lundi, 11 mars 2013
Chronique de la France asservie et résistante...
Robert SPIELER.
RIVAROL N° 3084
du 8 mars 2013
ARNAUD Montebourg a été violemment mis en cause par Maurice M. Taylor, le fabricant américain de pneus Titan International. Entre autres amabilités, ce dernier avait accusé les ouvriers français d’être trop chers et de « ne travailler que trois heures par jour ».
COCA-COLA À LA RESCOUSSE DE MONTEBOURG
Christian Farabet, le PDG de Coca-Cola Entreprise, qui fabrique en France ce breuvage d’un enracinement avéré, vient d’écrire au ministre. Rien à dire. C’est beau : « Nous sommes particulièrement sensibles au fait que vous ayez souligné à cette occasion (la polémique) la solidité des liens historiques de collaboration (avec des entreprises internationales), au premier rang desquelles Coca-Cola. » Coca-Cola, qui ne doute de rien, poursuit : « Le “made in France” a toujours été au cœur de notre stratégie. » Et Farabet de préciser : « Profondément convaincus de la responsabilité sociétale qu’implique le fait de produire en France, nous souhaitons aujourd’hui participer encore plus activement à la promotion de l’attractivité du territoire français auprès des entreprises étrangères ainsi qu’à leur soutien. » En voici un très grand numéro de lèche-bottisme ! Les multinationales américaines sentent qu’un vent mauvais risque de souffler sur elles. Du coup la présidente de General Electric France et responsable de la chambre de commerce américaine de Paris y est aussi allée de son petit couplet, tendance cirage de pompes. Elle vient de déclarer qu’« on ne parle pas d’un pays, d’un gouvernement, d’une personne en s’exprimant de la sorte », ajoutant : « Je ne voulais pas qu’il y ait un amalgame entre les propos de M. Taylor et ce que vivent les 4 200 entreprises américaines présentes en France. » On n’est jamais trop prudent…
VALLS ET L’ISLAM
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, vient d’accorder une interview à La Libre Belgique. Au sujet de l’islam, il déclare que « l’islam est devenu en quelques années la deuxième religion de notre pays, avec quatre à six millions de Français ou de citoyens résidant en France, de confession musulmane. Nous comptons entre 2200 et 2300 lieux de culte ». Et Valls de rajouter : « Il y a très peu d’exemples dans l’histoire de l’humanité où en si peu de temps une religion a pris son essor dans un pays. » Oui, mais qu’en est-il des violences que propage l’islam ? Houlà ! Alerte ! Ça devient scabreux ! Valls, qui s’était autorisé un petit mais très dangereux dérapage, revient dans le droit chemin : « Il faut que l’islam puise dans son histoire, dans ses valeurs, pour combattre ce radicalisme et cette violence qu’une minorité porte ». Croit-il à ce qu’il dit ? Si oui, c’est un imbécile, si non, c’est un cynique…
EN FRANCE, NOUS AVONS NOTRE COMIQUE : FRANÇOIS HOLLANDE !
En Italie, ils ont leur Coluche national, Beppe Grillo, qui vient de rafler le quart des voix aux élections législatives. En France, nous avons un comique de première grandeur, surnommé même par ses amis « Monsieur petites blagues ». Il est vrai que François Hollande est d’une finesse et d’un humour époustouflants. Lors de sa visite au Salon de l’agriculture, le président de la République a répondu à une petite fille qui lui demandait où était Nicolas Sarkozy : « Ah ben, tu ne le reverras plus ». Remarquez qu’il aurait pu répondre qu’il était en prison pour pédophilie et l’inviter à lui rendre une visite, mais Hollande pratique la petite blague, pas la grosse… Nathalie Koscisco-Morizet a derechef exprimé son indignation, estimant que « ça n’a pas sa place dans la bouche d’un Président de la République ». Nicolas Sarkozy a lui-même estimé que « c’était tout petit ». L’ancien ministre Luc Chatel remporte la palme de l’humour quand il déclare, faisant référence aux scores du comique Beppe Grillo en Italie (25 %) : « En France, on a un comique qui a fait 51 % »…
AIDEZ DELANOË À RÉNOVER LE CHAMPS-DE-MARS !
Delanoë s’était plaint des dégradations subies par les pelouses du Champs-de-Mars, suite à la manifestation des opposants au mariage homosexuel. Du coup, il avait envoyé une facture de 100 000 euros à la Préfecture de police de Paris, qui avait autorisé le rassemblement. Du coup, certains se sont énervés avec humour, appelant les citoyens à envoyer à Delanoë des chèques afin qu’il puisse rénover sa pelouse. Des chèques de 10 centimes d’euros… Il en a reçu déjà 9 000, et les chèques continuent à arriver. Le pauvre chéri devient plaintif : « Il faut que je leur envoie un récépissé, je ne sais pas comment je vais faire, puisque cela ma coûtera plus cher en timbres que ce que j’ai reçu. » Ça lui fera les pieds.
“PLUS UN SEUL PUTAIN DE MINISTRE DE CE GOUVERNEMENT DE MERDE” À LYON !
La candidature de la ville de Lyon n’a pas été retenue pour accueillir la future Cité de la gastronomie. Du coup, le maire socialiste, Gérard Collomb, est fou de rage, ses amis du gouvernement ne l’ayant absolument pas soutenu. Du coup, il explose : « Je ne veux plus voir à Lyon un seul putain de ministre de ce gouvernement de merde. » Ce n’est pas la première fois que Collomb s’énerve contre Hollande et Ayrault. Il avait déjà évoqué « un problème de lisibilité de l’action du gouvernement » au sujet du non-cumul des mandats, projet dont il est un opposant farouche et avait aussi dénoncé « un problème de ligne et de pédagogie » de la part des dirigeants, « qui contribue à nous enfoncer dans la crise. » Si Hollande l’avait nommé ministre, nul doute qu’il « fermerait sa gueule », pour reprendre l’expression de Chevènement…
ENCORE UN RABBIN AYANT DES SOUCIS AVEC LA PÉDOPHILIE
Le rabbin est directeur de l’école juive orthodoxe Beth Hanna, un établissement pour garçons du 20e arrondissement de Paris. La brigade de protection des mineurs s’occupe de son cas. Motif : « non dénonciation d’atteintes sexuelles sur mineurs de 15 ans ». Le religieux a soigneusement couvert les agissements pédophiles d’un surveillant. Le rabbin, membre de la communauté Loubavitch, a non seulement évité d’informer la police comme il en avait l’obligation, mais a aussi fait pression sur les familles, afin qu’elles gardent le silence. L’objectif était de « préserver (à tout prix) l’honneur de la communauté ». Les media ont-ils évoqué cette affaire ? Absolument pas. Imaginons une seule seconde qu’elle ait mis en cause un prêtre catholique et un établissement chrétien.
Vous imaginez les couinements ?
DIEUDONNÉ PERSÉCUTÉ (SUITE)
Il est prévu que Dieudonné se produise à Bordeaux, le 4 avril prochain. Quoi ? Comment ? Alerte ! Les nazis sont de retour ! La Licra s’étrangle d’émotion (on s’étrangle facilement d’émotion chez ces gens-là, notez-le). Elle vient bien entendu d’écrire au maire de Bordeaux pour lui demander d’interdire le spectacle. Il ne saurait être question qu’un élu (Juppé, en l’occurrence) « puisse recevoir dans une salle qui lui appartient une personne qui clame son antisémitisme » (clamer, toujours les grands mots…) Et hop, une petite piqure de rappel pour Juppé, au cas où il n’aurait pas bien compris : pas question de tolérer pareil spectacle « compte tenu du passé judiciaire de Monsieur Dieudonné M’Bala M’Bala ». Avez-vous noté, au fait, qu’ils aiment bien nommer Dieudonné, M’Bala M’Bala ? Cela fait sans doute dans leur esprit un peu anthropophage. Et la Licra de rappeler à Alain Juppé qu’il est membre de son comité d’honneur. Au cas où il l’aurait oublié… Juppé a décidé courageusement de consulter. On ne sait pas trop qui il consulte, mais il consulte. Peut-être consulte-t-il d’autres personnalités régionales qui font, à l’instar de Juppé, partie du comité d’honneur de la Licra : citons Alain Rousset, président du conseil régional d’Aquitaine, député et président de l’Association des Régions de France ou Philippe Madrelle, Président du Conseil général de la Gironde ? L’excellent Robert Ménard écrit sur son site Voltaire.fr « Et si on fichait la paix à Dieudonné ? » Oui, si on lui fichait la paix… Et si c’est gens-là nous fichaient enfin la paix ? Robert Ménard rappelle qu’aux Etats-Unis, on a vu des militants des Droits de l’homme défiler en revendiquant le droit du… Klu Klux Klan de défiler. On est en droit de critiquer la société américaine, mais reconnaissons que là-bas, la liberté d’expression n’est pas un vain mot, contrairement à la France…
DE MIEUX EN MIEUX : VOICI DU COCHON ET DU CHEVAL DANS LE KEBAB
Les Turcs sont très attentifs au scandale de la viande bidouillée. Que trouve-t-on, au fait dans les döner kebab, ces kebabs qui tournent autour d’une broche, et censés être fabriqués à base de viande de mouton ? Réponse : sur une vingtaine de points de vente suisses, plusieurs contenaient du cheval et même du porc. Idem en Allemagne où 7 % des döner contiendraient du porc. Pas de soucis cependant pour nos amis musulmans. La plupart de ces échoppes affichent un certificat halal. A noter, selon le quotidien turc Milliyet, que l’Allemagne produit environ 400 tonnes de döner par jour ! Combien de tonnes de cochon dans ces döner ? On ignore les chiffres exacts !
CONSTERNANT CONFUSIONNISME AU FRONT NATIONAL
Le 7 avril, aura lieu en Alsace un référendum en faveur de la fusion des deux petits départements alsaciens et du Conseil régional. Il s’agit là d’une mesure de bon sens, visant à réaliser des économies d’échelle et à renforcer le poids de l’Alsace face à la technocratie parisienne. Une immense majorité d’Alsaciens, de gauche, de droite, écologistes ou identitaires, adhère à cette idée de bon sens. Tous voteront en faveur du projet qui ne pourra cependant être retenu que si la participation est suffisante (Il faut que 25 % des inscrits s’expriment pour le “oui”). Ce n’est pas forcément gagné… Quelle est la position du FN ? Il vote non au prétexte ridicule qu’il faut « sauver l’identité et la souveraineté de la France » et qu’il s’agirait d’« un projet autonomiste et d’une perte de souveraineté nationale ». L’argument est grotesque, monstrueusement absurde. D’autant que j’ai bien connu le FN alsacien, y compris bien des années après mon départ. J’ai connu les dirigeants du FN qui se « déguisaient en Alsaciens » pour les BBR ou les fêtes locales, qui se voulaient les plus ardents défenseurs de l’identité alsacienne. Un de nos amis rivaroliens, Etienne S., catholique intransigeant et national convaincu, l’inverse d’un supposé autonomiste, m’écrit ces mots pleins de colère : « J’hésitais un peu sur ce que j’allais voter le 7 avril, imaginant que cette régionalisation-là n’était peut-être pas idéale, voire quelque peu “usine à gaz”… Maintenant, je n’hésite plus. L’argument du FN me convainc définitivement de voter OUI ! Mieux vaut une régionalisation qui reste imparfaite, plutôt que le jacobinisme. Le FN est devenu le meilleur défenseur de l’héritage de la Révolution française. »
L’ARROGANCE DU CRIF ET DE LA LICRA
Immense émoi du CRIF suite à des incidents provoqués par des supposés skins et “nazillons” (dixit l’officine) à l’occasion du match de Lyon avec Tottenham. Tottenham aurait la réputation d’être un club juif, au prétexte que son propriétaire s’appelle Lévy. Le CRIF ne trouve rien de plus intelligent à dire que : « Le nombre de ces soi-disant supporters nazis est inquiétant. » La LICRA (encore elle !) a depuis longtemps tiré le signal d’alarme sur les dérives antisémites dans le sport, notamment le football. Il paraît que dans deux pubs du Vieux Lyon (deux, pas trois), des supporters de Tottenham, supposés juifs, forcément juifs, ont été violemment agressés à coups de saluts olympiques, c’est-à-dire nazis, forcément nazis. Les sites du CRIF et de la LICRA posent cette question effrayante, mais ô combien pertinente : « Faut-il attendre un mort pour mettre hors d’état de nuire ces groupuscules ? » Dieu merci, disent les sites, « ces jeunes sont aujourd’hui bien identifiés, grâce au travail rigoureux des forces de l’ordre. (Mon Dieu, qu’ils sont lèche-bottes et dénonciateurs !) » A propos de dénonciation, ne souriez pas. L’heure est grave. Car, selon la Licra, le club lyonnais n’a pas su « prendre de décision courageuse et sans concession », contrairement au PSG. Du coup, l’officine qui ne doute absolument de rien, a demandé (c’est-à- dire exigé) un rendez-vous au patron de l’O.L., Michel Aulas, et puisque là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir, aussi, tant que nous y sommes, au Maire de Lyon et au Préfet de Police. Mais lisez cette chute grandiose : « La Licra estime aujourd’hui indispensable de mettre ces groupuscules néonazis hors de nuire que ce soit dans les stades (?), dans les Universités (?), dans les établissements scolaires (?), au Conseil régional (?), ou lors de manifestations culturelles (?) ». Et nous ? Nous demandons la dissolution de toutes les officines anti-françaises et anti-européennes !
FINI VIRÉ DU PARLEMENT ITALIEN !
En voici une bonne nouvelle ! Gianfranco Fini, ancien fasciste, puis post-fasciste, puis anti-fasciste, puis on ne sait plus trop, membre du parlement durant trente ans et président du parlement sortant vient d’être viré du parlement. Le tsunami créé par le parti de Beppe Grillo, ne lui a laissé aucune chance. Tant mieux ! Il ne méritait que notre mépris…
19:54 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Jeudi soir, au Local :

18:13 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) |
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RAPPEL : dimanche 24 mars, TOUS à Paris !
16:11 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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QUAND LE MONDIALISME PASSE, L’EMPLOI TREPASSE !
Pieter Kerstens
Il y a déjà 15 ans, en mars 1997, la fermeture brutale de l’usine Renault à Vilvoorde en Belgique avait vu se profiler le consensus politique du lobby mondialiste. Depuis, le groupe Général Motors, Ford, Peugeot-Citroën ou Renault ont multiplié les fermetures de sites de fabrication et ce n’est pas terminé, étant donné que sur une centaine d’unités de production automobile en Europe, plus de 40 sont en surcapacité depuis de longs mois.
Pour les élites politiques, il ne s’agit pas de vilipender la fermeture d’une usine, mais bien de stigmatiser hypocritement la manière inélégante, sans référence au monde ouvrier, des patrons de ces marques automobiles, MM Varain, Goshn & C°.
N’oublions pas que depuis de très nombreuses années, les chefs d’Etats ou de gouvernements, les Chirac, Dehaene, Prodi, Zapatero, leurs copains de la Commission Européenne et leurs successeurs, ont été les complices d’une politique d’ensemble qui s’est traduit par de larges et drastiques suppressions d’emplois, ainsi que par une atomisation des marchés nationaux au sein d’une conjoncture mondiale toujours plus contraignante. Mais ce que ces valets du Nouvel Ordre Mondial ont réussi à nous cacher pendant des décennies éclate au nez et à la figure des peuples européens maintenant que la crise affecte profondément les familles et les structures de nos économies : le village mondial est une chimère et l’Organisation Mondiale du Commerce (ex-Gatt) l’instrument du bradage de produits de mauvaise qualité vendus à vil prix…dont le résultat est le chômage en Europe !
Semaine après semaine, mois après mois, les travailleurs se rendent compte que « l’Europe du bien-être et de la prospérité », vantée par les charlatans qui nous gouvernent depuis plus de 30 ans, n’est qu’un vaste leurre et bien évidemment que notre avenir et celui de nos enfants sera loin d’être rose. Bien au contraire, ces imbéciles aux commandes s’obstinent à gaspiller les deniers publics dans de fumeuses politiques « sociétales » et de « solidarité » afin de capter le vote de clients/électeurs qui seraient redevables de ces prébendes, pour les maintenir plus tard dans leurs fonctions rémunératrices.
Pour ces saltimbanques de la gestion à courte vue, l’austérité ou la rigueur sont des anathèmes, des « provocations », des « insultes » aux travailleurs, bref en d’autres termes, inadéquats et impensables pour redresser la barre des finances publiques mises à mal par leur faute. Pourtant, ce sont quand même ces pourriticards et ces socialauds-humanistes qui ont conduit nos économies au fond du gouffre financier où nous sommes aujourd’hui. Ils ont et ont toujours eu la faculté d’imposer, à temps, des mesures drastiques et certes impopulaires, mais indispensables au redressement des entreprises nationales ou européennes.
Il n’est pas trop tard pour tenir un langage de vérité ni de sauver l’essentiel des structures sociales dans les pays européens, encore faudra-t-il trouver un certain courage politique pour éviter une catastrophe. En effet, peut-on refuser l’austérité pour favoriser la facilité ?
En 1860, Abraham Lincoln déclarait devant le Congrès américain : « Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur. Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche. Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez. »
16:01 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Mort d'Hugo Chavez : la réaction du Réseau France Nationaliste
15:28 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Un hommage à Jean-Marie Bastien-Thiry
00:04 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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dimanche, 10 mars 2013
Les fumeurs crèvent, les buralistes aussi !
Nicolas Gauthier
Boulevard Voltaire cliquez ici
Eh bien voilà, une fois de plus, quand on ne sait plus quoi faire, on tape sur les fumeurs. Et encore de nouvelles taxes, pour notre bonheur, paraît-il. Car les fumeurs coûtent cher à la Sécu : il faut bien les soigner. À ces statisticiens du dimanche, on rétorquera que les fumeurs étant censés mourir avant les non-fumeurs, au moins renflouent-ils les caisses de retraites dans lesquelles ils auront tant versé sans avoir eu le temps de passer au guichet des fifrelins.
D’un point de vue plus pragmatique, qu’implique la flambée du coût des clopes ? Nos buralistes frontaliers mettent la clef sous la porte, la cigarette étant singulièrement moins taxée en Belgique, en Espagne, en Suisse et quasiment partout ailleurs sur le Vieux continent. Et cela ne va pas s’arranger : alors qu’il est actuellement interdit de ramener en France plus de cinq cartouches de cigarettes d’un autre pays de l’Union européenne, l’interdiction pourrait bientôt être levée.
Et je ne parle pas de la contrebande : les cousues qu’on nous vend désormais sous le manteau dans les quartiers mal famés de nos grandes villes, contiennent de moins en moins de tabac et de plus en plus de saloperies. Le crime organisé s’engouffre dans ce fructueux business, bien moins risqué que celui consistant à refourguer de la dope et qui peut vous valoir quelques décennies de prison ; alors que pour trois cartons de cigarettes de contrebande…
D’ailleurs, à propos de dope ? Vous voulez la liste des journalistes, sportifs, artistes qui s’en mettent à tel point dans le pif que dès qu’on leur tape sur l’épaule, leurs souliers deviennent tout blancs ? On ne dira rien, parce que les gens font ce qu’ils veulent faire. C’est le concept de la liberté de tout un chacun, concept de plus en plus dévalué au fur et à mesure qu’on le brandit, tel un étendard, pour mieux s’en faire un torche-cul.
Moi, je fume et, jamais au grand jamais, n’ai emmerdé les non-fumeurs, pour la simple raison qu’ils ne m’ont jamais dérangé. Je fume comme Georges Pompidou, le général de Gaulle, Pierre Laval, Jacques Prévert, Eric Clapton, Alain de Benoist, Benoît Rayski, l’amiral Tojo, Jacques Prévert, Jean Gabin, Sacha Guitry, Jacques Tati, Jean-Paul Sartre et Marcel Pagnol. Je fume comme Serge Gainsbourg. Le tabac tue lentement ? Ça tombe bien, je ne suis pas pressé.
Ces lignes écrites, je vais m’en rallumer une.
12:11 | Lien permanent | Commentaires (0) |
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SONDAGE : les Autrichiens souhaitent un «homme fort» à la tête de leur pays...
Sources 20 minutes et Reuters cliquez là
Etrange parfum de nostalgie en Autriche. Trois Autrichiens sur cinq souhaitent qu'un «homme fort» dirige leur pays et 42% pensent que les choses n'étaient pas si mauvaises sous Hitler, à en croire un sondage rendu public ce vendredi par le journal Der Standard.
Ce sondage de l'institut Market, réalisé à l'occasion du 75e anniversaire, la semaine prochaine, de l'Anschluss (le rattachement de l'Autriche à l'Allemagne en 1938), montre que 61% des personnes interrogées, et surtout les personnes âgées, verraient d'un bon oeil l'accession d'un «homme fort» à la tête du pays.
Dans un précédent sondage réalisé en 2008, un cinquième seulement des sondés se disaient favorables à «un homme fort qui n'ait pas à se soucier d'un parlement ou d'élections», rappelle le journal. Dans le dernier sondage, 53% pensent que l'Anschluss a été voulu par l'Autriche en 1938 et 46% que l'Autriche en a été la victime. Seuls 15% des sondés estiment que l'Autriche aurait dû résister à cette annexion. Last but not least, 42% des personnes interrogées estiment que «tout n'était pas mauvais sous Hitler», alors que 57% ne voient aucune bonne chose réalisée sous le IIIe Reich.
11:46 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Samedi 23 mars : conférence sur le "vivre ensemble" à La Main d'Or...
11:45 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Nicolas Bays : député socialiste, humoriste décalé et provocateur cathophobe !
Yves Darchicourt
Il est des politicards qui n'arrivent à faire parler d'eux qu'en donnant dans la plus fangeuse provocation possible. Nicolas Bays, élu socialiste de Liévin (Pas de Calais), probablement titillé par un irrépressible besoin de sortir de la masse anonyme des godillots au service de François le Normal, mais ne bénéficiant sans doute ni de la finesse dans la réflexion, ni de la verve tribunesque, nécessaires à l'affirmation d'une forte personnalité politique, est sans doute de ceux-là.
L'homme avait déjà fait dans le distingué en posant publiquement abouché avec un de ses collègues du Palais-Bourbon, un baiser baveux cencé - au second degré et avec humour paraît-il - manifester sa solidarité avec le juste combat des invertis aspirant au mariage. Et bien, le petit Nicolas vient de récidiver dans ce qu'il a appelé l'humour déclalé en publiant - ou plutôt en tweetant - un montage des plus scandaleux pour les catholiques, ignoblement attentatoire au Sacrement de l'Eucharistie et digne des plaisanteries rigolardes de fin de banquet d' amicale laïque ou d'un raout éthylisé de frères trois points. Le pire est encore que l'homme - qui se garderait bien par ailleurs de faire de l'humour avec les croyances et pratiques du judaïsme ou de l'Islam - s'est dit étonné et choqué par les réactions haineuses suscitées par cette provocation, avant fort prudemment - courage fuyons - de supprimer l'ignominie.
On ne sait pas trop ce que l'olibrius à 0% de matière grise prépare pour continuer à s'affirmer, on peut imaginer un numéro de chippendale au milieu des Femen ? Au point où est tombée leur République...
02:20 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) |
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samedi, 09 mars 2013
L'extrême droite traque le violeur de Lyon 8e : la police ne veut pas de milice
Lyon capitale cliquez là
Alors que le GUD, syndicat étudiant, affirme organiser des patrouilles depuis mi-février afin d'interpeller le prédateur sexuel, la sûreté départementale précise que des rondes armées ou des contrôles d'identité sont illégaux. En revanche, l'interpellation d'un malfaiteur en flagrant délit relève du "comportement citoyen".
"Traque contre le violeur". Le syndicat étudiant d'extrême droite, le GUD, se mobilise contre le prédateur sexuel du 8e arrondissement. Les opérations auraient commencé, à en croire les réseaux sociaux, à la mi-février. En plus d'improviser des patrouilles à la nuit tombée, le GUD Lyon a tracté dans le centre-ville afin de mettre en garde les Lyonnais.
Interrogé jeudi par nos confrères du Progrès, le directeur de la sûreté départementale n'a pas mâché ses mots, rappelant que "dans ce pays, les milices n'existent pas". "Si certains de ces individus pensent se substituer aux policiers, ils en subiront les rigueurs de la loi", a-t-il ajouté, affirmant qu'il n'a "pas besoin de guignols pour assurer la sécurité".
"Nous n'avons pas remarqué d'équipes constituées, mais on ne va pas non plus les traquer, nous a expliqué ce jeudi un responsable de la sûreté départementale. S'ils se baladent dans la rue et qu'ils interpellent le criminel en flagrant délit, c'est un comportement citoyen – un devoir pour les forces de police et un droit pour les citoyens. S'ils se baladent armés, ou s'ils procèdent à des contrôles d'identité dans la rue, là, ils vont avoir des ennuis."
13:31 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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PV : RAS LE BOL DU RACKET DES AUTOMOBILISTES !

Nicolas Gauthier
Boulevard Voltaire cliquez ici
En France, il y a désormais quelques millions d’ennemis publics numéro un. Ce sont les automobilistes, citoyens d’autant plus dangereux qu’ils peuvent cumuler les déviances, apéro et pinard, porto et cigare. Des serial killers en puissance, on vous dit.
À défaut de pouvoir tous les mettre en prison, au moins peut-on les rançonner jusqu’au trognon, les peler jusqu’à l’os. Ainsi, pour financer ce « Grand Paris » dont on nous bassine depuis des décennies sans véritablement nous dire ce qu’en seront les contours futurs, allons-y pour le racket des automobilistes : le PV de stationnement parisien devrait passer de 17 à 35 euros.
C’est une idée de Denis Baupin, gourou écologiste à la mairie de Paris et, de fait, une idée parfaitement écologiste. C’est-à-dire une idée péremptoire et coercitive, n’ayant strictement rien à voir avec l’écologie authentique, celle d’un René Dumont ou des théoriciens de la décroissance, par exemple.
Car Denis Baupin a les moyens de vivre à Paris. Et comme tout bon Parisien, ne conduit pas : dans la capitale, marche à pieds, métro, bus et taxis suffisent ; parole d’ancien parisien. Mais les autres, les étrangers de banlieue ou des « quartiers » ? Quand ils doivent, pour leur travail ou leurs loisirs, monter à la ville, commence l’ascension du Golgotha. Entre Velib’ et Autolib’, les places leur sont chichement comptées. Ajoutez les places réservées aux handicapés, invalides de guerre, livreurs et autres convoyeurs de fonds, sans oublier les potelets, sortes de sex toys encombrant les trottoirs parisiens.
Pour se garer donc, deux solutions : des parkings qui vous coûtent un avant-bras la demi-heure, ou de l’aléatoire à l’arrache. Bien sûr, on peut toujours mettre des sous dans le parcmètre, sauf qu’aujourd’hui, ce n’est plus possible. Why ? Because qu’avant, nos chers petits Roumains travaillaient le bidule à la perceuse, juste histoire de récupérer la menue monnaie pour le compte de réseaux organisés. La municipalité aurait pu neutraliser lesdits réseaux, elle a opté pour le paiement par carte, laquelle vaut un autre avant-bras chez le buraliste du coin. On se gare donc comme on peut.
Comme le banlieusard, le bouseux, avant d’arriver au Graal, soit une place libre, a dû rouler comme il pouvait, contrôlé par des radars fixes ou mobiles, en attendant la nouvelle génération de radars embarqués. Faisant gaffe à ne pas oublier de mettre le clignotant au troisième rond-point en moins de deux cents mètres, d’avoir son gilet jaune à l’avant, son triangle orange à l’arrière et son éthylomètre entre les deux. Malheur à lui si les enfants sont mal sanglés dans leurs sièges ressemblant de plus en plus à des capsules spatiales, si les pneus qu’il n’a pu changer, faute de sous, sont trop lisses ou s’il manque, dans le coffre, la boîte à ampoules de rechange. Racketté à tous les étages, il devra de plus endurer les leçons de morale de gendarmes à l’esprit aussi délié qu’une corde à nœuds.
Après, on s’étonnera que tant de Français en soient réduits à rouler sans permis… Des compatriotes que les médias nous présentent comme des assassins, confondus, volontairement ou pas avec ces voyous ivres morts et chargés d’autres substances qui, au volant d’un 4X4, ont volontairement explosé une voiture de policiers après avoir franchi un barrage de nuit.
Mais les autres gens, les honnêtes gens, s’ils enfreignent la loi, c’est avant tout pour pouvoir continuer de travailler et de se nourrir. Ce ne sont pas des députés ayant toute aise de voter des lois liberticides ; ils s’en foutent, roulant en voitures de fonction avec chauffeur. Ce ne sont pas des Parisiens non plus : ils travaillent juste, car sans voiture, infirmières, ambulanciers et artisans, sans compter les simples mères de famille qui parfois roulent vite pour aller chercher les enfants à la crèche ou chez la nourrice, c’est le chômage garanti ; et la misère qui va avec.
Heureusement, il existe encore des esprits, à la fois libres et sensés, qui luttent contre la dinguerie ambiante. Au rang de ces derniers, la Ligue de défense des conducteurs. C’était l’occasion ou jamais de saluer ici leur action, laquelle nous rappelle opportunément qu’il y a encore des Français refusant de se faire tondre. Bref, que nous ne sommes pas encore tous des moutons.
Pour en savoir plus : liguedesconducteurs.org
10:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Dimanche soir, Méridien zéro...

Méridien zéro RBN cliquez ici
10:13 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Franck Abed reçoit avec Mathis Cardet, auteur de "L'éffroyable imposture du rap" :
L'éffroyable imposture du rap, Mathias Cardet, Editions Blanche, 14,50 €
10:02 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) |
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vendredi, 08 mars 2013
Occupation du siège des Fem'haines à Paris par des courageuses militantes du Renouveau français...
19:09 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Montpellier : la Ligue du Midi s'oppose à l'inauguration d'une statue de Mao...
12:07 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Samedi 23 mars : Jacques Vergès à la Librairie Contretemps...

Librairie Contretemps cliquez ici
Le Bouquins de Synthèse nationale
sont en vente à la Librairie Contretemps
11:51 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Anvers : le Vlaams belang s'oppose à l'ouverture d'un supermarché halal...
Source Lionel Baland cliquez là
Belgique. Flandre. Anvers. District de Merksem. Le Vlaams Belang a conduit une action contre l’arrivée d’un supermarché halal à Merksem. Une vingtaine de cadres du parti, parmi lesquels Filip Dewinter, Anke Van dermeersch et Jan Penris, ont récolté des signatures sur le marché de Merksem contre l’ouverture du supermarché « Tanger ». Le groupe s’est ensuite rendu à l’endroit où le commerce doit être édifié. Le parti va également s’opposer au sein du Conseil municipal d’Anvers et au sein du Conseil de district de Merksem à cette implantation.
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Maintenant, vous pouvez lire "Salut public", le mensuel solidariste, en ligne :
Il vous suffit de cliquer ici
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Prochain dîner chez Les Ronchons, jeudi 14 mars : Bruno Gollnisch (FN)...
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Samedi midi, sur Radio Courtoisie...
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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

3,50 €, chez votre marchand de journaux
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Paris, ville cosmopolite : un député socialiste propose un carnaval de la « diversité » !
Source Contreinfo.com cliquez ici
Via Terre et peuple Poitiers cliquez là
La ville de Paris est en quête d’identité : comment insuffler dans le « Grand Paris », qui est un territoire neuf créé à partir de collectivités existantes (ville, communautés de communes, agglomérations), un embryon d’identité commune ?
Hé bien Jean-Marie Le Guen, député socialiste du 13è arrondissement, semble avoir trouvé une solution. Et il la développe sur un site internet qu’il anime, dédié à la problématique du Grand Paris.
Ainsi, pour « mettre en valeur la diversité du Grand Paris« , le député d’extrême gauche propose un « carnaval annuel de toutes les cultures« , qui serait,une « vitrine d’un Paris ville-monde qui se partage, s’échange, et s’enrichit de ses différences« . Sur twitter, l’élu poste ainsi : « Je propose l’organisation d’un carnaval du GrandParis où toutes les cultures s’exprimeront dans un moment de cohésion et de partage »…
Il n’y a qu’un malheur : c’est qu’il existe déjà une culture française. Qu’une difficulté, c’est que la ville de Paris n’est pas vierge de coutumes, de codes et de traditions. Et donc un constat qui s’impose : l’étranger qui arrive à Paris est de facto héritier d’un tissu qu’il n’a pas contribué à fabriquer, mais dont il devient alors tributaire. Car Paris, Monsieur Le Guen, n’est pas un immense terrain vague où toutes les communautés étrangères seraient invitées à venir camper à leur guise. Paris n’est pas davantage une auberge espagnole. Et de ciment social, il n’y a en a qu’à condition que l’on admette des codes communs, ceux qui ont été sécrétés par l’histoire, laquelle a fait de nous des débiteurs.
Monsieur Le Guen, personne ne vous a investi pour créer, ex nihilo, une nouvelle société parisienne.
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jeudi, 07 mars 2013
Un appel de 10 avocats européens en faveur de la paix en Syrie :
Voici bientôt deux ans que les pouvoirs publics et les médias occidentaux dirigent un concert d’accusations contre le Chef légal et légitime de l’Etat syrien, contre son gouvernement et contre l’armée de son pays. Ils cherchent ainsi à faire passer la victime pour le coupable, comme ils l’ont fait en Libye, comme il l’avaient fait précédemment pour d’autres Etats libres et indépendants. Car des bandes armées illégales, plus ou moins organisées, venues pour certaines de l’étranger, sèment la terreur en Syrie. Quoi de plus normal, pour le régime légal d’un pays, que de combattre une rébellion avec sa police et son armée ? Au regard des principes élémentaires du droit public, seuls garants d’une paix relative entre les nations, ceux qui sont à la tête d’un Etat n’ont-ils pas précisément pour premier devoir de protéger leur population des agressions intérieures et extérieures ? Le maintien de l’ordre n’est-il pas la première mission de l’Etat ? Que feraient les gouvernements de nos pays, si une partie de leur population prenaient les armes pour combattre leur gouvernement légitime avec l’aide de pays et de mercenaires étrangers ? Ne feraient-ils pas intervenir leur police et leur armée ? Et démissionneraient-ils sans rien dire comme ils le demandent au gouvernement légitime syrien ?
En vérité la Syrie n’est pas seulement victime d’une agression armée, mais également, de manière évidemment concertée, sur la scène internationale, d’une vaste opération de propagande médiatique d’agitation, de désinformation systématique (certaines images sur la prétendue répression de l’armée régulière n’étant même pas prises en Syrie) et de provocation. Le but de cette propagande est, au mépris le plus éclatant du droit international, d’encourager l’insurrection, de nourrir une guerre civile, de dénier, par la diabolisation, toute légitimité au pouvoir légal, et de se poser en juge et en bourreau.
Car ce sont bien les mêmes Etats, leurs serviteurs et leurs alliés (comme les régimes de l’Arabie Saoudite et du Qatar, monarchies absolutistes, sanguinaires et intolérants pour leurs propres populations autochtones), qui d’un côté se posent en Juges du gouvernement syrien et de l’armée régulière syrienne, et qui de l’autre encouragent, financent et arment les mercenaires, souvent étrangers, qui se livrent aux destructions et aux violences contre la population civile et contre lesquels lutte l’armée régulière syrienne. Les vrais criminels sont ainsi ces gouvernements occidentaux et leurs fantoches d’Arabie Saoudite et du Qatar. Ils ont déclenché, entretiennent et perpétuent cette guerre fratricide. Sans leur intervention et leur aide aux groupes rebelles et mercenaires il y a longtemps que l’ordre aurait été rétabli en Syrie et que les médias occidentaux ne pourraient plus se livrer à leur propagande et à son macabre décompte quotidien.
Les pouvoirs occidentaux ont profité des vents de révolte qui soufflaient dans certains pays musulmans pour provoquer une rébellion armée dans d’autres pays dont les dirigeants avaient le seul tort de leur déplaire politiquement pour n’être pas leurs obligés. Ces gouvernements occidentaux, avec certains médias serviles, entendent profiter des situations conflictuelles et difficiles qu’ils ont générées, pour dénoncer les pouvoirs légitimes de ces pays, les discréditer et finalement les combattre militairement. Ils n’hésitent pas pour cela à utiliser le mensonge et la désinformation, rendant systématiquement les pouvoirs en place et leur armée responsables d’exactions commises par les agresseurs extérieurs eux-mêmes.
Ignorants, lâches ou sans scrupules, participent de cette propagande insidieuse, en Europe, au Moyen-Orient et ailleurs, sous la bienveillante attention des Etats-Unis, des politiciens, des journalistes, des intellectuels, des juristes, tous croyant pouvoir impunément parler au nom du bon droit et du combat du Bien contre le Mal, avec l’arrogante certitude de l’unanimité.
Certitude erronée. Les signataires de la présente, avocats de différentes nationalités, ne prétendent pas s’immiscer dans les affaires intérieures syriennes, mais entendent exprimer, au nom de la seule raison et de l’honneur de l’esprit humain, leur honte et leur réprobation de tels procédés. Nous apportons notre soutien au gouvernement syrien dans sa juste lutte contre l’agression intérieure et extérieure dont il est victime. Nous dénonçons toutes les aides et soutiens extérieurs à ces vauriens, semeurs de troubles et de morts que l’Occident nous présente comme « armée syrienne libre ». Nous nous engageons à tout mettre en œuvre pour aider le gouvernement Syrien à défendre la légitimité de son autorité et à faire la vérité sur cette vaste agression dont la seule victime est son peuple dont, comme il l’a fait précédemment en Irak, en Afghanistan, en Lybie, l’impérialisme occidental ose dénoncer la souffrance alors que c’est lui qui en est la cause.
Liste des signataires
A ce jour l’appel a été signé par 10 avocats de 4 pays occidentaux.
Bruno BARDECHE, avocat au Barreau de Paris, André CHAMY, avocat au Barreau de Mulhouse, Fabrice DELINDE, avocat au Barreau des Hauts de Seine, Eric DELCROIX, ancien avocat au Barreau de Paris, Pascal JUNOD, avocat au Barreau de Genève, Henri LAQUAY, avocat au Barreau de Bruxelles, Philippe MISSAMOU, avocat au Barreau des Hauts de Seine, Bernard RIPERT, avocat au Barreau de Grenoble, Stefano SUTTI, avocat au Barreau de Milan, Damien VIGUIER, avocat au Barreau de l’Ain.
CONTACT : appeldu1ermars2013@outlook.com
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Et si Détroit, l'afro-américaine en faillite, était... notre futur ?

Joris Karl
Boulevard Voltaire cliquez ici
Cette fois-ci on y est presque. Détroit, l’ancienne « Motor City », fierté de l’Amérique des fifties, risque d’aller à la casse : Rick Snyder, le gouverneur de l’État devrait mettre la ville… sous tutelle, dernière étape avant la faillite !
À ce niveau-là, on n’est même plus dans l’urgence car la ville est en panne sèche. Pour l’exercice en cours, le déficit budgétaire a déjà crevé le plafond (100 millions de dollars) ; quant à la dette, elle dépasse 14 milliards ! Les tuteurs auront le pouvoir de décider unilatéralement de fermer des départements entiers de la municipalité, de modifier les contrats de travail, de vendre des actifs de la ville et de changer lois et règlements.
C’était couru d’avance : qu’un gouverneur blanc veuille mettre cette ville sous tutelle a enclenché une polémique raciale. Car l’ancienne capitale de l’automobile est devenue quasi noire en 30 ans. L’évolution démographique est effarante : de 1 850 000 en 1950, Détroit a plongé à 700 000 habitants aujourd’hui ! Autrefois blanche, la ville est composée désormais de Noirs à 90 %.
Tout a commencé par l’explosion raciale de 1967. 43 morts. Des combats de rue ultra violents. Les chars de l’US Army. Le gouverneur avait survolé la ville en hélico : « Merde, on dirait que Motown a été bombardée » avait-il lâché… Au sol, la loi martiale. Des mecs avec coupe afro et t-shirt moulant qui gueulaient. Des brigades avec des chiens fous furieux. Des snipers blacks Panthers sur les toits qui dégommaient les pompiers. Il fallait que ça crame. Que tout crame !
La descente aux enfers commençait. En 73, Coleman Young, le « Mother Fucker in charge » comme il s’appelait lui-même, fut élu… Enfin un afro-américain au pouvoir ! Young avait voulu affirmer l’identité noire de sa ville en rebaptisant des rues ou en érigeant des monuments à la gloire des figures du mouvement afro-américain. La population blanche commença à fuir le centre ville, s’éloignant toujours plus vers des banlieues « protégées ».
Pour ne rien arranger, les « nuits du diable », durant Halloween, étaient prétexte à des actes de petit vandalisme dans toute la ville. Mais à partir des années 70, ces drôles de fiestas dégénérèrent. En 84, ce fut l’apocalypse : 1 000 bagnoles avaient flambé, des viols, des meurtres et tout le tralala. Les flics n’en revenaient pas. Détroit devenait la ville la plus cinglée d’Amérique.
En 2013, le chaos urbain vous prend à la gorge. Les gens hagards, l’insécurité partout, les voitures laissées pour mortes dans les cours des maisons fantômes. Certains disent que l’endroit est à l’image du pays. Que le rêve est passé. Le pire, c’est peut-être la « chose qui faisait peur », la Michigan Central Station. L’énorme gare édifiée au temps de la splendeur, en 1913, voici plus d’un siècle. Ce bâtiment sent la poisse, sorte de Mary Céleste échouée à l’écart. Le dernier train est parti en 1988. Depuis, tout le monde est à quai. Détroit, ou la sensation malsaine de voir notre futur…
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Italie : Casapound analyse ses résultats électoraux...
Source Zentropa cliquez ici
Le résultat électoral de Casapound Italie aux récentes élections nationales et locales a été beaucoup discuté et commenté, souvent de manière injuste ou inappropriée, beaucoup s’amusant à jouer avec les chiffres pour fournir des lectures faussées. Pour essayer de dresser un véritable bilan, le principe de départ est bien sûr d’admettre que le résultat obtenu par Casapound Italia a été plus faible qu’attendu, mais il fournit néanmoins une base solide sur laquelle bâtir et fournit également des conseils précieux pour faire plus et mieux lors des prochaines échéances électorales.
Lors de ces élections, les listes Casapound Italie ont été admises dans 14 circonscriptions à la Chambre et 11 collèges au Sénat, ce qui représente un bassin électoral de 34.447.000 personne sur un total de près de 60 millions. En d’autres termes, moins de 60% des Italiens pouvaient « techniquement » voter pour Casapound.
En fin de compte, le résultat est le suivant: nous avons recueilli 47.692 voix (0,14%) à la Chambre, et 40.538 voix ( 0,13%) au Sénat. Pour obtenir un chiffre exact nous devons ajouter les 5.382 personnes qui ont voté pour nous en Lombardie, où nous n’étions présents qu’au Sénat. En fin de compte, alors, ce sont 53.074 personnes qui ont tracé leur croix sur le symbole de Casapound Italie.
C’est peu? Bien sûr que oui, car notre mouvement n’a jamais eu comme ligne de conduite la devise “l’important c’est de participer”, et que notre travail a toujours eu d’ambitieux objectifs politiques. C’est également peu si l’on compare ce chiffre avec l’incroyable quantité de travail effectué dans la région depuis des années, avec la capacité d’attirer autour de nous tant de dévouement militant, de soutiens et d’approbation de notre l’action inlassable que, de toute façon, aucune élection ne pourra jamais effacer. En dehors du Lazio, dont nous reparlerons, il y a cependant des satisfactions locales, comme à Bolzano, où avec 1, 72% à la Chambre, nous recueillons seulement 11 voix de moins que la Ligue du Nord et le double de celles de la « Destra »
Cependant, une contextualisation est essentielle.
Casapound Italia était le seul et unique mouvement parmi les forces de la soi-disant «extrême droite» à présenter son symbole sur la carte électorale pour la première fois (sans parler des changements graphiques par rapport à un symbole non conçu à l’origine à des fins électorales).
Par ailleurs, notre structure purement électorale (la «forme parti», pour employer un gros mot) n’a que trois mois d’existence. Sans tomber dans la victimisation, il est également impossible de ne pas se souvenir des deux coups durs qui nous ont frappé au milieu de la campagne électorale: l’enquête de Naples, qui nous a présenté dans les journaux comme une bande armée, une association subversive visant à subvertir « l’ordre démocratique » et même comme un « gang de violeurs » (toutes les accusation sont tombées une à une et l’enquête s’est avérée être un énorme coup d’épée dans l’eau, mais de cela les médias ont évidemment beaucoup moins parlé…) et « l’incroyable journée » où tous les principaux médias italiens (Repubblica.it, Corriere.it, SkyTg24 etc) ont annoncé, pendant plusieurs heures et sans aucun fondement, notre exclusion des élections. Deux coups fourrés qui auraient tué beaucoup de monde et que nous avons surmontés, mais il est difficile d’imaginer qu’ils n’ont pas eu d’effet sur le résultat final.
Politiquement parlant, ont également affecté nos résultats au moins deux facteurs macroscopiques: l’appel au vote utile contre les «communistes» par le PDL et l’écho donné par les gros médias à un vote de protestation en faveur de Beppe Grillo, qui a “aspiré” toute la colère populaire.
Car le vote pour Beppe Grillo n’a pas seulement affecté Casapound Italie mais, de fait, tous les mouvements « radicaux », de droite comme de gauche. Ainsi la « Lega » a perdu la moitié de ses voix, tandis que la « Destra » a quasiment disparu (0,6% au niveau national, 0,3% dans le Nord). De son côté, le Parti communiste ouvrier est passé de 210 000 voix à moins de 90 000.
En fait, le «vote utile» dans chaque camp s’est additionné à un «vote utile de protestation » pour Beppe Grillo.
Par ailleurs, ceux qui ont voulu rester dans le lit du paysage politique post-MSI semblent très mal en point (notamment au regard des moyens financiers disponibles, de la visibilité « historique » du symbole et des principaux représentants…etc.): Fratelli d’Italia, 1,95% à la Chambre, La Destra, 0,64%, Avenir et Liberté, 0,46%.
Passons à la région Lazio. Ici, Casapound Italie réalise un meilleur score: 26.057 votes au total, pour un 0,79%, ce qui fait, après tout, de CPI la première force après les grands partis.
Certains résultats individuels sont dignes de mention, signe que si vous travaillez dur et durablement sur le territoire, des résultats sont possibles. Pensons à Latina (120.656 habitants) où nous recueillons 1,22%, à Fiumicino (73.940 habitants), 1,21%, à Viterbo (64.548 habitants), 1,82%, à Tivoli ( 56.503 habitants), 1,35%, à Velletri (53.544 habitants), 1,93%, àAnagni (21.476 habitants), 1,85%, à Grottaferrata (21.039 habitants), 1,99%, à Civita Castellana (16.772 habitants), 2,16%, à Cave (10.995 habitants) 4,81%
Ces chiffres permettent de commencer à penser la construction d’un réseau local capable de faire ses preuves à tous les niveaux de la gestion administrative et politique.
Dresser un bilan final de la campagne de Casapound Italie est un travail important, qui sera mené et que nous avons déjà commencé, mais notre action politique ne se limite évidemment pas à un résultat d’élection. Il y a beaucoup de travail à faire, notamment pour s’enraciner davantage et mieux expliquer notre ambitieux projet qui implique une dimension politique plus large et plus noble que de simples choix électoraux.
Les points importants qui ressortent néanmoins de l’élection sont les suivants:
- Le vote des jeunes: En étant pourtant, dans une des Régions, présent uniquement au Sénat (où seuls les plus de 25 ans peuvent voter), Casapound réalise néanmoins globalement 7000 voix de plus à la Chambre qu’au Sénat Ceci démontre que Capasound attire en premier lieu les jeunes, ce qui est presque une anomalie dans la politique italienne.
- Dans le Lazio, Casapound a obtenu 16.249 votes pour la Chambre et 26.057 pour le Conseil Régional, ce qui montre que localement le message est mieux passé et à moins subi la pression du prétendu « vote utile ». Le travail de proximité semble ainsi récompensé. Par ailleurs de nombreuses voix de Casapound semblent issues d’un milieu autre que celui de « l’extrême droite », CPI étant parvenu a attirer des gens qui ont voté parce qu’ils croyaient en un projet et non par simple tradition ou fidélité politico-historique.
- Aux élections régionales, Simone Di Stefano a bénéficié de 2791 « préférences », ce qui en fait le candidat le plus « voté » parmi ceux qui ne sont pas entrés dans les conseils.
Ces éléments sont des sillons dans le sol, sans doute modestes. Mais pour ceux qui ont les idées fortes et claires et la ténacité suffisante, ils peuvent permettre de produire quelque chose de grand.
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mercredi, 06 mars 2013
Disparition du Président Hugo Chavez, un nationaliste au bilan controversé...

La disparition d’Hugo Chavez, président du Vénézuéla, suscite, c’est le moins que l’on puisse dire, des réactions diverses au sein de notre famille politique. Nous avons donc décidé de publier ici deux points de vue, celui de Claude Bourrinet, animateur et éditorialiste du site Vox NR (cliquez ici), et celui de notre ami et collaborateur Jean-Claude Rolinat qui, parlant en son nom, émet un avis plus nuancé.
Roland Hélie
Le point de vue de Claude Bourrinet :
Il est mort. Nous attendions la fin de son ultime combat avec appréhension, angoisse, fatalité. Nous savions que, comme toujours, il avait fait front avec vaillance. La grandeur se révèle plus, parfois, dans la solitude de la maladie que dans de grandes batailles collectives… Hugo Chavez aura partagé les épreuves et les joies des pauvres de son pays, mais il sera proche aussi au cœur de ceux qui souffrent dans leur chair, quels qu’ils soient. Ce patriote était aussi un fervent chrétien, et sa passion finale, son interminable calvaire, l’auront rendu encore plus pur, plus digne de l’amour du Christ.
Hélas ! … Nous sommes en deuil. Il manque, dans le monde, aujourd’hui, un homme, un vrai, un chef, un ami du peuple.
Non que l’humanité en soit diminuée, loin de là ! C’est la grâce de certains de laisser encore davantage dans la mémoire que durant leur vie.
Et Dieu sait si le peuple vénézuélien lui doit beaucoup ! Est-il besoin de rappeler tout ce qu’il a fait pour lui, la réduction de la misère, de l’illettrisme, une économie retirée des mains de l’étranger pour être rendue à la Nation ? Les services publics se sont développés sous sa présidence grâce au financement apporté par la compagnie nationale PDVSA, les dépenses sociales ont augmenté de 60%. Les 13 années de Révolution bolivarienne ont fait de ce pays déshérité, dépossédé par l’impérialisme, et ressuscité par le Commandante, l’un des pays pilotes de l’Amérique latine en matière d’éducation (l’analphabétisme a été éradiqué, la gratuité est assurée de la maternelle à l’université), d’emploi, de revenus, de santé publique, de sécurité alimentaire…
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le Venezuela est le pays de la région qui connaît le plus bas niveau d’inégalité (mesuré par le Coefficient Gini) : il a réduit l’inégalité de 54%, la pauvreté de 44%, du niveau de 70.8% (1996) à 21% (2010). Et l’extrême pauvreté est passée de 40% (1996) à 7.3% (2010). Près de 20 millions de personnes ont bénéficié des programmes gouvernementaux de lutte contre la pauvreté, appelés “Missions”. A l’heure actuelle 2.1 millions de personnes âgées perçoivent des pensions de vieillesse – soit 6,6% de la population. Seules 387.000 personnes recevaient des pensions avant le gouvernement actuel.
En 1990, on importait 90% de la nourriture, on n’en importe plus maintenant que 30%. Cinq millions de vénézuéliens reçoivent de la nourriture gratuite, quatre millions d’entre eux sont des enfants scolarisés, et des cantines publiques nourrissent 900.000 personnes.
Rappelons ces chiffres impressionnants : le taux de mortalité infantile est passé de 25 pour 1000 (1990) à seulement 13/1000 (2010), 96% de la population disposent à présent d’eau potable, en 1998, on comptait 18 médecins pour 10.000 habitants, on en compte actuellement 58 pour mille, et le système public de santé en emploie 95.000, le nombre de cliniques s’est accru de 169.6%, la « Mission Barrio Adentro » (qui est le programme de soins de santé primaire organisé avec l’aide de plus de 8.300 médecins cubains) a sauvé environ 1,4 millions de vies dans 7.000 cliniques et a effectué 500 millions de consultations, il y a maintenant 34 centres de désintoxication, pratiquement plus d’enfants des rues etc.
En jetant un coup d’œil très rapide sur la presse vendue, ce matin, je vois qu’il y aurait une explosion de crimes dans le pays, qu’Hugo Chavez aurait laissé un désastre économique et social… Toujours la même propagande haineuse des amis de l’Amérique, toujours cette perfidie, ce fiel, cette rage devant un peuple digne, fier, indépendant…
Car ce qui vaut la hargne de ces chiens, ce n’est pas seulement le bonheur vénézuélien (ces hyènes auraient préféré que l’argent aille, comme avant, dans les poches de l’oligarchie transnationale, apatride, dont elles sont les fidèles gardiennes), et ce n’est pas la moindre partie de sa gloire, ce qui inscrira son nom, tant que la mémoire des hommes libres subsistera, dans les livres d’Histoire, c’est que Hugo Chavez fut l’un des champions de la liberté du monde. Il fut l’un de ceux qui releva le drapeau de la révolte contre l’empire yankee, contre le Nouvel Ordre Mondial, contre le règne amoral de l’argent, et il assura un soutien sans faille à ceux qui ont combattu, ou combattent ce poulpe tentaculaire, le colonel Kadhafi, le président Ahamadinejab, la résistance palestinienne, le président Bachar Al Assad, le Président Poutine…
Grâce à la doctrine bolivarienne, il a su donner à la politique latino-américaine un objectif clair et vigoureux, que la nationale-communiste Cuba avait tenté d’incarner : l’indépendance, la dignité, la volonté, l’enracinement. La Bolivie d'Evo Morales, et l’Equateur de Rafael Correa ont suivi cette route.
Mais il fut aussi un modèle pour nous, patriotes français et européens. Notre pays, sous emprise atlantiste, a perdu sa liberté, s’est éloigné du destin qui est le sien. Nous vivons depuis des lustres dans la honte, et personne, ici, ne connaît plus la grandeur, sinon dans la nostalgie qui sert la gorge de tout vrai Français. Les nains qui nous gouvernent, et qui n’ont eu que mépris pour un homme qui a levé bien haut le drapeau de l’honneur, n’ont eu de cesse que de traîner notre nom dans la boue, et le peuple vénézuélien dans l’opprobre. Sarkozy avait même envoyé un tueur pour liquider ce grand homme qui lui faisait peur. Peut-être cherchait-il, encore une fois, la caresse de ses maîtres, comme le fait dans sa politique le président actuel.
C’est pourquoi le nom de Chavez restera à jamais gravé dans nos cœurs comme un modèle. La seule façon de lui être fidèle, c’est de continuer son combat pour notre indépendance et notre honneur.
Alors, nous pourrons dire : Commandante, présent !
Et celui de l’écrivain Jean-Claude Rolinat :
Gravement malade depuis des mois, opéré à plusieurs reprises à Cuba, le Président vénézuélien Hugo Chavez est mort à l’hôpital militaire de Caracas le mardi 5 mars 2013. Le crabe a fini par avoir raison de cet autocrate extrêmement populaire dans les milieux défavorisés des bariadas et autres ranchitos de son pays.
L’Amérique latine a toujours été, un continent de prédilection pour les caudillos, les apprentis dictateurs en uniformes chamarrés et autres tyranneaux. De la rencontre de l’homme blanc et de l’indien, de la concurrence-confrontation des religions précolombiennes et du catholicisme, du mélange des sangs, bref d’un « choc de civilisations », sont nées 20 nations dites latines où malgré les différences géographiques et humaines, depuis le cône sud andin jusqu’au trapèze nord-Caraïbes, il y a comme un peu plus qu’un simple air de famille. Le lieutenant-colonel Chavez, condamné à deux ans de prison en 1992 suite à une tentative avortée de putsch, s’est inscrit dans cette tradition continentale du « pronunciamiento ». Mais, contrairement aux Somoza (Nicaragua), Trujillo (République Dominicaine) et autre Batista (Cuba), il n’appartenait pas à cette catégorie d’hommes à poigne confondant intérêts personnels et ceux du pays qu’ils gouvernaient. Il se réclamait d’une fantasmagorique « Révolution bolivarienne », comme si El Libertador, créole espagnol, s’était préoccupé des misérables de son temps. Il s’inscrivait plutôt dans la lignée d’un Getulio Vargas brésilien, d’un Velasco Alvarado péruvien ou encore d’un Perón argentin. Mais, si ce dernier haranguait les foules depuis son balcon présidentiel de la Casa Rosada comme Chavez le faisait depuis le Palais de Miraflorès, si les deux leaders incarnaient l’esprit de résistance à l’oncle Sam, les ressemblances s’arrêtaient là.
Si le Président argentin était un nationaliste progressiste, il n’en était pas moins anti-communiste, sauvant même son pays d’une révolution par le traitement social de son prolétariat. Chavez, lui, a dilapidé le trésor vénézuélien, -l’or noir-, en nationalisant à tour de bras, décourageant ainsi les créations d’emplois productifs, en laissant grimper une inflation jusqu’à 27 %, fermant les yeux sur des trafics d’officiers corrompus. La criminalité n’a pas été jugulée dans un pays dont la capitale recense 200 crimes commis pour 100 000 habitants contre, un comble, 22,7 « seulement » chez sa rivale colombienne, Bogota ! Le Parti socialiste vénézuélien (PSUV) ne s’est assuré une majorité lors des élections législatives de 2010 que par la grâce d’un découpage sur mesure, l’opposition ayant obtenu 52 % des suffrages ! Faisant main basse sur les médias, notamment la télévision, El Commandante s’était attribué une plage hebdomadaire d’antenne avec son émission en directe « Alo Présidente ». Un seul bon point à attribuer dans ce panorama politique, l’élévation du niveau de vie chez les plus misérables des Vénézuéliens avec l’accès aux soins et à l’éducation. En politique étrangère, l’hostilité à l’impérialisme de la thalassocratie américaine, s’est manifestée par de spectaculaires rapprochements avec des leaders quelque peu sulfureux : Bachar El Assad, Ahmadinedjad et les frères Castro, bien sûr. Avec ses amis de la gauche latino-américaine, -le bolivien Morales, l’Equatorien Coréa et le Nicaraguayen Ortega-, il a levé l’étendard de la révolte et de l’indépendance face aux menées de Washington. Mais ses pétrodollars, au lieu d’être tous investis en faveur du développement du Venezuela, ont été partiellement dilapidés dans l’achat d’armement, russe de préférence. Tout aussi discutable, sa politique ambiguë à l’égard de la cruelle rébellion marxiste des FARC en Colombie voisine. Margarita Lopez Maya, une historienne enseignante à l’Université centrale du Venezuela, déclarait au quotidien gauchiste-mondain Libération dans son édition du mercredi 1er juin 2011, que « ce gouvernement a de bonnes idées, mais il est inefficace ». Chavez avait une ambition personnelle et une « certaine idée du Venezuela », sa patrie « bolivarienne », qu’il conduisait d’une façon autoritaire, s’étant fait octroyer par un Parlement croupion le pouvoir de légiférer par décret pendant 18 mois. Il ne suffit pas d’être l’ennemi des Etats-Unis et de ne condamner qu’un seul impérialisme, toujours le même, pour se réserver une place au Panthéon des héros de l’indépendance des peuples ! Encore faut-il gouverner pour tous et, comme de vulgaires oligarques, ne pas favoriser qu’une fraction de la population.
Si au soir de sa vie en décembre 1830, Simon Bolivar reconnaissait avec son rêve d’union panaméricaine « avoir labouré la mer », on peut dire que le lieutenant-colonel de parachutistes Hugo Chavez avec sa « révolution bolivarienne », a labouré des chimères.
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Où mon code pénal semble incomplet…
Luc Pécharman (cliquez ici)
Vingt-quatre heures que je cherche, et je n’ai toujours rien trouvé. Je parcours fébrilement les pages de mon Dalloz à la recherche de l’article correspondant, mais celui-ci ne veut rien livrer qui puisse apporter un début de réponse au problème soulevé.
16:28 Publié dans Les articles de Luc Pécharman | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Mali : un 4e soldat français sacrifié, le rythme s'accélère !
11 janvier, 19 février, 3 mars et aujourd'hui 6 mars : la faucheuse accélère son rythme au Mali ! Un de ses camarades avait été tué samedi dernier, un autre soldat français vient de mourir au combat ce mercredi matin: quatrième militaire que l'ubuesque Hollande fait tuer depuis janvier dernier dans les sables africains.
C' est un malheureux brigadier-chef du 68e Régiment d'Artillerie d'Afrique de Valbonne qui vient de perdre la vie lors d'un accrochage avec les résistants touareg. Lui aussi a été sacrifié sur l'autel de la politique fumeuse du Normal qui soutient la colonisation de l'Azawad berbère par des ethnies africaines, elles-mêmes vendues aux intérêts financiers de multinationales comme Areva et tout cela - à l'exemple du grand-frère américain - au nom de la lutte contre le "terrorisme" pour faire passer la pilulle aux gaulois échaudés par le bilan dramatique, inutile et désastreux de l'expédition afghane.
Et puis de toute façon, de la graine de terroristes il y en a chez nous en abondance et notre pitoyable "chef des armées" devrait savoir que l'on doit assurer ses arrières avant d'envoyer ses soldats guerroyer à des miliers de kilomètres. Le mollusque élyséen qui ne connaît la guerre que par ouie dire et se gondole dans les cimétières militaires pourra y aller de la larmichette crocodilesque et de la congratulation sournoise, il lui faudra bien se résoudre à tenir compte de la rumeur citoyenne qui enfle : mourir pour rien au Mali, çà suffit !
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Dealers délogés, dealers arrêtés, mais dealers libérés…
La chronique de Philippe Randa
Il y a comme cela des juxtapositions d’événements qui donnent à réfléchir. Si le hasard existait, cela simplifierait tout… mais le hasard n’existant pas, il faut bien dire que deux articles parus dans Le Figaro de ce jour sont particulièrement significatifs de l’état de la sécurité en France.
Le premier est titré « Nanterre : ils délogent des dealers de leur immeuble »… soit l’action menée par des locataires d’une résidence des Hauts-de-Seine : lassés d’assister au trafic qui avait lieu dans le hall de leur immeuble, ils s’y sont regroupés tous les jours aux « heures de bureau » des délinquants qui ont préférés, depuis, aller « trimer » ailleurs.
« L’ancien président de l’amicale des locataires a eu l’idée de cette occupation après avoir vu un reportage sur une initiative similaire à Lille. En janvier dernier, une cinquantaine d’habitants d’une tour HLM du quartier de Wazemmes s’étaient en effet relayés pendant plusieurs jours pour empêcher des dealers d’envahir leurs couloirs pendant la nuit. »
Le maire communiste de Nanterre a bien été forcé de saluer l’initiative – électoralement parlant, il aurait sans doute été désastreux de la condamner –, mais en espérant bien sûr que – idéologiquement parlant, ça « craint » – les « habitants ne s’organisent pas en milice et ne se substituent pas à la police. »
L’autre article, dans Le Figaro du même jour est titré, lui : « Dix dealers présumés libérés par erreur : la police s’indigne. »
Autre page, autre réalité de la « douce France. »
« L’erreur de calendrier d’un juge a conduit à relâcher les membres présumés d’un important réseau de drogue du Val-de-Marne. La police s’indigne. »
C’est ballot, tout de même, cette rigueur de la Justice qui permet ainsi à « une fratrie de Champigny-sur-Marne, qui avait mis en coupe réglée la cité des Boullereaux, considérée alors comme la deuxième plaque tournante du trafic de cannabis dans la région parisienne » de retrouver l’air libre de « Shitland », joli nom dont ils avaient eux-mêmes rebaptisé leur cité où ils rackettaient les riverains, « leur faisant payer parfois 10 euros pour emprunter l’ascenseur des HLM, leur prélevant même, de temps en temps, une partie de leurs courses quand ils rentraient du marché. »
La police, paraît-il, est écœurée : « Le pire, c’est que ces trafiquants vont revenir parader au nez et à la barbe des témoins, qu’ils pourront les menacer, faire des pressions de toute sorte sur de braves gens et que rien garantit désormais qu’ils se présenteront tous à leur procès prévu en avril. »
Écœurée ? On se demande bien pourquoi… Sauf si certains pandores craignent de les voir également reçus en grandes pompes à l’Élysée… telle Florence Cassez qui fut, rappelons-le, elle aussi extraite des geôles mexicaines pour un vice de procédure…
En tout cas, les rackettés de Shitland peuvent au moins être assurés que leur ascenseur ne tombera jamais en panne. À 10 euros le passage, la joyeuse bande de Justiciables de retour à l’air libre y veillera sûrement avec une attention scrupuleuse.
Note
(1) www.lefigaro.fr, 5 mars 2013.
16:06 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) |
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