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jeudi, 12 novembre 2015

Dimanche 15 novembre : salon du livre de l'AGRIF

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Nos amis Charles-Henri d'Elloy et Jean-Claude Rolinat

seront présents. Ils dédicaceront leurs livres.

Programme de la journée : cliquez ici

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mardi, 10 novembre 2015

Le Marquis nous livre son Libre Journal

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Le lecteur sera diverti par ce pense-bête des choses faites et à faire de l’agenda 2013-2015 du « divin Marquis », comme aimait à l’appeler son ami Serge de Beketch.

Notre gavroche mondain croque en ce libre journal des comédies humaines typiquement citadines et sa plume revisite trois années de bonnes chères, de sorties théâtre ou cinéma, de concerts ou dédicaces, de voyages, réceptions et invitations.

Jours d’autrefois, jours d’aujourd’hui, jours de demain, envisagés sans méchanceté mais avec une gouaille inimitable de paladin montmartrois fidèle à Dieu, fidèle au Roi.

Mon Libre Journal, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Via Romana, 2015, 254 pages, 25 €

Lire dans Rivarol de jeudi prochain l'article que Robert Spieler consacre à ce sympathique ouvrage...

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dimanche, 08 novembre 2015

AVOIR EU RAISON SI TOT...

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LE LIVRE "ORDRE NOUVEAU" :

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samedi, 07 novembre 2015

Un entretien entre Franck Abed et Georges Feltin-Tracol sur Maurice Bardèche

Bardèche réédition.jpgRoland Hélie, directeur de Synthèse Nationale, avait eu l’amabilité de m’adresser le livre intitulé Bardèche et l’Europe de Georges Feltin-Tracol, publié en 2013. Pour différentes raisons, je ne l’avais pas encore lu et étudié. C’est chose faite maintenant.

Je dois dire que la pensée de Bardèche, en tant que catholique et royaliste, m’est assez éloignée. Pourtant, cela ne m’empêcha point de lire et de grandement apprécier l’excellent Sparte et les Sudistes. En tant que défenseur de l’héritage capétien, partisan de la monarchie universelle et admirateur de l’Europe Impériale, toutes les questions doctrinales et intellectuelles sur l’Europe m’attirent et m’intéressent grandement. Une fois le livre lu, je voulais en savoir plus. J’ai donc demandé à mon ami Roland de me mettre en relation avec l’auteur. Quelques jours après, je recevais un appel téléphonique de Georges Feltin-Tracol. Une longue et sympathique discussion s’en suivit au cours de laquelle nous abordions à battons rompus, Bardèche, l’Europe, l’Empire, le solidarisme, la théocratie, la « droite » en France et les raisons de son échec, les monarchies etc. Ne voulant pas en rester là, je proposais à mon interlocuteur de poursuivre notre échange. Voilà la raison de cet entretien...

Franck ABED

Franck Abed : Maurice Bardèche le jacobin, l’admirateur de la Grande Révolution et des soldats de 1793, a toujours défendu l’idée européenne. N’est-ce pas contradictoire ?

Georges Feltin-Tracol : Avant de répondre à cette question, il faut prévenir le lecteur que Maurice Bardèche est d’abord connu pour avoir défendu toute sa vie son meilleur ami et beau-frère Robert Brasillach dont l’exécution, le 6 février 1945, le traumatisa et transforma un paisible universitaire spécialiste de la littérature française du XIXe siècle en un ardent polémiste et farouche contempteur de l’ordre du monde surgi à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

L’idée européenne chez Maurice Bardèche est surtout développée dans sa conférence, « L’Europe entre Washington et Moscou » (disponible dans « Maurice Bardèche l’insoumis 1998 - 2013 », dans les Cahiers des Amis de Robert Brasillach, n° 51 - 52), à Anvers en avril 1951, dans L’œuf de Christophe Colomb (1952) et, plus succinctement, dans Les temps modernes (1956), et le fameux Sparte et les Sudistes (1969). Il faut se souvenir qu’en pleine Guerre froide, le succès notable de la CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier) en 1951 incite les responsables européistes à envisager deux autres communautés européennes complémentaires, la première pour la défense — sous-entendue contre l’URSS — : la CED (Communauté européenne de défense) et la seconde, politique, la CEP (Communauté européenne politique). Le violent débat sur la CED porte sur le caractère supranational de l’armée européenne, son degré d’intégration de cette armée dans l’OTAN, créée en 1950, et la remilitarisation de l’Allemagne occidentale.

La CED divise toute la classe politique, hormis le PCF et le RPF gaulliste qui lui sont hostiles. Par ses interventions fréquentes, Maurice Bardèche entend contribuer aux discussions publiques en soutenant le projet. Parallèlement, Rivarol se montre lui aussi favorable à ce projet, au contraire de Jeune Nation.

Quand on retrace la généalogie contemporaine de l’idée européenne, on relève l’absence de contradictions avec l’héritage révolutionnaire française dans lequel a grandi le jeune Bardèche. Dans l’opposition jusqu’en 1875, les républicains français sont bellicistes, expansionnistes, nationalitaires, c’est-à-dire favorables à une Europe des nationalités libres qui exista un temps lors du « Printemps des peuples » de 1848. Nonobstant son (néo)fascisme assumé, Maurice Bardèche s’inscrit dans cette tradition politique. Le paradoxe n’est d’ailleurs qu’apparent puisque l’historien italien Renzo de Felice a bien démontré que les principales racines idéologiques du fascisme provenaient du nationalitarisme mazzinien. En admirateur de Metternich et de la Sainte-Alliance, Julius Evola le reconnaissait volontiers.

Pourriez-vous préciser ses grandes inclinations intellectuelles sur l’Europe ?

Maurice Bardèche ne fait pas œuvre d’historien. Il puise dans l’histoire des exemples marquants. Quand il rédige L’œuf de Christophe Colomb, il a en tête deux visions d’Europe inachevées ou avortées : l’Europe de la Grande Nation de Napoléon Ier et celle des volontaires européens sur le front de l’Est de 1941 à 1945, la première étant plus prégnante dans son esprit que la seconde.

En 1993, dans ses Souvenirs, des mémoires qui s’arrêtent volontairement à 1958, Maurice Bardèche revient sur son européisme et, dépité par la construction technocratique et marchande de l’Union pseudo-européenne, exprime toute son admiration pour les thèses de Thatcher sur une simple organisation intergouvernementale. En creux s’affirme l’acceptation d’une « France seule » chère à Charles Maurras, constat d’une immense déception et d’une occasion manquée.

L’idée européenne promue par Bardèche est-elle encore défendue par des acteurs politiques contemporains ? Si oui lesquels ? Si non, pourquoi ?

Quand on lit avec attention les positions de Maurice Bardèche sur l’Europe, on remarque tout de suite qu’il n’imagine pas un super-État continental centralisé. Mieux que l’économie (Jean Monnet) ou la culture (Denis de Rougemont), il a compris que les meilleurs facteurs d’une réelle cohésion européenne passeraient par la diplomatie et la défense.

« Babar » comme le surnommaient affectueusement les rédacteurs de sa revue, la très mal-nommée Défense de l’Occident, n’est pas un théoricien, ni un constitutionnaliste et encore moins un juriste de profession ; il se veut pragmatique. Il conçoit ainsi une Confédération européenne des États nationaux qui ne concentrerait que quelques attributs, mais des attributs

régaliens primordiaux : le domaine militaire et les relations internationales. Cette idée de confédération limitée à ses seules fonctions n’est pour l’heure défendue par personne. Dans les années 1980, l’ancien ministre Michel Jobert exposait cette vision dans le cadre de son Mouvement des démocrates (cf. Vive l’Europe libre ! Réflexions sur l’Europe, Ramsay, 1984). Dans la même période, le solidariste et nationaliste-révolutionnaire Jean-Gilles Malliarakis proposait lui aussi dans Ni trusts, ni soviets (Éditions du Trident, 1985) une semblable solution. Plus récemment, mon vieux camarade Rodolphe Badinand, co-fondateur d’Europe Maxima, exigeait dans Requiem pour la Contre-Révolution (Alexipharmaque, 2008) un noyau confédéral en lieu et place de l’Union soi-disant européenne.

Aujourd’hui, l’idée européenne chère à Maurice Bardèche est en sommeil, oubliée et/ou ignorée des minables politicards. Mais le choc du réel provoquera son surgissement tôt ou tard !

Dans votre livre, une expression de Maurice Bardèche m’a frappé, à la fois par sa pertinence, sa rigueur et sa permanence. Il s’agit de « l’Europe cuirassée ». Pourriez-vous l’expliquer et l’approfondir en quelques mots ?

Par la métaphore de l’« Europe cuirassée », Maurice Bardèche veut donner un sens politique à l’Europe qu’il esquisse. En 1951, celle-ci, divisée et amoindrie par deux conflits mondiaux consécutifs et récents, se retrouve en proie à trois menaces considérables : le réveil des peuples de couleur (la décolonisation commence), la menace soviétique qui n’est alors qu’à « deux étapes du tour de France » de Paris et l’occupation étatsunienne. Maurice Bardèche aurait souhaité assister à l’émancipation des Européens. Il aurait aimé que l’Europe nationale proclame sa neutralité et, pourquoi pas ?, prenne ensuite la tête du non-alignement contre le condominium soviético-yankee.

Maurice Bardèche voulait probablement faire de l’Europe nationaliste, voire néo-fasciste, une très grande Suisse, un État neutre et inattaquable du fait d’une redoutable cuirasse : son service militaire de milice civique. On peut même s’avancer à croire que la Confédération européenne fût été le décalque continental de sa consœur helvétique.

Avec l’actualité, il va de soi que l’« Europe cuirassée » prend une autre tournure. Avec l’invasion afro-asiatique en cours orchestrée, payée et encouragée par la Turquie, l’Arabie Saoudite et les États-Unis, l’« Europe cuirassée » impliquerait le rétablissement de frontières strictes tant du point de vue juridique que politique parce que les frontières ne sont pas que territoriales. La préférence nationale, au minimum, est une autre forme de frontière salutaire. À mon avis, toutes les frontières, matérielles et immatérielles, concourent à l’édification salutaire d’une société fermée, autocentrique et autarcique. Bref, l’« Europe cuirassée » signifie « les Européens maîtres chez eux en Europe et prêts pour cela à se battre ».

Quel fut l’impact réel du Mouvement social européen, dont Bardèche fut membre, sur la vie politique ?

Dès 1951 et le lancement de la CECA, il est prévu d’instituer un Parlement européen élu au suffrage universel direct, mais le rejet de la CED en 1954 par l’Assemblée nationale française écarta cette option jusqu’en 1979 quand les députés européens remplaceront les parlementaires désignés par les Parlements nationaux. Pour une fois en avance, des formations de droite nationale ont cherché à se regrouper afin d’atteindre un seuil électoral pertinent à l’instar des premiers résultats électoraux prometteurs du jeune MSI (Mouvement social italien).

Reconnu par toute l’Europe des réprouvés grâce à son Nuremberg ou La terre promise (1948), Maurice Bardèche est sollicité pour conduire la délégation française à Malmö en Suède. De cette réunion sort le Mouvement social européen (MSE) dont Bardèche devient l’un des vice-présidents et le responsable du MSE pour la France, d’où la création d’un bulletin de liaison : la future revue Défense de l’Occident.

Si une certaine presse versa dans le sensationnalisme et cria à la renaissance du fascisme ou d’une nouvelle « Internationale noire (ou brune) », l’impact du MSE sur la vie politique française et européenne fut plus qu’insignifiant. Outre le report sine die du scrutin européen, le MSE subit très tôt une scission de la part des racialistes réunis dans le Nouvel ordre européen. Cet échec fut néanmoins profitable puisque une décennie plus tard, le Belge Jean Thiriart lança Jeune Europe avec le MSE en contre-exemple parfait.

Dans votre essai vous ne mentionnez pas la religion en général, ni la religion catholique en particulier. Pourtant, la religion catholique romaine reste un pilier de notre civilisation européenne. Quel était le rapport de Bardèche à la religion catholique ?

Maurice Bardèche évoque rarement le catholicisme dans ses écrits. Élevé par l’école des hussards noirs de la IIIe République laïque et ayant grandi dans une famille patriote, anticléricale et radicale-socialiste, c’est un catholique de culture.

La religion catholique romaine reste-t-elle encore un pilier de notre civilisation européenne ? J’en doute. Certes, les basiliques des premiers chrétiens, les églises romanes, gothiques, baroques et classiques appartiennent à notre héritage, mais ce n’en est qu’une partie. L’Orthodoxie et même un certain protestantisme en sont d’autres. Avec le concile Vatican II, conséquence catastrophique des conciles antérieurs (Vatican I et Trente), le catholicisme romain a renié sa part européenne, ces syncrétismes singuliers avec les paganismes ancestraux qui en faisaient son originalité.

L’Église de Rome trahit maintenant les peuples autochtones de notre continent au profit d’intrus surnommés « migrants ». Bien que sympathique par certains côtés (son hostilité au règne de l’argent ou son approche de l’écologie malgré son tropisme cosmopolite), l’actuel « pape » conciliaire Bergoglio comme ses prédécesseurs immédiats ne me convainc pas. Pour soutenir un véritable catholicisme de combat, il eut fallu que Mgr. Jean de Mayol de Lupé (1873 - 1955) devînt le souverain pontife, cela aurait eu tout de suite une toute autre tenue !

D’une manière générale, le projet politique de civilisation européenne défendu par Bardèche ou d’autres peut-il se faire sans le catholicisme ?

La civilisation européenne ne se réduit pas au seul catholicisme qui lui-même change et se modifie au fil des âges. Les racines spirituelles de l’Europe ne se trouvent pas qu’à Athènes, Rome et Jérusalem; elles plongent aussi dans les traditions germaniques, celtiques, scandinaves, slaves, balkaniques, caucasiennes et même basques et laponnes ! Comme l’affirmait Dominique Venner dans Histoire et tradition des Européens (Éditions du Rocher, 2002), l’étymon européen a au moins plus de 30 000 ans d’histoire. Le christianisme n’est qu’un moment de sa longue histoire. Cette phase historique est d’ailleurs en train de s’achever quand bien même l’abjecte idéologie des droits de l’homme en est la forme sécularisée (pour faire simple).

Une Europe catholique serait un non-sens, sauf si un Prince, Capétien ou Habsbourg, en prenait la direction comme le soutient la sympathique équipe anarcho-royaliste et écolo-décroissante du Lys Noir. Cette Europe-là demeurerait toutefois une portion d’Europe.

La question religieuse n’est pas le meilleur moyen de favoriser la prise de conscience des Européens. Celle-ci ne se cristallisera que face à des périls immédiats, que face à l’irruption d’une altérité menaçante et conquérante. Au-delà des contentieux territoriaux, historiques et confessionnels, les Européens comprendront grâce à l’ethnologie, la généalogie et l’anthropologie qu’ils procèdent d’une substance commune et initiale. Quant à la religion, il est vraisemblable que les techniques les plus sophistiquées favorisent la résurgence et la réactivation des structures anthropologiques de l’imaginaire archaïque européen.

Propos recueillis par Franck Abed.

Le site de Franck Abed cliquez ici

  • Georges Feltin-Tracol, Bardèche et l’Europe. Son combat pour une Europe « nationale, libérée et indépendante », Éditions Les Bouquins de Synthèse nationale, Paris, 2013, 130 p., 18 €, à commander sur www.synthese- editions.com ou à (+ 3 € de port), chèque à l’ordre de Synthèse nationale, 116, rue de Charenton, 75012 Paris, (+ 3 € de port), chèque à l’ordre de Synthèse nationale. L'acheter en ligne cliquez là
  • « Maurice Bardèche l’insoumis 1998 - 2013 », Cahiers des Amis de Robert Brasillach, n° 51 - 52, 2013 - 2014, 275 p., 40 €, à commander aux Amis de Robert Brasillach (ARB), Case postale 3763, CH - 1211 Genève 3, Suisse, chèque à l’ordre de l’ARB.

09:20 Publié dans Georges Feltin-Tracol, Les entretiens avec Franck Abed, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 28 octobre 2015

Les débuts de la Ve République revus et corrigés...

Cher Pays de notre enfance.jpgLionel Baland

Son blog cliquez ici

Le documentaire graphique est un genre littéraire qui tend à connaître un certain essor. Il s’agit, à l’instar d’un reportage pour la télévision, d’une enquête réalisée par un ou plusieurs journalistes, mais illustrée par un auteur de bandes dessinées. Le journaliste d’investigation de France Inter Benoît Collombat et le dessinateur de bandes dessinées Etienne Davodeau publient dans ce cadre chez Futuropolis un ouvrage de 224 pages intitulé « Cher pays de notre enfance. Enquête sur les années de plomb de la Ve République. » En couverture figure un dessin en noir et blanc représentant le général De Gaulle en uniforme d’apparat, mais dont le visage et le costume sont souillés de sang.

Les auteurs ont rencontré de nombreux témoins : politiciens, journalistes, magistrats, syndicalistes, truands… L’enquête porte sur les pratiques gaullistes et celles (fantasmées ou avérées) du SAC, le Service d’action civique né officiellement en 1960 en vue de soutenir l’action politique du général De Gaulle. Cette organisation recrutait certes des gens « biens sous tous rapports », mais également des « gros bras » afin d’organiser des services d’ordre et aussi de s’en prendre physiquement à des opposants politiques.

Le juge Renaud, surnommé « le shérif », est assassiné en 1975, probablement parce qu’il enquêtait sur un braquage de 11 millions de francs réalisé par le Gang des Lyonnais à l’hôtel des postes à Strasbourg qui aurait servi à financer le parti gaulliste. Les auteurs abordent également le cas de Robert Boulin, Ministre « suicidé » en 1975. Ils mettent à jour le fait que celui-ci disposait de dossiers qu’il allait rendre public et peut-être communiquer à un proche de Valery Giscard d’Estaing, président de la République dont un certain gaulliste… le Premier ministre Jacques Chirac, était un grand rival. Ajoutons que Charles Pasqua, contacté à plusieurs reprises avant son décès, a refusé de recevoir les auteurs. La postface est assurée par Roberto Scarpinato, Procureur général de Palerme.

Cher pays de notre enfance, Benoît Collombat et Etienne Davodeau, 224 pages, 24,00 €

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lundi, 26 octobre 2015

Une journée du livre à Lyon les 14 et 15 novembre prochain

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Plus d'informations cliquez ici

20:20 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 23 octobre 2015

Pagraig Pearse : du combat culturel au combat politique

À six mois du centenaire de l'insurrection irlandaise de Pâques 1916, les éditions bretonnes Eñvorenn rééditent la biographie essentielle de l'un de ses instigateurs : Padraig Pearse. Parue pour la première fois en Bretagne en 1932, elle a pour auteur Louis-Napoléon Le Roux, né à Pleudaniel en 1890. Secrétaire de François Jaffrennou, il a co-fondé avec Camille Le Mercier d’Erm le Parti nationaliste breton en 1911. Installé en Angleterre dès 1914, il fait de fréquents séjours en Irlande et fréquente les milieux nationalistes qui lui procureront les documents de première main utilisés dans cette biographie (on lui doit aussi un ouvrage sur Tom Clarke paru en anglais et toujours inédit en français).

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Avant d’être politique puis militaire, le combat de Pearse fut culturel. Membre de la Ligue gaélique, il milite pour la promotion de la langue irlandaise, fondant une école, Saint-Enda, destinée à forger une élite nationaliste. Le futur pamphlétaire rédige alors des poèmes, exaltant tous le sentiment patriotique et l’identité nationale irlandaise.

Adhérent de l’Irish republican brotherhood, société secrète dont les membres sont en principe excommuniés, il lutte contre la collaboration des pseudo-élites irlandaises avec l’occupant britannique, puis il milite au sein des Volontaires irlandais, groupe paramilitaire qui, conjointement avec d’autres milices comme les forces syndicalistes de James Connolly, déclenchera l’insurrection nationaliste pendant la semaine sainte de  1916.

Pearse proclame la République irlandaise et devient Président du Gouvernement provisoire. L’insurrection est un échec militaire et les nationalistes, retranchés dans l’Hôtel central des Postes de Dublin doivent faire leur reddition aux forces britanniques.

Pearse est exécuté à trente-six ans par les occupants, en compagnie de son frère Willie et de quatorze autres leaders nationalistes, mais désormais, plus rien ne pourra empêcher la naissance de l’État irlandais…

Ajoutons pour la petite histoire que ce livre a été la source de documentation principale de Jean Mabire pour son texte sur Pearse destiné à figurer dans le volume 2 de ses "Éveilleurs de peuple" et finalement édité en brochure format poche par les éditions Terre et peuple en 1998.

La vie de Padraig Pearse, Louis-Napoléon Le Roux, Editions Eñvorenn, 334 pages, 20 €

Pour le commander, cliquez ici.

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jeudi, 24 septembre 2015

UN EVENEMENT A NE PAS MANQUER : LA SORTIE PROCHAINE D'UN DOUBLE CD D'ENTRETIENS AVEC LEON DEGRELLE

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LEON DEGRELLE NOUS PARLE, l’ultime témoignage...

● Deux heures d’entretiens avec le fondateur du Mouvement rexiste belge et de la Légion Wallonie...

● Sa vie, son engagement militant, son combat politique, sa participation à la grande croisade européenne contre le bolchevisme, la défaite, l’exil, l'espoir... Léon Degrelle raconte...

● Réalisé quelques mois avant sa disparition, en 1994, ce document de grande qualité est le parfait complément au n°1 des Cahiers d’Histoire du nationalisme cliquez ici qui lui était consacré...

● Il sort à l’occasion de la 9e Journée de Synthèse nationale, dimanche 11 octobre prochain à Rungis, mais vous pouvez le commander dès maintenant. 

Léon Degrelle raconte, l'ultime témoignage, double CD, 2 heures d'écoute, carnet illustré de 16 pages, 20 € + 3 € de port

Le commander en ligne cliquez ici

Bulletin de commande cliquez là

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dimanche, 13 septembre 2015

20 bonnes raisons d’être anti-américain.

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Camille Galic, Polémia cliquez ici

Avec Qui instrumentalise l’Eglise ? (1), puis L’Antichristianisme juif (2), le catholique Martin Peltier avait déjà abordé la question du sabotage (et du sabordage) de l’Eglise apostolique et romaine sous l’influence judéo-maçonne si puissante aux Etats-Unis. Dans 20 bonnes raisons d’être anti-américain, son nouveau livre qu’on aurait tort de prendre pour un simple pamphlet malgré la vivacité du style et le sens des formules chocs propres à l’auteur, c’est de front qu’il attaque le moloch, quitte à désespérer les nationaux nostalgiques de John Wayne, amateurs de musique Country ou fervents du rock identitaire puisque, pour lui, tout aspect de la culture (prise au sens germanique du terme : kultur), vînt-il à l’origine de la Vieille Europe, est subverti et utilisé pour inféoder celle-ci au Nouveau Monde, mentalement, intellectuellement et donc politiquement, en créant un « imaginaire mondial » dont la mission est de satelliser toute la planète.

Idée fixe d’un anti-américain primaire, objectera-t-on. Outre qu’il n’est pas sûr que l’épithète gêne notre essayiste, ses chapitres fourmillant d’exemples concrets (par exemple l’impact des accords Blum-Byrnes sur le cinéma français) sur « La maîtrise des images, objectif prioritaire », car il fait primer l’émotion sur la raison, ou sur « L’américain, de la communication impériale à la confusion de la pensée » sont éclairants.

Egalement convaincants car toujours étayés de faits avérés pris dans l’histoire ou l’actualité, les chapitres intitulés « L’Amérique espionne et désinforme le monde » (sur les inexistantes armes chimiques de Saddam Hussein ou la récente tuerie de Ferguson, chef-d’œuvre d’intox obamienne ici exactement démonté), « Les ONG, mains sales du mondialisme US » et « Les juges, nouveaux rois du monde » – qui doit beaucoup au maître-livre de l’avocat Eric Delcroix, Le Théâtre de Satan (3), qui montre la pollution puis la subversion des droits romain et germanique par le juridisme états-unien fondé sur la morale, morale sélective, partisane et circonstancielle même si le Premier Amendement donne l’illusion d’une totale liberté d’expression. Ce qui nous renvoie au chapitre « Contre la morale américaine » et la pédagogie qu’elle induit : cette « pédagogie de rupture » désormais privilégiée dans et par notre système éducatif, visant à « éloigner les générations les unes des autres » pour éviter la naturelle transmission pratiquée autrefois, et qui « fait qu’un homme de soixante ans, s’il a conservé malgré le goutte à goutte des médias la forme mentale que lui ont donnée ses parents, se trouve forcément haï par les Balilla de l’antiracisme, la VallaudBelkacemjugend ». D’où, selon l’auteur, la crise actuelle au Front national car, « malgré qu’elle en ait, la génération Marine n’est pas indemne » de la contamination.

Martin Peltier, qui dédie son livre à Marcel Aymé, clin d’œil à Travelingue, n’est pas le premier Européen à montrer les ravages de l’American Way of life et surtout of mind (pensée). Le Hongrois Thomas Molnar (professeur à l’Université de Columbia à New York), dans son livre L’Amérique, le modèle défiguré (PUF 1978), et le Russe Alexandre Soljenitsyne, dans son célèbre Discours de Harvard (1978 également), avaient évoqué les dangers d’un alignement qui, depuis, n’a cessé de s’aggraver comme l’a aussi dénoncé plus récemment l’universitaire et ancien diplomate croate Tomislav Sunic dans son Homo americanus (4), spécimen déclinable à l’infini de Bangkok à Varsovie et qu’il qualifie de « rejeton de l’ère postmoderne ».

Le mérite de Martin Peltier est de décrire le caractère protéiforme du phénomène et de faire un bilan complet des dommages infligés à nos pays, y compris dans nos rapports, aujourd’hui explosifs, avec « toute la misère du monde » – voir le chapitre VIII : « Les USA nous apprennent à vivre ensemble »… à grands coups de cette massue culpabilisatrice qui a si bien réussi avec l’Allemagne.

D’aucuns lui reprocheront d’ailleurs d’aborder un sujet scabreux entre tous : l’asservissement de la Libre Amérique au messianisme juif, et de s’inscrire par là-même dans les pas du maudit Pierre-Antoine Cousteau et de son Amérique juive (Ed. de France 1942). Ne traite-t-il pas des « origines juives » des Etats-Unis, et de la « collusion judéo-maçonne et protestante contre Rome » ?

Mais c’est oublier que certains des Pères fondateurs de la jeune République se méfiaient déjà du peuple élu. Ainsi l’historien Paul del Perugia affirmait-il dans son Louis XV (Albatros 1976) que « dans les débats préliminaires à la Constitution américaine, Benjamin Franklin demandera en 1787 d’interdire aux Juifs l’entrée des Etats-Unis ».

Il ne fut pas suivi. Si le nez de Cléopâtre eût été plus court et la voix de Benjamin Franklin plus forte, l’histoire du monde en eût été totalement changée. Et peut-être Martin Peltier n’eût-il jamais lancé son réquisitoire.

Camille Galic
1/09/2015

Martin Peltier, 20 bonnes raisons d’être anti-américain, éditions Die, juin 2015, 210 pages, avec deux annexes mais sans index ni bibliographie. Rens. 

info@die-livres.com

Notes : 

(1) Martin Peltier, Qui instrumentalise l’Eglise ? éd. Godefroy de Bouillon, 1/12/2012, 315 pages

(2) Martin Peltier, L’Antichristianisme juif, ed. DIE, 2014, 350 pages. (voir 

www.polemia.com/lantichristianisme-juif-lenseignement-de-la-haine-de-martin-peltier/

(3) Eric Delcroix, Le Théâtre de Satan, éd. de L’Æncre 2002, 448 pages.

(4)Tomislav Sunic, Homo americanus, éd. Akribeia, 2010, 288 pages (Voir :

http://archives.polemia.com/article.php?id=3324

Pour information :

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Pour se procurer le livre de Martin Peltier cliquez ici

Vous pouvez le commander à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (correspondance uniquement) 26,00 € + 3,00 € de port (chèque à l'ordre de Synthèse nationale).

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jeudi, 10 septembre 2015

Un nouveau "e-book" de Patrick Gofman

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Achetez (2,99 €), puis commentez et notez le nouveau roman de Patrick Gofman

9 juin 53 avant Jésus-Christ. Une puissante armée romaine envahit l'Iran, alias Empire parthe. Elle est commandée par le sexagénaire Crassus. C'est l'homme le plus riche de la République finissante. Associé à César et Pompée dans le premier Triumvirat, il jalouse la gloire militaire de ses partenaires, et pense pouvoir la surpasser. N'a-t-il pas écrasé la révolte de Spartacus, une vingtaine d'années plus tôt ? À ses 50 000 légionnaires et auxiliaires, les Parthes ne peuvent opposer que 10 000 cavaliers. Du moins sont-ils sur leur terrain… Les événements – considérables, mais étrangement méconnus de nos jours – nous sont décrits par un garde du corps sympathique et lucide de Crassus, souvent aux premières loges.

E-book, 2,99 € - exclusivement @ amazon : cliquez ici 

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lundi, 07 septembre 2015

20 bonnes raisons d'être anti américain... Le dernier livre de Martin Peltier

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Malgré les apparences, la «crise», le «danger islamiste», «l'invasion», la principale menace pour nos libertés, notre prospérité et notre identité vient d'outre Atlantique. Le rêve américain est devenu le cauchemar de la planète. Les Etats-Unis ne sont pas seulement un ennemi qui vise à l'hégémonie mondiale, un supermodèle dont la façon de vivre infantilise l'univers, ils sont aussi la patrie du mondialisme, les parrains des nouvelles normes qui subvertissent le globe pour l'asservir. 20 bonnes raisons d'être antiaméricain va jusqu'à la racine religieuse de la chose : la théocratie américaine est judéo-maçonne et protestante, et cela en fait un monstre très semblable à l'islamisme radical qu'elle prétend combattre.

20 bonnes raisons d'être anti américain, Martin Peltier, Editions DIE, juin 2015, 210 pages, 26,00 €,

L'auteur : Martin Peltier, journaliste, écrivain, essayiste.

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Vous pouvez le commander à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (correspondance uniquement) 26,00 € + 3,00 € de port (chèque à l'ordre de Synthèse nationale).

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dimanche, 06 septembre 2015

A NOUVEAU DISPONIBLE : "La Garde de Fer" de Codreanu

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Depuis quelques mois notre stock était épuisé. Un de nos amis de retour de vacances en Roumanie vient de nous réapprovisionner. La Garde de Fer cliquez là est à nouveau en vente 

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samedi, 05 septembre 2015

Roger Holeindre s’attaque aux mensonges de l’Histoire

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Robert Spieler

Article paru dans Rivarol de cette semaine

Le nouveau livre de notre ami Roger Holeindre a pour titre « 1935/2015… 80 ans de mensonges et de calomnies, ça suffit ! » En bandeau figure sur la couverture ce commentaire à destination de ceux qui n’auraient pas bien compris son message : « Outrageusement politiquement incorrect ! » Dans la préface, Anne Brassié relève : « Roger Holeindre est un chroniqueur, un Joinville égaré au XXème siècle ». Ce n’est pas un mince compliment. On retrouve dans ce livre les célèbres capacités d’indignation de Roger, sa fureur à l’encontre des médiocres, des traîtres, des menteurs, des manipulateurs, des lâches, mais aussi des pages absolument passionnantes sur des événements de l’Histoire dans lesquelles même ceux qui croyaient bien connaître certaines périodes découvriront des informations peu connues.

« Notre Histoire est maintenant écrite par des pieds-nickelés »

Le titre du premier chapitre donne le ton. Holeindre poursuit : « De façon honteuse maintenant des bobards insensés sur la guerre de 1939-1945 sont devenus des vérités premières et trouvent parmi tous les sectaires, les imbéciles, voire les débiles, des propagandistes qui en arrivent à bâtir notre Histoire sur des histoires », expliquant qu’ « aujourd’hui, si tout va mal en France, c’est la faute à Pétain ». L’auteur rappelle ainsi qu’en à peine six mois 500 000 tonnes de bombes furent larguées sur la France, et souvent, comme à Caen, après que les forces allemandes en soient parties. Il rappelle que les soldats alliés qui se comportaient le plus mal, les plus violents à l’encontre de la population, étaient les soldats US. Les civils français découvrent des cow-boys souvent avinés, bagarreurs, trafiquants, voleurs et violeurs. Les soldats noirs seront particulièrement actifs dans cette dernière catégorie… Holeindre rappelle aussi l’ignominie du général Leclerc qui fit fusiller le 8 mai 1945, à Bad Reichenhall, en Bavière, le lendemain de la signature de la capitulation allemande à Reims, une douzaine de soldats français de la division Charlemagne, au mépris de toutes les lois de la guerre. Il raconte la rivalité entre De Gaulle et Giraud, le voyage de De Gaulle à Moscou, fin novembre 1944, où Staline lui demande de ramener Thorez en France, ajoutant : « Mais… ne le fusillez pas tout de suite ! » Staline, qui était un humaniste comme on les aime avait dit au général : « Si vos communistes n’obéissent pas et vous posent de trop gros problèmes… fusillez-les ! »

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vendredi, 04 septembre 2015

Mannerheim ou la Finlande face aux rouges

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Jean-Claude Rolinat était ce dimanche matin l'invité d'Alain Sanders sur Radio Courtoisie. Il a ainsi parlé de son livre "Mannheim, la Finlande face aux rouges" (Les Cahiers d'Histoire du nationalisme n°5) cliquez ici.

De nombreux auditeurs nous demandent comment se procurer cet ouvrage. C'est simple.

Vous pouvez le commander en ligne cliquez ici

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mercredi, 19 août 2015

ÇA SUFFIT ! 1935/2015 : 80 ANS DE MENSONGES ET DE CALOMNIES... LE DERNIER LIVRE DE ROGER HOLEINDRE

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"ça suffit !", Roger Holeindre, Editions Héligoland, mars 2015, 600 pages, 25 €

En vente dans les librairies non-conformistes.

Pour commander ce livre cliquez ici

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mercredi, 05 août 2015

Des livres proposés par Synthèse nationale :

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Shoah la saga des réparations, achat en ligne cliquez ici

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Mannerheim la Finlande face aux rouges, en ligne cliquez là

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Dominique Venner soldat politique, achat en ligne cliquez là

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Années de plomb et semelles de vent, en ligne cliquez là

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Le PFN 1974 - 1984 une autre droite, en ligne cliquez là

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En achetant les livres proposés par Synthèse nationale, non seulement vous enrichirez vos connaissances personnelles sur les sujets traités, mais, en plus, vous aidez notre combat nationaliste et identitaire à se développer...

Tous les autres titres : cliquez ici 

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lundi, 27 juillet 2015

RAPPEL : Petit abécédaire d’un Français incorrect nommé Charles-Henri d’Elloy

ch h d' E abc.jpgLa Nouvelle Gazette de France cliquez ici

A l’occasion de la Fête de la Courtoisie, qui se tiendra à l’Espace Champerret dimanche 14 juin, la Nouvelle Gazette Française vous propose de découvrir la nouvelle édition du Petit abécédaire d’un Français incorrect….et quelques joyeuses impertinences ! de Charles-Henri d’Elloy. La nouvelle version de cette somme de billets d’humeur comprend un certain nombre d’extension et se voit embellie d’une gracieuse couverture illustrée par Pacaline Laurentie, jeune artiste formée dans l’atelier de Philippe Lejeune et Christoff Debusschere, de l’Ecole d’Etampes. 

Au détour de cet abécédaire rythmé, l’auteur, allergique au discours baragouineur ambiant, dénonce avec causticisme le babillage des termes plébiscités par la classe politique. De la « discrimination positive », désignée comme « l’apartheid de Tartuffe », aux « heures les plus sombres de notre Histoire », où le chroniqueur soulève la problématique d’une Histoire revue et corrigée par un esprit républicain fallacieux, Charles-Henri d’Elloy propose des traits d’esprits vivaces, enjoignant le lecteur à aborder des sujets licencieux à l’aune de sa grinçante ironie. 

Mû par un véritable amour de la langue française, le chroniqueur fait de sa défense un étendard : « Avez-vous remarqué que des bêtises prononcées en anglais ont une saveur plus intelligentes que dites en français ? « , hèle-t-il le lecteur avant de renchérir : « C’est sans doute pourquoi beaucoup de hâbleurs parsèment leurs discours de mots ou expressions anglaises pour combler les lacunes d’un raisonnement sommaire ». On retrouve là l’humeur moqueuse de l’anecdotier de Radio Courtoisie, prompt à railler la sotte indigence des médiocres (adeptes d’un multiculturalisme préempté par des institutions utopistes et soucieuses d’ériger leur idéologie à la France d’aujourd’hui). 

« Je vibre aux envolées d’un polémiste émérite, je m’exalte à la faveur d’un discours lyrique… mais je suis consterné par le langage plat et convenu d’une classe politique qui n’est plus qu’un théâtre d’ombres », explique Charles-Henri d’Elloy. Du discours médiatique pressé de  ‘’faire France’’, ou du verbiage politico-maçon du ‘’vivre ensemble’’, cet ouvrage délicieux est une apologie de la France enracinée. Lecture rafraîchissante (avec ou sans tongs). 

Du même auteur : 

  • Petit abécédaire d’un Français incorrect et quelques joyeuses impertinences !  (éditions Société des écrivains -2007- réédité en 2015 aux éditions Synthèse nationale.
  •  Chroniques radioactives, éditions Godefroy de Bouillon, 2013. 
  •  Rêve d’enchantement, éditions Godefroy de Bouillon, 2014.

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mercredi, 22 juillet 2015

Le trotsko-lambertisme à l'agonie ?

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Patrick Gofman*

Oui. C'est ce que proclament – avec une jubilation craintive et avide – les boutiquiers d'en-face : NPA de Besancenot, Médiapart et compagnie. « Crise sans précédent du lambertisme : l'explosion du POI [Parti ouvrier indépendant] est en cours », titre "Nina Pradier" le 9 juillet 2015 sur le site Tendance claire (NPA) cliquez ici.

…Avec cette comparaison : « Même l'exclusion [en 1984] de Stéphane Just, le n° 2 de l'OCI [Organisation communiste internationaliste], (…) avait frappé "seulement" 150 militant-e-s (sic)…»

"Nina" oublie qu'en 1986 Monsieur le Camarade Jean-Christophe Cambadélis avait embarqué environ 500 militants au Parti "socialiste" ; anéantissant les "fractions" jeunes et étudiants de la secte Lambert. Qui ne s'en est jamais remise : une réunion du POI, héritier dégénéré du lambertisme, c'est désormais le goûter des cheveux blancs.

Mais quel est donc l'événement "sans précédent" qui soulève l'enthousiasme au NPA, avec l'espoir non dissimulé de ramasser les morceaux ?

Il est vrai qu'il n'est pas mince : Monsieur le Camarade Daniel Gluckstein, président à vie débauché de la LCR de Krivine et promu par Boussel dit Lambert il y a 35 ans (à la fureur muette des vétérans soumis), vient d'être mis en minorité ! Un tiers seulement de ses quelque 4 000 adeptes soutient son opposition au virage "trade-unioniste" voulu par la majorité – c'est-à-dire l'adaptation étroite à la seule réussite du lambertisme, le noyautage, "l'entrisme" dans les syndicats, Force ouvrière en particulier.

Le conflit bureaucratique est violent, comme toujours dans la secte. Et il pourrait bien déboucher sur une scission massive… à l'échelle sectaire.

Mais au NPA on ne peut pas, ne veut pas comprendre que le trotskisme "à l'agonie" est en fait déjà mort ; qu'il n'était qu'un appendice du stalinisme, et qu'il l'a suivi dans la tombe.

Le plus probable est donc que nous ayons bientôt un groupuscule de plus, et plus encore d'impuissance et de dégénérescence dans le tout petit monde du marxisme dogmatique et opportuniste.

« Tout ce qui naît est digne de périr », écrivait déjà l'ancêtre Hegel. Alors c'est Georges Brassens qui montre le sentier lumineux : « Il creusa lui-même sa tombe, En faisant vite, en se cachant, Pour ne pas déranger les gens. »

(*) L'auteur de cet article – trotsko-lambertiste de 1967 à 1979 – est aussi celui d'un livre, "Le Trotskisme dégénéré". 18 € (3 € de port) sur papier aux éditions Les Bouquins de Synthèse nationale cliquez là

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Cet ouvrage est aussi en vente 3,92 € en e-book "Kindle" @amazon.fr.

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vendredi, 17 juillet 2015

Un entretien de Francis Bergeron avec Jean Mabire

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Jean Mabire fut un journaliste et un écrivain, mais aussi un soldat et un militant. En 1995, Francis Bergeron a réalisé une interview fleuve de l’auteur de la fameuse trilogie sur l’histoire des SS français, auteur également de livres cultes pour toute une génération : Commando de chasse, Drieu parmi nous, Les Paras perdus. Le texte de cette rencontre était resté inédit pendant près de 20 ans.

Pourtant cet entretien constitue l’amorce passionnante d’une autobiographie, un retour en arrière, qui éclaire toute l’œuvre de celui que Didier Patte, président du Mouvement normand, et beaucoup de ses amis appelaient affectueusement Mait’Jean ; il nous aide à comprendre ce que celui-ci nous a apporté. C’est le « chantre de tous les braves », comme l’explique l’historien Éric Lefèvre, et coauteur de certains de ses livres : « Il voulait célébrer la grande aventure, les prouesses guerrières, sous n’importe quel drapeau. »

Jean Mabire est aussi le chantre des aventures maritimes. Et, sur les pas de La Varende, un passionné de sa Normandie.

« Nous ne changerons pas le monde, il ne faut pas se faire d’illusion, mais le monde ne nous changera pas. »

Auteur de plus d’une centaine de livres, dont certains eurent un énorme succès de vente, et de milliers d’articles, préfaces et participations à des ouvrages collectifs, Jean Mabire restera enfin comme l’une des figures majeures du politiquement incorrect des années 60 à l’an 2000.

Ses essais et ses ouvrages d’histoire contemporaine sont d’ores et déjà recherchés, collectionnés, réédités, gages de la pérennité d’une vision historique, de l’influence de celui qui fut et restera un conteur et un trans­metteur de premier plan, mais aussi et peut-être d’abord un maître à vivre.

Francis Bergeron a publié une soixantaine de livres dont la série « Clan des Bordesoule » (qui s’adresse à des jeunes lecteurs de 8 à 12 ans), plusieurs biographies d’écrivains et des ouvrages sur la politique et la littérature non-conformiste.

Entretien avec Jean Mabire conteur des guerres et de la mer, Francis Bergeron, Editions Dualpha, 150 pages, 21,00 € (+ 3,00 € de port, Chèque à l’ordre de Synthèse nationale à retourner  à SN 116, rue de Charenton 75012 Paris).

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jeudi, 16 juillet 2015

Un livre entretien avec Geneviève Dormann proposé par Francis Bergeron

Genevieve-Dormann-e.jpgEditions Dualpha

190 pages, 25 €

Préface de Marc Vidal – postface d’Isabelle Parmentier.

Auteur de nombreux romans à grand succès comme La Fanfaronne (1959), Le Chemin des dames (1964), La Passion selon Saint Jules (1967), Je t’apporterai des orages (1971), Le Bateau du courrier (1974), Mickey l’ange (1980), Le Bal du dodo (1989), La Petite Main (1995), d’ouvrages sur Apollinaire, Colette ou… le point de croix, engagée (à droite), proclamant haut et fort ses opinions royalistes, Geneviève Dormann (1933-2015) fut l’une des « grandes gueules » du monde littéraire de la seconde moitié du XXe siècle.

À la fin des années cinquante, Geneviève Dormann est une jeune femme très jolie, très piquante. Les photos de l’époque nous montrent une blonde aux cheveux taillés court, fine, de taille moyenne. Son charme est très particulier et repose sans doute d’abord sur ses grands yeux et son large sourire qui révèle une rangée de dents bien plantées.

Geneviève rêvait de devenir écrivain. Sa route va croiser très vite celle des fameux « hussards » : Roger Nimier, Jaques Laurent, Michel Déon, Antoine Blondin. Elle en est en quelque sorte la « petite sœur ». Ce combat des hussards, fait d’impertinence, d’insouciance et de panache, lui va comme un gant. Mais chez Geneviève Dormann, il y a quelque chose de plus : une incroyable capacité de refus. Refus du conformisme, refus de la banalité, refus de la répétition des jours qui se ressemblent. Toute son œuvre littéraire repose sur des bases autobiographiques. Et toute son œuvre est donc celle d’une révoltée, d’une passionnée, d’un corsaire des lettres, en quelque sorte.

Son franc-parler, ses idées politiques exprimées sans circonlocutions (elle s’était fait tatouer une fleur de lys sur le poignet), ses sautes d’humeur, pouvaient lui valoir quelques inimitiés. Mais son talent, sa générosité, son caractère passionné étaient aussi au rendez-vous. Elle crevait l’écran, à la télévision, et avait toute sa place aux « grosses têtes » de Philippe Bouvard. Tout cela restera. Et plusieurs livres de ce hussard en jupons : Le Roman de Sophie Trébuchet (1983), Amoureuse Colette (1984) peuvent être considérés comme de vrais classiques. Elle laisse une œuvre, mais aussi le souvenir d’une très forte personnalité, ce qui a marqué à jamais tous ceux qui ont croisé sa route.

Francis Bergeron a publié une soixantaine de livres, dont la série à succès « Clan des Bordesoule » (qui s’adresse à un public ce 8 à 12 ans), ainsi que des biographies d’écrivains, des ouvrages sur la politique, l’histoire contemporaine, la littéraire, et, dans cette collection, un Entretien avec Jean Mabire conteur des guerres et de la mer.

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ou à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (chèque de 28 € à l'ordre de Synthèse nationale).

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mardi, 14 juillet 2015

« Petit abécédaire d’un Français incorrect » passé au crible dans Rivarol...

1225097535.jpgRobert Spieler, Rivarol n°3191

« Petit abécédaire d’un Français incorrect… et quelques joyeuses impertinences » est le titre d’un livre proposé par Charles-Henri d’Elloy. Le livre se veut être un recueil de quelques impostures, de quelques exemples de mots, de sigles ou expressions convenues. Il dénonce la vanité, la mode, le grégarisme, la cuistrerie, l’ignorance, la couardise, la propagande et ce charabia dont nous sommes abreuvés. Ses billets d’humeur mêlent humour et indignation, un mélange qui n’est pas forcément des plus aisés à maitriser. Mais Charles-Henri d’Elloy s’en sort plutôt bien.

« A l’aube du troisième millénaire » ? La sentence tombe : « Cette expression est un modèle de stéréotype présent dans le charabia des bavards insipides ». L’Art contemporain ? « Ou comment prendre des vessies pour des lanternes ». Elloy fustige évidemment les monstrueux anglicismes : faire un come-back plutôt qu’un retour, sponsors pour mécènes, look pour style ou allure (qu’il définit excellemment comme la « recherche personnalisée de l’apparence extérieure proportionnelle au vide intérieur »), training pour entrainement, e-mail pour courriel ,best of au lieu de florilège, et cet abominable « merci à vous », traduction de « thank you » alors qu’un simple « merci »  ou « merci Monsieur (ou Madame !) » fait l’affaire. Et bien sûr, il y a « Black » pour noir. Il note que voilà un mot qui rassemble et contient à lui seul toutes les hypocrisies et la bêtise du politiquement correct, et estime que son emploi rejoint le summum de l’imbécilité langagière. En quoi, en effet, le mot « black » est-il plus précis ou approprié que le mot « noir » ? Il s’en prend aussi au mot magique « citoyen », prenant un exemple de crétinisme langagier : « Faire un geste citoyen pour le développement durable », plutôt que de trier ses ordures ménagères…  

Il sulfate aussi sans aucune humanité le concept de ‘déjeuner républicain’ et s’interroge quant au menu : « Mangerait-on les restes d’un aristocrate déchiqueté la veille ? Allait-on nous servir des spaghettis composés des boyaux d’un curé réfractaire ? Devait-on porter un bonnet phrygien ? Fallait-il venir sans culotte ? » Le devoir de mémoire est, quant à lui, de l’ « héroïsme par procuration ». Qu’Elloy continue ainsi avec ses insolences, et il finira dans les raviolis d’un déjeuner mémoriel…

Les féministes ont aussi droit à son ire. Il estime que « la femme féministe n’aime pas l’homme mais tient absolument à le devenir » et rappelle que l’affirmation que l’Eglise catholique n’aurait reconnu une âme aux femmes qu’au concile de Trente de 1545 est une imbécilité. A propos des « gens du voyage », qui ne sont surtout pas des ‘nomades’, il nous apprend que les gendarmes ont inventé un nouveau sigle : le « MENS » dont la déclinaison est « Minorité  Ethnique Non Sédentaire ». Au détour d’une page, Elloy nous rappelle que De Gaulle, qui se voulait homme de lettre, commettait aussi des fantaisies langagières. On se souvient du mot ‘quarteron’ dont il usa pour désigner les quatre  généraux putschistes d’Alger. Problème : il eût fallu vingt-cinq généraux pour que le terme fût adéquat. Dénonçant par ailleurs l’impérialisme de la langue anglaise, il évoque le « snobisme saugrenu et le panurgisme imbécile » de beaucoup de nos compatriotes. Et les « Heures les plus sombres de notre Histoire » ? Il écrit qu’  « il n’y a pas que durant les cinq années de la dernière guerre que les Français ont souffert », rappelant quelques exemples de l’Histoire,et que l’ «  Histoire est écrite par les vainqueurs ». Nul doute que la Licra et le Crif sont en train de se pencher sur le cas de ce dangereux inconscient…

Par contre les régionalistes (dont je suis) n’apprécient pas son propos quand il s’en prend aux langues régionales, ne faisant guère de différence entre langue, dialecte et patois, évoquant la « funeste ratification de la charte des langues régionales », qui aurait pour improbable conséquence de « démanteler la France ». Rien que cela… Ajoutons à cela qu’Elloy s’en prend aussi à la décentralisation, dénonçant un « coup de burin pour l’unité nationale ». On est en plein discours jacobin, digne de Mélenchon et de Marine Philippot…

Pour ce qui concerne le mariage, l’auteur note avec pertinence qu’il ne reste que deux catégories à vouloir absolument se marier : les homosexuels et les curés. Rien que pour cette formule, les régionalistes lui pardonneront ses péchés…

Petit abécédaire d’un Français incorrect, et joyeuses impertinences, de Charles-Henri d’Elloy, 114 pages, à commander à Synthèse nationale, 116, rue de Charenton 75012 Paris, 23 euros, frais de port inclus.

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vendredi, 03 juillet 2015

Dans Rivarol de cette semaine, un article sur le "Petit abécédaire d'un Français incorrect..." de Charles-Henri d'Elloy

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Charles-Henri d’Elloy n’est pas un brétailleur, mais un bretteur : s’il ferraille, s’il raille, c’est toujours à propos… et à fleuret moucheté ! Les ridicules du temps sont pourfendus avec concision et netteté, mais derrière son masque, malicieusement, sourit le fleurettiste. Il observe la vie de ses contemporains en cultivant un humour froid, parfois incisif ou décalé. Libre de ses jugements, il nous livre ici son opinion, par des textes piquants. La défense de la langue française et du langage clair sont, pour Charles-Henri d’Elloy, bien plus qu’une coquetterie, un véritable combat contre la manipulation des esprits.

Sous forme de billets d’humeur, l’auteur dénonce avec ironie quelques impostures de langage à l’aide d’exemples de mots, de sigles, ou d’expressions convenues qui fourmillent dans le charabia médiatique contemporain. Il en profite pour bousculer avec insolence certaines idées reçues.

Dessin de couverture : Pascaline Laurentie

Petit abécédaire d'un Français incorrect... et quelques joyeuses impertinences, Charles-Henri d'Elloy, 2015, 120 pages, 18€ (+ 3 de port).

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vendredi, 26 juin 2015

Jean-Marie Le Pen a lu le livre de Gabriele Adinolfi "Années de plomb et semelles de vent" (Les Bouquins de Synthèse nationale)

Dans son Journal de bord de cette semaine, le Président Jean-Marie Le Pen conseille la lecture du livre de notre Camarade Gabriele Adinolfi, "Années de plomb et semelles de vent", publié par Synthèse nationale (11e minute).

Pour se procurer ce livre : 

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jeudi, 25 juin 2015

Sur Radio Courtoisie, hier soir : "Dominique Venner, soldat politique", un livre signé Basile Cérialis

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Le geste fatal de Dominique Venner avait une dimension politique…  Il avait une dimension politique parce que Venner est resté toute sa vie un soldat politique.

Bien sûr son engagement prit des formes différentes au cours des années. Mais l’idéal est toujours resté le même. Venner savait que la fidélité en politique ne consiste pas à toujours faire la même chose, mais de faire des choses qui vont toujours dans le même sens.

Dans cet essai fort bien documenté, Basile Cerialis, enseignant, passionné par les idées nationalistes et identitaires, analyse l’engagement politique de Dominique Venner de Jeune Nation, au milieu des années 50, jusqu’à son ultime message du 21 mai 2013, jour de sa mort.

Visionnaire dans bien des domaines, le fondateur d’Europe Action mérite que son combat ne retombe pas dans l’oubli. C’est ce à quoi Basile Cerialis s’est attaché dans cet ouvrage.

Dominique Venner, Soldat politique, Basile Cerialis, Les Bouquins de Synthèse nationale, 170 pages, 20 €

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Un nouveau livre de Philippe Baillet : LE PARTI DE LA VIE

le-parti-de-la-vie.jpgLe « parti de la vie » est constitué de tous ceux en qui sont encore présents et actifs les éléments originaires du réel occultés par la modernité : la voix de la race et du sang, les instincts élémentaires de légitime défense et de protection des siens, la solidarité ethnoraciale, la grande sagesse impersonnelle du corps, le sens de la beauté conforme aux types.

Qu’il s’agisse de réalités méconnues du régime national-socialiste ou de l’anti-intellectualisme fasciste, de l’ordre en tant que « nom social de la beauté » chez Abel Bonnard ou de Giorgio Locchi insistant sur le caractère nécessairement « mythique » du discours surhumaniste, de l’intimité possible de la chair avec les idées selon Mishima ou de la nature « biocentrique » de la vision taoïste du monde, etc. – tout ici renvoie à une esthétique incarnée, radicalement étrangère à la postérité d’Abraham, aux serviteurs de la Loi, de la Croix et du Livre, aux « Trois Imposteurs » (Moïse, Jésus, Mahomet).

Apparemment inactuel, ce livre explore donc avec rigueur le « versant ensoleillé » d’une Cause diffamée, enracinant ainsi les convictions dans la dynamique même des lois de la vie. Contient un texte inédit en français de Giorgio Locchi. Index.

Le parti de la vie, Philippe Baillet, Akribeia, juin 2015, 250 pages, 22,00 €

En vente chez Akribeia cliquez ici

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vendredi, 19 juin 2015

"2023 LE MUR", le nouveau roman publié par Riposte laïque...

Couverture-LE-MUR-finale-4-JPEG-691x1024.jpgEn 2090 la France est divisée en deux parties. Depuis soixante sept ans, un Mur de 700 kilomètres, allant de Rochefort-sur-Mer à Briançon, haut de 7 mètres, sépare le Sud, devenu une République Islamique, et le Nord, redevenu un véritable Etat Laïque, où l’islam est proscrit.

La justice du Sud est rendue par les hommes au nom de Dieu alors qu’au Nord le Juge ne sert plus qu’à lire les verdicts réputés infaillibles prononcés par « La Machine à Juger ». Mais celle-ci tombe en panne et l’avocat Gaétan Suchet, à l’occasion d’un procès qui s’annonçait insipide, se retrouve malgré lui au coeur d’un complot qui le mènera jusqu’en France du Sud, sur les traces de ses origines. Car soixante-huit ans plus tôt, son père était recueilli non loin de Nice par un homme qui fuyait la guerre civile qui faisait rage sur la côte d’Azur comme dans tout l’Hexagone.

Un conflit de civilisation qui fit 500.000 morts et dont l’issue fut la grande scission de 2023, et son Mur. Ce livre raconte ces deux histoires.

Olivier Arnaubec est avocat. Il exerce à Nice.

2023 le mur, Olivier Arnaudec, 333 pages, 18,00 €.

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mardi, 02 juin 2015

A propos du nouveau livre de Pierre de Laubier "L'école privée de liberté"

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Article de Robert Spieler publié dans Rivarol du 21 mai 2015

Pierre de Laubier est l’auteur de ce petit ouvrage qui raconte comment, après avoir été libraire, il devint professeur dans une école dite « catholique ». Pas pour longtemps : 9 mois durant lesquels il eut à subir quelques déceptions qu’il nous raconte dans une écriture et un style excellents. Ceci est suffisamment peu répandu pour être souligné. Il  raconte la naissance de sa vocation, lui qui n’avait jamais envisagé d’enseigner, si ce n’est le catéchisme au collège que fréquentait son second fils. Il relève avec humour qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis mais qu’ « il est abusif d’en conclure que changer d’avis serait une preuve d’intelligence : abandonner une idée fausse pour une autre tout aussi fausse n’en est pas une ; abandonner une idée vraie pour une fausse est encore plus mauvais signe. » Le seul diplôme qu’il possédait était, raconte-t-il, « le baccalauréat, document d’aussi peu de valeur qu’un titre d’emprunt russe ou une liasse d’assignats ». Mais il existe un concours permettant, sous condition d’expérience professionnelle, de rejoindre la filière. L’auteur décrit son expérience à Saint-Vincent-de-Paul, dont il ne garde pas spécialement un bon souvenir. Il dépeint la directrice qui prétend faire profession de franchise, assénant : « On se dit tout », à tout va. Laubier, qui connaît son Proust rappelle que celui-ci faisait remarquer que la franchise consiste non pas à déclarer : « Je suis franc », mais à pratiquer la franchise, sans éprouver le besoin de le dire. Et puis, notre professeur relève cette réalité que nous avons tous pu constater : « Une affirmation trop souvent répétée veut souvent dire le contraire de ce qu’elle prétend. Il y a dans ce livre des maximes qui viennent tout naturellement sous la plume de Pierre Laubier, qui rendent sa lecture des plus agréables. Exemple : « On ne peut pas penser à tout (alors qu’il est tout à fait possible de ne penser à rien ». L’auteur évoque le cauchemar administratif auquel il fut confronté, er raconte qu’il découvre « le caractère délirant de l’administration en général » et que « ce qu’on observe de l’extérieur ne donne qu’une faible idée de la réalité ». Il s’en prend bien entendu au’ collège unique’ et relève qu’il y a « quelque chose de gratifiant et de presque magique dans cette expression que la propagande qualifie aussi de ‘collège pour tous’. Il note : « Céder à la magie des mots creux est une tentation irrépressible pour les hommes politiques : peu d’entre eux résistent à la gloire de promouvoir la culture pour tous, les loisirs pour tous, voire le mariage pour tous. » Le collège unique est évidemment une calamité, inventée sur des considérations purement idéologiques. Il repose sur l’idée que tous les enfants sont également doués, et que les inégalités de parcours découlent des seules origines sociales et, en dernière analyse « de noirs complots ourdis par les classes bourgeoises en vue de réserver le savoir et la réussite à leurs propres rejetons ».

Les écoles catholiques sont-elles mieux que les écoles publiques ?

Pierre de Laubier, évoquant son expérience n’en est pas du tout sûr que tous les établissements catholiques soient mieux que les établissements publics. En tout cas, il est sûr que Saint-Vincent-de-Paul ne l’est pas. Il cite notamment le cas de ces trublions qu’il n’était pas question de sanctionner : une faiblesse déguisée en indulgence qui voudrait se faire passer pour de la charité, dit-il. Mais une charité bien mal placée dont les élèves de bonne volonté sont les victimes. Il note qu’on ne parle plus guère d’écoles « libres », on préfère désormais évoquer des écoles « privées ». Les empiètements de l’Etat sur les libertés scolaires sont connus. Ce qui l’est moins, et que l’auteur nous dévoile, c’est le rôle des directions diocésaines laïcisées, bureaucratisées, voire noyautées. Ce sont des organismes opaques et illégitimes, qui ont confisqué les droits d’écoles que l’on n’ose plus qualifier de libres. Au point, écrit-il, que bien des catholiques convaincus s’y sentent désormais considérés comme des gêneurs. Laubier raconte une anecdote « signifiante » au sujet de l’école où il enseignait, la qualifiant de « mauvais établissement qui trompe les clients sur le poids et sur la qualité de la marchandise » et dont le qualificatif de « catholique » n’est pas mérité.  Sa colère s’alluma un 20 décembre, dernier jour avant les vacances de Noël. C’était, comme ils disent dans leur jargon une « journée banalisée »  . Parmi les « propositions » faites en l’honneur de la fête de Noël, il y avait d’une part une messe, ce qui est la moindre des choses, et une visite de représentants de diverses associations charitables. Et enfin des ateliers consacrés à la réalisation de panneaux. On pouvait imaginer, par exemple, des panneaux racontant la vie de saint Vincent de Paul. Pas du tout. Il s’agissait de réaliser des panneaux sur la vie de Mandela, ou plutôt à sa gloire. Quel rapport avec la nativité de Jésus ? Aucun !

 Enseigner « autrement »

Pierre de Laubier évoque en une litanie toutes les absurdités du système d’enseignement, des élucubrations pédagogiques qu’il a connus. Il aborde ce monstre qu’est la célèbre méthode globale d’apprentissage de la lecture et affirme : « Le fait qu’elle aille au rebours du bon sens est une des raisons qui fait que l’éducation nationale y tienne tant, malgré les preuves irréfutables  de son caractère inefficace et même nuisible. Il note fort justement que l’invention de la méthode semi-globale est, du point de vue intellectuel, encore pire. Cela revient, dit-il, à dire : « Si vous sautez par la fenêtre du dixième étage, vous allez vous tuer, alors sautez seulement du cinquième ».Excellent formule ! Son commentaire fort pertinent : « A la limite, demeurer de bonne foi enfermé dans une erreur me paraît plus défendable, d’un point de vue moral cette fois, que de réparer son erreur qu’à moitié une fois qu’on l’a constatée. » Il note la catastrophe que représente cet objectif absurde d’amener « quatre-vingts pour cent d’une génération au bac » et relève qu’en pratique, l’enseignement public est administré par les syndicats, et donc organisé pour servir avant tout les intérêts des professeurs, le bien des enfants et les désirs des familles venant loin derrière. Mais que faire des mauvais enseignants ? Eh bien, il faut pouvoir s’en séparer. Son propos : « Tant que les professeurs continueront à jouir de l’emploi à vie, comme tous les fonctionnaires, il faudra bien s’accommoder de la présence des mauvais, et que les bons se contentent, en guise de récompense de leurs talents et leurs efforts, de satisfactions purement morales ».

« L’enseignement catholique ne sert à rien »

Pierre de Laubier constate : « Ce qui m’attriste, c’est de voir quelle quantité de dévouement et d’abnégation qui reste à la disposition des écoles catholiques, de la part de professeurs, d’ecclésiastiques, de surveillants, de parents d’élèves et aussi, ne l’oublions pas, d’élèves, se trouve gaspillée, à cause de chefs d’établissement indignes de leur fonction et d’une organisation qui œuvre au rebours de sa mission. Conclusion du livre : « Dans ces conditions, à quoi sert aujourd’hui l’enseignement catholique ? La réponse est d’une grande simplicité : il ne sert à rien. La seule chose qui soit nécessaire, ce sont des écoles catholiques.

L’Ecole privée… de liberté, de Pierre de Laubier, 165 pages, à commander à Synthèse nationale, 116, rue de Charenton 75012 Paris ou sur le site synthese-editions.com - 14 euros franco de port

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Un nouveau numéro de Livr'arbitres consacré à Dominique de Roux

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lundi, 01 juin 2015

Adinolfi commenté par Feltin-Tracol, cela donne :

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Georges Feltin-Tracol Europe maxima cliquez ici

Après Nos belles années de plomb (2004), Pensées corsaires (2008), Orchestre rouge (2013) et Années de plomb et semelles de vent (2014), Gabriele Adinolfi commence à être bien connu du public français. Ce court essai consacré à la question européenne contribue au grand combat des idées. Outre un prix modique, l’impression d’opuscules facilite la diffusion de pensées concises et ramassées. Déjà, à la fin des années 1970, la rédaction évolienne francophone de la revue Totalité et, précédemment, le Cercle Culture et Liberté. Pour une Europe libre et unie sortaient des brochures, véritables munitions pour la réflexion, signées du Belge Daniel Cologne (Éléments pour un nouveau nationalisme en 1977) et d’autres auteurs activistes italiens tels le « Groupe des Dioscures » (L’assaut de la vraie culture, 1979), Giorgio Freda (La désintégration du système, 1980) ou Adriano Romualdi (La Droite et la crise du nationalisme, 1982). Le texte d’Adinolfi est d’ailleurs dédié à Romualdi, à Pierre Drieu La Rochelle et à Jean Thiriart.

Penser une autre monnaie européenne

Romain et Italien, Gabriele Adinolfi est aussi un ardent Européen et souhaite ouvrir un débat non convenu sur notre destin commun. Certes, il est le premier à pester contre cette « Europe que nous n’aimons pas (p. 41) ». Son propos déstabilise parfois le lecteur eurosceptique ou souverainiste national béat. Ainsi est-il « favorable au maintien de l’euro mais avec d’autres paramètres (p. 62) ». Dans le cadre des activités du Centre d’études Polaris qu’il a fondé, Adinolfi a en effet demandé à des économistes et à des juristes de travailler sur une Banque centrale européenne dépendante des banques nationales re-étatisés. Il envisage par exemple un « système de monnaie complémentaire (M.C.) […qui] se base sur un certificat nommé R.A.S. (reçu autoliquidant de souscription) (pp. 66 – 67) » dont l’inspirateur serait le théoricien des monnaies fondantes, Silvio Gesell.

Liant idée européenne et ambition économique continentale, l’auteur se réclame d’une économie solidaire et enracinée, relocalisée, dans laquelle prospéraient de petites et moyennes entreprises, propriétés de leurs employés. Partisan d’une logique corporative rénovée, Adinolfi entend surtout « rassembler et représenter toutes les classes au lieu de favoriser les consortiums au dépend des producteurs locaux et des salariés (p. 61) ».

Contrairement donc aux souverainistes nationaux et aux nationalistes qui se déclinent en « stato-nationaux », en séparatistes régionaux et en communautaristes superficiels, Gabriele Adinolfi insiste sur « l’Europe comme nécessité (p. 17) ». Aux temps de la Guerre froide et du condominium planétaire États-Unis – U.R.S.S., l’unité européenne indépendante vis-à-vis de ces deux blocs gémellaires était une obligation. « Aujourd’hui, encore plus qu’hier, l’Europe – c’est-à-dire nous tous – est menacée d’extinction et son unité de puissance est à la fois nécessité et identité (p. 34). » Toutefois, le recours à l’Europe exige au préalable l’ouverture sur une dimension psychologique cruciale qui prépare des cadres spirituels qui ne peuvent être en Europe de l’Ouest que des références antiques et médiévales. l’urgence impose de retrouver l’être européen alors que des hordes surgies d’Asie et d’Afrique franchissent chaque jour la Méditerranée et ses détroits. La communauté européenne se sait maintenant encerclée par de multiples menaces toutes mortelles les unes des autres (invasion migratoire, atlantisme, théocratie obscène des droits de l’homme, gendérisme, sociétalisme, islamisme, primat de l’économie devenue folle…). Néanmoins, les Européens qui commencent peu à peu à réagir ne doivent pas à leur tour s’engluer dans les miasmes mortifères de l’économisme. Adinolfi constate qu’en « se limitant aux revendications socio-économiques, ceux qui devraient être les héritiers d’une ligne nationale-révolutionnaire ont perdu le sens de l’Ennemi (p. 33) ».

Misère du militantisme pantouflard

Il y a du boulot ! Militant exemplaire, Gabriele Adinolfi admoneste les nouveaux militants qui forment « un milieu de fachos consommateurs, de fachos plaintifs, de fachos présomptueux, et de fachos de bar aux concepts enfoncés dans le crâne sans avoir jamais pensé à les peser ou les radiographier (p. 12) ». Naguère, « le militant n’était pas un consommateur d’idées reçues ou un télévotant, il n’obéissait pas au langage binaire et ne s’imaginait pas la révolution comme un flash sur la vitrine d’un “ social network ” ou comme une rafale de “ tweet ” ou de “ textos ” (p. 10) ». Eux aussi pâtissent du grand changement anthropologique en cours qui valorise l’hyper-individualisme si bien qu’au final « on ronronne, on grogne, on se réfugie dans des dogmes, on hululule aigri parce qu’insatisfait de soi et de la vie, mais on ne se remet presque jamais en cause (p. 13) ». Une Europe consciente d’elle-même serait au contraire capable de réhabiliter, voire d’inventer de nouvelles manières d’être.

Sachant que l’Europe est devenue auprès des opinions publiques continentales un sujet négatif, déprécié et stérile, Adinolfi examine différentes idées reçues contre elle. Il observe qu’une Europe unie et forte entraverait l’hégémonie étatsunienne, que ce n’est pas qu’un projet franc-maçon (le Vatican le souhaitait aussi) et que les actuelles institutions de l’Union pseudo-européenne ne servent pas exclusivement le mondialisme et les intérêts bancaires. Il serait quand même préférable de redonner aux Européens le sens de « l’idéal universel des Révolutions nationales et de l’Imperium (p. 46) ».

Gabriele Adinolfi apprécierait-il de rectifier « des populismes, qui n’iront nulle part s’ils ne sont pas dotés d’une conception stratégique, active, positive, révolutionnaire et s’ils ne sont pas guidés par d’authentiques classes dirigeantes militantes (p. 46) » ? Les amorces existent pourtant ! Malgré des persécutions de plus en plus vives,  CasaPound et le Blocco Studentesco en Italie, et Aube dorée en Grèce réussissent un fantastique maillage territorial complété par des initiatives culturelles et sociales qu’on doit encourager, reproduire ici et maintenant et étendre aux questions environnementales, scolaires, de loyers, de cadre de vie, etc. Notre Europe libérée retrouvée – car identitaire et tiercériste – ne se réalisera qu’au contact de la seule réalité et auprès de populations autochtones pour l’instant déboussolées. Leur rendre une orientation véritable digne de leur histoire représente un enjeu majeur. Oui, « l’Europe est une nécessité absolue, mais elle ne se fera jamais si elle n’est pas d’abord une identité consciente et combattante, à la hauteur du Mythe qu’elle représente (p. 79) ». La mobilisation totale pour notre cher continent, l’Alter-Europe, commence par la lecture de L’Europe d’Adinolfi.

• Gabriele Adinolfi, L’Europe, Les Bouquins de Synthèse nationale (116, rue de Charenton, 75012 Paris), 80 pages, 2015, 10 €.

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Harfang, le magazine québécois, consacre un article à Venner

501804316.jpgLe magazine québécois Harfang cliquez ici, sous la plume de Rémi Tremblay, vient de consacrer, dans sa dernière livraison, un article au livre de Basile Cérialis, Dominique Venner - Soldat politique cliquez là, que nous avons édité en décembre dernier :

Historien méditatif. C’est le terme que Dominique Venner aimait employer pour se qualifier. Un historien qui é́tudie l’histoire, mais qui ne la fait pas. Un observateur et non un acteur. Pourtant, son geste ultime du 21 mai 2013 semble laisser croire qu’acteur, il souhaitait l’être et qu’il ne voulait pas seulement étudier et transmettre l’histoire et les traditions, mais influer sur le cours des é́vénements.

Dé́jà̀, enfant, le jeune Venner, poussé́ par ses lectures qui lui permettent de s’évader de ce monde morne, rève de gloire, d’héroïsme et de liberté. Aussitôt qu’il en aura l’occasion, il quittera ce monde terne en se joignant à l’armée, y voyant une version moderne de la Sparte antique, et en s’envolant vers l’Algé́rie qui est alors en plein soulèvement anti-français.

De retour en métropole, il comprend que la victoire ou la défaite de la guerre en Algérie est avant tout une affaire de politique. Il s’engage corps et âme dans Jeune Nation (qui ne doit pas être confondu avec le groupe québécois du même nom, dirigé par Pierre Trépanier), une organisation jeune et dynamique qui rejoint les aspirations éthiques et esthétiques du bouillant Venner. Militant total, il s’abandonne dans les manifs, collages, confrontations et noyautages. Il se dépense sans compter le temps, l’énergie et les coups.

Jeune Nation souhaite « une seconde révolution » après la première, celle de Pétain. Le droit à la nation y est mis de l’avant et sont rejetés le libéralisme et la démocratie. Brisant avec la tradition réactionnaire et puisant dans les stratégies de gauche notamment léninistes, les membres souhaitent se lancer dans une véritable guérilla politique - ni fascistes, ni vichyistes, ce sont des nationaux-révolutionnaires.

La dissolution de Jeune Nation par le gouvernement ne fera pas flancher Dominique Venner, devenu le second de Pierre Sidos. Les structures et l’engagement des militants ne se tarit pas et l’objectif est de perpétuer l’organisation sous un autre nom avec un autre enregistrement. C’est ainsi qu’il lance le journal Jeune Nation sous la tutelle du nouveau groupe Société d’édition et de diffusion de la Croix celtique. En 1959, il participe à la création du Parti nationaliste dont il est le second, après Pierre Sidos.

Ce parti sera dissous dans les quelques jours suivant sa création et Dominique Venner sera arrêté pour son adhésion au PN et, quelques temps après sa libération, pour une bataille avec des étudiants noirs, geste dont il se défend, parlant de machination politique.

En 1960, Venner se radicalisera davantage. Impliqué dans des heurts avec la police à Alger, il entre dans la clandestinité. Cette fois-ci, il souhaite se lancer dans une lutte ultime avec le gouvernement et prépare un putsch. Malheureusement, avant de passer à l’acte, il est finalement arrêté. C’est durant son incarcération subséquente qu’il fera le bilan de son engagement et écrira Pour une critique positive. Il réalise que ce sont les esprits qui doivent d’abord changer avant qu’une révolution ne soit possible.

C’est dans cette optique qu’à sa sortie de prison, il fonde les Éditions Saint-Just et rassemble les anciens de Jeune Nation autour de la revue Europe Action. Cette fois-ci, l’activisme est relégué au second plan et l’objectif premier est de former les esprits et de répandre les idées

de nationalisme ethnique européen s’opposant tant au libéralisme qu’au communisme. Ce sera le point de rupture avec l’extrême-droite traditionnelle, notamment avec Pierre Sidos. Il est important de noter que Jean Mabire précise dans Europe Action que « pour nous, l’Europe est un cœur dont le sang bat à Johannesburg et à Québec, à Sidney et à Budapest. »

Venner se lancera dans la politique politicienne avec la campagne de Tixier-Vignacour et ensuite avec le Mouvement nationaliste du progrès et le Rassemblement européen des libertés. Mais en 1966, suite à la faillite des Éditions Saint-Just et à sa déception envers la politique qui ne répond pas à ses attentes éthiques et esthétiques, il quittera définitivement la politique et se lancera dans l’étude de l’histoire et la promotion de l’héritage européen.

De par son emphase sur la période militante et l’utilisation de nombreuses sources, cet ouvrage est un complément essentiel à Cœur Rebelle. Il permet de mieux connaître Venner, mais surtout de mieux se connaître en tant que militant. De voir son parcours militant ponctué par les reculs, la prison, les liens brisés, mais aussi par les coups d’éclat, la fraternité et les rencontres inoubliables, cela nous permet de relativiser certains échecs ou coups durs momentanés.

Cérialis nous rappelle aussi que lorsque Venner défendait les peuples européens, il ne se limitait pas au territoire géographique européen, mais bien à l’ensemble des peuples de descendance européenne, dont nous. Sa vision nationaliste ethnique qui le poussa au militantisme est la même que celle qui guide aujourd’hui notre mouvement.

Cérialis, Basile. (2015) Dominique Venner - Soldat politique. Les Bouquins de Synthèse Nationale. 196 pages.

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