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vendredi, 09 janvier 2015

Les derniers Bouquins proposés par Synthèse nationale :

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mardi, 06 janvier 2015

Avez-vous lu le nouveau Adinolfi ?

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Gabriele Adinolfi est une figure incontournable du néofascisme italien. Au cours de ce qu’il est convenu d’appeler « les années de plomb », c'est-à-dire les années 70, un véritable climat insurrectionnel régnait en Italie. Le pouvoir démocrate chrétien, lié à la mafia et aux intérêts américains, était englué dans une multitude de scandales. Les terroristes communistes des Brigades rouges multipliaient les actions violentes et pour beaucoup la nostalgie de la glorieuse époque mussolinienne commençait à se faire ressentir. Afin d’éviter leur chute les pourris au pouvoir imaginèrent de fomenter des attentats meurtriers et de les mettre sur le dos des organisations nationales-révolutionnaires. Le plus spectaculaire d’entre eux fit plus de 80 morts et 200 blessés le 2 août 1980 dans la gare de Bologne.

S’en suivit une vaque de répression inouïe contre les milieux néofasciste, en particulier contre le mouvement Terza posizione qu’animait entre autres Gabriele Adinolfi. Pourtant, jamais sa culpabilité, ni l’implication de son mouvement, furent prouvées. Trente cinq ans plus tard, plus aucune charge ne pèse contre eux. Il n’empêche que pour des dizaines de militants ce fut la prison ou l’exile. Ainsi Adinolfi passa près de vingt ans dans la clandestinité à Paris. C’est ce qu’il nous relate dans ce livre captivant, bourré de rebondissement, de rencontres inattendues et d’anecdotes truculentes.

Aujourd’hui l’auteur vit à Rome, il anime l’Institut Polaris et est l’un des inspirateurs de la Casapound, le mouvement qui se revendique fièrement du fascisme du XXIe siècle. Gabriele Adinolfi a gardé de nombreux contacts en France où il revient régulièrement. Ce livre est aussi une galerie de portraits des militants et responsables nationalistes français qu’il rencontra au cours de sa longue cavale.

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jeudi, 25 décembre 2014

Notre « divin Marquis » nous dit : « A table ! »

image050.jpgRobert Spieler

Lu dans Rivarol n°3165 - 27 novembre 2014

Notre « divin Marquis » rivarolien, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, vient de commettre un formidable ouvrage : un pavé de près de 300 pages à la gloire de la gastronomie française, dans lequel il raconte quelques souvenirs croustilleux. Son ouvrage est émaillé d’anecdotes, de situations cocasses. Ses critiques concernant certains restaurants, de tendance, disons cosmopolite, valent le détour. Michel Sy, Président des Amis de Curnonsky, qui préface son livre, décrit ainsi ce « gastronome raffiné, un hôte divertissant mais exigeant » :« Gourmand avisé, sa culture culinaire précise et immense lui accorde l’écoute et le respect des chefs, ses critiques sont acceptées des professionnels. »A noter que le livre du marquis est copieusement  illustré par Nicolas Charrier, dont j’avoue, toute honte bue, n’avoir jamais entendu parler. Quel dessinateur talentueux ! Incroyable ! C’est du Dubout (son style y ressemble) en bien mieux !

« La nourriture est la base de la vie spirituelle »

Notre Marquis cite Guillaume de Sardes : « Dieu nous ayant ordonné de manger pour vivre, nous y invite par l’appétit, nous soutient par la saveur, et nous récompense par le plaisir… » Il relève qu’Eve a été gourmande et note que la gourmandise est l’un des sept péchés capitaux, le seul, écrit-il à être… capiteux ! Il note, légèrement indigné que « le plaisir de manger (placé)aux côtés du meurtre, de laluxure et du vol (lui) semble excessif ». Il s’en était ouvert à son ami Poilane. Les compères décidèrent « qu’il serait souhaitable de substituer à la notion de gourmandise, celle de goinfrerie ». Et du coup, Poilane, qui adhéra totalement à cette réflexion, adressa une supplique à Jean-Paul II pour lui demander de mettre cette réforme à l’étude. La secrétairerie d’Etat répondit rapidement que la requête ferait l’objet d’un examen bienveillant. Hélas, Poilane décédait peu après dans un accident d’hélicoptère, et le pape mourut peu après. Exit la gourmandise, exit la goinfrerie. Jean-Paul Chayrigues de Olmetta note, avec un petit cynisme réjouissant : « Gourmands, mais pas goinfres, nous sommes toujours menacés de l’Enfer. Laissons passer un conclave puis nous aviserons. L’Eglise a évidemment d’autres préoccupations, au rang des premières : la faim dans le monde. »

Quelques anecdotes…

Le Marquis n’en tarit pas. Sait-on que « se mettre en rangs d’oignon » n’a rien à voir avec la plante ? L’origine de l’expression serait due à Artus de la Fontaine Solaro, baron d’Oignon qui, grand maître des cérémonies aux états de Blois, plaçait seigneurs et députés selon leur rang. Et « maître-queux » ? Rien à voir avec la queue des casseroles. Son origine latine est ‘coquus’, qui signifie ‘cuisinier’. On apprend qu’« appareiller » est l’art de mélanger les ingrédients, qu’ « habiller », celui de préparer une pièce : volaille, gibier ou poisson. Et le chocolat ? Son irruption en France date de 1615 où Anne d’Autriche, venue épouser Louis  XIII, l’importa d’Espagne. Le chocolat était une rareté, réservée à une élite. Mais qu’en est-il du café ? En novembre 1669, à Versailles, Louis XIV reçoit fastueusement Soliman Mustapha Raca, ambassadeur du sultan ottoman Mehmed IV. Les esclaves de sa suite offrent aux invités une curieuse substance noire, le kawa, dont de grandes quantités transiteront, dans les années qui suivent, en direction de la France, par le port de Moka sur la mer Rouge. On comptera plus de 300 cafés, à Paris, au début du règne de Louis XV ! L’abbé Morellet dira : « Paris est le café de l’Europe », tandis que l’abbé Delille écrira cette « Ode au café » : « Viens donc, divin nectar, viens donc, inspire-moi / A peine, j’ai senti ta vapeur odorante, / Mes pensers plus nombreux accourent à grand flots / Et je crois (…) boire dans chaque goutte un rayon de soleil ».

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lundi, 22 décembre 2014

AVEZ-VOUS LU LES DERNIERES PUBLICATIONS EDITEES PAR SYNTHESE NATIONALE ?

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vendredi, 19 décembre 2014

Un premier Bouquin de Synthèse nationale traduit en Espagnol !

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Il y a deux ans, le 11 novembre 2012, à l'occasion de la 6e Journée de Synthèse nationale un ouvrage collectif était publié par Synthèse nationale intitulé Face à la crise : UNE AUTRE EUROPE. Une trentaine de personnalités, tant françaises qu'européennes, avait répondu à nos questions. Ce livre a été assez largement diffusé depuis sa parution.

Il est toujours possible de se le procurer cliquez ici.

Aujourd'hui, une version espagnole de cet ouvrage de référence pour ceux qui s'intéressent à l'Europe vient de paraître à Barcelone. Ce sont les éditions Usatges qui sont à l'origine de cette heureuse initiative dont nous nous félicitons. Les travaux de Synthèse nationale sont reconnus dans l'Europe entière. 

Nos amis espagnols peuvent l'acheter en cliquant ici

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jeudi, 18 décembre 2014

Une idée cadeau ? Pourquoi-pas le nouvel album d'Aramis !

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Le nouvel album d'Aramis : cliquez ici

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mardi, 16 décembre 2014

Le conseil régional a décidé ce matin, en accord avec le maire de Nantes, de donner au nouveau lycée le nom de Nelson Mandela

Une confirmation : dans sa commission permanente d'hier, le conseil régional des Pays de Loire a décidé, ce matin, en accord avec le maire de Nantes, de donner au nouveau lycée de l'ïle-de-Nantes le nom de l'ex-président sud-africain, militant anti-apartheid et prix Nobel. Nelson Mandela est décédé il y a un an. (Ouest France cliquez là)
 
Connaissez-vous le vrai bilan de Mandela ?

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dimanche, 14 décembre 2014

Le catalogue de fin d'année des publications de Synthèse nationale : achetez nos livres pour les offrir à vos amis.

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Vous pouvez le télécharger en cliquant sur Catalogue SN noël 2014.pdf

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samedi, 13 décembre 2014

Un ouvrage pédagogique à l'attention des musulmans de France...

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L'association Riposte laïque, animée par Pierre Casen, vient de publier un ouvrage pédagogique à l'attention des musulmans. Son auteur, Hubert Lemaire, nous livre ici les raisons pour lesquelles il a écrit ce livre plein de bon sens et qui peut donner des arguments forts à ceux qui s'opposent à l'islamisation de notre pays et de l'Europe.

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mercredi, 10 décembre 2014

Un nouveau livre de Pierre Vial sur les Rites païens...

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Sortie aux Editions de la Fôret du premier tome d'une série de trois consacrée aux rites païens du berceau à la tombe.

Ce premier tome aborde les thèmes de la naissance et de l'enfance. Nombre de jeunes couples et parents identitaires pourront se reporter à ce livre, véritable bréviaire en la matière.

Prix: 16€ + frais de ports (2,10 € France uniquement et 4,15 € Europe)

Terre et Peuple - BP 38 - 04300 Forcalquier

01:05 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 03 décembre 2014

Aramis ce soir sur Radio Courtoisie

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Aramis est invité ce mercredi soir à 19 h sur Radio Courtoisie au Libre Journal de Martial Bild pour nous parler du dessin de presse en général et de son dernier album "ça calme !" en particulier.

Le nouvel album d'Aramis : cliquez ici

Le commander en ligne : cliquez là

1000 excuses... En raison d'un retard indépendant de leur volonté, Aramis et Roland Hélie n'ont pas participé à l'émission de mercredi soir. Ce n'est que partie remise.

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samedi, 29 novembre 2014

Après Staline, Lénine et Trotsky, Nicolas Tandler nous démonte un autre grand humaniste : Pol Pot

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Pol Pot (1928-1998) : «Pour construire l économie [...] comme pour faire la guerre [...] la direction du Parti doit exercer son rôle directeur en employant une violence tranchante [...]. » (Pol Pot, juin 1976.)

On ne dit pas «Djougachvili», mais Staline. De même, on ne parle pas de «Saloth Sâr», mais, à par­tir de 1970, de Pol Pot, son pseudonyme. D'une famille cam­bodgienne aisée, il profita de divers enseigne­ments dans la capitale du pays, Phnom Penh. Parti compléter sa formation en France, il y découvre les Lumières avec Rousseau, la Révo­lution avec Robespierre, le marxisme avec Staline. Il néglige son école technique, et il doit retourner au pays sans diplôme. Il décide alors de devenir révo­lutionnaire professionnel.

Stoïque, il fait ses classes grâce aux communistes vietnamiens, qu il hait, dans son for intérieur, comme ennemis héré­ditaires des Khmers. Devenu l organisateur du Parti communiste à Phnom Penh, la chance le sert: le chef du PC est tué, et il prend sa place. Le voici acteur d une guerre tout à la fois civile et internationale. Avec des enfants-soldats vêtus de noir, ses troupes, les Khmers rouges, se multiplieront grâce aux erreurs de la puissante Amérique, aux divisions entre républicains et royalistes, au soutien de Hanoï.

Le 17 avril 1975, Pol Pot atteint son but. Trois ans, huit mois, vingt jours, le peuple khmer subira une expérience démente, à vif, qu aucun utopiste social n avait osée avant lui. Elle lui coûtera 1700000 morts (estimation basse). Puis Pol Pot fut vaincu dans une guerre éclair par le Vietnam. Il survécut deux décennies à sa défaite, divisant le monde à son propos, avant de mourir, esseulé.

Pol Pot, Nicolas Tandler, Editions Pardes, collection "Qui suis-je ?", 128 pages, 12 €

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jeudi, 20 novembre 2014

"Rêve d'enchantement", le nouveau livre de Charles-Henri d'Elloy

DSC_0129.jpg« Eh bien moi, je n’ai pas renâclé à naître et il paraît que je me tortillais de rire ! Oui, je dodelinais le sourire aux lèvres, je souriais à la vie, sans doute avec un air un peu goguenard. Étais-je déjà amusé, malgré mes yeux clos, par le nouveau monde qui se présentait, ou feignais-je de rire de son absurdité ? »

Lorsque Charles-Henri d’Elloy s’empare de sujets aussi graves que le désespoir, le déclin, la justice, la religion, la politique, les femmes, l’amitié… il nous fait la politesse de garder le sourire. Cet anxieux, pince-sans-rire, nous emmène dans les finesses de sa réflexion avec délicatesse et vigilance. Son esprit stellaire, la rigueur et la sincérité font l’élégance de son style. Ce livre, empreint de philosophie, est un hymne à la beauté qu’il vénère comme antidote à la tristesse, c’est aussi un hommage à l’écriture et un régal d’humour libre pour enchanter notre âme.

Rêve d'enchantement, Charles-Henri d'Elloy, éditions Godefroy de Bouillon, 132 pages, 16,00 € cliquez ici

Charles-Henri d'Elloy dédicacera son livre à la journée du livre de l'AGRIF dimanche prochain, 23 novembre cliquez là

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mercredi, 19 novembre 2014

Sortie le 7 décembre du nouveau livre de Gabriele Adinolfi : Années de plomb et semelles de vent...

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BULLETIN DE COMMANDE

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jeudi, 13 novembre 2014

Thierry Maulnier, l’insurgé

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Nous reprenons ici l'article de Robert Spieler publié dans Rivarol de la semaine dernière sur le remarquable livre que notre ami Georges Feltin-Tracol à consacré à Thierry Maulnier.

Il y a près de 25 ans, la dénomination d’un nouveau lycée d’enseignement général, construit dans la banlieue ouest de Nice, suscitait l’émoi chez les couineurs de gauche, d’extrême-gauche, et chez les émotionnés professionnels de l’antiracisme. Pensez… Le maire de Nice, qui était alors Jacques Médecin, voulait le baptiser ‘Lycée Thierry Maulnier’. Ce qui fut fait, au grand dam des indignés congénitaux. Qui était Thierry Maulnier ? Une biographie écrite par le prolifique Georges Feltin-Tracol, nous dévoile les arcanes de cet étonnant personnage, qui fut accusé d’être ‘fasciste’ et dont Mauriac dira : « Au lieu de (se) contenter de quelques articles au Figaro, (il) aurait pu être le Sartre de (sa) génération ». Mais Thierry Maulnier ne s’est, certes pas, contenté d’écrire « quelques » articles au Figaro…

Sa jeunesse

Thierry Maulnier est le pseudonyme de Jacques Louis André Talagrand. Il est né le 1er octobre 1909 à Alès, de parents agrégés de lettres. Son père, Joseph, est un farouche républicain et un anticlérical énervé. Accessoirement, il se comporte comme un parfait tyran domestique, et voue ses deux fils à se consacrer à l’étude permanente : pas à l’école républicaine, non, à la maison… Jacques finira tout de même par découvrir la vie lycéenne dans un établissement de Nice. Gare à lui s’il amène des notes autres qu’excellentes à la maison. Le « despote », c’est ainsi que les frères le surnomment, se déchaîne… Mais cette dure éducation a des vertus. Jacques est plus que brillant, plus que cultivé. Il aura droit à sa photo dans la presse locale niçoise pour avoir décroché le second prix au Concours général d’histoire. A l’automne 1924, précoce, il entre en classe de terminale au lycée Louis-le-Grand, à Paris. Il s’y fait vite une réputation certaine : sa haute taille, son exceptionnelle culture générale, et son m’en-foutisme affiché attirent les regards. Il fait le choix d’être un  « cancre invétéré » qui sera cependant bachelier avec une mention « assez bien », en une époque où une telle mention avait de la signification. Le voici en hypokhâgne où il fait la connaissance des inséparables Maurice Bardèche et Robert Brasillach, avec qui il sympathise fortement. En deuxième année de Normale ’Sup, loin de s’amender pour ce qui concerne son indolence, tant naturelle que travaillée, il se singularise, une fois de plus. Le diplôme de fin d’études repose sur un mémoire que la plupart des étudiants préparent d’arrache-pied tout au long de l’année. Pas lui. Il entreprend d’écrire son mémoire consacré à « L’art dramatique chez Racine d’après ses préfaces », 48 heures avant l’échéance, et obtient la note de 18/20 ! Il épate évidemment Brasillach, Bardèche, et ses camarades. Mais la perspective de devenir professeur, comme ses parents, ne l’enchante absolument pas. Il sera journaliste.

Thierry Maulnier, journaliste

Il découvre Charles Maurras et L’Action française, adhère à l’AF et milite quelques temps aux Camelots du Roi. Ecrivant dans l’organe maurassien des étudiants  L’Etudiant français, il prend le pseudonyme de Thierry Maulnier. Grâce à la qualité de ses articles, le nombre d’abonnements augmente. Il acquiert une certaine célébrité dans les milieux nationalistes. Il est âgé de vingt an ! Le service militairel’attend. Il en gardera un vif sentiment d’inutilité et un antimilitarisme sous-jacent. Sa vie sociale sera intense. Les sorties au théâtre, au cinéma et dans les bistrots s’enchaînent, aux côtés de ses amis Brasillach, Bardèche, Blond, Lupin, Kleber Haedens. Il plaît beaucoup aux femmes et fréquente assidument la Coupole, le Flore, Lipp quand lui et ses amis ne font pas le tour (à pied) de la capitale. Mais quand trouve-t-il le temps d’écrire ? Une anecdote qui décrit sa méthode : A un ami s’enquérant de son éditorial du mois,  il répondit : ‘Il est prêt’, et alors que l’autre le lui demandait, il ajouta : ‘Il ne me reste plus qu’à l’écrire’… Claude Roy dira de lui : « Ce grand travailleur est aussi un grand paresseux ». Cela n’explique  cependant pas tout de ses retards à ses rendez-vous. Il est amoureux de Dominique Aury, pseudonyme d’Anne Cécile Desclos, qui fréquenta la joyeuse équipe de Brasillach et de Bardèche. Elle sera, plus tard, en 1953, le célébrissime  auteur, sous le pseudo de Pauline Réage, d’Histoire d’O, roman érotique qui eut quelques soucis avec la censure.

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mardi, 11 novembre 2014

Dimanche 30 novembre, lire sous les sapins avec Anne Brassié

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lundi, 10 novembre 2014

Vient de paraître : A TABLE AVEC LE MARQUIS !

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vendredi, 07 novembre 2014

Les deux derniers Bouquins de Synthèse nationale à lire :

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QUATRE FIGURES DE LA REVOLUTION CONSERVATRICE ALLEMANDE Ils méritent d’être redécouverts aujourd’hui

photoliv45.jpgPierre Le Vigan

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Quatre figures, quatre portraits, quatre itinéraires. Voilà le sujet du dernier livre d’Alain de Benoist. Leur point commun : on peut légitimement, du point de vue de l’histoire des idées politiques, les rattacher tous au courant de la révolution conservatrice allemande. On comprend mieux, grâce à la bonne synthèse, fort bien informée, de l’auteur, l’antiproductiviste et antiéconomiciste Werner Sombart, le national-bolchevik et peut-être plus exactement national-léniniste Ernst Niekisch (qui était, lui, productiviste exaltant la figure du travailleur et du producteur, et aussi auteur étatiste, alors que le nazisme n’avait pas une notion sérieuse de l’Etat, ce que déplorera aussi Carl Schmitt). On revient avec intérêt sur Moeller van den Bruck, connu faussement pour son livre Le troisième Reich (dont la lecture est fort décevante au demeurant, tant les mots de Moeller ne nous parlent plus), loin d’être annonciateur de la pensée nazie, littéraire gagné par l’amour des enracinements nationaux, inclassable et surtout anti-bourgeois, qui se suicida en 1925. Chacun sera attentif aussi au cas du nationaliste césarien mais anti-totalitaire Oswald Spengler.

Le livre se lit fort aisément si on a une bonne culture de Weimar et de l’Europe des années 1914, 1920, 1930. Pour les autres, ce sera l’occasion de travailler. Il n’y a donc aucune raison sérieuse de ne pas lire ce livre !

Alain de Benoist, Quatre figures de la Révolution conservatrice allemande, 340 pages, 28 €,

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100 nouvelles occurrences pour le dictionnaire de Novlangue

novlangue-2013.jpgVoici 100 nouvelles occurrences de novlangue. Le voyageur savourera particulièrement la novlangue des transports :

- Panne électrique. Euphémisme employé dans les transports ferroviaires pour signifier aux usagers que des vols de métaux ont eu lieu. Voir « perturbations », « difficultés de circulation ».
- Evénements défavorables. Euphémisme utilisé par la RATP quand des supporters de l’équipe d’Algérie de football bloquent la circulation des bus.
- Difficultés de circulation. Euphémisme utilisé par la SNCF pour cacher aux usagers que des grèves sporadiques ou des actes de malveillance perturbent la circulation des trains. Voir aussi « panne électrique », « événements défavorables »
Polémia


Acteurs impliqués dans la conception. Expression utilisée à la place du mot « parent », car « Aujourd’hui, la filiation biologique n’est plus la seule filiation possible ; il y a une multiplication des acteurs impliqués dans la conception et l’éducation des enfants » (Dominique Bertinotti, commission des lois, réunion du 18 décembre 2012).

Américain. Mot fascinateur et accroche publicitaire, tout ce qui est américain étant réputé posséder toutes les qualités possibles.

Antifascistes. Agitateurs d’extrême gauche habituellement encensés par les médias et peu poursuivis par la justice malgré les déprédations et les violences qu’ils provoquent (ex. : « Des antifascistes protestent contre la venue du candidat FN à Sciences–po », leMonde.fr du 13 février 2014).

Austérité. Mot trompeur destiné à faire croire que l’on réduit effectivement les dépenses publiques en France, alors que l’on se borne, au mieux, à augmenter les dépenses un peu moins qu’anticipé et que l’on augmente surtout les prélèvements sur les salariés ; synonyme tout aussi trompeur : « rigueur ». Voir « économies budgétaires ».

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lundi, 03 novembre 2014

France, les années décisives, une réflexion de Laurent Ozon

BIOS-_couv_OZON_1.jpgClaude Bourrinet

« Nécessité fait loi », affirme le dicton. L'économisme se veut un destin. Donc, un fatum dont l'on ne sort que mort, ou quasiment. Car si la force des choses, des objets de consommation, l'emporte, emporte les corps, les âmes, l'humain, la vie, c'est tout ce qui est aléatoire, ou régi par la volonté, qui est noyé par le déluge réificateur. Autrement dit, la liberté est anéantie, et partant, toute politique, c'est-à-dire toute résistance aux prétendues « nécessités ».

Le dernier livre de Laurent Ozon, France, années décisives, dénonce cette « bulle » toxique, qui nous emprisonne depuis quarante ans. L'ancien conseiller de Marine Le Pen pour l'écologie, le fondateur de Maison Commune, organisation de formation pour cadres politiques, quant à lui, met l'accent sur l'avenir immédiat, qui décidera de notre survie en tant que peuple. Cette « bulle », qui tient du mirage, n'est plus qu'une baudruche qui se dégonfle sous nos yeux. La convergence des catastrophes, économique, démographique, écologique, politique, identitaire, nous ramène à ce qui avait été oublié dans la griserie des trente trompeuses, dans cette atmosphère de champagne bon marché, ce soir interminable où l'on fait la noce sans trop savoir comment le lendemain sera fait. Et voilà que le lendemain, c'est aujourd'hui, et que l'on a la gueule de bois.

Les vingt prochaines années vont donc décider du sort du peuple français, « substance historique sensible », et, plus largement, des peuples européens. Dans une saisissante analyse d'une situation qui a toute l'apparence d'être désespérée, Laurent Ozon nous livre des raisons d'espérer, malgré tout. Car, comme il le rappelle, c'est pas la volonté, l'action, la saisie lucide, pragmatique, décisive de notre destin, qu'un sursaut est possible. Il reprend la phrase de Heidegger, qui semble parfaitement résumer sa vision de l'engagement, et qui rejoint celle de Nietzsche : « Là où croit le danger, croît aussi ce qui sauve. » Pourquoi ? Tout simplement parce que « le réel revient en force ». Le réel, c'est tout ce qui nous lie au Territoire, aux Ressources, à la Reproduction. Autrement dit, à notre occupation du monde, à notre subsistance, à notre persistance vitale et identitaire.

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vendredi, 31 octobre 2014

De la Servitude universelle...

98335567.jpgClaude Bourrinet

L'émergence, dans la France chloroformée par des lustres d'endoctrinement, de discours émollients, et de délires idéologiques, d'un mouvement contestataire protéiforme, qui se décline par des manifestations impressionnantes, des opérations spectaculaires de dénonciation, des actes de résistance, a encouragé la prise de parole de Français, longtemps tenus de se taire et de souffrir en silence.

George Feltin-Tracol est l'un de ceux-là. Il nous propose régulièrement des analyses pertinentes sur notre monde, passe au peigne fin, si l'on ose dire, la question du contrôle de la société par les puissances étatiques, financières, médiatiques, dont l'objectif est d'instaurer un État mondial de tonalité totalitaire. Son ouvrage, En Liberté surveillée, remarquablement documenté, se veut, en même temps, une chronique des prémisses d'une « mise au pas » de la société française par un régime qui n'a plus aucune espèce d'inhibition « démocratique ». Les résistances multiformes, que tout le monde a en mémoire, et qui témoignent de la richesse plurielle (terme adéquat, cette fois!) de la lutte populaire, par exemple les manifestations contre les spectacles blasphématoires « Piss Christ », « Golgota picnic », l'affaire de Tarnac, le « cas » Dieudonné, la « Manif pour tous », ont pour réponses  les emprisonnements politiques, la censure, la brutale répression policière, les manipulations. La sphère politique est empoisonnée par l'idéologie nihiliste, les « nouvelles sacralités », qui suscitent des « phobies », lesquelles arment le bras de la « Justice », sans compter la vidéo-survillance, qui contrôle les routes et les rues, la novlangue, qui formate les consciences, l'endoctrinement scolaire, le néo-puritanisme, expression extrême de la clitocratie triomphante, dont l’égérie est la Suède, matrice du totalitarisme postmoderne dévirilisant, infantilisant, Grande Nursery dont Big Mother est la maquerelle fouettarde. Ces liens tressés par des Lilliputiens doctrinaires, liens dont le plus puissant, en ce moment, est incarné par le communautarisme, pendant symétrique d'un individualisme consumériste, sont destinés à étouffer notre identité... Ainsi cette entreprise liberticide évoque-t-elle la mise en place d'un despotisme nouveau, plus complexe, plus subtil, plus savant que les anciennes tyrannies, qui n'étaient que des ateliers artisanaux à côté de lui.

L'analyse ne se limite pas à une recension de notre servitude organisée, mais aussi à ses causes. La description de l' « État profond » est d'un intérêt capital : il s'agit en effet d'une « structure de gouvernement à la fois invisible et continue », qui gère réellement la société, tandis que les institutions apparentes, souvent élues, « représentatives », ne sont là que pour exécuter, ou amuser la galerie.

George Feltrin-Tracol, En liberté surveillée Réquisitoire contre un système liberticide, Éditions Les Bouquins de Synthèse nationale, 23€ - cliquez ici

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jeudi, 30 octobre 2014

Après Charette et St Louis, Philippe de Villiers va sortir Le Roman Jeanne d'Arc

Philippe de Villiers publie dans quelques jours "Le Roman de Jeanne d'Arc" aux éditions Albin Michel. Formidable trait d'union entre le ciel et la terre, Jeanne demeure aux yeux de tous les Français une héroïne extraordinaire.

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dimanche, 26 octobre 2014

Dans Présent de mercredi dernier : un entretien avec Georges Feltin-Tracol sur son dernier livre "En liberté surveillée"...

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Propos recueillis

par Catherine Robinson

Présent : En liberté surveillée est votre cinquième ouvrage. En regardant votre bibliographie, on relève la grande diversité des sujets abordés. Comment êtes-vous venu à écrire ce livre ?

Georges Feltin-Tracol : C’est l’affaire Dieudonné en janvier dernier qui en est l’étincelle. Mon éditeur et ami, Roland Hélie, me demanda une réaction. En y réfléchissant et en utilisant les nombreuses notes extraites de la Grosse Presse, j’en suis arrivé à la conclusion que la censure préventive contre l’artiste s’inscrivait dans un cadre liberticide plus large et plus global. Dès lors, plutôt que de me focaliser sur un seul exemple édifiant, j’élargissais la thématique et en explorait tous les rouages.

Présent : Dans plusieurs chapitres convaincants, vous revenez sur la répression orchestrée par le pouvoir socialiste à l’occasion des « Manifs pour tous ». Mais vous ne cachez pas non plus votre détestation des gouvernements de droite qui l’ont précédé. Pourquoi ?

GF-T : L’histoire des idées politiques françaises montre que ce qu’on appelle la « droite » est souvent d’anciennes gauches poussées à tribord par de nouvelles… Une certaine « droite » intègre déjà en acquis intangibles l’avortement, l’abolition de la peine de mort, etc. Elle se prépare à accepter l’homoconjugalité si bien que dans deux décennies, elle le défendra avec force. En outre, les organisateurs des manifestations anti-loi Taubira ont manqué de courage en ne faisant pas des places de la Concorde ou de la Nation des Maïdan parisiens. Mais il est vrai qu’on ne déclenche pas des révolutions avec des poussettes et des carrées Hermès ! Voir la récupération de ce vaste mouvement populaire par l’UMP, les sarközystes et l’Église de France montre surtout l’ignorance des enjeux par les manifestants. Et puis, sont-ils prêts à manifester contre les ravages du libéralisme, le travail dominical, le contrôle du vivant par les multinationales ou les méfaits de l’immigration ? Je ne le crois pas. Ils veulent conserver cette société. Je souhaite pour ma part la renverser. L’ennemi principal s’appelle par conséquent la droite, le libéralisme, l’Occident.

Présent : À plusieurs reprises, vous employez des néologismes tels que « financialisme », « gendérisme » ou « sociétalisme ». Qu’apportent-ils de pertinent à votre démonstration ?

GF-T : « Financialisme » est un invention sémantique du théoricien russe Alexandre Douguine pour évoquer la toute-puissance du fait marchand et son caractère planétaire. Le « gendérisme » incarne l’idéologie du genre. Quant à « sociétalisme », il repose sur un simple constat : le social, produit du monde du travail, s’efface au profit de préoccupations futiles excessives qui présentent l’avantage de détourner l’attention des peuples du coup d’État bankster. Tous proviennent toutefois de la même matrice délétère.

Présent : Vous n’hésitez pas à vous affranchir des limites territoriales françaises et à regarder l’étranger. La situation est-elle pareille ailleurs ?

GF-T : À peu de choses près, c’est le cas ! La situation hexagonale n’est pas unique. En Allemagne, la liberté d’expression est de plus en plus restreinte. En Grande-Bretagne, la vidéo-surveillance espionne toute la population et poursuit en justice ceux qui ne jettent pas leurs ordures aux heures prévues. Aux États-Unis, l’endettement des ménages constitue un véritable esclavage ultra-moderne. Bref, l’Occident correspond à un effroyable bagne.

Présent : En liberté surveillée est-il un essai foncièrement pessimiste ?

GF-T : D’un pessimiste actif et héroïque ! En dépit des nombreux exemples de déliquescence des libertés publiques et privées, l’espoir demeure avec les concepts révolutionnaires-identitaires de B.A.D. (bases autonomes durables) et d’autochtonopie. Il faut inciter à la sécession froide, douce, discrète, voire secrète et indolore, de nos territoires afin de bâtir une « contre-société » identitaire, solidariste, illibérale et anti-capitaliste. Un travail de très longue haleine !

Georges Feltin-Tracol, En liberté surveillée. Réquisitoire contre un système liberticide, Les Bouquins de Synthèse nationale, 284 p., 23 € (+ 3 € de port), à commander à Synthèse nationale, 116, rue de Charenton, 75012 Paris, chèque à l’ordre de Synthèse nationale.

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vendredi, 24 octobre 2014

Avez-vous pensé à vous procurer le nouvel album d'Aramis ?

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lundi, 20 octobre 2014

Samedi 25 octobre : Thierry Bouzard à la Librairie française

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Passez un bon moment : lisez la BD de Pierre Cassen (déssins de Ri7)

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Riposte laïque vient de publier une décapante BD réalisée par son sympathique Président, Pierre Cassen, et par la dessinatrice Ri7. Hollande en prend pour son grade. C'est bien vu... Rien à redire... A lire et à faire lire !

Le guignol de l'Elysée,Pierre Cassen et Ri7, 76 pages, 19,50 €

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samedi, 18 octobre 2014

Les nouvelles publications de Synthèse nationale :

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Singulier Maulnier !

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Bastien Valogne

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Notre rédacteur en chef adulé, Georges Feltin-Tracol, est décidément très prolifique ces derniers temps. Plus de trois semaines après la sortie aux éditions Les Bouquins de Synthèse nationale, d’un essai très remarqué, En liberté surveillée, le voici qui récidive en publiant aux éditions Auda Isarn Thierry Maulnier. Un itinéraire singulier.

Dense et concis, cet ouvrage évite le superflu. Il raconte le parcours de l’académicien, dramaturge, journaliste, moraliste et homme d’idées Thierry Maulnier. La concision est voulue. Il importe de donner à découvrir au jeune public, victime des programmes de « délecture » de la « rééducation non-nationale », de grandes figures intellectuelles. Il On compte même un cahier photographique.

Depuis sa disparition en 1988, Thierry Maulnier se trouve au purgatoire des idées. Guère réédités, ses ouvrages sont maintenant difficiles à dénicher hors des bouquinistes. Grand connaisseur de l’histoire des idées politiques contemporaines, Georges Feltin-Tracol n’évoque que brièvement l’œuvre théâtrale de ce membre de l’Académie française élu en 1964. Le préfacier Philippe d’Hugues le regrette. Le livre aborde surtout des thèmes occultés ou ignorés par le journaliste Étienne de Montety, dont le premier titre fut en 1994 un Thierry Maulnier récemment réédité.

Né en 1909, Thierry Maulnier est le pseudonyme de Jacques Talagrand. Issu d’une famille de professeurs, piliers de la IIIe République, il reçoit paradoxalement une instruction d’autodidacte de la part d’un père méfiant envers le système scolaire. Le jeune Jacques ne découvre donc le lycée qu’à seize ans à Nice. Il y fait preuve d’une incroyable nonchalance, qui frôle la plus grande paresse, et d’une érudition stupéfiante. Séjournant très vite chez ses grands-parents maternels en région parisienne, le lycéen à la haute taille acquiert une réputation assumée de dilettante. Bachelier, il se plie néanmoins à l’injonction conjointe de ses parents divorcés et s’inscrit en classe préparatoire : il doit intégrer l’École nationale supérieure et décrocher une agrégation, passage obligé pour une carrière d’enseignant prometteuse.

Là, il y côtoie des condisciples appelés Maurice Bardèche ou Robert Brasillach, et s’y fait des amitiés durables. Espiègle et facétieux, le futur Maulnier s’enthousiasme pour le théâtre, la vie nocturne parisienne et la bibliothèque de la rue d’Ulm. Lecteur de la presse militante royaliste, il se lie à l’Action française et s’approche de Charles Maurras. Il commence bientôt à rédiger dans cette presse. Afin d’éviter les foudres administratives et parentales, Jacques Talagrand collabore à des périodiques engagés et adopte un pseudonyme.

Lecteur avide et grand adepte de l’effort physique sportif, Thierry Maulnier apparaît dans les années 1930 comme l’un des principaux meneurs de la Jeune Droite, cette tendance post-maurrassienne des non-conformistes de la décennie 30. Sans jamais rompre avec Maurras, Maulnier s’en émancipe et développe ses propres réflexions politiques et intellectuelles, quitte à encourir parfois les vives critiques du « Vieux Maître ». Il s’implique dans des revues plus ou moins éphémères (Rempart, La Revue du XXe siècle, Combat, L’Insurgé). Cet activisme éditorial, amplifié par la parution d’ouvrages majeurs tels que La Crise est dans l’homme (1932),  Mythes socialistes (1936) ou Au-delà du nationalisme (1937), se complète par un engagement furtif dans l’Action française et dans quelques ligues. Parallèlement, il collabore au Courrier royal du comte de Paris et commence une œuvre philosophique, littéraire et poétique avec Nietzsche (1933) et Racine (1935).

Thierry Maulnier. Un itinéraire singulier s’attarde sur sa vie privée. Avant d’épouser l’actrice Marcelle Tassencourt en 1944, il éprouve dans la seconde moitié des années 30 une puissante passion avec Dominique Aury alias Anne Desclos, future Pauline Réage de la fameuse Histoire d’O (1954). Jacques Talagrand paraît tirailler entre ces deux femmes quand bien sûr leurs liaisons sont consécutives. Dominique Aury et Marcelle Tassencourt forment une polarité féminine stimulante pour Thierry Maulnier. En effet, Dominique Aury attise les feux de la radicalité : tous deux se passionnent pour la poésie, la polémique et le roman. Vers 1939, Thierry Maulnier commence un roman qui restera inachevé. Marcelle Tassencourt recherche pour son futur époux la renommée : ils aiment le théâtre, en dirigent un à Versailles et s’éloignent des controverses. Même après sa rupture avec Dominique Aury, Thierry Maulnier balancera toujours entre le repli théâtral et l’investissement politique.

Ses tergiversations sont paroxystiques au cours de la Seconde Guerre mondiale. Réfugié dès 1940 à Lyon, Thierry Maulnier écrit dans L’Action française et, sous la signature de Jacques Darcy pour Le Figaro, des contributions militaires attentivement lues par les occupants, Londres, les résistants et les responsables de Vichy. S’il approuve l’orientation générale de la Révolution nationale, il conserve néanmoins des contacts avec certains résistants et se ménage plusieurs sorties. Cet attentisme ainsi que ce double (voire triple ou quadruple) jeu sont dénoncés par ses anciens amis de Je suis partout. Cette réserve lui permet à la Libération d’échapper aux affres de l’Épuration ! Mieux, de nouveau dans Le Figaro refondé, il prend la défense publique des « réprouvés » parmi lesquels Maurice Bardèche et Lucien Rebatet.

Certes, l’après-guerre le détache de l’action (méta)politique. Il se lance dans la mise en scène de pièces classiques ou de ses propres pièces. Thierry Maulnier tient l’éditorial au Figaro, accepte de nombreuses préfaces et peut s’engager plus politiquement.

Georges Feltin-Tracol s’appesantit sur la participation de Thierry Maulnier à l’Institut d’études occidentales cofondée avec Dominique Venner au lendemain de Mai 1968. Si l’I.E.O. s’arrête trois ans plus tard avec de maigres résultats, il ne s’en formalise pas et soutient bientôt bientôt la « Nouvelle Droite ». Il assistera au XIIe colloque du G.R.E.C.E. en 1977 et acceptera de siéger dans le comité de patronage de Nouvelle École. Conservateur euro-occidental favorable à l’Europe libre et fédérale, il fustige le communisme, le gauchisme culturel et la menace soviétique sans se faire d’illusions sur la protection américaine, ni sur une véritable révolution des rapports sociaux au sein des entreprises en promouvant une véritable cogestion des travailleurs dans leurs entreprises.

Le soir de sa vie le fait moraliste avec sa tétralogie, Les Vaches sacrées. Dommage que l’auteur ne s’y arrête pas assez ! Mais c’est peut-être une partie remise grâce à un travail à venir d’une biographie intellectuelle complète. Beaucoup de ses détracteurs se sont gaussés d’un trajet qui, commencé aux confins du maurrassisme et du non-conformisme, s’acheva au Figaro et à l’Académie française. Et pourtant, on se surprend d’y relever plus de cohérence dans cette vie qu’on ne le croît. Georges Feltin-Tracol le démontre avec brio !

Bastien Valorgues

• Georges Feltin-Tracol, Thierry Maulnier. Un itinéraire singulier, préface de Philippe d’Hugues, Auda Isarn, 112 p., 18 €, à commander à Auda Isarn, B.P. 90825, 31008 Toulouse C.E.D.E.X. 6, chèque à l’ordre de Auda Isarn, port gratuit !

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vendredi, 17 octobre 2014

Lire, ou relire, François Duprat... Trois livres présentés ou écrits avec Alain Renault

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Le prétendu "impérialisme américain" n'est en réalité que l'expression d'un impérialisme plus général, les Etats-Unis étant colonisés de l'intérieur par des lobbies  contre lesquels ici comme partout des groupes ont tenté de mener la lutte de libération nationale et sociale.

Cette étude porte sur l'actions e ces mouvements  entre le début du XXe siècle et l'entrée des Etats-Unis dans la deuxième guerre mondiale : les précurseurs, la campagne antisémite de Ford, les "démagogues", produits de la crise de 1929, les mouvements purement fascistes de Shirts, le "Bund Germano-Américain" et diverses organisations du même type, la lutte contre la guerre et la répression des "menées fascistes".

Les fascismes américains, François Duprat et Alain Renault, Déterna, 320 pages, 31 € (+3 € de port)

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Fondé en novembre 1969, il constitue pendant son existence, la principale formation nationaliste de la période.

Lors de son 2e congrès des 10 et 11 juin 1972 et dans la perspective des élections législatives, il adopte une stratégie qui donne naissance au Front National dont Jean-Marie Le Pen deviendra le président.

Son histoire revêt donc une importance plus grande  que les affrontements avec les gauchistes qui ont assuré sa renommée médiatique. Le mouvement Ordre Nouveau est dissous, en même temps que la Ligue Communiste, par décret du Conseil des ministres du 28 juin 1973.

Son histoire, ses idées, son programme ont fait l'objet des deux ouvrages publiés successivement par le Mouvement en juin 1972 et en juin 1973 dont l'intérêt suscite cette réédition.

Ordre nouveau, présenté par Alain Renault, Editions Déterna, 446 pages, 35 € (+ 3 € de port)

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Le livre de François Duprat Histoire des Fascismes, initialement publié dans les années 70 et réédité au printemps dernier par Deterna, est désormais diffusé par Les Bouquins de Synthèse nationale. Ce livre est préfacé par Alain Renault. Vous pouvez vous le procurer en cliquant ici ou en nous retournant le bulletin de commande suivant cliquez là.

Histoire des Fascismes, François Duprat, Editions Déterna, 310 pages, 29 € (+ 3 € de port).

Passez vos commandes à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (correspondance uniquement) accompagnées d'un chèque à l'ordre de Synthèse nationale ou en ligne cliquez ici

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