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samedi, 04 février 2012

Jean Castrillo est décédé...

jeancastrillo2.jpgNous venons d’apprendre avec tristesse la disparition, le 24 janvier dernier, de Jean Castrillo à l’âge de 89 ans.


Depuis plusieurs mois, il luttait contre la maladie qui le rongeait et il avait dû subir plusieurs opérations.

 

Dès l’age de 14 ans, Jean Castrillo s’était engagé dans les rangs des organisations de jeunesses du Parti populaire français créé par Jacques Doriot.

 

Pendant la seconde guerre mondiale, il s’est battu héroïquement, aux côtés de ses camarades européens, dans la grande croisade contre le bolchevisme. Ce qui lui valut 4 ans d’emprisonnement par la suite.

 

N’abandonnant jamais le combat, 40 ans durant, il anima le journal Militant, le mensuel nationaliste dirigé aujourd’hui par André Gandillon. Au-delà de cet engagement politique, Castrillo nous laisse aussi plusieurs livres qui témoignent de son érudition exceptionnelle.

 

A ses proches, à la rédaction de Militant, nous présentons nos fraternelles condoléances. Le combat continue.

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mardi, 31 janvier 2012

Le pot des Amis de Rivarol a confirmé l'influence grandissante du journal de l'opposition nationale et européenne...

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Le POT DES AMIS DE RIVAROL a été un franc succès. Plusieurs centaines de rivaroliens s'étaient rassemblés pour exprimer leur soutien au plus vieil hebdomadaire de la droite nationale. On pouvait à peine se faufiler entre les amis du journal tant la salle du passage Dubail était bondée !


Après l'approbation du compte rendu moral et financier, et la réélection du Bureau à l'unanimité, les rédacteurs du journal ont pris la parole : André Gandillon, Léon Camus, Hannibal, Robert Spieler et Scipion de Salm.


Après une pause, Pierre Sidos et Yvan Benedetti ont insisté sur la nécessité de former des militants et souligné qu'il ne fallait rien attendre de la voie démocratique.


Enfin, Vincent Reynouard a présenté son livre "lettre à Marine Le Pen", un ouvrage pour tirer les leçons de 2002; Hervé Ryssen, quant à lui, a exhorté l'assistance à ne pas craindre l'ennemi, qui n'est pas si fort qu'il y paraît, et à refuser de faire fonctionner la société de consommation pour rejeter le système.


Reynouard et Ryssen tenaient des stands de livres, comme Terre et Peuple et Spieler pour Anne Kling. RIVAROL avait sa braderie de livres habituelle, et proposait notamment les albums de CHARD.


Une fois de plus, RIVAROL a montré qu'il savait rassembler divers courants. Cette foule (certains avaient fait le déplacement depuis la province) venue manifester son attachement à l'hebdomadaire était la plus belle récompense que les rédacteurs pouvaient attendre. 


Rendez-vous l'année prochaine !


Source Le blog non officiel de Rivarol cliquez ici

00:43 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 27 janvier 2012

Franck Abed présente le calendrier "Des racines et des Elfes"...

13:36 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 26 janvier 2012

Samedi prochain : LES AMIS DE RIVAROL TOUJOURS PLUS NOMBREUX...

Rivarol pot 2012 parisi.jpg

 

Site de Rivarol cliquez ici

01:26 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 25 janvier 2012

Samedi 11 février, à Paris, conférence de Synthèse nationale sur l'évolution de la Droite nationale entre 1968 et 2012 : VENEZ NOMBREUX !

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16:26 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 24 janvier 2012

Carl Lang a participé, dimanche dernier, à la Marche pour la Vie...

Carl-Lang-Jeanne-Smits.jpgExtrait d'un entretien accordé à Jeanne Smits pour le quotidien Présent (cliquez ici) lors de la Marche pour la Vie de dimanche dernier : « Nous proposons l’abrogation de la loi Veil et son remplacement par une loi d’accueil de la vie [...] je crois qu’il faut remplacer la législation sur l’avortement par une législation de protection de la mère de famille et de protection de l’enfant ; la mise en place d’une législation d’accueil de la vie pourrait permettre de tourner définitivement le dos à une législation de la mort et de la culture de mort. »

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lundi, 23 janvier 2012

Samedi prochain, 28 janvier, à Tours : 2e MARCHE DE LA FIERTE TOURANGELLE...

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samedi, 21 janvier 2012

Ce samedi : Carl Lang à Valenciennes...

CARL-VALENCIENNES.jpg

02:31 Publié dans Présidentielle 2012 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 20 janvier 2012

Synthèse nationale est désormais en vente sur le site de la Librairie française...

sans-titre.pngLe Librairie française, spécialisée dans la vente de livres par correspondance (une sorte d'Amazon nationaliste), diffuse désormais la revue Synthèse nationale (cliquez ici).

Profitez-en pour consulter le grand choix de livres, de CD et DVD, ainsi que de revues proposé par la Librairie française (cliquez là).

Plutôt que d'acheter par correspondance sur les sites conventionnels du Système, faites plutôt marcher les entreprises de notre famille politique.

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mercredi, 18 janvier 2012

Rock'n'ball, le premier roman de Julien Ruzé...

372896_197386873690416_429663717_n.jpgPar Gilles Malpertuis

Synthèse nationale

 

Les Anglo-saxons Irvine Welsh et John King nous avaient déjà livré des œuvres fictionnelles sur les mauvais garçons des tribunes. Aujourd’hui Julien Ruzé nous propose le premier roman hexagonal sur le hooliganisme.

 

L’action se situe en 2015 dans un Paris ultra sécurisé, bardé de caméras et d’interdictions ubuesques. Ces héros, une bande de jeunes fans turbulents d’un grand club parisien de foot. Vomissant les travers du football moderne et mercantile, ils défendent avant tout l’identité de leur ville, les couleurs de leur bande, le style de vie de petits blancs de classe moyenne voyant leur monde s’écrouler sous le double étau de l’immigration et du capitalisme ravageur. Le terrain de foot agit comme un prisme révélateur, comme un pré carré focalisateur. Ce roman à consonance sociale nous livre les clés de la contre culture hooligan tant en matière vestimentaire qu’en matière musicale et littéraire. Loin des clichés et des idées reçues ces enfants terribles du ballon rond ne forment pas un bataillon de bas du front mais un ensemble doté de sa propre éthique, de ses propres codes et d’un regard critique sur l’évolution de notre société.

 

Ce livre décrit aussi les mécanismes de répression liberticide mis en place par le Système pour broyer impitoyablement ces rebelles dont le seul tort est sans doute de ne jamais courber l’échine. « Ces couleurs ne courent jamais ».

 

Rock’n’Ball, Julien Ruzé, Editions Lazarte, 273 pages, 16,80 €.

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mardi, 17 janvier 2012

INTERDIT AUX CHIENS D'ABOYER, le nouveau livre de Pierre Descaves...

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A 85 ans, Pierre Descaves a entendu le message christique de Jean-Paul II : « N'ayez pas peur ! » Il n'a pas peur lui qui écrit: « S'il le faut, je défendrai encore le territoire de la métropole s'il devait être attaqué de l'intérieur par une population venue d'ailleurs. » Ce ne sont pas des paroles en l'air. Et elles prennent une singulière résonance à l'heure où la Tunisie, la Libye et l'Egypte, « libérées » de leurs "tyrans" naguère choyés par un Occident suicidaire, viennent de se donner à l'islamisme. On rappellera au passage que les « islamistes modérés » (sic) du parti tunisien Ennahada ont obtenu, chez les votants tunisiens en France, un score supérieur à celui réalisé en Tunisie même... Ils ont bonne mine les chantres de l'intégration et de l'assimilation...

Oui, Rome n'est plus dans Rome et les Barbares sont déjà dans le Capitole... Est-il déjà très tard ? Oui. Est-il déjà trop tard ? Non. Il ne faut jamais pécher contre l'espérance. Et il est encore plus beau de croire au matin quand on est plongé dans les ténèbres. Pierre Descaves croit au matin de notre pays. Il le dit avec des mots qui résonnent comme sonnait jadis le tocsin alors que l'ennemi était à nos portes. Aujourd'hui, l'ennemi a franchi les portes avec la complicité de ceux qui avaient mission de les garder fermées. L'erreur serait de croire pourtant que les carottes sont cuites. Et c'est très exactement le message d'espoir porté par ce livre de salut public.

Interdit aux chiens d'aboyer, Pierre Descaves, Editions Fol'fer, 230 pages, 22,00 €, préface de Roger Holeindre et postface d'Alain Sanders.

Pour l'acheter, cliquez ici

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PRENEZ VOTRE CARTE 2012 DE LA NDP : UN APPEL DU TRESORIER NATIONAL DE LA NDP...

2011.05.08 - Roland.jpgChèr(e)s Adhérent(e)s,

Au cours de l’année 2011 la Nouvelle Droite Populaire, composante nationaliste et identitaire de l’Union de la Droite Nationale, a multiplié ses activités afin de devenir une force crédible face au Système.

Plusieurs réunions publiques se sont tenues à Paris sous l’égide de Synthèse nationale (12 février « le combat nationaliste continue », 9 avril « les 35 ans du regroupement familial », 27 juin « pour l’union de la droite nationale »), ainsi que deux Conseils nationaux (le 7 mai et le 12 novembre), sans oublier des réunions militantes internes et plusieurs manifestations tant en région parisienne qu’en province.

Mais les deux moments forts de notre activité en 2011 furent bien sûr notre présence active à la tête du magnifique défilé unitaire contre le mondialisme le 8 mai (1 500 participants) et la 5e Journée de Synthèse nationale, le 11 novembre, que nous avons maintenue en dépit des multiples menaces et qui remporta un franc succès (un millier de visiteurs).

Sur le plan politique, la NDP s’est engagée, aux côtés de ses partenaires de l’Union de la Droite Nationale, derrière la courageuse candidature de Carl Lang à la Présidentielle. Elle prépare aussi les élections législatives qui suivront où elle entend présenter, sous l’étiquette de l’UDN, des candidats.

Ajoutez à cela plusieurs campagnes de sensibilisation avec tracts et autocollants (contre le droit de vote aux immigrés, pour la France aux Français…), l’ouverture de plusieurs délégations en province (Bourgogne, Drôme, Savoie, Loire-Atlantique pour ne citer que celles-ci), la sortie régulière de notre bulletin d’information et la diffusion de plus en plus importante de la revue Synthèse nationale, vous le constaterez la NDP a largement rempli les objectifs qu’elle s’était fixée pour l’année écoulée.

Tout cela a été possible grâce au dévouement, à la fidélité et à la générosité de nos adhérents. Certes, il y a beaucoup de choses à faire pour améliorer notre fonctionnement et notre efficacité. Ce ne sont d’ailleurs pas les idées qui nous manquent et nous comptons, au cours de l’année 2012, parfaire notre organisation et accroître encore plus notre audience. L’intérêt national et la sauvegarde de notre identité le méritent bien.

Pour cela, une fois de plus, nous avons besoin de vous tous. Pour l’heure, la NDP ne peut compter que sur les cotisations de ses membres pour assurer son développement. L’augmentation sensible au cours de l’année 2011 du nombre de ceux-ci (+ 30%) nous laisse penser que nos ambitions ne sont pas, loin s’en faut, irréalisables. Notre participation aux législatives de juin prochain devrait permettre à notre mouvement de rompre le mur du silence qui entoure les forces nationalistes depuis trop longtemps. De plus nous avons plusieurs projets d’éditions qui nous permettront d’accentuer la formation, tant historique que politique, de nos amis. Mais tout cela coûte cher.

Voilà pourquoi nous vous invitons, Cher(e)s Adhérent(e)s, à renouveler en ce début d’année 2012, votre cotisation à la Nouvelle Droite Populaire. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Nous ne sommes financés ni par les multinationales ni par une quelconque puissance étrangère et pourtant, depuis 4 ans maintenant, la NDP réalise chaque année ce qui semblait, pour beaucoup, bien audacieux.

Nous vous demandons aussi, dans la mesure du possible, de participer effectivement à l’implantation du mouvement. Nous devons créer un réseau à travers tout le pays. Dans de nombreux départements nous avons plusieurs adhérents qui ne se connaissent pas entre eux. L’objectif est de multiplier les délégations locales afin de constituer des groupes actifs. Pour cela nous vous invitons à prendre contact avec notre coordinateur national Yves Darchicourt, par courriel : ydarc@orange.fr ou en écrivant à la NDP.

Persuadés que nous pouvons compter sur votre fidélité à tous, recevez l’expression de nos sentiments nationalistes et identitaires les plus déterminés.

 

Roland Hélie

Trésorier national

 

Pièces jointes :

La circulaire aux adhérents cliquez ici et le bulletin d'adhésion 2012 cliquez là.

 

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lundi, 16 janvier 2012

Quoi du commun entre le FN et la Droite nationale ?

FDF2.jpgCommuniqué de la Nouvelle Droite Populaire de la Drôme cliquez ici :

Nous étions déjà, depuis le mois de janvier 2011, un nombre croissant de patriotes et identitaires à nous être posé la question, et à y avoir apporté une réponse.

Pour les quelques égarés qui se seraient trouvés encore partagés à la date du mercredi 11 janvier, la réaction du directeur stratégique de la campagne Le Pen, M. Florian Philippot, à la position sur l'immigration de la Droite nationale, exprimée par Carl Lang dans le cadre d'un entretien accordé au "Daily Mouloud" de Canal Plus, aura probablement eu le mérite de leur mettre les points sur les "i" : « Ben il a des termes, oui, un peu bizarres... Nous on est pour l'arrêt de l'immigration, on veut passer en 5 ans de 200 000 à 10 000 par an entrées légales. C'est assez simple, on a le droit d'être contre l'immigration parce que ça fait pression à la baisse sur les salaires, c'est le grand patronat qui en veut... On dit pas plus que ça. On est raisonnables ». cliquez ici

En sachant que le discours de Carl Lang ne faisait ici que rappeler les positions qui ont toujours été les siennes et qu'il a défendues de 1972 à 2009 en tant que militant, cadre, puis secrétaire général, vice-président du FN et député européen aux côtés de Jean-Marie Le Pen, de deux choses l'une : soit M. Philippot a oublié de se renseigner avant de devenir porte-parole du "New FN"... soit ce sont les électeurs qui devraient se renseigner avant d'aller voter !

En tout cas, à la question de savoir s'il y a encore des gens "comme Carl Lang" au nouveau FN de Madame Le Pen, réponse sans hésitation de M. Philippot : "Non, menfin tout ça c'est assez marginal. (...) J'lai jamais croisé, mais chui content qu'y soit pas chez nous".

Voilà qui a au moins le mérite de la clarté...  Et qui nous fait, d'ailleurs, au moins un point de convergence avec M  Philippot : nous aussi, nous sommes contents de ne pas être chez lui.

 

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vendredi, 13 janvier 2012

Lyon : La Nouvelle Droite Populaire soutient la manifestation des Jeunesses nationalistes de samedi prochain !

HONNEU~1.PNGLa Nouvelle Droite Populaire soutient la manifestation des Jeunesses nationalistes !

 

Samedi 14 janvier aura lieu une manifestation des Jeunesses nationalistes à Lyon. Rendez-vous à 15 heures, place Carnot. Le thème ? « Afghanistan : Honneur à ceux qui sont tombés ! Honte à ceux qui les ont fait tuer ! »  4 000 soldats sont aujourd’hui engagés en Afghanistan dans une guerre imbécile qui coûte un million d’euros par jour aux contribuables français et qui, surtout, a mené à la mort 75 jeunes soldats français. Cette guerre ne concerne pas la France. Les soldats français meurent pour les intérêts américains. De plus, cette guerre est impossible à gagner. La France n’a à défendre que ses intérêts et ceux de l’Europe. Elle n’a pas à se mêler du conflit afghan, pas davantage que du conflit israélo-palestinien. On constate aussi la catastrophe qu’engendre son action, aux côtés des Américains, en Libye, en Tunisie, en Egypte. Les islamistes prennent le pouvoir. La question qu’il convient de se poser est la suivante : ceux qui dirigent notre pays sont-ils des imbéciles ou œuvrent-ils consciemment à notre disparition ?

 

La Nouvelle Droite Populaire soutient totalement l’initiative des Jeunesses nationalistes, avec à leur tête Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti. François Ferrier, membre du comité directeur de la NDP et ancien conseiller régional sera présent, aux côtés d’une délégation de la NDP. Comme le déclare le site des Jeunesses nationalistes : « Ne laissons plus les élites mondialistes jouer avec la vie de nos soldats » !

 

Résistance !

09:21 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 10 janvier 2012

Le nouveau numéro d'Eléments...

 

Le principe de la démocratie n’est pas celui de l’égalité naturelle des hommes entre eux, mais celui de l’égalité politique de tous les citoyens. La « compétence » à participer à la vie publique n’a pas d’autre source que le fait d’être citoyen. (...) Le peuple, en démocratie, n’exprime pas par son vote des propositions qui seraient plus « vraies » que d’autres. Il fait savoir où vont ses préférences et s’il soutient ou désavoue ses dirigeants. (...)

Au XIXe siècle, la droite conservatrice défend avant tout le peuple comme totalité – avec un net glissement du dèmos à l’ethnos –, en même temps qu’elle développe une mystique de l’unité nationale allant jusqu’à l’« union sacrée », tandis que les socialistes défendent les classes populaires. Dissociation profondément artificielle, puisque les « gens du peuple » ont toujours formé la vaste majorité du « peuple ». Le peuple doit en fait être défendu dans toutes ses dimensions.


photoelem58.jpgDossier


• Le socialisme contre la gauche, par Alain de Benoist
• Jean-Claude Michéa, par Alain de Benoist
• Entretien avec Gaël Brustier : « La classe ouvrière existe encore en France, mais elle n'est plus là où elle était » • La leçon de socialisme de Robert Guédiguian, par Michel Marmin et Ludovic Maubreuil
Aussi au sommaire...
• Entretien avec Olivier Maulin, l'enchanteur contre le monde moderne, par Olivier François
• Au bord du gouffre financier : tous ruinés demain ?, par Pierre Le Vigan
• Bercy Village : le triomphe du gloubi-boulga identitaire, par Jean de Lavaur
• L’Europe a-t-elle (encore) un avenir ? par Jean de Lauthier
• Jean-Jacques Langendorf, le Gargantua suisse, par Laurent Schang
• Jean-Jacques Langendorf : « Qui aurait envie de sacrifier sa vie pour les non-objectifs de l’Union européenne ? »
• Robert Musil, pour se réapproprier le possible, par Eric Werner
• «Monsieur Bill», une bombe d’Alexandre Mathis, par Ludovic Maubreuil
• Avec Dominique Venner, vers une Europe héroïque et secrète, par Javier Ruiz Portella
• Cioran, bricoleur dans l’incurable, par Jean-Charles Personne
• Tribune : Prostitution, métier et/ou art de vivre ?, Par Pierre Barrucand

 

5.50 €, chez votre marchand de journaux cliquez ici

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mercredi, 04 janvier 2012

Connaissez-vous Tribann ?

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Consultez le catalogue cliquez ici

20:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 30 décembre 2011

VOEUX...

Synthèse nationale vous souhaite

une bonne et heureuse année 2012...

Rendez-vous lundi.

10:47 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 27 décembre 2011

Deux rendez-vous au Local en fin de semaine...

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 Jeudi soir...

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et samedi soir

12:55 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 26 décembre 2011

Algérie : la Turquie a la mémoire courte

Lugan Bernard.jpgPar Bernard Lugan

L'Afrique réelle cliquez ici

 

Les déclarations du Premier ministre turc, Monsieur Erdogan, à propos du « génocide » que la France aurait commis en Algérie, relèvent à la fois de l’hystérie verbale et de la plus grotesque manipulation historique. De plus, Monsieur Erdogan est bien mal placé pour parler de « génocide » en Algérie, région qui fut durant trois siècles une colonie ottomane sous le nom de Régence d’Alger (Wilayat el-Djezair en arabe et Gezayir-i Garp en turc), et dans laquelle les janissaires turcs s’illustrèrent par leurs méthodes particulièrement brutales et expéditives.

En 1520, Sidi Ahmed ou el Kadhi fut le premier résistant kabyle à la colonisation turque, réussissant même à s’emparer d’Alger et forçant le chef de bande Khar ad-Din Barberos à se replier à Djidjelli.

En 1609, les Kabyles vinrent battre les murs d’Alger puis, entre 1758 et 1770, ce fut toute la Kabylie qui se souleva. Au début du XIX° siècle, plusieurs autres insurrections se produisirent, notamment entre 1805 et 1813, puis en 1816 et enfin en 1823. Il en fut de même dans les Aurès où les Chaouias réussirent à interdire toute présence effective du pouvoir ottoman. Constantine fut un cas à part car les Ottomans y avaient de solides alliés avec la tribu des Zemoul, ce qui n’empêcha pas les autres tribus kabyles de se soulever régulièrement.

Tous ces mouvements furent noyés dans le sang, à l’image de ce qui fut la règle en Libye : « La force est employée à la turque : les colonnes de réguliers, Turcs et Couloughlis, usent du sabre, du fusil et du canon, brûlent récoltes et villages, s’emparent d’otages, empalent et décapitent, exposant par dizaines les têtes coupées. L’usage de la force démontre la résolution du maître et l’irréversibilité de la situation » [1]

Dans la Régence d’Alger, les Turcs pratiquèrent une ségrégation institutionnalisée, la politique de l’élite dirigeante militaro administrative ottomane étant d’éviter de se dissoudre par mariage dans la masse de la population.

La violence ottomane ne s’exerça pas uniquement contre les populations locales. Quelques exemples :

- Le 27 mai 1529, après un siège de trois semaines, les 25 survivants de la garnison espagnole qui défendait le fort construit dans la baie d’Alger capitulèrent contre la promesse qu’ils auraient la vie sauve ; or, leur chef, le comte Martin de Vargas, grièvement blessé, fut massacré à coups de bâton par les soldats turcs.

- Le 20 juillet 1535 Khayr ad-Din Barbaros lança un raid sur l’île de Minorque, aux Baléares, enlevant plusieurs centaines de captifs, hommes, femmes et enfants qui furent vendus sur le marché aux esclaves d’Alger.

 - En 1682, après que le Dey eut déclaré la guerre à la France, l’amiral Duquesne se présenta devant Alger où les Turcs massacrèrent le père Jean Le Vacher, consul de France, en l’attachant à la bouche d’un canon [2]

- En 1688, pour lutter contre les pirates, le maréchal d’Estrées bombarda Alger et plusieurs captifs français furent également attachés à des canons.

La piraterie constitua jusqu’au début du XIXème siècle le cœur de la vie politique et économique de la Régence turque d’Alger. Il s’agissait bien de piraterie et non de Course puisque les raïs, les capitaines, n’obéissaient pas aux règles strictes caractérisant cette dernière. La recherche historique a en effet montré que son but n’était pas de s’attaquer, avec l’aval des autorités, à des navires ennemis en temps de guerre, mais que son seul objectif était le butin. A l’exception du raïs Hamidou, tous les acteurs de cette piraterie étaient des Turcs, de naissance ou renégats, aucun n’était d’origine algérienne.

Ceci étant, deux choses doivent être claires :

1) Les lois mémorielles (loi Gayssot, loi Taubira et autres) interdisent et assassinent la recherche historique et c’est pourquoi tout historien sérieux doit exiger leur abrogation.

2) Les politiques n’ont pas à encadrer l’Histoire ; quant aux députés, au lieu de voter des lois mémorielles électoralistes, ils feraient mieux de se préoccuper du sort des Français qui les ont élus. Mais, comme le disait Charles Maurras : « A quoi songe un élu ? A être réélu ».

 

Notes

[1] Martel, A., « Souveraineté et autorité ottomane : la Province de Tripoli du Couchant (1835-1918) ». Université Paul Valéry. Montpellier, en ligne.

[2] En 1830, après la prise d’Alger, le canon surnommé la « Consulaire », fut envoyé à Brest où il se trouve actuellement.

NDLR : A propos de la Consulaire lire aussi cet article de Yves Darchicourt cliquez là

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dimanche, 25 décembre 2011

Un entretien entre Franck Abed et Carl Lang...

02:52 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ce Dimanche soir, jour de Noël, un beau cadeau sur Méridien zéro...

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Méridien zéro RBN cliquez ici

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vendredi, 23 décembre 2011

Malgré tout...

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12:06 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

CHASSONS LES VOLEURS DU POUVOIR !

arb2.jpgPar Arnaud Raffard de Brienne

Article publié dans le n°25

de Synthèse nationale

cliquez ici

 

Le cirque politicien bat son plein et nul ne peut ignorer, compte tenu de la prépondérance qu’ont pris les grands moyens d’information modernes, l’approche des élections présidentielles en 2012. Les bonimenteurs professionnels, blanchis sous le harnais doré de la politique alimentaire, appuyés par une clique journalistique sans laquelle ils n’existeraient même pas dans l’opinion publique, nous resservent à longueur d’ondes l’habituel brouet électoraliste que, paraît-il, certains continuent à apprécier.

 

Ceux qui n’ont rien anticipé, rien vu venir, rien appris ni rien compris viennent nous expliquer magistralement tout ce qu’ils feront pour nous si, par bonheur (pour eux), ils venaient à être élus ou réélus. Pourtant, pour qui sait voir et entendre, les discours sonnent de plus en plus faux et ceux qui les débitent semblent y croire moins encore eux-mêmes que ceux qui les reçoivent. Pour le reste, petites phrases, chamailleries et ambitions personnelles tiennent lieu de viatique pour ces baladins qui semblent ignorer résolument la honte.

 

Le problème majeur, séduction démocratique oblige, c’est que pas une de ces éminences n’ose évoquer clairement la situation actuelle et à venir de notre pays et, au-delà, des nations européennes et occidentales. Et pourtant, si un accès de sincérité venait à les chatouiller, ils en auraient des choses à dire…

 

La situation économique, par exemple, s’avère en effet extrêmement grave même si une certaine inertie assise sur quelques beaux restes réussit, pour le moment, à camoufler la situation véritable. Nous consommons allégrement les derniers restes de notre prospérité passée comme si rien n’allait jamais changer.

 

Pourtant, en un mot, les pays dits développés vont devoir  réduire drastiquement leur train de vie. Les Etats-providence et tout particulièrement la France sont entrés en agonie sous le poids de dettes colossales et de ressources en baisse. La fin d’une ère de désinflation et des liquidités surabondantes, la hausse du crédit, véritable moteur de la consommation depuis trois décennies et les inévitables politiques restrictives vont considérablement modifier le niveau de vie des Français dans les années à venir.

 

Depuis 1974, c’est-à-dire depuis 37 ans, pour faire très simple, la France dépense plus qu’elle ne gagne, et vit par conséquent sous le régime des déficits publics. Sur ce sujet comme sur tant d’autres, la gauche n’a rien à envier à la droite et réciproquement. Le record absolu vient d’être atteint en mai dernier avec un déficit de 7,6 milliards d’euros. Pour se faire élire ou réélire, les politiciens continuent à faire vivre le pays au-dessus de ses moyens et sacrifient dans vergogne l’avenir des générations futures qui auront, d’une façon ou une autre à rembourser les prodigalités de leurs ascendants. Généreux avec un argent que nous n’avons pas ceux qui auraient dû diriger et donc prévoir ont sacrifié l’avenir des de nos jeunes contemporains et successeurs et il faudra, cela commence à se savoir, plusieurs décennies pour apurer les dettes accumulées au cours des « trente glorieuses » si mal nommées.

 

Ce surendettement s’inscrit lui-même dans un environnement plus que défavorable : vieillissement de la population, parasitisme quasi-généralisé et immigration démentielle ont amené le coût des prestations sociales à hauteur de 45% des dépenses totales de l’Etat français. Le cas est unique et aucun pays au monde n’y résisterait pas plus que nous n’y résisterons. Malheureusement il faut ajouter à cela le coût à venir des retraites auquel a législation récente n’apporte qu’une solution partielle, sans oublier le coût de la dépendance dont le financement semble aujourd’hui insoluble. Ce n’est pas un hasard si les milieux maçonniques et leurs alliés objectifs dans la culture de mort intensifient leur propagande en faveur de l’euthanasie mais, compte tenu des données démographiques connues, le volontariat ne suffira évidemment pas… Les mêmes anticipent déjà des mesures beaucoup plus radicales.

 

La désindustrialisation de la France hypothèque son avenir

 

Ajoutons à cela que la France est, parmi les nations occidentales, celle qui s’est le plus vite désindustrialisée. Nos tartuffes de la politique ont voulu ignorer qu’il y a une corrélation implacable entre le poids de l’industrie dans le PIB d’un pays et l’équilibre de ses balances commerciales et de paiement. Résultat, l’emploi industriel représente 11% en France contre 20% en Allemagne et notre part de marché dans le commerce mondial se limite à 3,50% tandis qu’il est de 10% pour nos voisins d’outre-Rhin.

 

Or, non seulement les déficits de la balance commerciale persistent mais ils s’accélèrent. La France continue à augmenter ses importations, notamment énergétiques, tandis que les exportations stagnent. L’année 2011 connaitra un déficit sans précédent, dépassant même le triste record de 2008 (56,3 milliards d’euros). Avec un déficit de 33,4 milliards d’euros sur les cinq premiers mois de l’année et le franchissement du seuil des 7 milliards pour le seul mois de mai, la France décroche. Elle a déjà atteint à fin mai les deux tiers du déficit de 2010 (51,4 milliards d’euros).

 

La crise est avant tout la crise de la désindustrialisation, elle-même résultante, pour partie, de l’enviable système social français, dynamité par l’immigration. Plombée par un taux de charges hors normes la France ne cesse de perdre des parts de marché, y compris en Europe, ce qui exclut l’alibi trop souvent servi de la cherté de l’euro. Le rêve de consommer toujours plus sans produire en s’imaginant que l’avenir appartenait aux services et à la finance est à remiser au vaste musée des utopies mortifères.

 

Comment nos brillants cerveaux ont-ils pu imaginer qu’il serait indéfiniment possible d’emprunter aux financiers étrangers pour consommer des produits importés sans comprendre que cela nous mettait dans la double dépendance de la finance internationale et des pays émergents auxquels nous transférions notre prospérité ? Comment ont-ils pu s’être autant trompés ? Ne savaient-ils dont pas que l’industrie fait toujours la richesse des nations ? « Nous n’aurions pas dû nous spécialiser dans les services mais dans l’industrie » se lamentent un peu tardivement certains économistes et hommes politiques. Pousseraient-ils la lucidité jusqu’à se demander ce que nous produirons encore dans 10 ou 20 ans ou craignent-ils trop la réponse ?

 

Quant au mirage de la réindustrialisation, ne rêvons pas, on en parle beaucoup sans risquer de la voir, en tout cas pas en France. Seule la Suède et le Canada ont réussi, au prix d’efforts considérables en matière de recherche et d’éducation à relever le défi mais dans un tout autre contexte.

 

« Honnêtement, je ne suis pas loin de pense que c’est foutu » déclare Patrick Artus

 

Sur un éventuel redressement de la situation économique française, Patrick Artus, directeur des études Natixis et auteur de « La France sans usines » récemment paru, n’hésite pas à écrire : « Je ne suis pas très optimiste. Ma conviction est qu’on n’y arrivera pas. Honnêtement, je ne suis pas loin de penser que c’est foutu ». Dans son accès de lucidité Monsieur Artus aurait pu ajouter que de toute façon le coût effrayant de l’immigration empêche tout redressement significatif et durable. On aura beau occulter autant que l’on voudra ce paramètre essentiel, il saura se rappeler à notre bon souvenir aussi vrai que les plus de 70 milliards d’euros de coûts directs et indirects exprimés ne pourront éternellement être occultés. Sans parler des coûts induits évoqués dans mon livre « La désinformation autour de l’immigration ».

 

Mais hormis un certain nombre d’aveux et de témoignages de ce genre, pas un politicien n’ose faire l’aveu des ses errements ni, encore moins annoncer à ses électeurs potentiels ce qui les attend. Pourtant, il ne serait que temps d’expliquer à nos concitoyens perfusés de droits depuis trop longtemps, les devoirs qui les attendent. Ils travailleront plus pour gagner beaucoup moins et auront à subir de lourds plans d’austérité sans commune mesure avec la taxation des limonades, une énième hausse du tabac et autres mesurettes qui relèvent davantage de la farce de potache que d’un plan de redressement.

 

Il faudra aussi leur expliquer l’incapacité génétique d’un régime démocratique à penser le long terme, accaparé qu’il est par les vicissitudes électorales. Il faudra encore dire aux Français que chaque avantage social et chaque cadeau fiscal attribué depuis 1974 a reposé sur l’emprunt, c’est-à-dire sur un argent que nous n’avions pas et qu’il faudra un jour rembourser. Le pathétique programme socialiste relève, au mieux de l’autisme et au pire du charlatanisme. Quand la France aide le tiers-monde, elle le fait avec des moyens empruntés. Chaque immigré entrant en France sans emploi est entretenu avec de l’argent emprunté. Les centaines de milliards engloutis dans les coûts directs et indirects de l’immigration ont totalement été empruntés sur le dos des Français présents et à venir. Chaque euro de revalorisation d’allocations, d’aides sociales diverses, des retraites, emplois aidés… repose sur l’emprunt.

 

Aujourd’hui, la caste politique mêlée de près ou de loin à la gestion du pays depuis au moins quatre décennies est totalement discréditée. Ceux qui, n’ayant rien vu venir, rien compris, rien appris, ont amené notre nation au bord du gouffre ne peuvent à aucun titre prétendre en être les sauveurs. Un réformisme à la petite semaine mené par ces naufrageurs nous amènera, de déconvenues en déconvenues à la catastrophe que l’on peut encore éviter. Inutile de perdre un temps précieux dans l’exégèse de la petite phrase de celui-ci ou l’allusion de celle-là, le soutien à untel plutôt qu’à tel autre : le Système est corrompu et irréformable.

 

Une  véritable révolution nationale et européenne s’impose, dans les meilleurs délais et avec des hommes neufs.

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Revue de presse : Quand l'ONU rend hommage à Kim Jong il...

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Source Le Point.fr Cliquez ici

 

C'est à peine croyable. Une minute de silence a été observée à l'Assemblée générale de l'ONU, jeudi, à la mémoire de... l'ancien dirigeant nord-coréen Kim Jong-il, décédé samedi dernier à l'âge de 69 ans. Malgré les réticences de certains diplomates occidentaux, Nassir Abdulaziz Al Nasser, président de l'Assemblée générale, a accepté la demande de la mission nord-coréenne d'observer cette minute de silence jeudi, à 21 heures, conformément "au protocole".

 

"Il est de mon triste devoir de rendre hommage à la mémoire de feu Kim Jong-il, secrétaire général du Parti des travailleurs de Corée, président de la Commission de défense de la République démocratique populaire de Corée et commandant suprême de l'armée du peuple coréen, décédé le samedi 17 décembre", a dit Al Nasser. "Nous pensons que ce n'est pas approprié", avait indiqué avant le début de la réunion un diplomate.

 

Kim Jong-un encadré

 

Les États-Unis, le Japon et plusieurs pays européens ont d'ailleurs décidé de boycotter cette minute de silence. D'autant que le programme nucléaire nord-coréen a été à la source de vives tensions ces dernières années avec la communauté internationale. La Corée du Nord a suspendu les négociations à Six avec la Corée du Sud, les États-Unis, la Chine, le Japon et la Russie, il y a plus de deux ans pour protester contre une nouvelle série de sanctions adoptées par les Nations unies à son encontre. Parvenu au pouvoir en 1994 à la mort de Kim-Il sung son père et fondateur du régime, Kim Jong-il a succombé à une crise cardiaque samedi alors qu'il voyageait en train, selon la presse nord-coréenne.

 

C'est son fils, Kim Jong-un qui a pris sa succession. Mais il ne sera pas seul à régner sur la Corée du Nord. Il partagera le pouvoir avec un de ses oncles et l'armée. Depuis la mort de Kim Jong-il, la situation dans le pays semble stable. Un coup d'État militaire "est très improbable", a indiqué, mercredi, une source proche de Pékin et de Pyongyang, qui a requis l'anonymat. "L'armée a prêté allégeance à Kim Jong-un." Selon cette même source, le tir de missile de courte portée nord-coréen réalisé au large de sa côte orientale lundi était une mise en garde adressée à Washington. "Avec ce tir de missile, la Corée du Nord veut montrer qu'elle a les moyens de se protéger", indique cette source.

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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N°3027, 16 pages, 3,50 €

Chez votre marchand de journaux

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jeudi, 22 décembre 2011

Vive l' Histoire... libre !

406158335.gifPar Yves Darchicourt

Il aura fallu, en période pré-électorale, un débat législatif touchant au massacre généralisé des arméniens ordonné et perpétré il y a près d'un siècle sur le territoire ottoman, un débat exacerbé par l'existence d'une importante communauté d'origine arménienne en France, par la présence de fortes implantations d' immigrés turcs sur notre territoire et surtout par l'arrogance insupportable du premier ministre barbaresque qui a la prétention d'infléchir une décision du Parlement français, il aura fallu tout cela pour que l'on re-parle de l'Histoire et de la recherche historique. C'est une chance à saisir pour réclamer haut et fort la mise en liberté de la muse Clio et sa garantie d'indépendance vis à vis du politique.

L'Histoire libre ! Ce devrait être un pléonasme. Des vestiges, des documents, des évènements, des faits, mais aussi des questions, des suppositions, des incertitudes, des aveux de méconnaissance... la recherche historique devrait pouvoir être totalement libre, sa publication aussi.

Cette liberté est essentielle à la connaissance et à la compréhension du passé, d'autant que les moyens scientifiques et technologiques mis à disposition des historiens rendent la falsification, la calomnie rétro-active ou l'interpétation abusive de plus en plus difficiles sinon impossibles. La publication des travaux, corollaire obligé, ne peut que découler sur la confrontation des résultats et sur, au moins, l'obligation de neutralité des conclusions sous peine de discrédit et de ridicule.

La liberté de l'historien, la comparaisons des recherches effectuées sans entraves, la publication des élements établis ou supposés ne peuvent être qu'aller dans le sens d'une amélioration de la connaissance et rendraient définitivement inutiles parce que grotesques les assertions des hagiographes rétribués, des éternels pleureurs patentés, des contempteurs politisés ou des négateurs de principe.

L'Histoire et l'historien libérés ? Un voeu pieux sans doute qui se heurte au mur dressé par les idéologues du politiquement correct et leurs lobbies grands pourvoyeurs de fonds, de soutiens et de voix pour les politiciens avides de sinécures. Mais une muraille s'investit, s'assiège, se sape et s'effondre pour n'être plus que ruines. Libérons Clio, libérons l'Histoire ! A l'assaut !

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Tribune libre : QUELQUES REFLEXIONS SUR LE PROCES DU FRONT COMTOIS...

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Par François Desvignes (Riposte laïque)

Dans un article paru dans l’Est républicain, le journaliste Sam Bonjean rapporte le délibéré de cette malheureuse affaire de l’association du « Front Comtois », où son président vient d’être condamné, sur réquisition conforme du Ministère public, à 3000 euros d’amende pour incitation à la haine raciale, ainsi qu’au règlement de 250 euros de dommages intérêts à chacune des 13 associations de la mouvance totalitaire de la pensée unique venus se précipiter à l’audience pour donner à la France profonde, et seule sincère, leur sempiternelle leçon de catéchisme sur le mérite du vivre ensemble et, verbatim, « les limites de la liberté d’expression » : quel aveu !

Soit, dans leur dictature républicanisante, concernant la liberté d’expression, l’ersatz d’un bon souvenir dans le néant.

Ces procédés du tout judicaire de préférence contre les plus faibles, surtout lorsqu’ils sont innocents, en même temps qu’ils ont fait les belles heures du stalinisme, portent un nom, du moins chez les férus de chasse à courre : ça s’appelle « l’hallali debout suivi de l’hallali par terre ». Comme dans le tout-judiciaire, il y a des chiens partout.

Et c’est toute la ruse pharisienne et la férocité paranoïaque du pays légal d’avoir su, par une interprétation sans cesse plus extensive du délit d’opinion, transformer ce sport suranné contre des petites bêtes inoffensives, en massacre ordonné, très intéressé et judicaire des innocents de la république, hier déjà nos héros, depuis aujourd’hui, en plus, nos premiers martyrs de la France réelle et résistante.

Donc, à tous ceux qui n’auraient pas encore pris le temps de savourer ce compte rendu de Sam Bonjean sur l'assassinat de la liberté d'opinion, je les incite à en prendre connaissance (cliquez ici) tant il constitue, à l’instar de ceux qui l’ont inspiré ou lui ont servi de modèle idéologique, l’archétype de la veulerie, de la médiocrité et de la mauvaise foi du pays légal tranchant avec le courage, l’intelligence et la sincérité du pays réel.

On reproche au prévenu de ne pas avoir su ou voulu faire « la distinction entre islam et islamisme » et sur cette confusion alléguée on crie à l’incitation à la haine raciale. Mais l’islam et l’islamisme sont-ils des races, sinon dans l’esprit des racistes qui s’en prévalent ? Et pourquoi Gaëtan Perret devrait-il faire la distinction entre Staline et le stalinisme, et sous le bénéfice de cette argutie, insinuer ce sophisme que puisque le stalinisme est une abomination, Staline fût un saint ? Et pourquoi encore et surtout, l’avocat de la défense n’a-t-il pas saisi la balle au bond, en rétorquant à son confrère qui faisait cette distinction inconnue de nos dictionnaires entre islam et islamisme que seuls les vichystes faisaient la distinction entre la doctrine national-socialiste et le fascisme ? Il n’y a aucune distinction à faire entre l’islam et l’islamisme qui ne sont que les deux faces d’un même totalitarisme, celui de la Charia, déclarée définitivement hors la loi par la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui a jugé dans son Arrêt de principe du 13 février 2003 que : « la Cour (CEDH) partage l’analyse effectuée par la chambre quant à l’incompatibilité de la charia avec les principes fondamentaux de la démocratie, tels qu’ils résultent de la Convention ». (1)

En d’autres termes, le rejet intégral de l’islam n’est pas seulement un droit mais le commandement impérieux de la plus haute autorité judiciaire de l’Europe. L’amalgame de cette religion de la honte et de la barbarie qui, en définitive, a tout d’une secte et rien d’une religion, avec la race au sens de la loi française, procède du sectarisme le plus éhonté, d’ une atteinte anticonstitutionnelle évidente à nos libertés publiques les plus chères, celles qui nous autorisent et commandent tout à la fois de toujours dénoncer la tyrannie des factions racistes et sectaires de la mouvance islamophile.

Ce n’est pas le prévenu qui a incité à la haine raciale en dénonçant la barbarie d’une doctrine religieuse inqualifiable, dont l’illégalité a été définitivement proclamée par nos plus hautes instances judiciaires, Ce sont les parties civiles, pour justifier leurs prébendes, qui ont assassiné la liberté d’opinion, en cumulant dénonciation calomnieuse, et incitation à la guerre idéologique et qui, pour faire taire la voix de la vérité, font implicitement l’apologie mensongère de la supériorité raciale de leurs protégés. Leur comportement outrancier porte justement un nom en droit pénal français et devant toute justice digne de ce nom : ” L’incitation à la haine raciale”

Et donc, dans une démocratie authentique, ce que sera peut être un jour notre République, au moins sévèrement puni au plus sûrement appliqué : si la haine raciale contre les nationaux, en fait d’être systématiquement combattue puisque c’est un délit, est encouragée par le pays légal au nom de son idéologie pervertie, c’est que la justice s’est encore trompée de prévenu : c’étaient les parties civiles qu’il fallait poursuivre et non le prévenu qu’il fallait assassiner.

Militant, adhérents, sympathisants du Front Comtois, que m’importe votre habileté dans le discours, vos remords déclarés que vos adversaires ont d’ailleurs raillés à l’audience : vous n’avez pas à vous reprocher des fautes que vous n’avez pas commises ; ni ceux qui vous critiquent de regretter, le ton, la couleur, ou le procédé de vos affiches. (Sur l’humiliation du prévenu à l’audience par le pays légal : cliquez là. Lisez-le également vous aurez tous les détails de l’audience que le manque de place m’interdit de reprendre ici))

La France réelle vous salue pour avoir eu le courage de dire tout haut, les premiers, seuls contre tous ; et elle ne vous compte pour rien le reproche de vos maladresses supposées, tant il est vrai que vos détracteurs ne peuvent vous accuser de fautes de procédure, voire d’étiquette, sans ipso facto faire l’aveu implicite de l’absence de toute faute de votre part sur le fond : vous n’étiez pas racistes dans votre démarche, seulement indignés.

A vous tous, étrangers, tous ceux qui sont venus dans l’espoir de mériter sinon pour eux, leurs enfants, le titre de français, apportant à leur terre d’accueil le meilleur de leur travail et la constance de leur courage, jamais vous n’autoriseriez quiconque et surtout pas des associations, professionnels de la subvention et de la délation ou le parquet liberticides à vous représenter implicitement ou parler en votre nom ce qui vous rangerait contre le prévenu et, à travers lui, contre tous ses frères de souche, vos frères d’adoption, à jamais vos amis. Car, le prévenu a dit dans ses affiches ce que vous auriez voulu dire et confirmer à la barre pour sa défense : nous sommes tous fiers d’être devenus français, de naissance ou d’adoption, de sang ou de mérite, et jamais nous n’autoriserons au nom de cette appartenance pour laquelle nous avons tant donné, que le titre illustre de Français soit trainé dans la boue par ceux qui, au prétoire, nous méprisent et par ceux qui , dans la rue, ont juré de nous égorger : les islamophiles et l’islam (et non l’islamisme). Aussi, pas plus que nos pères, eux, ne faisaient de distinction entre le national-socialisme et le fascisme, ni que nous ne pourrions, nous, en faire entre le pays légal et le stalinisme, pas davantage nous n’en ferons entre les parties civiles et l’islamisme.

Perret, vous ne vous êtes pas trompé de combat. Et puisque nous vous donnons tout notre souffle pour que vous restiez vivant, continuez-le. Faites appel.

(1) L’illégalité constitutionnelle de la Charia avec nos textes européens et notre constitution clôt tout débat sur les « mérites supposés ou réels » de l’islam, de l’islamisme, du vivre ensemble, ou du multiculturalisme islamisé : la Cour, dont les Décisions ont valeur de traité, dit que l’islam est illégal sur tout le territoire européen. Elle opte pour le rejet intégral de ce système de pensée politico-religieux. Certains, qui n’ont jamais peur du ridicule quand le ridicule les sert, diront demain qu’il faut distinguer Charia et islam ; ou les Évangiles et le Christianisme. A ceux là, il faut répondre que l’on peut aussi distinguer entre la Constitution de la Ve République qui ne s’appliquerait pas et la Ve République qui s’appliquerait quand même. Mais non, en démocratie : « Dura lex sed lex. » Y compris à l’endroit des totalitaires.

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mercredi, 21 décembre 2011

La Poste refuse de distribuer notre confrère Militant !

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Pour des raisons qui restent mystérieuses, LA POSTE refuse de distribuer aux abonnés de MILITANT le numéro de novembre 2011, alors qu'elle a encaissé le chèque réglant le montant de sa distribution. La direction de MILITANT met tout en œuvre pour débloquer au plus vite cette situation inacceptable. Elle remercie ses fidèles abonnés de leur patience.

MILITANT, dont le rédacteur en chef est notre ami André Gandillon, combat depuis 45 ans le système mondialiste qui détruit la France et l'Europe : veut-on faire taire l'une des rares publications nationalistes de France ?

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BERNARD LUGAN CENSURE SUR I-TELE !

9782729870836.jpgAprès un véritable psychodrame, la direction d’I-Télé a censuré un entretien que Robert Ménard avait enregistré avec l’africaniste Bernard Lugan dans le cadre de son émission quotidienne « Ménard sans interdit ». Bernard Lugan avait été invité pour présenter son essai « Décolonisez l’Afrique » qui vient de paraître chez Ellipses.
 
Cette décision relève de la censure et de l’atteinte à la liberté d’expression dont se réclament pourtant les journalistes. Une telle mesure montre que ceux qui se permettent de donner des leçons de démocratie, de tolérance et de « droits de l’homme » au monde entier ne supportent pas le parler vrai.
 
Quelle était donc la teneur des propos « scandaleux » tenus par Bernard Lugan ? Robert Ménard, avait posé à ce dernier quatre grandes questions :
 
1) Dans votre livre vous écrivez que les Africains ne sont pas des « Européens pauvres à la peau noire » ; selon vous, c’est pourquoi toutes les tentatives de développement ont échoué en Afrique ?
 
Le refus de reconnaître les différences entre les hommes fait que nous avons imposé à l’Afrique des modèles qui ne lui sont pas adaptés. Nous l’avons fait avec arrogance, comme des jardiniers fous voulant greffer des prunes sur un palmier et noyant ensuite le porte-greffe sous les engrais. C’est ainsi que depuis 1960, 1000 milliards de dollars d’aides ont été déversés sur l’Afrique, en vain. De plus, nous avons voulu européaniser les Africains, ce qui est un génocide culturel. De quel droit pouvons-nous en effet ordonner à ces derniers de cesser d’être ce qu’ils sont pour les sommer d’adopter nos impératifs moraux et comportementaux ? L’ethno-différentialiste que je suis refuse cette approche relevant du plus insupportable suprématisme. Contre Léon Blum qui déclarait qu’il était du devoir des « races supérieures » d’imposer la civilisation aux autres races, je dis avec Lyautey qu’il s’agit de pure folie car les Africains ne sont pas inférieurs puisqu’ils sont « autres ».
 
2) Dans votre livre vous proposez de supprimer l’aide.
 
Oui, car l’aide, en plus d’être inutile, infantilise l’Afrique en lui interdisant de se prendre en main, de se responsabiliser. Dans la décennie 1950-1960, les Africains mangeaient à leur faim et connaissaient la paix tandis que l’Asie subissait de terribles conflits et d’affreuses famines. Un demi siècle plus tard, sans avoir été aidées, la Chine et l’Inde sont devenues des « dragons » parce qu’elles ont décidé de ne compter que sur leurs propres forces, en un mot, de se prendre en charge. Au même moment, le couple sado-masochiste composé de la repentance européenne et de la victimisation africaine a enfanté d’une Afrique immobile attribuant tous ses maux à la colonisation.
 
3) Vous dénoncez l’ingérence humanitaire que vous définissez comme un hypocrite impérialisme et une forme moderne de la « guerre juste », mais n’était-il pas nécessaire d’intervenir en Libye pour y sauver les populations ?
 
Parlons-en. Nous sommes en principe intervenus pour « sauver » les populations civiles de Benghazi d’un massacre « annoncé ». En réalité, nous avons volé au secours de fondamentalistes islamistes, frères de ceux que nous combattons en Afghanistan. Cherchez la logique ! Violant le mandat de l’ONU et nous immisçant dans une guerre civile qui ne nous concernait pas, nous nous sommes ensuite lancés dans une entreprise de renversement du régime libyen, puis dans une véritable chasse à l’homme contre ses dirigeants. Or, le point de départ de notre intervention reposait sur un montage et nous le savons maintenant. Que pouvaient en effet faire quelques chars rouillés contre des combattants retranchés dans la ville de Benghazi ? On nous a déjà « fait le coup » avec les cadavres de Timisoara en Roumanie, avec les « couveuses » du Koweït ou encore avec les « armes de destruction massive » en Irak. A chaque fois, la presse est tombée dans le panneau, par complicité, par bêtise ou par suivisme.
 
Mais allons plus loin et oublions un moment les incontournables et fumeux « droits de l’homme » pour enfin songer à nos intérêts nationaux et européens, ce qui devrait tout de même être la démarche primordiale de nos gouvernants. Nos intérêts étaient-ils donc menacés en Libye pour que nos dirigeants aient pris la décision d’y intervenir ? Etaient-ils dans le maintien au pouvoir d’un satrape certes peu recommandable mais qui, du moins, contrôlait pour notre plus grand profit 1900 kilomètres de littoral faisant face au ventre mou de l’Europe ? Nos intérêts étaient-ils au contraire dans la déstabilisation de la Libye puis son partage en autant de territoires tribaux livrés aux milices islamistes ? Sans parler des conséquences de notre calamiteux interventionnisme dans toute la zone sahélienne où, désormais, nos intérêts vitaux sont effectivement menacés, notamment au Niger, pays qui fournit l’essentiel de l’uranium sans lequel nos centrales nucléaires ne peuvent fonctionner…
 
4) Votre conception du monde n’a-t-elle pas une influence sur vos analyses et prises de positions ?
 
J’ai une conception aristocratique de la vie, je dis aristocratique et non élitiste, la différence est de taille, et alors ? Depuis 1972, soit tout de même 40 ans, je parcours toutes les Afriques, et cela du nord au sud et de l’est à l’ouest, ce qui me donne une expérience de terrain unique dans le monde africaniste ; c’est d’ailleurs pourquoi mes analyses ont du poids. Dès le mois de décembre 2010, dans ma revue, l’Afrique Réelle, j’ai annoncé ce qui allait se passer en Egypte trois mois plus tard. De même, dès le début, j’ai expliqué que le « printemps arabe » n’était qu’un mirage, un miroir aux alouettes autour duquel tournaient les butors de la sous-culture journalistique cependant que, méthodiquement et dans l’ombre, les Frères musulmans préparaient la construction du califat supranational qui est leur but ultime.
 
Voilà les propos que les téléspectateurs d’I-Télé n’ont pas eu le droit d’entendre.
 
Comment riposter à cette censure ?
 
1) En rejoignant les centaines de milliers d’internautes qui ont visité le blog officiel de Bernard Lugan : cliquez là
2) En s’abonnant à la revue mensuelle par PDF L’Afrique Réelle, la seule publication africaniste libre.
3) En achetant « Décolonisez l’Afrique » (Ellipses, novembre 2011).
4) En faisant savoir autour de vous que dans la « Patrie des droits de l’homme », un directeur de chaîne de télévision peut impunément censurer un universitaire auteur de plusieurs dizaines de livres consacrés à l’Afrique, conférencier international et expert de l’ONU.
 
 


Bernard Lugan : "Décolonisez l'Afrique !" par realpolitiktv

 

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