jeudi, 24 avril 2014
Sortie demain : "Le vrai visage de Emmanuel Valls", le nouveau livre choc signé Emmanuel Ratier
En moins de trois ans, Manuel Valls est passé de l’anonymat (5,6 % lors de primaire socialiste de 2011) à Matignon. L’histoire de Manuel Valls est une espèce de bluff très largement reconstruit.
Issu de la plus haute bourgeoisie catalane par son père et d’une famille suisse enrichie dans le trafic de l’or par sa mère, ce fils d’un célèbre peintre catalan nullement anti-franquiste a grandi dans un milieu huppé, dans une maison située en face de l’île Saint-Louis. Ce qui lui a permis de fréquenter le gratin des beaux-arts mais aussi de la politique. Dès ses 18 ans, alors qu’il n’était même pas encore naturalisé français, il a passé un accord secret, appelé « pacte de Tolbiac », avec deux camarades au très brillant avenir : Stéphane Fouks, aujourd’hui pape des communicants socialistes et responsable du Conseil représentatif des institutions juives de France, et Alain Bauer, ancien Grand Maître du Grand Orient de France et ponte de la sécurité urbaine. Son ascension doit beaucoup à ces deux hommes, avec lesquels il est demeuré étroitement lié.
Le nouveau Premier ministre est aussi l’incarnation même du nouveau Parti socialiste tel que défini par son think tank Terra Nova : un pur apparatchik rompu aux jeux d’appareil, à la fois « boboïsé », social-démocrate modéré en apparence mais surtout haineux vis-à-vis de ses adversaires politiques, prêt à toutes les compromissions avec les milieux sarközystes recentrés, libéral rallié au mondialisme, à l’européisme, au métissage et au multiculturalisme. Ce que d’aucuns pourraient appeler l’« after-socialisme » ou socialisme « à l’eau de rose ». Il est bien évidemment membre du club d’influence Le Siècle, mais aussi du groupe mondialiste de Bilderberg. Semblable aux néo-cons américains, en général venus de l’extrême gauche, il est également un soutien fanatique d’Israël, pays avec lequel il s’est déclaré « éternellement lié ». C’est cet individu qui se voit évidemment trôner en 2017 ou 2024 à la présidence de la République.
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Ne laissons plus les autres falsifier notre Histoire. Une nouvelle revue pour rétablir la vérité…
Un entretien avec Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale et des Cahiers d’Histoire du nationalisme.
Roland Hélie, depuis 8 ans vous dirigez la revue Synthèse nationale, revue qui est devenue incontournable dans le paysage médiatique national,, et vous lancez maintenant une nouvelle publication, Les Cahiers d’Histoire du Nationalisme. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?
Synthèse nationale, comme vous le rappelez parfaitement, existe depuis maintenant 8 ans. Le premier numéro étant sorti en octobre 2006. Il s’agit là d’une revue politique qui, à chacune de ses livraisons, nous en sommes au 35e numéro, analyse l’actualité du moment. Or, pour bien comprendre l’actualité, il faut connaître le passé.
Mais il y a dans notre famille d’idées des revues d’Histoire…
Il existe effectivement des revues très bien faites, comme par exemple la Nouvelle Revue d’Histoire lancée par Dominique Venner il y a une dizaine d’années, qui décortiquent l’histoire. Mais aucune n’aborde vraiment, depuis longtemps en tout cas, l’histoire du mouvement national et nationaliste. D’où l’idée que nous avons eu de lancer Les Cahiers d’Histoire du Nationalisme. Un peuple qui ne connaît pas son Histoire est un peuple condamné… Il en va de même pour une famille politique.
Beaucoup pensent, ou voudraient penser, que la Droite nationale est née comme cela, il y a quelques décennies, telle une génération spontanée, de la conjugaison d’une crise latente et de la volonté de quelques hommes de qualité. En réalité, l’émergence de la Droite nationale (et nationaliste) au début des années 80, que ce soit en France où un peu partout en Europe, est la résultante de toute une histoire, faite de héros et d’événements, de périodes exaltantes et d’autres plus sombres, que beaucoup de militants d’aujourd’hui ignorent, hélas, trop fréquemment.
Quel est votre objectif premier ?
Un militant bien formé et bien informé est un militant qui va plus loin…
Les expériences du passé permettent de mieux comprendre ce qui se passe aujourd’hui. Celles-ci peuvent être enrichissantes si elles sont bien comprises. Le monde change en permanence, les enjeux évoluent, mais nombre de réalités demeurent constantes. S’il est important de ne pas rester les yeux rivés sur un passé, adulé ou honni, il ne faut pas pour autant rejeter complètement celui-ci.
Nos adversaires, et aussi parfois nos amis, ont une vision manichéenne des choses qui leur interdit d’être objectifs. Notre devoir est de rétablir la vérité, même si celle-ci n’est pas toujours aussi heureuse qu’on le souhaiterait. C’est dans l’intérêt des combats que nous menons actuellement.
C’est dans cet esprit que la revue Synthèse nationale, que nous lançons cette nouvelle publication que vous avez entre vos mains. Elle est destinée à faire connaître, aux militants de la cause nationaliste bien sûr, mais aussi au plus grand nombre de nos compatriotes, les hommes et les femmes, ainsi que les grands faits, qui ont marqués l’histoire, souvent ignorée et trop souvent caricaturée, de notre famille politique.
Comment avez-vous conçu cette revue ?
Régulièrement, à chaque livraison, Les Cahiers d’Histoire du nationalisme aborderont un thème, qu’il s’agisse de la vie et du combat d’un personnage historique, comme c’est le cas dans le premier numéro qui sort à l’occasion du vingtième anniversaire de la disparition de Léon Degrelle, d’une période au cours de laquelle les nationalistes ont joué un rôle important ou encore celle d’un mouvement ou d’une organisation qui a marqué son temps. Bref, ce ne sont pas les thèmes ni les sujets qui manquent...
Ne craignez-vous pas que l’on reproche à cette revue de vouloir faire resurgir les vieux démons du passé ?
Que les choses soient claires dès le début. Il ne s’agit pas pour nous de vouloir « réviser » l’histoire et encore moins de chercher à glorifier un passé qui, avec le recul, peut être discuté. La Droite nationale n’a pas toujours fait les meilleurs choix. Mais doit-on pour autant lui jeter éternellement la pierre et lui faire porter toutes les responsabilités possibles et imaginables. ? Après tout si personne ne dit rien, nos adversaires pourront continuer à raconter n’importe quoi. Et ce sur toutes les périodes au cours desquelles notre famille d’idées à joué un rôle. Ne laissons plus le monopole de notre Histoire aux autres, telle pourrait être la devise de la revue…
Le vingtième anniversaire de la mort de Léon Degrelle a donc été le sujet choisi pour cette première livraison.
Léon Degrelle est un personnage controversé de l’Histoire. La presse aux ordres n’hésite jamais à l’attaquer. Il fut pourtant l’un des acteurs majeurs de la Seconde Guerre mondiale et le fait qu’il réussit à survivre à celle-ci en a fait une cible privilégiée des media.
Pour ce premier numéro, nous avons donc demandé à notre ami Christophe Georgy, le dynamique Président de l’Association des Amis de Léon Degrelle, donc fin connaisseur de cette épopée fantastique que fut la vie du fondateur du rexisme belge, de rassembler les témoignages sur ce personnage mythique qui ne laissait pas insensibles ceux qui, admirateurs ou détracteurs, ont eu l’occasion de l’approcher. Léon Degrelle nous a quitté il y a tout juste 20 ans, le 31 mars 1994 comme vous le rappelez justement. Il nous a semblé utile de rappeler, à travers ces diverses contributions, qui il était, ce que furent ses idées et son combat, ainsi que l’aventure héroïque qui fut la sienne.
Et après ? Quels sont les projets de la revue ?
Et puis, d’autres numéros suivront. La deuxième livraison, prévue pour mai, traitera du nationalisme révolutionnaire de François Duprat, autre personnage mythique du Panthéon nationaliste… Un numéro sera consacré à une aventure peu connue, celle des nationalistes français qui se sont engagés aux côtés des Phalangistes libanais au cours de la guerre civile qui déchira le Liban au milieu des années 70. Un autre numéro, réalisé sous la direction de notre ami Jean-Claude Rolinat, à qui on doit une remarquable biographie du Président portugais Salazar (Salazar le regretté, publié aux Bouquins de Synthèse nationale en février 2012, cliquez ici), sera consacré au Maréchal Mannerheim, chef de la Finlande des années 40, qui mena la vie dure à la sanguinaire Armée soviétique qui tentait d’annexer son pays. Il est en préparation…
Comment comptez-vous diffuser ces Cahiers d’Histoire du Nationalisme ?
Pour pérenniser cette nouvelle collection et pour que vous ne manquiez pas un numéro, nous vous proposons la classiques formule de l’abonnement. Celle-ci, indépendante de l’abonnement à Synthèse nationale cliquez là, vous permettra de recevoir chaque numéro des Cahiers d’Histoire du nationalisme dès leur parution.
Un dernier mot…
Nous en avons tous assez d’entendre l’Histoire du mouvement et des idées nationalistes racontée par les autres, et bien trop souvent par ceux qui sont mal intentionnés à notre encontre qui prennent un malin plaisir à la falsifier. Cette entreprise a pour objectif de rétablir la vérité sur notre Histoire. Il était urgent de la lancer. Aujourd’hui, c’est chose faite. Nous savons que nous pouvons compter sur votre aide et sur votre fidélité pour la continuer…
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La réforme territoriale de « Moi Président » n’est pas encore pour demain
La chronique de Philippe Randa
Boulevard Voltaire cliquez ici
Combien étaient-ils ? À nouveau – et cela devient une habitude en France –, impossible d’être certain du nombre, même à la louche. Entre 5.000 et 15.000 selon l’estimation la plus répandue, à défaut d’être la plus précise. Il y avait des bonnets rouges, mais pas seulement. Des chapeaux ronds aussi et des drapeaux. Surtout des drapeaux… C’était le week-end dernier à Nantes. Un « moment historique », assurent les participants.
« L’appel à manifester a été lancé par les collectifs nantais Bretagne réunie et 44 = Breizh, rejoints par le mouvement des bonnets rouges, connu pour son combat contre l’écotaxe, mais qui compte aussi parmi ses revendications la réunification de la Bretagne historique, à cinq départements. “On a donné le coup de pied nécessaire dans la fourmilière pour arriver à ce qu’enfin les questions essentielles pour le peuple breton soient envisagées”, s’est réjoui Christian Troadec, figure de proue des bonnets rouges et maire DVG de Carhaix (Finistère) », a-t-on lu dans Le Figaro. Deux slogans ont été scandés avec conviction : « Bretagne réunifiée, on va y arriver ! » et « Naoned e Breizh » (Nantes en Bretagne).
Ils vont y arriver, sans doute, et pas qu’eux – toutes les régions françaises sont concernées par les projets de réforme territoriale annoncés par François Hollande lors de sa 3e conférence de presse, en janvier dernier –, mais quand ?
Certes, « Moi Président » s’inspire du rapport du Comité pour la réforme des collectivités locales, présidé par Édouard Balladur, et commandé par Nicolas Sarkozy en 2009. Le gain des économies espérées était alors de l’ordre de 600 millions d’euros. Un bon début pour les 50 milliards que doit trouver, coûte que coûte, Manuel Valls.
Mais alors, qu’est-ce qui coince ?
D’abord, l’évidence même ; qui dit moins de régions, dit moins d’élus : d’où le combat désespéré de certains « menacés » d’aller faire don de leur personne sur un marché de l’emploi déjà très encombré.
« La volonté politique est généralement faible de la part des présidents de région, estime Patrick Le Lidec, chargé de recherche au CNRS et spécialiste de la décentralisation. Est-ce que vous avez envie de voir votre poste disparaître ? En cas de fusion, vous avez une chance sur deux de ne plus être le boss. » Empêcher ou tout au moins retarder l’inévitable échéance est devenu leur obsession. Des élus locaux de tous bords ont ainsi créé des collectifs pour mobiliser les citoyens ; et cinq ans après le rapport Balladur, il ne s’est encore rien passé !
Considérant le faible poids des régions, certains ironisent aussi sur le peu de gain budgétaire : pour Claude Gewerc, président socialiste de la région Picardie, « les régions ne pèsent que 2 % de la dépense publique. Où sont les marges de manœuvre économique ? Si c’est là que François Hollande veut faire des économies, il s’est trompé. »
Ensuite, pour chaque région réunie ou agrandie, se pose inévitablement la question de la ville qui en sera la capitale. Pour la Bretagne, Rennes ou Nantes ? Pour la Normandie, Caen ou Rouen ? « Si une ville perd son statut de chef-lieu, les commerçants vont protester parce qu’ils vont perdre des clients, le territoire devient moins attractif », remarque encore Patrick Le Lidec.
Entre médiocres calculs personnels et susceptibilités mal placées, la réforme annoncée par tous les gouvernements, de droite comme de gauche, n’est peut-être pas encore pour demain.
10:50 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
RAPPEL : samedi 26 avril à Paris...
10:49 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un bon point à la municipalité de Villers-Cotterêts :
La municipalité FN de Villers-Cotterêts, la petite ville de l'Aisne où mourut le général Dumas en 1806, n'organisera pas de commémoration de l'abolition de l'esclavage le 10 mai comme cela se faisait depuis 2007, a-t-on appris mercredi auprès du maire Franck Briffaut, qui dénonce une "autoculpabilisation permanente".
"Je perçois (cette commémoration) comme étant un peu à la mode, dans le cadre d'une autoculpabilisation permanente, d'une culpabilisation systématique, alors que l'esclavage existe encore ailleurs dans le monde, malheureusement", a déclaré Franck Briffaut à l'AFP, expliquant que "la mairie ne l'organisera pas".
07:50 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jeudi, c'est le jour de Rivarol :
01:41 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 23 avril 2014
Le JT de TV Libertés de mercredi soir...
Invité : Maître Nicolas Gardères,
avocat de Serge Ayoub lors de l'"affaire Méric" cliquez ici.
22:16 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Chronique de la France asservie et résistante
Robert SPIELER
RIVAROL N° 3137 du 17 avril 2014
AUCUN lecteur de RIVAROL n’ignorait que Manuel Valls était un dangereux fêlé. Voici que les cuisiniers de Matignon le découvrent aussi. Valls a, paraît-il, un « régime alimentaire », dixit le Figaro qui raconte qu’« en moins d’une semaine à son poste, le nouveau Premier ministre a déjà rendu fous les cuisiniers de Matignon » : celui-ci n’aime pas le poisson et ne mange « que de la viande rouge ». Manuel Valls est en outre allergique au gluten… Bon courage, camarades cuisiniers !
EMOUVANT
Plus de deux mois après avoir officiellement mis fin à leur relation, le président a toujours une photographie de lui et de son ex, Valérie Trierweiler, posée sur la cheminée de son bureau. Cette photo représente l’ex-couple, souriant, à Tulle le soir du 6 mai 2012. Alors que toutes les autres photos ont été retirées pas les services de l’Elysée ainsi que les textes faisant référence à elle (vieilles techniques apprises à l’école bolchevique), celle-ci trône toujours sur la cheminée du chef de l’Etat. C’est le Lab d’Europe 1 qui révèle cette importante information. Qu’en pense Julie Gayet ?
DUR, DUR, POUR SÉGOLÈNE ROYAL DE TROUVER UN SECRÉTAIRE D’ETAT
La nouvelle ministre de l’Ecologie rencontrerait des difficultés pour recruter un secrétaire d’Etat aux Transports, poste rattaché à son ministère. « Personne ne veut bosser avec Ségolène Royal », a déclaré, sous couvert d’anonymat, un proche du gouvernement. Elle a, il est vrai, la réputation d’être parfaitement épouvantable. Ses collaborateurs, ou pour la plupart ex-collaborateurs, de sa Région Poitou-Charentes en savent quelque chose… Sans tomber dans une misogynie que la morale réprouve, force est de constater que beaucoup de femmes qui sont sur le devant de la scène politique, mais aussi dans le monde des affaires, se conduisent comme d’insupportables tyranneaux.
12:21 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Roland Hélie ce soir sur Radio Courtoisie
Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale, participera ce mercredi soir (entre 19 h 30 21 h) au Libre journal de la Résistance française de Martial Bild sur Radio Courtoisie cliquez ici.
Parmi les invités de la première partie de l'émission, vous pourrez écouter Thierry Frippiat qui nous parlera de la procession du samedi 17 mai pour le 800e anniversaire de Saint Louis cliquez là
09:57 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Ukraine-Russie, ce conflit nous concerne-t-il ?
Texte de la Tribune libre de Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale, publiée dans le quotidien Présent cliquez ici du mercredi 16 avril dernier.
Les événements qui se déroulent depuis quelques mois en Ukraine ont entrainé, surtout sur les réseaux sociaux, un débat animé au sein de notre famille d’idées. Cela est bien naturel et à le mérite de prouver, à ceux qui en doutaient, que les nationalistes français sont attentifs à ce qui se passe dans le reste de l’Europe. Les uns, au nom d’une vision romantique des choses soutiennent l’insurrection ukrainienne, tandis que les autres, par réalisme géopolitique et sans doute par admiration pour le style « direct » du Président Poutine, épousent la cause de la Russie.
Tout cela nous amène à quelques observations.
D’abord, force est d’admettre que les deux points de vue sont compréhensibles et il est dommage que certains en arrivent à s’insulter pour défendre celui qu’ils ont choisi.
Les nationalistes ukrainiens, et le peuple ukrainien dans son ensemble, ont souffert, c’est indéniable, du joug soviétique pendant plus de 70 ans. Cela à tel point qu’une partie n’a pas hésité dans un premier temps à se ranger aux côtés des forces de l’Axe pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais, au début, les raisons du soulèvement de l’hiver dernier étaient certainement plus à mettre sur le compte d’un refus des pouvoirs ukrainiens corrompus et incapables qui se sont succédés depuis l’indépendance, et sur celui de la misère sociale qui gangrène ce pays, que sur celui de la rancune envers les Russes. Même si celle-ci demeure vivace.
En tant que Français attachés à notre pays et en tant qu’Européens fiers de notre civilisation, nous pouvons comprendre les motivations des insurgés du Maïdan. Le problème c’est que ces motivations ne sont pas forcément les mêmes que celles de ceux qui ont tout intérêt à ce que l’Ukraine se détache de l’influence russe et qui œuvrent en sourdine depuis longtemps dans ce sens.
La sincérité ne doit pas engendrer la naïveté
J’ai pu le constater par moi-même, les nationalistes ukrainiens font parfois preuve d’une certaine candeur. J’ai eu l’occasion il y a un an, à Paris, de rencontrer des responsables de Svoboda, le principal parti nationaliste ukrainien. Sans douter un instant de la sincérité de ces gens, j’ai été frappé par leur fascination, frisant la naïveté, pour l’Union européenne. Leur vision du monstre bruxellois était totalement tronquée. Ils plaçaient toutes leurs espérances dans la reconnaissance par Bruxelles de leur action. Je suis resté sceptique suite à cette rencontre. Néanmoins, comme quoi en politique il ne faut jamais écarter « l’imprévu », quelle ne fut pas ma surprise de voir que, suite à la révolution, deux de mes interlocuteurs d’alors font désormais parti du nouveau gouvernement. Cela dit, il ne faut pas se leurrer. L’Europe, une fois qu’elle se sera bien servie des patriotes ukrainiens contre la Russie, se débarrassera d’eux vite fait car leur idéologie est malgré tout diamétralement opposée à ses projets mondialistes
Parlons maintenant de la position de la Russie de Vladimir Poutine.
Celle-ci estime, à juste titre, que l’Ukraine est « son berceau ». Elle ne peut en aucun cas laisser se développer, à ses frontières, des Etats qui lui seraient foncièrement hostiles. Ce d’autant plus que cela risquerait de faire « tache d’huile ».
La Russie est actuellement, malgré tous ses défauts, l’un des meilleurs remparts face aux intentions belliqueuses et aux menées hégémoniques de l’Empire de la Haute finance apatride. Qu’on le veuille ou non, la Russie d’aujourd’hui n’est pas l’URSS d’hier. Nous ne tomberons donc pas, bien évidemment, dans le piège tendu par les lobbys droits-de-l’hommistes stipendiés par les Fondations mondialistes qui voudraient faire passer Poutine pour un nouveau Staline. Les maîtres du Nouvel Ordre mondial croyaient en avoir fini, au lendemain de la chute du Mur de Berlin, avec l’Union soviétique. Ils pensaient que la Russie allait devenir une puissance déliquescente dirigée par des mafieux ou des ivrognes type Boris Eltsine. Ils se sont lourdement trompés car ils n’avaient pas imaginés l’émergence d’un Poutine capable, en quinze ans, de redonner à son pays sa fierté, comme on a pu le constater à l’occasion des magnifiques Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi, et de lui offrir à nouveau une place essentielle dans le monde. Ce renouveau de la Russie peut, légitimement, susciter une grande sympathie auprès des patriotes français écœurés de voir leur pays « dirigé » par une bande de baudruches incapables.
Ne pas se tromper de combat
Nous le voyons, chacun peut trouver de nombreuses bonnes raisons de soutenir un camp ou un autre. Mais, est-ce bien à nous, nationalistes français et identitaires européens, de nous immiscer dans ce conflit qui, quoiqu’en disent tous les va-t’en-guerre de la terre style BHL, ne nous concerne pas vraiment ?
Notre rôle ne serait-il pas, plutôt, de chercher à apaiser ces antagonismes qui ne peuvent que servir les projets fumeux de ceux qui veulent justement anéantir les nations ?
Louis XIV, pour expliquer sa politique étrangère, disait que « la France n’a pas d’amis ni d’ennemis, elle n’a que des intérêts ». C’est ainsi que les nationalistes français, qui sont sensés mettre l’intérêt national au-dessus de tout, devraient voir les choses aujourd’hui. Plutôt que s’entredéchirer à propos de ce conflit qui, finalement, concerne avant tout les Ukrainiens et les Russes, ne serait-il pas plus judicieux de s’interroger sur ce qui sert le plus notre pays ?
La réalité, en France comme dans la plupart des pays, c’est que ce sont justement des gouvernements inféodés à la politique mondialiste qui sont aux affaires. Alors, ne nous trompons pas de combat. Au lieu de s’entredéchirer sur la question ukrainienne, les nationalistes français doivent se mobiliser totalement contre le Système qui, ici comme ailleurs, veut détruire notre nation et notre civilisation.
Or, face à ce Système, force est de reconnaître que la Russie, dans l’état actuel des choses, est un allié nécessaire.
09:37 Publié dans Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le JT de TV Libertés de mardi soir...
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Dimanche 11 mai : fête nationale de Jeanne d'Arc
00:03 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 22 avril 2014
Thomas Joly à Lyon le samedi 3 mai
19:21 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Espagne : l'Inquisition du politiquement correct s'en prend la toponymie !
Lorenzo Rodriguez, le maire d'une bourgade castillane de la province de Burgos, a besoin de subventions pour financer des fouilles archéologiques pouvant déboucher sur la mise à jour d'un site susceptible d'être attractif pour les touristes: une éventuelle source de revenus pour le bourg situé sur un axe de pèlerinage à Compostelle.
Il y a cependant un problème qui ne tient pas à la politique d'austérité ! Le village se nomme Castrillo (petit château) "Matajudios" que l'on peut traduire par - horresco referens - "Tuer les Juifs", médiévale appellation tenant à l'implantation en 1035 d'une juderia qui y prospéra jusqu'en 1492, année de l'expulsion des juifs des royaumes de Castille et d'Aragon. Le nom pourrait avoir été suggéré par des conversos, des juifs convertis devenus (ou soucieux de paraître) plus radicaux que les "vieux chrétiens".
Toujours est-il que la demande de subventions - faite depuis 2009 - reste en attente de décision... qui pourrait être prise après le 25 mai, date d'un referendum organisé par la municipalité - une "initiative" sans doute fortement suggérée - sur un changement du toponyme politiquement incorrect en Castrillo Mota Judios ou Mota de los Judios (colline des juifs). L'alcade s'en défend qui y voit plutôt une démarche faite par des " habitants du village, des hommes d'affaires, qui vont en Israël, qui voyagent et qui évitent dans ce cas de montrer leurs passeports"... et qui dans ce village de 56 électeurs sont on s'en doute fort nombreux.
Bref, on change de nom du patelin ou le dossier de demande de subventions restera sous la pile. Pourtant le résultat est incertain selon le maire lui-même. Déjà en 1966, les habitants avaient refusé de transformer le nom de leur village même pour en faire Castrillo Cabezon, en souvenir d'un illustre enfant du pays, Antonio de Cabezon organiste de Philippe II... il faut dire aussi que "cabezon" signifie "grosse tête" ! Et puis, comme s'en est scandalisé Le Monde "le nom ne suscite au passage pas d'étonnement particulier de la part d'une grande majorité d'Espagnols". Résultat au soir du 25 mai. Les espagnols attachés à leurs traditions historiques aux mépris des convenances idéologiques prieront pour que les habitants de Castrillo Matajudios soient inspirés par Saint Jacques Matamoros !
19:10 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Serge Ayoub s'adresse au nouveau gouvernement !
14:59 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La Voix de la Russie de cette semaine :
11:32 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
UN PRIX NOBEL DE LA PAIX TOUJOURS AUSSI VA T-EN GUERRE
Michel Dantan
Le nouveau NH cliquez ici
C’est bien la logique de la guerre plutôt que celle de la diplomatie que le Président Obama et de son administration continuent à privilégier pour régler le conflit qui en Syrie oppose depuis trois ans les défenseurs de ce pays martyre aux forces d’une coalition dont les djihadistes constituent le fer de lance. Les récents revers essuyés par les groupes islamistes alliés des USA ont conduit le Président des Etats-Unis à autoriser la livraison de systèmes de missiles de fabrication américaine au mouvement Harakat Hazm, l’une des composantes de l’opposition syrienne. Le Wall Street Journal qui rapporte ces informations, révèle qu’un membre de ce mouvement dit les avoir déjà utilisé. Toujours selon le même journal, ce sont les services de renseignements américains et saoudiens qui pilotent cette opération sur le terrain avec le concours de la Turquie et de la Jordanie. Le Wall Street Journal n’exclut pas le risque de voir un jour ces armes sophistiquées tomber entre les mains d’autres groupes d’opposition à Assad. Mais quelques soient les mains auxquelles ces armes sont destinées, elles ne serviront qu’à repousser le moment où la Syrie pourra enfin commencer à panser ses plaies dés lors qu’un règlement pacifique aura été trouvé entre les syriens eux-mêmes. De toute évidence ce n’est pas ce que souhaitent les Obama, Cameron, Fabius et autres princes va t-en guerre des pétro monarchies. Le Prix Nobel de la Paix se comporte comme si la guerre civile en Syrie n’avait pas provoqué assez de victimes et de destructions, agissant comme si le but à atteindre était de ramener la Syrie à l’âge de pierre, afin d’hypothéquer toute possibilité de redressement de ce pays à l’instar de ce qui s’est produit en Irak et en Lybie où le chaos s’est installé à la faveur de conflits inter communautaires et religieux ressuscités par l’interventionnisme de la « nation indispensable ». Les dictatures y ont certes été évincées mais dans le vide qui leur a succédé, l’anarchie et la terreur se sont installées pour mettre un terme à des dynamiques sociales et économiques que des dirigeants soucieux d’indépendance nationale étaient parvenus à susciter en dissociant le pouvoir politique du pouvoir religieux. Peu lui importe que les chrétiens, les minorités syriennes et la grande majorité du peuple syrien qui aspirent à la paix continuent à payer le prix de ces folies guerrières et criminelles, seul compte aux yeux du prix Nobel de la Paix les intérêts que les oligarchies qui dirigent son pays pensent pouvoir retirer de cette reconfiguration en marche du Grand Moyen orient à laquelle on assiste, et dans laquelle les djihadistes jouent le rôle macabre qui leur a été confié.
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lundi, 21 avril 2014
García Márquez : une discussion impossible ?
Edouardo Mackenzie
Institut d'Histoire sociale cliquez là
Le torrent de louanges que reçoit Gabriel García Márquez à titre posthume quelques heures après sa mort au Mexique n’est pas imméritée si l’on pense au formidable homme de lettres qu’il était.
Cependant, le prix Nobel de littérature était aussi un militant qui a rejoint des thèses politiques répréhensibles qui l’ont conduit à commettre des erreurs dont les effets sont tombés sur son pays et ses compatriotes. Cet aspect de la vie de Gabriel García Márquez tente d’être transformé par certains en un tabou autour duquel toute discussion est interdite. Alors nageons donc à l’encontre de cela, de sorte que la liberté de pensée ne soit pas enterrée par le poids écrasant des éloges pour un homme qui prétendait lutter pour la liberté, tout en défendant la dictature la plus liberticide du continent américain.
Gabriel García Márquez, il faut le dire, n’a pas eu la force de caractère ni la grandeur morale pour rompre ses liens avec le castro-communisme. Son amitié avec Fidel Castro était indéfectible et ne se limitait pas au domaine littéraire.
L’écrivain colombien n’a jamais dénoncé les crimes de la dictature cubaine. Pourtant, il y avait maints motifs pour le faire. D’autres intellectuels latino-américains de sa génération et d’identique prestance, comme Octavio Paz, Mario Vargas Llosa, Julio Cortázar et Plinio Apuleyo Mendoza, attirés d’abord par l’« anti-fascisme » et « anti-impérialisme » de l’URSS, puis par la « révolution cubaine » (involution cubaine devrions-nous l’appeler), ont eu le courage et la perspicacité de rompre avec ce totalitarisme.
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LES DES ROULENT A NOUVEAU...
Didier Patte
Président du Mouvement Normand
Source Europe Maxima cliquez ici
Nous ne retiendrons du discours – programme du nouveau Premier ministre, M. Manuel Valls, que le chapitre consacré à l’évolution souhaitée du « mille-feuille territorial », en faisant remarquer préalablement que maintes observations, déjà énoncées par le Président de la République le 15 janvier dernier, correspondaient aux positions du Mouvement Normand, rabâchées depuis des décennies et qui étaient contredites par les réticences des élus – de droite comme de gauche – dénonçant leur « utopie », multipliant les « impossibilités » pour déguiser leur immobilisme en la matière…
Que dit M. Valls ?
Il faut en finir « avec les enchevêtrements, les doublons et les confusions de compétences » auxquels les citoyens ne comprennent plus rien.
Pour ce faire, il faut mettre fin à la clause de compétence générale de chacun de ces échelons, qui permet à une collectivité d’intervenir dans tous les domaines qu’elle juge de ses attributions. Les compétences seront donc « spécifiques et exclusives ». C’est une véritable révolution institutionnelle car, depuis les Lois Defferre de 1982 (Droits et Libertés des communes, des départements et des régions), la décentralisation avait été perturbée par une absence de hiérarchie des échelons, une complexité des interventions de chacune d’elles (financements croisés). Le rôle de « chef de file » de la région, pourtant, a émergé petit à petit et s’est imposé en de nombreux domaines. Il s’agit donc de la reconnaissance du rôle déterminant de la régionalisation dans la politique de décentralisation.
Manuel Valls « propose de réduire le nombre des régions de moitié dans l’Hexagone »… De 22, on passerait à 10 ou 11 régions (plus les régions d’outre – mer). En l’occurrence, référence est faite au rapport Balladur de mars 2009, qui préconisait 15 régions et, surtout, au rapport d’Yves Krattinger et Jean-Pierre Raffarin, d’octobre 2013, qui retenait l’hypothèse de 8 à 10 régions.
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Journalistes libérés, apothéose médiatique et rançon... combien de missiles pour les djihadistes "français" ?
Il y a un an, la famille Moulin-Fournier, enlevée par des islamistes au Cameroun, étaient libérée alors que le PS en général et François Hollande en particulier traversaient une forte zone de turbulences politiques provoquées par l'affaire Cahuzac et le projet de mariage homo. Depuis hier, un déferlement médiatique sans précédent fait qu'il est impossible d'ignorer que 4 journalistes français, enlevés en Syrie par des islamistes viennent d'être remis en liberté en Turquie alors que vient d'éclater l'affaire Aquilino Morelle et que le Normal venait de se laisser aller à reconnaître qu'il n'était pas certain de se représenter en 2017 s'il n'était toujours pas parvenu à réduire le chômage comme il l'avait promis.
Il n'y a que les mal-pensant à y voir malice, disons simplement que le hasard fait parfois bien les choses. Et puis il n'est pas certain que le gaulois partage l'enthousiasme du petit monde politico-médiatique pour les quatre "héros" élevés par Pépère au rang de "serviteurs de la liberté de la presse", d'autant que ce genre d'affaire devient lassant au rythme des rançons versées. Car il y a toujours contrepartie à une libération d'otage comme vient de le déclarer Alain Marsaud, un ancien magistrat chargé des affaires de terrorisme. En règle générale, le règlement se fait par l'intermédiaire d'entreprises installées dans la région concernée ou de pays amis voisins à charge de compensations ultérieures ( on pense ici au Qatar qui a tant d'intérêts en France auprès desquels le remboursement peut être effectué) Une opacité qui permet à Laurent Fabius d'assurer main sur la coeur que la France n'a pas versé de rançon. Or on sait que les groupes islamistes anti-Assad réclament des armes sophistiquées, notamment des missiles à courte portée sol-air et anti-chars qui pourraient bien leur être fournis par la France dans le cadre de sa collaboration à l'entreprise de déstabilisation de la Syrie, alliée de la Russie, voulue par les USA...et ce on le devine pour la plus grande joie des djihadistes "français" - en stage de formation en Syrie - qui en ramèneront comme souvenirs dans leurs "quartiers" d'origine au cas où les souchiens se décideraient à les en virer.
Et puis il se trouvera aussi des sans-coeur pour relever que nos 4 lascars ne faisaient finalement que leur boulot - en free-lance pour vendre leurs clichés ou "missionnés" par Europe 1 - et qu'ils se sont finalement bien tirés des risques du métier, ce qui n'a pas été le cas des 552 salariés victimes d'accidents mortels du travail en France en 2013 et qui n'ont pas eu droit à l'apothéose médiatique. Bien sûr, le petit monde des médias est fort solidaire des siens, surtout quand ils émargent au politiquement correct comme le désormais inévitable Didier François, délégué porte-parole de ses confrères sur le tarmac de Villacoublay : un ancien de la Ligue Communiste Révolutionnaire passé au PS l'âge et les revenus arrivant, exemplaire pionnier de SOS Racisme (paraît-il inventeur de la formule "touche pas à mon pote"), membre de la "bande à Juju (Julien Dray), proche d'Harlem Désir et casé "grand reporter" à Europe 1... un trajet de bobo traditionnel dans le milieu journalistique au service de l'idéologie mortifère du nouvel ordre mondial.
On nous évitera sans doute la remontée des Champs-Élysées. Il est en effet patent que les affaires de libérations d'otages ne saturent les médias que quelques jours et que leur effet sur la côte de popularité d'un Président de la République ou d'un chef de gouvernement est quasi nulle. Les Français ont bien autre chose à penser et beaucoup d'autres choses à craindre pour l'avenir.
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Le Journal du Chaos de cette semaine :
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dimanche, 20 avril 2014
Haine de soi...
L’affaire Finkielkraut en dit long sur la tolérance à géométrie variable des partisans de la “diversité”…
C’était au milieu des années quatre-vingt. La gauche régularisait déjà des milliers de sans-papiers… Et Jacques Faizant faisait encore la une du Figaro. Sur son dessin du jour, on voyait un Américain décomplexé agitant son drapeau en criant « Vive l’Amérique ! », un Marocain non moins enthousiaste agiter le sien au cri de « Vive le Maroc ! », et ainsi de suite pour une dizaine de personnages au-dessous desquels était inscrit : « bon patriote ». Seul le Français se risquant à un timide « Vive la France ! » avait droit à une mention à part : « présumé facho »…
Humour prophétique puisqu’en 2014 la réalité a dépassé la fiction : dans le pays qui ouvre 208 bureaux de vote — dont 16 dans le seul département de la Seine-Saint-Denis — pour permettre à 815 000 “patriotes” algériens de participer à leur élection présidentielle, une cabale a tenté de barrer la route de l’Académie française à Alain Finkielkraut au motif qu’il avait osé évoquer l’angoisse identitaire des “Français de souche”.
C’est à ce scandale que Valeurs actuelles a choisi de consacrer son dossier d’actualité. Vous y découvrirez une bonne nouvelle : nos compatriotes ne sont pas près de sacrifier à la haine de soi que certains rêvent de leur inculquer. En effet 75 % d’entre eux, selon notre sondage, ne sont nullement choqués qu’on évoque l’existence de “Français de souche”. N’en déplaise à ceux qui n’ont à la bouche que le mot “diversité”, cette catégorie-là n’est pas moins éligible au respect que certaines minorités revendiquant, parfois bruyamment, le droit de vivre selon leurs propres lois !
Valeurs actuelles cliquez là
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République irréprochable : dis, la droite, pourquoi tu te tais ?
La chronique de Philippe Randa
Boulevard Voltaire cliquez ici
Les copains et les coquins sont dans le collimateur… Du parachutage doré à l’IGAS de l’ex-première édile de Montreuil (Seine-Saint-Denis), Dominique Voynet, à la démission obligée du conseiller de la présidence Aquilino Morelle en passant par la nomination d’Harlem Désir – ancien de SOS Racisme rebaptisé « SOS Pôle emploi » –, on s’habitue peu à peu à un scandale hebdomadaire dans la République irréprochable de « Moi Président ».
Acculée, la gauche monte au créneau, depuis Jean-Christophe Cambadélis, tout nouveau premier secrétaire du PS – « Si ce qui est dit est vérifié, je ne vois pas comment il [Aquilino Morelle] peut rester » – jusqu’à la nouvelle cheftaine d’EELV Emmanuelle Cosse, dont on ne sait plus très bien si son mouvement est encore ou non dans la majorité – « Quand je vois cette affaire, je me demande si on a appris de l’affaire Cahuzac » – en passant par le locataire de l’Élysée lui-même qui assure qu’« Aquilino Morelle a pris la seule décision qui s’imposait, la seule décision qui convenait »…
Et puis, il y a le Front national pour qui « l’affaire Aquilino Morelle témoigne de la profonde arnaque socialiste sur la République qui, enfin, devait devenir exemplaire »…
Et c’est tout ! À droite, « c’est silence radio ou presque », comme le souligne le site huffingtonpost.fr. Pourquoi la droite est-elle tétanisée ? Pourquoi, par son silence, laisser ainsi le champ libre au seul Front national pour fustiger le pouvoir en place, au risque d’accréditer dans l’opinion publique la certitude que les copains et les coquins pullulent bien au-delà de l’actuelle majorité parlementaire… Soit jusqu’à l’UMP elle-même !
À l’exception du député de la Marne Benoist Apparu, qui a fait savoir que « la démission du conseiller de François Hollande était une évidence quand on passe son temps à donner des leçons aux uns et autres », on ne peut guère se satisfaire de l’absence de réaction de la principale force d’opposition parlementaire avec l’argument donné par son vice-président Brice Hortefeux : « Ne pas faire de publicité à Mediapart », site sur lequel est paru le premier article dénonçant le « conflit d’intérêts » du conseiller de François Hollande… Ce qui, entre parenthèses, dément les accusations de l’inénarrable Nadine Morano, qui accusait le média dirigé par Edwy Plenel de rouler pour la majorité actuelle (un tweet du 18 mars dernier).
Mais ceci explique finalement peut-être cela : si l’UMP ne la « ramène » pas trop sur l’affaire Aquilino Morelle, c’est peut-être pour éviter un effet boomerang : de « l’affaire Bettencourt », encore fraîche dans les mémoires, au financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par Kadhafi en 2007 et aux extraits des écoutes judiciaires de l’ex-Président diffusés justement par Mediapart, la gauche n’attendait peut-être que cela : renvoyer la droite à ses propres ennuis judiciaires en rappelant notamment que l’ancien ministre Éric Woerth avait, lui, refusé de démissionner malgré les lourdes accusations pesant sur lui…
Au fait, qu’est devenu Éric Woerth ? Mis en examen pour trafic d’influence passif et recel de financement illicite de parti politique en février 2012, il a été réélu maire de Chantilly le mois dernier. Avec 74,6 % des voix ! Comme quoi…
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Samedi 10 mai, réunion publique de l'Action française à Paris
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samedi, 19 avril 2014
Poutine «Nouveau Tsar» ou chef d'Etat populaire ?
Christian Combaz*
Dans le fayotage systématique à l'égard des intérêts américains notre gouvernement nous a fait honte à plusieurs reprises, jusqu'à refuser le survol du territoire à Edward Snowden, un épisode dont les manuels d'histoire se souviendront certainement. L'empressement ultra-suspect avec lequel le président français a en outre devancé les thèses américaines sur les armes chimiques syriennes (dès le mois qui a suivi son élection, c'est à dire à froid) , fut un autre sujet de doute et d'inquiétude. On nous a dit ensuite que la Russie, qui était déjà le pays plus vaste de la terre, voulait s'agrandir aux dépens de la Crimée, mais la France est mal placée, après avoir laissé voter Mayotte pour le rattachement en 1976, pour reprocher aux Criméens de vouloir se détacher de l'Ukraine, dont l'économie ne sera bientôt guère plus brillante que celle de la grande Comore .
Et puis il y a l'influence de cette Cinquième colonne qui s'arroge toujours une place «à la Une», pour reprendre le titre d'un magazine d'information des années 60. L'émission Complément d'Enquête, sur Poutine trahissait un tel changement de réglage de l'artillerie médiatique qu'on peut l'imaginer inspiré par l'entourage du Pouvoir afin d' accompagner les négociations en cours à Genève. On vise désormais moins bas mais les projectiles sont les mêmes. On ne s'attaque pas au train de vie de Vladimir Poutine pour le présenter comme un émule de Moubarak. Les artifices déployés pour nous faire croire qu'il achète des robinets en or, circule en voiture de milliardaire ou se fournit en call girls auprès des oligarques n'ont jamais mordu sur l'opinion parce qu'on n'a pas trouvé grand-chose. La corruption, les budgets d'équipement délirants des Jeux olympiques n'ont pas permis non plus de mettre en cause l'entourage direct du président. Même la question homosexuelle a été éludée lors des Jeux, c'est tout dire. Et pourtant tout avait l'air au point. La place centrale de Kiev surpeuplée, survoltée, quadrillée par les télévisions internationales comme en Egypte, la foule s'emparant du palais d' un dirigeant cupide et névrosé, devaient être la dernière étape avant un printemps de Pétersbourg. Après l'Ukraine on voyait le système Poutine s'effondrer sur une émeute géante pendant les Nuits Blanches.
C'est là qu'il faut souligner la navrante naïveté de la diplomatie américaine, qui a probablement cru, il y a trois ou quatre ans, pouvoir se «payer» le Président russe comme un vulgaire Ben Ali, et qui n'a pas compris que le Peuple russe , à cause de son passé prodigieux, gardait une unité d'âme qu'elle vient de décupler.
Du coup, le nouvel angle choisi par les médias occidentaux n'est plus la corruption, mais la Grande Russie comme on parlait naguère de «Grande Serbie» ou de «Grande Syrie». Comme le soulignait l'ambassadeur Orlov à l'oreille de son interlocuteur pendant l'émission, la Russie est déjà le pays le plus grand de la terre, on se demande à quoi rimerait un désir d'expansion territoriale. N'importe, insistait le journaliste, «on voit désormais de jeunes recrues à qui, dès l'enfance, on inculque l'amour de leur pays et qui prient».
Ah bon? Et les jeunes Américains des Summer Camps du Minnesota, ils ne saluent pas le drapeau et ne vont pas à l'office? Et les jeunes Chinois n'aiment pas leur pays dès l'âge de douze ans? Il n'y a guère que dans le nôtre qu'on n'inculque rien aux enfants, ni dans ce domaine, ni dans les autres.
Donc, Vladimir Poutine a une haute idée de son pays qui a désormais une haute idée de lui-même: on mesure le scandale. Mais il y a pire: dans la rue de son enfance, les journalistes essaient de trouver la trace d'un culte de la personnalité or il n'y a rien. Pas la moindre plaque. Ce Poutine est vraiment très fort. Il ne se teint pas les cheveux, sa vie privée est opaque, il ne traverse pas Moscou en scooter, il parle un russe châtié, il ne dit pas oui et non en même temps, il n'a rien de «normal» et tout cela n'est pas un handicap pour plaire à son peuple. Un jour ou l'autre, le nôtre va s'en souvenir.
Hélas! l'émission étant diffusée sur internet, malgré des efforts assidus, pendant l'intervention de Bernard Henri Lévy le système de diffusion en streaming du réseau FranceTV Pluzz, comme chaque fois, s'est mis en rideau. Chaque tentative pour relancer l'image obligeait le spectateur à s'infliger une publicité Fleury-Michon -d'ailleurs très fluide mais fastidieuse, surtout la cinquième fois. La bande passante n'était donc pas en cause, c'est le service public qui ne fait pas son métier sur la chaine Pluzz (et si le CSA pouvait faire le sien cela nous arrangerait). La publicité sur le surimi Fleury-Michon apportait donc une touche de fantaisie à l'intervention de BHL qui en est très avare - de fantaisie, parce que côté interventions c'est le contraire. Pour l'anecdote, le Danube de la pensée avait convoqué le journaliste au bord de la Seine, conversation dont j'ignore tout mais il n'est pas certain que j'aie raté grand chose.
En revanche les propos de l'ambassadeur de Russie méritaient qu'on y prête l'oreille parce qu'il n'a pas écarté le danger d'une guerre civile liée aux tensions inter-communautaires que déchaîne l'influence de l'OTAN en Europe. Dans tout cela, la question de la langue nous a été présentée, à juste titre, comme primordiale. Les malheureuses questions du journaliste à propos de Sarajevo et du déclenchement de la guerre de 14 n'ont pas pu cacher le principal: si la ligne de partage est désormais tracée entre Russophones et Ukrainophones, il est probable que le prochain pays à faire parler de lui en Europe, cette fois au sein de l'Union , ce sera la Hongrie. Le traité de Trianon ayant privé le peuple hongrois des deux tiers de son territoire et exilé une grande part de sa population hungarophone hors frontières, l'OTAN sera bientôt obligée de lutter contre les partisans de la réunification , lesquels risquent d'aller chercher leurs recettes en Crimée.
La prochaine décennie promet donc d'être assez fatigante et Poutine n'y sera pour rien. Toutes ces fadaises sur «le nouveau Tsar» sont là pour nous faire oublier que ce sont les Peuples qui décident de leur sort, et la seule habileté de Poutine est de mener le sien où il veut aller.
(*) Christian Combaz est un excellent écrivain et essayiste. Dernier ouvrage paru : Gens de Campagnol, Flammarion, 2012.
Source Le Journal du Chaos cliquez là
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Le nouveau numéro d'Eléments...
00:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
François Hollande loupe tout... même ses blagues!
Yves Darchicourt
Le Normal était en visite ce matin aux usines Michelin de Clermont-Ferrand histoire de voir si se montrer détendu sur le terrain pourrait aider sa côte de popularité à grimper un peu au dessus des 18% où elle a du mal à s'accrocher. C'est sans doute pourquoi, après avoir louvoyé pour éviter un face à face difficile avec une soixante d'ouvriers remontés contre la politique du "tout pour le capital rien pour les salariés" de son Montebourg-du-redressement-productif, il a tenu à donner dans l'allocution bon enfant agrémentée d'une plaisanterie un tant soit peu salace. Et puis flop... la saillie n'a pas eu l'effet escompté, silence poli dans la galerie que Pépère pensait amuser. Il n'y avait somme toute pas de quoi se tordre mais quand même un ou deux petits rires discrets auraient pu consoler le malheureux de ses gifles à répétition. D'autant qu'on même moment l'affaire de son pote prolétaire Aquilino Morelle commençait à faire des vagues médiatiques. Décidément François Hollande loupe tout, même ses blagues.
Cet amer constat semble avoir ouvert les yeux à l'apprenti désopilant : " Si le chômage ne baisse pas d'ici à 2017, je n'ai aucune raison d'être candidat, ou aucune chance d'être réélu" a t-il déclaré dans un bref éclair de lucidité dont on doutera qu'il lui ait permis d'entrevoir que le problème du chômage n'était pas la seule casserole qui plombait son avenir politique.
00:03 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 18 avril 2014
A l'origine était Ordre nouveau...
19:32 Publié dans TV SYNTHESE, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Elections en Belgique : Nation, le mouvement nationaliste et identitaire en Belgique francophone
10:16 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |