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jeudi, 02 février 2017

Faut-il des « Représentants du peuple » ?

KJHG.jpgBernard Plouvier

Il aura fallu plus de deux millénaires pour que soit, en apparence, mise en application la phrase d’Aristote : « La peuple des citoyens est seul détenteur de la puissance légitime » (in Politique).

Auparavant, de délicieux roublards usurpaient l’autorité au nom de l’excellence de leur lignée, de leur fortune ou d’un prétendu ordre divin, ou encore par la merveilleuse légitimité d’élections truquées, comme ce fut le cas dans ces « démocraties grecques » ou cette République romaine, qui enchantent les historiens universitaires, oublieux d’un petit détail, minime on en conviendra volontiers. En Athènes, à Corinthe, à Thèbes ou à Rome etc., le bon peuple des citoyens, assemblés par classes de richesse, n’avait que le droit de choisir entre quelques candidats présélectionnés par un Sénat ou tirés au sort par un collège de pontifes… et, comme par hasard, le sort ou la sélection n’amenaient jamais que des noms de riches ou de très riches.  

Au XIIIe siècle, l’aristocratie, le haut-clergé, l’Université, les municipalités d’Angleterre et du Pays de Galles imposèrent à Jean Sans-Terre une assemblée décidant la levée, l’assiette et la répartition des impôts et disputant au monarque la souveraineté. Ces Communes, composées de riches ou de leurs porte-parole, n’ont jamais prétendu représenter le menu peuple, dont l’avis n’intéressait personne.  

Manifestement, sur ce dernier point, rien n’est changé dans la plupart des pays dits de « démocratie ». Quelques professionnels de la politique – 600 petits rois-députés et autant de chenus sénateurs, pour l’exemple français ; nettement moins pour l’exemple allemand – tranchent souverainement de problèmes aussi graves que la peine de mort, l’avortement de complaisance, l’immigration d’origine extracontinentale, la destruction du tissu industriel du pays, la défense et le risque d’introduction d’ennemis potentiels au sein des forces armées etc., sans prendre le moins du monde l’avis du souverain légitime : la Nation.

Alors que l’on ne vienne pas nous dire qu’il est sans importance d’opiner sur le sujet de la représentation du peuple souverain et sur les conditions de sa désignation.

Dans un monde idéal, la Nation - composée des seuls autochtones et de quelques individus naturalisés après quelques décennies de bons et loyaux services rendus à la Nation souveraine et à l’État – n’aurait qu’à remettre, pour une durée limitée, l’ensemble des pouvoirs à un homme jugé exceptionnel, un être digne de confiance du fait de sa probité et de sa compétence. Dans une telle Utopie, la notion de contrepouvoir ou de surveillance ne se poserait pas : le potentat prendrait l’avis de la Nation pour chacun des grands choix de société. Les rares lecteurs qui ont davantage de connaissances historiques que ceux, innombrables, qui sont intoxiqués par un dogme politico-sociologique ont reconnu la théorie du populisme.

En pratique, il est fort rare que l’homme providentiel ne devienne pas mégalomaniaque ou ne soit plus ou moins vite exclu du Pouvoir par des rivaux jaloux ou par l’intervention occulte d’une grande puissance prédatrice. Mustafa Kemal fut un populiste très bienfaisant jusqu’à sa mort, étant juste un peu rude avec les allogènes et les fanatiques religieux trop remuants ; Juan Perón et Getulio Vargas furent des exemples de populistes très efficaces, chassés du Pouvoir par les services secrets made in USA.

Il est évident que les riches et les super-riches n’aiment pas trop les populistes et préfèrent les régimes où les représentants du peuple sont nombreux et influents, capables de plaider la cause des hommes et des femmes d’affaires auprès des nombreux relais administratifs. Comme les media qui comptent sont aux mains des riches, très logiquement, le bon peuple hurle qu’il veut des représentants.

Longtemps, on décida que seuls les riches étaient intelligents, sages et avisés. En conséquence, ils étaient seuls dignes d’élire ces merveilleux représentants. Ce fut le système censitaire, qu’au XXe siècle, certains techniciens voulurent réactualiser par un système corporatiste de représentation nationale, qui avait au moins en sa faveur la légitimité du travail, d’autant que nombre de ses partisans réclamaient le droit de vote pour les mères de famille élevant leur(s) enfant(s).  

La mode contemporaine est au suffrage universel, simplement limité par l’âge de la majorité, variable selon les pays. Se pose de ce fait un énorme problème : toutes les voix doivent-elles compter ?

Dans le cas d’une réponse positive, le bon sens, la logique veulent que l’on tranche en faveur du régime électoral à la proportionnelle intégrale… ce qui fait hurler les sceptiques, qui prétendent que cela multiplie inutilement les partis et n’entraîne que des gouvernements de coalition. À ceux-là, il est simple de répondre qu’en cas de crise majeure de société, l’unité se fait autour d’un seul thème : la survie de la Nation. Hors crise, les avis divergent et c’est naturel. La Ve République française n’a pratiquement eu que des gouvernements de coalition, où une part était presque toujours faite au marécage centriste.

L’unique différence entre des scrutins à la proportionnelle et des scrutins d’arrondissement, tient à la féodalité qu’entretient ce dernier mode d’élection… et, la nature humaine étant ce qu’elle est, la corruption est d’autant plus grande que les agents corrupteurs peuvent compter sur l’assise de l’élu, soit son emprise sur « son secteur » et sa longévité.         

Si l’on veut absolument d’une représentation du peuple, il faut déterminer son rôle avec précision : législatif, budgétaire ou surveillance intégrale de l’exécutif, en se souvenant que plus une assemblée joue de rôles différents, plus l’exécutif est faible : c’est le véritable sens du mot jacobinisme. Item, il faut procéder de la façon la plus démocratique qui soit pour sa désignation. Il faut, enfin, limiter la durée d’éligibilité des candidats et décider de ce que doivent être leurs qualifications, en répondant à cette épineuse question : comment un individu qui n’a jamais travaillé efficacement pour la société pourrait-il lui rendre le moindre service ?

Le système français est indéniablement très mauvais : corrompu, inefficace et inexpert, parce qu’il est composé de professionnels de la politique, de causeurs, d’esbroufeurs et non de citoyens qui ont fait leurs preuves dans le monde du travail. Après tout, si l’on ne veut que du théâtre, il existe de bons professionnels, assurément meilleurs comédiens que les clowns qui s’agitent dans les assemblées et les coulisses.  

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Samedi 11 février à Chambéry : création de la section Civitas

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Lyon, vendredi 3 février, conférence de Pierre Vial sur Patrick Pearse

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Ce vendredi 3 février à 19h30 : nouvelle conférence du Cercle du Coeur Rebelle au local Le Pavillon Noir ! Pierre Vial interviendra sur l'engagement du nationaliste Patrick Pearse pour une Irlande libre. Entrée gratuite.

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Civitas annonce ses premiers candidats pour les législatives de juin prochain

Isère, 2e circonscription :

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Alexandre Gabriac, candidat CIVITAS aux législatives 2017 sur la deuxième circonscription de l’Isère (Échirolles, Eybens, Saint-Martin-d’Hères, Vizille) Alexandre Gabriac, 26 ans, est marié, père d’un enfant et travaille dans le secteur commercial.

Il milite depuis ses 13 ans dans la mouvance nationale, a été candidat à plusieurs élections dans l’Isère et a été élu plus jeune conseiller régional de France en 2010 sur la liste de Bruno Gollnisch. Par la suite, il a créé et dirigé les Jeunesses Nationalistes, dissoutes par le gouvernement socialiste via décret présidentiel en 2013.

Alexandre Gabriac a pris des responsabilités au sein de CIVITAS en 2016 pour continuer son combat sur nos principes politiques sans concession.

Sa suppléante, Christiane Canestrari, 30 ans, mère de trois enfants, travaille dans le secteur de l’enfance. Elle a milité quatre ans au Front National et a été élue conseillère municipale d’Échirolles en 2014. Elle a quitté le néo-FN en octobre 2014 pour fonder le groupe d’élus nationalistes indépendant Échirolles Fait Front ; elle a déjà été suppléante aux élections départementales de 2015, sur le canton d’Échirolles également.

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mercredi, 01 février 2017

Face à la répression qui frappe Pierre Cassen et Christine Tasin, un comité national de soutien se met en place

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Laisserez-vous périr la liberté d’expression en France ?

Si la réponse est non, accepterez-vous de faire partie du Comité de soutien de Pierre Cassen et de Christine Tasin ?

Ces deux militants laïques combattent depuis plus de dix ans pour notre pays, en attirant l’attention des Français sur les risques consubstantiels à l’islam et en réclamant une application stricte de la loi de 1905 dite de séparation des Eglises et de l’Etat.

Or, depuis l’élection de François Hollande, des dizaines de procès ont été faits (ou sont en cours d’instruction) au fondateur de Riposte laïque et/ou à la Présidente de Résistance républicaine. 40 dépôts de plainte contre différents contributeurs de Riposte laïque dont un grand nombre touchent son fondateur Pierre Cassen, accusé d’être le véritable directeur de publication de Riposte laïque suisse et 12 contre Christine Tasin pour ses écrits ou ses discours sur Résistance républicaine… Si on n’en a pas oublié…

Sur dénonciation de la Licra, de la LDH, de SOS racisme, du Mrap, du CCIF, d’associations musulmanes liées à l’UOIF ou au CCIF… Sur plaintes de Cazeneuve, Hidalgo, Bergé, Fourest, de préfets socialistes, de maires de gauche, de journalistes… et sur plaintes diligentées, carrément, par le parquet, alias le Ministre de la Justice, pour ne pas parler des machines infernales de délation crées par Manuel Valls, le Pharos et la Dilcra.

L’élection de Hollande et de son équipe a été le début d’une chasse aux sorcières impitoyable. Ces apôtres de la liberté d’expression qui défilaient main dans la main avec l’UOIF au lendemain du massacre de Charlie Hebdo en criant « je suis Charlie » se sont révélés être les apôtres d’une nouvelle Inquisition, décidés à interdire toute critique de l’islam.

Chacun est bien entendu libre de défendre l’islam, de ne pas être d’accord avec Christine et Pierre. La liberté d’expression c’est de pouvoir débattre, de pouvoir échanger, argumenter… Or ces nouveaux Torquemada ont décidé d’interdire même de discuter, d’échanger, de penser…

C’est pour cela que nous demandons l’abrogation de la loi Pleven du 1er juillet 1972. Un procès très important aura lieu le premier mars prochain, celui de Christine Tasin, poursuivie par le parquet sur dénonciation de la Licra, pour avoir dit « islam assassin » après l’assassinat de 2 de nos policiers à Magnanville par un terroriste musulman ayant laissé un enregistrement dans lequel il cite des sourates du coran… Si Christine Tasin était condamnée ce serait très grave, cela créerait une jurisprudence telle que plus personne, en France, ne pourrait critiquer l’islam. Nous nous retrouverions comme avant 1789, avec un délit de blasphème institutionnalisé de fait et l’application des lois musulmanes sur notre territoire.

C’est pourquoi nous vous remercions de bien vouloir dire votre attachement à la liberté d’expression en faisant partie du comité de soutien à Pierre Cassen et Christine Tasin.

Plus vous serez nombreux à signer plus nos dirigeants comprendront, en cette période électorale, qu’ils jouent avec le feu en voulant museler les Français.Voici la liste des premiers signataires :

PREMIERES SIGNATURES

DU COMITE DE SOUTIEN

Martial BILD, directeur des programmes du Groupe Libertés (TV Libertés, Radio Libertés, Euro Libertés)Hugues BOUCHU, président de la Ligue francilienneRenaud CAMUS, président du Parti de l’In-nocence et du NONJean-Louis CHOLLET, Designer-Architecte d'Intérieur-Artiste Libre Expressionniste EngagéGeorges CLEMENT, président du Comité Trump France et du Comité LépanteTarick DALI, porte-parole de la Droite libreChristian DELCROIX, conseil d’entrepreneursHenri DUBOST, responsable d’émission à Radio courtoisieFabien ENGELMANN, Maire de Hayange, Conseiller régionalJean-Yves LE GALLOU, ancien député européen, président de PolemiaNicolas GARDERES, avocat à la CourNicolas GAUTHIER, journalisteRoland HELIE, Directeur de Synthèse nationaleRené MARCHAND, islamologue, journaliste et écrivainPhilippe MILLIAU, président du Groupe Libertés (TV Libertés, Radio Libertés, Euro libertés)Jean-Marc MOSKOWICZ Europe IsraelKarim OUCHIKH, président du SielAlain de PERETTI, Président de Vigilance halalFrédéric PICHON, Président du Collectif des Avocat LibresGérard PINCE, essayiste, Romancier, Président de la Free world AcademyRichard ROUDIER, président de la Ligue du MidiGuy SEBAG, avocat au barreau de Paris, retraitéJosyane SOLARI, conseiller municipal, Aix en ProvenceMarc Le STAHLER, Minurne – RésistanceJean-François TOUZE, Rédacteur en chef de "Confrontation"Christian VANNESTE, président du RPF et de la Droite libre, ancien députéUli WINDISCH, responsable de Les Observateurs.ch

Pour signer la pétition cliquez ici

14:01 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 25 février, 15 h, Paris, manifestation unitaire pour la priorité aux Français...

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00:18 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 31 janvier 2017

Le Parti de la France annonce 4 candidats en Bretagne

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31/01/2017 – 09h00 Lorient (Breizh-Info.com) – Carl Lang, président du Parti de la France et Lorrain de Sainte Affrique, secrétaire Général des Comités Jeanne ont animé samedi 28 janvier dans le Morbihan un déjeuner / débat lors duquel ils ont annoncé 4 candidatures de ce parti pour les élections législatives en Bretagne administrative.
Ainsi, seront candidats :

– Marie-Anne Haas sur la 6 ème circonscription du Finistère (29)
– Jean-Paul Felix sur la 4 ème circonscription Ploërmel (56)
– Alain Lyon sur la 3 ème circonscription Pontivy (56)
– Jean-Marie Lebraud sur la circonscription de Redon (35)

Deux autres candidats, sur Vannes et Lorient, devraient également être investis prochainement.

Les candidats seront présentés sous une étiquette regroupant plusieurs partis, comités et associations qui défendront « La droite patriotique, nationaliste et souverainiste ». « Nous serons nombreux à défendre les valeurs de la vraie droite nationale en Bretagne et en France » ont déclaré les deux animateurs de la journée.

Carl Lang et Lorrain de Saint Affrique ont également annoncé que Jean-Marie Le Pen soutenait ces candidatures – qui pourraient constituer une concurrence, à la marge, vis à vis du Front national.

Estimant que le Front national prenait actuellement « un virage à gauche », et même « à gauche de Mélenchon », Carl Lang explique que « faire de la politique électoraliste ne correspond pas à nos valeurs, au PDF nous sommes là pour défendre la France, notre culture, notre histoire, nos familles.»

Les candidats appellent à « résister à la colonisation et à l’islamisation de notre pays », estimant ne pas se reconnaitre dans les propos de Marine Le Pen qui avait déclaré que l’Islam n’était pas incompatible avec la République française. Ils appellent également à revoir la PAC et ses dérives mais insistent aussi sur l’interdiction de l’abattage Halal et plus globalement, sur le respect de la condition animale.

 

09:25 Publié dans Législatives 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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08:17 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un réquisitoire contre le Boboland

Guilluy.jpgGeorges Feltin-Tracol

Détesté des universitaires qu’on ne voit jamais sur le terrain et attaqué régulièrement par Libération, ce qui indique un sens élevé de liberté intellectuelle, le géographe Christophe Guilluy continue, imperturbable, son examen socio-territorial de l’Hexagone. Après Fractures françaises en 2013 et La France périphérique en 2014, il vient de publier Le crépuscule de la France d’en haut chez Flammarion (253 p., 16 €), son ouvrage le plus politique.

Consultant réputé auprès des collectivités locales, l’auteur parcourt la France et constate de fortes déchirures géo-sociologique qu’il associe à une relance d’une nouvelle lutte des classes. Sous la contrainte conjuguée de la mondialisation, du libre-échange et de la mise en concurrence des salaires et de la main d’œuvre, l’espace français se scinde en trois aires inégales et disparates : des métropoles prospères et ouvertes au monde, des banlieues de l’immigration adossés aux métropoles qui profitent de leur dynamisme socio-économique, et des contrées périphériques déclassées, de loin les plus nombreuses et les moins aidées.

Ainsi disloquée, la France devient une véritable « société américaine ». « Les territoires métropolitains, explique Christophe Guilluy, ne sont pas seulement le lieu de captation du patrimoine, des richesses et de l’emploi, ils sont aussi de la production de la fabrication de la pensée unique, ce discours du système médiatique et politique que permet aux classes dominantes de dissimuler le réel, celui d’une société inégalitaire et sous tensions, derrière la fable de la société ouverte (pp. 15 – 16). » S’épanouissant dans de « nouvelles citadelles » métropolitaines, administrations centrales parisiennes et bobos défigurent par des projets coûteux, stupides et polluants la « France profonde » à Bure, à Notre-Dame-des-Landes, à Civens, à Roybon. Ils y installent même maintenant des immigrés clandestins tolérés. Ces manières détestables accroissent les tensions sociales.

Frappées par des « polycrises » économique, sociale, identitaire et écologique, les catégories populaires et moyennes en voie de paupérisation accélérée — qui ne résument pas exclusivement aux Blancs —, répondent par une sécession tranquille qui se formalise en « contre-société » sédentaire et localiste. Les gens ordinaires comprennent en effet que la cohésion sociale, la décence commune et le sentiment d’appartenance au village, au bourg et au quartier représentent un modeste mais salutaire gilet de sauvetage. En l’absence d’une politique volontariste d’aménagement raisonné du territoire, deux sociétés potentiellement conflictuelles s’élèvent par conséquent sur le même sol. Le crépuscule de la France d’en haut annonce un horizon plus que tempétueux.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 18, diffusée sur Radio-Libertés, le 27 janvier 2017.

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Une justice d’exception se met en place contre Christine Tasin et Pierre Cassen

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COMMUNIQUE DE PRESSE DE RESISTANCE REPUBLICAINE ET RIPOSTE LAIQUE

Il suffit d’écouter les propos ahurissants et scandaleux du préfet Clavreul, mis en place par Manuel Valls à la tête de la Délégation Interministérielle à la Lutte contre le Racisme et l’Antisémitisme (Dilcra) pour comprendre ce qui se passe réellement en France.

 

Tenant des propos dignes des pires commissaires politiques de pays totalitaires, cet homme avoue crûment qu’il va « cibler un certain nombre d’adversaires, et ne plus les lâcher ». Et il désigne ceux qui, selon lui, inciteraient à la haine sur la toile. Or, dans l’idéologie de ce régime, à cause de la loi Pleven et de ses extensions, critiquer l’islamisation de la France serait inciter à la haine contre les musulmans.

On comprend mieux les conséquences du discours de Clavreul, quand on découvre le harcèlement judiciaire que décrit la présidente de Résistance républicaine, dans ce texte accablant pour un gouvernement qui instrumentalise sa police et sa justice pour réduire au silence les lanceurs d’alerte contre le péril islamique qui menace notre pays. Cliquez ici

Quant à Pierre Cassen et le site Riposte Laïque, cela dépasse les limites imaginables dans un pays dit démocratique. Ce régime ne digère pas que celui qui a fondé ce site en 2007 n’en soit plus responsable depuis qu’en 2012, l’association Riposte Laïque Suisse en a pris la responsabilité. Il ne peut supporter qu’une décision de justice, en mars 2013, ait officialisé cela. L’objectif de ce gouvernement, qui a mis en place un véritable cabinet noir pour lutter contre les islamo-critiques, est de le faire tomber par tous les moyens, y compris en prenant des libertés avec le droit. Pour cela, ce cabinet noir orchestre plaintes et procédures, n’hésitant pas à violer le secret de l’instruction pour alimenter toujours davantage de procédures contre Riposte Laïque, qui a dépassé ce jour le chiffre inimaginable de 40, alors que jusqu’en 2012, une seule plainte avait été déposée contre RL.

Convoqué systématiquement à chaque plainte déposée contre ce site, qu’elle émane de Cazeneuve, Hidalgo, Bergé, Fourest, de préfets socialistes, d’associations dites anti-racistes ou musulmanes, de journalistes ou de maires de gauche, Pierre Cassen a été, d’autre part, victime d’une perquisition policière, en avril 2016, sur requête du juge Batoz. Son ordinateur et son téléphone portable ont été confisqués, dans un contexte où des milliers de djihadistes, sur le territoire français, sont prêts à passer à l’action, selon l’ancien juge Fenech.

Encore plus grave, s’appuyant sur le seul rapport de police de la Brigade de Répression de la Délinquance aux Personne (BRDP), des juges ont décidé de considérer que Pierre Cassen devait dès ce jour répondre, en tant que directeur de publication, de tous les procès intentés contre Riposte Laïque. Autrement dit, de manière totalement arbitraire, avant que ne se soit tenu le procès quant à son éventuelle responsabilité de directeur de publication, il est déjà considéré par la justice comme tel, et devrait en assumer les conséquences.

Ainsi, le préfet Clavreul a-t-il mis ses paroles (« cibler les adversaires, et ne plus les lâcher ») en actes. Il a déposé plainte contre Pierre Cassen en personne, lui réclamant 20.000 euros de dommages et intérêts, et lui exigeant de payer ses frais de justice, parce que, sur RL, une contributrice, Lucette Jeanpierre, l’a comparé, après ses propos (voir vidéo ci-dessus) à un « kapo de la toile » et a écrit qu’il aurait fait merveille sous Goebbels, Staline ou Pol Pot. Ils veulent donc juger Pierre Cassen à Versailles, suite à cette plainte du préfet socialiste proche de Manuel Valls. Suite à une autre plainte du procureur de la République en personne, après à deux articles de Maxime Lépante, Pierre est également convoqué devant la 17e Chambre, le 22 mars, pour y être jugé à nouveau en tant que directeur de publication.

C’est d’autant plus grotesque que la même 17e Chambre a condamné, en avril 2016, le président suisse de Riposte Laïque, coupable d’avoir diffusé un texte très critique d’un apostat de l’islam sur ce dogme. C’est d’autant plus ridicule qu’un autre jugement, ordonné par une ancienne collaboratrice de Christiane Taubira, le juge Caroline Kuhnmuch, a condamné, pour avoir publié la photo de deux caissières voilées d’H et M, peu de temps après, la directrice des éditions de Riposte Laïque, qui n’a pourtant rien à voir avec la responsabilité du site RL. Mais dans quel pays sommes-nous ? La justice est-elle encore rendue au nom du peuple français, ou en celui d’idéologues fanatiques qui se servent de l’appareil d’Etat pour régler leurs comptes, avant que le peuple de France ne se débarrasse d’eux ?

En accélérant les procédures, en prenant des libertés avec toute notion de droit, ce véritable cabinet noir, mis en place par ce gouvernement, confirme les propos du préfet Clavreul, et entend interdire, en pleine campagne électorale, toute dénonciation de l’islamisation de la France, sur laquelle la plupart des candidats observent un silence assourdissant.

Nos avocats vont bien évidemment contre-attaquer, dans les jours qui viennent. Quant à nous, nous allons communiquer massivement, sur la réalité du harcèlement que nous subissons, comme d’autres sites de la réinfosphère. Nous ferons connaître toute l’ampleur des plaintes qui nous submergent, et nous coûtent beaucoup d’argent et de temps. Nous organiserons, le mardi 14 février, à partir de 19 heures, une conférence de presse, à Paris, avec des avocats et des personnalités, pour défendre la liberté d’expression, donc celle de critiquer l’islamisation de notre pays, permise par l’invasion migratoire voulue par les mondialistes.

A cette occasion, nous interpellerons les candidats aux présidentielles, sur la nécessaire abrogation de la loi Pleven, condition indispensable à un retour d’une parole libre en France.

 

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L’hypocrisie et la licence sexuelle du Net

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Bernard Plouvier

Le scandale en nos jours de froidure intense (nous vivons, c’est bien connu, une « période de réchauffement climatique ») serait le silence, effectivement étonnant de la presse bobo-globalo-mondialiste de langue française, sur la condamnation par un tribunal britannique, en date du 14 décembre 2016, de l’affairiste Christophe Bejach – français par son passeport, cosmopolite par ses activités – pour pédophilie, apparemment passive.

Que cet individu ait été un proche d’un ex-ministre socialiste et l’un des fondateurs d’un « groupe de réflexions » socialo-friquées – le think tank Terra Nova – déclenche aussitôt les hurlements des uns et des autres… et l’on y va de la comparaison avec un autre pseudo-socialo ultra-friqué, ex-candidat officieux à la Présidence de la République, exclu, banni, honni pour cause d’errements sexuels répétés (on aurait pu tout aussi bien le répudier pour cause de soumission à la finance cosmopolite, ce qui est infiniment plus grave et plus pernicieux à la Nation française quand on brigue les apparences du Pouvoir).

Or, il semble que l’affairiste condamné chez Sa Gracieuse Majesté se soit rendu coupable d’achat et de possession de photographies pédophiles. Que ce soit ce que mon papa chéri appelait en son temps « une dégueul… », c’est une évidence, mais ouvrons et nos yeux et notre Web (variantes : toile, Net etc.). On en trouve par dizaines de milliers de ces « choses »… et l’on ne comprend même pas que ce commerce de « photo cochonne », qui fut longtemps un quasi-monopole bien typé, existe encore, étant donné la concurrence gratuite ou très peu onéreuse du Net.

En bref : il est évident qu’il faut lutter contre l’ignominie qu’est l’exploitation sexuelle des mineurs d’âge (sans oublier qu’il est des mineurs qui sont réellement des pervers précoces et que nombre de parents sont complices, lorsqu’il existe des avantages matériels à la clé). Il est évident que nos médias trient les informations (cela fut toujours un droit régalien).

Mais il faut aussi constater que notre société est encore plus hypocrite que celle d’avant 1914 : c’est la Grande Guerre et non la fumisterie psychanalytique qui libéra la sexualité populaire en Occident, les élites étant très souvent débauchées en toute époque. Le Net offre aux cerveaux, indignés ou hyperréceptifs, absolument tous les choix sexuels possibles, jusqu’aux plus pervers : zoophilie et crimes sanglants, certifiés authentiques.

Plutôt que de s’indigner d’humains au comportement de porcs (il est probable qu’ils aient toujours existé), il serait bon de réfléchir à ce que nous avons fait de cette société libérale-mondialiste où l’information et la désinformation touchent tous les domaines, y compris celui de l’intimité qui ne devrait servir qu’à l’épanouissement de chacun et vire trop facilement à la pure ignominie.

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dimanche, 29 janvier 2017

Le meeting de Jean-Marie Le Pen à Palavas-les-Flots



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Le Journal du Chaos de cette semaine

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16:10 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Philippe de Villiers dimanche 22 janvier lors de la Marche pour la vie

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Le prix du Cercle Renaissance sera remis le 1er février à Jacques Trémolet de Villers

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Le Prix Renaissance 2017 sera remis le 1er février prochain par Philippe de Villiers à Me Jacques Trémolet de Villers (en photo ci-dessus) pour son dernier ouvrage, Jeanne d'Arc, le Procès de Rouen (éditions Belles Lettres), lors du diner de gala du 47e anniversaire du Cercle Renaissance.

Renseignements et participation, écrire à : Cercle Renaissance, 138 rue de Tocqueville, 75017 Paris Tél : 01 42 27 48 22. Consultez le site du CR cliquez ici

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Lundi midi, Carl Lang et Jean-Marie Le Pen invités sur Radio Courtoisie par Michel de Rostolan

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Invités de Michel de Rostolan, Carl Lang, Jean-Marie Le Pen et René Bouin interviendront sur le thème de « la renaissance de la France, terre des Arts, des armes et des lois » le lundi 30 janvier de 12h à 13h30.

11:23 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

De la boue, du fric et du sang

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Bernard Plouvier

Du clan Sarkozy sont venues les premières attaques à l’encontre de F2 (François Fillon), candidat déclaré de la droite molle et ultra-classique à la présidentielle. On a même vu une ex-Gardienne des Sceaux de la Ripoublique, qui n’est pas plus une rosière que sa famille immigrée n’est composée de prix de vertus, la trop célèbre Dati, susurrer que son ex-premier ministre traînait des casseroles, vraies ou imaginaires… histoire de faire parler d’elle en un moment où tout le monde trouvait que l’air était moins irrespirable depuis qu’on l’avait oubliée.

La boue n’épargne pas le mignon Macron, dont la vie privée ne regarde personne d’autre que lui-même et ses proches. Après tout, Frédéric II de Prusse fut un homosexuel exclusif (ne consommant pas un mariage conclu pour la galerie), ce qui ne l’empêcha nullement d’être le plus brillant chef d’État des années 1750-80. Quant au Grand Alexandre et à Jules César, leur bisexualité ne pèse rien en comparaison des civilisations qu’ils ont créées : l’hellénistique et, pour le second, ce que l’on nomma l’Empire romain une génération après sa mort.

Avec la troisième candidate – en dehors de ces trois-là, n’existent que des (in)utilités -, on passe de la boue à l’argent. On se fiche totalement, comme pour Macron, de la sexualité des conseillers de Marine Le Pen. En revanche, il est dommage qu’elle se laisse influencer par ceux qui cherchent à la faire évoluer d’un (timide) populisme à une ébauche de libéralisme tiédasse.

Il est évident qu’à l’issue de laprésidentielle, cette noble dame, qui sera probablement arrivée en tête au 1er tour, sera battue… par l’omnipotence de l’argent. Car il va couler à flots pour alimenter la campagne médiatique de lynchage et de mensonges grotesques, en n’oubliant le principe : « Plus c’est gros, plus c’est con, mieux ça passe ».

De cette élection (la suivante, celles des législatives, n’ayant aucune valeur puisque ne se déroulant pas selon le seul principe démocratique : celui de la proportionnelle intégrale), on ne retiendra que deux points.

Le premier aura été l’omniprésence de l’immigration-invasion et de l’islam conquérant… du moins, peut-on espérer que ces deux problèmes majeurs, qui n’en forment qu’un d’ailleurs, seront au cœur du débat politique, car il s’agit de l’avenir de notre Nation et de notre État.

Il est évident qu’une fois l’islam devenu religion dominante par l’effet de la démographie de ses adeptes, les mahométans exigeront l’application de la charî’a… des pitres la réclament déjà en Grande-Bretagne, depuis qu’un mahométan est devenu le premier maire coloré de Londres.

Or cette transformation de l’État français ne se fera pas sans que ne coule beaucoup de sang. Soit celui des Français de souche européenne, victimes de nouvelles séries de meurtres et d’attentats djihadistes. Soit celui de mahométans et de Français autochtones, lors d’affrontements ultra-violents, puisqu’après tout, il vaut mieux mourir en combattants que de vivre en esclaves, même affublés du nom de dhimmis.

Le second point, sera la recomposition de la vie politique. Grossièrement, elle sera divisée en trois gros morceaux : le (très timide) populisme à la française – soit environ 30% des voix -, la droite molle et conservatrice (environ 30%) et la coalition des marécages centristes et de la gauche caviar (les partisans de mignon-Macron, soit également 30% des voix)… resteront 10% de dinosaures marxistes et d’écolos-ignares, histoire de mettre un peu de folklore franchouillard, pour pimenter la sauce.

Or l’on pourrait, éventuellement, éviter que le sang coule à flots. L’unique alternative à la guerre civile, guerre de races et de religion, est l’accès très démocratique au Pouvoir - grâce à un triomphe électoral indiscutable, même pour les très malhonnêtes commentateurs des media globalo-mondialistes - d’un authentique gouvernement populiste, qui débutera une politique de « grand retour » vers leurs continents d’origine des immigrés-envahisseurs, associée au respect scrupuleux des lois de séparation des cultes et de l’État, ainsi qu’à une politique économique réellement nationale.             

En un mot comme en cent, il est absolument nécessaire de faire comprendre aux Français de souche européenne, qui sont encore majoritaires dans le pays, qu’il est urgent d’acquérir à une mentalité continentale, pour des raisons non pas de stupide racisme (aucune race n’est supérieure à une autre), mais de pure intelligence : un continent n’appartient qu’à ses autochtones. Tout le reste est accessoire. Face à l’ennemi conquérant, seule importe l’unité.

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Samedi prochain, 4 février, Paris :

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samedi, 28 janvier 2017

Jean-Claude Martinez invité du Bistro Libertés

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vendredi, 27 janvier 2017

Les Bobards d'Or 2017, c'est le lundi 6 février...

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Sortie prochaine du n°2 de la revue "Confrontation"

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Citoyenneté et nationalité

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Richard Dessens EuroLibertés cliquez ici

Les débats sur l’identité qui se succèdent depuis une dizaine d’années sèment une confusion et provoquent des antagonismes pour la raison qu’ils reposent sur des fondements faussés. En effet, avant d’évoquer une « identité », il faudrait d’abord définir sur quoi elle porte. Or, le véritable problème est celui qui est créé par la confusion qui existe, en France notamment, entre la « citoyenneté » et la « nationalité ». La citoyenneté est de nature juridique et ouvre des droits politiques. À ce titre, elle procède d’une logique administrative qui permet d’accorder, ou pas, la citoyenneté, à n’importe qui résidant sur un territoire donné. Aucun autre critère ne peut être requis. Délivrer la citoyenneté est donc un acte qui ne prend en compte aucune appartenance particulière à des valeurs, ou à une communauté, ou l’attachement à une histoire, une culture, et encore moins à une civilisation. Elle n’implique aucun engagement de fidélité à quoi que ce soit.

Au contraire la nationalité induit une notion ethnique, un lien avec une nation, c’est-à-dire une entité humaine aux valeurs communes et à la communauté de destin de ses membres. L’histoire, les traditions, la défense de son identité, en font la substance et la réalité quotidienne, avec la volonté d’adhérer de bonne foi, naturellement donc, à ses règles de convivialité, à ses codes sociaux. La patrie est un sentiment charnel, la nation une organisation et un ordre social de femmes et d’hommes au passé et au devenir communs et identifiés.

Tant que notre système juridico-politique s’entêtera, pour des raisons idéologiques, à confondre citoyenneté et nationalité, tout débat sur l’« identité » et sur l’« Europe » restera stérile, inutile, voire dangereux. Or, la source de cette confusion se situe dans la création factice des « États-Nations » qui mêlent citoyenneté et nationalité, travestissant la notion même de nationalité, en fabriquant une fausse nationalité conforme aux contours géographiques de l’État, à partir des nationalités régionales dévalorisées, et justifiée par la citoyenneté, liée aux États nouveaux et aux idées des « Lumières » concrétisées par la Révolution.

C’est là que se situent l’imposture, et les ambiguïtés qui en découlent, des États-Nations et l’impossible débat sur toute notion d’« identité », devenue essentielle dans le monde nouveau de la globalisation. Globalisation financière ne veut pas dire globalisation humaine, malgré la volonté de nos élites « droits-de-l’hommistes » dominantes.

Séparer citoyenneté et nationalité aboutit ainsi à la suppression des États-Nations européens, pour donner un sens à des « identités » qui retrouveraient leurs véritables racines. Ainsi, une Europe nouvelle pourrait voir le jour, la nationalité entraînant d’office la citoyenneté, mais non l’inverse. N’importe qui pourrait être « citoyen », c’est-à-dire posséder des droits politiques, le droit de vote notamment, sans bénéficier des avantages sociaux, sans participer automatiquement à la vie culturelle, sans être non plus soumis aux contraintes imposées aux membres de la nation, et notamment sa défense à titre militaire par exemple. La nationalité renvoie à une communauté humaine spécifique de destin, la citoyenneté à un acte juridico-administratif.

Cette conception a été évoquée par des esprits d’origines très diverses, depuis Yann Fouéré et son excellent ouvrage, déjà ancien, L’Europe aux cent drapeaux, jusqu’à Dominique Schnapper dans Qu’est-ce que la citoyenneté ?, autre excellente étude, plus récente, sur la citoyenneté vue sous un angle certes très différent de celui de Fouéré. Ce n’est donc pas une question d’idéologie lorsque l’honnêteté intellectuelle et l’impartialité amènent à des réflexions finalement proches de la part de personnages aussi différents politiquement que ces deux auteurs prestigieux.

L’Europe nouvelle ne pourra exister sans reconnaître qu’elle comporte « cent drapeaux » nationaux. Et une citoyenneté supplémentaire.

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RAPPEL Samedi 28 janvier : Carl Lang en Bretagne

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Délocalisation de l’usine Whirlpool : la France, dindon de la farce !

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Marc Rousset Boulevard Voltaire

L’usine Whirlpool d’Amiens cessera sa fabrication de sèche-linge le 1er juin 2018. Environ trois cents personnes de plus vont encore se retrouver au chômage en France ! Pourquoi ? Parce qu’au sein même de l’Union européenne, il y a des pays européens émergents.

Ces derniers pratiquent donc, de fait, un dumping fiscal et social avec un coût de la main-d’œuvre quatre fois inférieur à celui de la France !
Et si, encore, les Polonais nous achetaient des avions et des hélicoptères français… Mais non ! Pour des raisons politiques, afin de satisfaire l’Amérique, par peur de la Russie, ils préfèrent acheter américain.

Dans le cas Whirlpool, comme pour de nombreuses autres délocalisations à l’est de l’Europe, les peuples ouest-européens se vident de leur substance économique industrielle, suite à la stupidité des élites françaises qui ont confondu élargissement et approfondissement de l’Europe ! S’il y avait eu un approfondissement intelligent avant un élargissement responsable, lent, contrôlé et très progressif, paradoxalement, les peuples européens seraient aujourd’hui moins hostiles aujourd’hui à l’Union européenne !

Maurice Allais estimait qu’une libéralisation totale des échanges et des mouvements de capitaux n’était souhaitable que dans le cadre d’ensembles régionaux regroupant des pays économiquement et politiquement associés, de développement économique et social comparable. Comparable, voilà le mot clé, ce qui importe, ce que nos élites de pacotille traîtresses et stupides n’ont pas su ou voulu voir !

Autant le Marché commun protectionniste, avec la préférence communautaire, fut une réussite totale et bénéfique pour la France, autant l’élargissement économique à l’Est voulu, il est vrai, par l’Allemagne pour s’assurer des débouchés et organiser sa sous-traitance ne fut pas aussi bénéfique et souvent maléfique pour la France, qui a délocalisé aussi une grande partie de son industrie automobile en Roumanie (Renault) et en Slovaquie !

Mais il faut reconnaître que le problème de l’élargissement européen à l’Est est, effectivement, très complexe avec des discussions sans fin, des avantages et des inconvénients, même pour la France, suite à l’avantage, parfois, de produire à bas prix et de trouver de nouveaux débouchés. Le pragmatisme s’impose en matière de protectionnisme et il ne faut jamais tomber dans le piège de l’idéologie stupide ! Quant au libre-échange mondialiste non européen, lui, il doit être combattu sans aucun doute possible.

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Sortie à la fin du mois du nouveau livre de Bernard Plouvier : "Le Populisme ou la véritable démocratie"

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Un entretien avec l'auteur :

Q. Dans ce livre, vous présentez ce que les bien-pensants et bien-disants interpréteraient comme un non-sens : l’assimilation du populisme à la démocratie. Est-ce une provocation à but commercial ou l’expression d’une intime conviction ?

R. Vous m’avez mal lu : je n’ai pas écrit du populisme qu’il était une forme de démocratie. Je prétends qu’il s’agit de la SEULE véritable démocratie, soit le gouvernement POUR le peuple. Le but de tout gouvernement est d’administrer au mieux le Bien commun. C’est ce que, durant l’Antiquité gréco-romaine – qui est notre racine fondamentale, avec celles moins bien connues des civilisations celto-germano-scandinaves -, l’on nommait la Chose publique.

Pourtant les démocraties grecques antiques n’ont pas été des régimes populistes.

Effectivement, ce que nos brillants universitaires (les historiens allemands sont généralement moins naïfs) nomment la « Démocratie athénienne » n’était qu’une ploutocratie. Pour faire simple, une ploutocratie est un gouvernement de riches qui n’agissent que pour donner à leur caste – héréditaire ou matrimoniale - et à leur classe – liée à la surface sociale – les moyens d’assurer la pérennité de leur domination.

Certes, un peu partout en Grèce, à partir du 6e siècle avant notre ère, on a introduit la notion d’égalité devant la Loi, mais cela ne touchait que les seuls citoyens, nullement les étrangers et moins encore les esclaves qui n’étaient que des biens mobiliers, des choses. En outre, les citoyens pauvres n’avaient que le droit d’élire des riches pour administrer l’État. En gros, cela n’a guère changé en 25 siècles !

Et très vite, les peuples se sont révoltés. D’authentiques populistes ont dominé de nombreuses cités grecques antiques, puis Rome. Ces « tyrans » ont tous été élus, acclamés par le peuple, mais agonis par la classe des lettrés, issus de la caste nobiliaire. La mauvaise réputation du populisme est une affaire de règlement de comptes entre les riches et les chefs des pauvres… car les ploutocrates reviennent toujours et partout au Pouvoir, les pauvres étant trop souvent victimes de leur irréflexion et les gens des media – de l’aède antique au présentateur d’actualités télévisées – étant fort vénaux.

Ce livre est donc une promenade historique, une visite guidée dans le Musée du populisme. Cela signifie-t-il qu’il existe des causes et des effets récurrents dans l’histoire humaine qui mènent au populisme ?

Bien évidemment et cela revient à dire qu’il existe des critères qui permettent à l’observateur de différentier un véritable populiste – être rare – d’un banal démagogue. Il faut être très critique à l’égard de ce qu’affirment les journalistes et les « politologues », cette curiosité contemporaine, lorsqu’ils balancent, un peu au hasard, l’appellation de populiste, ce qui est souvent, pour ces ignorants, une accusation, alors que de nombreux exemples prouvent le bénéfice que certaines Nations ont retiré des gouvernements populistes… et l’étude des échecs est également instructive.

Un chapitre entier du livre est consacré aux valeurs populistes et un autre aux critères, universels et diachroniques, d’un gouvernement authentiquement populiste. Et l’on étudie les différences qui existent entre le régime populiste et le despotisme éclairé.

Comment survient ce type de régime ?

Comme toujours en histoire, il faut, pour observer un phénomène hors du commun, la communion d’un chef charismatique et d’un groupe de compagnons résolus, unis par le même idéal… mais, hélas, pas toujours par des idées communes. Trop de théoriciens tuent un mouvement d’essence populiste avant qu’il puisse prétendre au Pouvoir. C’est ce que l’on a vu en France ou en Espagne durant l’entre-deux-guerres.

Ma question était mal posée : pourquoi un mouvement populiste réussit-il une percée ?

Ce type de mouvement résulte toujours d’un mal-être profond de la Nation, dans ses couches laborieuses et honnêtes… ce qui suffit à différentier le populisme des partis marxistes, dirigés par de très ambitieux intellectuels déclassés et composés de sous-doués hargneux, envieux et fort peu motivés par le travail.

Dès qu’une ploutocratie cesse de proposer au peuple une ambition pour la génération active ou, de façon plus grave encore, une promesse d’avenir pour les descendants, elle devient insupportable. La situation devient intolérable, explosive, lorsque la Nation – soit la fraction autochtone du peuple – est menacée dans sa survie.

L’insurrection devient alors légitime, à moins qu’un mouvement, prenant en compte les besoins et les aspirations du peuple – singulièrement ces valeurs qui font l’identité d’une Nation –, rassemble une majorité électorale qui lui permette de parvenir démocratiquement au Pouvoir, ce qui évite l’insurrection, ses crimes et ses destructions… là encore, on mesure bien la différence entre le populisme et l’ignominie marxiste, où la Révolution est le bien suprême, nécessaire aux chefs et aux petits chefs pour se saisir du Pouvoir et des sinécures.

Finalement, le populisme, ce serait la réaction saine d’un peuple qui souffre, qui est écœuré de ses soi-disant élites et qui aspire à une vie plus digne, faite de travail et d’honnêteté dans la gestion des affaires publiques, permettant d’espérer un avenir meilleur pour les enfants et les petits-enfants ?

Vous avez tout compris.

L'auteur : Bernard Plouvier est né en 1949. Il a été interne des hôpitaux puis chef de clinique au CHU de Lille. Depuis 1979, il est chef de service hospitalier, spécialisé en Médecine interne. Il a été élu membre de l’Académie des Sciences de New York en mai 1980. Il collabore régulière­ment à la revue Synthèse nationale ainsi qu'au site EuroLibertés.

Le populisme ou la véritable démocratie, Bernard Plouvier, Les Bouquins de Synthèse nationale, 278 pages, 22 €

Sortie : fin janvier 2017

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jeudi, 26 janvier 2017

La Cour d'appel de Versailles confirme Jean-Marie Le Pen comme Président d'honneur du FN

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Le communiqué de Jean-Marie Le Pen :

Le recours contre l’exécution provisoire du jugement qui m’a confirmé dans la fonction de président d’honneur du FRONT NATIONAL a été rejeté ce jour par la cour d’appel de Versailles.

Hier déjà, la cour de cassation avait définitivement enterré le soi-disant « congrès postal » qui visait illégalement à me déchoir.

Ces décisions de justice s’imposent sans délai aux dirigeants du parti que j’ai fondé et dirigé durant 40 ans.

Apaisement et rassemblement sont les préalables aux succès électoraux. Il faut maintenant panser les plaies d’une base militante meurtrie et en finir avec l’esprit d’exclusion.

22:45 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mieux connaitre Radio Libertés

19:12 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Alex Chabanis ne boxera plus

celtic-cross.jpgDans les années 60 et 70, Alexandre Chabanis était une figure incontournable du milieu nationaliste parisien. Il vient de décéder à l'âge de 77 ans. Notre Ami Claude Jaffres lui rend ici un hommage militant :

C'était à la fin des années 50, au temps du Mouvement Jeune Nation des frères Sidos, de Jean Malardier et bien sûr de Dominique Venner, son jeune frère militait avec nous puis, un jour, Alex nous a rejoint.

Il avait déjà une très honorable carrière pugilistique et sa compagnie était appréciée lors de nos expéditions aventureuses. Comme moi, il avait servi dans un commando de chasse, il en avait ramené une blessure au ventre, cela n'avait en rien édulcoré son soutien à l'Algérie terre française.

La trahison du Régime gaulliste l'emporta et la répression fut féroce, Alex continua le combat durant ces dures années. Le calme revint un peu mais il ne posa pas pour autant son sac. Beaucoup se souviennent de la salle de boxe qu'il animait et de son engagement militant. La vie ne l'épargna pas et il fut marqué par de dures épreuves qu'il affronta avec courage.

Ainsi était Alex combatif, courageux, rigoureux, un fort caractère parfois difficile... Mais un homme de chez nous quoi...

Au fond, selon la formule de Dominique Venner, il n'avait pas voulu guérir de sa jeunesse.

L'éloignement, les obligations m'empêchent de participer à l'hommage qui lui sera rendu à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, alors qu' il me soit permis ici d'apporter mon soutien à sa famille et ses proches.

Adieu Alex, adieu mon camarade, repose en paix parmi les nôtres.

Claude Jaffrès

10:57 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeudi 26 janvier : Gérard Letailleur invité de Synthèse sur Radio Libertés

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Ecoutez Radio Libertés cliquez ici

06:47 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |