nouveau livre "Adieu Simone !" à la Librairie française

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Samedi 30 avril, à Nice, journée du polar à la Librairie du Paillon

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L' Europe à pied...

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Pour vivre l’aventure, est-il nécessaire de s’inscrire à une émission pseudo-« survivaliste » de télé-réalité débile ou partir pour des contrées exotiques loin de chez soi ? Non, répondent Fanny Truilhé et Mathilde Gibelin, deux femmes de 22 et 24 ans, qui, du 21 septembre 2009 au 28 juillet 2010, parcoururent – à pied – plus de 6 000 km en visitant une partie du continent européen.

L’exploit mérite d’être salué d’autant qu’il n’était pas que physique; il fut aussi humain, culturel et patrimonial. En effet, Mathilde et Fanny, deux amies formées depuis l’âge de 9 ans aux longues marches par un mouvement scout, avaient la ferme intention de récolter auprès des populations rencontrées un maximum de récits populaires locaux. « Nous nous sommes concentrées sur les légendes, racontées de génération en génération. Elles nous semblaient parfaites pour partir à la rencontre de nos cousins européens. Quels seraient nos points communs et nos différences ? Une somme de questions auxquelles nous brûlions de répondre. Non d’un point de vue universitaire, mais par le vécu, le charnel et l’humain (p. 9). » On doit reconnaître que le résultat est très décevant. Pour preuve, elles questionnent un jour dans les Alpes un vieux paysan qui les renvoie aussitôt à des jeunes gens. « Quel paradoxe ! Comment les jeunes pourraient-ils avoir connaissance d’un héritage s’il ne leur a pas été transmis ? C’est tragique, une société sans transmission ! (p. 26) » Le folk lore (ce savoir populaire) s’est évanoui ou se trouve, uniformisé et affadi, dans les guides touristiques présents sur les comptoirs des offices spécialisés.

Marche et hospitalité

Parties du Ventoux afin d’atteindre l’Aubrac dix mois plus tard, Fanny et Mathilde passent en Provence et en Italie jusqu’à Rome. Elles traversent ensuite la Grèce, d’Olympie à Thessalonique, marchent en Autriche, en Slovaquie, en République tchèque, en Allemagne orientale, au Danemark, circulent en Écosse et en Irlande, avant de revenir en France par la Bretagne, la Mayenne et le Massif Central. Elles avaient convenu au préalable avec leurs parents quelque peu inquiets par cet itinéraire de découvrir la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie en train et ce, pour des raisons bien compréhensibles de sécurité. Elles n’hésitent pas à faire de l’auto-stop – voire de l’« auto-bateau » – et à prendre l’avion (plus simple que la nage pour rallier l’Écosse). En effet, « les règles, nous les fixons nous-mêmes, et si pour 30 km de marche par jour, nous devons faire une demi-heure de stop occasionnellement pour rencontrer quelqu’un ou aller visiter une ville, nous n’allons pas nous en priver ! (p. 44) ».

Le vif dépit d’assister à la perte du savoir culturel populaire se trouve largement compensé par de nombreuses marques de sympathie exprimées tout au long de leur trajet. Sous la protection d’une très bonne étoile, à moins que cela soit une remarquable Fortuna, Fanny et Mathilde sont souvent bien accueillies, le soir venu. Certains jours, elles se voient claquer les portes. Toutefois, les maisons s’ouvrent devant elles. Ainsi, près de Pontremoli en Italie, se retrouvent-elles « attablées avec les époux, les deux enfants et la grand-mère (p. 54) » pour partager un dîner. Une autre fois, « le Grec qui tient la bicoque ne veut pas nous laisser repartir sans que nous n’ayons fini les plats (p. 84) ». Plus tôt, à Embrun, « un couple nous invite spontanément chez lui. Ils sont d’une gentillesse et d’un naturel fous… comme si nous étions attendues, qu’ils nous connaissaient… vous allez dormir là, prenez une douche, le repas est prêt, nous vous attendons… ça alors ! L’hospitalité est une valeur que certains honorent vraiment (p. 27) ». Mathilde insiste régulièrement sur cette vieille notion d’hospitalité. « L’hospitalité a longtemps été une valeur sacrée et accueillir des inconnus était un devoir. Alors bien sûr, de nos jours, dans notre société individualisée où ce sont les valeurs marchandes, où “ tout s’achète et tout se vend “ qui sont de mise, personne n’est obligé d’accueillir des inconnus chez lui. Notre démarche est donc décalée, mais importante, voire nécessaire. Montrer que d’autres modes de fonctionnement sont possibles et que les échanges peuvent être gratuits. Nous demandons l’hospitalité, les gens nous offrent le gîte et bien souvent le couvert et si nous ne leur proposons pas d’argent, nous leur offrons bien plus : l’occasion de rendre service. Cela peut paraître étrange, mais ce n’est guère souvent possible et lorsque nous repartons, les gens nous remercient presque systématiquement de nous être arrêtées chez eux ! Alors que c’est nous qui devrions leur être redevable ! Ce que nous sommes également, bien entendu ! Mais tout de même, c’est frappant à quel point les gens nous sont reconnaissants (p. 176). »

Le fait de marcher des centaines de kilomètres à pied à l’heure du tout-automobile ne peut qu’attirer l’attention des médiats locaux et des habitants, surpris par leur objectif. Fanny et Mathilde suscitent en tout cas intérêt et admiration. En Grèce, « quand le restaurateur apprend que nous faisons le tour de l’Europe à pied, il nous offre le pain (p. 103) ». En outre, elles ne sont pas toujours seules; elles croisent d’autres randonneurs avec qui elles font de temps en temps un bout de chemin quand ne marchent pas à leurs côtés proches amis et parents !

Voir une autre Europe

En Grèce, en Bulgarie, en Roumanie et en Hongrie, Fanny et Mathilde appréhendent une autre réalité, ignorée des Européens de l’Ouest : de vieux contentieux nationaux, frontaliers et territoriaux, de vives controverses consacrées aux mérites théologiques comparés des paganismes, de l’Orthodoxie et du catholicisme romain, et un euroscepticisme certain. « L’Union européenne pense, dans son humble magnanimité, que l’Europe de l’Est et centrale n’aspire qu’à devenir comme l’Ouest : marchande. Mais pas du tout ! D’ailleurs ils rejettent globalement l’Union européenne, qui leur impose les standards occidentaux. Ils la vivent comme une réelle menace de leurs traditions et leur façon d’être qui est typiquement différente de la nôtre, peuples de l’Europe occidentale (p. 147).

Plus concrètement, la lecture de ce carnet de voyage écrit à quatre mains montre que se supporter 24 heures sur 24 et sept jours sur sept devient à la fois épuisant et agaçant. Les moments les plus rudes se déroulent en février – mars en Allemagne, puis au Danemark. Outre le froid, la neige, la pluie, le vent glacial, l’humidité, la platitude de la grande plaine du Nord les mine. « Nous sommes lassées, marre de ces paysages, de la fatigue physique et de ces douleurs… (p. 225) »

Fanny et Mathilde retrouvent cependant leur vigueur et leur courage en se posant en Écosse au début du printemps. Elles en apprécient les montagnes, puis se promènent dans la Verte Irlande. Elles ont raison de s’écarter de la perfide Albion. Quant au retour en France, le parcours n’est pas si aisé que cela, car les sentiers de randonnée sont surtout prévus pour la promenade dominicale et nullement pour de vraies randonnées…

Dans son essai La Jeunesse au pouvoir, Julien Langella évoque des mouvements juvéniles du début du XXe siècle, en particulier les Mendigoxales basques, cette « petite élite d’alpinistes et de randonneurs », et les Wandervogel allemands, qui fuyaient un monde triste, urbanisé et industriel afin de redécouvrir la culture ancestrale, le patrimoine et l’âme des lieux. Mathilde et Fanny s’inscrivent dans cette tradition, non à l’échelle régionale, mais à l’échelle continentale. Leurs quarante semaines d’efforts sont une subtile initiation à la vie, un passage décisif entre une adolescence révolue et une existence d’adulte qui se profile avec son lot de mariage, d’enfants et d’activités professionnelles.

Il serait bien que jeunes filles et garçons répètent à leur tour cette expérience de vie physique, culturelle et sportive (porter 20 kg dans le sac à dos et marcher 30 km par jour, c’est du sport !) lors d’une année sabbatique. Mais serait-ce aujourd’hui souhaitable, possible et réalisable avec l’invasion en cours de l’Europe par des hordes d’immigrés allogènes et la fermeture indispensable des frontières nationales ? Fanny et Mathilde ont profité d’un moment où les flux migratoires massifs n’en étaient qu’à leurs débuts. Le 11 février 2010, la police germanique les prend pour des clandestins et les contrôle ! Parcourir dorénavant l’Italie ou la Grèce serait très risqué, dangereux même, surtout pour de jeunes Européennes. C’est la raison pour laquelle le récit de Fanny Truilhé et de Mathilde Gibelin est important. Elles offrent une belle aventure humaine riche en esprit européen survenue il y a plus de six ans, il y a maintenant une éternité.


• Fanny Truilhé et Mathilde Gibelin, Tour d’Europe. 6 000 kilomètres à pied, Les Amis du Livre européen, 2015, 348 p., 24 € (à commander : 21, rue de Fécamp, 75012 Paris).

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mardi, 19 avril 2016

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lundi, 11 avril 2016

Francis Bergeron présentera son "Qui suis-je ?" consacré à Léon Degrelle ce mardi à Paris

41mMCId5oOL._UY250_.jpgUne conférence suivie par une séance de dédicaces du nouveau livre de Francis Bergeron, "Léon Degrelle, un incroyable destin belge" (publié dans la collection "Qui suis-je ?" des éditions Pardès), se déroulera ce mardi 12 avril à 19 h au François Copée (1, boulevard Montparnasse 75006 Paris - métro Duroc).

Cette conférence est organisée par le Cercle Franco-Hispanique. Participation : 6,50 € (correspondant à une consommation).

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jeudi, 24 mars 2016

À propos du livre de Detlev Rose : La Société Thulé

79031399-2131-4fce-97c7-e0b02ca9230a.jpgDr Bernard Plouvier

Pour le chercheur intéressé par l’histoire du nazisme, un ouvrage traitant – au moins en partie - de l’ésotérisme est a priori nimbé d’une détestable aura de littérature de pacotille, évoquant pour un Français l’hilarant Matin des magiciens des illustres Pauwels et Bergier qui ont fasciné des centaines de milliers d’adolescents et lassé les adultes dotés d’esprit critique.

Le marché du livre français recèle plus d’une vingtaine d’ouvrages censés apporter des précisions sur « l’ésotérisme nazi », farcis d’élucubrations grotesques. Très rares sont les études historiques rigoureuses à être traduites en langue française (on peut citer le premier livre de Nicholas Goodrick-Clarke : les racines occultistes du nazisme - le second consacré à Maximine Portas alias Savitri Devi Mukhergi fait beaucoup moins honneur à son esprit critique – et, de façon plus discutable, la mince brochure de John Yeowell : Odinisme et christianisme sous le IIIe Reich).

Pour la Thule Gesellschaft, on attend toujours la traduction du livre de Rudolf Glauer von Sebottendorff, Bevor Hitler kam, paru en 1933 et disponible en libre lecture sur le Net en langue allemande. Or l’ouvrage du journaliste quadragénaire, non-conformiste, allemand Detlev Rose (auteur d’une étude minutieuse de l’expédition des SS de l’Ahnenerbe au Tibet, en 1938-39) vient combler – et fort bien – une lacune.

D’un journaliste, on se méfie a priori d’une débauche de spéculations gratuites, d’un goût immodéré pour le spectaculaire, en plus du caractère superficiel de la documentation : rien à craindre sur ces points dans cette étude très rigoureuse, méthodique et fort bien documentée.

Elle débute par un survol des auteurs völkische des années 1880-1914, où la part belle est faite à Theodor Fritsch, à juste titre (tout au plus peut-on regretter le trop rapide paragraphe consacré au grand Eugen Dühring et l’absence de mention de l’historien Heinrich von Treitschke, le seul völkisch qui ait perçu la profonde unicité de la race européenne).

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lundi, 14 mars 2016

Sortie chez Dualpha du livre de Rémi Tremblay consacré aux Acadiens...

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« Le premier génocide moderne, bien avant les Vendéens… »

Entretien avec Rémi Tremblay, auteur du livre Les Acadiens : du Grand Dérangement au Grand Remplacement, éditions Dualpha, préface de Jean-Claude Rolinat.

Pourriez-vous revenir sur le Grand Dérangement, événement clé de l’histoire acadienne ?

Le Grand Dérangement est effectivement un moment crucial de l’histoire des Acadiens. Ce peuple, qui est français de langue, de foi, de culture et de race vit sur une terre passée sous contrôle britannique en 1713. Coincée entre les colonies américaines britanniques et la Nouvelle-France, elle représente un territoire géopolitique capital pour les deux puissances en conflit à l’époque. Les Acadiens, peuple n’ayant aucun objectif de puissance, se cantonnent dans une position de neutralité qui finalement ne fait ni l’affaire des Français, ni des Anglais. Ces derniers, jugeant la politique de neutralité acadienne suspecte et considérant ces Catholiques francophones comme une menace potentielle décident alors de se débarrasser des Acadiens en tant que peuple. Commence alors le Grand Dérangement, soit la déportation des Acadiens vers d’autres colonies ou vers l’Europe. En les dispersant aux quatre vents, la couronne britannique espère qu’ils s’assimileront aux colons anglais des autres colonies et disparaitront donc en tant que peuple. Cet épisode représente le premier génocide moderne, bien avant les Vendéens, et comme dans le cas de ces derniers, il est aujourd’hui peu connu, même chez les Canadiens français.

Quelles sont aujourd’hui les perspectives d’avenir des Acadiens ?

Les Acadiens, malheureusement, risquent de disparaître s’ils ne changent pas leur fusil d’épaule. La disparition d’un peuple n’est pas que théorique en Amérique. Les Cajuns et les Canadiens français du Manitoba ont disparu au fil des dernières décennies, s’assimilant à la masse anglo-saxonne qui compose la grande majorité du continent. Un destin pareil attend les Acadiens si rien n’est fait.

Je m’explique. De un, les Acadiens comme la plupart des autres peuples occidentaux font face à une décroissance due à un taux de natalité excessivement bas, qui peut être mis en lien avec l’abandon de la religion. En parallèle, une immigration massive vient faire diminuer son importance relative. Ça, c’est vrai pour tous les peuples occidentaux, seulement, chez les Acadiens, ceux-ci sont déjà minoritaires sur leur propres terres ancestrales. Alors non seulement ils tendent à devenir une minorité parmi tant d’autres dans la grande mosaïque canadienne, mais leur statut de minorité est de plus en plus fragilisé par l’arrivée d’immigrants. Il faut aussi ajouter que l’assimilation des Acadiens aux Anglo-Saxons n’est pas un phénomène aussi marginal qu’on le pense. Bien qu’il s’effectue lentement, il est impossible de nier ce problème majeur pour la survivance acadienne.

Comment expliquez-vous la méconnaissance actuelle des Acadiens ?

L’Acadie représente un petit peuple numériquement parlant, surtout comparativement à son voisin le Québec, peuplé de millions de Canadiens français. Déjà, le Québec est peu connu en France, alors la petite Acadie l’est évidemment moins. Même au Québec, l’Acadie est peu connue et ce malgré le fait que nombre d’Acadiens vivent sur le territoire québécois. Est-ce du nombrilisme, du chauvinisme ? Dur à dire. Seulement, comme le disait Raoul Roy, chantre de la Francité, les peuples français (et non pas francophones), doivent resserrer les rangs et c’est dans cet esprit que j’ai voulu faire connaître le monde acadien à nos cousins français.

Les médias modernes ont tendance à vouloir susciter la sympathie pour des causes aussi lointaines de nous que possible et ce alors qu’une partie de notre peuple risque de s’éteindre lentement dans le silence assourdissant du reste de la Francité.

Les Acadiens : du Grand Dérangement au Grand Remplacement de Rémi Tremblay, Préface de Jean-Claude Rolinat, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 158 pages, 23 euros, cliquez ici

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vendredi, 11 mars 2016

Deux livres diffusés par Synthèse Editions, la maison d'édition de Synthèse nationale :

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