lundi, 04 mars 2024
Sortie cette semaine du nouveau Cahier d'Histoire du nationalisme (n°27) : "GRÈCE, 1967-1974 : LE SEPTENNAT DES COLONELS"
Au printemps 1967, la Grèce était plongée dans une crise politique et institutionnelle grave. De plus, le Parti communiste, persuadé de sa popularité, se préparait à instaurer un régime marxiste sanguinaire qui finirait d’achever le pays. Il faut rappeler que nous sommes en pleine « guerre froide » et que le « berceau de la démocratie » est entouré de pays, qu’il s’agisse de l’Albanie maoïste ou de la Bulgarie alignée sur Moscou, bien peu « démocrates ». Ajoutez à cela les tensions ancestrales avec la Turquie voisine ravivées par la question chypriote.
C’est donc pour éviter une telle perspective que, le 21 avril au petit matin, à Athènes, l’armée s’empare du pouvoir. Elle met à la tête du pays une junte de colonels qui, malgré quelques « remaniements », restera aux affaires jusqu’à l’été 1974.
Cette période n’a pas été épargnée par les bonnes consciences universelles qui l’ont caricaturée tout en s’obstinant à ignorer ce qui se passait alors dans les Balkans voisins. Certes, elle est loin d’avoir été parfaite et nos critiques, autres que celles de la bien-pensance hypocrite, ne manquent pas. Nous sommes loin de l’Espagne du général Franco ou du Portugal du professeur Salazar. Néanmoins, il aurait été dommage de continuer à ignorer cette expérience somme-toute intéressante. Voilà pourquoi nous lui consacrons ce nouveau Cahier d’Histoire du nationalisme.
Grèce 1967-1974 : le septennat des colonels, Jean-Claude Rolinat, avec la contribution de Didier Lecerf, collection "Les Cahiers d'Histoire du nationalisme", n°27, 150 p., 24,00 € + 6,00 € de port.
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samedi, 02 mars 2024
BONNE NOUVELLE : LE FAMEUX LIVRE "ORDRE NOUVEAU RACONTÉ PAR SES MILITANTS", ÉPUISÉ DEPUIS TROIS ANS, EST EN COURS DE RÉÉDITION
Cet ouvrage a été édité une première fois en septembre 2019, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la création du mouvement Ordre nouveau. Ses concepteurs, Jacques Mayadoux et André Chanclu, avaient alors souhaité que cette première édition ait un tirage limité.
C’était sans doute sous-estimer l’intérêt que ce livre allait susciter, non seulement auprès des « anciens » qui ont connu cette période tumultueuse de l’après Mai 1968, mais aussi auprès des jeunes générations militantes pour lesquelles Ordre nouveau est devenu une référence.
Voilà pourquoi, pour répondre à cette forte demande, nous avons décidé, en accord avec Jacques Mayadoux et André Chanclu, de procéder à une seconde édition de ce livre-document.
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Sortie de la nouvelle édition : le 15 mars 2024
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jeudi, 29 février 2024
Samedi 2 mars : Daniel Habrekorn à la Librairie Vincent à Paris
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jeudi, 22 février 2024
Dans les yeux du roi… Et autres chemins parallèles de Patagonie et d’ailleurs
Propos recueillis par Fabrice Dutilleul
Pourquoi un tel ouvrage ? Pour rendre hommage à Jean Raspail, récemment disparu, au royaume patagon, éternellement vivant… ou aux Patagons, toujours plus motivés que jamais à vivre leur rêve ?
Un peu tout cela à la fois. Surtout, nous voulions montrer de Jean Raspail son vrai visage, celui de l’éternel voyageur qui, un jour, eut cet éclair de génie en exhumant l’improbable royaume de Patagonie, dans le souvenir à la fois romanesque et romantique d’Antoine de Tounens, roi pour l’éternité de cette royauté littéraire et onirique.
Jean Raspail n’est pas uniquement l’auteur du Camps des Saints, œuvre fulgurante, sulfureuse et prophétique dans laquelle thuriféraires enthousiastes et contempteurs de mauvaise foi cherchent obstinément à l’enfermer. Raspail n’est surtout pas l’homme d’un seul livre et l’on s’abîmerait dans l’erreur la plus absolue si l’on négligeait des livres aussi remarquables tels que Qui se souvient des hommes, La Hache des Steppes, Pécheur de lunes, Moi Antoine de Tounens, roi de Patagonie, sans oublier, bien sûr, le tendre et mélancolique Jeu du roi.
À l’heure où une poignée d’obscurs « écrinains » wokes s’attachent à salir la réputation de Sylvain Tesson, au prétexte qu’il aurait été un « proche » de Raspail (la belle affaire !), après avoir été l’auteur (ce qui est complètement faux, mais on ne prête qu’aux riches) de la préface du Camp des Saints, il est bon de rappeler à tous les salisseurs de mémoires, que le chroniqueur des Pikkendorff était aux antipodes du racisme rabique, infamie que les jaloux et les ratés se sont toujours évertués à lui coller sur le dos, et qu’accessoirement, ils seraient bien avisés de fermer leur « claque-merde » (comme l’intimait salutairement l’autre grand poète qu’était Michel Audiard).
Qu’apporte votre recueil qui n’avait pas encore dit, écrit… ou conté ?
Son ambition est beaucoup plus modeste. Il ne s’agissait pas pour les auteurs qui ont concouru à son élaboration, de défendre une thèse ou d’éclairer d’un jour prétendument nouveau une œuvre qui se suffit à elle-même. Tous, dont votre serviteur, ont souhaité évoquer ce que leur inspire ce jeu du roi, qui, pour les non-initiés, reste auréolé d’un voile de mystère.
En réactivant cette lointaine contrée fantasque, foutraque, fantastique et flamboyante, Raspail offrait à tous les joueurs et rêveurs sincères un port d’attache, une terre d’exil qui permet, à peu de frais, de fuir la laideur et la médiocrité de ce monde moderne qui, décidément, ainsi que le déplorait Bernanos, se complaît jusqu’au sadisme à conspirer contre toute sorte de vie intérieure.
Nous espérons que les lecteurs peu familiers de Raspail et, surtout, de son jeu magnifique, rallieront cette Patagonie de cœur qui remplira leur âme et les gardera de toute tentation nihiliste. Ce recueil est une invitation à faire « comme si », comme quand nous étions enfants, lorsque nous faisions semblant d’incarner nos héros ; nous caracolions sur des chevaux en carton, une épée de bois à la main, « pour de faux », évidemment, mais dotés d’un redoutable esprit de sérieux…
Où en est aujourd’hui le royaume de Patagonie ?
Il continue de faire rêver. Entre souverains putatifs ou réels se disputant âprement un trône aussi inaccessible que déjà pris et sujets patagons ne perdant jamais une occasion de déployer le drapeau de leur royaume sur tous les sommets du monde, on peut dire que le royaume de Patagonie se porte plutôt bien. L’on doit d’ailleurs saluer l’ami François Tulli qui, depuis le départ du cavalier de l’Ouest pour l’au-delà des mers, continue inlassablement à faire paraître, sous les auspices du Cercle de l’inutile, le Bulletin de liaison patagon. Pour nombre de Patagons, ce royaume demeure plus vrai que nature. En toute circonstance, toujours faire « comme si »…
Avec les contributions de : Francis Bergeron, Marie de Dieuleveult, Olivier François, Philippe Hemsen, Abbé Guilhem Le Coq, Sylvain Roussillon, Alain Sanders, Louis Soubiale, François Tulli.
Dans les yeux du roi… Et autres chemins parallèles de Patagonie et d’ailleurs (Entretiens, essais, hommages, pastiches coordonnés), Aristide Leucate, Préface de Francis Bergeron, Éditions de l’Atelier Fol’Fer, 192 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici
10:11 Publié dans Aristide Leucate, Livres, Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 18 février 2024
Aujourd'hui, dimanche 18 février, au Perrier, en Vendée, conférence de Bernard Germain sur son nouveau livre "L"Union européenne : en sortir... au plus vite !"
À l'issue de la conférence,
l'auteur dédicacera ses livres cliquez ici.
Renseignements, réservations :
rassemblementvendeen@outlook.fr
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mardi, 06 février 2024
Un nouveau livre de Marc Rousset : "Notre faux ami l'Amérique"
Dans son ouvrage « Notre Faux-Ami l’Amérique – Pour une Alliance avec la Russie », Marc Rousset constate que l’Europe ne va pas de Washington à Bruxelles, mais de Brest à Vladivostok. L’Océan Atlantique sépare l’Amérique de l’Europe, alors que l’Union Européenne et la Russie, le plus grand pays de l’Europe, sont deux grands voisins complémentaires.
En conclusion de son ouvrage, Marc Rousset nous dit que la seule vraie question pour les Européens, c’est de faire le choix suivant : Rester Européen en se rapprochant de la Russie ou devenir Américain en acceptant le protectorat de l’OTAN et en perdant leur identité européenne. La Russie et l’Europe ont des intérêts communs et un Avenir commun sur ce grand continent paneuropéen qui va de l’Océan Atlantique à l’Océan Pacifique.
Piotr Tolstoï (extrait de la Préface)
Marc Rousset, H.E.C, Docteur ès Sciences Economiques, diplômé des universités Columbia et Harvard, Prix de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, est un ancien haut dirigeant d’entreprise. Chroniqueur, économiste, écrivain, auteur de « la Nouvelle Europe de Charlemagne » préfacée par Alain Peyrefitte, il en appelle à un sursaut salvateur et démontre dans ce livre que l’Avenir de la France et de l’Europe est à l’Est, avec la Russie, et non pas avec l’Amérique !
Les articles de Marc Rousset sont régulièrement publiés sur le site Synthèse nationale cliquez ici ou dans la revue éponyme.
"Notre faux ami l'Amérique", Marc Rousset, préface de Piotr Tolstoï, édition Librinova, 2024, 374 pages, 24,90 €.
17:44 Publié dans Livres, Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 04 février 2024
Parution du nouveau numéro (n°44) de la revue Livr'arbitres
12:36 Publié dans Livres, Revue de presse, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 28 janvier 2024
Le dernier album d'Ignace : IL NOUS EN RESTE QUELQUES-UNS, PROFITEZ-EN !
POUR LE COMMANDER CLIQUEZ ICI
11:09 Publié dans IGNACE, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 25 janvier 2024
Bernard Germain, auteur de "Union européenne : en sortir... au plus vite", invité de TV Libertés
Lors de chaque élection européenne, c’est toujours le même scénario : on nous promet "Une autre Europe". Cela ne s’est jamais fait et ne se fera jamais car tout est prévu pour rendre la chose impossible. Ce qu’est réellement l’Union européenne est soigneusement caché, depuis sa création. L’UE est en réalité une authentique dictature, une machine à broyer les nations. Un système qui décide pour les peuples sans jamais leur demander ce qu’ils pensent et ce qu’ils souhaitent. Dans son ouvrage "L'Union européenne : en sortir... au plus vite !", Bernard Germain revient sur les amitiés sulfureuses des pères de l'Europe et sur les secrets de la construction des institutions européennes. En livrant ces informations, les Français prendront conscience de la réalité. Pour Bernard Germain, quitter l’UE est la seule solution avant que celle-ci n’ait réussi à détruire nos nations, notre civilisation et nos identités.
Les livres de Bernard Germain cliquez ici
14:38 Publié dans Bernard Germain, Livres, Radio Libertés Synthèse, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 24 janvier 2024
Rappel : JEUDI 25 JANVIER, BERNARD GERMAIN PRÉSENTE SON LIVRE "UNION EUROPÉENNE : EN SORTIR... AU PLUS VITE !" SUR TV LIBERTÉS
Petite modification : cette émission devait initialement passer le 17 janvier, mais sa programmation a dû être reportée au jeudi 25 janvier.
Site de TV Libertés cliquez ici
En savoir plus et acheter le livre cliquez là
14:27 Publié dans Bernard Germain, Livres, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 23 janvier 2024
Vendredi 26 janvier, de 17 h à 19 h, Gabriele Adinolfi dédicacera son nouveau livre "Le défi au futur" à la Nouvelle Librairie à Paris
10:44 Publié dans Gabriele Adinolfi, Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 17 janvier 2024
Le nouvel album de dessins de presse d'Ignace
Pour commander cet album : cliquez ici
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mardi, 02 janvier 2024
"La France qu'on aime", un petit livre sympathique de Franck Nicolle édité par l'Atelier Fol'fer
Itinéraires, anecdotes, recettes identitaires & bonnes adresses…
L’immense mérite de Franck Nicolle, dont la culture encyclopédique égale la bonne humeur contagieuse, est de se placer dans le temps long, de rappeler la longue mémoire de nos provinces, de l’Alsace au Comtat Venaissin et de les ancrer dans l’Histoire avec un grand H qui, presque autant que la terre nourricière et les produits du cru, modèle les goûts et donc les gastronomies locales.
Visiter La France qu’on aime, titre ne devant rien au hasard, c’est donc goûter, voire s’initier car ce livre foisonnant abonde en recettes, aux cuisines des près de quarante « pays » qui ont fait la France. Mais aussi rencontrer le petit peuple ou les grands hommes – ceux-ci rarement fréquentables selon les critères du Politiquement Correct – de ces terroirs dont certains ont subi tant de vicissitudes. Et enfin, car notre auteur est un fin lettré des plus éclectiques, faire une jolie promenade littéraire, où l’on rencontre au hasard des pages Alexandre Dumas et Marcel Amont, Robert Brasillach et Georges Brassens, Kleber Haedens et Louis de Funès ou Léon Daudet et Antoine Blondin.
Personnages qui avaient peu de points communs sinon un amour charnel de « Madame la France ».
Camille Galic
L'auteur : Chasseur un jour, chasseur toujours, sociologue de formation, mais cuisinier amateur au premier sens du terme et chef de cuisine, récompensé par le guide Michelin, le Gault & Millau, Le Routard, le Collège Culinaire de France… Il a effectué tel un compagnon passant du devoir, son tour de France gourmand et déclare : « En France, je suis partout chez moi ! »
La France qu'on aime, Franck Nicolle, préface de Camille Galic, Atelier Fol'fer, 172 pages, 21,00 € (+6,00 € de port).
Pour le commander cliquez ici
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mardi, 19 décembre 2023
VOS CADEAUX DE NOËL ? L'ALBUM 2023 D'IGNACE ÉVIDEMMENT !
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samedi, 16 décembre 2023
AVEZ-VOUS PENSÉ À COMMANDER LE NOUVEAU LIVRE DE BERNARD GERMAIN : "L'UNION EUROPÉENNE : EN SORTIR... AU PLUS VITE !"
Sorti en milieu de semaine dernière, le nouveau livre de Bernard Germain remporte un véritable succès. En effet, en 4 jours, c'est près de 400 exemplaires qui ont été vendus par notre site librairie. Il faut dire que pour Synthèse nationale, c'est une belle performance... Et depuis, ça continue !
Alors, ne soyez pas en reste : vous aussi, commandez dès maintenant le livre "L'Union européenne, en sortir... au plus vite !" cliquez ici
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vendredi, 15 décembre 2023
Paris, ce vendredi après-midi, retrouvez Miège à la Librairie Vincent
Le vendredi 15 décembre, David Miège dédicace son dernier livre En traits libres (éditions Dualpha, préface de Francis Bergeron) de 17h00 à 19h00 à la librairie Vincent (115 avenue de la Bourdonnais 75007 Paris
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mardi, 12 décembre 2023
Rappel : Gabriele Adinolfi dédicacera son nouveau livre mercredi après-midi à la Librairie Vincent à Paris
Sur le livre cliquez ici
18:15 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 07 décembre 2023
Gabriele Adinolfi dédicacera son nouveau livre "Le Défi au Futur" mercredi 13 décembre à la Librairie Vincent à Paris
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Sortie prochaine du nouvel album d'Ignace : "La guerre ? Nous sommes prêts !"
L’album 2023 (décembre 2022-novembre 2023) des dessins d’Ignace
114 pages. Env. 400 dessins .Tout en couleurs
Préface de Martial Bild, directeur général de TV Libertés
24,00 E (+ 6,00 E de port)
Le parfait cadeau de Noël...
Pour le commander cliquez ici
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mercredi, 06 décembre 2023
Un grand entretien avec Bernard Germain sur Riposte laïque à l'occasion de la sortie de son nouveau livre "Union européenne : en sortir... au plus vite !"
Source cliquez ici
Riposte Laïque : Vous venez de publier un nouvel ouvrage, aux Editions Synthèse nationale, intitulé Union européenne, en sortir… au plus vite ! Mais auparavant, vous avec écrit en 18 mois quatre autres livres cliquez ici !
Pourquoi autant de livres en si peu de temps ?
Bernard Germain : Pour deux raisons :
- Parce qu’avant j’étais en dehors des partis politiques. Et de plus, j’avais une vie professionnelle assez prenante donc peu de temps libre
- Depuis presque trois ans je suis à la retraite, je fais de la politique depuis fin décembre 2021 avec Reconquête et le fait d’être en retraite me donne du temps pour écrire.
Enfin et surtout, j’ai des choses à dire. Je souhaite également transmettre notamment aux jeunes, sur la base de mes connaissances et de ce que la vie m’a appris. C’est important de transmettre.
Riposte Laïque : Vous avez été présenté dans la presse comme le meneur de la bataille de Callac, ce qui vous vaut d’ailleurs quelques ennuis judiciaires. Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs où on est la situation dans Callac, devenue le symbole de la résistance à l’invasion migratoire de nos campagnes ?
Bernard Germain : Je récuse totalement ce type de présentation. J’ai été l’un des animateurs du combat de Callac, mais j’étais loin d’être seul. Il y avait l’Association des amis de Callac et ses environs, il y avait les différents partis et organisations et puis n’oublions pas un certain Pierre Cassen qui nous a bien aidés. Ce fut un combat collectif.
Quant à la situation à Callac aujourd’hui, deux choses sont à noter. D’abord, Callac fut une magnifique victoire pour les patriotes et une cuisante défaite pour les immigrationnistes. Je pense d’ailleurs qu’ils ne s’en remettront jamais. Il n’y a qu’à les écouter pour s’en convaincre. Mais comme ces immigrationnistes sont des ennemis de la démocratie, ils n’acceptent pas de respecter la volonté des gens. Alors, ils font venir des migrants, malgré leur défaite, mais en tout petit nombre. C’est deux par-ci et quatre par-là. De temps en temps.
Heureusement on reste très loin du nombre prévu au départ. Mais le combat continue. Il ne faut surtout pas baisser la garde sinon il reviendront à la charge.
Riposte Laïque : Revenons sur votre dernier livre, qui sort ce jour. Vu votre titre, vous paraissez donc un chaud partisan de la sortie de l’Union européenne, comme d’ailleurs Alain Falento, auteur aux Editions Riposte Laïque de Sortir de l’Europe, question de vie ou de mort, ou bien des hommes politiques comme Florian Philippot ou François Asselineau. Qu’amenez-vous de nouveau par rapport aux ouvrages précédemment écrits sur ce sujet par les partisans du Frexit ?
Bernard Germain : D’abord, je n’ai pas lu, loin s’en faut, tous les ouvrages qui sont sortis sur le sujet. Donc j’ai un peu de mal à pouvoir dire objectivement ce que mon livre apporte en plus. J’ai écrit ce livre en cherchant à répondre aux questions que je me posais et pour lesquelles je n’ai pas trouvé de réponse.
L’intérêt de mon livre, si je peux me permettre de dire cela, c’est de repartir du début de l’histoire en déroulant le fil jusqu’à maintenant. Lorsqu’on plonge le nez dans cette histoire certaines choses sont absolument frappantes. Et la conclusion arrive logiquement : soit on accepte la disparition des nations, donc de la France, soit on sort de cette machine à broyer les nations et les peuples. Mais il faut avoir l’histoire complète pour arriver à cette conclusion. J’ai écrit ce livre avec le soucis d’essayer de permettre cela.
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dimanche, 03 décembre 2023
SORTIE CETTE SEMAINE DU NOUVEAU LIVRE DE BERNARD GERMAIN : "L'UNION EUROPÉENNE : EN SORTIR... AU PLUS VITE !"
En savoir plus et le commander cliquez ici
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lundi, 27 novembre 2023
Guide touristique et géopolitique des pays imaginaires de la bande dessinée
Un entretien avec Jean-Claude Rolinat
Vous venez de publier le Guide touristique et géopolitique des pays imaginaires de la bande dessinée, c’est original d’entreprendre pareilles recherches…
Dans tout adulte sommeille un cœur d’enfant. Vous pouvez dire que je suis un enfant qui n’aurait pas grandi… Oui, je reste encore attaché à mes héros de jeunesse, une époque où les Mangas n’avaient pas encore envahi le monde de la bande dessinée. Un univers de rêve, avec des personnages bien typés : Tintin, Haddock, Tournesol, Spirou et Fantasio – je me reconnais un peu dans celui-ci ! – Blake le Gallois et Mortimer l’Écossais, Lucky Luke et sa « sibiche » remplacée par un brin d’herbe – au fou ! – les « Ricains » de Buck Danny, sortis de la guerre du Pacifique, qui ne prennent pas une ride au fur et à mesure que l’actualité les balade dans les conflits du XXe siècle. Pensons aussi à leurs collègues – rivaux ? – Tanguy et Laverdure, qui font briller nos cocardes sous tous les cieux et n’oublions pas non plus Pom et Teddy, une histoire « d’enfants de la balle » projetés aux Indes, dans la mystérieuse Principauté du Yanagar, Michel Vaillant et ses bolides… Astérix a un concurrent dans le monde antique avec Alix, qui voyage d’un bout à l’autre de l’Empire romain jusqu’à ses confins, ou encore le journaliste Lefranc, ces deux derniers personnages créés par Jacques Martin, un autre grand dessinateur de la célèbre « ligne claire belge », avec Edgar P. Jacobs. Nous devons beaucoup à ce pays pour la BD. Et puis, tous ces personnages voyagent. Ils m’ont invité à parcourir le monde, à vérifier si la fiction rejoignait la réalité. Oui, j’ai parcouru le Sud aux côtés du petit peau-rouge Kidoklahoma, j’ai chevauché dans l’Ouest mythique en compagnie de Jerry Spring, j’ai débarqué dans les îles du Pacifique avec le GI Garry, visité l’Amérique latine avec le général Alcazar et le général Zantas…
Avec ce livre, vous avez entrepris une recherche systématique des pays inventés de toute pièce par les scénaristes et les dessinateurs ; à quels mobiles répondent-ils ?
Il faut de l’humour et de la fantaisie, mais il faut aussi du réel, du crédible. Si les auteurs doivent avoir la plus totale liberté de faire évoluer leur personnage dans des mondes imaginaires, il faut que ces mondes – en dehors de la science-fiction – aient une certaine matérialité. Quand Hergé propulse son héros à la houppette accompagné de Milou, dans une Syldavie menacée par la Bordurie, nous sommes à deux doigts de la IIe Guerre mondiale. En fait, Il utilise un faux nez pour parler d’un contexte très précis, les allusions y sont très nombreuses. La petite Syldavie, une copie du Monténégro ou de l’Albanie balkaniques dans Le Sceptre d’Ottokar, est menacée d’un Anschluss, comme l’était l’Autriche face au totalitarisme de l’Allemagne hitlérienne. Le « bon », c’est le Roi Muskar XII, portrait craché du Roi Zog 1er d’Albanie, avec quasiment le même uniforme. Le méchant, c’est la Bordurie qui veut l’annexer. Bien des années plus tard, Hergé réutilisera ces deux pays dans L’Affaire Tournesol, d’un réalisme saisissant, mais dans un tout autre contexte géopolitique. Là, la Bordurie est le cache-sexe de… l’URSS, avec son maréchal Plekszy-Gladz et ses moustaches emblématiques, qui font immédiatement penser à celles de Staline « Le petit père des peuples ». Et nous voyons dans ce pays qui cherche à obtenir l’arme suprême inventée par le professeur Tournesol, un double de l’Union soviétique impérialiste, menaçant le monde pendant la guerre froide. Même les agents de la ZEP, en imperméable, aussi ridiculisés qu’ils soient par l’auteur, nous font immanquablement songer à ceux du KGB ou de la GESTAPO des « années noires » !
Votre guide multiplie les comparaisons et vous faites même visiter ces « pays de papier » à vos lecteurs…
Absolument. Si l’on regarde attentivement les détails que nous fournissent les scénaristes et les dessinateurs, on peut très bien les reconstituer, savoir quoi et où manger – je vous recommande « un gigot de chien », un szlaszeck (Hergé a même poussé le « vice » jusqu’à inventer une langue syldave et bordure, en s’inspirant du patois wallon !) aux champignons – dans un restaurant syldave, que l’on découvre dans Le Sceptre d’Ottokar… quel opéra aller voir en Bordurie… quoi faire… que visite… quelle compagnie d’aviation emprunter (la Syldair, la Palombian World Airways, la Santaéro)… quelle monnaie utiliser… quel drapeau respecter… quel personnage historique a marqué ces États « bidon », lesquels ont pourtant une certaine épaisseur pour ne pas dire une épaisseur certaine, celle que leur donnent les auteurs. Dans l’album, Le Sceptre d’Ottokar, Hergé a même poussé très loin l’évocation du « Royaume du pélican noir », en faisant lire à Tintin dans l’avion qui l’emmène vers Klow, une brochure touristique sur la Syldavie ! Mais les auteurs sont parfois en mal d’imagination pour trouver des noms d’États. C’est ainsi que l’on recense plusieurs Managua – réelle capitale du Nicaragua ! – ou encore un « Bamago », pour Bamako, Mali, dans les aventures de Wayne Shelton. Mais, bon, il faut séparer le bon grain de l’ivraie, et le lecteur attentif comme moi, s’y retrouvera. Il ira visiter le Wurtenheim en pensant à la principauté du Liechtenstein, et le San Larco en pensant à Monaco…
Pour distrayantes que soient ces bandes dessinées, y voyez-vous comme des clins d’œil à la politique internationale ?
Redisons-le, ces mondes imaginaires sont souvent une transposition tirée du monde réel : en deux mots, « fiction » et « réalité ». Mutation d’un contexte idéologique, et adaptation à l’époque lors de la parution des albums. Tintin au pays des Soviets est sorti dans l’entre-deux guerres. Si Hergé était encore de ce monde, il ne dépeindrait pas l’ex-URSS ou la Russie de Poutine, de cette façon-là. Tintin au pays de l’or noir, première version, se situe en plein milieu de la guerre qui oppose Arabes et Juifs en Palestine – déjà ! – contrôlée par les Britanniques. La deuxième version, complètement redessinée, se déroule dans un Khemed qui pourrait aussi bien être l’Arabie saoudite, le Koweit ou le Qatar, au moment de l’émergence de la production pétrolière. Dans Coke en stock, les grottes où sont réfugiés l’émir Ben Kalish Ezab et sa suite – comme jadis l’Imam El Badr du Yémen ? – évoquent celles de Pétra en Jordanie.
La fiction, ce peut être parfois, une immersion dans le passé, ou dans d’improbables contrées qu’il est difficile de situer dans l’espace et le temps avec, par exemple, les aventures de Blake et Mortimer. Pour conclure, au-delà des apparences souvent humoristiques ou palpitantes que vivent les héros de papier, il y a dans les États imaginaires, une géopolitique de la bande dessinée, comme s’en est accaparée aussi, le monde du roman et du cinéma. Et les auteurs ne se privent pas d’inventer des symboles pour donner du corps et de l’épaisseur à leurs pays inventés de toute pièce…
(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul pour le site EuroLibertés et Le Nouveau Présent)
Guide touristique et géopolitique des pays imaginaires de la bande dessinée, Jean-Claude Rolinat, éditions Dualpha, 300 pages, 35 euros, planche couleurs des drapeaux. Pour commander ce livre, cliquer ici.
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vendredi, 17 novembre 2023
Parution début décembre du nouveau livre de Bernard Germain : "L'Union européenne : en sortir... au plus vite !"
L’Union européenne : en sortir… au plus vite !
Lors de chaque élection européenne, c'est toujours le même scénario. On entend une multitude de listes proposer « Une autre Europe ».
Cela fait des dizaines d’années que l'on nous de ces balivernes sur la transformation de l’Europe. Cela ne s’est jamais fait et ne se fera jamais car tout est prévu pour rendre la chose impossible. Ce qu’est réellement l’Union européenne est soigneusement caché, depuis sa création.
L’Union européenne est en réalité une authentique dictature, une machine à broyer les nations. Un système qui décide pour les peuples sans jamais leur demander ce qu’ils pensent et ce qu'ils souhaitent.
L’Union européenne est une construction dans laquelle aucun décideur n’est élu. Seul le parlement européen l’est, afin de donner à l’ensemble un léger vernis démocratique, mais, dans les faits, il n'a presque aucun pouvoir.
Ce livre a pour objet de vous informer de ce qu’est réellement l’Union européenne, comment elle est née, qui ont été ses créateurs, quelles ont été les étapes de sa construction, comment elle fonctionne, qui sont les vrais maîtres, comment sont décidées les politiques qu’elle impulse.
Nous pensons qu’en livrant au lecteur ces informations, qu’il aura beaucoup de mal à trouver ailleurs, il prendra conscience de la réalité de ce qu’est cette monstruosité et en arrivera logiquement à comprendre que la « réformer » est impossible. Quitter l'Union européenne est donc la seule solution avant que celle-ci n’ait réussi à détruire nos nations, notre civilisation et nos identités.
Pour que la France revive, et retrouve la place qui était la sienne avant la mise en place de l’Europe il n’y a pas d’autre solution que de nous retirer de cette Union. Et vite...
L'Union européenne : en sortir... au plus vite ! Bernard Germain, préface d’Alban d’Arguin, Les Bouquins de Synthèse nationale, collection “Idées”, 268 pages, 25,00 € (+ 6,00 € de port)
Sortie programmée : le 6 décembre 2023
Commandez-le dès maintenant cliquez ici
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jeudi, 02 novembre 2023
Sortie le 15 novembre du nouveau livre de Gabriele Adinolfi : Le Défi au futur
“Nous sommes parvenus à une ère de léthargie angoissée, caractérisée par des. abstractions en forme de slogans au sein desquelles tout ce qui était le fruit d’une pensée vivante a été comme gelé”.
Ainsi s’exprime Gabriele Adinolfi au début de ce livre dans lequel il explique comment, dès les premières années de son exil, dans les années 1980, il a travaillé de manière très différente des pratiques habituelles, en mettant en place des réseaux politiques et méta politiques internationaux, composés de centres d’études italiens et européens, de Rome à Bruxelles, d’associations, de média en ligne, en se concentrant sur la formation et l’innovation, tout en veillant à ce que les fondamentaux de l’Idée du Monde dont l’auteur est issu soient toujours respectés. De cette volonté, naquirent Les Lansquenets d’Europe…
L’auteur ajoute : ”Avec ce livre, j’ai voulu expliquer ce que sont et ce que doivent devenir les Lansquenets, au coeur d’un projet de Réseau Impérial avec toutes ses composantes telles qu’elles sont produites par tout ce à quoi nous sommes liés, ou se formant d’elles-mêmes au sein d’un même courant en vue d’objectifs communs poursuivis indépendamment (…) Nous ne pouvons pas dire que le rôle joué par les Lansquenets soit devenu décisif, car en réalité il l’a toujours été.
Aujourd’hui, cependant, la nécessité de ce rôle commence à être comprise, et c’est la raison pour laquelle il est opportun qu’ils gagnent en nombre et en visibilité par rapport au passé”.
L’auteur :
Gabriele Adinolfi est né à Rome en 1954. Dans les années 1970, il a fondé le mouvement “Terza Posizione“. Traqué dans son pays pour ses idées, il a passé près de vingt ans exilé en France. Depuis son retour en Italie, il dirige des centres d’études et anime diverses initiatives en Europe, dont celle des Lansquenets d’Europe. C’est ce qu’il nous explique dans cet essai.
Le Défi au futur, Gabriele Adinolfi et les Lansquenets d'Europe, Synthèse nationale, collection "Idées", 104 pages, 20,00€ (+ 6,00€ de port), sortie le 15 novembre 2023.
Vous pouvez le commander dès maintenant cliquez ici
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vendredi, 20 octobre 2023
Les éditions de l'AEncre viennent de ressortir le livre choc de Roland Gaucher et Philippe Randa sur les "antisémites" de gauche
Entretien avec Philippe Randa, co-auteur avec Roland Gaucher des « Antisémites » de gauche aux éditions L’Æncre
Roland Gaucher et Philippe Randa avaient jeté un pavé dans le marigot du conformisme politique en s’attaquant à un sujet sulfureux. Parce que tout ce qui touche aux juifs et à l’antisémitisme est toujours délicat dans le contexte d’hystérie médiatique. Et parce que, ni l’un ni l’autre n’étant de gauche, le pire dans leurs révélations était bien évidemment à craindre pour les tenants du politiquement correct. Lecture faite de leur livre, c’est incontestablement le cas.
En France, la classe politique est quasi unanime à condamner l’attaque du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, contre Israël : seul le parti de la France insoumise fait entendre un autre son de cloche…
Remarquons qu’étrangement, les commentateurs, journalistes ou politiques, qui ne voient dans une telle posture politique qu’une démarche électoraliste, se gardent bien d’en tirer les évidentes conclusions. Certes, elles ne sont guère politiquement correctes et c’est sans doute là que le bât blesse le plus : constater chaque jour depuis des années maintenant que la gauche mélenchoniste cajole les populations d’origine extra-européenne et plus particulièrement musulmane pour obtenir leurs suffrages est une évidence…
Pourquoi donc personne ne fait alors le constat que ces populations – qui ne doivent guère être horrifiées plus que cela par les actions du Hamas – représentent désormais dans notre pays une masse non négligeable (euphémisme) de citoyens français… capable, le cas échéant, de faire basculer une élection ?
Certains veulent le vivre ensemble ? Oui, mais avec le Hamas, donc ! Ne leur en déplaise !
Dans le titre de votre ouvrage, pourquoi le mot « Antisémites » figure-t-il entre guillemets ?
Un certain nombre de dirigeants et de militants d’extrême gauche assurent qu’ils sont antisionistes, mais non pas antisémites, ce qui est parfaitement possible ; mais ils sont pro-palestiniens et considèrent la présence israélienne dans ce pays comme une occupation colonialiste, avec son lot d’attentats et de répressions sanglantes ; aussi peuvent-ils parfaitement basculer dans l’antisémitisme le plus radical. En revanche, il suffit de se référer à certaines phrases du célèbre théoricien de gauche du XIXe siècle, Joseph Proudhon, pour se rendre compte qu’il fut indéniablement antisémite, et l’on se demandera comment, dans ces conditions, des juifs ont pu, par exemple, fréquenter le Cercle Proudhon à Besançon…
Ne pourrait-on faire la même remarque au sujet de Karl Marx ?
Sans doute. Si nous avions repris dans notre livre certains textes extraits de Marx sans en indiquer la source, il n’est pas impossible que la loi Gayssot nous eût été appliquée.
Pensez-vous qu’à l’intérieur du parti bolchevique il y ait eu, à certaines périodes, conflit entre éléments juifs et non juifs ?
Évidemment. Dans l’élimination de Trotski, dans les procès de Moscou avant-guerre, une certaine dose d’antisémitisme n’est pas absente. Après la guerre, le procès dit du « complot des blouses blanches », fomenté par Staline et avorté du fait de son décès, est incontestablement antisémite. Il a été approuvé par tous les dirigeants communistes français de l’époque et par la clique de leurs « intellos »… Qui le leur rappelle ? La fin de Staline, survenue peu après, reste mystérieuse. Qui a enquêté à ce sujet ? Ajoutez que nous reproduisons une brochure signée Gédéon Hagonov, pseudonyme de Boris Souvarine, qui révèle l’antisémitisme de Staline à l’égard des juifs polonais, au temps du Pacte germano-soviétique. Qui rappelle cela, aujourd’hui ? Ce sujet de l’antisémitisme ne semble guère intéresser les chercheurs du CNRS !
Vous consacrez plusieurs chapitres aux historiens négationnistes, montrant que la grande majorité d’entre eux proviennent de gauche et d’extrême gauche. Pourquoi, à votre avis ?
Sans doute parce qu’une insidieuse propagande a réussi à faire entrer dans les esprits que l’antisémitisme était le fait exclusif de gens de droite et d’extrême droite, exactement comme, pendant très longtemps après la IIe Guerre mondiale, la collaboration française avec le IIIe Reich passait pour le fait des mêmes gens alors que la résistance aurait exclusivement été de gauche et d’extrême gauche. Aussi, les foudres de la justice, depuis la première loi liberticide Pleven, se sont-elles portées quasi-exclusivement sur les journalistes, écrivains et militants nationalistes, laissant par là même le champ libre aux gens de gauche et d’extrême gauche de s’exprimer. D’autant que ceux-ci le faisaient généralement au nom de la lutte contre le sionisme assimilé à une forme d’impérialisme, selon eux, quasi-fasciste. Puis, à la fin des années 70 du siècle dernier s’est déclaré le « scandale » des historiens révisionnistes qui remettaient en cause l’existence des chambres à gaz homicides. Le déchaînement médiatique et judiciaire contre eux a été tel qu’on n’a pu continuer de passer sous silence les écrits et les paroles des gens de gauche et d’extrême gauche. Cela aurait pu être le cas si ces derniers s’étaient brusquement rétractés. Au contraire, comme il s’agissait en général de « révolutionnaires » et non pas de gauchistes-caviar – sans doute, d’ailleurs, les seuls qui n’ont pas renié leur foi soixante-huitarde – il a bien fallu les reconnaître, même si cela a été pour les marginaliser aussitôt. Pour les médias, Pierre Guillaume (directeur des Éditions de la Vieille Taupe), Serge Thion (chercheurs au CNRS) et le philosophe Roger Garaudy furent les enfants honteux des Damnés de la terre !
Les « Antisémites » de gauche, Roland Gaucher et Philippe Randa, éditions L’Æncre, 3e édition, 440 pages, 35 euros. Cliquez ici
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lundi, 16 octobre 2023
« Bataclan, histoire d’une salle », un livre éblouissant de Daniel Habrekorn...
Source France Soir cliquez là
La famille de Daniel Habrekorn est propriétaire de la salle depuis plus d’un siècle. « Mon grand-père l’a dirigée puis achetée, mon père y est né, j’y ai longtemps vécu et il s’agit là aussi d’un témoignage », explique l’auteur dans l’avant-propos de son ouvrage.
Mais il s’agit surtout d’une tranche d’histoire de la capitale, tant architecturale et urbaine que culturelle, que l’auteur nous raconte à travers les péripéties que connait la salle de spectacle de la fin du 19éme siècle à nos jours.
Avec « Bataclan, histoire d’une salle », le lecteur plonge dans plus d’un siècle de vie parisienne à travers ses spectacles, ses faits-divers, l’évolution architecturale de la ville et se remémore des artistes parfois oubliés mais qui furent des stars en leur temps
Les illustrations du livre sont magnifiques, et leur richesse exceptionnelle donne à « Bataclan, histoire d’une salle » un intérêt patrimonial précieux
Daniel Habrekorn nous raconte aussi la flamboyance de l’après-guerre, la naissance du rock, de « l’underground », des péripéties de la vie politique, jusqu’à la sidération du terrible attentat du 13 novembre 2015 sur lequel il donne un témoignage unique. Concernant cette tragédie, la sévérité de son jugement envers nos institutions explique peut-être le relatif silence qui a entouré la sortie de cet ouvrage rare et singulier.
Il partage enfin la renaissance de la salle après le drame, dont certains auraient voulu faire un musée. Une idée « délirante » d’après lui, parce qu’il « faut résister, que ça continue et que la fête recommence » et qu’il serait lamentable de céder à une telle guerre ».
Bataclan, histoire d'une salle,
Daniel Habrekorn,
Editions Robert Laffont,
336 pages,
45,00 €
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Qui se souvient de l'Amérique russe ?
Un historien a calculé qu’entre la fin du XVe siècle et la fin du XIXe, l’Empire russe s’était accru au taux de 130 km2 par jour !
Bien évidemment, pour devenir le plus grand empire colonial que le monde ait connu, l’Empire russe ne limita pas sa poussée à la partie septentrionale de la Sibérie. Il exista jusqu’au 30 mars 1867, date de la vente de l’Alaska aux Etats-Unis par les Russes, ce qu’il convient d’appeler une « Amérique russe ».
Cette Amérique russe dont le but fut de ranimer les échanges avec la Chine, mais par mer cette fois, conduisit à une extraordinaire aventure commerciale, la Compagnie russe d’Amérique créée le 8 juillet 1799 à Saint-Pétersbourg.
Cette étude du regretté professeur Yves Caron, s’agrémentant d’un intermède nécessaire portant sur les plus audacieux navigateurs européens, nous fait parcourir plus de quatre siècles d’expansion russe avec une rigueur inégalée concernant l’exactitude des protagonistes, des lieux, des distances, mais aussi des chiffres commerciaux.
Si le professeur vous disait qu’une idylle ibéro-russe a failli faire passer la Californie à l’Empire des Romanov, que lui répondriez-vous ? Un livre passionnant.
L'expansion russe au-delà de l'Oural et en Amérique, Yves Caron, Editions du Lore, 120 pages, 26,00 €, cliquez ici
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mardi, 10 octobre 2023
Réédition du livre "Poitiers demain" de Philippe Randa
Philippe Randa, conscient très jeune des menaces islamiste et immigrationniste, a écrit ce roman d’anticipation voilà près d’un quart de siècle… Poitiers demain connut un succès immédiat dans la mouvance nationale française et européenne et plusieurs éditions successives. Cette réédition témoigne qu’il n’a rien perdu de son message prophétique et de l’espoir que place l’auteur dans la détermination des Européens à s’opposer à l’islamisme…
En savoir plus et
commander ce livre cliquez ici
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mardi, 03 octobre 2023
Les chiffres et le coût de l'immigration présentés par André Posokhow
Pour commander ces livres : cliquez ici et cliquez là
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jeudi, 28 septembre 2023
"Flic, le plus beau métier du monde", un nouveau livre de Sébastion Jallamion publié par Riposte laïque
Rencontre avec l'auteur :
Nous avons échangé, depuis la Suisse où il travaille, avec Sébastien Jallamion, auteur du dernier livre des “Editions Riposte Laïque”, intitulé “Flic le plus beau métier du monde”. Et cela à quelques jours des rassemblements nationaux de défense de la police, qui sont organisés dans toute la France…
Face à l’acharnement ahurissant dont j’ai été victime, les dés étaient pipés
Riposte Laïque : la plupart de nos lecteurs vous connaissent. Vous avez écrit 159 articles pour notre site, vous avez publié un livre, “A mort le flic” à nos éditions Riposte Laïque, et vous avez été évincé de la police, il y a bientôt dix ans, dans des conditions scandaleuses, que vous décrivez dans votre premier livre. cliquez ici
Comment avez-vous rebondi, après cet épisode forcément douloureux, et que devenez-vous, à présent ?
Sébastien Jallamion : Ce qui a été le plus difficile, c’est de devoir accepter l’injustice de cette décision. Je me suis battu en utilisant toutes les voies de recours possibles, mais avec des dés pipés. Quand la machine à broyer les fonctionnaires se met en marche, il n’y a généralement plus rien pour l’arrêter. Dans mon cas cependant, il y a eu un acharnement tellement évident et tellement disproportionné que de nombreux soutiens se sont manifestés. Parmi eux, j’ai eu la chance de trouver des amis sincères, mais aussi des personnes anonymes qui ont tenu à me témoigner leur solidarité. Je pense, au delà de ma combativité, que cela a contribué à m’aider à tenir le coup…
Aujourd’hui, après avoir compris que tout serait fait pour me mettre des bâtons dans les roues en France, j’ai fini par trouver un emploi stable, dans le secteur du bâtiment, dans un pays qui ne s’acharne pas sur ceux qui ont le tort de déplaire aux mauvaises personnes : la Suisse.
J’ai décidé de témoigner, par ce livre, sur l’homme que j’étais avant
Riposte Laïque : Vous nous avez proposé, il y a quelques mois, l’idée d’un complément à ce premier livre. Pourquoi cette idée ?
Sébastien Jallamion : Après avoir eu récemment ce que d’aucuns pourraient appeler un « passage à vide », sans doute lié à un manque de repos, j’ai pris quelques jours de recul afin de retrouver mes forces. J’ai réussi d’une manière assez simple : en me souvenant de qui j’étais. Et l’homme que je suis est indissociable de ce métier que j’ai exercé pendant 20 ans, et dont je considère que si la majorité de nos concitoyens le portent en haute estime, nombre de ses aspects restent méconnus du grand public. Je me suis dit que témoigner de mon expérience pourrait être utile, et c’est naturellement que j’ai proposé à Riposte Laïque d’éditer ce nouveau livre.
Je tiens à préciser que les droits d’auteurs auxquels je pourrais prétendre seront intégralement reversés à l’Orphelinat Mutualiste de la Police Nationale, et par ailleurs je me réjouis de contribuer à participer au fonctionnement de Riposte Laïque, dans un contexte où les attaques injustes visant à l’étrangler se font plus nombreuses.
Je n’oublie pas ceux qui m’ont tendu la main, que ce soit en m’offrant une tribune, ou en me permettant de nouer de nouvelles amitiés solides.
Riposte Laïque : Ce livre est à présent sorti, à nos éditions. Quelle comparaison faites-vous entre votre premier ouvrage, et celui-ci, que vous avez intitulé “Flic, le plus beau métier du monde”.
Sébastien Jallamion : Il n’a pas été écrit dans le même but, ni dans le même contexte. « A mort le flic ! » était un témoignage en urgence, rédigé comme un rapport de police, relatant le processus d’une mise à mort sociale, pour qu’il reste une trace de ce qui s’est réellement passé au cas où un malheur m’arrive.
« Flic, le plus beau métier du monde » est beaucoup plus personnel. J’y évoque mon parcours en décrivant mon ressenti, et j’ai ponctué mon récit de nombreuses anecdotes, toutes choisies en fonction de leur intérêt quant à la compréhension de ce qui se passe aujourd’hui, tant il est important de comprendre que la situation que nous connaissons trouve son origine dans les erreurs du passé. Je laisse aux lecteurs le soin de découvrir lesquelles.
J’ai toujours exercé mon métier au service de la population
Riposte Laïque : Quand on vous lit, vous paraissez toujours un policier dans l’âme. Malgré tout le mal que vous a fait l’institution, seriez-vous prêt, en cas d’amnistie, à reprendre du service ?
Sébastien Jallamion : Si seulement les choses pouvaient être aussi simples… Sur le plan pénal, tout est rentré dans l’ordre. Je n’ai aucune mention au casier judiciaire, seuls des antécédents farfelus voire ubuesques qu’on a tenté de me coller avec la volonté de me nuire. J’ai été relaxé lors des deux dernières procédures que l’on m’a intentées, et depuis je suis étonnement épargné par les tentatives de m’atteindre par la voie judiciaire.
Sur le plan administratif, il n’y a aucune « amnistie » possible. Reprendre du service n’est donc pas une hypothèse. J’ai même fait le deuil du milliers d’heures supplémentaires (et des poussières) que l’administration me doit. Mais admettons. Imaginons un instant que par un coup de baguette magique j’aie la possibilité d’être réintégré dans mes fonctions. Je ne reprendrais pas. Je continuerais, tout simplement, à faire ce que j’ai fait au cours de ces nombreuses années, avec la même volonté de servir, car je m’inscris en faux contre ceux qui penses que les policiers sont les « larbins » du système, ou encore une « milice » au service du pouvoir. C’est au service de la population que je me suis toujours senti, et je suis loin d’être le seul à avoir cette conception du métier.
La mauvaise foi de la gauche concernant la police me choque
Riposte Laïque : Serez-vous présent, ce samedi, à l’une des initiatives organisée en soutien aux forces de l’ordre, par le collectif “La France aime sa police” et que pensez-vous de cette initiative ?
Sébastien Jallamion : Je vais tenter en fonction de mon emploi du temps, qui je l’avoue me laisse très peu l’occasion de me libérer pour participer à ce genre d’événement. La distance est aussi un problème. Mais je l’espère et j’ai déjà témoigné de mon soutien aux organisateurs.
Je fais partie de ces Français qui ont été choqués de voir la mauvaise foi avec laquelle une certaine gauche a caricaturé la riposte d’un policier faisant partie d’un équipage ayant été agressé à Paris en marge de la manifestation du 23 septembre, dont le mot d’ordre est aussi scandaleux.
Je suis rassuré d’apprendre que le policier concerné ne fera l’objet d’aucune procédure administrative, et trouve normal d’organiser une manifestation témoignant du soutien de la population à sa police, même si je sais que certains de vos lecteurs ne partagent pas ce sentiment.
La Suisse est ce que devrait être la France…
Riposte Laïque : Vous travaillez en Suisse, depuis quelques années. Qu’est-ce qui vous surprend, dans ce pays, par rapport à la France ?
Sébastien Jallamion : Je ne suis pas surpris par ce qui se passe en Suisse, car là-bas tout est logique pour quelqu’un qui est doté de discernement. C’est plutôt ce qui se passe en France qui me surprend.
Pour vous citer un exemple, au cours des dernières émeutes qui se sont déroulées durant une période interminable en France, suite à la mort d’un délinquant ayant voulu échapper à un contrôle de police, un groupe d’individus ont par mimétisme reproduit les scènes de pillages qu’il voyaient en France dans la ville de Lausanne. La police (et certains passants) sont intervenus rapidement, et de nombreuses interpellations ont eu lieu le soir même et les jours suivants. Les auteurs encourent de lourdes peines, qui seront prononcées de manière certaines. Dès le lendemain cet épisode n’avait plus court.
Plus généralement, la Suisse est d’une certaine manière ce que devrait être la France si elle n’avait pas suivi aveuglément la voie menant à la dictature de l’UE.
Riposte Laïque : Avez-vous quelques autres projets, militants ou professionnels ?
Sébastien Jallamion : Je garderai pour moi mes projets professionnels mais ils consistent à persévérer dans la voie qui m’a permis de m’extraire de la pauvreté.
Pour ce qui est des projets militants, je reste fidèle à moi-même et continuerai comme je le peux d’essayer d’éclairer l’opinion sur des sujets relatifs à notre perte de souveraineté, à la sécurité, et à l’invasion migratoire dont il ne fait pas minimiser l’impact.
Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Sébastien ?
Sébastien Jallamion : Oui. Je tiens à adresser un message à tous ceux qui sont hostiles à la police dont ils ne voient qu’un aspect : celui de la violence exercée en opération de maintien de l’ordre et dont je suis le premier écœuré, s’agissant de la répression du mouvement des gilets jaunes dont j’ai été solidaire à la première heure… Lisez mon bouquin. Ensuite vous vous ferez votre opinion…
Je tiens enfin à remercier Robert Paturel pour sa préface, et Me Gabriel Versini pour sa postface de “Flic, le plus beau métier du monde”.
Propos recueillis par Pierre Cassen
Source cliquez là
Flic, le plus beau métier du monde, Sébastien Jallamion, préface de Robert Paturel , postface de Maître Gabriel Versini, éditions Riposte laïque, 164 pages, 17,00 € cliquez ici
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