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dimanche, 13 mars 2011

Madame du BARRY à Pont aux Dames...

genere-miniature.gifSamedi 19 mars 2011 à partir de 10 heures

 

La dernière maîtresse de Louis XV fut enfermée, à la mort du roi, dans l’abbaye cistercienne du Pont aux Dames, rasée, comme beaucoup de ses sœurs, hélas, à la révolution.

 

Nous n’avons certes pas l’intention d’en faire une sainte de vitrail, mais nous voulons retracer certains traits de sa vie, de son caractère, son action de mécène des arts après Madame de Pompadour, et par-delà ses charmes incontestables qui ont enflammé les sens du roi, (les superbes pastels de Madame Vigée-Lebrun sont là pour en témoigner) de sa gentillesse : j’en veux pour preuve le fait qu’elle revint après sa libération revoir les religieuses dont elle avait su faire ses amies ; or l’ordre de Cîteaux, si ce n’est pas la Trappe,  n’est pas exactement un ordre relâché !

 

Nous sommes loin, ici, de la légende noire sur son compte, et des chansons colportées par les harengères, futures tricoteuses.

 

Comme ce sera le cas pour Louis XVI : « qui veut noyer son chien l’accuse de la rage » sans compter la jalousie des hommes, bien sûr, et des femmes pour sa beauté.

 

Chance pour nous, vient de paraître, aux éditions Tallendier, la dernière biographie de Madame du BARRY, signée de Jeanine HUAS (cliquez ici). Elle sera des nôtres le 19 mars et dédicacera son dernier opus.

 

Nous évoquerons avec sa biographe, Michelle SAPORI, la personnalité de sa modiste, Rose Bertin, qui fut aussi la couturière de Marie-Antoinette ; chef d’entreprise, je la qualifie de « femme libre » comme Madame du Barry le fut dans un genre différent.

 

Un repas gastronomique « à la du Barry » c’est à dire autour du chou-fleur précèdera la visite de l’église Saint Georges de Couilly Pont aux Dames (XIIe/XVIe s.) où nous entendrons un concert de musiques du XVIIIe siècle, par Lorenzo CIPRIANI, au clavecin, et Timéa CIPRIANI, soprano. (œuvres de CLERAMBAULT,  CAMPRA, CORRETTE, EXAUDET, RAMEAU, TAPRAY, LULLY.)

 

Couilly Pont aux Dames proche de Paris, sur l’autoroute A4, et à 4 km du TGV-RER Marne la Vallée Disneyland, est très bien desservi par route et par fer.

 

Réservation obligatoire :

Organisation : Association Culturelle de Couilly Pont aux Dames, 41, rue de la Marne 77860 Couilly Pont aux Dames - tél/fax : 01 60 04 13 36 - courriel : d.m.bataille@free.fr

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lundi, 07 mars 2011

Jean Mabire, l’écrivain soldat...

mabire.gifAvant l’écrivain militaire à succès, il y eut Jean Mabire le chasseur alpin, le lieutenant de réserve déjà trentenaire rappelé sous les drapeaux pour effectuer sa période dans le djebel algérien. Une arme pas comme les autres, à laquelle Mabire resta fidèle toute sa vie. Rien pourtant ne prédestinait l’écrivain normand à coiffer la célèbre tarte bleu-roi des chasseurs. Son attirance pour les troupes d’élite et autres hommes de guerre (deux titres de revue qu’il dirigea dans les années quatre-vingt) ne s’explique pas non plus sans cette connaissance intime qu’il acquit en Algérie de la guerre et de ceux qui la font. Chacun à sa manière, Philippe Héduy et Dominique Venner ont chanté le caractère initiatique de cette guerre qui refusait de dire son nom. Après deux numéros « Vagabondages » et « Patries charnelles », le Magazine des Amis de Jean Mabire a donc choisi de rendre hommage dans sa dernière livraison à l’écrivain et au soldat.

Le toujours dynamique Bernard Leveaux ouvre la marche avec un retour sur la série de livres que J. Mabire consacra aux unités parachutistes, son autre saga (pas moins de onze volumes) avec l’histoire de la Waffen-SS. Légion Wallonie, Les Panzers de la Garde noire, Mourir à Berlin… Éric Lefèvre, son documentariste, assurément aujourd’hui l’un des meilleurs connaisseurs du sujet en France, revient dans « L’Internationale SS » sur cette partie incontournable de l’œuvre de Mabire, à laquelle on aurait toutefois tort de la résumer. La biographie du maître − son passage au 12e BCA − n’est pas oubliée et l’on comprend, en lisant son article « Chasseur un jour… », pourquoi le capitaine (H) Louis-Christian Gautier dut se faire violence pour ne pas médire des troupes de montagne !

Le dossier est encore complété par la relecture, confiée à votre serviteur, du livre Les Samouraïs (« La plume et le sabre ») et les souvenirs très vivants des années de service en Rhodésie d’Yves Debay, rédacteur en chef de la revue Assaut (le bien titré « Mercenaire ! »). À chaque parution, une publication qui se bonifie, sur le fond comme sur la forme.

Les Amis de Jean Mabire : cliquez ici

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dimanche, 06 mars 2011

Au coeur du pouvoir, le nouveau livre d'Emmanuel Ratier consacré au Siècle...

au-coeur-du-pouvoir.gifEmmanuel Ratier, journaliste et écrivain reconnu comme le meilleur spécialiste (et sans doute le seul) du club Le Siècle sort une nouvelle version, beaucoup plus complète et très enrichie d’Au Cœur du pouvoir (plus de 700 pages, en petits caractères). Rappelons que sa première édition, épuisée depuis longtemps et malheureusement totalement méconnue, comprenait déjà la liste intégrale des membres du Siècle, avec leurs biographies détaillées, l’histoire intégrale de ce cercle, son système de fonctionnement et de cooptation, l’histoire de son fondateur, etc.

La nouvelle version, qui vient de paraître, comprend plus de 2000 biographies à jour à fin 2010 (il y a environ 500 membres et une centaine de « membres invités », mais en 40 ans, cela fait environ 2000 personnes qui se sont succédé). Ces 2000 personnes, comme nous l’expliquons dans ce blog, sont celles qui ont dirigé la France et qui dirigent notre pays depuis 40 ans. Il s’agit des principaux hommes politiques, des patrons de journaux et présentateurs de télévision, des grands hommes d’affaires et des financiers. Ils représentent la quintessence du pouvoir oligarchique français, concentrant entre leurs mains l’essentiel du pouvoir et sans doute près de 90% du PIB français. On y compte des personnalités aussi bien de droite que de gauche (chaque gouvernement comprend au moins la moitié de membres du Siècle, en général le Premier ministre et presque tous les présidents de la République). Ce sujet est au coeur de l’actualité avec la mise en cause de ces supposées « élites », avec leurs multiples défaillances dans le déclenchement de la crise financière et économique actuelle et leur volonté scandaleuse de faire passer leurs intérêts financiers personnels avant ceux de la nation à laquelle ils appartiennent. Ils sont les parfaits représentants de cette nouvelle « superclasse mondialisée ».

En raison de l’immense intérêt de cette enquête de fond, et sans aucun parti pris malgré les positions longtemps marquées de son coordinateur, nous avons décidé de le proposer aux visiteurs de notre blog, le livre étant bien évidemment boycotté par les circuits de la grande distribution… dont les patrons appartiennent au Siècle.

Pour se procurer Au coeur du pouvoir : cliquez ici

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vendredi, 25 février 2011

Les Centurions sont en deuil...

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Jean Lartéguy est mort

Source ONG cliquez ici
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De son vrai nom Lucien Osty, il est né à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) le 5 septembre 1920 avant de grandir à Aumont-Aubrac (Lozère). Alors que la Seconde guerre mondiale éclate, il s’engage en 1939 et rejoint en 1942 les Forces françaises libres (il obtient d’ailleurs la Croix de guerre 39-45). La guerre finie, Jean Lartéguy passe une licence de lettre et devient correspondant de guerre. Il couvre notamment les conflits en Corée et en Indochine puis devient grand reporter à Paris-Presse puis à Paris Match. En 1955, il obtient le prix Albert Londres pour des articles sur la guerre d'Indochine. De cette expérience sur le terrain de l’horreur naît une cinquantaine d'ouvrages, notamment sur les conflits d'Indochine, de Corée et d'Algérie. Mais le succès vient à partir de 1959, avec des livres comme Les centurions. Les mercenaires (700.000 exemplaires vendus), Les prétoriens ou Mourir pour Jérusalem. Les centurions ont d’ailleurs connu une seconde vie aux Etats-Unis. Ce récit de guerre, qui s’inspire notamment de la figure du général français Marcel Bigeard, y a été réédité à la demande du général américain David Petraeus, qui a trouvé dans l’ouvrage une inspiration pour la guerre en Irak. Son dernier ouvrage Traquenard était paru en 1996. Jean Lartéguy était chevalier de la Légion d'honneur.

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lundi, 21 février 2011

ERNST VON SALOMON, MEMORIALISTE DE LA REVOLUTION CONSERVATRICE ALLEMANDE…

evs-1933.jpgPar Francis Bergeron

 

Article publié dans le dossier consacré à la Révolution conservatrice allemande du numéro 21 (janvier février 2011) de la revue Synthèse nationale.

 

Assez récemment, les éditions Bartillat ont eu l’excellente idée de rééditer Ernst von Salomon, auteur culte, certes, mais seulement pour un petit nombre d’adeptes. Et ses livres majeurs n’étaient plus disponibles depuis plusieurs années. Jean Mabire notait, dans son Que lire ? de 1996, pour le regretter,  que « la mort d’Ernst von Salomon, en 1972 n’avait « pas fait grand bruit, et, aujourd’hui, on parle fort peu de cet écrivain singulier ».

 

Et bien parlons-en, précisément dans ce numéro de Synthèse nationale, car l’auteur des Réprouvés est certainement, avec Ernst Jünger, l’écrivain qui a le mieux raconté la révolution conservatrice allemande. Car il en a été aussi un acteur majeur.

 

La famille von Salomon descendait semble-t-il de protestants français ayant émigré au moment des guerres de religion. Et ce n’est pas le moindre des paradoxes que  de constater que cet ancien cadet se voulait l’héritier des chevaliers teutoniques. Quant à son nationalisme, il est avant tout prussien.

 

Né en 1902 à Kiel, le grand port de guerre allemand, von Salomon s’engage dans une école militaire, - ces fameux cadets -, alors même que la guerre vient de s’achever sur l’humiliation de la défaite de 1918, et que le pays sombre dans la révolution et la guerre civile. Il participe aux aventures politico-militaires des corps francs, reçoit le baptême du feu à Berlin et combat les spartakistes (bolcheviques). Il est de tous les complots : depuis le putsch de Kapp (1920) jusqu’à l’assassinat du ministre Rathenau (1922). « Nous voulions liquider tout ce qu’il y avait en Allemagne comme politiciens favorables à la politique « réaliste », avouera-t-il, peu avant sa mort, en 1972, dans un long entretien télévisé. Nous voulions les tuer les uns après les autres, jusqu’à ce que le peuple se réveille ».

 

A la suite de ce dernier attentat, Von Salomon est arrêté, et condamné à cinq années de forteresse, et c’est en prison qu’il va écrire Les Réprouvés, publié en Allemagne en 1930, et en France l’année suivante. C’est un livre militant, ardent, qui traduit une pensée aristocratique, médiévale. Von Salomon n’est pas un doctrinaire, et pour lui, l’action et la volonté se justifient en soi. « La patrie brûlait sourdement dans quelques cerveaux hardis ». Cette phrase, on la trouve dans Les Réprouvés. Elle fut reprise bien des fois, aussi bien par les jeunes fascistes français d’avant-guerre et de l’Occupation, que par de jeunes résistants, ou encore par les activistes de l’OAS. Et von Salomon devint le maître à vivre (plus que le maître à penser) de beaucoup d’intellectuels qui se rêvaient hommes d’action. A commencer par Drieu la Rochelle.

 

Une grande partie du récit des Réprouvés est consacrée à la préparation du meurtre de Rathenau. Et comme le note Jean Mabire, le livre semble prôner « l’action pour l’action, dans une optique de violence et de pureté qui se soucie peu des préoccupations doctrinales ».

 

A peine libéré, von Salomon se rue à nouveau dans l’action. Il est une nouvelle fois condamné à trois ans de prison, après une violente bagarre. Libéré, il se lie avec Ernst Jünger et les cercles politico-littéraires de la révolution conservatrice. Mais ils entend rester d’abord un activiste, et le voici compromis dans la révolte armée des paysans du Schleswig-Holstein contre le pouvoir central. Von Salomon dirige leur journal, et on le soupçonne d’avoir participé à une série d’attentats à la bombe. A cette époque (1929), rappelle le journaliste Jean-Pierre Bonicco, qui a postfacé la réédition des Cadets, les quatre fils von Salomon sont tous en prison en raison de leurs engagements extrémistes, parfois opposés, d’ailleurs.

 

Le roman La Ville parait en 1932 (en 1933 en France). C’est le portrait d’un agitateur vagabondant dans le radicalisme absolu, c’est encore une sorte d’autobiographie, autour de ses engagements « paysans ».

 

Puis sont publiés Les Cadets (1933), dont la traduction française ne paraitra, pour la première fois, que vingt années plus tard, récit à la première personne de son intégration à l’école des Cadets royaux, texte essentiel : « C’est ici que tout a commencé. Ici s’est forgée sa formidable capacité de résister aux pouvoirs établis… Ici, il a découvert ses affinités électives avec le prussianisme considéré non pas comme un système, un ordre substitué à d’autres, mais bien comme « le système, l’ordre sans appel possible » (François Nourissier, La Nouvelle NRF, mai 1953).

 

Curieusement l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler, le 30 janvier 1933, ne remplit pas von Salomon de joie. C’est pourtant bien l’écrasement du Rote Front et l’avènement d’un régime à la fois socialiste et nationaliste, que l’on pourrait penser assez proche des idéaux de la révolution conservatrice. Mais von Salomon a commencé à perdre sa fibre militante. Peut-être après la nuit des longs couteaux, où furent assassinés tant de ses anciens camarades des Freikorps. Ou parce que sa compagne était d’origine juive. Ou plus simplement parce que, pour lui, comme pour tous les vrais révolutionnaires de droite, « c’est dans l’échec seul que la liberté vit », selon la formule du polémiste Philippe Murray.  J’aurais tendance à privilégier cette dernière hypothèse.

 

Pendant l’Occupation, il voyage, en France, notamment, mais ne participe pas au culte national-socialiste, pas plus qu’au complot contre Hitler. Néanmoins il est interné par les Américains, en 1945, qui l’ont classé big nazi. Cet internement de dix-huit mois (son quatrième emprisonnement, en fait) va être l’occasion, une fois de plus, pour lui, d’écrire un nouveau chef d’œuvre : Le Questionnaire. Dans cet énorme livre (800 pages dans la version allemande, 650 pages dans la traduction française de Gallimard), von Salomon subvertit le « questionnaire de dénazification » en 131 questions qui lui a été soumis, et le transforme en un formidable pamphlet consacré aux cinquante dernières années de l’histoire de l’Allemagne. Le livre est un grand succès, de part et d’autre de la frontière (publié en 1951 en Allemagne, et en 1953 en France).

 

Mort en 1972, von Salomon n’a pas connu la chute du mur de Berlin, la fin du communisme, la réunification de l’Allemagne. Ses dernières années, il les avait passées, tranquillement, dans une maison au toit de chaume près de Hambourg. François Brigneau et Dominique Venner le rencontrèrent l’un et l’autre peu avant sa mort. Ils avaient cherché en vain dans « ce visage replet » les traits du jeune aventurier terroriste qu’il avait été. Mais c’est dans ses livres qu’ils sont gravés, et à jamais.

 

Les Réprouvés, La Ville, Les Cadets et Le Questionnaire constituent donc l’essentiel de l’œuvre de von Salomon. Commencez par Les Cadets (1), puis reprenez l’ordre chronologique de parution. Vous reconstituerez alors l’autobiographie de notre aventurier, une autobiographie transcendée par ce sens de la rébellion absolue qui fascina tant un Drieu la Rochelle ou un Roger Stéphane.

 

Note

1 - Les Cadets, par Ernst von Salomon, postface de Jean-Pierre Bonicco, Bartillat, 2008.

 

 

a sn 21.jpgCommandez ce numéro 21

de Synthèse nationale.

Un dossier complêt consacré à l'histoire de la Révolution conservatrice allemande réalisé par David Veysseyre : cliquez ici

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lundi, 20 décembre 2010

Le CRIF, un lobby au cœur de la République...

Article de Robert Spieler

publié dans Rivarol

(n°2978 - 10 décembre 2010)

 

Anne Kling est l’auteur de deux excellents ouvrages, La France Licratisée (Editions Mythra, 2006) et Révolutionnaires juifs (Editions Mythra, 2007) qui ont obtenu un grand succès. Succès mérité car son analyse de la puissance du lobby est imparable. Basée sur les revues et les sites internet des diverses officines, elle est servie par une langue claire et un style enlevé, qui rendent la lecture de ses ouvrages agréable et passionnante. Anne Kling récidive avec un livre consacré au CRIF, le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, qui dispose d’une puissance considérable, parlant d’égal à égal avec les dirigeants politiques au plus haut niveau et exprimant des désidératas qui sont autant d’ordres que s’empressent d’exécuter ceux qui les reçoivent. Préfacé par Jean-Yves Le Gallou, le livre évoque les origines de l’officine, l’importance des années Mitterrand, l’« invention » des dîners du CRIF, ses objectifs et décrit avec force l’incroyable activisme et l’influence totalement disproportionnée du lobby sur la vie politique française.

 

La naissance du CRIF.

 

Il faut remonter aux années d’avant-guerre et à une forte immigration juive de 140.000 personnes, en provenance d’Europe de l’est, les Juifs français étant au nombre de 190.000, pour comprendre les raisons de la création du CRIF en 1944. Cette immigration suscita des réactions violentes au sein de la communauté juive. Jacques Helbronner, alors vice-président du consistoire, accusera en 1936 les réfugiés juifs d’être « de la racaille, le rebut de la société, des éléments qui n’auraient pu être d’aucune utilité chez eux ». Emmanuel Berl, en 1938, dans un numéro de « Pavés de Paris », parlera d’une « immigration de déchets » et d’une « véritable catastrophe pour la France ». Ces amabilités devaient laisser des traces au sein de la communauté juive et entrainer la création durant la guerre d’une organisation juive à forte connotation communiste, qui allait contester le rôle prééminent de l’Union Générale des Israélites de France (UGIF), accusée de collaborer avec Vichy, et entraîner la création clandestine, en septembre 1944, à Lyon du Conseil Représentatif des Israélites de France. Le CRIF était né.

 

La montée en puissance du CRIF.

 

Le CRIF joue un rôle relativement modeste jusque dans les années 80, se contentant de défendre les intérêts de la communauté, la scène étant occupée par la LICRA qui elle, au nom de l’antiracisme, entend favoriser l’immigration musulmane massive. C’est l’arrivée en France d’un brillant activiste israélien, Avraham Primor, chargé par l’Etat d’Israël de redynamiser et politiser une communauté juive jugée trop timorée, qui va changer la donne. Araham Primor a pour mission de « réorganiser la communauté juive de France afin qu’elle occupe la place politique que lui confère son importance ». Voilà qui a le mérite de la clarté.

 

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mardi, 30 novembre 2010

VIVA EVITA ! Jean-Claude Rolinat présente sa biographie d'Eva Peron...

Evita Peron quadri.jpgNotre ami et collaborateur Jean-Claude Rolinat a publié dernièrement, aux éditions Dualpha, une remarquable biographie d'Eva Peron.
 
Evita, comme l'appelaient affectueusement les "descamisados", principaux soutiens du régime nationaliste populaire instauré par son mari, Juan Domingo Peron, en Argentine de 1945 à 1954, est un personnage historique qui mérite d'être étudié. Le livre de Jean-Claude Rolinat a le mérite d'aborder la vie de la "Sainte argentine" à la fois avec passion et objectivité.
 
Un livre à lire absolument et un cadeau idéal pour ceux qui veulent faire plaisir à un camarade à l'approche des fêtes.
 
Afin d'assurer la promotion et la diffusion de cette belle biographie d'Evita Peron :
 
Dimanche 5 décembre, l'auteur sera au Salon du livre d'histoire, à la Maison de la chimie, 28  rue  Saint-Dominique, Paris 7ème,
 
Mercredi 8 décembre, à partir de 19 h 00, il est invité par Martial Bild dans son libre journal sur Radio Courtoisie, 95.6 mgz à Paris et RP, 
 
Samedi 11 décembre, l'après-midi, il sera à la Librairie Primatice, 10, rue Primatice à Paris 13ème (métro Place d'Italie),  
 
et le jeudi 13 janvier 2011, à 19 h 00, il sera reçu par Serge Ayoub pour une conférence au  "Local", 92  rue de Javel, Paris 15ème.
 
Evita Perón, la reine sans couronne des Descamisados, par Jean-Claude Rolinat, Editions Dualpha, 244 pages, 29,00 €

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vendredi, 26 novembre 2010

2011 : L'année HERGE...

par Francis Bergeron

 

Article publié dans le n°20

de Synthèse nationale.

 

C'est en 2011 que devrait sortir le filmde Steven Spielberg tiré de l'œuvre d'Hergé. Le scénario serait élaboré à partir des albums Le Crabe aux pinces d'or, Le Secret de la Licorne et Le Trésor de Rackham Le Rouge.

 

Rien d'étonnant à cela, car ces albums font partie des chefs d'œuvre de la série des albums Tintin.

 

L'intérêt de Spielberg pour l'œuvre d'Hergé est plus surprenante, dans la mesure où Spielberg ne passe pas pour un anticonformiste à tous crins, (sioniste impénitent, ami du financier-escroc Madoff, le Rastapopoulos des temps modernes, et du calamiteux Obama) et où Hergé, au contraire, a longtemps été considéré comme infréquentable par les porte-paroles du politiquement correct.

 

Nous connaissons les motifs de cet ostracisme, qui fut le calvaire d'Hergé, de 1944 à sa mort, en 1983, et qui perdura d'ailleurs jusqu'à la chute du Mur de Berlin. Il était reproché à Hergé (en vrac) son anticommunisme (Tintin au pays des Soviets), son apologie du colonialisme (Tintin au Congo), sa critique de la maçonnerie (Les Cigares du pharaon), de l'esclavagisme pratiqué encore au XXe siècle par les Arabes (Coke en stock), son amitié avec Degrelle, sa proximité avec la droite catholique (Le quotidien Le Vingtième Siècle, de l'abbé maurrassien Norbert Wallez), sa collaboration au quotidien Le Soir, pendant l'occupation de la Belgique etc. N'en jetez plus, la coupe est pleine! Un autre qu'Hergé n'y aurait pas survécu!

 

En fait le projet d'une version Spielberg des albums d'Hergé est un projet très ancien. Il avait déjà été étudié du vivant d'Hergé qui voyait dans le Spielberg de Retour vers le futur un cinéaste capable enfin de faire passer le souffle tintinesque sur grand écran, après les semi-réussites (ou semi-échecs) de Tintin et la Toison d'or et de Tintin et les Oranges bleues, dans les années soixante.

 

Spielberg a découvert Tintin un peu par hasard. Il a tout de suite considéré que: « tous les aspects du grand talent d’Hergé font partie de [son] approche cinématographique, l’humour, bien sûr, et le langage corporel, qui est très important. »

 

Ce projet avait été lancé puis abandonné, il y a une vingtaine d'années. Dans le domaine du cinéma, on dit qu'un projet abandonné ne renait jamais de ses cendres. Et ce film avait tout du serpent de mer. Cette fois, il semble que le dicton soit battu en brèche. Le tournage est très avancé, et Spielberg martèle: « Je ne trahirai pas l’esprit de Tintin ».

 

La sortie de ce film, l'an prochain va donner à l'œuvre d'Hergé une dimension qu'elle n'avait encore jamais atteinte : planétaire, sans doute. La diffusion des albums et des dessins animés avait certes largement dépassé la sphère franco-belge, depuis la fin des années cinquante. Mais Hergé n'avait pas encore acquis le statut d'artiste universel. Ce sera donc très vraisemblablement chose faite en 2011.

 

Comme pour l'écrivain Céline, il est remarquable de constater que cette reconnaissance d'un talent hors du commun, cette intégration au patrimoine culturel de l'humanité, au même rang, oui réellement au même rang qu'un Bach, un Cézanne ou un Rodin, s'est faite progressivement, de son vivant comme après sa mort, sans orchestration financière, sans lobbyistes, sans influences ou réseaux occultes, et même contre certains lobbyistes, certaines influences occultes.

 

Qu'est-ce qui donne à l'œuvre d'Hergé un caractère aussi exceptionnel, alors qu'il se publie chaque année, rien qu'en France, peut-être deux mille bandes dessinées nouvelles?  C'est que, jusqu’à Tintin, les bandes dessinées s’adressaient aux enfants, et uniquement sur un mode comique. Elles ne faisaient pratiquement jamais allusion à la politique, à l’actualité, aux faits divers contemporains. Jusqu’à Tintin, aucune histoire dessinée n’avait donné lieu à un vrai scénario. Jusqu’à Tintin, aucune BD ne pouvait se lire « comme un roman ». Jusqu’à Tintin, aucun adulte ne pouvait trouver un intérêt soutenu et renouvelé à ce genre de lecture.

 

L’autre immense talent d’Hergé réside dans le découpage des dessins et des planches, la page prise dans son entier, et pas de simples bandes de papier, avec des cases dessinées l'une derrière l'autre. La forme de roman donnée à l’histoire, le grand nombre de pages (62 pages, et parfois une histoire qui se poursuit sur deux albums), permettent de jouer avec la perspective, les formats.

 

2011 sera l'année Hergé. C'est une bonne chose aussi pour les valeurs que véhicule cette série. des valeurs d'enracinement... universellement partagées, en fait.

 

 

En préparation : Hergé, par Francis Bergeron, Collection Qui suis-je ?, Editions Pardès, parution prévue en 2011. On en reparlera...

 

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mardi, 23 novembre 2010

Jean Parvulesco est mort...

Jean Parvulesco est né en Roumanie (Valachie) en 1929 et vient de mourir à Paris le soir du dimanche 21 novembre 2010. De la Nouvelle Vague à la littérature, sa vie très singulière a représenté une trajectoire personnelle à la fois solitaire et engagée collectivement.

 

Avant l’âge de 20 ans, vers 1948, il décide de fuir le régime communiste et traverse le Danube à la nage. Il est emprisonné dans des camps politiques de travaux forcés en Yougoslavie et parvient à rejoindre finalement Paris, en 1950, qu’il ne quittera presque plus. Il suit les séminaires de Jean Wahl à la Sorbonne puis fréquente les milieux les plus divers, dans une pauvreté contre laquelle il se débattu toute son existence.

 

Débute alors ce destin étrange et riche, où se mêleront l’écriture et l’action, et de nombreuses rencontres avec des cinéastes, des écrivains, des activistes, et des personnalités de zones différentes de l’échiquier politique. Proche de certains milieux de la Nouvelle Droite, il fut également lié à certains gaullistes, mais aussi à l’OAS, chiraquien atypique, apologiste du traditionalisme de René Guénon, influença le politologue russe Alexandre Douguine… Personnalité indépendante, il fut ami avec Raymond Abellio, Aurora Cornu, avec Louis Pauwels, discuta avec Martin Heidegger, Ezra Pound, Julius Evola… et connut Ava Gardner, Carole Bouquet et bien d’autres. Journaliste, il commence à écrire dans les années 60 et jusqu’à sa mort en passant de Combat à Pariscope, de Nouvelle Ecole à l’Athenaeum, de Rébellionà la Place royale ou Matulu : La tendance politique, l’objet ou la diffusion d’un média ne le préoccupait jamais. Pour lui, seul comptait ce qu’il appelait la littérature, l’acte de dire par le texte, véritable « expérience de la clandestinité».

 

Il mena cette expérience jusqu’à des retranchements personnels toujours mystérieux, où l’écrivain ne se distinguait plus vraiment du personnage, et le personnage de l’homme lui-même. Ce caractère unique, cet esprit qui semblait au-delà de toutes les difficultés du quotidien, à la vitalité exceptionnelle, à la culture secrète et souvent magnifique, lui valut d’être remarqué et apprécié par Eric Rohmer, Jean-Luc Godard ou Barbet Schroeder. Dans A bout de souffle, Jean-Luc Godard fait interpréter par Jean-Pierre Melville le rôle de Parvulesco (voir notre vidéo ci-dessous), qui aura cette réplique restée célèbre à une question sur son « ambition dans la vie » : « Devenir immortel… et puis mourir ». Dans L’Arbre, le maire et la médiathèque d’Eric Rohmer, il joue le rôle de « Jean Walter », proche de celui qu’il était en vrai, au côté d’Arielle Dombasle et de François-Marie Banier.

Au-delà de cette présence au cinéma, l’œuvre qui restera est son œuvre littéraire. Il commence à écrire des livres vers 50 ans, avec notamment leTraité de la chasse au faucon (L’Herne, 1978), recueil de poèmes remarqué, et un premier roman, La servante portugaise (L’Age d’Homme, 1987), publié récemment en Russie. Une trentaine de romans et une dizaine d’essais composent son œuvre. Deux éditeurs jouèrent un rôle primordial dans la publication de celle-ci : Guy Trédaniel et Vladimir Dimitrijevic. Sa façon d’écrire, rejetée ou adulée, intéressa fortement des personnalités comme Guy Dupré, pour qui elle constitue « l’entrée du tantrisme en littérature », Dominique de Roux, Michel Mourlet, Michel Marmin, Jean-Pierre Deloux ou Olivier Germain-Thomas (qui lui consacra une émission « Océaniques » sur FR3 en 1988).

Le 8 juin 2010, il est invité sur le plateau de l’émission « Ce soir (ou jamais!) » par Frédéric Taddéï sur France 3. Auprès de Dominique de Villepin, de Marek Halter ou Philippe Corcuff, il restera étonnamment silencieux. Son dernier livre, Un retour en Colchide, vient de paraître chez Guy Trédaniel. Il y notait, à sa façon, que « ce n’est pas nous qui décidons de l’heure. Moi, par exemple, je fais tout ce que je peux faire, mais je ne sais pas s’il ne faudra pas que je sois obligé d’abdiquer. D’ailleurs, j’ai l’impression que le moment de la fin arrive ».

 

 

Source Mécanopolis

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jeudi, 18 novembre 2010

SENTINELLE FRANCAISE, le nouveau roman de Franck Abed...

"Est-il raisonnable de désespérer ? Certainement pas. Un jeune français nous fait vivre l’inexorable déclin d’un système politique et social qui s’effondrera avec fracas. Les émotions, les espoirs, les lassitudes, la vie telle qu’elle apparaît réellement… Voilà ce que vous découvrirez en lisant ce journal intime, d’une sentinelle française, qui commence en 2013. Pour ce soldat de l’impossible, l’Espérance est la seule voie. Peut-on y voir une projection de notre monde décadent ?"

L'auteur :  Écrivain et essayiste, Franck Abed se définit comme catholique, royaliste et « intellectuel marginal ». En septembre 2008, il décide de lancer la plateforme culturelle catholique « Génération FA8 », placée sous la protection de Saint Antoine. Sous son égide, il réalise - entre autres - plus de cinquante entretiens écrits avec des personnalités diverses et variées. Depuis juin 2010, Franck Abed a réduit son implication dans « Génération FA8 », pour se consacrer à ses entretiens vidéos, à ses recherches intellectuelles et à ses futurs livres. 

 

Sentielle française 204 pages, 22,00 €, Dualpha Editions

En vente à la librairie Primatice (10, rue Primatice Paris XIIIè - métro Place d'Italie).

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dimanche, 07 novembre 2010

Un nouveau livre de Jean-Claude Rolinat : une biographie d'Eva Péron...

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Nombreuses sont les femmes qui ont marqué de leur empreinte l’histoire de leur pays de naissance ou d’adoption. Que ce soient des femmes d’État énergiques ou des aventurières au sens noble du terme. Parmi ces femmes au destin extraordinaire, le cas d’Eva Péron ne laisse jamais indifférents celles et ceux qui sont attachés à une certaine idée de l’engagement politique. Le cas de notre Jeanne d’Arc nationale illustre parfaitement cela.

La mission de la Sainte de la Patrie par-delà les siècles n’est pas sans analogie avec les objectifs d’Evita : libérer son pays de l’occupation étrangère pour l’une, libérer son peuple de l’exploitation économique pour l’autre.


En Argentine, la petite Eva Duarte, la «bâtarde de la Pampa» pour  les uns, la «Madone des pauvres» pour les autres, a traversé le XXe siècle comme un éclair, illuminant d’une lueur fulgurante quelques années de l’histoire politique et sociale de son pays, pour agoniser terrassée par un cancer à 33 ans, l’âge du Christ !


La petite «Cosette» de Los Toldos, péjorativement surnommée «la  jument» dans les beaux quartiers de Buenos Aires, devenue la grande Evita fauchée en pleine gloire par une cruelle maladie, ne méritait sans doute pas cet excessif culte de la personnalité, mais sûrement pas non plus d’être poursuivie par cette haine récurrente des possédants et des militaires conservateurs.


Elle a traversé l’Histoire argentine à la vitesse de la lumière et elle reste encore pour beaucoup, bien longtemps après sa disparition, comme une sorte  d’idole à révérer et un exemple à suivre.


Ces pages tentent modestement de restituer sa vie et son combat. Evita, Siempre Evita…


Evita Perón, la reine sans couronne des Descamisados, par Jean-Claude Rolinat, Editions Dualpha, 244 pages, 29,00 €

Élu local, Jean-Claude Rolinat collabore régulièrement à la revue Synthèse nationale. Il est aussi membre de la direction nationale de la NDP. Passionné de voyages (et passionnant lorsqu’il nous les raconte… NDLR), il est membre de la Société française de Vexillologie. Ancien cadre administratif dans le privé et le public, il a été successivement archiviste-documentaliste et journaliste. Il  est l’auteur d’une douzaine de livres.

Jean-Claude Rolinat participera jeudi 11 novembre à la 4ème Journée nationale et identitaire organisée au Forum de Grenelle (5, rue de la Croix-Nivert Paris XVème - métro Cambronne) par Synthèse nationale. 

15:11 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 05 novembre 2010

Le nouveau livre d'Anne Kling, "Le CRIF, un lobby au coeur de la République", vient de sortir...

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Préface de Jean-Yves Le Gallou

 

Huit cents invités au dîner annuel du Conseil Représentatif des Institutions juives de France. Toute la classe politique présente en rangs serrés afin d’entendre les remontrances, récriminations et requêtes de cette officine représentant, de son propre aveu, quelque 100 000 personnes. 1/6e à peine de l’ensemble de la « communauté » et 0,2% de la population totale du pays. Dîner de gala relayé par autant de dîners régionaux et de contacts réguliers tout au long de l’année au plus haut niveau de l’Etat.

 

Comment une telle influence, un tel pouvoir même, sont-ils possibles dans une démocratie laïque ne reconnaissant officiellement que des citoyens tous pareillement égaux? Pourquoi la classe politique française fait-elle preuve d’une telle complaisance à l’égard du CRIF et de ses dirigeants? Qui se qualifient eux-mêmes de « porte-parole politiques de la communauté juive de France » mais songent d’abord à défendre les intérêts d’un pays étranger, Israël.

 

Fantasmes ou mensonges, que cette puissance? Une plongée dans l’histoire de cette  institution devenue « interlocuteur essentiel de l’Etat » et l’examen attentif des actions et réactions du CRIF tout au long de l’année 2009 et de la première partie de 2010, permettront au lecteur d’en juger.

 

Editions Mythra, 294 pages. 18,00 €.

 

Pour le commander : cliquez ici

 

Anne Kling participera jeudi 11 novembre à la 4ème Journée nationale et identitaire organisée au Forum de Grenelle (5, rue de la Croix-Nivert Paris XVème - métro Cambronne) par Synthèse nationale. 

17:45 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 03 mai 2010

Les Fascismes américains de François Duprat et Alain Renault viennent d'être réédités...

gghj.jpgQuoi ? Des fachos américains. Comment est-ce possible au pays du hamburger, du Coca Cola, des sectes et des droits de l’homme. Ben si. Y a des fachos partout, camarade. Ben mince, alors. On est cerné !

 

Dans la collection « documents pour l’Histoire » les Editions Déterna publient Les fascismes américains (1920-1944) de François Duprat (photo) et Alain Renault dans la version intégrale comprenant le seconde partie restée inédite suite à l’assassinat de François Duprat le 18 mars 1978.

 

Cette histoire de l’extrême droite au pays de la Démocratie s’étend des précurseurs des années vingt au « procès pour sédition » de 1944 destiné à réprimer les menées fascistes. De la campagne antisémite de Henri Ford au Bund germano-américain elle offre un panorama complet des diverses formes de fascisme local : « démagogues » produits par la crise de 1929, organisations de « shirts » aux diverses couleurs, groupes racialistes et antisémites, actions des italo-fascistes comme des « 200% américains » apportant un éclairage sur des formations parfois puissantes mais le plus souvent méconnues en Europe.. Nombreuses illustrations inédites.

 

Les fascismes américains (1920-1944), par François Duprat et Alain Renault, Éditions Déterna, Collection « Documents pour l'histoire », dirigée par Philippe Randa, 322 pages, 31 €.

En vente à la librairie Primatice (10, rue Primatice Paris XIIIème).

09:43 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 11 décembre 2009

La désinformation autour de l'immigration : le nouveau livre d'Arnaud Raffard de Brienne...

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Comment a-t’on pu en arriver là ? Cette question que les plus lucides de nos concitoyens se posent forcément devant la submersion migratoire qui étouffe  la France, peut-elle vraiment trouver réponse ?

 

Le spectacle désolant de la tiers-mondisation de nos villes et, déjà, de nos campagnes ne peut plus échapper à quiconque, et pourtant une stupéfiante passivité, un engourdissement mortel semble paralyser les Français

 

De doctes personnages et leurs études nous expliquent le naturel et l’universalité dans le temps et l’espace des phénomènes migratoires qui devraient d’ailleurs, selon eux, s’intensifier encore avec les années.

 

Pourtant, l’auteur affirme qu’aucune fatalité ne présidait à cette immigration massive qui n’est, bien au contraire, que la résultante dramatique d’une énorme tromperie appuyée sur une  désinformation intense et multiforme mise au service de l’idéologie libérale du laissez-faire, laissez-passer.

 

Il a fallu mentir sur les faits et les chiffres quand ils n’étaient pas dissimulés, piéger les mots et, souvent, les employer à contre-sens, légiférer pour faire taire les Français de souche. Statistiques inexistantes ou truquées, arguments spécieux, périphrases, vocabulaire dévoyé, néologismes opportunistes et images judicieusement choisies ont été utilisés à temps et à contretemps afin de soumettre nos compatriotes à une pensée unique forgée dans les cénacles où l’on pense à la place du peuple et souvent contre lui.

 

Ceci dit, impossible de taire qu’il a fallu aussi beaucoup d’égoïsme, de passivité voire de lâcheté, d’individualisme forcené et de désintérêt des Français pour leur propre destin, pour en arriver là.

 

Il a fallu aussi calomnier inlassablement, à défaut de les réduire au silence, les rares compatriotes clairvoyants qui percevaient les drames qu’engendrerait inévitablement une immigration incontrôlée. Procédures, censure et calomnies furent et demeurent leur lot quotidien.

 

Quant au peuple de France, il n’a jamais eu à s’exprimer politiquement sur ce sujet capital pour son devenir et celui de ses enfants.

 

La désinformation autour de l'immigration, Arnaud Raffard de Brienne, Editions Fol'fer, collection l'Etoile du berger, 2009, 212 pages, 20,00 €

Arnaud Raffard de Brienne dédicacera ses livres à la journée du livre de Noël organisée par Renaissance catholique, dimanche prochain 13 décembre, à Villepreux (78) au domaine de Grand'Maison. 

samedi, 05 décembre 2009

Une nouvelle biographie signée Nicolas Tandler : TROTSKI...

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LE TROISIEME DU TRIO SOVIETIQUE…

 

De l’URSS disparue, surnagent trois noms, Lénine, Staline, Trotski. Notre collaborateur et ami Nicolas Tandler se devait, après Lénine (chez Dualpha) et Staline (chez Pardès), d’inventorier Lev Davidovitch Bronstein, dit Trotski. C’est chose faite. 

 

Charmeur, cultivé, cosmopolite, ce juif ukrainien, fils d’un exploitant et négociant agricole nanti, joua un rôle déterminant dans la prise du pouvoir par les bolcheviques en novembre 1917 à Petrograd. Il se distingua ensuite, lors de l’effroyable guerre civile de 1918 à 1922, par des massacres de « Blancs », comme de « Rouges » déviationnistes.

 

Convaincu de son écrasante supériorité sur les autres chefs communistes, les méprisant, sûr de succéder à Lénine, Trotski se transformera en oiseau hypnotisé par un serpent quand Staline se dressera face à lui. Eliminé de l’URSS, réduit à des jeux politiques de bac à sable au sein de l’émigration, errant d’un pays à l’autre, sa mort violente au Mexique en fait le martyr légendaire du communisme international. Victime par excellence, il est encore, en ce début du XXIème siècle, exalté à travers le monde par des disciples fanatisés. Comme lui, ces nostalgiques forcenés, individualistes intransigeants, sont à la poursuite de la société totalitaire globale.

 

Dans notre période en recherche de voies nouvelles rejetant le libéralisme financier et le néo-marxisme, le personnage à double face que fut Trotski doit être médité car ses imitateurs sont tapis parmi nous…

 

Nicolas Tandler : « Trotski »

Collection QUI SUIS-JE ? 128 pages, 12,00 €. 

Editions PARDES 44, rue Wilson 77880 Grez-sur-Loing 

e-mail : sarl.pardes@orange.fr

Nicolas Tandler sera au 6ème sSalons du livre d'Histoire, dimanche 6 décembre à Paris (79 B, avenue Marceau 75016), où il dédicacera ses livres.

15:00 Publié dans Livres | Tags : trotski, nicolas tandler, urss, npa, poi, lutte ouvrière | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Scarlett, le Sud et les Sudistes à l'honneur avec Jean-Claude Rolinat...

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C'est pour les amoureux du Sud et des Sudistes que notre collaborateur et ami Jean-Claude Rolinat, fin connaisseur des Etats confédérés, a écrit ce nouveau livre.

Tout à la fois ouvrage historique, chronique contemporaine et guide touristique, cet abécédaire du Sud profond évoquant neuf États est une pressante invitation au voyage. Alors, tournez les pages, laissez-vous porter par la petite musique des mots, réservez vos billets et... bouclez vos valises ! The "South gonna rise again" !

Ballade au pays de Scarlett, par Jean-Claude Rolinat, 290 pages, aux Editions Fol'fer (prix de vente public en franco de port 26 euros, 23 euros en librairie).

Jean-Claude Rolinat sera dimanche 6 décembre au 6ème Salon du livre d'Histoire (79 B, avenue Marceau 75016 Paris) où il dédicacera ses livres.

14:00 Publié dans Livres | Tags : sud, sudistes, scarlett, amérique, états-unis, jean-claude rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 25 septembre 2009

Ordre nouveau est de retour... dans un livre présenté par Alain Renault...

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Ordre Nouveau (Juin 1972 & 3ème congrès 1973) : Un « livre événement » présenté par Alain Renault aux éditions Déterna (Collection « Politiquement incorrect », dirigée par Philippe Randa) : les deux livres cultes du Mouvement Ordre Nouveau enfin réédités !

Beaucoup l’ont oublié, mais à l’origine du Front national, il y eut le mouvement Ordre Nouveau dont les militants, sous l’emblème de la croix celtique, firent front courageusement aux meutes gauchistes alors toutes puissantes de l’après-Mai 68… Alain Renault en a été un des responsables et a bien voulu présenter aux lecteurs les deux ouvrages publiés successivement par le Mou­vement en 1972 et 1973… La ligne politique est encore parfaitement d’actualité en ce début de XXIème siècle ; cette réédition tant at­tendue per­mettra aux « anciens » de l’époque comme aux nouveaux lecteurs de retrouver l’ambian­ce survoltée de cette période, grâce aux photos des diverses actions d’un mouvement qui reste encore aujourd’hui le cauchemar des gauchis­tes.

Le livre : Fondé en novembre 1969, Ordre Nouveau constitue pendant son existence la principale formation nationaliste de la période. Lors de son 2ème congrès des 10 & 11 juin 1972 et dans la perspective des élections législatives, il adopte une stratégie qui donne naissance au Front national dont Jean-Marie Le Pen deviendra le président. Son histoire revêt donc une importance plus grande que les affrontements avec les gauchistes qui ont assuré sa renommée médiatique. Le Mouvement Ordre Nouveau est dissous, en même temps que la Ligue Communiste, par décret du Conseil des ministres du 28 juin 1973.

 

Son histoire, ses idées, son programme ont fait l’objet des deux ouvrages publiés successivement par le Mouvement, en juin 1972 et en juin 1973, dont l’intérêt suscite cette réédition.

L’auteur : Alain Renault, adhérent d’Ordre Nouveau de janvier 1970 à la dissolution. Secrétaire de section, puis membre du Comité exécutif « délégué à la Province » à partir de juin 1971, membre du Conseil national, puis du Secrétariat permanent. Rejoint le Front national en 1974, membre du Comité central, puis du Bureau politique, Secrétaire général adjoint, puis Secrétaire général jusqu’en 1980. Adjoint de François Duprat aux Cahiers Européens de 1974 à 1978. Rédacteur à Militant et à Défense de l’Occident de 1978 à 1982. A collaboré au National, Item, Écrits de Paris, Rivarol, Minute, Le Crapouillot, Le Guide de l’Opposition… Il est aussi co-auteur des Fascismes Américains et de l’Album Le Pen.

460 pages – 35,00 €

Éditions Déterna - BP 58 - 77522 Coulommiers cedex
(par correspondance + 5,00 € de port)

 

Le livre Ordre nouveau est en vente à la librairie Primatice (10, rue Primatice Paris XIIIème - métro Place d'Italie).

 

Il sera ausi en vente à la 3ème journée nationale et identitaire de Synthèse nationale, mercredi 11 novembre à Paris.

10:39 Publié dans Livres | Tags : ordre nouveau, pfn, alain renault, politique, gud, fn, histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 07 août 2009

Une nouvelle biographie de Jacques Laurent...

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Critique littéraire, journaliste, essayiste, Jacques Laurent est également un pamphlétaire redouté. Auteur de best-sellers sous le pseudonyme de Cecil Saint-Laurent, il est aussi lauréat du Goncourt, membre de l’Académie française, pasticheur encore, historien, reporter de guerre, directeur et fondateur de revues. Jacques Laurent a été un des hommes les plus en vue de son temps. Faisant la couverture des magazines des années cinquante, académicien respecté à la fin de sa vie, il est traqué par la police au temps de l’OAS. Défenseur du désengagement politique en littérature, il est vilipendé par la gauche, prompte à dénoncer son "fascisme" supposé. Bien qu’adversaire des écoles et des catéchismes politiques, religieux ou littéraires, on a voulu faire de lui le maître à penser des "Hussards". Brûlant son existence par les deux bouts, multipliant ses succès féminins, roulant en Buick avec chauffeur, écumant les palaces des côtes méditerranéennes et les bars de Saint-Germain-des-Prés au temps de sa gloire, il met fin à ses jours dans l’absolu dénuement d’une chambre de bonne parisienne.

Jacques Laurent sort des cadres et des sentiers battus. La profusion de son œuvre donne le vertige. Que ce soit en littérature ou dans les combats, elle se démarque par une liberté de ton et une intelligence percutantes.

Ce Qui suis-je ?  Jacques Laurent s’attache à restituer l’essentiel de la leçon de liberté et d’intelligence laurentienne en éclairant les faces les plus marquantes de la vie de l’homme et de son œuvre.

Qui suis-je ? Jacques Laurent par Raphaël Chauvency, Editions Pardès,
128 pages - 12 euros (frais de port en sus)

 

 

Source : Cercle du 6 février

 

19:14 Publié dans Livres | Tags : jacques laurent, les hussards, cecil saint-laurent, pardès, livres, éditions | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 18 janvier 2009

LISEZ ET FAITES LIRE "LA FRANCE LICRATISEE"...

couverture_3.jpgPuisque la justice du Système nous en donne l'occasion (lire l'article ci-dessous), nous en profitons pour conseiller à nouveau à nos lecteurs et amis de lire le remarquable ouvrage publié par Anne Kling : La France licratisée.

 

Ce livre, par ailleurs agréable à lire, retrace parfaitement l'oeuvre destructrice, des années 20 à nos jours, des officines à la solde du communisme international. Officines qui continuent à sévir et dont on ne dénoncera jamais assez le rôle néfaste.

 

Lisez et, surtout, faites lire La France licratisée, c'est un acte militant.

 

Plus d'informations, cliquez ici.

15:28 Publié dans Livres | Tags : la france licratisée, anne kling, pc, urss, synthèse nationale, livres, justice | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 23 septembre 2008

Le nouveau livre d’Anne Kling :

anne.jpgREVOLUTIONNAIRES JUIFS  - Les principaux acteurs des révolutions bolcheviques en Europe (fin XIXe – 1950)…

 

Par Robert Spieler

 

Pourquoi Anne Kling, auteur de l’excellent ouvrage LA FRANCE LICRATISEE, s’est-elle focalisée dans son nouveau livre sur les révolutionnaires juifs ? Pourquoi pas les révolutionnaires allemands, ou lettons, ou hongrois ?  Pourquoi les Juifs, toujours les Juifs ?

 

La réponse est fournie dès la page de garde par une citation du Dr Angelo Solomon Rappoport. Ce dernier, dans le feu de la toute nouvelle révolution, proclamait sans équivoque et avec fierté dans son ouvrage dithyrambique, Pioneers of the Russian Revolution, paru à Londres en 1918: « Il n’y avait pas une seule organisation politique de ce vaste empire qui ne fût influencée par des Juifs ou dirigée par eux. Le parti social-démocratique, le parti socialiste-révolutionnaire, le parti socialiste polonais comptaient tous des Juifs parmi leurs chefs. Plehve maintenait que 80% des révolutionnaires en Russie étaient Juifs. Plus que les Polonais, les Lettons, les Finlandais ou même n’importe quel groupe ethnique du vaste empire des Romanov, ils ont été les artisans de la révolution de 1917 ».

 

Alexandre Soljenitsyne, dans Deux siècles ensemble, étrangement passé sous silence lors de  sa sortie, avait lui aussi analysé l’influence majeure des Juifs dans les mouvements révolutionnaires en Russie, et les tensions qui en résultèrent.

 

Mais, mis à part cet ouvrage majeur, il faut bien reconnaître que fort peu d’ouvrages ont jusqu’ici paru sur cette très délicate question.

 

Dans son livre, Anne Kling met en évidence le rôle essentiel que jouèrent les révolutionnaires juifs dans la gestation, l’organisation, la réalisation et la consolidation de la révolution bolchevique de 1917 en Russie, mais aussi, plus largement, dans la sphère européenne au cours des décennies qui suivirent.

 

Elle nous présente une galerie de quelque soixante-douze portraits souvent terrifiants, toujours étonnants, des principaux acteurs – hommes et femmes - de cette barbarie. Tous eurent d’importantes responsabilités et jouèrent un rôle, souvent majeur, dans l’instauration d’un régime sanguinaire qui mit à genoux les peuples et pays qu’il parvint à tenir dans ses griffes.

 

On y découvre les banquiers américain et suédois Jacob Schiff et Olaf Aschberg, qui financèrent les bolcheviks ; Trotski, Zinoviev et Kamenev, qui finirent assassinés sur ordre de Staline, car la Révolution dévore ses enfants, ce qui n’est pas le moindre de ses charmes… ; Kaganovitch, le Eichmann soviétique qui planifia l’Holodomor, la grande famine ukrainienne orchestrée par le pouvoir, qui fit au moins six millions de victimes, dont deux millions d’enfants… Sans oublier Lagoda, que le journaliste israélien Sever Plocher qualifiait récemment, dans un article intitulé Les Juifs de Staline, de « plus grand meurtrier juif du 20ème siècle » ; ou Jacob Agranov, qui avait pour slogan :  « S’il n’y a pas d’ennemis, il faut en créer, les dénoncer et les punir ». Anne Kling évoque aussi le Mengele bolchevique, Gregori Moissevitch Maïranovski,qui fut chargé de mettre au point un poison mortel ne laissant aucune trace et pratiqua de nombreuses expérimentations sur des cobayes humains (qu’il appelait poétiquement « les oiseaux »), dont il observait l’agonie à travers un judas. Ainsi qu’un autre personnage digne d’entrer dans l’histoire pour son invention, en 1937, des chambres à gaz « ambulantes » :  Isaï Davidovitch Berg. Et tant d’autres, et non des moindres. Sans oublier un certain nombre de femmes qui n’eurent rien à envier à leurs homologues masculins.

 

Dans sa conclusion, Anne Kling écrit notamment: « A l’heure où les nations européennes, Allemagne en tête, sont invitées de façon pressante à se souvenir encore et toujours de leurs propres fautes, à assumer leur responsabilité historique pour les horreurs commises, est-il normal que des pages entières continuent à être systématiquement occultées dans la mémoire des Juifs ? »

 

Je ne peux que vous engager à lire ce livre extrêmement intéressant et bien documenté, qui aurait mérité d’être préfacé par Alexandre Soljenitsyne.

 

 

Pour commander le livre d'Anne Kling, envoyez un chèque de 21 euros (le port est inclus) à l'ordre d'Anne Kling à l'adresse: Anne Kling BP 60291 67008 Strasbourg Cedex. Vous avez aussi la possibilité de vous offrir les deux ouvrages (Révolutionnaires Juifs et La France Licratisée) au prix de 32 euros, frais de port inclus.

16:45 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 09 février 2008

IL FAUT SAUVER LE CHOUAN CHIRE...

Est-ce la fin de Chiré ?

 

C’est le cri d’alarme lancé par Mickaël Savigny. Voici des extraits de sa correspondance :

 

”Nous devons en priorité expliquer ce titre. Chiré existe depuis plus de 40 ans […]. Pendant 35 ans, il y a eu une progression régulière : chaque année, nous faisions mieux que l’année précédente. J’ai commencé seul en 1966, nous étions 18 en 2000, mais depuis cinq ans tout a changé ; nos bilans comptables sont négatifs, le nombre des abonnés aux revues baisse, le volume des ventes de livres régresse lentement […].

 

Pourquoi tout cela ?

 1) Une baisse considérable de la lecture sérieuse ces dernières années […],

2) Nos amis sont de plus en plus divisés […],

3) L’entraide entre groupes amis est réduite au minimum, quand elle n’est pas inexistante ou négative […],

4) Un essai de mise en place d’une succession s’est assez mal terminé […].

 

Si vous ne m’aidez pas, le bilan 2007 sera encore mauvais et ce sera la fin partielle de nos activités […]. Il faut réagir, car cela devient grave. La période que nous vivons forme une génération de jeunes gens sans culture sérieuse […]. Faites lire de bons ouvrages, constituez de bonnes bibliothèques, donnez le goût des bons livres […]. QUE CHACUN D’ENTRE VOUS PASSE UNE COMMANDE D’UN MONTANT MINIMUM DE 30,00 €, FAITES CET EFFORT !”

 

SA D.P.F - B.P 1 - 86190 Chiré-en-Montreuil

Tel: 05.49.51.83.04 Fax: 05.49.51.63.50

@: sadpf.chire@gmail.com 

 

NDLR : Depuis 40 ans, les Editions de Chiré mènent un combat exemplaire pour la défense de la France française et de la Tradition catholique.

Même si nous ne partageons pas toujours leurs prises de position, force est d'admirer le travail effectué par Jean Auguy et ses amis.

Les Editions de Chiré font partie de notre patrimoine nationaliste, ne les laissez pas tomber...

 

Roland Hélie

10:05 Publié dans Livres | Tags : chiré, livres, éditions, poitiers, synthèse nationale, tradition, vendée | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 07 janvier 2008

Le dernier livre de Jean-Claude Rolinat : Frères d'Europe.

Ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous sépare...

 

 

Avec ce propos encourageant, Jean-Claude Rolinat (que nous avons eu le plaisir de recevoir lors d'une conférence de SN à Paris en décembre dernier - NDLR) nous rappelle dans son ouvrage que notre peuple doit avoir vocation à retrouver enfin cette nécessaire volonté politique qui saura nous réconcilier avec l’idée impérieuse que notre vieille Europe a encore un destin.

 

Pas ce « machin », pour reprendre le mot du Général De Gaulle quand il évoquait l’Otan. Pas cette Europe mercantile à l’âme vile que nous mitonnent des technocrates bouchés à l’émeri et payés pour ça. Pas cette « usine néo-soviétique » que dénonce l’auteur, qui voudrait uniformiser nos existences, nos traditions, nos coutumes, qui veut aujourd’hui pasteuriser nos fromages et interdire à nos vaches de péter tranquillement pour nous fondre dans l’écologiquement correct. Cette Europe qui, demain, si nous laissons faire, aura transformé nos villages en éco-musées et nos villes en ghettos juxtaposés, promoteurs d’un exotisme que nous n’aurons plus besoin d’aller chercher ailleurs.

 

L’auteur évoque au contraire avec fierté nos racines européennes . Nos racines gréco-latines, chrétiennes, omniprésentes dans notre patrimoine culturel. Elles se rappellent en effet à notre bon souvenir avec nos monuments, nos cathédrales, mais aussi par cette inimaginable richesse que nous ont léguée peintres et sculpteurs de talent, musiciens, écrivains et scientifiques de génie. Bref, tout ce qui a permis ce miracle civilisationnel dont nous sommes les héritiers, que le monde entier nous envie et qu’une certaine bêtise ambiante accompagnée d’un vieux et chronique sentiment de culpabilité voudrait associer à tant de vilenies. Qui voudrait nous faire oublier qui nous sommes pour nous fondre dans un magma culturel creux, multiculturel et multiethnique.

 

Dans cet ouvrage riche, documenté, passionnant et qui constitue une véritable invitation au voyage, Jean-Claude Rolinat insiste sur cette parenté charnelle qui unit les peuples européens. Il évoque ces valeurs communes qui doivent nécessairement forger notre communauté de destin.

 

Un passé commun, certes, avec ses déchirements, ses guerres fratricides qui ont jalonné notre histoire européenne et qui sont autant de leçons à méditer pour envisager sereinement notre avenir ensemble.

 

Il décrit et explique cette histoire commune si compliquée, avec ses bouleversements qui ont souvent conduit à redessiner nos frontières. Il nous raconte l’éclatement du bloc soviétique, la réapparition d’Etats souverains et aussi les incertitudes de ceux qui souffrent de facto d’un manque de cohésion nationale.

 

Il nous donne des pistes sur la façon dont doit s’organiser cette Europe, comment les patries européennes peuvent s’unir autour de projets communs en gardant leur identité propre.

 

Il devient en effet urgent qu’émerge cette Europe militaire et diplomatique que nombre d’entre nous appelons de nos voeux, pour faire justement ce que nous n’avons pas su faire avec les Etats-Unis et que nous saurons encore moins faire si nous continuons à nous affaiblir ainsi, face aux puissances émergentes du bloc asiatique.

 

L’Europe ne passionne pas les foules, on peut le comprendre. A la lecture de ce livre intelligent qui se lit d’un seul trait, on se rend compte que c’est un tort.  

 

Chantal Spieler

 

Frères d'Europe, éditions Dualpha, 369 pages, 35,00 €.

En vente à la librairie Primatice, 10, rue Primatice 75013 Paris

19:35 Publié dans Livres | Tags : europe, voyages, littératures, synthèse nationale, bruxelles, chantal spieler, histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |