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lundi, 10 avril 2023

Élise Lucet, l’archange si « spéciale » de la désinformation

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La chronique de Philippe Randa

Élise Lucet est une journaliste estampillée « spécialisée dans l’investigation », notamment avec son émission Envoyé spécial… Effectivement très spéciale comme ont pu en juger les opposants (victorieux) au projet Horizon de la fondation Merci pour l’implantation de migrants à Callac (Côtes d’Armor) dans l’émission qu’elle leur a consacré le jeudi 6 avril sur France 2.

Tout d’abord, dans sa conception très spécieuse de l’équité, malheureusement calculée comme celle de la répartition dite du « pâté de cheval et d’alouette » : « S’agissant du temps de parole accordé aux deux parties, le visionnage de l’émission permet de constater que 90 à 95 % du temps fut accordé aux personnes favorables à l’arrivée des migrants », dénonce Bernard Germain, Porte-parole de la Coordination Partout Callac dans un article du site Synthèse nationale cliquez ici.

De son côté, Catherine Blein, ancienne présidente des Amis de Callac et de ses environs, s’insurge que sur ses deux heures d’entretien avec la journaliste Julie Benzoni dans lesquelles elle exposait les raisons de l’opposition au projet Horizon, « pas une seule seconde de ces heures d’entretien n’a été diffusée. »

Et « pas un mot, pas une image ne montra non plus les violences des antifas, à trois reprises à Callac, dont la dernière, le jour des vœux du maire fin janvier, déboucha sur deux interpellations et mises en garde à vue », rappelle encore Bernard Germain.

Le député révolutionnaire Louis-Antoine de Saint-Just, plus jeune élu à la Convention nationale et surnommé « L’archange de la Terreur », avait émis une sentence restée tristement (ou pas, selon affinité) célèbre : « Pas de liberté pour les ennemis de la Liberté. »

Élise Lucet passera-t-elle à la postérité, elle, pour sa conception très « spéciale » de l’équité ?

Quant à l’audience de son émission, selon France 2, « le magazine, qui proposait notamment un sujet sur “La bataille de Callac” et une traversée du Panama avec des migrants, a informé 1,42 million de citoyens, soit 7,8 % du public et 6,9 % des FRDA-50 »… Tout de même ! diront certains. Oui, mais un score à peine supérieur à la série « Le mensonge » sur France 3 (7,3 %) ou même la prestation de l’humoriste Elodie Poux sur le syndrome du playmobil sur W09 (6,1 %), rétorqueront d’autres, plus facétieux.

Moins d’un Français sur trois faisant confiance aux médias (rapport de l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme publiée en 2022) , « la France se trouve donc parmi ceux qui croient le moins les journalistes : elle est au 41e rang sur 46 dans le classement des pays qui font le plus confiance à la presse. »

Allez savoir pourquoi !

Chronique publiée sur Le Nouveau Présent cliquez là

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mardi, 04 avril 2023

N’est pas Machiavel qui veut !

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La chronique de Philippe Randa

Que Charles De Gaulle nomme à Matignon Georges Pompidou, personne n’y trouva à redire : fidèle du Général – le minimum gaullo-syndical – l’ancien directeur général de la banque Rotschild prouvera par la suite qu’il était capable de le remplacer à la tête de l’État, d’y tenir son rôle sans ridicule ni impopularité particulière avant que la maladie ne le fauche dans l’exercice de sa fonction.

Que Valérie Giscard d’Estaing, une fois élu, n’eût d’autres choix, à l’évidence, que de nommer Jacques Chirac à la tête du gouvernement, c’était à l’évidence le prix de sa trahison en bonne et due forme de Jacques Chaban-Delmas, candidat historique et naturel des Gaullistes, qui lui assura sa qualification au second tour de la Présidentielle. Matignon était en quelque sorte les « trente deniers » de récompense pour sa déloyauté qu’on découvrira par la suite congénitale.

Certes, deux ans plus tard, l’élu de Corrèze et pas encore de Paris, était remercié et remplacé par un Raymond Barre qui assura le « taf » (comme on ne parlait pas encore ainsi en cette époque-là), croyant (et pas que lui !) que son heure présidentielle arriverait ensuite avec un couronnement élyséen : ce ne fut pas le cas et c’est son « has-been » de prédécesseur – mais bête politique s’il en était – devenu Maire de Paris qui finalement arriva à ses fins, mais après avoir dû, à son tour, subir la trahison de son « ami de trente ans », Édouard Balladur, qu’il avait personnellement chargé d’assurer l’intérim à la tête d’un nouveau gouvernement de cohabitation avec François Mitterrand : Chirac ayant déjà joué dans le film, avait juré qu’on ne l’y reprendrait plus, mais cela aura bel et bien failli lui coûter sa présidentielle ambition.

Ces exemples de déloyauté plus ou moins payante ont probablement influencé plus que de raison les Président Sarkozy, Hollande et Macron dans le choix de leurs Premiers ministres respectifs : à une exception près (Manuel Valls qui ne tirera finalement aucun bénéfice de son passage à Matignon et sera même éliminé en 2011 à la primaire de la gauche), ils les auront choisis aussi insipides, incolores, inodores et sans saveurs que possible : François Fillon, Jean-Marc Ayrault, Bernard Cazeneuve, Edouard Philippe, Jean Castex et actuellement (mais pour combien de temps encore ?) Élisabeth Borne…

Certes, des sondages sont pour l’heure bienveillants envers Édouard Philippe, mais justement « pour l’heure » et « faute de mieux » (mais pour combien de temps, là encore ?).

L’obsession d’empêcher au sein de leur propre camp respectif la moindre rivalité potentielle qui compromettrait leur réélection aura ainsi obsédé les trois derniers présidents français au point qu’ils en aient oublié qu’ils se retrouvaient, de fait, en première ligne face à l’impopularité de leurs politiques, prenant nombre de coups écornant d’autant leur image présidentielle.

Ainsi, Nicolas Sarkozy sera battu en 2011 par le « capitaine de pédalo » (dixit Jean-Luc Mélenchon) François Hollande qui lui, n’osera même pas se représenter de peur d’un score par trop humiliant… et Emmanuel Macron – certes réélu en 2022 dans un ultime soubresaut d’un « front républicain » anti-Le Pen, mais dont l’avenir prouvera qu’il était déjà à l’agonie – perdra sa majorité parlementaire dans la foulée : une première sous la Ve République !

On prête souvent aux dirigeants politiques une intelligence quelque peu exagérée quand il ne s’agit bien souvent de leur part que de simples et dangereux calculs… bien mal calculés !

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jeudi, 30 mars 2023

DIMANCHE 23 AVRIL, EN MAYENNE : PHILIPPE RANDA, DIRECTEUR D'EUROLIBERTÉS, INTERVIENDRA LORS DU GRAND RENDEZ-VOUS AVEC NOS CHÈRES PROVINCES...

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mercredi, 29 mars 2023

Le bassin des Fous de Sainte-Soline

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La chronique de Philippe Randa

On se demandait pourquoi l’Élysée n’avait pas encore lâché plus tôt les Blacks Blocks, Antifas et autres extrémistes de gauche dans les cortèges de manifestants contre la réforme des retraites pour faire oublier les revendications de ces derniers, discréditer les syndicats et détourner l’attention des Français sur l’utilisation fort autoritaire du 49.3 à l’Assemblée nationale.

Sans doute les stratèges macroniens ont-ils finalement préféré qu’ils fassent démonstration de leurs compétences loin de leurs électeurs des grandes villes.

Ainsi, le nouveau rassemblement contre les « méga-bassines » à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres est-il survenu à point nommé le week-end dernier.

Non que les Français se passionnent plus que cela pour ce prétendu enjeu écologiste, mais l’entrée en jeu de ces mercenaires politiques – pour nombre d’entre eux « venus d’ailleurs » –  leur ont donné  un avant-goût (quoique fort peu goûteux) de ce que peut être une véritable guérilla, avec usage de mortiers et d’explosifs contre les forces de l’ordre, notamment les Brigades de répression des actions violentes motorisées (BRAV-M)… Réalité qui n’a toutefois nullement dérangée le gourou de la Nupes Jean-Luc Mélenchon et qui s’est fendu d’un commentaire hallucinant – « Sans les BRAV-M, sans ce cirque, il ne se passerait absolument rien d’autre qu’une marche dans les champs ! » – via un tweet qui mérite sans nul doute un prix d’exception au Guide Guinness des records, catégorie « foutage de gueule politique » !

De tous temps, des événements sont arrivés à point nommé pour sauver des régimes, mais en Macronie, c’est carrément devenu une pratique de gouvernement : après le covid qui avait stoppé net en 2020 manifestations et grèves déjà contre la réforme des retraites, puis la guerre en Ukraine qui a eu tellement bon dos pour expliquer flambée des prix et autres pénuries d’énergie, le douteux spectacle du bassin des Fous de Sainte-Soline sauvera-t-il une fois encore la Macronie ? Et surtout… jusqu’à quand ?

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samedi, 25 mars 2023

Paris vaut bien une messe… mais vaut-elle une âme ?

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La chronique de Philippe Randa

En mai 68, un slogan fleurissait sur les murs de Paris : « Il est interdit d’interdire »… Plus d’un demi-siècle plus tard, à Paris toujours, mais désormais sur les ondes de France Culture, Rachida Dati, Maire du 7e arrondissement, le réinterpréte à sa manière : « En politique, il ne faut rien s’interdire. »

Rivale malheureuse d’Anne Hidalgo à l’Hôtel de ville en 2020, elle entend bien prendre sa revanche dans trois ans ; aussi, comme il n’est jamais assez tôt pour fourbir toutes les armes nécessaires à une ambition, celle qui représentait jusqu’à présent une aile très droitière des Républicains (ex-UMP), apparaissant à juste – et compromettant – titre de fidèle d’entre les fidèles de l’ancien président Nicolas Sarkozy – propose désormais d’établir « un accord politique pour restaurer l’autorité, restaurer l’ordre, maîtriser les flux migratoires, redresser l’économie, prendre des mesures en faveur du pouvoir d’achat, relancer un programme de décentralisation » : fort bien ? Mais oui ! mais non : fort mal, car ce, avec… Emmanuel Macron ! Et, « en responsabilité », selon l’expression à la mode depuis le déjà très oublié ex-Premier ministre Jean Castex.

Certes, son mentor, Nicolas Sarkozy, incite depuis déjà longtemps (dans son cas, menaces judiciaires obligent) ce qu’il reste de son camp politique à rallier, pour cause de seule issue de survie possible, le locataire de l’Élysée… et ce n’est pas la palinodie des divisions étalées au grand jour à l’Assemblée nationale des Républicains lors du débat sur la réforme des retraites, qui lui donne tort.

Un récent sondage confirme par ailleurs la descente aux enfers d’Anne Hidalgo dont la popularité est en baisse de 21 points en 8 ans : seuls 32 % (encore !) des Parisiens sont satisfaits de sa défense des surmulots, des poubelles qui s’accumulent dans des rues en perpétuels travaux inachevés et peut-être plus encore d’un vivre ensemble avec toujours plus de migrants et de SDF, de squatters et de dealers, de taxes et d’impôts, de bruits et d’odeurs pestilentielles…

Devenue ainsi, par la grâce de ce même sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio et Le Figaro, favorite à la succession de l’actuelle édile parisien, Rachida Dati est néanmoins, à l’heure actuelle, concurrencée par deux ministres de la Macronie – Gabriel Attal, Ministre délégué chargé des Comptes et Clément Beaune, Ministre délégué chargé des Transports – qui ne font pas mystère des mêmes ambitions municipales.

Il est sans doute encore un peu tôt pour qu’Emmanuel Macron tranche un tel nœud gordien d’ambitions parisiennes, mais rappelons que par le passé, l’ancien Ministre, député et Maire de Lyon Michel Noir, refusant toute alliance avec le Front national, avait déclaré qu’il valait « mieux perdre une élection que perdre son âme ». Il a finalement perdu l’une et l’autre.

Rachida Dati, ancienne Garde des Sceaux, député européenne et Maire d’arrondissement, aura, elle, choisi délibérément de vendre son âme dans l’espoir de conquérir un Paris boboïsé, un Paris saccagé, un Paris wokomisé… mais néanmoins si convoité !

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mercredi, 22 mars 2023

La Macronie, cet « autre monde »…

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Les jeux sont-ils faits concernant la réforme des retraites imposée de force ?

L’utilisation du 49.3 permet certes le passage en force de la loi, mais ensuite ? La Macronie a-t-elle conscience de la colère, des frustrations et de plus en plus du dégoût, sinon de la haine que ressentent des millions de Français à l’encontre d’Emmanuel Macron, de ses Ministres et de leurs soutiens ? Je crains que non. Son logiciel interne – soit leur naissance, leur éducation, leur formation, leurs motivations, leurs valeurs – n’est pas conçu pour prendre en compte une telle donnée.

Cette oligarchie des actuels dominants politiques et économiques, quasi tous sortis des mêmes écoles – dont la seule raison d’être est d’acquérir non de réelles compétences, mais un précieux carnet d’adresses – s’estimant être « d’essence privilégiée », tout comme ceux qui se considèrent ou se sont considérés comme « supérieurs » ou « élus » en arguant de considérations raciales ou religieuses… En Macronie, nulle référence raciale ou religieuse, on fonde sa supériorité sur l’entre-soi de l’origine sociale et des écoles fréquentées. Cette caste était déjà présente sans y avoir été majoritaire dans les précédents quinquennats ou septennats ; elle est désormais en situation de quasi-monopole depuis l’entrée d’Emmanuel Macron à l’Élysée : pour le dire plus simplement, les dirigeants actuels de la France ne sont pas du « même monde » que les dirigeants précédents : jamais un Jacques Chirac, un Nicolas Sarkozy et même un François Hollande n’ont agi avec une telle morgue, un tel déni de la réalité de la « France d’en bas » (encore moins un François Mitterrand).

Tout de même, on n’avait pas vu autant de monde depuis bien longtemps dans les manifestations contre la réforme des retraites ?

Mais pas autant qu’espéré, insuffisamment en tout cas pour gêner plus que cela le gouvernement. On a même eu l’idée de proposer aux manifestants de venir clamer leur courroux le week-end plutôt que durant la semaine, afin de ne pas perdre d’argent sur leur salaire ; on allait donc voir ce qu’on allait voir… et on a vu ce qu’on pouvait facilement prévoir : beaucoup ont eu d’autres obligations ludiques ou familiales et n’ont guère préféré déambuler sous le mauvais temps, au milieu des odeurs de merguez grillées… Manifester, c’est désormais non seulement ringard, mais fatigant ; d’où la facilité de se contenter de s’exprimer dans les réseaux sociaux : c’est tellement moderne, moins fatigant… et plus efficace, vraiment ?

Restent les actuels troubles dans la rue ; pensez-vous qu’ils puissent dégénérer ?

Si cela devait être le cas, on a vu avec quelle brutalité la Macronie a agi avec les gilets jaunes, alors que ces derniers étaient dans l’ensemble pacifiques, bien que ce soit surtout l’entrée en jeu des Blacks Blocs, antifas et autres milices d’extrême gauche qui a « vidé » les ronds-points à l’époque et clairsemé les manifestations de rue pour la plus grande satisfaction du gouvernement. Aujourd’hui, si les émeutiers sont prêts à en découdre, ce sera peut-être une autre paire de manches… à moins, bien sûr, que ne survienne à point nommé le danger d’un quelconque délire sanitaire, mais l’escroquerie serait tout de même difficile à resservir : rappelons-le, c’est l’enfermement des Français qui avait sauvé le gouvernement d’Édouard Philippe alors déjà aux prises début 2020 avec les grèves et manifestations sur la réforme des retraites… Quant à la menace du très-vilain-méchant Vladimir Poutine, je ne suis pas certain que cela interpelle vraiment nos compatriotes au-delà du petit millier de spectateurs qui se sont déplacés pour le film Gloire à l’Ukraine de Bernard-Henri Lévy… à moins que pour beaucoup d’entre eux, on ne les y reprenne même plus ! 

Au-delà des troubles dans la rue, il reste l’image écornée de la démocratie dans notre pays ?

Pas celle de la démocratie qui en a vu d’autres, mais celles de nos institutions et de la crédibilité, pour ce qu’il en restait, de la Macronie. Nombre de nos compatriotes se posent aujourd’hui la question : à quoi sert la représentation parlementaire après le triste spectacle donné à l’Assemblée : non seulement les quelque 20 000 amendements déposés à l’occasion de cette réforme des retraites, dans l’intention parfaitement revendiquée de bloquer les débats, mais aussi les tractations de marchands de tapis entre gouvernement et le groupe Les Républicains qui n’ont même pas abouti à un vote, mais encore les fausses annonces des ministres (les 1 200 euros de retraite minimum par exemple) faisant découvrir qu’ils ne maîtrisaient même pas les méandres de cette réforme, mais également les beuglements et insultes des députés LFI et le « silence assourdissant » du groupe Rassemblement national, tétanisé par son obsession de respectabilité, au risque que certains puissent se poser la question de son utilité ! On peut craindre que la pantalonnade parlementaire à laquelle on a assisté ne fasse encore augmenter l’abstention lors des prochaines échéances électorales.

Quant à Emmanuel Macron et au gouvernement quelque peu branquignolesque d’Élisabeth Borne, il aura montré tout comme dans la gestion délirante du covid, une incompétence frôlant la perfection… Bien qu’une fois de plus et au risque de me répéter, je l’explique par la nature même de cette caste victime tout autant de consanguinité que d’avoir trop abusé d’un vilain cocktail composé de morgue, d’autisme et d’inculture avalé dès le berceau dans des cuillères en or… même pas fin !

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vendredi, 17 mars 2023

Infortunée Aurore Bergé

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La chronique de Philippe Randa

Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale aurait dû se méfier et ne pas déclarer jeudi matin dès potron minet lors de La Matinale de CNEWS à propos de cette réforme des retraites si décriée dans la rue et plus encore à l’Assemblée nationale : « Je pense qu’on a intérêt à ce qu’il y ait un vote à l’Assemblée nationale et que chacun sache ce que son député a fait. »

Patatras ! L’après-midi même, la Première ministre Elisabeth Borne engage la responsabilité du gouvernement par l’article 49.3 de la Constitution sur ce projet de loi, expliquant que « sur le texte du Parlement, l’incertitude (planant) à quelques voix près (…) on ne peut pas prendre le risque de voir 175 heures de débat parlementaire s’effondrer. On ne peut pas prendre le risque de voir le compromis bâti par les deux Assemblées, écarté. On ne peut pas faire de pari sur l’avenir de nos retraites, et cette réforme est nécessaire… »

Elisabeth Borne sera-t-elle surnommée désormais « Madame ne peut pas » et Aurore Bergé « Madame mieux vaut pas qu’elle pense » ? L’avenir nous l’apprendra, mais ce rebondissement politique confirme à nouveau le terrible constat d’incompétence de ce gouvernement et des parlementaires de son ex-majorité, qui inversent l’adage populaire de la corde et du pendu concernant le soutien des uns aux autres : Matignon faisant en l’occurence office de corde et Dame Bergée, infortunée députée s’il en est… de pendue !

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mardi, 31 janvier 2023

Vaincre ou mourir : le Puy du Fou et l’offensive des fous

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La chronique de Philippe Randa

Jamais l’adage « Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre » ne semble avoir été aussi vrai qu’à l’occasion de la sortie en salle du film Vaincre ou mourir, retraçant l’engagement de François-Athanase de Charette de La Contrie contre les armées de la République ravageant sa terre natale, la Vendée, de 1793 à 1800…

De l’hebdomadaire Télérama qui titre « À fuir au galop ! » au quotidien Libération qui alerte sur « l’offensive conservatrice en cours », en passant par Le Monde n’y voyant qu’« une bouillie audiovisuelle qui égrène tous les poncifs les plus éculés du film historique, remuant son imagerie christique et viriliste à coups d’effets visuels d’un autre âge (qui) tente de réhabiliter le général Charette, figure de la résistance contre les Républicains et héros de l’extrême droite », toute l’intelligentsia médiatique autoproclamée bien-pensante est à la manœuvre pour dénoncer ce premier film produit par le Puy du Fou… avec tous les risques, bien évidemment, de déclencher un effet inverse à celui qu’elle escompte.

D’abord, cette intelligentsia participe par l’ampleur de cette campagne de dénigrements à informer nombre de spectateurs potentiels de l’existence de ce film, ce qui n’est pas rien, alors que l’offre de spectacles cinématographiques, via les multiples chaînes de télévision ou plates-formes de streaming, devient chaque jour quasi infinie…

Ensuite, en attirant sur Vaincre ou mourir l’attention d’un public sans opinion elle le pousse à découvrir par lui-même si « l’offensive conservatrice » est si dangereuse que cela et pourquoi ; nul doute que nombre de ces spectateurs-là seront quelque peu interpellés par l’évocation des massacres, crimes, viols et vols des « Bleus » sur une terre – la Vendée – qu’ils n’imaginaient pas avoir connu un passé si tragique. Et de s’interroger au passage sur la participation d’acteurs connus – Grégory Fitoussi, Francis Renaud, Damien Jouillerot, Gilles Cohen – voire renommés : Hugo Becker et Jean-Hugues Anglade ! Qu’ils aient accepté de figurer dans cette production rendra certainement sceptique plus d’un spectateur vis-à-vis de la dénonciation-diabolisation de ce film.

Enfin et surtout, comment pouvait-on mieux mobiliser cette terrible « France réactionnaire » – dont, en 2022, les quelque 2,34 millions de visiteurs du parc de Puy du Fou qui a ainsi battu son record historique de fréquentation – qu’en sonnant ainsi un tel tocsin de haine contre ce film… vérifiant cet autre adage devenu populaire et qu’on a prêté en leur temps aussi bien à l’acteur Pierre Fresnay qu’au journaliste Léon Zitrone : « Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi ! »

La haine est décidément une bien mauvaise conseillère.

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mardi, 24 janvier 2023

L’accès à la retraite : pour certains, l’alpha et l’oméga de leur existence

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés cliquez ici.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

« Dans le passé, pour l’immense majorité de la population, le travail était une fierté et à ce titre, on craignait surtout d’être dans l’incapacité de travailler et de devenir une charge pour ses proches…
On respectait alors le travailleur… et on méprisait ou plaignait celui qui ne travaillait pas »

Le débat sur les retraites s’enlise dans une cacophonie entre ceux qui estiment qu’il ne faut rien modifier et ceux qui affirment qu’il est urgent d’allonger la durée du travail pour éviter la faillite du système… Qu’en pensez-vous ?

Ce n’est pas tout à fait exact : tout le monde admet, peu ou prou, qu’il faille modifier le régime des retraites, à l’évidence, mais… pour les autres ! C’est comme pour les impôts ; tout le monde se plaint d’en payer trop – impôts directs ou indirects –, enfin surtout d’en payer trop par rapport à untel ou untel qui n’en payerait, lui, pas assez ! Et donc, que les autres travaillent plus longtemps, tout le monde est d’accord… à condition qu’on ne touche pas, surtout pas, à sa propre durée de travail.

Pensez-vous aussi que « les autres » doivent travailler plus longtemps, mais… pas vous ?

En ce qui me concerne, le problème, à défaut de se poser comme à tout un chacun, me laisse personnellement quelque peu indifférent. Je vous explique pourquoi : lorsque j’avais une dizaine d’années, au début des années soixante-dix du siècle passé, mon père m’a le plus sérieusement du monde expliqué que je ne devais surtout pas me préoccuper de ma retraite future car, mathématiquement, il n’était pas possible qu’elle puisse m’être versée quand j’y aurais droit (à moi comme aux autres, évidemment)… J’ai raconté cette prédiction assez souvent au cours de ma vie et, jusqu’au début des années 2000, ceux à qui je m’adressais esquissaient généralement un petit sourire compatissant : mon papa était bien gentil, mais quelque peu… à côté de la plaque, hein ? N’est-ce pas ! Bien sûr… Ça ne me contrariait pas plus que cela, j’allais bien voir ce qu’il en serait… Et j’ai vu… J’ai vu comment, persistant à raconter cette prédiction paternelle, mes interlocuteurs, brusquement, ne souriaient plus du tout et me répondaient même avec agacement que non ! il n’était pas question qu’on ne puisse pas leur verser leur sacro-sainte retraite en bonne et due forme et surtout au montant pour lequel ils avaient trimé toute leur vie selon les assurances dans lesquelles on les avait entretenus. Bref, on ne rigolait plus du tout… jusqu’à ces dernières années où toutes les hypothèses les plus alarmistes sont désormais admises. Comme le titre de la célèbre pièce de théâtre de Sacha Guitry « Mon père avait raison », on admettra que sa prédiction était donc tout sauf ridicule ! 

Mais vous-même, pensez-vous qu’il faille allonger, pour certains ou pour tout le monde, la durée de travail ?

Pour avoir suivi la recommandation de mon père et ne l’avoir jamais envisagée et donc préparée (et même si je pourrais l’obtenir le jour venu pour avoir cotisé pour cela), je n’ai guère envie de descendre dans la fosse aux revendications des uns contre celles des autres en me déclarant « pour » ou « contre », débat auxquels guère de monde ne comprend quoi que ce soit, admettez-le, avec l’avalanche de chiffres, de statistiques et de prédictions optimistes ou pessimistes sur fond bien souvent de mépris de classe ou de démagogie politique. Je me contenterais, en revanche, de quelques remarques…

Lesquelles ?

D’abord celle de rappeler que dans le passé, pour l’immense majorité de la population, le travail était une fierté et à ce titre, on craignait surtout d’être dans l’incapacité de travailler et de devenir une charge pour ses proches… On respectait alors le travailleur… et on méprisait ou plaignait celui qui ne travaillait pas. Ce n’est guère la mentalité actuelle où le chômeur, jadis méprisé, est aujourd’hui victimisé ou diabolisé, suivant que l’on considère qu’il est une victime de la mondialisation ou un satané feignant refusant de « traverser la rue » pour trouver du travail…

De même pour le retraité, hier considéré comme un « vieux » devenu inutile et aujourd’hui admiré par beaucoup comme un privilégié pour ne plus être « obligé » de travailler et pouvoir enfin « se la couler douce » malgré ses artères défaillantes ou en passe de l’être !

Ensuite, de rappeler que les jeunes, dans leur immense majorité là aussi, rêvaient dans le passé d’une vie d’exploits, de conquêtes, de réussites professionnelles, voire pour nombre d’entre eux de sacrifices patriotiques ou religieux si nécessaire… Bien peu se préoccupaient du nombre de trimestres qu’il leur faudrait capitaliser pour avoir droit à une pension.

Autres temps, autres ambitions. No comment !

Vous ne voudriez tout de même pas supprimer les retraites ?

Ne caricaturez pas : personne de sensé ne voudrait supprimer le droit à la retraite pour les personnes qui ne sont plus en mesure d’assumer un travail, de l’assumer comme lorsqu’ils avaient vingt ou trente ans de moins… ou simplement de l’assumer jusqu’à leur dernier souffle : de tout temps, sous une forme ou sous une autre, les personnes dans l’incapacité de travailler et qui n’avait pu s’assurer de retraite décente, voire minimum, étaient généralement prises en charge par la société. Plus ou moins bien selon les époques, évidemment. Par simple et évidente humanité. J’insiste juste sur le fait qu’on ne concevait pas son passage sur Terre de la même manière dans le passé qu’aujourd’hui. Chacun est libre d’en tirer les conclusions qu’il veut et si une majorité de gens veulent continuer à considérer que l’accès à leur retraite doit être l’alpha et l’oméga de leur existence, libres à eux, bien sûr…

On s’achemine tout de même vers un allongement de l’âge de départ à la retraite…

Dans les pays européens, cet âge de départ s’échelonne actuellement de 63 ans (République tchèque) à 67 ans (Danemark, Grèce, Islande, Italie) avec une moyenne à 65 ans (c’était le cas en France avant François Mitterrand, rappelons-le) ; donc, bien sûr, il va probablement s’allonger en France… Mais est-ce vraiment la solution, alors que les seniors – à partir de 50 ans, rappelons-le – qui ont perdu un emploi ont du mal (euphémisme !) à en retrouver un équivalent ? Si retarder leur départ à la retraite signifie simplement les prolonger au régime du RSA, ce n’est guère enthousiasmant, non ? Sauf pour ceux qui « touchent » davantage au RSA que lorsqu’ils seront à la retraite, bien sûr !

Alors, quelle issue à cette impasse ?

Décidément, puisque vous insistez pour que je donne à mon tour une prédiction, pourquoi pas ! Alors la voici : tout le monde se retrouvera tôt ou tard avec la même pension minimum au prétexte que les gens qui ont travaillé parce qu’il y avait alors des emplois ont été des privilégiés ; il leur faudra être solidaire de ceux qui n’ont aujourd’hui pas cette chance – ou qui ne veulent pas des emplois disponibles parce que c’est leur droit de ne pas en vouloir… et bien sûr encore plus solidaires envers ceux qui sont nés, eux ou leurs parents, dans un pays lointain pour lesquelles il faut encore et toujours faire repentance pour expier les crimes et vols de l’odieux colonialisme d’antan.

Vous croyez à la possibilité que soit instauré une retraite minimum et unique ?

L’hypothèse a déjà été évoquée directement par certains… ou indirectement, par exemple lorsque Marine Tondelier, nouvelle responsable écologiste, annonce qu’elle souhaite une « France sans milliardaire » : fait-elle seulement le « buzz » ou prépare-t-elle le terrain d’une future réforme « solidaire » ?

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samedi, 14 janvier 2023

RAPPEL : Philippe Randa dédicacera ses livres samedi 14 janvier à la Librairie Vincent à Paris

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vendredi, 13 janvier 2023

Les saltimbanques de l’intolérance

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La chronique de Philippe Randa

Le festival musical Les Déferlantes devant se tenir l’été prochain à Perpignan, les groupes Louise Attaque et Indochine dont la venue était programmée, ont immédiatement menacé de ne pas s’y rendre à cause du maire Rassemblement national Louis Alliot.

Les dirigeant des Déferlantes ont donc préféré plier et chercher un autre lieu dans les Pyrénées-Orientales.

Il aurait été intéressant de connaître – en l’absence de ces deux groupes et leur remplacement que l’on peut supposer assez facile par d’autres chanteurs, peut-être de moindre notoriété, mais qui auraient sans doute saisi l’opportunité de se produire à cette occasion – quelle aurait été la réaction du public.

Ce fait-divers politico-artistique rappellera à beaucoup l’attitude qui fut celles de responsables politiques (principalement socialistes et communistes) au début des années 80 du siècle dernier quand des représentants du Front national, alors au début de sa percée, étaient invités à débattre avec eux sur les plateaux de télévision : quasiment tous les auto-proclamés démocrates quittaient alors les lieux avec des mines de vierges effarouchées, de douairières offusquées, de grenouilles de bénitiers croisant la route du Diable !

Néanmoins, leur grotesque comédie tourna court rapidement : socialistes et communistes s’aperçurent vite que leurs départs n’empêchaient non seulement pas les Frontistes de s’exprimer, mais que leur conception du débat démocratique, de la tolérance et de la liberté d’expression choquait tout de même nombre de nos concitoyens.

L’un après l’autre, ces élus de gauche mirent leur indignation au fond de leur poche et revinrent, penauds, affronter la « bête immonde »… Et cela fait bien longtemps que quiconque ne songerait plus à quitter un plateau de radio ou de télévision en prétextant de la présence d’un élu du Rassemblement national de Jordan Bardella ou d’un membre du Parti Reconquête d’Éric Zemmour.

Aujourd’hui, seuls quelques saltimbanques, cherchant peut-être simplement à faire parler d’eux à moindre frais, se croient encore permis de donner de telles spectacles de pitoyables indignations sur fond de haineuses intolérances politiques.

On les a moins entendus s’exprimer lors du tabassage meurtrier de l’actrice Marie Trintignant par leur confrère Bertrand Cantat, lui aussi alors grand donneur des mêmes leçons politiques.

Que vont penser les électeurs de Louis Alliot de l’affront que ces saltimbanques leurs infligent bien davantage qu’à leur maire puisque celui-ci leur doit d’abord à eux, et à eux seuls, la fonction qu’il occupe ?

Et au-delà de Perpignan, que vont penser les 13 288 686 Françaises et Français qui ont voté Marine Le Pen le dimanche 24 avril 2022 ?

Peut-être aurons-nous la réponse cet été en jugeant de l’affluence aux Déferlantes… là où le spectacle aura lieu. S’il a lieu !

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mardi, 27 décembre 2022

Célèbre comme un tueur qui a fait de sanglants voyages

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La chronique de Philippe Randa

C’est généralement avec des mimiques et des exclamations scandalisées qu’il est de bon ton de s’horrifier des jeux du cirque de l’Antiquité où des gladiateurs s’entretuaient, entre deux supplices de chrétiens – les « mal-pensants » d’alors – donnés à manger aux lions…

De même, est-il évident aujourd’hui de fustiger les bûchers de l’Inquisition où rôtissaient de supposés suppôts du diable – les « mal-pensants » de l’Antiquité étant devenus les « bien-pensants » du Moyen Âge – tout comme le commerce d’esclave des uns, les massacres des autres, les tortures et les génocides aussi divers que variés d’une Humanité si souvent bien inhumaine…

Mais force est de constater que de tout temps, le Mal fascine néanmoins les foules… même si elles s’en défendent !

Ainsi des articles et commentaires consacrés ces jours derniers à Charles Sobhraj, dit Le Serpent, dont les activités criminelles défrayèrent les chroniques judiciaires dans les dernières décennies du siècle passé, de la Thaïlande au Népal, en passant par l’Inde et… la France dont il est citoyen : « Se faisant passer pour un négociant en pierres précieuses, il se liait d’amitié avec ses victimes, souvent des routards occidentaux, avant de les droguer, de les voler et de les assassiner », rapporte Le Monde.

« Il méprisait les routards, de pauvres jeunes drogués. Lui se voyait en héros criminel » (Julie Clarke, journaliste australienne qui l’a interviewé).

Ayant passé presque quarante ans en prison, il vient d’être libéré à 78 ans pour raison de santé d’une geôle au Népal où il purgeait sa dernière peine ; ce citoyen français est donc revenu parmi ses compatriotes ce samedi 24 décembre.

Si le retour heureux dans sa patrie d’un Ulysse qui avait fait un beau voyage a été si bien chanté en son temps par Joachim du Bellay, celui de cette « malchance pour les autres » qui a fait un bien beau parcours sanglant à travers le vaste monde, est salué, lui, par son avocate, Me Isabelle Coutant-Peyre, qui annonce l’intention de son client de poursuivre le Népal pour sa condamnation, ainsi que Netflix et la BBC pour la série à succès Le serpent qui ne l’aurait pas présenté à son avantage : accusé d’une trentaine de crimes, d’empoisonnement et d’escroqueries, il n’y aurait que…  « 30 % de vérité » !

On ne prête qu’aux riches, c’est bien connu…

Quoi qu’il en soit, ce criminel est bel et bien passé de son vivant à la postérité – à la fin des années quatre-vingt-dix, il négociait déjà financièrement interviews et photographies – alors que ses victimes, quel que soit finalement leur nombre, sont, elles, oubliées depuis longtemps.

Si les salauds doivent aller en enfer comme ils le méritent, nombre d’entre eux s’y réconforteront assurément avec le souvenir de leur gloire terrestre.

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mardi, 20 décembre 2022

Clémentine Torquemada et ses « ex » !

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La chronique de Philippe Randa

Il y a tout de même des moments où l’on peut à l’évidence se prendre de compassion pour des gens dont on ne partage guère de valeurs ; voire même que l’on peut avoir combattu – politiquement s’entend – et toujours combattre… La passion politique, comme la valeur des âmes bien nées, ne craignant point le nombre des années pour cent fois sur la place publique combattre hier le dinosaure communiste, aujourd’hui ses héritiers.

Ainsi de Clémentine Autain, toute chamboulée à propos de la nouvelle direction de son parti La France Insoumise : « Nous avons un problème de démocratie dans la vie du mouvement », se plaint-elle.

Qui l’eût cru ? Pas de chance pour cette députée de Seine-Saint-Denis et ses plus tout à fait « amis », tous néanmoins autoproclamés propriétaires de la démocratie et bien peu enclins à en partager ne serait-ce que des miettes avec quiconque… même et surtout s’ils sont membres de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES), certes utile électoralement, mais bien encombrante le reste du temps.

Les contrariétés politiques sont comme les emmerdements, comme le disait l’ancien président Jacques Chirac, fin connaisseur de la question : elles volent en escadrille !

En effet, la nomination de son « ex » (ex-kamarad, cela va de soi ; on ose imaginer, même par taquineries, plus si affinités) Manuel Bompard à la direction de LFI n’est pas la seule contrariété de cette blonde descendante du sémillant Torquemada…

C’est le retour annoncé au sein du groupe LFI à l’Assemblée nationale d’un autre « ex » (ex-kamarad encore une fois, précisons-le) Adrien Quattenens qui la chagrine… Rappelons qu’il fut en quelque sorte « mis au coin » – soit prié d’aller se faire oublier quelque temps loin de l’hémicycle parlementaire – pour avoir eu la main un peu trop lourde sur la joue de son « ex »… épouse (quant à elle, plus du tout kamarad de son mari) !

Ce rouquin mâle n’aurait pas su, d’après Clémentine Autain, faire suffisamment « profil bas », allant même jusqu’à accuser sa future ex-moitié de développer un « sentiment de pleine puissance et de plein pouvoir, qu’elle serait incohérente » (une femme incohérente ? Allons bon !), qu’elle en aurait été menaçante… et qu’elle agirait pour de l’argent !

Pauvre Clémentine, obligée de le recadrer pour cette « communication (qui) sonne comme une provocation. Il a récusé méthodiquement tous les principes féministes. Il n’a tenu aucun compte du point d’équilibre trouvé démocratiquement au sein de notre groupe et des mots que nous avons posés. »

On conçoit le désarroi de cette moderne gorgone passée es-dominante maîtresse dans la dénonciation tous azimuts du machisme, du patriarcat et de la mâle domination qu’elle sait comme à nulle autre pareille déceler dans la simple intonation d’une déclaration…

Et pauvres Insoumis – d’une France bien éloignée de celle mère des arts, des armes et des lois, comme la louait jadis Joachim Du Bellay – qui se déchirent les uns les autres, sans doute victimes d’un Jupiter facétieux qui n’a pas grand mal à rendre zinzins ceux qui n’en finissent décidément pas de distraire la galerie politique souvent pour le pire… et parfois le rire !

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dimanche, 11 décembre 2022

Surpopulation mondiale : ces lanceurs d’alerte qu’il faudra bien finir par entendre…

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La chronique de Philippe Randa

Elle avait forcément le visage de l’innocence. Sa naissance était pourtant effrayante. Symboliquement, bien sûr, car la petite fille de 2,5 kilos Danica May Camacho, née un dimanche d’octobre 2011 deux minutes avant minuit au Jose Fabella Memorial Hospital, un hôpital public de la capitale philippine, a fait à juste titre la joie de ses parents. N’a-t-on pas coutume d’assurer qu’une naissance est le plus beau des événements ?

Celle de Danica fut malheureusement la plus dramatique des annonces car elle a été désignée alors 7 milliardième habitante sur Terre : ses contemporains ont alors probablement accueilli cette nouvelle, annoncée par tous les médias, avec une parfaite indifférence… ou avec un sourire béat ! dans un cas comme dans l’autre, leur inconscience est effrayante !

D’autant que les Nations-Unies ont félicité les parents de la petite Danica, lui ont offert un « petit gâteau pour l’occasion », donné une bourse pour ses études et à ses parents un pécule pour ouvrir un magasin. On est heureux pour eux et leur existence future…

Pour celle de l’Humanité, en revanche, on ne peut guère féliciter les Nations-Unis de fêter ainsi une telle tragédie.

La surpopulation mondiale n’est pas un problème parmi d’autres – un « défi » comme disent la plupart des observateurs avec une lâche pudeur –, mais le drame mondial par excellence. Tous les autres « défis » – pandémies, guerres, pollutions,… – n’étant que les avatars de cette surpopulation apocalyptique.

Le simple bon sens permet de comprendre que sans les « excès de population », les maux – spécifiques ou communs, les uns étant souvent la conséquence des autres – qui frappent tous les pays du monde, qu’ils soient riches ou pauvres, n’existeraient pas, seraient de nature moins dramatiques ou bien même si certains existeraient tout de même sans cela, l’ampleur de leurs conséquences seraient sans commune mesure.

« Une mise en accusation de l’insouciance humaine commence à poindre. Ainsi en est-il de la conscience du double danger sur le plan mondial et sur celui des progénitures de la fécondité humaine inconsidérée, malgré le chant des sirènes économiques ou politiques acharnées à maintenir des expédients. S’y ajoutent des fruits de notre inconséquence : souci négligé de l’état de notre sol jusqu’à des effondrements du fond marin dits tsunamis, maîtrise hypothétique des effets de l’arme atomique contre un État prêt au terrorisme et inconsé­quence actuelle en présence des pandémies » : ces lignes sont de Francis Verdavoine-Bourget et extraites de son ouvrage : Surpeuplement, un drame planétaire !(1)

« Arrêtez le monde, je veux descendre », écrivait(2) avec humour de l’homme moderne Louis Pauwels, ancien co-fondateur (avec Jacques Bergier) de la revue Planète, puis fondateur du Figaro Magazine.

Ce n’est certes pas l’envie qui manque à beaucoup, conscients d’un inéluctable déraillement du train cosmopolite, mais il ne semble pas que soient annoncées pour cela de prochaines stations, fussent-elles en rase campagne. Reste alors le dilemme de sauter de celui-ci en marche… ou de braquer le conducteur. Si quelqu’un a le mode d’emploi, qu’il soit assez avisé pour l’adresser aux Nations-Unis !

*
*.  *

Les lignes qui précèdent

Elle sont extraites d’une chronique (« Descendre du monde moderne ») que j’avais écrite en 2011 et qui avait été assez largement diffusée sur internet.

Et depuis lors, quoi de nouveau ? 4 enfants de plus… par seconde ! comme l’indique le sous-titre du livre de Jean-Michel Hermans auquel n’aura forcément pas « échappé » l’« heureux » événement de la naissance de la petite Danica. Et pour cause ! Il réside régulièrement dans les Philippines où il possède une maison et même quelques arpents de rizières qui sont sa seconde patrie. Là-bas, il est confronté en permanence à la surpopulation. On construit aujourd’hui les maisons dans les rizières car il n’y a plus de place disponible pour de nouvelles maisons. Beau­coup des cousines de son épouse ont six ou huit enfants – une de ses tantes a… onze enfants ! – « C’est terrible car il n’y a pas de travail pour tout le monde et c’est la misère pour beaucoup… », constate-t-il.

La misère, oui… Une inévitable misère liée au surpeuplement qui ne date pas d’aujourd’hui : l’économiste Thomas Robert Malthus s’en alarmait déjà au xviiie siècle et insistait sur une nécessaire régulation des naissances ; ses livres connurent à l’époque de beaux succès de vente… en vain, hélas !(3)

Cette terrible menace n’a pas non plus échappé au romancier Dan Brown (auteur, entre autres, du livre à succès Da Vinci code) ; en 2013, il a publié Inferno (adapté ensuite au cinéma en 2016) dans lequel son héros tente d’empêcher un scientifique de déclencher une épidémie mortelle… pour répondre à la menace démographique dans laquelle il voit la fin de l’Humanité. Sans dévoiler la fin de ce thriller palpitant, que l’on sache seulement que les sentiments des personnages de Dan Brown évoluent au cours du récit et que les dernières pages laissent clairement percevoir leur malaise face à la véritable bombe à retardement que représente la surpopulation mondiale que leur « ennemi » tente de désamorcer de façon extrêmement… radicale !

Soyons donc reconnaissant – après Thomas Robert Malthus, Louis Pauwels, Francis Verdavoine-Bourget, Dan Brown et tant et tant d’autres tout de même et bien heureusement – à Jean-Michel Hermans de sonner lui aussi le tocsin avec ses propres expériences, ses propres réflexions, ses propres recherches…

Son livre est un cri d’alarme – aussi instructif qu’impitoyable – de plus, mais pas un cri inutile… « Le désespoir en politique est une sottise absolue », disait Charles Maurras… Le désespoir en l’Homme l’est tout autant. La preuve par de tels auteurs, du passé ou d’aujourd’hui, qui sont, et c’est tout à leur honneur, autant de courageux lanceurs d’alerte qui finiront bien un jour par se faire entendre… forcément !

*
*.  *

Les lignes qui précèdent (bis)…

Elles sont celles de la préface que m’avait demandée Jean-Michel Hermans pour la parution de son livre Surpopulation : l’alerte mondiale aux éditions Dualpha en… 2019 ! (4)

Et depuis lors, quoi de nouveau ? (bis)

« Seulement 12 ans après avoir passé la barre des sept milliards d’humains, la planète compte huit milliards d’habitants depuis la mi-novembre, selon les estimations des Nations unies, qui s’appuient sur ses meilleures projections démographiques » (https://www.nationalgeographic.fr, 2022).

Notes

(1) Éditions Dualpha, 654 pages, 2e édition réactualisée.

(2) Dans un article du Figaro à propos du livre Les Experts ou l’Art de se tromper de Jules Verne à Bill Gates de François-Bernard Huyghe (Plon).

(3) Jean-Michel Hermans a publié avec son frère Jean-Claude Réchauffement climatique : ces milliards d’hommes en trop ! aux éditions de l’Æncre, préfacé par Brigitte Bardot (Livre disponible sur www.francephi.com). Il a été décidé avec l’éditeur de rajouter le texte de Thomas Malthus Essai sur le principe de la population de Thomas Malthus (publié… en 1798), car il a été le premier à préconiser une régulation des naissances, à l’époque pour lutter contre la pauvreté. Le texte de Malthus est un plaidoyer contre la misère et pour la charité chrétienne.

(4) Livre toujours sur www.francephi.com : https://francephi.com/livre/surpopulation-lalerte-mondiale.

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lundi, 05 décembre 2022

Et si l’on faisait comme dit Elon Musk ?

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La chronique de Philippe Randa

N’ayant aucune culture d’entreprise pour m’être exploité moi-même ma vie durant – jusqu’à présent et ne voyant guère de risques que cela change – il y a des fléaux auxquels j’ai donc échappé. L’un est particulièrement ravageur aux États-Unis d’Amérique et pas que ! hélas !

Voici quelques années, lors d’un déjeuner avec Jean-Paul Brunet dont j’ai publié deux livres (1), celui-ci me racontait comment, après la IIe Guerre mondiale, fasciné par le cinéma américain, il avait décidé d’aller vivre outre-Atlantique où des décennies durant, il mena une brillante carrière d’universitaire et de lexicographe.

Il m’expliqua alors comment fonctionnait formidablement l’enseignement supérieur aux USA et, de façon très similaire, au Canada : les différences et résultats en fin de cursus avec la France se passent de commentaires… Bien évidemment, je n’avais aucune raison de douter de ce qu’il m’apprenait… quand il ne me confirmait pas tout simplement ce dont je pouvais me douter.

En désespoir de cause (franchouillarde), je tentais tout de même de réfréner son enthousiasme (yankeenophile) sur son tableau si idyllique de l’enseignement en Amérique du Nord :

– Il n’y a vraiment aucun problème là-bas, alors ?

Sa réponse fusa :

– Si ! La réunionite ! Pour un oui ou pour un non, il faut – et il n’est même pas envisageable d’y échapper – se réunir pour discuter, discuter, discuter : sur tout, sur rien et surtout pour rien !

Philippe Joutier, autre auteur que j’ai eu le plaisir de publier, a témoigné, lui, sur ce fléau de ce côté-ci de l’Atlantique : ancien Inspecteur, puis Directeur départemental au Ministère de la Jeunesse et des Sports, il a rapporté dans son désopilant (ou tragique, c’est selon les points de vue) livre Les Extrafrançais (2), ces innombrables réunions où les participants, s’ils ne sont pas discrètement assoupis, font semblant d’écouter les intervenants pontifier tant et plus en faisant généralement assaut de lieux communs.

Et tout le monde de se quitter (enfin, c’est pas trop tôt !) sur ce prometteur échange pour l’avenir :

– On fait comme on a dit ?

– On fait comme on a dit !

On ne peut donc qu’apprécier la récente initiative d’Elon Musk de « torpiller la “réunionite” dans les boîtes » selon le titre du magazine Challenges ; elle ne peut qu’interpeller après les conclusions d’une étude réalisée par la société Otta.ai (spécialiste des outils de collaboration) : « … un tiers des réunions seraient inutiles et elles feraient perdre des millions d’euros aux entreprises. […] supprimer cette réunionite permettrait d’économiser 2 millions d’euros par an pour les entreprises de moins de 100 employés, 10 millions à celles de moins de 500 employés et 100 millions à celle de 5 000 et plus ! »

De même, rapporte encore le magazine, « une entreprise technologique asiatique a ainsi observé, l’an dernier, la façon de travailler de 10 000 de ses employés entre avril 2019 et août 2020. Elle a découvert qu’ils travaillaient 30 % de temps en plus quand ils étaient à leur domicile, en télétravail. Mais que cet effort supplémentaire ne servait à rien, car leur productivité baissait de… 20 %. En fait, tout leur temps de travail supplémentaire était absorbé par des réunions. »

Ainsi, le milliardaire américain qui vient de défrayer le monde médiatique en rachetant Twitter, entend promouvoir la productivité avec six principes que ses employés sont priés d’appliquer à l’avenir :

1) Évitez les grandes réunions, elles découragent le débat ;

2) Quittez les réunions ou vous n’apporterez rien. Ce n’est pas impoli de partir ;

3) Oubliez la chaîne hiérarchique pour communiquer avec vos collègues ;

4) Soyez clair plutôt qu’intelligent. Pas de jargon ;

5) Renoncez aux réunions régulières. Envoyez plutôt des SMS ou des emails ;

6) Soyez pratiques, ne suivez pas la règle, mais les objectifs de la société.

Des principes qu’il serait, à n’en pas douter, fort judicieux d’appliquer de ce côté-ci de l’Atlantique !

Notes

(1) Alan Ladd, héros fragile, Éditions Dualpha, collection « Patrimoine du Spectacle », préface de Jean Tulard, membre de l’Institut, 2009 cliquez ici

Dictionnaire des Forces Spéciales. Dictionary of Special Forces (français-anglais/anglais-français), Éditions Dualpha, collection « Patrimoine des Lettres », 2016. cliquez ici

(2) Les Extrafrançais, Éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire » , 2015. 

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samedi, 26 novembre 2022

e-générosité pour ravis de la crèche !

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La chronique de Philippe Randa

Dans un passé de moins en moins récent, se montrer chaque dimanche à la messe était certes un acte de piété pour beaucoup, mais aussi une occasion de paraître pour certains.

Ainsi de certains fortunés qui, à la sortie de l’office, s’attardaient sur le parvis pour sortir leur bourse et lâcher quelques piécettes aux malheureux qui demandaient l’aumône. Il fallait que cela se voie, se sache, se dise… Une bonne action, surtout à moindres frais et à condition d’être publique, faisait son bourgeois aussi sûrement que son embonpoint.

À quoi cela sert-il d’être généreux si ça ne se voit pas, hein ?

Autres temps, autres mœurs, les progrès technologiques permettent désormais à la générosité des uns de faire le bonheur des autres sans même avoir à sortir de chez soi…

L’ONG GiveDirectly considère en effet que les pauvres sont les plus à même de dépenser les aides qu’ils reçoivent avec efficacité, c’est-à-dire selon leur bon vouloir et non de celui de leurs bienfaiteurs, si tant est que, comme les bourgeois d’antan, ceux-ci s’en soient toujours préoccupés plus que cela.

Concrètement, « (le) principe est simple : (GiveDirectly) identifie les villages ou les foyers les plus pauvres et leur verse directement de l’argent, souvent par un transfert sur mobile […] Et, si l’argent est transféré directement sur le compte du bénéficiaire, les risques de corruption ou de détournement diminuent considérablement » (Le Monde, 8 novembre 2017).

La philosophie de cette e-générosité est simple : la personne concernée (par le manque de moyens) serait la plus à même de savoir ce qui lui est le plus nécessaire… Ce que Abhijit Banerjee et Esther Duflo, les directeurs du J-PAL (l’Abdul Latif Jameel Poverty Action Lab) confirment dans leurs études : « C’est précisément parce que [les pauvres] ont si peu qu’on les voit prendre le temps de la réflexion avant de décider : ils doivent être des économistes talentueux juste pour survivre » (Économie utile pour des temps difficiles, Seuil, 2020).

« Trop souvent, on donne des aides, des moyens sans dire aux bénéficiaires comment les utiliser ou sans leur demander comment ils veulent les utiliser. Il y a quelque chose de profondément paternaliste à prendre ce genre de décisions à Genève, à Londres, à New York », explique ainsi avec un air de ravi de la crèche un dirigeant de GiveDirectly, à l’évidence tout à fait confiant dans l’usage qui sera forcément fait de l’argent ainsi distribué en toute béate confiance.

C’est beau de croire dans l’honnêteté, l’intelligence et la compétence des plus démunis et après d’une telle déclaration d’amour et d’espérance dans l’humanité, il serait parfaitement inapproprié d’en douter, même un tout petit peu…

Mais ayons tout de même une (mauvaise) pensée pour ces sympathiques clochards d’antan qui vous demandaient une p’tite pièce en déclarant (comme Gérard Jugnot dans le film Le Père Noël est une ordure) : « J’vais pas vous mentir, c’est pour aller m’payer une chopine »

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mardi, 22 novembre 2022

Cet autre « Pas d’amalgame ! » qui les gêne tant !

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La chronique de Philippe Randa

À défaut de gagner des élections, qu’elles soient politiques ou syndicales, syndicats, partis de gauche et associations diverses, variées et surtout politiquement très correctes n’aiment rien tant que battre le pavé parisien.

« Ça les occupe, c’est toujours ça ! », commentent certains en haussant les épaules… « Ah ! bon ! et alors ? », font écho d’autres, tout aussi blasés et les uns et les autres sont sans doute davantage préoccupés par leurs futurs réveillons de fin d’année : foie gras, crustacés et bûches glacées pour ceux de la France d’en haut… ou pâté Henaff, saucisses frites et glace à l’eau pour ceux de la France d’en bas, sommés de traverser la rue pour trouver du travail et de payer l’essence sans geindre.

Ainsi étaient-ils plus de 80 000 (pour les organisatrices, entre autres de NousToutes), moins de 18 000 (pour la police) – qui peut encore croire dans le sérieux de l’estimation des unes ou de l’autre avec un tel différentiel ? – à manifester, encore et toujours, à Paris et dans plusieurs villes de France, contre les violences sexistes.

Ces manifestants-et-tantes ou autres non-identifiés (sinon identifiables) se sont désolés des dysfonctionnements de la justice, ont stigmatisé sans distinction aucune les « mâles », se sont insurgés qu’on puisse ne serait-ce que vérifier la véracité des accusations portées par des victimes – forcément victimes – et des coupables – forcément coupables – et stigmatisant une « culture du viol » qu’il serait grand temps de stopper…

Serait-il risqué, comme un aveu inconscient de culpabilité, de demander que soit défini ce qu’est précisément cette « culture du viol » ? Peut-être celle décrite par le marquis de Sade dont les écrits romanesques et assurément sulfureux ont traversé les siècles et furent, effectivement, assez mis en avant par les militants de la gauche extrême, organisateurs de la chienlit de mai 1968… et assez nombreux – pour ceux que la mort n’avait pas fauchés à temps – à devoir répondre de harcèlements, agressions, viols, incestes et autres joyeusetés sexuelles dans lesquelles ils étaient passés maîtres… et pour lesquelles nombre d’entre eux ont été condamnés !

Parmi ces batteurs-et-batteuses de pavé, combien ont, par le passé ou encore aujourd’hui, rêvé pourtant d’un nouveau « mai 1968 » ? Poser la question est y répondre, n’est-ce pas : la plupart !

Quant à cette fameuse « culture du viol », qu’on me permette d’y apporter, sinon une définition, du moins un souvenir… C’était au tout début des campagnes de délation d’#metoo et autres balance-ton-porc (« et ta cochonne », nous rappelle le drame récent de la petite Lola, violée, torturée et tuée par une « chance pour la France » d’outre-méditerranée) …

J’interrogeais alors la fille d’une amie, jeune et jolie :

— Qu’est-ce que tu en penses ? Tu es souvent importunée, toi ?

— Oui, évidemment… Pas sur mon lieu de travail, ni parmi les gens que je fréquente ! Mais dans la rue, dans le métro, oui, tout le temps ! Tu devines par qui ! Pas des Norvégiens et pas non plus des Italiens… J’ai besoin de te faire un dessin ?

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mardi, 15 novembre 2022

Internet et ses géants aux pieds d’argile

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La chronique de Philippe Randa

En cette période d’avenir incertain – mais l’avenir a-t-il jamais vraiment été certain ? – il est étonnant de constater que les mésaventures, sinon l’effondrement pour certains d’entre eux, de géants financiers, industriels ou économiques de l’internet ne soulève guère de commentaires.

Il en est ainsi des annonces de 11 000 licenciements annoncés par Mark Zuckerberg, le patron de Meta, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, soit 13 % de ses effectifs… dans le même temps où Elon Musk « dégage » la moitié des employés de Twitter qu’il vient de racheter, pour des raisons certes de saine gestion tout autant que pour avoir les mains libres après ses tonitruantes annonces de « libérer » la parole de ses utilisateurs.

De plus, nous apprend BFMTV, « … tout le secteur de la technologie est concerné. Fin août, Snap, la maison mère de l’application Snapchat, a supprimé environ 20 % de ses effectifs. La semaine dernière, Stripe (paiements en ligne) et Lyft (réservations de voitures avec chauffeur) ont fait part de licenciements massifs, tandis qu’Amazon a gelé les embauches dans ses bureaux. »

Ainsi, ces GAFAM, dont on ne cesse de nous vanter la surpuissance – ou de nous « alerter sur », c’est selon – contre laquelle nous ne pourrions rien, apparaissent à l’évidence comme des géants aux pieds d’argile.

Certes, licenciements ne signifient pas disparitions : Facebook est toujours là et bien là… et Elon Musk n’a pas injecté dans le rachat de Twitter des dizaines de milliards de dollars (27 milliards de sa poche, 5,2 milliards apportés par des fonds d’investissement et des grandes fortunes et quelques prêts bancaires souscrits notamment auprès de la Société Générale et de BNP Paribas) à la légère sans avoir d’idées pour relancer cette affaire…

Mais les GAFAM ne sont pas les seuls géants à connaître des déboires… définitifs même pour FTX, deuxième plate-forme d’échange de cryptomonnaies, pourtant considérée comme l’une des plus sûres du monde, qui a été liquidé en une semaine, « ruinant » son PDG Sam Bankman-Fried dont la fortune était encore estimée il y a peu à 16 milliards de dollars, laissant sur le carreau 300 salariés et 100 000 clients avec leurs seuls yeux pour pleurer.

Ajoutons que la Chine n’est pas davantage épargnée puisque, nous apprend le magazine économique Cajing Tianxia, les licenciements se multiplient dans le secteur du numérique, notamment chez iQiyi (le « Netflix chinois »), Baidu, ByteDance ou Alibaba…

Ces exemples actuels – et combien d’autres ! – nous rappellent le sort de ces empires qui, tout au long de l’histoire de l’humanité, n’ont cessé de toujours vouloir gonfler démesurément afin d’asseoir leur domination politique, religieuse ou économique… sans voir que leur ambition aussi irrationnelle que démente portait en elle les causes de leur effondrement.

« Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre », nous dit un vieil adage latin… Cela reste finalement la seule certitude que l’on peut avoir dans l’avenir, et sans doute le seul espoir dans un monde sinon meilleur, tout au moins bien différent du nôtre. Avis aux mégalomanes tout autant qu’aux pessimistes !

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jeudi, 03 novembre 2022

Parité criminelle

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de Philippe Randa

Selon la mythologie grecque, Prométhée ayant volé le feu aux Dieux pour le donner aux hommes, Zeus se vengea en ordonnant à Vulcain de créer une femme fatale, c’est-à-dire pourvue des dons multiples de beauté, flatterie, amabilité, adresse, grâce et intelligence, mais également experte dans l’art de la tromperie et de la séduction.

Nommée Pandore (soit en grec : « dotée de tous les dons »), elle fut envoyée séduire Épiméthée, frère du « voleur », ce qui lui fut aisé, on s’en doute.

Le jour du mariage, Zeus fit remettre à la jeune épousée une boîte contenant tous les maux de l’Humanité avec le conseil, sinon l’interdiction, de l’ouvrir. Bien évidemment, la tentation fut telle que par simple curiosité, Pandore désobéit aussitôt et voyant se répandre tous les fléaux, la referma précipitamment, emprisonnant ainsi à l’intérieur… l’espérance !

À l’évidence, cette légende inspira celle du fruit de la connaissance dans le jardin d’Éden qu’Ève poussa Adam à croquer, malgré l’interdiction qui leur en avait été faite, ce qui les fit chasser du Paradis terrestre.

On se doute que la description de la femme et des catastrophes par ignorance, bêtise, cupidité ou malignité dont on l’affuble ainsi, autant chez les païens que chez les chrétiens, ne doit guère être prisée chez les excités wokistes de notre époque.

Soyons juste en reconnaissant qu’il serait bien évidemment tout aussi aisé d’affubler la gent masculine de bien des catastrophes, tout autant eux-mêmes par ignorance, bêtise, cupidité ou malignité… et s’il y a une parité qui semble tout particulièrement ne faire aucun doute, c’est à l’évidence dans le crime, d’autant plus s’il est abominable.

Ainsi au viol et torture le vendredi 14 octobre de la petite Lola par Dahbia B., jeune algérienne sous « Obligation de Quitter le Territoire Français » (OQTF) fait écho le mercredi 26 octobre l’agression, dans le quartier du Val Fourré à Mantes-la-Jolie d’une jeune femme enceinte de plusieurs mois par cinq canailles qui n’hésitèrent pas à la rouer de coups parce qu’elle ne se laissait pas arracher son sac à main… et cette jeune future maman, comme on peut le constater dans l’entretien filmé où elle raconte son tabassage, tient, elle, plus ses origines d’au-delà de la Méditerranée que du nord de l’Europe.

Comme le démontrent ces deux « faits divers » – sans compter les centaines d’autres quotidiens moins médiatisés – la barbarie n’a que faire des sexes, des races et bien souvent aussi des religions… n’en déplaise, une fois encore aux acharnés wokistes pour qui les seuls coupables, monstres s’il en est, ne peuvent être, encore et toujours, que des « hommes blancs de plus de cinquante ans ».

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dimanche, 23 octobre 2022

Meurtre de Lola : ce féminicide dont on ne dit pas le nom

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En entretien avec Philippe Randa

directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

L’assassinat de Lola, une petite fille de 12 ans, a non seulement ému l’opinion publique, mais est devenu un enjeu politique avec l’accusation de « récupération » jetée par le gouvernement à la face de ceux qui pointent la responsabilité de celui-ci puisque la principale suspecte faisait l'objet d'une « Obligation de quitter le territoire français » (OQTF) et aurait dû être expulsée de France…

Si un événement, quel qu’il soit, émeut l’opinion publique, il est normal que le monde politique ait son mot à dire. Avec le recul d’une dizaine de jours depuis ce crime, on peut néanmoins faire certains constats que je m’étonne de ne pas avoir entendu, ni dans l’espace politique, ni dans l’espace médiatique…

Lesquels ?

Tout d’abord sur les motivations de ce crime : la principale suspecte, Dahbia B. a reconnu d’emblée le crime, le justifiant dans un premier temps, semble-t-il, par un désir de vengeance envers la mère de sa victime qui lui aurait refusé un passe d’entrée à l’immeuble : mais le motif, pour futile qu’il soit, est difficilement concevable puisque l’on sait qu’elle a fait prendre une douche à la petite Lola avant de lui faire subir des agressions sexuelles, précédant sa mort par étouffement, puis de lui inscrire les chiffres 0 et 1 sous la plante des pieds… Le motif de la vengeance est donc peu plausible, tandis que l’aspect sorcellerie, à peine évoqué, ne semble plus guère envisagé, tout comme la vente d’organes qu’elle aurait pourtant proposée à une des personnes mise en garde à vue et finalement relâchée… sans qu’on ait appris pourquoi, à elle précisément, elle a fait une telle proposition – tout de même un peu spéciale, non ? –… Il aurait été intéressant de connaître ses explications.

Non, les seuls commentaires « autorisés », « politiquement corrects », « non complotistes », « non récupérateurs », semble-t-il, à l’instar de ceux de la police et de la grande majorité des médias à longueur de déclarations ou d’antennes, sont de psalmodier « l’horreur », « l’abomination » du crime de Lola… À ce propos, les paroles de Brigitte Macron sont particulièrement révélateurs d’un vide abyssal lorsqu’elle déclare que ce drame est « absolument intolérable et abominable » – y a-t-il des drames qui seraient tolérables et modérément abominable ? – et lorsqu’elle ajoute que : « Ça ne devra plus jamais être… » : quand l'expression « Plus jamais ça ! » s’est répandue en France après la boucherie de la Première Guerre mondiale, on pouvait  avoir ce vœu pieu, mais qui peut l’espérer avec des criminels ou des « personnes au jugement altéré », telles que considérées par les experts psychiatriques.

Le meurtre et le martyr de la petite Lola sont pourtant un crime horrible…

Comme tous les crimes, dont tous les viols, tous les actes de barbarie… Que la victime soit une enfant est certes plus émouvant, mais des crimes, dont des viols et des actes de barbarie, il y en a tous les jours et ce, depuis la nuit des temps… Lola n’est qu’une malheureuse parmi des millions d’autres dans l’histoire de l’Humanité. Et Dahbia B., son « présumé bourreau », n’est qu’un monstre parmi des millions d’autres dans cette même histoire…

Quel autre constat n’aurait pas été fait sur cette affaire ?

Celui du silence – allez reconnaissons-le, particulièrement « assourdissant », comme il est coutume de dire – des excitées du féminicide, telles Sandrine Rousseau ou Clémentine Autain et autres auto-proclamés professionnels de l’anti-racisme… et guère de monde, sur les plateaux de télévisions ou les antennes de radio n’a admis que non seulement, oui, une femme pouvait tuer ! Oui, une femme pouvait violer ! Oui, une femme pouvait torturer ! Et que cette femme, oui, pouvait ne pas être européenne !

Pensez-vous tout de même que l’importance qu’a prise médiatiquement le meurtre de Lola puisse changer les choses ?

Depuis dix jours, cela a surtout monopolisé les médias, permis de faire oublier le camouflet du Ministre de l’Intérieur dans l’affaire de l’imam Iquioussen dont la Justice belge a refusé l’extradition, la flambée des prix, les émeutes islamo-gauchistes au lycée Joliot Curie de Nanterre, les échecs dans le vote de plusieurs propositions de lois du gouvernement à l’Assemblée, j’en passe et beaucoup d’autres… Dans deux ou trois jours, une fois Lola enterrée, on trouvera bien un autre « fait-divers » – espérons toutefois qu’il ne soit pas aussi tragique – pour détourner l’attention de l’Opinion publique… À Rome, sous l’Antiquité, on achetait la paix sociale avec « panem et circenses » (du pain et des jeux)… En France, Macron regnant, on distrait l’attention des spectateurs et auditeurs avec des grandes-messes médiatiques particulièrement émotives sur des motifs « absolument intolérables et abominables » qui « ne devrait plus jamais être… »…  Autres temps, autres procédés, même finalité !

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Philippe Randa est l’auteur, avec Bernard Plouvier du livre Verbatim d’un délire sanitaire aux éditions Dualpha et récemment il a dirigé le Cahier d’histoire du nationalisme n°23 : « L’Algérie française. Le combat pour l’honneur » aux éditions Synthèse.

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L'intervention de Philippe Randa lors du Rendez-vous Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale dimanche 16 octobre dernier à Rungis

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mardi, 11 octobre 2022

Et si les jours (politiques) des furies déconstructrices étaient déjà comptés ?

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

C’est un leitmotiv d’annoncer que l’automne sera « socialement chaud » et qu’on va voir ce qu’on va voir ! Chaque fois, rien ne se passe… ou pas grand-chose, finalement ?

C’est vrai… jusqu’au jour où il se passera finalement quelque chose, ce qui permettra aux prophètes habituels de triompher : « Je vous l’avais dit… Je l’avais annoncé ! »…

Mais en ce mois d’octobre 2022, tout continue comme avant, non ?

Pour le moment, oui… enfin presque, puisque cette année, fait nouveau tout de même, les cassandres nous annoncent pour la première fois dans les mois à venir de possibles (probables ?) restrictions d’énergie, avec d’éventuelles coupures d’électricité… Pour la France qui s’enorgueillissait il y a encore peu de temps d’exporter son électricité, devoir aujourd’hui envisager le rationnement si on ne pouvait pas en acheter à l’Étranger, donne tout de même à réfléchir… Mais les Français ayant majoritairement accepté l’enfermement à domicile, l’obligation de vaccination, l’endettement abyssal de la France… et réélu néanmoins Emmanuel Macron, certains peuvent certes encore répéter : « On va voir ce qu’on va voir », mais comprenez qu’on peut aussi leur répondre avec ironie : « … et surtout de ne rien voir, comme d’habitude ! »… D’autant que le gouvernement peut continuer de faire tourner la planche à billets et acheter la paix sociale cet hiver en fournissant malgré tout aux Français de quoi se chauffer « quoi qu’il en coûte ! »

Emmanuel Macron n’a plus de majorité parlementaire ; il n’a donc plus les mains libres comme lors de son premier quinquennat… Vous ne croyez pas que les oppositions – NUPES, Rassemblement National… – pourraient faire bouger les choses ?

Il y a tout de même un constat à tirer de l’élection présidentielle et des législatives qui ont suivi : rien ne s’est passé comme les principaux candidats l’avaient imaginé… Emmanuel Macron a certes – et comme largement annoncé à l’avance – été réélu à l’Élysée, mais a perdu dans la foulée sa majorité parlementaire, ce qu’il n’avait pas envisagé puisque tous les présidents réélus jusqu’alors avaient gardé ou retrouvé une majorité… Quant à Marine Le Pen, elle n’avait sans doute aucune illusion sur une possible victoire présidentielle, mais voulait absolument effacer sa calamiteuse prestation au débat de second tour en 2017 et, si possible, parvenir à faire élire une vingtaine de députés pour former un groupe parlementaire : elle pouvait alors, comme elle l’avait annoncée, quitter la scène politique la tête haute. Mais surprise : 89 députés RN ont été élus et forment le premier groupe d’opposition à l’Assemblée ; Larem devenue Renaissance n’est plus majoritaire ; les Républicains survivent à la portion congrue… et l’union de la gauche sous étiquette NUPES a raté – et de loin ! – son pari d’avoir la majorité des sièges. Du coup, la prochaine présidentielle en 2027 devient très envisageable pour l’ex-présidente du RN ; pour le moment en tout cas…

Les autres candidats à l’élection présidentielle ont vraiment cru, eux aussi, à leur chance de l’emporter ?

Pas tous les autres, mais Yannick Jadot, avant son entrée en campagne et les coups de poignard dans le dos de sa rivale Sandrine Rousseau, était donné comme pouvant créer la surprise avant de s’effondrer, certes assez rapidement… et Éric Zemmour qui a été porté plusieurs mois durant par des sondages flatteurs, a très vite rencontré une incontestable ferveur militante qui s’est tout de même traduite par près de 2,5 millions d’électeurs et la création d’un parti qui, en nombre d’adhésion, s’est hissé en six mois à la première place… Jean-Luc Mélenchon, lui, a évidemment pensé qu’il accéderait au deuxième tour, croyant alors Marine Le Pen ringardisée et concurrencée par Éric Zemmour (alors que celui-ci l’a, au contraire, aidée en attirant sur lui les coups de foudres médiatiques)… Puis, ayant loupé la marche présidentielle, mais parvenu à rassembler les autres formations de gauche – communistes, socialistes et écologistes dont la survie électorale était en jeu – il s’est alors persuadé qu’il obtiendrait une majorité absolue de députés à l’Assemblée nationale qui le propulserait ainsi à Matignon… S’il n’en avait pas été intimement convaincu, il se serait bien évidemment représenté à la députation pour continuer d’exister… Sa faute est, selon l’expression populaire, d’avoir « vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué ». Il se retrouve dépourvu de fonction élective, rattrapé tout de même par son âge (71 ans) et avec des « alliés » à la conception fort peu collective de l’unité – qui ne l’ont acceptée que contraint et forcés et n’en ont que plus de ressentiment encore envers le leader de La France insoumise, devenu le premier parti de gauche ce que socialistes, écologistes et communistes « n’encaissent » pas. Pour eux, quelque part, c’est une offense.

Et les écologistes d’Europe Écologie-Les Verts…

D’abord, ils n’ont plus d’écologistes que le nom… À part tenter de terroriser les populations avec le Réchauffement climatique, ils n’évoquent plus guère leurs chevaux de bataille d’antan… Alors que la lutte contre le nucléaire en était un – pour certains même, le principal ! –, ils se taisent… Le gouvernement annonce pourtant vouloir relancer à fond le nucléaire, en déplorant les retards pris par son abandon, la faute en incombant aux socialistes pour des raisons bassement électorales, ce que la quasi-totalité des médias confirment. Une défaite en rase campagne pour les talibans de l’antinucléaire… mais qui ont désormais changé de lutte : imposer les inepties de la cancel culture, autre manière de détruire notre modèle de société, est désormais l’obsession des dirigeants d’EELV et prouve ainsi, pour ceux qui doutaient encore, leur ADN d’extrême gauche.

Mais le délire woke leur revient dans la figure comme un boomerang : Éric Zemmour a expliqué que, comme en 1789, la Révolution finit par dévorer ses enfants… Il prédit même qu’un jour, Clémentine Autain finirait par dénoncer Jean-Luc Mélenchon comme un homme de droite…

À moins qu’elle et Sandrine Rousseau aient été auparavant elles-mêmes dévorées… Mettez-vous à la place des autres dirigeant d’EELV, voire de ceux de la NUPES : ils ne sont pas dupes des ambitions politiques d’une Sandrine Rousseau qui s’est clairement débarrassée avec une campagne de délation savamment orchestrée de Julien Bayou – un de ses rivaux politiques au sein de son parti – tout comme elle avait affaibli auparavant son « allié » de La France insoumise par d’identiques campagnes de délation à l’encontre du député Adrien Quatennens, obligé d’abandonner ses fonctions de coordinateur de LFI… et après celles contre le militant franco-algérien Taha Bouhafs, obligé de retirer sa candidature aux élections législatives… et contre Éric Coquerel, lui encore président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, mais pour combien de temps ? Après leur survie électorale, nombre de cadres d’EELV ou de LFI, voire de ce qu’il reste du PCF ou du PS, doivent désormais se dire qu’il leur faudrait songer à leur propre survie politique s’ils devenaient une quelconque gêne à la folie quasi-démoniaque des « furies déconstructrices »… Qui sait si des couteaux ne s’affûtent pas déjà en coulisse et que les jours (politiques) de Clémentine Autain, de Sandrine Rousseau et de quelques autres excitées ne sont pas comptés…

Philippe Randa est l’auteur, avec Bernard Plouvier du livre Verbatim d’un délire sanitaire aux éditions Dualpha cliquez ici et récemment il a dirigé le Cahier d’histoire du nationalisme n° 23 : « L’Algérie française. Le combat pour l’honneur » aux éditions Synthèse cliquez là.

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mercredi, 05 octobre 2022

François Braun, le Ministre « Zangra » des déserts médicaux

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La chronique de Philippe Randa

Braun. François Braun. Pour ceux qui l’ignoreraient, c’est le nouveau ministre de la Santé et de la Prévention. Un ministre qui entend faire bouger les choses : ambition que son prédécesseur Olivier Véran, devenu porte-parole du gouvernement, appréciera comme on s’en doute.

Les « choses », dans le domaine médical, c’est entre autres, le souci des déserts médicaux… Fort bien ! Il n’en serait effectivement que temps et même « grand temps », personne ne le contestera.

À défaut d’avoir déjà les solutions à cet épineux problème, le Ministre sait au moins où les trouver, comme il l’a confié au quotidien Ouest France : « (Elles) viendront des territoires. […] Le nouveau ministre de la Santé et de la Prévention, “médecin de terrain”, est persuadé que les territoires savent ce qu’il faut faire pour résoudre leurs problèmes en matière de santé. Il propose de les écouter et de les aider à mettre leurs solutions en œuvre. Et vite. »

« Médecin de terrain », « écouter », « aider », « vite » : qu’en termes de communication choisis ces choses sont dites pour ne contrarier personne et ne pas risquer d’être critiqué, même si des esprits chagrins peuvent traduire de si belles intentions en ces termes plus exacts : « On va voir ce qu’on va voir en laissant le temps au temps tout en se dépêchant de ne pas se précipiter » …

Et donc, pour mettre en œuvre son plan audacieux, rien de mieux qu’une première réunion du Conseil national de la refondation (CNR) sur le thème de la santé le lundi 3 octobre, au Mans (Sarthe)…

Pourquoi le choix de cette région ? Parce que, dixit le ministre, c’est « un territoire où les problèmes d’accès à la santé sont importants, mais où l’intelligence locale collective parvient à trouver des solutions. C’est ce qui m’intéresse, c’est d’aller voir comment ils font. »

On est évidemment tout aussi curieux que lui de connaître lesdites solutions, guère miraculeuses néanmoins, puisqu’en mars dernier, le même quotidien Ouest-France relayait une enquête de UFC Que choisir Sarthe nous apprenant que neuf médecins généralistes sur dix et autant de dentistes ne prenaient plus de nouveaux patients… et que 13 % de la population du département se trouvait sans médecin traitant, selon l’Association de citoyens contre les déserts médicaux (ACCDM).

N’empêche, François Braun est « très confiant », puisque « les représentants de nos “parties prenantes” nationales ont compris la démarche », qu’il y a « une vraie volonté de participer », et « des concitoyens qui veulent qu’on prenne en compte leurs problèmes », ainsi que « des professionnels de santé, des élus, qui ont leur rôle à jouer… »

François Braun est indiscutablement maître dans l’art de parler pour ne strictement rien dire !

Mais qu’on se rassure, si toutes les solutions n’existaient pas (encore ? déjà ? Ah bon ?) dans la Sarthe, « il y aura une partie nationale, avec interrogation des Français par voie numérique et discussion autour de questions transversales, qui va prendre un peu plus de temps»

Plus de temps est un peu contradictoire avec la volonté du Ministre d’aider les territoires « à mettre leurs solutions en œuvre. Et vite », mais bon, va pour la rapidité sans précipitation, pas trop vite le matin et doucement l’après-midi, donc !

En attendant, les Français pourront toujours se consoler en adaptant à son intention la chanson Zangra de Jacques Brel :

Je m’appelle Braun et je suis Ministre

Au gouvernement d’Élisabeth Borne

Et je veux être aussi un héros

En attendant ce jour je m’ennuie quelquefois

Alors je vais au Mans qui domine les déserts médicaux

D’où les solutions viendront qui me feront héros.

Je m’appelle Braun hier trop insignifiant ministre

Quand je quitterais le ministère on risque bien

Que les déserts médicaux soient toujours là,

Au Mans comme ailleurs

Et je ne serai pas héros…

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vendredi, 30 septembre 2022

Les distributeurs automatiques à l’assaut des campagnes !

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La chronique de Philippe Randa

Il est de bon ton de se désoler de la désertification des campagnes à tout niveau : écoles, transports, hôpitaux, etc. D’ailleurs, aucun candidat à une élection locale n’oublierait la sacro-sainte promesse électorale de stopper la fermeture des magasins en centre-ville et de tout faire – mais alors tout, hein ! et plus encore – pour réimplanter ces petits commerces d’antan qui faisaient la richesse et la beauté de nos rues… Ils étaient tellement indispensables, n’est-ce pas ! On se demande bien pourquoi ils disparaissent les uns après les autres…

Un jour, je demandais à un jeune, dynamique et sympathique maire, récemment élu à la tête d’une petite ville, s’il croyait possible cette réimplantation des commerces ; il me donna cette réponse aussi sincère que sibylline : « Non ! Mais il faut y croire ! »

Il y a quelques années, un reportage diffusé lors d’un Journal télévisé nous faisait découvrir un entrepreneur particulièrement optimiste dont l’activité était justement de « réimplanter » dans les villages qui en étaient démunis, un commerce qui allait faire office d’épicerie, boulangerie, point poste, bistrot, tabac et plus si affinités… Il trouvait ainsi le ou les gérants et les aidait dans leurs démarches et leur(s) installation(s) jusqu’au jour J, soit l’ouverture du commerce tant attendu par monsieur le Maire et ses administrés qui étaient tous conviés à célébrer comme il se devait l’événement avec vin d’honneur et ripailleries… Et tous étaient là ! Et tous félicitaient l’entrepreneur de « sauver » ainsi leur village et ses alentours grâce à cette si formidable initiative.

Et ?… Et ?… Et l’entrepreneur concluait, un peu dépité :

— L’enthousiasme le jour de l’ouverture était bien réel… Seulement, dès le lendemain, tous ces villageois prenaient leur voiture pour rouler 20 kilomètres et faire leurs courses à la grande surface la plus proche. La force de l’habitude !

Les petits commerces ainsi réimplantés vivotaient alors misérablement… ou disparaissaient plus sûrement encore.

Mais la nature a horreur du vide, même au fin fond des campagnes… et à Trifouillis-les-Oies ou à Pétaouchnock-sur-betteraves, on n’arrête pas plus le progrès qu’ailleurs…

Fini les petits commerçants ? À l’évidence !… Alors bienvenus aux distributeurs automatiques, aussi vieux que le début du XXe siècle où ils sont d’abord apparus dans le métro parisien, puis se sont déployés dans les sociétés et les lieux publics des grandes villes avec l’apparition des machines à café et des distributeurs de boissons.

Et maintenant, ils fleurissent dans les campagnes où l’on a souvent pris l’habitude d’y récupérer sa baguette de pain, tout comme ses billets de banque… et déjà (presque) tout le reste de nos besoins ; comme l’explique une enquête du Monde : « Depuis le début du XXIe siècle, les robots ravitailleurs prospèrent au pays de Gault et Millau. L’institut d’études Gira Foodservice en dénombre aujourd’hui près de 80 000 exemplaires qui délivrent, sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, une multitude de produits, du pain aux huîtres, sans oublier la cancoillotte, le boudin blanc, les œufs, le lait cru et la pizza quatre fromages. Ils sont taillés tels des frigos américains, éclairés la nuit (jusqu’à quand ?) et hyperconnectés. De quoi nourrir la version 3.0 du Tour de Gaule d’Astérix (Dargaud, 1965). »

Il est certain que les grandes surfaces ont eu la peau des petits commerçants, qu’on s’en indigne ou non… Les distributeurs automatiques auront-ils, à terme, celle des Super U, Intermarché, Leclerc et autres Carrefour ?

À l’intérieur de ceux-ci, les caisses automatiques sont déjà à la manœuvre pour avoir celle des dernières caissières… Pourront-elles être sauvées ?

Un maire jeune, dynamique et sympathique répondrait sûrement : « Oui, bien sûr… »

Et ajouterait aussitôt : « Enfin, il faut y croire ! »

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mercredi, 21 septembre 2022

Que viendraient-ils faire à Callac ?

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La chronique de Philippe Randa

« Je ne suis pas là à condamner les gens qui vont venir là, pourquoi ils ne viendraient pas ? » a expliqué une habitante de Callac, petite ville des Côtes-d’Armor qui a défrayé la chronique politique après l’annonce du maire d’accueillir des familles de migrants… Une initiative qui tombe à propos, faisant écho à l’annonce du président Macron : le dépôt d’un projet de loi sur l’asile et l’immigration afin de mieux répartir les étrangers qui arrivent sur notre territoire en particulier dans les campagnes.

Pourquoi ne viendraient-ils pas, c’est vrai… Mais, tout aussi vrai, pourquoi viendraient-ils ?

Est-on certain qu’ils aspirent tant que cela à venir, ces migrants ? En France, sans doute, ils y sont déjà… mais à Callac ?

Cette petite agglomération bretonne est charmante avec ses… 2 229 habitants !

2 229 habitants ! Sans doute un havre de paix et de bonheur provincial pour nostalgiques de cette « France d’avant », chère à Éric Zemmour et à ses partisans qui ont manifesté ce week-end (notre photo) contre leur venue, (1) mais pour des familles d’Afrique noire et d’Afrique du nord, le charme est-il le même ?

Bien sûr, l’offre d’asile des Cohen, négociants voulant faire le bien après avoir fait fortune, qui veulent ainsi « repeupler Callac », avec leur fonds de dotation privé, n’est pas une proposition touristique : elle n’est pas à prendre et encore moins à laisser ; pourtant, a-t-on interrogé les intéressés sur leur désir réel de « repeupler Callac » ?

C’est que… ont-ils le choix ? pourraient s’interroger certains : que l’on sache, ces familles de migrants n’y seront nullement « contraintes », nullement « déportées » et encore moins assignées à résidence forcée… Une fois leur titre d’asile en poche, viendront-ils, puis surtout, resteront-ils alors que Callac, comme nombre de communes françaises, s’est dépeuplée ?

Dépeuplée, faute d’emplois, dit-on… quoique le maire indique avoir « identifié » (c’est son expression digne d’un Sherlock Holmes) « 75 emplois vacants dans les secteurs de la santé, du commerce, de l’artisanat et de l’agriculture », que le fonds de dotation des généreux Cohen s’engagerait « à accompagner durant dix ans » : sans doute s’agit-il là d’assurer la formation des nouveaux venus pour accéder à ces postes.

Désertification faute d’emplois, mais emplois tout de même, donc ! mais qu’aucune Callacoise, aucun Callacois, ayant préféré la poudre d’escampette, ne s’est empressé(e) de saisir… Un immigré fera-t-il moins la fine bouche ou revendiquera-t-il, comme nombre de nos compatriotes désormais, cet inénarrable « droit à la paresse » récemment revendiqué haut et fort par la si cocasse députée Sandrine Rousseau ?

Mais outre ce fichu marché de l’emploi, la désertification s’expliquant sans doute aussi et pour beaucoup par la désagrégation des services publics et l’absence de politique de désenclavement : qu’en penseront les postulants au « repeuplement » quand ils le réaliseront… si ce n’est déjà le cas avant même qu’ils y aient posé la babouche ?

Pire encore, savent-ils que la désertification de nos campagnes a surtout été causée faute de ces « lumières des grandes villes » qui ont tellement attiré les Français « de souche » ces dernières décennies ?

Les allocations et aides aussi diverses et variées (pour le moment) qui leur sont distribuées suffiront-elles au « bonheur dans le pré » de populations étrangères qui aspirent à profiter malgré tout, avant tout et surtout, de la société de consommation à outrance dont nous avons tellement abusé et qui reste la seule obsession pour beaucoup de ces nouveaux-presque-bientôt Français ?

Consommer à Callac, vaste sujet de réflexion à ne pas proposer à l’épreuve du baccalauréat ; assurément casse-gueule…

Qu’auront-elles finalement à faire, ces familles si généreusement accueillies aux frais des contribuables, d’une maison qu’ils devront entretenir à leurs frais plus tôt que tard, en zone rurale (« trou perdu » en langage plus familier), à l’heure de la criminalisation des automobilistes et où l’on « se les gèle » sept à huit mois sur douze, n’en déplaise aux Philipullus (prophète fou dans l’album de Tintin L’Étoile mystérieuse) du réchauffement climatique ?

Resteront-ils ou feront-ils à Callac, comme il est dit dans la chanson, simplement « trois petits tours »… avant de s’en aller grouiller dans ces favelas que sont devenues nos métropoles, hypnotisés par les si belles enseignes de ces si beaux magasins offrant tout ce qu’ils n’auront pas les moyens de s’offrir ?

Note

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vendredi, 16 septembre 2022

PHILIPPE RANDA SERA AU RENDEZ-VOUS BLEU-BLANC-ROUGE DE SYNTHÈSE NATIONALE DIMANCHE 16 OCTOBRE PROCHAIN

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jeudi, 08 septembre 2022

B comme bons sens ou comme bêtise ; c’est selon…

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La chronique de Philippe Randa

Que n’a-t-on ricané de la panique de ces consommateurs, parfois sur fond de crêpages de chignon plus ou moins violents, pour un paquet de papier toilette après des rumeurs de pénurie, généralement plus supposées que réelles… Certes utile, sinon indispensable dans notre vie quotidienne, ce produit vaut aussi pour certains son lourd pesant de ridicule…

En avril dernier, Michel-Édouard Leclerc annonçait effectivement une hausse significative du prix du papier toilette : 7 % depuis le début de l’année, selon le site Démarches Administratives, parce que le prix de la matière première – la pâte à papier – avait pris, elle, 50 % en une année. En l’occurrence, l’ennemi international numéro 1 de l’année, Vladimir Poutine, n’était pas en cause. Quoique, en cherchant bien, allez savoir…

Mais le papier toilette n’étant pas tout dans la vie et les meilleures pénuries – tout comme les plaisanteries – étant les plus courtes, une autre a plombé les mois d’été : celle de la moutarde qui a brusquement disparu des rayons des magasins, cette fois, a-t-on dit, pour cause de guerre russo-ukrainienne. À ce jour, cela semble toujours d’actualité, mais cette fois, à cause des consommateurs qui « stockent » dans leurs caves tubes et pots à n’en plus finir. Impossible de les raisonner ! Une grande partie d’entre eux se protégeant toujours le groin d’un masque inutile, on ne change pas davantage de bêtise quand on fait partie d’une équipe qui gagne… à être stupide !

L’été finissant, la bise n’étant pas encore venue, mais les craintes de coupures d’énergie alimentant les débats politiques, c’est maintenant aux propriétaires de chaudières à granulés de craindre de manquer des précieux granulés… D’où un vent de panique qui pousse certains à « (se jeter) sur leur téléphone pour passer commande. Nous avons limité à deux palettes par foyer. Certaines personnes voulaient en commander 6-8 pour stocker pour plusieurs années », indique Céline Roussel, responsable d’un magasin de produits pour l’agriculture et le jardin à Salzuit en Haute-Loire qui « a vendu 16 semi-remorques de sacs de pellets. Habituellement, avec 13 semi-remorques, elle tient une année complète », nous indique france3-regions.francetvinfo.

Oui, mais voilà, cette dame convient qu’« il n’y a pas de pénurie, c’est surtout un effet d’engorgement. Les gens ont acheté beaucoup plus que les années précédentes » et que « la filière est résiliente et met beaucoup de choses en place pour faire face à cette demande. Dans les années à venir, il n’y aura pas de difficultés. »

Dans ces trois cas de pénuries (papier toilette, moutarde, granulés de chauffage), il aura donc suffi de simples rumeurs, tout autant amplifiées par les médias que par les réseaux sociaux sur fond d’augmentation du prix des matières premières, pour que la « peur de manquer » vide les rayons, transformant une fausse nouvelle en réalité de fait… pour le plus grand profit des producteurs et plus encore de leurs diffuseurs. Et peut-être même sans qu’ils soient forcément eux-mêmes à la manœuvre.

On a beaucoup vanté (autrefois) le bon sens populaire… Mais la bêtise populaire (bien actuelle) est tout aussi remarquable, non ?

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mardi, 30 août 2022

Chauffeurs et livreurs Uber par-ci, professeurs Uber par-là…

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La chronique de Philippe Randa

Ce sacré Charlemagne ne doit pas être le seul à se retourner dans sa tombe ; les Hussards noirs de la République d’antan et leurs rivaux d’alors de la Sainte Église Apostolique et Romaine, du fin fond de l’au-delà, doivent assister, atterrés ! à la mascarade de cette rentrée scolaire, soit l’ubérisation effective de ce qu’on nommait à leur époque glorieuse Instruction publique et qu’on a dénaturée davantage que dénommée depuis sous l’appellation d’« Éducation nationale ».

De quoi mourir, une seconde fois, mais de désespoir cette fois, pour toutes ces générations de Français, qu’ils soient laïcards ou curaillons et qui, certes, s’affrontaient de leurs vivants avec une rare détermination, mais se rejoignaient néanmoins dans un but commun : tirer chaque enfant qui leur était confié vers le haut, vers l’excellence, vers le maximum que chacun d’eux pouvait atteindre. Et ce, de quelque origine sociale que soit l’élève. Enfants de pauvre ou enfants de riche, la discipline et l’enseignement étaient, pour l’immense majorité d’entre eux, appliqués et prodiguées de la même manière pour tous.

Et en classe, instituteurs et professeurs n’avaient de compte à rendre qu’à leur Institution ; ils n’avaient à craindre ni les parents, ni les grands frères… et encore moins leurs élèves que l’idée de proférer à voix haute une insulte et encore moins d’esquisser un quelconque geste d’agressivité à leur encontre n’aurait effleurés.

En l’an 2022, insultes, agressivité, violences sont devenues courantes dans la quasi-totalité désormais des établissements scolaires publics, et jusqu’à l’assassinat : celui de Samuel Paty, décapité peu après être sorti de son collège de Conflans-Sainte-Honorine est encore un cas unique, mais pour combien de temps ? L’« exemple » ayant été donné, qui peut croire qu’ânonner « Plus jamais ça ! » empêchera la récidive des Fous d’Allah, tout comme l’eau bénite est sensée écarter le Malin ?

Et donc crise des vocations et… pénurie d’enseignants : près de 4 000 postes sont à pourvoir pour qu’un « professeur (soit) devant chaque classe dans toutes les écoles de France », comme l’a promis le nouveau ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye.

D’où, pour tenir une promesse faisandée, le recrutement de 3 000 enseignants contractuels, « titulaires a minima d’une licence (bac + 3), et (d’) un casier judiciaire vierge » qui recevront une « formation express de quelques jours » afin d’être en mesure (ou non !) de donner leurs premiers cours à la rentrée, jeudi 1er septembre.

Cela rappelle fâcheusement ces bataillons de soldats à peine ou pas encore formés qu’on sacrifiait jadis en les envoyant précipitamment sur la ligne de Front faire rempart de leurs corps dans la seule perspective de ralentir une offensive ennemie. Au moins, l’État-major préparait-il alors une contre-offensive afin de ne pas rendre leur sacrifice totalement inutile.

Certes, nul esprit de « sacrifice » dans ce recrutement bas de gamme… et si l’on peut à juste titre penser que la plupart de ces contractuels, confrontés à la réalité de ces écuries scolaires d’Augias, baisseront rapidement les bras et prendront la poudre d’escampette à la première injure, la première menace, le premier symptôme de burn-out, qu’importe au sieur Pap Ndiaye qui aura tenu sa promesse faisandée, officialisé le gardiennage scolaire et institutionnalisé l’ubérisation du corps professoral.

Quant aux « enseignants contractuels » défaillants qui déserteront en cours ou en fin d’année scolaire, ils n’auront, que l’embarras du choix pour se reconvertir : chauffeurs de particuliers ou livreurs de fast-food ; l’esprit et les compétences sont les mêmes.

Les « soldats », aussi bas de gamme soient-ils, de Pap Ndiaye ne seront nullement les sacrifiés de cette rentrée scolaire ; ce seront les élèves qu’il est désormais plus juste de nommer les « gardés » de l’école publique.

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mardi, 23 août 2022

Le Far West pour de vrai… à Venissieux !

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La chronique de Philippe Randa

Décidément, en doulce France, pas un jour désormais, sans que délinquance et police, l’une n’allant pas sans l’autre, ne fassent l’actualité ! Pas de répit estival, notamment pour les refus d’obtempérer…

Ainsi, il y a une semaine, à Vénissieux (Rhône), des policiers, ayant repéré une voiture qu’ils jugent suspecte et qu’ils identifient rapidement comme volée, décident d’intercepter ses occupants sur un parking de supermarché… Réaction désormais classique en de telles circonstances, le conducteur accélère brusquement pour percuter un policier « qui s’est trouvé projeté sur le capot avant du véhicule » (dixit le communiqué du parquet de Lyon), obligeant son collègue à faire usage de son arme, à la fois pour se protéger lui-même et pour arrêter le véhicule. Bilan : un mort et un blessé grave, côtés délinquants ; un fonctionnaire blessé aux jambes côté forces de l’ordre.

Le refus d’obtempérer est un délit en nette progression ces dernières années comme l’indique la déclaration de Sonia Fibleuil, porte-parole de la police nationale, sur Europe 1 : « Sur plus de quatre millions d’infractions, de crimes et délits, traités par la police nationale tous les ans, il y a eu 14 250 refus d’obtempérer en 2021 […] Il y en a évidemment davantage si on compte l’intégralité des forces de sécurité intérieure. »

Évidemment, les deux policiers ont été placés en garde à vue pour être entendus par la police des polices, puisque ayant fait usage de leurs armes : la procédure étant la procédure et protégeant tous les citoyens, les délinquants comme les autres !

Gare à leur matricule, sans jeux de mots, s’ils n’avaient pas respecté au millimètre près la sacro-sainte procédure, mais ils ont été lavés de toute faute professionnelle après leur audition ; ils ne seront donc pas jetés en pâture à la vindicte publique…

Les « interpellés », pour leur part, étaient – qui l’eût imaginé ! – « très défavorablement connus des services de police », comme l’a indiqué le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin : l’un « pour vol et recel » et l’autre « pour vol à main armée, cambriolage et trafic de stupéfiants… »

Des braves gens, si violemment, si brutalement et pour tout dire si honteusement, stoppés dans leurs activités professionnelles, donc !

Rappelons que refuser d’obéir à une sommation de la police est un délit exposant, d’après une Justice en laquelle il est intimé à tous de croire, à une peine de cinq ans d’emprisonnement et à une amende « pouvant aller » jusqu’à 75 000 euros : tout un chacun appréciera le conditionnel au nombre réel des condamnations prononcées à cette hauteur… voire aux peines réellement appliquées !

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mardi, 16 août 2022

C’est beau, c’est grand, c’est généreux l’Union européenne ! Et au fait, est-ce aussi gratuit ?

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« Avec le recul, on s’aperçoit
que ce n’est pas le virus qui a rendu fou, mais des fous qui ont rendu sa gestion délirante et inhumaine ! »

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés (Propos recueillis par Guirec Sèvres pour le site Synthèse nationale)

La fin de l’état d’urgence sanitaire et du régime de sortie de crise depuis le 1er août 2022 aurait dû réjouir tous les Français, mais elle a été immédiatement dénoncée par certains médecins… Ça vous a étonné ?

Pas vraiment… C’était en fait l’annonce d’un « arrêt de mort médiatique » pour les médecins de plateaux qui s’étaient enivrés de leur « quart d’heure de gloire » qu’ils étaient parvenus à faire durer deux ans : on ne peut que saluer leur exploit, même si on a le cœur soulevé par les conséquences aujourd’hui visibles de ce délire sanitaire dont ils sont responsables, au mépris de toute déontologie professionnelle.

Quelles sont-elles ?

La plus visible est le nombre important de nos compatriotes, de tous âges et de toutes conditions, qui continuent de porter le masque, alors qu’il n’est plus obligatoire et malgré la chaleur de l’été… Et il est désormais courant d’en voir certains le retirer le temps d’une discussion avec d’autres, puis le remettre, parfois de travers ou à moitié, sous le nez, voire sous le menton… et bien le réajuster sur le museau une fois rentré – seul – dans leur voiture… On peut se gausser, bien sûr, de tels comportements, juger que les limites de la bêtise sont sans cesse repoussées, mais, tout de même, que tant de nos compatriotes restent terrorisés par une épidémie qui a fait beaucoup moins de victimes que les chiffres hallucinants qui ont été propagés par la plupart des médias, ajouté à la très faible dangerosité des variants actuels, ne peut que nous interpeller. L’instant de moquerie ou d’énervement passé, on constate les effroyables dégâts humains de la gestion délirante de l’épidémie du Covid-19.

Le port du masque, même inutile, peut rassurer ces gens…

« Si ça les rassure… », disaient d’ailleurs certains médecins au début de la pandémie, ce qui en disait long, déjà, sur leur efficacité ! Mais le masque, tout comme les « gestes barrières » que certains suggèrent de faire perdurer ad vitam æternam – et qui n’ont d’autres utilités que d’entretenir l’angoisse et la crainte de vivre davantage même que celle de mourir – sont devenus de véritables rites religieux : porter le masque est une pénitence qu’on s’inflige pour amadouer le ou les dieu(x) ; c’est comparable à la flagellation que s’infligent certains tarés. Tout le monde, évidemment et heureusement, ne marchant pas dans la propagande de ces modernes Philippulus (prophète de malheur qui annonce le châtiment en brandissant un index menaçant dans l’album BD des aventures de Tintin L’Étoile mystérieuse), notre société n’en est qu’un peu plus fracturée encore !

L’inutilité du port du masque n’est pas la seule conséquence du délire sanitaire…

À une époque où le corps médical est si féru d’études et de statistiques, a-t-il d’ores et déjà évalué le nombre de victimes directement imputables à cette folie ? Des maladies non détectées à temps aux traumatismes d’une partie de nos concitoyens, notamment chez les enfants et les adolescents… Le plus abominable a sans doute été ce qu’ont subi les personnes âgées en Ehpad : sous prétexte qu’elles étaient (avec celles à fortes comorbidités) une population plus à risque que d’autres, on leur a interdit, des mois durant, toute visite de leurs familles… Mais que reste-t-il aux personnes âgées, une fois échouées en Ehpad, sinon la joie et le bonheur des visites de leurs proches ? Les résidents qui sont déjà en général et en majorité en plus ou moins bonne santé « décèdent à 89 ans en moyenne, après une durée de séjour moyenne de trois ans et quatre mois » (source https://drees.solidarites-sante.gouv.fr)… On a donc infligé à ces malheureux un isolement inhumain – dégueulasse serait un mot plus grossier, mais également plus juste – pour un « gain » de vie de quelques mois seulement et encore, dans le meilleur des cas ! Une poignée de mois chèrement payée de tristesse, d’abandon : la souffrance qui leur a été infligée n’est pas pardonnable. Avec le recul, on s’aperçoit que ce n’est pas le virus qui a rendu fou, mais plus justement des fous qui ont rendu sa gestion délirante et inhumaine !

On commence quand même à parler du nombre de victimes directement imputables au délire sanitaire…

Oui, notamment tous ceux dont les maladies n’ont pu être détectées à temps et qui sont morts de ne pas avoir bénéficié des soins ou des opérations qui les auraient sauvés… Les traumatismes chez les jeunes enfants, les années sacrifiées chez les adolescents, la mise « hors emploi » de tous ceux qui ont refusé d’être vaccinés et dont l’absence contribue à la crise désormais officielle des services hospitaliers ou encore à l’enfer des incendies durant l’été (5 000 pompiers volontaires et 140 titulaires n’ont pas pu être mobilisés) ? C’est le député Rassemblement national du Var, Frédéric Boccaletti, qui a fait assez justement remarquer que « face aux flammes, le vaccin ne protège pas ; par contre, nos pompiers, eux, nous protègent. »

Pourquoi le gouvernement se montre-t-il si intransigeant envers ce personnel hospitalier ou ces pompiers qui font tant défaut aujourd’hui ?

Ce sont des gens qui ne leur ont pas obéi, le petit doigt sur la couture… On ne peut donc exclure un sentiment de vengeance aveugle de la part de la Macronie qui a préféré quémander de l’aide à l’extérieur – de l’Allemagne à la Grèce, la Pologne, la Roumanie et l’Autriche – ce qui autorisera Emmanuel Macron à vanter ensuite les bienfaits de l’Union européenne, si généreuse, si solidaire, si humaine… On attend à ce qu’il adapte, avec les accents d’un de ses prédécesseurs à l’Élysée, combien c’est beau, combien c’est grand, combien c’est généreux l’Union européenne ! Et au fait, est-ce aussi gratuit ? Mais poser la question, n’est-ce pas y répondre… 

Philippe Randa est l’auteur, avec Bernard Plouvier du livre Verbatim d’un délire sanitaire aux éditions Dualpha, 243 pages, 25 euros.  cliquez ici

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