mercredi, 15 mars 2017
"Affaire Méric" : les patriotes bientôt au tribunal
Quatre ans après les faits, à savoir l'agression commise par une bande de nervis gauchistes contre des jeunes patriotes à Paris en juin 2013, l'affaire revient sur le devant de l'actualité. Estéban, victime du déchainement de la presse aux ordres et de la bien-pensance institutionnalisée, et trois de ses amis, vont bientôt être jugés.
Rappelons que ce jeune, qualifié de skin par la presse, a déjà passé quinze mois en prison. Clément Méric, l'un des agresseurs "antifas", conditionnés par la police de la pensée, est décédé en tombant accidentellement sur un poteau. Voilà où mène le bourrage de crâne des médias "politiquement corrects".
Nous vous tiendrons informés de la suite des événements et nous renouvelons notre entière solidarité avec nos camarades victimes de la répression du Système.
Retour sur l'affaire cliquez ici
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mardi, 14 mars 2017
Connaissez-vous Caroline-Christa Bernard ?
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Le nouveau n° du Chêne, le journal du MNR est paru
Lynchage de Fillon : Une course truquée à la pureté politique
Au sommaire de ce numéro :
- Editorial : Lynchage de Fillon : Une course truquée à la pureté politique.
- Actualité, communiqués de presse.
- Comment la laïcité dévoyée contribue à l’islamisation de la France (par Bruno Mégret).
- Gouverner en dix leçons, petit vademecum pour un Président.
- Nucléaire : la force tranquille.
- Vie du mouvement.
- Belkacem ou l'école de la perversion.
Le lire cliquez ici
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lundi, 13 mars 2017
VOTER MARINE LE PEN ?
Pierre Vial, président de Terre et peuple
Principe de base, à Terre et Peuple : nous considérons que les membres de notre Mouvement sont adultes et vaccinés, conscients des enjeux et donc libres de prendre, en conscience, la décision de voter (ou de ne pas voter) pour le candidat ou la candidate de leur choix. Nous nous interdisons d’influencer leur décision, car ce serait manquer de respect et de considération à leur égard.
Ceci étant il est normal que des amis se posent la question (sans me le dire) concernant mon point de vue. Je veux y répondre, étant bien entendu que ma réflexion n’engage que moi (d’autant qu’elle peut avoir, j’en suis bien conscient, des conséquences à plus ou moins long terme d’une grande gravité et que je ne veux en aucune manière faire porter à d’autres que moi les conséquences de mes choix).
Donc…
Marine Le Pen a eu à l’égard de son père une conduite indigne et détestable. Elle a installé dans son entourage proche des gens qui, pour diverses raisons, ne méritent de notre part qu’un profond mépris. Elle a choisi de donner des gages au Système, pour se faire accepter par lui, qui vont à l’encontre de nos convictions et de nos fidélités.
Cela fait beaucoup. Mais…
Au-delà de la personnalité de Marine Le Pen et des gens qui l’entourent, l’important est le phénomène politique qu’elle incarne. A savoir une vague, un tsunami de révolte populaire constitué de plusieurs millions d’électeurs. Des électeurs qui n’ont pas la culture historico-politique permettant de savoir qui est vraiment Marine Le Pen mais qui reportent sur elle une volonté et un espoir, qu’il faut résumer d’une formule simple (car elle exprime une vérité profonde) : non aux immigrés-envahisseurs, non à la mort programmée de la France et de son peuple. Tout le reste n’est que littérature.
A partir de là (pour ceux qui ont lu Machiavel c’est une évidence) il faut contribuer à cette mise en accusation du Système (peu importe son artificialité, car elle sera perçue ainsi) qu’exprimera le vote en faveur de Marine Le Pen. Lequel suscitera l’union sacrée, pour défendre leurs prébendes, de tous les politiciens de gauche et de droite. Ce qui, logiquement (mais la logique n’est pas forcément déterminante en politique…) devrait conduire à l’échec de Marine Le Pen. Lequel laissera chez ses électeurs, qui tomberont de haut, une amertume, une rancœur propices à nourrir un esprit de révolte. Et les rendra mûrs pour entendre un discours radical, proposant d’autres solutions que la voie, trafiquée, des urnes. Et alors beaucoup de choses deviennent possibles… Serions-nous en 1788 ?
Source cliquez ici
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Magiciens cathodiques et jobards : la France enchantée
Bernard Plouvier
Les positivistes du XIXe siècle, délicieux scientistes auto-satisfaits, avaient lancé un énorme bobard durant cette IIIe République, dont la pourriture politicienne préfigurait la nôtre. Selon ce très gros mensonge, les sciences et les techniques avaient « désenchanté le monde ». Le XXe siècle, avec ses expériences politiques effarantes, s’est chargé de démontrer que les escrocs de la propagande remplacent fort bien ceux des religions et du simple charlatanisme de foire.
Chaque grande échéance électorale est une nouvelle occasion d’étudier sur le vif les mages et leurs victimes consentantes. La soupe populaire n’a pas changé depuis des millénaires : on promet toujours un monde de miel et de lait (actualisé en foie gras et champagne), beaucoup moins de labeur et de peines, des avantages sociaux en pagaille, en résumé un avenir radieux, des « lendemains qui chantent ».
Notre monde a un peu modifié les perspectives, démocratisation oblige. Du fait de l’ouverture du droit de vote à une multitude d’humains mal dégagés de l’animalité, l’espoir eschatologique du paradis surnaturel ou de nouvelles existences terrestres a été remplacé par l’hédonisme : tous les plaisirs et tout de suite !
En revanche, les fondamentaux de l’exercice du Pouvoir n’ont pas changé depuis des millénaires. Les véritables maîtres du jeu savent d’expérience qu’il faut savoir manier la carotte et le bâton : les promesses en période pré-électorale alternent avec la terreur des intervalles électoraux.
Les merveilleux immigrés exotiques et leur Djihâd, né de l’esprit malade d’un certain Mahomet, sont là pour faire peur aux Occidentaux et leur rappeler avec quelle facilité la vie peut être écourtée : il est donc urgent de consommer beaucoup, puisque demain peut s’avérer trop tard.
La campagne de l’An 2016, aux USA, fut exceptionnelle et novatrice par son résultat. En dépit d’un bourrage de crânes exceptionnel et de calomnies déversées sur presque toutes les chaînes télévisées et sur le Net (en son temps, le délicat Joseph Dougashvili, plus connu sous le pseudonyme de ‘’Staline’’, parlait de « seaux de purin » que les politiciens et les propagandistes s’envoyaient à la figure), c’est le candidat populiste qui fut élu.
Bienheureux libres citoyens des USA ! Du moins pour l’instant, car dans ce pays, le chemin est court du Capitole à la morgue : Lincoln, Mac Kinley, les Kennedy brothers… si le Président Trump s’offre l’intime plaisir de tenir ses promesses, il risque de raccourcir ses jours. Après tout, mieux vaut vivre intensément que de végéter comme un vulgaire Président de la Ve Ripoublique française, archétype du menteur professionnel, dont les derniers exemplaires ont joué le rôle de roi fainéant.
En ce millésime 2017, les glorieux candidats franchouillards en reviennent presque tous à la bonne vieille méthode du charlatanisme médiéval. Pour un pays envahi de mahométans, c’est de circonstance. Ils se présentent en alchimistes, se vantant de connaître la recette de la fabrication de l’or.
C’est du moins ce que l’on peut raisonnablement déduire des discours de mignon-Macron, du Hamon et du Mélenchon. Tous promettent de multiplier les « dépenses à caractère social », comme les allocations aux immigrés, clandestins ou non (de toute façon, on régularise tôt ou tard leur situation), les subventions aux associations de défense des droits catégoriels ou à la promotion de la culture homosexuelle, sans oublier l’actuelle tarte à la crème : le revenu universel, soit le droit d’être payé à ne rien faire d’autre que de consommer… et d’alimenter, avec le produit des impôts et des taxes, les revenus des magnats de la grande distribution.
Comme 50 à 55% des humains sont des sous-doués ou des moyennement lotis en matière de cervelle (en termes nobles : Quotient Intellectuel), les marchands d’illusions jouent gagnant. Pour plus de sécurité, ils diabolisent les deux candidats raisonnables : celui de la droite traditionnelle et la soi-disant populiste.
Quels que soient leurs (immenses) défauts, ces deux-là savent que pour dépenser de l’argent, il faut d’abord le gagner. On ne fait pas « du social » sans (beaucoup) de travail préalable : les acquis sociaux ne peuvent qu’être le produit de l’épargne collective, amassée grâce au labeur acharné de tous… mais allez faire comprendre cela aux petits princes et aux (pas toujours) jolies princesses autochtones et aux immigrés venus envahir le Pays de Cocagne.
Comme toutes les sociétés qui nous ont précédés, notre monde est enchanté. Magiciens, escrocs et jobards forment le cocktail obligé de la démagogie électoraliste… il y a mieux, mais cela s’appelle le populisme et c’est presque un terme imprononçable en nos jours de crétinisme institutionnalisé, en attendant le retour en force de l’obscurantisme médiéval, celui de la Charî’a.
11:52 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 12 mars 2017
Samedi 18 mars, à Thaon-les-Vosges (88) : diner amical du Comité Jeanne
15:03 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La mort programmée de la société occidentale
Bernard Plouvier
Qu’on le veuille reconnaître ou non est sans importance : l’Occident, né lors de la grande Renaissance des XVe–XVIe siècles, fut une société qui, au temps de sa splendeur, était dominée par le mâle européen, conquérant & civilisateur. La veulerie des sous-hommes d’Europe et d’Amérique du Nord est seule responsable du déclin de la société occidentale, débuté lors des années 1965 sq.
Ce déclin s’est accéléré depuis le changement d’ère, lorsque l’on est passé, en Occident, d’une société où guerres et politique allaient de pair avec l’organisation économique à notre actuelle société globalo-mondialiste où les Blancs produisent de moins en moins ce qu’ils consomment, font de moins en moins de rejetons, laissent envahir leurs patries d’allogènes violents et sous-évolués, enfin donnent à la femme un rôle disproportionné à ses capacités, au nom d’une soi-disant égalité inconnue de la Nature, où seule existe la complémentarité entre sexes et caractères.
Implanter la Charî’a médiévale et obscurantiste en Occident serait aussi stupide que d’y vénérer la Théorie du genre. Ne plus réprimer durement la criminalité, tolérer la délinquance sont deux autres exemples de la pourriture d’une société où (re)deviennent « élus du peuple » des canailles financières (parfois déjà condamnées pour leurs turpitudes) et des crapules sexuelles… certains, même, cumulant ces caractéristiques comme ils le font avec les sinécures dorées.
Non seulement les Nations occidentales tolèrent les émeutes raciales ou les cités de non-droit sur le sol de leurs patries, mais en outre l’on assiste à la diabolisation de la police et de l’Armée. Jamais nos grands-pères, tout discutables fussent-ils dans leurs actions ou leurs pensées, n’auraient toléré que des non-Européens mettent à sac nos villes, violent impunément des Européen(ne)s et remettent en cause les forces de l’ordre. On voit mal un de Gaulle, pourtant peu performant, dans ce rôle permissif… il est vrai qu’il n’aurait pas redistribué la manne institutionnelle à son Yvonne, pas plus qu’il n’encombrait les magazines avec sa vie privée.
De nos jours, en cette France où le meurtre de policiers et de gendarmes est devenu une banalité, un petit plaisir pour arsouille de l’immigration exotique, l’on monte en épingle la moindre bavure policière, au point de condamner à la prison des « flics » qui tentent de faire respecter un minimum d’ordre dans une Ripoublique où bien des ministres, voire des Présidents, mériteraient de goûter au régime carcéral… le nombre de ministres et de sous-ministres du sieur Hollande qui furent ou sont des repris de justice ou des mères de trafiquants de drogue dépasse tout ce que l’on avait connu auparavant, et l’on n’évoque même pas le cas de certain(e)s honorables député(e)s socialistes.
Qu’il y ait des ratés dans une société où règne un ordre strict, c’est inévitable. L’Armée pas plus que les forces de police ne sont jamais entièrement constituées d’hommes probes, efficaces, zélés, intelligents. Mais, comme l’écrivait un authentique génie de notre culture occidentale : il vaut mieux préférer une injustice à un désordre.
En notre époque, molle du fait de sa grotesque féminisation, dans cet Occident où dominent les pitres et où nul génie ne s’est manifesté depuis près d’un siècle, cette phrase de Goethe paraît le summum de l’intolérable. Alors que c’est notre veulerie qui est intolérable.
2017 est l’année d’un espoir de renouveau pour les libres citoyens des USA. Pourquoi cette année serait-elle obligatoirement celle de la poursuite de la dégringolade en France ?
Le commander cliquez ici
14:58 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La partie "politique" de la journée de Civitas
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Les politiciens vus par les Brigandes
14:25 Publié dans CD | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Samedi 8 avril : réunion du Comité Jeanne en Seine et Marne
13:13 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Civitas lance sa campagne pour les législatives de juin prochain
Carl Lang au cours de son intervention
Samedi s'est déroulée à l'Espace Jean Monnet à Rungis, lieu bien connu des lecteurs de Synthèse nationale, la 1ère fête du Pays réel organisée par l'Institut Civitas présidée par Alain Escada. Ce fut l'occasion pour lui de donner le coup d'envoie de la campagne du mouvement catholique et national en vue des élections législatives de juin prochain. Civitas présentera en effet des candidats comme ce sera aussi le cas du Parti de la France et des Comités Jeanne présidés par Jean-Marie Le Pen. Un accord d'unicité de candidature est donc réalisé entre ces différentes formations.
Alain Escada, Président de Civitas
Cette entente s'est matérialisée dans l'après-midi par un meeting rassemblant un public nombreux au cours duquel prirent respectivement la parole Carl Lang, Président du PdF, Jean-Marie Le Pen et Alain Escada.
Synthèse nationale était aussi invité à la fête et, toute la journée, notre stand a été visité par de nombreux amis. Ignace, le fameux dessinateur auteur de l'album Apocalypse Flamby cliquez ici que nous avons publié en décembre dernier, et Alban d'Arguin, à qui nous devons un brillant réquisitoire contre ce scandale d'Etat que sont les éoliennes, dernièrement édités cliquez là, dédicacèrent à tour de bras leurs ouvrages respectifs.
Bravo et merci à Alain Escada et à Civitas pour cette belle réunion amicale tenue dans l'esprit de nos journées nationales et identitaires annuelles cliquez ici. Rappelons au passage que la XIe du genre se déroulera le dimanche 1er octobre à Rungis justement...
Jean-Marie Le Pen arrive au stand de Synthèse nationale
Carl Lang et Alban d'Arguin se sont entretenus sur les ravages produits par les éoliennes
Amicales retrouvailles sur le stand de Synthèse
Un public nombreux et attentif
Nous publierons très prochainement les interventions politiques de la journée.
12:04 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 11 mars 2017
Dans son journal de bord de cette semaine, le Président Jean-Marie Le Pen recommande la lecture du "Grand rembarquement" d'Emmanuel Albach
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vendredi, 10 mars 2017
L’agonie d’un régime
Bernard Plouvier
Durant les années 1780 sq., l’on assista en France à la déliquescence de l’État, mal administré par son chef, un excellent homme, cultivé, pieux et bon, mais un être indécis, faible, velléitaire : Louis XVI, trop influencé par une épouse idiote et inculte, futile et dépensière. Leur martyre, débuté en août 1792, et celui, plus ignoble encore, de leurs enfants sont dignes de pitié, mais ne rachètent en rien les erreurs commises, que la Nation française paya au prix fort.
Un scénario identique fut joué en Russie, lors du règne désastreux d’un tsar imbécile et inculte, marié à une hystérique… là aussi, les malheurs de despotes ineptes ne furent rien en comparaison des souffrances inouïes endurées par le peuple, de 1917 aux années 1990.
En dépit de la guérilla civile liée au règlement hypocrite, machiavélique, de la question algérienne, où l’une des rares victoires militaires en matière de guerre coloniale fut bradée pour des raisons politiciennes, la Ve République avait une certaine tenue lors des dix premières années de son fonctionnement.
Le chef de l’État était digne dans sa vie privée, s’il fut toute sa vie effroyablement sectaire, au point de ne jamais tenter d’unir la Nation. Ni en 1944, ni en 1958, ni en 1962, il ne se donna la peine d’esayer : le bon peuple était prié de vénérer le chef infaillible, point-barre. Toutefois, l’époque était favorable : les progrès techniques (en grande partie hérités des années 1940-58) s’accumulaient, tandis que le chômage était nul du fait d’une croissance économique continue.
Seule la finance cosmopolite tentait de miner l’État, surtout après les commentaires désabusés de son chef en 1967. De Gaulle, pour une fois clairvoyant, avait compris qu’à trop humilier les musulmans en soutenant l’État impérialiste d’Israël, l’on risquait de les pousser à utiliser le pétrole comme d’une arme économique : ce fut vérifié à partir de 1973.
Entretemps, la France avait durement payé les prophéties de son chef. Dès la fin de 1967, l’on assistait à une sourde offensive contre le Franc, au moyen d’exportations massives de capitaux et de spéculations monétaires. Elles révélèrent pleinement leur nocivité durant le second semestre de 1968, après que l’État gérontocratique ait été secoué par la chienlit du printemps (où l’élément juif fut surreprésenté).
De 1969 aux années actuelles, l’État français a subi une détérioration et dans la dignité personnelle des chefs démocratiquement élus et dans l’efficacité gouvernementale. Avec Mitterrand, la France fut vendue au grand patronat multinational et l’État ex-gaullien, fier de son indépendance et de son originalité, devint un pion de l’économie globale, un petit élément de la mondialisation de la vie politique et sous-culturelle.
Si Chirac ne s’est pas associé à la 2e guerre d’Irak, c’est parce que ses compromissions de chef de gouvernement avec Saddam Hussein l’en empêchaient. Fort habilement, la propagande médiatique masqua une corruption par de beaux arguments humanistes, qui faisaient de la France, déjà largement envahie de mahométans, un pays officiellement sensible aux malheurs des Palestiniens… chose fort utile, quand on courtise les émirs du pétrole.
Depuis les années 1980, l’État est mis en coupe réglée par des coteries qui s’intéressent davantage à leur enrichissement personnel qu’au Bien commun. Et le phénomène atteint de nos jours des sommets.
Alors que le chômage bat, d’année en année, des records qui ridiculisent par leur ampleur ce que l’on avait connu dans les années trente de funeste mémoire, alors que la France est envahie d’allogènes violents au point que deux milliers de cités de non-droit déshonorent le sol français et que les trafics d’armes et de stupéfiants n’ont jamais été aussi florissants, alors que les Français autochtones souffrent d’insécurité permanente agrémentée d’attentats terroristes plus meurtriers que nos routes et autoroutes en un week-end chargé, nos excellences affichent leurs scandales sexuels et financiers, se bornant, en contrepartie de très hauts revenus puisés dans les caisses de l’État, à mener une politique dictée par les groupes multinationaux.
Plus que jamais, la politique française affiche une corruption diffuse, non seulement à Paris mais aussi en province, dans les partis de gouvernement comme dans la haute administration.
Inefficacité, inaptitude à gouverner, corruption et comportement de débauché(e)s, la Ve République agonise dans la pourriture et l’ineptie. Le régime se meurt, à l’instar des monarchies française ou tsariste, des satrapies communistes et des dictatures du Tiers-Monde. Aux Français d’en tirer les conclusions logiques.
13:32 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Gérard Letailleur vient de publier un recueil de contes intitulé : PÂQUES DE LA SAINTE RUSSIE
Les contes russes constituent un vaste univers dont les racines remontent aux temps les plus reculés. Ils ont conservé leur symbolique dans la mémoire populaire grâce à la riche palette de leurs couleurs, leur sens du mouvement, leurs nobles sentiments, et parfois leur charmante naïveté.
Dans cet ouvrage, ceux que nous avons choisis ont un point commun : la fête de Pâques. venue de Byzance au Xe siècle, à l’époque où les premiers slaves posèrent le pied sur le territoire russe entre la Haute Volga et le Dniepr, cette célébration revêt dans la liturgie orthodoxe une dimension fastueuse.
Les plus beaux contes de Pâques portent la signature d’écrivains exceptionnels, à l’instar d’Alexandre Pouchkine, Léon Tolstoï, Anton Tchékhov, Alexandre Kouprine, Fédor Dostoïevski…
Gageons que la redécouverte de ces petits joyaux tisse de nouveaux liens d’amitié entre nos deux peuples et contribue au renouveau spirituel de l’Occident chrétien.
Gérard Letailleur, éditeur d’ouvrages de bibliophilie, est l’auteur de nombreux livres consacrés à l’histoire, dont le dernier, L’histoire insolite des cafés parisiens, préfacé par Jean Piat, paru aux éditions Perrin, a rencontré un vif succès couronné par le prix de l’Académie Rabelais 2013.
Illustrations de Françoise Pichard.
Pâques de la sainte Russie, Gérard Letailleur, Via Romana, 139 pages, 19 € cliquez ici
01:53 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 09 mars 2017
EOLIENNES UN SCANDALE D'ETAT, LE LIVRE RÉQUISITOIRE D'ALBAN D'ARGUIN EST SORTI : COMMANDEZ-LE, DIFFUSEZ-LE !
18:52 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Samedi 11 mars, à Rungis, Civitas organise la 1ère Fête du Pays réel
16:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Olivier Roudier (Ligue du Midi) à Béziers au colloque sur la "desislamisation" de l'Europe
10:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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9 mars 1971 - 9 mars 2017
10:25 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 08 mars 2017
CE SOIR, JEUDI 9 MARS, ALBAN D'ARGUIN SUR RADIO LIBERTÉS
Ecoutez Radio Libertés cliquez ici
Le livre d'Alban d'Arguin cliquez là
Rediffusion vendredi 9 h/10 h et 14 h/15 h
08:50 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 07 mars 2017
Massimo Magliaro reçu par Médias Presse info
La semaine dernière, Massimo Magliaro, ancien adjoint de Giorgio Almirante fondateur du MSI, était à Paris pour le banquet organisé par Synthèse nationale et par la Ligue francilienne cliquez là pour marquer le 70e anniversaire de la création du Mouvement social italien. Il a été interrogé par Roland Hélie pour Médias presse info cliquez ici.
Bulletin de commande cliquez là
L'acheter en ligne cliquez ici
16:11 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le nouveau numéro de Livr'arbitres consacré à Michel Déon
09:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Samedi 11 mars, Jean-Marie Le Pen prendra la parole à la journée de Civitas à Rungis...
09:05 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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lundi, 06 mars 2017
Le Journal du chaos de cette semaine
Le lire cliquez ici
20:10 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Samedi 18 mars, à Paris, colloque annuel de l'Institut Illiade
20:05 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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FRANCOIS HOLLANDE, UN « TONTON FLINGUEUR » ?
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Nous allons développer ci-dessous une hypothèse qui en vaut bien d’autres, et qui présente l’avantage d’avoir la logique d’un puzzle dont toutes les pièces s’emboitent parfaitement :
« Bien joué » si je puis dire, chapeau l’artiste! Du grand art, belle séquence politique fignolée sans doute par ce lecteur du « Prince » de Machiavel. Et pourtant, avec sa mine de chien battu, son allure d’ordonnateur des Pompes funèbres et son look de petit comptable de chef-lieu de canton, – pardon pour les ruraux dont je fais partie –, le Président de la République vient de réussir « un coup de maître », un hold-up sans précédent sur une élection majeure et, suprême subtilité, sans être lui-même candidat.
« Je n’y serai pas, l’autre non plus »…
...s’est dit le Chef de l’Etat. Assuré d’être éliminé au soir du premier tour d’après tous les sondages, pire d’être défait par ses concurrents lors d’une primaire socialiste, il a préféré renoncer à la course et adouber, secrètement, l’un de ses affidés. Car on ne me fera pas croire que l’irruption quasi magique d’un Macron a été spontanée. Le complot remonte à loin. « Dis-moi qui te soutient, je te dirai qui tu es » : Attali, Minc, Drahi, Cohn-Bendit, Kouchner, Bayrou, rien que du beau monde…
Le beau jeune homme n’est pas un perdreau de l’année comme voudrait nous le faire croire l’intelligentsia dominante. Le produit a été lancé à grands renforts de pub comme une vulgaire lessive : pas une « une » de magazine sans une photo du couple Macron sous toutes les coutures, des radios, des télés, des pages et des pages dans la presse, un martellement continu de la grosse Berta médiatique.
Restait à peaufiner le scénario avec une démission à l’amiable sans que François et Emmanuel ne s’égratignent trop publiquement. Oubliés le passage à la banque Rothschild, deux ans au secrétariat-général de l’Elysée et deux autres à Bercy. Seconde phase de l’histoire, l’élimination du favori qui caracolait en tête, l’accès au palais de l’Elysée lui étant garanti après sa victoire à l’issue des primaires de la droite et du centre. Il fallait donc neutraliser François Fillon.
Une République oligarchique des juges ?
Le dossier, sous le coude depuis des lustres, était prêt : direction Le Canard enchainé qui s’est… déchainé, au bon moment ! Et on ne peut pas dire que le pauvre Fillon se soit défendu avec brio. Ses communicants n’ont pas été à la hauteur. Un pas en avant, un pas en arrière, un mea culpa raté et trop tardif. Il a mis la main dans le pot de confiture, légalement, - on serait tenté d’écrire « honnêtement » - , comme nombre de ses pairs. Il n’est, ni plus ni moins coupable que ses 576 autres collègues de l’Assemblée nationale.
Chaque député dispose de trois enveloppes : une pour son indemnité personnelle, une pour ses collaborateurs dont il choisit souverainement le nombre ainsi que leur salaire et la troisième pour « arroser » sa circonscription. J’en sais quelque chose en tant qu’élu local, notre député finance ici ou là quelques travaux indispensables dans nos communes : quel est le maire, l’adjoint au maire, le conseiller municipal qui refuserait pareille aumône ? C’est le système qui est coupable, pas les hommes qui en profitent au vu et au su de tous. Et on peut voir dans les poursuites engagées contre Fillon un certain acharnement judiciaire.
Rapide quand il le faut la justice : le lendemain même de la parution du papier dans « Le Canard », Thémis saisissait François Fillon par le cou. On connait la suite, lente descente aux enfers avec un cruel raffinement digne d’un tourmenteur Vietminh. Une hâte incroyable, pourquoi ? C’est que le 16 février, le Parlement avait voté A L’UNANIMITE une loi de réforme de la prescription qui devrait entrer en vigueur le 28.
Pas une minute à perdre pour le Parquet. Le « Pénélopegate » allait emporter, polluer, pourrir définitivement la candidature de celui qui s’était hissé à la première place dans les sondages, paré de toutes les vertus d’un chevalier blanc. On nous dit que la justice, avec un grand « J », est indépendante, au-dessus des intérêts des uns ou des autres. Il est vrai qu’il y a bon nombre de magistrats, Dieu merci, qui appliquent la loi et instruisent les affaires en conscience, en honnêtes hommes ou femmes convaincus de l’importance de leur tâche, mettant l’impartialité au-dessus de leurs préférences naturelles, bien compréhensibles.
Mais il en est d’autres peut-être, minoritaires sans aucun doute, qui subissent les influences d’un engagement philosophique et intellectuel, ou la pression de leur choix idéologique. Souvenons-nous du scandaleux « mur des cons » qui décorait les locaux d’un syndicat engagé à l’extrême gauche. Lorsque ses adhérents, revêtus de leurs robes et de l’hermine, dominent de leur suffisance les justiciables recroquevillés dans le prétoire, que leur passe-t-il par la tête ? Il suffit de lire certains attendus de jugements pour se rendre compte qu’il y a une justice à plusieurs vitesses. La Fontaine, plus que jamais, est toujours d’actualité : « Selon que vous serez puissant ou misérable etc… ».
On nous dit qu’il ne faut pas critiquer la justice et que nous n’aurions pas le droit de contester un arrêt, un attendu de Cour ? Oui, respectons la Justice, mais cette institution vieille comme nos Etats n’est qu’un instrument de la force publique, financé sur nos deniers. Ses fonctionnaires, employés, greffiers, juges, procureurs etc….vivent de nos impôts et s’ils rendent la justice « Au nom du peuple français », alors ils doivent s’y soumettre. C’est-à-dire respecter une certaine hiérarchie des peines prévues par la loi,- le législateur, c’est nous et nos députés le sont par procuration ! -, en fonction de la gravité des actes commis. Il y a trop de distorsions d’un bout à l’autre de ce pays. Par exemple, les « sauvageons » de Juvisy qui ont mis « à feu et à sang » une cité de cette ville, s’en sortent trop bien par rapport à tel commentateur de l’actualité poursuivi pour ses propos iconoclastes pour la classe dominante, parus dans la presse ou diffusés sur une antenne.
Aux Etats-Unis, les juges sont ELUS par le peuple. Ici, en France, ils sont nommés. Par qui ? Je n’entamerai pas ce débat, mais la question mérite bien, un jour, d’être posée.
Après Fillon, éliminer Valls
François Hollande ayant choisi secrètement son dauphin, écartant désormais sans aucun doute le ténor de la droite molle, il ne restait plus qu’à neutraliser son bouillant Premier ministre. C’était chose faite avec les primaires du PS, désignant le député frondeur Benoit Hamon, chouchou de beaucoup d’électeurs musulmans de sa circonscription de Trappes. Le talentueux orateur Mélenchon ayant un égo disproportionné, l’alliance de la gauche avec l’extrême-gauche ne pouvait se faire. La division de cet électorat verrouillait la porte à une union des gauches, assurant ainsi à Macron un score supérieur à chacun de ces deux candidats.
Casser la droite et saborder Marine….
Mais l’orfèvre du Faubourg Saint Honoré devait parachever son œuvre. Eliminer, quasiment, les rivaux potentiels de son poulain ne suffirait pas à lui assurer avec certitude la victoire. Il fallait diviser l’ennemi et freiner celle qui caracolait, à son tour, en tête des sondages. Le poison de la défaite étant inoculé chez les Républicains, - on peut se réjouir ou se lamenter, c’est selon, de voir les uns après les autres, tous les gnous LR quitter la réserve fillonesque en quête de nouveaux herbages -, on allait s’atteler à entraver la course de Marine Le Pen avec, au choix, l’affaire des emplois fictifs, des supposés démêlés avec le fisc ou une « abracadabrantesque » histoire de clichés de massacres de Dae’ch diffusés via son compte Twitter. Et le bel Emmanuel, pur comme un éphèbe de la statuaire grecque, au programme vide comme une cervelle de moineau, émergerait avec « sa maman » dans le halo d’une lumière mystique, anesthésiant toute défense immunitaire rationnelle.
Voici le plan supposé par l'auteur de ses lignes, d’un Chef de l’Etat en phase terminale de mandat, en train de se réaliser à moins qu’une fois encore, un grain de sable, le destin ou le hasard qui, pour les Chrétiens ne sont que les doigts de Dieu, ne contrarient le déroulé d’une élection qui était bien trop prévisible. La ficelle est tellement grosse que c’en est une corde à nœuds ! Macron, Juppé, Hamon, Mélenchon ? L’horreur absolue….
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LISEZ LE N°11 DES CAHIERS D'HISTOIRE DU NATIONALISME CONSACRÉ AU MSI
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La Russie pour cible
Il ne fait pas bon d’être russe en Occident ces derniers temps. D’habitude si attentives à l’Autre, les instances politico-médiatiques occidentales ne cachent même plus leur profond mépris à l’égard de la Russie coupable de revenir sur la scène internationale, ce qui est scandaleux venant de l’État le plus étendu au monde, en outre deuxième détenteur d’ogives nucléaires de la planète.
Au moment où toutes les phobies, toutes les peurs collectives sont de plus en plus pénalisées, une seule est encouragée, voire valorisée : la russophobie. Russophobie 2.0 est d’ailleurs le titre du livre écrit par l’Italien Giulietto Chiesa (Le Retour aux Sources, 208 p., 19 €). Russophone et ancien correspondant de presse à Moscou, Chiesa fut député européen entre 2004 et 2008. Il dénonce dans cet essai « une constante au cours des cinq derniers siècles (p. 7) ». La russophobie qui s’étend jusqu’à une partie du peuple russe. « Tout au long de son histoire, l’intelligentsia russe a été éloignée de son peuple, et absolument incapable d’en partager les sentiments profonds, affirme-t-il. C’est ce qui explique également chez les intellectuels russes ce désintérêt collectif pour la nation à laquelle ils appartiennent (p. 152). » Le terme de nation apparaît ici inapproprié pour décrire l’ultime entité impérial existante. Fascinée par un soi-disant modèle occidental, cette frange infime de la société russe ignore que « les peuples américain et européen, insiste encore l’auteur, constituent de magnifiques cobayes pour le mensonge, mais il faut toujours faire attention à préserver la forme démocratique (pour l’instant, du moins) (p. 56) ».
Giuletto Chiesa estime que « l’Occident cherche à couper les ponts, pour supprimer toute possibilité de dialogue (p. 201) ». N’hésitant pas à considérer le 11 septembre 2001 comme un « attentat sous fausse bannière (p. 115) » et envisageant l’élection certaine de la néo-conservatrice belliciste Hillary Clinton – il ne pouvait prévoir la surprise Trump -, il affirme que « l’ère Obama n’a pas été qu’une suite de victoires médiatiques, elle a connu aussi des défaites politiques et diplomatiques pour les États-Unis. Poutine, à l’opposé, a systématiquement perdu les premières, mais remporté les secondes (pp. 191 – 192) ». Bien vu ! En revanche, on reste très sceptique à propos de son avis partisan sur la crise ukrainienne plus complexe qu’il n’y paraît Cet ancien candidat aux européennes du parti pro-russe en Lettonie ne peut pas s’empêcher de verser dans un antifascisme obsolète en qualifiant les courageux nationalistes-révolutionnaires ukrainiens de « néo-nazis ». On s’étonnera toujours que quelques personnes n’appliquent pas à toutes les communautés populaires enracinées le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 23, diffusée sur Radio-Libertés, le 3 mars 2017.
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dimanche, 05 mars 2017
Affaire Fillon : le tueur s’appelle Macron
Guillaume Faye cliquez ici
Le ”Pénélopegate”, comme disent les journalistes, l’affaire des emplois supposés fictifs de l’épouse et des enfants de François Fillon, qui risque de l’éliminer du second tour de la présidentielle, peut permettre, contre toute attente, à la gauche de reconquérir l’Élysée, malgré le catastrophique quinquennat de François Hollande. Mais qui veut donc tuer Fillon ? Dans toute enquête, il faut se demander : à qui profite le crime ? Seconde question : qui était le plus apte à le commettre, en envoyant des documents au Canard enchaîné ? Si les deux réponses coïncident, l’enquêteur déduira que le coupable est certainement celui qui correspond aux deux critères. Dans l’affaire Fillon, l’initiateur probable est un certain Emmanuel Macron. Mais il a deux complices : Hollande aidé de son secrétaire Jouyet.
Macron, ancien ministre de l’Économie, était le seul délateur possible
Comme le député LR Éric Ciotti l’a remarqué, les révélations du Canard enchaîné sur les salaires et emplois de Mme Pénélope Fillon et des deux enfants du couple pour le Sénat, comme les informations – les fuites – sur les salaires de la précitée à la Revue des Deux Mondes (propriété d’un ami de M. Fillon) ne pouvaient provenir que de Bercy, le ministère de l’Économie et des Finances. En effet cette administration est la seule à posséder toutes les données financières, documents fiscaux et déclarations salariales, dont l’Élysée ne dispose pas. Or M. Macron a dirigé ce ministère. Quelle coïncidence ! Il était le seul des candidats à la présidentielle à connaître le dossier Fillon de A à Z.
Il est très probable qu’il ait demandé, fin janvier, à ses anciens subordonnés de Bercy (voire seulement à l’un d’entre eux) de divulguer anonymement – et illégalement – auprès de la presse–poubelle de gauche, Le Canard enchaîné, qui ne vit que de délations (1), des informations fiscales, sous forme de documents photocopiés envoyés par courrier postal, surtout pas par Internet ; en échange de quoi, les quelques hauts fonctionnaires délateurs (ou un seul) seront promus si M. Macron est élu président… Un poste dans un cabinet ministériel, ça rapporte beaucoup… Cette hypothèse est la seule qui tienne la route.
Hollande, et son homme lige Jouyet, ne sont que complices
L’analyse de Valeurs actuelles (16–22/02/2017) sur la violente campagne pour éliminer Fillon est excellente mais partiellement improbable ; résumons–la : Jean–Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Élysée et ancien secrétaire d’État de François Fillon (passé de droite à gauche), intime de François Hollande, serait le coupable des fuites au Canard enchaîné. (Jouyet est le cas d’école de l’opportuniste, une girouette sans convictions). Or Jouyet et Fillon se détestent depuis leur déjeuner du 24 juin 2014 : Jouyet racontera au Monde que Fillon lui a demandé de faire accélérer par l’Élysée les procédures judiciaires contre Sarkozy, ce que Fillon démentira avec véhémence en attaquant en justice le délateur Jouyet. Qui croire ? Personne n’était sous la table du restaurant pour écouter.
D’autre part, Jouyet adore Emmanuel Macron, son protégé. Il veut qu’il soit élu président parce qu’il espère évidemment un juteux poste ministériel ou autre. Or, les enquêteurs de Valeurs actuelles (Tugdual Denis et Louis de Raguenel) se demandent quel intérêt aurait l’Élysée à favoriser Macron qui a trahi François Hollande. La réponse est astucieuse : Macron est « le fils naturel de Hollande, celui pour qui le président accepte que la mère de ses enfants, Ségolène Royal, fasse campagne ». Macron serait, en quelque sorte, le dauphin de Hollande qui verrait se prolonger en lui, par procuration, sa propre personne à l’Élysée. Après tout, Macron a été son principal conseiller, adepte impeccable des dogmes de la ”gauche sociétale”, auteur de toute la politique économique et fiscale de Hollande. Quand on connaît l’esprit tordu de ce dernier, cette hypothèse est très plausible.
Oui, mais là où Valeurs actuelles se trompe, c’est quand l’hebdo explique, reprenant les fillonistes, que Jouyet, secrétaire général de l’Élysée, était le seul à pouvoir avoir à la fois accès aux contrats de travail du bureau de l’Assemblée nationale et aux services de Bercy : « comme secrétaire général de l’Élysée, Jean–Pierre Jouyet disposait d’une vue à 360 degrés. » C’est faux. Le secrétaire général de l’Élysée, non élu, n’a absolument pas accès au bureau de l’Assemblée nationale. Pas plus qu’aux services de Bercy.
Le seul à pouvoir accéder à tout était Macron. Il n’avait même pas besoin des contrats de travail de la famille Fillon de l’Assemblée et du Sénat – et d’autres employeurs – puisque toutes les informations financières (impôts, salaires, régimes contractuels et employeurs de la famille Fillon, sont concentrées à Bercy, y compris les relevés des versements bancaires avec montants et provenance). Si le Canard enchaîné a reçu les contrats de travail de la famille Fillon, c’est probablement par les soins de parlementaires socialistes ralliant En marche ! d’Emmanuel Macron. L’hypothèse de Valeurs actuelles sur le délateur Jouyet doit être remplacée par celle–ci : l’organisateur est Macron. Hollande et Jouyet sont ses complices bienveillants.
Pourquoi Hollande et Jouyet soutiennent Macron pour éliminer Fillon ?
Ni Jouyet ni Hollande ne sont à l’origine du ”Pénélopegate”, ils l’ont simplement accompagné, avec gourmandise, ils ont pris le train en marche. Ils ont pu aider Macron en lui fournissant peut-être un surplus d’informations à transmettre au Canard enchaîné, et surtout en intrigant auprès des médias pour qu’ils mènent une campagne de tirs de barrage contre le Sarthois. Jouyet, espère un maroquin ministériel important si Macron est élu, ou conserver son poste à l’Élysée. Et Hollande redoute un retour de la droite au pouvoir qui risquerait de mettre le nez dans ses petites affaires – et celles de Mme Royal– notamment de patrimoine immobilier. Hollande serait–il un millionnaire qui « déteste la finance » comme chacun sait, et qui échappe à l’ISF ? L’affaire du fraudeur fiscal Cahuzac est mémorisée. Si Macron est élu à l’Élysée, Hollande sera protégé de toute investigation trop curieuse. Si Fillon passe, danger… Cela dit, ses chances de passer sont compromises
Peut-on sauver le soldat Fillon ?
François Fillon a tressé les verges pour se faire fouetter. Amateurisme et imprudence. Son profil de premier communiant, de notable catholique de province à la probité revendiquée a dramatiquement contrasté avec les généreux contrats de travail de sa famille, soupçonnés d’être plus ou moins fictifs. Dévastateur. Cette attaque est profondément basse et injuste, certes, mais il aurait dû prévoir et s’en douter ! ll risque surtout de perdre une partie de l’électorat populaire des classes moyennes et modestes qui auraient voté pour lui, mais qui sont choquées par, pensent-elles, sa duplicité. La défense de M. Fillon repose sur l’argument convenu : ce que j’ai fait est légal. Sans doute, mais il faut méditer sur la distinction de Carl Schmitt entre légalité (ce qui est permis par la loi) et légitimité (ce qui est admis par la culture, que les Grecs anciens appelaient ethos, dont vient notre mot ”éthique”). Une légalité illégitime, ça ne passe pas, c‘est du formalisme.
François Fillon a contredit l’image vertueuse et irréprochable qu’il voulait vendre. Il a donné l’impression décevante d’un politicien ”fricophile”, comme Sarkozy et beaucoup de ses collègues de droite ou de gauche. Pas grave quand on est le député de base d’une circonscription reculée, mais irresponsable et suicidaire quand on ambitionne l’Élysée. Ce dont le soldat Fillon rêve depuis plus de dix ans.
François Fillon répète partout, pour faire peur, que s’il n’accède pas au deuxième tour, ce sera Marine Le Pen qui sera élue et non pas Macron, car « mes électeurs passeront chez elle » dit-il. Il suppose que le fameux ”plafond de verre” ne fonctionnera plus et qu’elle peut accéder à l’Élysée. Y croit-il vraiment ?
François Fillon avait un boulevard devant lui. Il avait largement gagné la primaire de la droite (et du centre…), enfonçant le tiède Juppé, avec un programme de rupture. Il était le recours après le catastrophique mandat de Hollande. Sans le ”Pénélopegate”, il était sûr d’être élu contre Marine Le Pen. Là, il risque de ne pas accéder au second tour. D’autant que le retors, creux et ringard Bayrou en se ralliant à lui (parce qu’il espère devenir son Premier ministre) va amener à ce dernier un maigre mais précieux réservoir de voix centristes.
Macron, intrigant et imposteur, balayeuse–poubelle
Emmanuel Macron ne craint pas les marxistes démagogues Hamon et Mélenchon ; il n’a qu’un seul adversaire : François Fillon. Car il analyse que celui qui arrivera au second tour de la présidentielle, face à Marine Le Pen, est sûr de l’emporter, même si c’est un âne juché sur une brouette. Elle serait plombée par le ”plafond de verre”, c’est-à-dire l’impossibilité d’atteindre au second tour la majorité. La ”diabolisation” du FN existerait toujours. Cette hypothèse, l’impossibilité de MLP d’être élue présidente, n’est d’ailleurs pas certaine. Elle est simplement probable. Ne pas confondre certitude et probabilité. Le calcul de Macron–Rastignac est donc de doubler François Fillon au premier tour. Pour cela, le coup du ”Penélopegate”, entièrement monté par lui, est bien joué.
M. Macron (qui doit sa carrière politique fulgurante à la gauche de pouvoir et d’argent, sa vraie famille) bénéficie de la complicité d’une justice gauchisée depuis longtemps, politisée et partiale. Le Parquet national financier, aux ordres de la gauche qui l’a créé (pour se disculper de l’affaire du fraudeur fiscal Cahuzac, ministre socialiste du Budget) qui instruit l’affaire du député Fillon, viole la séparation des pouvoirs, comme l’ont rappelé ses avocats ; et a mené une enquête intrusive (avec perquisitions à l’Assemblée) totalement illégale. Pourquoi ? Parce ces magistrats, n’agissent plus selon la loi mais selon l’idéologie (déclin de l’État de droit) et qu’ils espèrent des récompenses professionnelles si Fillon est éliminé et Macron élu.
Ses déclarations anti–françaises en Algérie sur les ”crimes contre l’humanité ” de la colonisation, propos abjects et honteux, sont destinées à récupérer l’électorat musulman en France. Macron fonctionne comme une balayeuse–poubelle : récupérer tout ce qui est périphérique, à la marge, pour avoir une courte majorité face à Fillon au premier tour, afin de battre Marine Le Pen. S’il n’avait pas plus de programme ou d’idées qu’une poule de dents, ce serait une petite chance. Mais, hélas, il a un programme : continuer Hollande. Si les Français sont assez stupides pour élire cet imposteur, c’est à désespérer de ce pays.
Fillon, Macron ou Marine à l’Élysée : une crise de régime inéluctable
Cette prochaine élection présidentielle est la plus imprévisible de toute l’histoire de la Ve République. Selon un sondage Kantar Sofres–OnePoint pour RTL, Le Figaro et LCI du 26 février 2017, Marine Le Pen arriverait en tête au premier tour (27%, record historique), suivie de Macron, en hausse après le ralliement de François Bayrou (25%). Fillon, à 20%, en recul à cause du ”Penelopegate” serait éliminé. Au second tour les finalistes feraient 58% (Macron) contre 42% (Marine), ce qui, pour cette dernière est explosif face aux 18% de son père face à Chirac en 2002. Au vu de ce sondage, le ” plafond de verre” n’a pas disparu mais, en dépit de sa grimpée, il n’a pas dépassé la barre fatidique des 50%
Oui mais… Que Macron ou Marine Le Pen soient élus à l’Élysée, il leur faut une majorité à l’Assemblée nationale, investie juste après. Or aucun des deux ne risque de l’obtenir. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas de partis enracinés, et que le mode de scrutin uninominal à deux tours leur sera défavorable, voire fatal. Ils ont de vagues alliances, bien sûr, mais aucune majorité stable en perspective.
De plus, si Marine Le Pen l’emporte de justesse au second tour – peu de chances, mais sait–on jamais ? – je ne vous dis pas l’intensité des émeutes qui vont éclater, à la fois gauchistes et d’origine immigrée.
Si Fillon est élu (pourquoi pas ?) même avec une majorité LR aux législatives, on peut douter qu’il oserait abolir les lois du gouvernement de gauche précédent. Apeuré à l’idée de toucher à la morale sacrée de la gauche – économique et sociétale – et devant les manifestations et les grèves, il risque fort de suivre la voie de Chirac et Sarkozy : promesses musclées (pour être élu) et réalisations nulles, même pas 10% du programme (pour être tranquille et par impuissance). Si en revanche, il veut passer en force, il y aura de la casse. Dans tous les cas de figure, les résultats de la présidentielle déboucheront sur un chaos. Ce dernier sera peut-être salutaire. Ma conclusion est : il va y avoir du sport, tant mieux.
(1) Cette publication n’investit jamais en enquêtes mais repose sur la délation de sources anonymes. D’où sa rentabilité. La moitié de ses informations sont falsifiées ou imaginaires – j’en ai moi–même été victime. Le Canard Enchaîné, dont la diffamation est la raison de vivre, n’est jamais poursuivi en justice. C’est normal : tous les camps ont besoin de lui. De même que tout le monde a besoin de poubelles pour jeter ses ordures.
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samedi, 04 mars 2017
La plus importante de toutes les questions géopolitique…
Directeur de la
revue Conflits cliquez ici
Oubliez un instant les relations des grandes puissances, le rapprochement possible entre les États-Unis et la Russie et le probable affrontement entre États-Unis et Chine. Oubliez la peur de la dislocation de l’Union européenne et du terrorisme. Oubliez le choc des civilisations, ou leur alliance. Oubliez tous les événements qui furent en tête de l’agenda géopolitique l’année dernière – pas trop quand même car vous n’auriez plus de raison de nous lire… La plus importante de toutes les questions géopolitiques est celle de la ville, ou plus exactement celle des mutations qui la transforment en métropole, en ville mondiale ou en mégalopole – choisissez le terme que vous préférez et, dans le doute, consultez notre lexique page 13.
Des historiens l’ont pressenti. En 1970, Arnold Toynbee prédit dans Cities on the move l’émergence de la « ville-monde » qu’il appelle « oecoménopolis » et qu’il conçoit selon les schémas décrits par Jean Gottman : une mégalopole mondiale qui se répand dans l’espace jusqu’à couvrir la planète et à former un ensemble continu. Cinquante ans plus tôt, Oswald Spengler traçait un tableau particulièrement sombre de la ville mondiale, le lieu où les civilisations perdent leur allant. La vision de Toynbee est plus optimiste en apparence. La ville mondiale peut engendrer pense-t-il de nouveaux équilibres : une cité moins dense et plus aérée, de nouveaux modes de production, de nouvelles formes de gouvernance urbaine qui convergeront peut-être vers un gouvernement mondial.
On sent l’influence sur Toynbee des utopies urbaines et même des auteurs de science-fiction qui imaginaient des villes tentaculaires, organisées de façon rationnelle, à l’abri des aléas de la nature, autosuffisantes. Ces rêveries deviennent-elles réalité à l’heure de la mondialisation ? Les métropoles sont l’avenir, nous dit-on, elles se substitueront aux États-nations tentées par la fermeture et le conflit et permettront l’émergence d’une société ouverte donc, forcément, pacifique.
Ouverte peut-être, pacifique certainement pas.
Les villes mondiales sont en compétition pour ne pas dire en conflit. Contrairement à ce que rêvent les idéalistes, l’ouverture qui les caractérisent n’empêche pas l’affrontement, c’est même exactement l’inverse. On ne déteste jamais vraiment bien que ses proches ! Il y a donc affrontement entre villes, mais aussi affrontement entre villes et territoires.
Si toute l’histoire est l’histoire de la ville comme le pensait Spengler, toute l’histoire est l’histoire des révoltes contre la ville, rébellion des Hilotes laconiens contre Sparte, jacqueries du Moyen Âge et des Temps modernes, soulèvement vendéen, insurrection chinoise des Taiping et jusqu’à la révolution maoïste. Aujourd’hui, l’antagonisme se déroule dans les urnes et oppose aux métropoles un Royaume-Uni, des États-Unis, une Autriche ou une France « périphériques » des campagnes et des villes moyennes. Cet affrontement est pacifique. Le sera-t-il partout et toujours ?
Si toute l’histoire est l’histoire de la ville, elle est aussi l’histoire des conflits urbains, des heurts entre plébéiens et patriciens à Rome, entre popolo minuto et popolo grasso dans les cités de la Renaissance italienne, entre faubourgs et beaux quartiers au XIXe siècle pour déboucher à notre époque sur le phénomène des « zones de non droit ». Aujourd’hui, l’émergence des cités mondiales doit tout à l’action d’un popolo grasso planétaire qui y trouve son intérêt et qui doit le faire partager ou l’imposer au popolo minuto.
Le rapport de force social est un rapport de force spatial ; en cela il est profondément géopolitique.
13:04 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Nous ne supporterons pas cinq ans de plus de Macrollandisme.
Synthèse nationale, dans un souci d'équité, donne régulièrement la parole aux différentes sensibilités de notre famille d'idée. Soit en offrant des tribunes libres, soit en reprenant des articles publiés sur des sites amis comme c'est le cas aujourd'hui avec cet entretien entre Fabien Bouglé, dynamique conseiller municipal de Versailles qui a fait reculer le diabolique projet d'implantation d'un camp de "migrants" aux portes de sa ville, et Pierre Cassen, Président de Riposte laïque. Chacun a son approche par rapport à la prochaine Présidentielle, certains ne seront peut être pas d'accord avec celle-ci, mais elle représente un courant et il nous a semblé intéressant de la mettre en ligne.
S.N.
Source cliquez ici
Invasion migratoire : A Versailles, nous avons gagné, grâce au peuple !
Riposte Laïque : On vous a connu comme animateur, avec Valérie d’Aubigny, à Versailles, des deux plus grandes manifestations nationales organisées contre l’invasion migratoire. Où en est la situation, à Versailles et dans les Yvelines, sur ce dossier ?
Fabien Bouglé : L’invasion migratoire organisée par l’oligarchie mondialiste dans le but ultime d’enchaîner le peuple est un risque majeur pour notre pays. Les deux manifestations que nous avons organisées le 23 septembre 2016 et le 11 novembre 2016 ont constitué une véritable victoire puisque le camps de Louveciennes de 24 hectares (aussi vaste que celui de Calais) a été abandonné et celui de Rocquencourt dans les locaux de l’INRIA a été fermé il y a quelques jours conformément à l’engagement pris par le préfet que nous avons rencontré lors des cérémonies commémoratives du 11 Novembre. L’action déterminée paye ! Lorsque le peuple se soulève nous pouvons lever des montagnes : nous, le peuple, sommes fort. Mais le combat est énorme et l’on voit bien que les élections présidentielles sont l’occasion d’un véritable putsch pro-migrants et mondialiste !
Macron est un terrible danger pour la France
Riposte Laïque : Vous avez su apparaître, lors de ces manifestations, comme un rassembleur, sachant donner la parole à toutes les composantes, politiques et associatives, qui partageaient votre combat. Aujourd’hui, nous sommes en pleine campagne électorale, et vous dénoncez un coup d’État contre la France et le peuple, en paraissant soutenir François Fillon. Pourquoi cet engagement de votre part ?
Fabien Bouglé : Oui, je crois plus que jamais que l’alliance des patriotes est une urgence et une nécessité. Et je crois que les événements que nous vivons en sont la parfaite expression. De droite, de gauche, d’extrême droite ou d’extrême gauche, nous devons tous abandonner une partie de nos présupposés initiaux pour nous concentrer sur l’essentiel : la défense de notre pays, de son intégrité culturelle et territoriale.
Macron est un très grand danger pour la France ! Derrière son côté charmant, de banquier d’affaires qui est « un métier de pute », comme disait Alain Minc récemment, il est soutenu par tous ceux qui veulent détruire la France et le peuple de France, comme Pierre Berger ou Drahi… celui qui tient tous les médias au cœur de ce tsunami anti-Fillon. Aujourd’hui la situation est telle que, si Fillon tombe, ce sera le chaos en France. Et je ne puis m’y résoudre. Si je n’ai pas soutenu Fillon pour la primaire, je soutiens avec force qu’il doit être présent au second tour. C’est pour cela que je me rendrai dimanche au Trocadéro. Cela dépasse même la personnalité de François Fillon.
Le départ des centristes, c’est la meilleure chose qui pouvait arriver !
Riposte Laïque : Comment réagissez-vous au départ de l’équipe Fillon de tout le centre, et des juppéistes ?
Fabien Bouglé : C’est une excellente nouvelle et je dirai même une des raisons qui me poussent à le soutenir. En effet, tous ceux qui partent actuellement sont ceux-là mêmes qui plombaient la campagne de François Fillon. Le départ de Lagarde, de Bruno Le Maire ou des juppéistes constitue une opportunité pour les patriotes.
Il est intéressant de noter que ce sont tous les mondialistes, islamophiles, LGBTophiles qui quittent le navire. Bon débarras… Ces gens-là plombent la France depuis trop d’années. Il ne manque plus que NKM à l’appel, et le tour de table des partants sera complet. On parle de Juppé comme remplaçant : drôle de proposition lorsque l’on sait que lui a bel et bien été condamné pour prise illégale d’intérêt… à 10 ans d’inéligibilité…
Tous Au Trocadéro, pour que Fillon soit au deuxième tour !
Riposte Laïque : Vous appelez donc au rassemblement de soutien, qui se déroulera au Trocadéro, ce dimanche 5 mars, à 15 heures ? Qu’en attendez-vous ?
Fabien Bouglé : Oui et en particulier ceux qui se sentent plus proches de François Fillon. Il ne faut pas négliger l’importance de la droite conservatrice et patriote qui soutient Fillon. Mais, au-delà du soutien au candidat des Républicains, je pense qu’il est vital que nous soutenions tous Fillon contre ce coup d’État, et cela pour la démocratie et la France. Car mes amis du Front national ne doivent pas se leurrer, s’il parvenait à faire tomber Fillon (hypothèse à laquelle je ne crois pas), dans le cadre d’un deuxième tour Marine Le Pen-Macron, le déchaînement de haine sera considérable, et la France sera perdue. Il n’y a pas d’autre solution qu’un duel Fillon-Le Pen pour éliminer cette gauche terrifiante et totalitaire. Par ailleurs, la levée de l’immunité parlementaire mercredi de Marine Le Pen pourrait conduire dans les prochains jours à une audition par la police ou une garde à vue de la Président du FN dans l’affaire des emplois fictifs. Ce qui serait très grave ! Le peuple doit réagir car personne à droite n’est à l’abri de ce coup d’état.
Je me sens entre Fillon et Marine Le Pen
Riposte Laïque : Pourtant, quand on vous entendait dénoncer l’immigration, l’Union européenne et même l’islamisation de la France, on pensait que votre discours était plus proche de celui du FN que de celui de LR ?
Fabien Bouglé : Je n’aime pas les idées arrêtées. Je n’aime pas l’idée que l’on doive soutenir un candidat coûte que coûte quitte à soutenir des positions contraires à ses convictions et à avaler des couleuvres. Je suis un homme libre et je revendique le fait d’être d’accord avec certaines positions du FN comme certaines positions des Républicains. Sur la laïcité, la position du FN me gêne énormément. Quand Florian Philippot met sur le même plan grande croix, kippa et burkini, je comprends qu’il suit une laïcité inclusive alors que François Fillon suit en cela Retailleau qui plaide pour une prééminence du fait religieux judéo-chrétien. La France est chrétienne, la République est laïque. Sur l’Europe la position du Front national est plus ferme que celle de Fillon qui n’hésite pas à s’aligner sur Angela Merkel. Bref, aujourd’hui, je ne me sens ni totalement filloniste ni totalement mariniste.
Macron est une marionnette qui est mis là pour finir la destruction de la France
Riposte Laïque : Parlez-nous de Macron, que vous n’avez pas l’air de bien aimer…
Fabien Bouglé : Emmanuel Macron n’est qu’une marionnette, mais ceux qui le soutiennent sont très dangereux. On sait très bien qu’il est soutenu par Terra Nova en lien avec Open Society de Soros. Il est responsable avec Hollande d’un bilan désastreux – une immigration incontrôlée, un chômage en explosion, la destruction de la famille, une atteinte à la vie naissante et finissante, un étranglement fiscal des ménages et des entreprises, un système scolaire en ruine, une industrie bradée à des puissances étrangères, une souveraineté bafouée, un islamisme débordant, un pays au bord du chaos et des policiers non respectés. Et l’on voudrait nous faire croire qu’il est hors système alors qu’il est LE SYSTÈME. Ces gens-là veulent poursuivre leur travail de destruction de la France.
L’alliance LR-FN est indispensable
Riposte Laïque : Face aux mondialistes, prônez-vous une alliance FN-LR, vous paraît-elle souhaitable, et possible ?
Fabien Bouglé : Je sais que l’on va me dire : mais Fillon lui aussi est mondialiste ! Regardez, il est soutenu par Henri de Castries de l’Institut Montaigne ou du Bilderberg. Je crois sincèrement qu’il a été lâché par ces réseaux, car ses propos sur l’islam ou sa posture de famille traditionnelle ne convenaient pas aux mondialistes. Le départ de tous les mondialistes des Républicains montre bien qu’il ne leur convient plus. Je crois fortement qu’il sera au second tour et là c’est au meilleur de l’emporter et de convaincre. Mais si Macron devait être en duel avec Marine Le Pen, toutes les forces patriotes devront s’unir en composant une alliance Républicains-FN, seule voie de résistance face à l’anti-France.
Nous ne supporterons pas cinq ans de plus de Macrollandisme.
Propos recueillis par Pierre Cassen
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