dimanche, 13 novembre 2016
Le style Trump
Bernard Plouvier
Il est évident que l’on ne peut prévoir comment le Président Trump dirigera les affaires des USA (et l’on en profite pour rappeler qu’aux "States", le Président est son propre chef de gouvernement, soit le véritable patron de l’Exécutif).
Mais le style Président Trump commence à se faire sentir et sûrement pas dans le sens des honorables « démocrates ». Il vient de faire savoir qu’il refusait son traitement annuel de Président, soit la bagatelle de 400 000 $. Certes il est un gros millionnaire en $, mais Franklin Delano Roosevelt et John Fitzgerald Kennedy, avant lui, étaient également richissimes et n’avaient pas eu cette élégance.
Ceux qui veulent bien se donner la peine de fouiller la documentation surabondante savent que deux personnages du XXe siècle ont précédé Trump dans cette voie typiquement populiste.
Benito Mussolini, la fasciste, a renoncé à son traitement de premier ministre en 1928, et Adolf Hitler, le grand maudit de l’historiographie, a refusé tout traitement de janvier 1933 à sa mort en fonction, aussi bien les 38 000 Reichsmark annuels (plus 20 000 de frais de représentation) comme Chancelier, que les 51 000 (plus 40 000 RM) en tant que Président du Reich (à compter d’août 1934).
Mais nul n’a jamais prétendu que ces deux hommes d’État étaient « démocrates ». En France, on chercherait vainement le même désintéressement. Même Raymond Poincaré accepta son traitement de chef de l’État, beaucoup moins élevé d’ailleurs que ses honoraires d’avocat brillantissime et il avait l’élégance de payer lui-même toutes ses dépenses personnelles.
De nos jours, un certain nombre de candidats à l’investiture des présidentielles de 2017 dégagent un fort relent d’affaires douteuses. C’est sûr, Trump n’est pas un des leurs.
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samedi, 12 novembre 2016
Alain de Benoist : « 9 novembre 1989 : chute du Mur de Berlin. 9 novembre 2016 : élection de Donald Trump.»
Un entretien avec Alain de Benoit sur Breizh info cliquez ici
Breizh-info.com : Quel est votre sentiment après l’annonce de l’élection de Donald Trump ?
Alain de Benoist : 9 novembre 1989 : chute du Mur de Berlin. 9 novembre 2016 : élection de Donald Trump. Dans les deux cas, la fin d’un monde. Notre dernier Prix Nobel de littérature, Bob Dylan, s’était finalement révélé bon prophète : The times they are a-changin’ ! C’est en tout cas bien à un événement historique que nous venons d’assister. Depuis des décennies, l’élection présidentielle américaine se présentait comme un duel à fleurets mouchetés entre deux candidats de l’Establishment. Cette année, pour la première fois, c’est un candidat anti-Establishment qui se présentait – et c’est lui qui l’a emporté. « Malgré ses outrances », disait un journaliste. Plutôt à cause d’elles, aurait-il fallu dire, tant l’électorat de Trump n’en pouvait plus du politiquement correct !
En fait, dans cette élection, ce n’est pas le personnage de Trump qui est important. C’est le phénomène Trump. Un phénomène qui, tout comme le Brexit il y a cinq mois, mais avec une force encore supérieure, illustre de façon spectaculaire l’irrésistible poussée du populisme dans le monde. Natacha Polony l’a très bien dit : ce phénomène « n’est que la traduction d’un mouvement de fond qui ébranle toutes les sociétés occidentales : la révolte des petites classes moyennes déstabilisées dans leur identité par la lame de fond d’une mondialisation qui avait déjà emporté les classes ouvrières ». Le fait dominant, à l’heure actuelle, tient en effet dans la défiance grandissante que manifestent les peuples à l’endroit des élites politiques, économiques, financières et médiatiques. Ceux qui ont voté pour Trump ont d’abord voté contre un système dont Hillary Clinton, symbole passablement décati de la corruption institutionnalisée, donnait une représentation exemplaire. Ils ont voté contre le « marigot de Washington », contre le politiquement correct, contre George Soros et Goldman Sachs, contre la morgue des politiciens de carrière qui cherchent à confisquer la démocratie à leur seul profit, contre le show business que les Clinton ont appelé à leur rescousse. C’est cette vague de colère qui s’est révélée irrésistible.
Breizh-info.com : Au-delà de cette victoire, l’écart de voix est considérable. Comment l’expliquez-vous ? S’agit-il du dernier sursaut des Blancs et des Indiens d’Amérique, menacés démographiquement par les Noirs et les Latinos ?
Alain de Benoist : Aux États-Unis, le vote populaire est une chose, celui des grands électeurs (le « collège électoral ») en est une autre. Le plus extraordinaire, et le plus inattendu, est que Trump l’ait aussi emporté auprès des grands électeurs. Bien entendu, on peut estimer qu’il a surtout fait le plein de la classe ouvrière blanche, dont un certain nombre de suffrages s’était précédemment portés sur Bernie Sanders (en ce sens, le vote en sa faveur est aussi un vote de classe).
Mais, si intéressante soit-elle, une analyse du vote en termes ethniques serait assez réductrice. Les analyses qui ne manqueront pas de paraître ces prochaines semaines montreront que Trump a aussi obtenu des voix chez les Latinos (les « Trumpistas »), et même chez les Noirs. Le vrai clivage est ailleurs. Il est entre ceux qui considèrent l’Amérique comme un pays peuplé par des gens qui se définissent d’abord comme des Américains, et ceux qui n’y voient qu’un champ politique segmenté en catégories et en groupes de pression tous désireux de prévaloir leurs intérêts particuliers au détriment les uns des autres. Hillary Clinton s’adressait aux seconds, Trump aux premiers.
Breizh-info.com : La ligne politique de Donald Trump pourrait grossièrement être décrite comme plutôt libérale à l’intérieur des frontières et plutôt protectionniste à l’extérieur. Cela vous semble-t-il intéressant ? N’est-ce pas ce libéralisme « intérieur » qui manque au Front national pour percer en France ?
Alain de Benoist : La situation des deux pays n’est pas comparable, et la forme que peut (ou doit) y prendre le populisme ne l’est pas non plus. Aux Etats-Unis, le ressentiment anti-Establishment est inséparable de l’idée propre aux Américains que le meilleur gouvernement est toujours celui qui gouverne le moins. Cette aspiration libérale au « toujours moins d’Etat » fait partie de l’ADN étatsunien, pas de celui des Français qui, dans la crise actuelle, demandent au contraire plus de protection que jamais. Contrairement à ce que vous dites, le Front national, à mon avis, aurait donc tout intérêt à durcir plus encore sa critique du libéralisme.
Quant à soutenir le libéralisme « à l’intérieur » et le « protectionnisme » à l’extérieur, cela me paraît relever de la contorsion. Il n’y a pas d’un côté un libéralisme qui dit une chose, et de l’autre un libéralisme qui dit le contraire. Du fait même de ses postulats fondateurs, le libéralisme implique à la fois le libre-échangisme et la libre circulation des personnes et des capitaux. On peut certes déroger à cette règle, mais alors on sort du jeu libéral. Il est bien clair qu’avec Donald Trump, les Etats-Unis ne vont pas cesser d’être l’un des rouages moteurs du système capitaliste dans ce qu’il a de plus brutalement prédateur. Bien qu’il ne soit pas une figure de Wall Street, Trump correspond d’ailleurs assez bien lui-même à l’image d’un capitalisme débridé.
Breizh-info.com : Le FN se félicite de la victoire de Trump. La droite français semble effondrée. Qui va en tirer les fruits ici ?
Alain de Benoist : Pas grand monde probablement. Marine Le Pen a été la première (avec Poutine) à féliciter Trump, et c’est bien naturel. Ce qui est plutôt comique, c’est de voir tous les hommes politiques, de droite et de gauche, qui s’étaient bruyamment réjouis par avance d’une victoire de Clinton qui leur paraissait si «évidente», devoir demain faire bonne figure à Donald Trump, l’accueillir parmi eux dans les sommets internationaux, le recevoir sans doute un jour à l’Elysée, après avoir déversé sur lui des tombereaux d’injures et de mépris.
La classe dirigeante est à l’image des maîtres du cirque médiatique. L’élection de Trump est aussi «incompréhensible» pour eux qu’a pu l’être le Brexit en juin dernier, le « non » des Français au référendum de 2005, la montée du FN, etc. Elle leur est incompréhensible parce que pour la comprendre il leur faudrait se remettre en cause de façon suicidaire. C’est pourquoi ils ne trouvent rien d’autre à faire qu’à réciter leurs mantras sur les « discours de haine », la « démagogie » et l’« inculture » où se complairait le peuple. Leurs instruments conceptuels sont obsolètes. Ils ne veulent pas voir le réel, à savoir que les peuples n’en peuvent plus d’une démocratie représentative qui ne représente plus rien et d’une expertocratie qui ignore systématiquement les problèmes auxquels ils se heurtent dans leur vie quotidienne. Lénine disait que les révolutions se produisent quand à la base on ne veut plus et qu’à la tête on ne peut plus. Mais les élites en place sont incapables de s’en rendre compte, alors même que le sol se dérobe sous les pieds. Ecoutez-les tenter d’« expliquer » ce qui vient de se passer. Voyez leurs visages décomposés, tétanisés. Après avoir donné Clinton gagnante jusqu’à la dernière minute, ils ne veulent à aucun prix identifier les causes de leurs erreurs. Ils ne comprennent rien à rien. Ces gens-là sont incorrigibles.
Breizh-info.com : Marine Le Pen ne prend elle pas une leçon, elle qui parle de « France apaisée » avec un discours très modéré là où Trump a joué la carte agressive et déterminée ?
Alain de Benoist : C’est une erreur de croire que ce qui a bien fonctionné dans le contexte particulier d’un pays fonctionnera automatiquement dans un autre. Trump, le « clown milliardaire », a tenu durant sa campagne des propos d’une violence sidérante qui seraient impensables en France. La détermination, au surplus, n’implique pas forcément l’agressivité. Le slogan de « La France apaisée » se justifiait très bien il y a quelques mois. Il ne vous aura pas échappé qu’à l’approche des échéances électorales, la direction du FN l’a abandonné.
Breizh-info.com : La candidature de Donald Trump a notamment été portée par l’Alt-Right et une armée de jeunes militants virtuels qui ont utilisé à plein les montages vidéos, photographiques ou les dessins humoristiques pour soutenir Donald Trump avec humour. Est-ce la fin du militantisme traditionnel ? Est-ce le début d’un nouvel âge, celui de l’activisme numérique et de l’utilisation de l’humour ?
Alain de Benoist : Il est évident qu’Internet et les réseaux sociaux jouent désormais un rôle décisif dans la vie politique, mais les partisans de Trump ne sont pas les seuls à en avoir usé. Les soutiens de Hillary Clinton n’ont pas été en reste. Mais si l’on parle d’« activisme numérique », c’est surtout aux révélations de Wikileaks qu’il faut songer. Elles ont eu, comme vous le savez, un rôle décisif dans la campagne électorale américaine. A côté de Donald Trump, le grand vainqueur du scrutin s’appelle Julian Assange.
Breizh-info.com : A quelles conséquences vous attendez-vous en Europe ? Dans le monde ?
Alain de Benoist : Il y a tout lieu de penser que les conséquences vont être aussi nombreuses que considérables, mais il est trop tôt pour spéculer là-dessus. Autant Hillary Clinton était prévisible (avec elle, c’était la guerre avec la Russie presque assurée), autant les intentions de Donald Trump restent relativement opaques. Déduire les grandes lignes de ce que sera sa politique à la Maison Blanche de ses plus tonitruantes déclarations de campagne serait pour le moins audacieux, sinon naïf. Trump n’est pas un idéologue, mais un pragmatique. Il ne faut pas non plus oublier (le parallèle entre la France et les États-Unis est là aussi trompeur) que le président des États-Unis, coincé qu’il est entre le Congrès et la Cour suprême, est loin d’avoir tous les pouvoirs qu’on lui prête de ce côté-ci de l’Atlantique. D’autant que le complexe militaro-industriel est toujours en place.
Je pense par ailleurs que les «trumpistes» européens n’auront pas forcément que des bonnes surprises. Que Donald Trump se préoccupe en priorité des intérêts de son pays est tout à fait normal, mais il ne s’ensuit pas que cela favorise ou rejoigne les nôtres. « America first », cela veut dire aussi : l’Europe loin derrière ! Après des décennies d’interventionnisme tous azimuts et d’impérialisme néocon, le retour à un certain isolationnisme serait une bonne chose, mais qui peut aussi avoir son revers. N’oublions pas qu’aucun gouvernement américain, interventionniste ou isolationniste, n’a jamais été pro-européen !
Propos recueillis par Yann Vallerie
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Trois bonnes raisons (entre autres) de lire le nouveau numéro (n°44) de Synthèse nationale
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Samedi 19 novembre à Paris : un colloque sur la Russie organisé par la revue Eléments
À l’Est,
du nouveau ?
La revue "Éléments" organise le samedi 19 novembre prochain (de 13 h 30 à 18 h) un colloque intitulé « À l’Est, du nouveau ? » avec pour invités principaux le formidable romancier Zakhar Prilepine, membre du Parti national-bolchevique (PNB), l’universitaire Jean-Robert Raviot, qui a dirigé l’ouvrage collectif "Russie, vers une nouvelle guerre froide ?" (La Documentation française) et le philosophe Alexandre Douguine. Comme à son habitude, notre éditorialiste Alain de Benoist clôturera cet après-midi exceptionnelle.
Les stands feront la part belle à la littérature russe grâce à la présence de plusieurs maisons d’éditions spécialisées comme La Manufacture de Livres, qui lance Zapoï, une collection de polar russe sous la direction de Thierry Marignac, les éditions de la Différence et Les Syrtes qui publient les romans de Zakhar Prilepine, mais aussi les éditions Pierre-Guillaume de Roux, Le Polémarque et les éditions Astrée.
Colloque « Russie : À l'Est, du nouveau ? »
Date : Samedi 19 novembre.
Horaire : 13 h 30 à 18 h. Entrée : 8 euros.
Renseignements : pascal.eysseric@revue-elements.com
Adresse : Espace Moncassin, 164 rue de Javel, 75015 Paris.
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Le nouveau numéro de Réfléchir et agir (n°54) est sorti
10:05 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les « arrivés » de la République beur
La chronique de Philippe Randa
Nicolas Beau est un journaliste d’investigation comme il y en a finalement peu, la plupart des professionnels de l’information se contentant en général de puiser leurs sources dans les dépêches de l’AFP. Ancien (entre autres journaux) du Monde, de Libération et du Canard enchaîné, il dirigea le site Bakchich qui révéla en son temps son lot de scandales contemporains ; par ailleurs, auteur de livres sur la France « métissée » (titre de son premier ouvrage en 1986), l’Afrique du nord (Maroc, Tunisie,…) ou encore le Qatar « cet ami qui nous veut du Mal », il s’est tout naturellement intéressé aux « beurgeois », ces Français issus de l’immigration ayant « réussi » ; ces derniers étant de trois sortes – professionnelle, artistique ou politique –, Nicolas Beau consacre son livre quasi exclusivement à celles et ceux qui ont hanté ou hantent toujours la scène politique : de Rachida Dati à Najat Vallaud-Belkacem, de Kader Arif à Ramzi Khiroun pour ne citer que ceux qui apparaissent en couverture de son livre(1), en compagnie de leurs mentors respectifs : François Hollande, Nicolas Sarkozy, Manuel Valls ou Dominique Strauss-Kahn. Rien que du Beau Monde pour un monde qui, justement, ne l’est pas tellement, nous fait découvrir l’auteur !
Le livre est une galerie de portraits de ces « arrivés » de la république beur dans les fourgons des partis de gouvernement, de droite comme de gauche. Et de ceux-là quasi exclusivement, car rien n’est dit, assez étonnamment, sur les beurs du Front National, aujourd’hui premier parti de France en nombre d’électeurs… et premier à en avoir fait élire ! Ce sont les grands absents de cette étude, pourtant fouillée.
Car sans remonter jusqu’à Ahmed Djebbour, député d’Alger de 1958 à 1962 et pour lequel Jean-Marie Le Pen perdit un œil en faisant sa campagne électorale lors d’un meeting à la Mutualité, il aurait tout de même été bon de rappeler que Soraya, fille d’Ahmed Djebbour, fut la première femme musulmane élue au conseil régional d’Île-de-France, en 1986, sous l’étiquette du mouvement à la flamme tricolore… précédant Farid Smahi conseiller régional FN d’Île-de-France de 1998 à 2004 et qu’aujourd’hui, le président du Siel, élu conseiller régional du RBM, a nom Karim Ouchikh…
Gilles Kepel, auteur de Passion française (enquête sur les candidats issus de l’immigration aux élections législatives de 2012, Gallimard), a par ailleurs reconnu que « depuis trois ans, le tabou du FN a sauté chez ces électeurs. »
Parmi tous les nombreux élus et responsables issus de la diversité, comme il est politiquement correct de dire, que Nicolas Beau a rencontrés et interrogés avec justesse, on ne s’explique guère l’absence d’un Camel Bechikh, président des Fils de France (français patriotes et musulmans), devenu une des figures particulièrement remarquées de la Manif pour tous.
Ni même qu’il ne soit pas fait mention de Stéphane Ravier, élu maire FN dans le VIIe secteur de Marseille, celui de ces quartiers nord où la population d’origine immigrée est particulièrement importante ; on ne conçoit guère qu’il ait pu en devenir le Premier édile sans un apport de suffrages important de celle-ci.
Peut-être Nicolas Beau aurait-il pu en toucher un mot à Malek Boutih lors de leur échange… Le député PS de l’Essonne confiait, en effet, dans un entretien au Point, un souvenir personnel, dans les tribunes du Stade de France lors de matches de foot : « Autour de moi, les Blacks et les Beurs étaient supercontents de chanter La Marseillaise. Certains Français en ont marre de ne pas être reconnus comme tels. Finalement, il n’y a que le FN qui leur propose un réel sentiment d’appartenance à la nation française et à une communauté de destin » (Le Point, 9 octobre 2015).
À cette restriction frontiste près, le livre de Nicolas Beau reste fort instructif. Il nous montre comment, partis pour la plupart de leurs banlieues délaissées, les beurgeois doivent d’abord leur réussite à leur extrême énergie à sortir coûte que coûte de leurs conditions, à leurs dévorantes ambitions personnelles et surtout à un incommensurable culot. Seulement ? Non, ils doivent tout autant leur succès à l’extrême cynisme des dirigeants de gauche (PS, PC) ou de droite (LR, Centristes) qui ont favorisé leur fulgurante ascension jusqu’aux ministères les plus prisés, aux moins pour deux figures les plus emblématiques de cette beurgoisie politique : Rachida Dati pour la Sarkozie, Najat Vallaud-Belkacem pour la Hollandie…
Mais cette réussite flamboyante de quelques-uns a un revers qui laisse un goût amer (euphémisme !) aux millions de leurs coreligionnaires qui croupissent toujours dans leurs banlieues ghettos : qu’a fait pour eux cette poignée de privilégiés qui s’en est échappée ? Poser la question, c’est y répondre : rien ! Pas davantage, en tout cas, que les ténors politiques qui les ont utilisés avec outrance à seule fin électorale pour légitimer leur discours anti-raciste.
Pire encore : à travers les portraits décapants que Nicolas Beau leur consacre, ces élus de la République apparaissent finalement comme de piètres figurants, de médiatiques potiches, des « idiots utiles » pour donner des gages au discours antiraciste, omniprésent dans les médias et les postures politiques…
« Pas plus que Rachida, Rama, Fadela (Amara) et les autres, Jeannette (Bougrab) ne laissera de grands souvenirs », écrit, impitoyable, Nicolas Beau (p. 150).
Car que retenir de leurs actions à la tête de leurs Ministères ou Secrétariats d’État ? Ainsi, Rachida Dati, dénoncée comme indifférente aux « cités où elle a grandi », mais surtout « d’une formidable désinvolture dans l’exercice de ses fonctions. On la surprend, au cours de la discussion au Sénat du projet de loi sur la récidive, plongée dans la lecture de Gala. » (p. 138)
Et nullement en reste pour publier des confidences « off », Nicolas Beau ne se gêne pas de rapporter cette déclaration (privée) de Roselyne Bachelot sur Rama Yade qui « n’a(urait) pas laissé un souvenir impérissable », elle non plus : « Heureusement qu’elle n’était pas lesbienne et handicapée en plus d’être femme et issue de la diversité, elle aurait été nommée Premier ministre. » (pp. 148-149).
Quant aux intéressés, élus par pure stratégie politique, le pire semble qu’ils se soient finalement contentés de jouir des seuls privilèges de leurs fonctions. Ces anciens ministres ou secrétaires d’État sont en effet devenus de parfaits profiteurs des ors de la République, obsédés qu’ils sont par l’idée de faire oublier leurs origines, à l’exemple de Najat Vallaud-Belkacem qui écrit dans son livre Raison de plus (Fayard) : « Rien ne me semble plus triste que d’être enfermée dans la caution de la diversité et d’être réduite à la représentation d’une communauté ou d’un groupe de personnes » (p. 193).
Cachez ce passé que l’actuelle sémillante ministre de l’Éducation nationale ne supporte pas… N’a même, semble-t-il, jamais supporté au point de confier encore, toujours dans son livre : « Je ne suis pas à proprement parler une fille de banlieue » ! (p. 193) Qu’on se le dise !
Oublieux de leur passé, donc, mais pas de leur avenir car tous n’ont en tête que de conserver quoi il advienne et coûte que coûte, leurs prérogatives conquises à l’évidence ! À la hussarde… et peut-être aussi, un petit peu grâce à leurs seules origines ethniques, car qui en douterait après avoir lu Nicolas Beau ?
S’il y a une intégration qui a vraiment fonctionné en République française cinquième du nom, semble-t-il, c’est d’abord celles des privilèges acquis !
On comprendra alors aisément que ce livre ne plaît guère et que les médias rechignent à en assurer la promotion. On comprend pourquoi !
Note
(1) Les Beurgeois de la République, Nicolas Beau, Seuil.
09:59 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Contre l'installation d'un camp de clandestins à côté de Versailles...
Un millier de manifestants ce vendredi 11 novembre à Versailles pour protester, à l'appel des élus du groupe Versailles familles avenir cliquez ici, contre l'implantation d'un camp de "migrants" à proximité de la ville, entre Louveciennes et Rocquencourt. Le cortège, après s'être formé Place d'Armes, devant le Château, s'est dirigé vers la Préfecture.
Plusieurs orateurs, parmi lesquels, Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine, Maître Frédéric Pichon, responsable du SIEL, les élus versaillais Valérie d'Aubigny et Fabien Bouglé et le Général Piquemal prirent la parole. Parmi les manifestants, on retrouvait de nombreux lecteurs et amis de Synthèse nationale.
Notons l'absence regrettable du FN qui suscita bien des commentaires de la part du public.
A Versailles comme ailleurs, c'est aux prémices d'une véritable réaction identitaire face au danger migratoire qui menace notre civilisation auxquels nous assistons.
00:00 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 11 novembre 2016
DIMANCHE 11 DECEMBRE, VENEZ NOMBREUX À LA TABLE RONDE DE TERRE & PEUPLE
18:22 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Rendez-vous avec Les Bouquins de Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Bistro Liberté reçoit Guillaume Bernard
18:16 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
11 novembre
C'était le 2 octobre à Rungis à la journée de Synthèse nationale
13:14 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Midi Libre, le nouveau clip des Brigandes
13:09 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La Syrie à l'honneur cette fin de semaine
Vendredi soir sur Méridien zéro cliquez ici
Samedi et dimanche à Bobigny
et d'une manière générale :
En savoir plus cliquez ici
Le commander en ligne cliquez là
13:00 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Election de Donald Trump : réaction du MNR
Trump à la tête des États-Unis : un espoir pour le monde
Cette date du 9 novembre 2016, avec l'annonce de l'élection de Donald Trump, sera sans doute historique, marquant la défaite cuisante du « politiquement correct » face aux aspirations de tous ceux qui souhaitent un renouveau libéré des diktats médiatiques et politiques « bien pensants ». Qu'il s'agisse de l'attitude – cruciale pour la paix du monde - vis-à-vis de la Russie, ou de la lutte contre les attaques islamistes, les plus grands espoirs sont permis. Remarquons au passage que cette date est aussi l'anniversaire de la chute du mur de Berlin en 1989: coïncidence ou signal du destin ?
Avec tous les vrais patriotes, souhaitons que cette élection désinhibe les forces nationales dans notre pays, en montrant qu'il n'est pas nécessaire de vouloir à toute force se « dédiaboliser » pour arriver au pouvoir.
12:53 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 10 novembre 2016
La France toujours en retard d'une guerre…
09:40 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 09 novembre 2016
LA REVANCHE DU RÉEL
Pierre Vial Président de Terre et peuple
Mercredi 9 novembre, au matin. Quelle joie de voir la tronche catastrophée des journaleux qui, la veille encore, prophétisaient à tous vents la victoire de la si sympathique Hillary Clinton, face au méchant Donald Trump dont on comprenait bien, à travers les commentaires, qu’il était un rejeton de la bête immonde.
Avec leur outrecuidance habituelle, les larbins du Système se disant journalistes ou experts universitaires alignaient depuis des mois le prêchi-prêcha du politiquement correct. Derrière leurs phrases toutes faites, une conviction : le peuple on en fait ce qu’on en veut. Il suffit d’y mettre le prix. Ce credo des « élites » mondialistes qui tiennent le haut du pavé, en contrôlant tous les postes de pouvoir sur le plan politique, économique, culturel, vient de subir un cuisant démenti avec l’élection de Trump.
Les commentaires haineux qui ont accueilli ce tsunami sont révélateurs. Ces Américains qui ont élu Trump ne peuvent être que des gens bornés, incultes, racistes, les ploucs de l’Amérique profonde incapables de comprendre les beautés d’un monde métissé. Les intellos salonards qui profèrent ce jugement du haut de leur morgue ne veulent pas comprendre qu’ils assistent à la revanche du réel. Une revanche qui se fait contre eux.
Hillary Clinton, l’idole des bobos, des colorés et des homos, est renvoyée à ces juteuses magouilles dont elle est une spécialiste : ne vous inquiétez pas pour elle, c’est une retraite dorée qui l’attend. Trump, lui, a reçu l’appui de l’Amérique blanche, de l’Amérique qui travaille et qui apprécie peu le multiracialisme.
On jugera, bien sûr, Trump sur ses actes. Mais d’ores et déjà le triomphe du populisme, qu’il incarne, est une grande gifle en plein dans la figure des cosmopolites de tous poils, à Washington, à Paris, et ailleurs. Rien que pour cela, ne ménageons pas notre plaisir.
23:04 Publié dans Les Nouvelles du Front de Pierre Vial | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Remuer sa langue sept fois dans sa bouche avant d'affirmer ses certitudes, cela peut éviter bien des déconvenues
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La victoire d’un homme seul
Le billet de Patrick Parment
Voici une belle claque pour nos média français, mais aussi européens, qui avaient pris fait et cause pour Hillary Clinton et fascisés Donald Trump. A cela une raison, la plupart des média sont inféodés au Système et pour être plus précis encore à ce capitalisme financier dont leurs propriétaires sont les dignes représentants. Cette financiarisation d’un monde réduit aux acquêts de sa seule et unique dimension : l’économie.
L’élection de Donald Trump, c’est la revanche d’une Amérique blanche et des classes moyennes contre une minorité richissime et mondialisée qui s’engraisse sur leur dos mais surtout fait fi de leurs revendications, à savoir le recentrage de son économie sur leur bien-être et la remise en cause de son statut de "gendarme du monde". Cette classe moyenne, a compris que la politique étrangères américaine était une catastrophe, qu’elle coûtait fort cher et surtout qu’elle était un échec que concrétise sa politique au Moyen Orient et ailleurs. Ils ne veulent pas d’une nouvelle guerre froide avec la Russie comme le leur annonçait la mère Clinton. Enfin, faire passer Donald Trump pour un imbécile, c’est oublier que Ronald Reagan n’était pas une lumière et moins encore G.W Bush, génétiquement à bout de souffle. Ce sont en général les entourages qui veillent au grain avec des bonheurs divers.
Espérons simplement que Donald Trump sera à la hauteur des propos qu’il a tenus à défaut d’avoir un programme précis. Espérons aussi que ça secouera les imbéciles heureux qui trônent à Bruxelles.
21:08 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
UN ELEPHANT ÇA TROMPE ENORMEMENT
Le Bloc notes de Jean-Claude Rolinat
Un éléphant c’est bien connu, « ça trompe énormément »… En l’occurrence hier 8 novembre aux Etats-Unis, « ça TRUMPAIT » énormément !
Si l’éléphant est l’emblème du Parti républicain celui des Démocrates, bien choisi il faut le dire, c’est... l’âne ! Et les partisans de l’âne, à en croire les sondeurs, n’avaient même pas besoin de se déplacer pour voter, c’était plié d’avance, la Clinton serait élue dans un fauteuil, pensez, avec trois ou quatre points d’avance ! Toujours aussi doués ces instituts de sondages, toujours aussi affutés, toujours aussi malins.
Après leur erreur monumentale sur le « Brexit », ils se sont égarés sur le scrutin islandais où ils nous annonçaient avec gourmandise la victoire du Parti Pirate à la première place et l’effondrement des conservateurs. Patatras, les Pirates ont été coulés à la troisième place après leur abordage, justement par ces mêmes conservateurs. La météo, elle, prend moins de risques en nous annonçant nuages et pluie pour la semaine !
Ne boudons pas notre plaisir, l’establishment yankee a pris hier une claque magistrale. Comme tout vient souvent des Etats-Unis avec retard, du bon comme du moins bon, il s’agit de patienter, un peu : la même chose se produira ici, chez nous, en France et en Europe. La caste journalistique, majoritairement composée de « socialos-bobos-écolos-gauchos », pléonasme, va commencer à prendre peur pour ses privilèges. Tant mieux ! Avec Donald l’Amérique est de retour, chez elle.
Avec l’élimination d’Hillary Clinton de la compétition présidentielle, le risque de confrontation avec les Russes s’éloigne, nous ne nous en plaindrons pas. Au slogan « Make America great again », nous, nous préférons « Make France great again » !
21:02 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Économie – Immigration – Ingérence
Débarrassée de sa boue et de ses relents de scandales privés, la campagne de la présidentielle aux USA a porté sur les trois points mentionnés en titre et qui forment le bilan désastreux des deux mandats de Barack-Hussein Obama, dont l’Europe occidentale et scandinave a subi de plein fouet les tristes conséquences.
En tous pays hautement civilisé, l’économie globale n’a objectivement apporté que ruine industrielle et agricole. Fort heureusement pour les Européens, les USA n’échappent pas plus aux délocalisations d’entreprises que l’Europe occidentale et scandinave. Seuls les services, qui nécessitent un haut niveau de valeur ajoutée cérébrale, sont en pleine expansion.
Rappelez-vous : c’est au début de l’ère nouvelle, dans la première moitié des années 1980, qu’est apparu ce triste néologisme de « délocalisation d’entreprises », ce qui fut une cause de chômage massif et de très longue durée (une durée nettement plus importante que celle de la crise de 1929-39) pour les ouvriers US et européens.
Avant de célébrer comme un grand moment de notre histoire nationale les « années Mitterrand », il serait bon de se souvenir que c’est ce bourgeois avide, ce socialiste de salons, qui a précipité la France dans le globalo-mondialisme. Mitterrand, ce n’était toutefois rien, en matière de capacité de nuisance, comparé au crypto-islamiste Obama.
« C’est aux fruits qu’on juge l’arbre » semble avoir dit l’un des plus grands penseurs de l’humanité. Obama, ce fut en de nombreux pays musulmans le remplacement violent des potentats calmes par les plus féroces islamistes : Tunisie, Libye, Syrie sont les joyaux du triste sire qui va enfin quitter la scène. Il a échoué au Yémen, mais a remarquablement poursuivi l’œuvre de son prédécesseur quasi-idiot en Irak et en Afghanistan, parvenant même à laisser se développer l’État Islamique du Kurdistan, qu’il faut désormais anéantir pour cause de résurrection imprévue du califat, lorgné par les Saoudiens.
La collusion Obama-Erdogan, en dépit de pseudo-querelles destinées à masquer le but du jeu, est l’élément le moins discret de la politique pro-touranienne des maîtres de la globalo-mondialisation : on flatte le racisme pantouranien et le sectarisme sunnite pour mieux exploiter les richesses naturelles de pays qui – heureuse « coïncidence » ! – bordent les frontières du sud de la Russie et de l’est de la Chine.
L’Europe, ravagée par l’économie globale, s’est vue envahir par des millions d’immigrés en provenance d’Afrique, du Proche et du moyen-Orients. C’est un double avantage pour les sponsors d’Obama (et de Dame Hillary, la perdante) : on accroît la consommation européenne et on pourrit ses sociétés par l’agent le plus pernicieux qui soit, l’islam violent, djihadiste, sectaire et rétrograde.
Enfin, la doctrine globalo-mondialiste a créé, dans les années 1990, le « Droit d’ingérence »… rappelez-vous encore ce merveilleux Kouchner qui voulait lancer la France en guerre contre l’Iran chiite dont le président (effectivement maboule) injuriait quotidiennement l’État d’Israël et contestait la réalité même de la Shoah, source perpétuelle de royalties.
Cette ingérence a échoué partout : la République centrafricaine, le Mali, la Libye (et il ne faudrait pas oublier le Tchad ni l’ex-Haute-Volta ou Burkina-Faso) sont ingouvernables, minés par l’islam djihadiste que l’intervention française n’a su maîtriser. Bien au contraire, l’intervention de « diables étrangers » n’a fait qu’accroître fort logiquement les effectifs des agents de la subversion. Les gouvernants français (mais aussi britanniques – en Irak et en Afghanistan - ou italiens – en Libye) se sont comportés en bons petits soldats – légèrement abrutis – du sieur Obama.
Abrutis, parce qu’il faut soit être très stupide, soit avoir des raisons personnelles, pour continuer à détruire l’outil industriel national, gêner considérablement l’agriculture et la pêche, pénaliser le commerce extérieur en acceptant des conditions imposées par les globalo-mondialistes (via leurs valets de l’organisme supranational de Bruxelles), enfin pour admettre d’énormes quantités d’immigrés-« réfugiés »-envahisseurs extra-européens en des pays où existent une foule de chômeurs (un peu plus de cinq millions, toutes catégories réunies, pour la seule France).
Obama s’en va et sa candidate est battue. Tant mieux ! Nul Président US depuis Franklin Roosevelt n’a autant fait pour détruire l’Europe (son successeur Harry Truman fut, au contraire, un bienfaiteur de l’Europe au nom d’une communauté d’origine que cet homme de bon sens se refusait à ignorer). Il reste à espérer que les USA, où Président et Congrès sont du même parti, vont calmer le jeu politique mondial, en évitant de pourrir davantage la situation européenne et celle des rives du Pacifique.
Trump apporte un espoir de relations moins tendues avec la Chine et la Russie. Peut-être voudra-t-il bien s’occuper de la misère industrielle de son énorme pays et, durant les quatre prochaines années, oublier de pourrir la vie des Européens et se désintéresser du « devoir d’ingérence » dans les pays du Tiers-Monde où l’on joue les prolongations du triste XXe siècle. Peut-être s’agira-t-il d’un Président qui n’utilisera plus les immigrés mahométans comme d’agents de pourrissement des sociétés occidentales.
Du moins peut-on l’espérer.
12:02 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La victoire de Trump, c’est le contraire de la dédiabolisation du FN
Jacques Chassaing Riposte laïque
La première à avoir félicité le nouveau président outre-atlantique, est paraît-il la présidente de l’ersatz du Front national. L’original ayant été cofondé par son propre père, Jean-Marie Le Pen, exclu depuis.
Or, en ce jour mémorable, faut-il rappeler à Marine (puisque désormais, sa com de campagne écourte son patronyme) que la victoire de Trump découle de la clarté de ses propos, notamment en matière d’immigration. Il suffit de repasser les vidéos de sa campagne pour être convaincu qu’un discours de vérité paie. Et surtout quand ce discours est en parfaite adéquation avec les aspirations du peuple.
C’est de cet exemple que doit s’inspirer immédiatement son parti. En termes simples, raffermir son discours sur deux axes : DÉSISLAMISATION et REMIGRATION et leurs corollaires. Et accepter une union équitable des partis et formations patriotiques.
A défaut, elle prend la responsabilité de l’échec pour 2017.
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C'est clairement un réveil du peuple blanc américain
Réaction de Thomas Joly,
Secrétaire général du Parti de la France :
Contre toute attente, Donald Trump remporte l'élection présidentielle américaine. Face à l'oligarchie, les médias quasiment tous pro-Clinton, les lobbies, les minorités ethniques, le show-bizz, etc.
C'est clairement un réveil du peuple blanc américain qui adresse un énorme coup de pied aux fesses de l'Establishment qui le méprise depuis tant d'années.
08:59 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Parmi les bons moments de la vie...
07:55 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
PAS DE CHÈQUE EN BLANC AU VAINQUEUR !
Réaction d'Yves Bataille (à Belgrade)
J'en vois qui postent (NDLR : sur Facebook) des drapeaux américains. Ils confondent la victoire de Trump avec la défaite de Clinton. Ce n'est pas la même chose et nous ne sommes pas des américains (U$).
Ce qui est le plus important c'est la défaite de Clinton car celle-ci représente l'oligarchie financière, le complexe militaro-industriel, la domination médiatique, les Ong de Soro$, l'empire du showbiz, la dégénérescence sociétale et la guerre mondiale.
Maintenant l'Amérique ne repose pas sur un homme mais sur un système. Il faut voir ce que Trump fera de sa victoire, s'il démantèle les bases US dans le monde, s'il dissout l'OTAN et comment va se comporter l'aigle blessé dans les domaines qui importent...
07:46 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 08 novembre 2016
Marc Rousset présente son nouveau livre sur TV Libertés
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Un nouveau roman vient de sortir aujourd'hui : L'ÉDIT DE MANTES
20:02 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 19 novembre à Strasbourg : conférence de Vincent Vauclin (La Dissidence française)
09:18 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vendredi 25 novembre : soirée Livr'arbitres à Paris
09:15 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 07 novembre 2016
Docteur Merlin sur TV Libertés
Le commander en ligne cliquez ici
19:11 Publié dans CD, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dans le n°44 (automne 2016) de Synthèse nationale
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La bêtise dangereuse
Bernard Plouvier
Pour un État, pour une Nation, la franche bêtise, la sottise crasse installées au Pouvoir, ou dans ses apparences, c’est la ruine assurée pour une génération, voire davantage. C’est ce qui est arrivé à la France depuis 1976.
Durant les années 1960, un certain patronat – celui des travaux publics, du textile et de la métallurgie – avait commencé d’importer des travailleurs extra-européens, en lieux et place ou en concurrence des Italiens et des Portugais, puisque le « rideau de fer » soviétique avait tari l’afflux des travailleurs polonais, si important durant l’entre-deux-guerres.
Lors de ces « golden sixties », tout se passait assez bien : les matières premières étaient bon marché, le plein emploi assuré et les immigrés maghrébins limitaient leur délinquance à des rixes internes, pour des raisons de politique exotique qui n’intéressaient personne. La ville de Roubaix, où l’auteur de ces lignes passait enfance et adolescence, était prospère en plus d’être un havre de paix sociale (sauf durant les chienlits électorales, où les communistes s’ébrouaient pour freiner leur déclin déjà évident).
Vinrent le premier choc pétrolier (1973) et la navrante dénatalité des autochtones, évidente dès la première moitié de la décennie 70. En 1976, deux politiciens-liges du capital industriel et commercial français – le Président Giscard d’Estaing et son très ambitieux premier ministre Jacques Chirac – crurent intelligent de renforcer une consommation intérieure stagnante par le décret sur « le regroupement familial des travailleurs immigrés » (paru au JO le 29 avril), aussitôt comparé, par ceux qui avaient quelques connaissances historiques, au funeste Édit de Caracalla. Le 9 novembre 1994, ce décret fut « consolidé » dans sa capacité de nuisance.
Entretemps, la situation sociale avait bien changé. Dès 1983, le cap des trois millions de chômeurs était franchi, on parlait de « délocaliser » les entreprises en des zones de plus bas salaires et de moindre protection sociale, le pays commençait à voir fleurir de multiples zones de non-droit et les images d’émeutes raciales égayaient ou consternaient régulièrement les téléspectateurs français (et britanniques, d’ailleurs).
L’An 2000, peut-être pour fêter l’approche du 3e millénaire, de merveilleux démagogues, brouillés avec les règles les plus élémentaires de calcul du prix de revient (on peut être sorti de l’ENA et n’être pas capable de passer avec succès le Certificat d’études primaires), abaissèrent à 35 heures la durée de travail hebdomadaire, mais 35 heures payées 40 (l’on était déjà passé de 40 à 39 heures, dans les mêmes conditions, au début de l’ère Mitterrand). Officiellement, cette « loi de progrès social » avait pour but de « favoriser l’emploi »… alors même qu’elle accroissait les coûts salariaux des entreprises de 10% ! Le « peuple de veaux » (appellation d’origine gaullienne contrôlée) applaudit, puis s’étonna de voir grandir les chiffres du chômage.
En 2008, selon les statistiques officielles (volontiers « remodelées » : cela fut toujours considéré comme un privilège régalien), 10% de la population française était immigrée et 20% des « Français » étaient fils ou filles d’immigrés, les Africains – noirs et maghrébins – fournissant plus de la moitié de ces deux lots (mais aussi 80% des hôtes des maisons d’arrêt).
De nos jours, la ville de Roubaix, à très forte majorité maghrébine, est devenue une cité où s’agitent des clans rivaux de narcotrafiquants, où la délinquance est énorme, et où l’on constate des zones de « nettoyage ethnique » (entendre : des quartiers d’où l’on chasse les autochtones blancs pour les remplacer par des musulmans ; pour les initiés, c’est le cas du quartier de l’Épeule). Et l’on pourrait en dire autant de zones entières de Tours-Nord, Joué-lès-Tours, Marseille, Villeurbanne, Rouen-Sotteville etc. etc. etc.).
En 2016, le chômage réel (toutes catégories associées) dépasse le niveau des cinq millions, en France. La Dette de l’État obère les Finances publiques pour deux ou trois générations, les salaires (au moins pour les emplois à faible qualification) sont quasi-bloqués depuis une dizaine d’années alors que les prix alimentaires de détail ont crû depuis l’introduction de l’euro. Quant au terrorisme musulman, l’actualité des années 2014-2016 démontre à l’évidence qu’il est devenu une institution nationale, voire un objet d’exportation… en bref : tout va mal. Et l’on trouve naturel d’accroître encore le nombre d’immigrés d’origine extra-européenne, musulmans pour l’écrasante majorité d’entre eux.
La bêtise (apparente) des gouvernants est rarement gratuite. On peut même affirmer qu’elle est télécommandée par ceux à qui ce crime d’État profite. En revanche, la passivité & l’inertie des peuples sont énormes. Toutefois, il suffit d’une minorité pour faire éclater un monde de pourriture et d’absurdité. Après tout, nos ancêtres se sont lancés dans le mouvement insurrectionnel durant les années 1789-1794, alors que la France se portait infiniment mieux sous le débonnaire Louis XVI qu’en Chiraquie, en Sarkozie ou en Hollando-Vallserie.
Il est vrai qu’en 1789, quand il s’était agi de voter pour désigner les députés aux États-Généraux, seuls les hommes avaient eu le droit d’opiner (quelque fût leur niveau de fortune) : ni les femmes (sauf les veuves devenues chefs de famille, qui eurent droit de vote par l’entremise d’un avoué), ni les vagabonds, ni les non-Français n’avaient alors le droit d’influer directement sur la vie publique. Heureux temps !
12:35 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |