Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 20 décembre 2011

Le deuxième volume de la biographie en bandes déssinées d'Hugo Pratt : un cadeau pour Noël...

arton3746.gifPar Christophe Langeot

 

Après « Les visions africaines » nous ne pouvons que recommander le tome 2 de la série BD « Hugo Pratt, un gentilhomme de fortune » intitulé « Venise ».

 

Placé en exergue, cette citation d'Hugo Pratt pose le ton de cette biographie romancée : "Je connais au moins 13 façons différentes de raconter ma vie et je ne sais s'il en existe une qui corresponde à la réalité ou si l'une est plus vrai que l'autre". Tant il est vrai que la vie du père de Corto Maltesse et du Sergent Kirk fut hors normes : Ballila à treize ans en Ethiopie, enrôlé de force dans la police maritime du Reich, interprète pour les alliés, bourlingueur aux quatre coins de la planète, franc-maçon épris d’ésotérisme… Cette album s'ouvre d'ailleurs sur un Raspoutine cherchant l'avenir auprès des géants de pierre de l'Ile de Pâques : un clin d’oeil au séjour que Pratt effectua en 1992 sur ce bout de terre du Pacifique.

 

La toile de fond de cette BD est la ville de Venise sous l'occupation allemande que le jeune Hugo redécouvre après son périple éthiopien. Une Venise remplie d'espions et de femmes troublantes dont il fut, on le sait, un grand amateur. Roman dessiné, truffé de tiroirs à clefs, biographie fictionnelle où se dessine en ombre portée Corto Maltesse au travers du crayon assuré du dessinateur trentenaire Paolo Cossi.

 

Occasion pour nous de redécouvrir l’œuvre du maître au travers ses planches traversants les chaos du XXe siècle et de ses rencontres oniriques : des corbeaux royaux de Stonehenge, des druides de la folle pensée, au Baron Ungern… Une œuvre incontournable qui trouve ses racines dans la tradition originelle.

 

« Hugo Pratt, un gentilhomme de fortune : Venise », Paolo Cossi, Editions Vertige Graphic, 208 pages couleur, 22,00 €

00:25 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 14 décembre 2011

Les derniers livres de Jean-Claude Rolinat :

Suite à l'entretien entre Franck Abed et Jean-Claude Rolinat (cliquez ici), de nombreux lecteurs de Synthèse nationale nous demandent comment se procurer les derniers livres de Jean-Claude Rolinat. Le plus simple, finalement, c'est de les commander directement à l'auteur qui se fera un plaisir de vous les dédicacer.

 

2687278643.jpg

 

Evita Perón, la reine sans couronne des Descamisados, par Jean-Claude Rolinat, Editions Dualpha, 244 pages, 29,00 €

 

images.jpg

 

Balade au pays de Scarlett, par Jean-Claude Rolinat, Editions Fol'fer, 285 pages, 23,00 €

Adresser un chèque correspondant à votre commande, à l'ordre de Jean-Claude Rolinat, à BP 41 77480 Bray sur Seine. 

11:23 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 05 décembre 2011

Livr'Arbitres, une revue littéraire à ne surtout pas manquer...

699-806-large.jpgIl faut lire (et s’abonner) à la revue Livr’Arbitres, non seulement pour la soutenir, mais parce qu’elle est la pépinière actuelle des jeunes pousses anti-conformistes. Epurée dans sa maquette, éclectique et talentueuse dans son contenu, ainsi est Livr’Arbitres. Dénicher de pépites de petites maisons d’édition, remettre à jour des classiques oubliés, telle est sa ligne rédactionnelle. Un peu foutraque ? « Croyant au devenir des jeunes poètes… elle n’en oublie pas pour autant les anciens… » Pour preuve… la torpeur mortifère des Européens peut ainsi, dans le même article, être évoquée à travers le « Camps des Saints » de Jean Raspail et l’analyse de l’économiste Hervé Juvin, tout en côtoyant au même sommaire une recension d’un texte de Pierre Boutang de 1967.


Dans cette livraison de l’automne 2011, un excellent dossier au titre clin d’œil : Blondin cet inconnu. Nos amis de LIVR’ARBITRES ont reçu l’appui de grognards chenus. Jean-Paul Angelleli évoque un aspect volontairement minoré de l’écrivain par certains de ses biographes, ses articles dans Rivarol et son amitié avec François Brigneau. Alain Sanders est, quant à lui, « soumis à la question » au sujet de l’écrivain. Sans oublier Francis Bergeron qui apporte sa pierre d’érudition à ce dossier.


Curieuse, enlevée, sans carcans idéologiques, passer à coté de cette revue revient à se priver d’une réelle et heureuse surprise que sait, parfois, nous réserver notre famille d’esprit.

 

Pour se procurer le dernier numéro de Livr'Arbitres cliquez ici

11:53 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 24 novembre 2011

Les pédagogues : essai historique sur l'utopie pédagogique...

41kKKPmWsXL__SL500_AA300_.jpgPar Véronique Bouzou
 
On déplore aujourd'hui en France et dans bien d'autres pays la faillite de l'éducation officielle. Jean de Viguerie, dans cet essai, éclaire parents et professeurs sur les origines du désastre. Les principaux responsables sont les pédagogues. Les innombrables réformes de l'enseignement, accomplies par les pouvoirs publics depuis un demi-siècle, ne représentent que la cause immédiate. Les pédagogues contemporains bien connus, Freinet, Ferrière, Piaget, Meirieu, se réfèrent toujours à ceux des siècles passés, comme Érasme, Comenius et Jean-Jacques Rousseau. Le système utopiste, mis au point au cours du temps, est devenu aujourd'hui doctrine d'État et réglemente l'enseignement dans une grande partie du monde. On doit en démasquer le mensonge. L'utopie pédagogique annonce la « réussite de tous » mais, en même temps, elle proscrit les véritables moyens d'apprendre et dévalue le savoir. Elle se targue de placer l'enfant au cœur du système scolaire — l'enfant « sujet » et non « objet » — mais en même temps elle lui refuse l'intelligence innée, la mémoire et l'appétit de savoir. Elle s'empare de lui, le façonne et le manipule. Toute la faillite vient de là. Libérons l'enfant de sa tutelle oppressive en en dénonçant l'utopie.

Les pédagogues, essai historique sur l'utopie pédagogique, par Jean de Viguerie, édité au Cerf, 158 pages, 14,00 € cliquez ici 

08:32 Publié dans Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 06 novembre 2011

Philippe Muray, la femme et Dieu...

nl26_02.jpg

Disparu en 2006 dans l’indifférence, Philippe Muray est aujourd’hui le penseur le plus à la mode. Mais si son humour et son impitoyable analyse de notre société se retrouvent sous les feux des projecteurs, il a sans doute été trop vite rangé dans la catégorie des “nouveaux réactionnaires”. Or, jusqu’ici, en dépit du nombre toujours croissant de ses adulateurs et de ses détracteurs, son œuvre n’a pas fait l’objet d’une étude objective et approfondie. Avec le brio et l’acuité qui lui sont habituels, Maxence Caron dépasse non seulement les clichés que l’époque plaque sur les thèmes murayens, mais va également au-delà de l’image même que Muray voulait bien donner de soi. En s’attachant à la question de la femme et à celle du divin, à travers les ambiguïtés, les contradictions et les non-dits de l’auteur de Festivus Festivus, c’est le sens profond de toute une œuvre que Maxence Caron met en lumière.

L’auteur : Agrégé de philosophie, Maxence Caron est l’auteur de l’ouvrage qui fait aujourd’hui autorité sur Heidegger, Heidegger : Pensée de l’être et origine de la subjectivité, ainsi que d’un nouveau système de philosophie, La Vérité captive, qui a créé l’événement à sa parution. Directeur des Cahiers d’Histoire de la Philosophie aux Éditions du Cerf où il a entre autres coordonné le premier collectif consacré à Philippe Muray, il est également poète et auteur d’ouvrages littéraires (Pages, Microcéphalopolis, Le Chant du Veilleur). Docteur ès Lettres, lauréat de l’Académie Française, musicien émérite, il a consacré plusieurs textes à la musique, de Bach à Mahler en passant par Beethoven et Liszt.

Philippe Muray, la femme et Dieu, de Maxence Caron, Artège éditions, 2011, 160 pages, 15,00 €.

Chez votre libraire ou aux Editions Artège cliquez ici

23:46 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'ultime ouvrage de Louis Marie Cordier : "En quelques mots...", publié par les Editions du Lore.

en-quelques-mots.jpgPar Jean Castrillo

En quelques mots… ce titre pourrait sembler ne pas convenir par sa simplicité à une œuvre particulièrement attachante et tout à fait considérable. Louis Marie Cordier l’a voulu sciemment et le lecteur au fil des pages découvrira un étonnant message transmis par une puissante personnalité dont l’infinie connaissance de notre humanité justifie précisément l’humilité du titre.

Nous nous trouvons placés en lisant cet ouvrage dans la peau d’un archéologue qui, en découvrant un infime tesson, dégage ensuite au fur et à mesure de ses fouilles un immense édifice. Voilà ce que le lecteur éprouvera après avoir terminé l’ouvrage de Louis Marie Cordier.

Avons-nous affaire à un philosophe ? Ne serait-ce pas plutôt un historien ?

On pourrait affirmer sans risque de se tromper qu’il court à travers le foisonnement des textes une trame de mysticisme que chevauche, cependant, une raison pure, froidement décantée. Il se développe, en fait, tout au long des chapitres, une grande symphonie à la fois héroïque et pathétique.

Là encore, nous découvrons un « musicien du verbe » orchestrant son œuvre en trois mouvements intitulés Hier, Aujourd’hui, Et maintenant ?

Nous sommes emportés dans ce flot savamment guidé malgré l’aspect quelquefois torrentiel de la pensée pour comprendre au final de l’œuvre de Cordier que nous avons participé avec l’auteur à l’Histoire d’un monde qui est en train de disparaitre.

Après le Crépuscule des Dieux et celui de Dieu, nous pressentons qu’il va se produire un Apocalypse d’où surgira un nouveau monde libéré du matérialisme dévastateur de notre temps.

Louis Marie Cordier nous crie en final : « Tenez-vous à l’écart ! Faites comme Ulysse. Bouchez-vous les oreilles ! ».

Voilà l’ultime message que l’auteur nous transmet avant de disparaitre. Qu’il en soit remercié.

En quelques mots... Louis Marie Cordier, Editions du Lore, 2011, 320 pages, 25,00 €

Pour se le procurer cliquez ici

21:08 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 04 novembre 2011

Le nouveau livre d'Hervé Ryssen: "Le racisme anti-blanc"...

RAB premiere 338 copie.jpgChaque année, en France, des immigrés se rendent coupables de milliers d’agressions physiques, de centaines de viols et de dizaines de meurtres contre des femmes blanches et des hommes blancs, sans que les hommes politiques qui nous dirigent n’élèvent la moindre protestation.
 
Dans les médias, ces affaires ne sont jamais traitées comme des crimes racistes, mais comme de simples faits divers. Il est en effet entendu que le racisme ne peut être que le fait d’un Blanc, et que la victime du racisme ne peut être qu’un pauvre immigré du tiers-monde, un “homme de couleur”.
 
Comme dans les films produits à Hollywood, le raciste, le salaud, celui qui agresse les plus faibles, qui pille la planète et qui détruit la nature, c’est toujours le Blanc, qui est le bouc émissaire des véritables prédateurs que sont les mondialistes, les maîtres de la finance et des médias. Ceux-ci travaillent sans relâche, de toutes leurs forces, à instaurer la société multiculturelle et le gouvernement mondial. Leur objectif est clair : ils veulent détruire la race blanche.
 
Depuis des décennies, leur propagande culpabilisatrice tourne à plein régime. À la radio, dans la presse, au cinéma et sur toutes les chaînes de télévision, c’est toujours le même discours humaniste, égalitaire et moralisateur qui revient, sept jours sur sept et tout au long de l’année. Au nom de l’égalité et de la tolérance, on demande ainsi au “petit Blanc” d’accepter l’arrivée des immigrés du tiers-monde, toujours plus nombreux, sous peine d’être désigné comme “raciste”. Il faut ouvrir son esprit, ouvrir son cœur, ouvrir… tout !
 
Après quelques décennies de ce matraquage idéologique estampillé aux “droits de l’homme”, le résultat est aujourd’hui bien visible pour tous : en Ile-de-France, les Blancs sont aujourd’hui minoritaires. Et au fur et à mesure que leur nombre grandit, les étrangers commettent sur les Blancs des violences et des crimes toujours plus nombreux. Voilà la vérité.
 
Le Racisme antiblanc, Hervé Ryssen, Editions Baskerville, 320 pages, 20 € (ajoutez 2 € de port, pour la France et l'étranger, et 8 € pour les Dom-Tom).

00:49 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 20 octobre 2011

Historiquement incorrect, un nouveau livre de Jean Sévillia...

41XEuKy0hTL._SL500_AA300_.jpgEn France, plus que jamais, le passé s’invite dans le débat d’idées, mais sur le mode polémique.

Qu’il s’agisse de définir l’identité nationale ou de s’interroger sur la place de la religion dans l’espace public, que la controverse porte sur l’héritage de l’Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu’il soit question de la réforme des programmes d’histoire à l’école ou de la création d’une Maison de l’histoire de France, tout est matière à division. Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment et les intérêts partisans interfèrent dans le débat.

En dix chapitres, en voici autant de grands exemples. Quelle a été vraiment la part des Arabes dans la transmission du savoir antique au Moyen Âge ? L’Église a-t-elle fait obstacle à la science ? À qui a profité la colonisation ? La Première et la Deuxième Guerre mondiale ont-elles été menées au nom des droits de l’homme ? Quel rôle l’immigration a-telle joué dans la construction de la France ? Quelle est la place de l’islam dans notre histoire nationale ?

Avec la même liberté de ton et la sûreté d’information qui avaient contribué à l’exceptionnel succès éditorial d’Historiquement correct, dont ce nouveau livre constitue le prolongement, Jean Sévillia sort ici des chemins balisés par le politiquement correct.

Notes :

Historiquement incorrect, Jean Sévillia, éditions Fayard, octobre 2011, 360 pages, 20,00 €

Jean Sévillia, rédacteur en chef adjoint au Figaro Magazine, a notamment publié des biographies (Zita impératrice courage) et des essais (Le Terrorisme intellectuel, Historiquement correct, Moralement correct) qui lui ont valu un large public.

08:58 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 19 octobre 2011

Dominique Venner, électrochoc des esprits pour un choc de l’histoire.

3038388475.jpgPar Olrik

La Droite strasbourgeoise (cliquez ici)

Dans un livre d’entretien conduit par la journaliste Pauline Lecomte, « Le choc de l’histoire » publié aux éditions « Via Romana », Venner se penche une nouvelle fois sur notre époque en crise. On retrouvera en filigrane la grille d’analyse affûtée qu’il avait déjà exposée dans son ouvrage « Le siècle de 1914 », mais cette fois pour en dépasser le cadre restreint de la discipline historique. 

Selon lui, la grave crise actuelle clos un cycle historique amorcé en 1914 et qui aura secoué tout le XXème siècle. Après avoir favorisé un lent processus de déchristianisation, les idéaux des Lumières ont vu, au cours du dernier siècle,  les grands récits idéologiques qu’ils avaient enfantés s’effondrer les uns après les autres. Après avoir tordu le cou aux aventures fascistes en Europe, le communisme et le capitalisme mondialiste, qui se sont imposés à une Europe réduite à la sujétion, se sont révélés finalement incapables de surmonter les contradictions systémiques internes qui les taraudaient.

Le communisme s’affaissera brutalement sur lui-même sans prévenir, en 1989, laissant le mondialisme des droits de l’homme porté par les Etats-Unis bien seul face à ses propres apories. Passée une brève période d’euphorie, la faillite de Lehmann Brother en 2008 est venue signifier à une planète incrédule la mort par KO technique de la dernière illusion issue des ruines du XXème siècle et partant, le début du déclin de l’empire américain. 

Pour Dominique Venner, la grande faute qui caractérisa toutes ces expériences idéologiques fut de ne s’inscrire qu’exclusivement dans le champ trop temporel du politique ou de l’économique. Malgré les prétentions eschatologiques et les abords religieux que ces aventures n’ont jamais manqué d’emprunter, toutes se révélèrent in fine bien incapables de bâtir des modèles durables de société, comme su par exemple le faire en son temps le christianisme. Les mythes du progressisme égalitaire, de l’homme nouveau ou encore de la fin de l’histoire auront finalement buté sur l’amère réalité de leur impossible avènement. Leurs échecs successifs laissent donc aujourd’hui les Européens à la fois exsangues et durement désemparés devant un sérieux questionnement identitaire.

Même le christianisme, passablement épuisé, ne présente plus la moindre possibilité d’un recours. Son universalisme - qui put être un atout lorsqu’il s’agissait de légitimer l’hégémonie de l’Europe sur le monde - se révèle désormais totalement inopérant à offrir des solutions pour des Européens ramenés à un monde multipolaire et violemment chaviré par un rééquilibrage des puissances entre ex-dominés et ex-dominants. Pire encore ! Ce résidu d’universalisme, qui nimbe encore tout l’Occident, les handicape aujourd’hui dans leur capacité à répondre au réveil identitaire, et souvent revanchard, des civilisations concurrentes.

dvenner2.jpgL’état des lieux est clair : l’Europe, assommée par le traumatisme de deux guerres mondiales, est entrée en dormition depuis plus de 50 ans. Mais l’effondrement annoncé de l’empire américain provoquera inévitablement le retour souverain des nations du vieux continent dans le jeu de l’histoire. Inutile de s’illusionner ! Ce réveil ne se fera pas sans de déchirantes et profondes révisions. La grande démonstration de ce livre tient précisément dans l’évidence que la solution dépasse largement le champ des contingences du politique stricto sensu.

Dépourvue de religion identitaire, à la différence de l’Inde, du Japon ou de la Chine, l’Europe va devoir retrouver ce qui la singularise en renouant avec sa plus longue mémoire. Une mémoire amenée à former les bases d’une mystique identitaire apte à produire un imaginaire collectif opérant face aux nouveaux enjeux de la modernité. Les Européens vont devoir se réarmer moralement s’ils ne veulent pas tomber en servitude. A cet égard, il nous donne l’exemple du renouveau hindouiste actuel en Inde, amorcé grâce à la création par Nagpur en 1925 d’un mouvement identitaire à vocation plus culturelle et spirituelle que politique.

Sur ce chemin qui remonte dans notre plus longue mémoire, Dominique Venner nous indique des pistes. Il nous renvoie d’abord à son ouvrage « Histoire et Tradition des Européens : 30 000 ans d'identité » et évoque ensuite une « histoire européenne des comportements [pouvant] être décrite comme le cours d’une rivière souterraine invisible et pourtant réelle. » Pour lui, cette rivière qui coule en nous, souvent à notre insu, prend sa source dans la Grèce antique en général et dans l’œuvre fondatrice d’Homère en particulier. Dans l’Iliade et l’Odyssée, qu’il qualifie de « mémoire des origines », il est possible de retrouver tout l’imaginaire européen dans sa substance la plus parfaite. Notre vision du monde, notre rapport à la nature, au vivant, à la mort, notre cœur aventureux, notre façon d’enchanter les éléments et de sublimer nos sentiments, cette relation entre les hommes et les femmes sur un pied d’égalité, tout est là sous nos yeux, écrit il y a presque 3 000 ans déjà.

Venner nous avise toutefois à ne pas confondre tradition et folklore. La vraie tradition consiste à entreprendre des choses neuves dans le même esprit que celui des anciens. Alors que le folklore, c’est justement l’inverse. En exemple, il nous donne des figures contemporaines d’Européens, sur lesquelles, selon lui,  l’esprit de la tradition a indéniablement soufflé. Parmi ceux-ci, il s’attarde longuement sur le cas du colonel Claus von Stauffenberg. Cet officier qui incarna la fidélité à la tradition aristocratique allemande fut l’instigateur décisif de l’attentat manqué contre Hitler.

En conclusion, nous citerons cette phrase de Dominique Venner : « ce n’est pas rien de se savoir fils et filles d’Homère, d’Ulysse  et de Pénélope. »

 

Livres de Dominique Venner (NDLR) :

Le Choc de l'Histoire, Dominique Venner, Editions Via Romana, 185 pages, 2011, 20,00 € (cliquez ici)

Le Siècle de 1914, Dominique Venner, Editions Pygmalion, 408 pages, 2006, 22,50 € (cliquez là)

Histoire et tradition des Européens : 30 000 ans d'identité, Éditions du Rocher, Monaco et Paris, 2002, 273 pages, 17,50 € (cliquez là)

18:45 Publié dans Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 14 octobre 2011

Sarkozy sous BHL...

106467767.jpgLes éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier Sarkozy sous BHL, un pamphlet de l'ancien ministre Roland Dumas et de l'avocat Jacques Vergès qui vise l'actuel président de la République, Nicolas Sarkozy, et le sinistre bouffon qui lui sert de conseiller en matière de politique étrangère...  

"Président de la République pour un an encore, ce sont deux Résistants qui vous écrivent pour vous dire que vous trahissez la France". C'est par cette accusation terrible que Roland Dumas et Jacques Vergès sonnent la charge contre la politique étrangère de Nicolas Sarkozy, telle que celle-ci se manifeste dans les bombardements perpétrés contre la population civile de la Libye.

Il s'agit d'ailleurs moins, pour l'ancien président du Conseil constitutionnel et pour le célèbre avocat, de plaider pour M Kadhafi que de dénoncer une politique qui viole le droit international et piétine l'héritage du général De Gaulle. En réalité, sous le masque de l'humanitaire, le président de la République renoue, en Libye comme en Côte d'Ivoire, avec le vieux colonialisme et vise à s'assurer des richesses de ces pays au mépris des intérêts des peuples et de la souveraineté des États.

Par leur argumentation implacable et la férocité de leur style, Dumas et Vergès s'inscrivent dans la lignée des grands polémistes français, du Voltaire de l'affaire Calas au Victor Hugo de Napoléon le Petit. Ils dressent ce faisant un portrait accablant d'un président de la République qui a dévoyé sa fonction jusqu'à la caricature, qui parle le français comme le parlent les voyous et qui, croyant se rehausser, s'est flanqué d'un Bernard-Henri Lévy comme directeur de conscience, on a les Malraux qu'on peut… Sarkozy sous BHL, c'est le dernier degré d'abaissement où est tombée la France. Puissent les Français se réveiller à temps !

Ce pamphlet qui fera date est complété, en annexe, par le dossier complet de la plainte déposée devant la Cour pénale internationale contre Nicolas Sarkozy pour crime contre l'humanité.

Sarkozy sous BHL, Roland Dumas et Jacques Vergès, Editions Pierre-Guillaume de Roux, 120 pages, octobre 2011 : cliquez ici

23:28 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 07 octobre 2011

Sortie du n°6 du Livr'arbitres...

viu1317980043g.jpg

Rappel : A l'occasion de la sortie de ce nouveau numéro, la revue organise une soirée littéraire et amicale le mercredi 12 octobre à partir de 20 heures au bar le 15 vins, 1, rue Dante, 75005 Paris (cliquez ici).

Avec la participation (et les possibles dédicaces) de: Francis Bergeron, François Bousquet, Patrick Gofman, Michel Mourlet, Emmanuel Ratier, Joseph Vebret, Miège, Innocent....

19:22 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 06 octobre 2011

Vient de sortir : « Une révolution sous nos yeux – Comment l’islam va transformer la France et l’Europe », de Christopher Caldwell...

revolution islam.jpgL'Europe peut-elle rester la même si sa population change ? Selon Christopher Caldwell, la réponse est non.

 

Une Révolution sous nos yeux constitue la première analyse sans concession des bouleversements colossaux induits par les vagues d'immigration à dominante musulmane que connaît l'Europe de l'Ouest et la France en particulier, depuis un demi-siècle. Observateur scrupuleux de l'Islam et de l'Europe depuis plus de dix ans, Caldwell montre que les élites européennes ont sous-estimé voire totalement éludé les effets sociaux, spirituels et politiques de l'immigration musulmane, qui sont considérables et durables, au profit des effets économiques, qui sont faibles et transitoires.

Alors que des populations d'origine étrangère de plus en plus sûres d'elles-mêmes défient les fondements de la culture européenne, les commentateurs réagissent soit par la peur et la fureur soit par des platitudes évasives. Une Révolution sous nos yeux évite ces deux travers. Par la force d'une documentation méticuleuse et l'honnêteté de son propos, ce livre expose clairement de quelle façon l'immigration musulmane est en passe de remodeler définitivement l'Occident.

« Un livre magnifiquement documenté, aux arguments solides et moralement sérieux. Toujours alarmant, jamais alarmiste. » Dwight Gardner – New York Times

« Personne ne peut sérieusement mettre en doute après la lecture de ce livre que l'immigration à grande échelle, en particulier musulmane, est en train de transformer profondément l'Europe » Niall Ferguson – Professeur à Oxford et Stanford.

Constatant qu’un demi-siècle d’immigration de masse a échoué à produire un melting-pot en l'Europe, Christopher Calwell propose une analyse provocante et sans faille de cette révolution démographique, en grande partie inattendue, qui se déroule sous nos yeux.

 

L'auteur : Christopher Caldwell est éditorialiste au Financial Times.

 

Une Révolution sous nos yeux de Christopher Cadwell, préface de Michèle Tribalat, Editions Du Toucan, 600 pages, 21,85 €

 

Source Le Gaulois cliquez ici

22:53 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 05 septembre 2011

Présentation du nouveau livre d'Aymeric Chauprade :

22:45 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 30 août 2011

"Le retour des gueux, le réveil des lions" par Claude Perrin...

perrin11.jpg

Ce livre est en souscription, jusqu’au 30 Septembre 2011, au prix de 19 € + 3 € de frais de ports, au lieu de 22 € + 3 € après cette date. Pour toute commande, merci de régler par chèque à l’ordre de : « les éditions de la forêt », sur papier libre en précisant la souscription au livre.

En savoir plus cliquez ici

Les Editions de la Forêt : 87, montée des Grapilleurs 69380 St Jean des Vignes

11:01 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 05 mai 2011

ENFIN PARU ! Les Journées Chouannes - 40e anniversaire : le testament de Jean Auguy

chouan_d'honneur.jpgCet ouvrage est accompagné du Certificat de Chouan d'Honneur.
Ouvrage historique puisque c'est le dernier édité par Chiré sous la présidence de Jean Auguy !
Il contient :
- Présentation de Jérôme Seguin.
- Bilan et passation de pouvoir par Jean Auguy, notre fondateur.
- Intervention de François-Xavier d'Hautefeuille, nouveau directeur de la DPF (Diffusion de la Pensée Française).
- Hommage à Jean Auguy et Jean Séchet, par Jean-Baptiste Geffroy
- Et toutes les conférences et allocutions des Journées Chouannes 2010, avec entre autres les deux entretiens particulièrement appréciés avec Jean de Viguerie et Xavier Martin, que nous remercions une nouvelle fois de nous avoir honorés de leur présence, ainsi que tous les autres intervenants.
Un livre de collection ! (18 x
25 cm, 100 p. - 30 € [5 € de port en sus])

RENCONTRE-DEDICACE AVEC JEAN AUGUY
LE SAMEDI 7 MAI DE 15H30 A 18H30

A DUQUESNE DIFFUSION

27, avenue Duquesne 75007 Paris

 

Renseignements complémentaires : cliquez ici

19:21 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 14 avril 2011

Gofman chez Taddei ce soir...

P Gofman.jpgNotre ami et collaborateur à la revue Synthèse nationale, l'écrivain Patrick Gofman sera ce soir 14 avril à 22 h 45 à l'émission "Ce soir ou jamais" de Frédéric Taddei, sur France 3, pour son livre Vengeances de femmes édité chez Fol'fer.

15:14 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 17 mars 2011

Deux nouvelles productions chez SEMIS Diffusion :

Jacquette_Bourbon.jpg

Un DVD entretien de 90 minutes avec Jérôme Bourbon à l'occasion des 60 ans de Rivarol

douguine.jpg

et un second avec Alexandre Douguine réalisé lors de son passage à Paris en janvier dernier.

En vente à la librairie Primatice : 10, rue Primatice 75013 Paris (20,00 € le DVD)

10:16 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 13 mars 2011

Madame du BARRY à Pont aux Dames...

genere-miniature.gifSamedi 19 mars 2011 à partir de 10 heures

 

La dernière maîtresse de Louis XV fut enfermée, à la mort du roi, dans l’abbaye cistercienne du Pont aux Dames, rasée, comme beaucoup de ses sœurs, hélas, à la révolution.

 

Nous n’avons certes pas l’intention d’en faire une sainte de vitrail, mais nous voulons retracer certains traits de sa vie, de son caractère, son action de mécène des arts après Madame de Pompadour, et par-delà ses charmes incontestables qui ont enflammé les sens du roi, (les superbes pastels de Madame Vigée-Lebrun sont là pour en témoigner) de sa gentillesse : j’en veux pour preuve le fait qu’elle revint après sa libération revoir les religieuses dont elle avait su faire ses amies ; or l’ordre de Cîteaux, si ce n’est pas la Trappe,  n’est pas exactement un ordre relâché !

 

Nous sommes loin, ici, de la légende noire sur son compte, et des chansons colportées par les harengères, futures tricoteuses.

 

Comme ce sera le cas pour Louis XVI : « qui veut noyer son chien l’accuse de la rage » sans compter la jalousie des hommes, bien sûr, et des femmes pour sa beauté.

 

Chance pour nous, vient de paraître, aux éditions Tallendier, la dernière biographie de Madame du BARRY, signée de Jeanine HUAS (cliquez ici). Elle sera des nôtres le 19 mars et dédicacera son dernier opus.

 

Nous évoquerons avec sa biographe, Michelle SAPORI, la personnalité de sa modiste, Rose Bertin, qui fut aussi la couturière de Marie-Antoinette ; chef d’entreprise, je la qualifie de « femme libre » comme Madame du Barry le fut dans un genre différent.

 

Un repas gastronomique « à la du Barry » c’est à dire autour du chou-fleur précèdera la visite de l’église Saint Georges de Couilly Pont aux Dames (XIIe/XVIe s.) où nous entendrons un concert de musiques du XVIIIe siècle, par Lorenzo CIPRIANI, au clavecin, et Timéa CIPRIANI, soprano. (œuvres de CLERAMBAULT,  CAMPRA, CORRETTE, EXAUDET, RAMEAU, TAPRAY, LULLY.)

 

Couilly Pont aux Dames proche de Paris, sur l’autoroute A4, et à 4 km du TGV-RER Marne la Vallée Disneyland, est très bien desservi par route et par fer.

 

Réservation obligatoire :

Organisation : Association Culturelle de Couilly Pont aux Dames, 41, rue de la Marne 77860 Couilly Pont aux Dames - tél/fax : 01 60 04 13 36 - courriel : d.m.bataille@free.fr

01:00 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 07 mars 2011

Jean Mabire, l’écrivain soldat...

mabire.gifAvant l’écrivain militaire à succès, il y eut Jean Mabire le chasseur alpin, le lieutenant de réserve déjà trentenaire rappelé sous les drapeaux pour effectuer sa période dans le djebel algérien. Une arme pas comme les autres, à laquelle Mabire resta fidèle toute sa vie. Rien pourtant ne prédestinait l’écrivain normand à coiffer la célèbre tarte bleu-roi des chasseurs. Son attirance pour les troupes d’élite et autres hommes de guerre (deux titres de revue qu’il dirigea dans les années quatre-vingt) ne s’explique pas non plus sans cette connaissance intime qu’il acquit en Algérie de la guerre et de ceux qui la font. Chacun à sa manière, Philippe Héduy et Dominique Venner ont chanté le caractère initiatique de cette guerre qui refusait de dire son nom. Après deux numéros « Vagabondages » et « Patries charnelles », le Magazine des Amis de Jean Mabire a donc choisi de rendre hommage dans sa dernière livraison à l’écrivain et au soldat.

Le toujours dynamique Bernard Leveaux ouvre la marche avec un retour sur la série de livres que J. Mabire consacra aux unités parachutistes, son autre saga (pas moins de onze volumes) avec l’histoire de la Waffen-SS. Légion Wallonie, Les Panzers de la Garde noire, Mourir à Berlin… Éric Lefèvre, son documentariste, assurément aujourd’hui l’un des meilleurs connaisseurs du sujet en France, revient dans « L’Internationale SS » sur cette partie incontournable de l’œuvre de Mabire, à laquelle on aurait toutefois tort de la résumer. La biographie du maître − son passage au 12e BCA − n’est pas oubliée et l’on comprend, en lisant son article « Chasseur un jour… », pourquoi le capitaine (H) Louis-Christian Gautier dut se faire violence pour ne pas médire des troupes de montagne !

Le dossier est encore complété par la relecture, confiée à votre serviteur, du livre Les Samouraïs (« La plume et le sabre ») et les souvenirs très vivants des années de service en Rhodésie d’Yves Debay, rédacteur en chef de la revue Assaut (le bien titré « Mercenaire ! »). À chaque parution, une publication qui se bonifie, sur le fond comme sur la forme.

Les Amis de Jean Mabire : cliquez ici

10:00 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 06 mars 2011

Au coeur du pouvoir, le nouveau livre d'Emmanuel Ratier consacré au Siècle...

au-coeur-du-pouvoir.gifEmmanuel Ratier, journaliste et écrivain reconnu comme le meilleur spécialiste (et sans doute le seul) du club Le Siècle sort une nouvelle version, beaucoup plus complète et très enrichie d’Au Cœur du pouvoir (plus de 700 pages, en petits caractères). Rappelons que sa première édition, épuisée depuis longtemps et malheureusement totalement méconnue, comprenait déjà la liste intégrale des membres du Siècle, avec leurs biographies détaillées, l’histoire intégrale de ce cercle, son système de fonctionnement et de cooptation, l’histoire de son fondateur, etc.

La nouvelle version, qui vient de paraître, comprend plus de 2000 biographies à jour à fin 2010 (il y a environ 500 membres et une centaine de « membres invités », mais en 40 ans, cela fait environ 2000 personnes qui se sont succédé). Ces 2000 personnes, comme nous l’expliquons dans ce blog, sont celles qui ont dirigé la France et qui dirigent notre pays depuis 40 ans. Il s’agit des principaux hommes politiques, des patrons de journaux et présentateurs de télévision, des grands hommes d’affaires et des financiers. Ils représentent la quintessence du pouvoir oligarchique français, concentrant entre leurs mains l’essentiel du pouvoir et sans doute près de 90% du PIB français. On y compte des personnalités aussi bien de droite que de gauche (chaque gouvernement comprend au moins la moitié de membres du Siècle, en général le Premier ministre et presque tous les présidents de la République). Ce sujet est au coeur de l’actualité avec la mise en cause de ces supposées « élites », avec leurs multiples défaillances dans le déclenchement de la crise financière et économique actuelle et leur volonté scandaleuse de faire passer leurs intérêts financiers personnels avant ceux de la nation à laquelle ils appartiennent. Ils sont les parfaits représentants de cette nouvelle « superclasse mondialisée ».

En raison de l’immense intérêt de cette enquête de fond, et sans aucun parti pris malgré les positions longtemps marquées de son coordinateur, nous avons décidé de le proposer aux visiteurs de notre blog, le livre étant bien évidemment boycotté par les circuits de la grande distribution… dont les patrons appartiennent au Siècle.

Pour se procurer Au coeur du pouvoir : cliquez ici

12:00 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 25 février 2011

Les Centurions sont en deuil...

62168610.jpg

Jean Lartéguy est mort

Source ONG cliquez ici
-

De son vrai nom Lucien Osty, il est né à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) le 5 septembre 1920 avant de grandir à Aumont-Aubrac (Lozère). Alors que la Seconde guerre mondiale éclate, il s’engage en 1939 et rejoint en 1942 les Forces françaises libres (il obtient d’ailleurs la Croix de guerre 39-45). La guerre finie, Jean Lartéguy passe une licence de lettre et devient correspondant de guerre. Il couvre notamment les conflits en Corée et en Indochine puis devient grand reporter à Paris-Presse puis à Paris Match. En 1955, il obtient le prix Albert Londres pour des articles sur la guerre d'Indochine. De cette expérience sur le terrain de l’horreur naît une cinquantaine d'ouvrages, notamment sur les conflits d'Indochine, de Corée et d'Algérie. Mais le succès vient à partir de 1959, avec des livres comme Les centurions. Les mercenaires (700.000 exemplaires vendus), Les prétoriens ou Mourir pour Jérusalem. Les centurions ont d’ailleurs connu une seconde vie aux Etats-Unis. Ce récit de guerre, qui s’inspire notamment de la figure du général français Marcel Bigeard, y a été réédité à la demande du général américain David Petraeus, qui a trouvé dans l’ouvrage une inspiration pour la guerre en Irak. Son dernier ouvrage Traquenard était paru en 1996. Jean Lartéguy était chevalier de la Légion d'honneur.

17:16 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 21 février 2011

ERNST VON SALOMON, MEMORIALISTE DE LA REVOLUTION CONSERVATRICE ALLEMANDE…

evs-1933.jpgPar Francis Bergeron

 

Article publié dans le dossier consacré à la Révolution conservatrice allemande du numéro 21 (janvier février 2011) de la revue Synthèse nationale.

 

Assez récemment, les éditions Bartillat ont eu l’excellente idée de rééditer Ernst von Salomon, auteur culte, certes, mais seulement pour un petit nombre d’adeptes. Et ses livres majeurs n’étaient plus disponibles depuis plusieurs années. Jean Mabire notait, dans son Que lire ? de 1996, pour le regretter,  que « la mort d’Ernst von Salomon, en 1972 n’avait « pas fait grand bruit, et, aujourd’hui, on parle fort peu de cet écrivain singulier ».

 

Et bien parlons-en, précisément dans ce numéro de Synthèse nationale, car l’auteur des Réprouvés est certainement, avec Ernst Jünger, l’écrivain qui a le mieux raconté la révolution conservatrice allemande. Car il en a été aussi un acteur majeur.

 

La famille von Salomon descendait semble-t-il de protestants français ayant émigré au moment des guerres de religion. Et ce n’est pas le moindre des paradoxes que  de constater que cet ancien cadet se voulait l’héritier des chevaliers teutoniques. Quant à son nationalisme, il est avant tout prussien.

 

Né en 1902 à Kiel, le grand port de guerre allemand, von Salomon s’engage dans une école militaire, - ces fameux cadets -, alors même que la guerre vient de s’achever sur l’humiliation de la défaite de 1918, et que le pays sombre dans la révolution et la guerre civile. Il participe aux aventures politico-militaires des corps francs, reçoit le baptême du feu à Berlin et combat les spartakistes (bolcheviques). Il est de tous les complots : depuis le putsch de Kapp (1920) jusqu’à l’assassinat du ministre Rathenau (1922). « Nous voulions liquider tout ce qu’il y avait en Allemagne comme politiciens favorables à la politique « réaliste », avouera-t-il, peu avant sa mort, en 1972, dans un long entretien télévisé. Nous voulions les tuer les uns après les autres, jusqu’à ce que le peuple se réveille ».

 

A la suite de ce dernier attentat, Von Salomon est arrêté, et condamné à cinq années de forteresse, et c’est en prison qu’il va écrire Les Réprouvés, publié en Allemagne en 1930, et en France l’année suivante. C’est un livre militant, ardent, qui traduit une pensée aristocratique, médiévale. Von Salomon n’est pas un doctrinaire, et pour lui, l’action et la volonté se justifient en soi. « La patrie brûlait sourdement dans quelques cerveaux hardis ». Cette phrase, on la trouve dans Les Réprouvés. Elle fut reprise bien des fois, aussi bien par les jeunes fascistes français d’avant-guerre et de l’Occupation, que par de jeunes résistants, ou encore par les activistes de l’OAS. Et von Salomon devint le maître à vivre (plus que le maître à penser) de beaucoup d’intellectuels qui se rêvaient hommes d’action. A commencer par Drieu la Rochelle.

 

Une grande partie du récit des Réprouvés est consacrée à la préparation du meurtre de Rathenau. Et comme le note Jean Mabire, le livre semble prôner « l’action pour l’action, dans une optique de violence et de pureté qui se soucie peu des préoccupations doctrinales ».

 

A peine libéré, von Salomon se rue à nouveau dans l’action. Il est une nouvelle fois condamné à trois ans de prison, après une violente bagarre. Libéré, il se lie avec Ernst Jünger et les cercles politico-littéraires de la révolution conservatrice. Mais ils entend rester d’abord un activiste, et le voici compromis dans la révolte armée des paysans du Schleswig-Holstein contre le pouvoir central. Von Salomon dirige leur journal, et on le soupçonne d’avoir participé à une série d’attentats à la bombe. A cette époque (1929), rappelle le journaliste Jean-Pierre Bonicco, qui a postfacé la réédition des Cadets, les quatre fils von Salomon sont tous en prison en raison de leurs engagements extrémistes, parfois opposés, d’ailleurs.

 

Le roman La Ville parait en 1932 (en 1933 en France). C’est le portrait d’un agitateur vagabondant dans le radicalisme absolu, c’est encore une sorte d’autobiographie, autour de ses engagements « paysans ».

 

Puis sont publiés Les Cadets (1933), dont la traduction française ne paraitra, pour la première fois, que vingt années plus tard, récit à la première personne de son intégration à l’école des Cadets royaux, texte essentiel : « C’est ici que tout a commencé. Ici s’est forgée sa formidable capacité de résister aux pouvoirs établis… Ici, il a découvert ses affinités électives avec le prussianisme considéré non pas comme un système, un ordre substitué à d’autres, mais bien comme « le système, l’ordre sans appel possible » (François Nourissier, La Nouvelle NRF, mai 1953).

 

Curieusement l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler, le 30 janvier 1933, ne remplit pas von Salomon de joie. C’est pourtant bien l’écrasement du Rote Front et l’avènement d’un régime à la fois socialiste et nationaliste, que l’on pourrait penser assez proche des idéaux de la révolution conservatrice. Mais von Salomon a commencé à perdre sa fibre militante. Peut-être après la nuit des longs couteaux, où furent assassinés tant de ses anciens camarades des Freikorps. Ou parce que sa compagne était d’origine juive. Ou plus simplement parce que, pour lui, comme pour tous les vrais révolutionnaires de droite, « c’est dans l’échec seul que la liberté vit », selon la formule du polémiste Philippe Murray.  J’aurais tendance à privilégier cette dernière hypothèse.

 

Pendant l’Occupation, il voyage, en France, notamment, mais ne participe pas au culte national-socialiste, pas plus qu’au complot contre Hitler. Néanmoins il est interné par les Américains, en 1945, qui l’ont classé big nazi. Cet internement de dix-huit mois (son quatrième emprisonnement, en fait) va être l’occasion, une fois de plus, pour lui, d’écrire un nouveau chef d’œuvre : Le Questionnaire. Dans cet énorme livre (800 pages dans la version allemande, 650 pages dans la traduction française de Gallimard), von Salomon subvertit le « questionnaire de dénazification » en 131 questions qui lui a été soumis, et le transforme en un formidable pamphlet consacré aux cinquante dernières années de l’histoire de l’Allemagne. Le livre est un grand succès, de part et d’autre de la frontière (publié en 1951 en Allemagne, et en 1953 en France).

 

Mort en 1972, von Salomon n’a pas connu la chute du mur de Berlin, la fin du communisme, la réunification de l’Allemagne. Ses dernières années, il les avait passées, tranquillement, dans une maison au toit de chaume près de Hambourg. François Brigneau et Dominique Venner le rencontrèrent l’un et l’autre peu avant sa mort. Ils avaient cherché en vain dans « ce visage replet » les traits du jeune aventurier terroriste qu’il avait été. Mais c’est dans ses livres qu’ils sont gravés, et à jamais.

 

Les Réprouvés, La Ville, Les Cadets et Le Questionnaire constituent donc l’essentiel de l’œuvre de von Salomon. Commencez par Les Cadets (1), puis reprenez l’ordre chronologique de parution. Vous reconstituerez alors l’autobiographie de notre aventurier, une autobiographie transcendée par ce sens de la rébellion absolue qui fascina tant un Drieu la Rochelle ou un Roger Stéphane.

 

Note

1 - Les Cadets, par Ernst von Salomon, postface de Jean-Pierre Bonicco, Bartillat, 2008.

 

 

a sn 21.jpgCommandez ce numéro 21

de Synthèse nationale.

Un dossier complêt consacré à l'histoire de la Révolution conservatrice allemande réalisé par David Veysseyre : cliquez ici

23:11 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 20 décembre 2010

Le CRIF, un lobby au cœur de la République...

Article de Robert Spieler

publié dans Rivarol

(n°2978 - 10 décembre 2010)

 

Anne Kling est l’auteur de deux excellents ouvrages, La France Licratisée (Editions Mythra, 2006) et Révolutionnaires juifs (Editions Mythra, 2007) qui ont obtenu un grand succès. Succès mérité car son analyse de la puissance du lobby est imparable. Basée sur les revues et les sites internet des diverses officines, elle est servie par une langue claire et un style enlevé, qui rendent la lecture de ses ouvrages agréable et passionnante. Anne Kling récidive avec un livre consacré au CRIF, le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, qui dispose d’une puissance considérable, parlant d’égal à égal avec les dirigeants politiques au plus haut niveau et exprimant des désidératas qui sont autant d’ordres que s’empressent d’exécuter ceux qui les reçoivent. Préfacé par Jean-Yves Le Gallou, le livre évoque les origines de l’officine, l’importance des années Mitterrand, l’« invention » des dîners du CRIF, ses objectifs et décrit avec force l’incroyable activisme et l’influence totalement disproportionnée du lobby sur la vie politique française.

 

La naissance du CRIF.

 

Il faut remonter aux années d’avant-guerre et à une forte immigration juive de 140.000 personnes, en provenance d’Europe de l’est, les Juifs français étant au nombre de 190.000, pour comprendre les raisons de la création du CRIF en 1944. Cette immigration suscita des réactions violentes au sein de la communauté juive. Jacques Helbronner, alors vice-président du consistoire, accusera en 1936 les réfugiés juifs d’être « de la racaille, le rebut de la société, des éléments qui n’auraient pu être d’aucune utilité chez eux ». Emmanuel Berl, en 1938, dans un numéro de « Pavés de Paris », parlera d’une « immigration de déchets » et d’une « véritable catastrophe pour la France ». Ces amabilités devaient laisser des traces au sein de la communauté juive et entrainer la création durant la guerre d’une organisation juive à forte connotation communiste, qui allait contester le rôle prééminent de l’Union Générale des Israélites de France (UGIF), accusée de collaborer avec Vichy, et entraîner la création clandestine, en septembre 1944, à Lyon du Conseil Représentatif des Israélites de France. Le CRIF était né.

 

La montée en puissance du CRIF.

 

Le CRIF joue un rôle relativement modeste jusque dans les années 80, se contentant de défendre les intérêts de la communauté, la scène étant occupée par la LICRA qui elle, au nom de l’antiracisme, entend favoriser l’immigration musulmane massive. C’est l’arrivée en France d’un brillant activiste israélien, Avraham Primor, chargé par l’Etat d’Israël de redynamiser et politiser une communauté juive jugée trop timorée, qui va changer la donne. Araham Primor a pour mission de « réorganiser la communauté juive de France afin qu’elle occupe la place politique que lui confère son importance ». Voilà qui a le mérite de la clarté.

 

Lire la suite : cliquez ici

22:14 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 30 novembre 2010

VIVA EVITA ! Jean-Claude Rolinat présente sa biographie d'Eva Peron...

Evita Peron quadri.jpgNotre ami et collaborateur Jean-Claude Rolinat a publié dernièrement, aux éditions Dualpha, une remarquable biographie d'Eva Peron.
 
Evita, comme l'appelaient affectueusement les "descamisados", principaux soutiens du régime nationaliste populaire instauré par son mari, Juan Domingo Peron, en Argentine de 1945 à 1954, est un personnage historique qui mérite d'être étudié. Le livre de Jean-Claude Rolinat a le mérite d'aborder la vie de la "Sainte argentine" à la fois avec passion et objectivité.
 
Un livre à lire absolument et un cadeau idéal pour ceux qui veulent faire plaisir à un camarade à l'approche des fêtes.
 
Afin d'assurer la promotion et la diffusion de cette belle biographie d'Evita Peron :
 
Dimanche 5 décembre, l'auteur sera au Salon du livre d'histoire, à la Maison de la chimie, 28  rue  Saint-Dominique, Paris 7ème,
 
Mercredi 8 décembre, à partir de 19 h 00, il est invité par Martial Bild dans son libre journal sur Radio Courtoisie, 95.6 mgz à Paris et RP, 
 
Samedi 11 décembre, l'après-midi, il sera à la Librairie Primatice, 10, rue Primatice à Paris 13ème (métro Place d'Italie),  
 
et le jeudi 13 janvier 2011, à 19 h 00, il sera reçu par Serge Ayoub pour une conférence au  "Local", 92  rue de Javel, Paris 15ème.
 
Evita Perón, la reine sans couronne des Descamisados, par Jean-Claude Rolinat, Editions Dualpha, 244 pages, 29,00 €

00:07 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 26 novembre 2010

2011 : L'année HERGE...

par Francis Bergeron

 

Article publié dans le n°20

de Synthèse nationale.

 

C'est en 2011 que devrait sortir le filmde Steven Spielberg tiré de l'œuvre d'Hergé. Le scénario serait élaboré à partir des albums Le Crabe aux pinces d'or, Le Secret de la Licorne et Le Trésor de Rackham Le Rouge.

 

Rien d'étonnant à cela, car ces albums font partie des chefs d'œuvre de la série des albums Tintin.

 

L'intérêt de Spielberg pour l'œuvre d'Hergé est plus surprenante, dans la mesure où Spielberg ne passe pas pour un anticonformiste à tous crins, (sioniste impénitent, ami du financier-escroc Madoff, le Rastapopoulos des temps modernes, et du calamiteux Obama) et où Hergé, au contraire, a longtemps été considéré comme infréquentable par les porte-paroles du politiquement correct.

 

Nous connaissons les motifs de cet ostracisme, qui fut le calvaire d'Hergé, de 1944 à sa mort, en 1983, et qui perdura d'ailleurs jusqu'à la chute du Mur de Berlin. Il était reproché à Hergé (en vrac) son anticommunisme (Tintin au pays des Soviets), son apologie du colonialisme (Tintin au Congo), sa critique de la maçonnerie (Les Cigares du pharaon), de l'esclavagisme pratiqué encore au XXe siècle par les Arabes (Coke en stock), son amitié avec Degrelle, sa proximité avec la droite catholique (Le quotidien Le Vingtième Siècle, de l'abbé maurrassien Norbert Wallez), sa collaboration au quotidien Le Soir, pendant l'occupation de la Belgique etc. N'en jetez plus, la coupe est pleine! Un autre qu'Hergé n'y aurait pas survécu!

 

En fait le projet d'une version Spielberg des albums d'Hergé est un projet très ancien. Il avait déjà été étudié du vivant d'Hergé qui voyait dans le Spielberg de Retour vers le futur un cinéaste capable enfin de faire passer le souffle tintinesque sur grand écran, après les semi-réussites (ou semi-échecs) de Tintin et la Toison d'or et de Tintin et les Oranges bleues, dans les années soixante.

 

Spielberg a découvert Tintin un peu par hasard. Il a tout de suite considéré que: « tous les aspects du grand talent d’Hergé font partie de [son] approche cinématographique, l’humour, bien sûr, et le langage corporel, qui est très important. »

 

Ce projet avait été lancé puis abandonné, il y a une vingtaine d'années. Dans le domaine du cinéma, on dit qu'un projet abandonné ne renait jamais de ses cendres. Et ce film avait tout du serpent de mer. Cette fois, il semble que le dicton soit battu en brèche. Le tournage est très avancé, et Spielberg martèle: « Je ne trahirai pas l’esprit de Tintin ».

 

La sortie de ce film, l'an prochain va donner à l'œuvre d'Hergé une dimension qu'elle n'avait encore jamais atteinte : planétaire, sans doute. La diffusion des albums et des dessins animés avait certes largement dépassé la sphère franco-belge, depuis la fin des années cinquante. Mais Hergé n'avait pas encore acquis le statut d'artiste universel. Ce sera donc très vraisemblablement chose faite en 2011.

 

Comme pour l'écrivain Céline, il est remarquable de constater que cette reconnaissance d'un talent hors du commun, cette intégration au patrimoine culturel de l'humanité, au même rang, oui réellement au même rang qu'un Bach, un Cézanne ou un Rodin, s'est faite progressivement, de son vivant comme après sa mort, sans orchestration financière, sans lobbyistes, sans influences ou réseaux occultes, et même contre certains lobbyistes, certaines influences occultes.

 

Qu'est-ce qui donne à l'œuvre d'Hergé un caractère aussi exceptionnel, alors qu'il se publie chaque année, rien qu'en France, peut-être deux mille bandes dessinées nouvelles?  C'est que, jusqu’à Tintin, les bandes dessinées s’adressaient aux enfants, et uniquement sur un mode comique. Elles ne faisaient pratiquement jamais allusion à la politique, à l’actualité, aux faits divers contemporains. Jusqu’à Tintin, aucune histoire dessinée n’avait donné lieu à un vrai scénario. Jusqu’à Tintin, aucune BD ne pouvait se lire « comme un roman ». Jusqu’à Tintin, aucun adulte ne pouvait trouver un intérêt soutenu et renouvelé à ce genre de lecture.

 

L’autre immense talent d’Hergé réside dans le découpage des dessins et des planches, la page prise dans son entier, et pas de simples bandes de papier, avec des cases dessinées l'une derrière l'autre. La forme de roman donnée à l’histoire, le grand nombre de pages (62 pages, et parfois une histoire qui se poursuit sur deux albums), permettent de jouer avec la perspective, les formats.

 

2011 sera l'année Hergé. C'est une bonne chose aussi pour les valeurs que véhicule cette série. des valeurs d'enracinement... universellement partagées, en fait.

 

 

En préparation : Hergé, par Francis Bergeron, Collection Qui suis-je ?, Editions Pardès, parution prévue en 2011. On en reparlera...

 

Avez-vous pensé à vous abonner à Synthèse nationale ? C'est simple : cliquez ici

11:24 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 23 novembre 2010

Jean Parvulesco est mort...

Jean Parvulesco est né en Roumanie (Valachie) en 1929 et vient de mourir à Paris le soir du dimanche 21 novembre 2010. De la Nouvelle Vague à la littérature, sa vie très singulière a représenté une trajectoire personnelle à la fois solitaire et engagée collectivement.

 

Avant l’âge de 20 ans, vers 1948, il décide de fuir le régime communiste et traverse le Danube à la nage. Il est emprisonné dans des camps politiques de travaux forcés en Yougoslavie et parvient à rejoindre finalement Paris, en 1950, qu’il ne quittera presque plus. Il suit les séminaires de Jean Wahl à la Sorbonne puis fréquente les milieux les plus divers, dans une pauvreté contre laquelle il se débattu toute son existence.

 

Débute alors ce destin étrange et riche, où se mêleront l’écriture et l’action, et de nombreuses rencontres avec des cinéastes, des écrivains, des activistes, et des personnalités de zones différentes de l’échiquier politique. Proche de certains milieux de la Nouvelle Droite, il fut également lié à certains gaullistes, mais aussi à l’OAS, chiraquien atypique, apologiste du traditionalisme de René Guénon, influença le politologue russe Alexandre Douguine… Personnalité indépendante, il fut ami avec Raymond Abellio, Aurora Cornu, avec Louis Pauwels, discuta avec Martin Heidegger, Ezra Pound, Julius Evola… et connut Ava Gardner, Carole Bouquet et bien d’autres. Journaliste, il commence à écrire dans les années 60 et jusqu’à sa mort en passant de Combat à Pariscope, de Nouvelle Ecole à l’Athenaeum, de Rébellionà la Place royale ou Matulu : La tendance politique, l’objet ou la diffusion d’un média ne le préoccupait jamais. Pour lui, seul comptait ce qu’il appelait la littérature, l’acte de dire par le texte, véritable « expérience de la clandestinité».

 

Il mena cette expérience jusqu’à des retranchements personnels toujours mystérieux, où l’écrivain ne se distinguait plus vraiment du personnage, et le personnage de l’homme lui-même. Ce caractère unique, cet esprit qui semblait au-delà de toutes les difficultés du quotidien, à la vitalité exceptionnelle, à la culture secrète et souvent magnifique, lui valut d’être remarqué et apprécié par Eric Rohmer, Jean-Luc Godard ou Barbet Schroeder. Dans A bout de souffle, Jean-Luc Godard fait interpréter par Jean-Pierre Melville le rôle de Parvulesco (voir notre vidéo ci-dessous), qui aura cette réplique restée célèbre à une question sur son « ambition dans la vie » : « Devenir immortel… et puis mourir ». Dans L’Arbre, le maire et la médiathèque d’Eric Rohmer, il joue le rôle de « Jean Walter », proche de celui qu’il était en vrai, au côté d’Arielle Dombasle et de François-Marie Banier.

Au-delà de cette présence au cinéma, l’œuvre qui restera est son œuvre littéraire. Il commence à écrire des livres vers 50 ans, avec notamment leTraité de la chasse au faucon (L’Herne, 1978), recueil de poèmes remarqué, et un premier roman, La servante portugaise (L’Age d’Homme, 1987), publié récemment en Russie. Une trentaine de romans et une dizaine d’essais composent son œuvre. Deux éditeurs jouèrent un rôle primordial dans la publication de celle-ci : Guy Trédaniel et Vladimir Dimitrijevic. Sa façon d’écrire, rejetée ou adulée, intéressa fortement des personnalités comme Guy Dupré, pour qui elle constitue « l’entrée du tantrisme en littérature », Dominique de Roux, Michel Mourlet, Michel Marmin, Jean-Pierre Deloux ou Olivier Germain-Thomas (qui lui consacra une émission « Océaniques » sur FR3 en 1988).

Le 8 juin 2010, il est invité sur le plateau de l’émission « Ce soir (ou jamais!) » par Frédéric Taddéï sur France 3. Auprès de Dominique de Villepin, de Marek Halter ou Philippe Corcuff, il restera étonnamment silencieux. Son dernier livre, Un retour en Colchide, vient de paraître chez Guy Trédaniel. Il y notait, à sa façon, que « ce n’est pas nous qui décidons de l’heure. Moi, par exemple, je fais tout ce que je peux faire, mais je ne sais pas s’il ne faudra pas que je sois obligé d’abdiquer. D’ailleurs, j’ai l’impression que le moment de la fin arrive ».

 

 

Source Mécanopolis

13:19 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 18 novembre 2010

SENTINELLE FRANCAISE, le nouveau roman de Franck Abed...

"Est-il raisonnable de désespérer ? Certainement pas. Un jeune français nous fait vivre l’inexorable déclin d’un système politique et social qui s’effondrera avec fracas. Les émotions, les espoirs, les lassitudes, la vie telle qu’elle apparaît réellement… Voilà ce que vous découvrirez en lisant ce journal intime, d’une sentinelle française, qui commence en 2013. Pour ce soldat de l’impossible, l’Espérance est la seule voie. Peut-on y voir une projection de notre monde décadent ?"

L'auteur :  Écrivain et essayiste, Franck Abed se définit comme catholique, royaliste et « intellectuel marginal ». En septembre 2008, il décide de lancer la plateforme culturelle catholique « Génération FA8 », placée sous la protection de Saint Antoine. Sous son égide, il réalise - entre autres - plus de cinquante entretiens écrits avec des personnalités diverses et variées. Depuis juin 2010, Franck Abed a réduit son implication dans « Génération FA8 », pour se consacrer à ses entretiens vidéos, à ses recherches intellectuelles et à ses futurs livres. 

 

Sentielle française 204 pages, 22,00 €, Dualpha Editions

En vente à la librairie Primatice (10, rue Primatice Paris XIIIè - métro Place d'Italie).

14:57 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 07 novembre 2010

Un nouveau livre de Jean-Claude Rolinat : une biographie d'Eva Péron...

Evita Peron quadri.jpg

Nombreuses sont les femmes qui ont marqué de leur empreinte l’histoire de leur pays de naissance ou d’adoption. Que ce soient des femmes d’État énergiques ou des aventurières au sens noble du terme. Parmi ces femmes au destin extraordinaire, le cas d’Eva Péron ne laisse jamais indifférents celles et ceux qui sont attachés à une certaine idée de l’engagement politique. Le cas de notre Jeanne d’Arc nationale illustre parfaitement cela.

La mission de la Sainte de la Patrie par-delà les siècles n’est pas sans analogie avec les objectifs d’Evita : libérer son pays de l’occupation étrangère pour l’une, libérer son peuple de l’exploitation économique pour l’autre.


En Argentine, la petite Eva Duarte, la «bâtarde de la Pampa» pour  les uns, la «Madone des pauvres» pour les autres, a traversé le XXe siècle comme un éclair, illuminant d’une lueur fulgurante quelques années de l’histoire politique et sociale de son pays, pour agoniser terrassée par un cancer à 33 ans, l’âge du Christ !


La petite «Cosette» de Los Toldos, péjorativement surnommée «la  jument» dans les beaux quartiers de Buenos Aires, devenue la grande Evita fauchée en pleine gloire par une cruelle maladie, ne méritait sans doute pas cet excessif culte de la personnalité, mais sûrement pas non plus d’être poursuivie par cette haine récurrente des possédants et des militaires conservateurs.


Elle a traversé l’Histoire argentine à la vitesse de la lumière et elle reste encore pour beaucoup, bien longtemps après sa disparition, comme une sorte  d’idole à révérer et un exemple à suivre.


Ces pages tentent modestement de restituer sa vie et son combat. Evita, Siempre Evita…


Evita Perón, la reine sans couronne des Descamisados, par Jean-Claude Rolinat, Editions Dualpha, 244 pages, 29,00 €

Élu local, Jean-Claude Rolinat collabore régulièrement à la revue Synthèse nationale. Il est aussi membre de la direction nationale de la NDP. Passionné de voyages (et passionnant lorsqu’il nous les raconte… NDLR), il est membre de la Société française de Vexillologie. Ancien cadre administratif dans le privé et le public, il a été successivement archiviste-documentaliste et journaliste. Il  est l’auteur d’une douzaine de livres.

Jean-Claude Rolinat participera jeudi 11 novembre à la 4ème Journée nationale et identitaire organisée au Forum de Grenelle (5, rue de la Croix-Nivert Paris XVème - métro Cambronne) par Synthèse nationale. 

15:11 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 05 novembre 2010

Le nouveau livre d'Anne Kling, "Le CRIF, un lobby au coeur de la République", vient de sortir...

2457982678_2.jpg

Préface de Jean-Yves Le Gallou

 

Huit cents invités au dîner annuel du Conseil Représentatif des Institutions juives de France. Toute la classe politique présente en rangs serrés afin d’entendre les remontrances, récriminations et requêtes de cette officine représentant, de son propre aveu, quelque 100 000 personnes. 1/6e à peine de l’ensemble de la « communauté » et 0,2% de la population totale du pays. Dîner de gala relayé par autant de dîners régionaux et de contacts réguliers tout au long de l’année au plus haut niveau de l’Etat.

 

Comment une telle influence, un tel pouvoir même, sont-ils possibles dans une démocratie laïque ne reconnaissant officiellement que des citoyens tous pareillement égaux? Pourquoi la classe politique française fait-elle preuve d’une telle complaisance à l’égard du CRIF et de ses dirigeants? Qui se qualifient eux-mêmes de « porte-parole politiques de la communauté juive de France » mais songent d’abord à défendre les intérêts d’un pays étranger, Israël.

 

Fantasmes ou mensonges, que cette puissance? Une plongée dans l’histoire de cette  institution devenue « interlocuteur essentiel de l’Etat » et l’examen attentif des actions et réactions du CRIF tout au long de l’année 2009 et de la première partie de 2010, permettront au lecteur d’en juger.

 

Editions Mythra, 294 pages. 18,00 €.

 

Pour le commander : cliquez ici

 

Anne Kling participera jeudi 11 novembre à la 4ème Journée nationale et identitaire organisée au Forum de Grenelle (5, rue de la Croix-Nivert Paris XVème - métro Cambronne) par Synthèse nationale. 

17:45 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 03 mai 2010

Les Fascismes américains de François Duprat et Alain Renault viennent d'être réédités...

gghj.jpgQuoi ? Des fachos américains. Comment est-ce possible au pays du hamburger, du Coca Cola, des sectes et des droits de l’homme. Ben si. Y a des fachos partout, camarade. Ben mince, alors. On est cerné !

 

Dans la collection « documents pour l’Histoire » les Editions Déterna publient Les fascismes américains (1920-1944) de François Duprat (photo) et Alain Renault dans la version intégrale comprenant le seconde partie restée inédite suite à l’assassinat de François Duprat le 18 mars 1978.

 

Cette histoire de l’extrême droite au pays de la Démocratie s’étend des précurseurs des années vingt au « procès pour sédition » de 1944 destiné à réprimer les menées fascistes. De la campagne antisémite de Henri Ford au Bund germano-américain elle offre un panorama complet des diverses formes de fascisme local : « démagogues » produits par la crise de 1929, organisations de « shirts » aux diverses couleurs, groupes racialistes et antisémites, actions des italo-fascistes comme des « 200% américains » apportant un éclairage sur des formations parfois puissantes mais le plus souvent méconnues en Europe.. Nombreuses illustrations inédites.

 

Les fascismes américains (1920-1944), par François Duprat et Alain Renault, Éditions Déterna, Collection « Documents pour l'histoire », dirigée par Philippe Randa, 322 pages, 31 €.

En vente à la librairie Primatice (10, rue Primatice Paris XIIIème).

09:43 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |