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lundi, 02 mai 2022

Macron réélu… quoiqu’il en coûte, hélas !

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Pour cette élection présidentielle, tout semble finalement s’être passé comme les sondages l’avaient annoncé depuis des mois : un second tour Macron-Le Pen et une réélection sans surprise du président sortant…

À tel point qu’on pourrait peut-être envisager de ne plus voter aux élections : ça coûte cher, on perd du temps et de plus en plus de gens s’en désintéressent… Puisque les sondages donnent le résultat des mois à l’avance, peut-être serait-il judicieux d’envisager de faire un gain de temps et d’économie, non ?

Vous êtes sérieux ?

Presque… Ou alors pourrait-on se pencher sur un sérieux problème de déontologie électorale : jusqu’à quel point les sondages n’influencent-ils pas l’opinion, notamment avec le leit-motiv, seriné bien avant et tout au long des campagnes électorales, du « vote utile » qui formate, à l’évidence, une partie de celle-ci et en décourage une autre de se déplacer ; est-ce vraiment tolérable ? Il faut croire… De même, le coût d’une campagne électorale est-il pas décent ? Tous ces millions d’euros dilapidés en propagande, généralement insipide, de phrases creuses et de promesses démagogiques – un maximum de 16 millions par candidature à ne pas dépasser lors du premier tour et 22 millions d’euros pour les qualifiés du deuxième tour en grande partie remboursés par le contribuable français – alors que nos services hospitaliers, entre autres, sont à la ramasse ? Ça « pose problème », non ? Non ? Ah bon !

Vous voudriez supprimer les élections ?

Quand 1 électeur sur 3 s’abstient et que le président élu - ou réélu en l’occurence - l’est avec seulement 28 % de 2/3 des électeurs, est-ce vraiment si absurde que cela de l’évoquer ? Mais bon, on n’en est pas là, n’est-ce pas ! Enfin, pas encore là, mais…

Plus sérieusement, nous sommes maintenant…

Ma suggestion n’est pas sérieuse ? Ah bon !

… nous sommes maintenant, disais-je, en campagne pour les élections législatives. Les appels à « l’union » à gauche, comme à droite, semble pour le moment résonner dans le vide ?

Et pour cause !  À gauche, comment ne pas subir la domination de La France insoumise (près de 22 % des suffrages) quand on pèse moins de 2 % (PS) et moins de 5 % (EELV) ? Le PS joue son existence et les écologistes leur survie… À droite, les Républicains – dont une majorité d’élus, voire d’électeurs, a déjà rejoint la Macronie – jouent également leur survie, sinon déjà leur existence… La recomposition du paysage politique est en route, mais elle n’apparaîtra réellement qu’après les élections législatives où l’on pourra faire un décompte précis des morts, des estropiés… et des réels vainqueurs.

Et l’union entre Reconquête et le Rassemblement national ?

Leurs électeurs l’espèrent, mais ce sont les seuls ! Il suffit de voir et d’entendre les responsables de ces deux mouvements : mépris d’un côté, haine de l’autre… Les cadres de Reconquête expliquent à demi-mots que Marine Le Pen est aussi incompétente que ses lieutenants… et ceux du Rassemblement national n’ont de cesse de traiter les dirigeants de Reconquête d’« extrémistes », voire pire ! Éric Zemmour est dans la logique de son discours de prôner l’union des droites, mais si le RN l’acceptait, les élus Républicains tentés par Reconquête ferait aussitôt machine arrière sous le prétexte qu’ils ne s’allieront jamais avec des représentants ou ex-représentants du mouvement fondé par Jean-Marie Le Pen, même poncé jusqu’à la trame et ripoliné au politiquement correct tant que faire se peut…

Et puis, surtout, l’un et l’autre ne s’adresse pas aux mêmes électeurs… En 2017 déjà, entre les deux tours, Marine Le Pen ne s’était adressée exclusivement qu’aux électeurs de gauche, principalement ceux de Jean-Luc Mélenchon, sans un mot, une attention, un geste vis-à-vis de ceux de François Fillon… En 2022, bis repetita, de même qu’Emmanuel Macron d’ailleurs qui y a certes, ajouté pour sa part ceux de Yannick Jadot… Mais pour les deux finalistes, les électeurs de tous les autres candidats – soit près de 20 % d’électeurs, tout de même – sont, semble-t-il, quantité négligeable.

Marine Le Pen a tout de même progressé de 7 points par rapports à 2017…

À moins qu’Emmanuel Macron n’ait reculé de 7 points… Quelle différence au final ?

Et l’avenir, vous le pressentez comment ?

Je ne fais jamais de pronostiques… Inutile de fournir des verges pour se faire battre : tous ceux qui s’y risquent se ridiculisent généralement. En revanche, il est possible de faire quelques remarques. Tout comme on est véritablement entré dans le XXIe siècle avec la gestion délirante du Covid (et non pas avec les attentats du 11 septembre 2001, répétons-le), cette élection présidentielle façonne une nouvelle arène politique en France. Comme cela a été le cas en 2007 et en 2012, d’ailleurs, puisque nous avons globalement rejoué celle de 2017 en 2022…

L’arène politique est un champ de ruines avec ses morts : Pécresse, Hidalgo, Jadot ; difficile de penser qu’à titre personnel, ils se relèveront d’un tel fiasco électoral dans laquelle ils ont entraîné – à moins que ce soit le contraire –, leur parti respectif… De même pour Dupont-Aignan ou Roussel : le premier a divisé par plus de deux son petit score précédent, l’autre a crû faire le « buzz » pour obtenir finalement 2,2 % ! Quant à Lassalle, Poutou et Artaud, ils continueront, sans doute, pour le premier à amuser la galerie (il y excelle, reconnaissons-le), les deux autres à prôner leur Grand Soir respectif dans le vide, ils y sont habitués…

Et ceux qui ont dépassé les 5 % ?

Marine Le Pen comme Jean-Luc Mélenchon ont promis de ne pas se représenter une quatrième fois… sauf si les événements devaient les obliger à nous faire à nouveau don de leur candidature, ricanent déjà des esprits chagrins. Pour l’un comme pour l’autre et surtout pour leur formation, tout dépendra de leurs résultats aux élections législatives… Emmanuel Macron, lui, a déjà annoncé la couleur en suggérant, comme Marine Le Pen d’ailleurs, de revenir au septennat… Si c’est le cas, son bail à l’Élysée en sera d’autant plus long. Quant à Éric Zemmour, saura-t-il tenir ses troupes, ses cadres autant que les 120 000 adhérents de Reconquête, conserver et faire fructifier ses deux millions d’électeurs ? Quoiqu’il en soit, au-delà des compétences, atouts ou handicaps de chacun de ses responsables politiques, il y a aussi l’état de la France, fracturée et endetté comme jamais elle ne l’a sans doute été… ce qui n’a pas empêché plus de 18 millions de nos compatriotes (18 768 639 très exactement) de réélire le président Macron !

Quoiqu’il en coûte, hélas…

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dimanche, 17 avril 2022

L’Islande : réalité criminelle et police désarmée

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La chronique de Philippe Randa

S’il y a bien un pays qui se serait passé de l’expression populaire « Quand la réalité rejoint la fiction », c’est bien l’Islande. Les lecteurs de romans criminels savent en effet qu’on parle en général davantage de ce petit pays (375 000 habitants) pour ses auteurs renommés dans ce genre littéraire que pour sa délinquance réelle ; il faut dire que depuis l’an 2000, seuls quatre homicides par armes à feu étaient à déplorer.

Mais cette tranquillité était sans doute trop belle pour durer et depuis plusieurs mois, fusillades et exécutions en pleine rue défraient la chronique judiciaire.

Runólfur Thórhallsson, commissaire à l’unité d’élite de la police islandaise, nous apprend que les Islandais avaient « coutume de dire qu’il faut cinq à dix ans pour voir en Islande ce que l’on observe ailleurs en Europe », reconnaissant que « bien sûr, cela (nous) préoccupe. »

On le serait à moins, effectivement.

D’autant plus préoccupant pour les policiers islandais… ne sont pas armés ! Seules les voitures de service sont « équipées d’armes de poing dans des coffres-forts spéciaux » depuis 2015, suite aux attentats d’Oslo et d’Utøya et quelques policiers de l’unité d’élite Viking squad qui ont en permanence gilets pare-balles, armes semi-automatiques et boucliers balistiques.

On se doute que cela fait l’affaire des groupes criminels qui, selon la criminologue Margrét Valdimarsdóttir, « sont de plus en plus organisées (…) Ils ont plus de liens avec des groupes internationaux que ce que nous observions auparavant, ce qui peut être un défi pour nos forces de police. »

Une police désarmée et des criminels surarmés : soit une sorte de société idéale pour le français Philippe Poutou, candidat du NPA à l’élection présidentielle, qui entend justement désarmer nos policiers « au contact de la population » et ce, afin de lutter « contre les violences policières. »

On comprend qu’une telle proposition, entre bien d’autres du même tonneau, n’ait guère donné à beaucoup de nos compatriotes l’envie de lui confier les clés de l’Élysée.

Il peut toujours tenter sa chance en Islande… s’il n’a pas peur d’y finir couvert de plumes et de goudron !

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lundi, 04 avril 2022

Sondé, c’est emballé !

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La chronique de Philippe Randa

Vote utile et abstention seraient les deux mamelles de l’élection présidentielle… sans compter la dénonciation de ce qui serait « le moins utile du monde », soit, pour l’ex-président François Hollande, « la gauche de monsieur Mélenchon »… tandis qu’Anne Hildago, candidate des derniers mohicans socialistes, fustige le « soi-disant vote utile (qui émanerait) de ceux qui veulent que la gauche ne gouverne pas » (sans doute pense-t-elle à ceux qui la surnomment « #saccageparis »).

De son côté, Marine Le Pen dont les sondages affirment la qualification pour le second tour de l’élection présidentielle, craindrait pour sa part une désastreuse abstention des électeurs acquis à sa cause ; celle-ci lui aurait déjà fait perdre la conquête de 2 ou 3 régions françaises l’an dernier…

Enfin, Gérard Larcher, président du Sénat, évoque de son côté une « déligitimité » du candidat-président Emmanuel Macron « en cas de réélection sans campagne », les sondages quasi-tous unanimes sur sa victoire à venir, faisant l’affaire ! Sondé, c’est emballé, n’est-ce pas ?

Ce « vote utile » n’est pourtant que celui imposé au fil des mois par les multiples sondages et ceux qu’ils influencent n’en suivent-ils pas la logique jusqu’au bout : pourquoi qualifier un(e) candidat(e) pour le second tour, alors qu’il sera inévitablement battu(e) ; son score final de 33, 40, 45 ou 49,99 % ne changeant rien au final.

Et donc, n’est-ce pas les sondages, finalement, qui favorisent l’abstention en décourageant des mois durant et jusqu’à la semaine précédent le jour fatidique, les électeurs par un résultat joué d’avance et annoncé, martellé, rabaché 24 heures sur 24 dans tous les médias ?

Et puis, tiens ! Et si on effectuait un sondage pour savoir ce que les Français en pensent ?

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dimanche, 06 mars 2022

Exit le covid-19, place au Poutine-22

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La chronique de Philippe Randa

De l’issue de la guerre russo-ukrainienne et de ses conséquences, il est certes encore trop tôt pour avoir quelques certitudes que ce soit, mais tout au moins peut-on déjà constater certains bouleversements.

Notamment outre-Atlantique où l’ancien président Trump a fait un « tabac » à la grande convention annuelle des conservateurs américains en fustigeant son successeur Joe Biden qu’il rend responsable de la situation : « Le problème n’est pas que Poutine soit intelligent, parce que bien sûr il est intelligent (…) Le vrai problème est que nos dirigeants soient si bêtes »… surfant ainsi sur le sondage Harvard Center for American Political Studies (CAPS)-Harris Poll révélant que 62 % des électeurs américains estimeraient que « Poutine n’aurait pas envahi l’Ukraine si le président Trump était toujours en fonction… »

Plus proche de nous, soit outre-Rhin, le chancelier Olaf Scholz a annoncé une augmentation importante des dépenses militaires de son pays, tout en décidant de livrer des armes à l’Ukraine, ce que Radio France internationale considère à juste titre comme « un revirement politique de taille pour Berlin. La non livraison d’armes à des zones de conflits était officiellement une constante de la diplomatie allemande depuis la IIe Guerre mondiale. »

Et en France ? Le malheur des Ukrainiens aura au moins permis de nous débarrasser des « médecins de plateaux » chargés d’effrayer le populo depuis deux ans avec leurs prédications apocalyptiques ; exit le covid-19 à bout de souffle, le Poutine-22 nous menace désormais.

S’il y a bien un constat à faire avec l’actualité, c’est qu’elle se montre bien souvent, sinon toujours, impitoyable avec les prédictions sur la marche du Monde. L’attaque russe de l’Ukraine en cette fin février, en aura surpris plus d’un qui ne pensait pas la chose possible ; comme quoi, impossible n’est pas que français.

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dimanche, 27 février 2022

Aux Pays-Bas, balance tes liens avec Israël

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La chronique de Philippe Randa

En temps de guerre, la dénonciation est un sport qu’on dit national en France… En France et en temps de guerre seulement ? Évidemment non, telle que nous l’a prouvé ces dernières années à travers le monde entier, tous les mouvements de délation #balandetonporc ou autres #metoo… et aux pays-Bas, désormais, où « les liens avec Israël » devraient être officialisés pour les employés d’Universités : c’est, dans le cadre d’une loi sur la liberté de l’information, la surprenante demande de Gérard Jonkman, directeur du Forum, un groupe pro-palestinien (en photo ci-dessus).

Délire d’un groupuscule en quête de notoriété ? Pas vraiment, puisqu’une dizaine d’universités néerlandaises ont donné pour instruction à leurs personnels de donner suite à l’injonction et donc, de transmettre leurs interactions avec des organisations israéliennes et juives, puisque la demande en question a été certifiée en tant que requête WOB – une requête agréée par les procureurs du pays dans le cadre d’une loi sur la liberté de l’information,  adoptée en 2011 et dont le caractère est contraignant pour les organisations publiques ou financées par l’État.

Le site europe-israel.org précise à ce propos que « parmi les dizaines d’entités citées par Jonkman figurent Elbit, fabricant d’armes et de systèmes de défense israélien, le groupe Chrétiens pour Israël et une association de droite pro-israélienne juive néerlandaise.

Toutefois, la liste comprend aussi des organisations juives mainstream des Pays-Bas et au-delà qui ne se définissent pourtant pas comme israéliennes ou comme œuvrant exclusivement sur la question israélienne […] »

Binyomim Jacobs, grand rabbin des Pays-Bas, n’a pas manqué de fustiger une telle initiative en s’inquiétant du nombre d’université qui pourrait donner suite à une telle demande.

Que le grand rabbin des Pays-Bas s’en émeuve, on peut aisément le comprendre… Mais moins qu’aucune personnalité politique des Pays-Bas ne s’émeuve tout autant, et à juste titre, de voir le conflit israélo-palestinien s’exporter ainsi sur le continent européen, qui plus est au sein du monde universitaire…

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mercredi, 23 février 2022

À quand des vaccinoriums ?

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La chronique de Philippe Randa

On ne dit pas « enfermer », n’est-ce pas ? Le terme est bien trop violent pour notre société de bisounours… enfin, de bisounours parfois quelque peu agressifs, comme ces voix qui s’élèvent pour réclamer de confiner les non-vaccinés, à l’exemple de l’Autriche qui a montré le vilain exemple en novembre dernier : tous les non-vaccinés étaient assignés à résidence… et, aux États-Unis d’Amérique, patrie auto-proclamée de la Liberté avec un grand « L », près de 40 % des démocrates seraient d’accord de « foutre tout ce misérable monde » en quarantaine, tandis qu’ils ne seraient que 30 % à nourrir de telles charitables intentions en Grande-Bretagne.

Et en France ? Valérie Pécresse et Xavier Bertrand, à l’époque tous deux candidats à l’investiture LR, l’envisageaient « au cas où », tandis que Christophe Castaner, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, n’en rejetait pas l’hypothèse.

D’autres suggèrent désormais la fin des soins gratuits pour les non-vaccinés… sans évidemment qu’il soit question de leur rembourser les cotisations obligatoires qu’ils ont payés des années durant ; c’est la proposition de Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP : « Les non-vaccinés doivent-ils bénéficier des soins gratuits ? » Brave gars, va !

Tout ce tohu-bohu m’en rappelle un autre, vieux d’une quarantaine d’années : dans les années 80, le Sida, maladie effrayante, faisait alors la Une des médias. Jean-Marie Le Pen préconisa la création de sidatoriums – comme il existe des sanatoriums pour les tuberculeux pulmonaires – afin d’isoler les porteurs du VIH et protéger ainsi le reste de la population.

Bonne ou mauvaise solution, chacun est libre d’en penser ce qu’il veut, mais au moins le leader du Front national ne refusait (évidemment !) pas qu’on soigne les malades, ni qu’on leur refuse une gratuité de soins à laquelle tout Français cotisant a droit…

Et pourtant ! Que ne l’a-t-on traîné dans la boue : les médias déchaînés comparèrent les sidatoriums – mais étrangement pas les sanatoriums – à des camps de concentrations et une telle stigmatisation des malades à une odieuse discrimination nous rappelant, bien sûr, les heures les plus sombres de…, etc., etc.

Comme quoi un « bien-pensant » d’aujourd’hui peut préconiser de faire bien pire que ce qu’un « mal-pensant » d’hier proposait sans déclencher les mêmes réactions d’hystéries.

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dimanche, 06 février 2022

Surpeuplement des prisons : la solution Daech !

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La chronique de Philippe Randa

Le 20 janvier dernier, une sanglante mutinerie s’est déroulée à la prison de Ghwayran, à Hassaké, dans le nord-est de la Syrie. Deux kamikazes ont ouvert une brèche dans l’enceinte de ce lieu de détention surpeuplé par 5 000 Fous d’Allah, permettant ainsi à 200 djihadistes de pénétrer dans les lieux, tandis que des mutins s’emparaient de l’armurerie et que des centaines de détenus prenaient la clé des champs… résolvant pour partie, à l’évidence, le surpeuplement du lieu.

«  Le bilan des affrontements au 29 janvier est, selon l’Office syrien des droits de l’homme, d’au moins 260 morts (180 jihadistes, 73 combattants kurdes et 7 civils) et risque fort de s’alourdir », rapporte Jean-Pierre Filieu dans Le Monde qui rappelle la mise en garde prophérée en juin 2019 par Florence Parly, ministre des Armées : « La prochaine générations de tueurs (de l’État islamique)… même si elle croupit dans les prisons kurdes, ce n’est pas une armée qui se rend, c’est une armée qui attend son heure. »

On apprend ainsi que la défaite territoriale à 100 % du Califat islamique en mars 2019, après la chute de Baghouz, est loin d’avoir signée la fin de Daech : celui-ci serait aujourd’hui « dix fois plus nombreux, avec une dizaine de milliers de combattants entre la Syrie et l’Irak, et au moins autant de sympathisants prêts à prendre les armes à leurs côtés », toujours selon Jean-Pierre Filieu.

On avait bien rit de Sandrine Rousseau, candidate malheureuse à la primaire écologiste d’EELV, quand elle avait suggéré que la France aurait tout bénéfice à avoir les « potentiels terroristes » sur son sol – pour pouvoir ainsi mieux les surveiller – plutôt que de les savoir hors de notre pays, libres de concocter leur Djihad en toute tranquillité !

Propos surréalistes ? Provocation bobo-gaucho-écolo déconnectée de tout bon sens ? Assurément… à moins que la facétieuse écologiste n’envisage que les « potentiels terroristes » nous apporte (enfin !) la solution au surpeuplement de nos propres prisons… à la mode, à la mode de Ghwayran ?

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dimanche, 30 janvier 2022

Le certificat de rétablissement ou comment emmerder un emmerdeur !

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de Philippe Randa

L’essayiste Alain de Benoist, dans un entretien accordé au site de réinformation Breizh-info (www.breizh-info.com) en avril 2021 expliquait que la passivité des Français n’était qu’apparente, les citoyens sachant parfaitement « qu’on leur impose des règles dont beaucoup sont absurdes, voire grotesques. Ils savent très bien que les pouvoirs publics ont géré cette crise sanitaire d’une façon lamentable. Ils voient bien qu’après avoir cafouillé sur les masques et sur les médicaments, on cafouille sur les vaccins. »

Cette passivité ne serait alors qu’une forme « d’adaptation » pour pouvoir continuer à vivre sinon normalement, du moins le moins mal possible en attendant qu’on en termine enfin un jour avec cette dinguerie…

Et en attendant, le passe vaccinal remplaçant le passe sanitaire et Emmanuel Macron annonçant sans vergogne son intention d’emmerder des millions de ses concitoyens réfractaires, la 3e dose vaccinale est-elle réellement promise au succès ?

En tout cas, pas pour les personnes ayant contractés une contamination et pouvant donc présenter un test positif : eux ont la possibilité d’obtenir un certificat de rétablissement, qui « … délivré aux personnes qui ont été atteintes de la covid et ne sont pas encore éligibles à la vaccination – donnera accès au passe vaccinal, dans les mêmes conditions qu’il donnait accès au passe sanitaire » : dixit Olivier Véran lui-même qui l’a expliqué le 29 décembre 2021 lors de son audition à l’Assemblée nationale.

Voilà donc la solution – et la bonne ! – se réjouissent beaucoup qui, n’étant pas plus terrorisés que ça par un virus qui ne s’avère réellement dangereux que pour les populations âgées ou à grandes comorbidités et en tout cas moins que par un vaccin à la très douteuse efficacité et aux vilaines conséquences possibles, cherchent désormais à contracter au plus vite la covid-19…

Ce qui n’est pas si évident que cela, n’en déplaisent au gouvernement et aux « médecins de plateaux » qui continuent d’affoler autant qu’ils peuvent les populations : dans nombre de couple ou même de famille, il est courant qu’un seul membre contracte la maladie sans infecter qui que ce soit autour de lui, malgré forces accolades, embrassades, voire plus si affinités…

Emmerder Macron, Véran, Castex, Salomon et consorts n’est donc pas si simple… Quoiqu’avec un peu de persévérance, n’est-ce pas ?

Chronique publiée dans Présent cliquez ici

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vendredi, 07 janvier 2022

Et si le « pass vaccinal » devenait l’enjeu de l’élection présidentielle ?

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de Philippe Randa

Deux ans que dure la grande dinguerie organisée autour de la pandémie covidienne et tout de même un constat à faire en France : la quasi-totalité des leaders des « grands » partis a étrangement adopté sur la question une position attentive. À part quelques réserves, quelques nuances sur telles ou telles mesures gouvernementales de-ci, de-là, aucun n’a osé remettre en question sa gestion par le président Macron.

Et pourtant… N’y a-t-il pas lieu de s’inquiéter du monstrueux endettement de la France (« La dette de la France grimpe à 118,2 % du PIB à l’issue du premier trimestre 2021 », francetvinfo.fr, juin 2021) ? De l’état des services hospitaliers qui ne cesse de se détériorer depuis le début de la crise (« Une étude du ministère de la Santé montre que 5 700 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2020. Cette tendance, installée depuis des années, s’est maintenue malgré la crise sanitaire » (Ouest-France, septembre 2021) ? De la désertion du personnel hospitalier (« Entre 2018 et 2021, un peu plus d’un millier d’étudiants infirmiers en formation ont “démissionné avant la fin de leurs études” » (Europe 1, octobre 2021)… et aussi, et surtout, n’y a-t-il pas lieu de s’émouvoir des restrictions continues des libertés individuelles : après les confinements (« du 17 mars au 10 mai 2020 (non inclus, soit 1 mois et 25 jours) ; du 30 octobre au 15 décembre 2020 (non inclus, soit 1 mois et 14 jours) ; du 3 avril au 3 mai 2021 (non inclus, soit 28 jours) », le port du masque à l’utilité plus que contestée sinon contestable… et, bien évidemment, le pass sanitaire en passe de muter, désormais, en pass vaccinal…

Toutes ces mesures ont visiblement, à défaut d’avoir arrêter la pandémie, tétanisée les leaders des « grands » partis politiques. Mais qu’en est-il des électeurs ? Réponse en avril prochain, bien sûr… mais une pétition (www.leslignesbougent) contre le Pass vaccinal qualifiée d’« atteinte majeure à l’État de droit » a déjà réuni plus de 1 250 000 signatures en quelques semaines… Un signe ?

Et si le « pass vaccinal » devenait le véritable enjeu de l’élection présidentielle ?

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mercredi, 29 décembre 2021

Des centaines d’opérations reportées : le véritable scandale de la corona-mania !

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés cliquez ici.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Que vous inspirent les dernières mesures (en date) préconisées par le 1er Ministre Jean Castex : jauges pour les grands événements, télétravail obligatoire, mais pas de couvre-feu le 31 décembre ni de report de la rentrée des classes...

Cela ressemble à un nouvel échauffement, non ? Réveillonnez dans le stress, braves gens, et préparez-vous à ce qui va vous dégringoler sur le museau ensuite… Ça fait tout de même deux ans maintenant qu’Emmanuel Macron et ses ministres entonnent régulièrement le même refrain tous azimuts de menaces mâtinées de promesses (ou le contraire)… C’est la même politique du « doigt mouillé » annonçant coups de bâton ou morceaux de carotte, toujours dans l’incohérence, l’inutilité et l’échec ; jusqu’à présent, cela leur a plutôt bien réussi : aucun leader d’un parti politique d’importance à ce jour n’a encore osé dire « Ça suffit ! Arrêtez de vous moquer du monde », de peur sans doute de perdre des électeurs. Tant que ça fonctionne, pourquoi se gêneraient-il ?

On sait maintenant que les hôpitaux français n’ont absolument pas été débordés ni en 2020, ni en 2021, sauf exceptionnellement et pour très peu de temps… 

Deux éléments sont à prendre en compte de façon parallèle : en effet, les hospitalisations en 2020 pour le covid n’ont été que de 2 % (et 5 % dans les services de réanimation) ; la psychologue Marie-Estelle Dupont l’a d’ailleurs expliqué sur Cnews en citant le rapport d’analyse de l’activité hospitalière 2020 (chargé de récolter et de compiler toutes les données sur l’hospitalisation), ajoutant que la peur a donc été disproportionnée, poussant des gens, des jeunes notamment, au suicide…

On pourrait ajouter que, parallèlement, des milliers d'hospitalisations ont été « refoulées » et des centaines d'opérations reportées : le véritable scandale de la corona-mania est là ! J’ai accompagné le 28 décembre dernier un proche pour une opération programmée dans une clinique privée ; étonné qu’il y ait si peu de monde dans le hall d’entrée, j’en ai fait la remarque à la personne de l’accueil en train d’enregistrer l’entrée de ce proche. Elle m’a expliqué que c’était normal avec toutes les annulations d’opérations prévues pour cause de « test positif » ou de « cas contact »… J’ai posé la question à un médecin, ancien chef de services hospitaliers : être « positif » ou « cas contact » pose-t-il un problème pour une opération ? Sa réponse a été lapidaire : « Bien sûr que non ! Les chirurgiens et les assistantes ont des masques et des gants pour se protéger, ça ne pose aucun problème… » et il a ajouté qu’il serait intéressant de connaître un jour le nombre de morts dues à toutes les interventions annulées pour motif de « trouille du Covid »… Il estime pour sa part qu’elles pourraient être supérieures aux morts « réelles » du covid (soit mort seulement du covid et non attribué à celui-ci parce que le malade était « aussi » positif). Ce qui donne alors une dimension non pas irresponsable, mais pour le moins criminelle à la gestion de la pandémie par le gouvernement français ces deux dernières années…

Aujourd’hui, ce sont les « administratifs » des hôpitaux qui détiennent le véritable pouvoir de décider ce qu’un médecin doit faire ou ne pas faire…

Oui, c’est une des raisons des dysfonctionnements et du délabrement des services hospitaliers, mais ajoutons que les médecins ne sont pas non plus exempts de toutes remarques désobligeantes sur leur comportement… Toujours dans cette clinique où j’accompagnais ce proche le 28 décembre, la personne de l’accueil a ajouté que les couloirs étaient également vides parce que la plupart des médecins avaient pris leur semaine de vacances entre Noël et le nouvel An ! Alors même que le gouvernement annonçait pic de contamination, engorgement des services et autre menace apocalyptique pour cause de variant Omicron. De deux choses l’une, ou les médecins de terrain ont parfaitement connaissance de l’imposture du discours alarmiste, mais ne le dénoncent pas et ce sont de parfaits tartuffes… ou ce sont des salauds qui préfèrent réveillonner qu’être fidèles au serment qu’ils ont prêté de sauver des vies humaines quand elles sont en périls.

Vous avez cité la psychologue Marie-Estelle Dupont, mais le docteur Martin Blachier, lui aussi, estime que le variant Omicron n’est guère dangereux, même s’il est très contaminant…

En effet, leurs discours actuels, comme ceux passés des docteurs Peronne et Raoult avant qu’ils ne soient décrétés persona non grata dans les médias, tranchent sur celui de la plupart des « Médecins de plateaux » qui se complaisent à terroriser les populations depuis le début de la crise… Mais reconnaissons que la majorité des « Médecins de plateaux », alarmistes, ont obtenu à cette occasion quelque chose qui leur manquaient cruellement…

C’est-à-dire ?

Tout simplement ce qu’Andy Warhol appelait le « quart d’heure de célébrité » auquel tout à chacun aurait droit… Imaginez-vous ce qu’étaient ces « gens-là » : diplomés, fortunés pour beaucoup, absolument convaincus de leur évidente intelligence, ils étaient néanmoins – un scandale ! – totalement inconnus du grand public, contrairement au premier « footeux » ou chanteur venus : personne ne les reconnaissait dans la rue, personne ne savait qui ils étaient à part leurs proches ou leurs patients… Depuis qu’ils ont envahi les plateaux de télés, annonçant que la vie et la mort du monde entier dépend de leurs seuls oracles, imaginez ce qu’ils ressentent… c’est humain. Cela aurait duré ce que durent les roses, passons… Humain, trop humain, disait Nietzsche ! Mais bingo ! le gouvernement français a été trop heureux de leur complicité inespérée pour son plus grand bénéfice ! Que dure alors le plaisir de leur notoriété frelatée ! C’est l’alliance non pas des « copains et des coquins », mais des « pourris et des salauds »…  Autant en emporte la raison !

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dimanche, 19 décembre 2021

Chasse ouverte aux anti-communistes !

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La chronique de Philippe Randa

Si la musique adoucit (parfois !) les mœurs, la littérature exacerbe (souvent !) les humeurs, surtout lorsque celles-ci sont politiques. Ainsi l’élection en novembre dernier de Mario Vargas Llosa à l’Académie française, au fauteuil de Michel Serres,  qui « indigne » des « chercheurs français », soit un collectif de professeurs et de chercheurs universitaires « stupéfaits » de l’indifférence que cette élection suscite !

Est-ce parce qu’il serait le premier écrivain à devenir membre de cette illustre institution sans jamais avoir écrit un ouvrage dans la langue de Molière ? Nullement…

Aurait-on découvert qu’il serait un harceleur de dames (ou de monsieur) ? Un escroc international ? Un tortionnaire ? Nullement…

Serait-ce la valeur d’une œuvre littéraire, soit une cinquantaine d’ouvrages publiés en France chez Gallimard et récompensée en 2010 par le prix Nobel de littérature  « pour sa cartographie des structures du pouvoir et ses images aiguisées de la résistance de l’individu, de sa révolte et de son échec » qui serait mise en question ? Nullement…

Alors, de quelle infamie cet octogénaire (il est né en 1936) péruvien, marquis depuis 2011 et qui fut président du Pen Club (1977-1979) s’est-il rendue coupable pour susciter ainsi l’ire des signataires d’une tribune publiée dans le quotidien Libération « parmi lesquels se trouvent le linguiste César Itier, la géographe Evelyne Mesclier, les anthropologues Valérie Robin Azevedo et Pablo del Valle, ainsi que l’historienne Sylvie Taussig », rapporte Le Figaro ?

C’est qu’il poserait de « graves problèmes éthiques »… En effet, figurez-vous que cet infâme désormais en habit vert, révulse ces apprentis-inquisiteurs par son « anticommunisme fervent » et son « ultralibéralisme économique » et par le soutien qu’il a apporté notamment au président colombien Iván Duque ou encore à la candidate à l’élection présidentielle péruvienne Keiko Fujimori n’ayant recueilli « que » 49,9 % des suffrages aux élections générales de 2021 !, soit des « figures de la droite radicale, voire extrême, en Amérique latine. »

Le révolutionnaire Louis-Antoine de Saint-Just qui refusait toute liberté aux « ennemis de la liberté », tout comme le « tsar rouge » Joseph Staline peuvent être fiers de leur descendance… Ah ! les braves petits !…

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dimanche, 12 décembre 2021

Donald Trump contre les « talibans d’internet »

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de Philippe Randa

Décidément, les États-Unis en général et les réseaux sociaux en particulier n’en ont pas fini avec Donald Trump !

Selon le site RT France, un groupe d’investisseurs institutionnels s’est engagé à lui apporter 1 milliard qui s’ajouterait « aux 293 millions de dollars déjà récupérés par  la “spac” Digital World Acquisition Corp lors de son arrivée à Wall Street en septembre ( …) En retirant les frais de transaction, Trump Media & Technology Group devrait ainsi récupérer 1,25 milliard de dollars pour financer le lancement du réseau social de l’ancien locataire de la Maison Blanche. »

De quoi assurer une naissance en fanfare !

« Truth Social » devrait être hébergé par RightForge, une société d’infrastructure internet qui souhaite « que le marché des idées reste ouvert ». Dixit sont directeur : « Si vous croyez que le Président devrait être interdit de plateforme, nous pensons que vous n’avez pas réellement envie de vivre dans un pays libre » ; aussi RightForge permettra-t-il que « l’Amérique reste fidèle à ses idées fondamentales. »

En octobre dernier, Donald Trump n’avait pas mâché ses mots : « Nous vivons dans un monde où les talibans ont une énorme présence sur Twitter alors que votre président américain préféré a été réduit au silence. C’est inacceptable. »

Éjecté l’année dernière comme le premier malpropre venu de Facebook, YouTube, Intagram ou encore de Twitter, alors qu’il dirigeait toujours la plus grande puissance mondiale et comptait quelques 35 millions d’abonnées sur Facebook et 24 millions sur Instagram, ces derniers vont-ils connaître le sort de « l’arroseur arrosé » avec le projet de future plateforme « Truth social » ?

L’avenir le dira, certes… Mais l’histoire regorge de précédents où des géants se croyant invincibles finissaient par mordre la poussière, selon l’adage que Jupiter rend fou ceux qu’ils veut perdre…

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mardi, 30 novembre 2021

De la transphobie à la transdinguerie !

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La chronique de Philippe Randa

Certes, il y a ceux que les « différences sexuelles » offusquent pour des raisons morales, vouant aux gémonies les homosexuels, qu’ils soient hommes ou femmes et plus encore les « transgenres » qui ne sont ni l’un, ni l’autre ou les deux à la fois ou alors encore même plus si affinités… et ceux qui ne s’y retrouvent plus guère dans toutes les différences revendiquées, depuis que l’on est passé du vocable LGBT à LGBTQIA+ et désormais MOGAI et QUILTBAG, vaste fourre-tout de toutes les espèces humaines connues, reconnues ou en voie de reconnaissance, sinon d’existence : lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes et asexuelles, bispiritualités, cisgenres, dyadiques, altersexuels, etc., etc., etc.

Jusqu’à présent, pour le monde de la bien-pensance, les choses étaient simples : d’un côté, les monstrueux, forcément monstrueux, homophobes ; de l’autre, leurs victimes, forcément victimes, tous unis dans la commune reconnaissance de leur sexualité différente. Oui, mais, trop simple, peut-être ! Alors, la nature humaine étant ce qu’elle est, voilà que les lesbiennes se retrouvent désormais dans le collimateur des transgenres qui les accusent de les snober !

Entendez par là que ces dames qui n’aiment que les dames n’auraient que peu, sinon pas du tout, d’attirance pour les hommes se prenant pour des dames… et qu’elles se montreraient quelque peu récalcitrantes à succomber à leurs charmes : « Ce que je vois dans les clubs, c’est que les jeunes lesbiennes un peu naïves sont essentiellement obligées d’avoir des relations sexuelles avec des personnes qui se décrivent comme des femmes, mais évidemment elles ne le sont pas », a expliqué l’avocate Lucy Masoud (anciennement pompier de son état) au média en ligne Femail… et de poursuivre : « La difficulté, cependant, survient lorsque ces personnes exigent ensuite que les lesbiennes les acceptent comme transsexuel et sortent avec elles. »

Accusées de transphobie, les demoiselles effarouchées se voient alors exclues pour ce prétexte des sites de rencontres et pour certaines « traitée de transphobe, fétichiste des organes génitaux, perverse et “terf” (excluant la féministe radicale) », nous rapporte de son côté le site LesObservateurs.ch.

Ah ! que le monde d’antan était donc simple quand les filles naissaient dans les roses et les garçons dans les choux…

(Ilustration : dessin d’Ignace).

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mercredi, 24 novembre 2021

#balancetonprésident

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La chronique de Philippe Randa

En Belgique, les bars et discothèques sont dans le viseur d’un collectif (un de plus !) nommé #balancetonbar dont les animateurs et/ou trices appellent à leur boycott, se justifiant de les « attaquer à (leurs) portefeuilles pour (se) faire entendre ? »

Entendre de quoi ? Des plaintes de victimes qui « soupçonnent leur agresseur présumé, barman ou membre du personnel, de les avoir droguées à leur insu avant de passer à l’acte. »

Autre temps, autres mœurs… Il fut un temps que les moins de… moins de… on ne sait plus trop bien ! ne semblent pas avoir connu où une victime allait porter plainte directement au poste de police… et plusieurs plaintes consécutives ne passaient pas inaperçues, même si prétendre le contraire semble désormais à la mode !

Aujourd’hui, les victimes préfèrent répandrent leurs malheurs dans les réseaux, tel Instagram, cité par l’une des organisatrices qui – c’est à la mode, ça aussi ! – s’est réjoui de cette « libération de la parole ». Avant, c’est vrai, les filles (et pas que !) était muette, n’est-ce pas ? Ah bon !

« “Nous sommes fortes, nous sommes fières, et féministes, et radicales, et en colère”, chantait aussi la foule entre deux interventions publiques », rapporte Le Monde.

Comme quoi, il y a les « extrémistes », les « radicaux », voués aux gémonies par certains médias… et il y a les « extrémistes », les « radicaux » qui, tout au contraire, sont montrés en exemple par les mêmes.

Certes bars et discothèques se prêtent plus que d’autres lieux aux agressions sexuelles. Quoique… Qui aurait crû qu’en France, on le sait depuis quelques jours, l’Élysée en serait un : une militaire y aurait été violée lors d’un pot de départ organisé pour trois personnes, dont un général en juillet dernier. Une première en un tel lieu prestigieux. Ou tout au moins, une première à faire les gros titre…

Alors, bientôt, le collectif #balancetonprésident ? Chiche !

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jeudi, 11 novembre 2021

Sanglots post-apartheid en Afrique du Sud

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La chronique de Philippe Randa

L’apartheid a été officiellement aboli en Afrique du sud en février 1991 par le président (blanc) Frederik De Klerk. Nelson Mandela prenait alors les rênes du pays à la tête de son parti l’ANC (Congrès national africain)… et on allait voir ce qu’on allait voir, n’est-ce pas !

Après la disparition de son leader historique, l’ANC a toujours conservé le pouvoir, mais peut-être plus pour très longtemps. Il pourrait devenir minoritaire lors des élections municipales de ce début de mois.

Usure du pouvoir ? Pas seulement… Miné par la corruption, son bilan est explicite : selon Le Monde, « le chômage atteint des records à plus de 30 %, dans une économie déjà en récession avant la crise du Covid-19 (…) En juillet, le pays a connu une vague d’émeutes et de pillages qui ont fait plus de 350 morts (…) Des années de mauvaise gestion et de corruption généralisée ont laissé à l’abandon de nombreux services publics en Afrique du Sud, où se multiplient les délestages de courant ou de fourniture d’eau, au point d’en affecter même la campagne électorale. »

Situation que l’encyclopédie Wikipedia résume assez brutalement : « En 2019, l’économie sud africaine est à bout de souffle. Les indicateurs économiques sont dans le rouge. Les raisons sont une croissance économique nulle et des passifs considérables. Le chômage est au plus haut à 27,7 %. La monnaie est dévaluée et l’endettement croissant (à plus de 60 % du PIB). »

On se doute que si la situation devait continuer de se dégrader – et rien ne laisse supposer le contraire –, certains n’hésiteront sans doute pas à en rejeter la responsabilité sur les Blancs.

Et il sera sans doute vain de faire remarquer qu’ils ne dirigent plus le pays depuis trois décennies et que 800 000 d’entre eux l’ont quitté entre 1995 à 2005 (« Ces chiffres sont encore plus impressionnants si on les rapporte à la population sud-africaine : seulement 10 % des 49 millions de Sud-africains sont blancs », rapporte le site slate.fr).

Ils ne sont certes plus que 8,4 % de la population, mais ce sera sans doute amplement suffisant pour porter le chapeau… Comment pourrait-il en être autrement en ce XXIe siècle où l’homme blanc est coupable, forcément coupable, de tous les maux…

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dimanche, 24 octobre 2021

Les nouvelles armes de terreur des racailles

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La chronique de Philippe Randa

La « mode » n’est pas nouvelle, certes… Déjà, en 2017, France Soir nous apprenait qu’un homme gardait un lionceau dans un appartement. Cet original n’en était d’ailleurs pas à sa première fantaisie, s’étant « déjà fait remarquer pour avoir circulé dans les rues de Montreuil (Seine-Saint-Denis) à dos de cheval… »

Il ne s’agit pas là d’un simple faitdivers, « le trafic d’animaux sauvages représenterait pas moins de 16 milliards d’euros par an dans le monde », indiquait alors le Fonds international pour la protection des animaux.

Cinq ans plus tard, c’est Le Figaro qui nous apprend que la mode s’est amplement répandue, cette fois dans la « jungle des cités » : « Mis en scène par des footballeurs, des chanteurs et des rappeurs, les félins de compagnie nourrissent les fantasmes, le marché noir et le crime organisé. Les gendarmes multiplient les saisies. »

À l’évidence, ce n’est pas simplement pour se distinguer, façon « bling-bling », que les propriétaires investissent si cher dans cette « passion » très éloignée des buts de la fondation 30 Millions d’Amis.

Dans les banlieues de non-droit où les gangs pullulent, la présence de tels animaux sauvages n’est évidemment pas fortuites : elle terrorise comme il se doit de potentiels rivaux… On connaissait les combats de chiens (parfois de rats), assistera-t-on bientôt à des combats de fauves ? Sans compter les risques de voir de tels gentilles bébêtes échapper à leurs propriétaires et vaquer dans les rues, tout comme leurs congénères dans les savanes africaines.

Nos chères banlieues n’auront alors jamais aussi bien portées qu’à ce moment-là leurs surnoms de jungles urbaines… et certains de leurs habitants celui de sauvageons, tels que qualifiés, à la fin du siècle dernier, par Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l’Intérieur. Il parlait alors de mineurs multirécidivistes qui pourrissaient la vie dans les cités de banlieues, les rendant déjà invivables pour tous les honnêtes gens.

Mineurs, ils ne le sont plus, mais leur violence a grandit en même temps qu’eux. Ainsi que leur imagination dans l’utilisation de nouvelles armes de terreur, hélas !

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mardi, 12 octobre 2021

La Cancel culture, un des pires crimes de l’histoire contre l’intelligence

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La chronique de Philippe Randa

Dernière (en date, hélas !) dinguerie : le déboulonnage de la statue de Napoléon à Rouen dont le maire voudrait bien qu’elle soit remplacée par une autre de la défunte Gisèle Halimi, icône de la gauche, militante féministe franco-tunisienne et avocate (tout un programme !).

Exit l’empereur français, donc ! après que le même sort ait été réservé à Winston Churchill, Christophe Colomb ou le général Lee : « Plus une semaine ne passe sans qu’une statue historique occidentale ne soit déboulonnée dans le monde », écrit Geoffroy Antoine sur Boulevard Voltaire.

Mais certains n’acceptent pas ce tsunami d’imbécilités sans réagir : The College Fix, site Web d’information conservateur américain axé sur l’enseignement supérieur, offre désormais une base de données pour sauvegarder les œuvres annulées par la Cancel culture, considérée « comme une attaque illibérale contre la liberté d’expression et d’association ainsi que contre la religion, le discours académique, l’enquête ouverte, les arts, les idées impopulaires ou controversées, et bien plus encore », nous apprend le site helvétique lesobservateurs.ch.

Il fut un temps où l’on fustigeait comme il se doit les destructions publiques de livres ! Que n’a-t-on hurlé lorsque certains membres de la SA, les militants du parti nazi, brûlaient en public des bibliothèques entières de livres écrits par des juifs ou ceux d’auteurs considérés comme « dégénérés » ou simplement « mal pensants » : il n’y avait pas alors de mots assez durs pour condamner de tels outrages à la culture et à l’intelligence.

De même, lorsque les tout aussi honnis talibans faisaient exploser le 11 mars 2001 deux gigantesques statues qui pendant des siècles ont veillé sur la vallée de Bamiyan : une destruction « considérée aujourd’hui comme l’un des pires crimes archéologiques de l’histoire », rapportait alors France.24.

Un jour, forcément, la Cancel culture sera considérée comme un des « pires crimes de l’histoire contre l’intelligence »… et il suffira alors de consulter les archives de The College Fix pour en mesurer, hélas ! tous les dégâts.

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vendredi, 01 octobre 2021

Cabourg et son « Salon de la censure »

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La chronique de Philippe Randa

Éric Zemmour n’ira pas signer son nouveau livre La France n’a pas dit son dernier mot au « Salon de la littérature » de Cabourg, malgré l’invitation reçue il y a plusieurs mois. Officiellement, le maire Tristan Duval explique sa décision parce que « ce n’est pas l’auteur qui viendrait, mais le candidat à la présidentielle (…) Ce n’est donc plus possible à l’heure actuelle, sa présence aurait déséquilibrée l’événement, on a préféré ne pas le recevoir. »

« Déséquilibré l’événement » ? On se demande bien de quelle manière, si ce n’est peut-être par un succès de vente à faire pâlir d’envie les autres auteurs. D’ailleurs, certains « invités » auraient effectivement fait pression pour qu’il ne vienne pas, en tête desquels, dit-on, Mazarine Pingeot.

Il faut dire que Mazarine et Éric ne s’apprécient pas. Mais alors pas du tout. Politiquement on s’en doute, mais aussi (surtout ?) littérairement. En 2014, sur France 5, après que la fille de l’ancien président François Mitterrand, alors co-présentatrice de l’émission « Grandes questions », lui ait décoché : « Je me suis tapé vos 400 pages avec la nausée au ventre », l’auteur du Suicide français répliquait : « Vous avez raison, il vaut mieux écrire vos petits romans ridicules et illisibles ». Ambiance !

Pour calmer le jeu, le premier édile de Cabourg a affirmé qu’il n’avait « reçu aucun appel à ce sujet et l’organisatrice du salon non plus. Nous souhaitons simplement que cette première édition du festival littéraire de Cabourg reste un événement littéraire. »

Donc pas davantage d’appel d’auteurs jaloux que… de l’Élysée ? Rappelons que Trystan Duval a été, en son temps – 2017 –  un soutien affiché d’Emmanuel Macron.

Depuis, monsieur le maire affirme que le probable candidat à l’élection présidentielle est tout de même libre de venir tenir meeting dans sa ville si cela lui chante.

Et si, justement, il lui prenait l’idée de le faire les 23 et 24 octobre prochain ? Aurait-il le droit ou pas de signer son livre, au risque de redonner des nausées à dame Pingeot… et peut-être aussi  de faire beaucoup d’ombre au « Salon de la censure» de monsieur le Maire ?

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lundi, 13 septembre 2021

Le Parti de la France signe désormais d’un Z comme Zemmour !

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La chronique de Philippe Randa

On sait depuis Uderzo et Goscinny et les aventures de leurs héros Astérix et Obélix qu’en Gaule, tout se termine par des banquets. Mais en politique, tout peut-il commencer par une fête… du cochon ?

Celle du Parti de la France Bretagne, en cette année 2021, n’est certes pas la première ; elle est même devenue le rendez-vous annuel et incontournable de nombre de patriotes de l’Ouest qui refusent, plus que jamais, de voir se terminer l’histoire de France dans le chaos mondialiste.

Mais cette année-ci, à quelques mois d’une élection présidentielle qu’on nous annonce jouée d’avance (et tout aussi perdue d’avance pour les patriotes, dixit de sérieux sondages connus pour ne jamais se tromper), il n’est pas question de baisser les bras, comme l’ont rappelé les trois invités d’honneur lors de leurs interventions ; de Thomas Joly, président du PdF à Pierre Cassen, président de Riposte laïque en passant par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, la cause est désormais entendue : « Il n’y a pas de fatalité du déclin, il n’y a que la volonté des Hommes », a martelé Roland Hélie sous les applaudissements.

(Pour regarder leurs interventions, cliquez ici).

Et dans une unanimité qui semblait (à peine) concertée, (à peine) inattendue et (pleinement) enthousiaste, les trois orateurs ont appelé à soutenir sans restriction un homme pas encore déclaré à faire don de sa personne à la France, mais déjà tellement omniprésent dans les craintes des uns ou les espoirs des autres.

Le choix des orateurs est donc fait, sans hésitation, pour ce chroniqueur surgit des médias, courant vers la candidature au galop, et signant d’un Z son nom à la pointe de ses chroniques !

L’avenir dira dans les mois qui viennent s’il sera vainqueur à cette occasion, comme le renard masqué qui enchanta notre enfance l’était, lui, à chaque fois…

Source Présent cliquez là et EuroLibertés cliquez ici

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lundi, 30 août 2021

Divine technologie ou l’enfer selon Apple

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La chronique de Philippe Randa

Le géant américain de la technologie Apple annonce avoir développé une nouvelle fonctionnalité grâce à laquelle il numérisera les photos des appareils iPhone et iPad afin de traquer « des images sexuellement explicites impliquant des enfants. »

Le sitLesObservateurs.ch nous rapporte qu« Apple affirme que la façon dont il détecte le (matériel pédopornographique) est “conçue en tenant compte de la confidentialité des utilisateurs” et qu’il n’accède pas directement aux photos des utilisateurs d’iCloud, mais utilise plutôt un système de recherche et de correspondance basé sur le hachage et sur l’appareil pour croiser les hachages de photos d’utilisateurs avec les hachages de (matériel pédopornographique) connus. »

Dès que des photos suspectes auront été repérées, leurs auteurs seront « signalés » au National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC), centre de signalement de matériel pédopornographique (CSAM) qui collabore avec plusieurs organismes d’application de la loi aux États-Unis.

Qui pourrait s’offusquer qu’on veuille lutter contre la pédo-criminalité ? À part les tarés concernés par cette déviance, personne ! Quoique…

« Peu importe à quel point les bonnes intentions sont bonnes,  @Apple  déploie une surveillance de masse dans le monde entier avec cela. Ne vous y trompez pas : s’ils peuvent rechercher de la pédopornographie aujourd’hui, ils pourront rechercher n’importe quoi demain », a immédiatement tweeté avec raison le lanceur d’alerte de la NSA, Edward Snowden.

Effectivement, après la pédo-criminalité, rien n’empêchera la société privé de se lancer dans la traque de supposés terroristes en recueillant, de la même manière, des informations sur les convictions religieuses ou politiques des uns et des autres et de les transmettre à qui bon lui semblera… ou au plus offrant ! Business is business

Et une telle application n’allant évidemment pas rester un monopole d’Apple, d’autres sociétés privés et toutes les agences de renseignements d’États ne se priveront pas d’un tel « outil » pour repérer tous ceux qui ne partageraient pas leurs « valeurs » religieuses, philosophiques… et bien évidemment politiques.

On savait que l’enfer était pavé de bonnes intentions, mais pour paraphraser Dante, en nos temps de « Divine technologie » : « Vous qui téléphonez, abandonnez toute espérance »

Source EuroLibertés cliquez ici

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dimanche, 15 août 2021

Les salauds finiront en enfer…

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La chronique de Philippe Randa

En Autriche, quatre Afghans âgés de 16 à 23 ans ayant été identifiés et arrêtés en juin dernier pour avoir drogué, violé et tué une jeune fille de 13 ans, un journaliste interroge le ministre autrichien de l’Intérieur Karl Nehammer, présent lors de la conférence de presse : « Monsieur le ministre de l’Intérieur, la présomption d’innocence s’applique. Il s’agit de demandeurs d’asile qui n’ont connu que la guerre dans leur pays d’origine. Indépendamment de ce qu’ils ont fait, l’Autriche ne devrait-elle pas faire plus en matière de traumatisme ? La question se pose de savoir si vous vous souciez assez des jeunes Afghans ? »

Un gag de mauvais goût ? Un fou ? Au choix…

Et comment ont réagis les si sourcilleuses et féroces chiennes de garde du féminisme ? Mais comme il se devait, bien sûr… L’Observatoire du journalisme (www.ojim.fr) nous rapporte qu’une « vingtaine de militants du groupuscule féministe “Alerta Feminista” s’est introduite dans les locaux du média autrichien Oe24. L’action visait à dénoncer la couverture soi-disant “sexiste et raciste” des faits (traduire par « ayant donné les noms et les origines des meurtriers ») par le média, alors qu’il ne s’agirait que d’un “féminicide”, conséquence “de la violence patriarcale”. »

Rappelons-nous alors, en France, de ce procès d’Assises où l’avocate d’un sordide tueur en série ulcéra plus d’un citoyen en se tournant lors de sa plaidoirie vers son client pour lui demander « pardon » au nom de la société, celle-ci n’étant rien moins que responsable de ce qu’il était devenu et donc de ce qu’il avait commis : à ses yeux, il était davantage victime que bourreau de la demi-douzaine de femmes qu’il avait trucidée après en avoir abusée…

Malgré le scandale que cette avocate provoqua, on avait alors considéré cela au mieux comme un « effet de manche », certes aussi douteux que désespéré pour apitoyer les jurés, au pire pour un « coup », sensé propulser son auteur parmi les ténors du barreau…

C’était au siècle dernier… Ni le nom de la crapule qui a finit ses jours derrière les barreaux, ni celui de son indigne défenseur en robe – au propre comme au figuré – ne méritent d’être rappelés. Laissons aux « honorables » féministes le dégoût d’honorer de tels personnages…

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dimanche, 08 août 2021

Décidément, on ne change pas une politique qui perd !

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La chronique de Philippe Randa

Les cycles Mercier qui avait délocalisé en Asie comptaient revenir en France, à Revin dans les Ardennes, porté par l’engouement de nos compatriotes pour la bicyclette. Patatras ! Malgré les belles promesses de Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des territoires qui s’était rendue sur place en mars dernier pour confirmer le soutien financier de l’État,  la Banque publique d’investissement a brusquement fait machine arrière. Ce projet cochait pourtant « toutes les cases sur la réindustrialisation ou l’écologie », martèle Jean-Marc Seghezzi, PDG de CEMF et des cycles Mercier.

« On aurait pu se prémunir de toute annonce publique à renfort de présence ministérielle, quand on voit le résultat aujourd’hui », indique pour sa part, dépité, Jean Rottner, président de la région Grand-Est.

On aurait pu espérer que la crise du Covid-19 ayant mis au grand jour les dégâts de la mondialisation avec, notamment, la funeste comédie des stocks de masques introuvables (d’abord inutiles, dixit le ministre de la Santé, puis obligatoires, dixit le même ministre) et que, de même, le confinement de nombre de pays dans le monde, en premier lieu la Chine, entraînant un risque de rupture de stocks à la chaîne de produits de première nécessité, notre pays, pour ne parler que de lui, allait favoriser la relocalisation de nos industries. T’a qu’à croire…

Croire qui ? Mais le président de la République lui-même qui, en août 2020, il y a tout juste un an donc ! tweetait : « Nous devons relocaliser et recréer des forces de production sur nos territoires. La souveraineté sanitaire et industrielle sera l’un des piliers du plan de relance. »

15 milliards d’euros du plan de relance de l’année dernière allait être consacrés « à l’innovation et la relocalisation (afin de) préparer la France »… « C’est investir dans l’avenir. Investir pour transformer et bâtir la France demain. »

Demain, serait-ce aujourd’hui ou plus tard, beaucoup plus tard… ou jamais ?

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mercredi, 21 juillet 2021

Après le virus qui rend fou, le vaccin qui rend zinzin !

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Le gouvernement impose à partir du 1er août le pass-sanitaire dans les manfestations publiques, les trains et les restaurants, ainsi que la vaccination obligatoire pour le personnel médical ; trouvez-vous ces mesures justes ?

Juste inacceptables autant que débiles, tout à fait, et on ne peut que saluer ceux qui manifestent contre ces mesures et/ou ceux qui engagent dès à présent des procédures judiciaires pour s’y opposer.

Une quatrième vague de contamination est tout de même en cours ; le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal parle d’un « tsunami viral » que seul la vaccination peut arrêter…

Si tsunami il y a, c’est bien le tsunami de la bêtise et celle-ci est d’ailleurs largement partagée, hélas ! chez les « pro » comme chez les « anti » vaccins… Pour les premiers, toute nuance, remarque, mise en garde et interrogations est juste… interdite ! Ils détiennent la vérité, seule et unique : hors du vaccin, point de salut ! Pour les seconds, les vaccins ne sont pas autre chose que du poison. Et on ne doit pas le discuter ! S’il y a bien une seule et unique vérité, c’est que ce virus, à défaut d’une hécatombe, rend fou. La preuve !

Il y a tout de même eu beaucoup de morts ?

C’est vrai, rappelons qu’il n’y a seulement QUE 98 % de cas-contaminés qui survivent, c’est effectivement effroyable ! Vous voulez les chiffres officiels, ceux du 20 juillet de Université Johns-Hopkins de Baltimore qui fait  référence en matière d'épidémiologie pour le Monde entier ? Allons-y…  Contaminations : 190, 9 millions (contre 178 au 20 juin) ; morts « estampillées » Covid-19 (avec toutes les réserves d'usage !) : 4,096 millions (au 20 juin : 3,865), soit ratio morts/contaminations 2,14 % (à la mi-juin, il était de 2,17 %) : on le voit, le ratio est parfaitement stable depuis la mi-mai 2021 !

Et en France ?

5,932 millions de cas personnes contaminées et…  111 680 morts, soit un ratio de 1,25 %, alors qu’il était de 1,81 % fin mai ! Et là, effectivement on peut légitimement s’interroger sur ces chiffres que la France a transmis au Johns-Hopkins car 33 % de baisse en un mois, c’est stupéfiant, comparé aux chiffres de la Suède, par exemple : un ratio (stable depuis mai) de 1,33 % (pas de confinement)… aux chiffres du Japon : 1,77 % de ratio (pas de confinement et ratio stable depuis mai)… aux chiffres de l’Allemagne (confinement draconien, ratio stable depuis mai) dont le ratio actuel est de  2,43 %… et aux chiffres de la Grande-Bretagne (confinement majeur) au ratio de 2,87 % (stable depuis mai) … Ces chiffres nous prouvent en passant que le confinement dont le gouvernement français brandit à nouveau la menace pour imposer la vaccination ne fait rien à l'affaire…

Avec une situation qui se serait notablement améliorée, pourquoi alors Emmanuel Macron panique-t-il alors de nouveau les Français ?

La France a précommandé 200 millions de doses de vaccins en décembre dernier, soit de quoi vacciner 100 millions de personnes avec deux doses ! Notre pays ne comptant que 67 millions d’habitants, faites le calcul… 134 millions de doses auraient seulement été administrées et encore, à condition que tout le monde y passe ! Mais tout le monde ne le souhaite pas (ou ne peut pas être supporter de vaccins, de ceux-là, on ne parle jamais)…  Le gouvernement français qui fait tout dans la précipitation allait donc courir le risque de voir des millions de doses de vaccins lui rester sur les bras. D’où scandale financier et preuve supplémentaire de son incompétence… Dans la précipitation, toujours et encore, il a donc décidé en plein été d’imposer le pass-sanitaire pour forcer la population récalcitrante à liquider ses stocks… Coûte que coûte et quoi qu’il en coûte comme dirait l’apprenti-sorcier de l’Élysée !

N’êtes-vous pas un peu complotiste pour dire cela ?

Être complotiste serait de croire qu’on a commandé des millions de doses de vaccin pour s’enrichir ou pour décimer la population ou pour je-ne-sais quelle stupidité encore… Je me contente que constater que chaque mesure prise l’est dans la précipitation et l’incohérence.

Un dernier mot sur la réalité du nombre de morts… Au Portugal, une décision de justice  a obligé le gouvernement à baisser les chiffres officiels de la mortalité due à la Covid 19 de 17 000… à 152 !

C’est le site Nice Province Info qui l’a révélé en premier, avant que cet article ne soit reprit sur Synthèse nationale et que je le publie à mon tour sur EuroLibertés : oui, suite à une pétition citoyenne, le nombre de décès vérifiés entre janvier 2020 et avril 2021 n’est en fait  que de… 152 ! Soit 0,9 % de la « réalité gouvernementale ». Et en France ? Et dans le reste du monde ? Plus qu’un « tsunami » de morts, cette pandémie du Covid aura surtout provoqué un tsunami de mensonges éhontés et de délires tous azimuts… !

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mardi, 20 juillet 2021

Une société de suspicion généralisée

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La chronique de Philippe Randa

Quel auteur de roman policier, à l’imagination particulièrement asséchée, aurait-il pu songer à une telle motivation de crime : un différent sur une facture de téléphone ! On imagine la tête de son éditeur, voire de ses éventuels lecteurs : au fou ! Et pourtant… Pourtant, c’est le aussi sanglant que minable fait-divers survenu au Centre commercial de Claye-Souilly (Seine-et-Marne) en cette mi-juillet. Un client mécontent de son échange avec deux jeunes employés quitte la boutique de téléphonie pour aller chez lui se munir d’un couteau et revenir « planter » ses deux interlocuteurs, tuant l’un des deux, tout juste bachelier, et envoyant aux urgences son collègue, plus « chanceux »…

Ni motif crapuleux, ni motif passionnel, ni motif terroriste… Pire : la terrible réalité d’une société qui, chaque jour, défraie la raison, le bon sens, l’imaginable…

Pourtant, dans notre vie quotidienne, les signes avant-coureurs de cette monstruosité et de bien d’autres devraient nous alerter.

Aurait-il été imaginable, voici encore dix ou quinze ans – encore moins au siècle dernier –, que les caissières des grandes surfaces exigent désormais de contrôler systématiquement les cabas de leurs clients pour vérifier s’ils n’y dissimulent pas quelques marchandises dérobées ? Suivant ainsi les consignes de leur direction, lassée de voir augmenter le chiffre des « démarques inconnues », cette pudique appellation du vol…

Et ces restaurants où le serveur, après avoir noté votre commande, vous demande d’aller à la caisse régler d’avance l’addition avant qu’il ne vous serve, s’excusant du procédé, certes, mais invoquant l’augmentation extravagante des clients qui se carapatent une fois la dernière bouchée avalée… Certes, la grivèlerie a de tout temps existé, mais restait exceptionnelle… et aucun restaurateur ou hôtelier n’aurait osé systématiser le paiement d’avance !

Autre temps, autre mœurs…

Dans un temps que les moins de vingt ans n’auront pas connu, qu’on ait été peu argentés ou très aisés, l’insulte n’aurait été ni acceptable… ni acceptée !

Source EuroLibertés cliquez ici

Passée dans le quotidien Présent.

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jeudi, 15 juillet 2021

L’État macronien ou la démonstration de l’incompétence !

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Entretien avec Philippe Randa,

directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres pour le site Synthèse nationale)

Après avoir juré qu’il ne rendrait pas la vaccination obligatoire, Emmanuel Macron a retourné sa veste… Vous vous y attendiez ?

Il a tout misé sur la vaccination, refusant d’envisager d’autres solutions et interdisant de fait – par des pressions et des intimidations – aux médecins de soigner leurs patients avec d’autres solutions… ne serait-ce qu’en attendant la mise au point confirmée des vaccins ! Et malgré le matraquage quotidien du gouvernement et des médias qu’ils contrôlent – à savoir qu’il n’y a qu’une seule et unique solution, parce que seule et unique vérité – les Français rechignent à se faire vacciner. Pire : une grande partie du corps médical, sensé être plus averti que les autres de la validité des vaccins, rechigne « à y passer », ce qui ne peut qu’inquiéter leurs compatriotes… Non seulement, le gouvernement français perd la face – il a l’habitude, certes – mais se retrouve dans une impasse : avec les nouveaux variants, on sait que l’épidémie va redémarrer dès l’automne… Le gouvernement pouvait changer radicalement de braquet en faisant retomber la pression sanitaire, en calmant le jeu, en rassurant la population et en prenant enfin les décisions nécessaires pour permettre à notre système hospitalier de faire face convenablement à la situation sanitaire… Il a préféré donner un grand coup d’accélérateur dans sa stratégie de délire sanitaire et d’entêtement vaccinal.

Comment l’expliquez-vous ?

Les explications les plus simples sont souvent celles qu’on rechigne à admettre ; le rasoir d'Ockham – principe de simplicité, soit admettre que les hypothèses les plus simples doivent être préférées – a pourtant fait ses preuves, mais on l’oublie trop souvent… Pourquoi le gouvernement agit-il ainsi ? Par incompétence, tout simplement… Nombreux sont les gens persuadés que les diplômés sont forcément des êtres supérieurs, plus intelligents parce que certifiés plus instruits… L’obtention d’un diplôme n’est qu’un moyen, souvent indispensable, certes, pour être performant dans une discipline, mais si on est un sot, un vaniteux, un incapable, on peut très bien obtenir un diplôme, même parmi les plus « prestigieux », par obstination, tricherie, coup de chance ou désormais effondrement du niveau requis, mais on restera néanmoins un incapable. Bourrin un jour, bourrin toujours… On ne sort pas des « grandes écoles » forcément plus instruit et plus intelligent, mais avec un carnet d’adresses qui, lui, est souvent la condition sine qua non à une carrière rémunératrice ou prestigieuse. Un exemple ? Sibeth Ndiaye, secrétaire d'État auprès du Premier ministreporte-parole du gouvernement de mars 2019 à juillet 2020, a consterné les uns ou fait éclater de rire les autres. Sa fiche Wikipedia nous apprend « qu’elle se présente par deux fois au concours de médecine avant de se tourner vers la biologie »… et a décroché finalement un « DESS d’économie publique, spécialité économie de la santé ». Fichtre, n’est-ce pas ! Et tout ça pour reconnaître, le 20 mars 2020 : « Vous savez quoi ? Je ne sais pas utiliser un masque. Je pourrais dire : “Je suis une ministre, je me mets un masque”, mais en fait, je ne sais pas l’utiliser (…) l’utilisation d’un masque, ce sont des gestes techniques précis, sinon on se gratte le nez sous le masque, on a du virus sur les mains… »… Et donc, bébête un jour, bébête toujours, mais croyez-vous que ses collègues du gouvernement, même si moins caricaturaux, sont beaucoup plus performants ? Et la grande majorité (tous ?) ont des diplômes en veux-tu, en voilà…

Toutefois, Emmanuel Macron reste populaire…

Sauf erreur, c’est le Journal du dimanche, journal de la Macronie chancelante (comme BFMTV en est sa chaîne officielle) qui l’affirme en tout cas… On pense ce qu’on veut des sondages, restent les faits : voilà près de deux mois que le gouvernement a supprimé l’obligation du masque en extérieur et pourtant, une personne sur deux continue de le porter dans la rue. Ce gouvernement a tellement terrorisé la population que celle-ci ne le croit même plus quand il relâche la pression. Ce gouvernement, plus personne ne l’écoute. Je regardais dernièrement une série policière sur Netflix se déroulant dans les derniers temps du régime communiste en Pologne : on nous montre des gens conscients des mensonges de la propagande d’État, subissant la pensée unique, les interminables files d’attente devant des magasins aux rayons aux ¾ vides, l’omniprésence de la milice… Ils vivaient résignés, mais étaient-ils convaincus des bienfaits du régime communiste pour autant ?

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dimanche, 04 juillet 2021

Violences conjugales Allah mode de chez eux !

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La chronique de Philippe Randa

L’affaire Valérie Bacot vient de défrayer la chronique judiciaire française : à peine condamnée et libérée à la barre pour avoir envoyé en un enfer mérité son tourmenteur violeur, proxénète et alcoolique, elle se retrouve néanmoins « vidée mentalement et physiquement » par des années de violences et d’humiliations. Au moins, est-elle en vie.

Outre-Rhin, autre exemple de violences conjugales, mais sur fond de religion, cette fois. Avec une victime envoyée ad patres.

Un Syrien de 32 ans a en effet définitivement réglé à coups de couteau les ardeurs extra-conjugales de celle qu’il avait épousé enfant, blessant au passage son amant.

Une fois la colère passée, regrette-t-il son acte comme c’est souvent le cas dans ce qui n’aurait pu être qu’un dramatique fait-divers comme tous ceux qui hélas ! jalonnent l’histoire de l’humanité ? Que non ! Au contraire, c’est avec fierté qu’il assume son geste, conscient avant même son passage à l’acte qu’il « irait en prison pour cela », comme il l’avait confié à son frère.

Un meurtrier, parfaitement conscient de son acte donc ! et « droit dans ses babouches » pour avoir puni son épouse. C’est qu’il en avait parfaitement le droit selon lui, et de revendiquer la charia, se référant au Coran (4 :34) : « Les hommes ont autorité sur les femmes parce qu’Allah a rendu les uns supérieurs aux autres, et parce qu’ils dépensent leurs biens pour les entretenir. Les femmes bonnes sont obéissantes. »

Le tribunal de Baden-Baden l’a, certes, condamné à la prison à vie, mais nous rapporte le site LesObservateurs.ch, sans « reconnaître la “gravité particulière” de la faute. Dans ce cas, une libération anticipée après 15 ans aurait été pratiquement impossible. »

Mesdames, vous êtes prévenues… tout comme les 72 vierges dont cet illuminé s’attend sans doute à bénéficier au paradis d’Allah !

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vendredi, 18 juin 2021

Fous d’Allah et fous du buzz (1)

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La chronique de Philippe Randa

Jean-Luc Mélenchon essuie une tempête après ses propos sur les attentats islamistes – selon lui quelque peu « providentiels » – survenant en France à chaque veille d’élection.

A-t-il vraiment voulu sous-entendre que de tels actes seraient téléguidés par des adversaires politiques, dirigeants de la France en tête ? Ses propos ne sont-ils que simple maladresse ? Leurs interprétations ne sont-elles au contraire que malhonnêtetés politiques comme il le clame ?

Mais qui aurait donc un intérêt, aussi macabre que machiavélique, de manipuler ou tout au moins de laisser perpétrer des attentats, sinon les Djihadistes ?

Quel esprit tordu imaginerait que Marine Le Pen, sa principale « rivale » populiste et la plus en pointe des candidats déclarés à la Fonction suprême, en ait l’intention et encore plus les moyens ?

Quant au gouvernement, hier ceux de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, aujourd’hui d’Emmanuel Macron, chaque attentat montre plutôt la faiblesse de leur lutte contre le terrorisme…

Le plus certain, finalement, est que le chef de file des Insoumis a cédé à la mode aussi détestable que contemporaine de « faire le buzz », à tout prix, par n’importe quel moyen et surtout n’importe quelle ineptie, tout comme sans doute le youtubeur Papacito avec sa douteuse vidéo mettant en scène l’exécution fictive d’un militant mélenchonniste pour profiter de ce tapage si indécent.

Mélenchon-Papacito, sinon même combat, du moins même obsessions publicitaires ? Assurément ! Mais si le second n’encourt qu’une possible amende, le premier est le grand perdant de ce jeu de dupe médiatique.

Car si le candidat Mélenchon a une fois de plus renforcé sa place de première grande gueule de la politique française, il a du même coup décrédibilisé, s’il en avait besoin, un courant politique qui l’avait tout de même hissé à 19 % des suffrages en 2007.

La posture, tout comme le cœur, a ses raisons que la raison ignore.

(1) buzzer : faire parler de soi dans les médias

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lundi, 31 mai 2021

Le côté obscur des GAFAM

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La chronique de Philippe Randa

Facebook, tout puissant réseau social en ligne, est un des géants du Web aux côtés de Google, Apple, Amazon et Microsoft (les GAFAM). Un géant qui a sa conception très particulière de la liberté d’expression.

« On l’a vu récemment avec la censure de Trump : les réseaux sociaux pensent avoir le devoir de censurer. Ils sont conçus pour cela et lorsqu’ils censurent mal ou trop peu ils se voient accuser de laxisme anti-démocratique. La censure, devenue partie intégrante de leur ADN permet de modérer l’opinion générale. Le premier élève de la classe dans ce domaine est aussi le plus ancien : Facebook », lit-on sur le site de l’Observatoire du journalisme (www.ojim.fr).

Celui-ci attire ainsi notre attention sur l’utilisation d’un robot censeur qui fait la fierté de son créateur : Mark Zuckerberg a déclaré en fin d’année 2020 avoir désormais à sa disposition un redoutable limier « capable de faire le lien entre les images et les textes afin de détecter si le propos est “haineux” ou non » ; il aurait ainsi pu réduire de moitié les contenus qu’il juge incorrects, enfin surtout politiquement incorrects, cela va de soi, car sa définition de la haine reste «  un mystère curieusement porté vers l’arbitraire libéral libertaire. »

On est loin des sympathiques robots comiques de Star Wars !

C-3PO, « droïde de protocole se plaisant à répéter qu’il maîtrise plusieurs millions de formes de communication » et, de fait, bavard impénitent, ne consternera plus le sage R2D2, en lui déclarant : « Tu vois toute cette agitation (…) vraiment nous sommes bien mal considérés malgré tout ce qu’on fait ! »

Mark Zuckerberg, lui, n’hésite pas à communiquer comme il se doit sur la si redoutable et détestable efficacité de son « droïde d’intolérance ».

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lundi, 24 mai 2021

Autotests : l’incroyable talent du gouvernement

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La chronique de Philippe Randa

Tout le monde le sait bien, on ne change pas une équipe de talent… Emmanuel Macron et ses ministres poursuivent ainsi un sans faute dans la gestion du Covid. La preuve avec leur « stratégie de dépistage en milieu scolaire », soit le déploiement des autotests, sensés ralentir la circulation de la pandémie. En voilà une idée qu’elle est bonne, n’est-ce pas ? « Une adhésion de 25 % à un dépistage hebdomadaire entrainerait une réduction du nombre de cas de 30 % par rapport à la situation actuelle, tandis qu’une adhésion de 75 % conduirait à une réduction de 50 % des contaminations », a communiqué le Ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports.

On allait donc voir ce qu’on allait voir et la pandémie n’avait plus qu’à bien se tenir…

Surtout se contenir de rire, car cette campagne a certes démarré par des « retards de livraison » – rien de nouveau ! –, mais aussi par un plus inattendu souci de « mode d’emploi » : certains lots ont été livrés avec une notice un rien difficile à conceptualiser : avec deux traits sur la borne de lecture, on est positif, mais avec un trait, on l’est aussi !!! Excès de principe de précaution ? Non, simple « erreur du fabricant » comme l’a rapidement confirmé le cabinet de Jean-Michel Blanquer.

Après ce bel échauffement, nos gouvernants, au mieux de leur forme comme on le voit, ont également proposés des lots de tests par boîte de 5, 10 ou 25 dont certains accompagnés d’une « notice dans toutes les langues, sauf le français » ; dans le but louable, sûrement, de nous épargner l’écriture inclusive…

C’est tout ? Mais non : des chefs d’établissements se sont retrouvés « à répartir 30 boîtes de 10 tests, non sécables, entre 80 personnes »… Ce qui pourra toujours faire un sujet d’épreuve pour le baccalauréat, n’est-ce pas ?

De toute manière, si la solution est de « laisser le temps au temps », les familles ne s’y trompent pas, puisque le « taux d’acceptation » parmi les élèves est quasi-nul : « Sur les 2 000 demandes d’autorisation que j’ai adressées aux familles, je n’ai reçu qu’une cinquantaine de réponses positives », se lamente le syndicaliste Philippe Vincent, du SNPDEN-UNSA à Aix-en-Provence.

Avec de telles performances, Emmanuel Macron et ses ministres n’ont guère de soucis à se faire pour leur avenir. Quand ils auront quittés les Affaires, leur reconversion est assurée chez Pinder, Grüss ou Achille Zavatta : ils n’auront que l’embarras des scènes les plus prestigieuses pour exercer leur incroyable talent.

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lundi, 10 mai 2021

Au Brésil, soutien populaire au président Bolsonaro

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La chronique de Philippe Randa

Allons bon ! des centaines de milliers de manifestants dans les rues pour réclamer une intervention de l’armée. Non pas en France où une simple tribune de généraux en retraite (tout de même déjà signée à l’heure où ces lignes sont écrites par plus de 22 000 policiers, gendarmes et militaires et 10 000 civils !) met la classe politique en émoi. Non, au Brésil, le 1er mai dernier, où les partisans du président Bolsonaro lui ont apporté un soutien de poids.

Dans une visioconférence, celui-ci n’a d’ailleurs pas caché sa satisfaction : « Avant, au 1er Mai, il y avait des drapeaux rouges comme si on était un pays socialiste. Je suis content de voir des drapeaux verts et jaunes dans tout le pays, avec des gens qui travaillent vraiment. »

La plupart des médias occidentaux n’ont pourtant de cesse de fustiger sa gestion de la pandémie du covid, rabâchant tant qu’ils peuvent que les 400 000 victimes brésiliennes lui seraient imputables « parce que le gouvernement Bolsonaro s’est refusé à acheter les vaccins qui lui ont été offerts », ainsi que l’a accusé l’ancien président Lula, pour sa part toujours mis en examen dans plusieurs affaires de corruption.

Rappelons, comme nous l’écrivions en avril dernier (Présent n° 9847 « Covid : à qui profite la panique ? ») : « Au Brésil (pas de confinement), (le ratio actuel morts/cas déclarés) est de 2,6 % à comparer avec l’Allemagne (confinement “total”, mais où la chancelière a laissé entrer l’année dernière des centaines de milliers de nouveaux immigrants) : 2,7 %… et loin du Mexique où le manque d’hygiène explique probablement les 9 % de morts/cas déclarés ! »

Des maires et gouverneurs ayant institués localement des restrictions de déplacement qu’il juge inutile et dangereux pour l’avenir économique du pays, le président Bolosanaro entend y mettre un terme comme il l’a déclaré dans un entretien télévisé, suggérant que l’armée « pourrait aller dans la rue un jour, pour faire respecter la Constitution, la liberté d’aller et venir. »

Pour cela, il lui attendait un « un signe du peuple » qu’à l’évidence, celui-ci lui a offert par une démonstration de force ce 1er mai.

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