jeudi, 11 avril 2024
ÉPUISÉ DEPUIS DES ANNÉES, LE LIVRE TÉMOIGNAGE CONSACRÉ À ORDRE NOUVEAU EST ENFIN REPARU...
Cet ouvrage a été édité une première fois en septembre 2019, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la création du mouvement Ordre nouveau. Ses concepteurs, Jacques Mayadoux et André Chanclu, avaient alors souhaité que cette première édition ait un tirage limité.
C’était sans doute sous-estimer l’intérêt que ce livre allait susciter, non seulement auprès des « anciens » qui ont connu cette période tumultueuse de l’après Mai 1968, mais aussi auprès des jeunes générations militantes pour lesquelles Ordre nouveau est devenu une référence.
Voilà pourquoi, pour répondre à cette forte demande, nous avons décidé, en accord avec Jacques Mayadoux et André Chanclu, de procéder à une seconde édition de ce livre-document.
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Sortie de la nouvelle édition : le 15 mars 2024
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lundi, 08 avril 2024
Le nouveau numéro (n°45) de la revue Livr'arbitres, consacré à Gabriele d'Annunzio, est sorti
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jeudi, 04 avril 2024
Bruno Mégret invité de Martial Bild sur TV Libertés : il est encore possible de sauver la France...
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vendredi, 22 mars 2024
Parution du Cahier d'histoire du nationalisme (n°27) consacré au "septennat des colonels grecs" : un entretien avec son auteur, Jean-Claude Rolinat
Vous venez de publier aux éditions Synthèse nationale dans la collection des « Cahiers d’Histoire du nationalisme », un nouvel ouvrage intitulé « Grèce 1967–1974, le septennat des colonels ». Pourquoi ?
Jean-Claude Rolinat : Le directeur de la collection sachant que j’étais allé en Grèce au moment des « évènements » tragiques de Chypre à l’été 1974, qui précipitèrent la chute du régime dit « des colonels », m’a demandé de faire l’historique de cette courte expérience politique. J’ai, bien entendu, accepté, ne serait-ce que pour rétablir quelques vérités. Cette dictature – car ce fut, effectivement, un régime autoritaire -, n’a jamais été aussi terrible que la « bonne presse » voulut le dire, ni aussi efficace que ses afficionados le proclamaient. Un quotidien comme Le Monde, écrivit, je crois, au crépuscule de ce régime, que « c’était la dictature du vide ».
Avait-il raison ?
Sur le plan doctrinal, je réponds sans hésiter, oui. Contrairement à des régimes politiques comme le Franquisme en Espagne, le Péronisme en Argentine, ou le « Salazarisme » au Portugal, il n’y avait pas de colonne vertébrale idéologique et militante pour structurer la politique gouvernementale, et lui servir de relai auprès de l’opinion. Les colonels se méfiaient-ils des civils ? Franco avait unifié les organisations qui avaient soutenu sa croisade de 1936 à 1939, au sein du Movimiento nacional, Perón disposait de l’appareil du Parti justicialiste et de son puissant syndicat, la CGT, et Oliveira Salazar avait l’Union Nationale et les jeunes de la Mocidade à sa botte, si je puis dire. Toutes ces forces politiques, hiérarchisées, irriguaient leurs pays respectifs. Rien de semblable dans la « Grèce des colonels », ce qui explique, en partie sans doute, leur départ calamiteux, il faut bien le dire.
Alors, le putsch d’ Athènes, également un 21 avril, un coup d’État pour rien ?
Non, pas du tout, car la Grèce était bien malade, la proie notamment, des rivalités des grandes familles qui se partageaient le pouvoir dans un jeu stérile pour « coloniser » le pays à leur profit. En effet, des féodalités politiques - un peu comme en Corse et au Liban -, se succédaient aux affaires, se répartissant sans vergogne prébendes et avantages divers.
De plus, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Grèce avait été la victime d’un long conflit civil qui opposait forces royalistes – la droite, pour faire court -, aux communistes de L’EAM-ELAS du « général » Markos dans sa république autoproclamée de Konitza. Ils tenaient de vastes territoires avec leurs milices armées. Finalement vaincue militairement, la menace communiste n’en perdurait pas moins dans les urnes -24,8 % par exemple en 1958 -, facilitée par la complicité des socialistes et de l’Union du centre, ce dernier parti aux mains de la famille Papandréou. Et même si l’ancien PC grec - le KKE interdit, remplacé par l’EDA, elle-même dissoute en 1967 -, s’était scindé en « Parti communiste de l’intérieur » et l’autre, dit de « l’extérieur », la menace prégnante était là.
La monarchie avait été rétablie après le départ des Allemands, grâce au concours militaire des Britanniques. Et le nouveau souverain, le jeune Constantin II, était plutôt faible, manipulé par sa mère, une Allemande, la princesse Frederika, peu aimée du peuple. La Grèce n’était plus l’héritière de la « sagesse » athénienne, mais bien plus une entité balkanique comme ses voisines, marquée, il faut bien le dire, par des siècles d’occupation ottomane, laquelle n’avait rien laissé de positif en matière de mœurs, et de… « sociabilité » !
Le coup d’État des militaires était le point d’orgue d’une interminable crise politique pendant laquelle les premiers ministres se succédaient à la primature, les Novas, Stéphanopoulos, Paraskevopoulos et autre Canellopoulos, le tout sur fond de manifestations violemment réprimées, et des échauffourées entre paysans et policiers. Sans oublier le complot de l’Aspida, dans lequel était impliqué Papandréou junior, « à gauche toute », contrairement à son père, Georges, plus modéré. Les suites judiciaires de cette affaire se soldèrent par la condamnation de 12 officiers pour tentative de subversion dans l’armée.
Il y avait donc des éléments de gauche, infiltrés dans l’armée royale grecque ?
Oui, et c’est en partie après ce constat que le colonel Papadopoulos - l’architecte du « golpe » du 21 avril 1967 -, les généraux Pattakos et Spanditakis, emmenèrent leurs pairs sur le chemin de la rébellion, pour extraire la mauvaise herbe de l’institution militaire et régénérer le pays. Le roi, faible, mis devant le fait accompli, n’avait plus qu’à entériner le putsch. Lequel s’était déroulé d’une façon classique : bâtiments officiels occupés, moyens de communication sous séquestre, personnalités politiques « indésirables » arrêtées à « l’heure du laitier », et transférées en détention dans les îles de la mer Égée.
L’opinion publique a-t-elle suivie ?
À l’exception des éléments d’extrême-gauche, bien entendu, les Grecs, dans l’ensemble, ne virent pas d’un trop mauvais œil le rétablissement de l’ordre et de la discipline dans un pays qui en avait bien besoin.
Washington, inquiète des avancées soviétiques en Méditerranée orientale - et même si la CIA n’avait pas directement participé au pronunciamiento de l’un de ses anciens élèves, Papadopoulos -, ne pouvait que se féliciter d’un tel changement dans la région. D’autant que la « Guerre des six jours » opposant Israël à ses voisins arabes, allait éclater quelques semaines après, bouleversant encore l’échiquier moyen-oriental.
Les colonels se débarrassèrent du roi, proclamèrent la république et élirent l’un des leurs à sa tête. On peut dire que si les jeunes ne furent pas les gagnants dans l’affaire – cheveux longs et jupes courtes étaient mal vus ! -, les agriculteurs s’en sortirent plutôt bien, constituant une petite masse de supporters du nouveau régime. Lequel allait sombrer dans l’incurable maladie infantile des rivalités de personnes, Papadopoulos - président désigné à la suite d’un plébiscite, surnommé « Nasseriki » -, étant renversé le 25 novembre 1973 au bout de 150 jours d’exercice du pouvoir. Illico remplacé par ses pairs, qui placèrent le général Phaédon Ghizikis à la tête de l’État. Le même qui, un an plus tard, fera piteusement appel à Caramanlis, réfugié à Paris, pour restaurer la démocratie, après l’échec de l’infructueuse tentative d’annexion de Chypre !
D’ailleurs, il est curieux de voir une similitude entre l’échec des colonels grecs dans une tentative de diversion extérieure avec celle, menée huit ans plus tard, des généraux argentins qui tombèrent, eux aussi, de leur piédestal, après une infructueuse fuite en avant militaire aux îles malouines.
Alors, « tout ça pour ça », me direz-vous ? Où en-est la droite nationale en Grèce de nos jours. Que reste-t-il du passage aux affaires des colonels ?
Des colonels ? Pas grand-chose. À Nicosie, dans la partie grecque de l’île de Chypre, envahie au nord par les Turcs à l’été 1974, un Noratlas planté dans un cimetière, rappelle le sacrifice des paras grecs venus vainement à la rescousse de leurs frères d’armes de la garde nationale chypriote.
Lorsque le parti EPEN existait, et qu’il était dans le même groupe que le Front National à Strasbourg, l’establishment grec n’avait qu’une peur, que le « Menhir » rende visite au colonel Papadopoulos, interné à vie ! Car les grands « démocrates » grecs n’y sont pas allés de « main morte » avec les militaires de haut rang, les condamnant à de longues années de prison, ou les poussant au suicide.
De nos jours, la droite « dure », la « vraie » droite, renait de ses cendres après les années d’Aube dorée, au programme et au parfum, disons, un peu « sulfureux ». Là aussi, ses dirigeants ont été poursuivis et condamnés souvent de manière injuste. Tel n’est pas le cas pour trois formations qui ont fait leur entrée au parlement : Les Spartiates, 12 sièges, Solution grecque, 16 députés et Démocratie patriote (Niki) 10 sièges. Ce qui donne tout de même 40 parlementaires sur 300, avec presque 13 % des suffrages. Gageons que lors du prochain scrutin européen, ces gens-là rejoindront leurs « frères » des groupes identitaires et conservateurs au Parlement de Strasbourg, et qu’ils contribueront au renversement de l’actuelle Commission européenne à Bruxelles !
Grèce 1967-1974 : le septennat des colonels, Cahier d'histoire du nationalisme n°27, Jean-Claude Rolinat, avec le concours de Didier Lecerf, Synthèse nationale, mars 2024, 148 pages, 24,00 €
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samedi, 09 mars 2024
Le nouveau livre de Philippe Randa, "Coups d'oeil et tirs à vue", vient de paraître
Un entretien avec l'auteur :
Dans vos XXIe chroniques barbares, vous ne semblez toujours pas sensible aux sirènes du Macronisme. Vraiment pas du tout ? Même pas un petit peu ?
Et encore moins que cela, si c’était possible… Et l’épisode tragicomique de la récente inauguration du salon de l’agriculture ne fait que confirmer ce que j’ai souvent écrit depuis l’entrée à l’Élysée de son locataire actuel ; sur lui et surtout sur la caste qui dirige depuis lors notre pays : ses représentants agissent avec un logiciel pas seulement obsolète, mais totalement erroné ; logiciel qu’ils ont acquis – ou plutôt reçu – dans les « grandes écoles » qu’ils ont hantées. Et d’ailleurs, la plupart en sont sortis avec des diplômes qu’ils doivent sans doute moins à leurs mérites personnels qu’à la cooptation de classe : la corruption, ça s’hérite autant que les comptes offshores ; certaines familles ont cela dans les veines comme d’autres avaient du sang bleu…
Logiciel erroné, c’est-à-dire ?
Quand vous ou moi faisons une erreur, quand nous nous trompons, quand nous essuyons un échec, nous assumons, payons la casse, réfléchissons et… ne refaisons pas la même erreur… Je me trompe ? Mais pas cette caste qui dirige la France (et pas que la France) ! Non, elle maintient le seul cap que son logiciel indique (jamais de mise à jour), ne pense jamais qu’elle a fait une erreur (sinon le logiciel le dirait), ne reconnaît jamais son échec (l’hypothèse n’est pas prévue), n’assume jamais les pots cassés (qui ne sont sans doute pour eux que des « sentiments de faillites » comme il y a des « sentiments d’insécurité » pour parodier le jovial Me Dupont-Moretti) et réfléchis encore moins pour comprendre pourquoi ça ne marche pas… et continue imperturbablement dans la même direction qu’indique leur vénéré logiciel.
Un logiciel qui est leur boussole, en quelque sorte…
Une boussole indique toujours le nord, comme on sait : le logiciel de cette caste indique, lui, toujours la direction de davantage de mondialisation, synonyme de profits. Comme l’alpha et l’oméga de la nature profonde de ces « diplomés-élus », c’est de générer toujours plus d’enrichissements personnels pour répondre à leur obsession de « mourir le plus riche de son cimetière », ils ne peuvent pas comprendre, et même percevoir, la réalité du quotidien de leurs compatriotes, ni les signes annonciateurs de guerres civiles – nous en sommes déjà quotidiennement ici et là aux guérillas –, et bien sûr de quelque choc de civilisation que ce soit… Cette caste fait penser – ô combien ! – à ces aristocrates de l’Ancien Régime dont la seule préoccupation, obsessionnelle elle aussi, était de parader à Versailles… Ce, au nom de leur particule héritée d’un lointain ancêtre qui, lui, s’était généralement distingué au péril de sa vie sur un champ de bataille… Et ce fut un jour la Révolution française alors même que personne, avant 1789 et même jusqu’en janvier 1793 et la condamnation à mort du Roi, n’avait même envisagé l’abolition de la monarchie. Pourtant, le 21 janvier 1793, Louis XVI était guillotiné. Cela devrait faire réfléchir tous ceux qui s’imaginent que la France restera éternellement une démocratie que le monde entier est censé nous envier.
Coups d’œil & Tirs à vue (Chroniques barbares XXI), Philippe Randa, Éditions Dualpha, préface d’Alain Sanders, 186 pages, 25 euros. cliquez ici
12:28 Publié dans Livres, Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 06 mars 2024
Réédition chez Déterna du livre "La Franc-Maçonnerie vous parle", de Robert Vallery-Rabot, dénonçant le rôle du Grand Orient dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale
L’auteur fait un historique très documenté de la Franc-Maçonnerie rappelant ses origines à Londres, en 1777, d’où elle s’étendit immédiatement en France, tout en restant sous l’obédience du roi d’Angleterre et de deux pasteurs anglicans qui édictaient les mots de passe.
Il met en évidence la coopération d’idées et d’action de la City anglaise et de la FM, l’influence néfaste des écrivains français du XVIIIe siècle tels que Voltaire, Montesquieu, Diderot qui symbolisent l’esprit maçonnique.
Il rappelle les évènements de Fachoda, la scandaleuse attitude des Francs-maçons qui, en juin 1917, tenaient un congrès à Paris pour empêcher la paix avec l’Autriche qui aurait mis fin à la guerre un an plus tôt.
Il dénonce le rôle d’hommes d’État américains et anglais dont le but était d’asservir la France comme le montrent les plans Young, Dawes, etc. et flétrit l’alliance de la finance internationale de la Cité de Wall-Street, cimentée par les liens maçonniques.
Il explique le rôle du Grand Orient dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.
La Franc-Maçonnerie vous parle, Robert Vallery-Rabot, Déterna, première édition en 1941, réédition en 2023, 108 pages, 17,00 € (+ 6,00 € de port).
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RAPPEL, dimanche 10 mars, à 15 h : une conférence d'Alban d'Arguin en Vendée
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lundi, 04 mars 2024
Sortie cette semaine du nouveau Cahier d'Histoire du nationalisme (n°27) : "GRÈCE, 1967-1974 : LE SEPTENNAT DES COLONELS"
Au printemps 1967, la Grèce était plongée dans une crise politique et institutionnelle grave. De plus, le Parti communiste, persuadé de sa popularité, se préparait à instaurer un régime marxiste sanguinaire qui finirait d’achever le pays. Il faut rappeler que nous sommes en pleine « guerre froide » et que le « berceau de la démocratie » est entouré de pays, qu’il s’agisse de l’Albanie maoïste ou de la Bulgarie alignée sur Moscou, bien peu « démocrates ». Ajoutez à cela les tensions ancestrales avec la Turquie voisine ravivées par la question chypriote.
C’est donc pour éviter une telle perspective que, le 21 avril au petit matin, à Athènes, l’armée s’empare du pouvoir. Elle met à la tête du pays une junte de colonels qui, malgré quelques « remaniements », restera aux affaires jusqu’à l’été 1974.
Cette période n’a pas été épargnée par les bonnes consciences universelles qui l’ont caricaturée tout en s’obstinant à ignorer ce qui se passait alors dans les Balkans voisins. Certes, elle est loin d’avoir été parfaite et nos critiques, autres que celles de la bien-pensance hypocrite, ne manquent pas. Nous sommes loin de l’Espagne du général Franco ou du Portugal du professeur Salazar. Néanmoins, il aurait été dommage de continuer à ignorer cette expérience somme-toute intéressante. Voilà pourquoi nous lui consacrons ce nouveau Cahier d’Histoire du nationalisme.
Grèce 1967-1974 : le septennat des colonels, Jean-Claude Rolinat, avec la contribution de Didier Lecerf, collection "Les Cahiers d'Histoire du nationalisme", n°27, 150 p., 24,00 € + 6,00 € de port.
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09:42 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Livres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 02 mars 2024
BONNE NOUVELLE : LE FAMEUX LIVRE "ORDRE NOUVEAU RACONTÉ PAR SES MILITANTS", ÉPUISÉ DEPUIS TROIS ANS, EST EN COURS DE RÉÉDITION
Cet ouvrage a été édité une première fois en septembre 2019, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la création du mouvement Ordre nouveau. Ses concepteurs, Jacques Mayadoux et André Chanclu, avaient alors souhaité que cette première édition ait un tirage limité.
C’était sans doute sous-estimer l’intérêt que ce livre allait susciter, non seulement auprès des « anciens » qui ont connu cette période tumultueuse de l’après Mai 1968, mais aussi auprès des jeunes générations militantes pour lesquelles Ordre nouveau est devenu une référence.
Voilà pourquoi, pour répondre à cette forte demande, nous avons décidé, en accord avec Jacques Mayadoux et André Chanclu, de procéder à une seconde édition de ce livre-document.
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Sortie de la nouvelle édition : le 15 mars 2024
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jeudi, 29 février 2024
Samedi 2 mars : Daniel Habrekorn à la Librairie Vincent à Paris
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jeudi, 22 février 2024
Dans les yeux du roi… Et autres chemins parallèles de Patagonie et d’ailleurs
Propos recueillis par Fabrice Dutilleul
Pourquoi un tel ouvrage ? Pour rendre hommage à Jean Raspail, récemment disparu, au royaume patagon, éternellement vivant… ou aux Patagons, toujours plus motivés que jamais à vivre leur rêve ?
Un peu tout cela à la fois. Surtout, nous voulions montrer de Jean Raspail son vrai visage, celui de l’éternel voyageur qui, un jour, eut cet éclair de génie en exhumant l’improbable royaume de Patagonie, dans le souvenir à la fois romanesque et romantique d’Antoine de Tounens, roi pour l’éternité de cette royauté littéraire et onirique.
Jean Raspail n’est pas uniquement l’auteur du Camps des Saints, œuvre fulgurante, sulfureuse et prophétique dans laquelle thuriféraires enthousiastes et contempteurs de mauvaise foi cherchent obstinément à l’enfermer. Raspail n’est surtout pas l’homme d’un seul livre et l’on s’abîmerait dans l’erreur la plus absolue si l’on négligeait des livres aussi remarquables tels que Qui se souvient des hommes, La Hache des Steppes, Pécheur de lunes, Moi Antoine de Tounens, roi de Patagonie, sans oublier, bien sûr, le tendre et mélancolique Jeu du roi.
À l’heure où une poignée d’obscurs « écrinains » wokes s’attachent à salir la réputation de Sylvain Tesson, au prétexte qu’il aurait été un « proche » de Raspail (la belle affaire !), après avoir été l’auteur (ce qui est complètement faux, mais on ne prête qu’aux riches) de la préface du Camp des Saints, il est bon de rappeler à tous les salisseurs de mémoires, que le chroniqueur des Pikkendorff était aux antipodes du racisme rabique, infamie que les jaloux et les ratés se sont toujours évertués à lui coller sur le dos, et qu’accessoirement, ils seraient bien avisés de fermer leur « claque-merde » (comme l’intimait salutairement l’autre grand poète qu’était Michel Audiard).
Qu’apporte votre recueil qui n’avait pas encore dit, écrit… ou conté ?
Son ambition est beaucoup plus modeste. Il ne s’agissait pas pour les auteurs qui ont concouru à son élaboration, de défendre une thèse ou d’éclairer d’un jour prétendument nouveau une œuvre qui se suffit à elle-même. Tous, dont votre serviteur, ont souhaité évoquer ce que leur inspire ce jeu du roi, qui, pour les non-initiés, reste auréolé d’un voile de mystère.
En réactivant cette lointaine contrée fantasque, foutraque, fantastique et flamboyante, Raspail offrait à tous les joueurs et rêveurs sincères un port d’attache, une terre d’exil qui permet, à peu de frais, de fuir la laideur et la médiocrité de ce monde moderne qui, décidément, ainsi que le déplorait Bernanos, se complaît jusqu’au sadisme à conspirer contre toute sorte de vie intérieure.
Nous espérons que les lecteurs peu familiers de Raspail et, surtout, de son jeu magnifique, rallieront cette Patagonie de cœur qui remplira leur âme et les gardera de toute tentation nihiliste. Ce recueil est une invitation à faire « comme si », comme quand nous étions enfants, lorsque nous faisions semblant d’incarner nos héros ; nous caracolions sur des chevaux en carton, une épée de bois à la main, « pour de faux », évidemment, mais dotés d’un redoutable esprit de sérieux…
Où en est aujourd’hui le royaume de Patagonie ?
Il continue de faire rêver. Entre souverains putatifs ou réels se disputant âprement un trône aussi inaccessible que déjà pris et sujets patagons ne perdant jamais une occasion de déployer le drapeau de leur royaume sur tous les sommets du monde, on peut dire que le royaume de Patagonie se porte plutôt bien. L’on doit d’ailleurs saluer l’ami François Tulli qui, depuis le départ du cavalier de l’Ouest pour l’au-delà des mers, continue inlassablement à faire paraître, sous les auspices du Cercle de l’inutile, le Bulletin de liaison patagon. Pour nombre de Patagons, ce royaume demeure plus vrai que nature. En toute circonstance, toujours faire « comme si »…
Avec les contributions de : Francis Bergeron, Marie de Dieuleveult, Olivier François, Philippe Hemsen, Abbé Guilhem Le Coq, Sylvain Roussillon, Alain Sanders, Louis Soubiale, François Tulli.
Dans les yeux du roi… Et autres chemins parallèles de Patagonie et d’ailleurs (Entretiens, essais, hommages, pastiches coordonnés), Aristide Leucate, Préface de Francis Bergeron, Éditions de l’Atelier Fol’Fer, 192 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici
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dimanche, 18 février 2024
Aujourd'hui, dimanche 18 février, au Perrier, en Vendée, conférence de Bernard Germain sur son nouveau livre "L"Union européenne : en sortir... au plus vite !"
À l'issue de la conférence,
l'auteur dédicacera ses livres cliquez ici.
Renseignements, réservations :
rassemblementvendeen@outlook.fr
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mardi, 06 février 2024
Un nouveau livre de Marc Rousset : "Notre faux ami l'Amérique"
Dans son ouvrage « Notre Faux-Ami l’Amérique – Pour une Alliance avec la Russie », Marc Rousset constate que l’Europe ne va pas de Washington à Bruxelles, mais de Brest à Vladivostok. L’Océan Atlantique sépare l’Amérique de l’Europe, alors que l’Union Européenne et la Russie, le plus grand pays de l’Europe, sont deux grands voisins complémentaires.
En conclusion de son ouvrage, Marc Rousset nous dit que la seule vraie question pour les Européens, c’est de faire le choix suivant : Rester Européen en se rapprochant de la Russie ou devenir Américain en acceptant le protectorat de l’OTAN et en perdant leur identité européenne. La Russie et l’Europe ont des intérêts communs et un Avenir commun sur ce grand continent paneuropéen qui va de l’Océan Atlantique à l’Océan Pacifique.
Piotr Tolstoï (extrait de la Préface)
Marc Rousset, H.E.C, Docteur ès Sciences Economiques, diplômé des universités Columbia et Harvard, Prix de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, est un ancien haut dirigeant d’entreprise. Chroniqueur, économiste, écrivain, auteur de « la Nouvelle Europe de Charlemagne » préfacée par Alain Peyrefitte, il en appelle à un sursaut salvateur et démontre dans ce livre que l’Avenir de la France et de l’Europe est à l’Est, avec la Russie, et non pas avec l’Amérique !
Les articles de Marc Rousset sont régulièrement publiés sur le site Synthèse nationale cliquez ici ou dans la revue éponyme.
"Notre faux ami l'Amérique", Marc Rousset, préface de Piotr Tolstoï, édition Librinova, 2024, 374 pages, 24,90 €.
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dimanche, 04 février 2024
Parution du nouveau numéro (n°44) de la revue Livr'arbitres
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dimanche, 28 janvier 2024
Le dernier album d'Ignace : IL NOUS EN RESTE QUELQUES-UNS, PROFITEZ-EN !
POUR LE COMMANDER CLIQUEZ ICI
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jeudi, 25 janvier 2024
Bernard Germain, auteur de "Union européenne : en sortir... au plus vite", invité de TV Libertés
Lors de chaque élection européenne, c’est toujours le même scénario : on nous promet "Une autre Europe". Cela ne s’est jamais fait et ne se fera jamais car tout est prévu pour rendre la chose impossible. Ce qu’est réellement l’Union européenne est soigneusement caché, depuis sa création. L’UE est en réalité une authentique dictature, une machine à broyer les nations. Un système qui décide pour les peuples sans jamais leur demander ce qu’ils pensent et ce qu’ils souhaitent. Dans son ouvrage "L'Union européenne : en sortir... au plus vite !", Bernard Germain revient sur les amitiés sulfureuses des pères de l'Europe et sur les secrets de la construction des institutions européennes. En livrant ces informations, les Français prendront conscience de la réalité. Pour Bernard Germain, quitter l’UE est la seule solution avant que celle-ci n’ait réussi à détruire nos nations, notre civilisation et nos identités.
Les livres de Bernard Germain cliquez ici
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mercredi, 24 janvier 2024
Rappel : JEUDI 25 JANVIER, BERNARD GERMAIN PRÉSENTE SON LIVRE "UNION EUROPÉENNE : EN SORTIR... AU PLUS VITE !" SUR TV LIBERTÉS
Petite modification : cette émission devait initialement passer le 17 janvier, mais sa programmation a dû être reportée au jeudi 25 janvier.
Site de TV Libertés cliquez ici
En savoir plus et acheter le livre cliquez là
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mardi, 23 janvier 2024
Vendredi 26 janvier, de 17 h à 19 h, Gabriele Adinolfi dédicacera son nouveau livre "Le défi au futur" à la Nouvelle Librairie à Paris
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mercredi, 17 janvier 2024
Le nouvel album de dessins de presse d'Ignace
Pour commander cet album : cliquez ici
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mardi, 02 janvier 2024
"La France qu'on aime", un petit livre sympathique de Franck Nicolle édité par l'Atelier Fol'fer
Itinéraires, anecdotes, recettes identitaires & bonnes adresses…
L’immense mérite de Franck Nicolle, dont la culture encyclopédique égale la bonne humeur contagieuse, est de se placer dans le temps long, de rappeler la longue mémoire de nos provinces, de l’Alsace au Comtat Venaissin et de les ancrer dans l’Histoire avec un grand H qui, presque autant que la terre nourricière et les produits du cru, modèle les goûts et donc les gastronomies locales.
Visiter La France qu’on aime, titre ne devant rien au hasard, c’est donc goûter, voire s’initier car ce livre foisonnant abonde en recettes, aux cuisines des près de quarante « pays » qui ont fait la France. Mais aussi rencontrer le petit peuple ou les grands hommes – ceux-ci rarement fréquentables selon les critères du Politiquement Correct – de ces terroirs dont certains ont subi tant de vicissitudes. Et enfin, car notre auteur est un fin lettré des plus éclectiques, faire une jolie promenade littéraire, où l’on rencontre au hasard des pages Alexandre Dumas et Marcel Amont, Robert Brasillach et Georges Brassens, Kleber Haedens et Louis de Funès ou Léon Daudet et Antoine Blondin.
Personnages qui avaient peu de points communs sinon un amour charnel de « Madame la France ».
Camille Galic
L'auteur : Chasseur un jour, chasseur toujours, sociologue de formation, mais cuisinier amateur au premier sens du terme et chef de cuisine, récompensé par le guide Michelin, le Gault & Millau, Le Routard, le Collège Culinaire de France… Il a effectué tel un compagnon passant du devoir, son tour de France gourmand et déclare : « En France, je suis partout chez moi ! »
La France qu'on aime, Franck Nicolle, préface de Camille Galic, Atelier Fol'fer, 172 pages, 21,00 € (+6,00 € de port).
Pour le commander cliquez ici
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mardi, 19 décembre 2023
VOS CADEAUX DE NOËL ? L'ALBUM 2023 D'IGNACE ÉVIDEMMENT !
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samedi, 16 décembre 2023
AVEZ-VOUS PENSÉ À COMMANDER LE NOUVEAU LIVRE DE BERNARD GERMAIN : "L'UNION EUROPÉENNE : EN SORTIR... AU PLUS VITE !"
Sorti en milieu de semaine dernière, le nouveau livre de Bernard Germain remporte un véritable succès. En effet, en 4 jours, c'est près de 400 exemplaires qui ont été vendus par notre site librairie. Il faut dire que pour Synthèse nationale, c'est une belle performance... Et depuis, ça continue !
Alors, ne soyez pas en reste : vous aussi, commandez dès maintenant le livre "L'Union européenne, en sortir... au plus vite !" cliquez ici
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vendredi, 15 décembre 2023
Paris, ce vendredi après-midi, retrouvez Miège à la Librairie Vincent
Le vendredi 15 décembre, David Miège dédicace son dernier livre En traits libres (éditions Dualpha, préface de Francis Bergeron) de 17h00 à 19h00 à la librairie Vincent (115 avenue de la Bourdonnais 75007 Paris
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mardi, 12 décembre 2023
Rappel : Gabriele Adinolfi dédicacera son nouveau livre mercredi après-midi à la Librairie Vincent à Paris
Sur le livre cliquez ici
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jeudi, 07 décembre 2023
Gabriele Adinolfi dédicacera son nouveau livre "Le Défi au Futur" mercredi 13 décembre à la Librairie Vincent à Paris
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Sortie prochaine du nouvel album d'Ignace : "La guerre ? Nous sommes prêts !"
L’album 2023 (décembre 2022-novembre 2023) des dessins d’Ignace
114 pages. Env. 400 dessins .Tout en couleurs
Préface de Martial Bild, directeur général de TV Libertés
24,00 E (+ 6,00 E de port)
Le parfait cadeau de Noël...
Pour le commander cliquez ici
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mercredi, 06 décembre 2023
Un grand entretien avec Bernard Germain sur Riposte laïque à l'occasion de la sortie de son nouveau livre "Union européenne : en sortir... au plus vite !"
Source cliquez ici
Riposte Laïque : Vous venez de publier un nouvel ouvrage, aux Editions Synthèse nationale, intitulé Union européenne, en sortir… au plus vite ! Mais auparavant, vous avec écrit en 18 mois quatre autres livres cliquez ici !
Pourquoi autant de livres en si peu de temps ?
Bernard Germain : Pour deux raisons :
- Parce qu’avant j’étais en dehors des partis politiques. Et de plus, j’avais une vie professionnelle assez prenante donc peu de temps libre
- Depuis presque trois ans je suis à la retraite, je fais de la politique depuis fin décembre 2021 avec Reconquête et le fait d’être en retraite me donne du temps pour écrire.
Enfin et surtout, j’ai des choses à dire. Je souhaite également transmettre notamment aux jeunes, sur la base de mes connaissances et de ce que la vie m’a appris. C’est important de transmettre.
Riposte Laïque : Vous avez été présenté dans la presse comme le meneur de la bataille de Callac, ce qui vous vaut d’ailleurs quelques ennuis judiciaires. Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs où on est la situation dans Callac, devenue le symbole de la résistance à l’invasion migratoire de nos campagnes ?
Bernard Germain : Je récuse totalement ce type de présentation. J’ai été l’un des animateurs du combat de Callac, mais j’étais loin d’être seul. Il y avait l’Association des amis de Callac et ses environs, il y avait les différents partis et organisations et puis n’oublions pas un certain Pierre Cassen qui nous a bien aidés. Ce fut un combat collectif.
Quant à la situation à Callac aujourd’hui, deux choses sont à noter. D’abord, Callac fut une magnifique victoire pour les patriotes et une cuisante défaite pour les immigrationnistes. Je pense d’ailleurs qu’ils ne s’en remettront jamais. Il n’y a qu’à les écouter pour s’en convaincre. Mais comme ces immigrationnistes sont des ennemis de la démocratie, ils n’acceptent pas de respecter la volonté des gens. Alors, ils font venir des migrants, malgré leur défaite, mais en tout petit nombre. C’est deux par-ci et quatre par-là. De temps en temps.
Heureusement on reste très loin du nombre prévu au départ. Mais le combat continue. Il ne faut surtout pas baisser la garde sinon il reviendront à la charge.
Riposte Laïque : Revenons sur votre dernier livre, qui sort ce jour. Vu votre titre, vous paraissez donc un chaud partisan de la sortie de l’Union européenne, comme d’ailleurs Alain Falento, auteur aux Editions Riposte Laïque de Sortir de l’Europe, question de vie ou de mort, ou bien des hommes politiques comme Florian Philippot ou François Asselineau. Qu’amenez-vous de nouveau par rapport aux ouvrages précédemment écrits sur ce sujet par les partisans du Frexit ?
Bernard Germain : D’abord, je n’ai pas lu, loin s’en faut, tous les ouvrages qui sont sortis sur le sujet. Donc j’ai un peu de mal à pouvoir dire objectivement ce que mon livre apporte en plus. J’ai écrit ce livre en cherchant à répondre aux questions que je me posais et pour lesquelles je n’ai pas trouvé de réponse.
L’intérêt de mon livre, si je peux me permettre de dire cela, c’est de repartir du début de l’histoire en déroulant le fil jusqu’à maintenant. Lorsqu’on plonge le nez dans cette histoire certaines choses sont absolument frappantes. Et la conclusion arrive logiquement : soit on accepte la disparition des nations, donc de la France, soit on sort de cette machine à broyer les nations et les peuples. Mais il faut avoir l’histoire complète pour arriver à cette conclusion. J’ai écrit ce livre avec le soucis d’essayer de permettre cela.
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dimanche, 03 décembre 2023
SORTIE CETTE SEMAINE DU NOUVEAU LIVRE DE BERNARD GERMAIN : "L'UNION EUROPÉENNE : EN SORTIR... AU PLUS VITE !"
En savoir plus et le commander cliquez ici
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lundi, 27 novembre 2023
Guide touristique et géopolitique des pays imaginaires de la bande dessinée
Un entretien avec Jean-Claude Rolinat
Vous venez de publier le Guide touristique et géopolitique des pays imaginaires de la bande dessinée, c’est original d’entreprendre pareilles recherches…
Dans tout adulte sommeille un cœur d’enfant. Vous pouvez dire que je suis un enfant qui n’aurait pas grandi… Oui, je reste encore attaché à mes héros de jeunesse, une époque où les Mangas n’avaient pas encore envahi le monde de la bande dessinée. Un univers de rêve, avec des personnages bien typés : Tintin, Haddock, Tournesol, Spirou et Fantasio – je me reconnais un peu dans celui-ci ! – Blake le Gallois et Mortimer l’Écossais, Lucky Luke et sa « sibiche » remplacée par un brin d’herbe – au fou ! – les « Ricains » de Buck Danny, sortis de la guerre du Pacifique, qui ne prennent pas une ride au fur et à mesure que l’actualité les balade dans les conflits du XXe siècle. Pensons aussi à leurs collègues – rivaux ? – Tanguy et Laverdure, qui font briller nos cocardes sous tous les cieux et n’oublions pas non plus Pom et Teddy, une histoire « d’enfants de la balle » projetés aux Indes, dans la mystérieuse Principauté du Yanagar, Michel Vaillant et ses bolides… Astérix a un concurrent dans le monde antique avec Alix, qui voyage d’un bout à l’autre de l’Empire romain jusqu’à ses confins, ou encore le journaliste Lefranc, ces deux derniers personnages créés par Jacques Martin, un autre grand dessinateur de la célèbre « ligne claire belge », avec Edgar P. Jacobs. Nous devons beaucoup à ce pays pour la BD. Et puis, tous ces personnages voyagent. Ils m’ont invité à parcourir le monde, à vérifier si la fiction rejoignait la réalité. Oui, j’ai parcouru le Sud aux côtés du petit peau-rouge Kidoklahoma, j’ai chevauché dans l’Ouest mythique en compagnie de Jerry Spring, j’ai débarqué dans les îles du Pacifique avec le GI Garry, visité l’Amérique latine avec le général Alcazar et le général Zantas…
Avec ce livre, vous avez entrepris une recherche systématique des pays inventés de toute pièce par les scénaristes et les dessinateurs ; à quels mobiles répondent-ils ?
Il faut de l’humour et de la fantaisie, mais il faut aussi du réel, du crédible. Si les auteurs doivent avoir la plus totale liberté de faire évoluer leur personnage dans des mondes imaginaires, il faut que ces mondes – en dehors de la science-fiction – aient une certaine matérialité. Quand Hergé propulse son héros à la houppette accompagné de Milou, dans une Syldavie menacée par la Bordurie, nous sommes à deux doigts de la IIe Guerre mondiale. En fait, Il utilise un faux nez pour parler d’un contexte très précis, les allusions y sont très nombreuses. La petite Syldavie, une copie du Monténégro ou de l’Albanie balkaniques dans Le Sceptre d’Ottokar, est menacée d’un Anschluss, comme l’était l’Autriche face au totalitarisme de l’Allemagne hitlérienne. Le « bon », c’est le Roi Muskar XII, portrait craché du Roi Zog 1er d’Albanie, avec quasiment le même uniforme. Le méchant, c’est la Bordurie qui veut l’annexer. Bien des années plus tard, Hergé réutilisera ces deux pays dans L’Affaire Tournesol, d’un réalisme saisissant, mais dans un tout autre contexte géopolitique. Là, la Bordurie est le cache-sexe de… l’URSS, avec son maréchal Plekszy-Gladz et ses moustaches emblématiques, qui font immédiatement penser à celles de Staline « Le petit père des peuples ». Et nous voyons dans ce pays qui cherche à obtenir l’arme suprême inventée par le professeur Tournesol, un double de l’Union soviétique impérialiste, menaçant le monde pendant la guerre froide. Même les agents de la ZEP, en imperméable, aussi ridiculisés qu’ils soient par l’auteur, nous font immanquablement songer à ceux du KGB ou de la GESTAPO des « années noires » !
Votre guide multiplie les comparaisons et vous faites même visiter ces « pays de papier » à vos lecteurs…
Absolument. Si l’on regarde attentivement les détails que nous fournissent les scénaristes et les dessinateurs, on peut très bien les reconstituer, savoir quoi et où manger – je vous recommande « un gigot de chien », un szlaszeck (Hergé a même poussé le « vice » jusqu’à inventer une langue syldave et bordure, en s’inspirant du patois wallon !) aux champignons – dans un restaurant syldave, que l’on découvre dans Le Sceptre d’Ottokar… quel opéra aller voir en Bordurie… quoi faire… que visite… quelle compagnie d’aviation emprunter (la Syldair, la Palombian World Airways, la Santaéro)… quelle monnaie utiliser… quel drapeau respecter… quel personnage historique a marqué ces États « bidon », lesquels ont pourtant une certaine épaisseur pour ne pas dire une épaisseur certaine, celle que leur donnent les auteurs. Dans l’album, Le Sceptre d’Ottokar, Hergé a même poussé très loin l’évocation du « Royaume du pélican noir », en faisant lire à Tintin dans l’avion qui l’emmène vers Klow, une brochure touristique sur la Syldavie ! Mais les auteurs sont parfois en mal d’imagination pour trouver des noms d’États. C’est ainsi que l’on recense plusieurs Managua – réelle capitale du Nicaragua ! – ou encore un « Bamago », pour Bamako, Mali, dans les aventures de Wayne Shelton. Mais, bon, il faut séparer le bon grain de l’ivraie, et le lecteur attentif comme moi, s’y retrouvera. Il ira visiter le Wurtenheim en pensant à la principauté du Liechtenstein, et le San Larco en pensant à Monaco…
Pour distrayantes que soient ces bandes dessinées, y voyez-vous comme des clins d’œil à la politique internationale ?
Redisons-le, ces mondes imaginaires sont souvent une transposition tirée du monde réel : en deux mots, « fiction » et « réalité ». Mutation d’un contexte idéologique, et adaptation à l’époque lors de la parution des albums. Tintin au pays des Soviets est sorti dans l’entre-deux guerres. Si Hergé était encore de ce monde, il ne dépeindrait pas l’ex-URSS ou la Russie de Poutine, de cette façon-là. Tintin au pays de l’or noir, première version, se situe en plein milieu de la guerre qui oppose Arabes et Juifs en Palestine – déjà ! – contrôlée par les Britanniques. La deuxième version, complètement redessinée, se déroule dans un Khemed qui pourrait aussi bien être l’Arabie saoudite, le Koweit ou le Qatar, au moment de l’émergence de la production pétrolière. Dans Coke en stock, les grottes où sont réfugiés l’émir Ben Kalish Ezab et sa suite – comme jadis l’Imam El Badr du Yémen ? – évoquent celles de Pétra en Jordanie.
La fiction, ce peut être parfois, une immersion dans le passé, ou dans d’improbables contrées qu’il est difficile de situer dans l’espace et le temps avec, par exemple, les aventures de Blake et Mortimer. Pour conclure, au-delà des apparences souvent humoristiques ou palpitantes que vivent les héros de papier, il y a dans les États imaginaires, une géopolitique de la bande dessinée, comme s’en est accaparée aussi, le monde du roman et du cinéma. Et les auteurs ne se privent pas d’inventer des symboles pour donner du corps et de l’épaisseur à leurs pays inventés de toute pièce…
(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul pour le site EuroLibertés et Le Nouveau Présent)
Guide touristique et géopolitique des pays imaginaires de la bande dessinée, Jean-Claude Rolinat, éditions Dualpha, 300 pages, 35 euros, planche couleurs des drapeaux. Pour commander ce livre, cliquer ici.
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vendredi, 17 novembre 2023
Parution début décembre du nouveau livre de Bernard Germain : "L'Union européenne : en sortir... au plus vite !"
L’Union européenne : en sortir… au plus vite !
Lors de chaque élection européenne, c'est toujours le même scénario. On entend une multitude de listes proposer « Une autre Europe ».
Cela fait des dizaines d’années que l'on nous de ces balivernes sur la transformation de l’Europe. Cela ne s’est jamais fait et ne se fera jamais car tout est prévu pour rendre la chose impossible. Ce qu’est réellement l’Union européenne est soigneusement caché, depuis sa création.
L’Union européenne est en réalité une authentique dictature, une machine à broyer les nations. Un système qui décide pour les peuples sans jamais leur demander ce qu’ils pensent et ce qu'ils souhaitent.
L’Union européenne est une construction dans laquelle aucun décideur n’est élu. Seul le parlement européen l’est, afin de donner à l’ensemble un léger vernis démocratique, mais, dans les faits, il n'a presque aucun pouvoir.
Ce livre a pour objet de vous informer de ce qu’est réellement l’Union européenne, comment elle est née, qui ont été ses créateurs, quelles ont été les étapes de sa construction, comment elle fonctionne, qui sont les vrais maîtres, comment sont décidées les politiques qu’elle impulse.
Nous pensons qu’en livrant au lecteur ces informations, qu’il aura beaucoup de mal à trouver ailleurs, il prendra conscience de la réalité de ce qu’est cette monstruosité et en arrivera logiquement à comprendre que la « réformer » est impossible. Quitter l'Union européenne est donc la seule solution avant que celle-ci n’ait réussi à détruire nos nations, notre civilisation et nos identités.
Pour que la France revive, et retrouve la place qui était la sienne avant la mise en place de l’Europe il n’y a pas d’autre solution que de nous retirer de cette Union. Et vite...
L'Union européenne : en sortir... au plus vite ! Bernard Germain, préface d’Alban d’Arguin, Les Bouquins de Synthèse nationale, collection “Idées”, 268 pages, 25,00 € (+ 6,00 € de port)
Sortie programmée : le 6 décembre 2023
Commandez-le dès maintenant cliquez ici
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