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samedi, 14 août 2021

La « communauté catholique », vraiment ?

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Mathieu Bock-Côté

L’assassinat du père Olivier Maire a bouleversé la France, qui n’a pu s’empêcher d’y voir un écho du sort réservé au père Hamel, il y a cinq ans. Le scénario diffère cette fois, certes. Nous ne sommes pas devant un islamiste égorgeur comme il y en a tant, mais devant un immigré clandestin, qui n’aurait pas dû être en France, qui l’an passé avait incendié la cathédrale de Nantes, et qui cette année a décidé d’égorger le prêtre qui l’accueillait chez lui par charité chrétienne. Les ratiocinations psychiatrisantes qui accompagnent le commentaire lorsque vient le temps de parler de l’auteur de ce meurtre ne sauraient faire oublier que nous sommes témoins, de manière caricaturale, d’une faillite de l’État régalien, devenu incapable d’assumer sa fonction première, croulant sous la pression du gouvernement des juges, des groupes de pression immigrationnistes et de l’humanitarisme médiatique, qui le condamnent à l’impuissance quand vient le temps de se défendre.
Pourtant, quelque chose de plus et, pourrait-on dire, d’encore plus triste, s’est révélé dans cette histoire. Au moment de présenter leurs condoléances, ils furent nombreux, parmi les politiques, à se dire bouleversés pour la communauté catholique française. Cette formule biscornue qui tournait en boucle et se voulait pleine d’empathie était révélatrice de la segmentation de la communauté nationale, où l’assassinat d’un homme est d’abord censé heurter sa communauté particulière, et seulement ensuite l’ensemble de la nation, comme si le langage politique avait intériorisé les paramètres du multiculturalisme anglo-saxon. La France, dans cette perspective, n’est plus d’abord composée de Français participant au destin national, à travers un pacte politique noué dans l’histoire et la culture, mais d’un assemblage de communautés enfermées dans leur expérience du monde, qu’elle soit ethnique, religieuse ou même sexuelle. Le langage de la diversité masque la désagrégation du peuple français. Il y a peut-être même pire. Le catholicisme, selon ce que l’histoire enseignait jusqu’à récemment, n’était pas une communauté religieuse parmi d’autres en France, mais la matrice existentielle du pays, qui a structuré le rapport au politique et à la culture, aux mœurs et à l’architecture, et qui, encore aujourd’hui, codifie l’univers rituel de l’immense majorité des Français. La référence, dès lors, à une «communauté catholique», qui représenterait une nuance identitaire parmi d’autres d’un pays bariolé, témoigne d’une rétrogradation symbolique majeure du catholicisme ou, si on préfère, de son dénoyautage culturel. Longtemps combattu au nom d’une conception quelque peu étroite de la laïcité, le catholicisme est réintroduit dans la communauté nationale à condition de ne plus en être considéré comme l’un des fondements.

On ne le nomme que pour l’exclure de sa fonction identitaire historique. On a entendu parler, ces dernières années, de manière assez fréquente, de «catho-laïcité». La formule suscite souvent un agacement allant jusqu’à la méfiance : comment faire tenir ensemble au point d’en constituer une synthèse deux concepts représentant des visions du monde s’étant ardemment combattues depuis la Révolution ? Pourtant, dans une époque marquée par l’affrontement des civilisations sur le territoire même de l’Europe occidentale, ce qui semblait hier disjoint et conflictuel trouve à s’assembler de manière inédite et féconde, en découvrant le monde commun qu’elles avaient en partage et qui remonte à la surface devant le visage hostile de l’altérité conquérante. La question de l’islamisme, notamment, est venue troubler les anciennes polarisation et révéler les limites d’affrontements aujourd’hui éculés.

De même, la gauche républicaine et la droite patriote et conservatrice ont aujourd’hui bien plus en commun que ne le laissent croire leurs univers symboliques respectifs, même si certains atavismes les empêchent d’en prendre pleinement conscience.

On en revient dès lors à la manière d’aborder un crime abject n’ayant rien d’un malheureux fait divers, qui heurte intimement les Français et tous ceux qui aiment la France, et qui devrait être nommé de cette manière, sans conjuguer le chagrin qu’il suscite avec une logique communautariste. Quelle que soit leur religion, et qu’ils croient au ciel ou qu’ils n’y croient pas ou qu’ils le scrutent dans l’espoir incertain d’y repérer une trace du divin, c’est d’abord en tant que Français qu’ils sont heurtés, et la classe politique devrait avoir le souci de se faire la gardienne de ce primat de la conscience nationale, qui seule peut faire tenir ensemble des hommes et des femmes qui finiront sans cela par vivre face à face, selon la formule désormais convenue. Si la classe politique elle-même renonce à cette tâche, pourtant fondamentale, si elle capitule devant les fous qui ont concassé au marteau-piqueur de la déconstruction la réalité intime de la nation, elle se rendra malgré elle complice de ces derniers.

Source : Le Figaro 14/08/2021

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vendredi, 13 août 2021

Zemmour : Je pense qu’il faut agir, je sais ce qu’il faut faire

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Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez là

Dans une interview “coup de poing” accordée à Valeurs Actuelles  cliquez ici, Eric Zemmour se montre prêt à basculer dans l’action politique.

Va-t-il sauter dans l’arène après des mois de suspense ? Pour moi, la réponse est oui. Un recul serait incompréhensible et ferait des millions de déçus parmi les patriotes, désireux d’en finir avec 40 années de démission et de renoncement permanent face aux périls qui rongent notre pays.

Répondant aux questions de Charlotte d’Ornellas et de Geoffroy Lejeune, Zemmour juge la décapitation de Samuel Paty comme étant l’un des faits les plus marquants de ces douze derniers mois.

D’abord parce qu’un enseignant est l’incarnation de la République, ensuite parce que le terroriste est un Tchétchène élevé en France, qui a appliqué seul la charia, sans aide extérieure.

Cet acte de barbarie et tous ceux qui l’ont précédé, ainsi que l’assassinat du père Olivier Maire par un clandestin rwandais, témoignent d’une faiblesse qui nous tue. Notre humanisme et notre juridisme nous désarment.

D’un côté, c’est le silence radio pour le meurtre ignoble du jeune Théo, assassiné par un Sénégalais multirécidiviste, de l’autre, c’est un François Hollande qui se précipite au chevet d’un autre Théo, pour dénoncer les violences policières à l’égard des immigrés. “Deux poids deux mesures” insupportables.

“Nous ne sommes plus en sécurité nulle part”.

Sur le Covid, Zemmour salue la performance des scientifiques qui ont élaboré un vaccin en un temps record. Mais il a vécu comme une humiliation le fait que la patrie de Pasteur, soit le seul membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU à ne pas avoir produit son vaccin. Il a évidemment raison et nous avons déjà déploré ce déclassement pitoyable chez RL.

“La pénurie de masques, de tests, de lits, démontre la tiers-mondisation de la France.”

Zemmour approuve le désengagement de la France au Sahel, mettant fin à des années d’enlisement. Il faut monter des opérations-éclair, de type Kolwezi en 1978. Car l’enlisement en Afrique est vite assimilé à du néo-colonialisme. Cela dit, la région est déstabilisée pour longtemps.

En matière de libertés, nous avons imité la Chine totalitaire, en confinant toute la population. Une solution impensable dans une démocratie. Dorénavant, c’est la Chine qui donne le “la”. Mais être pisté en permanence par son téléphone ou un QR code est un recul de nos libertés.

“Si les personnes à risque sont vaccinées, je ne comprends toujours pas pourquoi il faudrait vacciner les jeunes Français.”

Ce qui est choquant, c’est que le Conseil d’Etat, comme le Conseil constitutionnel ont avalisé toutes les restrictions de liberté voulues par le gouvernement. Mais, en revanche, ils ont retoqué la décision du gouvernement de suspendre le regroupement familial durant la crise sanitaire !

Donc, “les libertés individuelles des migrants sont mieux protégées par le juge que celles des Français”.

La liberté sera le sujet du siècle. Liberté de penser, d’écrire, de nous exprimer, de débattre, tout cela est menacé. Quand les réseaux sociaux censurent les comptes de ceux dont les opinions dérangent, c’est grave.

Si les Français sont si dociles face aux contraintes imposées, c’est parce que la machine de propagande est terrifiante. Staline n’était qu’un amateur en comparaison, car il avait besoin de la violence pour s’imposer.

Sur sa propre sécurité, Zemmour ne s’étend pas. Il souligne que Mila, Gilles Kepel et lui, vivent sous protection policière à cause de leurs propos sur l’islam. Qui, en 1970, aurait imaginé que nous en serions là aujourd’hui ?

Quant aux attaques en justice qui le visent, elles sont autant le fait du camp pro-musulmans que du système, qui ne voit pas la menace qui plane sur nos principes républicains.

“Je ne pense pas au prix que je dois payer pour défendre ce qui me parait juste”.

“Je pense vraiment ce que je dis, je ne suis pas là pour jouer.”

Accusé de misogynie, Zemmour dénonce la puissance de feu de l’artillerie médiatique, qui le présente en raciste misogyne, qui déteste les Arabes, les homos, les musulmans ou les femmes.

Mais les minorités militantes qui imposent leur loi à la majorité, ça suffit !

Ceux qui me détestent sont les lobbies que j’ai attaqués, en dénonçant leurs idéologies totalitaires. Mais j’attaque les minorités organisées, pas les individus.

L’hypocrisie est souvent de mise. Les féministes ne défendent plus les femmes et la féminité, mais militent pour l’indifférenciation et promeuvent une société d’individus ni hommes ni femmes. Les féministes islamo-gauchistes n’ont jamais défendu Mila menacée de mort.

“Pour moi, il existe deux sexes et je ne crois pas à la théorie du genre. Et tant pis si je me fais insulter.” Il n’y a aucun blocage ou sectarisme de ma part vis-à-vis des femmes.

Qui défend les femmes victimes de l’insécurité dans les transports ou dans la rue ? Certainement pas les partisans de l’omerta, qui abandonnent les femmes à leurs agresseurs au nom du politiquement correct.

Sur son éventuelle candidature, Zemmour se dit bluffé par l’enthousiasme de ceux qui l’aiment et le jugent comme étant le meilleur candidat.

L’engagement intellectuel et journalistique est terriblement limité. Pour agir, il faut accéder au pouvoir.

“Je maintiens que nous vivons une période dramatique, que nous sommes en danger de mort, que la France que nous aimons peut mourir.”

“Mais je pense que l’on peut agir. Je sais ce qu’il faut faire, j’ai en tête les étapes nécessaires, mais il faut aussi que les Français soient prêts à la bataille et refusent de se laisser soumettre plus longtemps à la propagande ambiante.”

Il n’y a pas de situation désespérée qui interdise toute action. L’histoire de France n’est qu’une suite de gloires et de chutes tragiques.

Sur la France périphérique, qu’il défend, Zemmour souligne les deux maux qui l’accablent : la désindustrialisation qui l’a paupérisée et l’immigration qui l’a chassée des métropoles créatrices de richesses. Les Gilets jaunes sont les révoltés de cette France abandonnée, qui subit un déclassement sans précédent. Les Gilets jaunes ont perdu car ils n’ont eu aucun soutien politique. Mais leur message doit être écouté.

Sur les grands thèmes qui feront l’élection de 2022, Zemmour cite l’identité, l’instruction et l’industrie.

L’identité, c’est aussi l’islam, l’immigration et l’insécurité.

L’instruction est prioritaire puisque l’école s’est effondrée.

L’industrie est dans une situation catastrophique comme l’a prouvé la pandémie. La réindustrialisation est impérative.

Conclusion

Nous sommes des millions à espérer la candidature de Zemmour et surtout sa victoire sur les professionnels de la politique, qui ont saccagé la France depuis 40 ans et dilapidé l’héritage des Trente Glorieuses légué par de Gaulle.

Seul un patriote sincère peut sauver la France du naufrage identitaire et de la ruine économique que nous promet le mondialisme débridé.

À la grande différence des autres candidats, Eric Zemmour ne ment pas, dit ce qu’il pense et aura le courage de renverser la table.

Intelligent, brillant et cultivé, il en connait davantage sur les problèmes du pays et leurs solutions que tous les autres candidats réunis, qui, pour la grande majorité d’entre eux, n’ambitionnent que le pouvoir.

Et sur la géopolitique, il est imbattable. 

L’homme providentiel qu’on attend, c’est lui, Eric Zemmour. Un grand patriote qui n’a rien à voir avec les professionnels de la politique qui n’ont fait que mentir au peuple et le trahir. De droite comme de gauche, ils sont tous discrédités.

En 2022, élisons un homme neuf, et chassons les candidats du système qui ont échoué depuis 40 ans, qui nous ont ruinés et qui entendent nous déposséder de notre pays. Ils s’aplatiront tous devant Bruxelles et l’ONU.

“La France n’a pas dit son dernier mot” : Eric Zemmour publiera son nouveau livre le 15 septembre. On piaffe d’impatience !

Un titre très prometteur qui va ravir les millions de patriotes qui refusent le naufrage de notre France millénaire.

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Le retour des morticoles

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Alain Sanders

On croyait en avoir fini avec eux. Eux ? Ces contingents de médecins à qui on avait eu envie de dire : « Moins de plateaux, plus d’hostos ! » Mais, le variant Delta aidant (si on peut dire), revoilà les morticoles en tous genres, virologues, épidémiologistes, immunologistes, neurologues, urgentistes, réanimateurs, anesthésistes, spécialistes tous azimuts, généralistes (un temps snobés puis invités sous les projecteurs médiatiques).

La quatrième vague, sur laquelle ils surfent, et le va- riant Delta, sur lequel ils planent, nous les ramènent sur les plateaux télé où ils avaient gardé leur rond de serviette au cas où... Ils sont tous là, Blachier, alias « Je suis partout », les imbuvables Hamon et Marty, Toro, Caumes, Davido, Teboul, Amouyel, Mégarbane, Annane, Pelloux, etc. On se croirait dans une séquence de Casablanca, « Play it again, Sam ! »

Il y en un à qui ça a même tourné la tête : le professeur Juvin, grand donneur de leçons s’il en est. Urgentiste et, par ailleurs maire LR de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), inconnu du grand public avant ses passages répétés sur les chaînes d’info continue, il s’est senti pousser des ailes. Alors qu’il a à peu près autant de chances que moi de devenir petit rat de l’Opéra, il rêve d’un destin national : candidat à la présidentielle de 2022, pas moins ! Si, comme les autres, il donne dans le rejet rabique – ça se soigne, docteur ? – du Rassemblement national, il n’hésite pas à lui emprunter (malinx le lynx) nombre de ses thèmes sur la sécurité et l’immigration. Très suffisant le mandarin ? C’est rien de le dire...

Conviés à l’origine à nous expliquer le virus et ses arcanes (et se contredisant les uns les autres, voire se contredisant eux-mêmes sur le sujet), ils ont, au fil du temps, commencé à disserter sur tout et le reste.

Certains politiques (et notamment les élus LREM en général et leurs jeunettes proprettes aux discours clonés en particulier) s’étant aventurés à dispenser avis, conseils, diagnostics, ordonnances sur la pandémie, les morticoles se sont autorisés – encouragés à le faire parfois – à parler politique. Des politiques jouant les Diafoirus et des médecins jouant les politiques... Confusion des genres, signe d’une société qui se délite, pathétique Muppet Show.

Un exemple de cette dérive ? Le docteur Rachida Inaoui-Roze, habituée de CNews (chaîne devenue, en l’absence de Christine Kelly et de Pascal Praud, une pauvre copie de LCI et de BFM-TV). On l’a vue arriver un peu mémère cette rhumatologue (ce qui n’en fait pas une spécialiste du Covid-19, mais bon... ), discrète, presque effacée, sur la retenue. Il fallait la solliciter pour qu’elle donne son avis. Ce qu’elle faisait de manière mesurée. Et aujourd’hui ! On ne la tient plus ! Elle a un avis sur tout, elle coupe, tranche, condamne, anathématise, fustige ceux qui ne se rangent pas à ses ukases. Dame Tartine hier, elle est devenue Cruella...

La télé rend fou, disait-on naguère. La preuve. Et l’on n’est là que mi-août. Ce qui laisse présager à la rentrée, comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, un lâcher incontrôlable de « spécialistes »...

Source : Présent 11/08/2021

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mercredi, 11 août 2021

UN GRAND ENTRETIEN AVEC ERIC ZEMMOUR DANS LE NUMÉRO DE DEMAIN DE VALEURS ACTUELLES

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Pas de passe sanitaire pour les immigrés

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Pendant que les Français sont soumis à une incroyable tyrannie sanitaire, les immigrés extra-européens bénéficient toujours d’un laxisme insupportable. Dans le texte qui suit, Paul Tormenen le démontre de manière implacable.

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Source : site Polemia

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mardi, 10 août 2021

Faillite française

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Yves Thréard

Un prête a été tué en Vendée. Son meurtrier, déjà poursuivi pour avoir mis le feu à la cathédrale de Nantes l’année dernière, sest rendu de lui-même. L’heure est à la pri§re et au recueillement chez les catholiques, déjà durement frappés par le terrorisme islamique. En 2016, le père Jacues Hamel étit égorgé en son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, en Seine-Maritime. En octobre dernier, une attaque causait la mort de deux fidèles et du sacristain de la basilique de Nice.

Cette fois, l’islamisme n’est pas à l’origine du drame. Le bourreau d’Olivier Maire est un migrant rwandais de confession catholique qu’il avait recueilli par générosité dans la communauté des Montfortains, dont il était le père supérieur, à Saint-Laurent-sur-Sèvre. Au-delà de ses motifs, cette tragédie suscite, à juste titre, l’indignation. Jamais elle n’aurait dû se produire. Elle illustre, jusqu’à la carica- ture, la faillite de la France dans la lutte contre la criminalité et l’immigration illégale. Deux sujets qui, n’en déplaise aux professeurs de morale, sont souvent liés. Dans cette histoire, l’impensable le dispute à l’absurde.

Arrivé en 2012 du Rwanda à l’âge de 31 ans, Emmanuel Abayisenga n’obtient pas l’asile dans notre pays. Les refus se succèdent. Une ultime obligation de quitter le territoire lui est signifié en novembre 2019. Décision non suivie d’effet, comme les précédentes, et comme dans l’immense majorité des cas depuis des années. Pire, quelques mois plus tard, il provoque l’incendie de la cathédrale de Nantes, qui l’avait engagé, sans papiers comme bénévole.

D’abord placé en détention provisoire, il est mis sous contrôle judiciaire, en attendant son procès, prévu pour 2022. État qui empêche toutefois, au regard du droit, son expulsion. Après le laxisme administratif, le pointillisme kafkaïen de la justice.

Le meurtrier aurait naguère reproché à la France de ne l’avoir pas régularisé. Il serait aussi atteint de troubles psychiatriques. Une chose est sûre : les autorités françaises sont responsables, et coupables, de sa présence illégale sur notre sol.

Source : Le Figaro, 10/08/2021

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Mr et Mme Pécresse : du vent et des vendus

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On ne répètera jamais assez combien l’énergie éolienne est un leurre et une impasse énergétique. L’Etat longtemps réticent, avec Henri Proglio en tête alors qu’il était le patron d’EDF. Mais l’arrivée de Valérie Pécresse comme ministre du Budget et son mari Jérôme, président d’Alstom Renouvelables a changé la donne. Petite histoire d’une magouille d’Etat et vérité sur une femme qui se verrait bien, pour notre plus grand désagrément, poser ses bagages dans le très pompadourien palais de l’Elysée.

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Source : L’Incorrect, juillet-août 2021

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lundi, 09 août 2021

Le Chêne n°100 (juin 2021), magazine du MNR, est paru

MNR.jpg« Après les régionales : il faut rendre l’espoir aux Français »

Au sommaire de ce numéro :

- Éditorial : Après les régionales : il faut rendre l’espoir aux Français.
- Actualité, communiqués de presse.
- Six initiatives stratégiques pour changer la donne politique.
- Pandémie Covid 19 : la grande manipulation des laboratoires.
- Napoléon, la puissance et la gloire.
- Vie du mouvement.

Téléchargez le magazine cliquez ici

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dimanche, 08 août 2021

Passe sanitaire : la situation se détériore

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Auteur notamment de Droite-gauche, c'est fini! Le moment populiste (éd. Pierre-Guillaume de Roux) et co-auteur de Survivre à la désinformation (Éd. La Nouvelle Librairie), l’intellectuel Alain de Benoist met en évidence pour Sputnik les lignes de force, à peine perceptibles, qui semblent déjà animer cette contestation naissante. 

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samedi, 07 août 2021

Les enjeux occultés de la présidentielle

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Mathieu Bock-Côté

La polarisation autour du passeport sanitaire et le vaste mouvement de protestation qu’il suscite pourraient dérégler en profondeur les paramètres de la prochaine élection présidentielle. La question du passeport sanitaire, qui a reçu le nihil obstat du Conseil constitutionnel, sous quelques réserves, soulève assurément des questions fondamentales sur le modèle de société qu’il risque d’engendrer. Mais l’émergence en temps réel d’un clivage autour de cet enjeu est d’une autre nature et canalise les passions politiques dans une impasse, et cela plus encore lorsqu’il s’exprime dans sa formule plus extrême, avec le clivage entre pro-vaccins et antivax. Ce dernier habille dans un langage nouveau l’affrontement depuis un bon moment ritualisé entre les «républicains» et les « populistes », entre la « démocratie » et l’« extrême droite » entre les « progressistes » et les « lépreux ». Les schémas politiques les plus stériles des dernières années sont réactivés pour accueillir cette nouvelle querelle tout en écrasant la complexité du monde : on en vient presque à oublier qu’on peut être tout à la fois partisan de la vaccination massive tout en confessant de vraies réserves devant la société du traçage généralisé.

La reconstruction exclusive du débat politique autour des modalités de sortie de la pandémie entraîne déjà une oblitération de sujets fondamentaux qui auraient dû, et devraient encore, structurer la conversation civique jusqu’à la prochaine élection présidentielle, la question de l’immigration n’étant pas le moindre d’entre eux alors que la France semble engagée dans une dynamique de partition ethnique qui pourrait un jour devenir irréversible.

Il y a quelque chose d’étonnant à ce que la question de l’immigration massive et de ses effets ne soit pas celle qui structure l’ensemble de la vie politique, tant elle bouleverse des domaines de la vie collective en apparence aussi contrastés que la sécurité ou l’éducation. C’est une révolution racialiste qui se constate en France, au nom du décolonialisme. De même, on aurait pu espérer que l’autre grande épidémie des temps présents, c’est-à-dire la diffusion du wokisme, engendre une réaction vive, et cela particulièrement en France, qui dispose de ressources inouïes dans sa culture pour y résister. La névrose woke dérègle les coordonnées fondamentales de l’existence, pour peu qu’on garde à l’esprit qu’elle cherche à anéantir les fondements sexués de l’humanité en la condamnant ainsi à une déstructuration psychique inédite.

Ne serait-il pas temps aussi de faire de la restauration de la liberté d’expression une cause démocratique à part entière, pour qu’enfin le débat public se délivre des nombreuses censures qui pèsent sur lui ?

Il n’est pas interdit d’être pessimiste. On s’en souvient, la présidentielle de 2017 avait été détournée de sa trame de fond par l’absurde question des complets de François Fillon et de l’emploi supposé fictif de son épouse, qui avait fait oublier aux Français le temps d’une élection que leur pays avait été depuis 2012 la cible d’attentats islamistes à répétition. On était en droit d’y voir une confiscation médiatique de la vie politique et un kidnapping démocratique. Naturellement, la crise sanitaire est d’une tout autre nature et nul n’aura l’idée de placer sur le même plan une minable opération de torpillage contre le candidat de la droite à l’époque et une crise d’envergure historique qui a placé un temps la planète à l’arrêt. Mais un point de comparaison demeure : une société qui rate chacune de ses échéances démocratiques en se montrant incapable de placer au cœur de sa vie publique la question des fondements compromis de son existence historique. À ne jamais savoir traduire en polarisations fructueuses les tensions qui la structurent, la démocratie engendre un sentiment d’aliénation qui à la fois hystérise la vie publique et imprime dans la conscience collective un profond sentiment d’impuissance politique.

On pourrait le dire autrement : depuis quelques décennies, la société française, comme les autres sociétés occidentales, est engagée dans un processus historique qu’on assimilera sans exagérer à un véritable changement de civilisation. Elle le sent, elle le sait, même, mais peine à avoir une emprise sur cette dynamique, comme si elle était poussée par un supposé sens de l’histoire qui forcerait les hommes à s’adapter à l’inéluctable, sans qu’ils parviennent vraiment à façonner leur destin. Trop souvent, le politique se perd en ratiocinations gestionnaires ou en spéculations publicitaires. Y aura-t-il encore demain un peuple français ou sera-t-il seulement occupé désormais à négocier les termes de sa minorisation ? La crise sanitaire sera depuis longtemps chose du passé que cette question demeurera encore centrale, tant qu’il y aura des Français pour se la poser. Mais plus le politique s’en éloigne, et la relativise, et plus elle devient explosive.

Source : Le Figaro 7/08/2021

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mercredi, 04 août 2021

Les manifestants ne sont pas en congé

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Louis Marceau

Pas de congé pour les défenseur de la liberté : samedi, plusieurs centaines de milliers voire un million de Frangais ont à nouveau défilé contre l’instauration du passe sanitaire. Tantét silencieux, tant6t méprisant, le gouvernement a créé malgré lui un mouvement qui est parti pour durer...

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Source Présent 3/08/21

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lundi, 02 août 2021

Parution du n°88 du magazine Terre & peuple

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L'éditorial de Pierre Vial :

MONTJOIE SAINT DENIS !

Au Moyen Age c’était le cri de guerre des chevaliers français chargeant l’ennemi. Aujourd’hui il est considéré par les crétins qui sont au pouvoir comme subversif. Ce qui révèle l’état de décadence, de déliquescence, de pourriture, d’inversion des valeurs dans lequel est tombée la République macronienne. Voilà une bonne raison pour que ce cri soit repris par tous ceux qui ont décidé de faire la guerre - oui, la guerre – au macronisme, à ses pompes et à ses œuvres. Des journalistes incultes (pardon pour le pléonasme) affirment du haut de leur docte ignorance que c’est un slogan royaliste. C’est une stupidité, une de plus, car ce cri de guerre n’est pas né avec les disciples de Maurras, qui, tout simplement, y trouvent une référence à d’ancestrales traditions, ce qui est tout à leur honneur.

L’historienne Anne Lombard-Jourdan explique que l’étymologie du terme Montjoie est francique (Mundgawi) signifiant « celui qui protège le pays », et que ce cri ancestral a été christianisé avec saint Denis, le Montjoie étant la bannière de l’armée, l’oriflamme rouge, derrière laquelle elle se rassemble pour marcher à la bataille et que le roi va chercher à Saint-Denis avant d’engager les combats.

C’est aujourd’hui un appel au combat qui peut rassembler, au-delà des étiquettes, tous ceux qui veulent se battre pour la défense de notre terre et de notre peuple. Quant à Macron, le soufflet qu’il a reçu est une bien faible sanction pour un homme qui a été installé là où il est par ceux qui veulent achever la destruction de la patrie française. Il faut donc le ranger dans la longue galerie des agents de l’Anti-France.

Murés dans leur jacobinisme, les Macroniens veulent ignorer tout ce qui fonde l’enracinement des êtres dans leur identité. Ils méprisent ainsi l’enseignement des langues régionales, pour la défense desquelles plusieurs milliers de personnes ont manifesté le 29 mai, de Bretagne au Pays Basque, d’Alsace en Catalogne et en Corse.

La faillite des Macroniens est, aussi, spectaculaire en matière d’insécurité. En témoigne Xavier Raufer, criminologue reconnu et docteur en géopolitique, qui fait un bilan sans concession de quatre ans de macronisme, en ciblant l’action du ministre de l’Intérieur Gérard Darmanin et en qualifiant de « dérisoire » la lutte contre le trafic de drogue tout en mettant le doigt sur les dysfonctionnements du ministère. Mais Raufer ne met pas en cause le seul Darmanin. Il épingle « la succession de tocards que nous avons eu comme ministres de l’Intérieur ». Il précise : « La série des tocards a démarré avec l’arrivée de Cazeneuve. C’est un petit roquet qui aboie et un lâche (…) Par la suite Castaner est arrivé. Ce dernier est un authentique pitre ». Darmanin ? « Il pourrait faire du showbiz intelligent mais le sien ne l’est pas ». La drogue ? « Lutter contre le trafic de drogue consiste à vider l’océan avec une petite cuillère (…) Les narcos se mettent dans les poches à peu près 1,2 à 1,4 milliard d’euros par an ». Pour finir, un chiffre : « Partis de notre base de données nous avons comptabilisé, en France, 187 nuits avec une ou plusieurs émeutes ».

Devant la faillite des politiciens français, toutes étiquettes confondues, on est évidemment tenté de regarder ailleurs. Par exemple en Russie, où Poutine a fait une démonstration de courage politique en déclarant à la Douma : « En Russie, chacun doit vivre comme les Russes. N’importe quelle minorité, de n’importe où, si elle veut vivre en Russie, marcher et manger en Russie, devrait parler le russe et doit respecter les lois russes. S’ils préfèrent la Loi de la Charia et vivre selon leurs préceptes, alors nous conseillons aux Musulmans d’aller vivre là où telle est la loi nationale. La Russie n’a pas besoin de minorités musulmanes. Les minorités ont besoin de la Russie et nous ne leur accorderons ni des privilèges spéciaux ni n’essaierons de changer nos lois pour les adapter à leurs désirs, peu importe leurs hurlements contre notre prétendue « discrimination ». Nous ne tolérerons pas le manque de respect à notre culture russe. Nous devons savoir tirer les conséquences face aux suicides de l’Amérique, de l’Angleterre et de la France, si nous voulons survivre en tant que nation. Les Musulmans conquièrent ces pays mais ils ne prendront pas le contrôle de la Russie. Les coutumes russes et nos traditions ne sont pas compatibles avec leur manque de culture ou leurs coutumes primitives. Lorsque cette honorable assemblée pense à promulguer de nouvelles lois, elle doit prendre essentiellement en considération l’intérêt national russe, elle ne doit nullement prendre en compte la Charia ».

Les membres de la Douma, debout, ont salué par une ovation de cinq minutes ce discours.

Site de Terre & peuple cliquez ici

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dimanche, 01 août 2021

Autorité liquide

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Vincent Trémolet de Villers

Tolérance zéro ! Le citoyen qui, entre deux doses de vaccin, viendra, en plein mois d’août, s’asseoir à la terrasse d’un café de village sera hors la loi. Quelle peine pour ce délinquant et le complice qui aurait choisi de le servir ? Pendant une semaine, le Parlement s’est enflammé sur des amendes mirobolantes, la prison en cas de récidive : dormez tranquille, l’État s’occupe de tout. Mais comment dormir tranquille quand il est de plus en plus d’endroits en France où l’État ne contrôle plus rien ? Assez des coups de menton pour les coups de fourchette : prenons la mesure de la violence ordinaire qui se déploie dans les centres des grandes métropoles comme dans les petites villes de campagne. L’enquête chiffrée que nous publions aujourd’hui en fait le saisissant panorama. Aucune région de France n’est épargnée. L’agressivité comme pratique sociale, la disparition du civisme, la progression galopante du sentiment d’impunité se vérifient désormais à l’œil nu. Une minorité survoltée s’affranchit de toutes les règles, une majorité silencieuse oscille entre peur, résignation et colère froide face à cette intimidation.

Que fait la police ? Ce qu’elle peut pour protéger les règles qui fondent la vie en société. Prise en tenaille entre la surveillance vigilante des ligues de vertu et l’arrogance victimaire des petits délinquants, elle s’efforce d’incarner, dans ce chaos de basse intensité, la force du droit, la loi commune. Elle n’y parviendra jamais seule. L’effacement de toute fermeté au profit d’une autorité liquide caractérise ce moment adolescent. Quand parents, professeurs, gendarmes, magistrats, élus tentent, malgré tout, d’en faire usage, c’est à contre-courant d’un laisser-aller généralisé. Le ressenti plutôt que l’effort, l’excuse plus que le mérite, l’instinct plus que la culture, l’émotion plus que la raison, la violence plutôt que l’ordre. En retour, l’État faible se fait tatillon, arbitraire. Il s’abîme, de lois inapplicables en réglementations sanitaires à faire pâlir de jalousie et Kafka et Gogol. Au sentiment prégnant d’insécurité s’ajoute inévitablement celui d’une profonde iniquité.

Source : Le Figaro 29/07/2021

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samedi, 31 juillet 2021

Parution du nouveau numéro (n°191) de la revue Eléments

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C’est grave, docteur ?

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Alain de Benoist

Après l’ère du soupçon, l’ère du délire. Sous l’influence du politiquement correct, du néoféminisme halluciné et d’un néoracialisme obnubilé par le cutané, le politique tourne maintenant au psychiatrique. Objectif : mettre en accusation la « blanchité » (whiteness) au nom de la supériorité noire, et l’« hétérocaptivité » au nom d’une misandrie associée à l’idée que la distinction masculin-féminin ne correspond à rien.

Lire la suite ICI

Source : Revue Eléments n° 191

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jeudi, 29 juillet 2021

Faits divers ? Pas si sûr...

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Camille Galic

En théorie, le château de Poligné, datant du XVIIe siècle et classé en Ille-et-Vilaine aux Monuments historiques, avait été loué du 10 au 17 juillet pour « une famille de dix personnes participant à l’anniversaire du grand-père ». En fait, plus de 150 jeunes, presque tous mélanodermes, ont déferlé pour assister plusieurs soirs de suite au « showcase exclusif Négrito » proposé par des rappeurs et faisant un boucan infernal. Malgré plusieurs demandes pressantes de la propriétaire des lieux a la gendarmerie, il a fallu qu’une fusillade oppose les fêtards et fasse deux blessés pour que les pandores se décident a intervenir et a faire évacuer les lieux, jonchés d’immondices, de bouteilles d’alcool vides, de narghilés et de bonbonnes de protoxyde d’azote, ce gaz hilarant désormais indissociable de toute réjouissance. Et ne parlons pas des massifs de fleurs saccagés, des plates-bandes transformées en parkings, de la piscine remplie d’excréments, des tapisseries et rideaux arrachés ni des vasques et meubles d’époque brisés. Quand on vous disait que les Noirs avaient un sens inné de la fête !

Fleury-Mérogis…  hôtel quatre étoiles

On le sait, de belles âmes se sont émues de |’« exploitation dégoûtante » des attentats islamistes du 13 novembre 2015 par les Amis d’Eric Zemmour. Les familles des victimes et les rescapés de ces massacres s’émeuvent-ils aussi du coût extravagant pour la collectivité nationale de l’emprisonnement à Fleury-Mérogis de Salah Abdeslam, instigateur, logisticien et sans doute acteur de ces tueries qui firent 131 morts en région parisienne, et seul survivant du commando, cité à partir de septembre devant la Cour d’assises spéciale de Paris ? De l’aveu même du ministère de la Justice répondant à une question écrite du député RN Sébastien Chenu, « le coût de la détention du terroriste par les services pénitentiaires s’éléve 4 433 000 euros par an, soit environ 36 000 euros par mois ». Une somme énorme s’expliquant par l’entretien du djihadiste (35 500 euros par an pour sa nourriture, le blanchiment de son linge et le chauffage de sa cellule) mais surtout, selon Capital, par la rémunération (397 000 euros) des « huit agents qui se relaient jour et nuit pour assurer une veille continue du détenu ». De crainte sans doute qu’il mette fin à ses jours et, surtout, ne soit suicidé par des « fréres » redoutant qu’il ne se montre trop disert à  son procés. Autre précision donnée par la Chancellerie : l’une des cellules attenantes à celle occupée par le Maroco-Francais « est laissée libre et équipée, en cas d’incident. Une autre cellule voisine reste vide, pour des raisons de sécurité. Le dispositif de surveillance des gardiens est abrité dans une quatrième cellule. Enfin, le détenu utilise occasionnellement une cinquième cellule, équipée d’un rameur et d’un vélo ». Toutes gâteries dont l’essayiste Hervé Ryssen, emprisonné plusieurs mois a Fleury-Mérogis pour mal-pensance, n’aurait même pas osé rêver.

Source : Présent 27/07/2021

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Bob Morane, le héros aux mille vies

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Aristide Leucate

Il a quitté la Vallée infernale pour rejoindre les Berges du temps. Henri Vernes, créateur de Bob Morane, s’en est allé, à 102 ans, rejoindre les Hergé, Jean Ray, J.-H. Rosny aîné, Bob de Moor et autres Edgar P. Jacobs qui, auteurs de BD ou romanciers d’aventures ou de fantastique, constituent la galaxie belge de la littérature d’évasion la plus imaginative d’Europe.

Bob Morane ! Trois syllabes qui résonnent d’un son si particulier dans l’esprit de plusieurs milliers de lecteurs francophones. Tous ont à l’esprit les noms de personnages immortels tels Bill Ballantine (complice écossais de l’aviateur français qu’il appelle Commandant), Monsieur Ming, alias l’Ombre jaune, ennemi juré des deux précédents et qui, à l’instar du phénix, revient sans cesse – pour le plus grand bonheur des aficionados – se mettre en travers de leur route, la troublante et énigmatique Miss Ylang-Ylang, chef du SMOG – organisation criminelle internationale qui n’est pas sans rappeler celle du SPECTRE opposée à l’agent 007 de Ian Fleming –, meilleure ennemi de Morane qui la subjugue, Tania Orloff, nièce de Ming qui, secrètement éprise du trentenaire aux cheveux noirs et drus, a toujours quelques scrupules à contrecarrer les plans criminels de son oncle, Roman Orgonetz, dit encore « l’homme aux dents d’or », espion cruel qui a juré la perte du reporter de la revue Reflets.

Né Charles-Henri-Jean Dewisme à Ath, dans le Hainaut, le 16 octobre 1918, il aura, lui aussi, une vie d’aventures. À 19 ans, il s’amourache d’une jeune Chinoise qu’il suivra jusqu’à son bordel de Canton, avant de revenir en Europe où il sera, tout à tour, courtier en pierres précieuses, agent des services de renseignement belges, puis des services secrets britanniques durant la Seconde Guerre mondiale, rejoignant ainsi la Résistance. Après-guerre, il travaille pour une agence de presse américaine et en qualité de correspondant pour deux quotidiens français.

En 1953, il est approché par Jean-Jacques Schellens, directeur littéraire des Éditions Marabout. Après un premier texte convaincant – Les Conquérants de l’Everest –, il signe La Vallée infernale, toute première aventure de Bob Morane qui le propulsera au firmament du succès et en fera un des plus solides piliers de la maison belge. À un rythme effréné, il écrira plus de deux cents romans contant les péripéties de son héros à travers le monde. Écrivain infatigable, il publiera d’autres livres sous divers pseudonymes (dont, sous le nom de Jacques Colombo, une torride série d’espionnage, Don, au Fleuve noir). Après avoir été croqué pour les couvertures des livres par Pierre Joubert, Henri Lievens ou Coria (pour la Bibliothèque verte), Bob Morane fera une incursion remarquée dans le 9e art grâce aux talents successifs de Dino Attanasio, Gérard Forton ou William Vance.

Avant d’inspirer la chanson « L’Aventurier » au groupe Indochine en 1982, la télévision française s’emparera du mythe dans les années soixante. C’est Claude Titre qui endossera la tenue du personnage vernésien, tandis que Billy Kearns tentera de rentrer dans la peau de Bill Ballantine. La série, qui comptera deux saisons et 26 épisodes, échouera totalement à restituer l’atmosphère bondissante, si singulière, des romans d’Henri Vernes.

Toutefois, ce séducteur hors pair qui aura pour ami Blaise Cendrars, Jean Ray ou Le Corbusier se montrait, dans la vie, assez péremptoire, sinon tranché dans ses jugements. N’ayant pas de mots assez durs contre « les horreurs du christianisme », il fustigeait dans un même élan son compatriote Hergé auquel il reprochait le racisme de Tintin.

Vétilles sans importances pour un homme qui aura fini par être totalement éclipsé par son héros auquel nombre d’adolescents prirent plaisir à s’identifier.

Source Boulevard Voltaire cliquez là

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mercredi, 28 juillet 2021

L’animal est-il une personne ?

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Alain de Benoist a publié à la fin de l’année dernière, La Place de l’homme dans la nature. En effet, c’est en voulant répondre au livre d’Yves Christen, L’Animal est-il une personne. ?, que le philosophe s’est aperçu que le sujet était loin d’être anodin. D’où ce livre, percutant et qui remet à leur place une bonne fois pour toutes les cinglés antispécistes qui voudraient nous priver du plaisir d’un beau et bon morceau de viande et coller au chômage des professions entières, éleveurs et cuisiniers. Michel Geoffroy nous fait part de tout le bien qu’il pense de ce livre. La chasse est ouverte.

Lire la suite ICI

L’animal est-il une personne, d’Yves Christen, Flammarion - La place de l’homme dans la nature, par Alain de Benoist, éditions de La Nouvelle librairie.

Site de La Nouvelle Librarie

Site Polemia

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mardi, 27 juillet 2021

Des contrôles et vérifications inapplicables

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Olivier Baccuzat

Doit-on vraiment, comme l’a fait la semaine dernière la Défenseure des droits, s’inquiéter du « contrôle d’une partie de la population par une autre » avec la mise en place du pass sanitaire et du projet de loi sur lequel députés et sénateurs viennent de se mettre d’accord ? Si la proportionnalité des restrictions et des sanctions prévues peut légitimement poser question au regard des droits et libertés fondamentales de chacun, si on peut s’offusquer à juste titre de l’examen, imposé à marche forcée aux parlementaires, d’un texte ne prolongeant rien moins que l’état d’urgence sanitaire, à l’arrivée, ne risque-t-il pas d’y avoir davantage de peur que de mal tant plusieurs mesures de ce texte semblent tout bonnement inapplicables ?

Entre les contrôles dévolus à un « ex- ploitant de transport » comme la SNCF qui, amendes ou pas, va se heurter à la résistance assumée des cheminots, ceux devant être assurés par des forces de l’ordre dont les syndicats ont d’ores et déjà prévenu qu’elles feraient avec les moyens du bord, autant dire avec peu d’empressement, entre les vérifications dévolues, sans plus de détails, à des fonctionnaires des agences régionales de santé dont on ignore s’ils sont équipés pour la circonstance, et l’obligation de pass sanitaires dans les centres commerciaux laissée à la libre appréciation des préfets, l’indigestion administrative est totale.

Une énième fois depuis le début de cette crise sanitaire, l’appareil d’Etat démontre qu’il a le chic pour accoucher de procédures aussi brouillonnes que complexes là où précisément simplicité et souplesse devraient être les maîtres mots pour obtenir l’adhésion de tous. Tout le contraire de ce projet de loi dont il n’est pas acquis qu’il re- çoive dans son intégralité l’imprimatur du Conseil constitutionnel la semaine prochaine.

Source : l’Opinion 27/07/2021

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dimanche, 25 juillet 2021

Dix ans pour rien !

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Bertrand de Saint-Vincent

Dix ans que ça dure. A Nantes, la cour d’appel administrative vient d’annuler les autorisations d’un parc éolien dans les Côtes d’Armor, en raison de son impact négatif sur le paysage. Les travaux avaient déjà démarré et la société responble a annoncé se tourner vers le Conseil d’État. Près de Saint-Brieuc, malgré la colère croissante des pêcheurs, l’érection de soixante-deux mâts de 207 mètres de haut a été validée le long de côtes labélisées Grand Site de France. Dans le Nord, la Belgique saisit la justice pour tenter de faire annuler un vaste projet offshore du côté de Dunkerque... Quel gâchis ! De temps, d’argent, d’énergie. À quoi servent les dirigeants s’ils sont incapables de fixer une ligne claire sur un point aussi fondamental que la politique énergétique de la France ? À nourrir l’abstention. Malgré les recours, les dossiers alarmistes, les critiques étayées, les éoliennes continuent, dans un va-et-vient chaotique, à tracer leur sillon de laideur inutile. Coulés dans le béton, nourris de métaux rares, à l’extraction polluante, alimentés par des centrales à gaz, ces candides moulins à vent persistent à faire figure de sauveurs de la planète. Tous les rapports sur leurs limites – faible rendement, coût exorbitant, impact désastreux sur le patrimoine et l’environnement – n’y font rien. Aux yeux de leurs partisans les plus acharnés, ces encombrants pylônes demeurent le seul moyen d’avancer sur la voie magique de la neutralité carbone. Quoi qu’il en coûte.

Il est temps de dissiper le brouillard coupable qui entoure et dissimule la vraie nature de ces tourniquets ; d’extirper les arrière-pensées idéologiques de ceux qui aspirent à les voir balayer les fondements de notre croissance. « Du rêve aux réalités », comme le dit un documentaire dont l’audience témoigne de l’évolution de l’opinion, la marge est béante. L’exigence d’une énergie propre, renouvelable, est partagée par le plus grand nombre. On ne peut la laisser entre les pales d’une armée dont l’une des caractéristiques est de demeurer les bras croisés les trois quarts du temps.

Source : Le Figaro 24/07/2021

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vendredi, 23 juillet 2021

Éloge mesuré de la dictature sanitaire

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En Europe, nous avons toujours été une terre de discussions, parfois vives, sur divers sujets. La vérité n’est atteignable que si le débat est libre et si toutes les opinions s’expriment. (Polemia)

Eric Delcroix

Le pays bruit de mille échos, dans les médias, dans les réseaux sociaux et jusque dans la rue, contre la « dictature sanitaire ». Certes, nous avons l’impression d’être sous une telle dictature, mal vécue après dix-huit mois de restrictions, de confinements ou couvre-feu. Mal vécue d’abord parce que maladroite, maladresse symbolisée par le maintien à la Direction de la Santé d’un bureaucrate qui nous avait dit que le masque « ne servait à rien », avant d’en justifier l’obligation, même au milieu de nulle part.

Sur le principe toutefois, et de façon momentanée, cette dictature informelle (le président n’a même pas activé l’article 16 de la Constitution) mais civique paraît justifiée, comme ce peut être le cas face à la guerre, aux grands cataclysmes ou aux dangereuses épidémies. Sommes-nous réellement dans ce dernier cas ?

De la gravité de l’épidémie

On entend dire là-contre que cette pandémie est assez modérée en termes de létalité, notamment au regard des grandes grippes de l’après-guerre, dites asiatique et de Hongkong. L’argument est certes pertinent, mais hélas inaudible car notre rapport à la mort a changé… et malheureusement aussi le rapport de nombre d’entre nous à la science et à la médecine.

Indéniablement, la pandémie de la covid-19 désorganise les sociétés contemporaines, notamment quant aux relations humaines, à la vie sociale et économique, à l’enseignement. Voilà pourquoi, cette quasi dictature, aussi médiocre puisse-t-elle être avec Emmanuel Macron, quand elle impose enfin une décision raisonnable, doit être admise. Il faut arrêter les confinements et autres couvre-feux et s’en donner les moyens.

Oui, la communauté scientifique peut être raisonnablement suivie quand elle postule la généralisation du vaccin, vaccin qui jusqu’ici nous a tout de même libérés de la variole, de la tuberculose, de la diphtérie ou du tétanos. Les « soignants » rétifs, acceptent l’obligation de vaccination contre l’hépatite B, mais pas contre le nouveau coronavirus ! Il est du ressort du pouvoir de veiller à ce que ces irresponsables cessent de transmettre cette maladie, notamment sous forme nosocomiale, à leurs patients.

Objections des opposants à la vaccination

Les opposants à la vaccination expriment en premier lieu un refus de la science qui frise la superstition.  La connaissance et la pratique des sciences (ici biologie et médecine), ne rend pas nécessairement le praticien scientifique. Prométhée ne s’enseigne pas, pas même aux étudiants en médecine : c’est un état d’esprit historiquement très européen… Louis XVI, plus hardi que nombre de nos contemporains, s’était fait inoculer le tout premier vaccin, celui de Jenner (1749-1823) ; il avait vu son grand-père Louis XV mourir de la variole et, de La Pérouse à Jenner, encourageait toutes les découvertes scientifiques. Peur de la nouveauté, peur de la science et du terme ésotérique d’ARN messager : et si cela induisait des cancers dans quinze ans, entend-t-on dire… Et si, en l’absence de vaccin, la covid 19 induisait des cancers dans quinze ans ?! Toujours la réponse du berger à la bergère ! Le génie de l’Occident fut tout de même de faire naître le science…

En second lieu, ces opposants, expriment un individualisme exacerbé que cultivent la ploutocratie (ou si vous préférez le capitalisme mondialiste) et l’extrême gauche, dans l’oubli de l’intérêt général. Étrangement, cette notion semble échapper à MM. Philippot et Dupont-Aignan qui manifestent une hargne d’anarchistes brouillons.

Oui, en cas d’épidémie aux conséquences désastreuses, les libertés publiques auxquelles nous sommes historiquement et esthétiquement attachés, peuvent être brièvement suspendues. Entendre des gens des milieux de la droite radicale reprendre le slogan « Mon corps est à moi »  (Moi ! Moi ! Moi !) des militantes de l’avortement sans limites, est confondant. Non, notre corps n’est pas une propriété ; nous entendons certes qu’il soit respecté, mais nous ne saurions prétendre le conserver comme libre vecteur de quelque peste que ce soit. Les mêmes opposants ne s’imaginent pas malades, mais il faudra quand même les soigner le cas échéant, aux frais de l’assurance maladie bien sûr, et peut-être avec une nouvelle catastrophique saturation des services de réanimation…

On sait, depuis plus de deux siècles que, pour éliminer les maladies endémiques ou épidémiques, le vaccin est un impératif catégorique, comme la quarantaine, depuis le Moyen-Âge, dont les fichus droits de l’homme ne permettent même plus l’application stricte.

Eric Delcroix est juriste, essayiste, écrivain, auteur de Droit, conscience et sentiment.

Source : site Polemia

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jeudi, 22 juillet 2021

Restauration : un patrimoine en danger

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La restauration ne saurait se résumer à ce que l’on trouve dans son assiette. La restauration en appelle d’abord à un certain art de vivre, fondement de notre patrimoine culturel et pour tout dire quasi consubstantielle à notre être. Le restaurant comme le bistrot sont inséparables de notre vie quotidienne et dont nous sommes maintenant privés depuis plus d’un an. Ce n’est pas sans conséquence pour ce que l’on appelle les métiers de bouche. Dans ce court article Natacha Polony cible bien les enjeux de cette profession en grand danger.

Lire la suite ICI

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mardi, 20 juillet 2021

Cinéma : le conformisme est de rigueur !

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Xavier Eman

L’interdiction de se rendre dans les salles de cinéma faite, à partir de cette semaine, aux parias refusant la vaccination obligatoire ne devrait pas être trop difficile à supporter. En effet, après la piteuse pantalonnade des César, c’est au tour du festival de Cannes de finir de nous détourner de ce qui fut jadis le « 7e art » et qui ressemble aujourd’hui à quelque chose à mi-chemin entre un meeting LGBT et une séance chez le psychiatre.

IL ne fallait certes pas attendre grand-chose d’un festival dirigé par Pierre Lescure, ancien patron de Canal+ et incarnation paroxystique de « l’esprit » de cette chaine, à savoir le ricanement bobo faussement transgressif, et dont le président du jury était le militant racialiste noir Spike Lee. Un président d’ailleurs totalement à côté de ses pompes lors de la cérémonie de clôture, puisqu’il a annoncé la Palme d’or au début - et non a la fin - de la soirée, créant un important malaise dans le public et la panique des organisateurs.

La dite Palme d’or a donc été attribuée à Titane de Julia Ducournau, un film « trash » (en français : dégoûtant) selon la plupart des commentateurs, qui avait provoqué des nausées et des évanouissements chez certains spectateurs lors de sa projection, ce qui serait apparemment un gage de qualité et même d’excellence. Une vingtaine de personnes choquées par l’extrême violence des images avaient ainsi dû être prises en charge par les pompiers. Mais de quoi parle donc ce nouveau chef-d’oeuvre ? Titane narre Phistoire d’Alexia, une jeune femme victime d’un accident de voiture, à qui a été greffée une plaque de titane dans la tête, ce qui lui fait développer une attirance sexuelle pour les voitures (sic) ainsi que des pulsions meurtrières envers les hommes. Sera-t-elle sauvée par l’amour de Vincent, un pompier accroc aux piqures de testostérone, qui pleure son fils disparu enfant ? Si vous n’êtes pas impatient de vous précipiter dans les salles obscures pour avoir la réponse à cette angoissante question, c’est que vous êtes un affreux ringard, pour ne pas dire un « has been »complet.

Pour l’anecdote, on pourra aussi noter, en marge du palmarès officiel, la remise de la « Queer Palm », le prix LGBT, aune autre oeuvre au scénario tout à fait passionnant, La Fracture, où Marina Fois et Valeria Bruni-Tedeschi campent un couple lesbien au bord de la séparation, qui se retrouve à |’hôpital en pleine crise des Gilets jaunes. Encore un grand succès populaire en perspective...

Mais laissons le dernier mot à la lauréate de la Palme d’or, Julia Ducournau, tant son pompeux charabia est emblématique de ce qu’est devenu le grand raout annuel du cinéma international : « Je remercie le jury d’avoir reconnu le besoin avide et viscéral que nous avons d’un monde plus fluide et plus inclusif. J’appelle à plus de diversité dans nos expériences au cinéma et dans nos vies. Merci aussi au jury de laisser rentrer les monstres. »

Eh bien, pour notre part, nous préférons laisser les monstres entre eux.

Source : Présent 20/07/2021

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lundi, 19 juillet 2021

Au Portugal les décès dus au Covid passent de 17 000 à 152 !

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On n’a pas l’habitude de lire les informations dans les journaux portugais, parce qu’on n’en maitrise pas la langue, et puis, si l’on n’a pas de connaissances ou de famille au Portugal, il faut bien reconnaître que l’intérêt est somme toute réduit.

C’est pour cela qu’une décision de justice est passée inaperçue, et bien entendu parfaitement occultée par nos médias nationaux subventionnés. Pourtant, elle pourrait ouvrir la voie à une même étude en France, je suis sûr que cela nous réserverait bien des surprises.

À la suite d’une pétition citoyenne (que refusent tous nos gouvernements, et l’on comprend pourquoi…), un tribunal de Lisbonne a été contraint de fournir des données vérifiées sur la mortalité due à la Covid 19.

Les ministères avançaient le nombre de 17 000 décès, mais selon la décision du tribunal, le nombre de décès vérifiés entre janvier 2020 et avril 2021 n’est en fait que de… 152 ! Soit 0,9% de la « réalité gouvernementale ». Tous les autres sont décédés pour diverses raisons, bien que leur test PCR fût positif.

La presse de connivence s’était engouffrée dans le mensonge d’État, mais on ne l’entend pas pour s’excuser, comme Paris Match du 8/02/2021.

Nous voyons bien que :

1) Il est quand même pour le moins indécent qu’une information aussi banale doive être rendue publique à la suite d’une procédure de Justice.

2) Le Pouvoir politique participe activement à une manipulation de grande envergure.

Et en France ?

Les données proviennent du Sistema de Informaçào dos Certificados de Obito (Système d’information sur les certificats de décès) le seul système de ce type au Portugal.

Publié par le site Nice Provence Info

Source portugaise  ICI

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Ite missa est

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Michel Onfray

Je suis athée, on le sait, mais la vie de l’Église catholique m’intéresse parce qu’elle donne le pouls de notre civilisation judéo-chrétienne bien mal en point. Car si Dieu n’est pas de mon monde, mon monde est celui qu’a rendu possible le Dieu des chrétiens. Quoi qu’en disent ceux qui pensent que la France commence avec  la Déclaration des droits de l’homme, ce qui est aussi stupide que de croire que la Russie est née en octobre 1917, le christianisme a façonné  une civilisation qui est la mienne et dont j’estime que je peux l’aimer et la défendre sans battre ma coulpe, sans avoir à demander pardon pour ses fautes, sans attendre une rédemption après confession, contrition et agenouillement. C’est fou comme ceux qui répugnent au christianisme en disant qu’il n’a pas eu lieu s’en trouvent imprégnés comme de rhum le baba que l’on sait !

Benoît XVI fut un pape philosophe formé à l’herméneutique et à la phénoménologie allemande. Il a également lu les auteurs catholiques français dans le texte. Son Jésus de Nazareth (2012) s’inscrit dans l’histoire de l’idéalisme allemand, notamment de l’hégélianisme qu’on dit de droite pour le distinguer de celui qui, dit de gauche, conduit au jeune Marx.

Le pape François n’est pas de ce niveau théologique, loin s’en faut. Mais il ne manque pas de la rouerie jésuitique qui fait que, venant de la Compagnie de Jésus, il choisit pour nom de souverain pontife celui qui se trouve le plus opposé des intrigues et des antichambres du pouvoir où les jésuites aiment à se trouver, à savoir celui de François d’Assise. Jorge Mario Bergoglio, chimiste de formation, vient du péronisme ; Joseph Ratzinger, théologien de formation, de l’antinazisme.

À mes yeux, l’acte majeur du pape Benoît XVI a été le discours de Ratisbonne où, le 12 septembre 2006, dans l’université allemande où il a été professeur, il a fait son travail de pape en estimant que le christianisme et l’islam entretiennent par les textes une relation antinomique, notamment sur l’articulation entre foi et raison, mais également sur la question de la violence en général et sur celle du djihad en particulier. Je dis par les textes car c’était ici son souci, il présentait en effet l’exégèse personnelle d’un dialogue situé au début du XVe siècle entre l’empereur Byzantin Manuel II Paléologue et un érudit persan. L’invitation à réfléchir sur cette question fut prise pour une insulte planétaire faite à l’islam...

L’acte majeur du pape François est, toujours selon moi, de s’être fait photographier devant un crucifix sur lequel Jésus porte le gilet  de sauvetage orange des migrants. C’est ici l’icône triomphante de Vatican II qui congédie tout sacré et toute transcendance au profit d’une moraline tartinée de façon planétaire comme une gourmandise de scout.

C’est selon cette logique qu’il faut comprendre la décision du pape François d’abroger, disons-le dans un terme profane, la décision prise par Benoît XVI de permettre la messe en latin, dite messe Tridentine, pour ceux qui le souhaitent. Dans Summorum pontificum, Benoît XVI libéralisait la messe dite de Pie V. Dans Traditionis custodes, François efface cette libéralité. Benoît XVI voulait dépasser le schisme avec les traditionalistes, François va le restaurer en prétextant bien sûr, jésuite un jour, jésuite toujours, qu’il entend de cette façon réunir ce qu’il sépare. Les vocations chutent avec Vatican II. Mais les religieux qui conservent le rite latin n connaissent pas la désaffection, mieux, ils remplissent les séminaires.

Le pape François préfère les églises vides avec ses thèses que pleines avec celles de Benoît XVI. Séparer n’est-ce pas la fonction dévolue... au diable ? L’étymologie témoigne. Si j’avais la foi catholique, je ne pourrais m’empêcher de penser à l’Épître de Jean qui dit : « Tout esprit qui divise Jésus-Christ n’est point de Dieu ; et c’est là l’Antéchrist, dont vous avez entendu dire qu’il doit venir ; et il est déjà maintenant dans le monde. » (I.4:3).

Ce qui se joue dans cette affaire, c’est la suite de Vatican II, autrement dit l’abolition du sacré et de la transcendance. La laïcisation du rite réduit à une liturgie dont La vie est un long fleuve tranquille a montré toute la puissance avec son curé cool qui joue de la guitare et chante bêtassement « Jésus, Jé-é-é-é-sus, reviens». Onpeutpréférerlechant grégorien sans être pour autant un nostalgique de Vichy...

Or le génie du christianisme, les différents conciles sur la possibilité ou non de figurer le christ témoignent a été de rendre possible une civilisation de l’allégorie, de la symbolique, de la métaphore. Le génie juif se trouve dans l’herméneutique, celui du christianisme dans l’explication des paraboles. Les juifs inventent l’herméneutique pour les plus savants, les rabbins lecteurs de la kabbale ;  les chrétiens élaborent l’herméneutique populaire, pour les fidèles à qui l’on raconte des histoires à déchiffrer avec l’histoire sainte. Notre civilisation de l’image, de la raison explicative, de la philosophie séparée de la théologie, procède de ce monde-là.

La messe en latin est le patrimoine du temps généalogique de notre civilisation. Elle hérite historiquement et spirituellement d’un long lignage sacré de rituels, de célébrations,  de prières, le tout cristallisé dans une forme qui offre un spectacle total - un Gesamtkunstwerk, pour utiliser un mot qui relève de l’esthétique romantique allemande.

Pour ceux qui croient en Dieu, la messe en latin est à la messe du Long fleuve tranquille celle que semble affectionner le pape François, ce qu’est la basilique romaine contemporaine de saint Augustin à une salle polyvalente dans une barre d’immeubles à Aubervilliers : on y chercherait en vain le sacré et la transcendance. Quelle spiritualité dans ces cas-là ? Disons-le de façon énigmatique, le pape François fait bien ce pour quoi il est là où il se trouve... Ajoutons d’une façon tout aussi énigmatique, mais pas tant que ça, qu’on se demande pourquoi nous vivons dans une époque avec deux papes.

*Dernier livre paru : « L’Art d’être français », Bouquins (Robert Laffont).

Source : Le Figaro 19/07/2021

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Répression des non-vaccinés : un « remake » des Gilets jaunes

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Michel Geoffroy Polémia cliquez ici

Les non-vaccinés sont à la dictature sanitaire ce que les Gilets jaunes étaient à la mondialisation heureuse : un front du refus qui s’installe en dehors de tout appareil partisan. Puisque pour l’essentiel tous les partis institutionnels se sont ralliés aux mots d’ordre de la dictature sanitaire. Ce sont les nouveaux Gilets jaunes, mais invisibles cette fois et qu’il faut pour cette raison désigner à la vindicte.

Les non-vaccinés, comme les Gilets jaunes, ne croient pas à la propagande du pouvoir et donc de Big Pharma. Ils se méfient de vaccins aux effets d’autant mal maîtrisés que les laboratoires qui les ont mis sur le marché ont décliné par avance toute responsabilité, avec la complicité de l’Union européenne et des gouvernants !

Ils ne comprennent pas que l’on veuille les vacciner de force : car, si le vaccin est aussi efficace qu’on le dit, en quoi des personnes non vaccinées constitueraient-elles une menace ? Et si le vaccin n’est pas si efficace que cela, alors pourquoi l’imposer à toute la population ? Ou pourquoi préconiser déjà une troisième injection ?

Les non-vaccinés ne font plus confiance, comme les Gilets jaunes, à des institutions et des médias qui depuis le début de la « pandémie » disent tout et son contraire, et donc mentent en permanence.

Comme les Gilets jaunes, ils ne veulent pas être traités comme du bétail que l’on vaccine ou que l’on marque à la chaîne, sous prétexte de protéger les « personnes fragiles » c’est-à-dire en réalité pour l’essentiel les vieux baby-boomers qui nous ont légué, en toute irresponsabilité, un monde invivable et qui votent pour Macron.

La macronie : répression et propagande toujours

Face aux non-vaccinés, comme hier face aux Gilets jaunes, la macronie a choisi la diabolisation, la propagande et la répression. Chassez le naturel, il revient au galop, dit-on.

Les médias mainstream, une nouvelle fois, ont joué leur rôle de relais du pouvoir et de préparation de l’opinion, comme on parle de préparation d’artillerie avant une offensive. En diffusant en boucle la peur de la quatrième vague. Et en lançant la chasse aux non-vaccinés, ouverte symboliquement par un autre Emmanuel : Emmanuel Lechypre, le 29 juin sur RMC.

Et, comme pour les Gilets jaunes, toute l’oligarchie et la bien-pensance politique, de Bernard Kouchner à Éric Ciotti, se sont rangées du côté du pouvoir, laissant éclater une nouvelle fois leur haine de classe en toute impunité. Comme lors des élections régionales et départementales, elles n’avaient pas de mots assez durs contre le RN et ses électeurs.

Pas de liberté pour les ennemis de la vaccination !

Salaud de non-vacciné !

On croyait jusque-là que la pandémie avait pour origine le petit pangolin ou le laboratoire de Wuhan. Mais non : pour nos maîtres piqueurs, le vrai coupable, c’est désormais le… non-vacciné !

Ce galeux irresponsable à cause de qui on risque d’être confiné de nouveau et qui va empêcher la relance de notre belle économie. Ou qui provoque la suspension de la braderie de Lille.

Salaud de pauvre ! Salaud de non-vacciné ! Salaud qui porte son masque en dessous du nez ! Salaud qui roule au diesel en fumant des clopes ! Salaud incivique qu’il faut dénoncer à la nouvelle Kommandantur médiatique !

France macronisée, France muselée

L’offensive politico-médiatique lancée contre les non-vaccinés démontre une nouvelle fois que la macronie n’est forte que pour taper sur les Français, que pour semer la discorde et la haine.

Car, quand il s’agit d’affronter les racailles de banlieue, l’explosion de la délinquance et de la toxicomanie, les zones de non-droit, les islamistes, l’Union européenne ou les bellicistes de l’OTAN, il n’y a plus personne en effet.

La France macronisée devient le seul pays occidental à se voir imposer la vaccination obligatoire de sa population et, comme au temps de l’URSS, le passeport intérieur (baptisé « passe sanitaire ») pour les actes quotidiens de l’existence. Un pays qui va donc imposer à chaque patron, à chaque commerçant, et finalement à chacun de contrôler ses salariés, ses clients ou ses voisins : il faudra montrer son passe sanitaire comme hier son Ausweis.

Quel symbole de la dérive liberticide et dictatoriale de la macronie !

Il est vrai que, compte tenu de son impopularité abyssale, Emmanuel Macron ne peut espérer une réélection qu’en muselant le peuple français, en truquant les élections et en fliquant tous ses opposants. Pour ce faire, la quatrième vague tombe à point ; en attendant la cinquième, qui permettra d’imposer le vote électronique et le vote par correspondance pour l’élection présidentielle de 2022…

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jeudi, 15 juillet 2021

Le non-vacciné, bouc émissaire d’une sociéte malade

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Mathieu Slama*

Faut aller les chercher avec les dents et avec les menottes s‘il le faut ! Voici comment un éditorialiste d’une chaine d'information s‘exprimait, il y a environ deux semaines. A peu prés au même moment, un célébre économiste de gauche expliquait, sur une chaine concurrente, qu'il fallait rendre la vie des non-vaccinés « beaucoup plus difficile ». Sur une autre chaine encore, un médecin expliquait, il y a quelques jours, qu’il fallait faire en sorte que les non-vaccinés ne puissent plus faire grand-chose.

On ne saurait mieux illustrer l’hystérie qui s’est emparée de notre pays autour de la question vaccinale. Le gouvernement est le premier responsable de cette situation, usant d’une stratégie particulièrement pernicieuse qui consiste a agiter la menace d’un reconfinement à la rentrée et d’en rendre responsables ceux qui auraient décidé, pour quelque raison que ce soit, de ne pas se faire vacciner (tout en rappelant, comble du cynisme, qu’il ne faut pas créer de fractures entre vaccinés et non-vaccinés!). Cette stratégie du bouc émissaire fonctionne, puisque l’on voit fleurir, sur les réseaux sociaux, insultes et menaces envers les non-vaccinés, certains allant jusqu’a exiger qu’ils soient mis a l’écart de la société et qu’ils payent leurs frais d’hospitalisation avec leur propre argent. Cette fureur répressive et disciplinaire n’est que l’aboutissement d’une longue séquence liberticide, où les Français ont accepté les mesures les plus insensées au nom de l’ordre sanitaire qui leur fut imposé. Mais elle prend une tournure de plus en plus autoritaire et chaotique à mesure que le virus s‘installe et que l'inquiétude se répand. Tous nos fondements démocratiques, au premier rang desquels l’égalité entre les citoyens et la liberté de disposer de son corps, sont en train de voler en éclats. Le retour a une vie “normale” est désormais conditionné au vaccin, comme si le confinement, mesure contraire a toutes nos valeurs démocratiques, était consubstantiel a un potentiel rebond de l’épidémie.

Il nous faut revenir à la raison et rappeler quelques principes de bon sens. Primo, la vaccination protege celui qui décide de se faire vacciner des formes graves du virus : le non- vacciné n’est donc une menace que pour lui-même. Il n’y a, par conséquent, aucune raison de forcer quiconque a se faire vacciner, puisqu'll ss‘agit là d’un choix individuel qui n’a aucune conséquence pour celui qui a décidé de se faire vacciner. Pour les autres, à leurs risques et périls ! Secundo, la citoyenneté ne se divise pas. Il n’y a pas deux catégories de citoyens selon que l’on est vacciné ou non. Le passe sanitaire est une aberration éthique, juridique et démocratique. Tertio, le virus ne disparaîtra pas. Il faut apprendre à vivre avec, se faire vacciner si on le souhaite et reprendre le cours de nos vies. La liberté est notre bien le plus précieux: il serait temps qu’on se le rappelle, avant que l'on ne céde définitivement, par peur et par soumission, aux sirènes de la servitude.

* Mathieu Slama est consultant et analyste politique.

Source : Valeurs actuelles 1/07/2021

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mardi, 13 juillet 2021

Jean-Frédéric Poisson : "Un sentiment de délire liberticide"

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Source Boulevard Voltaire cliquez ici

Le chef de l’État vient de s’adresser aux Français. Ces mots étaient extrêmement forts et ces décisions extrêmement dures. Quelle impression générale vous a donnée ce discours ?

Ce discours était sans surprise avec un sentiment de délire liberticide et de démagogie de campagne électorale. L’imposition du pass sanitaire puis de la vaccination obligatoire pour tous nous font entrer dans un état de dictature sanitaire que j’annonce et que je dénonce depuis quelques mois. Quant aux mesures annoncées sur le plan social, il a envoyé des signaux très clairs à son électorat pour maintenir son socle. Il fera sa réélection sur le dos de la liberté des Français. C’est proprement inacceptable. En d’autres temps, cela relèverait de la Haute Cour. 

Florian Philippot était à deux doigts d’accuser le Président d’avoir un problème de pathologie mentale. Selon vous, est-on sur du cynisme politique total ?

Je n’irai pas jusque-là puisque je n’ai pas cette compétence. Le caractère très anguleux du décor et très froid, tout cela est fait pour donner une impression d’alimenter la peur de l’opinion même si, par ailleurs, les propos sont très rassurants. Alors que le chef de l’État entend rassembler les Français, réunir le pays et assurer la cohésion, la relance de la réforme des retraites dans un contexte comme celui-là est-elle susceptible de le faire ?

Quand on voit la manière dont un certain nombre de personnes du gouvernement omettent leurs obligations les plus fondamentales comme le garde des Sceaux qui a malencontreusement oublié de déclarer une somme de 300.000 euros qui donne le vertige à 99,5 % de la population, on peut se poser des questions. Tout cela est incohérent. C’est une opération de massive division parce que M. Macron n’a pas d’autres moyens que d’assurer sa réélection autrement que par la peur et par la division des Français.

Par conséquent, il joue de ces deux leviers. Malheureusement pour nous tous, nos libertés publiques et individuelles en seront le moyen. C’est la raison pour laquelle il est de plus en plus urgent que tous ceux qui contestent ce projet politique et son caractère absolument néfaste pour nous tous unissent leurs forces et partent en combat ensemble.

On a l’impression qu’Emmanuel Macron s’adresse à ceux qui se sont fait vacciner pour eux et qui attendent des autres qu’ils le fassent.

Il s’adresse d’abord à ceux qui l’ont élu, à ceux qui n’ont pas mesuré la détresse et le désarroi dans lequel se trouve le pays depuis le début de ce quinquennat, à ceux qui sont peu concernés par les violences urbaines. Lorsque Emmanuel Macron dit que le pouvoir d’achat a augmenté, on dirait qu’il ne prend pas l’autoroute et qu’il ne paie pas l’électricité et le gaz. Si c’était le cas, il se rendrait compte qu’il dit des bêtises. Il s’adresse éventuellement à la classe sociologique qui l’a élu et dont il est certain qu’elle le réélira.

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Face à la dictature-Macron : réaction de Florian Philippot

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Source Boulevard Voltaire cliquez ici

Le chef de l’État vient d’imposer le pass sanitaire et d’autres mesures liberticides. On vous imagine vent debout contre ces mesures.

Je suis sidéré par ce que je viens d’entendre, c’est d’une violence inouïe. L’extension du pass sanitaire aux trains, aux restaurants, aux centres commerciaux, aux hôpitaux, etc., c’est unique au monde. Il a également clairement dit qu’il y aurait la vaccination obligatoire pour certaines professions. La prochaine étape, ce sera pour tout le monde. Il y aura également une troisième dose au mois de septembre. Ceux qui disent, aujourd’hui, qu’on n’est pas dans une dictature, ce sont des sots. On est dans une dictature très violente.

J’ai vu, ce soir, non pas un président de la République mais un psychopathe. Son regard, ses annonces… J’ai vu un fou furieux, inquiétant et dangereux. Nous basculons dans autre chose. Je connais des gens très en colère, sidérés et en pleurs. Je leur dis : « Ne sombrez pas. »

Se faire vacciner pour faire reculer l’épidémie, ce n’est peut-être pas une mauvaise idée…

On parle maintenant d’une troisième dose, et pourquoi pas un abonnement vaccinal ? On nous avait promis l’inverse. Le 24 novembre dernier, Emmanuel Macron avait dit qu’il n’y aurait pas d’obligation vaccinale. On nous annonce, maintenant, une restriction sanitaire pour aller au restaurant ou prendre un train ou un bus.

Les gens qui trouvent cela normal sont comme la grenouille dans l’eau que l’on fait bouillir : ils ont été ramollis. C’est anormal et cela doit appeler à la plus vive résistance, par le boycott. Je n’ai rien contre les restaurateurs, mais tant pis, on n’ira plus. Et les restaurateurs se retourneront contre l’État, pour se débarrasser de ce pass sanitaire. 

Pensez-vous que le Conseil constitutionnel pourrait s’opposer à cette décision ?

Ni le Conseil d’État ni le Conseil constitutionnel ne peuvent valider ne serait-ce qu’un dixième de ces annonces folles. Les principes les plus fondamentaux de liberté et d’égalité sont battus en brèche. Malheureusement, le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État ont trahi, ces derniers mois. Mais il faudra tout de même les saisir. Normalement, ils devraient mettre cela à la poubelle, mais ils sont sous pression et sont plutôt enclins à valider ce que propose le pouvoir.

C’est au peuple français de se libérer par lui-même.

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samedi, 10 juillet 2021

Le nouveau numéro de L'Afrique réelle de Bernard Lugan

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Bernard Lugan L'Afrique réelle
 
La France en a l’habitude : ses Armées remportent des victoires que ses décideurs civils transforment systématiquement en défaites politiques. Ainsi en fut-il de l’Algérie, puis du Rwanda et aujourd'hui de la BSS où Emmanuel Macron a annoncé la fin de l’Opération Barkhane. 
Depuis, la quasi-unanimité se fait dans les médias pour mettre en avant l’échec prétendu de cette opération militaire, ce qui est à la fois faux et mensonger.
 
Dans une zone d’action vaste comme une partie de l’Europe dans laquelle ne furent au  maximum déployés que moins de 5000 hommes à la fois, la moitié en protection d’emprises ou d’axes de communication, avec des moyens réduits et parfois même obsolètes, Barkhane n’avait pas pour mission d’apporter une solution à des problématiques ethno-raciales millénaires. Elle a en revanche parfaitement rempli la triple mission qui lui avait été ordonné de mener : 
 
1) Perturber les mouvements terroristes, limiter leur liberté d’action, empêcher leur coagulation, éliminer leurs chefs. A cet égard, les résultats du GTD (Groupement tactique désert) Altor du 2e REP dans la région des « Trois frontières », loin  des camps de base, furent remarquables.
 
2) Rendre la plus hermétique possible la frontière entre la Libye et le Niger, afin d’éviter le réensemencement du jihadisme sahélien à partir du foyer libyen. 
 
3) Empêcher la reformation d’unités jihadistes constituées.
 
Assurer la paix n’était pas dans la mission de Barkhane. Etablir la sécurité passe en effet par la construction des Etats, des armées et des administrations, c’est-à-dire par la recolonisation… ce qui  n’est pas exactement dans « l’air du temps »…
 
Au lieu de réfléchir à des solutions fondées sur le réel, les décideurs français n’ont eu qu’un seul remède à proposer, les élections. Or, ce système fondé sur le « one man, one vote » est d’abord une ethno-mathématique donnant automatiquement le pouvoir aux plus nombreux, en l’occurrence aux sédentaires Noirs sudistes, ce que les nomades ne peuvent accepter.
 
Une furieuse polémique sur fond de question kabyle a éclaté en Algérie. Noureddine Aït Hamouda, ancien député du parti  berbère RCD (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie) et fils du colonel Amirouche, chef emblématique du maquis kabyle de la willaya III, tué au combat le 29 mars 1959, a en effet qualifié de « traitres », entre autres, l’émir Abd el-Kader ainsi que les présidents Boumediene et Bouteflika. 
 
En 2008, Nouredine Aït Hamouda avait déjà dénoncé les faux moujahidine légitimés par l’ONM (Office national des Moujahidine), 9/10e étant selon lui des imposteurs, ainsi que le chiffre de 1,5 million de morts causé par la guerre d’indépendance. Les œuvres vives du « Système » étant attaquées, sur plainte de l’ONM, Noureddine Aït Hamouda a été mis en prison. 
Il va être de plus en plus difficile à un « Système » aux abois de cacher qu’il est l’héritier des auteurs du coup d’Etat qui, en 1962, renversa le GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne), évinçant les combattants de l’intérieur essentiellement Berbères pour instaurer le régime arabo-musulman du FLN (voir à ce sujet mon livre Algérie, l’histoire à l’endroit.)
 
Pour commander L'Afrique réelle cliquez ici

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