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jeudi, 26 mai 2022

Le livre "Jean Picollec l'atypique" honoré d'un article dans Presse Edition

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mercredi, 25 mai 2022

Jean Picollec : le survivant d’une génération d’éditeurs français aujourd’hui tous disparus

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Un entretien avec Philippe Randa, auteur du livre Jean Picollec l'atypique

Philippe Randa nous fait découvrir un personnage hors du commun. Figurez-vous que sans jamais renier des convictions politiques tant haïes de la République des Lettres, cet éditeur a publié auteurs politiquement incorrects et personnalités politiques souvent sulfureuses (d’André Castelot à Jacques Vergès, de Jean Bothorel à Roland Jacquard, de Jean Markale à Olier Mordrel, de François Duprat et Roland Gaucher à Bernard Lugan) sans crainte de la “Bien-Pensance”.

Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce livre d’entretiens avec l’éditeur Jean Picollec ?

Je reprends votre question : qui a eu le premier l’idée de ce livre, l’éditeur Roland Hélie ou moi ? Plus vraisemblablement, nous avons eu l’idée en même temps, alors que nous devisions sur l’édition en générale et nos édi­tions en particuliers… On fait rare­ment les choses par hasard et l’évidence s’est imposée à nous : l’exemple de Jean Picollec n’a pas été pour rien dans nos aventures édito­riales respectives…

C’est-à-dire ?

Nous revendiquons, Roland et moi, la même indépendance d’esprit vis-à-vis des modes litté­raires et du politiquement cor­rect ; l’exemple de notre aîné de vingt ans et plus dans la partie, nous a forcément beaucoup ins­piré.

C’est quelqu’un qui a édité des gens de tous horizons poli­tiques, parfois très opposés (voire anciens ennemis) au seul mo­tif que leurs écrits – témoi­gnages, récits, enquêtes – ser­vaient l’histoire, la politique, la cul­ture… ou même le divertisse­ment.

De plus, Jean Picollec, « modéré­ment » de gauche, a été politiquement engagé dans sa jeunesse…

Oui, il a été membre du bureau poli­tique d’Ordre nouveau au début des années 1970 et il n’a jamais renié cet engagement. Ce qui n’a pas empêché sa maison d’édition d’être présente dans la quasi-totalité des salons du livres organi­sés en France et à l’étranger et jusqu’en Israël, tous frais payés par l’État français qui ne trouvait pas, cette année-là, d’autre éditeur français assez coura­geux pour y représenter notre pays. Pour Jean Picollec, qui a été l’ami et éditeur, notamment de François Duprat, c’était pour le moins… atypique, non ? Comme d’en reve­nir avec un contrat pour pu­blier Freddy Eytan, premier ambassa­deur israélien dans un pays musulman… Ça, c’est tout Jean Picollec !

Au-delà de l’atypisme du person­nage, quel intérêt les lecteurs vont-ils retirer de votre livre ?

La saga éditoriale de Jean Picol­lec, c’est quarante ans des grands événe­ments politiques, culturels, écono­miques de la France et des grands pays du Monde, des grandes affaires politico-criminelles (les assassinats de Jean de Broglie ou d’Henri Curiel, etc.), mais également des por­traits parfois intimes, parfois in­croyables de personnalités aussi va­riées que les écrivains et journa­listes Yann Queffelec, Jean-Edern Hallier, Pierre Péan, Mau­rice Bardèche, Alain de Benoist ou Patrick Poivre d’Arvor, les hommes politiques Patrick Deved­jian, Claude Goasgen et bien sûr Jean-Marie Le Pen et des grandes figures de la Bretagne, d’Olier Mordrel à Jean Markale en pas­sant par la famille Bolloré dont il est un intime… La liste de tous les personnages qu’il a fréquen­tés ou sur lesquels il a pu­blié est évidemment trop impor­tante pour les citer tous…

Qu’on sache seulement qu’il a été le pre­mier éditeur à s’intéresser à Ous­sama Ben Laden, ce qui lui permit de pu­blier le premier livre sur le fonda­teur des réseaux Al-Qaïda le mois sui­vant les terribles atten­tats-suicides à New York le 11 septembre 2001Le livre fut, évidemment, un best-seller traduit  en 29 langues.

Propos recueillis par Guirec Sèvres

 Jean Picollec l’atypique, Philippe Randa, préface de Roland Hélie, éditions Syn­thèse nationale, 256 pages, 29,00 , avec de très nombreuses illustrations.

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mercredi, 18 mai 2022

Samedi 3 et dimanche 4 septembre prochains : 52e Journées chouannes à Chiré-en-Montreuil (86)

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lundi, 02 mai 2022

Un article sur le livre "Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste" (Bernard Germain, Synthèse nationale) dans le quotidien "Présent" d'aujourd'hui.

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Francis Bergeron Présent cliquez ici

L’INGÉNIEUR BERNARD GERMAIN avait pris une retraite qu’il supposait tranquille dans une petite ville bretonne de bord de mer. Mais il apprend soudain qu’une installation de méthanisation va être implantée à proximité. Esprit curieux, il se renseigne sur cette technique et son utilité. Il va alors découvrir qu’il s’agit tout simplement d’une escroquerie écologique.

Au départ, il y a une bonne idée : produire du gaz « bio » à partir de déjections animales, ce qui peut assurer un petit complément de revenus aux fermiers. Qui n’y souscrirait pas ? Les écolo-bobos (et Dieu sait si la Bretagne en compte) se sont jetés sur cette solution miracle.

Mais, en creusant la question, notre ingénieur s’est aperçu que cette « énergie renouvelable » est « une idée pas idiote […] vite dévoyée ». Elle comporte même, sur le plan écologique, des dangers pour l’environnement et la population. Quant à son intérêt économique, il n’est vraiment pas évident. On peut même parler d’escroquerie écologique, une escroquerie relayée par le gouvernement qui a cru y voir une approche vertueuse de la gestion des déchets. Les subventions de toute nature sont tombées en pluies drues sur ceux qui se sont lancés dans cette technique.

Malheureusement, le résultat n’est pas là : une unité de production, censée recycler les déjections, rejette… 90 % de déchets, et ne produit que 6 % de méthane. La production est certes subventionnée à 30 % en moyenne, et parfois jusqu’à 70 %, avec à la clé des contrats conclus avec EDF. L’idéologie a vraiment un prix fort élevé, conclut Bernard Germain.

L’ouvrage se présente comme une sorte de vade-mecum pour lutter contre l’implantation de méthaniseurs. Comme pour les éoliennes, la résistance s’organise en effet : des procédures judiciaires sont engagées, des associations se créent, des mobilisations attirent l’attention des médias locaux.

L’idéologie écolo-gauchiste est de moins en moins en situation de monopole de la parole. Qui plus est, le résultat de Jadot le 10 avril est un désaveu cinglant de ces constructions pour intellectuels de gauche, à jeter au fumier.

Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste, Bernard Germain, Synthèse nationale, avril 2022, 106 pages, 18,00 € 

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mardi, 26 avril 2022

Le livre-enttretien : Jean Picollec avec Philippe Randa publié par Synthèse nationale

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dimanche, 24 avril 2022

IMMIGRATION : APRÈS "L'ÉPREUVE DES CHIFFRES", VOICI VENUE "L'HEURE DES COMPTES"...

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L’immigration invasive qui est souvent désignée comme étant constitutif d’un « Grand Remplacement » a été mise en exergue par plusieurs candidats à l’élection présidentielle. L’un d’entre eux en a fait un enjeu civilisationnel capital pour l’avenir de la France. Il a imposé l’idée d’une « guerre de civilisation » qui pourrait remettre en cause l’existence de notre pays.

Dans contexte un ouvrage « Immigration, l’épreuve des chiffres » a permis, à l’automne dernier, de présenter au public les chiffres les plus importants des flux d’entrée et de sortie des immigrés principalement extras européens et ceux de la présence immigrée dans notre pays.

Le présent ouvrage, plus que d’établir un coût de l’immigration, problématique et sans conclusion définitive, a pour objet de présenter le résultat d’un bilan chiffré annuel en termes de finances publiques par comparaison des contributions fiscales ou sociales, apportées par les immigrés et les descendants d’immigrés avec les dépenses de prestations dont ils bénéficient et les coûts dont ils sont à l’origine. Il s’attache également à développer ce que nous appelons une « pénombre de l’immigration » non chiffrable mais qui constitue néanmoins une charge insupportable pour la société et l’économie française tels que la délinquance ou l’économie informelle.

Immigration, l'heure des comptes, André Posokhow, Synthèse nationale, mars 2022, 474 pages, 28,00 €

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Et, si ce n'est pas déjà fait, lisez Immigration, l'épreuve des chiffres du même auteur:

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Psychologie des foules de Gustave Le Bon : l'ouvrage essentiel

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APRÈS LE SCANDALE DES ÉOLIENNES : LA MÉTHANISATION INDUSTRIELLE, UNE NOUVELLE ESCROQUERIE ÉCOLOGISTE

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CE LIVRE VIENT DE SORTIR.

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Il y a quelques semaines, Bernard Germain, l'auteur de ce livre, était l'invité de l'émission Synthèse sur TV Libertés.

 

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Sortie d'un livre consacré à l'une des personnalités les plus non-conformistes du monde de l'édition : Jean Picollec, l'atypique

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Lauréat en 1956 du Concours général d’histoire, Jean Picollec se destinait à des études littéraires, comme quoi le milieu marin conduit à tout, à condition d’en sortir !

Jeune étudiant, il entrait en politique comme on entre dans les Ordres.

Il commença sa carrière professionnelle chez Larousse puis cofonda les éditions Alain Moreau, avant, six ans plus tard, de créer sa propre maison d’édition à son nom (bien plus tard, il dirigea parallèlement les prestigieuses éditions de La Table ronde).

Sa ligne éditoriale offrira toujours un choix très éclectique, que ce soit dans les thèmes abordés (des cultures enracinées aux régimes des États dans le monde les plus controversés) ou les sujets les plus sulfureux de l’histoire, de la politique, des médias… Il publiera ainsi des auteurs très différents, aux engagements politiques souvent oppposés.

Désormais, Jean Picollec est le survivant d’une génération d’éditeurs français des années 1970 à 1990 aujourd’hui tous disparus.

Dans cet ouvrage d’hommage richement illustré, Philippe Randa nous fait découvrir également l’étonnant carnet d’adresses de ce Breton de Paris : nombre de ses amis ont tenu à apporter leur témoignage sur cet homme de convictions et de fidélités.

Membre du jury des prix Bretagne et de l’Académie Rabelais, on le découvre aux côtés de Vincent Bolloré, Pierre Péan, Patrick Poivre d’Arvor, Patrick Devedjian, Claude Goasgen, Yann Queffelec, Jean-Edern Hallier… et de tellement d’autres !

Jean Picollec l'atypique, Philippe Randa (avec de nombreuses contributions), préface de Roland Hélie, Synthèse nationale, avril 2022, 270 pages, 29,00 € 

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07:49 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 22 avril 2022

Un dernier livre sur Macron "Le grand liquidateur" (Alain Le Bihan)

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08:41 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 14 avril 2022

"LA RÉFORME INTELLECTUELLE ET MORALE DE LA FRANCE", "QU'EST-CE QU'UNE NATION ?" ET "LA PRIÈRE SUR L'ACROPOLE" DE ERNEST RENAN SONT RÉÉDITÉS PAR SYNTHÈSE NATIONALE

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Les Grands classiques de Synthèse nationale,

collection dirigée par Patrick Parment:

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10:09 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 03 avril 2022

"Sécession" : le premier livre de Yann Vallerie, rédacteur en chef de Breizh-info.com

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La chronique flibustière de

Georges Feltin-Tracol

Collaborateur au site Novopress, puis rédacteur en chef à partir de 2013 du remarquable site d’information libre Breizh Info, Yann Vallerie signe son premier essai avec une préface de Piero San Giorgio. Explosif, son contenu ne se résume pas en une énième dissertation politico – géopolitico – métapolitico – philosophique pesante. Ce livre de 102 pages mesure 11 cm par 17,7; ces dimensions en font un ouvrage facile à lire n’importe où puisqu’il entre dans une poche quelconque. C’est un grand avantage à l’heure de l’effondrement de la lecture.

Tout curieux rétif au prêt-à-penser officiel peut découvrir Sécession de Yann Vallerie grâce à sa couverture. L’Hexagone français – sans la Corse – est repeint aux couleurs du drapeau de la Confédération sudiste pendant la Guerre de Sécession nord-américaine sans les treize étoiles remplacées par trois personnes (le père, la mère et l’enfant ?) entourées par un masque coronaviral barré, un fusil, un chapelet et un livre. La bannière à la croix de Saint-André est probablement un clin d’œil facétieux aux bâtons noueux de Bourgogne, principal symbole militaire de la Monarchie hispanique d’origine habsbourgeoise.

Par-delà ces considérations vexillologiques, le sous-titre pose une interrogation cruciale : « Comment vivre hors de la République française totalitaire ? » Yann Vallerie n’entend pas quitter sa chère Bretagne pour s’installer en Côte d’Ivoire ou en Afghanistan. Il propose au contraire de sortir du système mortifère. Il part d’un fait qu’il n’énonce pas, mais qui est flagrant : la mort de la France. Toutefois, au contraire d’un célèbre candidat-essayiste, elle ne s’est pas suicidée, mais elle a bien été assassinée. L’assassin se nomme la République dite française. Face à ce remplacement politico-idéologique presque achevé, l’auteur présente en quatre chapitres concis et percutants une méthode réaliste afin de rompre avec le Moloch républicain. Il estime en effet qu’il importe de se détourner du Régime et de poser les jalons d’un autre choix. Pragmatiques, ses propositions provoqueront certainement le mécontentement des éternels cocufiés de la politique française, à savoir les « nationaux – droitards ».

Sécession sort involontairement dans un contexte politico-médiatique favorable. En Corse, une jeunesse impétueuse et revendicative proteste et défile au cri d’« État français assassin ! »; « République française tueuse ! » aurait été mille fois plus juste. Et qu’observe-t-on ? Le gouvernement kleptocratique parisien si impitoyable envers les Gilets jaunes et les associations identitaires envisage des négociations. Les événements survenus sur l’Île de Beauté à la suite de l’odieuse agression d’Yvan Colonna par un détenu islamiste, confirment le point de vue de Yann Vallerie. « Si, sur le terrain, le rapport de forces est à l’avantage des locaux, alors, la République une et indivisible ou pas, l’État plie. » Quel formidable exemple pertinent pratiqué à Corte, à Bastia et à Ajaccio !

L’enraciné européen d’expression bretonne qu’est l’auteur appelle par conséquent à « faire sauter la déconstruction gauchiste qui est devenue l’essence de la République française depuis la fin des années 60 ». Il dénonce par ailleurs l’école soumise au conformisme pédagogique d’occupation mentale. L’« éducation nationale » n’instruit plus, elle déforme des esprits malléables qui subissent ainsi des dégâts irréparables. Certes, « niant son échec absolu, la République français entend à la fois soumettre à autorisation les réfractaires à ce système à broyer les enfants ». Le Régime cible l’instruction à domicile et les écoles hors contrat, encore préservées de l’idéologie des « gens des lettres » LGBTQIAXYZ+++ et d’un cosmopolitisme aux multiples facettes.

Ce sympathique plaidoyer pour la séparation, la rupture, la sécession emporte l’adhésion, sauf sur un point. « Le retour à la presse papier et au samizdat est un leurre, affirme Yann Vallerie. Une régression même, puisque ce serait un retour à la marginalité du départ. » Pourquoi alors veut-« on » (« qui ? ») étouffer l’hebdomadaire Rivarol ? Pourquoi Yann Vallerie a-t-il imprimé ce livre et non pas rendu disponible en format pdf sur Internet ? La hausse régulière du prix du timbre et des frais de port pénalisera les projets éditoriaux dissidents, ce qui n’est pas une coïncidence fortuite. Ne miser que sur le numérique alors que le CSA et HADOPI forment dorénavant l’ARCOM dont les employés suivent des formations inclusives, s’apparente à une mauvaise tactique. L’indispensable reconquête culturelle s’organise autour de deux axes complémentaires : une présence active sur Internet et une profusion, éventuellement clandestine, de samizdat, de journaux, de revues, de dazibao, de tracts et de livres. Il sera toujours plus difficile aux forces régimistes de localiser une imprimerie secrète, éditrice de pamphlets virulents ou d’enquêtes dévastatrices, que de censurer la Grande Toile virtuelle. D’ailleurs, Yann Vallerie applique déjà cette sécession dans le cadre factuel de cet ouvrage qui ne comporte pas d’ISBN et de code barre. Pourquoi ? La page pour le commander au prix de 15 € l’explique volontiers. Il s’agit d’abord de contourner les grandes plateformes de distribution qui asphyxient les éditeurs et les auteurs. L’auteur considère ensuite qu’il n’est pas normal qu’un éditeur doive, avant même d’éditer, s’acquitter d’une taxe supplémentaire prise par l’Etat (une cinquantaine d’euros pour avoir un ISBN). On peut donc se le procurer sur le site dédié ou par chèque bancaire à l’ordre de Breizh Information (BP 201, 29 834 Karaez/Carhaix PDC1) en précisant bien que c’est pour le livre Sécession.

Ce livre ouvre dans tous les cas de grandes perspectives de libération populaire et identitaire dans le cadre de communautés informelles soudées et structurées. Le temps presse. La survie des autochtones albo-européens passe par un choix crucial : soit l’infâme République hexagonale les écrasera, soit ils la chasseront de leur quotidien afin que leur retrait suscite finalement un salutaire renversement.

Salutations flibustières !

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« Vigie d’un monde en ébullition », n°26, mise en ligne le 29 mars 2022 sur Radio Méridien Zéro.

10:50 Publié dans Georges Feltin-Tracol, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 02 avril 2022

Un entretien avec Bernard Germain, auteur de "Méthanisation : la nouvelle escroquerie écologiste"

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Propos recueillis

par Guirec Sèvres

 

Pourquoi ce livre sur la méthanisation ?

Ce sujet, inconnu de la plupart de nos compatriotes - particulièrement ceux qui vivent en ville - va inévitablement être largement discuté dans les prochains mois. Pour deux raisons majeures :

  • initialement, la méthanisation était présentée par ses promoteurs comme le moyen de produire du « gaz vert », donc écologique. Elle fait partie des moyens qui permettraient avec les éoliennes de développer des énergies « propres », en relation avec une baisse du recours à l’énergie nucléaire.
  • le conflit actuel entre l’Ukraine à la Russie a souligné notre dépendance vis à vis de la Russie, principal fournisseur de gaz pour l’Europe. Certains souhaitant sur ce plan ne plus être dépendant de la Russie, des solutions alternatives vont donc être recherchées. Le développement massif de la méthanisation fait partie des solutions possibles.

Il m’est donc apparu intéressant de rédiger ce livre afin d’exposer ce qu’est la méthanisation et surtout de donner au lecteur les moyens de répondre à la question : « est-ce une bonne idée ? ».

Pouvez-vous en quelques mots nous dire ce qu’est la méthanisation ?

C’est un procédé qui consiste à produire du gaz (méthane) à partir de déchets (excréments d’animaux, boues de stations d’épuration...) qui, mélangés avec du carbone (végétaux), vont en milieu anaérobie et sous l’action de micro-organismes, produire du méthane.

Ce méthane est récupéré et après épuration, sera injecté dans le réseau de gaz ou être injecté dans une turbine et brûlé. Ce qui permettra de produire de l’électricité qui sera vendue à EDF.

A l’issue du processus, il reste des déchets (90 % de ce qui entre !). C’est le « digestat » qui sera épandu à la surface des champs en qualité « d’engrais ».

A l’origine, la méthanisation devait se pratiquer « à la ferme » et constituer un petit complément de revenu pour les agriculteurs durement touchés par les prix auxquels ils doivent vendre leurs productions.

Sur le papier, tout cela semble très bien. Est-ce bien la réalité ?

Absolument pas. L’idée de base (la méthanisation « à la ferme ») a vite été remplacée par des structures de plus en plus grosses que le petit paysan ne peut pas s’offrir.

Certains se sont engouffrés dans le créneau ayant vite compris qu’il y avait beaucoup d’argent à gagner, d’autant que les subventions sont largement distribuées (Europe, ADEME, Régions, Départements...) auxquelles il convient d’ajouter des contrats sur 15 à 20 ans, à prix garantis.

Par ailleurs, l’équation économique de la méthanisation est absolument consternante. 

Enfin, la méthanisation est une authentique catastrophe pour l’environnement et les populations.

Avez-vous été confronté à ces problèmes ?

Oui. J’ai découvert la méthanisation il y a trois ans. Un projet d’unité de méthanisation a tenté de s’installer près de mon domicile, dans un joli petit bourg des Côtes d’Armor vivant largement du tourisme. L’affaire n’est pas terminée. Elle est en jugement.

Je me suis fortement engagé dans la mobilisation contre ce projet. C’est à cette occasion que j’ai appris tout ce que je sais dans ce domaine. Je fais largement part de cette expérience dans le livre.

Votre livre explique donc ce qu’est la méthanisation et comment la combattre ?

Effectivement, au-delà d’une présentation de la méthanisation, ce livre donnera aussi à tous ceux qui sont confrontés à un projet d’unité de méthanisation, des informations précieuses sur la manière de s’y opposer.

Il n’y aura jamais de méthanisation au Champ de Mars à Paris. Les « bobo-écolo » trouveront certainement le concept formidable d’autant qu’il est qualifié de « vert ».

Mais les habitants des campagnes, confrontés à la réalité de la méthanisation ont et auront un point de vue radicalement différent, basé sur leur expérience.

Quant au pays tout entier, il me semble urgent que des hommes politiques prennent conscience de la catastrophe qui s’annonce si la filière devait connaître un fort développement.

Qu’ils prennent conscience... et surtout qu’ils se mobilisent pour empêcher ce désastre à venir.

"Méthanisation : la nouvelle escroquerie écologiste", Bernard Germain, Les bouquins de Synthèse nationale, collection Pourquoi ?,106 pages, 18,00 € cliquez ici

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samedi, 26 mars 2022

Charles-Henri d'Elloy a "fait un tabac" ce samedi après-midi à la Librairie française en présentant son dernier livre : Le procès de Jupiter

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Belle après-midi de dédicaces. Merci à tous ceux qui ce sont déplacés. Toutes mes excuses aux lecteurs qui sont arrivés après la rupture de stock du "Procès de Jupiter". Ce n'est que partie remise. Merci de vos encouragements.

Charles-Henri d'Elloy

Acheter le livre : cliquer ici

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vendredi, 25 mars 2022

Samedi 26 mars, de 14 à 18 h, Charles-Henri d'Elloy dédicacera "Le procès de Jupiter" à la Librairie française à Paris

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Le procès de Jupiter cliquez ici

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mardi, 22 mars 2022

Après les éoliennes, la nouvelle escroquerie écologiste : la méthanisation

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Sortie très prochaine d'un livre consacré à ce nouveau scandale rédigé par Bernard Germain

Il y a deux mois Bernard Germain était invité à l'émission Synthèse sur TV Libertés.

Peu de gens savent ce qu’est la méthanisation. Et pour cause, ces structures ne sont construites qu’à la campagne, loin des villes.

La méthanisation leur est présentée comme le moyen de produire du gaz « bio », ce qui préserverait notre dépendance vis à vis de l’étranger.

Ce gaz « bio » est produit à partir de déchets, notamment les déjections animales, ce serait donc écologique et vertueux.

Enfin, la méthanisation est présentée comme une solution mise en œuvre « à la ferme », assurant un petit complément de revenu aux agriculteurs qui souffrent tant des prix reçus pour leurs productions.

Au final, la méthanisation n’aurait que des avantages.

Mais la réalité est bien différente.

L’auteur de cet ouvrage a été confronté à la tentative d’installation d’une structure de méthanisation proche de son domicile en Bretagne.

Il s’est opposé à ce projet avec des centaines d’habitants de son bourg.

Ce livre explique d’abord ce qu’est la méthanisation, ses dangers pour l’environnement et les populations, ainsi que sur le plan économique.

Il démontre aussi que la méthanisation, qui est l’un des piliers des « énergies renouvelables » n’est qu’une escroquerie sur tous les plans.

Il constitue aussi un guide pour l’action à destination de ceux qui souhaitent s’opposer.

À lire d’urgence … si vous ne voulez pas être victime de cette nouvelle escroquerie écologique.

Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste, Bernard Germain, édité par Synthèse nationale, mars 2022, 104 pages, 18,00 €

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Un nouveau livre de Jean-Claude Rolinat : L'Abécédaire de la décadence...

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L’auteur dresse un diagnostic implacable de la décadence occidentale en général, et de la France en particulier. Innombrables sont les renoncements et les lâchetés d’une société qui semble à bout de souffle. Trahie par ses élites, livrée à toutes les vagues migratoires et à toutes les subversions sociétales, la France pourrait-elle se redresser ?

Jean-Claude Rolinat propose un saisissant catalogue de nos pathologies et suggère quelques remèdes, sans oublier, parfois, une dose d’espoir.

De A comme « agression », en passant par I comme « institutions » ou « Islam et islamisme », M comme « Macron », jusqu’à V comme virus chinois ou vulnérabilité et, finalement W pour « woke », ces entrées permettent d’engranger des munitions pour soutenir la controverse et alimenter le débat.

Au fil des pages, il fait leur « fête » aux rappeurs et autres « footeux » – enfants gâtés d’une société du « fric » –, sans oublier les parasites de la généreuse République française et ses Tartuffes.

Demain, serons-nous encore « maîtres chez nous », libres d’utiliser notre vocabulaire comme bon nous semble – pourrons-nous ainsi déguster des « langues de chat », sans que des « antispécistes » ne nous tombent sur le poil ! –, ou commander un « noir bien serré » sur le zinc de notre bistrot préféré, sans qu’une ligue de vertu « racialisée » ne nous traine devant un tribunal ? La folie transhumaniste, l’expansionnisme musulman, l’immoralité d’un État qui est « fort avec les faibles et faible avec les forts », les attributs et autres symboles d’une fausse grandeur, sont les cibles de cet Abécédaire dont la lecture ne peut que nous inciter à nous mobiliser et dire non au renoncement. Efforçons-nous de ne pas donner crédit à la citation de Charles Péguy – sacrifié sur l’autel de la patrie en 1914 –, qui écrivait : « Je ne dis pas : le peuple est perdu. Je dis : nous avons connu un peuple que l’on ne reverra jamais. »

L'Abécédaire de la décadence, Jean-Claude Rolinat, Dualpha, 220 pages, 25,00 €

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mercredi, 16 mars 2022

Tout savoir sur le coût de l'immigration...

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Immigration, l'heure des comptes, André Posokhow, Synthèse nationale, mars 2022, 474 pages, 28,00 €

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BULLETIN DE COMMANDE

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samedi, 26 février 2022

MES 4 VÉRITÉS : LE NOUVEAU LIVRE DE FERNAND LE RACHINEL PUBLIÉ PAR SYNTHÈSE NATIONALE

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C’est la parole d’un battant qui n’hésite pas à dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.

Fernand Le Rachinel qui fut le premier élu conseiller général du Front National en France nous livre ici ses quatre vérités. Un brûlot décapant !

L’ancien imprimeur normand, Meilleur Ouvrier de France, passe en revue les grands enjeux de notre société et dénonce les multiples incohérences d’un système politico-médiatique à bout de souffle, en même temps qu’il apporte ses propositions et ses remèdes pour la France en crise et bien malade.

C’est du Le Rachinel tout craché et cela donne à réfléchir…

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jeudi, 24 février 2022

Sur la crise sanitaire : un livre non-conformiste co-signé par Philippe Randa et par Bernard Plouvier

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Terrible réquisitoire contre la gestion de la crise du Covid : deux ans que dure cette « dinguerie » que Jérome Salomon, toujours directeur général de la Santé à ce jour, osa comparer, sans crainte du ridicule, à la peste de 1347… « Les Français ont la mémoire courte », disait un Maréchal qu’il est politiquement in­cor­­rect de citer désormais ; « Les Français sont des veaux », affirmait un Général auquel tout le monde se croit obligé de faire référence maintenant. D’où l’idée venue à Ber­nard Plouvier et à Philippe Randa de rassembler leurs écrits, articles ou entretiens pour raviver la mémoire défaillante de leurs compatriotes, contredire la culpabilisation à leur encontre et dynamiter les mensonges qui leur font tant de mal depuis des mois…

Covid-19. Incompétence, panique et gros mensonges

La pandémie de coronavirus a donné lieu à une panique planétaire orchestrée par les politiciens de l’Organisation Mondiale de la Santé. Rares furent les pays, comme le Japon et la Suède, où les gouvernants gardèrent leur sang-froid. Ce ne fut pas le cas en France, où l’on connut l’effarant cabotinage de médecins aux avis contradictoires ; puis le show médiatique quotidien fut réservé aux seuls « experts » de la mouvance gouvernementale, une fois terminée la phase de cacophonie entre l’Élysée et des ministres déboussolés.

L’on changea de mesures, puis de protocoles et l’on généralisa la pratique de vaccins, en partie issus du génie génétique, avec une totale incertitude quant aux effets à moyen et long termes de cette chimère biologique : l’on a osé injecter de l’acide nucléique viral à des humains.

Certains esprits contestant mesures et principe, Emmanuel Macron enrage au point de se laisser aller à des invectives scatologiques à l’encontre de tous les réfractaires à la soumission envers les apprentis-sorciers des laboratoires pharmaceutiques, grands gagnants de cette folie collective, où l’on foule aux pieds les principes de l’immunologie et plombe les économies nationales.

Bernard Plouvier, en tant que médecin, et Philippe Randa en tant que chroniqueur politique, ont beaucoup écrits sur la Covid-19… D’où l’idée de ce Verbatim de leurs écrits, articles ou entretiens pour raviver la mémoire défaillante de leurs compatriotes et contredire les insultes prononcées à l’encontre de plusieurs millions d’entre eux.

Autant que leurs écrits, ce sont leurs dates de parution qui importent : elles confirment que, dès les premiers temps de cette pandémie et contrairement à ce que continuent d’affirmer, sans la moindre honte, politiciens et certains « spécialistes » dont la seule parole est autorisée, cette pandémie ne méritait en aucun cas la gestion alarmiste qui a été imposé aux populations… avec les dramatiques conséquences psychologiques, économiques et criminelles (maladies détectées trop tardivement, opérations reportées, etc.) dont il faudra bien établir tôt ou tard la macabre liste qui ne cesse de s’allonger…

Verbatim d'un délire sanitaire, Philippe Randa et Bernard Plouvier, Dualpha, février 2022, 244 pages, 25,00 € + 5,00 € de port.

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16:42 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 16 février 2022

"La Bibliographie générale des droites françaises" en 5 volumes (réalisée par Alain de Benoist) vient d'être rééditée...

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Edité par Dualpha

Prix préférentiel pour l’achat des 5 volumes : 1 + 2 + 3 + 4 + 5 :  200 € (au lieu de 289 €)

Pour les commander cliquez ici

La plupart des auteurs dont nous nous sommes occupés ont connu un succès considérable. Certains ont vu leurs ouvrages vendus à des dizaines de milliers d’exemplaires, d’autres ont été lus dans le monde entier. Ce travail s’adresse au grand public cultivé, aux étudiants, aux chercheurs et aux lecteurs motivés. Alors même qu’il ne se sent pas nécessairement d’affinités avec les écrivains ou les théoriciens dont il s’est occupé, l’auteur de ce travail est à cet égard conscient d’être allé à contre-courant. À sa façon, toute bibliographie relève d’un “travail de mémoire”. Elle aide à maintenir hors de l’oubli des noms qui ont marqué une époque et joué un rôle dans la vie culturelle, littéraire ou intellectuelle. Elle offre au regard un panorama qui dévoile l’étendue d’une œuvre et permet d’apprécier l’influence que celle-ci a pu exercer. Elle restitue l’écho des polémiques et des passions qui ont marqué les décennies écoulées depuis la fin du XIXe siècle. C’est ainsi qu’elle contribue à l’histoire des idées.

Volume 1 (676 pages) : Arthur de Gobineau – Gustave Le Bon – Édouard Drumont – Maurice Barrès – Pierre Drieu la Rochelle – Henry de Montherlant – Thierry Maulnier – Julien Freund.

Volume 2 (550 pages) : Georges Sorel, Charles Maurras, Georges Valois, Abel Bonnard, Henri Béraud, Louis Rougier, Lucien Rebatet, Robert Brasillach.

Volume 3 (756 pages) :  Louis de Bonald, Alexis de Tocqueville, Georges Vacher de Lapouge, Léon Daudet, Jacques Bainville, René Benjamin, Henri Massis, Georges Bernanos, Maurice Bardèche, Jean Cau.

Volume 4 (792 pages) :  Joseph de Maistre, Ernest Renan, Jules Soury, Charles Péguy, Alphonse de Châteaubriant, Jacques Benoist-Méchin, Gustave Thibon, Saint-Loup, Louis Pauwels.

Volume 5 (648 pages) : Edouard Berth, Louis-Ferdinand Céline, Dominique de Roux, Raymond Abellio, Jules Monnerot, Paul Sérant, Jean Mabire, Jean Madiran, Dominique Venner, Jean Raspail.

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Le livre "Mes quatre vérités" de Fernand Le Rachinel publié par Synthèse nationale : sortie grand public cette semaine

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Mes quatre vérités, Fernand Le Rachinel,

Les Bouquins de Synthèse nationale

450 pages, 29,00 € (+ 5,00 € de port)

Pour commander ce livre cliquez ici

 

Ce qu'en pense Jean-Claude Rolinat :

Fernand Le Rachinel, plusieurs vies en une...

À l’époque où les États-Unis étaient encore « l’Amérique » avec un grand « A », – pas cette décadente juxtaposition de communautés étrangères les unes aux autres -, on parlait des self made men, ces hommes qui « s’étaient faits seuls », qui s’étaient sortis de la médiocrité et de la misère, par leur courage, leur travail et leur talent. Et, à juste titre, on les admirait.

Fernand Le Rachinel, « meilleur ouvrier de France », businessman averti, conseiller-général, député européen et père de famille, qui s’est élevé dans la hiérarchie sociale à la force de ses bras et grâce à son intelligence, est de cette race-là. En plus, il ajoute une qualité bien rare de nos jours, la fidélité. Tout à fait par hasard, alors qu’élu local j’évoquais un jour, avec le député de ma circonscription Christian Jacob, le Parlement européen, – où tous deux avaient siégé en même temps mais pas sur les mêmes bancs -, nous parlâmes de Fernand. Il me fit une confidence, me disant à propos de ce dernier qu’il lui avait plusieurs fois glissé, « mais que fais-tu avec Le Pen, toi une personnalité locale bien implantée dans La Manche… ? », une sorte d’appel du pied. Le député Le Rachinel, quoique toujours avenant, était resté de marbre : non, il était fidèle à ses idées, à son parti et à son chef, pas question d’aller voir ailleurs si les pâturages étaient plus verts !

Son mandat d’élu français à Strasbourg, l’avait amené à visiter le Bouthan, le « pays du bonheur brut », une monarchie perdue dans les hauteurs himalayennes. Ce qui en dit long sur ce globe-trotter qui n’a pas hésité à investir en dehors de nos murs, en Europe, au Portugal et en Hongrie notamment. Mais il reste fidèle à ses premières amours, à sa passion première, au travail bien fait qui l’a conduit là où il est, l’imprimerie. Il a créé à Saint-Lô dans les locaux de son ancienne entreprise, un musée des arts typographiques où sont exposées les vieilles « bécanes » d’autrefois, et où l’on peut encore voir les caractères en plomb de jadis. Comme si cela ne suffisait pas, le sympathique Normand qui flirte avec les 80 ans, a encore mis depuis un bon moment déjà, une corde supplémentaire à son arc : il écrit. Dans sa bibliographie, déjà trois ouvrages, Le canton de Canisy, son pays, Mes vies comme un roman, où il se raconte, et Pèlerin de l’impossible, tout à la fois épreuve physique, et chemin spirituel en direction de Saint-Jacques de Compostelle…

Des vérités qui dérangent...

Avec Mes quatre Vérités, il pousse en 330 pages réparties en 27 entrées, un grand coup de gueule contre tout ce qui ne va pas dans notre « cher et vieux pays », toutes les inepties, les anomalies, les scandales, les injustices qui émaillent notre quotidien et qui accablent notre peuple. Avec lui, pas de cadeau pour les médiocres, et surtout pas de « langue de bois ». La vérité, en effet, éclate sous sa plume indignée.

Il écrit : « Toutes les vérités sont bonnes à dire : voici les miennes. » Dans son introduction, il nous éclaire sur sa pensée à propos de cette vertu : « C’est mon ADN, ma façon de faire et de voir : dire les choses, avec honnêteté, sincérité et surtout passion, même si elles déplaisent à certains ». Qu’on en juge sur pièce : « Beaucoup de celles et ceux qui nous dirigent restent aujourd’hui, impuissants… Ces guignols qui nous gouvernent. Oui, si rien ne change, nous irons droit dans le mur, la course est déjà engagée ». Pas de quoi se faire des amis dans le sérail !

J’ai particulièrement apprécié le chapitre consacré à l’Algérie, intitulé « Mémoire et vérité ». Là aussi l’auteur n’y va pas par quatre chemins et, à rebrousse-poil de la doxa dominante, il met « les pieds dans le plat » : « Revenir sur l’histoire de la guerre d’Algérie et sur les accords d’Evian, c’est parler de ce qu’on ne dit jamais : la falsification d’une histoire qui fut bafouée, transformée par un pouvoir aux ordres des dirigeants algériens. Macron est prêt à tout pour flatter un électorat issu de l’immigration. Une honte : la France est devenue le pays des reculades. »

Mais Le Rachinel ne fait pas que dans la nostalgie. Il empoigne à bras le corps les problèmes bien réels et contemporains, comme la faillite de l’enseignement, la justice dont la balance penche à gauche toute, la gestion du virus chinois qu’il intitule avec juste raison « Bienvenue en Absurdistan », la folie des mises aux normes, l’antiracisme et son corollaire, le terrorisme intellectuel, les médias et la désinformation, les tares du socialisme en matière économique, la folle fiscalité française, sans oublier l’administration avec un grand « A », véritable tonneau des danaïdes, qui pille le pays. On pourrait ajouter un sujet qui concerne des millions d’automobilistes, en lisant les pages consacrées à la sécurité routière.

Il n’oublie pas non plus d’égratigner au passage quelques personnalités qui peuplent notre « zoo politique », comme Anne Hidalgo, – « Notre-Dame de Paris ! » -, qui cherche désespérément des électeurs, Hollande, « benêt et heureux qui sourit aux anges », – l’homme qui disait en parlant des terroristes du tragique 13 novembre 2015, « Ce sont des Français qui ont tué vendredi d’autres Français » -, ou encore Pierre Moscovici, « qui a préféré quitter le navire gouvernemental à la dérive », mais qui n’est « pas parti les mains vides ».

Ce qui n’empêche pas notre écrivain  de tirer un coup de chapeau, au hasard, à Christine Tasin, militante républicaine et laïque, et au cardinal Robert Sarah, d’origine guinéenne, lequel n’hésite pas à dire aux Européens, «  Vous êtes envahis par des peuples qui vont vous dominer ».

Tout en confessant qu’il n’est pas un utilisateur de Facebook ou de Twitter, notre Fernand n’en stigmatise pas moins les « fake news » qu’il traduit à juste titre par « fausses informations », et n’oublie pas de citer, au passage, la cérémonie des Bobards d’or qui épingle chaque année les « journaleux » coupables de désinformation.

Mes quatre Vérités est un ouvrage décapant, présenté sous une élégante jaquette, bien écrit, facile à lire, – pas besoin d’avoir à portée de la main un cachet d’aspirine comme avec certains ouvrages prétentieux ! -, qui « passe en revue les grands enjeux de notre société et dénonce les multiples incohérences d’un système politico-médiatique à bout de souffle », comme il est écrit en quatrième de couverture.

En deux mots comme en cent, c’est un livre « roboratif » quoique facile à digérer, qui donnera des munitions à ceux des nôtres qui seraient en manque d’inspiration pour combattre un système d’autant plus dangereux, qu’il est, par endroits, agonisant.

Source Polémia cliquez ici

00:19 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 10 février 2022

"Le procès de Jupiter" commenté dans la presse francilienne

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Source : La Gazette du Val d'Oise cliquez ici

Dans « Le Procès de Jupiter », son septième livre, l'écrivain Charles-Henri d'Elloy se livre à un « portrait à charge contre celui qui incarnait un espoir et qui l'a ruiné ».

Il ne votera pas pour lui, c’est une évidence. Charles-Henri d’Elloy avait déjà écrit sur Emmanuel Macron dans son livre Les Enfants de Maastricht, esquissant une description du personnage « plutôt mesurée et indulgente ».

Cinq ans plus tard, le jugement est tout autre. 

« Rien de tel qu’un espoir déçu pour entamer un procès à charge contre celui qui incarnait cet espoir et qui l’a ruiné », dit l’auteur ( ...). 

Le Procès de Jupiter, son septième ouvrage (après ses « Chroniques radioactives » en trois tomes et le « Petit abécédaire d’un Français incorrect »), ou 145 pages de réquisitoire contre 

« l'ex-banquier, qui pourrait tout aussi bien être appelé Ponce Pilate, le groupie de Kiddy Smile, la tête à claques, le président du ''en même temps'', le planqué »...

En France, « il y a 66 millions de procureurs » : Charles-Henri d’Elloy a décidé d’être l’un d’entre eux.

Une idée de livre née quand il a entendu le président de la République déclarer il y a un an, qu’en France, « il y a 66 millions de procureurs », alors qu’il avait commencé à coucher sur le papier, depuis deux ans, tous les griefs qu’il pouvait reprocher au chef de l’État.

Un procès à charge et « sans appel » en quinze chapitres, dans lequel il accuse le président d’avoir versé dans « la négation de la culture française », lui reprochant notamment sa phrase : « il n’y a pas de culture française ».

Il qualifie de « haute trahison » ses propos sur la colonisation, qu’il avait tenus en 2017, durant un voyage en Algérie, parlant de « crime contre l’humanité ».

La colonisation, « un phénomène naturel [qui] n’est pas à blâmer », estime Charles-Henri d’Elloy, qui dénonce aussi « l’atteinte à la démocratie et aux libertés publiques ».

Il revient notamment sur la crise des gilets jaunes, « un élan populaire au début bon enfant [qui] a vite tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre ».

Un phénomène social pour lequel l’auteur a eu de la sympathie. Un mouvement d’une « France populaire malheureusement infiltrée  par des professionnels de l’agit-prop, dont les fameux Black-blocs » et que le président a tenté de « discréditer en faisant passer ces Français exaspérés pour des factieux, voire d’affreux antisémites ».

Le Grand débat national : un  « grand bla-bla »

Une crise qui a aboutit au Grand débat national, qualifiée de

« grand bla-bla : ces réunions rassemblaient dans les préaux d'écoles et des gymnases, des élus locaux bien choisis à qui le président déblatérait son catéchisme du "en même temps" pour faire plaisir à tout le monde sans vraiment prendre de décisions substantielles concrètes. Ce qui devait être un grand débat s'est transformé en une démonstration des capacités de Jupiter à faire un monologue, manches de chemise relevées, durant plusieurs heures pour assener tout et son contraire, en nous donnant le privilège d'assister à l'apparition des saintes auréoles formées par la transpiration présidentielle. Le grand débat n'a été qu'un grand bla-bla télévisé pour flatter quelques notables ravis de recevoir les postillons jupitériens ».

Charles-Henri d’Elloy donne juste crédit (une fois n’est pas coutume) au président d’avoir touché juste avec cette phrase qui à son avis résumait tout :

« Nous leur parlons de la fin du monde et eux nous parlent de la fin du mois ».

La gestion de la crise sanitaire est également épinglée. L’auteur reproche tout particulièrement au chef de l’État d’avoir « instillé la peur chez tous les Français ».

« Un souverain mépris du peuple »

« Un souverain mépris du peuple », c’est aussi ce que lui inspire l’« arrogance verbale » du président, qui prend corps à ses yeux dans des phrases sur « les gens qui ne sont rien », « trouver du travail en traversant la rue » ou celle prononcée à l’étranger, au Danemak sur les  « Gaulois réfractaires au changement ».

Avant de conclure par « la grande déchéance » que représente à ses yeux cette photo prise aux Antilles d’un président avec « deux éphèbes à la peau de bronze, l’un torse nu et faisant un doigt d’honneur » ou encore l’épisode des « turlupins du Net », Mc Fly et Carlito à l’Elysée.

Avec une plume féroce, l’auteur endosse le rôle de l’accusateur public contre « celui qui se prend pour Jupiter, pour le maître des horloges, pour le premier de cordée, pour le président du monde d’après ».

Des mots « dont la portée sera infiniment moins puissante que les maux imputés à la présidence de l’accusé ». Et souligne-t-il, Emmanuel Macron « ne manque pas d’avocats dans la sphère politique, économique, mais aussi médiatique ».

Avant de conclure son pamphlet par l’élection à venir et de citer notamment Marion Maréchal, le général de Villiers, Florian Philippot ou Éric Zemmour parmi « les personnalités les plus en vue ayant suscité un enthousiasme ces derniers temps ». 

« Faudrait-il à la France un Donald Trump ou un Vladimir Poutine, c'est-à-dire un chef d'État qui défende les intérêts de son pays et se moque de ce que l'on pense de lui à l'étranger, inexorable aux oukazes moraux de la caste globaliste ? »

Verdict les 10 et 24 avril concernant l’avenir d’un président pas encore candidat et qui demeure toujours le favori dans les sondages.

Le Procès de Jupiter, de Charles-Henri d’Elloy, est disponible aux éditions Synthèse nationale BP 80135 – 22301 Lannion Pdc. www.synthese-editions.com, 20 €.

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12:54 Publié dans Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 07 février 2022

4 000 exemplaires vendus en trois mois : un nouveau tirage est disponible

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22:59 Publié dans Livres, Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 06 février 2022

MACRON JUGÉ… ET CONDAMNÉ SANS APPEL

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Lu dans la quotidien Présent de vendredi dernier :

IL Y A CINQ ANS, même ceux qui n’aimaient pas ses idées ne pouvaient s’empêcher d’espérer qu’un tout jeune président comme lui, qui avait une certaine allure et qui ne venait pas directement du marigot des partis politiques, pourrait peut-être réserver une bonne surprise.

Dans l’histoire française moderne, nous avons eu quelques cas de cette nature où le pouvoir ou les circonstances ont transcendé ceux qui l’incarnaient. Mais même les mieux disposés n’ont pas tenu plus de quelques mois, voire quelques semaines. Très vite Macron a confirmé, au-delà de ce que l’on pouvait craindre, qu’il était habité par une vision dont la France, le peuple français, étaient exclus.

A l’heure où sont écrites ces lignes, notre Jupiter, qui préside actuellement l’Union européenne, outre la France, n’a toujours pas confirmé sa candidature à un second quinquennat. S’il était réélu – par défaut, en quelque sorte, à voir les sondages –, cette nouvelle séquence pourrait se révéler tragique car les Français supporteraient-ils cinq années de plus, analogues à celles que nous venons de subir ?

Cela paraît difficile à imaginer. Mais les révolutions se révèlent souvent pires que les guerres, comme nous l’ont appris nos bons maîtres. C’est pourquoi il faut tout faire pour ne pas en reprendre pour cinq ans, et par exemple lire et faire lire ce Procès de Jupiter. Charles-Henri d’Elloy y dresse en effet un tableau assez complet et détaillé des turpitudes du président sortant, classées par chapitres : la négation de la culture française, la haute trahison, l’atteinte aux libertés, au droit d’expression, les dissolutions d’organisations patriotiques, le mépris des Français, les mensonges assumés, la chute organisée de l’influence française dans le monde, la promotion du cosmopolitisme, etc. Tout cela, on le sait, bien évidemment. Parfois on en avait oublié certains détails, certaines péripéties, d’autant que la droitisation globale des Français pousse actuelle- ment Macron (comme Pécresse, voire comme le candidat commu- niste) à tenir des propos aux antipodes de sa politique passée et sans doute de ses intimes convictions.

Alors, pour déstabiliser le discours macronien d’un proche ou apporter la contradiction dans une réunion électorale, il n’est pas inutile de passer en revue ces thèmes, grâce à cette pertinente synthèse (nationale).

Francis Bergeron

Charles-Henri d’Elloy, Le Procès de Jupiter, Synthèse Editions, 150 pages, 20,00 €

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mercredi, 02 février 2022

DIFFÉRENTS TEXTES DE DANIEL COLOGNE ÉDITÉS DANS LE CADRE DE LA COLLECTION "IDÉES" DES BOUQUINS DE SYNTHÈSE NATIONALE

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jeudi, 20 janvier 2022

Dans la collection "Les Grands classiques de Synthèse nationale" : le n°4, "La réforme intellectuelle et morale de la France" de Ernest Renan, vient de sortir

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Les précédents "Grands classiques" :

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Après la parution de "Immigration, l'épreuve des chiffres", un entretien avec André Posokhov

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Au mois de décembre est sorti le livre d'André Posokhow, Immigration, l'épreuve des chiffres (cliquez ici). Dans cet entretien qu'il nous a accordé, l'auteur revient sur les motivations qui l'ont poussé à écrire, à quelques mois de la présidentielle, un tel ouvrage.

Propos recueillis par Guirec Sèvres

André Posokhow, qui êtes-vous et comment avez-vous été amené à écrire ce livre sur l’immigration édité chez Synthèse : Immigration, l’épreuve des chiffres ?

Je suis né en 1945 à Cahors dans le Lot., j’ai fait Sciences-po et dans ma vie professionnelle j’étais expert-comptable et commissaire aux comptes. Lorsque celle-ci a pris fin je me suis posé la question de savoir comment je pouvais me rendre utile. C’est ainsi que je me suis tourné vers la droite nationale et que j’ai été pendant plusieurs années contributeur pour la fondation Polémia de Jean-Yves Le Gallou, en particulier sur les questions d’immigration.

J’ai notamment publié en 2014 une étude du coût de l’immigration sur le site de Polémia que j’ai évalué, il y a près de huit années, à 84 milliards euros.

Le temps ayant passé et les flux d’immigration étant ce qu’ils sont devenus, j’ai éprouvé le besoin de procéder à un bilan en quelque sorte comptable des contributions fiscales et sociales des immigrés et de la première génération de descendants d’immigrés aux budgets français et des dépenses et des coûts de toute nature qu’ils entraînent.

La première étape a été de faire le point, au titre de l’année 2019, sur les chiffres de la démographie des immigrés, c’est-à-dire ceux des flux d’entrée et de sortie et ceux de la présence immigrée. C’est le thème de ce tome 1 : l’immigration l’épreuve des chiffres.

Pourquoi l’année 2019 ? Parce que c’est la dernière année avant la pandémie qui a pas mal chamboulé les statistiques de l’immigration et qu’au moment de la rédaction il était possible de disposer d’une documentation relativement complète de l’Insee sur cette année-là.

L’objet de cet ouvrage est donc essentiellement celui du chiffrage des flux de populations immigrées et de la présence en France de l’immigration. ?

C’est tout à fait cela. Comme je viens de le dire il s’est agi tout d’abord d’exposer ce que sont les flux annuels de l’immigration régulière comme irrégulière. En effet les controverses font continuellement rage aussi bien entre les politiques que dans les médias et même entre les experts sur ce chiffrage de flux.

J’ai donc procédé à un inventaire de l’ensemble des flux qui concernent essentiellement les immigrés et descendants directs extras européens pour arriver à plus de 600 000 entrées. Il faut cependant tenir compte, ce qui n’est pas toujours fait, des sorties d’immigrés pour aboutir à plus de 400 000 entrées nettes.

Il faut insister sur les entrées de clandestins appelés et pudiquement étrangers en situation régulière celle des mineurs étrangers isolés souvent pas si mineurs et isolés que ça et souvent accompagnés par les associations immigrationnistes.

Enfin deux thèmes sont soulignés : celui des expatriations de natifs et la réalité du solde migratoire qui a donné trop souvent lieu à une confusion entre les entrées d’immigrés notamment extras européens et le départ de natifs.

Il n’y a pas que les flux, qu’en est-il de la présence immigrée en France ?

Mon livre évalue la présence régulière d’immigrés et de descendants directs d’immigrés à environ 15 millions de personnes ; et plus de 16 millions si l’on tient compte d’un chiffre de 1,3 million de clandestins, soit 24% de la population française.

Certes ce ratio semble énorme. Il faut cependant le tempérer et distinguer les Européens des extra-européens. Ceux-ci, avec les clandestins, sont près de 11millions de personnes soit plus de 16% de la population française totale mais 21% de celle-ci hors immigrés.

En revanche, il n’a pas été procédé à une estimation des descendants de descendants d’immigrés dont le dénombrement présente des difficultés difficilement surmontables et qui sont considérés par les pouvoirs publics et les instituts statistiques comme faisant partie des non immigrés au même titre que les natifs. Il n’est pas certain que cette assimilation statistique soit pleinement justifiée dans les faits.

Cette deuxième partie de l’ouvrage présente des ratios de la présence des immigrés qui sont d’autant plus inquiétants que, chaque année, il se déverse dans notre pays le même nombre d’immigrants c’est-à-dire l’équivalent d’une grande ville française.

Y a-t-il d’autres aspects de la problématique de l’immigration à ajouter ?

Il y en a en a beaucoup qu’ont abordé de multiples auteurs comme Jean-Yves Le Gallou, Gérard Pince, Patrick Stefanini, Jean-Paul Gourevitch et bien d’autres.

Je peux citer le nombre élevé de naturalisations qui est maintenant supérieur à 100 000 personnes chaque année dans des conditions que l’on peut qualifier très souvent de laxistes.

Mais surtout je tiens à insister sur les multinationalités qui constituent une problématique grave et vitale pour l’avenir de notre pays. La question fondamentale est celle de l’assimilation et de l’allégeance envers notre pays. À titre d’exemple un Marocain naturalisé français et même relativement intégré demeure avant tout un Marocain ainsi que ses descendants. Dans ce contexte la nationalité française apparaît d’une manière générale comme une nationalité d’appoint purement utilitaire et ressentie comme secondaire par les intéressés.

Que dire d’autre ?

Ce premier tome préfigure et introduit celui qui suivra et qui traitera du bilan annuel chiffré de l’immigration en France.

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dimanche, 16 janvier 2022

Sortie le 21 janvier du nouveau livre de Charles-Henri d'Elloy : Le procès de Jupiter

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vendredi, 14 janvier 2022

Le livre "Pourquoi Eric Zemmour ?", réalisé sous la direction de Franck Buleux, commenté au Québec

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Rémi Tremblay EuroLibertés cliquez ici

Pourquoi certains cadres de la droite nationaliste rejoignent-ils le camp du polémiste de CNews ?

L’année 2022 verra deux échéances électorales, soit les législatives québécoises et la présidentielle française. L’élection dans la Belle province revêt pour le moment un intérêt secondaire : le premier ministre François Legault jouit d’une popularité dont rêve probablement Macron ; sa réélection est inéluctable, la seule question qui reste en suspens est de savoir combien de sièges l’opposition conservera.

En France c’est différent.

Le camp national est bien déterminé à en finir avec Macron, mais entre le désir et la réalité, il y a un fossé. La question électorale est d’autant plus intéressante en 2022 que le camp national est divisé en deux. Finie l’époque ou le vote nationaliste allait automatiquement au Rassemblement national, malgré ses abandons et ses déboires. Désormais, deux alternatives : Le Pen fille ou Zemmour.

La position de ceux qui rejettent Zemmour, à l’instar de Rivarol, est bien connue, tout comme l’est celle de ceux qui refusent carrément d’entériner l’une ou l’autre de ces candidatures républicaines par rejet du concept même de la démocratie. Celles des nationalistes ayant rejoint le camp Zemmour l’est beaucoup moins, d’où mon intérêt pour le livre Pourquoi Éric Zemmour, un ouvrage collectif rassemblant les contributions de militants historiques tels Philippe Randa, Roland Hélie, Bruno Hirout, André Posokhow (qui dresse une intéressante perspective historique) mais aussi de plus jeunes comme Romain Guérin (qui dresse un puissant plaidoyer) ou Thomas et Alaric qui ont rejoint « Génération Z ».

En aucun cas on ne pourrait accuser les contributeurs d’une quelconque forme d’opportunisme : le livre a été rédigé avant que Zemmour ne se déclare comme candidat, mais ce n’est qu’aujourd’hui qu’il prend toute son importance.

Inutile de le dire, il serait inconvenant pour un Québécois de donner son opinion personnelle sur la joute française, ce n’est d’ailleurs pas le propos de ce billet qui se bornera à présenter ce livre étayant les arguments des « ralliés au camp zemmourien ».

D’abord Frank Buleux nous présente une bibliographie commentée et résumée des ouvrages écrits par Zemmour. Le travail est nécessaire et est loin d’être inintéressant. En 25 ans, ce ne sont pas moins de 16 livres, essais et romans, qui ont paru sous sa plume. En remontant le fil d’Ariane de sa pensée, on comprend qu’il n’est pas un rallié de la onzième heure, un opportuniste découvrant soudainement que la France va mal : son œuvre présente certes une évolution – le contraire aurait démontré une crispation qui n’est pas un signe de vitalité -, mais aussi une constance logique. Les maux qu’il dénonce, il ne les a pas découverts en 2021. Fruit d’une réflexion de longue haleine que Buleux retrace dans sa production littéraire s’étalant sur un quart de siècle. N’ayant lu sur le bretteur de CNews que des articles de presse, ainsi que L’autre Zemmour, ce travail me parut essentiel.

Puis, après cette copieuse introduction à la pensée zemmourienne, les différents acteurs se mouillent et expliquent au lecteur, à l’électeur, ce qui les a convaincus de franchir le pas, de rejoindre le camp Zemmour et de s’y investir, chacun avec ses particularités, pensons aux régionalistes qui se sont prêtés à l’exercice.

Zemmour, homme providentiel ? Personne ne va jusque-là, fort heureusement. C’eût été une atteinte à l’intelligence, un manque de maturité politique. Ce qui ressort toutefois est la concordance des idées et des thèmes dont certains ont été abandonnés par Le Pen ou dilués pour des questions de respectabilité. Zemmour ne mise pas sur la dédiabolisation, qui consiste en une série de compromis sur le fond sans rien obtenir en échange, mais au contraire sur le respect des principes. Le grand remplacement, il n’hésite pas à en parler et ne tourne pas autour du pot en refusant de nommer un chat un chat. Pour régler un problème, il faut d’abord avoir le courage de le nommer. Ainsi, avec l’urgence démographique et l’accélération du phénomène remplaciste, il faut un candidat affirmatif et seul le polémiste occupe ce créneau. Son programme serait donc le plus en adéquation avec nos idéaux.

Est souvent aussi invoquée la crédibilité du personnage. Plusieurs souhaitent éviter une nouvelle mouture du deuxième tour de 2017 et pour cela, il faut hausser le niveau. Avec sa culture, son sens de la repartie, son envergure, il semble mieux préparé pour un tel défi, tout comme on l’envisage mieux à l’Élysée que Marine Le Pen. Sa popularité médiatique joue évidemment en sa faveur en ce qui a trait à ses chances de se hisser au second tour et de gagner la joute.

D’autres y voient la possibilité d’imposer certains thèmes dans le débat public, voire de radicaliser les positions sur l’immigration, une technique pragmatique relevant de l’approche métapolitique et d’une conception réaliste de la politique au sens le plus large. Les tenants de cette ligne ne regardent pas 2022, mais 2027 et après. Zemmour préparerait le champ du futur avec sa candidature, gagnante ou non.

Qu’on adhère ou non à ce réquisitoire, il démontre à la perfection que ce n’est ni par opportunisme, ni par manque de réflexion que certains de la cause nationale rejoignent le camp Zemmour. Les arguments sont étayés, solides, ce qui rend le débat d’autant plus intéressant.

Sous la direction de Franck Buleux, Pourquoi Éric Zemmour ? Éditions Synthèse nationale, 2021, 194 p. Pour commander ce livre, cliquez ici.

23:04 Publié dans Livres, Présidentielle 2022, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |