mercredi, 12 juillet 2023
Pierre Cassen et Bernard Germain… Trotskard un jour mais pas toujours ! Un bel article consacré au livre "Transgression" sur Polémia
Johan Hardoy, Polémia cliquez ici
Souvenez-vous de Callac, cette petite commune tranquille de centre-Bretagne qui avait été choisi par une obscure association parisienne pour « accueillir » des plus d’une centaine de migrants extra-européens… La mobilisation générale qui a eu lieu pour contrer ce projet inique a été victorieuse et les migrants n’ont finalement pas été amenés dans cette paisible bourgade bretonne. Et bien, aussi improbable que ça puisse paraître à première vue, ce sont des trotskystes qui ont grandement participé à la victoire de Callac ! Entre témoignage que la transgression politique est possible et transfert de technologie militante, Pierre Cassen et Bernard Germain ont bien des choses à nous dire.
Polémia
Pierre Cassen et Bernard Germain ont respectivement appartenu à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et à l’Organisation communiste internationaliste (OCI). Leur livre Transgression – Voyages du camp du « bien »… vers le camp du « mal » (Éditions Synthèse nationale, 224 pages, 22 euros) retrace leurs parcours et explique les raisons qui les ont amenés à rallier le camp national et identitaire. Le premier a ainsi fondé le site Riposte laïque en 2007 et le second a rejoint le mouvement Reconquête ! en 2021.
Comme le remarque l’éditeur Roland Hélie, « s’il est exceptionnel de voir des individus issus de l’“extrême droite” passer à gauche ou, pire, à l’“extrême gauche”, il n’est pas rare (et il est même de plus en plus courant) d’assister à la migration inverse ». L’ouvrage se termine d’ailleurs par plusieurs témoignages d’« orphelins de la gauche » qui ont finalement embrassé les idées patriotiques, à l’instar, comme le souligne l’un d’eux, d’« une grande partie des travailleurs se détournant des partis ouvriers au profit de Marine le Pen ».
Dans la préface, Jean-Yves Le Gallou loue chaleureusement les deux ex-trotskystes qui se sont opposés avec succès, via la mobilisation des habitants du cru, à l’implantation de foyers d’immigrés dans « les bourgs et les villages de la France profonde », notamment à Callac en Bretagne. Le « métier » des intéressés, acquis lors de leur militantisme d’antan, constitue un « transfert de technologie » particulièrement appréciable en faveur des idées nationales !
Le peuple trahi par la gauche
Pierre Cassen a voté à gauche jusqu’en 2004. Il se souvient tout particulièrement de l’élection de Mitterrand le 10 mai 1981, quand il faisait campagne pour lui avec la LCR, et de ses fonctions de délégué au Syndicat du livre CGT. En ce temps-là, il pensait que « la vie allait être plus belle avec la gauche, plus juste, plus égalitaire et plus libre ».
Pourtant, hormis quelques acquis sociaux comme la cinquième semaine de congés payés, la retraite à soixante ans et la semaine de 39 heures (loin des 35 heures promises par le programme commun), ce fut « une casse brutale et sauvage de pans entiers du salariat dans l’automobile, dans la sidérurgie, dans les mines et dans la métallurgie. Trois dévaluations en un an et demi, et enfin le plan de rigueur demandé par les marchés et mis en place par Delors et Fabius. (…) Une montée du chômage accompagna toutes ces mesures. (…) On dissimula la trahison sociale en inventant SOS Racisme, et en recyclant la gauche dans le combat souvent fantasmé – Jospin lui-même finira par l’avouer – contre une présumée extrême droite ».
Aujourd’hui, il s’interroge sur lui-même quand il observe ce qu’est devenu le Parti socialiste, « qui a sombré dans son intégralité dans les thèses de Terra Nova en 2011 (abandon de la classe ouvrière et priorité aux immigrés) ». Était-il aveugle ou bien est-ce la gauche qui a changé depuis l’époque où il y militait ?
En tout cas, il se veut toujours « du côté du peuple », alors que les partis de gauche « sont aujourd’hui les pires ennemis des travailleurs, et les meilleurs alliés du capitalisme transnational, appelé le Nouvel Ordre mondial ».
La laïcité menacée
En 1989, à une époque où il était violemment hostile au catholicisme au point d’avoir demandé à se faire débaptiser, « l’affaire de Creil » a constitué pour lui un détonateur. Pour mémoire, « trois adolescentes, soutenues par les Frères musulmans, avaient tenté d’imposer leur voile islamique dans l’école de la République ». Lionel Jospin étant ministre de l’Éducation nationale, la gauche a tergiversé et, finalement, capitulé devant cette « marque la plus oppressive pour les femmes ». Il faudra attendre quinze ans pour que soit votée une loi interdisant tout signe religieux ostentatoire à l’école.
En 2012, il a été condamné à une amende pour « incitation à la haine contre les musulmans ». Quatre associations antiracistes et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) avaient déposé plainte suite à deux articles parus sur le site de Riposte laïque. Lors d’une audience, le prévenu a détourné une phrase antifasciste de Jean-Luc Mélenchon, « Ce sera eux ou nous ! », en précisant : « Nous ne sommes pas contre les musulmans, mais contre l’islam. »
Après une quinzaine de procès, l’intéressé est convaincu que « les islamistes du CCIF utilisent la justice française pour imposer les lois de la charia à notre pays, notamment par l’interdiction de toute critique de l’islam ».
La gauche complice de la dictature sanitaire
En 2020, très sceptique sur la « fable de la future grande épidémie de peste noire » et sur l’utilité des confinements, du port du masque obligatoire et du « prétendu vaccin », Pierre Cassen constate que ses principaux promoteurs ont travaillé au cabinet de l’ex-ministre socialiste de la Santé Marisol Touraine. « Ce sont eux qui ont accéléré la casse de l’hôpital public, fait fermer plein de lits, nombre de cliniques et d’hôpitaux, et qui ont soviétisé notre système de santé, avec des Agences Régionales de Santé où la bureaucratie imposait sa loi comptable aux hommes de terrain. On retrouvait la même clique, derrière Martin Hirsch, sous Macron. »
Durant la crise du Covid, il intervient publiquement lors de rassemblements de Florian Philippot à Paris, tout en organisant des mobilisations en Bretagne avec sa compagne Christine Tasin.
Les structures de gauche restent alors totalement absentes de ces manifestations, même après la mise en place du passe sanitaire en juillet 2021. Au contraire, ses leaders réclament plus de mesures contraignantes, voire dictatoriales. « L’insoumis » Mélenchon se vante même, en cas d’obligation vaccinale, de se faire une gloire de courir après les réfractaires pour les faire piquer. L’écologiste Yannick Jadot exige quant à lui la vaccination obligatoire tandis que le communiste Fabien Roussel préconise l’intervention de brigades sanitaires pédagogiques venant chez les Français pour les convaincre de la pertinence de se faire vacciner. Les « hommes de gauche » auraient pourtant dû être interpellés par les bénéfices colossaux réalisés par certains grands laboratoires pharmaceutiques connus pour leurs pratiques de corruption. En outre, des dizaines de milliers de soignants et de pompiers récalcitrants se voient privés d’emploi et de tout droit social sans être défendus par les organisations syndicales.
Malgré les déclarations « décevantes » de Marine Le Pen et d’Éric Zemmour se vantant d’être vaccinés, il constate que les « vrais résistants à la propagande sanitaire se trouvent majoritairement dans le camp patriote ».
Que réserve l’avenir après le passe sanitaire et le passe vaccinal ? Un passe écologique, une numérisation de tous les gestes de la vie quotidienne, la fin de la monnaie, un contrôle social à la chinoise ?
Une longue marche vers le Z
À l’âge de 18 ans, Bernard Germain intègre l’OCI, qui est alors une organisation semi-clandestine. Quelques années plus tard, il est convoqué par le bureau politique parce qu’il a osé critiquer en interne des chiffres avancés lors d’un congrès. « Pour moi, c’était fini. Je combattais depuis des années avec l’OCI contre les “staliniens” (PCF-CGT) et je retrouvais au sein de l’OCI les mêmes manœuvres bureaucratiques et anti-démocratiques que nous dénoncions à longueur d’années. »
Il rejoint le Parti socialiste peu après le 10 mai 1981 mais le quitte après le « virage de la rigueur » de 1983. Parallèlement, il s’engage dans l’action syndicale en intégrant FO où il devient permanent.
En décembre 2021, il adhère cette fois au parti d’Éric Zemmour. Ce journaliste devenu homme politique a produit chez lui un « déclic » qui lui a « permis de comprendre l’importance du combat pour défendre la souveraineté nationale, notre culture, notre identité, notre histoire et notre civilisation, (…) sans renier aucune des valeurs sociales auxquelles je suis attaché et ai consacré tant d’années de ma vie ».
Dans le même temps, Bernard Germain s’investit dans la défense de l’environnement tout en se démarquant de « l’écologie » : « C’est une profonde erreur d’abandonner ce domaine à des fous furieux qui ne savent même pas ce qu’est la nature et qui discréditent ce combat nécessaire avec leurs positions délirantes. »
Les années de jeunesse passées dans l’organisation d’extrême gauche n’ont pas été perdues car elles lui ont beaucoup appris d’un point de vue militant : « Le Trotskysme est une excellente école… à condition de savoir en sortir ! »
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vendredi, 23 juin 2023
Sortie du livre Transgression : un grand entretien avec Pierre Cassen et Bernard Germain, ses auteurs, sur Breizh info
Source Breizh info cliquez ici
Ils étaient trotskystes. L’un (Pierre CASSEN) à la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), l’autre (Bernard GERMAIN) à l’Organisation Communiste Internationaliste (OCI). Ils sont aujourd’hui dans le camp du “mal”, le camp national et identitaire.. Ils ont donc transgressé tous les interdits de la gauche et des bien pensants pour parcourir ce chemin qui les a conduits de la gauche à la droite.
C’est parce qu’ils ont accepté de s’ouvrir aux arguments du camp d’en face, parce qu’ils ont refusé de rejeter par principe les opinions des autres, qu’ils ont pu étudier de manière critique les arguments et contre arguments du débat. Aujourd’hui, une multitude de gens s’autocensure, s’interdise de réfléchir et de confronter les points de vue. Terrorisés de se voir affubler des qualificatifs de raciste ou extrême droite.
Ce faisant, ils acceptent de s’enfermer dans une prison idéologique d’où sont bannis toute réflexion critique et tout véritable débat. Ces gens sont en fait des victimes du totalitarisme intellectuel ambiant. Si seulement ils osaient étudier les problèmes sans se contenter de réciter la messe des bien pensants, ils vivraient sans doute une évolution de leurs certitudes vers une véritable opinion.
C’est ce parcours, cet engagement, cette (ces) transgressions qu’ils racontent aujourd’hui dans un livre paru aux éditions Synthèse nationale (livre à commander ici). Au travers de nombreux sujets Pierre CASSEN et Bernard GERMAIN exposent leurs opinions, expliquent pourquoi il ont changé et interpellent les membres du « camp du bien » en les invitant à répondre à de nombreuses questions.
Un livre très intéressant. Un témoignage important sur ce qui fait basculer – comme c’est d’ailleurs fréquemment le cas – des militants de gauche et d’extrême gauche, sincères mais déçus par les manipulations et les impasses idéologiques récentes de leur camp – vers d’autres cieux.
Nous avons interrogé Bernard Germain, qui a répondu, avec l’accord de Pierre Cassen.
Breizh-info.com : Tout d’abord, pourquoi avoir décidé de co-écrire ce livre, maintenant ? Qu’avez vous souhaité y raconter ?
Bernard Germain : Devant l’étonnement de certains de nos amis politiques s’agissant de notre parcours, nous avons voulu répondre à leur interrogation de fond : comment peut-on passer de l’extrême gauche au patriotisme ? Commencer à l’OCI ou LCR , continuer au PS ou PCF pour finir à Reconquête.
En même temps, ce livre s’adresse aussi à tous les gens de gauche qui “oseront ” transgresser les tabous, notamment celui-ci : “on ne parle pas à l’extrême droite, on la combat”. Dès lors qu’ils acceptent cela, ces gens de gauche s’enferment dans une prison idéologique.
Ils ne réfléchissent plus, il ne prennent aucun recul, ils n’ont aucune analyse critique. Ils tombent ainsi dans un monde binaire : d’un côté le bien, de l’autre le mal. Et si on discute avec un représentant du mal, c’est qu’on a commencé à vendre son âme au diable.
Donc le réflexe immédiat c’est de diaboliser l’autre, (extrême droite, fasciste, …etc) et de répéter la messe des bien pensants comme un mantra. C’est beaucoup plus simple et rassurant que d’oser une analyse critique des faits et des idées et d’accepter un débat avec le camp d’en face.
Pour ceux qui osent transgresser, un terrible problème les attend. S’ils se rendent compte qu’ils se sont trompé ou ont été trompés depuis des années ou même toute leur vie, que vont-ils faire ? Se taire pour ne pas perdre leurs amis ou ne pas être mis à l’index ? ou avoir le courage d’en tirer les leçons ?
Des générations de militants ont connu ce problème du temps du stalinisme. Je me souviens de cet article des Lettres Françaises “J’ai mal de me taire”. Mais son auteur a continué de se taire face à tous les crimes du stalinisme.
L’époque a changé, mais le problème politique reste de même nature. En rédigeant ce livre, notre objectif était triple : mettre nos idées au clair, permettre aux gens de gauche de réfléchir et peut-être d’entamer le même voyage, donner des arguments aux gens de droite pour dialoguer avec ceux de gauche.
Breizh-info.com : Vous venez tous les deux de l’extrême gauche, du trotskisme. Même si vous expliquez votre itinéraire politique dans le livre, quel a été votre “point de bascule” ?
Bernard Germain : Je crois pouvoir répondre que même si cela n’a été provoqué par les mêmes évènements, c’est le même problème qui nous a fait “basculer” : le fait de nous heurter à la réalité et d’accepter face à cette réalité de cesser de réagir en fonction de ce que le “bien” nous commandait de dire ou de faire.
Un exemple permettra de me faire comprendre. La Loi Taubira qui condamne l’esclavage (rien à redire sur le principe) mais qui “oublie” la traite arabo-musulmane qui dura 13 siècles et fit plus de 20 millions de morts. Ce que Tidiane N’Diaye a décrit dans son livre “Le génocide voilé”.
Lorsque la presse demanda à Taubira pourquoi elle fit cet oubli elle répondit “Pour ne pas culpabiliser les jeunes arabes de banlieue pour des faits commis par leurs ascendants, et pour lesquels ils ne sont pas responsables”. Fabuleuse réponse en vérité qui éclaire tout ce que je viens de dire.
Ainsi, on peut culpabiliser les petits blancs pour 3 siècles d’esclavage et alors que c’est la France qui a aboli l’esclavage, mais on ne doit pas le faire pour les jeunes arabes de banlieue pour 13 siècles d’esclavage et 20 millions de morts.
Tous les problèmes sont sur la tables avec cette Loi Taubira sur l’esclavage. J’observe simplement qu’à gauche personne n’accepte de voir le problème. Au nom du bien, il faut ne pas voir le mensonge historique ni l’opération politique. Il faut taire qu’apprendre cela aux enfants dans les écoles c’est les tromper et leur mentir.
Mais lorsque vous dites cela aux gens de gauche, au lieu de reconnaître que ce sont des faits indiscutables et les condamner, ils disent que c’est une horrible attaque de “l’extrême droite”. Tout est là. Et tout est dit.
C’est avec ce genre de problème que la bascule s’est faite pour Pierre et moi. Nous avons refusé de continuer à nous mentir et à mentir aux autres. Nous avons dit : nous voyons la réalité et nous en tirons toutes les leçons.
Breizh-info.com : Plutôt que de parler d’une forme “d’excommunication” que vous avez vécue, comme d’autres à différentes époques, n’est-ce pas finalement parce que vous n’avez pas changé sur le fond des choses et de vos idées que vous ne vous êtes plus reconnu dans l’extrême gauche telle que vous la viviez quotidiennement ?
Bernard Germain : Je ne pense pas que les choses s’expliquent ainsi. J’ai quitté l’extrême gauche sur un problème de dysfonctionnement du parti. En fait à cause de l’absence de démocratie interne. Pierre a rompu du fait des discours politiques de la LCR, parce qu’ils ne répondaient pas à ce qu’il attendait et pensait nécessaire.
Ce n’est qu’ensuite, que lui et moi, chacun avec son parcours, nous avons privilégié l’engagement pour la défense de la justice sociale à travers notre engagement syndical, lui à la CGT et moi à FO, plutôt que l’engagement politique qui nous avait déçus.
Quant à l’extrême gauche de l’époque elle a quasiment disparu. La gauche est devenue l’extrême gauche en relation avec le tournant Terra Nova de 2011 et le développement du wokisme qui provoquèrent l’abandon de la classe ouvrière au profit des immigrés et des minorités notamment sexuelles.
Il n’y a plus de gauche telle que nous l’avons connue durant notre jeunesse. La gauche aujourd’hui se résume à l’extrême gauche.
Breizh-info.com : Finalement, le gros problème de la gauche n’est-il pas qu’elle a fait passer (par la force et par le sang très souvent) ses idées et ses utopies avant le réel…? Des idées nobles, mais finalement incompatibles avec la nature humaine, ici, européenne ?
Bernard Germain : Je pense surtout que la gauche réécrit l’histoire après coup en s’y donnant le beau rôle. Ainsi, la colonisation est présentée comme une épouvantable entreprise conduite par des gens cupides et dénués de toute morale (la droite, pour tout un chacun). Sauf que c’est la gauche qui était à l’initiative de la colonisation. La droite voulait récupérer l’Alsace et la Lorraine (perdues en 1870) avant d’aller planter le drapeau français sur d’autres continents. Et il faut entendre les justifications de l’époque pour cette colonisation (“il est normal que les peuples supérieurs aillent éduquer les peuples inférieurs pour qu’ils s’élèvent afin d’atteindre notre niveau”).
De même, s’agissant de Pétain, la gauche n’a pas de mot assez durs pour condamner ce régime. Mais qui l’a mis en place ? C’est l’Assemblée Nationale issue du Front populaire qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain. C’est donc la gauche qui a mis en place Pétain. Et tout est comme cela. Sur d’innombrables sujets.
La vérité c’est qu’à peu près sur tous les sujets, la gauche s’est trompé. Et même la plupart des avancées sociales n’ont pas été obtenues par elle. Les gigantesques mouvements sociaux (1936, mai 1968, …) n’ont pas été déclenchés par les appareils, mais par des mouvements spontanés derrière lesquels les appareils couraient.
Et c’est justement en plongeant le nez dans l’histoire que le rôle des uns et des autres apparaît. Celui de la gauche est largement enjolivé et ne correspond pas à la vérité historique. Mais comme les gens ne lisent plus et qu’on n’apprend plus rien aux enfants dans les écoles, sauf des mensonges, peu de gens réagissent et les pires bêtises passent très facilement.
Breizh-info.com : A contrario, ne plus se reconnaitre dans la gauche extrême d’aujourd’hui, est ce forcément devoir se définir de droite ? N’est-ce pas tout simplement la fin d’un échiquier politique, tout comme la fin d’une série de régimes politiques qui ne sont tout simplement plus adaptés aux maux et aux aspirations qui traversent la société actuelle ?
Bernard Germain : Le monde n’est plus binaire en terme de gauche et de droite. Cette grille de lecture de la société ne fonctionne plus. Aujourd’hui, la ligne de clivage se situe sur le problèmes de la mondialisation. Il y a ceux qui sont pour et ceux qui sont contre. Y compris sa traduction pour notre continent : l’européisme.
On constate aujourd’hui le mariage de la carpe et du lapin face aux valeurs “identitaires” que nous défendons. Ainsi, des Européistes s’allient à des islamistes et des wokistes afin de mener le combat contre ce que nous défendons : notre identité, notre culture, notre nation, notre civilisation.
Même si on voit déjà des islamistes avoir des réactions agressives contre les LGBT dans plusieurs endroits, pour l’instant globalement ils poussent la roue dans le même sens. Les européistes parce qu’ils veulent un continent où les nations auraient disparu et les gens seraient réduits à un statut de consommateur, les islamistes car il veulent conquérir le continent pour en faire une terre d’islam et les wokistes parce qu’ils veulent détruire la société blanche et le patriarcat.
La gauche a totalement disparu du paysage politique. Aujourd’hui la gauche c’est l’extrême gauche et son identité politique c’est le wokisme.
Breizh-info.com : Quelles sont les solutions que les anciens syndicalistes que vous fûtes ont à proposer aujourd’hui, au service des travailleurs autochtones justement ? Et pour plus de justice sociale, cette justice qui a, quoi qu’en disent vos détracteurs, guidée une large partie de votre engagement jusqu’à aujourd’hui ? En quoi la question identitaire est-elle désormais indissociable de la question sociale pour les autochtones ?
Bernard Germain : Je crois que c’est Callac qui nous a donné la réponse. La défense de l’identité nationale, la préférence nationale sont des questions totalement liées à la justice sociale. J’ai écrit de nombreux articles sur ce sujet. Ainsi le fait que des familles ou des individus français, qui ont cotisé ou qui cotisent, se trouvent à la rue parce que la priorité est donnée pour l’attribution de logements sociaux à des gens qui viennent de l’autre bout de la terre, est-ce normal ? De même, est-il normal qu’une réforme des retraites soit imposée à la population qui n’en veut pas, pour un déficit de 15 milliards, alors qu’on dépense plus de 100 milliards par an pour l’immigration ? Enfin, les habitants de Callac ont clairement compris le problème quand ils ont vu qu’il y a avait des millions pour les immigrés venant à Callac, mais qu’il n’y avait pas un sou pour les habitants pauvres ou dans le besoin de leur localité.
A ce moment là, les gens font le lien entre défense de notre pays et de sa population avec défense de la justice sociale. Et quand la gauche dit ouvertement qu’elle préfère aider les immigrés que les français, les dernières illusions tombent et les gens comprennent que les vrais défenseurs des français et de la justice sociale, c’est nous. La gauche n’a que faire des couches “populaires” depuis son virage Terra Nova. C’en est la preuve éclatante.
Tant que ces questions sont vues à la télévision, les gens ne comprennent pas bien et se font facilement berner. Quand ils vivent les choses, les masques tombent et les gens voient bien qui les défend. Et ce n’est pas la gauche, mais les “identitaires” que nous sommes.
D’autant que chacun sait que les ONG sont les alliés des trafiquants d’êtres humains qui s’enrichissent de la misère humaine et de plus les gens commencent à voir que le droit d’asile est largement dénaturé par tous les avocats des ONG qui en font le principal moyen d’accès au territoire européen.
Propos recueillis par YV
Transgression, voyages du camp du "mal" vers le camp du "bien", Pierre Cassen et Bernard Germain, + 9 témoignages, préface de Jen-Yves Le Gallou, Synthèse nationale, collection "Idées", 224 pages, 22,00 € cliquez ici
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HISTOIRE DE L'ALSACE-LORRAINE D'HERMANN BICKLER RÉÉDITÉ PAR LES ÉDITIONS DU LORE
Ami du Breton Olier Mordrel, Hermann Bickler (1904-1984) fut une grande figure de l’autonomisme alsacien-lorrain. Au fil des années, sa pensée se hissera à un niveau plus vaste, à la notion générale de germanité. Cela le conduisit notamment à être nommé Kreisleiter de Strasbourg et il fut reçu à la SS et nommé par Himmler au cours d’une cérémonie le 6 septembre 1940.
Dans sa préface qui offre d’excellents repères biographiques à travers les influences contemporaines à Bickler, Robert Steuckers rappelle à juste titre que cette Histoire de l’Alsace-Lorraine est la résultante des expériences militantes de l’auteur dans le combat alsacien-mosellan de l’entre deux-guerres.
Cette histoire passionnante s’échelonne de l’Antiquité, en passant par le commencement de l’empire allemand et son apogée, sans oublier la guerre de Trente Ans ou encore la domination française jusqu’à la Révolution, pour finir sur la situation de l’Alsace-Lorraine durant et après la Première Guerre mondiale.
Ce texte stimulant sur l’une de nos Patries charnelles induira le lecteur à relativiser la vision officielle de l’histoire.
Histoire de l'Alsace-Lorraine, Hermann Bickler, préface de Robert Steuckers, Éditions du Lore, 156 pages, 23,00 €
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mercredi, 21 juin 2023
L'entretien avec Didier Lecerf, auteur de "François de La Rocque, des tranchées au Parti social français", publié dans le dernier numéro de Lectures françaises
Source Lectures françaises cliquez ici
Vous venez de publier, aux éditions Synthèse nationale, dirigées par Roland Hélie, un livre consacré à François de La Rocque. Pourquoi avoir choisi de travailler sur cette grande figure de la droite nationale antimarxiste, sociale et populaire des années 1930 dont beaucoup, aujourd’hui, ont oublié l’existence et dont les autres, notamment dans nos milieux au sens large, ont souvent l’image négative d’un velléitaire pusillanime qui aurait entraîné la foule de ses partisans dans une aventure politique stérile ?
Roland Hélie et moi-même avons fait ce choix pour tout un ensemble d’excellentes raisons parmi lesquelles, pour ne pas faire trop long, je n’en retiendrai que trois.
D’abord, le colonel de La Rocque, comme son grade nous le rappelle, c’est un militaire de carrière, un officier de l’armée française aux brillants états de service, toujours très bien noté, qui, de 1908 à 1928, a servi – au sens le plus noble du terme – la patrie avec dévouement et abnégation. Ce qui lui a valu, entre autres, la légion d’honneur et la croix de guerre avec cinq palmes et deux étoiles… Successivement, il a été affecté en Algérie, au Maroc (durant les premières années de la "pacification", sous le général Lyautey, de 1913 à 1916 - avec une blessure fortement incapacitante reçue au combat en août 1916 - puis pendant la guerre du Rif, sous le maréchal Pétain, en 1925-1926), en France, notamment sur le front, entre janvier 1917 et octobre 1918, puis à l’état-major du maréchal Foch, au côté de Maxime Weygand, entre 1919 et 1928, et enfin en Pologne, au sein de la Mission militaire française, de 1921 à 1923.
Ensuite, celui que ses partisans qualifiaient affectueusement de "patron", c’est aussi un chef politique qui, dans des conditions difficiles, a bâti avec courage, détermination, persévérance, mais également sens de la mesure et des responsabilités (en particulier vis-à-vis de ses adhérents), les deux plus grands mouvements de masse de la France moderne. Il est tout de même l’homme qui a réussi à attirer autour de lui, au sein des diverses associations du mouvement Croix de feu (Croix de feu, Briscards, Volontaires nationaux, Section sociale féminine…) puis du PSF, des centaines de milliers de Français de tout âge et de toute condition (jusqu’à un à deux millions en 1939), dans un souci constant de réconciliation et de rassemblement le plus large possible, pour le redressement, la grandeur, la puissance de la France, gage de sa sécurité et donc du maintien de la paix.
Enfin, selon ses propres mots, c’est un patriote ardent qui, élevé dans le catholicisme et « profondément croyant », est viscéralement attaché aux principes fondamentaux de la civilisation française. Son expérience du front l’a convaincu que la fraternité des tranchées, « ignorante, au moment de l’offrande totale, des différences de fortune, des rangs, des grades, contenait en elle toute l’essence de l’esprit chrétien ». Dès lors, il s’emploie à transposer « la doctrine chrétienne dans le civisme », puis à la mettre en œuvre « dans le "social" » et à l’élargir « dans tous les plans (politique, économique, etc.) ». À ses yeux, en effet, « le retour de la France aux règles et préceptes de la chrétienté est une question de mort ou de vie, d’immobilisation et de déchéance ou de requalification pour prendre la tête de tous les progrès humains ». Pour lui, la France doit « s’adapter, intérieurement et extérieurement » mais « en restant elle-même quant à son tempérament, à sa mystique, sa façon d’être ». François de La Rocque est aussi, fondamentalement, un catholique social. Il rejette bien sûr la notion de lutte des classes et considère l’engagement patriotique, civique, politique indissociable d’une action d’entraide et d’assistance, suivie, efficace, professionnalisée, en faveur des plus faibles, des déshérités, des victimes de la grande dépression des années 1930. Comme l’écrira une vingtaine d’années plus tard, son ami Robert Garric, fondateur des Équipes sociales et intime de Lyautey, le colonel « avait le sentiment, qui dépasse la politique, d’une urgence nationale, une sorte de grande blessure faite au-dedans de la patrie, une nécessité de reconstruire, de rassembler les différents courants, les différentes valeurs spirituelles du pays. (…) Il y avait chez lui la passion du social étendue très loin. Être social, pour lui, c’était tout simplement être humain, être avec les autres hommes, être pour l’amélioration de leur sort, pour leur progrès, pour leur rapprochement. (…) Il avait atteint ce point supérieur dans les destinées humaines où, résigné aux coups et aux blessures, résigné à l’incompréhension, il passait outre, avec ce que comporte le mot admirable de notre langue "passer outre" : savoir que l’on ne sera pas compris, qu’on pourra être discuté, qu’on pourra se voir contesté. Il admettait tout. Il savait bien qu’un combat engageant l’homme dépasse toujours le combat d’un intérêt personnel et d’une humeur particulière. Il était donné à quelque chose qui le dépassait : son pays, son Dieu, tout ce qui, en lui, dominait la notion de service personnel, et tout ce qui transformait son action en un appel au service des autres ».
Par conséquent, François de La Rocque mérite bien mieux que la caricature dont, encore trop souvent, il est l’objet. C’est un grand Français, un homme d’exception. Les centaines de milliers de nos compatriotes qu’il a ressemblés autour de lui, l’amour ou la haine qu’il a suscités en attestent. Par la manière dont il a conduit son existence, par son action au service des autres et du pays, par les épreuves subies, les sacrifices consentis, il a gagné le droit que l’on s’intéresse à lui, à sa pensée, à son œuvre. Faire en sorte qu’il ne soit pas oublié et, mieux, que lui et ses mouvements soient davantage connus me semble une question de justice. À travers l’écriture puis la promotion de cet ouvrage, c’est la tâche à laquelle j’essaie modestement de contribuer, à ma place et avec mes moyens…
17:35 Publié dans Livres, Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les Éditions de Chiré publient un livre consacré à Joseph de Maistre
Au fil des étapes de sa vie et de ses oeuvres, bouleversé par la révolution, Joseph de Maistre fut confronté au mystère du gouvernement et inspiré par lui.
À la lecture des textes les plus significatifs, profonds et magnifiques, de chacune des grandes oeuvres du magistrat savoisien, le lecteur clairvoyant pourra constater, au-delà de toute désuétude, leur actualité supérieure.
Joseph de Maistre (1753-1821) est tout à la fois le plus brillant et le plus énigmatique penseur de la contre-révolution. Comment un jeune magistrat savoyard, initié à la franc-maçonnerie sur ses trente ans, a-t-il pu devenir l'adversaire résolu des Lumières et de la Révolution, en même temps que le plus pénétrant philosophe de l'Histoire en marche ? Celle de nos temps révolutionnaires et postrévolutionnaires. Patrick Malvezin, dans cet ouvrage issu de sa thèse de doctorat, nous invite à redécouvrir l'homme et l'oeuvre, jetant une vive lumière sur le mystère d'une vie et d'une pensée. Une indispensable introduction à l'oeuvre de Maistre.
Patrick Malvezin est né à Paris en 1949. Après sa thèse à la Sorbonne intitulée : Joseph de Maistre, les conditions ontologiques du recours à la tradition dirigée par Pierre Boutang, il devint professeur, notamment en Afrique, puis directeur de lycée à Issoire, à Saint-Brieuc et enfin du Groupe scolaire l'Estran, une structure brestoise complexe de 3300 élèves. En 2005, Philippe Barthelet, en charge du considérable Dossier H consacré à Maistre, fait tout naturellement appel à Patrick Malvezin pour le chapitre "Politique et Métopolitique".
Joseph de Maistre ou le mystère du gouvernement, Patrick Malvezin, préface de l'abbé Alain Lorans, Editions de Chiré, juin 2023, 380 pages, 29,00 € cliquez ici
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vendredi, 16 juin 2023
"MON COMBAT " : LE NOUVEAU LIVRE DE... SCIPION DE SALM
« En ces temps de confusion générale des esprits, jusque dans les meilleurs milieux militants nationalistes, je crois pertinent de rappeler des principes de base, de fixer des caps pour la résurrection de la Nation française. »
Notre ami Scipion de Salm, collaborateur régulier de la revue Synthèse nationale, l'une des plus brillantes plumes de l'hebdomadaire Rivarol, membre du Bureau politique du Parti de la France, vient de publier chez Auda Isarn un livre sobrement intitulé "Mon combat", dans lequel il expose le sens de ses engagements.
Ceux, et ils sont nombreux, qui apprécient la sagacité de notre ami Scipion se précipiteront pour le lire...
Pour commander son ouvrage : cliquez ici
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vendredi, 09 juin 2023
Le livre "Transgression. Voyage du camp du "bien" vers le camp du "mal" présenté hier à la presse parisienne
Roland Hélie, Bernard Germain, Pierre Cassen
et Jean-Yves Le Gallou
Hier, jeudi 8 juin, une conférence de presse était organisée à Paris afin de présenter le nouveau livre édité par Synthèse nationale, Transgression. Voyage du camp du "bien" vers le camp du "mal". Cette conférence était présentée par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale et éditeur du livre.
Pendant près de deux heures, les journalistes et amis présents ont ainsi pu écouter et interroger successivement Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polemia, qui a préfacé l’ouvrage, et les deux auteurs, Pierre Cassen, co-fondateur et animateur de Riposte laïque, et Bernard Germain, animateur de la coordination Partout Callac. Point commun entre ces deux derniers : leur militantisme passé, trotskiste et syndicaliste, à la Ligue communiste révolutionnaire et à la CGT pour le premier, à l’Organisation communiste internationaliste et à Force ouvrière pour le second… Un parcours et une évolution similaires, du camp du "bien" vers le camp du "mal", qui est justement le sujet de ce volume d’un peu plus de 200 pages écrit à deux mains… (et comprend en annexe huit autres témoignages d'ex-cadres gauchistes aux parcours identiques).
Premier à prendre la parole, Jean-Yves Le Gallou, militant de toujours de la droite nationale et identitaire, a affirmé sa « fierté » de compter à ses côtés, depuis quelque temps déjà, ces deux « camarades » issus de l’autre bord de l’échiquier politique et dont l’engagement au service de notre cause est particulièrement exemplaire. Il a salué le « transfert de compétences » du camp du "bien" vers le camp du "mal" dont ils sont le symbole. Puis face à l’offensive liberticide actuelle du pouvoir macronien contre les activités de nos milieux (dont l’institut Iliade a fait les frais, avec l’interdiction du colloque d’hommage à Dominique Venner), il a insisté sur le rassemblement et l’engagement plus que jamais nécessaires de toutes les forces de notre famille politique, à l’imitation de la NUPES et de Mélenchon (qualifié d’« admirable » car lui, « il ne condamne jamais une action émanant de son camp »), avant de rappeler cette évidence, en guise de conclusion : « on perd les batailles que l’on ne livre pas »…
Pierre Cassen lui a alors succédé. Il a déploré l’absence à cette conférence de presse de journalistes des médias "mainstream", décidément plus prompts à exprimer à distance leurs fantasmes sur le camp du "mal" qu’à se confronter à ses représentants quand ils en ont l’occasion. Il a rappelé que pour la gauche, le « pas liberté pour les ennemis de la liberté » demeure une constante de son action et que, dès lors, il ne saurait être question pour elle, fondamentalement, de reconnaître et d’accorder la moindre liberté à ceux (c’est-à-dire nous) qu’elle définit comme "fascistes". Il a dénoncé le recours à la diabolisation par le prétendu camp du "bien" afin d’empêcher tout débat sur l’immigration, l’insécurité ou encore l’islam ; un recours dicté par sa volonté de survie à l’heure où le fossé ne cesse de s’élargir entre ses positions et les attentes d’une majorité de plus en plus large de Français… Pour conclure, le chef de file de Riposte laïque a appelé les membres de notre famille d’idées à être fiers de leur liberté de pensée, de leur esprit critique, à être fiers de « ne pas bêler avec le troupeau » et à poursuivre leurs efforts pour libérer ceux qui sont encore prisonniers des dogmes de gauche et d’extrême gauche afin de les amener à leur tour à nos positions, à notre combat pour la France et pour l’Europe.
Enfin, Bernard Germain a évoqué et expliqué dans les grandes lignes sa prise de conscience et son évolution, jusqu’à son engagement au sein de Reconquête, le parti d’Éric Zemmour, et la coordination Partout Callac. Un éveil et une mutation qui l’ont conduit à ses prises de position actuelles, parfaitement résumées par cette formule : « Je veux que Callac reste Callac, que la Bretagne reste la Bretagne et la France reste la France ». Pour terminer, il a lancé un appel à l’ouverture vers nos compatriotes que le camp du "bien" abusent encore afin de les amener à ouvrir les yeux pour voir l’évidence et à transgresser à leur tour pour rejoindre le camp du "mal"…
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lundi, 29 mai 2023
DANS LE NOUVEAU NUMÉRO DE "LECTURES FRANÇAISES" (n°793 - mai 2023), UN GRAND ENTRETIEN AVEC DIDIER LECERF SUR SON LIVRE "FRANÇOIS DE LA ROCQUE, DES TRANCHÉES AU PARTI SOCIAL FRANÇAIS"
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samedi, 27 mai 2023
Le livre "Réflexions pour un nouveau corporatisme", publié par Synthèse nationale il y a 3 ans, vient d'être édité en espagnol
Nos amis d'Alicante des éditions EAS viennent de sortir la version traduite en espagnol du livre "Réflexions pour un nouveau corporatisme", réalisé sous la direction de Georges Feltin-Tracol, que nous avions édité en mai 2020.
Pour acheter la version espagnole cliquez ici
et l'original en français cliquez là
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vendredi, 26 mai 2023
Pierre Cassen et Bernard Germain présentent le livre "Transgression" au Forum du Parti de la France
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mardi, 16 mai 2023
Le livre qui bouscule les lignes. Il sort prochainement, commandez-le dès maintenant...
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Ils étaient trotskistes. L’un, Pierre Cassen, à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), l’autre, Bernard Germain, à l’Organisation communiste internationaliste (OCI). Ils sont aujourd’hui dans le camp du « mal », le camp national et identitaire.
Ils ont donc transgressé tous les interdits de la gauche et des bien-pensants pour parcourir ce chemin qui les a conduits de la gauche à la droite.
C’est parce qu’ils ont accepté de s’ouvrir aux arguments du camp d’en face, parce qu’ils ont refusé de rejeter par principe les opinions des autres, qu’ils ont pu étudier de manière critique les arguments et contre-arguments du débat.
Aujourd’hui, une multitude de gens s’autocensurent, s’interdisent de réfléchir et de confronter les points de vue. Terrorisés de se voir affublés des qualificatifs de « raciste » ou « extrême droite ».
Ce faisant, ils acceptent de s’enfermer dans une prison idéologique d’où est bannie toute réflexion critique et tout véritable débat. Ces gens sont en fait des victimes du totalitarisme intellectuel ambiant.
Si seulement ils osaient étudier les problèmes sans se contenter de réciter la messe des bien-pensants, ils vivraient sans doute une évolution de leurs certitudes vers une véritable opinion.
Au travers de nombreux sujets Pierre Cassen et Bernard Germain exposent leurs opinions, expliquent pourquoi ils ont changé et interpellent les membres du camp du « bien » en les invitant à répondre à de nombreuses questions.
Un livre important pour qui veut retrouver sa liberté de pensée et pouvoir se faire sa propre opinion sans se soucier du qu’en dira-t-on ou de la peur d’être diabolisé par les geôliers de la pensée.
Préface de Jean-Yves Le Gallou
Avec des témoignages de :
Hugue Bouchu, délégué des Amis franciliens de Synthèse nationale, Santiago Cartagena, ancien militant communiste chilien, aujourd’hui membre de Vox (parti national espagnol), Gérard Delépine, chirurgien, Patrick Gofman, écrivain et essayiste, Pascal Hilout, apostat, Patrick Loiseau, écrivain, Lucien Samir Oulahbib, universitaire, docteur en sociologie.
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mercredi, 10 mai 2023
Deux nouveaux livres prochainement publiés par Synthèse nationale
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vendredi, 28 avril 2023
Au moment où le gouvernement socialiste espagnol se livre à la profanation de la sépulture de José Antonio, Michel Festivi présente son nouveau livre sur Miguel Primo de Rivera
Michel Festivi vient de faire paraître aux éditions Dualpha Miguel Primo de Rivera : Un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne 1923-1930, préface d’Arnaud Imatz, après L'Espagne ensanglantée : Anarchistes, milices socialistes, communistes et révolutionnaires, 1880-1939, et Les trahisons des gauches espagnoles, du républicanisme au totalitarisme, 1930-1936, parus chez le même éditeur dans la même collection « Vérités pour l’Histoire » respectivement en 2022 et 2021.
Pourquoi ce livre sur le Régime politique de Miguel Primo de Rivera ?
Parce que ce régime est quasiment inconnu en France, et que ces sept années furent pour l’Espagne sept années de croissance économique sans précédent, des années de prospérité après les violences révolutionnaires et la perte de l’Empire, des années où l’Espagne retrouva un rôle important dans le concert des nations et brilla de mille feux de par ses poètes, peintres, musiciens et écrivains. Avec ce livre, je complète ma trilogie sur cette période après le fiasco de la IIe République (Les trahisons des gauches espagnoles) et les violences politiques anarchistes et révolutionnaires (L’Espagne ensanglantée). Je crois pouvoir dire que rien de sérieux n’a été écrit sur ce Régime en France, à part quelques lignes éparses ici et là.
Quelles furent les grandes réformes économiques que mit en place Miguel Primo de Rivera ?
Il prit plusieurs dossiers à bras-le-corps : création d’un réseau de communications modernes avec des travaux routiers d’importance ; l’irrigation et l’électricité par l’édification de barrages hydrauliques ; le développement d’une économie efficiente : l’industrie automobile, la téléphonie, l’aviation, les compagnies pétrolières, etc. et ce grâce à des hommes très compétents, souvent issus de la société civile. Il parvint à organiser deux très grandes expositions internationales, celles de Barcelone et de Séville, et accrut dans des proportions inégalées le tourisme et la rénovation des monuments historiques (création des Paradors notamment) ce qui favorisa le développement du pays.
Et du point de vue social ?
Ce fut là aussi une très grande réussite avec de multiples lois sociales sur la durée du travail, les congés maternité, la création de caisses de retraite, de chômage, des maisons bon marché, des procédures de conciliation, et bien d’autres, et ce avec l’aide d’un ministre du travail remarquable, Eduardo Aunos, dans le cadre d’un système corporatiste mixte (philosophie du catholicisme social), système corporatiste qui reçut l’aval du PSOE et de l’UGT avec à sa tête Largo Caballero qui devint conseiller d’État. La condition ouvrière s’améliora notablement. Les grèves s’estompèrent, la violence anarchiste de la CNT fut réduite, ce qui plut beaucoup aux socialistes.
Dans quels autres domaines peut-on dire que le Régime fut régénérateur ?
Miguel Primo de Rivera accorda aux juifs séfarades éparpillés en Afrique du nord, dans les Balkans, Turquie et Grèce, dont les ascendants avaient été expulsés d’Espagne en 1492, la nationalité espagnole et un statut de « protégés », ce qui permit ensuite dans les années 1940-1945 le sauvetage par le régime franquiste, qui poursuivit cette politique, de milliers de juifs, j’y consacre tout un chapitre. C’est totalement passé sous silence par l’historiographie officielle. Le régime fit également de nombreuses réformes militaires et scolaires, sur lesquelles je reviens. Il accorda aussi aux femmes la possibilité d’être électrices et élues ce qui était quasiment une première mondiale, dans le cadre d’une nouvelle Assemblée nationale corporatiste. De plus, ces années furent d’un point de vue culturel et artistique flamboyantes, tout un chapitre y est dédié.
Et le protectorat espagnol au Maroc ?
Je procède à de nombreux développements, car c’est Miguel Primo de Rivera qui parvint à pacifier définitivement cette région du Rif concédée par la France à l’Espagne alors que tous les autres dirigeants espagnols s’y étaient « cassés les dents ». Les guerres du Protectorat permettront au Régime de Miguel Primo de Rivera de réformer le système militaire espagnol et de créer une académie générale qui fit l’émerveillement notamment des militaires français.
Comment qualifier ce Régime Politique ?
Je procède à une analyse précise de ce Régime très particulier, qui ne fut ni un pronunciamiento de plus, ni un fascisme, comme je le démontre à l’aide de multiples exemples historiques. Pendant ces sept années, aucune exécution politique n’eut lieu. En parallèle et en comparaison, je reviens sur la gouvernance calamiteuse d’un Manuel Azaña sous la IIe République, sur le coup d’État d’octobre 1934 organisé par les gauches, sur la mainmise totale de Staline et du NKVD sur la zone révolutionnaire en 1936-1939, et sur les désinformations proférées par bien des tenants de l’orthodoxie universitaire française sur toute cette période, dont la fraude constitutionnelle et électorale qui permit l’accession du front populaire en février 1936, ce qui aboutit à une anarchie généralisée. Enfin, je tiens à remercier le grand historien français de l’Histoire de l’Espagne, Arnaud Imatz d’avoir accepté de préfacer mon livre, lui qui fut le maître d’œuvre de la guerre d’Espagne revisitée aux éditions Economica et d’une biographie définitive de José Antonio Primo de Rivera aux éditions Godefroy de Bouillon.
Miguel Primo de Rivera. Un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne 1923-1930, Michel Festivi, Éditions Dualpha, préface d’Arnaud Imatz, 344 pages, 35 euros.
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Sur José Antonio Primo de Rivera :
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vendredi, 21 avril 2023
Vers l’implosion des États-Unis ?
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Le procureur démocrate de Manhattan, Alvin Bragg, a inculpé, le 30 mars dernier, l’ancien président Donald Trump sous trente-quatre chefs d’accusation pour des peccadilles. Un procès au civil s’ouvre par ailleurs à New York à propos d’un viol qu’il aurait commis sur une journaliste il y a plusieurs années. Candidat déclaré aux primaires présidentielles républicaines de l’an prochain, le 45e président crie au complot politique, à l’instrumentalisation judiciaire et à la manipulation médiatique.
Le 7 avril, un juge fédéral au Texas, Matthew Kacsmaryk, interdit la pillule abortive. Cette décision devrait normalement faire jurisprudence sur l’ensemble du territoire étatsunien. Quelques heures plus tard, dans l’État de Washington, un autre juge fédéral, Thomas Rice, nommé par Barack Obama, rend une décision contraire à la première. Bien que les deux sentences s’annulent, l’administration Biden fait aussitôt appel.
Le 27 mars, Audrey Hale, âgée de 28 ans, en pleine transition dysgenrée, commet une tuerie dans une école de Nashville dans le Tennessee : six morts dont trois enfants de 9 ans chacun. Elle (ou il, voire « iel » - sic !) a auparavant rédigé un manifeste dont le contenu reste inconnu. On peut déjà présumer que sa teneur cisphobe et hétérophobe n’indignera guère les plumitifs complaisants.
Une guerre culturelle bat son plein outre-Atlantique. Des États républicains tels la Floride chassent les bouquins wokistes et pornographiques des bibliothèques scolaires. Dans les États démocrates, ce sont les livres jugés sur des critères subjectifs et partiaux discriminants et attentatoires à la liberté des minorités qu’on retire d’autorité s’ils ne sont pas réécrits en novlangue inclusive.
Ces quatre exemples montrent qu’Oncle Sam connaît de profondes divisions intestines. Cette situation conflictuelle est au cœur de l’essai de Stephen March au titre évocateur : USA : la prochaine guerre civile. Vers l’explosion des États-Unis ? (Buchet-Chastel, 2023, 306 p., 22,50 €).
Canadien vivant aux États-Unis, ce journaliste collabore à la presse du Système (New York Times, Wall Street Journal). Il observe les dissensions multiples qui fracturent la société étatsunienne. Il constate que cela ne concerne pas que le clivage républicains « rouges » - démocrates « bleus ». Les contentieux dépassent le cadre politique même si la géographie et la sociologie confirment d’indéniables correspondances. Les États progressistes côtiers de l’Est (New York) et de l’Ouest (Californie) font face aux États conservateurs de l’intérieur. Victimes d’un déclassement social et de la consommation affligeante d’opioïdes, les « petits Blancs » détestent une caste arrogante et incompétente, surprotégée. Appuyée par la doxa médiatique politiquement correcte, la communauté noire tente d’imposer son monopole culturel à travers l’activisme Black Lives Matter.
Stephen March estime que « les forces qui la déchirent sont à la fois radicalement modernes et aussi anciennes que le pays lui-même. […] La révolution sanglante et la menace de sécession sont des composantes intrinsèques de l’expérience américaine ». Les premiers colons puritains fuient l’Angleterre agacée par leur rigorisme. Au XIXe siècle, les mormons préfèrent s’installer au bord du Grand Lac Salé plutôt que de continuer à côtoyer des mécréants. Les immenses espaces de l’Amérique du Nord facilitent une existence côte à côte sans craindre la promiscuité. L’auteur objecte cependant que « les services de renseignement d’autres pays préparent des dossiers sur les scénarios éventuels d’un effondrement de l’Amérique ». Il se montre ainsi alarmiste.
À partir de sources ouvertes, d’entretiens, d’enquêtes et d’analyses de sondages, l’auteur pose cinq hypothèses de déflagration socio-politique. Une seule a une cause naturelle : un puissant ouragan ravage New York et contraint les citadins rescapés à se réfugier à l’intérieur des terres. Les quatre autres conjectures reposent sur une amplification des heurts d’autant qu’à ses yeux, « l’Amérique s’est toujours définie par la violence ».
Stephen March accuse une « extrême droite » aux mille facettes de préparer un « terrorisme de l’intérieur ». La mouvance patriote anti-gouvernementale serait le principal responsable de cette ambiance délétère dont le paroxysme se serait déroulé le 6 janvier 2021 au Capitole… Il remarque que « l’intensité de leur haine du gouvernement est leur façon d’exprimer leur amour pour leur pays. Ils croient que l’autorité fédérale détruit la véritable Amérique ». Il ajoute même que, selon eux, « l’Amérique n’est plus possible au sein des États-Unis d’Amérique ». Il ignore en revanche le pesant danger wokiste. Son approche verse dans le manichéisme grossier. Pis, il envisage le recours à des lois d’exception. « Pour survivre, prévient-il, le gouvernement devra suspendre les droits les plus emblématiques inhérents à son pouvoir, ceux du Bill of Rights ». Il avertit avec une gourmandise certaine que « le gouvernement américain n’aura pas d’autres choix que d’instaurer un contrôle des armes à feu, un contrôle des faits et gestes de ses citoyens et un contrôle des discours de haine ». Pas certain que l’habitant du Kentucky, du Colorado ou du Texas accepte calmement ces restrictions anti-constitutionnelles…
L’auteur mentionne les mouvements séparatistes, mais il ne développe pas assez. Il n’a rencontré que les indépendantistes texans et californiens. On n’a rien sur les souverainistes du Vermont, les tenants de l’autodétermination des tribus amérindiennes, les chantres d’un État afro-américain, les rêveries chicanos de reconstitution du Grand Mexique d’avant 1848 ou les nationalistes blancs qui investissent depuis plus d’une décennie dans le Nord-Ouest étatsunien. Fatigués de migrer vers un État politiquement à leur convenance, d’autres Étatsuniens suggèrent plutôt de déplacer les frontières administratives inter-étatiques.
Dans son édition du 5 avril 2023, le correspondant permanent du Figaro aux États-Unis, Lucien Jaulmes, s’intéresse à « Ces républicains de l’Oregon qui rêvent de faire sécession ». Le titre de l’article est à la fois excessif et racoleur. En effet, irrité par le confinement, l’hystérie covidiste, les limitations croissantes du port et de la détention d’armes, les projets sociétaux déviants, l’écologie punitive et la fiscalité confiscatoire, Mike McCarter fonde en 2021 le Mouvement des citoyens pour le plus grand Idaho. Grâce aux zones urbaines du littoral Pacifique qui leur sont acquises, les démocrates contrôlent l’Oregon. À un fuseau horaire d’écart de Salem, une quinzaine de comtés, 400 000 habitants et 63 % de la superficie de l’État, se tournent vers l’Est, en direction de l’Idaho républicain. Mike McCarter et ses amis font pression sur les législatures des deux États afin que l’Oregon oriental, après des phases de négociations, de référendum et de ratifications, intègre l’Idaho. La procédure paraît plus simple que l’érection d’un nouvel État fédéré. La Virginie-Occidentale se sépare bien de la Virginie en 1862 à cause de l’esclavage. Les démocrates aimeraient éclater la Californie en cinq entités fédérées, élever le District de Colombia et la ville de New York en nouveaux États de l’Union. Pendant la Guerre de Sécession (1861 – 1865), des comtés officiellement dans des États nordistes soutenaient le Sud tandis que des comtés de la Confédération rebelle revendiquaient leur attachement aux États-Unis. La présidente de la minorité démocrate à la Chambre des représentants de l’Idaho, Ilana Rubel, rejette ce projet, sinon ce précédent signifierait pour elle que « nous allons droit à la guerre civile si nous continuons sur cette voie ».
Stephen March pense que « les États-Unis vont bientôt entrer dans une phase d’instabilité radicale à l’échelle du pays entier, quels que soient le ou la président(e) au pouvoir et la politique qu’il ou elle appliquera. L’avenir économique sera plus volatil. Le futur environnemental sera plus imprévisible. Les villes seront plus vulnérables. Le gouvernement sera incapable de mener des politiques et sera déconnecté de la conception qu’aura le peuple de sa volonté collective ». Ce pessimiste oublie bien vite que la première économie mondiale détient un imposant arsenal nucléaire, que sa monnaie continue sa domination financière, que son poids diplomatique demeure prédominant dans les institutions internationales, que les super-productions cinématographiques inondent la planète et formatent les esprits au mode de vie, de penser, d’agir et de parler américanomorphe. Souvenons-nous que malgré les sanglantes guerres civiles du Ier siècle avant notre ère, Rome continuait ses conquêtes territoriales. Loin d’affaiblir le gouvernement, les rivalités internes le rendent plus expansionniste encore.
Vigie d’un monde en ébullition », n°70, mise en ligne le 18 avril 2023 sur Radio Méridien Zéro.
10:02 Publié dans Georges Feltin-Tracol, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 01 avril 2023
L'Histoire d'un village breton qui refuse la grand remplacement...
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Une biographie de Miguel Primo de Rivera, père de José Antonio, signée Michel Festivi
Un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne : 1923-1930
Le Régime politique de Miguel Primo de Rivera a duré du 15 septembre 1923 au 28 janvier 1930 ; il est singulièrement méconnu en France. Beaucoup d’historiens qui publient sur l’Histoire de l’Espagne ou sur la Guerre Civile espagnole, ne lui ont consacré que de trop brèves pages, parfois caricaturales. Et pourtant, ce fut une expérience politique des plus originales qui permit à l’Espagne de redresser la barre après des années de fiascos politiques, économiques, extérieurs et des désordres grandissants.
Non seulement Miguel Primo de Rivera rétablit l’ordre public, mais il réussit enfin la pacification du protectorat espagnol au Maroc, alors qu’il n’était pas partisan de conserver cette possession. Il impulsa d’importants travaux publics, de nombreuses réformes économiques, et tenta un changement institutionnel qui ne put néanmoins parvenir à son terme. Trop souvent négligé, voire brocardé, ce Régime ne fut ni un pronunciamiento de plus, ni un fascisme, ce que le livre démontre. Miguel Primo de Rivera accordera également la nationalité espagnole aux juifs sépharades, l’auteur revient sur cette séquence historique qui permettra durant la Seconde Guerre mondiale, le sauvetage de plusieurs milliers de juifs.
En matière sociale, et grâce à des hommes compétents, le Régime mit en place un corporatisme particulier qui se comprenait dans le cadre d’un catholicisme social, pour entreprendre la synthèse entre le capitalisme et le socialisme, et tenter d’éradiquer la pauvreté. D’ailleurs, le PSOE et son syndicat l’UGT collaborèrent à ces institutions corporatistes qui multiplièrent les avancées sociales en faveur des classes laborieuses.
Ce livre fait partie de la trilogie de l’auteur sur l’histoire contemporaine de l’Espagne, après les trahisons des gauches espagnoles soit l’histoire de la Seconde République, et les violences anarchistes et des milices révolutionnaires dans l’Espagne ensanglantée. Il n’hésite pas, à pourfendre les vérités imposées par la doxa des gauches et l’université française sur l’Espagne de ces années-là et revient aussi sur la révolution armée des Asturies, la pitoyable gouvernance de Manuel Azaña, la mainmise de Staline sur l’Espagne du Front populaire et les nombreuses contre-vérités que l’on peut malheureusement lire ou entendre à foison.
Miguel Primo de Rivera, un dictateur éclairé pour régénérer l'Espagne 1923 1930, Michel Festivi, préface d'Arnaud Imatz, Dualpha, 344 pages, 35,00 € cliquez ici
12:17 Publié dans Livres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 30 mars 2023
Le 25e Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à la mouvance identitaire blanche aux Etats-Unis vient de sortir
19:20 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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LE LIVRE DE BERNARD GERMAIN, "CALLAC, LA MÈRE DES BATAILLES", VIENT D'ÊTRE RÉÉDITÉ (actualisé et complété)
Pour commander ce livre cliquez ici
LA PRÉSENTATION DE ROLAND HÉLIE :
Depuis quelques mois, « l'affaire de Callac » défraye régulièrement la chronique. Le combat de ce petit village breton - qui résiste héroïquement face à la volonté de quelques bobos parisiens de le transformer en laboratoire de la transition démographique voulue par le pouvoir - mérite qu'on s'y intéresse.
Cette opération humanitaro-lucrative aurait pu se dérouler dans l'indifférence totale. Mais, hélas pour ses promoteurs, il existe à Callac et dans ses environs un foyer d'irréductibles patriotes identitaires qui ne l'entendent pas ainsi. Parmi eux : Bernard Germain, l'auteur de ce livre, qui a déjà écrit deux autres titres publiés par Synthèse nationale.
Cet ouvrage est la deuxième édition, actualisée et complétée (la première ayant été diffusée en quelques semaines), relate les efforts entrepris par ce groupe de patriotes français (bretons insisteront certains), pour dénoncer le danger de grand remplacement qui menace la Bretagne, la France et l'ensemble de l'Europe...
Afin de dissiper tout malentendu, il convient de préciser que ce combat, et ce livre, sont totalement dénués d'animosité à l'encontre de quiconque. Chaque peuple, avec ses coutumes et son identité, est respectable. Là où les problèmes commencent, et les exemples sont légions, c'est lorsque par aveuglement idéologique on entreprend de mettre deux, ou pire, plusieurs peuples sur une même terre. C'est pour éviter cet engrenage périlleux que les Callacois se battent aujourd'hui.
Le meilleur moyen d'éviter que le « côte à côte » ne devienne un « face à face », c'est que chacun vive et s'épanouisse d'abord sur la terre de ses ancêtres. Les Africains en Afrique et les Européens en Europe. C'est encore, à notre avis, le meilleur moyen de préserver l'harmonie entre les peuples...
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Callac, la mère des batailles, seconde édition actualisée et complétée, Bernard Germain, Synthèse nationale, 218 p., mars 2023, 22,00 € (+ 6,00 € de port)
Préface de Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque
12:20 Publié dans Callac 22, La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 22 mars 2023
UNE ÉMISSION CONSACRÉE À FRANÇOIS DE LA ROCQUE AVEC DIDIER LECERF, PRÉSENTÉE PAR GUILLAUME FIQUET, SUR TV LIBERTÉS
POUR ACHETER CE LIVRE CLIQUEZ ICI
13:58 Publié dans Didier Lecerf, Livres, TV SYNTHESE, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les vrais chiffres et le vrai coût de l'immigration en France
L'hebdomadaire Rivarol a accordé, dans l'une de ces récentes livraisons (n°3557 - 15 mars 2023 cliquez là) un grand entretien à notre Ami André Posokhow, auteur, entre autres, de deux ouvrages non-conformistes sur les chiffres et le coût de l'immigration en France. Nous reproduisons ici cet entretien :
Les vrais chiffres de l’immigration font débat depuis des années. Avec le travail colossal d’André Posokhow nous disposons enfin d’éléments actualisés sur un phénomène démographique et économique qui échappe aux gouvernements depuis 50 ans qui font tout pour les cacher aux Français. Dans deux fort volumes, l’auteur donne les chiffres les plus précis possibles de la présence étrangère en France en 2019.
Dans les années 1990, les travaux de Pierre Milloz ( alors membre du conseil scientifique du Front National) et de Jean-Paul Gourévitch avaient apporté des données importantes sur les chiffres de l’immigration en France. Dans les années 2000, on pourrait encore citer ceux de Michèle Tribalat ou de Polémia. Mais depuis dix ans, il semble qu’aucune étude de fond n'ait été faite avant la vôtre. Comment expliquer ce manque ?
Votre question mérite d’être nuancée. Effectivement Pierre Milloz, malheureusement disparu l’année dernière, a eu l’immense mérite d’être apparu comme le pionnier de l’estimation du coût d’immigration dans les années 90. Dans les années 2000 le relais a été pris par Maurice Allais (notre premier Prix Nobel d’économie), Jean-Yves le Gallou et les études de Jean-Paul Gourevitch, alors à leur démarrage. Entre 2010 et 2015 les principales contributions ont été celles de Contribuables Associés établies par Jean-Paul Gourevitch, une équipe du nord de la France (Chonicki), le livre remarquable, malheureusement un peu oublié, de l’économiste Gérard Pince et l’étude de Polémia qui aboutissait à un coût annuel d’environ 85Md€
Depuis 2015, Jean-Paul Gourevitch a poursuivi la publication d’études et de nombreux livres dédiés à cette thématique. Je voudrais souligner ses apports considérables sur plusieurs thèmes comme l’expatriation des Français, le coût de la fraude des transports et surtout, j’y reviendrai, sur l’économie informelle.
Il a estimé récemment le coût annuel de l’immigration à environ une quarantaine de Md€. Mon point de vue est, sur ce point, sensiblement différent et j’estime que la charge de l’invasion migratoire est considérablement plus lourde pour les finances publiques françaises.
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle André Posokhow. C’est un nom « russe blanc ». Je suis né à Cahors dans le Lot où je participe à la lutte contre l’invasion éolienne. Je suis diplômé de Sciences-po Paris à une époque où cette école respectable n’avait pas sombré dans le lisier gauchiste et woquiste. Professionnellement, je fus à la tête d’un cabinet de commissariat aux comptes. Je suis officier supérieur de réserve et breveté parachutiste.
Pourquoi deux tomes ?
Le premier tome : « immigration, l’épreuve des chiffres » n’a qu’un objectif démographique de chiffrer et détailler les flux nets annuels d’arrivées d’immigrés en France qu’ils soient réguliers ou irréguliers ainsi que la présence immigrée en France c’est-à-dire les stocks. Je pense en effet qu’au vu de l’évolution du phénomène de ces dernières années les chiffres qui sont cités, par exemple 400 000 entrées annuelles sont très souvent variables selon les personnes, approximatifs et pas toujours suffisamment documentés.
Le deuxième tome souhaite sortir de la controverse habituelle du coût de l’ immigration qui est un éternel champ de bataille et un sac d’embrouilles, qu’il soit ou non établi sur la base d’un raisonnement économique ou scientifique. Il se fonde sur une méthode comptable simple qui consiste à présenter une sorte de compte de résultat d’exploitation annuel de l’immigration en termes de finances publiques. Et, j’aboutis à des chiffres beaucoup plus importants
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mardi, 14 mars 2023
Notre Ami Jean-Claude Rolinat invité par Martial Bild pour parler de son dernier livre : "17 ans dans les tranchées du Front national"
Pour suivre l'émission : cliquez ici
Souvenirs d’une vie d’apparatchik peu ordinaire… Dans "17 ans dans les tranchées du Front National", Jean-Claude Rolinat raconte avec entrain et émotion ces années de militantisme au sein du FN - canal historique - de 1981 à 1998. L’auteur donne des détails précis et savoureux de la vie interne du mouvement de Jean-Marie Le Pen ponctuée de réunions, de collages et de tractages, d’engagements locaux et régionaux. Le lecteur revit la victoire de Dreux en 1983 où Jean-Pierre Stirbois conclut une alliance locale avec le RPR ! Il observe aussi l’onde de choc de la triste "affaire du détail" ou le terrible montage de Carpentras. Tout au long de l’ouvrage, on ressent la fraternelle chaleur militante mais aussi les échecs électoraux et les ruptures politiques violentes. On découvre enfin les visages de personnalités remarquables, simple militant comme Michel Golliard ou cadres et dirigeants comme Carl Lang, Marie-France Stirbois, Yves de Verdilhac, Jean-Yves Le Gallou, Bruno Megret, Bruno Gollnisch et bien d’autres. Avec simplicité et minutie, Jean-Claude Rolinat évoque une page de l’histoire de la droite nationale, entre angoisses et espérances.
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vendredi, 10 mars 2023
9 mars 1971 : le tumultueux meeting d'Ordre nouveau au Palais des Sports de Paris
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mercredi, 08 mars 2023
Sortie à la fin du mois du n°24 de la collection "Les Cahiers d'Histoire du nationalisme" consacré à la mouvance identitaire blanche aux États-Unis
Cette histoire, écrite par Rémi Tremblay, est racontée en trois volumes. Le premier sortira le 30 mars prochain.
Une grande Histoire méconnue en Europe
Rémi Tremblay
Pourquoi cette histoire de la mouvance identitaire blanche aux États-Unis en trois tomes ?
Tout d’abord, parce que fort peu de livres traitent de ce sujet, tant en français qu’en anglais. Des monographies ont été consacrées à certains personnages ou organisations de cette mouvance, mais rien abordant le sujet de façon globale n’a jusqu’à présent été publié en français, hormis l’ouvrage de François Duprat et d’Alain Renault sur les fascismes américains [en vente sur ce site], qui se termine en 1945.
De plus, contrairement aux autres auteurs francophones qui se sont penchés sur la question, je suis allé aux sources premières, ce qui m’était facilité par mon réseau de contacts et par le fait que j’habite moi-même en Amérique du Nord, tout près du pays étudié, que j’ai visité à d’innombrables reprises.
Pour documenter le présent travail, j’ai ainsi eu un accès direct aux œuvres publiées par les mouvements des nationalistes blancs américains : j’ai lu leurs manifestes, leurs œuvres de fiction, leur propre version de leur histoire, ainsi que des milliers de pages de revues et de journaux, datant aussi bien du siècle dernier que des dernières décennies. À cela s’ajoute l’examen des rapports du Federal Bureau of Investigation (FBI) et de rapports de police, des sources souvent négligées, quoique souvent très précises et très instructives.
Contribue aussi à l’originalité du présent travail le fait qu’un très grand nombre de participants directs ont accepté de se confier dans des entrevues durant parfois plusieurs heures. Ils me décrivirent leur perspective, m’orientèrent vers certaines lectures, me confièrent des anecdotes inédites et me remirent à l’occasion des documents introuvables. J’ai ainsi eu l’aide inestimable de nombreuses personnes que je tiens à remercier, tels Ed Fields, David Duke, Kirk Lyons, Gerhard Lauck, Martin Kerr, Frank Collins, H.A. Khoeler, Mike Hallimore, William Williams, Billy Roper, Karl Hand, Henry, Sorcier impérial de l’Église du Ku Klux Klan, James Mason, Dennis Mahon, Charles Barbee, Richard Scutari et de nombreux autres acteurs de cette histoire, par exemple des pasteurs de l’identité chrétienne, des militants néonazis, des activistes de l’Alt-Right ou de la mouvance nationaliste blanche, ainsi que des adeptes du Klan. Tous acceptèrent de collaborer avec ce journaliste étranger qui écrivait un livre sur leur histoire.
Le fait que je contribue également à plusieurs médias américains plus ou moins liés à la mouvance nationaliste blanche m’a permis d’adopter une perspective différente, un point de vue de l’intérieur plutôt que de l’extérieur. En effet, de nombreuses personnes mentionnées dans le présent ouvrage sont des personnes avec qui j’ai eu l’occasion de collaborer.
Plusieurs de ces acteurs sont aujourd’hui décédés.
Le présent livre se divise en quatre parties. Une section introductive s’efforce de définir les contours du sujet abordé dans le livre, à savoir ce qu’il faut entendre par des expressions comme mouvance racialiste blanche ou nationalisme blanc. Par la suite, un premier tome aborde la période débutant avec l’indépendance américaine et se terminant avec la fin de la Seconde Guerre mondiale qui chamboula le paysage politique américain et ouvrit la porte à la déségrégation. Le lecteur pointilleux constatera peut-être que certains mouvements importants, comme celui l’Identité chrétienne, ne sont pas mentionnés dans le premier tome, mais il ne s’agit pas d’oublis. Dans certains cas, pour mieux cerner l’évolution dans le temps de certains groupes, il est apparu préférable de les traiter dans les tomes subséquents et de décrire leur genèse au moyen de retours dans le temps.
Les tomes deux et trois traiteront la période allant du début des années 1945 jusqu’à aujourd’hui de façon thématique. Seront ainsi traités, dans le tome 2, les mouvements blancs ayant une approche plus traditionnaliste, selon laquelle la défense de la race se combinait avec des préoccupations pour la Constitution, la religion ou la liberté.
Dans le tome 3 on se penchera sur les groupes pour lesquels la position racialiste se mariait avec une approche révolutionnaire. La ligne est parfois mince entre les deux catégories et un tel classement thématique pourra apparaître fort subjectif, d’autant plus qu’il existait une grande porosité entre les mouvements des deux catégories et que des périodes de convergence ont souvent estompé les différences.
Certains, qui ne liront probablement pas ce livre, le taxeront d’apologie du racialisme. Les autres, vous chers lecteurs, y verrez l’histoire rarement racontée avec objectivité d’une mouvance qui marqua et marque l’histoire de l’Amérique.
L’auteur : Rémi Tremblay
Militant politique, historien et journaliste engagé, Rémi Tremblay est avant tout un patriote québécois. Il fait d’ailleurs partie de la direction du Harfang, le bimestriel de la Fédération des Québécois de souches.
Nous lui devons déjà deux Cahiers d’Histoire du nationalisme. L'un consacré à Adrien Arcand (n°12 - cliquez ici) en 2017 et au fascisme canadien et un autre à Oswald Mosley, et aux fascistes britanniques (n°14 - cliquez là) en, 2018.
En France, il donne aussi régulièrement des articles dans le quotidien Présent et dans la revue Synthèse nationale.
États-Unis, la mouvance identitaire blanche (1er volume, de l'indépendance à 1945), Rémi Tremblay, sortie 30 mars 2023, 190 pages, 24,00 € (+ 6,00 € de port).
Pour le commander dès maintenant cliquez ici
10:18 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 16 février 2023
La fabrique du crétin
Jean Leclerc
La fabrique du crétin, Vers l'apocalypse scolaire, c'est le titre du tome 2 de l'un des ouvrages de Jean-Paul Brighelli, ce Normalien atypique devenu professeur dans un lycée de Marseille. Normalien de Normale Sup, cette école élitiste, bien sûr, pas de l’École Normale basique qui "fabriquait" les instituteurs d'autrefois…
Après un parcours politique et idéologique en zigzags, il a été rattrapé par le "réel" du monde pédagogique, son chemin de Damas à lui. Si bien qu'aujourd'hui, il dit tout, il écrit tout sur ce qu'avaient prédit quelques dinosaures de la pensée réactionnaire, il y a déjà quelques décennies…
Sur Youtube, il y a quelques jours, le site Livre Noir l'a interrogé comme ils savent si bien le faire. Pas quelques phrases grommelées entre deux portes. Non, une longue interview de plus d'une heure et vingt minutes ! C'est passionnant, décapant, et terriblement angoissant !
La fabrique de crétins, Jean-Paul Brighelli, L'Archipel, 207 pages, cliquez ici
12:09 Publié dans François Floc'h, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 14 février 2023
Deux nouveaux titres entrent dans la collection des Grands Classiques de Synthèse nationale
Pour bien comprendre un texte et, éventuellement, l’apprécier ou le condamner, il convient toujours de se remettre dans le contexte de l’époque où il a été écrit.
Jacques Doriot, natif de Bresle dans l’Oise en 1898, fut un personnage primordial de la vie politique française au cours de la première moitié du XXe siècle. À l’âge de 25 ans, au lendemain de la Première Guerre mondiale, il est déjà l’un des hauts-responsables du Pati communiste français. En 1924, il est élu député communiste de la Seine et en 1931, il emporte la mairie de Saint-Denis. Cependant, au début des années 1930, il entre en opposition, au sein du PC”F”, avec la ligne imposée par Moscou et incarnée par Maurice Thorez. Cette opposition le conduira à la rupture en 1935 et, quelques mois plus tard, à créer le Parti populaire français qui incarnera, jusqu’à la mort de Doriot en 1945, le principal parti d’inspiration fasciste en France.
Rappelons que l’entre-deux-guerres fut marqué par l’émergence en Europe de plusieurs révolutions reposant sur une double volonté d’indépendance nationale et d’émancipation sociale. Ainsi, en Italie, puis en Allemagne et dans d’autres pays, ces expériences concluantes dans un premier temps séduisent de plus en plus en Europe et en France particulièrement. Jacques Doriot se situe désormais dans cette perspective, il a expliqué pourquoi dans ses deux ouvrages fondamentaux que sont “La France ne sera pas un pays d’esclaves” et “Refaire la France”. Paru successivement en 1936 et en 1938 chez Grasset, réédités il y a quelques années par les Éditions de l’AEncre, ils entrent aujourd’hui dans la collection des Grands classiques de Synthèse nationale.
Sortie prévue : le 2 mars 2023
Pour les commander dès maintenant :
La France ne sera pas un pays d'esclaves, 180 pages, 22 € cliquez ici
Refaire la France, 132 pages, 20 € cliquez là
La collection Les Grands Classiques de SN cliquez ici
17:15 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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lundi, 13 février 2023
Suite à la parution des ses Mémoires, un entretien avec Jean-Claude Rolinat
Entretien avec Jean-Claude Rolinat (publié sur le site de la réinformation européenne Eurolibertés (propos recueillis par Fabrice Dutilleul).
Jean-Claude Rolinat a été pendant 17 ans l’un des rouages de la machine « Front National ». Il donne des détails sur la vie interne du mouvement, et exhume deux décennies d’angoisses et d’espérances au plus près des militants. Il nous narre les heures difficiles de certains collages dans d’improbables cités banlieusardes, ou d’instables présences sur des marchés.
Vous venez de publier aux éditions Dualpha « 17 ans dans les tranchées du Front National » ; en dehors des évènements politiques qui vous ont marqué, comme le soulèvement de Budapest ou la fin de l’Algérie française, vous nous entraînez dans vos expériences municipales et vos démêlés avec la justice et les communistes, sans oublier la descente aux enfers de l’un de vos camarades.
Quand on arrive au soir de sa vie et que l’on aime la lecture et l’écriture, que l’on a « des choses à raconter », on a une irrépressible envie de coucher sur le papier ses souvenirs, de faire appel à sa mémoire pour témoigner, pour rappeler des faits, préciser des actions ou rectifier des versions, bref, brosser aussi quelques portraits. Et puis, c’est aussi l’occasion de faire revivre une France évanouie – en ce qui me concerne mon « terroir » parisien, « couleur sépia », disparu – comme l’enfance qui est une patrie perdue que l’on ne retrouve jamais.
Dans ce livre, vous révélez, vous interrogez, vous soulevez des questions, vous émettez des doutes sur des vérités officielles, vous rappelez des actions d’agit-prop oubliées ou méconnues du grand public. Mais surtout vous témoignez.
Avec moi, le lecteur est au cœur du carré des militants, il ressent la chaleur fraternelle qui liait des gens de toutes conditions, venus de partout, rassemblés par un aimant plus fort que tout : l’amour du pays, la grandeur de la France, le respect dû à ceux qui sont morts pour elle. On est au cœur de l’hebdomadaire National Hebdo et du groupe FN au Conseil régional d’Île-de-France, nous sommes sur les marchés ou aux « collages », on voit passer de grandes et moins grandes figures qui ont fait ce mouvement. Coucher sur le papier ses souvenirs, raconter sa vie de militant, exprimer ses espoirs, énumérer ses réussites et ses échecs, c’est un peu la prétentieuse volonté de vouloir se survivre… mais pas que ! Si le Rassemblement National peut récolter aujourd’hui une belle moisson d’électeurs, c’est que d’autres que ceux qui siègent dans les assemblées actuelles, se sont investis, se sont sacrifiés, ont semé, et, parfois, sont morts ou ont connu la prison. On devrait s’en souvenir. C’est le but de mon livre.
Outre vos souvenirs de militants et « d’apparatchik pas si ordinaire », vous en profitez pour revenir sur les grands événements de ces cinquante dernières années.
L’affaire Malik Oussekine, les troubles en Nouvelle-Calédonie, la guerre d’Irak-Koweit, l’Afrique du Sud et la fin de l’apartheid et bien d’autres événements, oui, forcément… à la fois avec le regard du militant et l’œil du touriste-reporter que je n’ai jamais cessé d’être toute ma vie durant… ce qui m’a permis de remettre en perspectives l’action politique que nous avons menée et la marche du monde. Oui, si nous étions arrivés au Pouvoir, notre pays aurait pu être bien différent de ce qu’il est aujourd’hui ! On ne refait pas l’histoire, certes, mais on peut encore rêver…
17 ans dans les tranchées du Front National, Jean-Claude Rolinat, éditions Dualpha, 368 pages, 39 euros.
Pour acheter ce livre cliquez ici
09:04 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 02 février 2023
Le livre de Guillaume Faye L'Archéofuturisme a été réédité par L'AEncre
01:17 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 20 janvier 2023
RAPPEL : Bernard Germain dédicacera ses livres samedi 21 janvier à la Librairie Vincent à Paris
14:26 Publié dans Bernard Germain, Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 14 janvier 2023
RAPPEL : Philippe Randa dédicacera ses livres samedi 14 janvier à la Librairie Vincent à Paris
00:56 Publié dans Livres, Philippe Randa, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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