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dimanche, 08 décembre 2024

Séisme politique en Roumanie : l'élection présidentielle annulées

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Lionel Baland Eléments cliquez ici

L’annulation des résultats du premier tour de l’élection présidentielle roumaine, où Călin Georgescu, le candidat nationaliste antisystème, était arrivé en tête, est un véritable séisme politique. Cette décision de la Cour constitutionnelle soulève une fois de plus des doutes sur la neutralité des institutions roumaines et européennes.

Ce vendredi 6 décembre 2024, la Cour constitutionnelle roumaine a annoncé l’annulation des résultats du premier tour de l’élection présidentielle du 24 novembre 2024, ainsi que celle du deuxième tour prévu ce dimanche 8 décembre ; et ce, alors même que le candidat nationaliste antisystème Călin Georgescu, arrivé premier, devait affronter la concurrente libérale pro-Union européenne et pro-OTAN Elena Lasconi. Quelques jours plus tôt, le mercredi 4 décembre, le président sortant Klaus Iohannis rendait publiques des notes des services de renseignement affirmant qu’une énorme opération d’influence sur TikTok, violant la législation électorale et exploitant les algorithmes de ce réseau social, aurait eu lieu en faveur de Călin Georgescu.

Le tremblement de terre politique du premier tour – qui a vu un candidat que les sondages donnaient en mauvaise position arriver premier en surfant sur l’idée du rejet du soutien à la guerre (dans un pays qui dispose d’une frontière commune avec l’Ukraine) – a non seulement impressionné, mais aussi alarmé le lanterneau politique européen. La réaction ne s’est pas fait attendre : Călin Georgescu a été accusé par les médias centraux d’être pro-russe, voire à la solde de Moscou, transformant le fait d’être « pro-paix » en accusation d’être « pro-russe ». La Cour constitutionnelle a ordonné de procéder à un nouveau comptage des voix. L’application TikTok a été mise sur la sellette, tant en Roumanie qu’au sein du Parlement européen, accusée de ne pas avoir assez contrôlé la diffusion de vidéos lors de la campagne électorale. Telegram, un autre média Internet de messagerie instantanée, a également été mis en cause.

Le candidat nationaliste indépendant Călin Georgescu a bénéficié d’un boulevard au sein de la sphère électorale nationaliste. En effet, le très droitier George Simion, président de l’AUR – un parti siégeant dans le groupe des conservateurs et réformistes européens (ECR), hostile à la Russie, au sein du Parlement européen – a beau être modérément pro-Union européenne, il n’en défend pas moins des positions pro-OTAN. Tandis que Diana Șoșoacă, la dirigeante de S.O.S. România, un parti qui critique l’OTAN mais reste favorable au maintien de la Roumanie dans l’Alliance (sous réserve qu’elle se réforme), a été empêchée de se présenter par la Cour constitutionnelle roumaine.

Législatives

Si de nouvelles élections présidentielles doivent se dérouler, le résultat des élections législatives, survenues entre les deux tours du scrutin présidentiel, le dimanche 1er décembre 2024, n’est pas annulé. À l’issue de ce vote, les trois partis nationalistes AUR, S.O.S. România et POT ont percé. Lors du scrutin pour la Chambre des députés, ils ont obtenu respectivement : 17,98 %, 7,33 % et 6,43 %, soit près d’un tiers des voix. Pour l’élection du Sénat, les résultats ont été similaires : 18,27 %, 7,73 % et 6,36 %.

L’AUR arrive première auprès des électeurs roumains vivant à l’étranger, qui se sont fortement mobilisés : 775 413 d’entre eux se sont rendus aux urnes, contre 265 490 en 2020, 106 038 en 2016, et quelques dizaines de milliers lors des scrutins précédents. Dans l’ancienne Europe de l’Est, ce phénomène de surreprésentation des votes nationalistes au sein de la diaspora n’est pas nouveau. Les citoyens d’Europe de l’Est expatriés dans les pays ouest-européens sont plus conscients des problèmes liés à l’immigration extra-européenne. Ils ne veulent pas voir leur pays gangréné par des migrants, à l’instar des nations d’Europe occidentale. Ils sont également sensibles aux mesures que les partis nationalistes de leur pays d’origine préconisent en faveur du retour au pays de leurs expatriés, contraints à l’émigration en raison des mauvaises conditions de vie qui prévalaient jusqu’alors en Roumanie. C’est d’ailleurs l’une des ambitions de l’AUR : favoriser la remigration des Roumains expatriés, en élevant le niveau de vie et en accélérant le développement des infrastructures roumaines, suivant en cela l’exemple de la Pologne, dont les expatriés sont revenus au fur et à mesure que leur pays devenait plus prospère.

Le système roumain discrédité

L’annulation des élections présidentielles, juste avant le deuxième tour, jette une ombre sur le fonctionnement du système politique roumain. En effet, un sondage Sociopol donnait le candidat nationaliste Călin Georgescu à 63 % face à Elena Lasconi, la candidate, pro-OTAN et pro-EU, à 37 %.

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mercredi, 27 novembre 2024

Roumanie : un outsider nationaliste arrive en tête lors du premier tour de la présidentielle

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Lionel Baland
 
Lors du premier tour de l’élection présidentielle roumaine, Călin Georgescu a créé la surprise en arrivant en tête. Son discours pacifiste, centré sur la cessation des livraisons d’armes aux Ukrainiens, a séduit un électorat sensible aux tensions frontalières avec l’Ukraine, non pas tant « pro-russe » qu’anti-guerre. Son élection, si elle devait advenir, serait un signal fort envoyé à l’UE et au camp occidentaliste.

Lors du premier tour des élections présidentielles roumaines qui s’est déroulé ce dimanche 24 novembre 2024, le candidat nationaliste indépendant Călin Georgescu s’est imposé, à la surprise générale, à la première place. Son triomphe est avant tout dû à son positionnement en faveur de la paix en Ukraine, qu’il a fait connaître à la population en passant par les réseaux sociaux, tout particulièrement par l’application de partage de courtes vidéos TikTok. Diplômé en agronomie, il a été secrétaire général du ministère de l’Environnement et a ensuite occupé des fonctions aux Nations Unies.

Cet Outsider est désormais présenté, par la presse internationale de grand chemin, comme étant « pro-russe », alors qu’il désire simplement la paix en Ukraine et s’oppose à des livraisons d’armes supplémentaires à cet État. Il a déclaré, lors de la soirée post-électorale : « Ce soir, le peuple roumain a crié pour la paix. Et il a crié très fort, extrêmement fort. » Son discours pacifiste a fait mouche auprès de l’électorat d’un pays qui partage une frontière de plus de 500 kilomètres avec l’Ukraine, qui est une plateforme des livraisons occidentales vers cet État et où sont stationnées des troupes de pays membres de l’OTAN. Il a affirmé que l’Union européenne et l’OTAN ne défendent pas correctement les intérêts roumains.

Călin Georgescu a qualifié son succès de « réveil extraordinaire du peuple roumain » et a prétendu : « L’incertitude économique qui a pesé sur le peuple roumain pendant 35 ans est devenue aujourd’hui une incertitude pour les partis politiques. » Souverainiste, il désire favoriser l’autarcie économique, agricole et énergétique du pays.

La presse internationale du système met en avant l’affirmation émise dans le passé par Călin Georgescu à propos de deux personnages de l’histoire roumaine qu’il a qualifiés de « héros », affirmant que l’histoire a parlé par eux et non à travers les laquais actuels des puissances mondialistes : le « Conducător » Ion Antonescu, qui a dirigé le pays de 1940 à 1944 sous la houlette de l’Allemagne et a été fusillé en 1946, et le « Căpitanul » Corneliu Zelea Codreanu, chef de la « Légion de l’archange Michel » – renommée « Garde de fer » – assassiné en 1938. Il a ajouté : « Tous ont fait de bonnes choses et des choses moins bonnes. L’histoire a été mystifiée. »

Deux autres nationalistes

Un autre candidat nationaliste, le président de l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR) George Simion, arrive quatrième. L’AUR est eurosceptique modérée, souhaitant renforcer le poids de la Roumanie au sein de l’Union européenne, et est favorable à l’OTAN qui, selon elle, offre plus de sécurité, tout en étant anti-interventionniste dans le conflit ukrainien.

La candidate nationaliste Diana Șoșoacă de S.O.S. România n’a pas été autorisée à se présenter, sa candidature ayant été invalidée par la Cour constitutionnelle, sans que cette décision soit motivée.

L’idée de la « Grande Roumanie » – comprenant les anciens territoires roumains de Bessarabie, répartis de nos jours entre la République de Moldavie et la partie sud de la région d’Odessa en Ukraine, y compris l’île des Serpents, et de Bucovine du Nord en Ukraine – est très populaire au sein des milieux nationalistes roumains qui, par ailleurs sont très influencés par la religion orthodoxe.

Le président de l’AUR George Simion appelle à voter pour le nationaliste Călin Georgescu, face à la libérale Elena Lasconi arrivée deuxième avec un peu plus de 2 000 voix d’avance sur le Premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu sorti troisième, au deuxième tour de l’élection présidentielle prévu le 8 décembre. Entretemps, le 1er décembre, les élections législatives auront lieu à travers la Roumanie afin de désigner les députés et les sénateurs. Les partis nationalistes AUR et S.O.S. România seront en lice.

Les « anti-guerre » de moins en moins isolés

La montée en puissance de personnalités politiques opposées à la poursuite de la guerre en Ukraine, telle celle de Călin Georgescu, est un phénomène qui s’étend au sein de différents pays de la partie orientale de l’Union européenne, alors que, en Allemagne, le parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD) et le parti de gauche anti-immigration BSW, dont Sahra Wagenknecht est la figure de proue, mettent le gouvernement, qui est engagé dans une politique belliciste sous la coupe idéologique des écologistes de Bündnis 90/Die Grünen, sous pression : le Premier ministre démocrate-chrétien hongrois Viktor Orbán et le Premier ministre social-démocrate slovaque Robert Fico – dont le gouvernement comprend les deux partis sociaux-démocrates souverainistes et le parti nationaliste SNS – sont de moins en moins seuls. Même si le poste de président de la Roumanie est une fonction aux pouvoirs restreints, l’éventuelle élection de Călin Georgescu le 8 décembre constituerait une victoire symbolique pour le « parti de la paix ».

Article publié sur le site Eléments cliquez ici

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lundi, 04 novembre 2024

Inondations à Valencia, révélateur du foutoir espagnol

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Michel Festivi

L’Espagne socialo-communiste n’est plus gouvernée, sauf pour réprimer les opposants. Les terribles inondations qui ont ravagé notamment le Levant espagnol l’ont malheureusement démontré, et c’est le peuple, la population qui en a subi les conséquences mortifères, avec près de 250 morts, sans compter les milliers de sans-abris au moment où j’écris ces lignes, et les disparus par dizaines.

Cela était pourtant très prévisible. Cette zone singulière, cette plaine valencienne, riche en alluvion, puisqu’elle recueille les eaux de toutes les montagnes avoisinantes, a été sujette dans le passé à de très nombreuses catastrophes similaires, dont la dernière importante en date remonte à 1957. Après ce drame, le Général Franco avait fait construire un grand canal, pour endiguer les eaux dévastatrices. Cet ouvrage a d’ailleurs sauvé la ville de Valence qui n’a en réalité été que peu impactée, l’essentiel des crues se situant dans les environs de la Cité levantine et tous les pueblos des environs. A noter que l’ancien Président socialiste de la région, Puig, voulait un temps détruire cet ouvrage, symbole du franquisme. Les socialistes et leurs alliés ont d’ailleurs fait supprimer de nombreuses retenues d’eau, pas assez écologistes, et reflets de l’agriculture intensive ! On a vu les conséquences.

Au demeurant, c’est un autre dictateur « éclairé », le général Miguel Primo de Rivera cliquez ici, qui avait l’un des premiers, à partir de 1923, commencé d’importants travaux de canalisation des cours d’eaux espagnols, dont l’Ebre, comme je l’évoque dans cette biographie, publiée en 2023. Miguel Primo de Rivera avait d’ailleurs repris des projets d’ingénieurs, qu’aucun gouvernement précédent n’avait voulu ou pu mettre en œuvre, car du fait d’un système parlementaire dévoyé, les ministères tombaient tous les six mois.

Mais à ces époques, l’Espagne était gouvernée, elle était « Una, Grande y Libre ». De nos jours, avec les fameuses Communautés, tous les pouvoirs se télescopent et plus personne n’est responsable de rien. Sanchez, ce lâche, a renvoyé la balle à Carlos Màzon le nouveau Président PP de la Communauté, en place depuis juin 2023. Carlos Màzon a botté en touche aussi, en renvoyant la patate chaude à Sanchez. Les administrations locales et nationales se chevauchent, se « tirent dans les pattes », il a fallu des jours et des jours, pour qu’enfin, plus de 10 000 soldats et policiers soient envoyés en renfort pour rechercher les disparus et aider à la remise en état des localités ravagées par les torrents de boue. L’armée et la Garde civile qui dépendent de Madrid attendaient, l’arme aux pieds les ordres qui n’arrivaient pas.

Dimanche 3 novembre, le Roi Felipe VI, la Reine Letizia et le couard de Pedro Sanchez se sont rendus sur les lieux. Des centaines de sinistrés les ont copieusement injuriés, tant ils se trouvaient démunis de tout, beaucoup ayant des morts dans leurs familles, morts au demeurant qui ne sont toujours pas inhumés. Le Roi et la Reine ont fait preuve d’un certain courage, en restant stoïque, recevant même de la boue, la Reine était en pleurs. Mais Sanchez a préféré s’enfuir, se faire exfiltrer, en se dédouanant ensuite sur l’incurie de Màzon, et en soulignant, qu’il avait prévenu le Roi que ce déplacement était inopportun. Si les Espagnols se mobilisent et font preuve de solidarité, malgré quelques scandaleux pillages, les autorités ont failli incontestablement et ont passé plus de temps à se renvoyer la balle et à tergiverser plutôt que d’agir.

Ces dernières années, tous les pays d’Europe ont multiplié les démembrements administratifs à foison, avec pour chaque nation, le poids de l’Histoire et des particularités, c’est d’ailleurs une volonté de Bruxelles, pour abattre les nations. Mais globalement, qu’a-t-on fait, on a multiplié les fonctionnaires et les structures en superposition, entraînant une gabegie abyssale. En définitive, c’est l’incurie et l’impuissance qui prédominent, car plus personne ne commande et ne prend ses responsabilités.

Si d’aventure une catastrophe de ce type, arrivait en France, ce qu’à Dieu ne plaise, pensez-vous que nous ferions mieux ? Peut-être, car malgré tout, notre vieux pays détient encore des réminiscences centralisatrices salvatrices. En réalité, en accroissant le nombre des roitelets, des féodalités dépourvues d’âme, on ne fait que proliférer des taxes et des impôts, mais on aggrave l’impuissance et la désorganisation. Je n’ai rien contre les petites patries charnelles, mais un État digne de ce nom a besoin d’une colonne vertébrale de fer et d’un chef, pour que les trains arrivent et partent à l’heure. Comme l’avait dit de Gaulle dans ses mémoires de guerre, en évoquant le dernier président de la IIIe République, l’impuissant Albert Lebrun, « Au fond, comme chef de l’État, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un État ».

Car quand un pays n’a plus d’État, n’est plus dirigé, c’est toujours le Peuple qui souffre, on le voit pour les catastrophes naturelles, on le voit pour les perditions que subit la France, l’immigration massive, la délinquance qui devient une plaie quotidienne, les déficits tous azimuts, l’impuissance de l’État à tous les étages.     

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lundi, 28 octobre 2024

Londres, comme si vous y étiez...

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Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen, lors de son intervention cliquez ici

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dimanche, 27 octobre 2024

Eric Mauvoisin-Delavaud représentait la France et la Vendée samedi à Londres à l'immense manifestation contre l'immigration

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Éric Mauvoisin, devant des dizaines de milliers (50 000 selon la presse) de manifestants anglais, pas découragés par l’arrestation de Tommy Robinson, a pris la parole au nom du Rassemblement vendéen samedi, à Londres.

À la même heure, à quelques kilomètres de là, le député islamo-gauchiste avignonnais Raphaël Arnault (NFP) s'époumonait devant un parterre hétéroclite de circonstance composé de boomers dégénérés accrocs à la coke et qui se croyaient encore à Woodstock, d'un contingent de Pakis et de Tamouls recruté pour faire la claque mais qui, visiblement, ne comprenait pas vraiment ce qu'ils faisaient là, de femmes voilées contraintes de pleurnicher bruyamment sur les malheurs du Hamas à Gaza, de bobos en goguette venus des beaux quartiers, de quelques golden-boys apatrides en mal de "droits de l'homme", d'une poignée de LGBT en furie et des antifas locaux, éternels petits chiens de garde du capitalisme planétaire...

Mais revenons aux choses sérieuses. Nous vous proposons ici le discours prononcé par Éric devant le peuple anglais : 

Merci.
Bonjour mes amis,
Bonjour résistants,
Bonjour combattants,
Bonjour Britanniques,

J’ai fait le voyage depuis ma Vendée en France où nous menons le même combat que vous !
En Vendée, en France, comme dans toute l’Europe, tous nos problèmes sont aggravés par l’immigration : l’école, le logement, le chômage, le vivre-ensemble, les déficits sociaux, l’ordre public… et tous nos problèmes aggravés par l’immigration incontrôlée sont en partie aggravés par l’immigration islamique.

Quand les gouvernements importent des migrants musulmans en masse, eh bien vous vous retrouvez avec l’islam, les mosquées, les burkinis, le halal et la charia !
Les enfants anglais comme les enfants français peuvent être à la merci de criminels barbares.
Tous vos problèmes aggravés par l’immigration sont aggravés par l’islam.
La question qui se pose à vous est la suivante : les jeunes Anglais vont-ils accepter de vivre en minorité sur la terre de leurs ancêtres ?
Nous aimerions tous que nos pays redeviennent comme autrefois.

L’immigration record non désirée que connaissent nos pays suscite partout des oppositions de plus en plus vives comme ici et maintenant à Londres ce samedi 26 octobre 2024.
Notre mécontentement doit mettre la pression sur les gouvernements pour qu’ils durcissent leurs politiques et endiguent la vague migratoire.
Nous souhaitons vivement qu’ils comprennent le message !
C’est maintenant ou jamais !

Ici vous avez un chef, un vrai résistant, un gars courageux… Soutenez-le… Vive Tommy Robinson !
C’est maintenant ou jamais !

Mes amis, le combat et la résistance de rue sont indispensables pour faire pression, mais n’oublions pas la force démocratique des urnes… C’est le seul moyen de faire vraiment changer le cours des choses.
Les prochaines élections doivent être l’occasion de présenter des candidats patriotes sur tout le royaume ! Et de gagner… Car c’est maintenant ou jamais ! Votez !

Vous êtes tous courageux, la France reçoit aussi votre message… Un message d’un peuple déterminé et volontaire.
Bravo à vous… Nous allons gagner.
C’est maintenant ou jamais !

Merci Tommy,
Merci à toute son équipe !
Merci à vous,
Haut les cœurs !

Ainsi, une fois de plus, la vérité est venue de la Vendée et les Londoniens ont acclamé avec force ce magnifique discours d'espérances... Honneur à Éric Mauvoisin-Delavaud et au Rassemblement vendéen !

S. N.

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samedi, 26 octobre 2024

Tyrannie politique au Royaume-Uni. Le dissident Tommy Robinson arrêté à la veille d’une manifestation à Londres

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Source Breizh Info cliquez ici

Les persécutions du gouvernement britannique contre l’activiste de droite Tommy Robinson relancent le débat sur la liberté d’expression, les abus de pouvoir de l’État et la répression systématique des voix dissidentes. Connu pour ses prises de position contre les gangs de viols et la montée de l’islam radical au Royaume-Uni, Robinson, de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, est une figure importante de la résistance à l’islamisation du Royaume-Uni. Ses récents ennuis judiciaires mettent en lumière ce que certains considèrent comme une tentative continue des autorités de faire taire ceux qui osent dénoncer les vérités dérangeantes.

Arrêté pour avoir protégé des informations confidentielles

Tommy Robinson, 41 ans, s’est rendu volontairement au poste de police de Folkestone après avoir annoncé sur les réseaux sociaux qu’il s’attendait à être arrêté. Ses craintes se sont confirmées lorsqu’il a été inculpé en vertu de l’article 7 de la loi sur le terrorisme pour avoir refusé de fournir le code PIN de son téléphone.

Cette loi délirante, qui permet à la police de contrôler toute personne passant par un port britannique pour déterminer son implication potentielle dans des activités terroristes, a souvent été critiquée pour son champ d’application très large et sujet aux abus. Robinson a refusé de déverrouiller son téléphone pour protéger des informations privilégiées liées à ses affaires juridiques en cours, mais il se retrouve aujourd’hui poursuivi en vertu d’une législation destinée à lutter contre le terrorisme.

Un schéma de persécution

Cet incident n’est pas un cas isolé. Robinson a fait face à de nombreux défis juridiques au fil des ans, souvent liés à son activisme contre ce qu’il perçoit comme les dangers d’une immigration incontrôlée et les échecs des autorités à traiter les crimes commis par des gangs d’origine pakistanaises.. Ses actions ont entrainé pour lui plusieurs arrestations, détentions dans les prisons les plus dangereuses du pays et poursuites judiciaires, laissant penser que l’État cherche clairement à faire de lui un exemple. Pour ses partisans, il s’agit d’un gouvernement qui refuse d’affronter des vérités inconfortables, préférant s’en prendre au messager.

Les déboires de Robinson ne s’arrêtent pas là. Il est également impliqué dans une autre affaire judiciaire pour outrage au tribunal, avec une audience prévue au tribunal de Woolwich. Robinson est accusé d’avoir violé une ordonnance de la Haute Cour en répétant des allégations contre un réfugié syrien qui l’avait précédemment poursuivi en diffamation. Les accusations remontent à une vidéo publiée en 2018, dans laquelle Robinson dénonçait un incident scolaire impliquant le réfugié, qu’il percevait comme le symptôme d’une problématique plus vaste que les autorités n’osent pas traiter. On vous laisse découvrir le film documentaire réalisé ci-dessous. Véritable lanceur d’alerte au sujet des viols de blanches par des gangs pakistanais, Tommy Robinson n’est pas soutenu par la presse mainstream qui préfère le salir.

Tommy Robinson a finalement quitté le Royaume-Uni en juillet, se retrouvant en véritable exil.  Son retour il y a quelques jours a été marqué par ce qui semble être une arrestation planifiée, soulignant encore une fois la détermination des autorités à l’empêtrer dans des batailles juridiques. Pour ses partisans, cela représente une énième tentative de museler sa liberté de s’exprimer sur des sujets que beaucoup de Britanniques craignent d’aborder ouvertement.

Un mouvement qui ne faiblit pas

Malgré ses ennuis judiciaires, les soutiens de Tommy Robinson restent mobilisés dans le monde entier. Même Elon Musk a tweeté récemment à son sujet, ne comprenant pas ce qui lui était reproché. Des milliers de personnes sont attendues à Londres pour une manifestation baptisée « Uniting the Kingdom« , visant à dénoncer la répression contre les patriotes qui s’est accentuée depuis des mois. Bien que les autorités aient pris des mesures pour assurer une forte présence policière et prévenir les affrontements entre partisans de Robinson et contre-manifestants, cette mobilisation souligne les divisions profondes au sein de la société britannique.

Cependant, la marche prévue se déroulera sans la présence de Tommy Robinson lui-même, actuellement en détention. Son absence est le rappel frappant de la volonté de l’État de prendre des mesures drastiques contre ceux qui osent défier le discours dominant.

Le Royaume-Uni sombre dans la tyrannie

La situation de Robinson soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression au Royaume-Uni. Son activisme, notamment sur les gangs de violeurs et de l’islamisme radical, lui a valu à la fois des éloges et des critiques. Pourtant, la persistance des actions judiciaires contre lui suggère un problème plus profond. Beaucoup considèrent cela comme un cas d’application sélective de la loi, où les voix dissidentes—surtout celles critiquant les politiques multiculturalistes—sont punies sous le couvert de subtilités légales.

Alors que ses soutiens se préparent à manifester, leur message est clair : pour eux, Robinson n’est pas un criminel, mais un martyr se battant contre un système qui préfère le réduire au silence plutôt que d’aborder les préoccupations qu’il soulève. À leurs yeux, son cas symbolise les luttes d’une partie de la société qui se sent aliénée, non représentée et muselée.

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Rappelons que notre ami Eric Mauvoisin-Delavaud, Président du Rassemblement vendéen, est à Londres aujourd'hui où il doit prendre la parole lors du meeting de soutien à Tommy Robinson.

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mercredi, 16 octobre 2024

Samedi 26 octobre, à Londres : Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen, invité par Tommy Robinson

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samedi, 05 octobre 2024

8, 9 et 10 novembre, à Madrid : "XVIIIe Journée de la dissidence" organisées par les éditions Fides

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Journées de la dissidence 2021 cliquez ici

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lundi, 30 septembre 2024

Autriche, une victoire historique du parti de la droite nationale et populaire

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Michel Festivi 

Après les très bons résultats des partis classés par les grands médias « à l’extrême droite » lors des élections européennes, que ce soit le RN en France, Vox en Espagne, Fratelli d’Italia en Italie, l’AFD en Allemagne etc.…, après les excellents résultats en chiffres du RN en juillet (11 millions d’électeurs), voilà que le FPÖ (parti de la liberté) en Autriche vient d’emporter pour la première fois de son histoire, les élections législatives qui se sont déroulées ce dimanche, 29 septembre, et est devenu le premier parti du pays.

Déjà le 9 juin dernier, lors des européennes, le FPÖ avait devancé d’un point le VPÖ, le parti de centre droit autrichien qui gouverne l’Autriche, seul ou en coalition, en alternance avec les socialistes du SPÖ ; à Bruxelles, le FPÖ siège avec le Parti d’Orban et le RN. Lors du dernier scrutin législatif de 2019, le FPÖ était dans la tourmente, gangréné par un scandale qui touchait la gouvernance du Parti de l’époque. Il avait perdu près de 10 points et 20 députés, n’en conservant que 31, et était devancé par le SPÖ et le VPÖ.

Le mouvement s’est restructuré et est désormais dirigé par Herbert Kickl, qui n’hésite pas à fustiger la guerre en Ukraine en condamnant tout soutien à ce pays au nom notamment de la neutralité traditionnelle de l’Autriche. Le FPÖ veut faire de sa patrie « une forteresse » contre l’immigration sauvage et illégale. Il a dénoncé le VPÖ qui gouverne depuis 2019, en coalition avec les Verts, ce qui démontre la collusion permanente des centristes européens avec les gauches pour parvenir au pouvoir ou le garder.

Le FPÖ vient de faire un bond de 13 points, ce qui est considérable. Le VPÖ recule de 11 points. Et pourtant, Herbert Kickl ne mâche pas ses mots. Il parle ouvertement de "remigration". « Je ne vois pas ce qu’il y a de mal dans ce mot » a-t-il déclaré, ajoutant que cela concerne les étrangers « qui ne pensent pas devoir respecter nos règles. ». Kickl est aussi très remonté contre « la folie du genre et le culte de l’arc-en-ciel », accusant aussi les gouvernements européens et l’OMS (pendant la crise du Covid) d’avoir voulu « former un homme nouveau ».

Le Conseil national, comme se nomme la Chambre basse autrichienne, dispose de 183 députés. Le corps électoral avoisine les 6,3 millions de personnes. Désormais le FPÖ, premier parti d’Autriche aura dans la nouvelle assemblée, 58 élus, soit 27 de plus qu’en 2019, alors que le VPÖ n’en aura que 52, 19 de moins. La gauche, le SPÖ, se maintient avec 41 députés. Les libéraux auront 17 élus et les Verts qui faisaient partie de la coalition gouvernementale avec le VPÖ s’effondrent avec 15 élus, soit 11 de moins.

Le FPÖ est, comme tous les partis qui rejettent les oukases bruxellois, veulent empêcher l’envahissement migratoire et assurer la sécurité de leurs citoyens, vilipendé. Toute la presse le qualifie « d’extrême-droite » et rappelle à satiété qu’il aurait été fondé au tout début des années 1950 par d’anciens « nazis ». Même le Figaro y est allé de son complet « du retour de la bête immonde », soulignant néanmoins, que le FPÖ se garderait de toute accointance avec des « néo-nazis ». Quand il s’agit du Parti communiste ou de LFI, la presse et les médias français ne rappellent que très rarement leurs soutiens aux tyrans sanguinaires que furent Fidel Castro, où que sont Maduro au Venezuela ou Daniel Ortega au Nicaragua, qui musèlent toutes les libertés publiques, ou encore les soutiens permanents des gauches extrêmes françaises à la Chine communiste, parangon sans doute des libertés et de démocratie ! JL Mélenchon qui s’y connaît en totalitarisme, n’a jamais hésité à soutenir ces régimes qui ont du sang sur les mains. Comme il soutient ardemment aussi le Hamas et le Hezbollah, ce dernier étant à l’origine de l’assassinat de nos 58 militaires en 1983, qui étaient au Liban en mission humanitaire d’interposition. L’éternel deux poids deux mesures, l’amnésie du communisme sanguinaire, l’hypermnésie du nazisme, comme le rappelait l’historien Alain Besançon.  

Le chef du FPÖ entend, a-t-il déclaré : « mener une lutte de libération contre le système ». Désormais, les tractations vont aller bon train pour former un gouvernement qui recueillera la majorité du Conseil national. Les politologues prévoient la formation d’un gouvernement pour la Noël, les Autrichiens y sont habitués. Le VPÖ peut s’allier avec le SPÖ pour parvenir à la majorité des 92 députés. Il peut aussi refaire une coalition avec le FPÖ comme cela avait été le cas au début des années 2000. Selon les publicistes autrichiens, le très à gauche président de la République, qui est un Vert, ne serait pas tenu d’appeler le chef du premier parti d’Autriche pour l’inviter à former un gouvernement. Il se dit aussi que le Chancelier en fonction, chef du VPÖ, Karl Nehammer, qui vient sévèrement de se faire conspuer dans les urnes, détesterait Herbert Kickl qui vient justement de l’humilier électoralement parlant.  

En tout cas, cette victoire historique, au vrai sens du terme, ne peut que réjouir tous les patriotes qui dans leur pays respectif n’attendent qu’une chose, que l’on prenne enfin et résolument à bras le corps la lutte contre l’immigration sauvage et illégale, la lutte contre les laxismes généralisés et notamment judiciaires, la lutte contre le crime et les criminels qui tuent et violent nos femmes et nos enfants, et la chasse à ceux qui fraudent nos systèmes sociaux bien trop généreux. Qu’on le fasse vraiment et vite, il y a urgence.       

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mardi, 03 septembre 2024

Allemagne : L’AFD a remporté une élection régionale et progresse encore

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Michel Festivi 

Malgré les coups bas, les tentatives de dissolution, les attaques permanentes juridiques et politiques, les manifestations massives des « antifas », les désinformations continuelles et les dénigrements systématiques des partis dits de « droite » comme la CDU, l’AFD poursuit sa course en avant.
 
Des élections régionales avaient lieu ce 1er septembre en Saxe et en Thuringe, pour renouveler les parlements locaux et ainsi désigner un gouvernement pour ces deux Länders. 
 
En Saxe, la CDU et l’AFD sont au coude à coude. Les chrétiens démocrates obtiennent 31,9%, le parti anti immigration et qui entend défendre l’Allemagne et les Allemands d’abord, 30,6%. En sièges l’AFD a désormais 40 élus, soit 2 de plus, la CDU 41, mais 4 de moins par rapport à la dernière consultation de 2019.
 
Le SPD maintient 10 élus, les verts en perdent 4. Mais c’est le nouveau parti d’extrême gauche « Pour la raison et la justice » BSW, qui créé il y a quelques mois, fait une entrée fracassante avec 15 élus et 11,8% des suffrages. Ce parti qui provient d’une scission d’avec Die Linke (la gauche), prône lui aussi une stricte politique migratoire et un arrêt de toute aide militaire à l’Ukraine. Die Linke n’aura elle aucun élu, elle était restée sur des positions classiques d’extrême gauche, ce qui a provoqué cette scission et sa débâcle.
 
En Thuringe, l’AFD a obtenu une victoire historique. C’est la 1ere fois qu’en Allemagne, depuis 1945, un parti qui combat le système politique imposé après guerre, réussit à être le premier dans une élection d’importance. Avec 32,8% soit un gain de près de 10 points, l’AFD obtient 32 élus soit 10 de plus qu’en 2019. La CDU maintient ses positions avec 23 députés. Mais le plus significatif c’est que les verts et les libéraux disparaissent de ce parlement. Le SPD n’a que 6 députés et Die Linke qui dirigeait la région depuis 2019 s’effondre avec 12 élus alors que le BSW obtient 15 élus. Si l’AFD et le BSW s’entendaient, ils pourraient gouverner, mais cette combinaison semble aujourd’hui, en l’état, guère probable. 
 
En Thuringe comme en Saxe, la CDU a claironné qu’elle refuserait toute alliance avec l’AFD préférant rechercher des accords avec la gauche et les verts. Les mêmes trahisons qu’en France se profilent. D’ailleurs Olaf Scholz, le chancelier, a appelé à des coalitions sans l’AFD. Mais la combinaison nationale allant du SPD, des verts aux libéraux du FDP est aujourd’hui particulièrement fragilisée. Les derniers attentats islamistes ont provoqué une onde de choc dans  tous le pays. Les attaques au couteau se multiplient et les réponses gouvernementales sont dérisoires et pitoyables.
 
Fin septembre, des élections auront lieu dans le Brandebourg, autre région de l’Est de l’Allemagne où l’AFD espère là aussi un très bon résultat. En 2019 elle avait battu la CDU et talonné le SPD. En tout cas gageons que des tripatouillages vont s’engager pour tenter de priver l’AFD de briguer des postes dans les futurs exécutifs régionaux. Gageons aussi que les crises que subit aujourd’hui l’Allemagne vont perdurer : immigration massive, dépression économique, augmentation des actes de violences. Il n’y a aucune raison que cela ne cesse, tant qu’une vraie politique qui place les intérêts supérieurs du pays en première ligne, ne verra pas le jour. Toute ressemblance avec des faits ou des situations pouvant se passer France ne serait que purement fortuite bien entendu. 

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samedi, 24 août 2024

Geadis Geadi : « Cinquante ans plus tard, les Chypriotes aspirent toujours à retrouver leurs maisons ancestrales »

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Chypre, une île située dans la Méditerranée orientale, a été divisée de facto depuis 1974. Cette année-là, un coup d’État soutenu par la Grèce, visant à rattacher Chypre à la Grèce, a conduit à une intervention militaire de la Turquie. En conséquence, l’île a été divisée en deux : le sud, contrôlé par la République de Chypre (reconnue internationalement), et le nord, sous contrôle turc.

La partie nord de l’île s’est déclarée indépendante en 1983 sous le nom de « République turque de Chypre du Nord » (RTCN). Cependant, cette entité n’est reconnue internationalement que par la Turquie. La majorité de la communauté internationale, y compris l’Union européenne (UE), considère toujours l’ensemble de l’île comme appartenant à la République de Chypre, même si la législation de l’UE est suspendue dans les zones contrôlées par la RTCN .

La division de l’île a des implications politiques et économiques majeures. Les Chypriotes turcs, bien que vivant dans un territoire contrôlé par la RTCN, sont techniquement citoyens de l’UE, puisqu’ils sont également citoyens de la République de Chypre. Cependant, la reconnaissance limitée de la RTCN crée des défis pour les relations internationales et le commerce.

Geadis Geadi est diplômé en sciences politiques de l’Université de Chypre et a été élu député européen pour le Front national populaire (Ethniko Laiko Metopo-ELAM) lors des élections européennes du 9 juin 2024. Notre confrère Álvaro Peñas l’a interviewé, traduction par nos soins, pour comprendre la situation sur place.

Le 20 juillet a marqué le 50e anniversaire de l’agression et de l’invasion turques du nord de l’île. Quelle est la situation à Chypre aujourd’hui ?

Geadis Geadi : Chypre est restée séparée et occupée depuis l’invasion turque de 1974, la République de Chypre, reconnue internationalement, n’étant pas en mesure de contrôler 37 % de son territoire. Mais la Turquie ne s’est pas arrêtée là : en 1983, dans une tentative de légitimer le transfert forcé de population et la sécession illégale, la Turquie a unilatéralement déclaré un pseudo-État appelé « République turque de Chypre du Nord ».

Cette déclaration arbitraire d’indépendance, sur un territoire militairement occupé, dépendant de la Turquie et contrôlé politiquement et économiquement par elle, a été faite en violation du droit international et n’a aucune substance ni reconnaissance.

Depuis lors, quelque 40 000 soldats turcs sont stationnés en permanence dans les territoires occupés, des milliers de Chypriotes vivent en tant que réfugiés sur l’île et ne peuvent pas rentrer chez eux, et des centaines de personnes sont toujours portées disparues. La Turquie refuse de coopérer sur cette question humanitaire cruciale, tandis que les efforts déployés pour modifier le caractère démographique de l’île se poursuivent avec l’envoi de colons turcs.

Cinquante ans plus tard, les Chypriotes aspirent toujours à retourner dans leurs foyers ancestraux, avec une vision de libération.

Le gouvernement Erdogan et sa politique « néo-ottomane » de récupération du passé ottoman ont-ils aggravé les tensions ?

Geadis Geadi : Les politiques « néo-ottomanes » du gouvernement Erdogan, qui mettent l’accent sur un retour à l’influence et au pouvoir ottomans, ont exacerbé les tensions dans la région. Ces politiques comprennent des positions affirmées en Méditerranée orientale, des différends frontaliers maritimes, des positions militaires et des assassinats de civils (1996), ce qui a encore compliqué la situation déjà fragile de Chypre.

La position de la Turquie sur la question chypriote reste intransigeante : en raison de sa position géopolitique, elle veut contrôler entièrement Chypre, ignorant les réalités historiques et démographiques de l’île. Dans les négociations et sur le terrain diplomatique, la Turquie intensifie malheureusement ses exigences afin d’accroître son influence sur l’île par le biais de compromis.

Au contraire, notre camp, depuis des décennies, fait des concessions à tort et adopte les positions turques dans le cadre d’une politique d’apaisement similaire à l’approche de Chamberlain avec Hitler, ce qui alimente l’intransigeance turque. Par exemple, la position actuelle des dirigeants politiques chypriotes, qui soutiennent une fédération bizonale et bicommunautaire, reflète une position turque antérieure.

Outre ce conflit, Chypre a été affectée par la guerre en cours à Gaza. Le Hezbollah a menacé Chypre d’une guerre si elle soutenait Israël et autorisait les avions israéliens à utiliser ses aéroports.

Geadis Geadi : En raison de sa position stratégique, Chypre ressent inévitablement l’impact des conflits régionaux tels que la guerre en cours à Gaza. Les menaces du Hezbollah sont prises au sérieux, car elles contribuent à l’atmosphère déjà volatile de la région. Si nous nous attachons à garantir notre sécurité nationale, nos actions sont guidées par les principes du droit international et par notre engagement en faveur de la stabilité régionale.

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vendredi, 16 août 2024

Il y a 50 ans, la prophétie d’Enoch Powell sur les ravages de l’immigration en Grande-Bretagne

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L’Angleterre se soulève après le meurtre abominable de trois fillettes, poignardées par un immigré d’origine rwandaise. Dans tout le pays, des Anglais manifestent et, parfois, protestent violemment contre les politiques immigrationnistes de leurs gouvernants. Certains attaquent même des mosquées, symboles tout trouvé de cette invasion aux conséquences dramatiques. Comment ne pas penser à la figure d’Enoch Powell ? Le 20 avril 1968, alors que l’Angleterre et l’Europe ne subissaient que les tout premiers assauts d’une crise migratoire qui culmine aujourd’hui avec l’arrivée massive d’extra-Européens sur le continent, Enoch Powell, brillant homme politique britannique promis aux plus hautes fonctions, avait décidé d’évoquer ses craintes avec les citoyens de son pays. Dans un discours passé à la postérité, aujourd’hui publié par La Nouvelle Librairie, il les avertissait des conséquences néfastes d’une ouverture à l’immigration extra-européenne : « Si je regarde vers l’avenir, je suis empli de sombres présages ; tel le poète romain, il me semble voir le Tibre écumer d’un sang abondant. »

Celui qui était alors député de Birmingham aura payé de sa carrière politique ce discours résolument visionnaire. Aujourd’hui, le Royaume-Uni est attaqué par les terroristes islamistes et miné par un changement de population qui modifie en profondeur son identité et provoque de nombreux drames.

Enoch Powell avait raison. Honneur au diabolisé. Honneur à ceux qui défendent leur identité.

Helléniste, latiniste, poète anglais, ancien de Cambridge, le député conservateur Enoch Powell était promis aux plus hautes destinées britanniques. Mais, élu d’une banlieue de Birmingham, il jugea de son devoir de s’inquiéter de l’immigration massive qui affectait alors sa circonscription. Son discours du 20 avril 1968 reste prophétique. Mais une campagne de diabolisation s’abattit sur lui. Pour évoquer les risques des sociétés multiculturelles il avait cité un vers de Virgile : celui évoquant la vision de la sibylle décrivant le « Tibre tout écumant de sang ». Le peuple britannique apporta son soutien à Enoch Powell mais les médias ne retinrent de son discours qu’une expression, celle des « fleuves de sang ». Enoch Powell fut brisé par le Système qui lui préféra le pâle Edward Heath. Plus tard, la leçon fut retenue par Margaret Thatcher : pour conserver le pouvoir et imposer des réformes libérales, la « Dame de fer » sut mobiliser l’esprit national pour reconquérir les Malouines mais laissa des pans entiers du Royaume-Uni s’islamiser et s’africaniser.

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lundi, 05 août 2024

L’ignoble alliance du gouvernement anglais avec les islamistes contre leur peuple

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Christian Navis Riposte laïque cliquez ici

La France n’est plus le seul paradis des traîtres et des collabos. Après les assassinats d’enfants au couteau, et les innombrables crimes de sang commis par les islamistes, le gouvernement socialo-pourri des Brittons, loin de partager la colère et l’indignation de son peuple, tape dessus pour protéger les nouveaux maîtres du pays.

Ils ne protègent pas les crèches et les écoles, mais les mosquées

Naturellement, leurs médias collabos aussi abjects que les nôtres, de l’autre côté du Channel, dans une inversion accusatoire dont ils ont le secret, rendent responsable « l’extrême drouâte » de tous les égorgements et coups de couteau, et parmi ceux-ci les crimes les plus abominables, comme saigner des enfants ou violer des bébés, car s’il arrive à ces pauvres mahométans brimés et victimes du racisme de péter un câble, c’est parce qu’on ne les aime pas suffisamment.

Les vrais salauds sont les Britanniques indignés par ces assassinats et ces tortures à répétition, qui se rebiffent contre les islamistes. Et donc, par ricochet, contre l’incurie, l’inconscience et la complicité objective de leurs gouvernants.

On fustige les émeutiers anti-islam mais on évite de dire pourquoi

Après d’innombrables crimes couverts par l’omerta des médias, et la complicité de la police et de la justice au service des muftis qui ont ordre d’ignorer les trafics de drogue, les rackets, les mariages forcés et la prostitution de jeunes filles prépubères, le sommet de l’horreur a été atteint lors de l’agression d’un groupe d’enfants qui participaient à un cours de danse lundi à Southport, au nord de Liverpool.

Après l’attaque au couteau, préméditée, imprévisible, et d’une extrême violence, trois fillettes sont décédées de leurs blessures après exsanguination selon les préconisations du coran. Deux blessés ont été grièvement atteints chez les adultes courageux qui ont tenté de s’interposer (qu’auraient fait nos bons Gaulois émasculés en pareil cas ?). Et huit blessés chez les enfants, dont cinq sont toujours dans un état critique. Autant dire que s’ils s’en sortent, ils en porteront à vie des séquelles physiques et psychiques.

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mardi, 02 juillet 2024

Espagne, le Tribunal Suprême contre la loi d’amnistie

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Michel Festivi

Un magistrat du Tribunal Suprême espagnol vient ce lundi 1er juillet de refuser d’appliquer la loi d’amnistie au profit des indépendantistes catalans votée il y a un mois.

Ce magistrat a considéré que si les faits de séditions pouvaient être amnistiés par cette législation, cela n’était pas le cas du délit de détournement de fonds. J’avais précisé antérieurement que les magistrats espagnols étaient vent debout contre cette loi qui a provoqué de très vives manifestations en Espagne notamment dans les rangs du Parti populaire et de Vox.
 
Dès lors,le juge considère notamment vis à vis de Carles Puigdemont que le mandat d’arrêt international lancé à son encontre, est toujours valable notamment pour ce délit de détournement de fonds. 
 
Des recours sont possibles contre cette décision, gageons qu’ils seront exercés. Cette décision va compliquer la tâche de Pedro Sanchez, le Chef du gouvernement qui ne tient aux Cortes que par l’appui des 7 députés Junts du parti de Puigdemont. 
 
Elle va la compliquer aussi en Catalogne, car les indépendantistes n’ont pas obtenu la majorité absolue suite aux élections régionales de mai et aucun accord de gouvernement local n’a encore été trouvé avec le Parti socialiste catalan, de nouvelles élections s’annoncent peut-être.
 
J’avais déjà précisé que les lois européennes interdisent les amnisties lorsque des détournements de fonds européens sont en jeu. Reste de surcroît le délit de terrorisme non prévu par cette décision judiciaire, ce point est toujours en suspens.
 
En effet à la suite du référendum avorté de 2017 des chefs catalans avaient incité à des troubles à l’ordre public public conséquents et plusieurs leaders indépendantistes dont Puigdemont sont aussi inculpés de ce chef de prévention. 
 
Cette affaire político judiciaire très complexe est le symbole de l’impuissance de l’état central de Madrid face aux oukases de minorités agissantes, et de la faillite du gouvernement socialo communiste espagnol dans son ensemble. Prions pour qu’en France une telle engeance reste aux portes du pouvoir. 

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samedi, 29 juin 2024

Élection présidentielle américaine 2024 : Donald Trump remporte le 1er débat face à un Joe Biden sénile

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Le premier débat entre Joe Biden et Donald Trump s’est déroulé dans la nuit de jeudi à vendredi dans les studios de CNN à Atlanta. Le président en exercice a paru en difficulté, ne parvenant pas à tirer profit de thématiques pourtant favorables, telles que l’avortement, en raison de réponses souvent floues et peu persuasives.

Donald Trump, fidèle à son style offensif, a multiplié les attaques face à un Joe Biden à la voix enrouée, hésitant et peinant à conclure ses phrases. Les deux prétendants à la présidence américaine ont offert un spectacle peu convaincant sur le plateau de CNN à Atlanta, en Géorgie. Ce débat inaugural, censé lancer la campagne, n’aura probablement pas apaisé les inquiétudes des démocrates, alors que Joe Biden accuse un retard dans les sondages face à son rival.

L’âge des candidats, l’une des principales préoccupations des électeurs, a été au centre des débats. Joe Biden, 81 ans, et Donald Trump, 78 ans, ont tous deux cherché à rassurer sur leur aptitude à gouverner malgré leur âge avancé. Si le républicain a fait preuve d’une certaine discipline, le démocrate a régulièrement trébuché dans ses propos, cherchant ses mots et semblant parfois perdu. Après une entrée marquée par une démarche raide, Joe Biden a pris la parole avec une voix cassée et a semblé manquer d’énergie. Son équipe de campagne a ensuite expliqué qu’il souffrait d’un rhume.

Tout au long de la soirée, Joe Biden a éprouvé des difficultés à faire passer ses messages, bégayant et s’égarant à plusieurs reprises. Dans un moment de confusion, il a même affirmé : “Nous avons enfin vaincu Medicare [programme d’assurance santé pour les seniors].” Même sur la question de l’avortement, considérée comme un point faible de Donald Trump, Joe Biden n’a pas réussi à prendre l’ascendant.

La performance décevante de Joe Biden a poussé la vice-présidente Kamala Harris à admettre sur CNN que le président a eu “un démarrage lent, mais a fini fort”. Plusieurs analystes de CNN ont même évoqué des inquiétudes au sein du Parti démocrate quant à la capacité de Joe Biden à mener la course à la Maison Blanche.

De son côté, Donald Trump a remis en cause les capacités intellectuelles de Joe Biden, déclarant : “Je ne sais même pas pourquoi nous débattons. Cet homme n’est pas capable de gouverner, je le sais, vous le savez.” Le candidat républicain a également mis l’accent sur la menace que représenteraient, selon lui, les immigrés clandestins pour la sécurité des États-Unis.

En matière de politique étrangère, Donald Trump a affirmé que la guerre en Ukraine n’aurait jamais eu lieu si les États-Unis avaient eu un “leader”. Il a également critiqué les milliards de dollars dépensés par les États-Unis pour soutenir l’Ukraine dans son conflit avec la Russie. Trump a aussi accusé son rival démocrate de se comporter “comme un Palestinien” dans le conflit israélo-palestinien.

Un second débat entre les deux candidats est prévu le 10 septembre.

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lundi, 10 juin 2024

Les européennes en Espagne, le PSOE résiste, le PP l’emporte, mais Vox améliore ses positions.

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Michel Festivi 

Les élections européennes en Espagne, se sont déroulées dans un contexte très particulier après des élections régionales qui avaient vu au Pays Basque et en Catalogne des poussées indépendantistes fortes. D’autre part le gouvernement socialo-communiste de Pedro Sanchez, minoritaire, est contraint de tout céder et aux indépendantistes- comme une loi d’amnistie qui pose d’énormes problèmes juridiques et judiciaires-et à son extrême gauche communiste, multipliant ainsi les lois sociétales les plus ubuesques, comme la liberté quasi absolue de changer de genre, sans quasiment aucune contrainte.

Comme l’a dit très justement un commentateur politique, il faut toujours comparer des élections, aux précédentes de même nature. L’Espagne envoi 61 députés à Bruxelles, 2 de plus que lors du scrutin de 2019. Son système électoral est complètement différent du nôtre, car il n’existe pas la barre fatidique des 5% des suffrages exprimés. Les sièges sont attribués au fur et à mesure en fonction des pourcentages obtenus jusqu’à épuisement des 61 sièges. Ainsi la liste CEUS, de gauche qui a obtenu 1,61% des voix a eu un député. Les abstentions ont dépassé les 50%.

La victoire en termes de voix et de sièges est revenue au Parti Populaire de centre droit, le PP qui augmente très nettement son résultat de plus de 14 points, et obtient 22 sièges soit 9 de plus que précédemment. N’oublions pas de souligner qu’en 2019, le PP se trouvait embarqué dans une tourmente interne extrême, après sa chute gouvernementale de 2018, où il avait subi une motion de censure qui l’avait éjecté du pouvoir.

Le PSOE, qui fait l’objet de multiples accusations de détournements de fonds ou de favoritisme, résiste néanmoins, en obtenant 20 députés soit 1 de moins seulement qu’en 2019. Mais c’est Vox, le parti de Santiago Abascal, qui réalise un très bon score avec 9,62% et un gain de plus de 3 points et deux députés de plus soit 6 sièges. Il figure donc sur le podium très loin devant le 4ème parti, un ramassis de républicains, alliés au groupe européen des verts.

Ce résultat est d’autant plus méritoire, que suite aux législatives de l’an dernier, Vox qui avait chuté en nombre de sièges avait connu une période de forte instabilité. Un vieux dicton populaire ne dit-il pas que lorsqu’il y a moins d’avoine dans la mangeoire, les chevaux se battent entre eux ! Vox avait déjà démontré aux dernières élections régionales catalanes d’avril qu’il résistait très convenablement en maintenant son très bon score, obtenu deux ans auparavant.

De plus, cette fois ci, Vox était concurrencé par un tout nouveau regroupement, mouvement constitué ces toutes dernières semaines, et dénommé assez malicieusement Se Acabo La Fiesta (SALF), la fête est finie. Il s’agit d’un mouvement assez iconoclaste, se voulant anti-corruption, fondé par Alvise Pérez, qui déploie une activité intense sur les réseaux sociaux et qui veut pourfendre « l’état profond », souhaitant lutter contre la prévarication généralisée qui gangrène son pays. A cet égard depuis plusieurs mois, des proches de Pedro Sanchez, dont son demi-frère et son épouse, Begoña Gomez, sont dans l’œil du cyclone, avec des enquêtes judiciaires qui se multiplient. Pedro Sanchez se permettant une pression absolue sur la justice. Comme ces personnages douteux du PSOE sont suspectés d’avoir détourné aussi des fonds européens, le Parquet européen se mêle désormais de cette affaire, ce qui a rendu fou furieux Pedro Sanchez, qui avait menacé de démissionner il y a quelques semaines sur l’air du « Retenez moi ou je fais un malheur ».

Eh bien, Se Acabo La Fiesta, contre toute attente, obtient plus de 800 000 voix, faisant jeu égal avec les communistes de Sumar, et recueille 3 élus avec 4,59% des voix. Incontestablement, ce parti a mordu sur l’électorat de Vox, ce qui rend le résultat de Vox encore plus intéressant. Quelle est la philosophie de ce parti ?  Il est encore trop tôt pour le dire, les médias aux ordres le qualifiant invariablement « d’extrême droite ». Affaire à suivre.

A l’extrémité ouest de la péninsule, au Portugal, le parti de la droite forte, Chega, qui lors des dernières élections législatives avait fait une entrée en force au parlement avec 50 élus, obtient à ces élections auxquelles il se présentait pour la première fois, 9,8% des voix et 2 députés, derrière respectivement les socialistes portugais et l’alliance démocratique avec 8 et 7 sièges. Nous saurons dans les prochains jours dans quels groupes siègeront ces députés et comment se constitueront les groupes politiques qui refusent et le socialisme et le centrisme mou du PPE. 

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vendredi, 31 mai 2024

Il faut lire le manifeste identitaire de Maximilian Krah, figure de l’AfD attaquée par le RN

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Maximilian Krah est au cœur d’une tourmente politique puisque ce sont ses déclarations – nous laisserons nos lecteurs juger du fond, de la forme et de l’opportunité de celles-ci par eux-mêmes  – qui ont déclenché l’expulsion de l’AfD du groupe ID au Parlement européen, à la demande du Rassemblement national. En réalité, la crise couvait depuis des mois entre le RN et l’AfD et Maximilian Krah n’a sans doute été qu’un prétexte à cette rupture vue comme inévitable par beaucoup de cadres du RN. Reste que Maximilian Krah est en fait très éloigné de la caricature qu’en font les journalistes ! En témoigne son passionnant livre-programme pour ces élections européennes. Michel Geoffroy l’a lu et il a été conquis.

Polémia

Michel Geoffroy, Polémia cliquez ici

Les amateurs de scandales entre le RN et l’AfD seront déçus

Les éditions La Nouvelle Librairie ont eu la bonne idée de traduire le livre publié en 2023 par Maximilian Krah qui sera candidat de l’AfD pour les élections européennes de 2024 : Politik von rechtssous le titre Allemagne : plaidoyer pour une droite identitaire, avec une préface de François Bousquet [1].

Cette publication vient à propos, au moment où les polémiques enflent contre l’AfD, des deux côtés du Rhin, puisque les sondages annoncent une percée électorale qui inquiète le Système.

Mais les amateurs de scandales médiatisés en seront pour leurs frais : le « plaidoyer pour une droite identitaire » de Maximilian Krah n’évoque ni la Seconde Guerre mondiale, ni les SS, ni la chevauchée des Walkyries. Et il ne propose pas de trucider les immigrants.

Le livre rassemble en réalité un ensemble de réflexions – de « vues de droite » pour reprendre le titre d’un essai fondateur d’Alain de Benoist – sur l’état de l’Allemagne, de l’Europe et du monde en général. Avec un fil conducteur, d’où le titre français de l’essai : quel serait la déclinaison d’un programme identitaire de droite, appliqué à différents domaines tels que l’État, l’économie, le social, les relations internationales, l’Europe ou le politique.

Maximilian Krah embrasse donc un très vaste champ de réflexion qui, bien que faisant évidemment souvent référence à la situation particulière de l’Allemagne, vaut aussi pour nous puisque l’Europe se trouve soumise à des maux convergents. Ce qui rend cet essai intéressant pour un Français aussi.

Il n’y a pas de solution progressiste à la crise du progressisme pour Maximilian Krah

« Ce ne sont pas les problèmes qui sont trop grands, mais le cadre du débat qui est trop étroit. Cela empêche l’application d’idées et de solutions qui pourraient sauver ce qui semble perdu [2] », écrit d’emblée Maximilian Krah dans son introduction, donnant le sens de l’ouvrage.

La crise de civilisation que nous vivons vient en effet de la mise en œuvre de l’idéologie progressiste (l’idéologie de la gauche dans sa forme libérale libertaire actuelle) et par conséquent, dès lors que le débat politique est monopolisé et censuré par les mêmes, aucune solution ne pourra en sortir. Cela explique la vanité du débat électoral actuel en Europe.

Il est donc temps d’oser une politique qui ne soit pas de gauche : une politique de droite et donc une politique identitaire. Car « la promesse de la droite politique est une vie en harmonie avec soi-même, la nature et les valeurs ancestrales, une vie qui vaut donc la peine d’être transmise [3] », écrit l’auteur. Tout ce que récuse la gauche quelle qu’en soit la forme ; car « l’identité de la gauche est la rupture avec ce qui est réellement [4] », écrit Maximilian Krah, qui a le sens des formules.

L’intellectualisme contre la nature et la tradition

L’auteur fait d’ailleurs justement remarquer que la gauche domine sur le plan idéologique parce que précisément elle ne peut exister qu’en faisant de très gros efforts de justification abstraite et intellectuelle pour prétendre qu’il faut s’écarter de la tradition et de la nature. Alors qu’être en accord avec la nature et la tradition, ce qui constitue le véritable positionnement de la droite à ses yeux, ne nécessite pas de tels efforts.

Donc, dans les joutes intellectuelles, la gauche est toujours mieux armée que la droite, mais cette domination ne traduit pas le fait que la gauche ait raison pour autant, comme nous le voyons clairement aujourd’hui.

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mercredi, 29 mai 2024

ALLEMAGNE, DES ÉLECTIONS DONT IL NE FAUT PAS TROP PARLER

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Michel Lhomme

Car vous n’en avez pas entendu parlé ou en France en lisant des compte-rendus manipulant les résultats en se focalisant seulement par exemple sur un seul canton, et ce pour souligner bien évidemment le pari perdu de l’extrême-droite » cliquez ici 

Tout a été sous contrôle dans les médias français pour noyer le poisson : voyage présidentiel d’Etat de Macron à Berlin, et même au dernier moment, le poignard dans le dos de Marine Le Pen contre Maximilian Krah qui falsifiant ses propos a bien montré qu’elle est prête à tous les revirements pour devenir en France la première femme présidente .

Nonobstant, les élections locales de Thuringe (région de Weimar et d’Iéna) se présentaient là-bas comme un vrai sondage, un test grandeur nature avant les élections européennes du 6 juin au 9 juin et les résultats affolent quelque peu maintenant les officines progressistes de Berlin.

Exemple d’un bureau de vote de Thuringe : Mechelroda. L’AfD y est passée de 16,7 à 30,3%. Son allié, l’Association locale des initiatives citoyennes, de 6,7 à 12,8 %. La coalition d’unité nationale pro-gouvernementale a perdu 17,9% et n’a obtenu que 52,8% des voix.

La situation est similaire dans le district du Weimarer Land : l’AfD a progressé de 8,7% pour atteindre 26,3%.

Dans l’État libre de Saxe, l’AfD aurait progressé de 8,7% pour atteindre 26,4%. Le Front national a reculé de 13,5 %, les partis de gauche, les Verts, le SPD et le FDP ont été particulièrement impactés par la désaffection des électeurs, tandis que la CDU s’est maintenue.

Les partis du gouvernement « feu tricolore » ont été particulièrement malmenés: ils n’obtiennent que 17,6% au niveau national, contre 25,7% avant les élections. La coalition gouvernementale saxonne de Ramelow, composée de la gauche, des verts et du SPD, n’a pas fait non plus bonne figure: elle obtient 23,3 %. Avant les élections, elle était de 34,9 %.

Il semblerait donc que les Allemands ne soient pas si dupes du discours catastrophiste écologique qu’on leur serine à longueur de journée : la loi sur le chauffage, l’interdiction des véhicules à combustion, les éoliennes, l’inflation, la taxe sur l’air et autres balivernes totalitaires de l’écologie punitive.

En effet, et c’est le résultat le plus important : les Verts sont presque partout sous la barre des 5%.

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lundi, 27 mai 2024

Quelques nouvelles d'Europe :

Flandre : le Vlaams belang en tête le 9 juin :

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Espagne : Vox va se faire entendre :

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Italie : la Ligue contre la présence de soldats italiens en Ukraine :

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Source : le site de Lionel Baland cliquez là

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lundi, 20 mai 2024

Espagne : Pedro Sanchez vexé, provoque une crise avec l’Argentine de Javier Milei

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Santiago Abascal, chef de Vox, reçoit à Madrid le Président argentin Javier Milei

Michel Festivi 

Le socialiste Pedro Sanchez, hautain et arrogant, ne supporte pas que l’on lui jette au visage ses quatre vérités. Les socialistes peuvent tout se permettre, mais l’inverse n’est pas possible, c’est bien connu. Le vendredi 3 mai dernier, lors d’une réunion socialiste à Salamanque, l’un des seconds couteaux de Sanchez, le ministre des Transports Oscar Puente avait déclaré qu’ayant vu Javier Milei à la télévision pendant sa campagne électorale où il allait l’emporter « j’ignore si c’était avant ou après l’ingestion de substances, ...il est impossible qu’il gagne les élections ». Outre que Puente démontrait être un piètre politique, il est certain qu’il s’agissait d’une grave injure de la part d’un officiel du gouvernement espagnol à l’encontre du Président en exercice d’un pays qui entretien de longue date des relations politiques et économiques suivies avec l’Espagne. Ce ministre ne fut pas sanctionné et Sanchez laissa faire. Il faut dire que lui-même avait tenu des propos peu amènes à l’encontre de Milei pendant la campagne électorale argentine.

Aussitôt la présidence argentine s’est logiquement fendue d’un communiqué rejetant les calomnies et les injures de ce ministre, et a ironisé sur les difficultés actuelles du gouvernement espagnol empêtré dans toute une série de scandales, dont celui qui affecte l’épouse du Premier ministre. Ce communiqué faisait également cas des graves dangers que subissait l’Espagne, le séparatisme, l’immigration incontrôlée, et fustigeait la politique communisante qui attentait aux libertés économiques : « Sanchez a mis la classe moyenne en danger avec sa politique socialiste qui n’apporte que la pauvreté et la mort ».

Javier Milei s’est donc rendu cette fin de semaine à Madrid, à une réunion organisée par le parti Vox en vue des élections européennes, cela était prévu de longue date. Il est à noter qu’aucun membre du gouvernement espagnol n’était présent à la cérémonie d’investiture de Milei, seul le Roi s’était déplacé, ainsi d’ailleurs que Santiago Abascal le leader de Vox. Cette attitude du gouvernement socialo-communiste était particulièrement outrageante pour l’Argentine et les Argentins, il est vrai que Sanchez et ses alliés communistes préfèrent la dictature de Maduro au Venezuela, tout comme notre Mélenchon à nous.

Lors de cette réunion, Javier Milei a pourfendu le socialisme « Les élites mondiales ne réalisent pas à quel point la mise en application des idées du socialisme peut être destructrice. Elles ne savent pas le type de société et de pays que cela peut produire et le type de gens accrochés au pouvoir et le niveau d’abus que cela peut générer. » Et puis malicieusement, il n’a pu s’empêcher de rajouter sans nommer à aucun moment ni Pedro Sanchez, ni sa dulcinée Begoña Gomez « quand vous avez une femme corrompue, vous vous salissez et vous prenez cinq jours pour y réfléchir », faisant allusion au psychodrame cousu de fil blanc qu’avait provoqué Sanchez sur l’air du retenez moi ou je fais un malheur, il y a quelques jours.

Aussitôt, Sanchez est sorti de ses gonds socialistes pour exiger des excuses, Buenos Aires lui répliquant que c’était à lui de s’excuser « Il n’y a aucune excuse à faire. Aucune excuse. Je pense, au contraire, que le gouvernement espagnol devrait présenter des excuses pour ce qu’il a dit de Milei », a déclaré Guillermo Francos le ministre de l’Intérieur argentin. Madrid a décidé de rappeler son ambassadeur et de convoquer l’ambassadeur argentin.

Aujourd’hui le journal El Mundo titre « Sanchez ouvre une crise diplomatique à cause des attaques de Milei à l’encontre de sa femme avec une mise en scène sans précédent ». Quant au quotidien El Debate, il revient opportunément sur la tentative avortée (pour l’instant) de Sanchez de vouloir impliquer le Parti populaire dans sa guerre à visée électorale contre Milei. Même Vox a reçu un coup de téléphone d’un ministre de Sanchez, pour solliciter son appui contre Milei. Santiago Abascal a répondu « à ce ridicule appel téléphonique » pour tempêter « Que diable cela a à voir, s’agissant des problèmes de la femme du président avec la dignité et la souveraineté de l’Espagne ? » Bien sûr, le socialiste espagnol, chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell a pris fait et cause pour Sanchez contre Milei. Le journal très au centre El Español évoquant cette crise, pense que le PP est dans un difficile équilibre entre ses critiques au gouvernement en pleine campagne électorale des européennes et tenter aussi de mobiliser un électorat plus à gauche. D’ailleurs Feijoo, le chef du PP, comme à l’accoutumée tangue à droite et à gauche en critiquant Milei et Santiago Abascal. Il aurait pu se contenter de dire que cette polémique ne concerne pas l’Espagne dans sa souveraineté. 

En réalité toute cette histoire rend plus d’actualité que jamais cette formule éclairante de Winston Churchill : « Le vice inhérent au capitalisme, c’est le partage inégal de la richesse, la vertu inhérente au socialisme c’est le partage égal de la misère. ». Une vérité absolue quand on analyse les politiques socialistes en Espagne, comme en France.

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lundi, 13 mai 2024

Elections régionales en Catalogne : une Catalogne ingouvernable ?

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Michel Festivi 

Ce dimanche 12 mai ont eu lieu les élections régionales anticipées au Parlement de Catalogne, les dernières remontant à 2021. La communauté autonome de Catalogne, région de 32 106 km2 et peuplée d’environ 8 millions d’habitants, avait décroché l’appellation de « nationalité » dans son statut d’autonomie, remanié par la loi organique du 19 juillet 2006.

Il s’agissait de renouveler les 135 députés locaux. En 2021 l’ensemble de tous les partis indépendantistes, du centre-droit à la gauche extrême, avaient obtenu la majorité absolue, à savoir plus de 68 députés, et c’était Pere Aragonès, le chef de la gauche catalane, L’ERC, qui s’était fait élire, avec beaucoup de difficultés d’ailleurs, Président de la Comunidad, les partis indépendantistes étant en réalité très souvent en désaccord. Au demeurant, Aragonès avait dû dissoudre, en mars, le parlement catalan, le budget ne pouvant pas être adopté. Ces élections de 2024 se sont déroulées dans un climat très différent. D’une part, Pedro Sanchez, le Chef du gouvernement socialo-communiste, est passé par les fourches caudines des indépendantistes en faisant voter par les Cortès, la loi d’amnistie, blanchissant ainsi tous les condamnés pour sédition, cette loi est en cours d’examen au Sénat. D’autre part, les commentateurs dits avisés, laissaient entendre que les Catalans souhaitaient tourner la page et que l’on s’occupe plutôt de leurs difficultés du quotidien, le coût de la vie, le chômage, l’accès au logement et aux soins, l’amélioration des transports en commun très défectueux autour de Barcelone, on l’a encore constaté ce dimanche.

Mais Carles Puigdemont, le grand gourou,  après sept ans d’exil en Belgique, actuellement résident d’Argelès-sur-mer, perpétuel souffleur de braises et jeteur d’huile sur le feu, avait déclaré il y a quelques jours « l’unique option pour que Sanchez reste Premier ministre, est que Salvador Illa (le Chef du Parti Socialiste Catalan, le PSC allié au PSOE), ne soit pas Président de la Catalogne », bref, que les partis indépendantistes conservent la main, et que Sanchez continue de se soumettre, du pur chantage politique, mais qui avait parfaitement fonctionné jusque-là.

Finalement, avec une participation en hausse de 6,7% soit 57, 95% des électeurs inscrits, ce qui n’est quand même pas beaucoup, le parti socialiste de Catalogne dirigé par Illa, allié au PSOE est arrivé en tête avec près de 28% et 42 élus, 9 de plus qu’en 2021, suivi par le parti de Puigdemont, Junts avec 21,61% et 35 sièges, 3 de plus que précédemment. Quant à l’ERC, la gauche indépendantiste catalane, le parti du Président sortant Père Aragonès, elle subit une lourde défaite avec 13,68% soit 20 élus, 13 de moins qu’en 2021.

Aucun parti n’obtient la majorité absolue, et même aussi l’ensemble des partis indépendantistes réunis, contrairement à 2021, ce qui fait dire à certains que la Catalogne serait devenue ingouvernable. Puigdement, depuis Argelès-sur-Mer, a d’ores et déjà exigé de Pedro Sanchez de pouvoir gouverner « Il y a de la marge pour un gouvernement solide d’obédience nettement catalane », a-t-il déclaré depuis son fief. Mais l’ERC a fait savoir, pour le moment, qu’elle resterait dans l’opposition, compte tenu de sa lourde défaite et sans doute aussi d’une crise interne. Les tractations vont aller bon train, pour élire le Président du parlement et le Président de la Généralité, qui serait susceptible de former un gouvernement local. Peut-on envisager une alliance PSC/Junts ?

A droite, les visages étaient plutôt souriants paradoxalement. Le Parti Populaire, qui en 2021 était en pleine déconfiture, obtient 10,97 % et 15 sièges contre seulement 3 en 2021, mais on notera, que le parti centriste Ciutadans qui avait eu 6 sièges en 2021, ne se présentait pas. Le PP est le parti qui a le plus progressé. Vox, aussi est soulagé, il maintient ses 11 députés obtenus en 2021, avec 7,96%, et c’était alors la première fois que le parti de Santiago Abascal entrait au parlement catalan. La Catalogne est une terre de mission pour Vox et il s’en sort très bien, avec un PP au plus haut qui ne le concurrençait pas en 2021.

En tout cas, une chose est certaine, l’ensemble des partis indépendantistes font nettement moins bien qu’en 2021, mais aucune formation politique n’est en mesure de gouverner seule, et des alliances sont donc indispensables. N’oublions pas qu’aux Cortès, le parti Junts de Carles Puigdemont, avec ses 7 élus peut à tout moment faire tomber Pedro Sanchez. En 2021, il avait fallu des semaines et des semaines pour parvenir à un accord entre indépendantistes alors majoritaires. Quand sera-t-il cette fois-ci ? Beaucoup de commentateurs pensent que rien de positif n’arrivera avant les élections européennes du 9 juin ? Je serai donc amené, je pense, à vous en reparler.     

 

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11:13 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 07 mai 2024

L'Irlande se réveille : des milliers de manifestants à Dublin contre l'invasion migratoire

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Source Breizh-Info cliquez ici

Une marche contre l’immigration dans le centre ville de Dublin a attiré un grand nombre de personnes lundi après midi, rapporte RTE. Les manifestants sont partis du Garden of Remembrance (jardin du souvenir) et ont emprunté O’Connell Street peu avant 15h30, où la présence policière était notable, avec notamment une file d’agents de la Public Order Unit (unité de maintien de l’ordre public).

Au GPO (Poste de Dublin), les gardes se sont interposés entre les marcheurs et un groupe plus restreint de manifestants pro-palestiniens. Après son départ, la marche anti-immigration s’est regroupée au Customs House Quay pour une manifestation qui a duré jusqu’à près de cinq heures du soir.

Des protestations « Get them out, get them out » contre le gouvernement ont été entendues tout au long de la manifestation, ainsi que des condamnations des groupes politiques d’opposition, rapporte RTE.

Les manifestants portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire, entre autres, « L’Irlande appartient aux Irlandais », « Les droits civiques des Irlandais », « Arrêtez le traité de l’OMS sur les pandémies », « Déportations massives », « Les migrants économiques ne sont pas des réfugiés » et « Les vies irlandaises comptent ».

Des groupes locaux de Coolock et Newtownmountkennedy – où des manifestations ont été organisées récemment contre l’utilisation de bâtiments pour héberger des demandeurs de protection internationale – étaient également représentés. Des pancartes faisaient également référence à l’installation d’une nouvelle « plantation » de l’Irlande en référence à la colonisation de l’île par les Anglais. A noter quelques membres du Sinn Féin aperçus parmi les manifestants.

Comme partout en Europe, l’immigration est devenue l’une des principales préoccupations des peuples autochtones en Irlande. De nombreuses manifestations ont été organisées pour protester contre la transformation de bâtiments en logements pour demandeurs d’asile, et plusieurs incendies criminels ont été perpétrés.

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jeudi, 25 avril 2024

Un grand entretien avec Filip Dewinter sur Breizh-Info

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Source cliquez ici

Propos recueillis par Lionel Baland

Filip Dewinter est premier vice-président du Parlement flamand de Belgique et la figure de proue du parti nationaliste flamand Vlaams Belang. Il est également conseiller municipal à Anvers (Antwerpen). Lionel Baland l’a rencontré et interrogé pour Breizh-info lors du congrès des nationaux-conservateurs Natcon 2 à Bruxelles.

Breizh-info : Pourquoi êtes-vous venu ici à la réunion des nationaux-conservateurs ?

Filip Dewinter : Je pense qu’il est important que les nationaux-conservateurs, mais aussi les tenants d’autres tendances, puissent se rencontrer et échanger des idées. L’important est de trouver un consensus sur celles-ci, ainsi que sur les stratégies, à la veille des élections européennes et que ces forces identitaires, conservatrices, nationalistes et autres soient unies au sein du Parlement européen, ce qui n’est pas, en ce moment, le cas. En effet, différents groupes existent et j’espère que toutes ces forces pourront être ensemble et que nous pourrons devenir les deuxièmes, voire, peut-être, les premiers, au sein de cette assemblée. Des réunions comme celle d’aujourd’hui sont donc importantes, car elles accueillent des personnes issues de différents pays, mais surtout de diverses tendances politiques. Des Européens, mais aussi des Américains et d’autres, peuvent trouver un moyen de s’entendre et, pour cela, il faut se parler, échanger des idées, se rencontrer. Nous le faisons ici.

Lors des élections du 9 juin 2024, pour les parlements flamand, belge et européen, sur quelle liste serez-vous présent ?

Je resterai au Parlement flamand, qui est pour notre parti nationaliste flamand, le Vlaams Belang, le seul légitime. J’en suis actuellement le premier vice-président et j’espère, si le scrutin confirme les scores qui nous sont attribués au sein des sondages d’opinion qui nous donnent premiers en Flandre, être, peut-être, candidat à la présidence du Parlement flamand.

Cette fois, vous ne serez pas tête de liste, mais dernier ?

Oui, je suis dernier sur la liste. Je suis un ancien de notre mouvement et cela veut dire que je n’ai plus l’ambition d’en être le président ou la figure de proue, mais seulement de le soutenir avec la popularité dont je dispose encore. Cependant, je serai tête de liste lors des élections communales [municipales] à Anvers en octobre.

Que se passera-t-il si les deux partis nationalistes flamands Vlaams Belang et N-VA disposent ensemble, à l’issue du scrutin, d’une majorité ?

Alors, il faudra briser le cordon sanitaire [qui frappe le Vlaams Belang].

Contrairement à ce qui est prétendu, je n’ai pas l’impression que nous sommes dans une démocratie. Et pas seulement dans le cadre de ce que nous vivons aujourd’hui. Deux salles prévues consécutivement afin d’accueillir l’événement ont été dans l’impossibilité de le faire suite à des pressions politiques et ce jour encore le bourgmestre (maire) de Saint-Josse-ten-Noode Emir Kir, qui est d’origine turque et qui est dirigé par l’AKP, le parti du président turc Recep Tayyip Erdoğan, a annoncé, dans des médias belges, qu’il va tenter de tout faire pour interdire ce rassemblement, aujourd’hui, et encore plus demain, alors que la présence du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, du ministre israélien Amichai Chikli et de l’ancien Premier ministre conservateur polonais Mateusz Morawiecki est annoncée.

Mais le fait que ce rassemblement se tienne dans une des communes de la région bruxelloise constitue une victoire pour la démocratie car je tiens à rappeler que, un an auparavant, j’ai tenté deux fois de faire un petit tour dans des communes de la région bruxelloise comme Saint-Josse-ten-Noode et Schaerbeek avec mon grand ami [le président du parti patriotique anti-islamisation néerlandais PVV] Geert Wilders. Nous étions dans l’impossibilité de le réaliser à cause de bourgmestres comme Monsieur Kir et d’autres. Le fait que cette conférence se déroule à Saint-Josse-ten-Noode est symbolique.

L’autre élément anti-démocratique est le cordon sanitaire qui frappe le Vlaams Belang et qui rend les élections inutiles, car les électeurs savent que, même si ce parti arrive premier et obtient un très haut score, il sera exclu du pouvoir à cause des partis anti-démocratiques qui vont perdre les élections, mais seront au pouvoir après celles-ci. C’est la folie totale ! C’est une démocratie bidon installée pour faire plaisir à la population, pour lui faire croire qu’elle a quelque chose à dire, mais, en fait, avec le cordon sanitaire, les élections sont inutiles.

Le côté positif de ces élections est qu’elles permettent de s’exprimer, mais tout le monde sait d’avance que si le Vlaams Belang l’emporte électoralement, il ne sera pas au pouvoir.

Nous avons en Belgique un Premier ministre, Alexander De Croo, dont le parti libéral représente, dans les sondages, 7 % des électeurs en Flandre. Le parti donné comme étant le plus petit dans les enquêtes d’opinion a la possibilité de disposer du poste de Premier ministre. C’est la démocratie « à la Belge » !

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mercredi, 17 avril 2024

L'Italie n'a pas peur de son Histoire : elle vient d'éditer un timbre à la mémoire de Giovanni Gentile

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Giovanni Gentile (1875-1944), figure majeure de la vie intellectuelle italienne de la première moitié du vingtième siècle, se décrivait lui-même comme le « philosophe du fascisme ». Il a en grande partie rédigé pour Benito Mussolini le livre La Doctrine du fascisme en 1932.

Durant le ventennio fasciste (1922-1945), il occupa de nombreuses responsabilités dont celle de ministre de l'Éducation. 

Resté fidèle jusqu'au bout à l'idéal fasciste et à la République sociale, il fut assassiné à Florence le 15 avril 1944 par des terroristes communistes.

Aujourd'hui, en publiant ce timbre, l'Italie honore ce grand personnage de son Histoire.

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01:25 Publié dans En Europe et ailleurs..., Gabriele Adinolfi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 14 mars 2024

Espagne : Près de 400 factieux indépendantistes catalans amnistiés par les Cortes

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Michel Festivi

Comme je l’annonçais la semaine dernière la loi d’amnistie exigée par Carles Puigdemont (en photo ci-dessus) le chef des indépendantistes catalans qui avait entraîné un mouvement considérable contre l’État espagnol, sa constitution et ses institutions vient d’être votée par 178 voix contre 172.

L’examen de la loi va désormais passer au Sénat dominé par le Parti populaire, mais malgré l’opposition de la chambre haute qui tentera de retarder l’application du texte, la loi sera sans doute entérinée définitivement fin mai selon les observateurs.

Cette mesure qui permet de blanchir même les actes de terrorisme et de trahison, et qui ne faisait pas partie du programme du PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) du Premier ministre Pedro Sanchez en juillet 2023, au moment des élections législatives, constitue un détournement total du droit pénal espagnol au profit des seuls critères du droit européen comme l’ont reconnu les députés Junts, parti indépendantiste catalans, eux-mêmes lors du débat avant le vote, se félicitant de la conformité de ces dispositions au droit européen.

Alberto Feijoo le leader du Parti populaire, le premier parti aux Cortes a eu beau dénoncer la soumission de Sanchez aux indépendantistes catalans, et Santiago Abascal le chef de Vox (droite nationale espagnole) « un cas de corruption », rien n’y a fait. D’ailleurs Sanchez a refusé de participer aux débats, arrivant dans l’hémicycle juste avant le vote. Cette attitude hautaine et méprisante lui est habituelle.

Le 30 janvier, les sept députés Junts avaient refusé de voter la loi qui n’incluait pas les délits de terrorisme et de trahison. Immédiatement la plus haute instance judiciaire espagnole annonçait la reprise des poursuites contre Carles Puigdemont exilé en Belgique. Sanchez était donc soumis à une pression considérable des indépendantistes catalans.

Alberto Nunez Feijoo, président du Parti populaire, a pourtant dénoncé toujours et encore, comme Vox, la division de l’Espagne ainsi « qu’une absence absolue de conviction et de scrupules » de la part de Sanchez, et, comme en écho, un député catalan, Joseph Cervera rappelait au Premier ministre que de toute façon « le conflit politique entre la nation catalane et la nation espagnole existe toujours ». Comme quoi les indépendantistes catalans n’ont strictement aucune reconnaissance envers le PSOE, qui pourtant a fait exactement ce qui lui était demandé, le doigt sur la couture du pantalon. Jamais un tel exemple de soumission électoraliste n’avait été à ce point enregistré.

Cette affaire qui secoue grandement l’Espagne intervient de surcroît dans un climat délétère de plaintes nombreuses contre divers barons socialistes dont la présidente actuelle des Cortes Armengol, qui était alors présidente des Baléares jusqu’en mai 2023, pour des faits de prévarications lors de la crise sanitaire dans le cadre de marchés publics qui auraient été frauduleux.

Des élections auront lieu prochainement au Pays basque puis à l’automne en Catalogne. Il y a fort à parier que les indépendantistes de ces deux régions vont encore progresser. A moins que les élections européennes de juin ne rebattent les cartes pour la Catalogne ? L’éclatement de la nation espagnole n’a jamais été aussi proche. Cela contaminera-t-il d’autres pays européens comme la France ? Rien n’est moins impossible.

18:55 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 03 mars 2024

Il y a 90 ans, à Madrid, était créée La Phalange

Un grand meeting s'est déroulé dans la capitale espagnole pour marquer cet événement. 

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Pour mieux connaitre La Phalange, ses chefs et son idéal :

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mercredi, 07 février 2024

Psychodrame en Allemagne : Où en est l’AFD ?

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Michel Festivi 

Depuis plusieurs fins de semaines, dans toute l’Allemagne, des milliers de gauchistes et de centristes se rassemblent pour demander la dissolution de l’AFD assimilée aux nazis, à Hitler, et ce, suite à une réunion qui s’était tenue en novembre dernier, à laquelle participaient certains groupuscules dont un ou deux représentants de l’AFD, réunion où horresco referens aurait été abordé le thème de la « remigration », le retour des immigrés dans leurs pays d’origine, effectivement quelle horreur !

Il n’en a pas fallu plus pour que resurgisse aussitôt le spectre de la réapparition des « heures les plus sombres de notre histoire, car le ventre qui a vu naître la bête immonde est toujours fécond... ». Bien sûr la classe politique allemande actuellement en perdition, notamment les socio-démocrates - (qui n’ont de démocrate que le nom) - du SPD et les centristes de la CDU se sont joints aux chants des sirènes pour s’associer aux pires extrémistes de gauche, afin de demander la dissolution de ce parti et empêcher ainsi des millions d’Allemands, d’avoir les représentants de leur choix.

N'est- ce pas d’ailleurs ce communiste de Brecht, qui avait proclamé « Puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple ». Effectivement, le 17 juin 1953, en RDA communiste, État prison où des milliers d’Est allemands fuyaient où tentaient de fuir vers l’Ouest, eurent lieu des insurrections ouvrières, contre une hausse des cadences de travail et des baisses de salaire, insurrections qui furent réprimées dans le sang, avec l’aide des troupes soviétiques. Brecht n’hésita pas à soutenir le gouvernement communiste qui avait fait arrêter près de 30 000 ouvriers, il avait notamment écrit « Des éléments fascistes organisés ont essayé d’abuser de ce mécontentement... Seule l’intervention rapide et décisive des troupes soviétiques a permis de déjouer cette tentative. »

Mais de cela, les gauchistes, le SPD, la CDU n’en parleront pas, comme ils refuseront d’évoquer les vagues permanentes de l’immigration massive et la montée exponentielle de la délinquance. On préfère se référer aux sempiternelles années 1930, pour supprimer un adversaire qui fait de l’ombre et qui dérange le bel ordonnancement de l’entre-soi.

Pourtant les derniers sondages créditent l’AFD de 23% des intentions de vote aux prochaines élections européennes de juin, elle avait réalisé 11% en 2019 et 7% en 2014, un an après sa création. En septembre prochain, des élections capitales auront lieu en Saxe, Thuringe et Brandebourg, régions de l’Est très attirées, plus qu’à l’Ouest, par les thèses de l’AFD. Les manifestations anti-AFD, devraient de plus belles reprendre, attisées par « la grande peur des bien-pensants ». Il est bien connu que l’incapacité gouvernementale, associée au refus de nommer le réel et de résoudre les problèmes qui assaillent nos peuples européens, rendent enragés les tenants du désordre établi.

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mercredi, 31 janvier 2024

Espagne : Pedro Sanchez pris à son propre piège, pour le moment.

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Michel Festivi 

A vouloir tout céder, à vouloir en permanence finasser, non seulement on perd son honneur, mais qui plus est, on est rejeté par ceux-là même qui devaient vous soutenir. C’est exactement ce qui est arrivé mardi 30 janvier aux Cortès, les 7 députés indépendantistes Catalans de Junts n’ont pas voté la loi d’amnistie pourtant concoctée, négociée et renégociée depuis des semaines avec le gouvernement socialo-communiste espagnol.

Dimanche 28 janvier encore, des milliers de madrilène, à l’appel du Parti populaire avaient battu le pavé pour s’opposer à ce projet de loi très controversé. Condamné par nombre de juristes et de magistrats, ce texte qui bafoue allègrement la séparation des pouvoirs, qui prévoit même l’amnistie pour les actes de terrorisme, sauf les plus graves, ce qui ouvre la porte à toutes les interprétations possibles, n’allait pourtant pas assez loin pour les plus excités, les plus furieux des indépendantistes.

Le PSOE avait à l’avance proclamé, prévoyant sans doute cet échec « nous sommes satisfaits par le texte et n’envisageons aucun changement. ». Bien mal lui en a pris, car les socialistes vont devoir revoir leur copie, le projet va retourner en commission parlementaire et faire de nouveau l’objet d’âpres négociations, et n’en doutons pas, les socialistes et Pedro Sanchez en tête, vont une fois de plus se renier. C’est leur marque de fabrique.

Cet épisode parlementaire révèle une chose, l’extrême fragilité de ce gouvernement de bric et de broc, qui ne tient qu’avec le soutien de 7 députés jusqu’au-boutistes, qui en permanence font monter les enchères, selon le bon vieux principe, si on lui donne un doigt, il prend la main, puis exige le bras tout entier. En réalité, le patron de l’Espagne depuis les dernières législatives est un dénommé Carles Puigdemont, ancien Président de la Catalogne, condamné en Espagne pour sédition, et qui tapi en Belgique, attend son heure. Il n’a de cesse, lui et ses sbires de dénigrer la justice espagnole, de s’attaquer nominativement à certains courageux magistrats qui dénoncent des atteintes gravissimes à l’état de droit, sans que la Commission européenne ne s’en offusque au demeurant.

Car cette éventuelle future loi d’amnistie, concerne environ 400 délinquants qui ont bravé et bafoué la Constitution espagnole, en jouant avec le feu et les institutions. Lorsque j’avais interrogé à Madrid en octobre dernier l’historien Luis Pio Moa (entretien paru dans la revue Reconquête du Centre Charlier numéro 402 de novembre 2023), ce dernier m’avait affirmé que depuis l’arrivée des socialistes, la séparation des pouvoirs si chère à Montesquieu n’existait plus en Espagne. Les faits lui donnent raison.

En tout cas, tout va mal en Espagne aussi. Le 30 janvier, les trois principaux syndicats espagnols ont annoncé une série de mobilisations dans tout le pays au cours des prochaines semaines. Au-delà des Pyrénées, on invoque également « la bureaucratie étouffante générée par les règlementations européennes » et l’on dénonce aussi « les concurrences déloyales qui menacent la viabilité de milliers d’exploitations agricoles. ». Décidément, les institutions européennes, totalement déconnectées du réel, sont une machine à broyer les hommes et les peuples.

18:56 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 21 janvier 2024

Italie : la Cour de cassation estime que le « salut fasciste » n’est pas un délit dans le cadre d’une commémoration

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Source Le nouveau Présent cliquez ici

Alors qu’elle se déroule depuis de très nombreuses années, dans les mêmes conditions, sans le moindre incident, la commémoration romaine de la tragédie d’Acca Larenzia a cette année suscité de très nombreuses réactions scandalisées dans le monde politico-médiatique international, sans doute dans le but de tenter d’embarrasser le gouvernement de Giorgia Meloni.

Chaque année, en effet, des centaines de militants de la droite radicale italienne se réunissent le 7 janvier, à Rome, pour honorer la mémoire de trois jeunes militants du MSI assassinés en 1978, au cours des tragiques « années de plomb ».

Franco Bigonzetti et Francesco Ciavatta, âgés de 20 et 18 ans, ont été assassinés devant le siège du Mouvement social italien via Acca Larenzia, dans le quartier de Tuscolano par des militants d’extrême gauche. Stefano Recchioni, 20 ans, lui, a été tué quelques heures plus tard par un capitaine des carabiniers au cours d’affrontements avec la police lors d’une manifestation organisée sur le lieu de l’attentat, la situation ayant dégénérée après qu’un policier a jeté sa cigarette dans la flaque de sang entourant l’une des victimes.

Cette année, étrangement, les images de la commémoration ont fait le tour de la planète, les médias redoublant de propos horrifiés et scandalisés, semblant découvrir un événement pourtant traditionnel à Rome, laissant par ailleurs penser que sa tenue et son ampleur résulteraient de la récente prise de pouvoir de Giorgia Meloni et de son parti toujours qualifié de « post » ou « néo » fasciste malgré tous les gages donnés par la présidente du Conseil italien pour se dédouaner de cet héritage. Au coeur de la polémique, les « saluts romains » effectués par les participants à l’énonciation du nom de chacune des victimes de la haine d’extrême-gauche. Une gestuelle traumatisante pour les éditorialistes de gauche, hurlant au retour de «la bête immonde» et des «heures les plus sombres » de l’histoire. Pour toutes ces belles âmes, il convenait de toute urgence de mettre en place une répression implacable contre ces jeunes hommes et femmes qui venaient, dans un silence religieux et sans la moindre violence, honorer la mémoire de trois jeunes militants victimes de lâches assassins qui n’ont jamais été retrouvés ni évidemment condamnés.

Las, la Cour de Cassation italienne, réunie en urgence face au psychodrame médiatique, a estimé que le « salut fasciste » n’était pas un délit dans le cadre d’une commémoration et qu’il ne pouvait susciter des poursuites pénales que s’il était lié à une volonté de refonder le parti fasciste.

Pour CasaPound Italia, le mouvement organisateur de la cérémonie : « la décision de la Cour de cassation est une victoire qui met enfin un terme à une série d’accusations et d’indignes polémiques qui ont éclaté après la commémoration d’Acca Larenzia ».

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jeudi, 18 janvier 2024

Espagne, un homme arrêté en Colombie impliqué dans l’attentat contre Alejo Vidal-Quadras, l’un des fondateurs de Vox.

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Michel Festivi 

L’enquête confiée au Juge espagnol de l’Audience national Francisco de Jorge et au Commissariat général d’information de la Police judiciaire de Madrid semble avancer. Un Vénézuélien a été appréhendé, ce mardi 16 janvier, en Colombie. Il s’agit d’un dénommé Greg Olivier Higuera Marcano, alias « Maquia ». C’est cet homme qui aurait été chargé de procurer la moto, une BMW C650GT, de couleur noire qui a été utilisée par le tireur, le 9 novembre dernier, pour servir à cet attentat.

Cette moto avait été retrouvée, en banlieue de Madrid, à Fuenlabrada, à moitié calcinée seulement. Cela, outre les images des caméras situées sur le lieu du tir, rue Nuñez de Balboa, avaient permis aux policiers de remonter la filière.  Maquia avait quitté l’Espagne pour se rendre en Colombie, où il a été arrêté.

On sait que c’est un franco-tunisien, Mehrez Ayari, qui a appuyé sur la détente de l’arme qui avait gravement blessé l’ex président de Vox et du PP en Catalogne. Maquia et Mehrez Ayari ont un lourd passé judiciaire, et s’étaient connus alors qu’ils accomplissaient une peine de prison en Italie selon les informations du Journal El Español. Pour l’instant, quatre personnes ont été appréhendées, ce Vénézuélien, Naraya Gomez qui avait loué à son nom la moto fournie par Maquia, sa compagne et le franco tunisien, toujours en fuite. Seul Naraya Gomez est en détention provisoire, la presse espagnole souligne qu’il est chiite.

Vidal Quadras a toujours affirmé à la Police qu’il avait reçu les mois précédents, des menaces de la part du régime iranien, suite à des articles où il soutenait l’opposition au Régime des Ayatollahs. Néanmoins, les autorités policières et de justice semblent être sceptiques vis-à-vis de cette piste, compte tenu notamment des multiples erreurs commises par le commando, ce qui ne correspond pas au professionnalisme des sicaires du Vevak, dépendant du ministère du renseignement et de la sécurité militaire d’Iran, comme le souligne El Español.   

Un chose apparaît certaine, toute la lumière est loin d’avoir été faite encore, et l’arrestation du tireur apparait comme indispensable pour établir les mobiles et la vérité des faits dans cette ténébreuse affaire, qui reste à suivre.

11:29 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |