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mercredi, 12 mars 2014

RAPPEL : samedi 15 mars, Jean-Claude Rolinat présentera son livre "La faillite de Mandela" à Lille :

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NDLR :

mandela.jpgLe nouveau livre de Jean-Claude Rolinat : La faillite de Mandela édité aux Bouquins de Synthèse nationale.

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lundi, 10 mars 2014

Samedi prochain : Roger Holeindre à la Librairie française...

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mercredi, 26 février 2014

Une biographie de Juan Peron par Jean-Claude Rolinat

I-Grande-14911-juan-peron-qui-suis-je.net.jpgRobert Spieler

Article publié dans Rivarol

n°3130 du 20 février 2014

Après la très intéressante biographie consacrée à Evita Peron par Jean-Claude Rolinat, le voici qui récidive avec le portrait de Juan Peron et du Justicialisme.

Paraphrasant une publicité d'une célèbre marque gazeuse, il note que le péronisme avait « le goût du fascisme, l'odeur du fascisme et la couleur du fascisme, mais ce n'était pas du fascisme ».

Une dictature ? Pas davantage. Tout au plus un pouvoir autoritaire, une république forte et indépendante. L'expression parlementaire  était maintenue et les élections étaient libres. Il n'y avait pas, comme en Italie mussolinienne, ou au Portugal salazariste, ou en Espagne franquiste, de parti unique. Le parti justicialiste était certes dominant et le syndicat, la Confédération générale du travail (CGT) largement majoritaire. Mais l'Argentine ne sera jamais un État corporatiste tels l'Italie ou le Portugal, ni national-syndicaliste, tel le Portugal. Peron était un vrai nationaliste qui refusa l'alignement de l'Argentine sur les États-Unis, tout en refusant de tomber sous la coupe de Moscou. Il fera de l'Argentine la cinquième puissance économique au monde !

Né le 8 octobre 1895, issu de l'immigration basque et italienne, il embrassa tout naturellement la carrière militaire et deviendra ultérieurement attaché militaire en Italie mussolinienne. Il y découvre les idées du Fascio et, hissé à la charge de secrétaire d’État au Travail deviendra le protecteur des humbles tout en cherchant à éviter dira-t-il, « les erreurs de Mussolini ». Il va concocter toute une série de mesures sociales qui le rendront ultra-populaire : régime de retraite étendu à deux millions de salariés, prévention des accidents du travail, légalisation des syndicats, obligation de signature de conventions collectives pour les employeurs et les salariés, création de tribunaux d'arbitrage, législation sur les congés payés. Ces mesures vont susciter l'hostilité des classes aisées pour qui le régime est trop réformiste, voire révolutionnaire. Washington ira jusqu'à rappeler son ambassadeur.

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samedi, 22 février 2014

RAPPEL : aujourd'hui, samedi 22 février, Jean-Claude Rolinat à la Librairie française

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La faillite de Mandela cliquez ici

Jean-Claude Rolinat dédicacera aussi

Salazar le regretté sorti en 2012 cliquez là

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lundi, 17 février 2014

Le Glaive et la Charrue, le livre Richard Roudier commenté par Georges Feltin-Tracol

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Georges Feltin-Tracol

Méconnu du plus grand nombre de nos compatriotes, Richard Roudier n’en est pas moins un activiste convaincu. Très tôt adhérent à Europe Action, il conduit aujourd’hui la Ligue du Midi, identitaire et régionaliste, et préside le Réseau Identités. Ce combattant politique – et culturel – a souvent porté le glaive sans pour autant renoncer à la charrue, lui qui s’impliqua fortement auprès des viticulteurs languedociens en tant que syndicaliste agricole.

C’est d’ailleurs sous ce titre qui réunit une arme de poing et un instrument agraire que Richard Roudier publie ses mémoires. Mais cet « itinéraire identitaire » ne se veut pas pas que biographique. Résolument tourné vers l’avenir, l’ouvrage estime que « le temps de la réunification a sonné et que le temps des laboratoires devrait s’effacer devant celui de la préparation des conditions de la victoire (p. 10) ».

Richard Roudier retrace son parcours. Fils de petits paysans de Béziers, il suit enfant l’effervescence poujadiste. Plus tard, ses premiers émois militants concernent la lutte viticole et son implacable répression policière hexagonale encouragée par un pouvoir parisien centralisateur qui n’a jamais digéré le grand soulèvement fraternel et méridional de 1907 brisé par l’infâme Clemenceau, personnage le plus infect de l’histoire de France avec le retors Adolphe Thiers.

Lycéen à l’époque de la Guerre d’Algérie, il rejoint les rangs de la F.E.N. (Fédération des étudiants nationalistes) où il rencontre le jeune Pierre Krebs. Ils fondent ensemble un petit journal ronéotypé intitulé Spartiate, et lisent avec passion Europe Action. Souvent, dans le Midi, les distributions de tracts et l’organisation de réunions publiques s’achèvent par des bagarres avec les gauchistes. L’auteur ne cache pas le plaisir qu’il avait de s’y jeter… S’il passe ensuite au M.N.P. (Mouvement nationaliste de progrès), l’héritier politique d’Europe Action, il omet toute éventuelle participation au R.E.L. (Rassemblement européen de la liberté), sa version électoraliste, puis à l’I.E.O. (Institut des études occidentales) de Dominique Venner et de Thierry Maulnier, ne s’engage pas en revanche au G.R.E.C.E. dont le ton très nordiciste l’agace. Richard Roudier suit néanmoins avec intérêt ses recherches et approuve régulièrement les orientations prises par cette centrale d’idées.

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dimanche, 16 février 2014

"LA FRANCE LICRATISEE", le livre incontournable d'Anne Kling est en vente aux Bouquins de Synthèse nationale...

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Puisque la justice du Système s'abat de plus en plus fréquemment sur la résistance patriotique, nous pensons qu'il est utile de mieux connaître ces organisations anti-françaises qui ont la prétention d'imposer leur loi dans notre pays. Nous conseillons donc à nouveau à nos lecteurs et amis de lire le remarquable ouvrage publié par Anne Kling : La France licratisée.

Ce livre, par ailleurs agréable à lire, retrace parfaitement l'oeuvre destructrice, des années 20 à nos jours, des officines à la solde du communisme international. Officines qui continuent à sévir et dont on ne dénoncera jamais assez le rôle néfaste.

Lisez et, surtout, faites lire La France licratisée, c'est un acte militant.

La France licratisée, Anne Kling, Editions Mithra, 2007, 246 pages, 18,00 € (+3,00 € de port).

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Anne Kling lors d'une récente réunion de Terre et peuple :

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mardi, 11 février 2014

La faillite de Mandela et Juan Peron par Jean-Claude Rolinat

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Camille Galic

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Trente-huit pages dans « Le Point » réputé « de droite », davantage encore dans les hebdos de gauche, le 5 décembre dernier, le décès – d’ailleurs attendu depuis plus de six mois – de Nelson Mandela a plongé dans l’affliction la planète entière dont les dirigeants ont tenu à se rendre toutes affaires cessantes aux obsèques du « géant ». C’est dire si le livre de Jean-Claude Rolinat, « La Faillite de Mandela » (*), s’imposait après le raz-de-marée d’éloges déversés sur la sépulture de celui que certains ont proposé de sacrer « plus grand homme d’Etat du XXe siècle ».

Mandela richissime, la RSA ruinée

Le 3 février, l’un des exécuteurs testamentaires de « Madiba » faisait savoir que sa fortune personnelle était provisoirement évaluée à 46 millions de rands, soit 3 millions d’euros. Pas mal pour un simple avocat (diplôme obtenu sous le régime honni de l’apartheid, notez bien) : libéré en 1990 après de longues années passées en prison pour entreprise terroriste, il n’aura occupé que cinq ans la présidence de la République sud-africaine, dont l’appauvrissement a, au contraire, été proportionnel à l’enrichissement de son premier président noir, si bien qu’en effet la faillite du pays est avérée. Quelles qu’aient été les intentions pacificatrices de Mandela couronnées par un prix Nobel de la paix également attribué à son complice afrikander Frederik Willem de Klerk, président du Parti national et président de la République d’Afrique du Sud de 1989 à 1994, qui a trahi son peuple au profit de la majorité noire et d’un puissant capitalisme apatride, le résultat n’est pas à la hauteur des folles espérances mises par la mediaklatura dans la « nouvelle Afrique du Sud ». Les chiffres accablants fournis par J.-Cl. Rolinat le prouvent : « Le passage du pouvoir blanc au Black Power » a accouché d’un pays malade.

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samedi, 25 janvier 2014

Un petit ouvrage remarquable que l'on doit aux Editions de Chiré :

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Il faut savoir gré à Léon Arnoux d’avoir composé ce florilège, le premier du genre, de poètes à ce point maudits que leur œuvre demeure, aujourd’hui encore, sous le coup d’une flétrissure originelle.

Grand prescripteur d’opinion et souverain proscripteur, le Comité national des écrivains, imprima le sceau d’infamie, en dressant dès le début de septembre 1944, la première de ses listes noires rendant publique la mise à l’index de nombreux auteurs, souvent de renom, qui furent donc réduits au silence.

(.) La panoplie des peines ne fut jamais aussi large. La fusillade, bien sûr, mais aussi les années de géhenne en prison, ou pire en centrale, l’indignité nationale, la confiscation des biens. L’oubli, sournois, acheva la besogne. Pour les poètes aussi.
Léon Arnoux est allé les chercher au fond de leur puits d’oubli. 

(.) La poésie carcérale s’impose d’abord comme l’expression d’une sensibilité exacerbée par les affres de l’enfermement. Le prisonnier vit dans l’attente et l’incertitude. Celle, immédiate, de son sort. Mais tout peut lui être source de tourments. L’épouse qui ne répond plus aux lettres, ni ne vient aux parloirs, les négligences de l’avocat, la mère qui se consume de désespoir.

Nombre des poèmes traduisent le paroxysme d’une souffrance ou d’une émotion. Ils témoignent souvent d’une élévation d’âme, particulièrement chez le condamné à mort, dont les poèmes ont les accents d’une foi découverte ou retrouvée.

Extrait de la préface de Pierre-Denis Boudriot.

L'épuration et les poètes, Léon Arnoux, Editions de Chiré, 2013, 144 pages, 17,00 € cliquez ici

Source Zentropa cliquez là

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mercredi, 22 janvier 2014

Samedi 25 janvier : Patrick Gofman à la Librairie française

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NDLR :

couv2.jpgPatrick Gofman est l'auteur du livre Le trotskisme dégénéré édité aux Bouquins de Synthèse nationale.

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18:36 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Entretiens confidentiels de Georges Albertini

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À la mort de Georges Albertini, Le Monde écrivit qu’il « fréquenta, connut, conseilla, guida presque toutes les personnalités politiques de premier plan entre 1940 et 1981. Il organisa des campagnes électorales, fit écrire des centaines d’articles, prononcer des dizaines de discours, exerça le pouvoir par gens célèbres, interposés. Il demeura lui-même constamment dans l’ombre… il ne laisse curieusement derrière lui aucun Mémoire sur sa prodigieuse existence. Les historiens le regretteront un jour, car peu d’hommes auront remué tant de choses dans les coulisses du siècle. » À défaut de Mémoires, il reste de Georges Albertini la transcription détaillée de ses entretiens et des réflexions que ceux-ci lui inspiraient, effectuée jour après jour sous son contrôle pendant une trentaine d’années. En raison de son engagement sous l’Occupation (il avait été le secrétaire général du Rassemblement national-populaire, que présidait Marcel Déat), il était tenu à la discrétion et privé d’ambition personnelle. Aussi ses interlocuteurs se livraient-ils à lui en toute quiétude, assurés que leurs confidences resteraient sans suite. Ils sollicitaient ses conseils qu’ils savaient désintéressés, et aussi son aide à l’efficacité éprouvée, tant pour résoudre des problèmes délicats que, parfois, pour se tirer d’affaires embarrassantes. Aussi Georges Albertini aurait-il pu dire, comme Saint-Simon en son temps : « Je me suis donc trouvé instruit journellement de toutes choses par des canaux purs, directs et certains, et de toutes choses grandes et petites ». C’est une sélection de ces transcriptions qu’on trouvera ici, l’ensemble ne devant être accessible que plus tard.

Entretiens confidentiels de Georges Albertini, par Morvan Duhamel, Editions Amalthée, 802 pages, 28,00 €

Source Zentropa cliquez ici

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dimanche, 19 janvier 2014

Après Nantes et Angers le mois dernier, Patrick Gofman sera à Charleroi le 8 février pour présenter son livre "Le trotskisme dégénéré"...

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Le trotskisme dégénéré cliquez ici

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De plus, samedi prochain 25 janvier, Patrick Gofman dédicacera ses livres à la Librairie française (5, rue Auguste Bartholdi Paris XVe cliquez ici).

17:33 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 11 janvier 2014

"La fallite de Mandela", le nouveau livre de Jean-Claude Rolinat est dans les bonnes librairies parisiennes :

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12:06 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La Guerre de 2014...

sans-titre-23.jpgGeorges Feltin-Tracol

Europe Maxima cliquez ici

Auteur en 2004 d’un ouvrage sur Le Fondateur de l’Aïkido, Morihei Veshiba et en 2007 de Constat d’Occident, Laurent Schang est un fana mili, un passionné du fait militaire, de l’armement et des questions tactiques. Il a un temps participé à la revue La voie stratégique et anime une maison d’édition au nom évocateur spécialisé dans ce domaine spécifique : Le Polémarque.

D’abord paru en 2009 chez un modeste éditeur disparu, Kriegspiel 2014 est un roman d’anticipation ou plus exactement de politique-fiction dans la lignée de Tom Clancy (en moins volumineux) et de Gérard de Villiers (sans les scènes pornographiques). Les éditions Le Retour aux Sources viennent de le republier dans une version actualisée et enrichie. Relevons par exemple l’absence du sous-titre présent dans la première édition, « Le livre dont Vladimir Poutine est le héros ».

Laurent Schang inscrit les événements qu’il nous décrit dans un schéma conceptuel tiré d’une lecture polémarchique de la philosophie de l’histoire. Il estime que « selon une loi non écrite bien connue des historiens militaires, l’avenir de la péninsule européenne […] se décide entre la dixième et la quinzième année du siècle courant (p. 7) ». 1914, 1815, 1715, 1610, 1515 etc. marquent le début ou la fin d’une conjoncture conflictuelle majeure.

L’auteur nous dépeint la déflagration survenue en 2014. Dans moins d’un an, le 12 décembre 2014, les tensions sino-japonais liées au sort des îlots Senkaku – Diaoyu débouchent en conflit armé ouvert. Parallèlement, des islamo-nationalistes turcs renversent le gouvernement islamo-conservateur d’Ankara, relancent le touranisme et soutiennent l’agitation ouïgoure au Xinjiang chinois. C’est l’explosion du monde de l’après-Guerre froide !

Pendant que la Chine envahit Taïwan et le Japon, les États-Unis d’Obama et l’Europe unie – car l’Union européenne est devenue une entité fédérale ambiguë et velléitaire – renâclent à intervenir, tergiversent et réclament surtout des négociations. Si Barack Obama a proclamé la neutralité de son pays, c’est parce plusieurs États fédérés menacent de faire sécession…

Les atermoiements occidentaux aiguisent les ambitions turques et le dessein russe. La Turquie envahit l’Arménie, occupe la partie grecque de Chypre et s’empare des Balkans qui replongent dans d’inextricables guerres civiles. Néanmoins, l’invasion néo-ottomane provoque la formation d’une Confédération panslaviste tandis que Moscou reconnaît l’indépendance de l’Adjarie, du Haut-Karabakh arménien et du Kurdistan du Nord, ses nouveaux protectorats.

Mieux, le 22 décembre, la Russie attaque l’Ukraine, la Pologne et les États baltes. Cette action violente tétanise une O.T.A.N. paralysée par le neutralisme affiché de Washington. Quant à l’Europe unifiée, désemparée, elle se révèle incapable d’agir. Ses États membres ne prennent aucune initiative. En effet, « leurs armées sont au régime sec, les pays européens ont réduit leurs budgets militaires au minimum et la plupart de leurs engagements sont au point mort, vecteurs aériens y compris, faute de crédits nécessaires. Conséquence, en dix ans l’Europe unifiée a vu sa puissance de feu diminuer du tiers (p. 84) ». Bref, les Européens « sont juste incapables de se défendre eux-mêmes (p. 85) ». Cela n’empêche pas de grandes métropoles européennes de sombrer dans une situation insurrectionnelle larvée. Échoue dans ce contexte tendu un 26 novembre à Bruxelles un coup d’État pro-européen.

Bien que se voulant neutre, la Belgique se déchire entre partisans de l’unité nationale et indépendantistes flamands. Ses voisins et ses partenaires s’interrogent sur une éventuelle réponse à donner aux événements. Tout démontre que « groggy, l’Europe unifiée chancelait sur sa base. Dans les premiers jours du conflit, les dirigeants européens avaient pu afficher une unité de façade devant les caméras. Au vrai, usés au physique, affaiblis au moral, les peuples ne manifestèrent à aucun moment l’envie de les suivre (p. 133) ». Le sursaut européen provient finalement de la réussite d’un second coup d’État. Perpétré par « les Fils de la Louve », un groupe clandestin de jeunes officiers paneuropéens, le putsch renverse les institutions continentales, écarte les politicards de l’Europe unifiée et impose un Saint-Empire fédéral paneuropéen confié au petit-fils d’Otto de Habsbourg : Ferdinand Zvonimir.

Disposant rapidement d’un siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l’O.N.U., ce nouveau Saint-Empire rassemble 31 États dont le califat de Sarajevo. En revanche n’y appartiennent pas le Royaume-Uni, la Pologne et une Confédération balkano-danubienne constituée de la Serbie, de la République serbe de Bosnie, du Monténégro, de la Macédoine et de la Grèce. Favorable à la désoccidentalisation de l’Europe et au Grand Bloc Continental, le jeune souverain paneuropéen prend acte du monde accouché par cette brève et intense guerre eurasiatique (moins d’une année). Les États-Unis paient leur neutralité d’un net recul de leur influence planétaire. S’esquisse dès lors un siècle altaïque régi par la Chine, la Russie et la Turquie – Touran, prélude à un grand-espace géopolitique eurasien, voire eurasiste ? Ferdinand Zvonimir Ier ne déclare-t-il pas à ce sujet que « les civilisations ne sont pas des aires closes, des valeurs communes les relient et les unissent les unes aux autres (pp. 145 – 146) ».

Riche en considérations techniques précises sur les différents systèmes d’armement des belligérants, Kriegspiel 2014 se déroule dans le cadre d’une guerre conventionnelle classique, très éloignée des schémas prévus de la cyber-guerre, de la guérilla et des conflits méta-locaux. Ce roman n’en ouvre pas moins d’étonnantes perspectives géostratégiques même s’il faut largement minorer l’idée fallacieuse que la Russie serait prête à attaquer volontiers son étranger proche au Sud et à l’Ouest de ses frontières… Laurent Schang aurait-il trop lu les doctrines néo-conservatrices qui envisagent toujours l’Ours russe comme une forte menace potentielle ? En revanche, les contentieux dans le Caucase et entre Pékin, Tokyo, Séoul et Pyongyang sont plausibles et peuvent dégénérer en guerre. À moins que le principal neutre de ce « Jeu de guerre 2014 », les États-Unis, ne révèle sa dangerosité en se lançant dans des aventures militaires déstabilisatrices. Victimes d’une grave crise économique, sociale et financière seulement dissimulée par l’exploitation intensive du pétrole et du gaz de schiste, l’actuelle première puissance mondiale pourrait très vite devenir un État super-voyou qui met en péril la paix mondiale, surtout si en 2017 accède à la Maison Blanche un taré républicain ou un fanatique démocrate, éternels pantins de l’État profond yankee.

L’histoire est par essence tragique, inattendue et aléatoire. Verrons-nous donc cette année 2014 le retour d’Athéna et d’Arès, de Taranis et de Maponos, de Tyr et de Thor sur notre sol plusieurs fois millénaire ?

Laurent Schang, Kriegspiel 2014, Le Retour aux Sources (La Fenderie, F – 61 270 Aube), 2013, 155 p., 15 €.

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vendredi, 27 décembre 2013

"L'Epuration et les poètes", retour sur une période sombre de notre Histoire...

I-Moyenne-14270-l-epuration-et-les-poetes.net.jpgIl faut savoir gré à Léon Arnoux d'avoir composé ce florilège, le premier du genre, de poètes à ce point maudits que leur œuvre demeure, aujourd'hui encore, sous le coup d'une flétrissure originelle.

Grand prescripteur d'opinion et souverain proscripteur, le Comité national des écrivains, imprima le sceau d'infamie, en dressant dès le début de septembre 1944, la première de ses listes noires rendant publique la mise à l'index de nombreux auteurs, souvent de renom, qui furent donc réduits au silence.

 (.) La panoplie des peines ne fut jamais aussi large. La fusillade, bien sûr, mais aussi les années de géhenne en prison, ou pire en centrale, l'indignité nationale, la confiscation des biens. L'oubli, sournois, acheva la besogne. Pour les poètes aussi.

Léon Arnoux est allé les chercher au fond de leur puits d'oubli.

 (.) La poésie carcérale s'impose d'abord comme l'expression d'une sensibilité exacerbée par les affres de l'enfermement. Le prisonnier vit dans l'attente et l'incertitude. Celle, immédiate, de son sort. Mais tout peut lui être source de tourments. L'épouse qui ne répond plus aux lettres, ni ne vient aux parloirs, les négligences de l'avocat, la mère qui se consume de désespoir.

Nombre des poèmes traduisent le paroxysme d'une souffrance ou d'une émotion. Ils témoignent souvent d'une élévation d'âme, particulièrement chez le condamné à mort, dont les poèmes ont les accents d'une foi découverte ou retrouvée.

(Extrait de la préface de Pierre-Denis Boudriot)

L'Epuration et les poètes, Léon Arnoux, Editions de Chiré, 144 pages, 19,00 € cliquez ici

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Sortie très prochaine du nouveau livre de Jean-Claude Rolinat : LA FAILLITE DE MANDELA...

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Face à la mandelamania,

une autre voix se fait entendre...

Sortie prévue la semaine prochaine !

Un mauvais cadeau de fin d'année

pour la bienpensance institutionnalisée !

Il est temps de rétablir la vérité !

Vous pouvez déjà le commander :

18, 00 € (+ 3,00 € de port)

Synthèse nationale

116, rue de Charenton 75012 Paris

(correspondance seulement)

Bulletin de commande

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dimanche, 22 décembre 2013

En prévision d’un prochain effondrement systémique

Effondrement du syste-me.jpgBastien Valorgues

À l’occasion de la 7e Journée nationale et identitaire organisée à Rungis en banlieue parisienne par Synthèse nationale, le 11 novembre 2013, Roland Hélie a sorti aux Éditions Les Bouquins de Synthèse nationale le premier volume d’une collection « Droit de regard. Regards de Droite » dédié à L’effondrement du Système. Si Roland Hélie a sollicité de nombreux contributeurs, la justesse des délais impartis explique que seules six auteurs ont répondu à ses sollicitations.

Ainsi, Pieter Kerstens, chef d’entreprise bruxellois, retrace-t-il l’effondrement du système capitaliste mondialisé depuis 2008. Reprenant ses articles économiques parus dans les différentes livraisons de Synthèse nationale et les réactualisant, il dresse un gigantesque et passionnant panorama sur les causes et le déroulement d’une crise économique générale prévisible. Il rappelle que  « le pourcentage de la dette par rapport au revenu disponible des ménages américains était de 60 % du revenu disponible en 1973, pour atteindre 135 % en 2007 ». Et d’expliquer que loin d’être derrière nous, la crise est toujours devant nous, plus dévastatrice que jamais.

Embraye alors Arnaud Raffard de Brienne pour qui la crise actuelle prépare « Le désastre social annoncé… ». Si Pieter Kerstens s’intéressait aux phénomènes financiers planétaires et macro-économiques, Arnaud Raffard de Brienne dénonce, lui, le « modèle social français » et explique que c’est « un système social condamné par la mondialisation économique et l’immigration ». S’il en constate l’échec, l’auteur ne se rallie pas une quelconque alternative libérale, car il sait que le libéralisme est en fait le meilleur fourrier du métissage et du multiculturalisme marchand. L’avalanche d’impôts et de taxes, déjà commencée sous Chirac, poursuivie par Sarkozy et accrue sous Hollande, confirme le lent naufrage d’un modèle révolu. Oui, « les lendemains ne chanteront pas si ce n’est une lugubre complainte sur l’inconséquence voire la trahison des deux générations qui les précèdent ». Et l’auteur de rapporter que depuis quelques années, « l’État a décidé de “ siphonner ” les sommes collectées par Action Logement afin de financer l’Agence nationale de l’habitat (A.N.H.) et l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (A.N.R.U.) et par conséquent de détourner sans scrupule ce fonds de l’objet pour lequel il a été créé ». Il en appelle par conséquent « à un véritable changement politique qu’il urge aujourd’hui de s’atteler, à un bouleversement radical qui écartera du pouvoir l’ensemble de la classe politique aux manettes depuis plusieurs décennies, véritables co-gestionnaires du désastre annoncé ».

La contribution de Patrick Parment porte aussi sur l’économie. Mais sous un angle perspicace et novateur puisqu’il examine le rôle quasi-ontologique de la croissance. Lecteur attentif du Guy Debord et de Jean Baudrillard, Patrick Parment affirme que l’individualisme favorise et résulte de la société de consommation comprise « comme étant un ordre social et économique fondé sur la création et la stimulation systématique d’un désir d’acheter des biens de consommation et des services dans des quantités toujours plus importantes. Les biens consumés sont souvent peu durables et sont vendus dans la perspective d’une obsolescence programmée ». Parallèlement, la fin de la Guerre froide a stimulé la mondialisation qui « est la généralisation dans le monde entier de la libre circulation des marchandises, des services, des capitaux et des hommes. Autrement dit, l’essence même du commerce ». Une course effrénée à la possession de ressources limitées, car épuisables dans le temps, rend possible comme vison alternative complète le projet global de décroissance surtout si cette décroissance se comprend comme une catastrophe bénéfique, voire salutaire pour les peuples natifs d’Europe.

Enseignant francilien, Maurice Bernard dresse, quant à lui, le constat de la ruine de l’Éducation nationale. Victime d’un État « obèse, pléthorique à la base, mais sans vision, ni volonté, ni courage au sommet », l’école souffre de « cet État omniprésent mais impotent, qui étouffe le corps national sous le poids de ses erreurs, de ses échecs, de ses abandons, de ses prélèvements… » Il oublie en revanche d’évoquer la large responsabilité du marché qui considère les écoliers comme de futurs consommateurs - producteurs. Cependant, l’auteur retrace l’échec édifiant d’un système scolaire qui préfère aujourd’hui concevoir des méthodes conformistes et inutiles. Par rapport aux efforts réels de la IIIe République, la régression est incontestable !

Romancier et spécialiste de l’Extrême-Orient indochinois, Éric Miné analyse l’effondrement des médias français. De nos jours, les journalistes, petits mercenaires du Système, mentent ouvertement, manipulent volontiers l’opinion et pratiquent une information-spectacle à forte charge émotionnelle. Or le temps de ces bonimenteurs est désormais révolu grâce à Internet qui bouscule et pulvérise leur monopole. Pseudo-comique experte dans l’insulte contre les électeurs du F.N., Sophia Aram a assisté en direct au plantage quotidien de son émission télévisée. Chantre de l’insécurité pour les autres, le quotidien déficitaire Libération traverse une grave crise qui crispe les rapports entre les salariés et leur direction. A contrario, l’hebdomadaire conservateur, libéral, atlantiste et sarkozyste Valeurs actuelles voit ses ventes s’envoler ! Chaînes d’information en continu et Internet dérangent les vieilles habitudes installées et politiquement correctes. Pendant que les médias officiels saluaient le civisme des « jeunes » au moment de la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, blogues et sites dissidents rapportaient, eux, une toute autre réalité, celle de vol sur les victimes par cette racaille si « citoyenne »… Hier tenus en silence, « les Français s’instruisent maintenant en ligne, grondent et crient leur désaccord. Sur le terrain, les manifestations prennent le relais. Le chahut et les huées ne sont jamais loin ». Ce fut d’ailleurs le cas, le 11 novembre, aux Champs-Élysées contre Hollande…

L’effondrement du Système se manifeste enfin en politique et en géopolitique. Éminent rédacteur en chef d’Europe Maxima, Georges Feltin-Tracol s’attaque à un « quatuor » incongru et ultra-moderne dont il pense la chute prochaine : la partitocratie, la Ve République française, l’Union européenne et les États-Unis d’Amérique. Avec une rare ingéniosité, il arrive à unir ces quatre sujets dans un ensemble critique cohérent. Non seulement il s’en prend avec virulence aux partis politiques qu’il juge « nuisibles », mais il attaque la Ve République dont il dénonce les incessantes révisions constitutionnelles et le déplorable unanimisme « cohabitationnaire ». Il ne souhaite ni la rénover, ni la sauver et affiche au contraire sa claire intention de fonder une nouvelle Res Publica identitaire, intégrée dans un cadre alternatif européen distinct d’une pseudo-Union européenne mortifère. Cette Alter-Europe sera possible si dans le même temps échoue le modèle des États-Unis. Il émet ainsi le vœu radical que les forces séparatistes en Amérique du Nord s’affirment afin de déchirer définitivement la bannière étoilée.

Dans une seconde partie, Georges Feltin-Tracol suggère une nouvelle configuration institutionnelle. Se référant à Platon, à Aristote, à Julius Evola et au tirage au sort (l’un de ses thèmes de prédilection), il expose l’ébauche d’une Europe impériale dans laquelle existerait une république française des régions authentiques animées, maintenues et protégées par un ordre ascétique politico-mystique : l’Ordre des Gardiens. « Le principe politique de l’Ordre tend à concilier, pour le plus grand effroi des modernes, le populisme et l’élitisme afin de susciter un populisme élitiste ou un élitisme populiste parce que les seules élites authentiques proviennent de leur peuple qu’elles mettent dans le même temps en forme. »

La diversité des contributions de ce recueil démontre la grande richesse des opinions exprimées. Sont-elles toutes de « droite » ? Impossible de répondre ! On est en tout cas certain que leurs auteurs ne se soumettent pas à la pensée dominante et attendent avec impatience l’effondrement de ce Système dément.

• Collectif, L’effondrement du Système, coll. « Droit de regard. Regards de Droite », volume I, Éditions Les Bouquins de Synthèse nationale (116, rue de Charenton, 75012 Paris) , 2013, 173 p., 18 € (+ 3 € de port).

• Mis en ligne sur Europe Maxima, le 22 décembre 2013.cliquez ici

NDLR : pour commander cet ouvrage cliquez là

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samedi, 21 décembre 2013

Agatha Christie, « la plus belle enquête » Une biographie merveilleusement incorrecte de Camille Galic

gallic___couv_images.jpgJean Ansar

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L’excellente collection «  Qui suis-je ?» des éditions Pardés, qui aux côtés de la collection BA-BA conforte une approche encyclopédique non conformiste thématique et biographique, vient de s’enrichir d’un titre qui fera date, l’Agatha Christie de Camille Galic. « L’indétrônable impératrice du crime » a trouvé en fait sa biographe sœur. En effet il y a bien des points communs entre «  la duchesse de la mort » et la grande dame de la presse qu’est Camille Galic.

Cette dernière a toujours traité l’actualité comme on mène une enquête. Elle a toujours cherché la vérité derrière les apparences et le vrai criminel derrière la présentation officielle. Un style impeccable, une plume affinée comme un  scalpel, Camille Galic a été la référence d’un journalisme de l’investigation de l’intelligence, la référence des journalistes de combat, et elle continue à exercer ses talents sur le site Polémia qui dénonce avec force et pertinence le « totalitarisme médiatique ».

On peut facilement l’imaginer d’ailleurs, dégustant un thé aux côtés d’Agatha dans un lodge de cette Rhodésie où « les anglais étaient heureux » devisant autour d’une intrigue  de la fin annoncée d’un certain ordre du monde. Comme Agatha, Galic analyse avec un esprit  de déduction rationaliste les passions humaines criminelles ou politiques. C’est ce qui fait de cette biographie, une biographie de référence, classique dans la forme mais à jamais unique dans le fond. Elle va au delà de l’œuvre, elle dévoile les secrets de la pensée d Agatha. Alors bien sûr il y a tout, sa vie privée, ses maris, sa disparition mystérieuse, un événement people parmi les premiers médiatisés, ses livres bien sûr, sa passion pour l’archéologie, ses enquêteurs Miss Marple ou Hercule Poirot, son théâtre, etc.

Agatha Christie est en effet, l'un des écrivains les plus connus au monde si l'on considère le nombre de langues dans lesquelles son œuvre a été traduite (plus de 7 135 traductions, ce qui en fait l'auteur le plus traduit en langues étrangères selon l'Index Translationum), et l'importance des tirages de ses romans qui en fait la romancière la plus vendue au monde selon le Livre Guinness des records

Agatha Christie a écrit 67 romans (dont 6 romances sous le pseudonyme de Mary Westmacott qui correspond à ses écrits les plus personnels), 190 nouvelles réunies en une quinzaine de recueils, 18 pièces de théâtre (+ 5 adaptations par d'autres auteurs), quelques poèmes et une autobiographie. Une grande partie de ses romans et nouvelles a été adaptée au cinéma ou à la télévision (20 films et plus de 100 téléfilms ,en particulier Le Crime de l'Orient-Express, Dix petits nègres, Mort sur le Nil et Le Train de 16 h 50. La BBC a également produit des téléfilms et des émissions radiophoniques de la plupart des histoires qui mettent en scène Hercule Poirot et Miss Marple. L'une de ses pièces de théâtre, The Mouse Trap (La Souricière), a été présentée pour la première fois à Londres en 1952 au St Martin's Theatre, et détient, depuis, le record de la pièce jouée le plus longtemps sans interruption.

Le 3 décembre 1926, très affectée par la mort de sa mère et l'infidélité de son mari (amoureux de Nancy Neele, dactylo dans la compagnie d'assurance pour laquelle il travaille, il lui a annoncé son intention de divorcer), Agatha Christie disparaît. Le lendemain, la police retrouve sa voiture, abandonnée près de l'étang de Silent Pool. La presse britannique s'empare alors de l'affaire : suicide d'une femme délaissée, meurtre commandité par son époux voulant retrouver sa liberté, coup de publicité d'une romancière voulant renforcer le succès de ses livres...Les hypothèses ne manquent pas. Elle est retrouvée douze jours plus tard dans le Swan Hydropathic Hotel, hôtel de la station balnéaire, ayant tout oublié. Agatha devait  en retirer à jamais une aversion pour la presse, une crainte panique des journalistes et de la foule telle «  un renard traqué dans son terrier par une meute de chiens hurlant sans cesse à ses trousses ». Elle avait bien décrit la chasse à cour médiatique, avant l’heure.

Dans cette biographie de Camille Galic, on est aux sources des inspirations de l’auteur et on a les explications pour tout comprendre de son œuvre restituée magistralement dans sa diversité.

Mais il y a plus, bien plus. Derrière une petite jeune fille à la jeunesse dorée d’un autre temps, jusqu’à l’écrivain  britannique la plus connue au monde et anoblie par la reine, il y a une vision du monde qui, pour les tenants du politiquement correct, la classerait dans les vielles dames indignes. Galic a su le comprendre et le révéler.

Agatha est une suprématiste anglaise. Traditionaliste mais libre, femme la plus connue du monde mais anti féministe, elle est une femme de velours au mental de fer. Elle est un produit de la fierté impériale d’un pays qui devait gouverner le monde. Elle éprouvera pour le nazisme une fascination-répulsion  partagée par bien  plus d’anglais que la version  officielle de l’histoire ne le laisse entendre. C’est un volcan maitrisé cette femme… une criminelle née devenue enquêtrice pour peut-être dominer ses pulsions.

Agatha n’a pas toujours été une vieille lady, elle a été une femme  amoureuse, jalouse et exceptionnelle. Cela, on le retrouve dans ses romans. Elle n’a aucun complexe du colonisateur bien au contraire. Elle met l’anglais au sommet de la chaîne de la civilisation. On tente maintenant de dénaturer parfois son œuvre dans des adaptations pour la faire coller avec le monde d’aujourd’hui, qu’elle aurait méprisé au-delà de l’imaginable. Quand on pense que son livre le plus connu «  Les 10 petits nègres »  a vu son  titre changé en « S’il n'en restait qu’un »  on voit en effet qu’il ne reste pas grand-chose de l’univers qui a inspiré Agatha ni de ses valeurs hiérarchisées, un univers où la cruauté et le crime cheminent avec la classe en habits de soirées, où l’on tue en restant un gentleman et une lady dans la fierté de l’empire. La gentry n’est jamais bien loin, l’exotisme non  plus, ni l’insolite. L’échec de son premier mariage et la passion réussie avec son second mari font croire qu’un long calme a succédé à une tempête, mais cette biographie montre que  l’on peut être l’image de la dignité en étant une rebelle jamais vraiment apaisée.

C’est une criminelle de papier qui reste d’actualité, jamais démodée, un style qui ne prend pas d'âge tout en nous parlant d’un autre monde ou les choses étaient à leurs vraies places, même les armes du crime. Il y avait de l’aventurière dans cette femme des salons « cosis » bien ordonnés. Ses voyages, sa passion de l’archéologie en sont des exemples frappants. Avant Indiana Jones, il y eut «  Meurtre en Mésopotamie » et « La mort n’est pas une fin », une curiosité  d’enquête historique qui nous a donné la passion des romans historiques dans l’Egypte antique.

Demain l’œuvre d’Agatha sera sans doute récupérée et transformée dans des adaptions  couleur de notre époque. La récupération chemine avec la trahison. Heureusement il restera ce «  Qui suis-je  » de Camille Galic pour ceux qui  veulent connaître la vraie personnalité à travers l’œuvre incomparable de l’indétrônable Agatha Christie. Toute vie est une intrigue, toute biographie est une enquête et celle de Camille Galic  est fidèle à la lettre et surtout à l’esprit  de la Kipling du crime.

Agatha Christie de Camille Galic, Editions Pardès, Collection "Qui suis-je ?"

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jeudi, 19 décembre 2013

Une nouvelle Librairie française à Paris...

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Vous pourrez aussi vous procurer les Bouquins de Synthèse nationale ainsi que notre revue, Synthèse nationale, dans cette nouvelle librairie parisienne...

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mercredi, 18 décembre 2013

Heurs et malheurs du trotskysme

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Source Breizh info cliquez ici

L’écrivain Patrick Gofman  était à Nantes le 13 décembre pour présenter à la librairie Dobrée son dernier essai intitulé « Le trotskysme dégénéré » (cliquez ici NDLR).

Les trotskystes se revendiquent de l’héritage de Marx et de Lénine et de la Révolution russe d’Octobre 1917 et bien sûr de Léon Trotsky. Pendant 60 ans, après avoir été persécutés par Staline, ils ont continué à se réclamer du communisme révolutionnaire et à prôner la révolution permanente, sans remettre en cause les méthodes du « petit père des peuples » en particulier le système concentrationnaire du Goulag pour leurs adversaires appelés « ennemis du peuple ». Ce qui démontre, selon P. Gofman, qu’ils étaient bien à la remorque du stalinisme.

Divisés en une kyrielle de groupuscules multipliant les scissions et se déchirant  sur l’interprétation des textes sacrés de Lénine et de Trotsky, les militants trotskystes ont longtemps eu une activité politique confidentielle.
C’est après 1968 qu’ils  sont apparus en plein jour en France, autour de 3 groupes principaux : Lutte ouvrière de l’inoxydable Arlette Laguiller véritable secte vivant dans une semi clandestinité ; la ligue communiste révolutionnaire d’Alain Krivine, devenue aujourd’hui le NPA de Besancenot ; et enfin le discret courant « lambertiste » qui a changé dix fois de nom pour s’appeler aujourd’hui le Parti ouvrier indépendant (POI).

Pendant 30 ans ces  groupes ont pratiqué avec succès un « entrisme » dans les partis de gauche comme le PS  – l’origine politique de certains dirigeants socialistes et de plusieurs ministres est à cet égard significative – et les syndicats CFDT et Force Ouvrière. En 2002 le trotskysme français paraissait à son apogée électorale avec 10 % des suffrages. Ne profitant pas de la crise économique et sociale que traverse la France, il est redescendu depuis à son étage traditionnel qui est de 1 à 2% du corps électoral.

Les nombreux trotskystes « infiltrés » dans le système ont en réalité été amenés à le gérer. P.Gofman considère, preuve à l’appui, qu’ils ont été « digérés » par celui-ci. C’est en réalité sur le plan culturel et dans la société civile que les  trotskystes ont connu leurs plus grandes réussites. Si aujourd’hui le féminisme, l’homosexualisme, l’antimilitarisme, immigrationnisme etc., connaissent un tel succès, c’est incontestablement grâce à eux.
Animés d’une véritable  haine contre toute notion d’identité, qu’elle soit nationale ou européenne, les disciples de Trotsky  se sont faits de facto les propagateurs de tous les communautarismes.

En Bretagne, en particulier en Loire atlantique, ils ont réussi à s’implanter durablement dans les syndicats comme la CFDT et surtout, pour ce qui est des lambertistes, Force ouvrière. Ils ont aussi pratiqué un entrisme tous azimuts dans la classe politique nantaise. Des fichiers, des contacts, des soutiens financiers surtout : c’est ce qui est recherché.

Pour quoi faire ? Les syndicats sont devenus des bureaucraties défendant plus leurs  propres intérêts  que ceux de leurs adhérents. Ironie de l’histoire, les « antifas », souvent considérés comme des analphabètes politiques recrutant chez les marginaux, tendent de plus en plus à se comporter comme les « bandes armées » du capital.

C’est finalement dans le domaine des médias que leur réussite aura été la plus éclatante. Comme le souligne la Fondation Polémia, « derrière une façade de diversité, les grands médias scénarisent l’actualité selon la même grille de lecture, celle de l’idéologie unique qu’ils partagent : laisser-fairisme et libre-échangisme économique, cosmopolitisme et sans-frontiérisme, rupture de la tradition et révolution des mœurs. C’est la sainte alliance du trotskysme de salles de rédaction et du capitalisme financier. L’union des milliardaires et de la médiaklatura. ». Une fin que le fondateur de l’Armée rouge n’avait sans doute pas prévue.


Quelques photos de la tournée de Patrick Gofman en Pays de la Loire :

 

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Nantes, jeudi 13 décembre

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Angers, vendredi 14 décembre

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samedi, 14 décembre 2013

Les Bouquins de Synthèse nationale en 2013 : "L'EFFONDREMENT DU SYSTEME"...

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Assiste-t-on à l’effondrement du Système ?

Depuis 2008, la crise qui ronge le Nouvel ordre mondial que beaucoup croyaient éternel s’amplifie d’année en année. Les peuples, qui furent les premières victimes de cette situation semblent prendre de plus en plus conscience que leur identité, et leur liberté, sont menacées.

Ce n’est donc pas le moment, pour nous autres nationalistes et identitaires, de baisser les bras. Et de renoncer au combat.

Dans ce premier volume de la collection « Droit de regard, regards de droite » lancée par Synthèse nationale, les symptômes de l’effondrement du Système sont passés en revue.

Avec la participation de :

Maurice Bernard, enseignant

Georges Feltin-Tracol, écrivain, animateur du site Europe Maxima

Pieter Kerstens, chef d’entreprise bruxellois

Eric Miné, écrivain, spécialiste de l’Asie du Sud-Est

Patrick Parment, journaliste, directeur du Journal du Chaos

Arnaud Raffard de Brienne, essayiste, spécialiste de la désinformation

174 pages, 18,00 €

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21:03 Publié dans 07 - La 7e Journée nationale et identitaire, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL : Les Editions de Chiré viennent de publier "Doctrines philosophiques et Systèmes politiques" de Louis Jugnet...

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Dans ce livre, qui connaît sa quatrième édition, Louis JUGNET (1913 - 1973) expose la politique de Platon et d'Aristote, les philosophies du christianisme antique, du Moyen Age, du XVIè et XVIIè siècles, mais aussi Machiavel, Hobbes et Locke, Descartes, Bossuet et Fénelon, Montesquieu, Rousseau, Bonald et Maistre, Kant, Fichte et Hegel, Proudhon, Marx et Lénine, Maurras et beaucoup d'autres. Un lien profond unit "doctrines philosophiques" et "systèmes politiques". Ce livre nous apporte des connaissances et surtout il est le résultat de nombreuses lectures et recherches. C'est l'œuvre d'un professeur qui connaissait parfaitement les auteurs et qui pénétrait ce qui est essentiel dans leurs écrits : un livre incontournable !

Doctrines philosophiques et Systèmes politiques, Louis Jugnet, préface de Jean de Vigerie et postface de Louis Millet, Editions de Chirés, 2013, 188 pages, 18 €

Pour le commander cliquez ici

En vente à Duquesne Diffusion : 27, Avenue Duquesne 75007 Paris

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vendredi, 13 décembre 2013

Les Bouquin de Synthèse nationale en 2013 : "Dominique Venner Présent", pour que son ultime message soit entendu.

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RAPPEL : Patrick Gofman à Nantes et Angers les 13 et 14 décembre

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jeudi, 12 décembre 2013

Les Bouquins de Synthèse nationale rééditent "Présence de José Antonio"...

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mardi, 10 décembre 2013

Paris : la librairie Facta attaquée cette nuit...

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Nous venons de l'apprendre, la Librairie Facta (4, rue de Clichy à Paris IXe, cliquez ici) a été attaquée cette nuit. Vitres brisées, peinture sur les livres et les murs, mobilier détruit... les amis de la démocratie ont frappé avec les seuls arguments qui sont les leurs.

Nous vous tiendrons informés dès que nous aurons plus d'informations. En attendant, nous tenons à manifester à Emmanuel Ratier et à toute l'équipe qui l'entoure notre totale solidarité militante.

Rappelons que Facta est l'une des (rares) librairies parisiennes qui diffusent notre revue Synthèse nationale et les bouquins que nous éditons.

Premières photos :

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lundi, 09 décembre 2013

La boxe, école d’héroïsme...

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Il y a 40 ans, la boxe était un des sports les plus médiatisés, suscitant l’enthousiasme de foules. Catherine Gravil, une passionnée qui connaît très bien le sujet, nous propose douze portraits de boxeurs qui furent en ces années 1970/1990 champions d’Europe ou Champions du monde. Ces champions dont Catherine Gravil dresse le portrait dans son livre Vainqueurs aux poings, paru aux éditions de Paris, étaient connus de la France entière. Leurs noms claquent encore comme une référence absolue chez les passionnés de ce sport de seigneur. Autrefois, on parlait du « cercle enchanté ». Le but de l’auteur n’était pas de faire un dictionnaire mais d’évoquer des boxeurs qui pour beaucoup sont ses amis : quelles sont leurs origines sociales, pourquoi fait-on de la boxe, comment devient-on champion ? Et puis, que deviennent-ils, une fois les gants raccrochés ? L’auteur a pris le parti de ne pas évoquer les « anciens », tels Georges Carpentier ou Marcel Cerdan, mais de dresser les portraits, en les qualifiant, des Jo Gonzales (la générosité), Max Cohen (la hargne), Jean-Baptiste Piedvache (l’artiste), Lucien Rodriguez (la droiture), Gilbert Délé (la malice), Pierre-Franck Winterstein (la bohème), Christophe Tiozzo (la résurrection), et quelques autres qui entrèrent eux aussi dans la légende, et sont toujours de ce monde. La plupart de ces boxeurs sont d’origine modeste et ont en commun d’avoir eu des tempéraments de bagarreurs dans leur jeunesse. La boxe canalisa leur formidable énergie et, à force de travail et de volonté, ils se hissèrent vers les sommets.

Les portraits que Catherine Gravil fait de Jean-Baptiste Piedvache et des autres boxeurs sont plein d’empathie. Elle écrit : « La vie de boxeur a l’intensité de celle  des héros de tragédies grecques. Le Noble art n’est pas un sport anodin, sa pratique reflète souvent une course après les fragilités de l’enfance. La vie de Jean-Baptiste (Piedvache) est faite de tumultes et de luttes, d’ombres et de lumière. C’est un homme qui ne triche pas. » Une caractéristique que note Catherine Gravil, et que tous ceux qui ont pu fréquenter le milieu de la boxe est que ces boxeurs sont « d’une vraie gentillesse ». On notera que deux boxeurs, à la fin du combat, tombent toujours dans les bras l’un de l’autre.

Beaucoup de célébrités ont aimé la boxe, qu’il s’agisse d’écrivains comme Hemingway, Morand, Cendrars, Cocteau, ou d’hommes de spectacle à l’image de Belmondo, Delon, Lelouch, ou de femmes telles Dalida et Mireille Darc… Le cinéaste Claude Lelouch préface le livre. Il dit : « La boxe m’a fascinée par son intensité dramatique et sa scénographie artistique ». On est loin de l’image de brutes épaisses se cognant jusqu’à ce que mort s’en suive… Un livre formidable, à lire même par ceux qui ne connaissent pas ce « sport de seigneurs ».

Vainqueurs aux poings, de Catherine Gravil, 127 pages, éditions de Paris Max Chaleil. 54, rue des Saints-Pères 75007 Paris. 15 €.

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« Le trotskisme dégénéré » : Patrick Gofman à la librairie Dobrée, le vendredi 13 décembre

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L’écrivain Patrick Gofman sera en conférence à la Librairie Dobrée, à Nantes, le vendredi 13 décembre à partir de 20h30, afin de présenter son ouvrage intitulé « le trotskisme dégénéré ».

Pourquoi la chaloupe trotskiste coule-t-elle avec le « Titanic » stalinien ? Parce qu’elle est à sa remorque !

Depuis 1938, le trotskisme, dans ses mille et une chapelles, se présente comme la direction alternative du prolétariat révolutionnaire mondial.

La disparition du pouvoir soviétique, l’effondrement électoral et moral du PCF devrait donc ouvrir un boulevard aux trotskistes ? Eh bien, non. Les remous de l’immense naufrage stalinien entraînent vers le fond les frêles esquifs de son opposition de gauche.

Patrick Gofman décrit ici avec précision, brièveté, références, humour et cruauté, les dégénérescences parallèles des staliniens et des stalinains, leur choc fatal avec l’iceberg de l’Histoire, leurs derniers gargouillis dans l’eau glaciale.

L’auteur :

Né à Suresnes-sur-Seine en 1949, de père russe et de mère bretonne. Catholique de naissance, athée à 13 ans. Etudes tumultueuses en Normandie. Service militaire au 1er Spahis (70/12). Trotsko-lambertiste de 1967 à 1979. Supporter « du mouvement national dans sa totalité » depuis 1986. Correcteur de métier.

Le Trotskisme dégénéré – 18 € –  Editions Synthèse Nationale

Librairie Dobrée – 14 rue voltaire – 44000 Nantes – 02 40 69 84 84 

NDLR : Le Trotskisme dégénéré, cliquez là

11:34 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 06 décembre 2013

Dimanche 8 décembre, Jean-Claude Rolinat dédicacera son livre "Salazar le regretté" à la journée de Renaissance catholique à Villepreux (78)

SN 26 Salazar.jpgPlusieurs collaborateurs de la revue Synthèse nationale participeront aussi à cette journée. Parmi eux : Francis Bergeron, Arnaud Raffard de Brienne, Nicolas Tandler... Venez les retrouver sur leurs stands. Jean-Claude Rolinat dédicacera pour sa part sa biographie d'Antonio Salazar, Salazar le regretté, publié par Les Bouquins de Synthèse nationale cliquez ici

Dimanche 8 décembre, 11 h 19 h, Domaine de Grand Maison 78 Villepreux

Plus d'informations sur cette journée cliquez là

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lundi, 02 décembre 2013

"Les démons du bien", un nouveau livre d'Alain de Benoist

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Les démons du bien ? C’est d’abord le nouvel ordre moral qui, sous prétexte de créer une « société plus juste », a entrepris de normer les conduites des citoyens, désormais soumis à l’hygiénisme dispensé par un Etat « maternel » qui cherche à mettre en place une société de surveillance totale. C’est aussi la « bêtification contemporaine » qui rabat le politique sur la sphère privée, promeut l’inculture patronnée par la raison marchande, et aboutit à instaurer le degré zéro de la vie sociale.

C’est enfin l’idéologie du genre qui, fondée sur un fantasme d’auto-engendrement, prétend que la différence des sexes n’est qu’une illusion. Que devient alors la « différence des différences » (Michel Schneider), cette dualité des sexes sans laquelle il ne saurait y avoir de construction de soi ? Elle s’efface dans un vaste mouvement de mélangisme généralisé abolissant d’un même mouvement le masculin et le féminin. L’idéologie du genre, c’est le grand retour du cache-sexe. Le rêve d’une postmodernité post-sexuelle où, faute d’avoir créé une société sans classes, on aurait une société sans sexes. Une société où la « libération du désir » signifierait, non plus qu’il faut libérer le désir, mais qu’il faut s’en libérer. Un rêve d’indistinction, un rêve de mort.

Alain de Benoist, écrivain, philosophe, est le directeur des revues « Krisis » et « Nouvelle Ecole ». Il a publié ses mémoires en 2012 : « Mémoire vive », chez Bernard de Fallois.

Les démons du bien, Alain de Benoist, Editions Pierre-Guillaume de Roux, novembre 2013, 288 pages, 23,00 €

Source cliquez ici

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samedi, 30 novembre 2013

Dimanche 1er décembre, venez acheter Les Bouquins de Synthèse nationale à la Table ronde de Terre et peuple à Rungis...

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