lundi, 14 mars 2016
Sortie chez Dualpha du livre de Rémi Tremblay consacré aux Acadiens...
« Le premier génocide moderne, bien avant les Vendéens… »
Entretien avec Rémi Tremblay, auteur du livre Les Acadiens : du Grand Dérangement au Grand Remplacement, éditions Dualpha, préface de Jean-Claude Rolinat.
Pourriez-vous revenir sur le Grand Dérangement, événement clé de l’histoire acadienne ?
Le Grand Dérangement est effectivement un moment crucial de l’histoire des Acadiens. Ce peuple, qui est français de langue, de foi, de culture et de race vit sur une terre passée sous contrôle britannique en 1713. Coincée entre les colonies américaines britanniques et la Nouvelle-France, elle représente un territoire géopolitique capital pour les deux puissances en conflit à l’époque. Les Acadiens, peuple n’ayant aucun objectif de puissance, se cantonnent dans une position de neutralité qui finalement ne fait ni l’affaire des Français, ni des Anglais. Ces derniers, jugeant la politique de neutralité acadienne suspecte et considérant ces Catholiques francophones comme une menace potentielle décident alors de se débarrasser des Acadiens en tant que peuple. Commence alors le Grand Dérangement, soit la déportation des Acadiens vers d’autres colonies ou vers l’Europe. En les dispersant aux quatre vents, la couronne britannique espère qu’ils s’assimileront aux colons anglais des autres colonies et disparaitront donc en tant que peuple. Cet épisode représente le premier génocide moderne, bien avant les Vendéens, et comme dans le cas de ces derniers, il est aujourd’hui peu connu, même chez les Canadiens français.
Quelles sont aujourd’hui les perspectives d’avenir des Acadiens ?
Les Acadiens, malheureusement, risquent de disparaître s’ils ne changent pas leur fusil d’épaule. La disparition d’un peuple n’est pas que théorique en Amérique. Les Cajuns et les Canadiens français du Manitoba ont disparu au fil des dernières décennies, s’assimilant à la masse anglo-saxonne qui compose la grande majorité du continent. Un destin pareil attend les Acadiens si rien n’est fait.
Je m’explique. De un, les Acadiens comme la plupart des autres peuples occidentaux font face à une décroissance due à un taux de natalité excessivement bas, qui peut être mis en lien avec l’abandon de la religion. En parallèle, une immigration massive vient faire diminuer son importance relative. Ça, c’est vrai pour tous les peuples occidentaux, seulement, chez les Acadiens, ceux-ci sont déjà minoritaires sur leur propres terres ancestrales. Alors non seulement ils tendent à devenir une minorité parmi tant d’autres dans la grande mosaïque canadienne, mais leur statut de minorité est de plus en plus fragilisé par l’arrivée d’immigrants. Il faut aussi ajouter que l’assimilation des Acadiens aux Anglo-Saxons n’est pas un phénomène aussi marginal qu’on le pense. Bien qu’il s’effectue lentement, il est impossible de nier ce problème majeur pour la survivance acadienne.
Comment expliquez-vous la méconnaissance actuelle des Acadiens ?
L’Acadie représente un petit peuple numériquement parlant, surtout comparativement à son voisin le Québec, peuplé de millions de Canadiens français. Déjà, le Québec est peu connu en France, alors la petite Acadie l’est évidemment moins. Même au Québec, l’Acadie est peu connue et ce malgré le fait que nombre d’Acadiens vivent sur le territoire québécois. Est-ce du nombrilisme, du chauvinisme ? Dur à dire. Seulement, comme le disait Raoul Roy, chantre de la Francité, les peuples français (et non pas francophones), doivent resserrer les rangs et c’est dans cet esprit que j’ai voulu faire connaître le monde acadien à nos cousins français.
Les médias modernes ont tendance à vouloir susciter la sympathie pour des causes aussi lointaines de nous que possible et ce alors qu’une partie de notre peuple risque de s’éteindre lentement dans le silence assourdissant du reste de la Francité.
Les Acadiens : du Grand Dérangement au Grand Remplacement de Rémi Tremblay, Préface de Jean-Claude Rolinat, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 158 pages, 23 euros, cliquez ici
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vendredi, 11 mars 2016
Deux livres diffusés par Synthèse Editions, la maison d'édition de Synthèse nationale :
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jeudi, 10 mars 2016
Samedi 12 mars : Bruno Mégret à la Librairie française
Sur le nouveau livre de Bruno Mégret cliquez ici
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dimanche, 06 mars 2016
Parmi les livres qu'il faut avoir lu : "Maurice Bardèche et l'Europe" de Georges Feltin-Tracol
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samedi, 05 mars 2016
A LIRE : "LE TEMPS DU PHENIX", LE NOUVEAU LIVRE DE BRUNO MEGRET.
Je viens de lire le nouveau livre de Bruno Mégret, "Le Temps du phénix", et je dois vous avouer que je suis assez "emballé". Dans cet ouvrage, remarquablement bien écrit, Bruno Mégret nous fait rêver. Ce qui n'est pas évident dans l'état actuel des choses.
L'auteur s'est retiré de la vie politique en 2008. Mais cela ne lui interdit pas de s'intéresser à l'avenir de notre pays. Pour lui, rien n'est encore définitivement perdu. Tout est une question de volonté.
Imaginons un instant qu'en 2017 un Président issu du "mouvement national" soit élu. Celui-ci aurait comme premier objectif de remettre la France debout... Ce qui n'est pas une mince affaire. Et la question que beaucoup peuvent légitimement se poser est de savoir quelle méthode il devra employer pour réussir cette tâche ?
A travers ce roman de "politique fiction" Bruno Mégret imagine cette situation pour le moins hypothétique et raconte comment ce Président, à la fois déterminé et attachant, finira par réaliser, non sans embuches, ce pourquoi il a été élu. Il profite aussi de cette occasion pour développer des idées qui, vous le verrez, ne sont pas aussi irréalistes que cela.
Les éternels pessimistes diront bien sûr qu'il ne s'agit là que d'un roman. Mais l'Histoire de France n'est-elle pas justement une succession de romans ?
Roland Hélie
Le Temps du phénix, Bruno Mégret, Editions Cité Liberté, 2016, 324 pages, 20 €
Pour le commander :
Vous pouvez le commander à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (par correspondance, ajouter 3 € de port, chèque à l'ordre de Synthèse nationale).
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11:06 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 26 février 2016
Le nouveau livre du Dr Bernard Plouvier : Le devoir d'insurrection
Le devoir d’insurrection ou la réponse géopolitique à la tentation cosmopolite
Servir est l’unique raison de vivre des meilleurs parmi les hommes et les femmes. Encore faut-il trouver une grande cause, un homme d’exception qui justifient ce dévouement de même essence que la foi religieuse. Cet idéal va de soi en Europe de nos jours. Il est, en effet, évident qu’aux Européens de notre siècle incombe un devoir : celui d’unifier les nations du continent, pour en faire un empire peuplé de citoyens tous issus de la race européenne, celle que les savants anglo-saxons nomment « caucasienne », sans que cela témoigne d’une quelconque certitude quant à son origine géographique.
Le devoir d'insurrection, Dr Bernard Plouvier , L'AEncre, février 2016, 346 pages.
En vente par correspondance à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (33 € + 3 € de port - chèque à l'ordre de Synthèse nationale)
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19:00 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 18 février 2016
"Kosovka", de Luc Luret, un livre prémonitoire, un roman attachant...
Qui se souvient du Kosovo ? Qui se souvient de cette guerre qui conduit une coalition internationale, dans laquelle la France était partie prenante, à bombarder sans répit des mois durant Belgrade, une capitale européenne qui avait l'impudence de vouloir sauver l'intégrité du territoire de ce qui était encore la République fédérative de Yougoslavie ?
La guerre du Kosovo (1998-1999) fut, à bien des égards, prémonitoire. Ce territoire, situé au sud de la Serbie et jouxtant l'Albanie musulmane et post-maoïste, était depuis longtemps envahi par ses voisins qui finirent par y être majoritaires. Petit à petit les Serbes devinrent des étrangers chez eux. Le Kosovo était pourtant historiquement considéré comme étant le berceau de la Serbie. Toute la bienpensance mondiale, aveuglée par la propagande anti-serbe orchestrée par les média aux ordres, prit fait et cause pour les terroristes de l'UCK qui, en fin de compte, imposèrent un état indépendant, mafieux et musulman, en pleine Europe. Cette situation n'est-elle pas en train de se reproduire aujourd'hui dans notre pays où l'on voit des pans entiers de notre territoire devenir des zones de non droit contrôlées par des étrangers ?
Dans Kosovka (traduction : la kossovaque), Luc Luret, ancien officier parachutiste français qui fut alors engagé dans cette tragédie qu'il a observée avec lucidité, nous raconte l'histoire d'une jeune femme, belle et attachante, qui doit surmonter les épreuves que sa qualité de Serbe du Kosovo lui impose. A travers cette histoire, il montre les procédés barbares employés par les musulmans pour chasser les Serbes de leur terre ancestrale et pour éradiquer la religion orthodoxe en brulant églises et monastères sans retenue aucune. Kosovka est un ouvrage bien écrit qui mériterait d'être lu par tous. C'est un avertissement sur lequel il convient de méditer. Voilà pourquoi nous avons décidé de le diffuser.
Kosovka, Luc Luret, Editions La Cocarde, 164 pages, février 2016, 15,00 € (+ 3,00 € de port)
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mardi, 16 février 2016
"Le Temps du phénix", un nouveau livre de Bruno Mégret
Le Temps du phénix est un récit d'anticipation qui relate le quinquennat d'un président imaginaire élu en 2017. En rupture avec le politiquement correct et la classe politique actuelle, ce dernier devra surmonter de multiples difficultés pour mener à bien son projet.
Porté par une vision géopolitique, animé par un projet européen novateur, défendant l’identité, la prospérité et la puissance de la France, le chef de l’État imaginé par Bruno Mégret ouvre une voie nouvelle qui rompt avec les errements de la vie publique d’aujourd’hui.
Au cœur de l'actualité, ce livre apporte un éclairage original sur les débats qui agitent la scène médiatique. À un moment où la mode est au déclinisme, le Temps du phénix propose une vision optimiste et volontariste de l'avenir de la France. Il montre comment un autre projet et une autre méthode de gouvernement pourraient, malgré les obstacles, redonner un destin à notre nation.
Loin des ouvrages politiques militants, le Temps du phénix s’apparente à un roman. Le récit y est nourri par de nombreux rebondissements, le flux d’événements tour à tour heureux ou décevants et le sort parfois tragique des personnages.
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vendredi, 12 février 2016
Le nouveau numéro de "Salut public", la revue dirigée par Serge Ayoub, est en vente sur synthèse-edition.com
Salut public, la revue dirigée par Serge Ayoub
N°19 (Hiver 2015 - 2016), avec des contributions de :
- Georges Feltin-Tracol
- Kali Yuga
- Anthonin Lamoureux
- Jean-Claude Rivière
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"Kosovka" : qui se souvient du Kosovo ?
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lundi, 08 février 2016
Un nouveau livre de Georges Feltin-Tracol
Pour l'ami Georges Feltin-Tracol, l’année 2015 fut une vraie année blanche si cette expression ne tombe pas encore sous le coup de la loi proscrivant toutes distinctions colorées… Le rédacteur en chef d’Europe Maxima ne publia aucun ouvrage. Certes, à la Rentrée 2014, il avait sorti à quelques semaines d’intervalle un essai prémonitoire sur l’extension du domaine liberticide, En liberté surveillée aux Bouquins de Synthèse nationale, et une belle introduction bibliographique sur Thierry Maulnier. Un parcours singulier (Auda Isarn). Il mit à profit 2015 pour regrouper des textes de combat, d’imparables munitions métapolitiques, dont des inédits, qui paraissent dans un nouveau recueil intitulé Éléments pour une pensée extrême, aux Éditions du Lore. Ce livre constitue le troisième volume (et dernier ?) d’une série inaugurée par Orientations rebelles (Les Éditions d’Héligoland, 2009) et poursuivie avec L’Esprit européen entre mémoires locales et volonté continentale (Les Éditions d’Héligoland, 2011).
Sciemment provocateur, le titre étonne. Georges Feltin-Tracol l’explique en avant-propos. Laissons donc au lecteur la primeur ! Il a écrit une grosse soixantaine de contributions non pas au FAMAS, mais à la mythique Sturmgewehr. Dans son viseur, une constante, un ennemi principal : la République française qu’il vomit de tout son être. D’ailleurs, l’une des parties du livre s’appelle « La tyrannie républicaine ». « Dans l’Hexagone de François Hollande, remarque-t-il, il ne fait pas bon être opposant. Ce triste constat se vérifiait déjà au temps de l’atlantiste Nicolas Sarközy. »
Il accuse « la République hexagonale » (l’une de ses expressions favorites) d’assassiner la France et ses peuples indigènes. Pour étayer cette terrifiante assertion, cet insatiable lecteur mentionne un curieux roman à clé écrit en 2005 par Sophie Coignard et Alexandre Wickham, Mafia chic qui décrit une classe politico-médiatique prête à tout pour s’enrichir au plus vite. Or, pour museler toutes les oppositions, le Système – auxiliaire zélé ou impeccable domestique du « bankstérisme » – suscite un véritable « désordre sécuritaire ». Ce terme oxymorique désigne le renforcement incroyable d’un État répressif, laquais d’une clique ploutocratique aux buts mondialisés. « Si la protection conjointe de la société et de l’enfance masque la sujétion totalitaire des corps et des âmes, note-t-il, l’insécurité largement répandue par les médias participe à la mise au pas des sociétés post-industrielles rendues plus fragiles par une hétérogénéité ethno-culturelle croissante. Il ne faut pas s’en étonner; c’est l’effet recherché : le “ multiculturalisme ” participe aussi à l’éradication des traditions populaires perçues comme des inerties, des freins et des résistances au Nouvel Ordre marchand planétaire. Plus le corps social sera “ multiculturel ”, plus il sera instable et mieux la coercition se révélera indispensable. Est-ce au fond si étonnant ? Pensons aux Grecs de l’Antiquité qui opposaient leurs cités homogènes, gages de démocratie, au caractère hétérogène des empires orientaux foncièrement despotiques. »
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jeudi, 04 février 2016
Remplacer les immigrés par des expatriés
Le problème de l'immigration, et l'islamisation qui en découle, ne pourra véritablement être réglé que lorsque des solutions seront mises en place pour fixer les populations migrantes sur leurs sols d'origines. Mais certains affirment que les pays développés ont toujours eu besoin de faire venir de la main d'oeuvre étrangère pour réaliser les travaux refusés par les locaux. C'est en partie, en partie seulement, vrai. Alors, dans ces cas précis, pourquoi ne pas changer le statut de ces "travailleurs immigrés" en leur donnant celui de "travailleurs expatriés". La nuance a son importance. C'est ce à quoi François de Chassey s'attache à démontrer dans un petit opuscule qu'il a publié l'an passé et qui mérite d'être lu.
Les propositions développées dans cette plaquette concernent évidemment que la petite partie des immigrés réguliers qui vient en France que dans l'unique but de travailler.
Pour se procurer cette brochure cliquez ici
Un entretien avec François de Chassey publié dans le magazine québécois Le Harfang cliquez là de l'été 2015 :
Président et fondateur de l'Association Saint-Jacques, une organisation venant en aide aux pays défavorisés du Vietnam, François de Chassey vient de publier un livre choc aux Éditions des Cimes, « Les politiques doivent sauver la France » livre que nous abordons dans notre chronique Lectures dissidentes. L’Occident fonce droit dans le mur avec des politiques démographiques suicidaires et les politiciens doivent agir avant qu’il ne soit trop tard. Aider les autres, certainement! M. de Chassey y voue sa vie! Mais être plus forts ici pour mieux les aider là-bas est son motto.
Afin de clarifier certains points de son livre, M. de Chassey a accepté de répondre à nos questions.
Le Harfang - Après 50 ans d'inaction, croyez-vous réellement que les politiciens adopteront certaines des mesures que vous proposez ?
François de Chassey – Pour l'instant je ne crois rien ! D'autant plus qu'on aurait pu croire les politiciens de la fausse droite en France sur la bonne voie (voir les déclarations, dans le florilège récapitulatif, des années 1990-91-92). Ils ont été au pouvoir depuis ces années et n'ont strictement rien fait. Apriori on peut supposer qu'ils feront de même (c'est-à-dire rien) s'ils reviennent au pouvoir, peu importe les déclarations qu'ils font ou qu'ils feront (en vue de la présidentielle en France début 2017).
Quel est l'objectif de votre ouvrage ? S'adresse-t-il aux politiciens ou à vos concitoyens ?
Aux deux catégories, en espérant qu'il y ait une interaction pour qu'il y ait une stimulation réciproque ! Le titre est volontairement un peu provocateur, mais en réalité il reste à l'état de voeu pieu. Ce qui est certain c'est que la solution ne peut passer que par les politiques (donc les politiciens) : j'ai donné un exemple avec la candidature extra-politicienne de Renaud Camus contre le Grand Remplacement qui a fait 0,05 %.
Les Français ont une option que nous n'avons pas, soit le vote FN. Malgré tout, le FN a été boudé durant des décennies malgré le fait qu'il ait été le seul parti à lutter contre l'immigration. Comment expliquezvous ce comportement français de bouder le seul parti ayant une plateforme crédible en matière d'immigration ?
C'est difficile de donner une courte réponse à cette question (et ce n'est pas le lieu pour l'allonger). Je vais donner un avis (avec des mots fabriqués, PUT & marx-merdia, qui ne sont pas forcément à reprendre !) : les Français sont matraqués par la PUT (pensée unique totalitaire) divulguée par les marx-merdia ; ils ont beaucoup de mal à émerger (il faut qu'ils soient matraqués par les coups, au sens réel, et les attentats en contrepartie bien que ce ne soit nullement mon souhait).
Le modèle que vous préconisez pour le futur est celui de notre programme de Travailleurs temporaires étrangers, un programme qui s'il n'a pas d'impact démographique, donne le beau jeu au capital qui peut profiter du cheap labour étranger plutôt que de payer une main d'oeuvre locale plus dispendieuse. Comment éviter un tel problème ?
Comment éviter ? Comme les Africains (je les cite parce que ce sont ceux, les Africains francophones, que je connais) : un contrat n'est accepté par les autorités que si la place ne peut pas être prise par un autochtone. Aussi, comme je l'ai écrit, l'expatrié reviendra un peu plus cher (je ne sais pas s'il y a un salaire minimum garanti au Canada) parce qu'il faudra ajouter le prix du voyage aller-retour.
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mardi, 02 février 2016
Via Romana vient d'éditer une biographie de Nicolas Horty
Nicolas Horthy (1868-1957) fit réussir la première contre-révolution du XXe siècle. Fils de la petite noblesse réformée hongroise, il fut d’abord un brillant officier de marine. Homme d’honneur et sportif accompli, il devint en 1909 aide de camp de François-Joseph, resté pour lui un exemple insurpassable.
Vainqueur à la bataille navale du détroit d’Otrante en 1917, commandant de la flotte austro-hongroise en 1918, il prit la tête du mouvement national contre les Soviets de Béla Kun.
Élu en 1920 régent d’une petite Hongrie ruinée et amputée à Trianon, il rétablit l’État de droit. La « consolidation » du comte Bethlen fut marquée par la reconstruction, le parlementarisme et la recherche de nouveaux partenaires anglais, italiens et polonais face à la Petite Entente, cause de l’échec de Charles IV.
Le révisionnisme italo-allemand amena Goemboesh et ses successeurs à réarmer. L’irrédentisme magyar récupéra de 1938 à 1940 de nombreux territoires mais Berlin poussa perfidement le pays à attaquer l’URSS. La contre-offensive de l’Armée rouge força l’amiral Horthy à demander l’armistice ; Staline lui en fut reconnaissant.
Empêchant la déportation des Juifs, le régent fut renversé par Hitler puis livré aux Américains qui le protégèrent.
Auteur d’excellents mémoires, il s’éteignit en exil au Portugal.
Auteur des premières biographies d’Élisabeth Feodorovna, d’Ileana de Roumanie, de sainte Catherine de Lesna et du poète Niégoch, Jean-Paul Besse a voulu tirer de l’ombre l’amiral Horthy. Agrégé et docteur en histoire, spécialiste de l’Europe centrale et orientale, professeur invité des Universités serbes, chevalier de la Légion d’honneur, il enseigne à l’Institut universitaire Saint-Pie X.
Nicolas Horthy, le régent méconnu, Jean-Paul Bresse, Via Romana, 2016, 264 pages, 23,00 €
En septembre prochain : sortie d'un numéro des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré au nationalisme hongrois.
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samedi, 30 janvier 2016
Un nouveau livre de Georges Feltin-Tracol
Après avoir fait paraître un violent réquisitoire contre le système liberticide en 2014 (« En liberté surveillée », Les bouquins de Synthèse nationale cliquez ici), Georges Feltin-Tracol revient sur le devant de la scène éditoriale en ce début d'année avec un dense recueil d'articles intitulé « Eléments pour une pensée extrême ».
Prévenons dès à présent notre lectorat que le contenu de cet ouvrage ne s'adresse en aucune façon aux modérés et à ceux qui tentent inlassablement d'« arrondir les angles». Avec Georges Feltin-Tracol, nous "mettons les pieds dans le plat" et c'est tant mieux car l'année 2016 s'annonce décisive pour l'avenir de notre peuple !
Provocateur, polémique, radical,« Éléments pour une pensée extrême » vise le bankstérisme, les FemHaine, les sordides valeurs républicaines, le bellicisme humanitaire, la société suédoise, le désordre sécuritaire, l’OTAN, la non-Europe de Bruxelles, les oligarchies politico-mafieuses, les tentatives fallacieuses d’« union nationale », le grotesque Charlie…
Eléments pour une pensée extrême, Georges Feltin-Tracol, Editions du Lore, 440 pages, 30 €
Georges Feltin-Tracol est aussi l'auteur d'un essai Bardèche et l'Europe, publié aux Bouquins de Synthèse nationale cliquez ici, il anime le site Europe maxima et collabore aux revues Réfléchir et agir et Synthèse nationale ainsi qu'aux Cahiers d'Histoire du nationalisme.
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jeudi, 21 janvier 2016
L'Orient compliqué...
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samedi, 16 janvier 2016
Roger Holeindre reçoit le Prix Renaissance 2016 pour son dernier livre...
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LE GENERAL LEE REVIENT AU GALOP
Je pensais tout connaitre de la saga sudiste suite à mes multiples voyages dans le « Deep South », mais c’était sans compter avec la lecture du Robert Lee d’Alain Sanders, la récente biographie que ce spécialiste des Etats-Unis a consacré à ce « chevalier du Sud ».
A Appomatox, charmant village perdu au fin fond de la verte Virginie, l’Etat natal du général, s’est jouée une tragédie ou, plus exactement, s’est dénouée une tragédie dont les conséquences sont encore lisibles dans les onze Etats confédérés du Sud : dans la maison du major Mac Lean, le général Grant, commandant en chef des armées nordistes, accueillit le commandant en chef des confédérés. Quelques instants après la signature officielle de la reddition des troupes du Sud, Lee remonta en selle et, les larmes aux yeux, regagna ses lignes. Ses hommes l’entourèrent avec affection, le pressant de questions… C’était fini, on vivait là les ultimes minutes du « Blanc soleil des vaincus » comme l’a si admirablement dépeint Dominique Venner dans son livre réédité récemment chez Via Romana.
Au fil de 118 pages denses mais faciles à lire, Sanders retrace le parcours de ce brillant chef militaire qui avait débuté sa carrière comme élève à l’Académie de West Point. Ses faits d’armes nombreux le poussèrent aux cimes de la hiérarchie. C’est uniquement par fidélité à son Etat, la Virginie, qu’il refusa les propositions de Washington lui ouvrant les portes du département de la défense. Il ne fut en aucun cas un esclavagiste convaincu, bien au contraire ! Mais tous les observateurs et les historiens honnêtes savent bien que « la question noire » fut un prétexte à la guerre que menèrent les USA au gouvernement de Richmond, « le » prétexte des yankees pour coloniser le Sud et le réduire à l’impuissance. Mais comme Sanders le laisse entendre, si la Confédération, et avec elle Robert Lee, ont perdu la guerre, ils ont gagné la bataille des cœurs. La mémoire du sud, malgré les agressions contre son drapeau - le célèbre « southern battle flag » - est plus vivante que jamais. Le cinéma et la littérature lui ont donné ses lettres de noblesse.
Avec cette biographie d’un homme à la loyauté sans faille à son pays natal – « je ne puis abandonner l’Etat où je suis né à l’heure de sa plus grande détresse », disait-il - l’auteur ajoute une belle pierre au monument qui, année après année et malgré la désinformation, s’édifie à la gloire du « Sud profond ». A mettre en toutes les mains, celles des étudiants par exemple, matraqués par la bien-pensance, comme une sorte d’indispensable contrepoison.
Robert Lee, Alain Sanders, collection "Qui suis-je ?" éditions Pardès, 2015, 12 €
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vendredi, 15 janvier 2016
Quand Francis Bergeron rencontrait Jean Mabire : un grand entretien publié par Dualpha et aussi diffusé par Synthèse nationale
Jean Mabire fut un journaliste et un écrivain, mais aussi un soldat et un militant. En 1995, Francis Bergeron a réalisé une interview fleuve de l’auteur de la fameuse trilogie sur l’histoire des SS français, auteur également de livres cultes pour toute une génération : Commando de chasse, Drieu parmi nous, Les Paras perdus. Le texte de cette rencontre était resté inédit pendant près de 20 ans.
Pourtant cet entretien constitue l’amorce passionnante d’une autobiographie, un retour en arrière, qui éclaire toute l’œuvre de celui que Didier Patte, président du Mouvement normand, et beaucoup de ses amis appelaient affectueusement Mait’Jean ; il nous aide à comprendre ce que celui-ci nous a apporté. C’est le « chantre de tous les braves », comme l’explique l’historien Éric Lefèvre, et coauteur de certains de ses livres : « Il voulait célébrer la grande aventure, les prouesses guerrières, sous n’importe quel drapeau. »
Jean Mabire est aussi le chantre des aventures maritimes. Et, sur les pas de La Varende, un passionné de sa Normandie.
« Nous ne changerons pas le monde, il ne faut pas se faire d’illusion, mais le monde ne nous changera pas. »
Auteur de plus d’une centaine de livres, dont certains eurent un énorme succès de vente, et de milliers d’articles, préfaces et participations à des ouvrages collectifs, Jean Mabire restera enfin comme l’une des figures majeures du politiquement incorrect des années 60 à l’an 2000.
Ses essais et ses ouvrages d’histoire contemporaine sont d’ores et déjà recherchés, collectionnés, réédités, gages de la pérennité d’une vision historique, de l’influence de celui qui fut et restera un conteur et un transmetteur de premier plan, mais aussi et peut-être d’abord un maître à vivre.
Francis Bergeron a publié une soixantaine de livres dont la série « Clan des Bordesoule » (qui s’adresse à des jeunes lecteurs de 8 à 12 ans), plusieurs biographies d’écrivains et des ouvrages sur la politique et la littérature non-conformiste.
Entretien avec Jean Mabire conteur des guerres et de la mer, Francis Bergeron, Editions Dualpha, 150 pages, 21 € (+ 3 €)
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Dans la même collection : Entretien avec Geneviève Dormann cliquez là
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jeudi, 14 janvier 2016
Charles-Henri d'Elloy est aujourd'hui jeudi l'invité d'Anne Brassié sur Radio Courtoisie
Jeudi 14 janvier à 10 h 30 (rediffusion vendredi 15 entre 6 et 7 h)
Ecouter Radio Courtoisie cliquez là
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RAPPEL :
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mardi, 12 janvier 2016
Avez-vous commandé le numéro 5 Hors Série de Synthèse nationale consacré à la 1ère rencontre Charles Martel qui s'est déroulée à Poitiers le 7 juin dernier ?
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lundi, 11 janvier 2016
Réédition par Chiré du livre du Colonel Chateaujobert, "La confrontation Révolution Contrerévolution"
2015, Éditions de Chiré, 365 pages.
Tout le monde peut constater que la situation morale se dégrade de plus en plus, dans le monde en général. La pornographie, la violence, la recrudescence des crimes basés sur l’exercice de la terreur en sont les exemples les plus évidents. Les coups de frein officiels donnés de temps en temps ne s’attaquent nullement aux causes du mal, ils ne remontent jamais la pente de la dégringolade actuelle. En même temps un travail de sape s’acharne sur les fondements de la famille, cellule de base d’une société d’essence chrétienne. L’enseignement public prépare une jeunesse qui refuse toute contrainte civique. Le pays semble mûr pour tomber sous l’esclavage marxiste.
Nous refusons la loi de la Révolution. Nous rejetons le libéralisme autant que le marxisme, le premier étant directement responsable de ce qui nous attend. Mais notre prise de position n’est pas sectaire : nous savons le respect dû à toutes mesures prises par un gouvernement quand elles ne sont pas contraires à la morale. Le gouvernement prépare, dit-il, la défense du territoire ; nous la prévoyons aussi, mais également la résistance possible contre toutes les agressions révolutionnaires et contre la Terreur déclarée « nécessaire » par les marxistes.
Cet ouvrage s’appuie sur le respect le plus scrupuleux des vrais droits et devoirs des hommes, et il a le plus grand souci de la dignité de la personne humaine, même quand il s’agit d’ « ennemis » ?; idée que l’on aurait bien du mal à trouver chez les marxistes.
Oui, c’est un livre qui ose parler d’employer des armes, mais quand il s’agit de se défendre, et dans le seul cas où il n’y a plus d’autre moyen pour empêcher certains d’assassiner les autres.
C’est un livre basé sur la charité : il faut sauver les hommes et défendre les valeurs chrétiennes de notre civilisation car, hors d’elles, parler de justice et de liberté n’est que du bluff.
25€, à commander à DPF BP 70001 86190 Chiré en Montreuil
En vente à Duquesne diffusion, 27, avenue Duquesne 75007 Paris
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dimanche, 10 janvier 2016
COEURS REBELLES AU LIBAN
Georges Feltin-Tracol
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Quand parut en avril – mai 2014 le premier numéro des Cahiers d’histoire du nationalisme sur Léon Degrelle et le rexisme, les quatre numéros suivants étaient déjà annoncés. Le troisième, sous la direction de Francis Bergeron, concernait les volontaires français partis pour le Liban en 1976. Mais il ne sortit jamais, remplacé par « Jacques Doriot et le PPF ». Roland Hélie avait entre-temps reçu le manuscrit d’Emmanuel Albach qui, avec son camarade Philippe, furent les premiers Français à rejoindre les Kataëb de la famille Gemayel.
En français, Kataëb se traduit par « Phalanges libanaises ». Fondées en 1936 par Pierre Gemayel sur une ligne nationaliste conservatrice après avoir assisté aux Jeux Olympiques à Berlin, les Phalanges réclament l’indépendance d’un État libanais alors sous mandat français. Il est très probable d’y voir dans cette appellation l’influence de la Phalange espagnole de José Antonio Primo de Rivera. Si, au cours de la Seconde Guerre mondiale exista brièvement en Tunisie une Phalange africaine réunissant des Pieds-Noirs partisans de la Collaboration, le Chili connut de 1936 à 1957 une Phalange nationale dont la doctrine naviguait entre la doctrine sociale de l’Église, Salazar, le chancelier « austrofasciste » Dollfuss, le corporatisme, l’alliance avec le Front populaire local, le philosophe français Jacques Maritain et la démocratie chrétienne latino-américaine considérée alors comme une « troisième voie » sud-américaine…
La guerre d’un autre temps…
Le récit autobiographique d’Emmanuel Albach (NDLR : en photo à Beyrouth en 1976 ci dessus) n’évoque pas ces péripéties politologiques. Il nous plonge en revanche dans un autre temps en pleine Guerre froide quand l’Union Soviétique atteint son apogée. Entre 1975 et 1990, le Liban pâtit d’une terrible guerre civile avec l’implication militaire, directe ou non, de la Syrie, d’Israël, de l’Iran, des États-Unis, de la France et de l’ONU. Le conflit éclate au printemps 1975 quand l’armée libanaise cherche à faire respecter la souveraineté libanaise aux groupes armés palestiniens. Ceux-ci n’apprécient pas la pression, répliquent et provoquent la riposte des milices chrétiennes qui luttent très vite non seulement contre les unités palestiniennes, mais aussi contre les bandes armées progressistes et d’autres minorités confessionnelles dont les Druzes. Le Liban est l’exemple typique de l’échec du multiculturalisme, y compris autochtone, quand l’État est faible et miné par des influences étrangères redoutables.
Quand les deux Français arrivent à Beyrouth au début de l’année 1976, les phalangistes et les « Tigres », la milice du Parti national-libéral du clan anglophile Chamoun, guerroient contre les Palestiniens et les Arabes progressistes sunnites. En cette époque maintenant éloignée où n’avait pas eu lieu la Révolution islamique en Iran, les chiites libanais sont marginalisés. « Pauvres parmi les pauvres, écrit l’auteur, les chiites sont restés en dehors de la guerre. Ils ne manquent pourtant pas de motivations puisque nombre d’entre eux étaient paysans au Liban du Sud avant d’être chassés par les Palestiniens de leur région ancestrale, et qu’on nomme maintenant “ Fatahland ”. Mais les moyens financiers leur font gravement défaut. Ils n’ont pas su encore intéresser de sponsor étranger. Patience ! Et ces gueux de Beyrouth trouveront bientôt leurs commanditaires. Téhéran aura son pion sur le damier libanais (p. 37). » Cependant, dès 1974, venait d’être fondé à la demande du marja (guide spirituel) Moussa Sadr, disparu en 1979 en Libye, le mouvement Amal pas encore décisif. Quant au Hezbollah, sa fondation remonte à 1982.
Les deux étudiants français sont interrogés par des phalangistes perplexes. Un jour, ils rencontrent Bachir Gemayel, le jeune chef militaire des Phalanges. Face à ce double témoignage de Français prêts à se sacrifier pour une cause qui n’est pas la leur, le jeune chef, bouleversé, leur lance : « Merci, merci ! Vous savez, nous aimons tant la France ! Elle est notre mère ! Et ce n’est pas une image pour nous. Alors, qu’elle nous abandonne, ça nous fait mal, très mal. Grâce à vous, nous nous sentons un peu moins seuls ce soir. Merci ! (p. 67) »
Quelques mois plus tard, Emmanuel Albach ne retourne pas au Liban seul. « Avec Pierre, Jacques et Francis étaient de la première fournée. Francis militait chez les solidaristes et passait beaucoup de temps à faire passer des samizdats en URSS. […] Il fait le voyage à Moscou en deux-chevaux, le coffre bourré de littérature interdite. Jacques, fleur de lys au revers du blouson de cuir, était son alter ego dans le militantisme politique, même s’il n’avait pas tout à fait les mêmes références. […] Franck, Bertrand et Gérard, étaient les autres recrues de notre petite légion française (pp. 112 – 113). » L’auteur souligne que cet engagement en Orient toucha tout particulièrement deux courants de la grande mouvance nationale : des royalistes souvent issus des organisations héritières de l’Action française comme le narre Christian Rol dans son roman biographique sur René Resciniti de Says, Le roman vrai d’un fasciste français (La manufacture des livres, 2015) et des militants solidaristes. Emmanuel Albach rencontre parmi ces derniers Stéphane Zenettacci, tombé le 19 juillet 1976 dans le camp palestinien de Tall El Zaatar. « C’est un gars singulier, un drôle de petit Corse qui danse avec aisance sur le fil de son existence. Un gars aussi, qui dispose d’une sorte de pouvoir. Il agit comme une boule de chaleur humaine, attirante et explosive aussi, qui vous enveloppe dans ses rayons, qui vous emporte d’un coup dans une vague submergeante de séduction, un mélange irrésistible de gentillesse et de générosité, de gestes amicaux, instinctivement fraternels, une pression de la main sur l’épaule, un regard complice, intime, qui quête votre amitié et l’obtient sans coup férir, parce que ça paraît lui faire tant plaisir que vous l’aimiez bien, cela semble si fondamental soudain, pour ce fou charmeur, que vous lui prouviez votre affection… (pp. 198 – 199) » C’est aussi une personnalité impétueuse qui trouve les Kataëb trop timorés et suggère de rallier les « Tigres » de Chamoun, prêts à prendre d’assaut Tall El Zaatar.
Foin du romantisme guerrier !
En mettant ses idées au bout de sa peau, Emmanuel Albach, désormais président de l’Amicale des anciens volontaires français au Liban (AAVFL), aurait pu écrire un texte épique, héroïque, guerrier, exaltant tel Jünger dans Orages d’acier la « Guerre notre mère ». Il n’en est rien ! Son livre dépeint la réalité sordide de la guerre, civile qui plus est : les obus ou les balles des snippers fauchent les civils malchanceux ou imprudents. L’auteur n’écarte pas ses émotions. « Il me manquait l’angoisse et la peur. Depuis j’ai connu bien des nuits de terreur (p. 44). » On a l’impression, vu de France, que le conflit libanais était une sorte de guerre médiévale. Peut-être, mais, pour l’auteur, « ni fraîche, ni joyeuse, cette guerre-là… (p. 171) ». Il ajoute en outre que « les films n’exposent de la guerre que ses aspects les plus spectaculaires : le feu, le sang, les cris, et jamais – ou si peu – le quotidien du combattant en lutte incessante contre une foultitude de petites contradictions qui lui rendent la vie bien plus agaçante que tous les obus du monde. La mauvaise nourriture, les odeurs répugnantes, les vêtements toujours imprégnés de sueur ou de crasse, le soleil trop chaud, la nuit trop froide, les moustiques hystériques, la promiscuité de l’abri exigu où le court repos est gâché par les pets impudents des voisins ; le réveil lourd, l’estomac dans les talons ; la soif que l’on étanche bêtement à un tuyau crevé en sachant parfaitement qu’on se gave d’amibes ; et les maux d’intestins qui en résultent, vous prenant parfois au si mauvais moment qu’on est obligé de baisser son froc à cinq mètres de la barricade pour revenir plus vite y reprendre sa place. À la guerre les chiottes sont rares et il n’y a jamais de papier (p. 187) ».
Malgré la tragédie quotidienne subsistent néanmoins des instants magiques d’humanité. Le jeune Fadi se prend d’amitié pour l’auteur et veille parfois en sa compagnie la ligne de front. Emmanuel Albach rencontre aussi l’amour dans les rues dangereuses de la capitale libanaise. Une lycéenne blonde aux yeux « vert-émeraude (p. 79) », Lucie, s’éprend de lui ! Son jeune frère, Lucien, est par ailleurs un grand copain de Fadi ; tous les deux montent presque un complot matrimonial pour permettre à Emmanuel de rencontrer la belle chez une tante complaisante. L’auteur dînera ensuite chez les parents de la demoiselle. On reste cependant déçu de ne pas connaître le dénouement final de cette intrigue amoureuse…
Beyrouth 1976 est l’un des tout premiers témoignages d’une aventure guère connue en France qui date maintenant de quatre décennies si l’on excepte quelques brèves allusions dans la biographie écrite par Christian Rol, les célèbres Rats noirs de Grégory Pons et un article de Rémy Drelon-Mounier, « Vacances au Liban » paru dans Historia spécial n° 406 bis (3e trimestre 1980). Dans cet article, Emmanuel Albach y est présenté en tant qu’Éric Paulin. D’autres récits seraient bienvenus pour mieux connaître ce geste superbe, gratuit et valeureux qui ne doit pas s’effacer pas des mémoires. Un autre engagement mériterait lui aussi d’être salué : celui des volontaires nationalistes français qui apportèrent dans la jungle birmane aux résistants karens la croix celtique. La seconde moitié du XXe siècle fourmilla de dignes héritiers du chevalier Bayard.
Emmanuel Albach, Beyrouth 1976. Des Français aux côtés des Phalangistes, Les Bouquins de Synthèse Nationale (116, rue de Charenton, 75012 Paris), 2015, 267 p. (avec un cahier photographique), 22 € + 3 € de port
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samedi, 09 janvier 2016
"BEYROUTH 1976 Des Français aux côtés des phalangistes"
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vendredi, 08 janvier 2016
Un entretien de Franck Abed avec Pierre de Laubier, auteur de l'essai "L'Ecole privée... de liberté"
J’ai interrogé Pierre de Laubier qui, après un court passage comme professeur dans un établissement catholique parisien sous contrat, a publié un ouvrage de son expérience édifiante et inquiétante intitulé L’école privée… de liberté (1). Aujourd’hui, il continue le combat avec un souci majeur : l’intérêt des enfants. Ses analyses consacrées à l’école catholique sous contrat sont pertinentes et authentiques. Elles s’appuient sur des faits avérés et des arguments circonstanciés que je vous invite à découvrir. Les questions relatives à l’enseignement m’intéressent, à la fois en tant qu’homme, enseignant et traditionaliste (2). Celles concernant l’histoire m’attirent et m’intriguent pour différentes raisons, notamment le pourquoi et le comment. En effet, il est important de « savoir d’où l’on vient, pour savoir où l’on va ». De plus, la transmission des valeurs, des principes et du passé, reste fondamentale dans une société soucieuse d’appliquer constamment la tabula rasa. Or, l’étude intellectuelle, notamment de l’histoire, permet le développement de l’esprit critique comme le rappelle justement mon invité. Les réponses apportées confirment, s’il en est encore besoin, que l’école – catholique ou non – est à reconstruire sur des bases saines. L’avenir appartient aux audacieux. Restons plein d’espérance pour demain, même si aujourd’hui paraît bien terne.
Franck ABED
Franck ABED : Comment définiriez-vous l’histoire à une personne ne connaissant pas cette discipline intellectuelle ?
Pierre de LAUBIER : Chaque discipline est une manière de découvrir le monde, que ce soit la théologie, la poésie, la philosophie, l’économie, la géographie, la biologie, et toutes les autres. Nous ne séparons les unes des autres que parce que notre esprit n’est pas capable d’embrasser d’un seul coup toute la vérité. Si des contradictions apparaissent entre elles, c’est qu’il y une erreur quelque part, car chacune n’est qu’un moyen d’approcher une vérité qui ne se divise pas.
La particularité de l’histoire est qu’elle se raconte. Il y a toujours un fil chronologique, même quand on accorde une grande place à ce qui n’est pas un simple récit d’événements. Or chacun de nous a sa propre histoire ; chaque existence humaine est une histoire qui ne prend tout son sens qu’à la fin. C’est peut-être encore plus vrai dans une civilisation chrétienne, puisque nous sommes les héritiers, sinon les fidèles, d’une religion qui s’insère dans l’histoire. Dieu lui-même fait partie de notre histoire. Une grande partie de l’Ancien Testament raconte la recherche d’un Dieu qui n’est pas exactement le même d’un livre de la Bible à l’autre, et les interventions de ce Dieu dans l’histoire des hommes, ainsi que la manière dont il est reçu. Quant au Nouveau Testament dans son entier, il est non pas un recueil de préceptes mais un livre historique, ou plutôt un recueil de livres historiques dont la véracité, jusque dans les détails, est capitale. Ce qui précède le récit de la passion du Christ n’est là que pour en expliquer le sens. Pour connaître quelqu’un, même s’il est le fils de Dieu, il faut raconter sa vie. De même, pour comprendre le monde, il faut en raconter l’histoire.
Encore faut-il savoir ce qu’on raconte, et de qui on raconte l’histoire. Je suis inquiet quand j’entends parler par exemple du « roman national » que l’école serait censée inculquer aux élèves. L’histoire n’est pas un roman. La nation n’est même pas un sujet dont l’identité serait stable dans le temps, comme l’est celle d’un individu. Ce que j’étais enfant est différent de ce que je suis une fois adulte, mais c’est la même personne. Par contre, la Gaule n’est pas la France sous un autre nom. Il y a donc un problème quant à l’objet de l’étude de l’histoire, d’autant plus qu’il y a plusieurs nations dont chacune a élaboré son « roman national ». Il est tout naturel qu’on apprenne à l’école l’histoire de son pays. A condition de ne pas oublier qu’il s’agit de savoir ce qui s’est passé, et qui aurait pu se passer autrement, non pas de justifier ou d’exalter ce qui existe.
On parle souvent des « leçons » qu’on peut tirer de l’histoire. Je ne doute pas qu’on puisse le faire ; mais j’ai tendance à penser que la plupart de ces leçons sont perdues. En tout cas, ceux qui rédigent les programmes scolaires ne retiennent que les événements qui leur conviennent, et en tirent à l’avance leçons qui les arrangent, si bien que plus ils veulent prouver leur « leçon », plus ils ont tendance à trafiquer ou éliminer les faits, par conséquent à s’éloigner de la recherche de la vérité et ne plus faire de l’histoire. Il y a donc un point essentiel, si l’on veut que l’histoire reste une quête de vérité, c’est que chaque fait soit non seulement prouvé, mais encore discuté. C’est peut-être la meilleure « leçon » qu’on peut tirer de l’histoire : l’art de développer l’esprit critique, et de façon plus efficace que par l’étude des textes littéraires. En littérature, la matière première est le texte d’un auteur qui raconte bien ce qu’il veut. Tandis qu’en histoire, ce qu’on raconte doit être prouvé par des faits susceptibles d’être contredit par d’autres faits.
Pour répondre d’une phrase à votre question, je dirai que l’histoire est une science qui cherche à répondre à la question : « Comment en est-on arrivé là ? »
Que pensez-vous des programmes d’histoire de l’Education Nationale pour les collèges et lycées ?
A première vue, les programmes d’histoire sont surtout indigents quant au contenu. Quand on consulte les manuels antérieurs à la réforme Haby de 1975, c’est-à-dire avant le collège unique, on est confondu par leur richesse et leur sérieux. Laforte diminution des faits étudiés, et surtout de l’explication des liens entre eux, à cause de l’abandon du lien chronologique, suggère qu’il s’agit d’un appauvrissement volontaire. Cet appauvrissement découle d’une réduction au plus petit dénominateur commun, rendue nécessaire par le collège unique. Mais c’est aussi une propagande « par le vide ». Car l’étude sérieuse de l’histoire, qui repose sur des faits, développe l’esprit critique, ce qui n’est dans l’intérêt d’aucun gouvernement.
Toutefois, ces programmes sont conçus habilement, en vue de faire une propagande par la méthode plutôt que par le contenu. On a remplacé le fil chronologique par une approche thématique. Commencer par établir une liste de thèmes autour de laquelle les connaissances s’organisent, c’est mettre la charrue avant les boeufs. Car c’est le thème qui impose le choix des faits à retenir ou à négliger, alors qu’en bonne logique c’est le fil du récit qui fait d’abord apparaître l’importance des faits.
De plus, bien des thèmes qui reviennent sans cesse n’ont qu’une faible importance dans l’évolution de la France et de l’Europe. On parle beaucoup des croisades. Pourtant, on pourrait presque raconter l’histoire de l’Europe sans en parler. Par contre, les invasions arabes et ottomanes, les deux sièges de Vienne par les Turcs, la bataille de Lépante, ont une importance bien plus grande. On a tendance à les omettre pour deux raisons. La première est que les anciens programmes d’histoire, d’inspiration nationaliste, avaient tendance à faire l’impasse sur les événements auxquels la France n’a pas pris part. L’autre raison, bien entendu, est qu’on veut éviter de souligner que l’islam a été, dès les origines, une menace pour l’Europe.
Autre exemple : le thème qui sert de prisme à l’étude du moyen âge est la féodalité. Ce mode d’organisation politique est évidemment très important, mais le mettre au centre conduit à négliger l’évolution de l’agriculture et du commerce, et n’explique pas, par exemple, la naissance des universités.
Autre thème de prédilection, l’esclavage. En faire un objet d’étude suggère qu’il a eu une grande importance. Mais quel était son poids réel dans le commerce international ? Quel rôle exact a-t-il joué dans la colonisation des Amériques ? Pourquoi y avait-il plus d’esclaves chrétiens en Orient que d’esclaves noirs aux Amériques ? L’étude thématique n’incite pas répondre à ces questions. Mais l’avantage de cette méthode est que les élèves (et sans doute un certain nombre de professeurs) ne se rendent pas compte qu’elles sont éludées !
J’ai sous les yeux un manuel d’histoire de classe de première, publié par les éditions Magnard. Le chapitre consacré à la seconde guerre mondiale compte une vingtaine de pages. Il n’y est fait aucune allusion à la bataille de France, ni à Stalingrad, ni au débarquement, ni d’ailleurs à aucune bataille. On finit par se demander pourquoi on appelle ça une guerre ! L’essentiel, pour ne pas dire la totalité des « documents », illustrent les bombardements de civils, les déportations, les exécutions, les crimes de guerre de toute nature. Ce sont, en effet, des caractères que cette guerre a revêtus. Mais rien ne permet de comprendre pourquoi elle a éclaté ni même pourquoi elle s’est arrêtée ! Car, malgré tout, le désir de commettre des atrocités n’était pas, semble-t-il, la seule et unique raison d’entrer en guerre des belligérants…
Ces exemples montrent que les thèmes ne sont pas choisis au hasard : ils sont secondaires dans le déroulement des événements, mais chargés d’un fort pouvoir d’émotion. Si bien que quiconque fait mine de chercher à comprendre, ou même de donner à un fait son importance relative, a vite l’air de chercher à justifier l’injustifiable. C’est une véritable opération d’intimidation.
En géographie, même méthode : en classe de cinquième, l’axe d’étude est le développement durable. Or cette notion ne devrait arriver qu’en conclusion d’une étude de la terre et de ses ressources, qui sont en effet limitées. Cette conclusion pourrait d’ailleurs introduire à l’étude de l’économie, dont un des objets est justement la répartition de ressources limitées. L’approche thématique conduit aux conclusions toutes faites.
Les jeunes générations sont-elles encore intéressées par l’histoire ? Existe-t-il une méthode, une technique pour leur enseigner cette merveilleuse discipline ?
Les jeunes générations me semblent non seulement intéressées, mais passionnées par l’histoire. Le nombre de romans et de récits historiques qui leur sont destinés, et leur succès, en sont une preuve. Je me demande même si cet intérêt n’a pas grandi, du fait d’une part que le monde change plus vite, et que d’autre part il est plus facile d’apprendre ce qui se passe ailleurs. Et quand on constate la diversité de moeurs, de systèmes politiques, de prospérité de tous les pays du monde, on se pose la question : « Comment chacun en est-il arrivé là ? » Cela incite à un regard critique sur l’histoire de France telle qu’on a pris l’habitude de la raconter, ce que je trouve très sain. De la part des adultes, on trouve le même engouement. Il faut dire que la plupart, ayant désormais appris l’histoire depuis la réforme Haby, ne savent à peu près rien. Mais ils sont conscients de ce manque, et cherchent à combler par eux-mêmes les vides laissés par l’école. De nombreuses publications répondent à ce désir, en adoptant des formes nouvelles que je trouve très heureuses, par exemple celle de dictionnaires, ou de livres ou de revues à caractère polémique. La polémique stimule l’esprit critique !
Quant à la méthode, il y en a presque autant que de professeurs. L’histoire se raconte, et chacun raconte à sa manière. Pour ma part, je rappelle aussi souvent que possible aux élèves que les acteurs de l’histoire ne savent pas, contrairement à nous, ce qui va se passer ensuite. Nous employons même souvent, pour raconter l’histoire, des mots que les gens de l’époque ignoraient. Saint Louis ignorait le sens des mots croisade, féodalité, ou même armure ; il ne savait pas non plus qu’il vivait au moyen âge ! De même, les élèves ont souvent en tête une vision nationale de l’histoire. Ils pensent que la guerre de Cent Ans a pour cause une invasion anglaise. Ils sont tout étonnés d’apprendre que Richard Coeur de Lion était angevin, qu’il n’a presque jamais mis les pieds en Angleterre, qu’il ne parlait pas un mot d’anglais et qu’il est enterré à Fontevrault… De même, le duc de Bourgogne, qui d’ailleurs était un Capétien tout comme le roi de France, n’était pas un traître à la patrie : ses ambitions parfaitement légitimes ne paraissent bizarres que parce que nous savons, après coup, que la France allait prendre le visage qu’elle a aujourd’hui. Mais, à l’époque, personne ne pouvait imaginer que l’Alsace ou la Franche-Comté allaient devenir et rester françaises. C’est le contraire qui était probable.
Vous avez enseigné dans une école catholique privée sous contrat. Vous n’en gardez pas un bon souvenir. Pour quelles raisons ?
Je n’en garde pas que de mauvais souvenirs, notamment parce que les élèves sont toujours désireux d’apprendre, et que c’est une noble tâche que d’essayer de leur transmettre quelque chose (quelquefois à partir de presque rien). Apprendre, dans les deux sens du terme, c’est ce que l’homme passe sa vie à faire ! Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui n’ait envie d’apprendre quelque chose. Quand les élèves perdent cette envie, c’est grave. C’est le signe qu’on s’est échiné à leur inculquer des choses qui ne les intéressent pas, selon des méthodes qui ne leur conviennent pas. Ils en sortent désespérés. L’enseignement privé échappe en partie, mais en partie seulement, aux maux qui minent le système.
Je pense même que l’enseignement catholique sous contrat est la partie la plus critiquable du système, au moins du point de vue moral, parce qu’il est infidèle à sa vocation. Que l’enseignement public et gratuit se serve des écoles pour faire sa propagande et asseoir son pouvoir, c’est mal, certes ; mais on pouvait s’y attendre. Mais de l’enseignement catholique, on est en droit d’attendre autre chose, qu’on ne trouve pas toujours, loin s’en faut. Quand il remplit sa mission, en tout cas, ce n’est pas grâce au secrétariat général de l’enseignement catholique, ni à ses filiales les directions diocésaines, dont j’ai découvert le rôle néfaste et hypocrite (c’est l’objet principal de mon livre), et dont je conteste jusqu’à l’existence ; mais c’est grâce à des directeurs, des professeurs, des parents et des élèves qui se battent pour cela, au risque de déplaire fort à l’institution qui les surveille et les ligote. Celle-ci est en effet droguée aux fonds publics, et colonisée par des carriéristes dont le premier souci est de complaire au gouvernement. Le triste état de l’enseignement catholique ne se voit guère, car la fuite du public vers le privé provoque une forte demande ; mais du coup, l’offre s’adapte, mettant sous le boisseau la foi catholique, susceptible de rebuter certains clients. Le succès de l’enseignement catholique ne saurait se mesurer seulement par le nombre d’élèves !
En partant de vos constats, les parents catholiques doivent-ils privilégier le hors contrat et l’enseignement à la maison ?
Je n’aurais pas dit cela il y a quelques années. Je suis un pur produit de l’école catholique sous contrat. J’ai longtemps pensé que l’école hors contrat ne concernait que quelques intégristes particulièrement pointilleux, ou des partisans de pédagogies atypiques. Je n’avais rien contre, mais je ne me sentais pas concerné. Or je constate que les gens comme moi, parents d’élèves ou professeurs, songent de plus en plus facilement au hors contrat. L’enseignement sous contrat devrait y prendre garde. Il est en train de se vider de ses forces vives : les bénévoles qui sont prêts à faire le catéchisme, gérer les écoles, tenir les éventaires des ventes de charité, et qui en ont assez de raser les murs. Je continue cependant de croire que les écoles sous contrat ont la possibilité de répondre correctement à leur vocation. Sauf qu’y parvenir exige de faire preuve de qualités héroïques. Ce n’est pas normal. L’essor des écoles hors contrat et de l’enseignement à la maison est le signal du nécessaire renouveau. Lequel passe par la suppression du secrétariat général de l’enseignement catholique et le démantèlement de l’administration qu’il a fabriquée.
Comprenez-vous que les Français soient fiers de leur histoire nationale ? Pensez-vous que toutes les histoires nationales se valent ?
Qu’est-ce que l’histoire de France ? Il me semble que la réponse à la question ne peut pas être la même si on est alsacien, breton ou savoyard. Tous ne sont pas devenus français en même temps ni de la même manière. On a longtemps raconté l’histoire de France dans un style apologétique et providentiel, en interprétant chaque événement comme la preuve que la « construction » de la France, en tant qu’Etat-nation centralisé était inéluctable, nécessaire. Tous ceux qui se sont opposé à cette évolution, sont dépeints comme des méchants, et ceux qui y ont œuvré comme des héros. Je trouve l’expression « quarante rois qui ont fait la France » on ne peut plus trompeuse. La suite logique de cette histoire de style constructiviste, oeuvre des historiographes des rois de France, a été écrite par les historiens des débuts de la république, afin de légitimer la concentration de tous les pouvoirs entre les mains des instances gouvernementales, considérées comme de droit plus que divin en raison de leur caractère démocratique ou, du moins, électif. Mais il s’agit là d’historiographie plutôt que d’histoire. Il n’est pas sain de raconter l’histoire de France de manière aussi univoque. Plutôt que d’être fier de son histoire (ou au contraire d’en avoir honte), je proposerais plutôt à un peuple de l’aimer. On a envie de connaître ce qu’on aime, et cela n’empêche pas d’observer certains travers et certains défauts ; on peut s’aimer soi-même sans être fier de tout ce qu’on a fait, car la capacité à se repentir et à se corriger n’est pas une tare mais une vertu morale. La devise : « Wrong or right, my country », a sans doute sa valeur le jour où l’on a un devoir urgent à remplir envers la patrie ; elle ne peut pas être un principe d’historien. Comme pour un individu, une nation doit connaître son histoire pour mieux se connaître ; pas pour prouver sa supériorité ou justifier par principe tous ses actes. Ce qui me conduit à répondre : oui, toutes les histoires nationales se valent ; à condition de ne pas en déduire que toutes les nations, tous les peuples, tous les systèmes politiques, toutes les sociétés se valent. J’inviterais volontiers les amateurs d’histoire à l’esprit critique, voire au scepticisme, mais sûrement pas au relativisme.
Que pensez-vous des lois mémorielles (Gayssot, Pleven, Rocard, Taubira) qui suppriment la liberté d’expression et de recherches tout en fixant dans le marbre de la loi des faits historiques ?
Qu’on ait seulement le droit de voter ce genre de lois est révoltant, et le fait que la constitution le permette en dit long sur sa capacité à protéger les libertés. Mais ce n’est pas étonnant : la constitution de la cinquième république a été conçue non pas pour limiter le pouvoir, mais pour l’empêcher d’être limité. Les efforts pour punir ceux qui contestent l’histoire officielle ne sont pas nouveaux. Le premier historien qui a osé remettre en cause la culpabilité de l’Allemagne dans le déclenchement de la première guerre mondiale a été radié de l’ordre de la Légion d’honneur.
Mais ce qui me semble encore plus frappant, c’est la bonne volonté des historiens à perpétuer les faits et les interprétations les plus douteux. Il est par exemple aujourd’hui dangereux, de la part d’un universitaire, de contester certains points d’histoire dont l’enjeu idéologique paraît pourtant faible ; par exemple, le fait qu’Alésia se trouverait à Alise-Sainte-Reine (ce qui me semble impossible). Ce conformisme bénévole est peutêtre une conséquence indirecte des lois « mémorielles », qui agissent par la répression, mais aussi par l’intimidation. On a, en effet, gravé dans le marbre certaines vérités historiques. Or, comme l’a dit Dostoïevski, « là où il y a loi, on peut toujours trouver le crime. » De plus, le monopole de l’université instauré par Napoléon fait que la quasitotalité des historiens sont des fonctionnaires. Cela incite plutôt à la prudence qu’à l’audace ! Qu’on me permette de faire, pour terminer, la prédiction suivante : ces lois ne sont pas près d’être abrogées.
Propos recueillis par Franck ABED le 5 janvier 2016
1) L’Ecole privée… de liberté, de Pierre de Laubier, 165 pages, à commander à Synthèse nationale, 116, rue de Charenton 75012 Paris ou sur le site synthese-editions.com – 14 euros franco de port.
2) Le traditionalisme, d’un point de vue, philosophique, intellectuel, social et anthropologique, se définit selon cinq principaux critères :
L’acte fondateur de nos sociétés est supra-humain
Il y a eu un âge d’or antédiluvien
Primautés des Anciens sur les Modernes
Le pouvoir politique doit être sacré
Le corps social doit être hiérarchisé et divisé en ordres
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ou à Synthèse nationale
116, rue de Charenton 75012 Paris
(correspondance uniquement)
14 € franco, chèque à l'ordre de Synthèse nationale
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jeudi, 07 janvier 2016
Mahomet au volant, la charia au tournant : livre-choc contre les barbus de la RATP publié par Riposte laïque
Source Riposte laïque cliquez ici
Juste un an après les attentats de Charlie Hebdo, les éditions Riposte Laïque vous proposent un témoignage choc d’une machiniste de la RATP, Ghislaine Dumesnil, qui signe son premier livre, intitulé : « Mahomet au volant, la charia au tournant« .
C’est une histoire qui commence en 2012. Femme de gauche, enfant de communistes, syndiquée à la CGT, Ghislaine travaille à la RATP depuis 1999, où elle a rencontré son mari, avec qui elle aura cinq enfants.
Profondément laïque, elle constate, au fur et à mesure que le recrutement de la RATP, axé sur la discrimination positive, favorise les enfants issus de l’immigration maghrébine, que l’ambiance dans son dépôt de Nanterre change.
Des machinistes se laissent pousser la barbe, refusent de saluer leurs collègues femmes, imposent des prières dans les lieux communs, voire dans leur bus, ne veulent plus s’asseoir sur le siège d’un bus conduit auparavant par une femme, et transforment totalement, par la pression qu’ils exercent sur l’ensemble du personnel, les relations de travail fraternelles qui prévalaient jusqu’alors.
Elle se tourne vers son organisation syndicale, puis vers la direction. Elle constate alors que personne ne veut s’attaquer à ce problème, de peur des conséquences que cela peut provoquer. Exaspérée, elle contacte alors Riposte Laïque, qu’elle a découvert sur internet quelques semaines auparavant. Cette femme de gauche n’y voit rien d’extrémiste, encore moins du racisme et d’un discours d’extrême droite, quand elle lit les textes de Pascal Hilout, ou les éditos de Cyrano, qu’elle contacte.
Celui-ci la met alors en contact avec Guy Sauvage et Caroline Alamachère, qui feront un reportage et une vidéo, chez elle, avec une vingtaine de machinistes de la RATP, qui témoigneront, en visage caché, dans une vidéo qui provoquera un véritable séisme à la RATP, quand elle sortira le 14 décembre 2012.
Immédiatement, les intimidations, les insultes et les menaces commencent…. Pendant les trois années qui suivront, Ghislaine, considérée comme la meneuse, sera la femme à abattre, et par les plus radicaux des musulmans, et par la direction, et par certains syndicats qui ne doivent leurs scores électoraux qu’à un recrutement communautariste musulman. On lui mettra sur le dos l’étiquette infamante « d’extrême droite » et de « raciste ». Pour survivre, elle devra travailler sur des horaires très matinaux, épuisants quand on doit élever cinq enfants.
Dans cet ouvrage, elle multiplie des témoignages accablants sur la démission de la direction, la capitulation des organisations syndicales, et la chape de plomb qui s’est abattu sur ce dépôt, et sur bien d’autres.
Mais, enfant de la banlieue, avec son mari, elle décrit aussi la lente dégradation d’un environnement ouvrier, solidaire et fraternel, qui se transforme petit à petit, poussant les Français d’origine, comme elle, à fuir ces endroits où ils n’étaient plus chez eux.
Mère de cinq enfants, elle doit prendre des décisions difficiles, pour assurer une bonne scolarité à son fils et à ses quatre filles, et leur permettre de grandir dans un environnement rassurant. Elle choisira, avec son mari, d’aller s’installer à une centaine de kilomètres de Paris, tout en continuant à travailler à la RATP.
Dans une préface touchante et émouvante, Christine Tasin parle ainsi de Ghislaine : « Ghislaine, c’est aussi un humour féroce. Elle vous dépeint en trois coups de crayon les toilettes de la RATP régulièrement bouchées par les gobelets en plastique utilisés par les musulmans pour purifier leur sexe, comme l’exigent leurs textes sacrés… Dans son livre, elle raconte une foultitude de choses tout aussi énormes et, quand elle les évoque devant un café ou un bon petit vin, elle a pris le parti d’en rire et de nous faire rire à chaque fois que c’est possible, de peur d’avoir trop à pleurer. C’est que c’est un sacré personnage Ghislaine ! Elle a l’âge de l’islamisation de la France et elle nous la donne à voir, peu à peu, par petites touches, au détour d’une phrase évoquant son enfance dans les Hauts-de-Seine et ses parents, militants communistes dont elle avait embrassé valeurs et engagements. Elle réussit à nous transmettre la nostalgie de cette époque où les ouvriers croyaient aux lendemains qui chantent, où l’on passait des soirées entières à refaire le monde, où l’on s’émerveillait du confort des HLM, de la convivialité entre voisins, du sentiment de sécurité ressenti par les femmes et les enfants… C’était avant, c’était il n’y a pas si longtemps, avant les pneus crevés, avant les voitures brûlées, les insultes aux « Céfrancs », les tournantes dans les caves pour ces « putes de Françaises »… (…)
(…) Puisse Mahomet au volant, la charia au tournant créer un sursaut nécessaire, afin que La Vénus de Milo, le Déjeuner sur l’herbe ou la Joconde ne subissent pas le sort des bouddhas de Bamiyan ou l’Arc de Triomphe de Palmyre.
Le 13 novembre 2015, trois ans après le début de cette aventure, Samy Amimour, qui fut machiniste à la RATP, fera partie des assassins du Bataclan, et se fera exploser. Son épouse, française, lui rendra un hommage d’une rare indécence, appelant, depuis la Syrie à tuer un maximum de Français. Combien de classés S, combien de futurs Amimour dans les milliers de nouveaux salariés recrutés par la RATP depuis dix ans ?
Quand Charlie Hebdo capitule en rase campagne en publiant, un an après les assassinats de ses dessinateurs, une couverture lâche de Riss, tapant « courageusement » sur le dieu des chrétiens, quand ce gouvernement ose proclamer l’Etat d’urgence et nous dire en guerre, sans déclarer le nom de notre ennemi, Ghislaine Dumesnil, elle, dit la vérité.
Cette fille de communiste, qui se dit fière de son pays la France, reste fidèle à Jaurès, qui disait : « Le courage, c’est de chercher la vérité, et de la dire« .
En ce début d’année, il faut acheter, lire et faire connaître ce témoignage-choc d’une femme courageuse qui a refusé de baisser la tête, et s’est battue jusqu’au bout, en osant témoigner d’une réalité que nos politiques connaissent, mais refusent d’admettre, tant elle est accablante pour le bilan de leurs trente dernières années.
Amis lecteurs, pour assurer le succès que mérite ce livre, nous ne pouvons compter que sur nous, et sur vous.
Commander « Mahomet au volant, la charia au tournant », de Ghislaine Dumesnil :
Chèque de 18 euros à l’ordre de Riposte Laïque, BP 32, 27140 Gisors
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mercredi, 06 janvier 2016
L'hystérie médiatique à propos de "Mein kampf"...
La sœur et unique héritière d’Adolf Hitler, Paula, est morte de maladie à Berchtesgaden en 1960. Ceci n’est d’ailleurs d’aucune importance pour le sujet, puisque toutes les publications de la maison d’éditions Eher de Munich (devenues les éditions du NSDAP dès 1920, par rachat à tempérament de cette société, les paiements étant échelonnés jusqu’en 1929) ont été confisquées par l’Occupant US en octobre 1945 et les droits d’auteurs transférés par lui, l’année suivante, au Land de Bavière. 70 ans plus tard, les textes des éditions Eher passent dans le domaine public, soit en 2016.
L’hystérie se déclenche aussitôt. Pour les uns, il faut interdire la réédition du premier livre d’Adolf Hitler (qui avait déjà écrit en 1923 une brochure antijudaïque, publiée sous la forme d’un dialogue entre lui et Dietrich Eckart en 1924… cette brochure, Der Bolchevismus von Moses bis Lenin, est en libre lecture sur le Net depuis des années, sans que cela ait ému quiconque) ; pour d’autres, il faut « combattre » ce livre… comme si depuis 1933, n’existait pas une littérature antinazie pléthorique, au point qu’une vie entière de chercheur ne suffit pas à tout lire de cette très inégale production, qui croît d’année en année, avec des pics éditoriaux généralement couplés à une reprise des revendications pécuniaires de déportés raciaux ou de leurs nombreux ayants-droit.
Or le premier livre d’Adolf Hitler est d’abord et avant tout un document historique, indispensable à l’étudiant en histoire, en sociologie ou en sciences politiques et bien davantage encore au chercheur. Le volume I, dicté par le Führer du NSDAP à Rudolf Hess dans la prison-forteresse de Landsberg en 1924, a été publié en juillet 1925. Le second tome, dicté en 1926 au directeur des Eher-Verlag, Max Amann, camarade de guerre du Führer et grand blessé de guerre, est paru en juillet 1926, les deux tomes étant ensuite édités en un seul volume, diffusé à plus de 10 millions d’exemplaires, en 16 langues, avant 1945.
La traduction française de 1934 fut illégale, financée & diffusée par la LICA (Ligue Internationale Contre l’Antisémitisme) dirigée par Bernard Lecache. Il est amusant de constater qu’en 1934 sq., les plus farouches antinazis voulaient à toute force faire connaître les idées hitlériennes, pour mieux les combattre… au point de braver les lois sur la propriété commerciale et les droits d’auteurs. Le Tribunal de commerce de la Seine, saisi par la société Eher-Verlag, interdit la vente par décision du 18 juin 1934 – la date est symbolique : c’est celle de Waterloo… voire celle d’un autre anniversaire -, mais la LICA poursuivit la diffusion clandestine des 8 000 exemplaires de cette édition pirate, rééditée plusieurs fois après 1945. De nos jours, une foule de littérateurs, qui n’ont probablement jamais lu ce document, veulent à toute force en interdire sa (énième) réédition… peut-être pour augmenter la valeur marchande des exemplaires de bouquinistes.
Personne n’a jamais grogné lorsque furent commercialisés le Second Livre d’Adolf Hitler (surtout consacré à la politique étrangère), écrit en 1928, paru pour la première fois en 1961, les Libres Propos sur la guerre et la paix, édités à partir de 1952 (avec diverses variantes selon l’interprète des notes prises en sténographie) ou les Discours d’avant et d’après l’accès au Pouvoir.
Or cinq minutes de réflexions suffisent à calmer l’hystérie. La situation européenne – et singulièrement l’allemande – est radicalement différente de celle des années 1920-32. En outre, et surtout, il n’existe plus – du moins en nombre suffisant pour créer de réels problèmes et pas seulement la « mousse journalistique » – d’Européens de la trempe des militants politiques exaltés de l’entre-deux-guerres (de quelque bord et nationalité que ce soit). Très peu nombreux sont, de nos jours, les Européens prêts à mourir pour défendre leur patrie et bien moins nombreux encore sont ceux qui accepteraient de mourir pour propager leurs idées.
Laissons les faiseurs de vacarme et les agités donner de la voix et s’indigner. Mais offrons à ceux qui le veulent réellement la possibilité d’obtenir, à un prix raisonnable, un document d’histoire, singulièrement plus lisible que Das Kapital ou que les ultra-soporifiques œuvres de « Lénine »-Oulianov, de « Trotsky »-Bronstein ou de Rosa Luxemburg, qui jamais ne furent interdites de publication… alors même que la barbarie marxiste, en toutes ses applications aussi meurtrières les unes que les autres, a directement provoqué la mort prématurée de 110 à 120 millions d’êtres humains, de 1917 à nos jours, et a gâché irrémédiablement la vie de milliards d’autres.
Nul n’est jamais obligé, en régime démocratique, de lire une œuvre qui paraît en librairie. En revanche, la Démocratie est, par définition, un régime de libre expression de la pensée, de toutes les formes de pensée, même les plus atypiques ou les plus absurdes. Après tout, le Deutéronome, les Livres d’Esdras et de Néhémie sont, entre bien d’autres choses, des manuels de racisme matrimonial et L’Exode, les Livres de Josué, des Rois ou de Samuel sont farcis d’apologies de génocides, crimes jugés imprescriptibles de nos jours par presque tous les Codes de lois… et nul ne songe à les interdire d’impression et de diffusion.
NDLR : sur le NSDAP, lire le n°8 des Cahiers d'Histoire du nationalisme
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Porto Rico, revu et corrigé par Jean-Claude Rolinat
Soyons honnêtes. On ne connaît souvent de Porto Rico, en France, que West Side Story, l’œuvre de Leonard Bernstein et Stephen Sondheim. Créée en 1957 à Broadway, elle fut portée à l’écran par Robert Wise et Jerome Robbins en 1961.
On nous dira que c’est un peu court pour appréhender les réalités de cette île des Antilles et de ses petites sœurs, Vieques, Culebra et Isla Mona. Certes. Et c’est là, justement, qu’entre en scène Jean-Claude Rolinat. Avec l’œil de l’entomologiste Fabre, il est le cicerone idéal pour nous faire découvrir l’histoire assez compliquée de Porto Rico (qu’on appelle aussi Puerto Rico). Il ne laisse rien au hasard : ère précolombienne, colonisation espagnole, installation nord-américaine, partis politiques (un vrai panier de crabes), considérations géopolitiques, économie, religion, tourisme, gastronomie. Avec un petit supplément d’âme qui, le livre refermé, vous donnera sans doute l’envie d’aller voir in situ.
Porto Rico, colonie, État libre associé ou, à terme, 51e État des USA ? C’est exactement la question que traite Jean-Claude Rolinat. Il écrit : « Alors Porto Rico, latina ou américaine ? Les deux, mon colonel… Elle est comme la chauve-souris, voyez mes ailes, je suis oiseau, voyez mes pattes, je suis souris… Elle est d’une couleur spécifique dans l’univers américain. Pas du tout anglo-saxonne, mais pas complètement non plus afro-caraïbe comme la Jamaïque, Trinidad et Tobago, la Barbade. Elle est un cocktail d’un peu tout ça à la fois ».
Porto Rico 51e étoile ou dernière colonie américaine ? Jean-Claude Rolinat, Atelier Fol'fer, 2016, 150 pages, 16 € (+ 4,50 € de port) cliquez ici
NDLR : autres livres de Jean-Claude Rolinat cliquez là
16:33 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 04 janvier 2016
Ce lundi soir, sur TV Libertés, Emmanuel Albach est l'invité de Martial Bild au sujet du livre "Beyrouth 1976, des Français aux côtés des Phalangistes"
Le journal de TV Libertés de lundi soir :
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23:44 Publié dans Livres, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Médias Presse Info consacre un article très élogieux au "Petit abécédaire d'un Français incorrect" de Charles-Henri d'Elloy
Les auditeurs de Radio Courtoisie connaissent bien Charles-Henri d’Elloy. chroniqueur maniant avec dextérité l’humour politiquement incorrect et jouant avec les mots en fin connaisseur de la langue française.
Ce Petit abécédaire d’un Français incorrect est une version complétée, actualisée et enrichie de l’édition de 2007. Parce que bien parler n’est pas qu’une élégance désuète mais aussi une défense contre la manipulation des mots, Charles-Henri d’Elloy dresse un recueil de quelques impostures du langage moderne. Effets de mode, grégarisme, ignorance, propagande et tromperie délibérée fournissent à nos contemporains un charabia pour langue de bois que l’auteur décortique avec une ironie bien sentie.
Les lecteurs se régaleront des commentaires de Charles-Henri d’Elloy à propos de l’art contemporain, du mot black, du devoir de mémoire, de la discrimination positive, de la famille recomposée, de la féministe, des gens du voyage, des heures les plus sombres de notre Histoire, de la mixité sociale, des sans-papiers et de bien d’autres expressions dont notre polémiste démonte les dérives sémantiques et les pitreries des bien-pensants conditionnés par le politiquement correct ambiant.
Petit abécédaire d’un Français incorrect… et quelques joyeuses impertinences !, Charles-Henri d’Elloy, éditions Synthèse Nationale, 113 pages, 18 euros
A commander en ligne sur le site de l’éditeur
Source Médias Presse info cliquez ici
NDLR : rappelons que Charles-Heni d'Elloy dédicacera son livre samedi 23 janvier, de 15 h à 18 h, à la librairie Duquesne diffusion (27, avenue Duquesne Paris VIIe) cliquez ici
15:12 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 19 décembre 2015
Aujourd'hui, samedi 19 décembre, Emmanuel Albach dédicace "Beyrouth 1976" à la Librairie Facta
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11:18 Publié dans Livres, Rendez-vous avec Les Bouquins de Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |