jeudi, 19 décembre 2013
Une nouvelle Librairie française à Paris...
14:15 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
mercredi, 18 décembre 2013
Heurs et malheurs du trotskysme
Source Breizh info cliquez ici
L’écrivain Patrick Gofman était à Nantes le 13 décembre pour présenter à la librairie Dobrée son dernier essai intitulé « Le trotskysme dégénéré » (cliquez ici NDLR).
Les trotskystes se revendiquent de l’héritage de Marx et de Lénine et de la Révolution russe d’Octobre 1917 et bien sûr de Léon Trotsky. Pendant 60 ans, après avoir été persécutés par Staline, ils ont continué à se réclamer du communisme révolutionnaire et à prôner la révolution permanente, sans remettre en cause les méthodes du « petit père des peuples » en particulier le système concentrationnaire du Goulag pour leurs adversaires appelés « ennemis du peuple ». Ce qui démontre, selon P. Gofman, qu’ils étaient bien à la remorque du stalinisme.
Divisés en une kyrielle de groupuscules multipliant les scissions et se déchirant sur l’interprétation des textes sacrés de Lénine et de Trotsky, les militants trotskystes ont longtemps eu une activité politique confidentielle.
C’est après 1968 qu’ils sont apparus en plein jour en France, autour de 3 groupes principaux : Lutte ouvrière de l’inoxydable Arlette Laguiller véritable secte vivant dans une semi clandestinité ; la ligue communiste révolutionnaire d’Alain Krivine, devenue aujourd’hui le NPA de Besancenot ; et enfin le discret courant « lambertiste » qui a changé dix fois de nom pour s’appeler aujourd’hui le Parti ouvrier indépendant (POI).
Pendant 30 ans ces groupes ont pratiqué avec succès un « entrisme » dans les partis de gauche comme le PS – l’origine politique de certains dirigeants socialistes et de plusieurs ministres est à cet égard significative – et les syndicats CFDT et Force Ouvrière. En 2002 le trotskysme français paraissait à son apogée électorale avec 10 % des suffrages. Ne profitant pas de la crise économique et sociale que traverse la France, il est redescendu depuis à son étage traditionnel qui est de 1 à 2% du corps électoral.
Les nombreux trotskystes « infiltrés » dans le système ont en réalité été amenés à le gérer. P.Gofman considère, preuve à l’appui, qu’ils ont été « digérés » par celui-ci. C’est en réalité sur le plan culturel et dans la société civile que les trotskystes ont connu leurs plus grandes réussites. Si aujourd’hui le féminisme, l’homosexualisme, l’antimilitarisme, immigrationnisme etc., connaissent un tel succès, c’est incontestablement grâce à eux.
Animés d’une véritable haine contre toute notion d’identité, qu’elle soit nationale ou européenne, les disciples de Trotsky se sont faits de facto les propagateurs de tous les communautarismes.
En Bretagne, en particulier en Loire atlantique, ils ont réussi à s’implanter durablement dans les syndicats comme la CFDT et surtout, pour ce qui est des lambertistes, Force ouvrière. Ils ont aussi pratiqué un entrisme tous azimuts dans la classe politique nantaise. Des fichiers, des contacts, des soutiens financiers surtout : c’est ce qui est recherché.
Pour quoi faire ? Les syndicats sont devenus des bureaucraties défendant plus leurs propres intérêts que ceux de leurs adhérents. Ironie de l’histoire, les « antifas », souvent considérés comme des analphabètes politiques recrutant chez les marginaux, tendent de plus en plus à se comporter comme les « bandes armées » du capital.
C’est finalement dans le domaine des médias que leur réussite aura été la plus éclatante. Comme le souligne la Fondation Polémia, « derrière une façade de diversité, les grands médias scénarisent l’actualité selon la même grille de lecture, celle de l’idéologie unique qu’ils partagent : laisser-fairisme et libre-échangisme économique, cosmopolitisme et sans-frontiérisme, rupture de la tradition et révolution des mœurs. C’est la sainte alliance du trotskysme de salles de rédaction et du capitalisme financier. L’union des milliardaires et de la médiaklatura. ». Une fin que le fondateur de l’Armée rouge n’avait sans doute pas prévue.
Quelques photos de la tournée de Patrick Gofman en Pays de la Loire :
Nantes, jeudi 13 décembre
Angers, vendredi 14 décembre
17:18 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
samedi, 14 décembre 2013
Les Bouquins de Synthèse nationale en 2013 : "L'EFFONDREMENT DU SYSTEME"...
Assiste-t-on à l’effondrement du Système ?
Depuis 2008, la crise qui ronge le Nouvel ordre mondial que beaucoup croyaient éternel s’amplifie d’année en année. Les peuples, qui furent les premières victimes de cette situation semblent prendre de plus en plus conscience que leur identité, et leur liberté, sont menacées.
Ce n’est donc pas le moment, pour nous autres nationalistes et identitaires, de baisser les bras. Et de renoncer au combat.
Dans ce premier volume de la collection « Droit de regard, regards de droite » lancée par Synthèse nationale, les symptômes de l’effondrement du Système sont passés en revue.
Avec la participation de :
Maurice Bernard, enseignant
Georges Feltin-Tracol, écrivain, animateur du site Europe Maxima
Pieter Kerstens, chef d’entreprise bruxellois
Eric Miné, écrivain, spécialiste de l’Asie du Sud-Est
Patrick Parment, journaliste, directeur du Journal du Chaos
Arnaud Raffard de Brienne, essayiste, spécialiste de la désinformation
174 pages, 18,00 €
21:03 Publié dans 07 - La 7e Journée nationale et identitaire, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
RAPPEL : Les Editions de Chiré viennent de publier "Doctrines philosophiques et Systèmes politiques" de Louis Jugnet...
Dans ce livre, qui connaît sa quatrième édition, Louis JUGNET (1913 - 1973) expose la politique de Platon et d'Aristote, les philosophies du christianisme antique, du Moyen Age, du XVIè et XVIIè siècles, mais aussi Machiavel, Hobbes et Locke, Descartes, Bossuet et Fénelon, Montesquieu, Rousseau, Bonald et Maistre, Kant, Fichte et Hegel, Proudhon, Marx et Lénine, Maurras et beaucoup d'autres. Un lien profond unit "doctrines philosophiques" et "systèmes politiques". Ce livre nous apporte des connaissances et surtout il est le résultat de nombreuses lectures et recherches. C'est l'œuvre d'un professeur qui connaissait parfaitement les auteurs et qui pénétrait ce qui est essentiel dans leurs écrits : un livre incontournable !
Doctrines philosophiques et Systèmes politiques, Louis Jugnet, préface de Jean de Vigerie et postface de Louis Millet, Editions de Chirés, 2013, 188 pages, 18 €
Pour le commander cliquez ici
En vente à Duquesne Diffusion : 27, Avenue Duquesne 75007 Paris
00:09 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
vendredi, 13 décembre 2013
Les Bouquin de Synthèse nationale en 2013 : "Dominique Venner Présent", pour que son ultime message soit entendu.
11:49 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
RAPPEL : Patrick Gofman à Nantes et Angers les 13 et 14 décembre
10:36 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
jeudi, 12 décembre 2013
Les Bouquins de Synthèse nationale rééditent "Présence de José Antonio"...
Bulletin de commande cliquez ici
19:04 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
mardi, 10 décembre 2013
Paris : la librairie Facta attaquée cette nuit...
Nous venons de l'apprendre, la Librairie Facta (4, rue de Clichy à Paris IXe, cliquez ici) a été attaquée cette nuit. Vitres brisées, peinture sur les livres et les murs, mobilier détruit... les amis de la démocratie ont frappé avec les seuls arguments qui sont les leurs.
Nous vous tiendrons informés dès que nous aurons plus d'informations. En attendant, nous tenons à manifester à Emmanuel Ratier et à toute l'équipe qui l'entoure notre totale solidarité militante.
Rappelons que Facta est l'une des (rares) librairies parisiennes qui diffusent notre revue Synthèse nationale et les bouquins que nous éditons.
Premières photos :
14:42 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
lundi, 09 décembre 2013
La boxe, école d’héroïsme...
Il y a 40 ans, la boxe était un des sports les plus médiatisés, suscitant l’enthousiasme de foules. Catherine Gravil, une passionnée qui connaît très bien le sujet, nous propose douze portraits de boxeurs qui furent en ces années 1970/1990 champions d’Europe ou Champions du monde. Ces champions dont Catherine Gravil dresse le portrait dans son livre Vainqueurs aux poings, paru aux éditions de Paris, étaient connus de la France entière. Leurs noms claquent encore comme une référence absolue chez les passionnés de ce sport de seigneur. Autrefois, on parlait du « cercle enchanté ». Le but de l’auteur n’était pas de faire un dictionnaire mais d’évoquer des boxeurs qui pour beaucoup sont ses amis : quelles sont leurs origines sociales, pourquoi fait-on de la boxe, comment devient-on champion ? Et puis, que deviennent-ils, une fois les gants raccrochés ? L’auteur a pris le parti de ne pas évoquer les « anciens », tels Georges Carpentier ou Marcel Cerdan, mais de dresser les portraits, en les qualifiant, des Jo Gonzales (la générosité), Max Cohen (la hargne), Jean-Baptiste Piedvache (l’artiste), Lucien Rodriguez (la droiture), Gilbert Délé (la malice), Pierre-Franck Winterstein (la bohème), Christophe Tiozzo (la résurrection), et quelques autres qui entrèrent eux aussi dans la légende, et sont toujours de ce monde. La plupart de ces boxeurs sont d’origine modeste et ont en commun d’avoir eu des tempéraments de bagarreurs dans leur jeunesse. La boxe canalisa leur formidable énergie et, à force de travail et de volonté, ils se hissèrent vers les sommets.
Les portraits que Catherine Gravil fait de Jean-Baptiste Piedvache et des autres boxeurs sont plein d’empathie. Elle écrit : « La vie de boxeur a l’intensité de celle des héros de tragédies grecques. Le Noble art n’est pas un sport anodin, sa pratique reflète souvent une course après les fragilités de l’enfance. La vie de Jean-Baptiste (Piedvache) est faite de tumultes et de luttes, d’ombres et de lumière. C’est un homme qui ne triche pas. » Une caractéristique que note Catherine Gravil, et que tous ceux qui ont pu fréquenter le milieu de la boxe est que ces boxeurs sont « d’une vraie gentillesse ». On notera que deux boxeurs, à la fin du combat, tombent toujours dans les bras l’un de l’autre.
Beaucoup de célébrités ont aimé la boxe, qu’il s’agisse d’écrivains comme Hemingway, Morand, Cendrars, Cocteau, ou d’hommes de spectacle à l’image de Belmondo, Delon, Lelouch, ou de femmes telles Dalida et Mireille Darc… Le cinéaste Claude Lelouch préface le livre. Il dit : « La boxe m’a fascinée par son intensité dramatique et sa scénographie artistique ». On est loin de l’image de brutes épaisses se cognant jusqu’à ce que mort s’en suive… Un livre formidable, à lire même par ceux qui ne connaissent pas ce « sport de seigneurs ».
Vainqueurs aux poings, de Catherine Gravil, 127 pages, éditions de Paris Max Chaleil. 54, rue des Saints-Pères 75007 Paris. 15 €.
16:11 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
« Le trotskisme dégénéré » : Patrick Gofman à la librairie Dobrée, le vendredi 13 décembre
Source Breizh info cliquez ici
L’écrivain Patrick Gofman sera en conférence à la Librairie Dobrée, à Nantes, le vendredi 13 décembre à partir de 20h30, afin de présenter son ouvrage intitulé « le trotskisme dégénéré ».
Pourquoi la chaloupe trotskiste coule-t-elle avec le « Titanic » stalinien ? Parce qu’elle est à sa remorque !
Depuis 1938, le trotskisme, dans ses mille et une chapelles, se présente comme la direction alternative du prolétariat révolutionnaire mondial.
La disparition du pouvoir soviétique, l’effondrement électoral et moral du PCF devrait donc ouvrir un boulevard aux trotskistes ? Eh bien, non. Les remous de l’immense naufrage stalinien entraînent vers le fond les frêles esquifs de son opposition de gauche.
Patrick Gofman décrit ici avec précision, brièveté, références, humour et cruauté, les dégénérescences parallèles des staliniens et des stalinains, leur choc fatal avec l’iceberg de l’Histoire, leurs derniers gargouillis dans l’eau glaciale.
L’auteur :
Né à Suresnes-sur-Seine en 1949, de père russe et de mère bretonne. Catholique de naissance, athée à 13 ans. Etudes tumultueuses en Normandie. Service militaire au 1er Spahis (70/12). Trotsko-lambertiste de 1967 à 1979. Supporter « du mouvement national dans sa totalité » depuis 1986. Correcteur de métier.
Le Trotskisme dégénéré – 18 € – Editions Synthèse Nationale
Librairie Dobrée – 14 rue voltaire – 44000 Nantes – 02 40 69 84 84
NDLR : Le Trotskisme dégénéré, cliquez là
11:34 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
vendredi, 06 décembre 2013
Dimanche 8 décembre, Jean-Claude Rolinat dédicacera son livre "Salazar le regretté" à la journée de Renaissance catholique à Villepreux (78)
Plusieurs collaborateurs de la revue Synthèse nationale participeront aussi à cette journée. Parmi eux : Francis Bergeron, Arnaud Raffard de Brienne, Nicolas Tandler... Venez les retrouver sur leurs stands. Jean-Claude Rolinat dédicacera pour sa part sa biographie d'Antonio Salazar, Salazar le regretté, publié par Les Bouquins de Synthèse nationale cliquez ici.
Dimanche 8 décembre, 11 h 19 h, Domaine de Grand Maison 78 Villepreux
Plus d'informations sur cette journée cliquez là
19:46 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
lundi, 02 décembre 2013
"Les démons du bien", un nouveau livre d'Alain de Benoist
Les démons du bien ? C’est d’abord le nouvel ordre moral qui, sous prétexte de créer une « société plus juste », a entrepris de normer les conduites des citoyens, désormais soumis à l’hygiénisme dispensé par un Etat « maternel » qui cherche à mettre en place une société de surveillance totale. C’est aussi la « bêtification contemporaine » qui rabat le politique sur la sphère privée, promeut l’inculture patronnée par la raison marchande, et aboutit à instaurer le degré zéro de la vie sociale.
C’est enfin l’idéologie du genre qui, fondée sur un fantasme d’auto-engendrement, prétend que la différence des sexes n’est qu’une illusion. Que devient alors la « différence des différences » (Michel Schneider), cette dualité des sexes sans laquelle il ne saurait y avoir de construction de soi ? Elle s’efface dans un vaste mouvement de mélangisme généralisé abolissant d’un même mouvement le masculin et le féminin. L’idéologie du genre, c’est le grand retour du cache-sexe. Le rêve d’une postmodernité post-sexuelle où, faute d’avoir créé une société sans classes, on aurait une société sans sexes. Une société où la « libération du désir » signifierait, non plus qu’il faut libérer le désir, mais qu’il faut s’en libérer. Un rêve d’indistinction, un rêve de mort.
Alain de Benoist, écrivain, philosophe, est le directeur des revues « Krisis » et « Nouvelle Ecole ». Il a publié ses mémoires en 2012 : « Mémoire vive », chez Bernard de Fallois.
Les démons du bien, Alain de Benoist, Editions Pierre-Guillaume de Roux, novembre 2013, 288 pages, 23,00 €
Source cliquez ici
10:14 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
samedi, 30 novembre 2013
Dimanche 1er décembre, venez acheter Les Bouquins de Synthèse nationale à la Table ronde de Terre et peuple à Rungis...
10:54 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
vendredi, 29 novembre 2013
"Orchestre rouge", le nouveau livre de Gabriele Adinolfi
Orchestre rouge,
Gabriele Adinolfi,
Avatar éditions, 2013,
166 pages,
19 € (+ 3 € de port)
Préface de Michel Drac
Presque dix ans après Nos belles années de plomb, Gabriele Adinolfi, figure historique de la droite radicale italienne, revient sur cette tragique période qui a secoué son pays, avec un ouvrage choc longuement mûri qui intègre les apports de nombreux travaux ayant vu le jour depuis lors et constitue un gros pavé dans la mare du politiquement correct et des mensonges de l’historiographie officielle.
Gabriele Adinolfi à Paris mardi 10 décembre cliquez là
01:19 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
vendredi, 22 novembre 2013
Sortie du 1er numéro des "Etudes Rebatiennes" :
Très attendu, le premier cahier des « Etudes » consacré à l'auteur des Deux Etendards est enfin disponible. Ses 216 pages élégamment reliées, contiennent un mélange de textes inédits de l'auteur et des analyses de son œuvre et de son écriture. Du côté des inédits, les amateurs pourront découvrir la préface de « Margot l'enragée », le dernier roman inachevé du Rebatet, ainsi que des extraits de son journal et une lettre extraordinaire imaginant les personnages des « Deux Etendards » vingt ans après... Ensuite, trois études universitaires sont proposées. La première, de Louis Baladier, s'intitule « Les Deux Etendards ou un trop grand rêve », la seconde, de Nicolas Degroote, se penche sur la « conversion » dans « les Deux Etendards, et enfin Pascal Ifri offre un parallèle entre « L'Etude sur la composition des Deux Etendards » et le « Journal des faux-monnayeurs » de Gide.
Un premier numéro qui représente un apport considérable à l'étude trop négligée d'un auteur majeur mais maudit.
« Etudes Rebatiennes I », 216 pages, 20 euros (+ 3 euros de frais de port), chèques à l'ordre des « Etudes Rebatiennes », 10 rue Stanislas, 75006 Paris
Site cliquez ici
12:13 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
mardi, 19 novembre 2013
Un livre sur le martyre du Kosovo...
A découvrir une nouvelle approche de l'histoire du Kosovo, cette province serbe martyrisée et arrachée à sa mère patrie au nom de l'idéologie fumeuse du mondialisme avec la complicité de l'Union Européenne et grâce au bras armé de l'OTAN.
L'auteur, Nicola Mirkovic', fut un des "boucliers humains" des ponts de Belgrade en 1999, qui donc a vécu les bombardements aveugles des forces de l'OTAN sur la capitale de la Serbie et qui désormais fait partie de ces infatigables bénévoles de l'association humanitaire "Solidarité Kosovo" attachée à venir en aide aux familles serbes chrétiennes qui survivent âprement dans l'environnement devenu hostile de leurs terres ancestrales livrées aux musulmans albanais.
Un livre historique, un livre témoignage aussi du martyre du peuple serbe du Kosovo Métochie, un livre surtout contre l'oubli de cette honte permanente qu'est le génocide programmé d'un peuple européen, au cœur de l'Europe, sous le regard et la complicité tacite sinon active des eurocrates stipendiés par le nouvel ordre mondial.
Le Martyre du Kosovo, Nikola Mircovic, préfacé par Jean-Louis Tremblay, Editions Jean Picollec, 20,00 €
Renseignements et commandes : Solidarité Kosovo
17:27 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
dimanche, 17 novembre 2013
A l'occasion de la 7e Journée de Synthèse nationale hier à Rungis : présentation du livre très attendu de Serge Ayoub consacré à "l'affaire Méric"...
Tout le monde l'attendait, la vérité sur ce qu'il est convenu d'appeler "l'affaire Méric" est exposée, d'une manière sereine et avec un immense talent, par Serge Ayoub dans son nouveau livre qui a été présenté au public hier lors de la 7e Journée de Synthèse nationale.
Ce livre relate toute l'affaire. Il remet les pendules à l'heure et dissèque toutes les manœuvres liberticides orchestrées par le pouvoir depuis l'agression dont a été victime un groupe de jeunes patriotes le 6 juin dernier dans le quartier de la gare St Lazare à Paris.
Dès le début de cette affaire, Serge Ayoub s'est battu pour défendre l'innocence de ses camarades et l'honneur de son mouvement. Lire ce livre et le diffuser est un devoir pour chaque militant de la cause nationale.
Aux Editions du Pont d'Arcole, 120 pages, 15,00 €
Commandez-le cliquez ici.
Serge Ayoub lors de son discours à Rungis
11:58 Publié dans 07 - La 7e Journée nationale et identitaire, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
mardi, 05 novembre 2013
Richard Roudier présentera son livre "Le glaive et la charrue" en fin de semaine à Paris et à Rungis...
10:19 Publié dans 07 - La 7e Journée nationale et identitaire, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
mardi, 22 octobre 2013
Entretien avec Gilbert Sincyr, auteur de L’Islam face à la Gaule. La chaussée des martyrs (éditions Dualpha)
Entretien réalisé par Fabrice Dutilleul
Votre livre est-il un de plus sur l’Islam ?
Non. C’est un livre sur l’Histoire de France. Lorsque le Professeur Sydney Forado effectue ses recherches dans les archives du haut Moyen Âge, ce qu’il découvre le stupéfie. Une partie de ce que l’on enseigne à l’école sur cette période est fausse. On nous raconte une fable qui travestit la réalité historique. Pourquoi ? Pour qui ?
Qu’est-ce qui est faux ?
Après l’invasion de l’Espagne à partir de 711, la prochaine étape dans l’irrésistible expansion musulmane est naturellement la Gaule ! Et l’Émir de Cordoue, Essam ibn Malik, est bien décidé à offrir ce bijou à Allah. Mais c’est sans compter avec le duc Eudes d’Aquitaine. Aussi, après un siège de six mois devant Toulouse, les deux forces antagonistes des Arabo-berbères d’un côté et des Francs et Aquitains de l’autre vont se jeter les unes sur les autres dans une bataille d’une férocité inouïe. L’Émir y laissera la vie, et pour le restant des combattants islamiques ce sera la débandade. Et c’est à partir de cette terrible défaite, qu’ils commémoreront pendant quatre cent ans, que les musulmans vont décider de renoncer à la conquête de la Gaule.
Voilà ce qu’a découvert le Professeur Forado, et c’est évidemment bien différent de ce que l’on enseigne à l’école.
Charles Martel n’aurait pas existé et la bataille de Poitiers serait une invention ?
Non, évidemment. Mais si les faits sont réels, la justification qui en est faite est fausse. C’est à Toulouse, et non à Poitiers que les Arabes abandonneront leur rêve de conquête de la Gaule. Et c’est ce que révèlent les archives du haut Moyen Âge. La bataille de Poitiers amena à la destruction d’un puissant rezzou arabe, visant à piller une importante abbaye. Il n’était alors pas question de conquête territoriale. De plus, pour cette victoire, Charles Martel n’était pas seul, mais allié au duc Eudes venu le rejoindre.
Alors, pourquoi inventer une histoire, attribuer la victoire à un seul duc, et lui donner un retentissement aussi important ?
Ces révélations sont étonnantes…
Oui et elles nous laisseraient incrédules si elles n’étaient faites par un historien d’une aussi grande réputation. Aujourd’hui, le Professeur Forado est décédé. J’ai poursuivi ses travaux, assemblé les données de façon cohérente et ainsi pu écrire un livre donnant la parole au duc Eudes d’Aquitaine. Avec lui, nous assistons à la mise en esclavage de Narbonne par les musulmans, au ravage des campagnes, aux alliances contestées et nous compatissons au drame de sa fille. Nous sommes aussi aux côtés des combattants à Toulouse et à Poitiers. Enfin, nous ressentons la fin de l’indépendance de l’Aquitaine et assistons à l’irrésistible ascension de Charles Martel, avec l’avènement de la dynastie carolingienne à la tête du royaume Franc. Ce livre redonne toute sa place au duc Eudes d’Aquitaine, alors qu’il fut injustement écarté par les apologistes de Charles Martel.
C’est ainsi que l’Histoire se réveille !
L’islam face à la Gaule(Édition augmentée et corrigé de « La Chaussée des martyrs »),Gilbert Sincyr, Éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 220 pages, 29 euros.
15:15 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
lundi, 30 septembre 2013
LE LIVRE "DOMINIQUE VENNER PRESENT" EST EN VENTE A :
Vous pouvez aussi le commander en cliquant ici
11:37 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
lundi, 09 septembre 2013
Un bel hommage rendu à Dominique Venner
Europe Maxima cliquez ici
Le 21 mai dernier disparaissait volontairement dans la cathédrale Notre-Dame de Paris l’historien Dominique Venner. Quelques semaines plus tard, à l’initiative de l’éditeur militant Roland Hélie, Lionel Muresan sollicitait un certain nombre de personnes afin d’évoquer Dominique Venner et de saluer la mémoire de ce grand Européen de France.
En dépit de la brièveté des délais imposés, quinze personnes ont accepté de donner soit des articles, soit des entretiens, soit parfois les deux… Le recueil s’achève par une note de lecture de Robert Spieler d’Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis.
Quitte à bousculer sa modestie habituelle, signalons la grande part prise par Georges Feltin-Tracol dans ce volume. En plus de son texte, « Dominique Venner ou la fondation de l’avenir », déjà mis en ligne le 23 mai, le « guide suprême » d’Europe Maxima ouvre l’ouvrage par un excellent essai biographique et propose au lecteur « Une introduction bibliographique » qui n’est nullement une bibliographie générale exhaustive. Ce n’est qu’une simple esquisse avec des oublis. Francis Bergeron signale par exemple l’existence d’une publication des Éditions Saint-Just écrite par Dominique Venner sous un pseudonyme qui, par conséquent, ne figure pas dans cette liste.
Certains rédacteurs sont chrétiens. S’ils ne cachent pas l’effroi que leur a inspiré la mort volontaire de Dominique Venner, au contraire de tant de détracteurs pathétiques et pitoyables, ils la respectent sans toutefois nier leurs désaccords. Pour Francis Bergeron, « c’est la contradiction majeure du geste de Venner et des valeurs qu’il entend souligner. Le réveil des peuples d’Europe ne peut passer que par une vision conquérante, optimiste, entrepreneuriale de notre communauté de destin. Ce que semble contredire un suicide ». L’abbé de Tanoüarn pense que « son acte n’est pas médiatique, il est symbolique. […] Je crois que ce suicide – avertissement, que Dominique a voulu comme une sorte d’analogie frappante avec le suicide de notre civilisation, était aussi, pour lui, la seule manière qu’il ait trouvée de passer par l’Église une dernière fois sans se renier ». En païen conséquent, Dominique Venner savait que le catholicisme médiéval n’était pas judéo-chrétien, mais plutôt pagano-chrétien, ce qui le singularise par rapport aux formes postérieures de catholicisme, tridentine, puis conciliaire. Ces états suivants ont éliminé leur propre tradition si bien que le catholicisme actuel, y compris dans sa version « traditionaliste », ne correspond pas au catholicisme médiéval d’esprit européen.
Alors pourquoi ce suicide ? Guillaume Faye estime que « pour nous faire comprendre la mort possible de l’Europe millénaire, il s’est donné la mort, en victime exemplaire ». « Il n’est pas exagéré de dire que, si Dominique Venner s’est donné la mort, relève Alain de Benoist, c’est parce qu’il voyait sa propre culture se suicider sous ses yeux. Il ne supportait plus de voir l’Europe sortie de l’histoire, vidée de son énergie, oublieuse d’elle-même. » Quant à Renaud Camus, il s’agit d’une ultime protestation contre « le faussel, ce règne du faux, [qui] est percé, troué, déchiré, tous les jours un peu avantage par la crise, par la violence, par la guerre ethnique… ».
En fin connaisseur de la civilisation nipponne, Bruno Gollnisch explique la signification du seppuku, de la mort volontaire des samouraï, dans le Japon ancien. Ce geste peut être, « de la part d’un vassal, la volonté de suivre un suzerain dans la mort. […] [ou bien être] un mode “ honorable ” de condamnation à mort. […] [Ou encore un] suicide “ de protestation ” ». Dominique Venner a ainsi souhaité par cet acte s’élever contre le déclin de l’Europe en se donnant la mort. « Dominique Venner s’est donné ce pouvoir en quittant un monde qu’il ne sentait pas sien, écrit Bruno Favrit, le pouvoir par son sacrifice d’édifier les consciences, d’inspirer une conduite en accord avec un formidable héritage, mais aussi de bonnes pensées, des actes justes aux femmes et aux hommes de bonne et grande volonté. » Ancien président de Jeune Nation et vieux compagnon de combat de Dominique Venner, François Sidos, considère que « son geste correspond à son caractère. Il avait l’habitude des ruptures brutales ». On pourrait continuer les citations des divers contributeurs qui sont en revanche unanimes sur la nécessité de poursuivre et d’approfondir le combat d’abord mystique avant d’être politique de Dominique Venner.
D’autres intervenants qui l’ont connu à son époque militante, préfèrent témoigner du personnage. Nicolas Tandler rappelle que « dans les actions de rue, son courage entraînait. Il ne reculait jamais, malgré les coups et les risques ». Gilbert Sincyr garde, lui, de cette période intense le souvenir d’avoir rencontré « des hommes de haut niveau qui, tels Dominique Venner, vivaient au quotidien les règles éthiques qu’ils rappelaient dans leurs écrits ». Le militant nationaliste anonyme rapporte qu’à l’occasion d’une pause d’une session de formation, il fume quand Dominique Venner lui lance : « – Ami, fumer est oriental ! ». Il est vrai qu’il ne fumait pas ou, plutôt, ne fumait plus. Or, en couverture du Livre des armes, pistolets et revolvers, on peut voir une photographie de l’auteur en train de nettoyer une arme de poing, la cigarette à la bouche !
Que faire de cette fin ? Avec un regard extérieur nationaliste-révolutionnaire italien influencé par Julius Evola, Gabriele Adinolfi en prend acte, juge que nous vivons au milieu des ruines et se trouve au sol brisée en mille morceaux la tradition chère à Dominique Venner. C’est la raison pour laquelle « la réponse, déclare-t-il, tient plus dans le défi de briser des cycles, c’est-à-dire que la lutte contre cette subversion est plus dans la révolution que dans la tradition ». Il importe donc de « faire son devoir, conclut François-Philippe Galvane, militer contre l’invasion et le grand remplacement, pour l’indépendance face aux différentes oligarchies mondialistes et pour le maintien de notre identité ethno-culturelle, c’est s’inscrire dans la continuité de l’acte fondateur de Dominique Venner ».
L’ancien chef d’Europe-Action a montré une voie qui n’est pas celle du nihilisme suicidaire, mais plus sûrement d’une insurrection totale des esprits contre l’abrutissement symbolique, l’ahurissement mental, la colonisation spirituelle et la submersion migratoire démographique afin de préparer « ce qui est notre espérance : une révolution sociale-identitaire, détruisant le système capitaliste-mondialiste (Pierre Vial) ».
Note
Lionel Muresan présente, Dominique Venner. Présent ! Un parcours militant. Un ultime message d’espoir pour l’Europe, Les Bouquins de Synthèse nationale, 2013, 161 p., 18 € (à commander au 116, rue de Charenton 75012 Paris).
Bulletin de commande cliquez ici
Les Bouquins de Synthèse nationale cliquez là
10:49 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
mercredi, 04 septembre 2013
Pour que le message de Dominique Venner soit entendu :
Un livre essentiel réalisé sous la direction de Lionel Muresan, avec les contributions de :
Gabriele Adinolfi, directeur du Centre Polaris (Rome),
Alain de Benoist, essayiste, directeur de la revue Krisis,
Francis Bergeron, journaliste et écrivain,
Renaud Camus, écrivain,
Bruno Favrit, écrivain,
Guillaume Faye, essayiste,
Georges Feltin-Tracol, écrivain,
François-Philippe Galvane, universitaire,
Bruno Gollnisch, député européen,
François Sidos, ancien Président de Jeune Nation,
Gilbert Sincyr, écrivain, ancien Secrétaire général du GRECE,
Robert Spieler, ancien député, chroniqueur à Rivarol,
Nicolas Tandler, journaliste,
Abbé Guillaume de Tanoüarn, directeur de la revue Orientations,
Pierre Vial, Président de Terre et peuple
160 pages, 18,00 € (+3,00 € de port)
Edité par Les Bouquins de Synthèse nationale
A commander à
Synthèse nationale
116, rue de Charenton 75012 Paris
(correspondance uniquement)
Chèque à l'ordre de Synthèse nationale
20:00 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
mercredi, 21 août 2013
"Bardèche et l'Europe" sur Metamag...
Pierre Le Vigan
Metamag cliquez ici
Maurice Bardèche est l’un des écrivains politiques majeurs – voire le premier d’entre eux - que l’on peut rattacher au « nationalisme européen » des quarante années qui ont suivi la dernière guerre mondiale. Comment voyait-il l’Europe ? Quelle Europe espérait-il ? Le sujet est universitaire, il est aussi politique. Maurice Bardèche ayant arrêté la publication de sa revue Défense de l’Occident en 1982, tous ses écrits ont été marqués par la division de l’Europe entre une partie occupée par la Russie communiste et une autre partie sous protectorat américain. L’intérêt de l’enquête de Feltin-Tracol sur la vision de l’Europe par Bardèche est de montrer que, malgré ce contexte, Bardèche a toujours refusé toute idée de guerre préventive contre la Russie, a toujours expliqué qu’il était normal que la Russie ne supporte pas que des armes soient braquées contre elle depuis la Pologne, et que le communisme devait être éradiqué en luttant d’abord « contre le capitalisme international ».
Bardèche soutenait l’idée d’une Europe cuirassée et sanctuarisée, d’une « Europe-citadelle ». Il voulait un neutralisme armé, et une indépendance totale de l’Europe vis-à-vis des blocs. Si Bardèche n’était pas un théoricien politique il voyait néanmoins fort bien que l’essentiel c’est, pour les nations d’Europe, d’avoir une politique étrangère commune, une défense commune, et une mise en commun de leurs moyens. « L’essentiel, c’est l’esprit et la volonté » expliquait-il dès les années cinquante. C’est pourquoi il ne lui paraissait pas essentiel de défendre telle ou telle forme institutionnelle précise. S’il évoquait parfois une fédération européenne, il parait clair qu’il s’agissait pour lui d’une fédération de nations – une sorte d’ « alliance perpétuelle », à l’image de la Suisse et telle que l’avait évoquée aussi Pierre Drieu La Rochelle.
Maurice Bardèche ne souhaitait aucunement la disparition des nations mais voulait au contraire leur assurer la pérennité par la création d’un cadre protecteur plus large, précisément cette Europe indépendante et sanctuarisée qu’il appelait de ses vœux et de ses écrits.
L'Europe, un projet de civilisation
S’il y a un élément qui reste tout à fait pertinent dans la conception de l’Europe de Maurice Bardèche c’est que cette Europe indépendante, il la voit au service d’un projet de civilisation, lui-même différent du matérialisme consumériste et du règne des trusts, côté américain, et du matérialisme caporalisé et gris de la termitière communiste, côté russe (la Russie d’alors). La convergence des deux systèmes qui additionnent leurs défauts dans la Chine d’aujourd’hui, à la fois dictature du Parti communiste et dictature du Capital, rend encore plus actuel cette nécessaire démarcation.
Bardèche définissait ses écrits d’abord comme « une protestation contre l’invasion de l’économique dans notre vie. » Il refusait que notre destin soit de « voir toujours plus grand, exporter toujours davantage, baisser de quelques centimes le prix de revient final, pour ‘’battre’’ les autres, être ‘’mieux placé’’ qu’eux, enfin ‘’vendre, vendre, vendre’’, vendre ou mourir, vendre ou être asphyxié. » (on croirait lire Günther Anders). Sa conception de l’Europe est, affirmait-il « le contraire d’une conception mercantile qui ne veut réaliser l’union entre les nations que pour ‘’américaniser’’ l’Europe, rivaliser avec l’Amérique sur son propre terrain, et la devancer en somme par le gigantisme et l’éternelle compétition, c’est-à-dire en définitive sur une route au bout de laquelle on n’aperçoit que des crises dues à cette concurrence à mort, et, au-delà de ces crises ou dans ces crises mêmes, la catastrophe et l’anarchie. Mais on oublie ou on feint de ne pas voir que l’unité économique et politique de l’Europe peut se traduire par une ambition beaucoup plus féconde que celle de participer, difficilement, on nous en avertit, à une course insensée. »
A l’économie de profit, Maurice Bardèche opposait une économie de puissance et d’indépendance, dans un marché fermé européen (sans doute à rapprocher de l’Etat commercial fermé de Fichte, le même qui écrivait que l’homme « doit travailler sans angoisse, avec plaisir et joie, et avoir du temps de reste pour élever son esprit et son regard au ciel pour la contemplation duquel il est formé. »).
Bardèche insistait sur le fait qu’il ne s’agit pas d’être une puissance pour imiter les Etats-Unis mais pour préserver autre chose, pour mettre la société à l’abri du système de l’argent. Bardèche pensait que l’Europe devait dire aux Américains : « Nous n’avons pas la même idée que vous de l’économie mondiale, nous n’avons pas la même idée que vous du bonheur de l’homme et de son avenir, nous n’avons pas la même idée du progrès, ni la même idée de la justice et nous agissons conformément à notre idée. » C’est l’Europe sanctuarisée, y compris du point de vue économique, qui devait, selon Maurice Bardèche, nous protéger de l’invasion et de la dépossession produites par le libéralisme mondial. « La mission de l’Europe, disait-il, est de construire les digues qui canaliseront la société de consommation. » Cette idée lui tenait profondément à cœur. Selon lui, « la véritable mission de l’Europe (…) n’est pas seulement d’être une troisième force, c’est aussi, c’est surtout, d’être une troisième civilisation. (…) Or, toute civilisation a besoin d’un berceau. (…) Si la vieille Europe peut encore dégager une idée neuve de l’avenir, elle ne peut faire autrement que d’affirmer cette idée, la réaliser et la mettre en lumière sur son sol même et par ses propres moyens. Qu’elle le veuille ou non, elle se pliera sur elle-même pour être elle-même. Si elle s’y refuse, si elle renonce à porter et à représenter une idée de l’homme qui lui soit propre, son histoire et non plus seulement l’histoire de nos propres pays, est terminée : elle [l’Europe] ne sera plus qu’une péninsule ou une tête de pont » (Sparte et les Sudistes, 1969).
Georges Feltin-Tracol souligne aussi la position particulière qui fut celle de Bardèche à propos de la question algérienne. Son sentiment était que l’indépendance de l’Algérie était inéluctable et qu’il convenait d’essayer non de pérenniser un statut de colonie mais de créer une forme d’association entre deux nations indépendantes, la France et l’Algérie.
L’ouvrage bienvenu de G. Feltin-Tracol appelle quelques remarques : l’auteur ne disposait pas de tous les textes de Maurice Bardèche, notamment de la collection complète de Défense de l’Occident. Il resterait par ailleurs à écrire une étude sur cette revue elle-même, durant ses trente années d’existence (1952-1982). Enfin, une dizaine d’années avant les interrogations de Maurice Bardèche sur l’improbable avenir de l’Algérie française, des membres du Mouvement Social Européen, qu’il avait cofondé avec Per Engdahl, avaient proposé une décolonisation immédiate et totale et (tel l’autrichien Wilhelm Landig) une collaboration entre les peuples européens et les peuples de couleur. Des propositions que Bardèche avait jugé démagogiques. Bien des points restent donc à approfondir. C’est dire que cet ouvrage met en appétit.
Georges Feltin-Tracol, Bardèche et l’Europe, Les bouquins de Synthèse nationale, 112 p., 18 €.
17:30 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
dimanche, 28 juillet 2013
Les Bouquins de Synthèse nationale :
Commandez-le cliquez ici
Commandez-le cliquez ici
Commandez-le cliquez ici
Commandez-le cliquez ici
Commandez-le cliquez ici
09:59 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
jeudi, 18 juillet 2013
Les belles causeries dominicales de Philippe d'Hugues...
Europe maxima cliquez là
On connaît Philippe d’Hugues amateur de cinéma qui anime, un jeudi sur quatre, sur Radio Courtoisie un « Libre-Journal du cinéma ». Cet amoureux du septième art en est aussi l’historien qui a écrit à La Nouvelle Revue d’Histoire et sur Arletty (1978), Le Cinéma français (1986) ou Les Écrans de la guerre (2005). On pourrait par conséquent supposer que ces Causeries du dimanche portent sur sa passion. Pas du tout ! Enfin, pas exactement, puisque le grand écran n’y est jamais absent.
L’auteur réputé de biographies dédiées à Brasillach en 2005 et à Roger Nimier, l’année dernière, a réussi sous ce titre – clin d’œil au critique littéraire français du XIXe siècle, Sainte-Beuve – trente-trois articles parus entre 1957 et 1991 dans diverses publications (Revue des Deux Mondes, Revue de Paris, Cahiers de la Cinémathèque, Commentaire, Archives diplomatiques, etc.). On relève toutefois que vingt-trois d’entre-eux proviennent de La Nation française de Pierre Boutang.
Originaire de Saint-Étienne, Pierre Boutang était un philosophe royaliste, formé à L’Action française, et ancien résistant giraudiste. Considéré après-guerre comme le successeur intellectuel de Maurras, il rompt avec la Restauration nationale et crée un hebdomadaire nationaliste et royaliste, La Nation française. En avant-propos, Philippe d’Hugues rappelle que la rédaction comprenait le philosophe paysan ardéchois Gustave Thibon, l’historien Philippe Ariès, Pierre Andreu, Paul Sérant, l’universitaire Raoul Girardet, l’éditeur Roland Laudenbach, l’Auvergnat Alexandre Vialatte, Georges Laffly et Bernard George.
Philippe d’Hugues commença à y collaborer (bénévolement faut-il le préciser ?) en 1960 « pour succéder à Pierre-André Boutang, fils aîné [du fondateur], et qui était un ami. Titulaire de la rubrique cinéma qu’il abandonnait pour devenir lui-même assistant du metteur en scène Léo Joannon, il me proposa de l’y remplacer (p. 9) ». Quand on lit ses contributions dans le journal de Boutang, on est surpris par la tolérance de son directeur. Ce fidèle maurrassien dans l’invective aurait pu exiger de ses rédacteurs une unité de vue nationaliste intégrale complète. Au contraire, Boutang ne se formalise ni des thèses évoquées par Ariès, ni des sujets traités par Philippe d’Hugues. Ce dernier souligne qu’il proposait « aussi parfois des sujets à Boutang qui n’en refusa jamais aucun, même quand ils étaient fort éloignés de lui. Tel était en effet le libéralisme vrai et au bon sens du terme, de celui que beaucoup dépeignaient comme une féroce autocrate… (p. 10) ».
Cette liberté de ton et d’approche parcourt tout le recueil avec une maestria remarquable. Selon l’humeur et les circonstances, les analyses de Philippe d’Hugues sont plus ou moins fouillées, mais elles tombent souvent justes. De temps en temps apparaît le cinéma avec des articles sur François Vineuil alias Lucien Rebatet ou « François Truffaut épistolier ». Cependant, il ne monopolise pas tout le livre.
La littérature ou – plus exactement – les littératures occupent l’essentiel du volume. Le pluriel s’impose, car Philippe d’Hugues ne se contente pas des classiques. Il témoigne de son intérêt pour la littérature dite populaire en saluant Fantômas. Il loue Robert Brasillach l’écrivain et vante aussi bien Roger Nimier que Jean-René Huguenin. Quand Philippe d’Hugues participe à La Nation française, la mode est encore aux « Hussards », cet ensemble hétéroclite de jeunes plumes talentueuses qui bravent avec panache le conformisme sartrien. En publiant ces Causeries du dimanche, Philippe d’Hugues permet aux jeunes générations de découvrir des écrivains au style racé très éloignés des actuels scribouillards primés grâce à de coupables complaisances éditoriales…
Outre la littérature, Philippe d’Hugues n’hésite pas à non plus à traiter de l’histoire, y compris celle de l’avenir. Avec le recul, on a l’impression que ses papiers portent un sens prédictif certain. Serait-il inconsciemment un devin ? Il faut le croire. En effet, dans « Louis Chevalier et l’histoire de Paris », on lit que « ce Parisien, si fort conscient de sa singularité, ne serait que le produit résiduel de toute métropole, l’animal des grandes cités, le monstre passe-partout que caressent certains sociologues, bref cette interchangeable et anonyme entité : le mégapolitain (p. 188) ». Écrit en 1963, ce texte présente une savoureuse actualité à l’heure des projets métropolitains du « Grand Paris ».
En esprit curieux, Philippe d’Hugues s’intéresse à une étude d’Émile Faguet (1847 – 1916). Avant Bertrand de Jouvenel, Faguet œuvra à la futurologie en réfléchissant en 1899 sur le XXe siècle bientôt naissant. Faguet pressent que ce nouveau siècle s’organisera autour de la démocratie, des grandes agglomérations politiques et de la ploutocratie. Sous ce dernier terme quelque peu désuet, Faguet évoque l’avènement d’une société capitaliste dominée par la spéculation… Philippe d’Hugues pense en 1962 aux temps des « Trente Glorieuses » que Faguet s’est trompé parce que ce dernier envisageait que « la ploutocratie en haut et la misère en bas augmenteront et le fossé s’élargira entre ceux d’en bas et ceux d’en haut ». L’auteur estime que « Faguet n’a pas deviné ce qui est sans doute le phénomène majeur de son évolution : les classes moyennes et tout ce que cela entraîne pour une humanité ainsi façonnée (p. 59) ». Or cinquante ans plus tard, force est d’observer au contraire l’extraordinaire lucidité de Faguet. Celui-ci prévoit en effet la formation sur les décombres des classes moyennes d’une société en sablier… Par ailleurs, Faguet croît aux grandes agglomérations politiques, c’est-à-dire aux constructions politiques continentales. Philippe d’Hugues juge que Faguet s’est trompé, car les deux conflits mondiaux « ont mis fin à ces grandes “ agglomérations politiques ” dont il prévoyait la pérennité (p. 61) ». Or, un demi-siècle plus tard, c’est la vision de Faguet qui l’emporte avec la prolifération d’ensembles géopolitiques continentaux tels que l’Union européenne, le Mercosur sud-américain, l’A.L.E.N.A. nord-américain, l’Union africaine, le Marché commun eurasien, l’A.S.E.A.N. extrême-orientale…
Philippe d’Hugues fait enfin des incursions en politique ou, plutôt, dans le champ des idées politiques. Familier de Maurice Bardèche, il chronique son Qu’est-ce que le fascisme ? et considère, la crise algérienne aidant, que « l’antifascisme a encore une belle carrière devant lui (p. 237) ». Il a très tôt compris qu’il s’agissait là de la pierre angulaire du Système.
Le goût sûr de Philippe d’Hugues pour les « réprouvés » se retrouve dans ce recueil avec de magnifiques recensions sur les écrits orientaux de Jacques Benoist-Méchin, sur ce « rebelle pour l’ordre » nommé Ernst Jünger ou sur l’activiste devenu écrivain Ernst von Salomon. Paru en 1966 dans une revue intitulée L’Intérêt européen, « L’Europe médiatrice » parachève l’ouvrage d’une brillante façon. « Nous ne voulons pas être de vagues Américains en moins riches, non plus que des sortes de Russes de l’Ouest. Nous voulons être des Européens : Français d’abord, Européen ensuite (p. 273). » Cette profession de foi très bardéchienne, l’auteur l’assume complètement. Il affirme même que « l’Europe doit se faire pour tous, mais au début, elle ne peut être que les écrits de quelques uns plus conscients et plus avisés (p. 277) ». Là encore, l’auteur frappe fort ! C’est à se demander que plutôt intituler ce livre Causeries du dimanche, il n’aurait pas mieux valu l’appeler en référence à l’Historien du dimanche de son compère Ariès Des divinations dominicales ?
Philippe d’Hugues, Causeries du dimanche, Auda Isarn, 2013, 282 p., 23 €.
10:32 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
dimanche, 23 juin 2013
Un entretien entre Patrick Gofman et Jean-Gilles Malliarakis sur Lumière 101 au sujet du livre "Le trotskisme dégénéré"...
22:48 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
jeudi, 20 juin 2013
Jeudi 4 juillet : Francis Bergeron chez Les Ronchons...
00:47 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
mardi, 18 juin 2013
Sortie le 25 juin de l'ultime livre de Dominique Venner : UN SAMOURAI D'OCCIDENT
02:13 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
lundi, 10 juin 2013
"Bardèche et l'Europe", le nouveau livre de Georges Feltin-Tracol, vu par Yanndarc
Par Yanndarc cliquez ici
Le dernier livre du camarade Georges Feltin-Tracol nous explique la vision qu’avait Maurice Bardèche de l’Europe.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, deux grandes puissances règnent en maître : le bloc soviétique et le bloc américain. Contre le communisme et contre le capitalisme représenté par les États-Unis, Maurice Bardèche envisageait une troisième voie : une Europe forte totalement indépendante et reposant sur des nations souveraines. Bardèche – tout en étant un fervent européen – croît au rôle essentiel des Nations : « La position dont le nationalisme doit s’emparer, comme une armée au combat, est celle du jacobinisme. »
Cette vision de la France va à l’encontre de celle que promeuvent d’autres farouches Européens comme Jean Mabire. En effet, le militant normand plaide plutôt pour une Europe ethno-régionaliste.
Une fois l’État-nation renforcé, Maurice Bardèche estime que la construction de l’Europe doit prioritairement et principalement reposer sur une puissance militaire. L’économie est certes importante mais il estime que cela est secondaire. L’économie doit bien évidemment aider à la création d’une Europe puissante. Mais en aucun cas elle doit en être le moteur. D’ailleurs il n’aura de cesse de dénoncer cette Europe économique que nos ennemis veulent créer. Son anticommunisme ne lui fait pas oublier que « le libéralisme sauvage nous expose non seulement à une invasion, mais à une dépossession. Il entraîne à la fois notre assujettissement économique et la paupérisation de tous ceux qui travaillent dans les branches détruites ou fragilisées de chaque production nationale ». Ou encore : « Le libéralisme économique, c’est-à-dire l’acceptation des lois de la concurrence sur le marché mondial, est à l’origine de la plupart des maux de la civilisation moderne. ». Écrits prophétiques.
À l’heure où l’Europe de Bruxelles mène à la ruine les nations et les peuples, peut-il y avoir un avenir pour une Europe vraiment européenne ? Le beau-frère de Robert Brasillach nous répond par l’affirmatif : « L’heure de l’Europe reviendra. Elle reviendra quand viendra l’heure du courage et celle de la volonté. » Des propos qui nous rappelle la philosophie de Dominique Venner, cet autre Grand Européen récemment disparu.
Un livre incontournable pour tous ceux qui veulent connaître le modèle européen que nous proposait Maurice Bardèche. L’Europe de Bardèche, un modèle en devenir ?
Georges Feltin-Tracol, Bardèche et l’Europe. Son combat pour une Europe « nationale, libérée et indépendante », Les bouquins de Synthèse nationale, 112 p., 18 € (+ 3 € de port), à commander à Synthèse nationale, 116, rue de Charenton, 75012 Paris, chèque à l’ordre de Synthèse nationale.
Blog de Yanndarc cliquez là
Commandez ce livre cliquez ici
23:02 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
mercredi, 05 juin 2013
Gérard Pince présente son nouveau livre : "Les Français ruinés par l'immigration"...
Mon dernier ouvrage intitulé « Les Français ruinés par l’immigration » vient de paraître aux éditions Godefroy de Bouillon. À partir de la comptabilité nationale de l’année 2011 (nous ne disposons pas de données plus récentes), j’ai analysé l’impact de l’immigration sur l’emploi, les revenus, les finances de l'État et le produit intérieur brut (PIB) qui correspond à la richesse créée par les Français en un an.
Le titre évoque le spectre de la ruine. C’est le mot juste ! Ce document taille en pièces les arguments des « élites » qui prétendent que l’immigration nous avantage. Il démontre au contraire d’une manière irréfutable qu'elle entraîne la faillite de nos finances publiques et pénalise lourdement le niveau de vie de votre ménage. Je ne vous cite pas les chiffres qui illustrent l’ampleur du désastre. Il est préférable de se plonger dans l’ouvrage pour comprendre l’engrenage qui nous broie.
Au terme de cette lecture, vous découvrirez que les efforts d’austérité imposés aux Français proviennent du refus de réguler l’immigration extracommunautaire. Comment interrompre cette hémorragie ? Des solutions existent et j’en évalue l’impact mais qui aura le courage de les appliquer ?
Au prix d’un long travail, j’ai ainsi édifié un barrage contre le mensonge. Je m’attends à un silence des médias. À vous de faire connaître cet ouvrage que vous pouvez commander en cliquant sur le lien suivant : Editions Godefroy de Bouillon http://www.godefroydebouillon.fr/crbst_5.html#anchor-top
00:21 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |