Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 10 août 2022

C’est l’été, alors Sea, sex and page brune, n’est-ce pas ?

dsqaer.jpeg

La chronique de Philippe Randa

Le magazine Franc-tireur – pour qui on craint que le fascisme ne commence à la droite de François Bayrou – alerte ses lecteurs sur…  « l’angoisse de la page brune » !

C’est-à-dire sur ces « multiples maisons (d’éditions, précisons-le) de petite taille, dont le nom souvent n’indique pas leur orientation politique, (et qui) relaient une pensée d’extrême droite décomplexée, nationaliste et traditionaliste. »

Et de « tambouiller » tout d’abord pêle-mêle dans un brouet que l’auteur veut aussi nauséabond que possible les noms de l’archiviste Henry Coston, de l’ancien libraire (et toujours éditeur) Jean-Gilles Malliarakis et du philosophe Alain de Benoist, fondateur pour le premier et héritiers pour les seconds d’une spécialité de « fichage de (leurs) ennemis politiques »… On en frissonne d’horreur… et plus encore de scepticisme, car on chercherait bien en vain, me semble-t-il, un quelconque « fichage » de qui que ce soit, amis ou ennemis, dans leurs livres respectifs !

En revanche, le concept, sinon de « fichage », tout au moins d’indéniable « chasse aux sorcières » semble plus évident lorsque le site de l’Observatoire du journalisme (OJIM) nous apprend (cliquez ici) que « la publiciste Jutta Ditfurth souhaiterait un contrôle du Salon du livre de Francfort par les antifas, ce, pour les éditeurs de droite », faisant ainsi écho au souhait du conseiller municipal socialiste Thomas Bäppler-Wolf : ce sympathique édile, aussi tolérant que bienveillant, ayant demandé, sinon exigé, de « (mettre) les éditions de droite à leur place : dans le dernier hall, à côté des toilettes ».

N’étant pas en reste « d’angoisses » (ça se soigne, Docteur ?) multiples et variées, Franc-Tireur, après avoir également dénoncé l’écrivain Renaud Camus et son Grand Remplacement (disponible à La Nouvelle Librairie, Paris 6e), Laurent Obertone et son dernier livre Game over (éditions Magnus), Bruno Roy et sa France Potemkine (éditions Godefroy de Bouillon), Alain Soral et ses éditions Kontrekulture et avant d’établir la (longue) liste des éditeurs modérément wokistes et progressistes et abominablement climato-covido sceptiques (en vrac, les éditions de Chiré, Nouvelles Éditions latines, Sorlot, Dominique Martin Morin, Pardès, Via Romana), qui toutes « font bon ménage » entre littérature et fascisme… consacre quelques lignes à mes propres activités d’éditeurs, stigmatisant (entre autres méfaits éditoriaux, tels la biographie de David Duke, chevalier de l’Amérique blanche de Paul-Louis Beaujour ou les deux volumes du Reich maudit de Bernard Plouvier) notamment ma réédition des Protocoles des sages de Sion aux mêmes éditions Déterna qu’effectivement j’ai fondées et dirige.

Je tiens bien évidemment à remercier l’auteur de cet article pour cette publicité (ces livres sont toujours disponibles sur www.francephi.com), me permettant juste de lui faire remarquer qu’il lui aurait été quelque peu utile de prendre connaissance de l’avertissement, publié avant la reproduction de l’édition originale de ces « fameux » protocoles de Serge Nilus : « C’est un faux, pour sa partie polémique antijudaïque (assez faible et au demeurant peu passionnante), mais il est toujours intéressant de déterminer la genèse d’un faux […] (que) ce livre est un génial manuel de totalitarisme et c’est en cela que réside son intérêt essentiel, dégagé de l’aura absurdement mélodramatique de “complot mondial” […] parce qu’il était un bréviaire pour apprenti dictateur que des hommes aussi différents que Lénine, Mussolini ou Mustafa Kemal Atatürk l’ont dévoré à plusieurs reprises (et que) dans cette optique, cela va sans dire, on fait abstraction de la thèse “complotiste”, aussi absurde que grotesque. »

En cuisine, c’est connu, « c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes »… De même, en politique, « c’est dans les vieux fantasmes qu’on espère faire les meilleures frayeurs »… la preuve !

Lire EuroLibertés cliquez ici

18:37 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 01 août 2022

Haro sur les cravates !

Pedro-Sanchez.jpeg

La chronique de Philippe Randa

Les Espagnols ont décidément un compte à régler avec le port de la cravate…

Dans l’entre-deux-guerres et lors de leur sanglante guerre civile, le port de celle-ci vous cataloguait, pour les Rouges, comme d’évidents « infâmes bourgeois réactionnaires » (pléonasme) qu’il était urgent de mettre hors d’état de nuire : d’où de nombreux lynchages ou exécutions sommaires.

Un peu moins d’un siècle plus tard, et avec des conséquences nettement moins sanguinaires, la cravate est à nouveau prise à partie par le Premier ministre Pedro Sanchez qui « appelle à ne pas (la) porter pour faire des économies d’énergie » !

Un gag ? Non !

« J’ai demandé aux ministres et à tous les fonctionnaires, et je voudrais également demander au secteur privé, s’ils ne l’ont pas déjà fait, de ne pas porter de cravate lorsque cela n’est pas nécessaire, […] De cette manière, nous nous attaquerons aux économies d’énergie qui sont si nécessaires dans notre pays », a-t-il expliqué avec tout le sérieux du monde.

Et Le Figaro de rappeler qu’une telle suggestion, d’une pertinence – qui n’échappe à personne (de sensée, les autres ayant mauvais esprit), n’est-ce pas ? – n’était « pas une première », puisque « dans l’Hexagone, l’écologiste François de Rugy avait déjà demandé de mettre fin au port obligatoire de la cravate à l’Assemblée nationale pendant l’été en 2008, invoquant lui aussi une volonté de “réduire la facture de climatisation” du Palais Bourbon. Sans succès. »

Décidément, quand les grands esprits demeurent incompris, on ne peut que penser : « C’est ballot ! »

On s’attend désormais à ce que les députés de la France insoumise, tant critiqués pour venir à l’Assemblée nationale dans une tenue quelque peu « débraillée » pour certains, invoquent leur sacro-sainte obsession écologique et les nécessaires économies d’énergie pour justifier le port de « jeans, baskets, costumes sur tee-shirt, voire tee-shirts tout court (qui) fleurissent » selon le site france24.com.

Mais pourquoi s’arrêter au seul abandon de cravate, finalement ? Ne soyons pas petits joueurs ! Dans un monde qu’on nous annonce tellement menacé par ce fichu réchauffement climatique d’une part et par les terribles restrictions énergétiques à venir d’autre part, ne soyons pas frileux – sans jeu de mots… quoique ! – et allons plus loin dans les audaces vestimentaires comme nous l’a si bien suggéré en son temps Rika Zaraï en préconisant dans sa chanson :

« J’ai rêvé que j’étais venue au bureau presqu’à moitié nue

Sans chemise, ni pantalon

C’est peut-être la nouvelle mode

Après tout, tant pis, c’est commode

Sans chemise, ni pantalon »…

Lire EuroLibertés cliquez là

19:41 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 20 juillet 2022

Le « Grand remplacement » comme le « Réchauffement climatique » ne sont pas porteurs électoralement… pour l’heure !

Randa-zoom-Weidmann.png

« Le “front républicain” a sombré sans doute définitivement : ceux qui ont enfin franchi le pas électoral de préférer un candidat lepéniste à un candidat macroniste ou mélenchonniste ne feront pas de retour en arrière à l’avenir au nom de cette arlésienne de la moralité politique qu’on appelle “valeurs républicaines” ; les auto-désignés “partis de gouvernement” en ont trop usés et abusés pour masquer leurs échecs et garder coûte que coûte le Pouvoir. »

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

 Quel est votre sentiment sur les résultats des élections françaises de cette année 2022 ?

Vous répondre que j’ai été surpris par des résultats que je n’avais pas vu venir aux législatives – perte de majorité présidentielle, une première pour un président réélu et importance inédite du nombre de députés du Rassemblement national – n’est pas très original : pas plus les observateurs de la vie politique que les politiques eux-mêmes ne l’avaient sincèrement prévus, voire même envisagés. En tout cas, d’une telle ampleur dans un cas comme dans l’autre.

Et avec quelles conséquences réelles ?

Ça change beaucoup de choses dans un premier temps, forcément : l’Assemblée nationale ne devrait plus être la simple chambre d’enregistrement des décisions souvent incohérentes du gouvernement qu’elle était devenue depuis des décennies et plus encore sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Quant au « front républicain », il a sombré sans doute définitivement : ceux qui ont enfin franchi le pas électoral de préférer un candidat lepéniste à un candidat macroniste ou mélenchonniste ne feront pas de retour en arrière à l’avenir au nom de cette arlésienne de la moralité politique qu’on appelle « valeurs républicaines » ; les auto-désignés « partis de gouvernement » en ont trop usés et abusés pour masquer leurs échecs et garder coûte que coûte le Pouvoir.

Marine Le Pen a donc bel et bien réussi cette dédiabolisation qui l’a toujours obsédée ?

Est-ce elle qui a réussi cette prétendue diabolisation ou ses ennemis politiques sont-ils plutôt arrivés au bout du bout de leurs crédibilités politiques ? Le rejet de l’offre politique – près de 26 à 28 % d’abstention à la présidentielle et 53 à 54 % aux législatives – a mécaniquement servi le mouvement et sa représentante auxquels, pour cause de « front républicain » justement, on ne peut reprocher la pitoyable gestion des affaires publiques depuis un demi-siècle ; rappelons-le encore : Emmanuel Macron et son Parti Larem, devenu Renaissance, ne s’ont pas une nouvelle offre politique, seulement les nouveaux habits de l’UMPS qui a cohabité au sommet de l’État plus de 30 ans durant (de 1986 avec la première cohabitation entre Jacques Chirac et François Mittterrand à 2017 lorsque ni le candidat du Parti socialiste, ni celui des Républicains/ex-UMP n’ont été qualifiés au second Tour de la Présidentielle).

Marine Le Pen aurait donc simplement bénéficié de l’incompétence de ses rivaux ?

Ce serait oublier son incontestable sens politique, avec une campagne présidentielle axée toute entière sur le pouvoir d’achat qui s’écroule de ses compatriotes et surtout en se voulant la plus « rassurante » possible : son brevet d’élevage de chat dont beaucoup ont bêtement ricané a été d’une redoutable efficacité – n’ayons pas peur des mots : un vrai coup de génie ! – après deux ans où ses compatriotes avaient été littéralement « terrorisés » par les médecins de plateaux et les ukases du gouvernement dans la gestion du Covid, stigmatisant tous ceux, professeurs, médecins, scientifiques ou politiques (ces derniers étant plutôt rares) ayant voulu raison garder face au délire sanitaire. Le dégoût de la Macronie d’une part, la méfiance vis-à-vis des candidats « extrémistes » (ou présentés comme tels par les médias) ont ouvert un boulevard à la candidate du Rassemblement national… On gagne souvent davantage par les faiblesses, les erreurs ou la bêtise de ses ennemis que par ses qualités propres dont Marine Le Pen n’est pas totalement dépourvue, la preuve.

Et Éric Zemmour, comment jugez-vous sa campagne ?

Il a commis deux erreurs de jugement ; l’une de forme, l’autre de fond, me semble-t-il… La première, celle sur la forme, est d’avoir trop appelée à la « nostalgie de la France du passé », qui, certes, peut avoir un sens pour d’électeurs de plus de 30 ans, mais aucunement pour tous les moins de trente ans, sinon pour quelques cinéphiles ou rats de bibliothèques… La deuxième, sur le fond, est que le « Grand remplacement » qui a été le pivot de sa campagne est, comme le « Réchauffement climatique », un thème qui n’est pas porteur électoralement parlant. Est-ce à dire que ces deux thèmes – l’un et l’autre ou l’un ou l’autre – sont simples fantasmes et qu’ils ne préoccuperont pas demain les électeurs, c’est à voir…

« C’est avoir tort que d'avoir raison trop tôt », écrivait si justement Marguerite Yourcenar dans les Mémoires d’Hadrien.

Lire EuroLibertés cliquez ici

FGH.jpg

20:16 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 19 juillet 2022

Les traîtres sur la sellette

carolinecayeux.jpeg

La chronique de Philippe Randa

« L’homme qui veut vivre sans soupçon,

il se doit bien garder de faire trahison »

(Proverbe du XIVe siècle).

En cette année 2022, et depuis quelque temps désormais, jamais le Capitole (cœur du pouvoir religieux dans la République romaine) ne semble chaque jour si proche de la roche Tarpéienne (d’où l’on précipitait dans le vide les condamnés à mort) …

Si l’expression est un peu exagérée (prématurée ?) concernant la victoire d’Emmanuel Macron pour sa réélection présidentielle, suivie aussitôt après de la perte de sa majorité parlementaire aux élections législatives, elle semble assez juste pour les ex-Républicains Damien Abad et Caroline Cayeux… Le premier, ancien président du groupe Les Républicains (de 2019 à 2022), n’aura connu les ors d’un Ministère que le temps d’en être éjecté pour des accusations de viol datant de plusieurs années… et la seconde, ministre déléguée chargée des collectivités territoriales dans le gouvernement d’Élisabeth Borne, fait désormais face à une cabale médiatique et politique pour des propos jugés homophobes, tenus voici presque dix ans sur le mariage pour tous et l’adoption pour les couples de même sexe, qu’elle jugea alors comme une « réforme de caprice et de dessein qui va contre la nature »…

Si Damien Abad nie avec virulence les accusations de viols portés contre lui, arguant, vu son handicap physique (il souffre d’une maladie congénitale rare : l’arthrogrypose) que « l’acte sexuel ne peut survenir qu’avec l’assistance et la bienveillance de (sa) partenaire », Caroline Cayeux elle, ne peut nier avoir tenu les propos qu’on lui reproche, mais elle déclare « qu’évidemment elle ne les utiliserait plus et les regrette », soit un reniement de ses convictions de l’époque qui a immédiatement fait réagir le chroniqueur Xavier Eman dans un tweet lapidaire :

Parce que chez ces gens-là, Monsieur

On n’pense pas, Monsieur

On n’pense pas

On rampe…

C’était, soulignons-le, avant que l’expression « ces gens-là » ait été utilisée par l’intéressée pour prouver sa bonne foi : parmi « ces gens-là », en effet, elle aurait « tellement d’amis ! » … Oyez, oyez, qu’on le sache chez les LGBTQIA… XYZ et plus encore si affinités !

L’avenir dira si la reptation de Dame Cayeux, comparable aux pénitences qu’imposait autrefois l’Église pour faire expier ceux qu’elle jugeait coupables d’avoir offensé Dieu, calmera la meute politique et médiatique, lancée après elle, notamment après la tribune parue le samedi 16 juillet sur le site du Journal du dimanche et signée par plus d’une centaine de personnalités de tous horizons, y compris de la majorité présidentielle, dénonçant ses « propos homophobes »…

Pour l’heure, ceux qui doivent bien ricaner des déboires de cet « ex » et peut-être « future ex »-ministres de la Macronie, sont à l’évidence les anciens amis de Caroline Cayeux et de Damien Abad : ces Républicains qu’ils ont trahis sans vergogne… et dont les députés rescapés sont désormais si indispensables à l’Élysée et à Matignon pour espérer constituer une majorité…

Leurs déboires pourraient-ils n’être qu’un simple avertissement pour décourager d’éventuel (le) prétendant(e) à faire don de leur personne à la gamelle élyséenne ? Ou la tête des deux traîtres a-t-elle été réclamée en préambule à tout éventuel marchandage ?

Lire EuroLibertés cliquez ici

PPPO.jpg

17:11 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 04 juillet 2022

Outing et tiroir-caisse en Mayenne

Marche-fierte-Laval.jpeg

La chronique de Philippe Randa

Qui l’eût crû : il ne ferait pas bon afficher trop ostensiblement des « mœurs particulières », dans les rues de Laval en Mayenne… Quoique… malgré « discriminations » et « actes anti LGBT (…) encore bien d’actualités », d’après Julien Bastin, cofondateur et vice-président de la Gom’53, cela n’y a pas empêché l’organisation d’une marche des fiertés samedi 18 juin. Un événement « d’une ampleur inédite » selon France Info avec « pas mal de vitrines de commerces (…) décorées en prévision de la marche… » même si « ce n’est pas toujours bien accepté. »

Ainsi, « cet événement va permettre de montrer que les LGBT sont présents sur le territoire, poursuit le cofondateur et vice-président de la Gom’53… Ça va être le moment de montrer que oui, nous sommes potentiellement vos boulangers, vos avocats, vos coiffeurs, les gens que vous croisez au quotidien sans vous en rendre compte. »

Dont acte ! Mais au-delà des soucis rencontrés localement par cette minorités qui est comme elle parce « c’est bien la nature qui/Est seule responsable si/ », comme l’a justement chanté Charles Aznavour, le pire à Laval, figurez-vous, c’est qu’« ici, en milieu rural, nous n’avons pas de bars gays », s’insurge l’association LGBT+ de Mayenne.

Ah bon ! Mais qu’est-ce qui empêche l’ouverture d’un tel commerce, sinon peut-être… la rentabilité : « L’IFOP, dans une enquête nationale sur la perception de l’homosexualité et des personnes LGBT dans la société, estime à 3,2 % le nombre de personnes s’identifiant comme homosexuelles, 4,8 % comme bisexuelles assumées (0,9 % non assumées), 82,7 % comme hétérosexuelles exclusives, 5,6 % comme hétérosexuelles attirées par des personnes du même sexe et 2,8 % ne définissant pas leur orientation, mais attirées par le sexe opposé » (sources Wikipedia).

À moins, bien sûr, qu’un tel endroit soit déclaré d’utilité lobbyiste, à défaut d’utilité public… et que l’association ne vise tout simplement qu’une subvention locale, une de plus…

Lire EuroLibertés cliquez ici

10:58 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 08 juin 2022

Vive les profs tous de gauche ! Oui, oui…

remise-diplome-baccalaureat.jpeg

Philippe Randa

La mésaventure de cette jeune stagiaire de Valeurs actuelles recalée lors d’un entretien d’embauche à l’Association pour le rayonnement de l’Opéra national de Paris (AROP) en raison de ses supposées vilaines idées de droite dite extrême, me pousse cette semaine à une confession : j’avoue avoir obtenu mon baccalauréat grâce à mes idées politiques et aux professeurs tous de gauche. Étonnant ? Incroyable ? Miraculeux ? Chanceux ? Je vous laisse juge…

Nous sommes en 1978, j’ai passé les épreuves du baccalauréat et suis parvenu à brillamment me qualifier pour le « rattrapage ». Je dois donc repasser à l’oral l’épreuve de philosophie où j’ai obtenu à l’écrit 4/20, soit quand même le double de mes scores habituels. Sincèrement, je pensais la partie perdue, d’autant qu’il me fallait venir avec mon bulletin maculé des très élogieux commentaires qu’on devine de mes professeurs.

Arrive donc le jour fatidique… Je tombe sur la présentation d’un texte de Friedrich Nietzsche (il n’y a pas de hasard) et commence à commenter par-delà le Bien et le Mal, comme le disait fort justement Zarathoustra, n’est-ce pas, et que… mais je suis quasi-immédiatement stoppé dans mes surhumaines envolées explicatives par l’examinateur : il vient de lire les appréciations portées par mes professeurs sur mon cas.

— Dites-moi, jeune homme, je lis en philosophie ce commentaire vous concernant : « Pourrais réussir s’il se débarrassait d’idées pour le moins inacceptables » et en histoire (le même en terme similaire)… Pourriez-vous m’expliquer ?

— Euh…

— Mais si, dîtes-moi… Vous avez mis une chemise noire, vous êtes mussolinien ?

Je me retiens à temps de lui dire que j’ignore absolument qui est ce monsieur Mussolini et quelle idée aussi d’avoir mis une chemise noire ce jour-là, c’est vrai ! Quel c… !

Acculé, sentant déjà le boulet de la mise à mort, je me persuade que tous les professeurs (et donc les examinateurs) sont de gauche et je tente le tout pour le tout, tel un Stavisky, un Madoff ou un Cahuzac en herbe (qui, eux, n’auraient quand même peut-être pas osés mentir à ce point) :

— C’est que, voilà ! mes parents m’ont mis dans un collège de curés et je n’aime pas les curés… Ils me le rendent bien !

L’examinateur a hoché la tête et m’a dit : « Ah !… Bon… (quelques lourdes secondes passent)  Au revoir, Monsieur ! »

Et au final, bingo ! Ma note est passée de 4 à l’écrit à 11 à l’oral !

Cet examinateur était-il vraiment de gauche et haïssait-il les curés ? Avait-il crû ou non mon « lapsus vestimentaire » (Révélateur ? Mais non ! Mais non ! M’enfin !) ? Le plus cocasse était que mes curés-professeurs étaient, eux, plutôt de gauche (plus que moi en tout cas, ce qui n’est pas bien difficile !).

Et j’ai donc eu mon Bac… qui ne m’a jamais servi à rien dans la vie, sinon à faire le bonheur de ma maman… et ça tombe bien, j’écris ces lignes justement un dimanche de fêtes des mamans.

Et puis, Benito Mussolini, avant de faire Duce, n’avait-il pas été instituteur ? Alors ? Hein ?

Lire EuroLibertés cliquez là

17:18 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 29 mai 2022

Sus aux anti-woke en Angleterre !

sorciere-brulee.jpeg

La chronique de Philippe Randa

Lors d’une conférence faisant parti du programme scolaire Personal, Social, Health and Economic education (PSHE), une imprudente élève a répondu de façon fort peu politiquement (ou sexuellement) correct à une représentante de la chambre des Lords. Crime impardonnable aux yeux d’une soixante d’élèves de son école qui lui ont fait passer à leur manière l’envie de s’exprimer en l’injuriant et en lui crachant dessus… contredisant par la même le chanteur Renaud selon qui :

« Y a pas de gonzesses hooligans

Imbéciles et meurtrières

Y en a pas, même en Grande-Bretagne » (extrait de la chanson Miss Maggie, 1985).

Asphyxiée par le nombre des harpies, la malheureuse collégienne a perdue connaissance ; en d’autres temps, elle aurait été tondue et en d’autres lieux, sans doute, lapidée.

La direction de l’école a, certes, apporté son soutien à la malheureuse, mais, nous apprend le site actualitte.com, « les accusations de transphobie répétées l’ont esseulée petit à petit. Elle aurait été également victime d’intimidation à plusieurs reprises et de menaces si elle réitérait ses propos. Elle a finalement quitté cette école en septembre de l’année dernière. »

Ce site consacré à la littérature a rapporté ce fait-divers parce que la célèbre romancière JK Rowling (auteur de la saga Harry Potter), qui avait déjà eu maille à partir, dans le passé, avec les fanatiques LGBT+…XYZ, a pris fait et cause pour la jeune fille dans un tweet : « Tout à fait honteux. Ajoutez cela à la pile chancelante de preuves que les personnes dans l’éducation et les universités, qui sont censées avoir un devoir de diligence envers les jeunes, ont succombé à une flambée de fanatisme quasi religieux. Le crime de la fille ? Dire ‘“le sexe existe”. »

Mais si JK Rowling est écœurée – ce n’est pas la seule – par l’affaire, il n’en va pas de même pour un enseignant de cette école anglaise qui, sur le site Transgender Trend, a écrit ces lignes à peine croyable d’intolérance, de fanatisme et de menace pas même voilée : « Remettre en question cette idéologie est simplement une hérésie, et les hérétiques, d’une manière ou d’une autre, doivent être exposés, attaqués et éliminés. (…) Même s’il s’agit de personnalités aussi remarquables et apparemment intouchables que JK Rowling (…) Nous savons comment ces opinions (contre l’idéologie trans) sont réduites au silence dans le monde des adultes à travers des affaires judiciaires très médiatisées et l’intimidation de célébrités telles que JK Rowling. »

Quant au site Actuallite.com, il se contente pour sa part de ce commentaire explicite : « L’écrivaine semble aujourd’hui faire plus parler d’elle pour les accusations de transphobie qui se multiplient à mesure que les affaires s’accumulent, que pour son travail de romancière… »

Ce sont les mêmes, de nos jours, qui hurlent au fanatisme religieux et à l’horreur des « chasses aux sorcières » au Moyen Âge et n’ont de cesse de chasser à leur tour – au propre et au figuré, la preuve ! – ceux qui ne partagent pas leur délire, comme le montre le harcèlement et le quasi-lynchage de cette lycéenne-« sorcière » anglaise, qui a simplement contesté « l’idéologie trans ».

Lire EuroLibertés cliquez ici

20:19 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 23 mai 2022

« Détenus go home » au Danemark

file7ivohiwm6jm19xasznnl.jpeg

La chronique de Philippe Randa

Partout, les prisons sont surpeuplées… Ce leit-motiv finit par lasser tout à chacun, enclin dès lors à penser que « c’est comme ça, on n’y peut rien »… Une fatalité toutefois battue en brèche par le Danemark dont une initiative vaut son pesant… de réflexion !

La population carcérale danoise ayant « augmenté de 19 % depuis 2015, atteignant plus de 4 000 détenus début 2021 et dépassant 100 % des capacités, selon les statistiques officielles » comme le rapporte The Gardian, ce pays vient de signer un accord avec le Kossovo pour que 300 détenus étrangers, tous « originaires d’un pays non-membre de l’Union européenne, sans enfants au Danemark, dont la peine s’accompagne d’une expulsion » aillent y purger leur peine. Coût de l’opération : 15 millions d’euros.

Tous les détenus concernés devant être expulsés à l’issue de leur détention, ce sera donc déjà chose faite.

Le ministre danois de la Justice, Nick Haekkerup indique que la signature de cet accord « garantira une meilleure capacité dans nos prisons surpeuplées et soulagera la pression sur nos agents pénitentiaires. »

Et d’ajouter pour bien se faire comprendre : « Avec cet accord, le Danemark envoie également un signal clair aux étrangers originaires de pays tiers qui ont été condamnés à l’expulsion : votre avenir n’est pas au Danemark, et vous ne devez donc pas y purger votre peine. »

Une initiative qui, bien évidemment, n’est pas du goût de tous, à l’instar de Catherine Woollard, directrice du Conseil européen sur les réfugiés et exilés (ECRE), un réseau d’ONG qui voit cela d’un très mauvais œil : « Avec la Hongrie, c’est le pays avec le positionnement le plus hostile aux migrants au sein de l’Union européenne. »

Des esprits chagrins pourraient faire remarquer à cette dame que sa remarque associe de fait « immigration » et « délinquance »… Lapsus révélateur ? Simple bêtise de fanatique immigrationniste ? L’un n’empêche pas forcément  l’autre…

Lire EuroLibertés cliquez là

01:00 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 08 mai 2022

Vers un réglements de compte russo-ukrainien à OK-Bali ?

G20.jpeg

La chronique de Philippe Randa

Le président indonésien Joko Widodo a invité Vladimir Poutine au Sommet du G20 à Bali en novembre prochain « À cette occasion, (Poutine) a remercié l’Indonésie pour l’invitation et a dit qu’il y participerait. »

Sont également invités le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président des États-Unis d’Amérique Joe Biden !

Ces deux derniers n’ont pas encore donné leur réponse car « on ne peut pas faire comme si de rien n’était », a estimé le département d’État américain.

Ça, on veut bien le croire ! Surtout depuis que Joe Biden a traité Vladimir Poutine de « criminel de guerre » et accusé la Russie de génocide en Ukraine ! D’ailleurs, les USA ont exprimé publiquement leur opposition à la présence du président russe au G20.

Toutefois, rapporte le site RFI, « La Maison Blanche est réaliste : une expulsion de la Russie du G20 est improbable par manque de consensus. Lors d’une réunion des ministres des Finances du G20 en avril, la délégation américaine et plusieurs alliés avaient boycotté certaines réunions pour protester contre la participation des Russes. Les États-Unis pourraient-ils alors décider d’envoyer une délégation de rang inférieur à Bali ? Une absence de Joe Biden laisserait toute la place à la Russie et à la Chine. »

Cette invitation indonésienne prouve à l’évidence la volonté des pays émergents de rester neutre dans le conflit russo-ukrainien et de ne pas se soumettre aux injonctions de l’Oncle Sam et de ses alliés occidentaux d’isoler Moscou…

Pour preuve, le refus du président Joko Widodo d’envoyer des armes en Ukraine : « J’ai répété, en accord avec la constitution et les principes de la politique étrangère indonésienne, qu’il est interdit d’envoyer des armes à d’autres pays. »

En revanche, l’Indonésie a proposé de contribuer à une aide humanitaire à Kiev.

Le rendez-vous des grandes puissances économiques mondiales à l’automne prochain risque donc d’être quelque peu… tendu !

L’occasion pour Vladimir et Volodymyr de s’en « serrer cinq » et de faire la paix ? Pourquoi pas !

Ou alors l’occasion pour l’un ou l’autre d’imiter l’acteur Will Smith qui avait « tarté » l’humoriste Chris Rock, animateur lors de la dernière cérémonie des Oscars pour une plaisanterie déplacée sur la coiffure de son épouse.

Les paris sont ouverts !

Lire EuroLibertés cliquez ici

23:47 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 02 mai 2022

Macron réélu… quoiqu’il en coûte, hélas !

emmanuel-macron-sur-de-sa-reelection-il-a-toujours-considere-qu-il-etait-la-pour-dix-ans.jpeg

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Pour cette élection présidentielle, tout semble finalement s’être passé comme les sondages l’avaient annoncé depuis des mois : un second tour Macron-Le Pen et une réélection sans surprise du président sortant…

À tel point qu’on pourrait peut-être envisager de ne plus voter aux élections : ça coûte cher, on perd du temps et de plus en plus de gens s’en désintéressent… Puisque les sondages donnent le résultat des mois à l’avance, peut-être serait-il judicieux d’envisager de faire un gain de temps et d’économie, non ?

Vous êtes sérieux ?

Presque… Ou alors pourrait-on se pencher sur un sérieux problème de déontologie électorale : jusqu’à quel point les sondages n’influencent-ils pas l’opinion, notamment avec le leit-motiv, seriné bien avant et tout au long des campagnes électorales, du « vote utile » qui formate, à l’évidence, une partie de celle-ci et en décourage une autre de se déplacer ; est-ce vraiment tolérable ? Il faut croire… De même, le coût d’une campagne électorale est-il pas décent ? Tous ces millions d’euros dilapidés en propagande, généralement insipide, de phrases creuses et de promesses démagogiques – un maximum de 16 millions par candidature à ne pas dépasser lors du premier tour et 22 millions d’euros pour les qualifiés du deuxième tour en grande partie remboursés par le contribuable français – alors que nos services hospitaliers, entre autres, sont à la ramasse ? Ça « pose problème », non ? Non ? Ah bon !

Vous voudriez supprimer les élections ?

Quand 1 électeur sur 3 s’abstient et que le président élu - ou réélu en l’occurence - l’est avec seulement 28 % de 2/3 des électeurs, est-ce vraiment si absurde que cela de l’évoquer ? Mais bon, on n’en est pas là, n’est-ce pas ! Enfin, pas encore là, mais…

Plus sérieusement, nous sommes maintenant…

Ma suggestion n’est pas sérieuse ? Ah bon !

… nous sommes maintenant, disais-je, en campagne pour les élections législatives. Les appels à « l’union » à gauche, comme à droite, semble pour le moment résonner dans le vide ?

Et pour cause !  À gauche, comment ne pas subir la domination de La France insoumise (près de 22 % des suffrages) quand on pèse moins de 2 % (PS) et moins de 5 % (EELV) ? Le PS joue son existence et les écologistes leur survie… À droite, les Républicains – dont une majorité d’élus, voire d’électeurs, a déjà rejoint la Macronie – jouent également leur survie, sinon déjà leur existence… La recomposition du paysage politique est en route, mais elle n’apparaîtra réellement qu’après les élections législatives où l’on pourra faire un décompte précis des morts, des estropiés… et des réels vainqueurs.

Et l’union entre Reconquête et le Rassemblement national ?

Leurs électeurs l’espèrent, mais ce sont les seuls ! Il suffit de voir et d’entendre les responsables de ces deux mouvements : mépris d’un côté, haine de l’autre… Les cadres de Reconquête expliquent à demi-mots que Marine Le Pen est aussi incompétente que ses lieutenants… et ceux du Rassemblement national n’ont de cesse de traiter les dirigeants de Reconquête d’« extrémistes », voire pire ! Éric Zemmour est dans la logique de son discours de prôner l’union des droites, mais si le RN l’acceptait, les élus Républicains tentés par Reconquête ferait aussitôt machine arrière sous le prétexte qu’ils ne s’allieront jamais avec des représentants ou ex-représentants du mouvement fondé par Jean-Marie Le Pen, même poncé jusqu’à la trame et ripoliné au politiquement correct tant que faire se peut…

Et puis, surtout, l’un et l’autre ne s’adresse pas aux mêmes électeurs… En 2017 déjà, entre les deux tours, Marine Le Pen ne s’était adressée exclusivement qu’aux électeurs de gauche, principalement ceux de Jean-Luc Mélenchon, sans un mot, une attention, un geste vis-à-vis de ceux de François Fillon… En 2022, bis repetita, de même qu’Emmanuel Macron d’ailleurs qui y a certes, ajouté pour sa part ceux de Yannick Jadot… Mais pour les deux finalistes, les électeurs de tous les autres candidats – soit près de 20 % d’électeurs, tout de même – sont, semble-t-il, quantité négligeable.

Marine Le Pen a tout de même progressé de 7 points par rapports à 2017…

À moins qu’Emmanuel Macron n’ait reculé de 7 points… Quelle différence au final ?

Et l’avenir, vous le pressentez comment ?

Je ne fais jamais de pronostiques… Inutile de fournir des verges pour se faire battre : tous ceux qui s’y risquent se ridiculisent généralement. En revanche, il est possible de faire quelques remarques. Tout comme on est véritablement entré dans le XXIe siècle avec la gestion délirante du Covid (et non pas avec les attentats du 11 septembre 2001, répétons-le), cette élection présidentielle façonne une nouvelle arène politique en France. Comme cela a été le cas en 2007 et en 2012, d’ailleurs, puisque nous avons globalement rejoué celle de 2017 en 2022…

L’arène politique est un champ de ruines avec ses morts : Pécresse, Hidalgo, Jadot ; difficile de penser qu’à titre personnel, ils se relèveront d’un tel fiasco électoral dans laquelle ils ont entraîné – à moins que ce soit le contraire –, leur parti respectif… De même pour Dupont-Aignan ou Roussel : le premier a divisé par plus de deux son petit score précédent, l’autre a crû faire le « buzz » pour obtenir finalement 2,2 % ! Quant à Lassalle, Poutou et Artaud, ils continueront, sans doute, pour le premier à amuser la galerie (il y excelle, reconnaissons-le), les deux autres à prôner leur Grand Soir respectif dans le vide, ils y sont habitués…

Et ceux qui ont dépassé les 5 % ?

Marine Le Pen comme Jean-Luc Mélenchon ont promis de ne pas se représenter une quatrième fois… sauf si les événements devaient les obliger à nous faire à nouveau don de leur candidature, ricanent déjà des esprits chagrins. Pour l’un comme pour l’autre et surtout pour leur formation, tout dépendra de leurs résultats aux élections législatives… Emmanuel Macron, lui, a déjà annoncé la couleur en suggérant, comme Marine Le Pen d’ailleurs, de revenir au septennat… Si c’est le cas, son bail à l’Élysée en sera d’autant plus long. Quant à Éric Zemmour, saura-t-il tenir ses troupes, ses cadres autant que les 120 000 adhérents de Reconquête, conserver et faire fructifier ses deux millions d’électeurs ? Quoiqu’il en soit, au-delà des compétences, atouts ou handicaps de chacun de ses responsables politiques, il y a aussi l’état de la France, fracturée et endetté comme jamais elle ne l’a sans doute été… ce qui n’a pas empêché plus de 18 millions de nos compatriotes (18 768 639 très exactement) de réélire le président Macron !

Quoiqu’il en coûte, hélas…

00:29 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 17 avril 2022

L’Islande : réalité criminelle et police désarmée

viking-squad-police-islande.jpeg

La chronique de Philippe Randa

S’il y a bien un pays qui se serait passé de l’expression populaire « Quand la réalité rejoint la fiction », c’est bien l’Islande. Les lecteurs de romans criminels savent en effet qu’on parle en général davantage de ce petit pays (375 000 habitants) pour ses auteurs renommés dans ce genre littéraire que pour sa délinquance réelle ; il faut dire que depuis l’an 2000, seuls quatre homicides par armes à feu étaient à déplorer.

Mais cette tranquillité était sans doute trop belle pour durer et depuis plusieurs mois, fusillades et exécutions en pleine rue défraient la chronique judiciaire.

Runólfur Thórhallsson, commissaire à l’unité d’élite de la police islandaise, nous apprend que les Islandais avaient « coutume de dire qu’il faut cinq à dix ans pour voir en Islande ce que l’on observe ailleurs en Europe », reconnaissant que « bien sûr, cela (nous) préoccupe. »

On le serait à moins, effectivement.

D’autant plus préoccupant pour les policiers islandais… ne sont pas armés ! Seules les voitures de service sont « équipées d’armes de poing dans des coffres-forts spéciaux » depuis 2015, suite aux attentats d’Oslo et d’Utøya et quelques policiers de l’unité d’élite Viking squad qui ont en permanence gilets pare-balles, armes semi-automatiques et boucliers balistiques.

On se doute que cela fait l’affaire des groupes criminels qui, selon la criminologue Margrét Valdimarsdóttir, « sont de plus en plus organisées (…) Ils ont plus de liens avec des groupes internationaux que ce que nous observions auparavant, ce qui peut être un défi pour nos forces de police. »

Une police désarmée et des criminels surarmés : soit une sorte de société idéale pour le français Philippe Poutou, candidat du NPA à l’élection présidentielle, qui entend justement désarmer nos policiers « au contact de la population » et ce, afin de lutter « contre les violences policières. »

On comprend qu’une telle proposition, entre bien d’autres du même tonneau, n’ait guère donné à beaucoup de nos compatriotes l’envie de lui confier les clés de l’Élysée.

Il peut toujours tenter sa chance en Islande… s’il n’a pas peur d’y finir couvert de plumes et de goudron !

Lire EuroLibertés cliquez là

18:56 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 04 avril 2022

Sondé, c’est emballé !

sondage-Konk.jpeg

La chronique de Philippe Randa

Vote utile et abstention seraient les deux mamelles de l’élection présidentielle… sans compter la dénonciation de ce qui serait « le moins utile du monde », soit, pour l’ex-président François Hollande, « la gauche de monsieur Mélenchon »… tandis qu’Anne Hildago, candidate des derniers mohicans socialistes, fustige le « soi-disant vote utile (qui émanerait) de ceux qui veulent que la gauche ne gouverne pas » (sans doute pense-t-elle à ceux qui la surnomment « #saccageparis »).

De son côté, Marine Le Pen dont les sondages affirment la qualification pour le second tour de l’élection présidentielle, craindrait pour sa part une désastreuse abstention des électeurs acquis à sa cause ; celle-ci lui aurait déjà fait perdre la conquête de 2 ou 3 régions françaises l’an dernier…

Enfin, Gérard Larcher, président du Sénat, évoque de son côté une « déligitimité » du candidat-président Emmanuel Macron « en cas de réélection sans campagne », les sondages quasi-tous unanimes sur sa victoire à venir, faisant l’affaire ! Sondé, c’est emballé, n’est-ce pas ?

Ce « vote utile » n’est pourtant que celui imposé au fil des mois par les multiples sondages et ceux qu’ils influencent n’en suivent-ils pas la logique jusqu’au bout : pourquoi qualifier un(e) candidat(e) pour le second tour, alors qu’il sera inévitablement battu(e) ; son score final de 33, 40, 45 ou 49,99 % ne changeant rien au final.

Et donc, n’est-ce pas les sondages, finalement, qui favorisent l’abstention en décourageant des mois durant et jusqu’à la semaine précédent le jour fatidique, les électeurs par un résultat joué d’avance et annoncé, martellé, rabaché 24 heures sur 24 dans tous les médias ?

Et puis, tiens ! Et si on effectuait un sondage pour savoir ce que les Français en pensent ?

13:41 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 06 mars 2022

Exit le covid-19, place au Poutine-22

Poutine.jpg

La chronique de Philippe Randa

De l’issue de la guerre russo-ukrainienne et de ses conséquences, il est certes encore trop tôt pour avoir quelques certitudes que ce soit, mais tout au moins peut-on déjà constater certains bouleversements.

Notamment outre-Atlantique où l’ancien président Trump a fait un « tabac » à la grande convention annuelle des conservateurs américains en fustigeant son successeur Joe Biden qu’il rend responsable de la situation : « Le problème n’est pas que Poutine soit intelligent, parce que bien sûr il est intelligent (…) Le vrai problème est que nos dirigeants soient si bêtes »… surfant ainsi sur le sondage Harvard Center for American Political Studies (CAPS)-Harris Poll révélant que 62 % des électeurs américains estimeraient que « Poutine n’aurait pas envahi l’Ukraine si le président Trump était toujours en fonction… »

Plus proche de nous, soit outre-Rhin, le chancelier Olaf Scholz a annoncé une augmentation importante des dépenses militaires de son pays, tout en décidant de livrer des armes à l’Ukraine, ce que Radio France internationale considère à juste titre comme « un revirement politique de taille pour Berlin. La non livraison d’armes à des zones de conflits était officiellement une constante de la diplomatie allemande depuis la IIe Guerre mondiale. »

Et en France ? Le malheur des Ukrainiens aura au moins permis de nous débarrasser des « médecins de plateaux » chargés d’effrayer le populo depuis deux ans avec leurs prédications apocalyptiques ; exit le covid-19 à bout de souffle, le Poutine-22 nous menace désormais.

S’il y a bien un constat à faire avec l’actualité, c’est qu’elle se montre bien souvent, sinon toujours, impitoyable avec les prédictions sur la marche du Monde. L’attaque russe de l’Ukraine en cette fin février, en aura surpris plus d’un qui ne pensait pas la chose possible ; comme quoi, impossible n’est pas que français.

Lire EuroLibertés cliquez ici

23:42 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 27 février 2022

Aux Pays-Bas, balance tes liens avec Israël

Gerard-Jonkman-directeur-du-Forum.jpeg

La chronique de Philippe Randa

En temps de guerre, la dénonciation est un sport qu’on dit national en France… En France et en temps de guerre seulement ? Évidemment non, telle que nous l’a prouvé ces dernières années à travers le monde entier, tous les mouvements de délation #balandetonporc ou autres #metoo… et aux pays-Bas, désormais, où « les liens avec Israël » devraient être officialisés pour les employés d’Universités : c’est, dans le cadre d’une loi sur la liberté de l’information, la surprenante demande de Gérard Jonkman, directeur du Forum, un groupe pro-palestinien (en photo ci-dessus).

Délire d’un groupuscule en quête de notoriété ? Pas vraiment, puisqu’une dizaine d’universités néerlandaises ont donné pour instruction à leurs personnels de donner suite à l’injonction et donc, de transmettre leurs interactions avec des organisations israéliennes et juives, puisque la demande en question a été certifiée en tant que requête WOB – une requête agréée par les procureurs du pays dans le cadre d’une loi sur la liberté de l’information,  adoptée en 2011 et dont le caractère est contraignant pour les organisations publiques ou financées par l’État.

Le site europe-israel.org précise à ce propos que « parmi les dizaines d’entités citées par Jonkman figurent Elbit, fabricant d’armes et de systèmes de défense israélien, le groupe Chrétiens pour Israël et une association de droite pro-israélienne juive néerlandaise.

Toutefois, la liste comprend aussi des organisations juives mainstream des Pays-Bas et au-delà qui ne se définissent pourtant pas comme israéliennes ou comme œuvrant exclusivement sur la question israélienne […] »

Binyomim Jacobs, grand rabbin des Pays-Bas, n’a pas manqué de fustiger une telle initiative en s’inquiétant du nombre d’université qui pourrait donner suite à une telle demande.

Que le grand rabbin des Pays-Bas s’en émeuve, on peut aisément le comprendre… Mais moins qu’aucune personnalité politique des Pays-Bas ne s’émeuve tout autant, et à juste titre, de voir le conflit israélo-palestinien s’exporter ainsi sur le continent européen, qui plus est au sein du monde universitaire…

EuroLibertés cliquez ici

18:27 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 23 février 2022

À quand des vaccinoriums ?

chiens-non-vaccines-interdit.jpeg

La chronique de Philippe Randa

On ne dit pas « enfermer », n’est-ce pas ? Le terme est bien trop violent pour notre société de bisounours… enfin, de bisounours parfois quelque peu agressifs, comme ces voix qui s’élèvent pour réclamer de confiner les non-vaccinés, à l’exemple de l’Autriche qui a montré le vilain exemple en novembre dernier : tous les non-vaccinés étaient assignés à résidence… et, aux États-Unis d’Amérique, patrie auto-proclamée de la Liberté avec un grand « L », près de 40 % des démocrates seraient d’accord de « foutre tout ce misérable monde » en quarantaine, tandis qu’ils ne seraient que 30 % à nourrir de telles charitables intentions en Grande-Bretagne.

Et en France ? Valérie Pécresse et Xavier Bertrand, à l’époque tous deux candidats à l’investiture LR, l’envisageaient « au cas où », tandis que Christophe Castaner, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, n’en rejetait pas l’hypothèse.

D’autres suggèrent désormais la fin des soins gratuits pour les non-vaccinés… sans évidemment qu’il soit question de leur rembourser les cotisations obligatoires qu’ils ont payés des années durant ; c’est la proposition de Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP : « Les non-vaccinés doivent-ils bénéficier des soins gratuits ? » Brave gars, va !

Tout ce tohu-bohu m’en rappelle un autre, vieux d’une quarantaine d’années : dans les années 80, le Sida, maladie effrayante, faisait alors la Une des médias. Jean-Marie Le Pen préconisa la création de sidatoriums – comme il existe des sanatoriums pour les tuberculeux pulmonaires – afin d’isoler les porteurs du VIH et protéger ainsi le reste de la population.

Bonne ou mauvaise solution, chacun est libre d’en penser ce qu’il veut, mais au moins le leader du Front national ne refusait (évidemment !) pas qu’on soigne les malades, ni qu’on leur refuse une gratuité de soins à laquelle tout Français cotisant a droit…

Et pourtant ! Que ne l’a-t-on traîné dans la boue : les médias déchaînés comparèrent les sidatoriums – mais étrangement pas les sanatoriums – à des camps de concentrations et une telle stigmatisation des malades à une odieuse discrimination nous rappelant, bien sûr, les heures les plus sombres de…, etc., etc.

Comme quoi un « bien-pensant » d’aujourd’hui peut préconiser de faire bien pire que ce qu’un « mal-pensant » d’hier proposait sans déclencher les mêmes réactions d’hystéries.

Lisez EuroLibertés cliquez là

02:24 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 06 février 2022

Surpeuplement des prisons : la solution Daech !

prison-de-Ghwayran-1140x600.jpeg

La chronique de Philippe Randa

Le 20 janvier dernier, une sanglante mutinerie s’est déroulée à la prison de Ghwayran, à Hassaké, dans le nord-est de la Syrie. Deux kamikazes ont ouvert une brèche dans l’enceinte de ce lieu de détention surpeuplé par 5 000 Fous d’Allah, permettant ainsi à 200 djihadistes de pénétrer dans les lieux, tandis que des mutins s’emparaient de l’armurerie et que des centaines de détenus prenaient la clé des champs… résolvant pour partie, à l’évidence, le surpeuplement du lieu.

«  Le bilan des affrontements au 29 janvier est, selon l’Office syrien des droits de l’homme, d’au moins 260 morts (180 jihadistes, 73 combattants kurdes et 7 civils) et risque fort de s’alourdir », rapporte Jean-Pierre Filieu dans Le Monde qui rappelle la mise en garde prophérée en juin 2019 par Florence Parly, ministre des Armées : « La prochaine générations de tueurs (de l’État islamique)… même si elle croupit dans les prisons kurdes, ce n’est pas une armée qui se rend, c’est une armée qui attend son heure. »

On apprend ainsi que la défaite territoriale à 100 % du Califat islamique en mars 2019, après la chute de Baghouz, est loin d’avoir signée la fin de Daech : celui-ci serait aujourd’hui « dix fois plus nombreux, avec une dizaine de milliers de combattants entre la Syrie et l’Irak, et au moins autant de sympathisants prêts à prendre les armes à leurs côtés », toujours selon Jean-Pierre Filieu.

On avait bien rit de Sandrine Rousseau, candidate malheureuse à la primaire écologiste d’EELV, quand elle avait suggéré que la France aurait tout bénéfice à avoir les « potentiels terroristes » sur son sol – pour pouvoir ainsi mieux les surveiller – plutôt que de les savoir hors de notre pays, libres de concocter leur Djihad en toute tranquillité !

Propos surréalistes ? Provocation bobo-gaucho-écolo déconnectée de tout bon sens ? Assurément… à moins que la facétieuse écologiste n’envisage que les « potentiels terroristes » nous apporte (enfin !) la solution au surpeuplement de nos propres prisons… à la mode, à la mode de Ghwayran ?

Source EuroLibertés cliquez ici

19:34 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 30 janvier 2022

Le certificat de rétablissement ou comment emmerder un emmerdeur !

certificat-retablissement.jpegLa chronique

de Philippe Randa

L’essayiste Alain de Benoist, dans un entretien accordé au site de réinformation Breizh-info (www.breizh-info.com) en avril 2021 expliquait que la passivité des Français n’était qu’apparente, les citoyens sachant parfaitement « qu’on leur impose des règles dont beaucoup sont absurdes, voire grotesques. Ils savent très bien que les pouvoirs publics ont géré cette crise sanitaire d’une façon lamentable. Ils voient bien qu’après avoir cafouillé sur les masques et sur les médicaments, on cafouille sur les vaccins. »

Cette passivité ne serait alors qu’une forme « d’adaptation » pour pouvoir continuer à vivre sinon normalement, du moins le moins mal possible en attendant qu’on en termine enfin un jour avec cette dinguerie…

Et en attendant, le passe vaccinal remplaçant le passe sanitaire et Emmanuel Macron annonçant sans vergogne son intention d’emmerder des millions de ses concitoyens réfractaires, la 3e dose vaccinale est-elle réellement promise au succès ?

En tout cas, pas pour les personnes ayant contractés une contamination et pouvant donc présenter un test positif : eux ont la possibilité d’obtenir un certificat de rétablissement, qui « … délivré aux personnes qui ont été atteintes de la covid et ne sont pas encore éligibles à la vaccination – donnera accès au passe vaccinal, dans les mêmes conditions qu’il donnait accès au passe sanitaire » : dixit Olivier Véran lui-même qui l’a expliqué le 29 décembre 2021 lors de son audition à l’Assemblée nationale.

Voilà donc la solution – et la bonne ! – se réjouissent beaucoup qui, n’étant pas plus terrorisés que ça par un virus qui ne s’avère réellement dangereux que pour les populations âgées ou à grandes comorbidités et en tout cas moins que par un vaccin à la très douteuse efficacité et aux vilaines conséquences possibles, cherchent désormais à contracter au plus vite la covid-19…

Ce qui n’est pas si évident que cela, n’en déplaisent au gouvernement et aux « médecins de plateaux » qui continuent d’affoler autant qu’ils peuvent les populations : dans nombre de couple ou même de famille, il est courant qu’un seul membre contracte la maladie sans infecter qui que ce soit autour de lui, malgré forces accolades, embrassades, voire plus si affinités…

Emmerder Macron, Véran, Castex, Salomon et consorts n’est donc pas si simple… Quoiqu’avec un peu de persévérance, n’est-ce pas ?

Chronique publiée dans Présent cliquez ici

et sur EuroLibertés cliquez là

11:03 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 07 janvier 2022

Et si le « pass vaccinal » devenait l’enjeu de l’élection présidentielle ?

RANDA PH 1.jpgLa chronique

de Philippe Randa

Deux ans que dure la grande dinguerie organisée autour de la pandémie covidienne et tout de même un constat à faire en France : la quasi-totalité des leaders des « grands » partis a étrangement adopté sur la question une position attentive. À part quelques réserves, quelques nuances sur telles ou telles mesures gouvernementales de-ci, de-là, aucun n’a osé remettre en question sa gestion par le président Macron.

Et pourtant… N’y a-t-il pas lieu de s’inquiéter du monstrueux endettement de la France (« La dette de la France grimpe à 118,2 % du PIB à l’issue du premier trimestre 2021 », francetvinfo.fr, juin 2021) ? De l’état des services hospitaliers qui ne cesse de se détériorer depuis le début de la crise (« Une étude du ministère de la Santé montre que 5 700 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2020. Cette tendance, installée depuis des années, s’est maintenue malgré la crise sanitaire » (Ouest-France, septembre 2021) ? De la désertion du personnel hospitalier (« Entre 2018 et 2021, un peu plus d’un millier d’étudiants infirmiers en formation ont “démissionné avant la fin de leurs études” » (Europe 1, octobre 2021)… et aussi, et surtout, n’y a-t-il pas lieu de s’émouvoir des restrictions continues des libertés individuelles : après les confinements (« du 17 mars au 10 mai 2020 (non inclus, soit 1 mois et 25 jours) ; du 30 octobre au 15 décembre 2020 (non inclus, soit 1 mois et 14 jours) ; du 3 avril au 3 mai 2021 (non inclus, soit 28 jours) », le port du masque à l’utilité plus que contestée sinon contestable… et, bien évidemment, le pass sanitaire en passe de muter, désormais, en pass vaccinal…

Toutes ces mesures ont visiblement, à défaut d’avoir arrêter la pandémie, tétanisée les leaders des « grands » partis politiques. Mais qu’en est-il des électeurs ? Réponse en avril prochain, bien sûr… mais une pétition (www.leslignesbougent) contre le Pass vaccinal qualifiée d’« atteinte majeure à l’État de droit » a déjà réuni plus de 1 250 000 signatures en quelques semaines… Un signe ?

Et si le « pass vaccinal » devenait le véritable enjeu de l’élection présidentielle ?

EuroLibertés cliquez ici

18:17 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 29 décembre 2021

Des centaines d’opérations reportées : le véritable scandale de la corona-mania !

-4432708727617843295 copie.jpg

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés cliquez ici.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Que vous inspirent les dernières mesures (en date) préconisées par le 1er Ministre Jean Castex : jauges pour les grands événements, télétravail obligatoire, mais pas de couvre-feu le 31 décembre ni de report de la rentrée des classes...

Cela ressemble à un nouvel échauffement, non ? Réveillonnez dans le stress, braves gens, et préparez-vous à ce qui va vous dégringoler sur le museau ensuite… Ça fait tout de même deux ans maintenant qu’Emmanuel Macron et ses ministres entonnent régulièrement le même refrain tous azimuts de menaces mâtinées de promesses (ou le contraire)… C’est la même politique du « doigt mouillé » annonçant coups de bâton ou morceaux de carotte, toujours dans l’incohérence, l’inutilité et l’échec ; jusqu’à présent, cela leur a plutôt bien réussi : aucun leader d’un parti politique d’importance à ce jour n’a encore osé dire « Ça suffit ! Arrêtez de vous moquer du monde », de peur sans doute de perdre des électeurs. Tant que ça fonctionne, pourquoi se gêneraient-il ?

On sait maintenant que les hôpitaux français n’ont absolument pas été débordés ni en 2020, ni en 2021, sauf exceptionnellement et pour très peu de temps… 

Deux éléments sont à prendre en compte de façon parallèle : en effet, les hospitalisations en 2020 pour le covid n’ont été que de 2 % (et 5 % dans les services de réanimation) ; la psychologue Marie-Estelle Dupont l’a d’ailleurs expliqué sur Cnews en citant le rapport d’analyse de l’activité hospitalière 2020 (chargé de récolter et de compiler toutes les données sur l’hospitalisation), ajoutant que la peur a donc été disproportionnée, poussant des gens, des jeunes notamment, au suicide…

On pourrait ajouter que, parallèlement, des milliers d'hospitalisations ont été « refoulées » et des centaines d'opérations reportées : le véritable scandale de la corona-mania est là ! J’ai accompagné le 28 décembre dernier un proche pour une opération programmée dans une clinique privée ; étonné qu’il y ait si peu de monde dans le hall d’entrée, j’en ai fait la remarque à la personne de l’accueil en train d’enregistrer l’entrée de ce proche. Elle m’a expliqué que c’était normal avec toutes les annulations d’opérations prévues pour cause de « test positif » ou de « cas contact »… J’ai posé la question à un médecin, ancien chef de services hospitaliers : être « positif » ou « cas contact » pose-t-il un problème pour une opération ? Sa réponse a été lapidaire : « Bien sûr que non ! Les chirurgiens et les assistantes ont des masques et des gants pour se protéger, ça ne pose aucun problème… » et il a ajouté qu’il serait intéressant de connaître un jour le nombre de morts dues à toutes les interventions annulées pour motif de « trouille du Covid »… Il estime pour sa part qu’elles pourraient être supérieures aux morts « réelles » du covid (soit mort seulement du covid et non attribué à celui-ci parce que le malade était « aussi » positif). Ce qui donne alors une dimension non pas irresponsable, mais pour le moins criminelle à la gestion de la pandémie par le gouvernement français ces deux dernières années…

Aujourd’hui, ce sont les « administratifs » des hôpitaux qui détiennent le véritable pouvoir de décider ce qu’un médecin doit faire ou ne pas faire…

Oui, c’est une des raisons des dysfonctionnements et du délabrement des services hospitaliers, mais ajoutons que les médecins ne sont pas non plus exempts de toutes remarques désobligeantes sur leur comportement… Toujours dans cette clinique où j’accompagnais ce proche le 28 décembre, la personne de l’accueil a ajouté que les couloirs étaient également vides parce que la plupart des médecins avaient pris leur semaine de vacances entre Noël et le nouvel An ! Alors même que le gouvernement annonçait pic de contamination, engorgement des services et autre menace apocalyptique pour cause de variant Omicron. De deux choses l’une, ou les médecins de terrain ont parfaitement connaissance de l’imposture du discours alarmiste, mais ne le dénoncent pas et ce sont de parfaits tartuffes… ou ce sont des salauds qui préfèrent réveillonner qu’être fidèles au serment qu’ils ont prêté de sauver des vies humaines quand elles sont en périls.

Vous avez cité la psychologue Marie-Estelle Dupont, mais le docteur Martin Blachier, lui aussi, estime que le variant Omicron n’est guère dangereux, même s’il est très contaminant…

En effet, leurs discours actuels, comme ceux passés des docteurs Peronne et Raoult avant qu’ils ne soient décrétés persona non grata dans les médias, tranchent sur celui de la plupart des « Médecins de plateaux » qui se complaisent à terroriser les populations depuis le début de la crise… Mais reconnaissons que la majorité des « Médecins de plateaux », alarmistes, ont obtenu à cette occasion quelque chose qui leur manquaient cruellement…

C’est-à-dire ?

Tout simplement ce qu’Andy Warhol appelait le « quart d’heure de célébrité » auquel tout à chacun aurait droit… Imaginez-vous ce qu’étaient ces « gens-là » : diplomés, fortunés pour beaucoup, absolument convaincus de leur évidente intelligence, ils étaient néanmoins – un scandale ! – totalement inconnus du grand public, contrairement au premier « footeux » ou chanteur venus : personne ne les reconnaissait dans la rue, personne ne savait qui ils étaient à part leurs proches ou leurs patients… Depuis qu’ils ont envahi les plateaux de télés, annonçant que la vie et la mort du monde entier dépend de leurs seuls oracles, imaginez ce qu’ils ressentent… c’est humain. Cela aurait duré ce que durent les roses, passons… Humain, trop humain, disait Nietzsche ! Mais bingo ! le gouvernement français a été trop heureux de leur complicité inespérée pour son plus grand bénéfice ! Que dure alors le plaisir de leur notoriété frelatée ! C’est l’alliance non pas des « copains et des coquins », mais des « pourris et des salauds »…  Autant en emporte la raison !

12:47 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 19 décembre 2021

Chasse ouverte aux anti-communistes !

Mario-Vargas-Llosa.jpeg

La chronique de Philippe Randa

Si la musique adoucit (parfois !) les mœurs, la littérature exacerbe (souvent !) les humeurs, surtout lorsque celles-ci sont politiques. Ainsi l’élection en novembre dernier de Mario Vargas Llosa à l’Académie française, au fauteuil de Michel Serres,  qui « indigne » des « chercheurs français », soit un collectif de professeurs et de chercheurs universitaires « stupéfaits » de l’indifférence que cette élection suscite !

Est-ce parce qu’il serait le premier écrivain à devenir membre de cette illustre institution sans jamais avoir écrit un ouvrage dans la langue de Molière ? Nullement…

Aurait-on découvert qu’il serait un harceleur de dames (ou de monsieur) ? Un escroc international ? Un tortionnaire ? Nullement…

Serait-ce la valeur d’une œuvre littéraire, soit une cinquantaine d’ouvrages publiés en France chez Gallimard et récompensée en 2010 par le prix Nobel de littérature  « pour sa cartographie des structures du pouvoir et ses images aiguisées de la résistance de l’individu, de sa révolte et de son échec » qui serait mise en question ? Nullement…

Alors, de quelle infamie cet octogénaire (il est né en 1936) péruvien, marquis depuis 2011 et qui fut président du Pen Club (1977-1979) s’est-il rendue coupable pour susciter ainsi l’ire des signataires d’une tribune publiée dans le quotidien Libération « parmi lesquels se trouvent le linguiste César Itier, la géographe Evelyne Mesclier, les anthropologues Valérie Robin Azevedo et Pablo del Valle, ainsi que l’historienne Sylvie Taussig », rapporte Le Figaro ?

C’est qu’il poserait de « graves problèmes éthiques »… En effet, figurez-vous que cet infâme désormais en habit vert, révulse ces apprentis-inquisiteurs par son « anticommunisme fervent » et son « ultralibéralisme économique » et par le soutien qu’il a apporté notamment au président colombien Iván Duque ou encore à la candidate à l’élection présidentielle péruvienne Keiko Fujimori n’ayant recueilli « que » 49,9 % des suffrages aux élections générales de 2021 !, soit des « figures de la droite radicale, voire extrême, en Amérique latine. »

Le révolutionnaire Louis-Antoine de Saint-Just qui refusait toute liberté aux « ennemis de la liberté », tout comme le « tsar rouge » Joseph Staline peuvent être fiers de leur descendance… Ah ! les braves petits !…

Lire EuroLibertés cliquez là

19:11 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 12 décembre 2021

Donald Trump contre les « talibans d’internet »

RANDA PH 1.jpgLa chronique

de Philippe Randa

Décidément, les États-Unis en général et les réseaux sociaux en particulier n’en ont pas fini avec Donald Trump !

Selon le site RT France, un groupe d’investisseurs institutionnels s’est engagé à lui apporter 1 milliard qui s’ajouterait « aux 293 millions de dollars déjà récupérés par  la “spac” Digital World Acquisition Corp lors de son arrivée à Wall Street en septembre ( …) En retirant les frais de transaction, Trump Media & Technology Group devrait ainsi récupérer 1,25 milliard de dollars pour financer le lancement du réseau social de l’ancien locataire de la Maison Blanche. »

De quoi assurer une naissance en fanfare !

« Truth Social » devrait être hébergé par RightForge, une société d’infrastructure internet qui souhaite « que le marché des idées reste ouvert ». Dixit sont directeur : « Si vous croyez que le Président devrait être interdit de plateforme, nous pensons que vous n’avez pas réellement envie de vivre dans un pays libre » ; aussi RightForge permettra-t-il que « l’Amérique reste fidèle à ses idées fondamentales. »

En octobre dernier, Donald Trump n’avait pas mâché ses mots : « Nous vivons dans un monde où les talibans ont une énorme présence sur Twitter alors que votre président américain préféré a été réduit au silence. C’est inacceptable. »

Éjecté l’année dernière comme le premier malpropre venu de Facebook, YouTube, Intagram ou encore de Twitter, alors qu’il dirigeait toujours la plus grande puissance mondiale et comptait quelques 35 millions d’abonnées sur Facebook et 24 millions sur Instagram, ces derniers vont-ils connaître le sort de « l’arroseur arrosé » avec le projet de future plateforme « Truth social » ?

L’avenir le dira, certes… Mais l’histoire regorge de précédents où des géants se croyant invincibles finissaient par mordre la poussière, selon l’adage que Jupiter rend fou ceux qu’ils veut perdre…

Lire EuroLibertés cliquez là

12:54 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 30 novembre 2021

De la transphobie à la transdinguerie !

dessin-Ignace-transgenre-725x600.jpeg

La chronique de Philippe Randa

Certes, il y a ceux que les « différences sexuelles » offusquent pour des raisons morales, vouant aux gémonies les homosexuels, qu’ils soient hommes ou femmes et plus encore les « transgenres » qui ne sont ni l’un, ni l’autre ou les deux à la fois ou alors encore même plus si affinités… et ceux qui ne s’y retrouvent plus guère dans toutes les différences revendiquées, depuis que l’on est passé du vocable LGBT à LGBTQIA+ et désormais MOGAI et QUILTBAG, vaste fourre-tout de toutes les espèces humaines connues, reconnues ou en voie de reconnaissance, sinon d’existence : lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes et asexuelles, bispiritualités, cisgenres, dyadiques, altersexuels, etc., etc., etc.

Jusqu’à présent, pour le monde de la bien-pensance, les choses étaient simples : d’un côté, les monstrueux, forcément monstrueux, homophobes ; de l’autre, leurs victimes, forcément victimes, tous unis dans la commune reconnaissance de leur sexualité différente. Oui, mais, trop simple, peut-être ! Alors, la nature humaine étant ce qu’elle est, voilà que les lesbiennes se retrouvent désormais dans le collimateur des transgenres qui les accusent de les snober !

Entendez par là que ces dames qui n’aiment que les dames n’auraient que peu, sinon pas du tout, d’attirance pour les hommes se prenant pour des dames… et qu’elles se montreraient quelque peu récalcitrantes à succomber à leurs charmes : « Ce que je vois dans les clubs, c’est que les jeunes lesbiennes un peu naïves sont essentiellement obligées d’avoir des relations sexuelles avec des personnes qui se décrivent comme des femmes, mais évidemment elles ne le sont pas », a expliqué l’avocate Lucy Masoud (anciennement pompier de son état) au média en ligne Femail… et de poursuivre : « La difficulté, cependant, survient lorsque ces personnes exigent ensuite que les lesbiennes les acceptent comme transsexuel et sortent avec elles. »

Accusées de transphobie, les demoiselles effarouchées se voient alors exclues pour ce prétexte des sites de rencontres et pour certaines « traitée de transphobe, fétichiste des organes génitaux, perverse et “terf” (excluant la féministe radicale) », nous rapporte de son côté le site LesObservateurs.ch.

Ah ! que le monde d’antan était donc simple quand les filles naissaient dans les roses et les garçons dans les choux…

(Ilustration : dessin d’Ignace).

Lire EuroLibertés cliquez ici

09:46 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 24 novembre 2021

#balancetonprésident

Emmanuel-Macron.jpeg

La chronique de Philippe Randa

En Belgique, les bars et discothèques sont dans le viseur d’un collectif (un de plus !) nommé #balancetonbar dont les animateurs et/ou trices appellent à leur boycott, se justifiant de les « attaquer à (leurs) portefeuilles pour (se) faire entendre ? »

Entendre de quoi ? Des plaintes de victimes qui « soupçonnent leur agresseur présumé, barman ou membre du personnel, de les avoir droguées à leur insu avant de passer à l’acte. »

Autre temps, autres mœurs… Il fut un temps que les moins de… moins de… on ne sait plus trop bien ! ne semblent pas avoir connu où une victime allait porter plainte directement au poste de police… et plusieurs plaintes consécutives ne passaient pas inaperçues, même si prétendre le contraire semble désormais à la mode !

Aujourd’hui, les victimes préfèrent répandrent leurs malheurs dans les réseaux, tel Instagram, cité par l’une des organisatrices qui – c’est à la mode, ça aussi ! – s’est réjoui de cette « libération de la parole ». Avant, c’est vrai, les filles (et pas que !) était muette, n’est-ce pas ? Ah bon !

« “Nous sommes fortes, nous sommes fières, et féministes, et radicales, et en colère”, chantait aussi la foule entre deux interventions publiques », rapporte Le Monde.

Comme quoi, il y a les « extrémistes », les « radicaux », voués aux gémonies par certains médias… et il y a les « extrémistes », les « radicaux » qui, tout au contraire, sont montrés en exemple par les mêmes.

Certes bars et discothèques se prêtent plus que d’autres lieux aux agressions sexuelles. Quoique… Qui aurait crû qu’en France, on le sait depuis quelques jours, l’Élysée en serait un : une militaire y aurait été violée lors d’un pot de départ organisé pour trois personnes, dont un général en juillet dernier. Une première en un tel lieu prestigieux. Ou tout au moins, une première à faire les gros titre…

Alors, bientôt, le collectif #balancetonprésident ? Chiche !

Source EuroLibertés cliquez ici

02:13 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 11 novembre 2021

Sanglots post-apartheid en Afrique du Sud

Afrique_du_Sud.jpeg

La chronique de Philippe Randa

L’apartheid a été officiellement aboli en Afrique du sud en février 1991 par le président (blanc) Frederik De Klerk. Nelson Mandela prenait alors les rênes du pays à la tête de son parti l’ANC (Congrès national africain)… et on allait voir ce qu’on allait voir, n’est-ce pas !

Après la disparition de son leader historique, l’ANC a toujours conservé le pouvoir, mais peut-être plus pour très longtemps. Il pourrait devenir minoritaire lors des élections municipales de ce début de mois.

Usure du pouvoir ? Pas seulement… Miné par la corruption, son bilan est explicite : selon Le Monde, « le chômage atteint des records à plus de 30 %, dans une économie déjà en récession avant la crise du Covid-19 (…) En juillet, le pays a connu une vague d’émeutes et de pillages qui ont fait plus de 350 morts (…) Des années de mauvaise gestion et de corruption généralisée ont laissé à l’abandon de nombreux services publics en Afrique du Sud, où se multiplient les délestages de courant ou de fourniture d’eau, au point d’en affecter même la campagne électorale. »

Situation que l’encyclopédie Wikipedia résume assez brutalement : « En 2019, l’économie sud africaine est à bout de souffle. Les indicateurs économiques sont dans le rouge. Les raisons sont une croissance économique nulle et des passifs considérables. Le chômage est au plus haut à 27,7 %. La monnaie est dévaluée et l’endettement croissant (à plus de 60 % du PIB). »

On se doute que si la situation devait continuer de se dégrader – et rien ne laisse supposer le contraire –, certains n’hésiteront sans doute pas à en rejeter la responsabilité sur les Blancs.

Et il sera sans doute vain de faire remarquer qu’ils ne dirigent plus le pays depuis trois décennies et que 800 000 d’entre eux l’ont quitté entre 1995 à 2005 (« Ces chiffres sont encore plus impressionnants si on les rapporte à la population sud-africaine : seulement 10 % des 49 millions de Sud-africains sont blancs », rapporte le site slate.fr).

Ils ne sont certes plus que 8,4 % de la population, mais ce sera sans doute amplement suffisant pour porter le chapeau… Comment pourrait-il en être autrement en ce XXIe siècle où l’homme blanc est coupable, forcément coupable, de tous les maux…

00:13 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 24 octobre 2021

Les nouvelles armes de terreur des racailles

panthere-en-ville.jpeg

La chronique de Philippe Randa

La « mode » n’est pas nouvelle, certes… Déjà, en 2017, France Soir nous apprenait qu’un homme gardait un lionceau dans un appartement. Cet original n’en était d’ailleurs pas à sa première fantaisie, s’étant « déjà fait remarquer pour avoir circulé dans les rues de Montreuil (Seine-Saint-Denis) à dos de cheval… »

Il ne s’agit pas là d’un simple faitdivers, « le trafic d’animaux sauvages représenterait pas moins de 16 milliards d’euros par an dans le monde », indiquait alors le Fonds international pour la protection des animaux.

Cinq ans plus tard, c’est Le Figaro qui nous apprend que la mode s’est amplement répandue, cette fois dans la « jungle des cités » : « Mis en scène par des footballeurs, des chanteurs et des rappeurs, les félins de compagnie nourrissent les fantasmes, le marché noir et le crime organisé. Les gendarmes multiplient les saisies. »

À l’évidence, ce n’est pas simplement pour se distinguer, façon « bling-bling », que les propriétaires investissent si cher dans cette « passion » très éloignée des buts de la fondation 30 Millions d’Amis.

Dans les banlieues de non-droit où les gangs pullulent, la présence de tels animaux sauvages n’est évidemment pas fortuites : elle terrorise comme il se doit de potentiels rivaux… On connaissait les combats de chiens (parfois de rats), assistera-t-on bientôt à des combats de fauves ? Sans compter les risques de voir de tels gentilles bébêtes échapper à leurs propriétaires et vaquer dans les rues, tout comme leurs congénères dans les savanes africaines.

Nos chères banlieues n’auront alors jamais aussi bien portées qu’à ce moment-là leurs surnoms de jungles urbaines… et certains de leurs habitants celui de sauvageons, tels que qualifiés, à la fin du siècle dernier, par Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l’Intérieur. Il parlait alors de mineurs multirécidivistes qui pourrissaient la vie dans les cités de banlieues, les rendant déjà invivables pour tous les honnêtes gens.

Mineurs, ils ne le sont plus, mais leur violence a grandit en même temps qu’eux. Ainsi que leur imagination dans l’utilisation de nouvelles armes de terreur, hélas !

Lire EuroLibertés cliquez ici

23:55 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 12 octobre 2021

La Cancel culture, un des pires crimes de l’histoire contre l’intelligence

The-College-Fix.jpeg

La chronique de Philippe Randa

Dernière (en date, hélas !) dinguerie : le déboulonnage de la statue de Napoléon à Rouen dont le maire voudrait bien qu’elle soit remplacée par une autre de la défunte Gisèle Halimi, icône de la gauche, militante féministe franco-tunisienne et avocate (tout un programme !).

Exit l’empereur français, donc ! après que le même sort ait été réservé à Winston Churchill, Christophe Colomb ou le général Lee : « Plus une semaine ne passe sans qu’une statue historique occidentale ne soit déboulonnée dans le monde », écrit Geoffroy Antoine sur Boulevard Voltaire.

Mais certains n’acceptent pas ce tsunami d’imbécilités sans réagir : The College Fix, site Web d’information conservateur américain axé sur l’enseignement supérieur, offre désormais une base de données pour sauvegarder les œuvres annulées par la Cancel culture, considérée « comme une attaque illibérale contre la liberté d’expression et d’association ainsi que contre la religion, le discours académique, l’enquête ouverte, les arts, les idées impopulaires ou controversées, et bien plus encore », nous apprend le site helvétique lesobservateurs.ch.

Il fut un temps où l’on fustigeait comme il se doit les destructions publiques de livres ! Que n’a-t-on hurlé lorsque certains membres de la SA, les militants du parti nazi, brûlaient en public des bibliothèques entières de livres écrits par des juifs ou ceux d’auteurs considérés comme « dégénérés » ou simplement « mal pensants » : il n’y avait pas alors de mots assez durs pour condamner de tels outrages à la culture et à l’intelligence.

De même, lorsque les tout aussi honnis talibans faisaient exploser le 11 mars 2001 deux gigantesques statues qui pendant des siècles ont veillé sur la vallée de Bamiyan : une destruction « considérée aujourd’hui comme l’un des pires crimes archéologiques de l’histoire », rapportait alors France.24.

Un jour, forcément, la Cancel culture sera considérée comme un des « pires crimes de l’histoire contre l’intelligence »… et il suffira alors de consulter les archives de The College Fix pour en mesurer, hélas ! tous les dégâts.

Lire EuroLibertés cliquez là

11:22 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 01 octobre 2021

Cabourg et son « Salon de la censure »

1046148608_0_161_3071_1888_1920x0_80_0_0_ef32e4762d43446da76cb10408b62af5.jpeg

La chronique de Philippe Randa

Éric Zemmour n’ira pas signer son nouveau livre La France n’a pas dit son dernier mot au « Salon de la littérature » de Cabourg, malgré l’invitation reçue il y a plusieurs mois. Officiellement, le maire Tristan Duval explique sa décision parce que « ce n’est pas l’auteur qui viendrait, mais le candidat à la présidentielle (…) Ce n’est donc plus possible à l’heure actuelle, sa présence aurait déséquilibrée l’événement, on a préféré ne pas le recevoir. »

« Déséquilibré l’événement » ? On se demande bien de quelle manière, si ce n’est peut-être par un succès de vente à faire pâlir d’envie les autres auteurs. D’ailleurs, certains « invités » auraient effectivement fait pression pour qu’il ne vienne pas, en tête desquels, dit-on, Mazarine Pingeot.

Il faut dire que Mazarine et Éric ne s’apprécient pas. Mais alors pas du tout. Politiquement on s’en doute, mais aussi (surtout ?) littérairement. En 2014, sur France 5, après que la fille de l’ancien président François Mitterrand, alors co-présentatrice de l’émission « Grandes questions », lui ait décoché : « Je me suis tapé vos 400 pages avec la nausée au ventre », l’auteur du Suicide français répliquait : « Vous avez raison, il vaut mieux écrire vos petits romans ridicules et illisibles ». Ambiance !

Pour calmer le jeu, le premier édile de Cabourg a affirmé qu’il n’avait « reçu aucun appel à ce sujet et l’organisatrice du salon non plus. Nous souhaitons simplement que cette première édition du festival littéraire de Cabourg reste un événement littéraire. »

Donc pas davantage d’appel d’auteurs jaloux que… de l’Élysée ? Rappelons que Trystan Duval a été, en son temps – 2017 –  un soutien affiché d’Emmanuel Macron.

Depuis, monsieur le maire affirme que le probable candidat à l’élection présidentielle est tout de même libre de venir tenir meeting dans sa ville si cela lui chante.

Et si, justement, il lui prenait l’idée de le faire les 23 et 24 octobre prochain ? Aurait-il le droit ou pas de signer son livre, au risque de redonner des nausées à dame Pingeot… et peut-être aussi  de faire beaucoup d’ombre au « Salon de la censure» de monsieur le Maire ?

10:37 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 13 septembre 2021

Le Parti de la France signe désormais d’un Z comme Zemmour !

Fete-du-cochon-2021-1140x600.jpeg

La chronique de Philippe Randa

On sait depuis Uderzo et Goscinny et les aventures de leurs héros Astérix et Obélix qu’en Gaule, tout se termine par des banquets. Mais en politique, tout peut-il commencer par une fête… du cochon ?

Celle du Parti de la France Bretagne, en cette année 2021, n’est certes pas la première ; elle est même devenue le rendez-vous annuel et incontournable de nombre de patriotes de l’Ouest qui refusent, plus que jamais, de voir se terminer l’histoire de France dans le chaos mondialiste.

Mais cette année-ci, à quelques mois d’une élection présidentielle qu’on nous annonce jouée d’avance (et tout aussi perdue d’avance pour les patriotes, dixit de sérieux sondages connus pour ne jamais se tromper), il n’est pas question de baisser les bras, comme l’ont rappelé les trois invités d’honneur lors de leurs interventions ; de Thomas Joly, président du PdF à Pierre Cassen, président de Riposte laïque en passant par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, la cause est désormais entendue : « Il n’y a pas de fatalité du déclin, il n’y a que la volonté des Hommes », a martelé Roland Hélie sous les applaudissements.

(Pour regarder leurs interventions, cliquez ici).

Et dans une unanimité qui semblait (à peine) concertée, (à peine) inattendue et (pleinement) enthousiaste, les trois orateurs ont appelé à soutenir sans restriction un homme pas encore déclaré à faire don de sa personne à la France, mais déjà tellement omniprésent dans les craintes des uns ou les espoirs des autres.

Le choix des orateurs est donc fait, sans hésitation, pour ce chroniqueur surgit des médias, courant vers la candidature au galop, et signant d’un Z son nom à la pointe de ses chroniques !

L’avenir dira dans les mois qui viennent s’il sera vainqueur à cette occasion, comme le renard masqué qui enchanta notre enfance l’était, lui, à chaque fois…

Source Présent cliquez là et EuroLibertés cliquez ici

17:47 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 30 août 2021

Divine technologie ou l’enfer selon Apple

NCMEC-apple.jpeg

La chronique de Philippe Randa

Le géant américain de la technologie Apple annonce avoir développé une nouvelle fonctionnalité grâce à laquelle il numérisera les photos des appareils iPhone et iPad afin de traquer « des images sexuellement explicites impliquant des enfants. »

Le sitLesObservateurs.ch nous rapporte qu« Apple affirme que la façon dont il détecte le (matériel pédopornographique) est “conçue en tenant compte de la confidentialité des utilisateurs” et qu’il n’accède pas directement aux photos des utilisateurs d’iCloud, mais utilise plutôt un système de recherche et de correspondance basé sur le hachage et sur l’appareil pour croiser les hachages de photos d’utilisateurs avec les hachages de (matériel pédopornographique) connus. »

Dès que des photos suspectes auront été repérées, leurs auteurs seront « signalés » au National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC), centre de signalement de matériel pédopornographique (CSAM) qui collabore avec plusieurs organismes d’application de la loi aux États-Unis.

Qui pourrait s’offusquer qu’on veuille lutter contre la pédo-criminalité ? À part les tarés concernés par cette déviance, personne ! Quoique…

« Peu importe à quel point les bonnes intentions sont bonnes,  @Apple  déploie une surveillance de masse dans le monde entier avec cela. Ne vous y trompez pas : s’ils peuvent rechercher de la pédopornographie aujourd’hui, ils pourront rechercher n’importe quoi demain », a immédiatement tweeté avec raison le lanceur d’alerte de la NSA, Edward Snowden.

Effectivement, après la pédo-criminalité, rien n’empêchera la société privé de se lancer dans la traque de supposés terroristes en recueillant, de la même manière, des informations sur les convictions religieuses ou politiques des uns et des autres et de les transmettre à qui bon lui semblera… ou au plus offrant ! Business is business

Et une telle application n’allant évidemment pas rester un monopole d’Apple, d’autres sociétés privés et toutes les agences de renseignements d’États ne se priveront pas d’un tel « outil » pour repérer tous ceux qui ne partageraient pas leurs « valeurs » religieuses, philosophiques… et bien évidemment politiques.

On savait que l’enfer était pavé de bonnes intentions, mais pour paraphraser Dante, en nos temps de « Divine technologie » : « Vous qui téléphonez, abandonnez toute espérance »

Source EuroLibertés cliquez ici

11:05 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 15 août 2021

Les salauds finiront en enfer…

anti-immigration.jpeg

La chronique de Philippe Randa

En Autriche, quatre Afghans âgés de 16 à 23 ans ayant été identifiés et arrêtés en juin dernier pour avoir drogué, violé et tué une jeune fille de 13 ans, un journaliste interroge le ministre autrichien de l’Intérieur Karl Nehammer, présent lors de la conférence de presse : « Monsieur le ministre de l’Intérieur, la présomption d’innocence s’applique. Il s’agit de demandeurs d’asile qui n’ont connu que la guerre dans leur pays d’origine. Indépendamment de ce qu’ils ont fait, l’Autriche ne devrait-elle pas faire plus en matière de traumatisme ? La question se pose de savoir si vous vous souciez assez des jeunes Afghans ? »

Un gag de mauvais goût ? Un fou ? Au choix…

Et comment ont réagis les si sourcilleuses et féroces chiennes de garde du féminisme ? Mais comme il se devait, bien sûr… L’Observatoire du journalisme (www.ojim.fr) nous rapporte qu’une « vingtaine de militants du groupuscule féministe “Alerta Feminista” s’est introduite dans les locaux du média autrichien Oe24. L’action visait à dénoncer la couverture soi-disant “sexiste et raciste” des faits (traduire par « ayant donné les noms et les origines des meurtriers ») par le média, alors qu’il ne s’agirait que d’un “féminicide”, conséquence “de la violence patriarcale”. »

Rappelons-nous alors, en France, de ce procès d’Assises où l’avocate d’un sordide tueur en série ulcéra plus d’un citoyen en se tournant lors de sa plaidoirie vers son client pour lui demander « pardon » au nom de la société, celle-ci n’étant rien moins que responsable de ce qu’il était devenu et donc de ce qu’il avait commis : à ses yeux, il était davantage victime que bourreau de la demi-douzaine de femmes qu’il avait trucidée après en avoir abusée…

Malgré le scandale que cette avocate provoqua, on avait alors considéré cela au mieux comme un « effet de manche », certes aussi douteux que désespéré pour apitoyer les jurés, au pire pour un « coup », sensé propulser son auteur parmi les ténors du barreau…

C’était au siècle dernier… Ni le nom de la crapule qui a finit ses jours derrière les barreaux, ni celui de son indigne défenseur en robe – au propre comme au figuré – ne méritent d’être rappelés. Laissons aux « honorables » féministes le dégoût d’honorer de tels personnages…

EuroLibertés cliquez ici

23:33 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |