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mardi, 11 novembre 2014

Dimanche 30 novembre, lire sous les sapins avec Anne Brassié

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lundi, 10 novembre 2014

Vient de paraître : A TABLE AVEC LE MARQUIS !

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vendredi, 07 novembre 2014

Les deux derniers Bouquins de Synthèse nationale à lire :

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QUATRE FIGURES DE LA REVOLUTION CONSERVATRICE ALLEMANDE Ils méritent d’être redécouverts aujourd’hui

photoliv45.jpgPierre Le Vigan

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Quatre figures, quatre portraits, quatre itinéraires. Voilà le sujet du dernier livre d’Alain de Benoist. Leur point commun : on peut légitimement, du point de vue de l’histoire des idées politiques, les rattacher tous au courant de la révolution conservatrice allemande. On comprend mieux, grâce à la bonne synthèse, fort bien informée, de l’auteur, l’antiproductiviste et antiéconomiciste Werner Sombart, le national-bolchevik et peut-être plus exactement national-léniniste Ernst Niekisch (qui était, lui, productiviste exaltant la figure du travailleur et du producteur, et aussi auteur étatiste, alors que le nazisme n’avait pas une notion sérieuse de l’Etat, ce que déplorera aussi Carl Schmitt). On revient avec intérêt sur Moeller van den Bruck, connu faussement pour son livre Le troisième Reich (dont la lecture est fort décevante au demeurant, tant les mots de Moeller ne nous parlent plus), loin d’être annonciateur de la pensée nazie, littéraire gagné par l’amour des enracinements nationaux, inclassable et surtout anti-bourgeois, qui se suicida en 1925. Chacun sera attentif aussi au cas du nationaliste césarien mais anti-totalitaire Oswald Spengler.

Le livre se lit fort aisément si on a une bonne culture de Weimar et de l’Europe des années 1914, 1920, 1930. Pour les autres, ce sera l’occasion de travailler. Il n’y a donc aucune raison sérieuse de ne pas lire ce livre !

Alain de Benoist, Quatre figures de la Révolution conservatrice allemande, 340 pages, 28 €,

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100 nouvelles occurrences pour le dictionnaire de Novlangue

novlangue-2013.jpgVoici 100 nouvelles occurrences de novlangue. Le voyageur savourera particulièrement la novlangue des transports :

- Panne électrique. Euphémisme employé dans les transports ferroviaires pour signifier aux usagers que des vols de métaux ont eu lieu. Voir « perturbations », « difficultés de circulation ».
- Evénements défavorables. Euphémisme utilisé par la RATP quand des supporters de l’équipe d’Algérie de football bloquent la circulation des bus.
- Difficultés de circulation. Euphémisme utilisé par la SNCF pour cacher aux usagers que des grèves sporadiques ou des actes de malveillance perturbent la circulation des trains. Voir aussi « panne électrique », « événements défavorables »
Polémia


Acteurs impliqués dans la conception. Expression utilisée à la place du mot « parent », car « Aujourd’hui, la filiation biologique n’est plus la seule filiation possible ; il y a une multiplication des acteurs impliqués dans la conception et l’éducation des enfants » (Dominique Bertinotti, commission des lois, réunion du 18 décembre 2012).

Américain. Mot fascinateur et accroche publicitaire, tout ce qui est américain étant réputé posséder toutes les qualités possibles.

Antifascistes. Agitateurs d’extrême gauche habituellement encensés par les médias et peu poursuivis par la justice malgré les déprédations et les violences qu’ils provoquent (ex. : « Des antifascistes protestent contre la venue du candidat FN à Sciences–po », leMonde.fr du 13 février 2014).

Austérité. Mot trompeur destiné à faire croire que l’on réduit effectivement les dépenses publiques en France, alors que l’on se borne, au mieux, à augmenter les dépenses un peu moins qu’anticipé et que l’on augmente surtout les prélèvements sur les salariés ; synonyme tout aussi trompeur : « rigueur ». Voir « économies budgétaires ».

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lundi, 03 novembre 2014

France, les années décisives, une réflexion de Laurent Ozon

BIOS-_couv_OZON_1.jpgClaude Bourrinet

« Nécessité fait loi », affirme le dicton. L'économisme se veut un destin. Donc, un fatum dont l'on ne sort que mort, ou quasiment. Car si la force des choses, des objets de consommation, l'emporte, emporte les corps, les âmes, l'humain, la vie, c'est tout ce qui est aléatoire, ou régi par la volonté, qui est noyé par le déluge réificateur. Autrement dit, la liberté est anéantie, et partant, toute politique, c'est-à-dire toute résistance aux prétendues « nécessités ».

Le dernier livre de Laurent Ozon, France, années décisives, dénonce cette « bulle » toxique, qui nous emprisonne depuis quarante ans. L'ancien conseiller de Marine Le Pen pour l'écologie, le fondateur de Maison Commune, organisation de formation pour cadres politiques, quant à lui, met l'accent sur l'avenir immédiat, qui décidera de notre survie en tant que peuple. Cette « bulle », qui tient du mirage, n'est plus qu'une baudruche qui se dégonfle sous nos yeux. La convergence des catastrophes, économique, démographique, écologique, politique, identitaire, nous ramène à ce qui avait été oublié dans la griserie des trente trompeuses, dans cette atmosphère de champagne bon marché, ce soir interminable où l'on fait la noce sans trop savoir comment le lendemain sera fait. Et voilà que le lendemain, c'est aujourd'hui, et que l'on a la gueule de bois.

Les vingt prochaines années vont donc décider du sort du peuple français, « substance historique sensible », et, plus largement, des peuples européens. Dans une saisissante analyse d'une situation qui a toute l'apparence d'être désespérée, Laurent Ozon nous livre des raisons d'espérer, malgré tout. Car, comme il le rappelle, c'est pas la volonté, l'action, la saisie lucide, pragmatique, décisive de notre destin, qu'un sursaut est possible. Il reprend la phrase de Heidegger, qui semble parfaitement résumer sa vision de l'engagement, et qui rejoint celle de Nietzsche : « Là où croit le danger, croît aussi ce qui sauve. » Pourquoi ? Tout simplement parce que « le réel revient en force ». Le réel, c'est tout ce qui nous lie au Territoire, aux Ressources, à la Reproduction. Autrement dit, à notre occupation du monde, à notre subsistance, à notre persistance vitale et identitaire.

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vendredi, 31 octobre 2014

De la Servitude universelle...

98335567.jpgClaude Bourrinet

L'émergence, dans la France chloroformée par des lustres d'endoctrinement, de discours émollients, et de délires idéologiques, d'un mouvement contestataire protéiforme, qui se décline par des manifestations impressionnantes, des opérations spectaculaires de dénonciation, des actes de résistance, a encouragé la prise de parole de Français, longtemps tenus de se taire et de souffrir en silence.

George Feltin-Tracol est l'un de ceux-là. Il nous propose régulièrement des analyses pertinentes sur notre monde, passe au peigne fin, si l'on ose dire, la question du contrôle de la société par les puissances étatiques, financières, médiatiques, dont l'objectif est d'instaurer un État mondial de tonalité totalitaire. Son ouvrage, En Liberté surveillée, remarquablement documenté, se veut, en même temps, une chronique des prémisses d'une « mise au pas » de la société française par un régime qui n'a plus aucune espèce d'inhibition « démocratique ». Les résistances multiformes, que tout le monde a en mémoire, et qui témoignent de la richesse plurielle (terme adéquat, cette fois!) de la lutte populaire, par exemple les manifestations contre les spectacles blasphématoires « Piss Christ », « Golgota picnic », l'affaire de Tarnac, le « cas » Dieudonné, la « Manif pour tous », ont pour réponses  les emprisonnements politiques, la censure, la brutale répression policière, les manipulations. La sphère politique est empoisonnée par l'idéologie nihiliste, les « nouvelles sacralités », qui suscitent des « phobies », lesquelles arment le bras de la « Justice », sans compter la vidéo-survillance, qui contrôle les routes et les rues, la novlangue, qui formate les consciences, l'endoctrinement scolaire, le néo-puritanisme, expression extrême de la clitocratie triomphante, dont l’égérie est la Suède, matrice du totalitarisme postmoderne dévirilisant, infantilisant, Grande Nursery dont Big Mother est la maquerelle fouettarde. Ces liens tressés par des Lilliputiens doctrinaires, liens dont le plus puissant, en ce moment, est incarné par le communautarisme, pendant symétrique d'un individualisme consumériste, sont destinés à étouffer notre identité... Ainsi cette entreprise liberticide évoque-t-elle la mise en place d'un despotisme nouveau, plus complexe, plus subtil, plus savant que les anciennes tyrannies, qui n'étaient que des ateliers artisanaux à côté de lui.

L'analyse ne se limite pas à une recension de notre servitude organisée, mais aussi à ses causes. La description de l' « État profond » est d'un intérêt capital : il s'agit en effet d'une « structure de gouvernement à la fois invisible et continue », qui gère réellement la société, tandis que les institutions apparentes, souvent élues, « représentatives », ne sont là que pour exécuter, ou amuser la galerie.

George Feltrin-Tracol, En liberté surveillée Réquisitoire contre un système liberticide, Éditions Les Bouquins de Synthèse nationale, 23€ - cliquez ici

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jeudi, 30 octobre 2014

Après Charette et St Louis, Philippe de Villiers va sortir Le Roman Jeanne d'Arc

Philippe de Villiers publie dans quelques jours "Le Roman de Jeanne d'Arc" aux éditions Albin Michel. Formidable trait d'union entre le ciel et la terre, Jeanne demeure aux yeux de tous les Français une héroïne extraordinaire.

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dimanche, 26 octobre 2014

Dans Présent de mercredi dernier : un entretien avec Georges Feltin-Tracol sur son dernier livre "En liberté surveillée"...

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Propos recueillis

par Catherine Robinson

Présent : En liberté surveillée est votre cinquième ouvrage. En regardant votre bibliographie, on relève la grande diversité des sujets abordés. Comment êtes-vous venu à écrire ce livre ?

Georges Feltin-Tracol : C’est l’affaire Dieudonné en janvier dernier qui en est l’étincelle. Mon éditeur et ami, Roland Hélie, me demanda une réaction. En y réfléchissant et en utilisant les nombreuses notes extraites de la Grosse Presse, j’en suis arrivé à la conclusion que la censure préventive contre l’artiste s’inscrivait dans un cadre liberticide plus large et plus global. Dès lors, plutôt que de me focaliser sur un seul exemple édifiant, j’élargissais la thématique et en explorait tous les rouages.

Présent : Dans plusieurs chapitres convaincants, vous revenez sur la répression orchestrée par le pouvoir socialiste à l’occasion des « Manifs pour tous ». Mais vous ne cachez pas non plus votre détestation des gouvernements de droite qui l’ont précédé. Pourquoi ?

GF-T : L’histoire des idées politiques françaises montre que ce qu’on appelle la « droite » est souvent d’anciennes gauches poussées à tribord par de nouvelles… Une certaine « droite » intègre déjà en acquis intangibles l’avortement, l’abolition de la peine de mort, etc. Elle se prépare à accepter l’homoconjugalité si bien que dans deux décennies, elle le défendra avec force. En outre, les organisateurs des manifestations anti-loi Taubira ont manqué de courage en ne faisant pas des places de la Concorde ou de la Nation des Maïdan parisiens. Mais il est vrai qu’on ne déclenche pas des révolutions avec des poussettes et des carrées Hermès ! Voir la récupération de ce vaste mouvement populaire par l’UMP, les sarközystes et l’Église de France montre surtout l’ignorance des enjeux par les manifestants. Et puis, sont-ils prêts à manifester contre les ravages du libéralisme, le travail dominical, le contrôle du vivant par les multinationales ou les méfaits de l’immigration ? Je ne le crois pas. Ils veulent conserver cette société. Je souhaite pour ma part la renverser. L’ennemi principal s’appelle par conséquent la droite, le libéralisme, l’Occident.

Présent : À plusieurs reprises, vous employez des néologismes tels que « financialisme », « gendérisme » ou « sociétalisme ». Qu’apportent-ils de pertinent à votre démonstration ?

GF-T : « Financialisme » est un invention sémantique du théoricien russe Alexandre Douguine pour évoquer la toute-puissance du fait marchand et son caractère planétaire. Le « gendérisme » incarne l’idéologie du genre. Quant à « sociétalisme », il repose sur un simple constat : le social, produit du monde du travail, s’efface au profit de préoccupations futiles excessives qui présentent l’avantage de détourner l’attention des peuples du coup d’État bankster. Tous proviennent toutefois de la même matrice délétère.

Présent : Vous n’hésitez pas à vous affranchir des limites territoriales françaises et à regarder l’étranger. La situation est-elle pareille ailleurs ?

GF-T : À peu de choses près, c’est le cas ! La situation hexagonale n’est pas unique. En Allemagne, la liberté d’expression est de plus en plus restreinte. En Grande-Bretagne, la vidéo-surveillance espionne toute la population et poursuit en justice ceux qui ne jettent pas leurs ordures aux heures prévues. Aux États-Unis, l’endettement des ménages constitue un véritable esclavage ultra-moderne. Bref, l’Occident correspond à un effroyable bagne.

Présent : En liberté surveillée est-il un essai foncièrement pessimiste ?

GF-T : D’un pessimiste actif et héroïque ! En dépit des nombreux exemples de déliquescence des libertés publiques et privées, l’espoir demeure avec les concepts révolutionnaires-identitaires de B.A.D. (bases autonomes durables) et d’autochtonopie. Il faut inciter à la sécession froide, douce, discrète, voire secrète et indolore, de nos territoires afin de bâtir une « contre-société » identitaire, solidariste, illibérale et anti-capitaliste. Un travail de très longue haleine !

Georges Feltin-Tracol, En liberté surveillée. Réquisitoire contre un système liberticide, Les Bouquins de Synthèse nationale, 284 p., 23 € (+ 3 € de port), à commander à Synthèse nationale, 116, rue de Charenton, 75012 Paris, chèque à l’ordre de Synthèse nationale.

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vendredi, 24 octobre 2014

Avez-vous pensé à vous procurer le nouvel album d'Aramis ?

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lundi, 20 octobre 2014

Samedi 25 octobre : Thierry Bouzard à la Librairie française

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Passez un bon moment : lisez la BD de Pierre Cassen (déssins de Ri7)

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Riposte laïque vient de publier une décapante BD réalisée par son sympathique Président, Pierre Cassen, et par la dessinatrice Ri7. Hollande en prend pour son grade. C'est bien vu... Rien à redire... A lire et à faire lire !

Le guignol de l'Elysée,Pierre Cassen et Ri7, 76 pages, 19,50 €

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samedi, 18 octobre 2014

Les nouvelles publications de Synthèse nationale :

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Singulier Maulnier !

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Bastien Valogne

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Notre rédacteur en chef adulé, Georges Feltin-Tracol, est décidément très prolifique ces derniers temps. Plus de trois semaines après la sortie aux éditions Les Bouquins de Synthèse nationale, d’un essai très remarqué, En liberté surveillée, le voici qui récidive en publiant aux éditions Auda Isarn Thierry Maulnier. Un itinéraire singulier.

Dense et concis, cet ouvrage évite le superflu. Il raconte le parcours de l’académicien, dramaturge, journaliste, moraliste et homme d’idées Thierry Maulnier. La concision est voulue. Il importe de donner à découvrir au jeune public, victime des programmes de « délecture » de la « rééducation non-nationale », de grandes figures intellectuelles. Il On compte même un cahier photographique.

Depuis sa disparition en 1988, Thierry Maulnier se trouve au purgatoire des idées. Guère réédités, ses ouvrages sont maintenant difficiles à dénicher hors des bouquinistes. Grand connaisseur de l’histoire des idées politiques contemporaines, Georges Feltin-Tracol n’évoque que brièvement l’œuvre théâtrale de ce membre de l’Académie française élu en 1964. Le préfacier Philippe d’Hugues le regrette. Le livre aborde surtout des thèmes occultés ou ignorés par le journaliste Étienne de Montety, dont le premier titre fut en 1994 un Thierry Maulnier récemment réédité.

Né en 1909, Thierry Maulnier est le pseudonyme de Jacques Talagrand. Issu d’une famille de professeurs, piliers de la IIIe République, il reçoit paradoxalement une instruction d’autodidacte de la part d’un père méfiant envers le système scolaire. Le jeune Jacques ne découvre donc le lycée qu’à seize ans à Nice. Il y fait preuve d’une incroyable nonchalance, qui frôle la plus grande paresse, et d’une érudition stupéfiante. Séjournant très vite chez ses grands-parents maternels en région parisienne, le lycéen à la haute taille acquiert une réputation assumée de dilettante. Bachelier, il se plie néanmoins à l’injonction conjointe de ses parents divorcés et s’inscrit en classe préparatoire : il doit intégrer l’École nationale supérieure et décrocher une agrégation, passage obligé pour une carrière d’enseignant prometteuse.

Là, il y côtoie des condisciples appelés Maurice Bardèche ou Robert Brasillach, et s’y fait des amitiés durables. Espiègle et facétieux, le futur Maulnier s’enthousiasme pour le théâtre, la vie nocturne parisienne et la bibliothèque de la rue d’Ulm. Lecteur de la presse militante royaliste, il se lie à l’Action française et s’approche de Charles Maurras. Il commence bientôt à rédiger dans cette presse. Afin d’éviter les foudres administratives et parentales, Jacques Talagrand collabore à des périodiques engagés et adopte un pseudonyme.

Lecteur avide et grand adepte de l’effort physique sportif, Thierry Maulnier apparaît dans les années 1930 comme l’un des principaux meneurs de la Jeune Droite, cette tendance post-maurrassienne des non-conformistes de la décennie 30. Sans jamais rompre avec Maurras, Maulnier s’en émancipe et développe ses propres réflexions politiques et intellectuelles, quitte à encourir parfois les vives critiques du « Vieux Maître ». Il s’implique dans des revues plus ou moins éphémères (Rempart, La Revue du XXe siècle, Combat, L’Insurgé). Cet activisme éditorial, amplifié par la parution d’ouvrages majeurs tels que La Crise est dans l’homme (1932),  Mythes socialistes (1936) ou Au-delà du nationalisme (1937), se complète par un engagement furtif dans l’Action française et dans quelques ligues. Parallèlement, il collabore au Courrier royal du comte de Paris et commence une œuvre philosophique, littéraire et poétique avec Nietzsche (1933) et Racine (1935).

Thierry Maulnier. Un itinéraire singulier s’attarde sur sa vie privée. Avant d’épouser l’actrice Marcelle Tassencourt en 1944, il éprouve dans la seconde moitié des années 30 une puissante passion avec Dominique Aury alias Anne Desclos, future Pauline Réage de la fameuse Histoire d’O (1954). Jacques Talagrand paraît tirailler entre ces deux femmes quand bien sûr leurs liaisons sont consécutives. Dominique Aury et Marcelle Tassencourt forment une polarité féminine stimulante pour Thierry Maulnier. En effet, Dominique Aury attise les feux de la radicalité : tous deux se passionnent pour la poésie, la polémique et le roman. Vers 1939, Thierry Maulnier commence un roman qui restera inachevé. Marcelle Tassencourt recherche pour son futur époux la renommée : ils aiment le théâtre, en dirigent un à Versailles et s’éloignent des controverses. Même après sa rupture avec Dominique Aury, Thierry Maulnier balancera toujours entre le repli théâtral et l’investissement politique.

Ses tergiversations sont paroxystiques au cours de la Seconde Guerre mondiale. Réfugié dès 1940 à Lyon, Thierry Maulnier écrit dans L’Action française et, sous la signature de Jacques Darcy pour Le Figaro, des contributions militaires attentivement lues par les occupants, Londres, les résistants et les responsables de Vichy. S’il approuve l’orientation générale de la Révolution nationale, il conserve néanmoins des contacts avec certains résistants et se ménage plusieurs sorties. Cet attentisme ainsi que ce double (voire triple ou quadruple) jeu sont dénoncés par ses anciens amis de Je suis partout. Cette réserve lui permet à la Libération d’échapper aux affres de l’Épuration ! Mieux, de nouveau dans Le Figaro refondé, il prend la défense publique des « réprouvés » parmi lesquels Maurice Bardèche et Lucien Rebatet.

Certes, l’après-guerre le détache de l’action (méta)politique. Il se lance dans la mise en scène de pièces classiques ou de ses propres pièces. Thierry Maulnier tient l’éditorial au Figaro, accepte de nombreuses préfaces et peut s’engager plus politiquement.

Georges Feltin-Tracol s’appesantit sur la participation de Thierry Maulnier à l’Institut d’études occidentales cofondée avec Dominique Venner au lendemain de Mai 1968. Si l’I.E.O. s’arrête trois ans plus tard avec de maigres résultats, il ne s’en formalise pas et soutient bientôt bientôt la « Nouvelle Droite ». Il assistera au XIIe colloque du G.R.E.C.E. en 1977 et acceptera de siéger dans le comité de patronage de Nouvelle École. Conservateur euro-occidental favorable à l’Europe libre et fédérale, il fustige le communisme, le gauchisme culturel et la menace soviétique sans se faire d’illusions sur la protection américaine, ni sur une véritable révolution des rapports sociaux au sein des entreprises en promouvant une véritable cogestion des travailleurs dans leurs entreprises.

Le soir de sa vie le fait moraliste avec sa tétralogie, Les Vaches sacrées. Dommage que l’auteur ne s’y arrête pas assez ! Mais c’est peut-être une partie remise grâce à un travail à venir d’une biographie intellectuelle complète. Beaucoup de ses détracteurs se sont gaussés d’un trajet qui, commencé aux confins du maurrassisme et du non-conformisme, s’acheva au Figaro et à l’Académie française. Et pourtant, on se surprend d’y relever plus de cohérence dans cette vie qu’on ne le croît. Georges Feltin-Tracol le démontre avec brio !

Bastien Valorgues

• Georges Feltin-Tracol, Thierry Maulnier. Un itinéraire singulier, préface de Philippe d’Hugues, Auda Isarn, 112 p., 18 €, à commander à Auda Isarn, B.P. 90825, 31008 Toulouse C.E.D.E.X. 6, chèque à l’ordre de Auda Isarn, port gratuit !

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vendredi, 17 octobre 2014

Lire, ou relire, François Duprat... Trois livres présentés ou écrits avec Alain Renault

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Le prétendu "impérialisme américain" n'est en réalité que l'expression d'un impérialisme plus général, les Etats-Unis étant colonisés de l'intérieur par des lobbies  contre lesquels ici comme partout des groupes ont tenté de mener la lutte de libération nationale et sociale.

Cette étude porte sur l'actions e ces mouvements  entre le début du XXe siècle et l'entrée des Etats-Unis dans la deuxième guerre mondiale : les précurseurs, la campagne antisémite de Ford, les "démagogues", produits de la crise de 1929, les mouvements purement fascistes de Shirts, le "Bund Germano-Américain" et diverses organisations du même type, la lutte contre la guerre et la répression des "menées fascistes".

Les fascismes américains, François Duprat et Alain Renault, Déterna, 320 pages, 31 € (+3 € de port)

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Fondé en novembre 1969, il constitue pendant son existence, la principale formation nationaliste de la période.

Lors de son 2e congrès des 10 et 11 juin 1972 et dans la perspective des élections législatives, il adopte une stratégie qui donne naissance au Front National dont Jean-Marie Le Pen deviendra le président.

Son histoire revêt donc une importance plus grande  que les affrontements avec les gauchistes qui ont assuré sa renommée médiatique. Le mouvement Ordre Nouveau est dissous, en même temps que la Ligue Communiste, par décret du Conseil des ministres du 28 juin 1973.

Son histoire, ses idées, son programme ont fait l'objet des deux ouvrages publiés successivement par le Mouvement en juin 1972 et en juin 1973 dont l'intérêt suscite cette réédition.

Ordre nouveau, présenté par Alain Renault, Editions Déterna, 446 pages, 35 € (+ 3 € de port)

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Le livre de François Duprat Histoire des Fascismes, initialement publié dans les années 70 et réédité au printemps dernier par Deterna, est désormais diffusé par Les Bouquins de Synthèse nationale. Ce livre est préfacé par Alain Renault. Vous pouvez vous le procurer en cliquant ici ou en nous retournant le bulletin de commande suivant cliquez là.

Histoire des Fascismes, François Duprat, Editions Déterna, 310 pages, 29 € (+ 3 € de port).

Passez vos commandes à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (correspondance uniquement) accompagnées d'un chèque à l'ordre de Synthèse nationale ou en ligne cliquez ici

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vendredi, 10 octobre 2014

L'événement éditorial de la 8e Journée de Synthèse nationale : le nouvel album du célébre dessinateur Aramis, " Ça calme ! "...

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Publié à l'occasion de la 8e Journée nationaliste et identitaire, Ça calme ! d'Aramis que l'on ne présente plus est le recueil que tout le milieu réclame à corps et à cris depuis des années. Sept ans de dessins parus dans les meilleurs titres de la presse nationale vous replongeront dans les pires scandales de cette Ve République vérolée dont on n'arrive décidément pas à se défaire…

Le regard désabusé mais perçant de notre ami trouve toujours le frai juste pour dénoncer la décadence mortifère de notre société et vilipender notre classe politique toujours plus soumise aux diktats des financiers qui mènent le monde. Gageons que la table de dédicace d'Aramis ne désemplira pas à la 8e journée puisqu'à l'approche des fêtes de fin d'année Ça calme! apparaît déjà comme le cadeau qui plaira à coup sûr à toutes les générations des familles qui veulent rester françaises !

Ça calme !, Aramis, Les Bouquins de Synthèse nationale, 310 pages, 23€ (+ 3€ de port)

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11:08 Publié dans 08 - La 8e Journée de Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 01 octobre 2014

Spécialiste de la chanson et de la musique non conformiste, Thierry Bouzard publie prochainement un nouveau livre :

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On en reparle...

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mardi, 30 septembre 2014

A propos du dernier livre de Georges Feltin-Tracol, "En liberté surveillée"

GFT LIBSURV.jpgBastien Valorgues

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Le 10 septembre 2014, le tribunal de Paris condamnait à des amendes avec sursis les vigiles de Notre-Dame et relaxait les Femen qui avaient détérioré les nouvelles cloches de la cathédrale. Le jour même à Saint-Étienne, le tribunal de police acquittait un curé poursuivi pour l’hébergement de « sans-papiers ». Quelques jours plus tard, tandis qu’Alain Soral se voyait condamné à 7 000 euros (soit 2 000 euros d’amende, 2 000 euros de dommage et intérêts et 3 000 euros de frais de justice) pour diffamation envers le F.N. Louis Aliot, le militant panafricaniste radical Kémi Séba était arrêté le 14 septembre et écroué pour purger – en régime d’isolement ! – une peine de deux mois de prison. Le 16 septembre dernier, en Bretagne, le procureur de la République obtint de lourdes peines – dont un an et demi de prison ferme – à l’encontre de quatre Bonnets rouges accusés de la destruction de radars automatiques et de portiques d’éco-taxe. Le 20 septembre, enfin, après l’incendie justifié du centre des impôts et des bureaux de la M.S.A. (Mutuelle sociale agricole) à Morlaix, le gouvernement de Manuel Valls somma l’appareil judiciaire de retrouver leurs auteurs écrasés par les charges, les normes, les oukases de la grande distribution parasitaire et le contre-coup des sanctions occidentales anti-russes. Dans le même temps, le Parlement discute d’un projet de loi anti-terroriste, soixante-dix ans après le triomphe en France des « terroristes »…

 

Tous ces exemples auraient pu figurer dans le nouvel essai de Georges Feltin-Tracol, En liberté surveillée. Comme l’indique le sous-titre, il s’agit d’un virulent « Réquisitoire contre un système liberticide ». L’ouvrage était attendu. Sa lecture ne déçoit pas. Sollicité par l’éditeur Roland Hélie au moment de l’affaire Dieudonné en janvier, le livre devait à l’origine s’appeler La Quenelle interdite. Mais en mobilisant une multitude de faits prélevés dans la presse officielle depuis plusieurs années, le rédacteur en chef du site Europe Maxima a très rapidement élargi son enquête et nous livre un diagnostic complet, édifiant et terrifiant d’une tendance lourde du monde moderne.

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jeudi, 25 septembre 2014

Nous sommes tous "En Liberté surveillée" : lisez et faites lire le nouveau livre choc de Georges Feltin-Tracol...

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mardi, 23 septembre 2014

Philippe Randa nous parle de son nouveau livre : Le roman noir des demandeurs d'asile...

dem asile sn.jpgPourquoi vous êtes-vous intéressé à ce sujet ?

Sur la question des demandes d’asile, je me suis aperçu que l’opinion publique a été fortement marqué par les réfugiés chiliens dans les années 70 du siècle dernier après le putsch du général Pinochet au Chili : la propagande de gauche et d’extrême-gauche ont convaincus nombre de nos compatriotes que tout opposant chilien était alors systématiquement torturé et exécuté, sans jugement aucun et cela même plusieurs années après la chute de Salvadore Allende… Fortement marqué par cette manipulation, les Français sont pour beaucoup ignorants des réalités de la question des Demandeurs d’asile en cette deuxième décennie du XXIe siècle… Dans leur esprit et quelles que soient leurs propres opinions politiques, de telles demandes sont peu ou prou légitimes sur le fond… Mais cette vision, c’était avant ! Depuis longtemps, la majorité des demandes d’asile s’avère être uniquement de la migration économique. Avec deux mamelles – les trafics humains d’une part et les subventions aux associations d’autre part – où s’abreuvent quantité d’acteurs peu scrupuleux.

Ce n’est d’ailleurs pas seulement vous qui l’affirmez…

Non, comme je l’ai indiqué en introduction de mon livre, Manuel Valls l’a lui-même reconnu dans les colonnes du Monde, en mai 2013…

Votre livre est-il exhaustif ?

Comment pourrait-il l’être, alors que chaque jour, nous assistons à de nouveaux coups de boutoirs d’une immigration-colonisation pas même ralentie, contrairement aux affirmations de nos gouvernants… On ne peut d’ailleurs plus le dissimuler : les tentatives de pénétration du continent européen via par exemple l’île de Lampedusa font désormais régulièrement la une de l’actualité… mais généralement lorsqu’un drame humain se produit, soit lorsqu’un bateau où se sont entassés des centaines de femmes et d’hommes fait naufrage avant d’avoir pu atteindre les côtes… Les associations pro-immigration jouent alors sur la pitié, non seulement pour culpabiliser « l’homme blanc », mais aussi pour récolter des fonds : l’un n’empêche pas l’autre, mais surtout, l’un est très profitable à l’autre : Y’a bon la culpabilisation !

Vous dénoncez ainsi les maffias qui tirent profit de ces demandes d’asile…

Elles sont régulièrement dénoncées, mais très difficilement mise en périls. Et pour cause ! Les multiples associations politisées à outrance – dont beaucoup sont financées sur fonds publics – n’hésitent jamais à monter aux créneaux, sous tous les prétextes possibles, pour entraver l’action des forces de l’ordre ; quand à la Justice où les membres du Syndicat de la Magistrature sont si nombreux, tout lui est bon pour laisser le temps aux pseudos-réfugiés de s’échapper dans la nature, de récupérer par des filières parfaitement au point de « faux-papiers » – rappelons que les « sans papiers » sont une imposture volontaire de langage pour apitoyer « l’homme blanc » et masquer l’image de ce qu’est réellement un clandestin : avant tout un délinquant ! – puis de lancer la procédure de naturalisation, aidés par les mercenaires de la cause imigrationniste : militants associatifs, avocats…

Vous consacrez d’ailleurs un chapitre à ces cabinets d’avocat spécialisés : vous parlez de juteux business…

Entre 2008 et 2012, les frais de dépenses liées au contentieux des étrangers pour les préfectures ont doublé : de 8,5 millions d’euros, ils sont passés 16,6 millions d’euros. Les « cochons de contribuables » apprécieront ! Chaque dossier rapporte entre 600 et 3 000 euros et certains avocats traitent jusqu’à 1000 dossiers par an. Des chiffres explicites, non ?

Vous révélez, documents à l’appui, que des sites africains font la promotion des « bons plans » du demandeurs d’asile…

Un exemple parmi d’autres : un site sénégalais compare pour le demandeur d’asile les avantages respectifs des « bons plans », des « réfugiés clitoridiens » (le pack Clit’Cut®) et ceux des voyages sportifs ou artistiques (les packs immigr’Art® ou immiSport®)… Le chantage humanitaire à l’excision des petites filles ou à la persécution des homosexuels est effectivement très efficace ; il s’agit alors, simplement, de suivre avec une certaine rigueur, la procédure administrative… « La demande d’asile expliquée aux nuls », en  quelque sorte !

(Propos recueillis par Catherine Robinson, parus dans le quotidien Présent cliquez ici)

Le roman noir des demandeurs d’asile, Philippe Randa, préface de Jean-Yves Le Gallou, Éditions L’Æncre, collection « L’Essentiel », 150 pages, 21 euros.

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lundi, 22 septembre 2014

Parution prochaine du nouveau livre du Marquis : A TABLE !

ProjetAtableWeb.jpgToutes les religions ont pour geste symbolique celui du boire et du manger, et c’est à la France qu’il revient d’être la patrie du bien boire et du bien manger.

Féru d’histoires et passionné de gastronomie Jean-Paul Chayrigues de Olmetta revisite ici avec humour quatre cents ans de bonne chère et d’art de la table, sans jamais lasser son lecteur. Mêlant anecdotes et histoire de la nourriture, il se livre ici à un tour d’horizon exceptionnel sur cuisine bourgeoise et cuisine des grands chefs, sans oublier ce qu’en disent les gourmets, gens de lettres aux papilles à fleur de plume… 

  • Une histoire de la gastronomie accessible à tous
  • Un guide des meilleurs restaurants, tavernes et bistrots
  • Un album cartonné, illustré par Nicolas Charrier et ses dessins pleins d’humour
  • Préface de Michel Sy, président des Amis de Curnonsky
  • Un livre-cadeau : 23 x 31 cm, en noir et en couleurs, environ 300 pages

Né à Paris le 30 octobre 1943, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta est Montmartrois et fier de l’être. Durant 35 ans, il fut attaché à la Société du Cheval Français et Contrôleur de la Société des Auteurs Dramatiques. Il est chevalier de l’ordre national du Mérite et commandeur du Mérite agricole.

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vendredi, 19 septembre 2014

"En liberté surveillée", le nouveau livre de Georges Feltin-Tracol, commenté sur Métamag...

GFT Lib surv.jpgPierre Le Vigan

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L’actuel Premier ministre Manuel Valls (ou hyper-premier ministre ?) représente parfaitement la mise en cohérence du système politico-médiatique dominant. D’un côté, nous avons le libéralisme économique, de l’autre, nous avons un libertarisme sociétal mais qui est obligatoire. En d’autres termes, l’idéologie libertaire, celle du libéralisme sociétal (pas celle de Proudhon bien sûr, non plus celle de Bakounine), est appliquée autoritairement. Il est ainsi obligatoire d’acquiescer à ses prémices sous peine d’être exclu du « cercle de la raison » et d’être assimilé à des « factieux ». Du coup, des moyens disproportionnés sont mobilisés contre les ennemis des lois « libertaires », lois qui ne sont autres que celles qui appliquent à la société les principes du libéralisme marchand.

Du même coup, les humoristes qui ont le malheur de faire de l’humour sur des sujets décrétés « sensibles », et a fortiori quand ils sont tabous, sont privés de toute liberté d’expression, comme si la loi devait se faire l’arbitre des convenances, des élégances, des bonnes manières. C’est ce qui est arrivé à Dieudonné et c’est ce que relate Georges Feltin-Tracol dans En liberté surveillée.

Son ouvrage a le grand mérite d’aborder, au travers d’exemples nombreux et significatifs, le processus de limitation ou même de suppression des libertés en France. Nous sommes passés d’un Etat « territorial et militaire » à un Etat « pénal, policier et carcéral ». L’ennemi de l’Etat est désormais à l’intérieur. La grande menace est interne, et le contrôle social (et la préemption fiscale) devient la grande affaire de l’Etat. Il y déploie, sous les ministres de l’Intérieur successifs, quelle que soit leur « couleur » politique, une grande énergie, toujours dirigée dans le même sens, c’est-à-dire visant à ne laisser subsister que les « petites différences », les « petits oppositions », les marges folkloriques du système, celles qui ne le mettent pas en cause, mais en constituent en quelque sorte le colifichet décoratif. 

Pour le contrôle de tous et l’intégration de tous au grand ordre mondial de la sécurité et de la marchandise, tous les moyens de l’Etat sont mobilisés, mais aussi ceux des groupes privés proches de l’Etat, des institutions judiciaires, etc. Louis Althusser appelait cela les appareils idéologiques d’Etat. Il convient de parler aujourd’hui plutôt d’ « Etat profond » pour mieux caractériser la forme actuelle de ce réseau, réseau tissé de convenances non dites mais évidentes, de connivences, d’ambitions, de renvois d’ascenseurs, de dissuasion aussi si nécessaire. Une carrière peut aussi vite être accélérée qu’elle peut être brisée.

Le domaine sociétal fait partie du champ d’application de la nouvelle intolérance. Plus les innovations pseudo-égalitaires, en fait niveleuses, et hostiles à toute sexuation, sont délirantes et de mauvais goût, plus elles sont encouragés, voire même obligatoires. Professeur(re)s et recteur(e)s prônent la « journée de la jupe » avec le soutien de toute l’institution éducative. La Grande Rééducation est en marche, et elle marche vite (aujourd’hui avec la bien jolie et si bien utilisée Najat Vallaud-Belkacem, Young leader 2006 de la French-American Foundation, tout comme l’atlantiste extrême Jean-Marie Colombani, Aquilino Morelle, Yves de Kerdrel et tant d’autres, représentatifs de toutes les fausses gauches et les fausses droites que le bon Dieu voudra bien imaginer). 

Il s’agit, avec la révolution sociétale déjà bien engagée, d’éradiquer toutes les différences. Il s’agit d’aller vers une société androgyne. Pour rééduquer, la méthode est toute trouvée : il s’agit de considérer le peuple comme une classe d’élèves, et le gouvernement, aujourd’hui « socialiste », comme de bons instituteurs(trices).   Cela tombe bien puisque, avec la gauche, l’idéologie du progrès se caractérise par le fait que l’homme (la femme aussi !) est considéré comme une table rase, sur laquelle il convient, par l’éducation, d’inscrire les idées adéquates et de programmer le comportement adéquat. C’est ainsi que la loi s‘invite, nous rappelle Feltin-Tracol, dans le lit des hommes et des femmes, statuant sur tel homme « pas assez actif » sexuellement avec sa conjointe. Délire occasionnel ? Bien plutôt, c’est l’aboutissement logique d’un mouvement de publicisation de l’espace privé (qui est le revers de la privatisation de la politique, notamment par la création de milices privées à la place des armées).

Plus aucun acte n’est d’ordre privé, l’Etat a le droit et même le devoir de regard sur tout. Il ne s’agit plus seulement de juger ce qui est dit mais ce qui pourrait être dit – jurisprudence Dieudonné, on interdit le spectacle avant que soient peut-être tenus des propos qui tomberaient sous le coup de la loi. Il s’agit même d’investiguer sur ce qui pourrait être pensé sans être dit. Le désir non conforme est interdit, par exemple celui éprouvé depuis quelques milliers de générations par des hommes pour des femmes faisant profit de leur charme. L’exemple de la prostitution, que le gouvernement veut interdire, est emblématique. Il s’agit non d’interdire une offre mais de mettre au pénal la demande qui s’exprimerait en face de cette offre. On ne fait pas plus hypocrite. La parole des femmes précisant se prostituer volontairement est niée. On ne saurait trop remarquer l’importance de ce retournement. La modernité a été l’assomption du sujet. Or, nous n’en sommes plus là du tout. Le sujet est agi dans certains domaines, il n’est pas libre. Voilà ce que nous dit l’idéologie. Qui le sait mieux que lui ? Qui sait « qui agit qui » mieux que le sujet ? Qui peut nous dire par qui les prostituées, y compris celles qui s’affirment libres, sont agies ? La réponse est simple, ce sont les associations qui peuvent nous dire le vrai, ces fameuses associations, celles légitimitées par des financements publics (ce qui assure le bouclage du système : l’Etat n’est pas en première ligne, il met en première ligne des structures qui dépendent de lui. De même, la Nuit de Cristal ne venait pas officiellement de l’Etat, mais de mouvements pseudo-« spontanés » de nazis de base). Ces associations ne sont pas n’importe lesquelles. Ce sont les associations dites féministes, celles qui sont à la fois le produit de l’idéologie dominante et ses agents de contrôle.

Les bien-pensants développent ainsi, comme le remarque fort bien G. Feltin-Tracol un véritable discours d’exclusion. A l’égard de qui ? A l’égard des gens simples, normaux, des sans voix, des sans grades, des sans associations.  Il s’agit de changer le peuple à coups de réformes sociétales. Et c’est finalement plus facile que d’être accepté ou aimé par le peuple.

Georges Feltin-Tracol a le mérite d’aller à l’origine de ce processus de réduction toujours plus grande des libertés. L’idéologie « de gauche » a en fait gagné toute la droite. L’idéologie du genre n’a pas été mise en place par Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem, elle date – au moins –, dans sa prise en charge institutionnelle, de Luc Chatel. Pourquoi ? Parce que la droite et la gauche ont tout intérêt à détourner le peuple des problèmes économiques, sociaux et politiques. Parce que les gouvernants ont tout intérêt à faire du « sociétal » à la place du social qu’il ne peuvent plus faire, pour cause de désindustrialisation, de chômage de masse, de choix mondialistes et du soutien de toute la classe politique à la financiarisation de l’économie. Il s’agit soit d’endormir le peuple soit de lui fournir des dérivatifs.

Il s’ajoute à cela autre chose, très présent dans l’affaire Dieudonné : la culpabilisation due à la reconnaissance par Chirac de la responsabilité de la France (et non seulement du régime de Vichy) dans les déportations de Juifs pendant l’Occupation. A partir de là s’est répandu dans les élites une course au « rachat ». Il s’agit de ne plus jamais être en retard d’une lutte pour les droits humains. Mais ceux-ci n’ont plus guère de rapports avec les droits de l’homme de 1789 (même s’ils en sont l’aboutissement logique et incestueux), il s’agit désormais du « pourtoussisme », des droits pour tous à tout. L’indifférenciation généralisée est à l’horizon de cette lutte « pourtoussiste ». Ce projet est logique : pour l’idéologie dominante, les identités, les peuples n’existent pas. La France ? C’est une marque touristique qu’il s’agit de bien vendre. C’est au mieux la somme des entreprises françaises. C’est tout, sauf une patrie. Sexe masculin et féminin n’existent eux-mêmes guère plus que les peuples. Il n’y a plus d’hommes mais des gens qui ont une « orientation hétérosexuelle ». De même, il n’y a plus de Français mais des gens qui ont une « orientation française » (ou pas, et on appelle cela la « diversité »). 

Indifférenciation, sans-frontièrisme, mondialisation, tels sont les fondamentaux de l’idéologie dominante. Elle se raidit. Elle recherche le contrôle sur tout : sur les semences, qui ne sauraient être produites par tout un chacun (loi d’orientation agricole du 5 janvier 2006), sur les médicaments, sur les idées, qui doivent être agréées, sur les comportements, qui doivent être  conformes aux normes jugées « appropriées » par l’idéologie, sur le porte-monnaie des  citoyens, qui doivent être endettés – sous prétexte de « relancer » la croissance – ce qui permet de les contrôler par le crédit.

Nous en sommes là. C’est très exactement un néo-totalitarisme post-démocratique. Il s’agit, comme avec tous les totalitarismes, de réduire la diversité du vivant. Tout doit être contrôlé et marchandisé. Or, le contrôle nécessite de rationaliser le vivant. Voilà les enjeux que Georges Feltin-Tracol nous aide à comprendre. Ce qui n’est pas mince. A lire pour retrouver (ou garder !) une joyeuse lucidité. Et l’envie d’enlever leurs masques aux imposteurs. 


Georges Feltin-Tracol, En liberté surveillée, réquisitoire contre un système liberticide, Les Bouquins de Synthèse nationale, 284 pages, 23 €. (+ 3 €. de port) Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (adresse postale uniquement).

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samedi, 13 septembre 2014

Les migrations expliquées aux nuls... Il y avait du travail, Gourévitch l'a réalisé !

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Est-il possible de confier la rédaction d'un ouvrage de vulgarisation sur l'immigration à un auteur souvent cité par l'extrême droite ? Les Editions First s'y risquent avec Les Migrations pour les nuls de Jean-Paul Gourévitch, en librairie ce jeudi 11 septembre et déjà contesté par des spécialistes. Ce docteur en sciences de la communication, auteur prolixe de livres sur l'Afrique ou pour enfants, est connu pour ses travaux sur les coûts de l'immigration qui lui ont valu d'être cité à plusieurs reprises par la Droite nationale et identitaire. Loin des ragots bobos des astiqueurs de niaiseries progressistes. A lire d’urgence.

Les migrations pour les nuls, par Jean-Paiul Gourevitch, First éd., 454 p., 23 €

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Sur la biographie de François Brigneau signée Anne Le Pape

images.jpgRobert Spieler

Rivarol du 4 septembre 2014

Anne Le Pape vient d’écrire la première biographie de François Brigneau. Passionnante.  Elle a paru aux éditions Pardès. On y découvre ce journaliste de combat, d’une énergie époustouflante et d’un courage sans limite,  qu’un sondage de notoriété de l’IFOP classait en 1965, comme deuxième journaliste de France. Il fut salué par des hommes aussi différents que Frédéric Dard et Jean Madiran, Céline et Roger Hanin, Hubert Beuve-Méry et Jacques Vergès, Robert Brasillach et Jean Gabin, Yvan Audouard et Michel Déon, Pierre Boutang et Albert Simonin, Arletty et Raymond Bourgine, Antoine Blondin, Pierre Lazareff, Jacques Benoist- Méchin, Marcel Pagnol ou Alphonse Boudard.

Sa jeunesse

WellAllot est né le 30 avril 1919 à Concarneau. Ce breton, qui prendra plus tard le pseudonyme de François Brigneaua un père instituteur, vigoureusement républicain (Il adhèrera au Parti communiste)  et une mère ainsi qu’une grand-mère profondément catholiques. Ambroise, son grand père, est patron pêcheur. Un personnage :« Taciturne à jeun, quand il avait bu il aurait cherché querelle à ses sabots », dira de lui son petit-fils. Le petit Well grandit dans une atmosphère de deuil. La Bretagne, qui a sacrifié près de deux cent quarante mille de ses enfants lors de la Grande guerre, a particulièrement souffert. Well en conservera une solide méfiance à l’encontre des va-t-en-guerre de tous bords.Well n’est certes pas un élève modèle. Il se décrit ainsi : « Turbulent, bagarreur, distrait, grand lecteur de romans, j’estimais inutile de travailler en classe et d’apprendre mes leçons, ou de m’appliquer sur mes devoirs à la maison ». Il s’intéresse à l’aventure maritime en solitaire, à la littérature, au football, au vélo et… rêve de devenir journaliste comme Jules Vallès et Henri Béraud. A douze ans il fonde son premier journal, David, référence à David Copperfield, son livre de chevet.

L’ombre de la guerre, puis la guerre

Quand Well a seize ans, commence la grande bataille pour la paix. Il découvre Paris en 1937, ses intellectuels marxistes, antimilitaristes, dénigrant l’ordre et la patrie. Découverte qui le bouleverse. Il se sent dans un premier temps proche du Front populaire mais sera bientôt munichois, par haine de la guerre et crée à Concarneau une section des jeunes du Parti frontiste de Gaston  Bergery. Well vend La Flèche à la criée sur le port avec ce slogan : « Contre la guerre ! Contre les ingérences étrangères ! Contre les oligarchies financières ! » . Il est mobilisé en 1939. Ses souvenirs qui l’ont marqué ? Il répond cinquante ans plus tard : « L’ivrognerie. Le vin chaud du soldat fait des ravages : on boit le matin pour se mettre en train. On boit le soir pour glisser dans le sommeil. On boit dans les chambrées. On boit à la cantine… Quelle image ! Et quelle armée ! » Le seul soldat qui trouve grâce aux yeux du jeune Allot est le maréchal Pétain. Installé à Paris en novembre 1942, il découvre dans Je suis partout les éditoriaux de Robert Brasillach. Il lit Notre avant-guerre. Il aime sonstyle, ce mélange d’humour et de tendresse, de gentillesse et d’intelligence. C’est le début d’une amitié forte. Well découvre en Brasillach le grand frère qu’il n’a jamais eu. Robert lui fait découvrir Maurras et l’encourage à écrire. Et puis, alors que la guerre est d’évidence perdue, il s’engage le 6 juin 1944 dans la Milice. Pourquoi ? Il a beaucoup d’admiration pour le « vieux Joseph » Darnand. Et puis, racontera-t-il : « Par orgueil, par sentiment, pour ne pas avoir l’air d’un ‘dégonflé’, parce que beaucoup de mes copains avaient été tués par le maquis, parce que tout ce que disait Londres me révoltait, parce que je voulais servir le Maréchal ». Les conséquences ? : « Deux mois d’engagement maudit, cinquante ans de galère », dira-t-il. A Fresnes où il sera incarcéré quinze mois, il fréquente du beau monde dont bien sûr Brasillach, Henri Béraud, Benoist-Méchin et même Tino Rossi. Brasillach lui adressera une dernière lettre, le 28 janvier, dans laquelle il écrit : « Je ne veux pas faire de littérature, mais tu sais que je suis très fier de t’avoir connu et de t’avoir inspiré de l’amitié ».Well sera acquitté par la cour de justice de la Seine le 17 décembre 1945 mais frappé de dix ans d’indignité nationale (« d’indignation nationale », dira-t-il).

Well Allot, journaliste et écrivain

Le futur François Brigneau va collaborer sous divers pseudonymes à de nombreux journaux et revues dont plusieurs sont monarchistes : Paroles françaises de Pierre Boutang,  Rire,L’Indépendance française, Ici France, La Dernière Lanterne, etc…  Son pseudonyme est Julien Guirec. En 1948 il organise même un spectacle de chansonniers dans un cabaret-dancing du boulevard Saint-Germain.  Et puis, arrive son entrée dans la « grande presse ». Il rejoint France Dimanche (rien à voir avec  l’hebdomadaire à scandales qu’il est devenu) où il assure le reportage des grands événements sportifs, puis celui des procès, comme celui de Marie Besnard, accusée d’empoisonnement. Julien Guirec va fonder, avec Maurice Gaït et Léon Gaultier, La Fronde, organe des petits contre les puissants. On y retrouve Antoine Blondin et Jean Pleyber. Seuls quatre numéros paraîtront. René Malliavin, directeur d’Ecrits de Paris propose à l’équipe d’élargir la formule et de lancer un hebdomadaire. En 1951 paraît le premier numéro de Rivarol, dont François Brigneau est le rédacteur en chef. On y trouve les plumes d’Antoine Blondin, de Pierre Dominique, d’AlbertParaz et de Ben (l’auteur de Voyage en Absurdie), qui en est aussi l’illustrateur. Robert Hersant lance alors Semaine du Monde et engage Guernec. Celui-ci choisit définitivement le pseudonyme de François Brigneau et devient vite rédacteur en chef. Il rejoindra par la suite Paris-Presse. Brigneau y sera heureux jusqu’au drame de l’Algérie. Ses reportages le mènent aux quatre coins du monde, de Washington (il suit la visite de Khrouchtchev) au Congo (il couvre la révolution de Lumumba) en passant par Berlin, Londres et même Alger en novembre 1960. Il deviendra en septembre 1962, grand reporter à L’Aurore et se rendra notamment à Rome pour le conclave, après la mort de Jean XXIII et rendra compte du procès de Bastien-Thiry. Moment douloureux, car il revivra les heures précédant la mort de Robert Brasillach.

L’aventure de Minute

Jean-François Devay, fondateur de Minute en 1962, va proposer à Brigneau d’y collaborer sans périodicité régulière. Le directeur de rédaction de L’Aurorele lui interdit et François, renonçant à une confortable carrière, claque la porte en 1964. Il sera nommé très vite rédacteur en chef de Minute et chargé des échos, poste stratégique. Voici comment Jean Mabire décrit le nouveau collaborateur : « Il a des yeux vifs, tour à tour malicieux et impitoyables, une crinière sombre qui se hérisse sous la pluie et descend loin sur les joues à la mode des gentilshommes corsaires de la marine en bois. Sa tête taillée à la hache se dégage difficilement d’une poitrine profonde comme un coffre de pirate ». Les ventes de Minute, dont le premier numéro s’est vendu à 70 000 exemplaires grimperont pour certains à 260 000 ! François Brigneausera, de 1964 à 1987, selon les mots de Jean-François Devay, le « porte-drapeau » de Minute où il assure une chronique régulière. Il est aussi reporter et se rend au Viet-Nam et au Moyen-Orient. Une anecdote savoureuse : Il rencontre Menahem Begin et lui demande, à propos de l’avortement que l’Etat d’Israël autorise si les Israéliens n’ont pas peur d’aggraver le déficit des naissances par rapport aux Palestiniens ; d’autre part ne songent-ils pas que le Messie attendu par les Juifs pourrait se trouver dans le ventre d’une de ces femmes qui veulent avorter ? Fureur de Begin qui cesse de parler français, vitupère en hébreu et lui tourne le dos… Minute sera bien sûr le journal le plus poursuivi de France. Les procès s’échelonnent : La Lica (qui n’est pas encore la Licra), le Mrap et bien sûr De Gaulle s’en donnent à cœur joie. Les condamnations pour offense au chef de l’Etat pleuvent. Commentaire de Brigneau : « Nous collectionnons les condamnations, comme d’autres les timbres ». Quand Brigneau qualifie la série Holocauste de « feuilleton de propagande », le journal est poursuivi dix-huit fois, grâce aux astuces du cabinet Badinter ! L’hebdomadaire va connaître une suite ininterrompue d’attentats. Les voisins surnomment l’immeuble de l’avenue Marceau « Beyrouth-sur-Seine ». En juin 1968, une bombe est posée au domicile de François Brigneau, à Saint-Cloud, blessant gravement l’éboueur d’origine immigrée qui perdra une main et la vue.

Présent, Le  Choc du mois, National-Hebdo

Le 5 janvier 1982, le numéro 1 de Présent paraît. François en est l’un des fondateurs. En 1986, Présent organise un banquet de 1000 couverts pour fêter les 1000 numéros parus. Mais où est, bigre, Mathilde Cruz, qui tient une rubrique de télévision très appréciée ? Les lecteurs demandent à la rencontrer. On leur répond qu’elle vient juste de sortir. En fait Mathilde Cruz est un pseudonyme de François Brigneau ! Au printemps 1987, François, qui a passé vingt-trois ans à Minute, quitte l’hebdomadaire, en difficulté et sujet à des dissensions et rejoint National-Hebdo où il sera accueilli par Roland Gaucher et où le rejoindra bientôt son ami Serge de Beketch. Brigneau ne tardera pas à quitter Présent où il s’était exprimé en faveur de la liberté de recherche historique concernant la thèse d’Henri Roques, ce que Madiran, prudent, n’avait pas apprécié. Du coup, Brigneau claqua la porte, suivi de sept cent abonnés. Le Choc du mois paraît en décembre 1987. Brigneau y est chroniqueur. Mais le mensuel disparaîtra en juillet 1993. François Brigneau / Mathilde Cruz peut désormais se consacrer totalement à National-Hebdo. Il  y accomplira son travail de « vieil écrivain de presse », « dans une grande liberté et avec un certain bonheur. »Il sera chassé de NH en décembre 1998, date où éclate la crise au sein du Front national, qui l’ébranlera profondément. Les divisions restent à ses yeux une maladie grave du mouvement national. Entendre traiter de « félons » les amis d’hier lui est insupportable. Mais il ne baisse pas les bras. Il fait partie de ceux qui soutiennent le lancement du Quotidien de France de Martin Peltier et donne des articles au Libre Journal de Serge de Beketch qui considère François comme le pater familias de sa famille d’esprit, son « roc politique ». Il y collaborera jusqu’au dernier numéro, celui du 22 octobre 2007, consacré à son fondateur qui vient de mourir. Puis il confiera encore quelques articles à Emmanuel Ratier pour Faits et Documents.

François Brigneau, militant politique

On a vu que François Brigneau, très jeune, vendait La Flèche, le journal du Parti frontiste de Gaston Bergery. Après la guerre, il donnera des conférences en faveur de l’amnistie. Le mouvement Poujade ne l’enthousiasme guère. Il rejoindra en 1965 le Comité national Tixier-Vignancour et participera à fond à la campagne présidentielle.  Il contribuera en 1969 à la création d’Ordre Nouveau, dont il est membre du comité national. Lors d’un meeting nationaliste, le 13 mai 1970, il déclare : « Il faut faire un parti révolutionnaire blanc comme notre race, rouge comme notre sang et vert comme notre espérance ».Ordre Nouveau adopte une stratégie de front national et contribue à la fondation du nouveau parti, dont Jean-Marie Le Pen sera le président. Brigneau sera, avec Gérard Longuet, le principal rédacteur du premier programme politique du Front. Après la dissolution d’O.N., il rompra avec le F.N. et participera à l’aventure du  Parti des Forces Nouvelles (PFN), avant de devenir, quelques années plus tard, un compagnon de route du FN qui émerge en tant que force politique. Comme on l’a vu précédemment, partisan d’un « ticket Le Pen / Mégret », la rupture de 1998 l’amènera à s’éloigner définitivement de l’action politique.

WellAllot / François Brigneau meurt le 9 avril 2012 à Saint-Cloud. Entouré de sa famille, de ses amis et de ses fidèles, il est enterré le 13 avril au cimetière de Saint-Cloud.

Pour commander le livre d’Anne Le Pape: François Brigneau, collection Qui suis-je, éditions Pardès, 12 euros,  Pardès, 44 rue Wilson, Grez-sur-Loing  77880

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mercredi, 10 septembre 2014

La fronde des libraires contre le livre de Trierweiler

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Source Le Figaro.com cliquez ici

Xavier de Marchis, gérant de la librairie Contretemps à Paris, fait partie de ceux qui refusent de vendre l'ouvrage Merci pour ce moment. Il s'en explique au Figaro.

Libraire à contre courant, Xavier de Marchis avoue n'avoir pas lu le fameux livre de Valérie Trierweiler. «Je ne l'ai pas reçu et j'ai refusé de l'avoir», tranche-t-il d'emblée.

Gérant de la librairie Contretemps à Paris dans le 7e arrondissement, il trouve le marketing autour de Merci pour ce moment «un peu limite» : ce jeu autour d'un livre lancé sous XX, imprimé en Allemagne au tirage foudroyant de 200 000 exemplaires lui semble malsain. Pire, il est choqué par la façon dont les gens viennent lui demander le livre. Selon lui, toute cette hystérie «a créé un climat d'énervement et d'excitation qui a empêché sa librairie de tourner pendant deux jours». Samedi matin, 48 heures après le lancement du livre événement, il décide donc avec ses collègues de mettre un panonceau à l'entrée de la librairie. Avec ces quelques mots ironiques :

«Nous sommes libraires. Nous avons 11 000 livres. Nous n'avons pas vocation à être la poubelle de Trierweiler et Hollande. «Merci pour ce moment» de compréhension.» Le jour même, les passants viennent lui exprimer leur sympathie. Et depuis, il reçoit de nombreux messages de soutien. Invité de France Info ce lundi matin, Xavier de Marchis avoue même que les journalistes rencontrés ont compris et partagé sa démarche.

S'il réagit par souci d'éthique, le jeune libraire reconnaît pourtant avoir vendu le livre de Marcela Iacub, Belle et Bête (Stock), où la journaliste dévoilait sa liaison avec Dominique Strauss-Kahn, tout comme celui de Cécilia Attias, Une Envie de vérité (Flammarion), mais de façon minime. «Il n'y avait pas d'exclusivité. Avec Trierweiler, j'ai subi un arrêt complet de mes ventes. Les gens ne demandaient que ça.»

«Libraires, faites gaffe!»

Pour le libraire de la rue Cler, la publication du livre de Valérie Trierweiler participe à la remise en cause ambiante de sa profession. Le cœur du travail de libraire est de choisir des livres et de les donner à lire. «Sinon, je mets une casquette, j'installe un guichet, et je vends les livres qui marchent. Comme au McDo, quoi». Pour Xavier de Marchis, c'est là «l'image de la librairie en Enfer». Celle d'un étalage où un seul livre supplante tous les autres.

Le gérant de Contretemps tient même à lancer un message aux autres libraires. «Notre métier, ce n'est pas ça. Je dis aux libraires, faites gaffe ! Ce n'est pas sain pour vous. Un jour on ne se retrouvera plus qu'à vivre avec les dix sorties médiatiques de l'année.» À l'occasion de cette rentrée littéraire qu'il juge «ignorée» par la sortie de Merci pour ce moment, l'intéressé rappelle qu'il a de quoi satisfaire ses clients. Aux «intrigues de palais déplorables de Valérie Trierweiler», il conseille plutôt la lecture de deux beaux romans: L'Île du Point Némo de Jean-Marie Blas de Roblès et Le Complexe d'Eden Bellwether de Benjamin Wood (Editions Zulma).

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Ce mercredi soir, à 20 h, sur Radio Courtoisie, Georges Feltin-Tracol présente son nouveau livre "EN LIBERTE SURVEILLEE"

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mercredi, 03 septembre 2014

"Le trotskisme dégénéré" de Patrick Gofman : vu sur TV Libertés

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Paru en mai 2013

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mercredi, 27 août 2014

La biographie de François Brigneau signée Anne Le Pape vient de sortir !

I-Moyenne-16917-brigneau-qui-suis-je.net.jpgSous de multiples noms, il a été journaliste, travaillant aussi bien pour la presse à grand tirage que pour des feuilles confidentielles voire clandestines. En 1965, rédacteur en chef d'un jeune mais vigoureux hebdomadaire (*), un sondage IFOP le désigna comme le deuxième journaliste le plus connu de France.

En 2012, à sa mort, le quotidien Le Monde, qui mettait un point d'honneur à ne pas le citer, se trouva toutefois obligé de lui consacrer une nécrologie.

Il laisse une oeuvre publiée abondante et variée : chroniques en langue parlée, romans policiers (il reçut en 1954 le Grand prix de littérature policière pour La beauté qui meurt), reportages à travers le monde, évocations de lieux, livres historiques, souvenirs de la vie journalistique et politique, etc.

Il a été apprécié par des hommes et des femmes aussi différents que Frédéric Dard et Jean Madiran, Céline et Hubert Beuve-Méry, Robert Brasillach et Jean Gabin, Arletty et Marcel Pagnol, sans oublier Pierre Lazareff ou Alphonse Boudard. Pourquoi alors, pour reprendre un mot d'Alexandre Vialatte, fait-il aujourd'hui partie des auteurs "notoirement méconnus" ? Tout simplement parce qu'au long de sa vie, fils d'un instituteur syndicaliste révolutionnaire mais s'étant toujours défini comme un Français de souche bretonne, François Brigneau, dont la plume valait une épée, a obstinément et fidèlement choisi "le mauvais camp", celui de "la France française", selon sa propre expression.

Ce "Qui suis-je ?" Brigneau constitue la première biographie de ce journaliste de combat. Il s'appuie sur de nombreux entretiens avec lui et sur des archives familiales.

Anne Le Pape, docteur ès Lettres (thèse soutenue à la Sorbonne sur la critique littéraire de Léon Daudet), s'est consacrée au journalisme. Elle a été directrice des éditions fondées par François Brigneau, a eu de très nombreux entretiens avec lui ainsi que l'accès à une documentation ample et précise, notamment aux archives familiales.

(*) Minute

François Brigneau, par Anne Le Pape, Editions Pardès, collection Qui suis-je ?, 128 pages, 12 €

Ce livre vient de sortir.

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mardi, 05 août 2014

Le nouveau Martin Peltier : "L'antichistianisme juif"...

index.jpg« On parle fréquemment d'antisémitisme chrétien. Un historien juif français, Jules Isaac (celui de Mallet et Isaac), a répandu la thèse que l'Eglise aurait dispensé un "enseignement du mépris" du peuple juif. Un évêque français, Mgr de Berranger, a déclaré que ce serait "le terreau" sur lequel aurait poussé la Shoah.

Aucune source sérieuse n'étaie ces allégations fantaisistes.

On constate à l'inverse que la tradition rabbinique du Talmud a distillé un enseignement de la haine du Christ et des chrétiens : depuis deux mille ans, l'antichristianisme juif a pris les formes les plus diverses, du blasphème à la lapidation, du bûcher à la révolution.

330 pages bourrées de faits établis, de références solides, pour recomposer une perspective historique raisonnable. Et en finir avec les fantasmes.

Historien, essayiste, romancier, journaliste, Martin Peltier n'a plus l'âge de prendre les censeurs au sérieux. Les sujets qui fâchent l'amusent, à condition de les examiner sérieusement. Il est attaché à la vieille maxime : "Si j'ai tort, qu'on me le prouve, si j'ai raison, qu'on me l'accorde". »

L'antichistianisme juif, Martin Peltier, Editions DIE, juillet 2014, 324 pages, 26,00 €

En vente à la Librairie française cliquez ici

Martin Peltier présente son livre :

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vendredi, 25 juillet 2014

Philippe Randa : les “sans-papiers” sont une imposture volontaire de langage

Roman-noir-demandeurs-Asile-e.jpgPhilippe Randa, ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense nationale, est l’auteur de plus d’une centaine de livres… Il est également éditeur et chroniqueur politique. Ses articles sur Internet (Synthèse nationale, Boulevard Voltaire, etc.) et ses billets d’humeur (Présent) sont régulièrement repris sur de nombreux sites Internet. Il vient de publier Le Roman noir des demandeurs d’asile, préfacé par Jean-Yves Le Gallou, aux éditions de l’Æncre. Sans traiter l’historique de ce droit qui fut, comme l’écrit Le Gallou, « l’honneur de la France », l’auteur en aborde les dérives et les abus. Gouffre financier, ce droit généreux ne prend pas en considération les droits des français à la « souveraineté, à l’identité, à la sécurité et au respect civilisationnel. » Rencontre avec l’auteur. – C.R.

Pourquoi vous êtes-vous intéressé à ce sujet ?

Sur la question des demandes d’asile, je me suis aperçu que l’opinion publique a été fortement marqué par les réfugiés chiliens dans les années 70 du siècle dernier après le putsch du général Pinochet au Chili : la propagande de gauche et d’extrême-gauche ont convaincus nombre de nos compatriotes que tout opposant chilien était alors systématiquement torturé et exécuté, sans jugement aucun et cela même plusieurs années après la chute de Salvadore Allende… Fortement marqué par cette manipulation, les Français sont pour beaucoup ignorants des réalités de la question des Demandeurs d’asile en cette deuxième décennie du XXIe siècle… Dans leur esprit et quelles que soient leurs propres opinions politiques, de telles demandes sont peu ou prou légitimes sur le fond… Mais cette vision, c’était avant ! Depuis longtemps, la majorité des demandes d’asile s’avère être uniquement de la migration économique. Avec deux mamelles – les trafics humains d’une part et les subventions aux associations d’autre part – où s’abreuvent quantité d’acteurs peu scrupuleux.

Ce n’est d’ailleurs pas seulement vous qui l’affirmez…

Non, comme je l’ai indiqué en introduction de mon livre, Manuel Valls l’a lui-même reconnu dans les colonnes du Monde, en mai 2013…

Votre livre est-il exhaustif ?

Comment pourrait-il l’être, alors que chaque jour, nous assistons à de nouveaux coups de boutoirs d’une immigration-colonisation pas même ralentie, contrairement aux affirmations de nos gouvernants… On ne peut d’ailleurs plus le dissimuler : les tentatives de pénétration du continent européen via par exemple l’île de Lampedusa font désormais régulièrement la une de l’actualité… mais généralement lorsqu’un drame humain se produit, soit lorsqu’un bateau où se sont entassés des centaines de femmes et d’hommes fait naufrage avant d’avoir pu atteindre les côtes… Les associations pro-immigration jouent alors sur la pitié, non seulement pour culpabiliser « l’homme blanc », mais aussi pour récolter des fonds : l’un n’empêche pas l’autre, mais surtout, l’un est très profitable à l’autre : Y’a bon la culpabilisation !

Vous dénoncez ainsi les maffias qui tirent profit de ces demandes d’asile…

Elles sont régulièrement dénoncées, mais très difficilement mise en périls. Et pour cause ! Les multiples associations politisées à outrance – dont beaucoup sont financées sur fonds publics – n’hésitent jamais à monter aux créneaux, sous tous les prétextes possibles, pour entraver l’action des forces de l’ordre ; quand à la Justice où les membres du Syndicat de la Magistrature sont si nombreux, tout lui est bon pour laisser le temps aux pseudos-réfugiés de s’échapper dans la nature, de récupérer par des filières parfaitement au point de « faux-papiers » – rappelons que les « sans papiers » sont une imposture volontaire de langage pour apitoyer « l’homme blanc » et masquer l’image de ce qu’est réellement un clandestin : avant tout un délinquant ! – puis de lancer la procédure de naturalisation, aidés par les mercenaires de la cause imigrationniste : militants associatifs, avocats…

Vous consacrez d’ailleurs un chapitre à ces cabinets d’avocat spécialisés : vous parlez de juteux business…

Entre 2008 et 2012, les frais de dépenses liées au contentieux des étrangers pour les préfectures ont doublé : de 8,5 millions d’euros, ils sont passés 16,6 millions d’euros. Les « cochons de contribuables » apprécieront ! Chaque dossier rapporte entre 600 et 3 000 euros et certains avocats traitent jusqu’à 1000 dossiers par an. Des chiffres explicites, non ?

Vous révélez, documents à l’appui, que des sites africains font la promotion des « bons plans » du demandeurs d’asile…

Un exemple parmi d’autres : un site sénégalais compare pour le demandeur d’asile les avantages respectifs des « bons plans », des « réfugiés clitoridiens » (le pack Clit’Cut®) et ceux des voyages sportifs ou artistiques (les packs immigr’Art® ou immiSport®)… Le chantage humanitaire à l’excision des petites filles ou à la persécution des homosexuels est effectivement très efficace ; il s’agit alors, simplement, de suivre avec une certaine rigueur, la procédure administrative… « La demande d’asile expliquée aux nuls », en  quelque sorte !

(Propos recueillis par Catherine Robinson, paru dans Présent du vendredi 25 juillet 2014)

Le roman noir des Demandeurs d’asile, Philippe Randa, préface de Jean-Yves Le Gallou, Éditions L’Æncre, collection « L’Essentiel », 150 pages, 21 euros.

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