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samedi, 28 juin 2025

Toujours plus haut, toujours plus fort !

Sommet sur l'IA : Emmanuel Macron annonce 109 milliards d'euros  d'investissements en France

Amadeus Macron, Mozart de la finance : "In the baba"...

Synthèse nationale

Il y a un an, Paris et la France étaient sur le point d'accueillir les 33e Jeux de l'ère moderne. Manifestement, l'événement (à 6 milliards d'euros) a tellement fait rêver et mobiliser la Macronie qu'elle en a intégré la devise, Citius - Altius - Fortius : "Toujours plus vite, toujours plus haut, toujours plus fort", l'immigration, l'insécutité, le déclassement, l'endettement...

Ainsi, concernant ce dernier, l'Insee vient de rendre public sa nouvelle - et spectaculaire - progression : + 40,5 milliards d'euros pour le premier trimestre de 2025, soit dix fois plus que celle enregistrée au cours du trimestre précédent !

Sur un an (premier trimestre 2024-premier trimestre 2025), l'augmentation de la dette publique est de 185 milliards d'euros (de 3.160,8 milliards d'euros -110,4% du PIB- à 3.345,8 milliards d'euros -114% du PIB-) !

Comme le dit une vieille blague, un Etat en déficit, c'est un peu comme un pantalon sans ceinture ni bretelles. Ça peut tenir... Mais seulement un certain temps...

Face à ce nouveau dérapage, gageons que le gouvernement en exercice va s'employer, une fois de plus, avec le prochain budget, à pressurer au maximum le contribuable sans, toutefois, trop mécontenter l'électeur... La quadrature du cercle !

Merci qui ? Merci Macron !

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Journal du chaos

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07:43 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

DÉSIGNER L'ENNEMI PRIORITAIRE

 

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

L'éditorial du n°70 (été 2025) de la revue Synthèse nationale

Lorsque deux nationalismes s'affrontent, le choix est toujours difficile. Pour trancher, le pouvoir peut toujours s’en tenir à la fameuse phrase attribuée au général De Gaulle : "La France n'a pas d'ami, ni d'ennemi, elle n'a que ses intérêts". Cette phrase a le mérite du pragmatisme, même si l'on peut penser qu’elle relève plus de l'échappatoire que d'autre chose.

Ce qui est vrai pour la France, l'est aussi pour notre famille politique.

Autrefois, c'est-à-dire avant la chute du mur de Berlin, les choses étaient somme toute beaucoup plus simples. D'un côté, il y avait le "bloc communiste", à savoir les pays plus ou moins satellites de l'Union soviétique, et de l'autre, les puissances occidentales, libérales, plus ou moins inféodées aux États-Unis. Bien sûr, la situation était lourde de menaces, mais, au moins, la perspective de voir le "monde libre" tomber sous le joug communiste était source de mobilisation et d’engagement, en attendant des jours "meilleurs".

Brusquement, à l'automne de 1989, en quelques mois, l'empire rouge, que l'on croyait inébranlable, s'écroule. Un "nouvel ordre mondial", imposé par l'Amérique triomphante des Bush et autres Clinton, se met en place. Par naïveté ou par cupidité, les élites occidentales imaginent alors le monde devenir un vaste marché sans frontières où capitaux, marchandises et humains pourront s’écouler librement d’un continent à l’autre… « Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil »…

C'était aller un peu vite en besogne. En effet, la menace communiste à peine évacuée, un nouveau danger (en vérité, pas si nouveau que cela) a surgi : l'Islam politique. L’événement déclencheur en a été la révolution iranienne de 1979. Favorisée, à ses débuts, par les Occidentaux, elle a eu de terribles conséquences.

Ce retour de l'islam conquérant intervient alors qu’à travers le monde déferlent les vagues migratoires aux fortes conséquences civilisationnelles. En France et en Europe, nous voici confrontés désormais à l'islamisation. Jour après jour, elle gagne du terrain. La République islamique d’Iran, dont le discours reste révolutionnaire, tiers-mondiste et en phase avec le projet des frères musulmans, ne peut qu’y trouver son compte…

La chute du régime des mollahs, si elle se produit, serait donc une bonne nouvelle. Mais son éradication ne peut s’accompagner de pertes importantes pour la population iranienne qui, depuis 46 ans, en subit les méfaits. Quoi qu’il en soit, au-delà de la fin du régime de Téhéran, c'est celle de l'immigration de masse, favorisée par le mondialisme wokisé, qu'il faut rechercher.

Parmi nos amis, certains avancent que la création d'Israël, en 1948, est à l'origine des conflits actuels au Moyen-Orient… Il y a là, sans doute, une part de vérité. Mais on ne peut oublier que cette création est le fruit d’une histoire particulièrement complexe et dramatique que l’on ne saurait occulter. De toute façon, aujourd’hui, l’État d’Israël est une réalité incontournable et il n'entend pas se laisser rayer de la carte… par ceux-là mêmes qui rêvent de nous soumettre un jour !

Actuellement, nul ne peut prédire l'issue de la guerre en cours. Sachons raison garder, préservons-nous de tout emballement. Seuls comptent les intérêts de notre nation, de notre civilisation. La grande leçon de toute cette affaire, nous la connaissons depuis longtemps : on ne peut faire vivre en paix deux peuples sur une même terre. Les exemples sont pléthores. Si l'on ne veut pas voir un jour la France devenir une "république islamique", il faut agir maintenant. En supprimant la cause et en en enrayant les effets.

Le 20 juin 2025

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