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samedi, 09 avril 2016

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Donald Trump enfume-t-il son monde ?

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Michel Lhomme, politologue , Métamag cliquez ici

La campagne des primaires américaines a suscité une incompréhension horrifiée de la part de tous les américanistes et les politologues spécialistes du sujet.

Passe encore que le vieux Bernie Sanders, qui se déclare socialiste, puisse tailler des croupières à Hillary Clinton mais qu’une personnalité aussi atypique que Donald Trump mène la course devant un Ted Cruz ultra religieux, voilà qui bouscule tous les cadres établis et au sens premier du mot, l’establishment.

Comment ne pas voir pourtant que ces deux outsiders sont les deux faces d’une même médaille, celle de la remise en cause profonde du système ? La seule question qui reste pourtant sans réponse est la suivante : s’agit-il d’une vraie crise d’adaptation d’un système vieillissant ou le signe d’une révolte plus profonde ? Ou tout simplement ne sommes-nous pas dans le spectaculaire dans un complet enfumage de l’État profond ?

Ainsi, le mois dernier, furent lancées des campagnes de diabolisation de Donald Trump par ses adversaires républicains mais surtout par les membres de la communauté juive américaine avec même l’appel au boycott de son discours devant l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee). Or cela n’a pas du tout fonctionné : le 21 mars à Washington, seulement 300 personnes sur 18 000 participants ont quitté la salle du grand raout pro-israélien. En revanche, le candidat aux primaires républicaines a donné entière satisfaction et même plus au public israélien pour ne pas dire ultra-sioniste présent dans la salle.

Oublié donc le « Donald » qui refusait de prendre position sur la question palestinienne tant qu’il ne serait pas à la Maison-Blanche et qui ne voulait pas dire si les États-Unis devaient reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël. Trump affirma tout de go au Congrès, qu’élu Président, il ne sera plus question qu’Israël paye l’aide militaire que lui octroie Washington. Il a même commencé par dire qu’il était d’ailleurs un « soutien de longue date et un ami réel d’Israël», rappelant qu’il avait été « grand maréchal » à la parade de la journée d’Israël à New York en 2004. De fait, avec lui à la présidence des États-Unis, a-t-il assuré, Israël ne sera plus traité « comme un citoyen de seconde zone ».

Puis, s’en est suivi un flot ininterrompu de déclarations comme à son accoutumée qui auraient pu sortir tout droit de la bouche de Benyamin Netanyahou.

Par exemple, sera-t-il neutre sur la question palestinienne ? Trump affirme qu’on avait mal compris ses précédentes interventions : « Les Palestiniens doivent venir à la table de négociation en sachant que le lien unissant les États-Unis et Israël est absolument incassable… Ils doivent venir en étant prêts à accepter qu’Israël est un Etat juif et qu’il demeurera un Etat juif pour toujours ».

Neutre sur la question de Jérusalem ? Lui président, il transférera l’ambassade des États-Unis de Tel Aviv à Jérusalem, « la capitale éternelle du peuple juif ».

Puis le candidat aux Primaires républicaines a tiré à boulets rouges sur l’Iran en l’accusant d’être « le plus grand sponsor du terrorisme mondial », d’être en Syrie pour établir un nouveau front dans le Golan contre Israël, de fournir des armes sophistiquées au Hezbollah libanais, et de soutenir le Hamas et le Djihad islamique en leur donnant 7 000 $ pour chaque attaque terroriste et 30 000 $ aux propriétaires des maisons détruites par les Israéliens (ce qui n’est pas faux mais c’est la guerre !).

En un peu plus de vingt minutes, ce fut à l’AIPAC un tonnerre d’applaudissements ! Trump termina alors son discours sur le mode people, en déclarant que sa fille Ivanka (mariée à un juif israélien orthodoxe) était « sur le point d’avoir un magnifique bébé juif ».

D’où vient donc Donald Trump ? Et s’il n’était en fait que le candidat forcément cynique et incontrôlable de l’« État profond » et d’ailleurs, peut-être la première manifestation politique visible de celui-ci ? Pourtant, d’ores et déjà, l’état profond américain (the deep state) se prépare à surmonter victorieusement toutes les difficultés que pourraient faire naître un Trump ou son électorat. Rappelons que l’« état profond » désigne couramment la conjonction des intérêts militaires, industriels, financiers et diplomatiques qui ont permis à l’Amérique depuis la deuxième guerre mondiale de s’imposer comme l’hyper-puissance et le gendarme du monde.

Nonobstant, certains analystes aux États-Unis ont parlé ces derniers temps d’une bataille médiatiquement préfabriquée entre les deux principaux candidats à la Maison Blanche, Hillary Clinton, la chef de file des néo-conservateurs et Donald Trump. En août 2015 déjà, le magazine politique Cicero avait écrit que les familles Trump et Clinton étaient très amies d’où la question embarrassante : Trump pourrait-il n’être qu’un sous-marin des Clinton qui devait ridiculiser les Républicains aux yeux du public, afin que la démocrate Hillary ait toutes ses chances de l’emporter ? En fait selon Wikipédia, Trump a été membre du parti démocrate jusqu’en 2009 et a fait don de 100 000 dollars à la fondation de Clinton il y a quelques années. On dit qu’il a entretenu de bonnes relations avec Hillary Clinton et a déclaré publiquement Bill Clinton le meilleur président américain de tous les temps.

Au surplus, les filles de Trump et de Clinton sont de grandes amies. Des collaborateurs ont découvert qu’en mai 2015, juste avant que Trump ne décide d’entrer dans la campagne présidentielle, il a eu une longue conversation avec Bill Clinton. Ce dernier a téléphoné à Trump et l’a conseillé sur la façon dont il pourrait faire bonne impression auprès des membres du parti républicain. Les Clinton étaient aussi invités d’honneur au mariage de Trump avec sa troisième femme, Mélania. De plus, par sa famille, Trump est étroitement lié avec des membres très riches du parti démocrate. Son père venait déjà en aide à de grands pontes démocrates de l’immobilier. Son beau-fils Jared Kushner, qui vient d’acheter l’ancien bâtiment du New York Times pour le prix d’un demi-milliard de dollars, est membre du parti démocrate.

Trump est-il vraiment un candidat indépendant ? Pour qui travaille-t-il au juste ? En fait, Trump amuse énormément son public : c’est sa fonction d’outsider, d’amuseur de galerie, de bouffon du roi caché. Cynique comme l’est maintenant devenu avec elle-même l’oligarchie, il assène ainsi des vérités premières que l’on tente de faire passer pour de la déraison.

Ceci étant dit si l’isolationnisme trumpien gagnait, cela nous donnerait après tout un bon répit, un peu de respiration. Les politiques et les intellectuels américains néo-conservateurs sont trop dangereux du fait de leur culture historique nulle et de leur irréalisme. On célèbre parfois leur culte du concret ou on se gargarise de leur pragmatisme mais il y a tout un monde entre le MIT, l’Université Hopkins et ces professeurs américains qui fondent leur pédagogie sur les dossiers de réussites et les Russes qui la font eux reposer sur l’analyse du jeu d’échecs, ce jeu que l’Arabie Saoudite veut justement faire interdire sous les tentes climatisées du désert.

09:36 Publié dans Michel Lhomme, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le dérapage

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Charles-Henri d'Elloy

Article publié dans le n°42

de la revue Synthèse nationale cliquez ici

Avez-vous remarqué le mot en vogue chez les ayatollahs du prêt-à-penser ? Ce mot si commode pour désigner vaguement ce qui déplait à la doxa officielle ? C’est le « dérapage ». Si par malheur, un journaliste, un politique, un écrivain ou une personnalité ayant droit de s’exprimer dans les gros media s’écarte, ne serait-ce que légèrement, de l’évangile selon sainte Marianne, version XXIe siècle, il y aura toujours un autre journaliste, un politique, ou une autre personnalité labellisée « république-Fraternelle, trois points fr » pour dire du premier qu’il a commis un « dérapage ». Le dérapage est au langage officiel ce que l’exilé fiscal est à l’administration. Il y a quelque chose d’infâmant. C’est comme si l’on avait lâché un pet dans l’ascenseur où se trouve un patron du Cac 40.

Le simple fait d’être convaincu de dérapage permet à votre procureur de ne vous opposer aucun argument et aucune pensée de fond. Ne cherchez pas à vous justifier… Si vous avez dérapé, c’est que vous l’avez cherché, c’est que vous n’avez pas compris le code de la pensée autorisée, ou pire, que vous l’avez délibérément ignoré ! La voie est pourtant suffisamment balisée pour ne pas s’en écarter. D’un côté les ligues de vertus et de l’autre la 17e chambre correctionnelle.

Le dérapage n’a cependant pas le même retentissement et les mêmes conséquences selon que vous dérapiez à gauche ou à droite. Par exemple, si vous êtes un grand bourgeois bien en cours (1), et que vous lancez sur un réseau social une affirmation du style « je ne pleurerais pas si une bombe éclate au milieu d’une manifestation contre le mariage homosexuel», votre dérapage sera considéré au pire comme une maladresse inopportune, et au mieux comme une galéjade témoignant de la liberté d’expression qui prévaut dans les media. À l’inverse, si vous êtes une femme politique classée à droite (2), même si cette « droite » n’est qu’un leurre, issue d’un milieu populaire, et que vous répétez à la télévision une évidence dite par le général De Gaulle, à savoir que : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne », votre dérapage sera considéré comme intolérable par la doxa patentée et discutable par vos prétendus amis politiques.

Moralité : si vous perdez le contrôle de votre pensée, dérapez plutôt à gauche qu’à droite, ça fait moins mal.

Notes

(1) Pierre BERGÉ 27 mars 2013 dans un tweet.

(2) Nadine MORANO 26 sept. 2015. Télévision « On n’est pas couché »

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Le dernier livre de Charles-Henri d'Elloy cliquez ici

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Gabrielle Cluzel présente son nouveau livre "Adieu Simone" sur TV Libertés

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vendredi, 08 avril 2016

Dimanche 24 avril, près de Lille :

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23:50 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Paris, l’ex-Ville Lumière, devenue capitale de la Cloche

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Dr Bernard Plouvier

Avec la globalo-mondialisation, tout change en France. Nos dirigeants étalent sans vergogne leurs émois sexuels et leur avidité. L’on ferme des écoles, des bureaux de poste, des gares et des sous-préfectures, pour comprimer les dépenses, mais le déficit public pharaonique n’empêche nullement de multiplier, année après année, les allocations et subventions aux millions d’immigrés d’origine extra-européenne. Pendant ce temps, l’on fait appel à la générosité populaire pour la recherche scientifique, pour les pauvres, pour les malades, les sans-abri, les sans-papier, etc.

Si l’on préfère : l’État, qui soutire de plus en plus d’argent aux contribuables, offre de moins en moins d’infrastructures, favorise l’intrusion d’étrangers qui coûtent beaucoup à la collectivité, et se transforme en music-hall grivois et obscène… ce qui n’est pas sans rappeler le scénario de l’Allemagne de Weimar, durant les tristes années 1930-32.

Nos très curieux « socialistes », associés aux écologistes bourgeois, ne ratent pas une occasion de verser des larmes de crocodile sur les misères sexuelles du sidéen trop avarié pour attirer encore le client, sur les couples bizarres victimes « d’homophobie », sur les malheurs d’immigrés-réfugiés à qui nul Français n’a demandé d’affluer sur un sol déjà fort encombré de chômeurs de très longue durée… l’on pourrait allonger la liste des lamentations indues.

Un observateur impertinent ne peut que s’étonner du mélange de fausse compassion et d’immobilisme à la tête (supposée) de l’État. Après tout, un chef se doit d’abord et avant tout d’agir, plutôt que de pleurnicher entre deux banquets et trois voyages à l’étranger. Or, notre glorieux Président et son gouvernement brassent surtout du vide. Après la comédie du pseudo-état d’urgence, on joue le mélodrame de la réforme du droit du travail. Bientôt, on se lancera dans la campagne des présidentielles pour sauver quelques sinécures, dans le désastre qui semble s’annoncer.

Pourtant, le spectacle quotidien offert par notre capitale, haut-lieu touristique (du moins avant les attentats islamiques de 2015), aurait de quoi réveiller nos « chefs » s’ils se souciaient tant soit peu du Bien commun, au lieu de tout laisser pourrir.

Promenez-vous dans Paris, d’Ouest en Est, du Sud au Nord, le long des rives de la Seine… et vous verrez une multitude de clochards, pour moitié des autochtones (dont beaucoup mériteraient un séjour en hôpital psychiatrique) et pour moitié des immigrés, inutilement importés… car on peut difficilement soutenir que ces individus sont là « pour payer la retraite des vieux Français ».  

Paris est souillée par du débris qui n’a plus d’humain que l’appellation. Après les crimes des djihadistes, le triste spectacle de cette sous-humanité est une nouvelle offense à la dignité des Français et ne peut que détourner les touristes d’une ville autrefois célèbre pour sa beauté.

Il n’est que temps de balayer la racaille qui plastronne dans les palais de la République. Bêtes, corrompus et incapables, ils sont indignes d’être à la tête d’une Nation qu’ils aveulissent par leur incurie, le spectacle de leurs pitreries, les scandales de leur vie dissolue et de leurs turpitudes financières.

Paris est devenue la capitale de la Cloche, ce n’est hélas que trop évident. Il serait temps que Paris ne soit plus le chef-lieu d’un pays de cloches.

11:46 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 07 avril 2016

Bruno Mégret était hier soir l'invité de Synthèse nationale

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Mercredi soir les Amis franciliens de Synthèse nationale se sont réunis pour écouter Bruno Mégret leur parler de son nouveau livre "Le temps du phénix" cliquez ici.

La conférence, introduite par Roland Hélie, fut suivie d'une séance de questions réponses très instructive entre l'assistance et Bruno Mégret. A l'issue de celle-ci l'auteur dédicaça de nombreux exemplaires de son livre.

Dans quelques jours, vous pourrez suivre l'intégralité de son intervention qui a été filmée.

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Le totalitarisme rampant

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Dr Bernard Plouvier

Comme toujours lorsqu’on aborde un sujet trop souvent traité par les media, il importe de le définir avec précision. Le totalitarisme n’est nullement propre à une idéologie : c’est le comportement de tout régime où l’on veut obtenir l’uniformité de comportement, de pensée et d’expression.

Par définition donc, il s’agit d’un système où les maîtres de la vie politique et judiciaire imposent une réglementation sur tous les sujets, y compris l’exercice professionnel et la vie privée des individus, en plus d’un prêt à penser et de confusions sémantiques obligatoires, devenant des stéréotypes… du genre : « Seul le Blanc est raciste », ce qui fait hurler de rire qui a un peu fréquenté les études historiques et les quartiers chauds, riches en immigrés exotiques.

Par la volonté des génies du soi-disant gouvernement européen, siégeant à Bruxelles, et du fait de la complicité active de leurs confrères qui font semblant de gouverner à Paris, Berlin, Londres, Rome et autres lieux, l’Europe occidentale est entrée dans un totalitarisme, encore mollasse et sournois, mais qui envahit progressivement toutes les activités quotidiennes.

Jamais le régime nazi (que l’auteur de ces lignes connaît un peu cliquez ici) n’a légiféré sur la vie privée, hormis pour réprimer l’inceste, lutter contre le harcèlement sexuel sur le lieu de travail, interdire stupidement certaines unions (notamment avec ceux qui depuis 33 siècles pratiquent rituellement l’endogamie) et limiter la vitesse des automobiles en ville, en une période où les « démocrates » préféraient ignorer les crimes et délits sexuels et ne s’intéressaient guère aux accidents de la circulation.

De nos jours, les parents et grands-parents deviennent délinquants s’ils calottent un rejeton grossier, arrogant ou malfaisant. De la même façon, il est mal vu de forcer les (pas toujours) charmants potaches à travailler plus et mieux : leçons et devoirs sont devenus presque intolérables, et l’on va même jusqu’à adapter l’orthographe française au crétinisme et à la débilité ambiants.

L’agriculture et l’artisanat sont victimes d’une foule de décrets bruxellois qui règlementent jusqu’aux insecticides et pesticides, voire la fabrication des fromages, pour complaire à quelques ânes bâtés de l’écologie mondaine… et lorsque les rats pulluleront de nouveau, l’on pourra étudier in vivo ces cas de peste qui n’existent plus, de nos jours, que dans les zones les plus arriérées de la planète.

De la même façon, l’on met une foule d’obstacles à l’obtention du gaz de schistes ou du pétrole de roches, par révérence aux multinationales qui ne veulent pas de cette concurrence, d’autant plus gênante que les coûts d’extraction sont moindres qu’on ne le pensait. Quant à la pollution des nappes phréatiques, c’est un argument stupide, bien digne des écologistes ignares : les zones d’extraction se situent à des centaines de mètres du niveau des nappes…  au XVIIIe siècle, les mines de charbon étaient déjà réputées frelater les sources d’eau potable !

Tout ce qui est utile aux véritables maîtres du jeu économico-politique devient ipso facto vérité évangélique : nécessité d’une immigration de masse avec, en corollaire, l’islam envisagé comme une religion de paix et d’amour ; réchauffement climatique ; notion de « rogue state » (État voyou… soit celui qui résiste à la globalo-mondialisation) ; la grande avancée technologique de la voiture électrique (sans trop se soucier de la fréquence du rechargement des batteries) ; le péril viral imminent, partant, la nécessité de donner de larges aumônes aux organismes quêtant pour l’Afrique (sans trop se soucier, là encore, de la véritable destination des sommes ainsi collectées) etc.

Les grandes vérités, répétées jour après jour, sur tous les tons, par les media, les politiciens et les manifestants des rues et des boulevards sont, bien sûr : la nécessité du métissage universel, le « péril fasciste » et la « dérive sécuritaire »… en résumé, les slogans de la lutte très active de nos maîtres contre le bon sens et la simple autodéfense des Nations européennes, menacées dans leur existence même.

Les Européens se croyaient débarrassés du totalitarisme depuis la fin du fanatisme chrétien et de l’impérialisme communiste. Fatale erreur ! On leur impose le fanatisme et l’obscurantisme médiéval de l’islam, la sottise des écologistes aussi arrogants qu’ignares – et qui font un tort considérable à la véritable écologie -, une réglementation multinationale grotesque – qui fait reculer d’année en année l’échéance d’une véritable union des Nations européennes -, un humanitarisme de pacotille, niais en apparence, très fortement mercantile dans sa triviale réalité – qui est une offense au principe même de la solidarité humaine.

Notre époque est abjecte, non seulement par son hédonisme et sa platitude, mais aussi par la profonde médiocrité de sa propagande omniprésente, standardisée au point qu’on la retrouve quasi-identique dans tous les continents… « l’ennui naquit un jour de l’uniformité », a écrit notre La Fontaine. De la bêtise, de l’arrogance et de l’incompétence des maîtres, surgira l’insurrection dans chaque continent.

Du totalitarisme globalo-mondialiste, naîtra l’Europe unie, la vraie : celle ces Nations de souche européenne.  

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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Dimanche 17 avril : congrès du Renouveau français

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mercredi, 06 avril 2016

Panama Papers : « Pourquoi Assad et Platini, et pas Erdogan et Zidane ? » s’interroge Éric Zemmour

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Scandale du Panama – Bis repetita

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Dr Bernard Plouvier

Décidément, les Français s’amusent beaucoup avec les détails croustillants des investissements panaméens… encore faut-il avoir un peu de mémoire ou de culture pour s’en souvenir.

Le scandale de la liquidation judiciaire de la Compagnie du percement du Canal de Panama s’est étalé de 1891 à 1893. Il a démontré à quel point étaient pourris les milieux (dans tous les sens du terme) de la politique, du journalisme, de la banque, et même des hauts-fonctionnaires de la Justice et de la Sûreté de la IIIe République… les chéquards du Panama et leurs corrupteurs se referont une virginité grâce à l’affaire Dreyfus, d’autant que l’intérêt communautaire d’un grand nombre d’accusés le commandait.

En avril 2016, une officine chargée de révéler des scandales, au besoin un peu épicés de malice et de sous-entendus calomniateurs, lance l’affaire Panama Papers, soit une partie (soigneusement expurgée) des archives d’une société internationale de placements. Cette vertueuse officine se nomme pompeusement Center for Public Integrity… et là, on rigole franchement.

Parce que derrière cette dénomination éthiquement irréprochable, on trouve les Fondations globalo-mondialistes Carnegie, Ford et Rockefeller, ainsi que la plus honnête des officines bancaires cosmopolite la célébrissime et irréprochable société Goldman-Sachs (demandez aux Grecs ce qu’ils en pensent) et mieux encore : le sieur Soros, un archange de vertu kascher (casher serait plus juste).

Cet être irréprochable est le spéculateur juif le plus connu de la planète, qui a trafiqué (au sens commercial du terme, bien entendu) sur les monnaies et les matières premières. Né György Schwartz, il a préféré adopter le nom moins ashkénaze de George Soros (même après 1945, de nombreux Juifs sont restés des Fregoli du changement de patronyme). C’est un grand philanthrope, interdit de séjour en Russie. Ce très honnête homme a été condamné par la Justice française pour une canaillerie boursière ; il est donc partisan de l’immigration musulmane massive en notre pays et il la finance !

Évidemment, avec de telles cautions, l’on comprend que le CPI ait quelque peu (oh, trois fois rien !) trié ses révélations. Elles touchent le gouvernement islandais… qui a libéré en un temps record la Nation islandaise de la faillite et d’une Dette prodigieuse, ce qui n’a pas fait la joie des requins de la finance cosmopolite, qui voulaient mettre l’ile en coupe réglée.

De même, le vertueux CPI épingle Vladimir Poutine et ses soutiens, quelques dignitaires chinois et, qui en eût douté ? Bachar el–Hassad… bref, rien que des amis de la globalo-mondialisation ! Faut-il croire que le très bénin David Cameron ait pêché contre la pure doctrine pour être éclaboussé, via la mémoire de son père, ou qu’on l’incite à s’engager bien davantage dans la campagne électorale pour éviter la sortie de la Grande-Bretagne du business financier européen ?

En France, c’est – bien sûr – le Front national que l’on tente de salir par la bande (voire même hors des limites du billard politique)… alors que les plus belles canailleries de ces 15 dernières années sont venues du Parti socialiste et des ex-gaullistes (dont l’appellation change tellement souvent qu’on ne sait plus trop laquelle employer).

Pour être crédible, il faut être soi-même honnête : impartial dans l’information et propre dans les fonds de fonctionnement. Au moins a-t-on appris, grâce à ce scandale d’information partielle qui tourne à la désinformation, quels relents dégageait l’officine au très joli nom de Center of Public Integrity.

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C'EST CE SOIR : conférence ce mercredi 6 avril, à 19 h 30 à Paris avec Bruno Mégret

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Entretien avec Philippe Randa, directeur d’EuroLibertés, le site de la réinformation européenne

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Paru sur Breizh-info cliquez ici

Philippe Milliau, directeur de TV Libertés avait annoncé à l’occasion du deuxième anniversaire de la chaîne, la naissance prochaine d’Eurolibertés : c’est chose faite désormais, en attendant Radio Libertés, qui commencera à émettre sous peu.

Il s’agit du premier site de « réinformation européenne » , qui est dirigé par Philippe Randa,  ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale. Chroniqueur politique régulier (Présent, Synthèse nationale, Metamag, VoxNr, etc.) et éditeur (il a fondé les éditions Dualpha, Déterna et L’Æncre), il est également l’auteur de plus d’une centaine de livres.

L’équipe d’Eurolibertés est toutefois large, puisque l’on retrouve déjà de nombreuses plumes comme celle de Nicolas Bonnal, Lionel Baland, Thierry Bouzard, Gérard Dussouy Pieter Kerstens et beaucoup d’autres …

Nous avons interrogé Philippe Randa, pour découvrir ce nouveau média qui devrait secouer la réinfosphère !

Qu’est-ce qu’EuroLibertés ?

C’est un nouveau média quotidien de presse écrite. Il est bien évidemment proche – et même « contre, tout contre », selon la fameuse expression de Sacha Guitry – de ce qui est devenu en deux ans seulement le « Groupe Libertés », présidé par Philippe Milliau, avec une télévision, de nombreux sites régionaux et bientôt une Radio. Au-delà de ses lecteurs, EuroLibertés travaille bien évidemment avec tous les autres médias du Groupe en leur communiquant ses informations et en répercutant de mêmes les leurs lorsqu’elles sont en rapport avec l’Europe. Mais EuroLibertés est autonome avec des collaborateurs et des correspondants qui lui sont attachés, même si beaucoup participeront sans doute ou participent déjà à d’autres activités du « Groupe Libertés »… Olivier Pichon et Patrick Parment animent leurs propres émissions sur TVLibertés ; Nicolas Gauthier et moi-même participons à l’émission « Bistrot Liberté » de Martial Bild depuis sa naissance. On dit souvent d’internet que c’est une « toile » ; le « Groupe Libertés », c’est cela aussi. Ainsi, nous ambitionnons de toucher un public extrêmement vaste, quasiment illimité, puisque nos offres de réinformation sont multiples.

Quel est le but du site ?

Il se veut le premier site de la réinformation européenne. Il est né d’un constat : quelle que soit l’opinion que l’on porte sur l’Europe, que l’on soit partisan enthousiaste de sa construction ou eurosceptique, voire europhobe, l’information sur les problématiques de notre continent, que beaucoup s’imaginent importante, est en réalité assez mince… et la plupart du temps, biaisée. Soit par les Mondialistes qui veulent persuader les peuples européens que la construction mijotée à Bruxelles leur assurera prospérité et sécurité, alors que leurs buts, après avoir fait disparaître toutes les identités régionales et nationales, est de diluer l’Union européenne dans leur grand dessein d'un Monde unipolaire…. sous contrôle des U.S.A. Soit par les Souverainistes qui appréhendent l’Union européenne sous ses seules faiblesses – et elles sont aussi nombreuses que dangereuses, souvent ubuesques et insupportables – et n’envisagent qu’un retour aux frontières anciennes des Nations comme seule issue… Enfin, il y a ceux qui pensent que la construction européenne est incontournable, mais qu’elle est, à l’évidence, mal menée et pensent qu’on ne renie pas une patrie au prétexte que celle-ci est actuellement dirigée par des incapables, des corrompus ou des agents étrangers… Les uns pouvant être les trois à la fois, d’ailleurs ! Ceux enfin qui rêvent d'un Etat voire d'un Empire européen dans un monde multipolaire.

Que va t-il apporter dans l'information européenne ?

Outre certaines informations interdites de diffusion dans les médias institutionnels et que nos nombreux correspondants à travers le continent nous apporteront, nous appréhenderons toute information sous un angle différent des observateurs institutionnels qui ont perdu la confiance d’une grande majorité de citoyens. Ce n’est pas une accusation gratuite : ces mêmes médias institutionnels, aujourd’hui, se plaignent du manque d’intérêt qu’on leur porte… tout en ne songeant pas un instant, d’ailleurs, à remettre en question leur langue de bois… Des exemples ? Il y en a tellement que je me contenterais d’indiquer la montée incessante, partout en Europe, des partis dits « populistes » (faute d’autre terminologie plus adéquate)… ou même d’ailleurs aux États-Unis où les succès électoraux dans les primaires de Donald Trump chez les Républicains et de Bernie Sanders pour les Démocrates ont totalement démenti les pronostics des auto-proclamés « spécialistes »…

Qui sont vos correspondants ?

Ce sont des universitaires, des membres de la société civile et bien sûr des journalistes professionnels ; tous ont une grande habitude des médias pour apporter, dans leurs pays respectifs, des contributions régulières, sur internet ou dans la presse papier. Je ne vais pas les citer tous, d’autant que j’ai tenu à attendre que leurs propres médias soient en ligne pour contacter certains d’entre eux. Les premiers correspondants d’EuroLibertés sont indiqués sur notre site (« Pourquoi EuroLibertés ? Nos collaborateurs »)… J’invite vos lecteurs à s’y rendre pour les découvrir.

Pensez-vous vraiment que les Français s'intéressent à l'Europe aujourd'hui ?

La réponse est évidente, même si elle fait quelque peu cliché : de toutes façons, l’Europe, elle, s’intéresse à eux ; nous sommes donc tous concernés, qu’on le veuille ou non, par les problématiques de notre continent. Ne pas l’admettre, vouloir s’isoler dans une « tour d’ivoire » méprisante, c’est faire le jeu des Mondialistes qui, eux, ne demandent que cela : que les principaux intéressés ne s’occupent surtout pas de ce qui se passe autour d’eux ; ces Mondialistes – Monde de la Finance, lobbies communautaires ou militaires, militants associatifs, tous ceux qui rêvent d’un monde sans frontières, de peuples réduits à d’« idiots consommateurs utiles » – se chargeant de tout avec leur leitmotiv : « Il est minuit, braves citoyens du Monde, dormez en paix… Vous êtes le numéro… ». Nous nous adressons à tous ceux qui ne veulent pas se réveiller un jour et vivre cette scène :

« Où suis-je ? »

« Au village mondial ! »

« Qu’est-ce que voulez ? »

« Que vous consommiez ! Que vous consommiez, que vous consommiez, que vous consommiez… »

« Qui êtes-vous ? »

« Nous sommes tous des numéros… vous aussi ! »

Ce que nous voulons ? Que ceux qui ne veulent pas être des numéros, mais des hommes libres, ne s’endorment pas… EuroLibertés entend non seulement sonner le tocsin autant qu’il le faudra, mais également fournir les antidotes à toute pensée unique, forcément mortifère. Vaste programme, s’il en est !

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Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER - RIVAROL N° 3228 du 24 mars 2016

C’EST un rapport de 37 pages mis en ligne le 14 mars par le jury de l’Ecole nationale d’administration (ENA). Il critique avec virulence la majorité des 950 candidats au concours d’entrée, dénonçant leur frilosité et leur conformisme. Francetv info l’a passé en revue. Florilège : Ils n’ont pas de sens critique sur l’Europe. « Les candidats donnent le sentiment de présenter l’Union européenne comme un ordre établi qui ne pourrait être différent, poursuit le rapport. La plupart d’entre eux témoignent d’une absence de sens critique et d’une incapacité ou d’une absence de volonté à imaginer d’autres modes de fonctionnement ». Le jury regrette « une prudence excessive ou une incapacité à prendre de la hauteur » et « un goût pour les “écrans de fumée” masquant l’incapacité à répondre à une question ». « Trop de candidats n’avouent jamais leur ignorance. Ces comportements particulièrement dangereux dans la vie professionnelle ont été sanctionnés », dit le rapport. Quant à « l’épreuve collective d’interaction », c’est tout un poème. Le candidat moyen est « trop souvent soucieux de ne froisser personne, d’être politiquement correct, confondant consensus et résultat équilibré, mal à l’aise dès qu’il s’agit d’émettre un jugement, timide face à un quelconque engagement ». Les membres du jury en sont venus « à douter de ses aptitudes à manager, rencontrer des organisations professionnelles, gérer des problèmes délicats de ressources humaines, conseiller, prendre des risques mesurés et éventuellement décider… » Sur l’épreuve de question contemporaine, le jury relève que nombre de titres cités « n’ont pas été lus ». Enfin, placer au même niveau des citations de grands philosophes tels Locke ou Hume et celles d’Éric Zemmour ne leur semble pas d’une folle pertinence…

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JEAN LASSALLE CANDIDAT À LA PRÉSIDENTIELLE

Jean Lassalle a annoncé qu’il serait candidat à l’élection présidentielle, en refusant de passer par la case des primaires. Le personnage est éminemment sympathique et courageux. Le député basco-béarnais, âgé de 60 ans, s’est mis en congé du MoDem de François Bayrou, qui a tenté, sans succès de le dissuader de tenter l’aventure. On se souvient des actions choc que Lassalle avait menées, dont une grève de la faim en 2006, à l’Assemblée nationale, destinée à empêcher (avec succès) la délocalisation d’une usine de sa commune, qui employait 150 salariés. Il arrêta la grève alors qu’il était hospitalisé d’urgence. Et puis, il y a l’hymne occitan qu’il avait entonné en 2003 dans les travées de l’Assemblée « Si canti io que canti, canti pas per jo… » Il protestait contre la fermeture d’une gendarmerie sur la route qui mène au tunnel de Somport, dans sa circonscription. L’affaire avait fait sensation et suscita la colère de Jean-Louis Debré qui menaça de le faire expulser. En 2013, il avait effectué une marche à travers l’hexagone (5 000 km en huit mois), recueillant les avis et plaintes des Français, qu’il publiera dans des « cahiers de l’espoir ». « 17 500 contacts enregistrés » et de multiples témoignages entendus. « Je ne pensais pas que la détestation des politiques atteindrait un tel degré », écrit-il par exemple. Il sera aussi l’un des rares parlementaires centristes à s’opposer à la loi Taubira et ajoutera : « Les notions de gestation pour autrui et de procréation médicalement assistée m’ont fait basculer vers le non ». Esprit libre et indépendant, il explique ainsi son refus de participer aux primaires : « Le peuple se sent déjà largement dépossédé de ses capacités de choix. Les primaires renforcent ce sentiment qu’il n’a plus d’autre option que de voter pour des candidats choisis en amont par les trois ou quatre partis dominants. »

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LA RÉPRESSION CONTRE LES MILITANTS IDENTITAIRES

Il y a dix jours, 80 militants de Génération identitaire bloquaient trois ponts à Calais. Leur objectif était d’interdire l’accès aux immigrés clandestins. Pour ce faire, ils se sont allongés durant deux heures avant d’être délogés par la police de Bernard Cazeneuve. La répression fut féroce. Ils ont été durement matraqués et gazés comme le prouvent les vidéos publiée sur le site Novopress. Un policier a même avoué devant le tribunal avoir mis deux coups au visage d’un militant pendant son transport vers le commissariat. Sans doute pour le plaisir… Ils viennent d’être jugés. Trois militants écopent de trois mois de prison ferme et d’amendes pour « faits de rébellion ». Une honte ! Quand on constate la clémence dont la justice socialiste fait preuve à l’égard des casseurs gauchistes et des immigrés clandestins… Bruno Gollnisch a exprimé son soutien aux jeunes Identitaires et s’est élevé dernièrement contre l’interdiction par le pouvoir, désormais quasi systématique, des manifestations patriotiques, notamment à Calais. Il constate aussi que « ce ne sont pas les militants de Génération Identitaire qui constituent une menace pour la sécurité des CRS et de nos compatriotes, mais bien certains immigrés particulièrement agressifs et vindicatifs, encadrés par les habituels idiots utiles d’extrême gauche. »

FN ET SIEL : FINIE LA DOUBLE APPARTENANCE

Le Siel est ce petit parti, associé au Rassemblement Bleu Marine et dirigé par Karim Ouchikh. Ce dernier, qui avait assisté au séminaire de début février à Etiolles, comme je l’ai raconté dans un récent RIVAROL, s’était autorisé à commettre quelques critiques sur la ligne politique (il prône le rassemblement de la droite et l’abandon de la stratégie du « ni gauche, ni droite »), ce qui fut fort mal apprécié. Les sanctions n’ont pas manqué de tomber, drues. « Lors de sa séance du 29 février, le bureau politique du Front national a décidé que la double appartenance entre le FN et le Siel, était désormais proscrite. » Que vont faire les quelques dizaines d’adhérents du Siel, concernés, et notamment l’avocat Frédéric Pichon ? Les personnes concernées disposent d’un délai d’un mois pour renoncer à l’une des deux appartenances. Ça ne rigole pas, au FN mariniste… En attendant les adhérents de la microscopique formation Patrie et Citoyenneté, rassemblant des « patriotes de gauche », membre du RBM, ne sont pas concernés par l’ukase. Au contraire. Son président, Bertrand Dutheil de la Rochère, a été chaleureusement accueilli par Laurent Brice, responsable de la fédération et premier adjoint au maire Steeve Briois à Hénin-Beaumont pour une conférence sur le thème islam et laïcité. Il s’est réjoui dans un tweet de « l’excellente et passionnante discussion avec les militants frontistes du Pas-de-Calais ». Florian Philippot a adoré et l’a rediffusé partout. Question que pose Minute : « Deux poids, deux mesures ? »

PARIONS QUE CELA FINIRA MAL ENTRE MARINE ET MARION LE PEN

Marine Le Pen est sur une étrange ligne de « la France apaisée ». Même si elle congédie à tour de bras tous ceux qui, au sein de son parti, lui déplaisent, elle fait montre de beaucoup d’humanité à l’égard de ceux qui, dans la société civile, comme on dit, sont quelque peu différents. Elle n’est certes pas pour le “mariage” homosexuel, mais pour un PACS “amélioré”, ce qui dans les faits revient au même, le pacs étant déjà égal au mariage civil sur le plan fiscal, successoral et patrimonial. A une époque, le FN était pour l’abrogation du PACS, mais il s’agissait d’une autre époque… Marion Le Pen, quant à elle, n’hésite pas à faire front, déclarant en Italie, où elle a rencontré les élus de la Ligue du Nord, que le “mariage” homosexuel risque « d’ouvrir la voie […] à de très nombreuses dérives. D’autres minorités chercheront à faire reconnaître leur forme d’amour, je pense notamment à la polygamie ». Notons qu’elle n’a cependant pas cité la pédophilie, ni la zoophilie, ce qui aurait fait hurler d’horreur tous les mignons du FN mariniste. Mais sa tante a deviné les obscures arrière-pensées de sa nièce, tranchant : « Ce débat, je crois honnêtement qu’on y a passé trop de temps ». En d’autres termes : « shut up ! » (ferme-la !) Marine Le Pen reconnaît un désaccord avec sa nièce, bien qu’il ne soit « pas un problème » à ses yeux. « Je crois qu’on est très loin de la reconnaissance de la polygamie dans notre pays », déclare-t-elle. L’inénarrable Wallerand de Saint-Just est venu avec la brosse à reluire en boutonnière à la rescousse de Marine Le Pen, expliquant du haut de son génie pourquoi il ne parle plus d’avortement : « Marine Le Pen nous dit que, dans une structure politique, la seule chose à faire, c’est de prendre en considération les problèmes des contemporains. » Ben, voyons ! L’avortement n’est pas un problème pour nos contemporains, si l’on en croit le FN mariniste ! Consternant… Parions que cela finira mal entre Marine et Marion Le Pen.

LA POLICE DE LA PENSÉE À L’ÉCOLE

Du 21 au 28 mars se tient, dans nos écoles, sous l’égide de l’Éducation nationale et de son ministre, « une semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme » La Licra en couine de joie. Résumé de ce que ces commissaires politiques vont marteler à nos enfants : « Faire reconnaître la diversité humaine et culturelle ; favoriser le respect des différences et combattre le repli sur soi ; cultiver la tolérance et l’enrichissement mutuel ; promouvoir une société solidaire et du vivre ensemble ; éveiller aux dérives du relativisme, de la rumeur, de l’obscurantisme, des théories du complot ; encourager l’esprit critique et la résistance face à l’injustice ; agir dans la durée pour faire évoluer les mentalités et instaurer une société plus fraternelle. » L’antiracisme unilatéral est vraiment une religion d’Etat.

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Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler .

RAPPEL :

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Samedi 23 avril, à Bourges :

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00:27 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 05 avril 2016

Le concert de Laibach à Bruxelles (09 02 2016)

14:28 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

A Douvres, les Anglais n'ont pas l'air enthousiastes de voir arriver les "migrants"

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Des centaines de patriotes anglais ont bloqué Douvres et se sont heurtés à la police pour protester contre l'invasion de leur pays, tandis que la veille, un énorme message de bienvenue était projeté sur des falaises à proximité. Preuve du fossé grandissant entre l'oligarchie collaborationniste britannique et le peuple qui, là aussi, relève la tête.

Pour suivre le combat de la résistance en Europe, consultez LVCI (lLes Villes contre l'islamisation) cliquez ici

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Les nouveaux « Collabos » et le Héros

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Dr Bernard Plouvier

En ce printemps de l’An 2016, les Européens de l’Ouest et ceux de l’Est s’opposent de façon caricaturale dans leurs rapports à l’islam conquérant et aux djihadistes.

À l’Ouest, rien de nouveau ! En Allemagne, une ex-violée de la Saint-Sylvestre déclare comprendre la frustration sexuelle des immigrés maghrébins et regrette d’avoir porté plainte. Le pape François hurle ses imprécations contre les Européens égoïstes qui refusent d’accueillir davantage d’Africains, noirs et maghrébins, de Proche et de Moyen-Orientaux… en majorité musulmans !

En France, on dépense quelques millions d’euros dans une grande campagne de lutte contre le racisme : Tous unis contre la haine, qui a pour but de faire croire aux crétins décérébrés que la France est peuplée de millions de vilains Blancs racistes, agressant, par simple joie de nuire, du gentil Noir, de l’adorable Maghrébin, du vertueux Turc (variantes : Proche- ou Moyen-Oriental). Cette coûteuse absurdité va jusqu’à nier l’existence même du racisme anti-Blancs.

Un ou une carriériste d’Air France veut faire porter le voile islamique aux hôtesses de l’air d’origine européenne pour les vols à destination de l’Iran ou qui en proviennent… et par la suite, on imagine que cette mesure de prostitution commerciale sera étendue aux lignes desservant les autres États islamiques.

On ne compte plus les mosquées, en Belgique, en France, en Scandinavie, où imams et oulémas gueulent tous les vendredis soirs leur haine de l’infidèle. Et pendant ce temps, d’honnêtes politiciens, à la recherche des voix d’immigrés, bradent terrains et bâtiments municipaux pour permettre l’édification de nouvelles mosquées (qui servent parfois aussi de salles de sport de combat).

En France, le porc est interdit dans les cantines scolaires et, bientôt, il sera difficile de trouver une viande qui ne soit pas halal.

En Belgique, à Molenbeek, des rejetons de l’immigration arabo-musulmane et congolaise se sont violemment affrontés à la police anti-émeute le 1er avril, ce qui a occasionné les habituelles scènes de pillage et de vandalisme, en plus de l’écrasement d’une Belge par un gentil chauffard maghrébin… les contribuables et les assurés belges paieront la note. Une élue locale, probablement hautement intellectualisée, a incriminé, non les émeutiers immigrés, mais des « fascistes ». Renseignements pris, des militants de Génération Identitaire voulaient manifester, mais ne l’ont pas fait : ils ont respecté l’interdiction qui leur avait été signifiée par le chef de la police du Grand Bruxelles. Mais les extra-Européens ont trouvé bonne l’occasion de démontrer ce dont ils sont capables à tout moment : rébellion, émeute raciale et destructions. Cela, c’est la façade Ouest de l’Europe.

À l’Est, une lueur d’espoir naît. Il existe, là-bas, un homme d’État qui a pris conscience du péril. Là-bas, il existe des héros prêts à mourir pour combattre l’islam conquérant. Pendant que les politiciens français, belges, allemands etc. donnent des milliards d’euros à la Turquie (où l’on tente de devenir une puissance nucléaire), des soldats russes se battent en Syrie, au sol et dans les airs, contre l’État Islamique, où le calife Abou Bakr II coordonne les attentats qui ensanglantent l’Europe.

Il y a quelques jours, le lieutenant russe Alexandre Prokhorenko s’est battu jusqu’à la mort face aux djihadistes. Sa mort glorieuse a enthousiasmé les vrais Européens. Quelque part à l’Est, l’on forme encore de vrais soldats, qui savent pourquoi ils se battent et qui le font jusqu’au sacrifice suprême s’il le faut, non pas dans des missions de police, mais en combattant le Mal à la racine.

À l’Ouest, clowns des media et pitres politiciens globalo-mondialistes pérorent sur un inexistant « péril fasciste » et sur la très curieuse « nécessité » d’accueillir encore des millions d’extra-Européens dans un continent en voie de paupérisation et en proie à un énorme chômage.

À l’Est, on envoie des troupes écraser le Mal, de façon à y réexpédier les réfugiés pour qu’ils puissent de nouveau vivre chez eux, pour moderniser leurs pays (Libye, Irak, Syrie, Afghanistan, Yémen etc.), en exploiter les richesses naturelles, échanger avec les pays développés le produit de leur travail et ne plus vivre en état de boulets économiques pour les peuples civilisés.

Le véritable humanisme est de pacifier les pays islamiques, ravagés depuis que George Bush Jr et Hussein Obama en ont donné l’ordre, de façon à ce que leurs ressortissants puissent travailler et entrer dans le monde du commerce équitable, valeur contre valeur, sans vivre aux crochets des Nations qui sont devenues prospères, en deux millénaires, à force de travail. Paix et Travail seront plus profitables à l’humanité que le triomphe d’une religion où un chef de très haute volée encourage ouvertement les assassinats et les attentats terroristes.    

08:49 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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Un concert dans l'Aisne

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lundi, 04 avril 2016

Samedi 9 avril : colloque de l'Iliade

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Les roublards du voile islamique

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Dr Bernard Plouvier

Chacun sait avec quelle vigueur nos politiciens nationaux et locaux font respecter la Loi de 1905, instituant la séparation entre les religions et l’État. Officiellement, le port du voile islamique est interdit dans les établissements publics, scolaires et universitaires, hospitaliers et administratifs… il faut n’avoir pas fréquenté récemment ces établissements pour croire encore en l’application de la loi.

Toutefois, cette loi existe et jusqu’à son abolition, chacun est censé, non seulement ne pas l’ignorer, mais également l’appliquer.

Or, pour des raisons de (re)conquête du marché iranien (ni très riche, ni très important) les dirigeants de la société Air France, dont l’État détient encore 15% du capital, ont tenté d’obliger leurs hôtesses à porter le voile islamique, d’abord lors des vols vers l’Iran ou en provenant, avec l’arrière-pensée de l’exiger pour les trajets vers les autres États médiévaux, où la femme est l’humble servante de son nabab d’époux, dans son harem où il peut concentrer quatre femmes, en plus des esclaves dans les pays où persiste (discrètement) cette pratique, esclaves dont le despote peut user à sa convenance… lisez le coran !

Dans ces conditions, pourquoi n’habillerait-on pas nos hôtesses européennes d’un sari pour les lignes destinées à l’Inde ou ne les déguiserait-on pas en geishas (avec ou sans les attributs de ces « hôtesses » d’un genre très spécial) ? Où s’arrêtera-t-on dans la prostitution commerciale ? C’est la seule question à poser, lorsqu’on se trouve confronté à une telle crétinerie.

L’Europe fut exportatrice de civilisation. Il serait sot de l’oublier. Si les chefs d’État musulmans parlent haut et fort, c’est parce que des Européens et des Nord-Américains d’origine européenne ont découvert des champs pétrolifères dans des pays, où ils stagnaient depuis des millions d’années et où ils auraient pu le faire longtemps encore sans la technologie occidentale.

L’islam n’est fort que des pétrodollars de ses émirs, mollahs et roitelets, qui utilisent une démographie de primitifs pour envahir l’Occident et y porter une guerre de races et de religions.

Nous autres, Européens, n’avons pas à leur faciliter la tâche. Bien au contraire ! La très ignoble proposition d’un ou d’une carriériste d’Air France doit servir de sujet de réflexions. L’occident est malade des excès de zèle d’agents collaborateurs des nouveaux envahisseurs.

Plutôt que de hurler contre un « péril fasciste » inexistant ou pour le maintien d’une sous-activité de certaines catégories de travailleurs français, liée à quelques lois du travail obsolètes, il devient urgent de comprendre quel est le vrai péril et qui sont nos pires ennemis.

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Le moment est venu que vous sachiez... Retour sur l'époque chiraquienne : un ancien élu "évoque"

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Marc Noé Ancien Maire et ancien Conseiller général (RPR) de la Seine et Marne

Il y a quelques jours, j’écoutais l’interview télévisé du Député centriste des Pyrénées Atlantiques, Jean Lassalle. Un député honnête, sincère et pas carriériste au contraire de beaucoup d’autres. Dans la perspective de la présidentielle de 2017, il annonçait qu’en aucun cas il n’apporterait son soutien à Alain Juppé.

Il expliquait en substance que les seuls faits d’armes notables de celui-ci avaient été « d’éviter la prison à Chirac », en lui servant de fusible dans l’affaire des emplois fictifs à la Mairie de Paris, et d’avoir provoqué la cohabitation avec Jospin, après la dissolution ratée d’avril 97. Que du bon sens allié à une saine mémoire.

Or, si le propos n’est vraisemblablement pas faux concernant Chirac et la prison –ou au moins un procès-, il appelle néanmoins quelques précisions encore inconnues du « grand public » quant à la dissolution dont, à l’époque, personne n’a compris les raisons invoquées. À part quelques-uns. Et pour cause…

CHIRAC VISE LE PRIX NOBEL DE LA PAIX

Nous sommes alors en 1996. Chirac a été élu Président l’année précédente et dispose, à l’Assemblée, d’une écrasante majorité issue des Législatives de 1993 : la fameuse « vague bleue ». Juppé est Premier Ministre, succédant au Balladur de la seconde cohabitation d’avec Mitterrand. Apparemment donc, tout va bien.

Apparemment seulement, car une décision de Chirac vient ternir la belle unité de façade des députés majoritaires. Le Président vient en effet de décider d’attribuer la Légion d’Honneur à des anciens combattants des « Brigades internationales » de la guerre d’Espagne : « les Rouges », « les républicains ». Mais pour quels services éminents rendus à la France ?… est-on en droit de s’interroger. Aucun, naturellement. Alors pourquoi cette médaille ?… Et bien tout simplement parce-que, dans sa première année de mandat présidentiel, Chirac s’est mis en tête de viser le Prix Nobel de la Paix ! À ce moment, peu de gens connaissent le projet, hormis quelques parlementaires et quelques « Compagnons du premier cercle ». L’attribution de ces décorations aurait dû lui permettre, selon lui, de marquer quelques points en ce sens tout en corrigeant son image de « hussard facho ». À cet égard, qu’on se rappelle notamment « l’affaire des bruits et des odeurs » de 1991 que « Jacquot » tentait de faire oublier.

Ici, qui ne connait pas cette motivation de « Prix Nobel » ne peut en comprendre les conséquences.

UN COLLECTIF DE DÉPUTÉS DROITISTES QUI GENENT

Chez les députés, comme chez les sénateurs de la majorité, c’est alors la levée de boucliers et un collectif de 80 parlementaires se crée en vue de déférer la décision présidentielle devant le Conseil d’État. L’affaire n’aura pour ainsi dire pas d’écho médiatique. L’omerta est bien organisée.

Ce collectif se compose alors de députés RPR-UDF-PR et Non-Inscrits. Jugés trop à droite par l’Élysée, ces parlementaires commencent d’ailleurs à gêner. Ils agacent même. Mais comment s’en débarrasser ?…

C’est alors que « l’idée géniale » germe rapidement dans la cervelle de Villepin, alors Secrétaire Général de l’Élysée : la dissolution. Il arrive facilement à en convaincre « le grand Jacques » qui ne demande que ça, lui faisant valoir qu’une dissolution reconduirait une majorité de même tendance mais débarrassée des « turlupins droitistes ». « Gros avantage », avance-t-il, lui qui ne s’est jamais présenté au suffrage universel. D’autant que la plupart de ces élus l’ont été en 93, dans des circonscriptions difficiles reprises à la gauche et que leurs chances de réélection s’avèrent désormais très faibles. D’après les stratèges élyséens, la dissolution devenait donc un « ticket gagnant-gagnant »…

LA DISSOLUTION

Une fois leurs violons accordés, « Le Patron » et Villepin s’attaquent alors à Juppé qui, après une bien molle résistance, finit par se ranger à l’avis présidentiel. D’autant plus volontiers que la disparition de cette frange droitiste n’est pas pour lui déplaire. Et voilà le trio de l’exécutif en ordre de bataille. Ne reste plus que l’habillage (comprenez « l’enfumage ») à mettre en place. Annonçant la dissolution dans une intervention télévisée de l’Élysée, Chirac parla de « la nécessité pour la France d’avoir une majorité ressourcée qui ait la force et la durée nécessaire pour relever les défis d’aujourd’hui ». Côté enfumage, un véritable morceau d’anthologie ! (Voir la vidéo cliquez ici - en fin d’article)

Parallèlement à cette décision, en janvier 97, une étude préalable d’opinion est demandée à Jean-Louis Debré en charge du portefeuille de l’Intérieur. Le résultat de l’enquête donne effectivement une victoire possible à des législatives anticipées. Mais avec une majorité très courte et à condition de demeurer très évasif sur le « volet Europe ». Car, déjà en 97, les Français ont commencé de déchanter sur l’Union européenne.

Dans les fédérations RPR, les élus « consultés » ne sont pas chauds du tout à l’idée de cette dissolution… mais, pour beaucoup, et malgré le grand écart sur Maastricht, Chirac et Juppé inspirent encore confiance. Personne ne parle de Villepin, resté dans l’ombre de cette décision. Alors, bon gré mal gré, tels des moutons, tout le monde court à l’abattoir.

Certains y voient d’ailleurs une aubaine. En Seine-et-Marne, c’est notamment le cas de Copé, alors Maire de Meaux. Lui se verrait bien député à la place de Pierre Quillet (un collègue et ami), élu de la circonscription depuis 1993 et qui, précisément, fait partie du fameux « Collectif rebelle ». Copé parviendra à ses fins grâce à un marché de dupes : il sera imposé à Pierre Quillet (RPR) de laisser les Législatives à Copé, Maire de Meaux depuis 95, contre la promesse d’être en position éligible aux Régionales 98. Avec un engagement sur l’Honneur écrit et signé de Chirac, Juppé et Debré dont Pierre a toujours la lettre. Résultat des courses : Copé est devenu député, mais Pierre n’a jamais été proposé pour les Régionales. Quel sens de l’Honneur !… Ne trouvez-vous pas ?…

UNE DÉFAITE CUISANTE

Quoi qu’il en soit, on connait la suite de cette pantalonnade législative qui devait se muer en retentissante déculottée. De plus, prenant à contrepied les recommandations de l’enquête d’opinion qui enjoignait de ne pas s’appesantir sur le « volet européen », mais n’écoutant que ce qu’il croyait être son « grand sens politique », Juppé part en campagne sur le thème central de… Schengen. Et patatras !… à cause de ce « savant » calcul politicard, la majorité devient minoritaire et Jospin entre triomphalement à Matignon. Maigre consolation : Chirac se voit enfin débarrassé de ces « droitistes gênants ». Ce qui, pour lui, avait en fait été l’objectif premier.

En clair : en voulant se débarrasser de la droite « droitiste », le trio Chirac-Juppé-Villepin a fait revenir la gauche !… Grosse colère chez les militants. Imaginez. Alors aujourd’hui, comment faire confiance au sieur Juppé à la lumière de ces évènements ?…

Ainsi, cette aspiration de Chirac au Nobel de la Paix, inconnue du public, aura provoqué une des plus grosses bourdes politiques de ces dernières décennies tout en coûtant fort cher à la France : la gauche de nouveau au Pouvoir et… les 35 heures !

Le vote des « Lois mémorielles », en 2005, n’a pas non plus d’autre explication. De même que la non-abolition de la Loi Gayssot, initialement prévue du temps de l’opposition et votée sous Mitterrand, en 1990, en complément de la Loi Pleven de 1972 (loi tendant à « réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe »)… De même que la non-intervention en Irak ainsi que l’intervention « onusienne » dans les Balkans en faveur des musulmans du Kosovo…

Alors, même si Chirac peut être qualifié de « vrai chaleureux sympathique », cela ne suffit tout de même pas à en faire un « homme d’idées » fiable et stable dans ses prises de position. Un grand nombre d’autres « politiques » ont d’ailleurs le même avis sur le sujet. Et posez donc la question à Marie-France Garaud…

LE MANQUE DE PAROLE : UNE HABITUDE RÉCURRENTE

Pour illustrer le sujet, je terminerai sur une anecdote personnelle parmi bien d’autres. Un soir de novembre 94, donc quelques mois avant la présidentielle de l’année suivante, je reçus un coup de fil en ma Mairie. Inquiets du nombre croissant de défections en faveur de Balladur, c’étaient Jacques Chirac et Guy Drut qui venaient au renseignement. Guy, alors député-Maire de Coulommiers et président du Comité de soutien à Chirac est un copain de jeunesse depuis que nous avons été ensemble en Équipe de France. Ils voulaient savoir si j’avais, moi aussi, rejoint Balladur comme l’écrasante majorité de mes collègues. Ou si j’étais resté « loyaliste ». Il est vrai que, à ce moment-là de la campagne, les supporters de Chirac étaient fort peu nombreux. Servant d’excuse à toutes les défilades, la phrase qui revenait souvent était alors : « Je préfère gagner avec Balladur que perdre avec Chirac. » Une autre façon de dire : « Je ne fais pas Camerone ! » ou « La Garde se rend et ne meurt pas ! »… Quel manque de panache assurément !

J’assurai alors Chirac de mon soutien sincère et lui demandait s’il avait bien l’intention, en cas de victoire, de procéder à un référendum sur le projet de traité d’Amsterdam et sur l’euro dont on commençait à parler et qu’il avait déjà lui-même évoqué lors d’une intervention télévisée. De manière très claire, « le Patron » me répondit par l’affirmative.

Chirac gagna la présidentielle.

Le traité d’Amsterdam (1997) puis l’euro (2000) furent adoptés par voie parlementaire sans référendum. Au diable les promesses !…

Peu de temps après, et malgré une invitation à l’Élysée à laquelle je ne me rendis pas, je quittai donc le RPR pour rejoindre le RPF avec Pasqua-Villiers. Comme beaucoup d’autres souverainistes qui n’avaient jamais accepté Maastricht. Mais certains autres « ex-souverainistes » (carrière obligeant ?), demeurèrent en place : Séguin, Debré, Fillon, Estrosi, Guaino, Balkany, Mancel et tant d’autres…

Pour ma part, il m’était impossible en restant de cautionner de tels revirements au plus haut niveau.

Désormais, Pasqua est mort mais Philippe de Villiers, bien plus jeune, est demeuré fidèle à la France et à ses convictions.

C’est d’ailleurs en pensant à lui et après la lecture de son livre « Le moment est venu de dire ce que j’ai vu » que, le paraphrasant, j’ai écrit cet article « Le moment est venu que vous sachiez ». Et il y aurait encore tellement à raconter qui apporterait un éclairage nouveau et surprenant sur ce que nous vivons aujourd’hui…

D’ailleurs, peut-être que, dans un prochain article, ce seront les oreilles de Sarkozy qui siffleront. Avec le temps, les langues se délient. Celle de Villiers avant la mienne et, certainement, d’autres encore à venir.

Mais, comme le faisait dire Michel Audiard à un de ses personnages du « Pacha » (film avec Jean Gabin) : « J’balance pas… j’évoque !… »

Source Le Gaulois cliquez ici

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Le nouveau numéro (n°67) de "Terre et peuple magazine"

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dimanche, 03 avril 2016

Déclin et mort des grandes civilisations

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Dr Bernard Plouvier

C’est un truisme que de comparer le déclin de l’Europe occidentale à la chute de l’Empire romain - ce qui est d’ailleurs une fort mauvaise expression, car sa disparition, loin d’être brutale, fut précédée d’une décadence étalée sur trois siècles, entrecoupée de sursauts, hélas peu durables.

On sait depuis les réflexions de Jacob Burckhardt (in Considérations sur l’histoire universelle, de 1868, une œuvre largement rééditée depuis lors) que son apogée précède de peu la chute d’une civilisation.

L’apogée de l’Europe occidentale et centrale fut long, échelonné du XVIIe siècle à 1918. Son déclin, amorcé en 1918, attendit toutefois l’année 1945 pour se révéler pleinement : l’ultra-capitalisme rooseveltien et l’impérialisme marxiste se partagèrent l’Europe, puis ses colonies à mesure de leur soi-disant indépendance. Le camp marxiste se polarisant rapidement entre Moscou et Pékin, le monde subit une tripartition en matière de zones d’influence, jusqu’à l’effondrement du camp marxiste. La domination, peu subtile et source d’aveulissement, des Nord-Américains est contestée, depuis les environs de l’An 2000, par les géants russe et chinois, en pleine renaissance.

Il ne faut pas déployer de trésor d’imagination ni une grande profondeur d’analyse pour comprendre les causes de l’effondrement progressif de la Rome impériale… et ces causes sont exactement les mêmes que celles de notre déclin d’Européens.

Toutes les sociétés antiques furent fondées sur le nationalisme matrimonial et politique. Ce fut le cas à Rome jusqu’à Caius Julius Caesar, qui brisa les tabous en épousant la gréco-égyptienne Cléopâtre VII et surtout en introduisant des Gaulois et des Ibères au Sénat. C’est le fils de Septime-Sévère, le meurtrier débauché Caracalla, qui fit de tous les hommes libres de l’Empire des citoyens romains.

Il est bon de préciser qu’en dépit d’affirmations contraires de pieux chroniqueurs mal renseignés, Saül de Tarse, plus tard saint Paul, ne fut jamais « citoyen romain », mais jouissait du titre de citoyen de la ville de Tarse, ce qui était tout différent. Le seul Juif qui ait jamais obtenu le titre de civis romanus avant l’année 212 fut le traître et renégat Flavius Josèphe, lui-même auteur raciste et menteur, comme chaque lecteur de sa prose peut s’en rendre compte.

Lorsqu’en 212, Caracalla octroie le bénéfice de la prestigieuse appellation et de ses privilèges, ce n’est évidemment pas par l’effet d’une bonté d’âme qui lui fut toujours étrangère, mais pour des raisons fiscales : 10% de la valeur des successions de citoyens romains revenaient automatiquement au Trésor impérial.

En 1976, par leur ignoble décret 76-383 du 29 avril, paru au JO du 2 mai, portant sur le « regroupement familial » des travailleurs immigrés – une décision prise, bien sûr, sans avoir consulté le peuple souverain -, Valéry Giscard et Jacques Chirac ont voulu relancer une consommation intérieure française défaillante pour cause de dénatalité autochtone et de premier choc pétrolier. On retrouve le même souci économique, présenté, bien entendu, comme une mesure humaniste !

Dans les deux cas, les conséquences furent identiques. On introduisit dans l’État des individus issus d’autres races et d’autres cultures que celles des hommes qui avaient créé, façonné, enrichi l’État. La plupart des nouveaux élus se conduisirent en parvenus, prenant les privilèges, sans faire le moindre effort pour s’en montrer dignes… et une grande majorité des intrus de notre époque continuent de le faire.

À l’heure du péril, aux IVe –Ve siècles, les nouveaux promus ne fournirent pas ou très peu de soldat pour défendre l’Empire. De nos jours, deux mille cités de non-droit égaient la France, mais il existe aussi des « quartiers dangereux » en Belgique (ils auraient même tendance à défrayer la chronique en 2016), en Grande-Bretagne (tout le monde se souvient des émeutes raciales qui ont commencé au début des années 1980, sans cesser depuis) et en divers pays scandinaves, tandis que des rejetons de l’immigration musulmane font parler d’eux de curieuse façon : vols, viols et autres agressions physiques, trafic de drogues et d’armes, vandalisme effarant et gratuit, émeutes raciales et, depuis 2014, terrorisme islamiste aveugle.

À l’évidence, il semble fort peu prudent d’admettre des musulmans dans les forces de l’ordre, les armées ou les organismes pénitentiaires des États européens : en d’autres temps, l’on aurait parlé de 5e colonne.

La seconde cause de la décadence romaine antique (et de la nôtre) fut et demeure une extraordinaire flambée de bien-être. Le confort de vie et la sûreté n’ont jamais été plus grands dans l’Empire qu’à son apogée des Ier et IIe siècles ou, chez nous, durant les années 1965-1980, en dépit de quelques remous plus spectaculaires que profonds. En tous temps, l’on a pu constater que les fils de nantis sont rarement prêts à se sacrifier pour protéger le Bien commun, s’ils forment une majorité des politiciens « de gauche » et des manipulateurs d’opinion publique. Trop de bien-être amollit, physiquement et mentalement. Jamais les « bobos » (qui sont de toutes les époques) n’ont été aussi mous et aussi naïvement voués aux slogans humanitaires que de nos jours… ce qui introduit l’item suivant.

La troisième cause de décadence et de chute fut le christianisme. Une religion d’essence féminine, qui prêche l’agapè (l’amour du dieu créateur & père éminent des humains et la pratique de la charité – soit un don total, sans espoir de réciprocité) et le désir d’en finir au plus vite l’existence de cette « vallée de larmes » pour rejoindre le créateur dans son mythique paradis, n’est peut-être pas l’option idéale quand les Barbares sont installés aux frontières - et, de nos jours, ils vivent non seulement au-delà, mais aussi en-deçà des frontières, et même dans la capitale des États ! Ambroise le Milanais le reconnaissait au IVe siècle… à la notable différence des historiens ecclésiastiques actuels qui nient toute responsabilité du christianisme dans l’affaiblissement du recrutement et de la vigueur de l’action militaire.

Encore faut-il signaler qu’aux IVe et Ve siècles, comme par la suite d’ailleurs, les Barbares, s’ils détruisirent l’extraordinaire organisation urbaine des Romains, apportèrent à l’Europe occidentale un capital génétique fort précieux : l’élément nordique de la race européenne. Les populations du Maghreb et du Proche-Orient conservèrent un vernis d’urbanisme romain, mais en revinrent aux rythmes de travail méditerranéens, avant de se soumettre aux « cavaliers d’Allah » : l’Europe actuelle n’a besoin ni des uns ni des autres.    

Introduction massive d’allogènes, mollesse physique et morale, humanitarisme déplacé ou anachronique, tels sont les ingrédients de la décomposition puis de la perte des grandes civilisations (de la romaine antique à la chinoise médiévale). N’y aurait-il pas une leçon à méditer, en notre (triste) époque ?

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samedi, 02 avril 2016

7 films à voir ou à revoir sur Pâques 1916 et l'Indépendance de l'Irlande

Virgil Cercle Non Conforme de Lille cliquez ici

On l'oublie trop souvent ! L'Irlande est peut-être le pays qui aura le plus contribué à la préservation de notre plus longue mémoire. A la suite de l'évangélisation de l'île par Saint Patrick au 5ème siècle, de nombreux moines fixent minutieusement par écrit les traditions orales du Nord de l'Europe dans des monastères qui comptent parmi les centres spirituels les plus effervescents du monde connu, contribuant ainsi à une meilleure connaissance des temps et des civilisations les plus anciens. Les temps troublés prennent place au 16ème siècle lorsque des navires chargés d'Anglais et d'Ecossais protestants déferlent sur la Green Erin et entreprennent sa colonisation. La langue gaélique cède progressivement sa place à l'idiome anglais. Plus qu'une volonté de résistance linguistique, c'est le facteur religieux qui va exacerber les passions. Farouchement catholiques, les Irlandais ne cessent de se révolter contre l'occupant protestant. Insurrections vaines face à la toute puissance de l'ennemi... Aussi, l'Histoire moderne de l'Irlande constitue-t-elle une longue litanie de massacres perpétrés par Oliver Cromwell et ses successeurs au service de Sa Majesté. Les massacres s'accompagnent d'une élimination politique. Composant 85% de la population insulaire, les Irlandais sont bannis du Parlement ; Parlement bientôt supprimé par l'Acte d'Union de 1801 qui intègre pleinement l'île dans le Royaume-Uni de Grande-Bretagne. Un pas supplémentaire est franchi lorsque l'élimination politique se mue en pratique génocidaire. S'il sera exagéré d'indiquer que la Grande Bretagne a "fabriqué" la grande et meurtrière famine qui sévit entre 1846 et 1848 et contraint nombre d'Irlandais à émigrer aux Etats-Unis, il ne le serait point d'affirmer que l'occupant se frottait les mains de voir les Irlandais disparaître ! Malgré tous ces malheurs, jamais le peuple irlandais n'aura abdiqué depuis la bataille de la Boyne en 1690 qui consacre la première défaite des rebelles. L'histoire de la résistance irlandaise est jalonnée de noms de héros : Wolfe Tone, Robert Emmett, Daniel O'Connell... Si chaque rébellion est un échec noyé dans le sang, c'est un coup de bélier supplémentaire qui fissure toujours un peu plus la citadelle assimilationniste britannique. En 1905 est fondé le Sinn Fein qui parvient très rapidement à obtenir des concessions de l'Empire britannique. En 1912, le Home Rule accorde une autonomie accrue à l'île. L'éclatement de la Première Guerre mondiale offre une fantastique opportunité d'attaquer un occupant déjà affaibli par la mobilisation de ses troupes sur le continent et de créer un arrière-front de guérilla. L'insurrection de Dublin, également appelée Pâques Sanglantes, éclate en ce lundi de Pâques, le 24 avril 1916. L'indépendance de l'Irlande est proclamée. Les volontaires républicains sont écrasés après une semaine d'intenses combats le 30 avril. Le socialiste et nationaliste James Connolly est arraché de son lit d'hôpital sur lequel sont pansées ses blessures, assis sur une chaise et fusillé. Exécutés également les autres chefs, Patrick Pearse, Tom Clarke, John MacBride, Sean McDiarmada, Joseph Plunkett et le lord protestant pro-irlandais Roger Casement. Perçue dans la mythologie nationaliste comme une bataille de grande envergure, les événements de Pâques constituent en réalité un affrontement miniature lors duquel 1.250 Irlandais font face à 16.000 soldats de la Couronne. 80 volontaires républicains furent tués, de même que 300 civils ; l'Empire dénombrant quant à lui 169 morts. Dublin, Guernica nationaliste ? Si les rebelles n'auront pas suscité d'embrasement généralisé, au moins l'insurrection aura-t-elle marquée de sa profonde empreinte la mémoire collective irlandaise. Et la rébellion de Pâques 1916 est certainement intéressante pour tout révolutionnaire à cet égard : il s'agit peut-être du meilleur exemple de l'émergence d'un sentiment révolutionnaire au sein d'un peuple. La proclamation de l'indépendance ne suscita guère l'enthousiasme parmi la foule irlandaise qui ne manqua pas de se gausser de voir quelques 800 volontaires de l'Irish Citizen Army et de l'Irish Volunteers Force, habillés en guenilles et armés de fusils qui manqueraient un cerf dans un pub bondé, défiler dans O'Connell street animés de leur volonté de défier le puissant Commonwealth. De la moquerie, le sentiment populaire se mue bientôt en colère lorsque la population dublinoise examine la détermination de ces bougres d'indépendantistes qui vont faire s'abattre sur la ville une féroce répression. En cela, ne s'étaient-ils pas trompés ! Mais c'est bien le courage romantique et sacrificiel de cette élite républicaine qui va faire germer le sentiment révolutionnaire au sein de tout le peuple d'Irlande. L'un des chefs républicains, McDiarmada, peut-il écrire dans sa dernière lettre à sa famille, "Au revoir chers frères et sœurs. Ne pleurez pas sur mon sort. Priez pour mon âme et soyez fiers de ma mort. Je meurs pour que la Nation irlandaise puisse vivre. Dieu vous bénisse, vous protège, et puisse-t-Il avoir pitié de mon âme." Comme toujours, le peuple fut attentiste avant de comprendre que c'est l'Irlande qui avait trop attendue... Mieux soutenue par le peuple, c'est désormais à l'Irish Republican Army de reprendre le flambeau de la révolte. Up the I.R.A. ! Mélange de romantisme révolutionnaire et de celtisme, la lutte de l'Irlande pour son auto-détermination a gagné les cœurs de nombre d'Européens de tous bords. Le cinéma a inévitablement joué un rôle d'adhésion à la lutte républicaine. Nombre de réalisateurs ont, avec le plus grand talent, rendu hommage aux volontaires des unités rebelles. En ce centenaire de l'insurrection de Pâques 1916, vous contribuerez à votre tour à ce salutaire devoir de mémoire en n'oubliant pas...

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LA FILLE DE RYAN
Titre original : Ryan's daughter
Film anglais de David Lean (1969)

Kirrary est un petit village de la côte irlandaise la plus occidentale. L'année 1916, Tom Ryan est le tenancier sournois d'un pub dont la fille Rosy épouse Charles Shaughnessy, l'instituteur veuf de quinze ans son ainé. Curieuse union qui prend l'eau dès les premiers jours ; la sensuelle Rosy se désespérant aussitôt de la maladresse conjugale de son époux. Rosy fait bientôt la rencontre du taciturne major britannique Randolph Doryan, débarquant, gravement blessé, des tranchées de la Première Guerre mondiale afin de prendre la tête du commandement d'une garnison. La subite passion qui unit les deux êtres fait scandale dans la communauté villageoise après que le secret de leur liaison soit révélé par le benêt du coin, Michaël. Rosy est sévèrement tancée par le Père Collins tandis que les villageois, tous ultranationalistes, s'étranglent de cette relation contre-nature. Un autre scandale secoue bientôt le village. Tim O'Leary, volontaire républicain, dont la popularité est grande parmi la communauté, est arrêté tandis qu'il s'apprêtait à réceptionner une cargaison d'armes allemandes. Si Tom Ryan est le dénonciateur, les soupçons se portent immédiatement sur sa fille, coupable de pactiser avec l'ennemi protestant. La communauté villageoise, acquise à la cause indépendantiste, se retourne violemment contre Rosy...

Très libre adaptation de Madame Bovary de Gustave Flaubert, transposée de la Normandie dans la Green Erin. Le film fut assassiné par la critique, au point que Lean ne toucha plus une caméra pendant quinze longues années. Et l'on se demande bien ce qui motiva cette injustifiable exécution en règle tant le réalisateur livre une magnifique œuvre romantique et empreinte d'une forte émotion. La famille Ryan, c'est la duplicité d'un père délateur à laquelle s'ajoute la volonté émancipatrice de la fille, éprise de culture dans un univers rustre en même temps que d'un soldat ennemi. Le film est d'une irréprochable esthétique invitant au voyage en Irlande. La scène de la tempête figure au Panthéon du cinéma. Si l'œuvre ne fait pas référence de prime abord à l'insurrection dublinoise, elle retranscrit merveilleusement et avec une parfaite précision historique la fiévreuse mentalité nationaliste qui secoue l'île peu avant l'insurrection de 1916, et ce, en pleine Première Guerre mondiale, pendant que la perfide Albion est enterrée dans les tranchées outre-Manche.

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IRISH DESTINY
Film irlandais de George Dewhurst (1925)

En 1919, la lutte pour l'indépendance de l'Irlande vient de débuter. Les sombres Black and Tans poursuivent inlassablement les rebelles indépendantistes. Le petit village de Clonmore est l'un des théâtres d'opération. Volontaire républicain, Denis O'Hara apprend au cours de la descente que la police investira le lieu d'une réunion secrète, qui doit se tenir non loin de Dublin, afin de discuter des actions à mener. Afin de déjouer l'arrestation de chacun, O'Hara tente de prévenir ses camarades mais est touché par une balle etbbientôt appréhendé. Son arrestation le fait échouer dans sa tentative. O'Hara est emprisonné à Kildare. Sans nouvelle du jeune homme, la famille du prisonnier le croit mort. Sa mère perd la vue sous le choc de la nouvelle tandis que sa fiancée Moira est enlevée par Gilbert Beecher, traitre acquis aux loyalistes. Le jeune O'Hara parvient néanmoins à s'échapper et regagner son village...

Première œuvre à évoquer la rébellion de Pâques 1916 et projetée pour la première fois le jour de Pâques 1926, dix années jour pour jour après les événements, la réalisation muette de Dewhurst rencontra immédiatement un fort succès malgré la censure britannique. O'Hara figure un jeune irlandais ordinaire qui accepte de mettre sa vie en péril pour la plus juste cause à ses yeux : l'indépendance de l'Irlande. Pour cela, il est prêt à tout sacrifier. Considéré comme perdu pendant plusieurs décennies, une bobine fut, par bonheur, miraculeusement retrouvée aux Etats-Unis, en 1991, restaurée et enrichie de fascinantes images d'archives de l'I.R.A. Le producteur et médecin dublinois Isaac Eppel y laissera toute sa fortune. L'œuvre est empreinte d'un certain côté propagandiste évidemment et est parfois prisonnière du cinéma mélodramatique muet mais n'en demeure pas moins un petit bijou dont on peut craindre qu'il ne soit jamais édité en France.

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MA VIE POUR L'IRLANDE
Titre original : Mein Leben für Irland
Film allemand de Max W. Kimmich (1941)

Dublin en 1903, Michael O'Brien est capturé. L'activiste indépendantiste est suspecté d'un attentat meurtrier sur des policiers de Sa Majesté. La justice condamne le jeune O'Brien à mort après une parodie de procès. Pendant sa détention, sa fiancée enceinte Maeve Fleming le visite en prison et obtient l'autorisation de l'épouser avant qu'il ne soit pendu. O'Brien lui remet une croix d'argent qu'arborent les nationalistes irlandais et sur laquelle sont gravés les mots "Ma vie" et "Irlande". Puisse cette croix revenir un jour au fils qu'O'Brien ne verra jamais... 1921, O'Brien n'aura effectivement jamais connu son fils qui passe cette année-là son baccalauréat dans un collège anglais. Sa condition de fils d'un rebelle lui a imposé une éducation spécifique par l'occupant sous la férule de Sir George Baverly qui veut en faire un parfait Britannique. Ainsi sont éduqués les mauvais Irlandais comme Michael Jr. Il se peut qu'il en faille plus qu'un conditionnement sous haute surveillance pour transformer un fils de rebelle en fidèle sujet de la Couronne...

En 1941, avant que le Reich ne s'attaque à la Russie soviétique, la Grande-Bretagne représente le principal ennemi de l'Allemagne. Aussi, n'est-il pas anormal que le cinéma national-socialiste ait glorifié les autres ennemis du pouvoir londonien. Sorti la même année que Le Président Krüger de Hans Steinhoff, évoquant la Guerre des Boers, Ma vie pour l'Irlande s'intéresse bien évidemment aux combattants de la liberté irlandaise, perçus comme solidaires de la lutte antibritannique. L'œuvre de Kimmich se range résolument aux côtés des républicains. Dans la production de qualité inégale de l'art cinématographique nazi, il s'agit ici d'une réalisation très intéressante dans sa présentation de la vie clandestine et des motivations des luttes pour l'auto-détermination. L'atmosphère embrumée des ruelles dublinoises et parfaitement rendue et le film est servi par un rythme haletant dès la scène d'ouverture qui se poursuit jusqu'à la sublime scène finale. Un film remarquable mais difficile à revoir et uniquement distribué en D.V.D. par une société de Chicago...

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MICHAEL COLLINS
Film américain de Neil Jordan (1997)

Pâques 1916, l'atmosphère est lourde dans la cité dublinoise. Chacun sent bien que des événements vont se produire. Si la rébellion d'une poignée d'insoumis irlandais éclate bien, l'issue des combats ne laisse aucun doute tant la supériorité technique des troupes anglaises est remarquable. Nombre de patriotes irlandais sont tués dans les combats. Beaucoup d'autres sont arrêtés, tel Eamon De Valera, président du Sinn Fein. On fusille des prisonniers parmi lesquels le révolutionnaire national-syndicaliste Connolly. L'insurrection est noyée dans le sang et provoque une détermination infaillible chez les survivants. Parmi les jeunes insurgés à avoir échappé à la mort, Michael Collins se jure que 1916 constituera le dernier échec des indépendantistes. Face à un ennemi supérieur en armes, la surprise doit-elle prévaloir. Aussi, la priorité est-elle l'élimination des espions. Avec l'aide de son fidèle ami Harry Boland et l'appui d'un informateur anglais, Collins devient le héraut républicain, entreprend la neutralisation des traitres et prépare une véritable stratégie de harcèlement militaire qui porte ses fruits. Le traité de 1921 accorde l'indépendance à la majeure partie de l'île. L'Ulster reste sous domination britannique, faisant se déchirer la famille républicaine...

Somptueuse et rigoureuse épopée de la lutte du peuple irlandais pour son accession à l'indépendance dans la première moitié du vingtième siècle. Difficile de ne pas plonger corps et âme dans cette lutte pour la liberté qui se double d'une guerre fratricide entre nationalistes. On ne peut s'empêcher de regarder les frères d'hier s'entretuer sans un gros pincement. Collins est le héros d'un combat qui le transforme en victime expiatoire de sa propre lutte. Allez un petit bémol, Jordan peine à faire l'économie d'une histoire d'amour entre Collins et sa fiancée Kitty Kiernan qui alourdit considérablement une intrigue déjà fort spectaculaire. A plus forte raison, Julia Roberts n'est guère à son aise ! Le cinéaste prend quelques autres libertés avec l'Histoire, prêtant à moins de conséquences. Liam Neeson s'implique énormément dans son rôle. Enorme succès en Irlande, massacré en Angleterre, preuve s'il en est que le cinéma n'est pas qu'art. A voir absolument évidemment !

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ON EST TOUJOURS TROP BON AVEC LES FEMMES
Film français de Michel Boisrond (1970)

Dublin, le Lundi de Pâques 1916. L'armée britannique attaque le bureau des Postes dans lequel sont retranchés sept insurgés républicains commandés par McCormack. Gertie Girdle, une employée qui utilisait les toilettes au moment inopportun, est prise en otage par les indépendantistes. La jeune femme se révèle être la fiancée du commandant Cartwright, qui n'est autre que l'officier à la tête du détachement de Sa Majesté assiégeant la cité. L'otage se mue bientôt en une pasionaria exhortant les révolutionnaires à se conduire au feu de la plus belle manière. La fougue des insurgés est dérisoire face à la puissance des troupes britanniques. Les canons ont raison de la rébellion. Mais Cartwright ne ressortira pas non plus indemne du combat...

Boisrond adapte à l'écran le roman éponyme paru en 1947 sous le pseudonyme de Sally Mara qui masqua un temps l'identité de Raymond Queneau. Curieux et plaisant roman de Queneau que Boisrond trahit allégrement en en faisant un film vulgaire avec le Jean-Pierre Marielle des mauvais jours. C'est bien dommage pour le seul film français sur le sujet ! Le synopsis est trompeur. Aussi, ne faut-il pas s'attendre à un film historique. Bien au contraire, le roman et le film évoquent plutôt un récit burlesque et grivois, empreint d'un soupçon d'érotisme, sur la manière de se comporter au feu en compagnie d'une dame de la haute société. Si quelques passages du film sont assurément plaisants, il sera permis de lui préférer le roman.

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REVOLTE A DUBLIN
Titre original : The Plough and the Stars
Film américain de John Ford (1936)

Pâques 1916 en Irlande. Les troubles agitent Dublin. L'insurrection..., Nora Clitheroe aimerait s'en tenir la plus éloignée possible. Mais voilà..., son époux Jack vient d'être nommé par le général Connolly commandant d'une unité. L'époux doit prendre immédiatement ses fonctions. Les dirigeants du Sinn Fein viennent de proclamer l'indépendance. Une indicible peur envahit l'épouse lorsqu'elle apprend que l'homme qu'elle aime éperdument reçoit l'ordre d'investir le bâtiment des Postes. Les rebelles possèdent l'avantage de la surprise et se battent vaillamment. Mais les nombreuses forces loyalistes écrasent sans difficultés la hardiesse des volontaires irlandais. Poursuivi sur les toits de la cité, Jack peine à retrouver Nora tout en continuant de tirer ses cartouches. Son amour pour Nora ne le fera guère abandonner la lutte armée...

Libre adaptation de la pièce de théâtre éponyme de Sean O'Casey, l'œuvre de Ford se révèle fort plus belliciste que la pièce du dramaturge nationaliste. Révolte à Dublin, c'est le tiraillement d'un homme entre le fol amour qu'il voue à son épouse et une cause révolutionnaire qui sublime toute autre perspective de vie. Un vrai bréviaire de la Révolution dans ses dialogues qui évite l'écueil de vouloir trop en faire, si ce n'est montrer et rendre hommage à la paradoxale froide passion des combattants irlandais. Ford ne manque pas de saluer la mémoire des oubliées des révolutions en la personne des épouses des rebelles. Les premiers rôles sont merveilleusement campés et la réalisation offre une truculente galerie de seconds roublards. Le propos est clairement favorable au camp républicain. Il est vrai que le réalisateur est né Sean O'Feeney avant d'adopter un patronyme plus digeste à Hollywood. Tout simplement un chef-d'œuvre d'un peu plus d'une heure. Quel regret qu'il soit malheureusement trop court !

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LE VENT SE LEVE
Titre original : The Wind that shakes the Barley
Film anglais de Ken Loach (2006)

Les années 1920 en Irlande. Des bateaux entiers déversent leur flot de Black and Tans pour mâter les rebelles qui poursuivent la lutte pour l'indépendance après l'échec de l'insurrection de Pâques 1916. Les exactions sont nombreuses et la répression britannique impitoyable. A l'issue d'un match de hurling dans le comté de Cork, Damien O'Donovan voit son ami Micheál Ó Súilleabháin sommairement exécuté sous ses yeux. Malgré quelques hésitations, Damien plaque la jeune carrière de médecin qu'il devait débuter dans l'un des plus prestigieux hôpitaux londoniens pour rejoindre son frère Teddy, commandant de la brigade locale de l'I.R.A. Dans tous les comtés, des paysans rejoignent les rangs des volontaires républicains et bouter l'Anglais hors de l'île. Au prix de leur sang, et d'indicibles tourments, les volontaires de l'I.R.A. changeront le cours de l'Histoire...

The Wind that shakes the Barley est un poème de Robert Dwyer Joyce évoquant l'insurrection irlandaise de 1798. Nous ne saurions trop recommander également l'écoute du chant éponyme repris par nombre d'artistes de Dolores Keane à Dead Can Dance. Encore un film sur l'I.R.A., direz-vous ! Pas tout à fait, l'originalité de la réalisation du Loach, cinéaste militant, est de présenter la lutte nationaliste sous un angle socialiste, pour ne pas dire marxiste. Aussi, la lutte de libération anticolonialiste se double-t-elle chez les éléments les plus révolutionnaires d'une volonté de refonte radicale de la société bourgeoise quand d'autres estiment le départ de l'occupant suffisant. Pour le reste, c'est un film sur l'I.R.A. de très belle facture. Loach ne vola pas sa Palme d'or au Festival de Cannes 2006 qui contribua au succès de l'œuvre en Angleterre même ! A voir !

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Le dernier tube des Brigandes

 

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Le Journal du Chaos de cette semaine

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vendredi, 01 avril 2016

Bruno Mégret dédicacera son livre samedi 2 avril à la librairie Duquesne diffusion à Paris

i1.pngBruno Mégret dédicacera

son nouveau livre,

"Le Temps du phénix",

samedi 2 avril à partir de 16 h

à la librairie Duquesne Diffusion

27, avenue Duquesne, Paris 7e 

 

 

 

 

RAPPEL : MERCREDI 6 AVRIL à 19 H 30

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