mercredi, 02 mars 2011
Un clip de la NDP alsacienne sur le voyage à Salem...
Au mois de décembre dernier, une délégation de jeunes militants nationalistes français, composée de membres de la NDP alsacienne (cliquez ici) et de Troisième voie Paris, s'est rendue à Salem, en Suéde, afin de participer à la marche du souvenir organisée en mémoire de Daniel Wretström, militant suédois assassiné il y a 10 ans par une bande venue d'ailleurs.
Plus de 1 000 jeunes Européens ont participé à cette manifestation exemplaire. Celle-ci avait été présentée à Paris le 11 novembre dernier lors de la 4ème journée nationale et identitaire de Synthèse nationale par Robert Vesterlund, fondateur du Salemfonden (cliquez ici).
Les jeunes de la NDP de Strasbourg ont réalisé un clip sur leur voyage.
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ON EST TRES A CHEVAL SUR LES VALEURS, CHEZ DIOR...
Par Anne Kling
Faut pas croire, il n’y a pas que le fric qui compte, il y a aussi les valeurs. Et certaines plus que d’autres.
« Insultes racistes : Dior veut licencier John Galliano »
On a pu admirer la célérité exemplaire avec laquelle la maison Dior a sanctionné les propos de son directeur artistique, John Galliano, sans même attendre que la justice tranche. La présomption d’innocence n’a pas été invoquée en la circonstance, comme on aurait pu s’y attendre (dans un pays normal). Mais pensez, des insultes à caractère « antisémite » ! Le tremblement de terre ! Il y aurait eu également d’autres insultes dirigées contre des asiatiques, mais ça, c’est moins grave.
Aujourd’hui, c’est carrément une procédure de licenciement qui est engagée contre le styliste qui franchement, n’a pas été très subtil dans toute cette affaire, si tant est qu’elle se vérifie. Il ne savait donc pas où il mettait les pieds ?
Le PDG de Dior Couture s’appelle Sidney Toledano, dont le père est président de la communauté juive de Casablanca. Et comme le monde est petit, la nouvelle égérie de Dior depuis quelques mois s’appelle Natalie Portman. Un pur hasard. A l’époque, ça baignait entre elle et Galliano, mais à présent, plus du tout : "Je suis profondément choquée et dégoûtée par la vidéo qui a fait surface. Etant fière d'être juive, je refuse d'être associée à monsieur Galliano en aucune façon."
On est également très, très contents au CRIF et à la LICRA. Encore un méchant puni. On peut juste se demander si finalement il est tellement judicieux de braquer ainsi les projecteurs sur ce genre de faits somme toute minuscules. Et si la maison Dior sortira tellement gagnante de cette irruption tonitruante dans l’atmosphère franchement nauséabonde – moi aussi j’adore – du politiquement correct poussé à son paroxysme.
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Car chez les Dior, on ne fait jamais les choses qu'à moitié....
Françoise (Miss) Dior, en 1962...
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mardi, 01 mars 2011
L'alibi libyen : une déferlante migratoire programmée sur l'Europe !
Par Yves Darchicourt
"Les personnes fuyant la Libye ne seront pas repoussées" : Cécilia Malmström, commissaire européenne à l'immigration et à la sécurité, manie la litote avec maestria ! C'est tout l'art de dire moins pour suggérer davantage : la déferlante migratoire en provenance de Libye ne sera pas arrêtée aux frontières de l'Union européenne. Ce qui revient à admettre que les dizaines de milliers de "réfugiés", auxquels se mêleront allégrement tous les candidats de longue date à l'émigration vers l'Europe, y seront accueillis… probablement pour y faire souche.
On remarquera que sur les quelques 100 000 personnes ayant fui la Libye, selon le Haut Comité aux Réfugiés de l'ONU, la grande majorité est constituée de Tunisiens et d'Egyptiens qui auraient, en principe, vocation à retourner s'installer dans leur pays d'origine, non à transiter vers l'Europe. Or, il semble bien que l'Union européenne s'apprête à accueillir indistinctement toute personne venant (ou prétendant venir) de Libye et se disant "réfugiée."
On se demandera si les dramatiques évènements qui surviennent en Afrique du Nord comme dans la péninsule arabique, en attendant ceux qui risquent de survenir dans le reste du Proche-Orient ou en Afrique de l'Ouest, ne sont pas pain béni pour des gens comme Cécilia Malmström et ses comparses eurocrates dont on sait bien qu'ils n'envisagent l'avenir de l'Europe que comme celui d' un territoire soumis aux maîtres du Nouvel Ordre Mondial : une étendue peuplée d'êtres indifférenciés, coupés de leurs racines, de leur Histoire et de leurs traditions, des consommateurs unicolores, décérébrés et sans âme.
La nécessité humanitaire va faire pleurer dans les chaumières, c'est un excellent alibi. Mais derrière les grands mots et les trémolos se cache la volonté de détruire l'Europe de nos aïeux et la civilisation européenne. Cette civilisation dont nous sommes les dépositaires mais aussi les gardiens et les défenseurs. Alors : Rassemblement - Résistance - Reconquête ! Vite, très vite !
Source cliquez ici
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LES NOUVELLES POLICES DE LA PENSÉE
La chronique
de Philippe Randa
La plus connue des polices française est certes celle qui a son siège place Beauvau ; le remaniement ministériel de dimanche soir y a porté à sa tête Claude Guéant, en remplacement de Brice Hortefeux. Sans doute pour illustrer une fois de plus la formule, rendue célèbre en 1963 par Luchino Visconti dans son film "Le Guépard" : "Tout change pour que rien ne change" !
Ce qui change depuis quelques années, en revanche, c’est la multiplication des autres “polices”. Beaucoup plus discutables.
La plus ancienne est cette “police de la pensée”, immortalisée par George Orwell dans son roman dystopique "1984", mais qui, désormais, est déclinée sous toutes les formes possibles et imaginables, telle que l’avait dénoncée dès avril 1990 dans les colonnes du "Figaro" l’ancienne communiste Annie Kriegel : bien que juive, elle s’inquiètait de voir la communaute juive française apparaître “comme un groupe exigeant que règne en sa faveur une véritable police de la pensée [...] une insupportable police juive de la pensée…” Une “police des spectacles” a également sévi. Les humoristes Patrick Timsit et Bruno Gaccio en ont été les premiers à en faire les frais.
Un sketch du premier sur les mongoliens (“C’est comme les crevettes, tout est bon sauf la tête”) le fit poursuivre en justice. Il échappa à une condamnation en créant une association d’aide aux trisomiques... en collaboration avec la famille qui l’avait assigné !
Le second moqua les nains dans une émission de Canal + (“T’enlèves la tête et le cul d’un nain, y’a moins à manger que sur une caille”). “Sommé de faire des excuses publiques par l’Association des personnes de petites tailles et l’APF, il répondit : “Pensez-vous vraiment que j’ai des excuses à formuler eu égard à l’énormité du propos ? Je revendique et assume ce mauvais gout”” (www.handinaute.org).
Quant à leur confère Dieudonné, il fut chassé des plateaux de télévision après un sketch jugé peu soumis aux diktats de cette “insupportable police” que dénonçait Annie Krigel ; lui s’entête, depuis, à ne pas faire repentance… et à le faire savoir !
Quant à la liste de ces nouvelles polices de la pensée, qu’elles soient “hygiénistes” (haro sur les fumeurs !), “mensongèrement sécuritaires” (souriez, automobilistes, vous êtes flashés !) ou encore “bancaires” (limitation du montant des retraits en espèces de votre propre compte), elle s’allonge au fil des mois.
Dernière “police de la pensée” à la mode, celle des vacances ! Plusieurs ministres se sont retrouvés dans le collimateur : Michèle Alliot-Marie en a perdu son ministère pour avoir accompagné papa et maman en Tunisie… Le Premier Ministre Fillon s’est longuement expliqué sur sa mauvaise idée d’avoir été promener sa moitiée en Égypte à Noël dernier, tandis que le conseiller special à l’Élysée Henri Guaino faisait de même… en Libye ! À croire qu’ils l’ont fait exprès !
Le plus étonnant tout de même (quoi que !) sont que le seul reproche qui leur soit adressé est de s’être compromis avec des dictatures qui se sont toutes écroulées sitôt leur départ…
On aurait pu remarquer, tout de même que, nos ministres ne portaient donc pas la scoumoune qu’à leurs seuls compatriotes !
Et on aurait pu aussi leur faire remarquer, en passant, que lorsqu’on est Ministre en exercice d’un pays qui subit une crise économique importante et durable, la moindre des convenances serait qu’ils montrent l’exemple en “consommant français”.
Mais la convenance, comme le bon goût, ne sont pas les attributs de la Sarkozye. La chance non plus, d’ailleurs !
09:59 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Scène de la vie parisienne en 2011... BRAVO LE KARCHER !
01:22 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Steenvoorde : encore un beau succès pour Opstaan !
Par Yves Darchicourt
Une belle réussite ! Les médias régionaux n'ont pu s'y soustraire : on a parlé de Opstaan (cliquez ici) et de son action de protestation contre l'immigration clandestine et l'implantation de populations allogènes dans nos Trois Provinces. Bien évidemment, les commentaires des médias aux ordres du politiquement correct sont amplement de parti pris hostile mais au-delà, nos concitoyens entendent un autre point de vue que celui des immigrationnistes patentés et de leurs idiots utiles.
L'essentiel était aussi de faire savoir que notre jeunesse régionale n'est en rien comparable au ramassis interlope venu à Steenvoorde pour vociférer, casser, voler et brutaliser et que les jeunes enracinés de Flandre, d'Artois et du Hainaut étaient déterminés à continuer et à amplifier le combat politique pour la défense de nos identités régionales, nationales et européenne.
Le message politique est passé ! Félicitations à nos jeunes camarades ! Rassemblement - Résistance - Reconquête !
00:45 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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La crise libyenne, aspiration démocratique ou éclatement des alliances tribales ?
Par Bernard Lugan
L'Afrique réelle
Personne ne regrettera le satrape libyen responsable de multiples attentats, de nombreux crimes et de la déstabilisation de régions entières de l’Afrique. Ceci étant, laissons l’émotionnel aux amateurs de superficiel et les pamoisons aux journalistes, pour ne nous intéresser qu’au réel. La fin de Kadhafi qui risque d’avoir des conséquences dont nous sommes loin de mesurer l’ampleur est en effet moins une aspiration démocratique populaire que la manifestation de l’éclatement de l’alchimie tribale sur laquelle reposait son pouvoir.
A la différence de la Tunisie ou de l’Egypte, la Libye dont plus de 90% du territoire est désertique, n’est en effet pas un Etat, mais un conglomérat de plus de 150 tribus divisées en sous tribus et en clans. Ces ensembles ont des alliances traditionnelles et mouvantes au sein des trois régions composant le pays, à savoir la Tripolitaine avec la ville de Tripoli qui regarde vers Tunis, la Cyrénaïque dont la capitale est Benghazi et qui est tournée vers Le Caire et le Fezzan dont la principale ville est Sebba et qui plonge vers le bassin du Tchad et la boucle du Niger.
De l’indépendance de la Libye en 1951 jusqu’au coup d’Etat qui porta le colonel Kadhafi au pouvoir en 1969, la Libye fut une monarchie dirigée par les tribus de Cyrénaïque. Membre d’une petite tribu chamelière bédouine, le colonel Kadhafi fut porté au pouvoir par une junte militaire multi tribale mais dans laquelle dominaient les deux principales tribus de Libye, celle des Warfallah de Cyrénaïque et celle des Meghara de Tripolitaine. La plupart des tribus de Cyrénaïque demeurant attachées à la monarchie, le colonel Kadhafi réussit un grand coup politique en épousant une fille du clan des Firkeche membre de la tribu royale des Barasa, ce qui lui assura le ralliement de la Cyrénaïque rebelle.
Or, aujourd’hui, c’est tout son système d’alliance avec la Cyrénaïque qui a volé en éclats. La date clé du délitement tribal du système Kadhafi est 1993 quand un coup d’Etat des Warfallah fut noyé dans le sang. Les haines furent ensuite tues tant la terreur imposée par le régime fut forte, mais les tribus de Cyrénaïque n’attendaient qu’une occasion pour se révolter et elle se présenta durant le mois de février 2011. Elles s’emparèrent alors de la région et arborèrent le drapeau de l’ancienne monarchie.
Kadhafi avait certes perdu la Cyrénaïque, comme les Turcs et les Italiens avant lui, mais il lui restait la Tripolitaine et le Fezzan. Dans ces deux régions, le régime avait également constitué de subtiles alliances tribales. Au moment où ces lignes sont écrites, à savoir le 27 février 2011, certaines tribus ont ainsi quitté le camp Kadhafi, mais les grandes solidarités demeurent, même si elles sont chancelantes.
A court terme, le principal danger qui menace le colonel Kadhafi n’est pas la Cyrénaïque séparée par plus de 1000 km de désert de la ville de Tripoli ; ce n’est pas non plus la surréaliste armée libyenne et encore moins les volontaires que l’on voit parader dans les rues de Benghazi ou de Tobrouk. Tout est en effet suspendu au choix que vont faire les chefs de la tribu guerrière des Megahra qui domine en Tripolitaine. Longtemps alliée à celle de Kadhafi, les Khadîdja, elle donna un temps le numéro 2 du régime en la personne du commandant Abdeslam Jalloud avant sa disgrâce de 1993 quand il fut suspecté d’avoir noué des liens avec les putschistes warfallah. Si les Megahra demeurent loyaux ou même neutres, Kadhafi se maintiendra un temps encore au pouvoir sur une partie du pays. Dans le cas contraire, il se trouvera alors véritablement en difficulté et contraint de se replier sur sa seule tribu laquelle n’est forte que de 150 000 membres.
Si les Meghara abandonnaient Kadhafi, cela voudrait dire qu’ils ont l’intention de s’emparer du pouvoir et la Libye serait coupée en deux, la Tripolitaine et la Cyrénaïque se trouvant dominées par les alliances tribales constituées autour des Warfallah et des Meghara. La question qui se poserait alors serait celle de la survie de l’Etat libyen.
Ces deux ensembles se combattront-ils ou bien se partageront-ils le pouvoir dans un cadre fédéral ou confédéral ? Nous l’ignorons, mais le danger est de voir apparaître une situation de guerres tribales et claniques comme en Somalie. Elles pourraient être suivies d’un éclatement en plusieurs régions, ce qui ouvrirait un espace inespéré pour Aqmi qui prospérerait au milieu du chaos avec en plus, dans le sud du pays, une dissidence toubou qui aurait des répercussions au Tchad, et des initiatives touareg auxquelles pourraient s’adosser l’irrédentisme touareg du Mali et du Niger ; sans parler, naturellement des conséquences pétrolières qu’aurait un tel conflit.
Source cliquez ici
00:36 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Jeudi soir, au Local :

00:27 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) |
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lundi, 28 février 2011
Sarkozy bouche les trous ministériels et fait du remplissage médiatique...
Un communiqué du Parti de la France :
C’est contraint et forcé en raison de « l’affaire » des vacances de Michèle Alliot-Marie en Tunisie, que seulement 86 jours après le précédent, Nicolas Sarkozy procède à un nouveau remaniement ministériel.
Après que la France ait déjà subi Bernard Kouchner au ministère des Affaires étrangères, le nouveau remplacement en catastrophe de Michèle Alliot-Marie par Alain Juppé ne donne malheureusement pas de la politique étrangère française une image crédible et sereine.
La nouvelle promotion d'Alain Juppé au Quai d'Orsay, cacique de l'UMP lourdement condamné en 2004 pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt », ne changera pas grand-chose à une politique étrangère approximative, sans ambition et essentiellement alignée sur les positions de Barack Obama. En vérité, le rôle de la France dans le monde et particulièrement dans le monde arabe s’est considérablement affaibli depuis 2007.
Alors que la déstabilisation politique des pays arabes risque d’entraîner un nouveau déferlement migratoire sur l’Europe, le Président de la République n’a rien proposé d’autre, face à la crise, qu’une réunion du Conseil européen et une refondation de l’Union pour la Méditerranée. Aucune mesure concrète pour nous protéger du risque migratoire, aucune mesure concrète pour diminuer le racket fiscal de l’Etat sur le litre de carburant dont le montant atteint aujourd’hui des sommets.
A défaut d’un vrai projet gouvernemental et d’une grande politique de souveraineté diplomatique, Nicolas Sarkozy n’a fait que du remplissage médiatique.
Le Parti de la France rappelle son exigence de souveraineté nationale dans le domaine diplomatique et son refus de voir la politique étrangère française dépendre d’autres intérêts que celui de l’intérêt national français. La sécurité intérieure et extérieure de la France et le maintien de son rôle dans le monde doivent être nos objectifs.
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Affaire Florence Cassez : le point de vue (non conformiste) d'Hugues Kéraly...
Première partie
Seconde partie
13:39 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Quand les nationalistes autonomes lorrains démontent le MRAP : ça fait mal !
11:49 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Des hommes et des Dieux : la tolérance à sens unique !
Par Véronique Bouzou (source)
A première vue, on pourrait se réjouir que Des hommes et des Dieux, film qui avait déjà obtenu en mai dernier le Prix de l'Education nationale à Cannes, soit primé aux Césars.
Mais à entendre la réaction de Xavier Beauvois lors de la remise de son César, on ne peut que se raviser et déplorer que ce film ne serve finalement que le discours politique démagogique de son réalisateur, visant à démontrer que ceux qui ont peur (en l'occurrence peur des terroristes islamistes, si l'on se réfère au sujet du film) ne sont qu'une bande de révisionnistes, de gens immondes, sournois et intolérants.
Et pour mieux les réduire au silence, il leur oppose la conduite exemplaire de moines trappistes qui, habités par l'esprit de paix et de pardon, ont préféré se faire assassiner plutôt que partir ou résister à leurs oppresseurs par les armes !
Un beau message à destination de tous les citoyens français que nous sommes (quelles que soient d'ailleurs nos origines et nos convictions), nous invitant à courber l'échine face à une poignée d'extrémistes islamistes fanatisés qui veulent imposer par tous les moyens leur conception de la culture, des moeurs et de la religion sur notre territoire. Un beau message hélas adoubé par de nombreuses personnalités politiques qui leur ont déjà entrouvert les portes.
C'est comme si les malheureux moines de Tibhirine avaient été assassinés deux fois : la première, physiquement, par un groupe présumé d'islamistes terroristes. La seconde, idéologiquement, par un réalisateur qui utilise leur martyre à des fins politiques et mercantiles.
Pour sa rédemption, on ne saurait trop lui conseiller de reverser l'intégralité des recettes de son film qui a fait plus de 3,5 millions d'entrées dans l'Hexagone aux organisations qui viennent en aide aux Chrétiens d'Orient qui, tous les jours, continuent d'être martyrisés et assassinés. Amen !
Morceau de bravoure : de 2'47 à 3'51
« On peut mettre en lumière la parole de gens, de frères, de moines ou d'autres personnes. On peut mettre cette parole en lumière et c'est une parole d'intelligence qui est une parole qui dit juste simplement : il ne faut pas avoir peur des autres. Il faut juste se parler et quand on se parle, ça va. C'est un message de liberté, d'égalité, de fraternité. Et il y a des choses qui se passent en France en ce moment. C'est un petit peu l'inverse. On dit : il faut avoir peur. Des choses immondes que j'entends... Des remises de prix à des négationnistes ou des choses immondes. Des choses sournoises comme Zemmour ou des choses intolérables comme Hortefeux... et voilà. Le cinéma français, il est comme la France ; il est riche, il est varié et je n'ai pas envie que dans les campagnes électorales qui arrivent on dise du mal des Français musulmans. C'est la leçon de ce film et là, je vais arrêter parce que je vais dire des bêtises ».
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dimanche, 27 février 2011
Lundi soir à Montparnasse : soupe de Solidarité des Français...
Rendez vous lundi 28 février 2011, à partir de 20 H 00, devant la gare Montparnasse à Paris : soupe de Solidarité des Français animée par Odile Bonnivard. Ce mois ci : soupe bourguignonne.
11:56 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Nationalistes autonomes persécutés...
Par François-Xavier Rochette (Rivarol)
Lundi 7 février, la police républicaine a organisé un vaste coup de filet pour appréhender 13 jeunes nationalistes autonomes lorrains à Nancy et dans ses environs. Dès le lendemain la presse locale maçonnique a relayé l’information par L’Est Républicain sur une demi-page illustrée d’une photo d’un rassemblement nationaliste censée effrayer les lecteurs.
Le tâcheron Saïd Labidi s’en est donné à cœur joie en qualifiant rapidement les résistants présumés agressifs de « skinheads », « skins » et autres « fascisants »… A la fin de l’année 2010, l’édile de la cité ducale, le frère trois points du GO, André Rossinot, avait souhaité la dissolution de ce « groupuscule » de fait. Comme on le voit, la façon d’agir ne fut pas administrative mais policière. Sur les 13 jeunes gens mis en garde à vue, 5 ont été déférés le 9 février au parquet de Nancy qui a requis que quatre d’entre eux (dont au moins un mineur) soient placés en détention provisoire. Ces quatre-là, dont un brillant étudiant en droit de 17 ans, sont toujours en prison ! Cette justice reproche aux Nationalistes Autonomes d’avoir perpétré une dizaine d’agressions à l’encontre de militants d’extrême-gauche dont une jeune fille syndiquée à l’UNEF « se déplaçant en fauteuil roulant ». A plusieurs reprises, ces derniers mois, les media régionaux avaient stigmatisé leurs cibles afin de préparer l’arrestation de ces fougueux patriotes dont plusieurs « éléments qui laissent à penser qu’ils sont d’extrême-droite » (Libé Strasbourg dixit) : l’argument qui tue…
Cependant il semblerait d’après certaines déclarations officielles que les faits reprochés aux jeunes nationalistes (dont beaucoup ont moins de 18 ans) ne constitueraient qu’un prétexte pour freiner les succès du groupe dont l’activité militante s’accentuait mois après mois. Le vice-procureur de Nancy, Amaury Lacôte, n’a-t-il pas ainsi déclaré à la presse que ces nationalistes étaient des « jeunes gens qui montaient en puissance » et auxquels il fallait « donner un coup d’arrêt » ! Que cela signifie-t-il réellement ? Que les décideurs et leur loge ont décidé de tuer systématiquement dans l’œuf toute entreprise nationaliste ? Car si des coups, des baffes, des gnons sont partis, les nationalistes lorrains n’en auraient-ils pas eux-aussi reçus sans pleurnicher ?
En tout cas, il ne faut compter ni sur Libé, ni sur L’Est Républicain pour présenter des témoignages esquissant plus justement la réalité. Pourtant, in fine, nos quatre détenus ne sont inculpés « que » pour coups et blessures lors d’une bagarre sans caractère aggravant. Nous pouvons par conséquent nous demander à quoi peuvent bien servir une telle chasse aux sorcières et une telle propagande orchestrée à l’encontre d’un petit groupe d’individus patriotes ? Nous posons une hypothèse à ce sujet : Nancy étant le théâtre depuis plusieurs mois d’une délinquance explosive et crapuleuse ayant fait à de multiple reprises la une des journaux locaux, le pouvoir politique n’a-t-il pas profité de l’occasion pour fabriquer un lien subliminal entre ces nombreuses agressions nocturnes perpétrées par de vulgaires bandits ultra-violents et le militantisme d’extrême-droite… vomi par la maçonnerie ?
A lire Lettre ouverte au Maire de Nancy où les nationlistes autonomes lorrains répondent aux accusations : cliquez ici
11:50 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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RAPPEL : aujourd'hui, dimache 27 février à 15 h 00, contre les délires de Terre d'errance, manifestation à Steenvoorde (Nord)...
Un communiqué d'Opstaan :
Après Calais, Teteghem et Bailleul, voici que la question des clandestins revient, mais à Steenvoorde (cliquez là).
Une fois de plus une association invoque les «droits de l’homme» et la «solidarité»… Bien facile à invoquer lorsqu’il ne s’agit ni de son argent (celui qu’elle a est l’argent des contribuables) ni de son terrain qui est prêté aux clandestins : si Terre d’errance croit tant en la solidarité envers eux, pourquoi les responsables associatifs n’accueillent-ils pas chez eux les migrants ? Alors que la population ne supporte plus cette présence devenue gênante, Terre d’errance invoque cette fois la «xénophobie»…
Nous estimons nous qu’un peuple libre n’est pas un peuple xénophobe, mais un peuple qui a le droit de se sentir maître chez lui.
Tous ensemble, libérons Steevoorde ! Rendez-vous devant la mairie le dimanche 27 février à 15 h 00.
Source : cliquez ici
11:28 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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samedi, 26 février 2011
QUEL DRAPEAU SUR LA MARMITE ?
Le billet de Patrick Parment
Les événements du Moyen Orient nous échappent complètement au même titre qu’ils échappent à leurs acteurs. Nul ne sait ce sur quoi vont déboucher ces destitutions en chaîne. Destitutions qui s’apparentent fort à des « révolutions » dans la mesure où tous les ingrédients sont réunis : une petite bourgeoisie moteur du mouvement, lasse qu’elle était d’être pressurée de tous les côtés par des « tyranneaux » locaux, le petit peuple comme élément sacrificiel nécessaire à sa mise en scène et une jeunesse, fort nombreuse, majoritairement au chômage et plutôt bien éduquée, qui a constitué un excellent relais vu qu’elle n’avait rien à perdre. On notera également que les deux acteurs principaux, la Tunisie et l’Egypte, sont aussi ceux qui ont le plus de contacts réguliers avec le monde occidental, et l’Europe en particulier, en raison de leur haute valeur touristique.
L’onde de choc s’est donc propagée au point d’atteindre tout le Moyen Orient – Bahreïn, le Yemen et le cas dramatique de la Libye - et il n’est pas dit, qu’à terme, d’autres bouleversements interviennent dans cet Orient fortement pétro-dollarisé. On constate que l’ensemble des régimes en place se mettent à lâcher du lest, Arabie saoudite en tête, afin d’éviter un embrasement total.
Il n’en demeure pas moins qu’on ne passe pas impunément de la dictature à la démocratie sans phase transitoire, phase qui est tout aussi dangereuse d’ailleurs que la révolution elle-même. Car la région est ultra sensible en ce qu’elle est depuis longtemps sous haute surveillance, via Israël, d’un côté, qui mène une guerre régionale incessante depuis l’annexion de la Palestine, de l’Amérique de l’autre qui, outre le fait de protéger l’Etat hébreu, surveille sa principale source d’approvisionnement en pétrole.
Le plus stupéfiant dans cette histoire est le silence des instances européennes. On sait à peine que la mère Ashton et le père Rompuy, les deux hérauts du conglomérat européen, se sont rendus en Tunisie afin de proposer une aide… financière ! Stupeur et consternation !
Le seul à s’être fait entendre dans ce grand silence, c’est l’Italie. Et pour cause, elle a vu débarquer sur l’île de Lampedusa 2000 Tunisiens dont nous n’avons rien à faire. Et l’Italie de réclamer, légitimement, l’aide de la communauté européenne. Mais quel soutien ? Impuissante, l’Europe ne décide de rien, hormis de sortir un carnet de chèques.
En revanche, il y a là un vrai problème, car l’Europe n’a pas vocation à être le refuge naturel des populations moyennes-orientales entrées en fusion. On a dépassé depuis longtemps notre quota d’immigrés.
Mais, sur cette question fondamentale, l’Europe est muette et l’autre baltringue de Sarkozy ne trouve rien de mieux que de vouloir imposer un débat sur l’islam quand le vrai sujet devrait porter sur l’immigration et l’art et la manière de renvoyer au pays ceux qui se considèrent aujourd’hui « chez eux, chez nous ». Point barre. Il faut bien dire qu’en ce moment, la politique étrangère de la France est aux abonnés absents. Madame Alliot-Marie a largement dépassé son contingent d’incompétences diverses et variées. Le problème est que l’état de délabrement intellectuel et moral de ce pays est lui aussi largement dépassé.
Il n’empêche, les événements qui se déroulent actuellement au Moyen Orient méritent une attention toute particulière car, il semble bien qu’à terme, c’est toute la géopolitique de la région qui risque de se trouver remise en cause. Et, la Méditerranée reste pour l’Europe - au même titre que la Russie d’ailleurs - une des données géographiques incontournables. Et donc politique.
15:45 | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Franche-Comté (Haute-Saône) : un soutien important pour Christophe Devillers...
Christophe Devillers, candidat du Parti de la France sur le canton de CHAMPAGNEY (Haute-Saône), reçoit le soutien de l'ancienne Secrétaire départementale FN70, Conseillère régionale de Franche-Comté (2004-2010), et candidate FN à toutes les élections depuis 1998 : Anne-Marie JEANMOUGIN.
"Je tiens aujourd'hui à apporter mon soutien pour les élections cantonales de Champagney des 20 et 27 mars prochain (canton que j'ai défendu ni même les deux précédentes fois) à Monsieur Christophe DEVILLERS car je pense que par son sérieux, il sera le candidat idéal pour réunir toutes les tendances nationalistes (*) afin de lutter contre les politiciens actuels qui ne tiennent pas leurs promesses et accumulent les renoncements et le clientélisme.
La Haute-Saône est malade des mêmes maux qui rongent notre Nation. Il est grand temps de se réveiller et de tourner le dos à la logique démagosocialiste.
(*) Christophe Devillers a le soutien de la Nouvelle Droite Populaire et du MNR.
11:46 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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vendredi, 25 février 2011
Marine Le Pen abandonne Hénin-Beaumont : vol au dessus d'un nid de cocus !
Par Yves Darchicourt
Touchée par la loi - qu'elle estime inique - sur le cumul des mandats, Marine Le Pen vient de démisionner de son poste de conseiller municipal de ma bonne ville d'Hénin-Beaumont. Rien d'étonnant à cela finalement ! Connait-on beaucoup d' exemples d'élus de l'UMP, du PS ou des politiciens de leurs satellites centrifuges ou centripètes qui aient abandonné un mandat doté d'une confortable indemnité pour une représentation politique certes, mais sans intérêt pécuniaire ?
Or le FN marinisé a sans conteste rallié le "système" et il n'y a donc aucune surprise à ce que sa dirigeante adopte les moeurs et les pratiques des politicards professionnels représentatifs de l'oligarchie qui nous gouverne.
La chose faisait parler sur le grand marché du vendredi ce matin à Hénin. Amusés, résignés, écoeurés ou déçus, les Héninois(es) se souviennent que la dame s'était faite élire au Conseil régional du Nord / Pas-de-Calais - paraît-il devenu "sa" région, pour repartir presto en Ile-de-France, sans doute pour être plus près de papa, et que la sombre perspective de ne pas être réelue par les Francilien(nes) lui a conseillé la prudence de revenir politiquement nidifier façon coucou chez nous.
Les sans-ceur seulement lui jetteront la pierre. Imaginent-ils ce que représentent pour une bourgeoise de St-Cloud les obligations d'apparaître au conseil municipal d'Hénin-Beaumont, une petite ville sinistrée où il n'y a même pas une boutique fashionable ou une boîte branchée ! Et pour rien en plus !
Les Héninois(es) qui avaient pensé qu'elle allait se dévouer corps et âme pour leur cité doivent sentir poindre bois et cornes. Pourvu qu'on y acrroche pas de clochettes comme s'en amusait la chanson !
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La carte 2011 des mosquées en France...

Sourde Terre et peuple Provence - cliquez ici
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Les Centurions sont en deuil...
Jean Lartéguy est mort
De son vrai nom Lucien Osty, il est né à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) le 5 septembre 1920 avant de grandir à Aumont-Aubrac (Lozère). Alors que la Seconde guerre mondiale éclate, il s’engage en 1939 et rejoint en 1942 les Forces françaises libres (il obtient d’ailleurs la Croix de guerre 39-45). La guerre finie, Jean Lartéguy passe une licence de lettre et devient correspondant de guerre. Il couvre notamment les conflits en Corée et en Indochine puis devient grand reporter à Paris-Presse puis à Paris Match. En 1955, il obtient le prix Albert Londres pour des articles sur la guerre d'Indochine. De cette expérience sur le terrain de l’horreur naît une cinquantaine d'ouvrages, notamment sur les conflits d'Indochine, de Corée et d'Algérie. Mais le succès vient à partir de 1959, avec des livres comme Les centurions. Les mercenaires (700.000 exemplaires vendus), Les prétoriens ou Mourir pour Jérusalem. Les centurions ont d’ailleurs connu une seconde vie aux Etats-Unis. Ce récit de guerre, qui s’inspire notamment de la figure du général français Marcel Bigeard, y a été réédité à la demande du général américain David Petraeus, qui a trouvé dans l’ouvrage une inspiration pour la guerre en Irak. Son dernier ouvrage Traquenard était paru en 1996. Jean Lartéguy était chevalier de la Légion d'honneur.
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Revue de presse : Le nouvel ordre moral
Par Éric Branca Valeurs Actuelles
La condamnation d’Éric Zemmour le démontre une fois de plus : au nom du principe de « non-discrimination », certaines associations s’érigent en arbitres du débat public.
Constater un fait, est-ce propager la haine ? Depuis le 18 février, date de la condamnation d’Éric Zemmour pour « provocation à la discrimination envers un groupe de personnes à raison de leur origine », la question est posée. Zemmour, on le sait, était poursuivi par cinq associations (SOS Racisme, la Licra, le Mrap, l’UEJF et J’accuse) pour deux phrases distinctes et sans rapport entre elles. L’une de dix-huit mots, prononcée en direct le 6 mars 2010 sur le plateau de Salut les terriens (Canal plus) : « Parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c’est comme ça, c’est un fait. » L’autre de cinq : « Mais ils ont le droit », lâchée au cours d’un débat, également le 6 mars 2010, organisé par la chaîne France Ô, puis mise en ligne sur le site Dailymotion… Cette dernière phrase répondait à la question suivante, posée par un interlocuteur : « Quand, par exemple, certains employeurs s’adressent à des directeurs d’agence d’intérim et leur disent : « S’il vous plaît, je ne veux pas d’Arabes et de Noirs », c’est injuste, quand même, non ? Reconnaissez-le. »
Le délit de « diffamation raciale » n’a pas été retenu au sujet des trafiquants, comme le réclamait la Licra, mais Zemmour a néanmoins été condamné pour « provocation à la discrimination » par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Même sanction, même motif pour les mots : « Mais ils ont le droit », s’appliquant aux employeurs qui préfèrent recruter des candidats selon des critères qui leur sont propres… Pour résumer, il n’est donc pas diffamatoire de dire que « la plupart des trafiquants sont noirs et arabes », mais rendre ce constat public est constitutif d’une provocation !
Certes, Éric Zemmour n’est condamné qu’avec sursis à deux amendes délictuelles de 1 000 euros. Mais cette mansuétude vaut avertissement : qu’il se permette d’aborder les mêmes sujets dans les mêmes termes, et la peine sera exécutoire, assortie des majorations liées à sa qualité de « récidiviste » – celles-là mêmes que beaucoup de juges renoncent à réclamer à des délinquants condamnés plusieurs fois pour le même délit…
Surtout, il va devoir verser près de 11 000 euros aux associations plaignantes sans compter l’obligation humiliante de payer les frais de diffusion d’un communiqué relatant sa condamnation sur les ondes de la chaîne France Ô.
Le jugement n’est pas avare de détails quant à l’exécution de la peine : « Ce texte sera lu à l’antenne au début d’une émission […] tandis qu’il sera également visible à l’écran où il devra apparaître ou se dérouler de manière à être clairement visible, pendant la lecture qui en sera faite. »
Peut-on mieux signifier que, désormais, tout débat devra être soigneusement cadré et chaque intervenant chapitré afin de ne pas donner lieu à l’irréparable : l’irruption d’un sujet hors la loi ?
L’analyse du passage dans lequel Zemmour prononce, en une courte incise, les mots « mais ils ont le droit » est un morceau d’anthologie. Le jugement de la 17e chambre ne consacre pas moins de deux pages au contexte dans lequel ils ont été prononcés. Le prévenu regrettait - il cette discrimination (comme le suggère le « mais ») ou approuvait-il ce que la loi punit ? Que voulait-il dire quand, quelques minutes plus tôt, il constatait que la vie était « injuste » et les discriminations partout ? Cela devait-il être mis à son crédit ou, au contraire, à sa charge ? Autant de circonlocutions rappelant involontairement les procès en sorcellerie d’antan : le prévenu est-il ou n’est-il pas inspiré par le Malin ?
Tout démontre en tout cas l’importance déterminante prise, dans nos institutions, par certaines associations s’autoproclamant « représentatives » – la dernière-née étant le Cran, pour Conseil représentatif des associations noires de France – et le poids, symétriquement décroissant, de la puissance publique, censée garantir le droit des gens et l’intérêt général.
Jusqu’à la loi Pleven de 1972, en effet, seules deux instances étaient habilitées à saisir la justice pour « diffamation ou injure raciste » : la personne s’estimant diffamée ou discriminée et le parquet, en sa qualité de représentant de la société, s’il s’agissait d’actes susceptibles de porter atteinte à l’ordre public (par exemple, un texte publié dans la presse contraire à l’honneur d’une communauté voire susceptible d’entraîner des violences contre celle-ci). Toutes choses régies par la loi de 1881.
Mais, depuis trente ans, tout a changé : ce n’est plus seulement la personne qui s’estime diffamée ou le ministère public, s’agissant d’un groupe, qui sont habilités à saisir la justice. Mais toute association s’autoproclamant représentative de tel ou tel intérêt, ou de telle ou telle communauté. Y compris en l’absence de plainte individuelle préalable ! C’est ainsi que le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a pu être mis en cause par le Mrap à propos d’une plaisanterie adressée à un militant UMP d’origine maghrébine – militant qu’on voit rire de bon coeur sur la vidéo incriminée et qui, pour avoir pris la défense d’Hortefeux, sera à son tour menacé.
Conçue, à l’origine, pour punir les actes authentiquement racistes – au début des années 1970, point de départ de l’immigration de masse, les ratonnades n’étaient pas rares –, cette loi a rapidement dépassé ce cadre, en soi louable, pour devenir un instrument d’influence aux mains de toutes les minorités, se saisissant du moindre mot de travers comme d’une arme retournée contre l’adversaire.
D’où l’inflation régulière des contentieux qui tend, non seulement à faire du juge l’arbitre des causes les plus variées, mais aussi et surtout à privatiser l’action publique en autorisant les associations à la déclencher. Tout, dès lors, devient possible. Et les textes, se nourrissant des jurisprudences ainsi créées, ne cessent de renforcer cette évolution.
La judiciarisation des opinions menace-t-elle la démocratie ?
En 1990, ce fut la loi Gayssot, instituant des peines de prison pour punir certains délits (notamment le négationnisme) – au risque, selon la plupart des historiens, d’instituer une vérité officielle renforçant paradoxalement les fantasmes que la loi était censée combattre. Puis, sont venues la loi du 9 mars 2004, portant de trois mois à un an la prescription relative aux délits de presse « racistes » ou présumés tels, et surtout celle du 30 décembre 2004, qui a donné naissance à la Halde.
Or, on l’oublie trop souvent, cette dernière fut votée contre l’avis de la Commission nationale consultative des droits de l’homme qui en avait rejeté la philosophie en se référant à la tradition juridique française, hostile au communautarisme, « parce que c’est l’être humain en tant que tel, et non en raison de certains traits de sa personne, qui doit être respecté et protégé. […] Cette segmentation de la protection des droits de l’homme remet en question leur universalité ».
Argument prémonitoire : comme le disait le regretté Philippe Muray, c’est moins désormais la justice qui y trouve son compte, que la « fièvre cafteuse » de tous contre tous, prenant prétexte d’un mot, d’une phrase, d’un sous-entendu même, pour régler ses comptes avec la communauté d’en face… Le contraire, en somme, du droit, dont la vocation est de désamorcer les conflits plutôt que de les relayer !
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11:27 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Dans Rivarol de cette semaine : un grand entretien avec Gabriele Adinolfi...
Gabriele Adinolfi est une des figures intellectuelles non conformistes italiennes les plus en vue. Ce militant national- révolutionnaire très influencé par Julius Évola a été contraint à l’exil en France pendant vingt ans. On lui doit deux ouvrages remarqués ces derniers temps, « Nos belles années de plomb » en 2004 et « Pensées Corsaires, abécédaire de lutte et de victoire » en 2008 (cliquez ici). Plus que jamais en pointe du combat en Italie, il a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions.
RIVAROL : En premier lieu M. Adinolfi, vous qui êtes un militant de grande expérience et qui avez fait de nombreux sacrifices pour l’idéal fasciste, pouvez-vous nous dire comment vous voyez le futur de l’Italie et celui de sa jeunesse ?
GABRIELE ADINOLFI : Très négatif. L’Italie est un pays vieillissant dont le taux de natalité est le plus bas à l’échelle mondiale, il n’a presque plus d’industrie, un secteur agricole restreint et une souveraineté très limitée. Les seuls éléments qui sauvent actuellement l’Italie de la ruine se trouvent dans l’appareil énergétique national notamment l’ENI), dans l’industrie d’armement, dans la petite entreprise et dans ce qui reste de l’épargne familiale.
Dans le contexte actuel de globalisation, cela nous donne quelques années à peine de survie si les données ne changent pas radicalement.
R. : Quelle place peut occuper le fascisme dans le futur italien ?
G. A. : C’est un paradoxe. Le fascisme encore aujourd’hui présente toutes les réponses aux problèmes actuels. On peut dire de lui que c’est le seul système de pensée et d’organisation qui possède les solutions aux grands défis contemporains. Mais il ne parvient toujours pas à se mettre en place dans la conjoncture présente. Les Italiens qui ont connu le fascisme réel au quotidien continuent d’apprécier et même d’aimer l’oeuvre de Mussolini, ayant joui de tous ses bienfaits sociaux, économiques, éthiques et culturels. À la différence notable de ceux qui n’en ont connu que la légende noire, à l’instar des Français qui ne l’ont jamais expérimenté (Vichy procédant de circonstances aussi inattendues que défavorables et n’incarnant de toute façon pas un projet fasciste). Cette nostalgie grandit de jour en jour par la simple comparaison de l’Italie mussolinienne avec l’Italie antifasciste d’abord et post-fasciste après. Cependant il manque toutes les conditions objectives pour la fondation d’un Etat-Nation d’inspiration fasciste, donc le fascisme malheureusement en l’état actuel des choses ne pourra pas se proposer. Il est possible cependant d’extraire du fascisme toute une série de solutions aux problèmes qui nous écrasent. Disons que si un certain nombre de conditions sont remplies, on peut espérer dans le futur italien une formule mixte, une forme de péronisme à l’italienne. (...)
La suite dans Rivarol, chez votre marchand de journaux.
08:55 Publié dans Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) |
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La Femme Loire déplacée...
La Femme-Loire, cette curieuse statue géante repésentant une femme nue qui devait être érigée en surplomb de l’abbaye de Marmoutier, là où vécu Saint-Martin, près de Tours, sera finalement tranférée ailleurs, a annoncé le maire socialiste de Tours, Jean Germain.
Voilà une bonne nouvelle pour nos amis de Touraine qui, depuis plusieurs mois, menaient une campagne active pour faire en sorte que cette statue ne défigure pas le patrimoine culturel, spirituel et identitaire de leur région.
08:34 | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
08:18 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Face à face entre Thomas Joly (Secrétaire général du Parti de la France) et Jean Robin (éditeur gaulliste)...
1ère partie
Seconde partie.
08:10 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) |
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mercredi, 23 février 2011
ONU : grosse et sélective colère...
Par Yves Darchicourt
Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme, Mme Navi Pilay, a officiellement averti hier les autorités libyennes que "les attaques systématiques et généralisées contre la population civile peuvent constituer des crimes contre l’humanité ".
Fort bien ! Ce genre de joyeusetés étant considérées en outre comme imprescriptibles, on se demande pourquoi la même détermination ne vise pas à impliquer, même à titre posthume, les ordonnateurs et les exécuteurs des massifs bombardements au phosphore sur les habitants et les concentrations de réfugiés allemands de Dresde et Hambourg (il y a tout juste 66 ans) ou de la vitrification, quelques mois plus tard, des populations civiles japonaises à Hiroshima et à Nagasaki !
On se demandera aussi pourquoi le génocide programmé du Peuple palestinien par l'Etat hébreu - qui se poursuit depuis des dizaines d'années, allègrement ponctué d'opérations "raisins de la colère" et autres "plomb durci" - ne suscite pas non plus pareille fermeté !
On se demandera enfin pourquoi les musulmans albanais exterminateurs des malheureux Serbes du Kosovo, dont le martyre se poursuit jour après jour, ne sont pas l'objet d'une telle vindicte !
A moins, bien évidemment, que la personnalité des assassins et/ou des victimes ne constitue en soi une sorte d'excuse absolutoire !
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13:45 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Minute : 2 500 coups contre le Système... et toujours debout.

Minute n°2500 : chez votre marchand de journaux (cliquez ici)
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Chronique de la France asservie et résistante...
Chronique de Robert Spieler
publiée dans Rivarol
(n°2987 du 18 février 2011)
Frédéric Mitterrand : « L’arabe ne saurait être considéré comme une langue étrangère en France »
Telle est la pensée formulée par le Ministre de la Culture et de la Communication dans l'éditorial du catalogue officiel du salon Expolangues qui se tient du 2 au 5 février 2011 à Paris, avec pour invitée d'honneur, la langue arabe. Véronique Bouzou, professeur de français et auteur d’un livre qui a connu un grand succès, Ces profs qu’on assassine (cliquez ici), s’en indigne et pose la question, sur son blog, à Frédéric Mitterrand : le français sera-t-il bientôt, lui, considéré comme une langue étrangère en France ? Qu’écrit, en effet Mitterrand dans son éditorial ?
« L’arabe, c’est d’abord une éclatante figure de l’altérité, il répond exactement à la définition de ‘langue de France’ », et notre ministre amoureux des pays exotiques et de leurs jeunes pousses d’évoquer avec enthousiasme « la science arabe qui rayonnait sur l’Europe au Moyen Age » (une imbécillité à laquelle l’historien Sylvain Gouguenheim, dans son ouvrage Aristote au Mont Saint Michel, fit récemment un sort définitif). Comme tous les amoureux, Frédéric ne mesure pas les dithyrambes. Pensez : la richesse de la langue française est aussi due aux emprunts faits à la langue arabe : barda, bled, flouze, bézef, toubib et… goudron. Qu’il continue ainsi à nous les chauffer, et nous allons, comme dans les albums de Lucky Luke, l’enduire de goudron, le couvrir de plumes (un mot bien français, lui), et l’expédier de l’autre côté de la Méditerranée.
Le Crif convoque le président de la République et 25 (vingt cinq !) membres de son gouvernement à son dîner annuel.
Mercredi soir, Nicolas Sarkozy a été l'invité d'honneur du dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). À l'occasion de cette manifestation tout à la fois politique et people, qui réunit près d'un millier de personnes dont 25 membres du gouvernement, venus chercher des « recommandations », enfin, plutôt des « ordres » auprès de l’officine, Richard Prasquier, son président, s'inquiète, dans une interview parue dans le Figaro, de la montée de l'islamisme en Europe. Et de la persistance d’un « antisémitisme de plus en plus jeune et violent ». Il a la solution : « Il n'existe qu'un seul rempart contre l'antisémitisme: la République, qui fait partager ses valeurs à toutes les convictions religieuses ». Donc, Marine Le Pen, qui tient les mêmes forts propos quant à la République, la République, et encore la République, pourrait devenir personna grata aux yeux du Crif ? Houlà ! Pas si vite ! « Je ne vois pas de différence entre la fille et le père, si ce n'est l'apparence ». Voilà qui dénote d’un puissant don d’observation ! Mais Prasquier a des fiches… « Je connais le passé des membres de son entourage » (tremblez !). Leurs méthodes reposent sur la dénonciation et la stigmatisation d'une population. Ce ne sont peut-être plus les Juifs, mais cela ne saurait me satisfaire. C'est une chose de s'opposer aux radicalismes, à l'islamisme qui progresse en Europe. Une autre de rejeter l'islam (se moque-t-il de nous ?) et de jeter le soupçon sur tous les musulmans. Le Crif prône à l'inverse le dialogue, la tolérance. » Le dialogue et la tolérance ! Ce Prasquier est d’un comique ! Demandons aux Palestiniens ce qu’ils pensent des capacités de dialogue et de tolérance dont font montre ses amis, en Israël.
Les nationalistes souhaitent « bon appétit » au Crif
Une chose en tout cas est certaine, les nationalistes ne sont pas invités au dîner du Crif. Mais les nationalistes, comme l’écrit Roland Hélie sur le site Synthèse nationale (cliquez là), c'est bien connu, sont des humanistes et ne sont pas rancuniers. Voilà pourquoi ils ont décidé de marquer à leur manière l'événement. En effet, depuis le précédent dîner du CRIF, l'an passé, il y a de la nouveauté. Et cette nouveauté, c'est la publication du nouveau livre d'Anne Kling, Le CRIF, un lobby au cœur de la République (aux éditions Mithra, BP 60291, 67008 Strasbourg cedex).
L'occasion était donc trop belle de rappeler aux Parisiens la réalité de ce qu'est le CRIF et sa responsabilité considérable dans l’affaiblissement des capacités de résistance de nos peuples, en leur proposant de lire le livre d'Anne Kling. Au cours de la nuit précédant le dîner, plusieurs milliers d'affiches ont été ainsi collées dans la capitale par les militants nationalistes. Ces affiches, qui reproduisent la couverture du livre d’Anne Kling, Un lobby au cœur de la République, suscitèrent l’indignation d’un passant qui se déclara juif. Comment, ce slogan, avec une étoile de David qui recouvre la France ? Une provocation ! Un militant lui répliqua : « Et les drapeaux israéliens dans les manifestations en France, ce n’est pas une provocation ? ».
Sarkozy, lors de son discours au Crif, n’a pas pu s’empêcher d’évoquer « les racines juives de la France ». Mais où a-t-il bien aller chercher une telle ineptie ? Nos racines sont gréco-romaines, celtes, germaniques et chrétiennes. Point barre.
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Vendredi prochain, retrouvez une nouvelle chronique de Robert Spieler dans Rivarol. Chez votre marchand de journaux...
01:15 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) |
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ON JUGERA D'ABORD LES JUGES...
Par Jean-Gilles Malliarakis
Il pleut manifestement, depuis quelque temps, sur le temple judiciaire. Plusieurs affaires graves s’accumulent. D’ordres disparates, elles convergent dans leur ensemble. Et elles accusent l'autorité, voire même la simple respectabilité du système. Singulièrement aussi, elles ont permis de mesurer le découplage troublant entre une opinion exaspérée, et une autorité judiciaire qui se comporte comme si elle se croyait elle-même de droit divin.
La magistrature syndiquée n'admet en effet d'être ni critiquée ni évaluée. Elle se croit sans doute parfaite. Entièrement formatée par une École Nationale dont les Français soupçonnent à peine l'existence, son idéologie socialisante l'amène pourtant à rendre d'étonnantes décisions. Rendues en théorie au nom du peuple français, elles n'en contredisent pas moins, dans la pratique, les aspirations profondes de la population.
Commençons par une première remarque, qui nous sépare du gouvernement et de l'UMP. Le 10 février 2011, Christian Estrosi, député UMP des Alpes-Maritimes et maire de Nice intervenait sur France Info. En cette occasion il ne s'est pas privé de critiquer la mobilisation des magistrats protestant contre les déclarations du chef de l'État dans l’affaire Laëtitia. Or, ce défenseur du gouvernement semble être allé trop loin, lorsqu'il a prétendu rejeter complètement l’argument du "manque de moyens" :
“Vous pensez que Laëtitia aujourd’hui, fait-il mine de s'interroger, se pose la question si c’est par manque de moyens qu’elle n’est plus de ce monde… Je trouve cela inadmissible de la part de ces magistrats-là qui sont des magistrats issus de syndicats engagés… Ce n’est jamais la responsabilité de celui qui est en charge..."
Eh bien, hélas, oui, la pauvreté des ressources allouées aux fonctions régaliennes des tribunaux, des services de police et de l'armée, constitue bien l'un des causes, – mais non l'unique explication – de leurs défaillances. On ne peut le nier. Comme on ne peut esquiver non plus, au registre de l'insuffisance des moyens, la médiocrité, le déclin intellectuel et moral des personnes physiques, des hommes, et des femmes, chargés de rendre la justice et qui le font de moins en moins bien. Allons jusqu'au bout et osons accuser ici l'État Providence et les budgets de redistributions qui siphonnent les moyens de l'intervention légitime de la puissance publique. (1) Tant que l'on ne reviendra pas sur cette spirale destructrice on ne doit pas s'attendre à une réduction de l'insécurité. De ce point de vue, les belles promesses réformatrices de 2007 n'ont pas été tenues. Les seules gesticulations du pouvoir ne guériront pas, à cet égard, le scepticisme des Français.
Deuxième remarque :, M. Jacques Myard, député UMP des Yvelines dénonce, à juste titre, un scandale assez significatif de l'actuelle déliquescence:
"Les Français ont appris avec une totale stupéfaction, proteste-t-il, la décision du Tribunal correctionnel de Draguignan de suspendre son audience, sous prétexte qu'il siégeait depuis six heures, provoquant ainsi la remise en liberté de trois trafiquants de drogue." (2)
À la vérité, la plupart de nos concitoyens et co-contribuables ne l'ont pas "appris". Mais en toute sympathie nous devons relever par ailleurs que l'honorable parlementaire invoque, à propos de la justice, la notion de "service public" et la déontologie minimale qui s'y attache. Or, on ne peut pas, sans dénaturer le propos assimiler Thémis simplement à ce qu'on appelle un "service public". Ce troisième pilier de l'ordre constitutionnel dans le droit public, se revendique même volontiers de "la séparation des pouvoirs". Cette théorie héritée de Montesquieu, a été délibérément bafouée par le texte de la constitution de 1958. Le Titre VIII "de l’autorité judiciaire", après révisions (3), dispose encore l'actuel article 64 :
"Le Président de la République est garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire.
Il est assisté par le Conseil supérieur de la magistrature.
Une loi organique porte statut des magistrats.
Les magistrats du siège sont inamovibles."
Cette rédaction ambiguë demeure à mi-chemin. Il faudra bien un jour liquider le reliquat d'un texte initial de conception bonapartiste. Le régime de la Ve république n'a rien fait de bon depuis un demi-siècle où il s'est employé à brider le parlement et assujettir les magistrats.
Or, on doit bien mesurer la place de ceux-ci dans un vrai système de séparation des pouvoirs : ils se trouveraient moins encore dispensés de rendre des comptes à l'opinion.
Qu'ils dépendent du pouvoir exécutif ou du suffrage universel, comme aux États-Unis, les magistrats ne produisent pas un "service public" : ils exercent une autorité publique et ils doivent plus ou moins se conformer à la politique pénale désirée par la nation. De toute évidence le droit des victimes devra de plus en plus s'imposer à leur esprit faussement impartial.
S'étant eux-mêmes placés sur le terrain de la grève, les syndicats de magistrats ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes s'ils voient apparaître des anti-grèves. (4)
Troisième remarque : un parfum de corruption, inconnu en France jusqu'à une date récente, s'est installé ces derniers temps au gré de diverses affaires. Citons ainsi le tribunal d'Annecy où l'Express pouvait titrer : "Corruption: des magistrats sauvés par la prescription" (5). Autre réaction significative: certains en arrivent à qualifier la justice comme "zone de non-droit". (6)
L'affaire d'Outreau n'a donc absolument pas servi de leçon. Tout a recommencé comme avant.
Enfin abordons l'affaire Zemmour. Le scandale de la répression de la parole semble enfin découvert par les admirateurs de cet excellent polémiste que j'approuve souvent, mais dois-je le dire : pas toujours.
On doit protester d'une manière ou d'une autre. Voir dans cette affaire une novation relève de la dérision. Dès 1939, un décret-loi du 21 avril 1939 signé de Paul Marchandeau alors garde des sceaux radical-socialiste du gouvernement Daladier, modifiait dans un sens désormais restrictif la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881. Il entendait répondre aux nécessités de la situation internationale et faire échec à la propagande de Radio Stuttgart. Or après la guerre ce texte n'a pas été rapporté : il a été renforcé à partir de la loi Pleven de 1971, puis d'une série de lois dites "mémorielles", la loi Gayssot dépassant les autres en notoriété, sans qu'on n'accepte jamais d'en abroger aucune.
Ce qui importe en l'occurrence c'est le sentiment que la parole et les écrits soient désormais, – nous dirions quant à nous : de plus en plus, –soumis à une censure. Celle-ci semble complètement arbitraire en l'absence de diffamation : or, le jugement condamnant Éric Zemmour écarte le chef de diffamation. Tout cela se fonde sur une virtualité de sentiments que personne ne peut raisonnablement définir : qu'est-ce que la "haine" ? Et qui "incite" : le journaliste ou le délinquant ? La bureaucratie judiciaire devrait se demander si à son tour elle n'incite pas elle-même à un très fort rejet de son idéologie politiquement correcte.
Notes
1 - C'était le point essentiel que maladroitement sans doute nous avons essayé de souligner cf. L' Insolent du 27 juillet (cliquez ici) et du 10 février 2011 (cliquez là)
2 - Cf communiqué du 20 février
3 - dans le texte originel (cliquez ici)
4 - Signalons une manifestation lancée sur faceook (ici) de protestation qui se déroulera le 23 février à 14 heures devant le Palais de Justice de Paris
5 - cf. L'Express 21/01/2009 (cliquez là) :"Un chef d'entreprise a réussi à mettre au jour une affaire de corruption impliquant des magistrats dans les années 90. Ceux-ci auraient bénéficié de cadeaux offerts par les tribunaux de Haute-Savoie."
6 - cf. Réaction d'un lecteur du Nouvel Observateur (et là).
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