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mardi, 30 juin 2020

L'OREAL NOUS AVAIT HABITUÉS À PLUS DE COURAGE... MAIS C'ÉTAIT IL Y A BIEN LONGTEMPS

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L'ordre Macron-Castaner : deux poids deux mesures ? Bien pire

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Xavier Raufer dans Atlantico

Récemment, alors que d'impératives mesures sanitaires prohibent en France les attroupements de plus de dix individus, des "indignés" des banlieues et jeunes bourgeois gauchistes investissent par milliers Paris et autres métropoles françaises, volant notamment au secours d'un clan criminalisé - sur lequel on revient plus bas. 

Alors que le ministre de l'Intérieur avait interdit toutes ces démonstrations pour "motif sanitaire" ; alors que préfet de police de Paris est réputé brutal, qu'advint-il lors de ces flagrants et massifs outrage à l'ordre public, un peu partout en France ? Rien. 

Prenons Paris : chez lui, le maire du XVIIe déplore un million d'euros de dégâts ? Sanctions zéro ; répression nulle. Naguère, des paroissiens parisiens n'ont pas eu cette chance : réunis pour une discrète messe, ils ont vu leur église investie par la police, avec assistance dispersée sans douceur et prêtre bousculé.

Telle est la règle de Macron - Castaner : population française réprimée à la première incartade et racailles ou Black Blocs épargnés - quand on ne les laisse simplement pas tout casser à leur guise. Soyons concret :

- Récemment un jeune "issu de la diversité" est frappé alors que, en pleine infraction, il agresse violemment des policiers : l'inspection générale de la police saute sur l'affaire... jérémiades du ministère... sympathie pour la pauvre victime, etc.

- Retour aux manifestations des Gilets Jaunes (novembre 2018 à fin 2019) ; voilà ce que constatent des médecins légistes et urgentistes : "crânes fracassés... yeux éclatés... artères coupées... visages lacérés... rates explosées... hémorragies sévères... multiples fractures des os, etc. "Une boucherie", dit un traumatologue. La répression maintenant : 10 000 gardes à vue, 5 300 suivies de poursuites, 2 000 comparutions immédiates, 3 100 condamnations, 1 000 peines de prison ferme, dont 400 avec mandat de dépôt et prison immédiate.

Un Gilet Jaune lance un cocktail Molotov ? [Il n'aurait pas dû] Cinq ans de prison. Chaque semaine, des racailles des zones hors-contrôle jettent des centaines de bouteilles incendiaires sur les forces de l'ordre... bâtiments publics ou privés incendiés, pluie de mortiers d'artifices sur la police ? On attend qu'un seul d'entre eux soit vraiment condamné pour cela. Leitmotiv après la plupart de ces émeutes "Aucune arrestation n'a été effectuée" (pourquoi ?).

Des voyous tirent sur des policiers ou gendarmes ? Là encore, inertie. A l'inverse, un paysan, le patron d'un bar, ouvrent-ils le feu sur des bandits qui les pillent à répétition ? En prison sur le champ, de bons citoyens effondrés, menottés comme des bandits, devant leur famille et tout le village.

Revenons-en à la manifestation motivée par la mort d'Adama Traoré (juillet 2016), lors de son arrestation. La justice tranchera sur le fond de l'affaire, laissons-la travailler. Mais observons que la fratrie Traoré tient plutôt du gang : dizaines de procédures la visant, pluie de condamnations (trafic de stupéfiants... incendies volontaires... coups et blessures... violences avec armes...extorsions sur personnes vulnérables...outrages et menaces de mort, etc.). Atout pour le clan, les incantations de la sœur visent clairement à intimider les forces de l'ordre.

Avis aux hypersensibles journalistes et célébrités : qu'ils se méfient des parfois trompeuses sœurs-vengeresses ! Exemple. Octobre 2010, Bruxelles, deux jeunes femmes voilées ameutent l'opinion belge : parti par élan humanitaire en Irak, leur innocent frère Oussama Atar se meurt d'un cancer dans une atroce geôle de Bagdad ! Pitié pour ce "jeune Belge oublié...citoyen honnête au comportement irréprochable" (citation des sœurs) ! 
A force de sanglots médiatisés, les sœurs-pleureuses mobilisent divers "idiots utiles" : Amnesty International... l'extrême-gauche du cru... La Croix rouge, etc. Manifestation au palais de justice de Bruxelles puis retour d'Oussama en Belgique ; d'où l'intéressé (pas cancéreux du tout...) disparaît. Puis en 2015, l'aimable "jeune Belge" et frère des gémisseuses conçoit les attentats de Paris (Bataclan, etc.), de Bruxelles, etc. - des morts par centaines jusqu'en 2016. 

Replié en Syrie, Oussama dit "Abou Ahmed" (son nom de guerre dans "L'État islamique") rit sans doute de la jobardise des "humanistes" bruxellois - mais pas longtemps : peu après, de mécréantes forces spéciales lui offrent un aller simple au paradis. Occasion où, la justice - la vraie - est passée dans toute sa rigueur.

 
 

18:13 Publié dans Sacha de Roye, Sacha de Roye, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Du « pognon de dingue » pour les migrants…

SOS-Méediterranee.jpgLa chronique

de Philippe Randa

Le bateau SOS Méditerranée, célèbre pour son « action humanitaire dans le sauvetage des migrants en mer » (ou, au choix, pour sa « complicité au trafic d’êtres humains »), reprend du service après trois mois d’arrêts.

« Nous sommes très contents (de pouvoir redémarrer) », a déclaré à Keystone-ATS un des porte-paroles de sa section suisse qui larmoie sur les derniers mois particulièrement meurtriers pour les migrants…

Le site swissinfo.ch nous apprend ainsi que « le bateau était bloqué depuis trois mois, d’abord pour évaluer la situation face au coronavirus et ensuite pour préparer le nouveau dispositif après la fin d’un partenariat de plusieurs années avec Médecins Sans Frontières (MSF). Quelques semaines après le retour du navire, les deux ONG avaient relayé leurs divergences, alors qu’elles avaient sauvé depuis 2016 plus de 30 000 personnes. »

En trois coups de cuillères humanitaires, SOS Méditerranée a donc trouvé de quoi monter son propre dispositif de santé pour prendre en charge les « chances pour l’Europe » (sic !) : un médecin et des infirmiers pourront désormais disposer de « deux salles de consultation et de soins entièrement dotées, sur l’unité d’hospitalisation pour six personnes et sur le dispositif de stockage de médicaments. »

C’est que « les soins pour (les) migrants sont indispensables et ils ont un “coût” », a indiqué l’ancien conseiller aux États Dick Marty, membre du Conseil de fondation de SOS Méditerranée.

On s’en doute… On aimerait bien toutefois connaître la provenance des moyens trouvés si rapidement par l’ONG. De généreux donateurs privés ou des fonds européens qui vont faire défaut… aux Européens ?

Qu’en pensent nos médecins, infirmiers et aide-soignants ?

09:41 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lors de ces municipales, la « France périphérique » n’a pas pris la parole

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Par Jérôme Sainte-Marie *

Les municipales constituent une étape décisive d’une crise politique majeure. Il ne s’est pas seulement agi de sanctionner un pouvoir impopulaire, comme cela s’est produit au profit de la droite en 2014 ou 1983, ou, en faveur de la gauche, en 1977. Le modèle dit des élections intermédiaires s’appliquait alors, l’électeur profitant d’un scrutin local pour exprimer sa désapprobation à l’égard de la politique suivie au niveau national. Le moment n’était pas agréable pour les gouvernants, mais les institutions s’en trouvaient plutôt renforcées et les passions politiques régulées. Tel n’est pas le cas aujourd’hui, en raison de l’abstention massive, mais aussi du problème connexe d’une offre politique désaccordée aux demandes des Français. Une béance entre les citoyens et les institutions qui laisse entrevoir une fin de quinquennat difficile pour la société tout entière.

L’abstention est massive, faisant de la plus enracinée des élections un scrutin hors sol. Le fait est singulier. Si l’abstention avait tendance à progresser légèrement à chaque municipale, en 2014 encore elle était contenue à 36 % au premier tour. Dimanche dernier, elle fut supérieure de deux points à celle constatée lors du second tour des législatives, le 18 juin 2017. Phénomène d’autant plus remarquable que la commune demeure l’échelon politico- administratif préféré des Français. En février 2020, 60 % des Français exprimaient leur confiance dans le conseil municipal, plaçant celui-ci loin devant les instances représentatives nationales. Pourtant, que seuls quatre Français sur dix, parmi les 16 millions susceptibles d’aller voter le 28 juin, aient  exprimé un suffrage indique que le scepticisme démocratique a atteint la commune. Cette nouvelle est d’autant plus préoccupante que ce territoire fut le terreau de notre régime, comme le décrivait l’historien Maurice Agulhon dans son livre La République au village.

Si la première raison invoquée par les abstentionnistes est le risque sanitaire, ceci n’épuise pas l’explication à l’heure où une activité pratiquement normale a repris sur tout le territoire. Le second motif invoqué par les abstentionnistes tient à l’absence d’impact de ce scrutin sur leur vie quotidienne, ce qui nous rappelle que le conflit social qui traverse le pays depuis trois ans suscite une politisation réelle sans issue électorale évidente. Un tel constat est encore plus valide lorsqu’il s’agit d’un scrutin municipal.

La troisième raison retenue par les abstentionnistes est qu’il n’y aurait eu à leur disposition aucune liste correspondant à leurs vœux. Cette donnée est essentielle. La faible implantation de LREM d’une part, la grande difficulté du RN à constituer des listes d’autre part, ont généré une offre politique très différente de ce que serait une élection nationale. Le handicap est encore plus valable pour la formation lepéniste, dont les électeurs habitent plus souvent dans des communes de taille réduite, là où la compétition politique se déroule sans référence partisane. Il a été établi que si la liste Bardella aux européennes avait atteint 28 % des suffrages exprimés dans les communes de moins de 3 500 habitants, son score fut moitié moindre, 14 %, dans celle dépassant les 100 000 habitants.

La discordance des attentes actuelles fondamentales des Français par rapport à ce qui peut être traité au niveau municipal ainsi que la distorsion de l’offre politique expliquent en grande partie l’exceptionnel niveau de l’abstention. Celle-ci produit à son tour des effets politiques, car la propension à aller voter est structurellement inégale selon les catégories sociales. Les moins intégrés économiquement ont une moindre propension à se rendre aux urnes. Les catégories suffisamment protégées des aléas économiques, notamment les fonctionnaires, ont à la fois plus tendance à aller voter et davantage d’intérêt pour des sujets sociétaux et environnementaux. La part du vote écologiste dans un corps électoral inhabituellement réduit en fut logiquement accrue.

Un certain sentiment d’artificialité apparaît donc à la lecture de ces résultats. Comment mesurer les rapports de force politique dans le pays à travers un scrutin émietté en 36 000 communes où dans la grande majorité des cas il n’y avait pas d’offre partisane identifiée, et avec une différence sociologique massive entre les électeurs des villes et ceux des petites communes ? La déstructuration des systèmes d’alliance rend plus difficile le vote au second tour qu’à l’époque du clivage gauche-droite triomphant. Pour qui pouvait voter un électeur LREM ou RN dont la liste aurait été éliminée au premier tour ? Un autre motif de l’abstention de second tour se trouve dans le caractère inabouti de la transformation de notre système politique.

Cet inachèvement ne constitue pourtant pas un retour en arrière et le rétablissement du clivage gauche-droite. Le sondage de l’Ifop sur les intentions de vote à la présidentielle, publié quelques jours avec le second tour des municipales, a confirmé la polarisation de l’électorat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui rassembleraient aujourd’hui 55 % des suffrages du premier tour. Leur affrontement se trouve pérennisé par l’extraordinaire contraste sociologique entre leurs électorats respectifs, au point que l’on peut parler d’un véritable vote de classe. Entre les deux, diverses formations conservent la faveur d’électeurs appartenant plus souvent aux classes moyennes.

Dès lors que l’on passe à une offre politique exhaustive et à l’ensemble des électeurs, le portrait politique de la France est donc très différent de celui présenté au soir des municipales. Il est probable que le succès des listes à direction écologiste dans un nombre significatif de grandes villes aura un effet performatif (qui réalise une action par le simple fait de son énonciation, NDLR) sur la vie politique dans les prochains mois, mais ces données d’opinion incitent à la prudence.

L’issue des municipales n’indique donc pas la restauration du « vieux monde ». La crise de la représentation politique, à l’origine du phénomène des « gilets jaunes », s’en trouve même renforcée. La « France périphérique » théorisée par Christophe Guilluy ne s’est guère exprimée, par choix ou par absence d’offre politique. Si le peuple des métropoles a pu s’exprimer idéologiquement, celui de la ruralité ou des petites villes en a été privé. Parmi le premier, l’insuccès des listes LREM a montré la fragilité du « bloc élitaire » constitué autour d’Emmanuel Macron. Parmi le second, la difficulté du « bloc populaire » à exister électoralement est patente, sans qu’il soit possible d’affirmer que cela soit imputable à la nature du scrutin. Entre les deux, ceux qui répugnent à un tel affrontement ont bénéficié d’une visibilité inversement proportionnelle à la réalité de leur socle électoral réel, une fois celui-ci rapporté à l’ensemble des inscrits. Ces municipales auront constitué un moment d’apesanteur dans la crise multiforme que traverse le pays, n’en résolvant aucun des termes et aggravant le hiatus entre les préoccupations populaires et la politique instituée.

* Fondateur de Polling Vox, Société d’études et de conseil spécialisée dans les enjeux d’opinion. L’auteur a notamment publié « Bloc contre bloc, la dynamique du macronisme »  (Éd. du Cerf, 2019).

Source : Le Figaro 30/6/2020

05:46 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 29 juin 2020

Valérie Laupies battue à Tarascon : honte à Marine Le Pen et au RN !

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Gérard Brazon Riposte laïque cliquez ici

J’ai ouvertement pris faits et cause, et je l’assume pleinement, pour des candidats patriotes à qui Marine Le Pen a préféré mettre des bâtons dans les roues en téléguidant des candidats concurrents, y compris parachutés comme à Tarascon, sans honte aucune.

À 11 heures,  j’ignore si ses manœuvres dilatoires seront un échec, ou si elles auront obtenu le fruit amer d’une trahison parfaitement réussie. Je ne ferai pas d’autres discours que celui que j’ai fait il y a deux semaines, sur cette volonté de nuire à des patriotes insoumis à la patronne du Rassemblement National.

À 12 heures, je garde encore une certaine confiance envers les patriotes d’Orange, de Bollène, et de Tarascon.

J’ai encore confiance en la prise de conscience que ceux qui nuisent à la victoire des patriotes, comme le fait madame Le Pen, soient reconnus comme tels. Sinon, il me faudra désespérer de ces électeurs patriotes, incapables de comprendre les enjeux, les mesquineries, les bizarreries et les petites rancunes d’un responsable de parti qui, manifestement, n’a pas l’intérêt patriote dans ses premières préoccupations.

Que ce soit Valérie Laupies, Jacques et Marie-Claude Bompard, nul ne peut leur interdire de se dire patriotes même s’ils ne répondent plus aux ordres et aux désirs erratiques de la chef du RN qui confond rassemblement avec division.

L’intérêt premier est la réussite des patriotes et il sera temps plus tard, dans un second temps, de trouver des terrains d’entente et de compléter nos forces. Au lieu de cela, Marine Le Pen préfère mettre des bâtons dans les roues de nos sœurs et frères d’armes.

À 13 heures, je souhaite de tout cœur la victoire de Louis Aliot à Perpignan. C’est un homme de bien, un homme de fidélités et de convictions et qui a su dès le départ qu’il ne devait pas partir en campagne avec le fardeau du RN sur ses affiches. De fait, tous les patriotes peuvent s’y retrouver.  On notera que Marine Le Pen ne s’est pas permis de poignarder dans le dos son ancien compagnon. Comme quoi, il lui reste des lucidités.

À 14 heures, je poursuis ma réflexion ! La position de madame Le Pen, son attitude durant ces municipales auront fatalement un effet sur les élections qui vont suivre. Les Sénatoriales, par le jeu des grands électeurs qui sont des élus, les Cantonales, les Régionales, la Présidentielle et les Législatives.

Par ses prises de position, son attitude négative envers les patriotes, on peut penser que Marine Le Pen nous prend pour des jambons, des enfants de chœur ou de sombres imbéciles sans mémoire. Son attitude négative envers l’intérêt majeur des patriotes ne pourra jamais être oubliée.

Certes, beaucoup se diront qu’à la Présidentielle, nous n’aurons pas le choix, mais ce n’est pas encore certain ! En tous cas, elle aura perdu la confiance des plus affinés, des plus au fait, des plus avancés dans le combat politique, et disons-le tout de suite, des plus en pointe dans la communication patriote.

À 18 heures, je reprends mon article, je sais que la participation à Tarascon est faible ! seulement 48 %. À peine 1 % de plus. On ne peut pas dire que les électeurs se soient bousculés. On ne peut pas dire que les administrés ont voulu donner un message clair.

Pourtant, on pourra toujours dire que le travail de nuisance du candidat parachuté de madame Le Pen aura été une vraie saloperie. Rassemblement National, dit-elle. En promouvant la division des patriotes ? 

À 19 heures, les résultats sont très serrés ! Nous retenons tous notre souffle sur WattsApp. J’espère encore que ceux que je vous ai cités plus haut fassent la preuve de la maturité de leurs électeurs patriotes. Oui mais, à l’inverse, vont-ils faire la preuve que leurs électeurs, en refusant de voter pour Valérie Laupies à Tarascon, Jacques Bompard à Orange, Marie-Claude Bompard à Bollène, sont des zombies patriotes, de sombres bourrins, incapables de lever la tête ?

À 19 h 15, je piaffe, une égalité se fait jour à Tarascon. Madame Laupies devance son adversaire Républicain de quelques voix. L’idiot du village, Jean-Guillaume Remise, est loin derrière. Il voulait être calife, il n’est plus qu’un eunuque en fin de partie.

À 19 h 20, Valérie Laupies annonce sa défaite. 46,56 % pour le LR, 39,62 % pour Valérie Laupies et 12,04 % pour le traître du RN. Ces 12,04 % auront été fatals pour une patriote qui se sera battue jusqu’au bout, et elle aura trébuché par la faute des idiots dits patriotes de Tarascon qui ont voté pour le RN. Les patriotes sont majoritaires à Tarascon, mais ce sera un Républicain qui continuera son œuvre de démolition.

Il ne lui aura manqué que quelques 200 voix environ. Les fameux 12 % du traître Remise, téléguidé par Marine Le Pen, qui doit jubiler dans son coin. Comment oublier sa trahison, sa duplicité, son inconséquence, ses méthodes indignes ?

À 19 h 25, j’ai mal pour mon amie Valérie Laupies, pour la tristesse qui doit l’envahir, sinon la rage, pour sa famille qui s’était engagée derrière elle pour la soutenir, pour les investissements personnels, familiaux et financiers que cela demande. Ce soir, je pense à elle, ce soir, je suis avec toi, Valérie !

À 19 h 30, j’apprends que Marie-Claude Bompard a perdu sa ville de Bollène face à la gauche.  Même réaction au sujet des électeurs patriotes qui n’étaient pas au rendez-vous. Là aussi, madame Le Pen n’est pas innocente de toutes ces villes gagnables par des patriotes, et finalement perdues à cause de son action délétère. 

À 20 h,  j’apprends que Louis Aliot est devenu maire de Perpignan.Ce qui n’enlève rien à la saloperie commise à Tarascon par son ex-compagne.

Pour conclure, quelle honte tout de même, pour ces électeurs dits patriotes de ces villes qui auront finalement contribué à satisfaire des LR (Les Républicains), à faire rire les bobos gauchistes et fait ricaner les islamo-collabos.

Tous, ils auront aussi contribué à permettre les gloussements des journalistes de médias à la solde du pouvoir comme les RMC de Bourdin, les BFM TV et consorts. 

Oui, ce soir, j’enrage, je suis en colère, je suis écœuré, dégoûté par ces manœuvres politiciennes de bas étage d’une présidente d’un parti qui est tout sauf de rassemblement national.

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Procès Fillon : la Justice est un instrument politique comme les autres.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Lourdes condamnations pour François Fillon et son épouse. L'appel étant suspensif, l'ancien Premier ministre échappe pour le moment à une incarcération.
 
François Fillon, politicien professionnel pendant plus de quarante ans, homme du Système formé dans le sérail, a usé des mêmes méthodes et des mêmes facilités que l'ensemble de la classe politique républicaine avec un sentiment d'impunité sans limites ni fin. La sanction est judiciaire. Elle se veut morale. Elle est politique.
 
Impossible, en effet, de nier le caractère éminemment stratégique de cette affaire marquée par des règlements de compte internes à la droite, par une accélération spectaculaire des procédures, par une instrumentalisation de la Justice au profit d'intérêts électoraux présidentiels et par une nouvelle montée en puissance des juges rouges qui participent d'une volonté globale et concertée visant à rien de moins qu'à la prise de contrôle de tous les pouvoirs par la gauche la plus radicale.

18:41 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

DEUXIEME TOUR DES MUNICIPALES : DES RESULTATS SANS SIGNIFICATION REELLE, MAIS ATTENTION, DANGER !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Avec près de 60 % d’abstentions, les nouveaux élus ne pourront, en aucun cas, se réclamer d’une légitimité populaire. Ils seront, seulement, des « élus légaux », bien loin pour certains des préoccupations  du pays réel. Les électeurs, pour de multiples raisons, ont boudé les urnes : peur du Covid-19, départs en vacances, abstentionnistes compulsifs, dégoût de la politique, trop long délai entre les deux tours, trois mois, de quoi perdre le fil des joutes électorales !

Des khmers rouges/verts aux manettes

On nous présente les résultats de cette consultation comme une victoire du parti écologiste EELV (cartes ci-dessus). C’est un succès en trompe-l’œil. Pourquoi ? Les militants et sympathisants « verdâtres » sont motivés, excités, déterminés à faire plier la raison à leurs lubies, et c’est un sentiment  très fort, une raison de se mobiliser et de pousser ses proches « à y aller ». En face, un électorat plus âgé, plutôt à droite ou « macronien », a hésité à bouger, par peur, essentiellement du Coronavirus. Quant aux procurations, c’est trop compliqué ont dû se dire nombre d’anciens. Avec une très forte mobilisation d’un côté, un désintérêt évident de l’autre, les jeux étaient, d’avance, pliés. C’est ainsi que des grandes villes comme Lyon, Strasbourg, Bordeaux ou Poitiers, sont facilement tombées dans l’escarcelle des écologistes. Leurs habitants, en tout cas ceux  qui ont commis l’erreur de ne pas voter,  vont en subir les conséquences. Il n’est que de voir dans quel état est la ville de Grenoble, déjà entre les mains depuis 2014 d’un « fou-furieux » écolo : saleté, immigration, insécurité, bannissement de la voiture, vélo obligatoire pour tous, même pour les culs-de-jatte, pardon pour eux !

Le vote écolo ? Un choix de gauchos/bobos

Par contraste, la France populaire, celle des petites villes et des villes moyennes, la « France périphérique » comme l’écrit le géographe Christophe Guilluy, a plutôt voté  pour les listes traditionnelles, celles patronnées par les partis classiques de notre spectre politique : LR, PS, RN. Saluons au passage la très belle victoire de Louis Aliot à Perpignan, comme quoi, la persévérance ça paye. Une recette « à la Ménard » pour emporter une cité de plus de 100 000  âmes, bien joué pour l’ex-compagnon de Marine Le Pen ! À l’heure où j’écris ces lignes, en revanche, rien ne semble décidé, définitivement à Marseille. Il faudra attendre, semble-t-il, le « troisième tour », l’élection du maire. Encore un exemple de la stupidité des leaders du Rassemblement National et des Républicains, incapables de s’entendre à minima sur un programme commun qui, pourtant, aurait permis de l’emporter dans de nombreuses villes, et empêcher ainsi leurs malheureuses populations de tomber sous le joug des Verts. EELV, c’est le masque « écolo » de gauchistes immigrationnistes  habillés en vert,- ces fameuses « pastèques », vertes à l’extérieur, rouges à l’intérieur-, et de bobos abonnés à la trottinette, qui veulent imposer leur mode de vie à leurs concitoyens.

La convention citoyenne « bidon » de Macron

À propos des« citoyens » de la convention pour la transition écologique, - ceux-là me feraient plutôt songer à de vrais « sans-culottes » -, vous savez le gadget macronien de pseudos citoyens tirés au sort-, vient de rendre ses conclusions, et elles ne sont pas décevantes. Entre le 110 km/heure sur autoroute et les 28 heures payées 35, - au fou ! -, il y a tout un catalogue de propositions punitives à infliger pour monsieur et madame « tout le monde ». Si le président de la république devait s’en inspirer pour imposer au pays un virage verdâtre, encore une fois, punitif, la nation serait en droit de penser « insurrection », comme les « bonnets rouges » et les « gilets jaunes » le firent en leur temps, sans omettre les jacqueries de notre grandiose passé !

Au moment où la crise économique risque d’être doublée par une crise financière, où les étrangers issus du continent africain en perdition, vont recommencer leur sarabande nautique dans la Méditerranée pour le plus grand bonheur d’ONG traitres à l’Europe, financées notamment par l’ignoble Soros, ce serait pure folie de reprendre les propositions d’une assemblée dénuée de toute légitimité. Heureusement, il y aura encore le filtre parlementaire.

Espérons, sans trop y croire absolument,  que députés et sénateurs auront les pieds sur terre pour, au moment où des centaines de milliers d’emplois disparaissent, rejeter des solutions qui tueraient la poule aux œufs d’or, notamment dans les secteurs critiques de l’ aéronautique et de l’automobile, sans parler des chantiers navals touchés de plein fouet par les conséquences de la crise épidémique. Que ceux qui savent prier le fassent d’urgence, il y a un péril écologique dans la boutique France !

18:37 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’accord franco-anglais du 28 mars 1940.

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André Posokhow 

Le piège tendu à son alliée par le Royaume-Uni.

Les clans en faveur de la guerre.

Bien avant le début de la guerre il existait en France comme Angleterre un groupe de pression des partisans d’une entrée en conflit des deux démocraties contre l’Allemagne pour faire barrage à Hitler.

En Angleterre le clan des « bellicistes » avait évidemment à sa tête Winston Churchill, alors politicien au rancart. Il était assisté d’Anthony Eden, Duff Cooper et d’un curieux personnage qui s’avèrera malveillant et malfaisant pour notre pays, Edward Spears.

En France ce groupe était mené par Paul  Raynaud, probablement l’homme politique français le plus compétent en matière  économique et financière et qui appuya les thèses gaulliennes en faveur d’une force blindée. Il regroupait également Georges Mandel et Léon Blum, celui-ci oublieux de ses plaidoiries en faveur du désarmement inconditionnel.

Raynaud était très proche des Anglais et de Churchill, au point d’être désigné par ses adversaires comme l’homme des Anglais. Les contacts entre les deux hommes et les deux groupes furent fréquents pendant les années qui précédèrent le conflit  et contribuèrent à pousser les deux pays à la guerre.

Où l’on parle d’un accord franco-anglais pour ne pas signer un traité de paix séparé

Dès septembre 1939 les deux alliés concertèrent leur stratégie commune au sein d’un Conseil suprême interallié. Il fut décidé le principe d’une stratégie défensive en attendant la mise à niveau des deux armées et surtout de l’armée britannique, ridiculement faible.

Très vite les Britanniques saisirent le manque d’enthousiasme des Français pour cette guerre qui apparaissait étrangère aux intérêts nationaux vitaux de la France. C’est pour cette raison qu’ils avaient posé à plusieurs reprises la question d’un accord pour empêcher que l’un des deux pays ne signe une paix séparée. C’étaient eux les demandeurs.

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18:29 Publié dans André Posokhow, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Entre coronavirus et décision de la Cour de Karlsruhe : suspense…

ROUSSET M 2.JPGMarc Rousset

Wall Street a fini dans le rouge, ce vendredi, la poussée alarmante du coronavirus dans de nombreux États américains faisant peser un climat d’incertitude sur le marché des actions. En Allemagne, plus de 1.000 travailleurs d’un abattoir ont été testés positifs. Malgré un soutien démentiel des banques centrales, la reprise en V s’éloigne ; la non-maîtrise de l’épidémie inquiète aux États-Unis et en Amérique du Sud.

Bercy, sans visibilité, se lance dans un marathon budgétaire périlleux avec un troisième projet de loi de finances rectificative qui atteint 136 milliards d’euros. La contraction du PIB en 2020 serait de l’ordre de 11 %, alors que Bruno Le Maire a pu parler d’un premier impact sur le PIB de 0,1 % ! Le déficit public estimé de 2,2 % du PIB avant la crise serait aussi de l’ordre de 11 %. La crise pourrait détruire en France, selon le scénario modéré ou pessimiste, entre 187.000 et 500.000 emplois dans l’industrie en deux ans.

Selon le scénario de base de la Banque mondiale, le PIB diminuera de 5,2 % en 2020 dans le monde, mais de 8 % dans l’hypothèse pessimiste. Selon les Nations unies, les 5.000 plus grandes entreprises multinationales vont subir une baisse moyenne de 40 % de leurs bénéfices et, pour certaines, des pertes, avec une diminution de 40 % des investissements directs étrangers. Quant au FMI, il estime une contraction du PIB de 4,9 % en 2020 dans le monde, avec un redémarrage poussif et un choc catastrophique pour l’emploi.

Le suspense continue avec les magistrats de la Cour de Karlsruhe, depuis le jugement du 5 mai dernier qui a ordonné à la Bundesbank de ne plus participer à l’achat de titres de la BCE, début août, si elle ne parvient pas à prouver, d’ici là, que ses achats respectent le principe de proportionnalité prévu dans ses statuts. Jens Weidmann, président de la Bundesbank, vient donc de transmettre les documents justificatifs de la BCE au Parlement et au gouvernement allemands. La supériorité des lois fondamentales de l’Allemagne sur les directives européennes et sur les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne a été affirmée par l’arrêt du 30 juin 2009 de la Cour de Karlsruhe : seuls les États-nations sont dépositaires de la légitimité démocratique.

Selon la Cour de Karlsruhe, seule une loi constitutionnelle votée par le peuple allemand pourrait donner un fondement à un tel degré d’intégration européenne. « Un retrait de la Bundesbank provoquerait l’éclatement de la zone euro », prévient l’économiste Jacques Sapir. Si la Bundesbank se retire, c’est l’éclatement immédiat de la zone euro, et si la Bundesbank met un terme à son programme de rachat de titres, la hausse des taux d’intérêt entraînera une nouvelle crise qui se terminera aussi par l’éclatement de la zone euro. L’euro explosera et l’endettement français apparaîtra ce qu’il est, à savoir « insoutenable », ce qui entraînera la banqueroute immédiate de la France. Fin du suspense : début août.

Les prévisions économiques de la Fed montrent à quel point l’avenir est aussi très incertain aux États-Unis. La croissance est estimée, pour 2020, avec deux extrêmes de -10 % et -4,2 %, -1 % et +7 % pour 2021, tandis que le taux de chômage se situerait entre 7 % et 14 % en 2020, 4,5 % et 12 % en 2021. Tout va dépendre de la trajectoire du coronavirus. La dette américaine est, désormais, à 25.000 milliards de dollars, alors qu’elle était à 22.000 milliards de dollars fin 2019. 30 % des Américains ne payent plus leurs loyers ; le taux d’épargne, aux États-Unis, est trop faible, le déficit commercial trop important et le dollar, dont la domination faiblit petit à petit, pourrait chuter très fortement en 2021-2022, ce qui marquerait la fin de son règne.

Une certitude, c’est que les banques centrales restent positives pour l’or, selon une étude récente du World Gold Council, suite au phénomène exceptionnel des taux d’intérêt négatifs. Aucun sondé n’anticipe une baisse de ses réserves en or, alors que 20 % des banques centrales veulent au contraire les augmenter.

L’autre certitude, c’est que l’on va tout droit vers un nouvel ordre monétaire international, que l’Italie, avec une dette qui atteindrait les 160 % du PIB et tous ses problèmes structurels, est une bombe en puissance. Et la certitude finale, c’est que suite à l’hyperendettement exagéré, la folle création monétaire par les banques centrales partout dans le monde, tout cela va très mal se terminer !

18:18 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La victoire de l’abstention

 Le billet de Patrick Parment

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Ce deuxième tour des élections municipales s’est déroulé dans des conditions très particulières. Entre le premier et le deuxième tour, le Covid-19 a confiné la France, perturbant le déroulement normal d’un scrutin municipal où le taux d’abstention était déjà de 54,5%. Au second tour il a frisé le taux record de 60%. Tout ceci mérite quelques réflexions au-delà de la victoire de ces fous furieux d’écolos dans quelques grandes villes, et pas des moindres (Bordeaux, Strasbourg, Poitiers, etc).

Ce n’est pas un hasard si lors du premier tour  près de 90% des maires ont été élus ou réélus dans les villes et villages de moins de 9000 habitants. Sur les 36 529 communes que compte notre pays, 54% d’entre elles ont moins de 500 habitants (7% de la population française). Pour le second tour, ce sont donc 4 220 communes qui sont concernées dont l’immense majorité des grandes métropoles. Avec un taux d’abstention qui frise les 60% on est en droit de se poser la question de la légitimité démocratique de ces maires.

Le résultat de ces municipales, qui n’anticipent en rien, aux dires de certains, des autres élections (régionale, législative, etc.) ne manquent pas de nous intéresser quand on constate l’effondrement du parti au pouvoir (LREM) qui, il faut le souligner n’avait aucune implantation locale. Quant à la montée des Verts, acoquinés au PS en général qui leur a servi de marche pied, on est là face à un phénomène très bobo d’un électorat macroniste déçu qui a trouvé refuge dans l’écologie par détestation du Rassemblement national.

Cela augure-t-il de la constitution d’un grand parti de gauche sous la houlette des écolos ? Certainement pas tant les détestations sont grandes entre les Mélenchon, Jadot et consorts qui veulent tous être vizir à la place du vizir. A droite, celle-ci semble avoir retrouvé chaussure à son pied en limitant la casse malgré la perte de Bordeaux et Marseille. « Droit dans mes bottes », alias le clown Alain Juppé, vient de se prendre un direct en pleine poire. Normal, ça toujours été un looser.

Qu’on le veuille ou non, ces municipales consacrent les analyses d’un Jérôme Fourquet (l’Archipel français) et plus encore celles de Christophe Guilluy sur la France d’en haut, urbaine, et celle d’en bas, rurale. En toile de fond ce sont toutes les revendications des Gilets jaunes qui remontent  la surface, car on aurait tort de croire que le feu de ces mouvements s’est éteint.

Quant à la victoire de Louis Aliot à Perpignan, elle montre que le front républicain ne marche pas tant la ville a été massacrée par des édiles de gauche comme de droite des décennies durant. C’est une victoire très symbolique pour le RN. Mais ce qu’il est plus intéressant  de noter, c’est la réélection des maires RN – une bonne dizaine – preuve s’il en est qu’ils savent gérer une ville.

Alors, et Emmanuel Macron dans toute cette affaire, me direz-vous ? Il s’est pris coup sur coup la crise de Gilets jaunes et la pandémie. Or, cette dernière a eu pour vertu de mettre en lumière tous les dysfonctionnements d’un Etat jacobin aux ordres d’une idéologie libérale. Avec le confinement les Français ont peut-être redécouvert les vertus d’une vie plus économe, plus frugale. D’où cette tentation écolo dans les grandes villes ?

Ces élections confirment surtout l’existence d’une France d’en haut et d’une France d’en bas. A charge pour Macron de changer son logiciel ce qui est fort improbable au regard de sa formation et de son ancrage néolibéral.

Au sortir de ces élections, l’avenir s’annonce une fois de plus incertain tant notre personnel politique manque de courage, de convictions car trop longtemps aux ordres d’une gauche masochiste, hors sol et dangereuse. Les Français veulent plus de sécurité et donc l’arrêt d’une immigration qui gangrène ce pays. Ils veulent travailler, français de préférence, et surtout retrouver une liberté qu’un Etat jacobin et une administration soviétique leur confisquent à coup de décrets, lois, normes, que sais-je encore. Les Français veulent respirer et surtout continuer de respirer l’air du pays.

 

15:00 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 28 juin 2020

Vague verte aux Municipales. Attention à la réplique en 2022.

1371572749.2 (1).jpgL'avis de Jean-François Touzé
 
Marseille, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Besançon, Grenoble... La vague rouge-verte que nous redoutions et contre laquelle nous mettions en garde nos amis la semaine dernière a bien eu lieu. Servie par une abstention sans précédent pour un scrutin municipal, abstention dont on aurait grand tort de faire porter la responsabilité à la seule crise sanitaire, la nouvelle gauche plurielle et arc-en-ciel désormais menée, animée, guidée par les ayatollahs de la République universelle, progressiste, renouvelable et durable, s'empare de quelques unes des plus grandes villes de France dont elle va pouvoir faire le laboratoire de ses expériences hasardeuses, fumeuses et destructrices. Ces villes livrées a des fous furieux vont ainsi  devenir les vitrines de la bien-pensance immigrationniste, anti-traditionnelle, contre-vitaliste et décroissantiste.
 
Pour le plus grand malheur de leurs habitants.
 
Les vingt deux mois qui nous séparent de l'élection présidentielle ne suffiront malheureusement pas à rendre suffisamment visibles la nocivité écolo-gauchiste. L'effet d'entraînement jouant et l'air du temps — qui est chargé de souffre — aidant, une terrible réplique est à craindre en 2022.
 

23:53 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le chancre de Hong Kong

Drapo-HK.pngGeorges Feltin-Tracol

Malgré la menace persistante du coronavirus, la République populaire de Chine renoue avec ses problèmes d’ordre politique, environnemental, économique et social. Outre le ralentissement perceptible de l’« atelier du monde », le retour d’une forte pollution urbaine et de vives tensions frontalières avec l’Inde, l’agitation recommence à Hong Kong.

Depuis son retour à la mère-patrie chinoise en 1997, la principale place financière d’Extrême-Orient fait preuve d’une indiscipline habituelle qu’amplifie une nouvelle révolution de couleur qui suit celle des « parapluies ». Il y a un an, il s’agissait de contester un projet de loi permettant les extraditions vers la Chine continentale. Il s’agit aussi maintenant de s’opposer depuis le mois dernier à un projet de loi de sécurité nationale contre les risques de sédition, de subversion et de sécession. Ce nouveau texte passe directement devant le parlement chinois sans se préoccuper du parlement local de Hong Kong.

Les manifestants anti-Pékin à Hong Kong bénéficient du soutien officiel de Washington et de Londres. Donald Trump pourrait sanctionner la Chine si elle promulgue ces lois. Pour sa part, Boris Johnson se dit prêt à accorder la nationalité britannique aux résidents de Hong Kong, quitte à revenir sur une loi qui l’interdisait datant de Margaret Thatcher. Cette ingérence des Anglo-Saxons est inacceptable. Les Chinois se souviennent que Hong Kong devint une colonie britannique au lendemain de la Première Guerre de l’opium par l’odieux traité de Nankin de 1842. L’implantation anglaise résulte donc d’une intervention militaire coloniale destinée à encourager la consommation massive d’une drogue interdite dans l’Empire du Milieu. Le peuple chinois rumine encore ce viol territorial.

Partout où les Anglo-Saxons partent d’un territoire, ils le laissent appauvri et divisé : coupure artificielle de la péninsule coréenne en 1945, partage sanglant entre l’Inde et le Pakistan, tensions communautaires gréco-turques à Chypre, etc. On peut y rajouter l’existence d’un Canada multiculturaliste négateur de la spécificité identitaire canadienne-française.

La région autonome spéciale de Hong Kong dispose d’un statut particulier d’une durée de cinquante ans selon le principe officiel d’« un pays, deux systèmes ». Toutefois, les dirigeants chinois ont peu à peu compris que ce principe ne tient pasface à la mentalité anglo-saxonne qui prévaut toujours à Hong Kong. Par ses ambiguïtés consubstantielles, la langue anglaise ne véhiculerait-elle pas une perception du monde liquide, marchande et profondément corrosive ?

Des droitards français chez qui le Mur de Berlin n’est jamais tombé dans leur tête soutiennent par anti-communisme désuet les revendications des agitateurs professionnels de Hong Kong sans s’apercevoir, ni comprendre que derrière elles s’avancent des prises de position humanitaristes, cosmopolites et gendéristes qu’ils combattent par ailleurs en Europe. Cette schizophrénie et ce manichéisme témoignent d’un grand aveuglement. Oui, la Chine populaire cumule un communisme persistant, un nationalisme renaissant et un ultra-libéralisme d’État. Détaché des contraintes propres aux ploutocraties ochlocratiques de l’Ouest crépusculaire, l’État chinois se fait stratège géopolitique. Il conçoit les « nouvelles routes de la soie » eurasiatiques. Au contraire du Bloc occidental atlantiste, Pékin sait respecter la souveraineté étatique de ses partenaires. La Chine ne dénonce jamais les violences policières aux États-Unis, ne critique pas les trente années de répression militaire britannique en Irlande du Nord, n’incite pas, à l’inverse des ambassades US, les banlieues de l’immigration allogène de l’Europe occidentale à se soulever.

L’effervescence stérile de Hong Kong contraste avec une autre région administrative spéciale devenue chinoise en 1999, Macao. Par l’ancienneté de la présence européenne dès 1557, l’ex-colonie portugaise devrait elle aussi être en pointe dans la contestation, ce qui n’est pas le cas. Comment expliquer cette différence, sinon par un état d’esprit tout autre ? Sortons du cadre universel et uniforme coutumier et acceptons le plurivers éclectique des puissances, des civilisations, des races, des États et des peuples. Le monde chinois ne correspond pas au « monde » occidental post-blanc, ni au monde russe et encore moins aux mondes africains ou arabe. L’éloignement relativise de fait la primauté de certaines valeurs plus que négligeables telles que l’idéologie des droits de l’homme.

Il est par conséquent risible de voir Londres en plein Brexit difficile, pris par un regain d’indépendantisme en Écosse, voire en Ulster, et Washington, plus que jamais capitale des États-Désunis d’Amérique, s’indigner des intentions légitimes de la Chine populaire. Le gouvernement central de Pékin devrait crever au plus vitel’abcès purulent de Hong Kong et y proclamer l’état d’urgence. L’armée de libération populaire mettrait enfin au pas une populace christianomorphe rétive à l’ordre grand-spatial han.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°178.

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Face aux calomnies gauchistes, le Portugal se réveille...

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Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi 27 juin dans les rues de Lisbonne, à l’appel du jeune parti nationaliste portugais Chega (« Assez ») afin de dénoncer les accusations de racisme propagées à l'encontre du Portugal par la presse mondialiste locale.

« Portugal, Portugal, Portugal… », ont scandé les manifestants sur la principale artère de la capitale derrière de nombreuses banderoles et drapeaux nationaux.

Entourée d'un solide service d'ordre, cette manifestation a été une réponse populaire aux troublions gauchistes qui sèment le désordre en accusant de racisme et de violences la police portugaise dans la foulée du mouvement déclenché par la mort du repris de justice George Floyd aux Etats-Unis.

12:03 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 27 juin 2020

Déconfiture...

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Le billet de Patrick Parment

Déconfiture, telle pourrait être l’enseigne générique de tout ce que nous sommes en train de vivre et revers de la médaille du système néolibéral qui nous gouverne.

Prenez ce deuxième tour des élections municipales. C’est la confusion totale sur fond de disparition du politique. Il n’y aura rien à tirer de ces élections pour la bonne raison qu’elles se feront à la tête du client. C’est la raison pour laquelle on a pu assister aux alliances les plus improbables au détriment, il faut le souligner, de La République en marche (LREM) et du Rassemblement national. Normal, étant entendu que ces deux partis n’ont aucun ancrage municipal, ou bien si peu. Ca va donc se jouer à la tête du client. Leur donner une signification sera difficile à une exception près : le taux d’abstention. Les Français votent de moins en moins de sorte qu’on se demande ce qui est encore démocratique dans ce pays.

Déconfiture également dans les domaines régaliens de l’Etat. La police tout d’abord avec à sa tête un incompétent notoire, le socialiste Christope Castaner. Désordre des missions où l’on demande aux pandores de taper sur les Gilets jaunes quand l’extrême gauche, via les Black Blocs, vaque à ses traditionnelles occupations en cassant tout sur son passage. Ajoutons à cela la trouille de l’islam, radical ou pas, et laxisme intégral à l’égard des courants communautaires comme celui des Noirs qui nous accusent, nous les Blancs, les Franchouillards, de racisme quand leurs débiles chanteurs de conneries diverses et variées sur des musiques qui n’en sont pas, de se mettre des millions d’euros dans les fouilles. Ils viennent d’inventer le commerce du racisme, comme cette Assa Traoré qui joue les Angela Davis du pauvre, tout en montant son petit commerce de vêtement après avoir travaillé chez les Rothschild qui ne l’ont pas vraiment exploité. Ce serait franchement risible si ce gouvernement, après bien d’autres, ne baissait pas son froc. Mais Castaner est socialiste et comme tel, il a une pratique aigue du masochisme. Pourtant, dans sa jeunesse, quand il fréquentait les malfrats, la flagellation n’était pas à l’ordre du jour. Le pire dans cette affaire, c’est Macron lui-même et sa meuf qui reçoivent à l’Elysée les racailles noirs qui viennent, comme chacun sait, enrichir notre civilisation.

Déconfiture également en matière de justice. On apprend que les magistrats n’en font qu’à leur tête et que certains d’entre eux ont décidé de poursuivre de leur vindicte les politiques notamment – bizarre, bizarre – Nicolas Sarkoy et François Fillon. Ce n’est pas tout, et cela ne date pas d’aujourd’hui, la police ne cesse de se plaindre du laxisme des magistrats qui remettent en liberté les malfrats, pas vraiment d’origine celtique, arrêtés le matin même. Outre le fait que la justice manque de moyens, on ne peut que s’interroger sur son impartialité quand elle enfonce, aussi, le petit commerçant qui a tiré sur son voleur.

N’ouvrons pas le dossier en déconfiture de l’Education nationale, le pauvre Blanquer est à la tête d’un bateau ivre.

Toutes ces déconfitures ont deux points en commun qui déstructurent et désorganisent la société française : l’économie libérale poussée à son excès et l’immigration. Or, les deux sont concomitants. L’économie libérale se nourrit de l’immigration quand  l’immigration accentue le communautarisme. Difficile dans ces conditions de sortir du tunnel.

09:27 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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Bonne nouvelle : l'émission "Synthèse" sur TV Libertés reprendra en septembre...

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Les précédentes émissions cliquez ici

00:43 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 26 juin 2020

Sur les mensonges à l'encontre du catholicisme : les réponses de Franck Abed

 

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14:20 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Second tour des Municipales : empêcher une deuxième vague verte.

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Communiqué du Parti de la France :
 
Le second tour des élections municipales aura lieu ce dimanche.
 
Le Parti de la France a indiqué de la manière la plus claire qui elle soutenait pour ce scrutin, en particulier Stéphane Ravier à Marseille, Valérie Laupies à Tarascon, Jacques Bompard à Orange et son épouse, Marie-Claude à Bollène.
 
Dans toutes les autres communes, chacun agira selon ce que lui dicte sa conscience et lui commande le sens de l'intérêt franç tuais.
 
Un mot d'ordre pourtant. Il est de nécessité politique autant que de salubrité publique: faire barrage partout aux listes d'Europe Ecologie Les Verts et à ceux qui ont fait le choix de s'allier à ce qui est désormais la tête de pont électorale de toutes les revendications anti-nationales, de toutes les offensives contre-traditionnelles, de tous les activismes progressistes, mondialistes et immigrationnistes, et de toutes les menaces pour nos libertés, qu'elles soient économiques, éthiques, familiales ou d'expression.
 
Les Verts-rouges-arc-en-ciel ont obtenu un réel succès au premier tour qui peut leur permettre, en plus de concevoir des ambitions présidentielles de rassemblement des gauches, de conquérir entre autres grandes villes Lyon, Bordeaux, Montpellier et Marseille (le vote pour Ravier doit y être massif) sans parler de Grenoble depuis longtemps ravagé par leur folie idéologique ni de Paris qu'ils tiennent depuis longtemps dans l'ombre d'Anne Hidalgo.
 
Dimanche, il ne doit pas y avoir de deuxième vague.
 
Jean-François Touzé
Délégué général du Parti de la France

09:47 Publié dans MUNICIPALES 2020 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 25 juin 2020

Présent vient de sortir un numéro hors-série consacré à Jean Raspail

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Présent vient de publier un hors-série de 24 pages en hommage à Jean Raspail.

Avec des témoignages, des photos, les signatures de Francis Bergeron, Alain Sanders, Camille Galic, Thierry Bouclier, Pierre Saint-Servant, Pierre Dimech, Eric Fosse, Rémi Tremblay, Jean-Claude Gapin-Fréhel, Aristide Leucate, Christian Mouquet et un entretien avec Jacques Terpant.

Il est disponible dans la boutique en ligne : cliquez ici

Il sera dans les kiosques à partir de la semaine prochaine (5 euros).

17:23 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'alliage bobo coco écolo

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Jean-Gilles Malliarakis

Ce 28 juin, second tour tardif des élections municipales, on annonce une poussée des alliances, inconcevables au départ, entre l'aile gauche extrême de l'écologisme et les caciques de la gauche. Un tel attelage contre nature s'installe dans les grandes villes, où, contrairement à la tendance générale du pays réel, les vieux rogatons du parti socialiste en attendent d'être remis en selle.

D'abord, on cherche à nous faire oublier que, depuis toujours, l'influence du socialisme étatiste a toujours encouragé les pires atteintes à l'environnement. Cela s'est vérifié en Chine comme en Europe de l'est, mais aussi dans les campagnes françaises.

Mais plus généralement c'est bien l'impunité du communisme, malgré son écroulement des années 1990, associée à une ignorance systématique, abyssale et voulue de l'histoire, qui permettent cette imposture.

La première installation d'une statue de Lénine en Europe de l'ouest a ainsi pu être organisée ce 21 juin sur la place publique de Gelsenkirchen. Cette ville de Westphalie d'ancienne tradition sidérurgique se situe à la proximité des Pays-Bas. Elle est considérée comme la plus pauvre d'Allemagne.

Le monument, haut de 2m15 a été originellement coulé en Tchécoslovaquie en 1957, avant même que fut érigé à Berlin, en 1961, le fameux Mur de Protection antifasciste détruit un quart de siècle plus tard par la poussée protestataire du peuple.

En cette occasion, au contraire, les organisateurs de l'événement pouvaient souligner avec satisfaction, qu'il s'agissait du même mouvement que celui des déboulonnements dont la vague hystérique a pris naissance en cette année 2020 aux États-Unis.

Dérisoire symbole d'une tentative de revanche ? Non, malheureusement, il ne faut pas en sous-estimer la portée.

On saccage les monuments glorifiant les figures de l'Histoire, on érige les représentations des héros révolutionnaires tous classés positifs : le message simple et direct, même si son impact peut sembler minuscule, ne peut échapper à personne.

Cette lutte mémorielle internationale se révèle fort significative de la volonté négatrice et destructrice, venue de fort loin, au profit du système de référence imaginé par le principal disciple et successeur dudit Lénine, Joseph Vissarionovicth Djougachvili – Staline.

Nous voici donc embarqué dans une machine à remonter le temps.

Le XXe siècle aura été marqué, en effet, plus encore que par ce que nous appelons la révolution russe en général, par la dictature du Stalinisme.

Une question sémantique se pose à ce sujet ; elle divise certes les historiens. Faut-il parler en effet de "stalinisme" ou de "marxisme-léninisme", le nom qu'il se donnait lui-même ? Je suis porté à soutenir, quant à moi, qu'on se trompe en croyant que le seul Joseph Staline aurait créé le système abominable qui porte son nom : c'est au contraire ce système qui a sélectionné le terroriste géorgien "Kouba", pseudonyme de Djougachvili, et qui l'a fait "l'homme d'acier" Staline...

Quelle part convient-il donc, à cet égard, d'attribuer à Staline lui-même, et au stalinisme ? Le léninisme lui sert d'étiquette. Mais en tant que règne de Lénine, bref mais intense, celui-ci laisse un souvenir de lutte révolutionnaire, en exil jusqu'en 1917, puis d'insurrection et de guerre civile jusqu'en 1921. On pourrait donc, très légitimement aussi, parler du régime comme « léniniste » : on est pourtant convenu de parler de stalinisme, sans trop réaliser qu'il s'agit d'une seule et même dictature. Quand on fait remarquer que ses principes d'action conduisent à une discipline de fer, Vladimir Ilitch Oulianov souligne qu'il s'agit effectivement de l'essentiel de son programme.

Le pouvoir personnel du héros éponyme du stalinisme s'est instauré d'abord en 1923. À cette époque, son prédécesseur, fondateur lui-même de cette prison des peuples appelée Union soviétique était devenu incapable de gouverner. Les photos terrifiantes de l'avancement de sa maladie, à ce stade de la syphilis dit autrefois paralysie générale, n'ont été publiées qu'après la chute de l'URSS. De janvier 1924 où il porte le cercueil du fondateur du bolchevisme, à 1931 le secrétaire général élimine ses rivaux un par un et consolide sa dictature. Le parti communiste qui s'appellera jusqu'en 1934 le parti ouvrier social démocrate russe fraction bolchevik restera ainsi pendant les 70 ans de la durée du régime le parti unique et le centre d'un réseau mondial rebaptisé de manière trompeuse IIIe Internationale et connu sous le nom de Komintern. Staline lui-même dirigea son immense empire jusqu'à sa mort en 1953, terrorisant ses opposants et liquidant, au plan mondial, tous ses compagnons de route en fonction de chaque changement de ligne. En 1956 son successeur Khrouchtchev imagina de sauver le système en faisant mine de dénoncer rétrospectivement ce que l'on appela le culte de la personnalité.

Mais à partir de 1963, dans le contexte de la stagnation générale de la société soviétique, incurablement stalinienne dans les faits, Brejnev puis ses successeurs laissèrent même s'opérer la réhabilitation rampante et continue de Staline, toujours petit père des peuples, grand linguiste, coryphée des sciences et des arts et, depuis quelques années en Russie, surtout comme maréchal et chef de guerre.

Le petit crocodile apparaît impunément ainsi à l'ouest de l'Allemagne, et si nous suivions le proverbe africain nous pourrions penser « qu'il faut tuer le crocodile quand il est petit ». Comme nous ne voulons pas, en Europe, nous comporter comme des sauvages, contentons-nous de ne pas le laisser grandir et de suggérer amicalement aux autorités allemandes d'appliquer à ces adeptes du bolchevisme leur excellente loi constitutionnelle de 1949.

Elle permet à la cour de Karlsruhe de dissoudre et de mettre sous surveillance les organisations totalitaires dès lors qu'elles menacent les institutions, ce que nous gagnerions aussi à faire en France.

Source L'Insolent cliquez ici

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Pour l'acheter en ligne cliquez ici

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Le professeur Raoult devant l'Assemblée nationale

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Réquisitoire accablant que celui prononcé ce mercredi devant la Commission d'enquête parlementaire par le Professeur Raoult contre la gestion gouvernementale de la crise sanitaire bien sûr, mais surtout contre l'état scandaleux du système de santé français dont nous n'avons cessé de dénoncer la tiers-mondisation en quelques décennies de renoncement national.
 
Un homme libre et courageux vient de parler avec force du domaine qu'il connait.
 
L'effondrement sanitaire de la France ne saurait pour autant être disjoint de tous les autres maux qui la minent et la conduisent petit à petit vers une issue létale.
 
Le mal est global. Les solutions, lorsque notre temps sera venu, devront l'être tout autant. Il n'est pas encore trop tard pour organiser le sursaut. Mais nous n'avons plus beaucoup de temps.

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Convention climat : la démocratie est révolutionnaire

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par Natacha Polony

Tout cela finira-t-il encore en eau de boudin ? Encore une bonne idée abîmée par les instrumentalisations politiciennes ? Une chose est sûre : les réactions outrées de certains économistes bon teint aux pro- positions de la convention citoyenne sur le climat laissent penser que, malgré tout, mettre des citoyens tirés au sort autour d’une table peut être révolutionnaire. Reste à savoir ce qu’Emmanuel Macron tirera d’un objet politique non identifié qu’il a lui même sorti du chapeau pour contrer les revendications démocratiques nées avec les « gilets jaunes ».

Prenons un pari : les propositions de cette convention niront pour leur très grande majorité dans un classeur, après quelques discours lyriques visant à remercier les 150 auteurs pour ce merveilleux travail qui honore la démocratie. Comme l’a déjà esquissé la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, Agnès Pannier-Runacher, on retiendra quelques éléments anecdotiques qui – heureux hasard – correspondent à des décisions déjà engagées par le gouvernement. On interdira la publicité pour les véhicules les plus polluants. On incitera à la rénovation thermique des bâtiments (sans la rendre obligatoire : beaucoup trop volontariste). Au mieux verra-t-on fleurir un référendum sur quelques éléments symboliques destinés à montrer que le pouvoir se soucie du climat et croit en la démocratie.

Il y a pourtant beaucoup plus dans ces propositions, qui dépassent, et c’est tant mieux, la question du climat, pour s’intéresser à la préservation des sols, à la souveraineté alimentaire, à la fin de la logique consumériste. Les boucliers qui se lèvent dessinent d’ailleurs le portrait de l’immobilisme drapé des atours de la raison. D’un côté, ceux qui crient à l’aberration économique. Limiter la production d’objets inutiles et réparer ceux qui servent ? Quelle horreur ! « Décroissantisme », lancent quelques parfaits spécimens de l’aristocratie administrative qui gouverne la France depuis le Conseil d’État. De l’autre, ceux qui s’insurgent contre le fait que ces vaillants citoyens aient évacué toute idée de taxe carbone. Ceux-là sont les représentants de cette social-démocratie qui accepte toutes les règles du marché mais tente de l’infléchir par la fiscalité. Taxer ce qui est néfaste pour orienter vers ce qui est vertueux. Ces 149 propositions ne sont pas exemptes de ce type de logique mais avec l’idée que l’État prévaut sur le marché. Écologie punitive ! entend-on. Les mêmes qui font preuve d’un mépris de classe effarant face à la demande de démocratie exprimée par nombre de citoyens jouent aux défenseurs des libertés outrés qu’on puisse interdire au peuple de manger ces aliments « ultratransformés » qui sont des concentrés de gras, de sucre, de sel et d’arômes artificiels. Il en est aussi, bien sûr, pour se frotter les mains : cette convention tirée au sort – quelle horreur (bis) – pour répondre à la révolte des « gilets jaunes » formule des propositions qui, nous assurent-ils, les feraient immédiatement redescendre dans la rue. Est-ce si sûr ? Si l’on veut bien regarder plus loin que ces 110 km/h sur autoroute qui servent d’étendard pour commentateur paresseux, ces propositions ne sont pas en contradiction flagrante avec celles publiées par les premiers « gilets jaunes », qui réclamaient plus de justice fiscale et de protection des filières françaises. La logique est une reprise en main par les citoyens, face à un système qui industrialise chaque processus et favorise des multinationales déterritorialisées et irresponsables.

C’est le sens de ce crime d’écocide, concept largement contestable mais qui se veut un symbole, comme tous ces mots en « cide » dont on abuse aujourd’hui. Pas sûr que le débat y gagne grand-chose. Les atteintes graves à l’environnement doivent être punies à leur juste mesure, mais il y faut un arsenal juridique précis plutôt qu’un slogan.

Enfin, certains se gaussent : le nucléaire est absent, c’est bien la preuve qu’on se moque du monde. On peut au contraire en conclure que cette convention n’est en rien radicale, et qu’elle a préféré le consensus plutôt que d’aborder un domaine où se mêlent écologie, industrie, recherche, filières d’excellence et indépendance stratégique. Peut-être certains de ses membres ont-ils considéré que le nucléaire nous permettait d’obtenir une énergie non carbonée à un prix abordable, malgré les problèmes incommensurables qu’il pose. De même, cette convention a préféré prôner l’agroécologie plutôt qu’un passage brutal au bio. Aucun maximalisme. On est loin de la figure du méchant décroissant qui veut ruiner notre belle économie.

Que conclure de cette expérience démocratique ? D’abord ceci : quiconque fait l’effort de s’intéresser à l’état des sols, détruits par l’agriculture intensive et le béton des zones commerciales, à la biodiversité, à la pollution des eaux... en conclut qu’il faut agir. De manière massive et globale. Pourquoi ne pas laisser les représentants élus en juger ? Parce que, visiblement, ils sont enfermés dans des préjugés et des idéologies qui leur interdisent toute action. Tout sera fait, bien sûr, pour vider ce travail de sa substance et n’en garder que l’écume inoffensive. La démocratie véritable est révolutionnaire.

Source : Marianne 25/6/2020

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mercredi, 24 juin 2020

EN FRANCE, MIEUX VAUT ETRE SANS-PAPIER OU RACAILLE QUE GILET JAUNE…

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Laurent Lopez (FB)
 
Jusqu’où va sombrer notre pays ? Les valeurs inversées sont désormais devenues le mètre-étalon présidant à tout jugement.
 
Récemment, l’affaire Traoré m’a déjà donné la nausée. Cet individu peu recommandable, très défavorablement connu des services de police, vient d’être érigé en martyr. Voici que pour certains les racailles sont des gens formidables et les représentants des forces de l’ordre de vrais fumiers racistes…
 
La colère étant mauvaise conseillère, je me suis donc abstenu de m’asseoir derrière un clavier pendant un long moment. Je craignais que mes mots soient d’une extrême violence pour exprimer ce que je pense de tous ceux qui « dégueulent » sur la police et la gendarmerie, dissimulant derrière une indignation feinte un communautarisme putride et un réel racisme anti-blanc.
 
Le blanc que je suis est bien sur coupable des pires atrocités sur les gens de couleur ! Ne sont-ce pas mes aïeux qui se sont adonnés à l’esclavage ? Certes, ce dernier est aboli depuis 1848 et je suis né en 1965. Mais je suis coupable !
 
Cependant, les militants « anti-racistes », fervents défenseurs de la « cause noire », se gardent bien de souligner que ce sont des « noirs » qui capturaient et vendaient leurs frères de race aux occidentaux… Tout comme ils n’évoquent jamais la traite arabo-musulmane qui a été bien plus importante. Ces croisés du politiquement correct ont décidément l’indignation et la mémoire sélective !
 
Quant à l’illuminée Assa Traoré, elle omet de rappeler le passé criminel de son frangin et ses addictions… Si celui-ci avait obtempéré aux injonctions des forces de l’ordre, il serait toujours vivant. D’autant que la dernière expertise rendue publique le 29 mai révèle qu’Adama Traoré n'est pas décédé d'asphyxie positionnelle mais d'un œdème cardiogénique. Les trois médecins commis par l'autorité judiciaire reconnaissent que la mort du jeune homme est causée par l'association "d'une sarcoïdose pulmonaire, d'une cardiopathie hypertrophique et d'un trait drépanocytaire, dans un contexte de stress intense et d'effort physique, sous concentration élevée de tétrahydrocannabinol (le principe actif du cannabis)". Bref, le « martyr » était cardiaque et défoncé…
 
Je poursuis la rédaction de ces lignes en tentant de conserver la retenue requise. Cela m’est toutefois bien difficile…
 
Comment conserver son calme lorsque que l’on apprend que le préfet de police de Paris autorise une manifestation de sans-papiers et interdit celle des gilets jaunes ? (cliquez là).
 
Si les seconds souhaitent exprimer de justes revendications, les premiers sont en situation irrégulière sur notre sol.
 
En d’autres temps, au mieux ces clandestins se seraient fait « coffrer » et renvoyer dans leur pays d’origine. Au pire, un George Clemenceau aurait fait donner l’armée pour tirer dans le tas…
 
Mais les temps ont bien changé… Le préfet de police de Paris préfère taper sur des retraités, des mères de familles et des salariés vêtus de jaune, plutôt que de chasser des intrus présents dans la plus totale illégalité sur notre territoire.
 
J’ai depuis longtemps passé le demi-siècle. De la France de mon enfance, il ne reste rien. Sinon des souvenirs et des photos jaunies. Je n’ose imaginer la situation de mon pays dans vingt ans.
 
Nos compatriotes qui soutiennent aujourd’hui racailles et clandestins paieront demain le prix fort de leurs errements.
 
Je les engage à méditer la citation de Franklin Delanoe Roosevelt « les caresses n’ont jamais transformé un tigre en chaton ». La suite est aisée à deviner…

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Fallait-il poursuivre la guerre en Afrique du Nord en juin 1940 ?

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André Posokhow

Alors que la défaite de nos armées était consommée en France à partir du 11 juin 1940, on peut se demander pourquoi les dirigeants de notre pays n’ont pas fait le choix et pris la décision de poursuivre la lutte outre-mer  à partir de l’Afrique du Nord française (AFN) : Algérie, Maroc et Tunisie, en s’appuyant sur notre grand Empire africain.

Les arguments forts et le plus souvent invoqués en faveur de la poursuite de la lutte en AFN.

Cette question de l’opportunité stratégique et politique ainsi que de la possibilité militaire et matérielle d’une telle solution  a fait l’objet de controverses virulentes et les arguments en sa faveur n’ont pas manqué.

Certaines des raisons invoquées sont d’ordre général et nous y reviendrons plus tard.

- La France aurait quitté sa place dans le camp allié, laissant notre allée, la Grande Bretagne toute seule. C’était une question d’honneur.

- Elle n’aurait pas respecté « l’accord » franco-anglais du 28 mars 1940 aux termes duquel un des deux belligérants ne pouvait conclure un traité de paix ou un armistice sans l’accord de l’autre.

Aux plans matériels et militaires l’argumentation apparait particulièrement nourrie et, à première vue, convaincante :

- L’AFN n’était pas vide de troupes et était défendue par la partie de ce que l’on appelait alors l’Armée d’Afrique qui n’avait pas été envoyée en France en renfort. Cette défense terrestre était supposée pouvoir être renforcée par des centaines de milliers d’hommes grâce à nos moyens de transport maritimes civils.

- Il y avait une force aérienne en AFN et il est souligné qu’à cette date, près de 1000 avions, dont beaucoup modernes, avaient quitté la métropole pour échapper aux Allemands.

- La défense de l’AFN aurait utilisé notre marine moderne en coopération avec la Royal Navy britannique pour prévenir une invasion de l’AFN.

- Cette invasion de l’AFN par les forces de l’Axe est affirmée comme improbable, voire impossible, au vu des  réticences ou des éventuels refus de l’Italie et de l’Espagne de voir leur pays traversé par la Wehrmacht.

- Enfin l’AFN en lutte aurait bénéficié de renforts du Royaume-uni, de son aide matérielle et de celle des Etats-Unis. 

Les raisons concrètes qui s’opposaient à l’engagement de l’AFN dans la résistance à l’Allemagne en 1940.

Une situation réelle de l’AFN de grande faiblesse.

Les personnels de l’armée de terre, hors forces locales et supplétifs sans valeur militaire, qui restaient en AFN après le départ des meilleures divisions et un écrémage au profit du front français en 1939-40 n’étaient qu’au nombre d’environ 200 000 dont une moitié,  éclatée entre l’Algérie et le Maroc, n’était pas en état de combattre une armée moderne.

L’armée d’AFN n’était pas seulement pauvre en personnels de qualité en juin 40. Elle l’était de manière dramatique en matériels, eux-mêmes largement périmés. Les stocks de vivres, munitions etc. étaient à leur plus bas niveau. Il n’existait aucune industrie en mesure de pallier ces déficits.

Pour ce qui concerne l’aviation, le nombre le plus vraisemblable d’appareils modernes était de 800, après la migration du mois de juin. En revanche elle ne disposait pas du niveau logistique indispensable pour les utiliser : échelon roulant, mécaniciens etc… Selon Bernard Leroux, historien « l’aviation en AFN pouvait affronter quelques missions limitées, mais ne pouvait envisager, sans soutien logistique, une lutte de longue durée ».

Au plan des infrastructures, celles de l’AFN que ce soit les débits de déchargement des ports, les capacités des voies ferrées, le stockage des carburants étaient médiocres.

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mardi, 23 juin 2020

Delon-Belmondo à l’affiche de la Nouvelle Librairie, Nicolas Gauthier fait les présentations

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Retrouvez Nicolas Gauthier vendredi 26 juin à la Nouvelle Librairie, de 18 h à 20 h, pour la présentation du hors-série que "Valeurs actuelles" vient de consacrer à "Delon Belmondo, épopée française".

Éléments : Pourquoi associe-t-on ces deux noms, Delon et Belmondo ? Ils n’ont pas beaucoup tourné ensemble, ils ont même joué dans des films sans jamais se croiser. À quoi tient cette association dans l’imaginaire collectif ?

Nicolas Gauthier : Je crois que Belmondo, c’est le copain qu’on aimerait avoir et Delon, l’homme auquel on voudrait ressembler. Dans cet imaginaire collectif, Jean-Paul, c’est le charme canaille et Alain, la séduction aristocratique. La synthèse des deux me paraît être éminemment française ; enfin, représentative de la France d’avant, je précise. Parce qu’aujourd’hui, avec nos acteurs à cheveux gras partis à la recherche de leur féminité dans un loft de Bastille aussi grand qu’un terrain de foot, c’est une autre paire de manches (de jogging) !

Vous-même, vous êtes plutôt Delon ou Belmondo ? 

Je me sentirais plutôt moitié Bernard Blier moitié Darry Cowl.

Flic ou voyou ?

J’adore jouer une mi-temps dans chaque camp. Mais, vu mon métier, plutôt voyou : je déteste les journalistes qui se prennent pour des flics.

Acteur ou comédien ?

Très mauvais acteur. Ma femme prétend, non sans raison, que je ne sais pas mentir. Mais excellent comédien, toujours à l’en croire, quand je lui fais mes yeux de cocker dès lors que je quémande du rab de pommes de terre sautées.

De souche ou article d’importation ?

Les deux mon général. Je viens du Poitou, là où mes lointains ancêtres sarrasins ont été stoppés par des chevaliers francs manifestement un peu rétifs au vivre ensemble. Victimes de la peur de l’autre et comme il n’y avait pas de charters à l’époque, on a fait souche ; ce qui faisait sens, tel que disent les cons aujourd’hui.

Droite ou gauche ?
En tant que royaliste, je me sens aussi proche de la vieille gauche que de la nouvelle droite.

Le guépard ou Un singe en hiver ?

Un Singe en hiver, bien sûr ! Quelle question saugrenue…

Femmes ou copains d’abord ?

Ma femme ayant la faiblesse d’adorer mes copains, les deux, donc.

Brigitte Bardot ou Claudia Cardinale ?

Claudia Cardinale, sans hésitation, tant l’intelligence demeure le plus puissant des aphrodisiaques.

Jean-Pierre Melville ou Luchino Visconti ?

Ni l’un ni l’autre. En revanche Henri Verneuil etGeorges Lautner, oui ! D’ailleurs, c’est avec eux que Jean-Belmondo et Alain Delon ont fait leurs meilleurs films, Le Corps de mon ennemi et Mort d’un pourri.

Nouvelle Vague ou arrière-garde ?

La Nouvelle vague, comme disait Michel Audiard, était plus « vague » que « nouvelle ». C’est peut-être pour ça qu’elle a si mal vieilli. D’ailleurs, sous ce vocable, on met à peu près tout et n’importe quoi, Rohmer et Truffaut, Rivette et Chabrol… J’ai été très lié avec Claude Autant-Lara, considéré comme étant d’arrière-garde, alors qu’il a fait de la Nouvelle Vague avant tout le monde : il n’a attendu personne et surtout pas Godard pour tourner en extérieur. Il me disait qu’il n’avait jamais rien eu contre ces trublions, mais qu’il ne comprenait pas la haine que sa génération avait pu leur inspirer, estimant qu’ils auraient très bien pu faire leur cinéma sans cracher sur celui de leurs aînés. Avec vos complices Eysseric et Lusinchi, vous dirigez désormais Éléments. J’ose imaginer que vous le faites dans un esprit de filiation et non point de rupture avec ceux qui vous ont précédés…

Chérissez-vous les nanars ou, sans pitié, les rejetez-vous ?

Le nanar toujours tu chériras. Parce que la maigreur des moyens y est souvent compensée par un surcroît d’imagination, ce que ne peuvent se permettre des cinéastes dirigeant des films à gros budget et qui ne peuvent se rendre aux ouatères sans la permission des producteurs. Le vrai nanar, tourné avec des bouts de ficelle, est sans prétention, au contraire du nanar de luxe, type Gladiatorou Inglorious Basterds. Ainsi, serai-je toujours du côté de Jean Rollin et de Mario Bava contre celui de Ridley Scott et de Quentin Tarentino.

Propos recueillis par François Bousquet

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Zeev Sternhell et la question du «fascisme français»

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Par jacques de Saint Victor

L’historien des idées, Zeev Sternhell,  qui vient de mourir, emportera-t-il avec lui la polémique sur le « fascisme français » ?  Ce rescapé des deux pires totalitarismes du XXe siècle (stalinisme et nazisme), a consacré une grande partie de ses travaux à la question du fascisme dont il voulait voir à tout prix l’origine dans notre pays. Il a eu le mérite de montrer, dès sa thèse sur Maurice Barrès et le nationalisme français (1969), que le fascisme est une idéologie « ni droite ni gauche » qui ne peut s’expliquer, comme le voulait la vulgate marxiste, simplement par les contradictions du capitalisme et de la pensée conservatrice. Le fascisme puise en effet beaucoup dans la praxis révolutionnaire et les haines « socialistes » à l’encontre de l’argent, voire des Juifs (l’un des plus grands antisémites, Alphonse Toussenel, auteur de Les Juifs, rois de l’époque : histoire de la féodalité financière, était un militant de gauche, disciple de Fourier).

Pour Sternhell, la « droite révolutionnaire », née de la rencontre entre ce socialisme et le nationalisme, à l’époque de l’affaire Dreyfus, puisait en partie son modus operandi dans la Révolution française la plus radicale. Sur la forme, Hébert annonce Maurras. Ce concept original, que Sternhell a développé ensuite dans son essai, La Droite révolutionnaire, 1885-1914 : les origines françaises du fascisme (1998), a le mérite de dynamiter la thèse bancale de René Rémond sur les trois droites (légitimiste, orléaniste et bonapartiste), très répandue dans les médias, et de relier la radicalité révolutionnaire aux débordements de la droite néomonarchiste puis des autres ligues d’extrême droite dans les années 1930 jusqu’à Vichy.

Mais, et c’est là où la théorie l’emporte chez lui sur l’histoire, on ne peut en déduire de continuum entre cette droite qui échoue à Vichy et le fascisme. Rejetée par la majorité des historiens des idées français (Berstein, Milza, Winock), cette vision « ahistorique » (P-A. Taguieff) de Sternhell séduisit pourtant un certain nombre d’intellectuels dans les années 1980, notamment quelques « nouveaux » philosophes. Elle alimenta pendant les années Mitterrand-Chirac la repentance collective de politiciens voyant, par ignorance ou électoralisme, dans la France le foyer des doctrines fascistes.

Or, s’il y eut de véritables penseurs fascisants (comme le néosocialiste Déat ou l’ancien communiste Doriot), ces thèses ne sont pas nées en France et n’y prospérèrent pas, les partis ouvertement fascistes, comme le Faisceau de Marcel Bucard, restant très marginaux. Sternhell a exagéré l’importance de groupuscules marginaux (comme le cercle Proudhon), et minoré l’impact de la Première Guerre mondiale, décisive dans l’émergence du fascisme. Vichy, malgré sa législation antisémite, prise dès 1940, et sa dérive vers une répression sanglante, a du mal à se laisser réduire à un « fascisme français » tant il relève d’influences contradictoires (nationalisme, monarchisme, technocratisme, pacifisme, etc.). Il n’y a jamais eu de parti unique à Vichy, à l’inverse des vrais États totalitaires, et le régime de Pétain se veut du reste « pacifiste », à la différence des véritables fascismes.

Brillant polémiste, ayant sorti de l’oubli de nombreux auteurs, aimant susciter parfois un sentiment de culpabilité chez son lecteur, Sternhell poursuivit ses travaux en s’aventurant sur un terrain plus large, avec Les Anti- Lumières : du XVIIIe siècle à la guerre froide (2006), s’en prenant à toute les idéologies hostiles au naturalisme abstrait des secondes Lumières françaises (Condorcet). Cette définition partiale, enfermant la philosophie des Lumières dans un ultra-rationalisme étroit (« franco- kantien »), le conduisit à méjuger de nombreux penseurs étrangers. Ainsi classa-t-il dans le camp des « anti-Lumières » l’anglais Edmund Burke, grand libéral défenseur de la révolution américaine et en effet inquiet de l’abstraction des droits de l’homme, Sternhell oubliant ou feignant d’oublier qu’il existe une contre-révolution libérale. Il fit de même avec un des théoriciens du libéralisme politique, Isaiah Berlin, ou certains représentants des Lumières napolitaines.

Aujourd’hui, les travaux de Zeev Sternhell ne rencontrent plus la passion qu’ils avaient suscitée à l’époque de leur publication. Et, d’une certaine façon, on peut s’en réjouir au nom de l’histoire. La complexité triomphe, même si l’idéologie (française ou pas) a hélas encore de beaux jours devant elle.

Source : Le Figaro 23/6/2020

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Faire plier la Turquie.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
L'agression opérée le 10 juin par la marine turque contre une frégate française en mission au large de la Libye pour le compte de l'organisation atlantique, constitue bel et bien  un acte de guerre. En se contentant de dénoncer un "incident qui met en lumière la mort célébrale de l'OTAN", Emmanuel Macron tente d'égarer  les esprits par une réaction verbale sans portée, dérivative et hors sujet.
 
Dérivative, parce que l'OTAN dont la Turquie demeure un membre choyé par la pseudo-communauté occidentale, loin d'être au bord de l'agonie reste, malgré les prises de position distanciées de Donald Trump, un instrument majeur de la domination américaine et continue de pousser ses pions à l'est de l'Europe.
 
Hors sujet, car ce que l'on attendrait d'un Président de la République française serait une mise en garde sévère, naturellement suivie d'effets si cet avertissement ultime n'était pas entendu, adressée à la Turquie contre toute nouvelle action touchant des éléments militaires ou civils de notre souveraineté nationale.
 
La Turquie a enclenché une offensive globale visant à terme à la reconstitution de l'empire ottoman. Offensive économique au Maghreb, identitaire dans les Balkans, militaire en Libye ou Ankara soutient et arme le GNA islamiste et s'oppose frontalement au Maréchal Aftar qui bénéficie quant à lui de l'aide de l'Egypte qui reste pour la Turquie un objectif majeur à abattre. La proximité d'Erdogan avec les frères musulmans éradiqués par le Président Al Sissi et la volonté d'Ankara de peser durablement et profondément sur l'avenir de la région contiennent les ferments d'un conflit programmé.
 
La France doit choisir son camp. 
 
Si la France était un État national, la Turquie se verrait avertie que tout nouvel "incident" maritime mettant en cause un de nos bâtiments se traduirait par une riposte immédiate et que tout navire hostile serait coulé.
 
La Turquie serait prévenue que toute intrusion politique visant à mobiliser sa diaspora contre les intérêts français entraînerait la rupture des relations diplomatiques et l'expulsion sans délais de tous ses ressortissants hors du territoire national.
 
La Turquie saurait que tout chantage à l'ouverture des voies nationales serait sanctionné par des rétorsions économiques drastiques. Mais il est vrai que dans un État national, le rétablissement des frontières et la volonté d'en finir par tous les moyens avec la déferlante avant de l'inverser par la rémigration,  rendraient toute tentative en ce sens d'Ankara nulle et non avenue.
 
Dans un État national, enfin, la France, étant sortie de l'OTAN et s'étant dotée des moyens diplomatiques et militaires de sa politique, serait libre de ses actions extérieures et de ses alliances nécessaires.

10:46 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 22 juin 2020

Le Samedi Politique avec Philippe de Villiers

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Licenciements, faillites : préparez-vous au pire !

Le grand entretien de Pierre Jovanovic sur l'actualité économique et politique du moment : Etats-Unis / Trump / Black Lives Matter / Fake News / Licenciements, faillites ... Retrouver chaque lundi la Revue de presse de Pierre Jovanovic : jovanovic.com

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