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lundi, 03 mai 2021

Gouvernement Macron : « Chef, j’ai glissé, chef… »

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Comment réagissez-vous à la polémique suscitée par la tribune des militaires français sonnant le tocsin ?

Il se trouve que j’ai dû être un des premiers à publier, le 19 avril, sur EuroLibertés cette tribune à l’initiative de Jean-Pierre Fabre-Bernadac. Elle me semblait intéressante, mais je ne me doutais pas qu’elle susciterait autant de réactions.

Qu’un Jean-Luc Mélenchon s’étrangle d’indignation en agitant la perspective d’un putsch de militaires, c’est logique ; il n’y a bien que les gens de gauche, ou ce qu’il en reste, pour y avoir jamais crû (et surtout dans leur efficacité, mais c’est un autre débat). Contrairement à l’Amérique du Sud ou à l’Afrique, les coups d’État militaires ne font pas partie de notre culture politique.

Le plus étonnant est la réaction du gouvernement qui a immédiatement fustigé les signataires de cette tribune, leur assurant ainsi un retentissement national. La ministre Florence Parly s’est ridiculisée dans des invectives menaçantes. La preuve, encore une fois, que ce gouvernement vit dans l’affolement permanent et ne maîtrise plus rien, pas même la communication… Il donne l’impression – et même plus que l’impression, hélas ! – de gérer tout événement sans réflexion aucune, sans concertation, sans « tourner sept fois sa langue dans sa bouche » avant de s’exprimer, comme le recommande cette excellente expression populaire. Les ministres me font penser à cette réplique du soldat Pithivier, interprété par Jean Lefebvre dans On a retrouvé la 7e compagnie, et qui revient sans cesse dans le film, jusqu’à la scène finale : « Chef, J’ai glissé chef !… »

Les constatations que font les signataires de la tribune se vérifient pourtant chaque jour par les violences nocturnes dans de plus en plus de villes françaises, l’assassinat récent d’une policière jusque dans un commissariat de Rambouillet… ou encore ce 1er mai, lors des traditionnelles manifestations syndicales et politiques.

Ce qui est nouveau, ce ne sont pas ces violences qui toutes existent depuis des années maintenant, c’est à la fois la vitesse de leur propagation – digne de celle du coronavirus sous ses différents variants – et que policiers et pompiers sont désormais ouvertement devenus des cibles vivantes. Une violence extrême et nouvelle que ce soit de la part des dealers de banlieues, des Fous d’Allah ou des extrémistes de gauche qui entendent ouvertement casser ou trucider du flic, comme une sorte de droit tout autant que de devoir… Dans le passé, les délinquants faisaient tout pour se tenir à l’écart des forces de l’ordre ou leur échapper… et ne se préoccupaient pas des pompiers, désormais assimilés par ignorance et bêtise à la police.

Marine Le Pen prédit un « chaos général » en cas de réélection d’Emmanuel Macron…

En l’occurrence, la présidente du Rassemblent national ne fait là que resservir à son rival la prédiction dont la classe politique a usé et abusé contre elle-même en 2017. Pour ce qui est du chaos, on est déjà servi avec le présent quinquennat : gilets jaunes, réforme des retraites, gestion de la pandémie de Covid-19, violences urbaines, djihad… Avoir nommé un Éric Dupond-Moretti à la justice, confié une mission sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie » à un Benjamin Stora ou encore stigmatisé les violences policières est à l’évidence de l’huile jeté sur le feu de la délinquance et renforce les extrémistes racialistes et les Islamistes. Tous sont renforcés dans leur sentiment d’impunité. Hélas ! à juste titre… Ce qui semble probable, c’est que, quel que soit le ou la locataire de l’Élysée l’année prochaine, elle ou il sera confronté(e) à l’actuel chaos qui ne peut qu’empirer d’ici là.

Chaos que les fameux « complotistes » affirment être bel et bien voulu pour imposer une dictature…

Oui, par des forces pas si occultes que ça, puisque au choix de ces fameux « complotistes » divers et variés, ils seraient connus (liste non exhaustive au choix de chacun)… Pourquoi pas ! Mais mon côté par trop cartésien me pousse tout de même à une certaine perplexité : comment de supposés Machiavel comme ceux de notre gouvernement actuel pourront-ils imposer quelque dictature en traitant comme ils le font les forces de police ou les forces armées ? Ce sont les partisans de la République en marche (combien de divisions ?) qui vont organiser répressions, arrestations, exécutions, etc. ? Dans ce cas, dans ce monde de brute, est-il bien besoin d’en trembler d’avance… sinon de rire ?

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lundi, 19 avril 2021

Quand des magistrats ont pour des tueurs de flics les yeux de Chimène…

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Entretien avec Philippe Randa,

directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés. cliquez ici

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Comment réagissez-vous au verdict en appel dans l’affaire des policiers brûlés en 2016 à Viry-Châtillon qui a vu l’acquittement de certains prévenus et des peines atténuées pour d’autres ?

Je m’étonne de l’indignation, de la colère et de l’incompréhension que provoque ce verdict jugé trop « clément » (euphémisme)… Pourquoi celui-ci ? Parce qu’on parle dans ce cas précis de préméditation, de guet-apens, de volonté de tuer ? Ah bon ! Mais quasi-quotidiennement désormais, on nous relate que dans telle ou telle ville, chaque nuit, on tire au mortier sur les forces de l’ordre ou sur les pompiers, si ce n’est encore sur des citoyens… Sans qu’il y ait alors de préméditation, de guet-apens, de volonté de tuer ? Il faut nommer cette affaire de Viry-Châtillon comme il se doit et pour ce qu’elle est : un simple fait-divers… Certes deux policiers, dont une femme – tiens ! on n’a pas entendu les chiennes de garde du féminisme dans cette affaire qui a dû échapper à leur si sourcilleuse vigilance ! à moins que… – ont été transformés quelques minutes en torche humaine, cela a pu frapper quelques âmes encore trop sensibles, certes…

Le verdict est tout de même surprenant : des peines ont été diminuées et des prévenus condamnés en première instance ont été acquittés ; certains n’hésitent pas à parler de naufrage de la justice…

Un naufrage sous-entendrait que la justice ait sombré, donc qu’elle n’existe plus, ce qui n’est pas le cas : tout va continuer comme auparavant… Il serait plus juste de parler d’une Justice qui a muté, mais encore une fois, est-ce si nouveau ? Les verdicts rendus à l’encontre de délinquants issus de zones de non-droits pour des affaires de violences, certaines allant même jusqu’au sang versé, voir à des morts, sont-ils habituellement si différents ?… Dans ce récent procès de Viry-Châtillon, un des avocats généraux a fait remarquer dans ses conclusions que les accusés auraient selon lui « de l’empathie » pour leurs victimes et qu’ils constituaient, donc, de ce fait, « à ses yeux une richesse pour le pays»… Après les « chances », nous voici donc aux « richesses » pour la France ! Ce n’est plus « autres temps, autres mœurs », mais « autres procureurs, autres verdicts » et fait écho, finalement, au courroux d’Assa Traoré, sœur d’un délinquant, qui s’offusquait dernièrement dans les médias de l’acharnement policier et judiciaire contre sa famille ; je la cite : « On a mis tous mes petits frères en prison. Il faut savoir que cinq des frères d’Adama Traoré sont passés par la case prison. On a fait toutes les prisons d’Île-de-France »… Les médias désigne cette personne comme une « militante » ; en d’autres temps et en d’autres mœurs, ce n’est certes pas ainsi qu’elle aurait été dénommée.

C’est quand même une première qu’un procureur prenne ainsi fait et cause pour des prévenus, tout de même inculpés pour tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique… D’un avocat de la défense, on aurait pu admettre, pour les intérêts de son client, qu’il tente le tout pour le tout, même une telle énormité, mais pas d’un procureur…

Pour ce procureur, il est probable que ce n’est absolument pas une énormité, mais une vérité : depuis plus de 40 ans maintenant, une partie de la population a grandi, formatée par des slogans du type « les immigrés sont une chance pour la France »… Donc, toute personne d’origine non-européenne ne peut être que le nec plus ultra de l’humanité, tandis que l’Européen, lui, ne peut être que le responsable de tous les maux de cette même humanité ; d’où les critères discriminants imposant le postulat de base que seuls les Blancs peuvent être racistes… ou politiquement, qu’être étiquetté « de droite », c’est forcément être « con », comme l’avait illustré le « Mur des cons » du Syndicat de la magistrature… Étonnez-vous ensuite que des magistrats aient pour des tueurs de flics les yeux de Chimène…

Pour vous, même après ce verdict contesté, rien ne va changer ?

Je ne prédis pas l’avenir, je me contente de constater que des verdicts aussi décriés que celui rendu à Viry-Châtillon dans cette affaire, sont monnaies courantes dans les tribunaux français depuis des décennies – je ne suis pas le seul à le dire – et que ce « scandale » comme certains l’appellent n’est ni une première ni sans doute le dernier. Après la Ire Guerre mondiale, un slogan faisait florès dans l’Opinion publique : « Plus jamais ça ! » avec les suites connues… Aussi, peut-on juste se demander qu’elle seront les possibles prochains verdicts dans des procès similaires : décoration des accusés ? Condamnation de policiers ou de jurés pour leur harcèlement envers des populations dont les ancêtres auraient tant et tant soufferts ? Tout est possible au jeu de massacre du bon-sens qu’offre actuellement la société française…

 

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mardi, 13 avril 2021

Le confinement : jusqu’à toujours plus tard et quoiqu’il en coûte…

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La chronique de Philippe Randa

En Belgique, des milliers de Bruxellois s’étant retrouvés au parc du Bois de la Cambre le 1er avril, la police n’a pas hésité a les charger à cheval !

Depuis, des vidéos de leurs violences – on peut notamment y voir une jeune femme se faire renverser par une patrouille montée ; une autre, assise, se faire tirer les cheveux et frapper à coups de pied – enflamment les réseaux sociaux… à défaut des médias, plus prompts à rendre compte des violences policières, réelles ou plus souvent supposés, lorsqu’il s’agit d’autres populations d’origines extra-européennes.

Va-t-on assister sous peu en France aux mêmes situations et aux mêmes dérapages ?

Ce troisième confinement qu’Emmanuel Macron impose à ses compatriotes – et bien qu’il n’ose même pas en assumer le terme – pourrait-il dégénérer s’il n’était pas respecté par un nombre trop important d’entre eux ?

Le gouvernement français admet désormais (au bout d’un an et après avoir assuré le contraire lors du premier confinement, rappelons-le) que les risques de contaminations en extérieur sont faibles (en fait, quasi-inexistants, ce qu’il semble avoir été le seul à ignorer à l’époque)…

Oui, mais… À Lyon, il y a peu, une foule rassemblée fin mars sur les quais de Saône n’avait donné lieu qu’à des verbalisations, le préfet n’ayant pas osé ordonner l’évacuation des réfractaires à la dictature sanitaire, mais qu’en sera-t-il si de tels rassemblements se multiplient, les beaux jours arrivant et le doute dans la gravité de la pandémie s’accentuant ?

Hypothèse alarmiste ? Pas moins alarmiste, en tout cas, diront certains, que les déclarations de ces scientifiques qui n’ont cessé de se relayer dans les médias pour faire pression sur l’Élysée afin qu’on enferme de nouveau leurs compatriotes. Jusqu’à toujours plus tard et quoiqu’il en coûte…

Philippe Randa a publié récemment Virus farces et attrapes (Dualpha). Pour commander ce livre, cliquez ici.

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lundi, 05 avril 2021

#dénoncetonécole en Angleterre

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La chronique de Philippe Randa

Les établissements scolaires britanniques sont dans le collimateur de la justice suite à la publication de 5 800 témoignages d’abus, de harcèlement et d’agressions sexuelles sur le site Everyone’s Invited.

« Edimbourg, Exeter, Manchester, Newcastle, Londres, Eton College, Dulwich College, Latymer Upper School, Westminster School… l’heure est venue pour de prestigieux établissements scolaires britanniques, privés et publics, de rendre des comptes sur les nombreuses agressions sexuelles qui s’y déroulent » indique The Guardian.

Tout y passe dans les tourments des jeunes filles : des mains baladeuses subies aux drogues dans les « teufs » (fêtes) et à la diffusion de leurs photos dénudées ou de leurs compétences érotiques filmées…

Certains pourront évidemment s’interroger sur la réalité ou les exagérations, voire les mensonges qui ne peuvent être écartés, donnés à cette « libération de la parole » visant les écoles d’Outre-Manche (en attendant les nôtres, qui ne devrait guère tarder)…

Toutefois, les plus de 20 (30 ? 40 ?) ans, pourront, pour leur part, se rappeler de ce qu’il en était à l’époque de leur scolarité à eux.

Dans mes souvenirs, une fille alors importunée physiquement, d’une violence ou d’une quelconque tentative de tripotage, se serait simplement, facilement, automatiquement, évidemment précipitée pour s’en plaindre au directeur et cela aurait aussitôt chauffé – au figuré et à l’époque encore au propre – pour le malotrus. Et pour prendre des photos osées d’une demoiselle, fallait-il tout au moins obtenir sa complicité…

Seule l’ivresse– le GHB (la « drogue des violeurs ») n’avait pas encore été concoctée – pouvait alors favoriser des ébats non consentis, mais l’alcool était tout de même assez rare (euphémisme) à l’intérieur des établissements scolaires.

Il serait bon alors de s’interroger si cette « culture du viol » dénoncée aujourd’hui ne serait pas quelque peu facilitée par la disparition de l’autorité et de la discipline dans les écoles… voire du laxisme, si ce n’est du déni suivant l’origine des harceleurs ou violeurs…

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mercredi, 31 mars 2021

Et pendant ce temps-là, les antiracistes pompaient, pompaient…

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de Philippe Randa

À notre époque de grandes dingueries en tous genres, l’antiracisme occupe une place de choix. Pour preuve, la « Déclaration d’Iéna », adoptée en septembre 2019 par l’Institut de zoologie et de recherche sur l’évolution de l’Université Friedrich Schiller, affirmant que « l’exclusion du terme race doit désormais faire partie de l’éthique scientifique ». Pourquoi ? Mais, ce serait bien sûr, parce que « le racisme a inventé les races » (sic) ! Pas évident ? Sauf à s’appeler Watson, peut-être.

Toutefois, la suppression du mot « race » n’est pas sans tourmenter certains lobbyistes antiracistes, véritables shadoks de l’époque moderne, qui s’y opposent fermement, à l’instar de la sociologue Natasha A. Kelly, spécialiste du colonialisme et du féminisme, membre fondateur du Black European Academic Network (BEAN), une plate-forme pour les universitaires qui promeut la formation de réseaux pour la diffusion de l’histoire des Noirs européens : « Le terme juridique de “race” est un instrument nécessaire pour pouvoir lutter par le biais de la loi contre le racisme anti-noir. Il est donc indispensable d’adopter le terme “race” dans le vocabulaire de la résistance anti-raciste. »

Difficile, en effet, d’être anti-raciste si les races n’existent pas… ou plus.

Le toujours bien informé Observatoire du journalisme (OJIM) nous apprend à propos de l’intéressée que « Kelly met l’accent sur l’utilisation de la “race” comme catégorie sociale et non biologique. Son argumentation se résume à nier la réalité tangible – y compris sociale – et à modeler une réalité idéologisée jusqu’à fantasmer une “histoire allemande Noire (n majuscule dans le texte original)” et critique le fait que, “qui dit Allemand dit Blanc”. »

Et d’ajouter : « Le daltonisme – que l’on retrouve dans la “Déclaration d’Iéna” – est unilatéral et aveugle à la réalité : il refuse d’accepter le fait que l’antiracisme s’est transformé en racisme contre les Blancs. »

En attendant, laissons le mot de la fin au journaliste Nicolas Gauthier qui affirmait il y a peu sur Boulevard Voltaire : « Les racistes peuvent être souvent pénibles, mais parfois se reposent ; alors que les antiracistes, eux, ne comptent pas leurs heures… »

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dimanche, 21 mars 2021

Baccalauréat « cadeau Bonux » !

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La chronique de Philippe Randa

Dans quelques mois, ce sera, comme chaque année, pour des milliers de lycéens, l’examen du Baccalauréat. Fébrilité ou franche angoisse pour les uns, cauchemars pour d’autres…

Cauchemars ? Comme on les comprend ! Rendez-vous compte qu’en 2020, 4 % des candidats ont échoués ! Hé oui ! selon la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), le taux de réussite après rattrapage, n’a atteint que 95,7 %, vous rendez-vous compte ?

Bien sûr, il y a cette fichue épidémie de Coronavirus qui a empêché une tenue normale des examens. C’est sans doute, c’est forcément, c’est évidemment l’explication de ces 4 % de victimes. Cela n’a permis à notre glorieux examen – dont le monde entier se gausse, non ! nous envie ! – de n’être en hausse par rapport à 2019 « que » de 7,2 point ! (Toutes séries confondues, 60 % des candidats avaient obtenu leur diplôme en 1960… mais déjà 84,5 % en 2012).

J’interrogeais récemment un professeur de terminale, lui demandant ce qu’il pensait du niveau des bacheliers actuels. Sa réponse a été claire : « Après la guerre, 30 000 élèves environ obtenait le baccalauréat avec le niveau requis… Aujourd’hui, sur les 700 000 (713 900 en 2020) qui le décrochent, il y en a toujours 30 000 qui ont, sinon le niveau, n’en demandons pas tant ! du moins “un” niveau ! »

Je rapportais cette sentence à un ami médecin qui, lui, m’a appris que les élèves qui ont le meilleur niveau scolaire actuellement sont… africains ! Comme je m’en étonnais, il m’expliqua pourquoi : « Mais parce que là-bas, c’est encore l’école d’avant… Ils ont 30 ans de retard sur les “réformes” de l’Éducation nationale et en sont encore à apprendre, ne serait-ce qu’à lire, écrire et compter… Et quand ils sortent des écoles tenues par des Jésuites, particulièrement, on peut parler d’un certain “niveau”, à l’évidence ! »

Mais, désabusé, il ajouta néanmoins : « C’est le cas aujourd’hui, oui ! Mais eux aussi connaîtront le nivellement par le bas comme nous et auront le “Baccalauréat Bonux”… Le plus tard possible pour eux, j’espère !… »

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samedi, 20 mars 2021

Un homoncule (1) à l’Éysée !

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Après les confinements « strict pour tous », puis « moins strict » en 2020, nous voilà avec un confinement « localisé pour certains » aux contraintes incompréhensibles… Votre avis ?

Un avis confirmé : le gouvernement ne maîtrise plus rien… sinon (encore) les médias mainstream, de moins en moins écoutés ! Beaucoup d’observateurs avaient jugé il y a un mois qu’Emmanuel Macron, enfin ! avait compris l’impasse dans laquelle son calamiteux Conseil scientifique et son gribouille Ministre de la Santé Olivier Veran avait fourvoyé son quinquennat ; il avait surpris tout le monde par sa décision de ne pas reconfiner, sachant que les beaux jours allaient arriver, que l’immunité de millions de Français ayant eu la Covid-19 (la moitié d’entre eux sans s’en rendre compte), ajoutés à la campagne de vaccinations, aussi lente et cahotique soit-elle, la situation allait automatiquement s’améliorer. La Covid allait reculer avant son retour probable à l’automne prochain, sous une forme ou une autre, importante ou non, comme c’est habituel avec les virus… Un coup de théâtre qui avait alors sévèrement clashé tous ces insupportables pontes de la médecine « alarmistes » qui ont pris leurs habitudes sur certains plateaux de radios ou de télés… Il lui fallait tenir 1 à 2 mois. C’était trop pour lui et on a donc assisté à une reddition en bonne et due forme. L’interruption du vaccin AstraZeneca n’est même pas une raison, puisque son utilisation a été reprise au bout de quelques jours seulement. Résultat, Emmanuel Macron qui était apparu comme un Président à poigne, ce que les Français réclament dans leur immense majorité, a démontré qu’il n’est finalement qu’un homoncule. 

Comment expliquer un tel gâchis ?

Ce virus a rendu fou – titre d’un livre de Bernard-Henry Lévy – nombre de dirigeants dans le monde. Pris de panique, ils ont alors fait paniquer leurs compatriotes respectifs. Il faut dire qu’ils ont mis le paquet pour cela et c’est bien là leur plus grande – la seule ? – réussite dans cette histoire… Aujourd’hui, ils ne savent plus comment se sortir du bourbier dont ils sont responsables : face à des populations qu’ils ont terrorisées pour une pandémie extrêmement peu mortelle (même si certains continent d’assurer le contraire, les chiffres sont là qui les démentent), aux victimes extrêmement ciblées (personnes âgées ou à grandes comorbidités, ça au moins, tout le monde semble l’admettre), nos gouvernants ne peuvent plus, du jour au lendemain, changer de braquets : ce serait admettre qu’ils ont fait n’importe quoi. Déjà qu’ils appréhendent à juste titre de devoir répondre tôt ou tard de leur action sinon devant les tribunaux, en tout cas devant l’opinion publique, on comprend qu’il fasse « durer le plaisir » autant que faire se peut. Et sous les coups de boutoirs des uns, des autres, des sondages, de la réalité au jour le jour, de ce qu’ils découvrent ou de ce qu’ils refusent obstinément de constater, ils manœuvrent au doigt mouillé, à l’écoute du dernier qui a parlé ou parlé le plus fort…

Vous ne pouvez pas nier qu’il y a des virus mutants, ni des morts du coronavirus…

Il ne s’agit pas de le nier, mais de ne pas être dupe que des épidémies, et autrement plus mortelles, l’humanité en a toujours subies, que celle de ce coronavirus-là n’imposait absolument pas de tels délires sanitaires… et surtout d’alerter sur les conséquences physiques, psychologiques qu’endurent les gens, au-delà de celles, évidentes, sur l’économie. Des conséquences dont la mortalité finira peut-être par rejoindre celle – réelle et non pas apocalyptique comme certains nous l’assène sans répit – de la pandémie elle-même… La rejoindre ou bien même la dépasser, car qui peut affirmer que la faillite désormais évidente de nos institutions politiques – une majorité parlementaire qui se délite chaque mois et une opposition parlementaire au silence assourdissant ! – et la mise en évidence de la bêtise et de l’incompétence de nos dirigeants, ne vont pas déboucher sur des émeutes, révolutions, guerres civiles et autres joyeusetés dont l’histoire est jalonnée ? Quant un Pouvoir est faible, voire grand-guignolesque, comme le quinquennat Macron avec ses Benjamin Griveaux, Sibeth Ndiaye, Agnès Buzyn, Olivier Veran, Christophe Castaner ou Jean Castex (quelle brochette !), cela aiguise forcément bien des appétits et pas que des plus ragoûtants. 

Comment expliquez-vous que nombre de nos compatriotes soient toujours terrorisés par la Covid ?

Ils ne sont peut-être plus si nombreux que cela, mais combien acceptent de le reconnaître ? On reconnaît plus facilement qu’on s’est trompé qu’on a pétoché. Vous verrez ! Quand cette crise sera terminée et qu’on appréhendera plus sereinement les faits – car toute vérité finit toujours par percer, même si elle met parfois le temps pour cela –beaucoup continueront à vous affirmer qu’on a frôlé la fin du Monde… alors qu’on a seulement dépassé la ligne jaune de la raison. Quoique largement dépassée, certes ! 

Note

(1) Du latin homonculus (« petit homme ») : version miniature, souvent caricaturale, d'un être humain que certains alchimistes cherchaient, prétendument, à créer.

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lundi, 15 mars 2021

Le site EuroLibertés de nouveau acessible

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Un communiqué de Philippe Randa :

Depuis quelques jours, le site EuroLibertés était hors service. Voilà pourquoi : Le site EuroLibertés est hébergé chez Ovh dont les  locaux ont été partiellement ravagés par un incendie qui s’est déclaré dans la nuit du 9 mars : quatre de ses douze salles serveurs ont été détruites. 

Cela a mis hors service des milliers de sites internet ; celui d’EuroLibertés vient d’être réactivé (ainsi que son adresse courriel).

Nous sommes désolés de cette interruption et reprenons immédiatement la parution de nouveaux articles de réinformation.

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En Allemagne, tous les mauvais coups ne sont pas permis : la preuve par l’AfD !

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La chronique de Philippe Randa

Le tribunal administratif de Cologne vient de suspendre la mise sous surveillance de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), désormais un des principaux partis politiques d’outre-Rhin.

Ce mouvement populiste fit irruption sur la scène politique allemande en 2013, ratant de peu son entrée au Bundestag (4,7 % des suffrages avec plus de 2 millions de suffrages), mais y envoyant quatre ans plus tard 93 élus avec plus de 12,6 % des votes.

Fort également de 11 députés au Parlement européen et de 243 députés régionaux, il est également arrivé en deuxième position à l’automne 2019 dans deux länder de l’Est avec 27,5 % en Saxe et 22,5 % dans le Brandebourg.

Mais cette légitimité électorale n’est pas suffisante pour le gouvernement allemand dont l’Office fédéral de protection de la Constitution (BfV) avait décidé de le placer sous étroit contrôle : « L’entrée dans cette catégorie signifie que les responsables locaux et nationaux du parti d’extrême droite – à l’exception des parlementaires et les candidats aux élections – peuvent être mis sur écoute, que leur correspondance peut être interceptée et que ses activités peuvent être espionnées par des informateurs rémunérés par le BfV », nous explique Le Monde.

Patatras ! Le tribunal administratif de Cologne a jugé que cette décision n’était pas acceptable ayant « fait l’objet de fuites prématurées dans la presse », le BfV n’ayant pas pris de précautions suffisantes pour sauvegarder la confidentialité de cette mesure qui nuit de fait gravement à l’égalité des chances dont doivent bénéficier tous les partis politiques.

Le député européen et co-président de l’AfD Jörg Meuthen s’est bien évidemment réjoui de cette décision en se gaussant au passage d’un « service secret qui ne sait pas garder un secret. »

La droite dite extrême étant considéré par certains puissants comme le mal absolu, tous les coups, et surtout les plus mauvais, sont bons pour lutter contre son influence. Ainsi de la dissolution du mouvement Génération identitaire en France en conseil des ministres avec des motifs qui doivent faire se retourner dans leurs fauteuils ou leurs tombes tous les juristes un peu pointilleux.

Mais ce qui est vrai en deça du Rhin ne l’est pas en delà… la preuve par l’AfD !

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lundi, 08 mars 2021

Juan Carlos Ier ou l’héritage raté du Caudillo

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La chronique de Philippe Randa

Après avoir été obligé d’abdiquer en 2014 au profit de son fils Felipe VI, pour faire oublier une vie sentimentale fort peu conforme à la morale et ses multiples malversations financières, l’ancien roi d’Espagne Juan Carlos Ier, vient pour la deuxième fois en moins d’un trimestre, de régulariser sa dette fiscale pour un montant de 4,4 millions d’euros. Pour cela, il a dû faire appel à une poignée de généreux amis qui lui ont prêtés l’argent.

Le redressement fiscal de l’ex-Roi porte, après enquêtes anti-corruption, sur des avantages en nature non déclarés : multiples voyages en jet privé, l’utilisation de cartes de crédit liées à des comptes bancaires qui n’étaient pas à son nom ou encore de commission occulte…

Le roi déchu n’en a pas moins fini avec la Justice et l’opprobre : il est toujours visé par une troisième enquête ouverte après un rapport du service de prévention du blanchiment de capitaux (SEPBLAC), faits postérieurs à son abdication, qui a entraîné la perte de l’immunité dont il bénéficiait en tant que chef de l’État.

Depuis août dernier, il s’est exilé aux Émirats Arabes Unis…

Une telle fin de règne était d’habitude celles de potentats du Tiers-Monde, généralement africains ou sud-américains ; mondialisation oblige, il fallait bien que la gangrène finisse par atteindre l’Europe.

Qu’en pensent donc aujourd’hui tous ceux qui admiraient tant Juan Carlos d’avoir « mené la transition du pays vers la démocratie » après que le Caudillo Francisco Franco lui ai légué les rênes de son pays ? À moins évidemment qu’en parfait tartuffes, ils ne voient dans sa chute qu’une humiliation supplémentaire infligée à la mémoire et à l’action du Caudillo ; la pire de toutes, celle du ridicule !

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lundi, 01 mars 2021

C… comme « connards scientifiques » (dixit l’Élysée !)

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La chronique de Philippe Randa

Surprenant Macron ! C’est en tout cas ce que tend à démontrer un dossier du dernier numéro du Point, expliquant par le détail comment l’actuel locataire de l’Élysée a… muté ! En bien, en mal, ce n’est pas explicitement indiqué, mais à l’instar de nombre de Français, on sent à lire les inter-titres du long article des deux journalistes Nathalie Schuck et Géraldine Woessner, que la surprise est bonne : « Prisonnier volontaire », « Voyage en absurdie », « La libération »…

La surprise est évidemment celle de sa décision de ne pas enfermer à nouveau les Français dans un énième désastreux confinement, en maintenant néanmoins un couvre-feu – lui aussi désormais reconnu parfaitement inutile face à l’épidémie – afin de ne pas jeter le Conseil scientifique, le Ministre de la Santé et le Premier ministre davantage en pâture à la vindicte publique : « Du fiasco sur les masques, les tests et le démarrage poussif de la vaccination, Emmanuel Macron a tiré la leçon qu’il lui fallait penser le monde d’après. »

Et pour lui, ce monde d’après, c’est l’échéance de sa réélection l’année prochaine. Elle passe désormais par le lâchage en rase-campagne (de vaccination) et l’oubli au plus vite d’une équipe dont l’incompétence apparaît de plus en plus évidente à l’opinion publique ; tellement, qu’au sommet de l’État, dixit les deux journalistes, « on parle volontiers des “connards du conseil scientifique”. »

Emmanuel Macron parviendra-t-il à faire oublier – le plus tôt sera le mieux – que c’est lui qui a décidé la création de ce catastrophique conseil scientifique (« inédit sous la Ve République ») ? Un an durant, celui-ci a, non pas fait la pluie et le beau temps, mais imposé la peur et les couacs dans la gestion de l’épidémie… et l’hebdomadaire de rappeler que c’est le professeur Delfraissy, président du « machin » en question, qui a annoncé « que 18 millions de Français vulnérables resteraient confiné sine die » : quand on aime, on ne compte pas, mais quand on est c…, la passion est facilement dévorante, hélas !

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dimanche, 14 février 2021

D’un inceste, l’autre : quand accusation vaut condamnation...

balance-justice.jpgLa chronique de Philippe Randa

Les accusations d’ignominies sexuelles – et la pire de toutes, l’inceste ! – se suivent, se ressemblent, mais les mis en cause ne réagissent pas tous de la même façon. Le silence d’Olivier Duhamel n’a pu qu’accréditer sa culpabilité, alors que l’acteur Richard Berry, accusé – ainsi que son ancienne épouse la chanteuse Jeanne Manson – de viol et d’agressions sexuelles plus de trente ans auparavant par sa fille aînée Coline, a immédiatement clamé son innocence, démenti tout acte incestueux de sa part et écrit au Procureur de Paris pour qu’une enquête soit ouverte, malgré la prescription des faits.

Faisant monter une pression médiatique qui ne demande que cela, Me Karine Shebabo, avocate de la « présumée victime » Coline Berry, n’a pas hésité à affirmer que si l’on interroge le personnel de la protection de l’enfance, membres de la brigade des mineurs ou juges, « ils vous diront qu’à 99,99 %, il est très rare d’avoir des dénonciations mensongères quand on parle d’infractions sexuelles sur mineur au sein des familles. »

Elle se demande par ailleurs quel enfant « inventerait » de telles accusations contre un parent uniquement par vengeance ?

Avec de telles affirmations péremptoires, pourquoi continuer de gâcher l’argent du contribuables à diligenter enquête et procès, la cause étant entendue (à 0,01 % d’erreur, on ne va pas chipoter pour si peu, n’est-ce pas !) : une accusation vaudrait donc automatiquement condamnation.

N’en doutons pas, Me Karine Shebabo aurait fait merveille au procès d’Outreau, resté célèbre pour ses dysfonctionnements, la  majorité des accusés ayant été innocentés après plusieurs années de prison ou de détention préventive !

Quant à la famille proche, belle-famille, ex de l’un ou ex de l’autre et « pièces rapportées » – de Josiane Balasko à Jeanne Manson – elle se déchire désormais à qui mieux-mieux dans les médias, soutenant le « présumé coupable » ou la « présumée victime »… et démontrant que les haines, les jalousies et les règlements de compte au sein d’une famille « people » n’ont vraiment rien à envier à ceux d’une famille du fin fond des bords de la Vologne (Affaire du petit Grégory)…

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dimanche, 31 janvier 2021

Les enfants, nouvelles cibles du politiquement correct

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La chronique de Philippe Randa

En ce premier mois de 2021, on apprend que Disney interdit désormais la diffusion de certains de ses classiques (Le Livre de la Jungle, Peter Pan, La Belle et le Clochard, Dumbo, Aladdin, Les Aristochats,…) des profils pour enfants sur Disney + : « Plusieurs films contenant des scènes qui peuvent être considérées comme racistes ou sexistes ont été supprimés de la plateforme Disney +, pour les comptes sous contrôle parental. Depuis octobre 2020, la plateforme de streaming affichait un message de prévention avant la diffusion de certains films contenant des scènes jugées problématiques […] certains films du catalogue contiennent des scènes qui peuvent être perçues comme racistes et/ou sexistes, à l’image du chat siamois aux yeux bridés dans Les Aristochats ou des corbeaux, caricatures des Afro-Américains dans Dumbo », selon le site www.mouv.fr.

Certes, business is business quand même et les « mauvais parents » peuvent toujours en faire profiter leur progéniture puisque ces films restent disponibles sur les comptes classiques – non soumis au contrôle parental – précédés d’un message d’avertissement indiquant que « ce programme comprend des représentations négatives et/ou un mauvais traitement de personnes ou de cultures ».

Quant aux jouets Playmobil, c’en est fini des « Indiens », place aux « autochtones » – « À croire que les seuls autochtones de la Terre sont les populations d’Amérique du Nord », fait remarquer Valeurs actuelles – qui ne chasseront plus le bison et n’en découdront plus avec les cow-boys : les « autochtones » ne sont pas spécistes et les affrontements à caractère ethnique ne doivent pas plus exister que les races : Big Brother le veut, Big Brother le dit, Big Brother l’exige !

S’il y a bien une chose que la pandémie de la Covid-19 et son abracadabrantesque gestion n’ont ni ralenti, ni arrêté, c’est bien la dinguerie du politiquement correct qui n’a décidément ni frontières, ni date limite : de 7 à 77 ans, personne n’y échappe.

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mardi, 26 janvier 2021

Famille, je vous hais ! Belle-famille, je vous vomis !

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La chronique de Philippe Randa

Dénoncé comme beau-père incestueux sur son beau-fils, le silence « assourdissant » d’Olivier Duhamel semble prouver sa culpabilité. Un innocent, victime d’une aussi terrible accusation n’aurait eu de cesse de clamer son indignation, de s’en étouffer même, de conspuer son accusatrice et de la menacer des foudres de la justice en une plainte en bonne et due forme pour diffamation.

Mais « l’affaire », puisqu’il faut bien en parler ainsi désormais, dépasse désormais politiquement – et de loin ! – sa seule personne : la tempête politique déclenchée par le livre confession de sa belle-fille Camille Kouchner soulève ainsi bien d’autres légitimes interrogations, tout autant dans les réactions de la famille de la victime que dans celles des proches de son tourmenteur.

D’abord, la socialiste Elisabeth Guigou : trop proche du prédateur à cette époque, elle a renoncé, suite aux révélations, à présider une com­mission indépendante sur l’inceste… Elle l’affirme qu’elle aurait « ignoré toutes ces années les faits gravissimes dénoncés par Camille Kouchner dans son livre ». Soit ! Un simple manque de discernement guère répréhensible, dans ce cas… mais tout de même assez gênant, voire inquiétant, pour une ancienne Garde des sceaux !

Ensuite, Bernard Kouchner, autre socialiste dans le collimateur de la simple dignité, à défaut de celui de la justice ! Lorsqu’il apprit les faits, le père biologique de la victime aurait bien voulu « casser la gueule » du salaud, mais fut retenu à l’époque par sa fille qui finira pourtant par briser le silence… plusieurs années plus tard !

Et enfin, celle par qui le scandale arrive, Camille Kouchner, elle-même, qui déballe l’horreur sur la place publique, alors qu’avocate de profession, elle était particulièrement bien placée pour actionner bien plus vite les leviers de la Justice. Pourquoi a-t-elle choisi d’écrire un livre ? Tout de même pas pour les bénéfices financiers qu’elle va en retirer… On n’ose imaginer une telle intention, même si les temps sont durs et plus encore dans un monde de brutes !

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lundi, 11 janvier 2021

Le cirque Véran-Macron, seul spectacle autorisé

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La chronique de Philippe Randa

Le docteur Perronne s’était rendu célèbre en 2020 en publiant son livre Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? (Albin Michel) ; on pourrait le parodier en soupirant, effondré : Finiront-ils par réussir une chose, une seule ?

« Ils », c’est nos gouvernants, bien sûr, fanfaronnant sur les ondes qu’on allait voir ce qu’on allait voir avec la vaccination qui allait tout régler. Peut-être que oui, peut-être que non, faut-il encore qu’elle ait lieu et même ça, « ils » ne l’auront pas réussi en temps et en heure… 40 % (seulement) des Français sont prêt à s’y soumettre, c’est leur choix, leur droit, leur espoir, mais combien seront-ils encore à le vouloir dans les semaines qui viennent si le spectacle de cette pantalonnade vaccinale continue en France ?

On s’attendait, en ce début janvier, à un troisième reconfinement après les « excès » annoncés des Fêtes de Noël et du Nouvel An : à ce jour, n’a été appliqué qu’une grotesque augmentation de deux heures du couvre-feu dans les régions où la contamination (et non le nombre de morts, toujours extrêmement bas) est la plus grande. Mesure à l’évidence parfaitement inutile pour ralentir la pandémie, mais paralysant un peu plus encore l’activité économique du pays en général, des commerces en particulier et enquiquinant (terme poli) comme il se doit le quotidien la vie des Français concernés.

Au Moyen Âge, les chevaliers du Guet étaient censés sécuriser les rues de Paris en clamant tout au long de leurs pérégrinations nocturnes : « Le guet veille ! Il est onze heures, bonnes gens ! Dormez, le guet veille ! Il est minuit, bonnes gens ! Dormez, le guet veille ! »… et les canailles, aigrefins et autres coquins les entendant de loin, avaient ainsi tout le temps de s’en écarter pour se mettre à l’abri.

À notre époque de grande dinguerie vérano-macronienne, résonne désormais une autre clameur : « De 18 heures à 6 heures, enfermez-vous chez vous, braves gens, le guet y veille ! »

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dimanche, 20 décembre 2020

Macron président : « Gamelin, sors de ce corps ! »

56887120_10218463944291227_3326376008096940032_n copie 2.jpgEntretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

Propos recueillis par Guirec Sèvres

Les mois de Covid se suivent et se ressemblent. On sort à peine – et encore à moitié – d’un deuxième confinement et un troisième est déjà annoncé pour janvier prochain. Ça ne finira donc jamais ?

Alfred Capus, romancier et dramaturge français du XIXe et XXe siècle aujourd’hui un peu tombé dans l’oubli avait eu (entre beaucoup d’autres) ce mot d’esprit : « Il est arrivé… oui, mais dans quel état ! » ; on peut le paraphraser en affirmant : « Nous y arriverons… oui, mais dans quel état ! »

Grâce aux vaccins ? Ça y est, ils sont là ! Enfin !

Non pas « enfin ! », mais « déjà ? » et c’est bien là tout le souci que se font une majorité de nos concitoyens, confortés dans leur doute et leurs craintes légitimes par nombre de médecins qui les mettent en garde, sans que le gouvernement n’en tienne compte. Les études sur les vaccins présentent un risque évident simplement par le fait du peu de recul qu’on peut avoir sur eux… Aujourd’hui, plusieurs millions de personnes ont été infectés par la Covid 19 et ont développé une immunité. Cette immunité est sans doute de meilleur qualité qu’un vaccin quel qu’il soit, injecté dans la précipitation. Se faire vacciner, c’est calculer le rapport entre les bénéfices et les risques ; autant cela peut se concevoir – bien que cela reste risqué, c’est un choix à prendre qui divisent les médecins – dans un ciblage de personnes âgées ou en mauvaise santé, autant c’est carrément stupide que se fasse vacciner toute la population comme plusieurs gouvernements, dont le nôtre, le préconisent.

 Vous ferez-vous vacciner, vous et vos proches… ou pas question ?

Le journaliste Pascal Praud, sur Cnews, a très bien répondu à cette question en rappelant qu’on ne peut se fier, en l’occurrence, qu’à la confiance que l’on a en son médecin habituel… Et il a répondu que oui ! lui se fera vacciner quand il le pourra, n’étant pas prioritaire, car son médecin en qui il a toute confiance le lui conseille. Soit ! En ce qui me concerne, les deux médecins dont je suis proche sont méfiants et me déconseille même carrément vu mon âge et ma santé. L’un (médecin hospitalier actuellement en premier ligne contre le covid), favorable à la vaccination des personnes âgées ou à grande comorbidité, considère néanmoins que ces vaccins n’ayant pas été testés sur des personnes à risque ou de manière très limitée en nombre, ils présentent donc un risque non négligeable… et l’autre, qui n’est autre que mon ami et auteur Bernard Plouvier (ancien chef de service hospitalier, spécialisé en Médecine interne, puis pneumologue des hôpitaux, élu membre de l’Académie des Sciences de New York), je le cite, « qu’on ne sait rien de la protection à distance de la coronarovirose : est-elle immunisante (comme c’est le cas de presque tous les virus) ou la forte propension de ce virus à muter (comme les virus grippaux ou ceux du SIDA) rend-elle cette immunisation illusoire, car chaque souche mutante peut développer sa pathogénicité (son aptitude à rendre malade) ? Il faudra plusieurs années pour le savoir… » et il ajoute que « les génies professoraux qui osent se prononcer un an juste après le début de cette pandémie sont de purs fumistes ! »…

Et donc ?

Et donc, en ce qui me concerne, bien évidemment non ! Mais c’est un choix personnel et chacun doit être libre du sien.

La covid-19 a néanmoins, à ce jour, fait 5 fois plus de morts qu’une grippe…

Il n’en reste pas moins que sa mortalité apparente globale n’est que de 2,1% en 2020 (chiffres de mi-décembre du Resource center de la Johns Hopkins University de Baltimore)… Et puis, il y a effectivement des millions de gens infectés, OK ! Mais pourquoi ne prend-on jamais en considération que seulement 5 % d’entre eux en subissent des conséquences graves, en grande partie dues à l’âge ou à un état de santé physique particulièrement inquiétant (entre autres ceux frappés d’obésité) ? Une moitié des autres n’aura même pas conscience d’avoir été infectée et l’autre moitié n’en subira que des conséquences plus ou moins « légères », telles que des migraines, des douleurs corporelles, une perte provisoire du goût et de l’odorat durant quelques jours, etc. ; les symptômes et les conséquences sont certes diverses, désagréables, mais en rien alarmantes. On saura plus tard quel coefficient multiplicatif il faut appliquer au nombre de cas pour connaître l’expansion exacte de la pandémie, notamment combien de cas totalement inapparents et non dépistés pour un cas réellement dépisté… Toujours selon un autre avis médical, « on saura l’importance des séquelles respiratoires (fibroses pulmonaires et emphysème) grâce à un suivi à 5 ans… ». Alors, tout cela valait-il un gel des économies occidentales, un endettement pharaonique et l’instauration d’un totalitarisme mou ? Bof !

À moins qu’il s’agisse d’une formidable manipulation, tel qu’un film comme Hold-Up entend le démontrer…

Il est certain que la censure scandaleuse et les dénonciations exagérées à l’encontre de ce film regroupant nombre de témoignages et surtout d’interrogations lui a apporté une promotion assez exceptionnelle et sans doute convaincu beaucoup de gens que les thèses qu’il défend sont à prendre en considération. Les réactions de la plupart des gouvernements à la moindre remise en question de leur stratégie de lutte contre la pandémie montrent d’ailleurs beaucoup mieux que tout ce qu’on peut dire ou écrire qu’ils ne sont guère à l’aise avec leurs décisions. Pour ma part, je reste convaincu que nos gouvernants ont uniquement prouvé depuis le début leur parfaite incompétence à gérer la pandémie, commettant bourde sur bourde, appliquant des mesures tardives, décousues, contradictoires, inutiles et catastrophiques ou faisant des déclarations hallucinantes… ne serait-ce que celle du Premier ministre Jean Castex qui interdit aux stations de sport d’hiver tout comme aux bars et aux restaurants d’ouvrir, mais ose dans le même temps conseiller avec une gourmandise de « ravi de la crèche », à ses compatriotes de ne pas hésiter à tout de même aller « respirer le bon air de nos montagnes ! »… C’est quand même digne d’une pochade comique à la Max Pecas, le réalisateur de ces films inoubliables que sont Marche pas sur mes lacets !(1977), Mieux vaut être riche et bien portant que fauché et malfoutu (1980) ou encore On se calme et on boit frais à Saint-Tropez, son ultime chef-d’œuvre en 1987…

De plus en plus d’observateurs commencent à penser qu’en fait, Emmanuel Macron et ses ministres, ne maîtrisent plus rien…

Il serait temps ! L’histoire l’a amplement démontré : il n’y a pas que des intelligences supérieures à parvenir à se hisser aux postes les plus élevés, à accéder aux responsabilités les plus importantes… Qu’on se rappelle l’armée française de 1940 commandée par Maurice Gustave Gamelin, général de son état ! Sa nullité reste un cas d’école… Lisez ce qu’on dit de lui sur internet (Wikipedia) « une faible capacité à mener les hommes ainsi qu’à les organiser, et un manque de charisme général », « des conceptions obsolètes de l’emploi de l’aviation, des chars, des éléments motorisés, de l’artillerie, des fortifications… », « mauvaise organisation du plus haut niveau de l’armée, se caractérisant par une dilution des responsabilités sur un front crucial… », « commandement privilégiant les contacts avec les hommes politiques parisiens – depuis son quartier général de Vincennes – plutôt que la proximité du front », « vision du théâtre d’opérations qui lui fit regarder le secteur des Ardennes comme impénétrable (malgré les avertissements qu’il a reconnu avoir reçus de Belgique) », « (auquel on) ne cessa de signaler en vain l’insuffisance en hommes et en matériel sur ce front et sa perméabilité de fait… »… Remplacez tous les termes militaires par des termes médicaux et transposez-les à la lutte contre la Covid 19 en France… Quand est-ce que les Français vont enfin hurler à leur Président : « Gamelin, sors de ce corps ! »

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dimanche, 13 décembre 2020

Vade retro, Vaccinas !

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La chronique de Philippe Randa

La Grande-Bretagne est depuis le 2 décembre le premier pays au monde à autoriser l’utilisation du vaccin Pfizer et BioNTech, basé sur une technologie innovante dite à ARN messager… ce qui a déclenché la colère de l’ancien Vice-Président de Pfizer, le Dr Michael Yeadon, qui estime, lui, que la pandémie est terminée et qu’elle peut donc être facilement gérée par un service de santé national en bon état de fonctionnement : « Je n’ai jamais entendu un tel non sens à propos des vaccins. On ne vaccine pas les personnes qui ne sont pas considérés à risque. De même, vous n’envisagez pas non plus de vacciner des millions de personnes en bonne santé avec un vaccin qui n’a pas été soigneusement testé sur les humains. »

Sur le site Lockdown sceptics, il s’en prend tout particulièrement au SAGE (Scientific Advisor Group for Emergencies), l’agence scientifique qui conseille le gouvernement du Royaume Uni et a notamment incité au funeste confinement : « Le SAGE soutient que tout le monde était susceptible d’être infecté, alors que seulement 7 % de la population l’a été. C’est tout à fait incroyable ! Ils ont ignoré tout ce qui est connu dans le domaine de l’immunologie sur les virus respiratoires. De même, ils n’ont rien vu ou ont rejeté un travail d’excellente qualité de nombreux immunologistes cliniciens de renommée mondiale qui ont montré qu’il y a environ 30 % des gens qui, au départ, sont déjà immunisés » (Déclaration peu reprise, sinon par le National Herald of India).

Et d’ajouter : « Le SAGE a tort de manière évidente sur un point crucial en disant qu’il n’existe pas d’immunité de base, alors que cette immunité se situe autour de 30 % (et si vous incluez les jeunes enfants, cela monte à près de 40 % d’immunité – bien que nous devrions davantage parler de résistance que d’immunité). Et en prenant en considération la réalité de l’immunité collective, quand la susceptibilité d’être infecté par le virus tombe aussi bas, entre 28 % et 35 %, cette population ne peut plus être considérée comme l’agent d’une quelconque flambée épidémique et ainsi le virus décroît et disparaît. »

En France, un Français sur deux est opposé à la vaccination que nous a promis Emmanuel Macron pour la mi-décembre. Annoncée, certes, mais qu’on s’en réjouisse ou qu’on s’en inquiète, les annonces d’un gouvernement, c’est comme leurs promesses : elles n’engagent que ceux qui y croient…

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mardi, 01 décembre 2020

Testée positive : histoire vécue

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La chronique de Philippe Randa

Une amie se sentant brusquement très fatiguée avec un mal de tête « à se la taper contre les murs » (alors qu’elle a rarement de migraines) et une douleur au genou, se rend chez son médecin traitant. Considérant la diversité des cas de Covid, il lui signe une ordonnance pour se faire tester… et lui prescrit du doliprane !

Test PCR passé, le résultat tombe 48 heures plus tard : positive ! Appel à son médecin qui lui enjoint de rester chez elle pendant 10 jours… et de ne rien prendre d’autres que du doliprane !

De toute façon, ses symptômes douloureux n’ayant duré que deux jours, « le troisième, en pleine forme, je taillais les haies du jardin ! »

Mais le jour même du résultat, elle reçoit un SMS de l’Agence Régionale de Santé (ARS) qui lui rappelle les gestes barrières, l’isolement indispensable et… qu’un médecin allait l’appeler. Une heure après, le médecin téléphone pour s’enquérir de son état (ce qui était très gentil) et… lui rappelle les gestes barrières, de s’isoler dans une pièce toute seule, etc. et demande le numéro du compagnon (en pleine forme, lui !) avec qui elle vit.

« Il me dit de rester en isolement 3 jours de plus que la recommandation de mon médecin ! Ils ne sont même pas fichu d’être d’accord entre eux ! »

Le lendemain, nouvel appel d’un autre médecin de la Sécu qui lui laisse un message avec les mêmes consignes (gestes barrières, etc.), puis encore le surlendemain : « Un dimanche, à 8 heures du mat’, sympa ! Et pendant 11 jours, j’ai reçu 4 à 5 SMS (puis un seul !) pour m’enjoindre d’aller m’inscrire sur le site Covid ; quant à mon compagnon, il n’a jamais été appelé, ce dont il ne se plaint pas (euphémisme !)… »

En ce mois de deuxième emprisonnement national, les Français sont de plus en plus divisés sur la réalité de l’épidémie. Entre les hypocondriaques – traduisez « les bons Français » conscients des dramatiques réalités de la pandémie pour qui les cadavres s’accumulent et débordent même ! – et les inconscients complotistes – comprenez « les mauvais Français » perplexes devant les chiffres extrêmement bas de la mortalité du Covid-19 – qui vitupèrent que le « foutage de gueule » commence à bien faire, on ne le répétera jamais assez : « Quand on voit ce qu’on voit et qu’on sait ce qu’on sait, on a bien raison de penser ce qu’on pense ! »

Source EuroLibertés cliquez là

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dimanche, 22 novembre 2020

Migrants : le ras-le-bol des Grecs...

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La chronique de Philippe Randa

Décidément, quand « ça peut plus, ça veut plus » : il était jusqu’à présent, sinon de bon ton, du moins de grandes facilités pour les migrants en mal d’assistanats de débarquer sur la Terre des Dieux, soutenus en cela par la Turquie voisine qui trouvait là un bon moyen de faire pression sur une Union européenne tétanisée par des discours anti-racistes, toujours bien dégoulinants de repentance à sens unique.

Mais trop, c’est trop et le gouvernement grec vient d’annoncer qu’il songe fortement à modifier sa législation sur le droit d’asile avec, à la clef, la reexpédition des envahisseurs à la Turquie.

« De nombreuses personnes sont passées par des pays de transit sûrs avant d’arriver en Grèce,explique le ministre grec de la migration Notis Mitarakis dans un entretien à InfoMigrants. Nous sommes en train de revoir notre législation, pour décider si nous devons garantir l’asile à des personnes arrivées par des pays dans lesquels elles étaient en sécurité. »

Et le Ministre d’ajouter pour bien se faire comprendre : « Si quelqu’un vient de l’est et arrive en Turquie, et que cette personne n’est pas en danger en Turquie, elle ne devrait pas déposer une demande d’asile en Grèce. »

Assez remonté contre une certaine hypocrisie internationale, le gouvernement grec n’hésite pas à faire remarquer que nombre de pays anciennement en guerre, étaient désormais pacifiés, en totalité ou moins grande partie, tel l’Afghanistan comptant maintenant « beaucoup de régions sûres. »

Qu’attendent donc les Afghans réfugiés à l’étranger pour revenir, sinon pour certains dans leur villages ou régions d’origine, mais au moins dans leur mère-patrie ? Ne serait-ce que pour aider à sa reconstruction et/ou à son développement…

Notons que ce serait aussi le cas pour les Syriens sans doute encore ignorants que le califat de Daech avait sombré et que les milices d’Al-Quaida étaient désormais exsangues…

À l’avenir, les migrants seront donc priés d’aller plutôt se faire voir chez eux (ou ailleurs) que chez les Grecs !

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dimanche, 01 novembre 2020

Les Grenelles, placebo des gouvernements

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La chronique de Philippe Randa

En pleine chienlit de mai 1968 et afin de calmer les esprits quelque peu échauffés des syndicats opposés au patronat, Georges Pompidou organisa le premier « Grenelle » dont les accords qui ne furent jamais ni signés, ni reconnus, restèrent toutefois dans les mémoires.

Suivant le dicton que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes, l’organisation d’un « Grenelle » est depuis un véritable réflexe de gouvernement.

La crise du « vivre ensemble » ayant récemment interpellé l’Opinion publique sur le métier d’enseignant, suite à la décapitation d’un professeur n’ayant pas pris la juste mesure de la susceptibilité islamiste, un « Grenelle de l’Éducation » s’imposait, donc. À l’évidence !

Comme s’étaient imposés ces dernières années les Grenelles de l’environnement (2007), du très haut débit (2008), de la mer (2009), des ondes (2009) et plus récemment contre les violences conjugales (2019)… Quelle que soit la difficulté, il n’y aurait donc point de difficulté qu’un Grenelle ne puisse régler… pas toujours néanmoins, à l’exemple de celui de la chasse, organisé par Yves Cochet en 2001 qui tourna court au bout de quinze minutes à peine avec le départ des chasseurs.

Que peut bien espérer le gouvernement d’un « Grenelle de l’Éducation » dont les thèmes centraux seront la protection et la rémunération des professeurs – Jean-Michel Blanquer a déjà promis 400 millions d’euros pour améliorer leurs salaires – et afin de « mettre davantage en avant le professeur au centre de la société » ? Que les Fous d’Allah proliférant dans notre pays soient sensibles à une telle initiative ?

Marie de Gandt avait assez bien décrit la fumisterie de cette mode des Grenelles en 2013 dans son livre Sous la plume. Petite exploration du pouvoir politique (Robert Laffont) : « Nous assistons à la grand-messe du Grenelle, n’en percevant que le résultat le plus concret, un immense encombrement de voitures et de journalistes qui stationnent sous nos fenêtres. »

Embouteillages et enfumages en perspective, donc… jusqu’au couvre-feu de 21 heures, en tout cas !

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dimanche, 25 octobre 2020

Cherche médecins en réanimation respiratoire désespérément…

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La chronique de Philippe Randa

Épidémie de coronavirus sur fond de panique sanitaire oblige, le gouvernement français décoche annonce sur annonce sans se préoccuper le moins du monde si celle du lundi n’est pas contradictoire avec celle du mardi, mais confirmée le mercredi avant d’être annulée le jeudi, sinon remplacée le vendredi… Nombre de médias ne parviennent d’ailleurs plus à cacher une certaine… perplexité !

Ainsi des fameux lits de réanimation qui ont tant fait défauts au printemps dernier : le journal 20 minutes nous apprend que « la capacité d’accueil de 5 000 lits n’a pas été augmenté depuis la première vague » et que « Matignon évoque la difficulté de recruter du personnel hospitalier. »

L’objectif du gouvernement « aurait été » d’acquérir des respirateurs afin de « remonter très rapidement en charge devant l’éventualité d’une deuxième vague, jusqu’à 10 000 voire 14 000 lits.  »

« Huit mois plus tard, on se retrouve en pénurie de lits de réanimation. Il y a toujours 5 000 lits de réanimation, pas plus qu’en mars. Il n’y a pas plus de moyens », déplore de son côté le chef des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou, Philippe Juvin.

Le hic est que la pénurie ne concerne pas la seule disponibilité de simples « lits »– facile à trouver et à installer, même pour les plus incompétents des ministres de la Santé –, comme on l’a trop souvent lu ou entendu, mais celle de médecins spécialisés en réanimation respiratoire, aux connaissances et plus encore à l’expérience qui ne sont malheureusement pas à la portée des premiers carabins venus, aussi doués fussent-il…

Au fait, comme on rappelle bien certaines classes de la population en temps de guerre, il est étonnant – puisque, dixit le président Macron, nous serions « en guerre », passés de celle contre le terrorisme islamiste à celle contre la covid-19 – qu’on n’ait pas songé à en faire autant avec les médecins en retraite depuis peu et encore capable d’être opérationnels, pour renforcer les effectifs humains si défaillants des hôpitaux…

En voilà une idée qu’elle serait bonne, non ?

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mercredi, 14 octobre 2020

Vous avez aimé les « fake news » ? Vous adorerez le « deepfake »…

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La chronique de Philippe Randa

L’époque étant à la paranoïa épidémique, un virus n’en chasse pas toujours un autre : tandis que la covid-19 continue de bouleverser les économies mondiales plus encore que les nuits des hypocondriaques, la nouvelle menace planétaire a nom « deepfake » (« hypertrucage » en français) ; à ne pas confondre avec les « fake news » (fausses nouvelles dans la même langue de Molière).

Le « deepfake » a été créé « pour désigner essentiellement des techniques de manipulation de l’image par l’intelligence artificielle pour créer des fausses vidéos. Par exemple, à partir d’une image d’un individu, une intelligence artificielle crée une mini vidéo qui donne l’impression que cette personne parle », nous apprend l’OJIM (L’Observatoire du journalisme dont on ne peut que conseiller la lecture régulière sur www.ojim.fr).

Après le texte, l’image est donc dans le viseur des manipulateurs de tous acabits et les victimes sont aussi « people » que « politiques » : de l’actrice israélienne Gad Gadot dont la jolie frimousse s’est retrouvée sur un corps qui n’était pas le sien dans une vidéo pornographique ou encore en 2018 quand « le réalisateur américain Jordan Peele avait créé un “deepfake d’Obama” pour montrer la puissance de cette technologie » en passant, il y a peu, par le candidat démocrate Joe Biden qui se serait endormi – à l’insu de son plein gré, of course ! – en pleine interview.

D’où, les mises en garde de plus en plus nombreuses – entre autres du département de la Défense américain – de l’important danger représenté par les « deepfake » lors des consultations électorales.

Les Gafa (Google, Apple, Facebook et Amazon) prennent la menace particulièrement au sérieux…

Attention : certains suspicieux pourraient ainsi estimer que les interventions pour le moins ubuesques de l’ancienne porte-parole de l’Élysée Sybeth Ndiaye n’avaient pu être en leur temps qu’une suite de « deepfake » ; ceci aurait alors expliqué cela, mais, hélas ! à ce jour, l’Élysée n’a toujours pas démenti.

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vendredi, 25 septembre 2020

Ceux qui nous gouvernent s’inquiètent davantage de la fin de cette crise que de la crise elle-même !

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« Pour ceux qui savent encore compter :
3 % de morts au niveau mondial
parmi les gens qui ont attrapés la Covid-19,
donc 97 % de guéris ! »

Entretien avec Philippe Randa∗,

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Covid-19, saison 2 : vous vous y attendiez ?

Il aurait tout de même été difficile de ne pas s’y attendre : ne nous la prédit-on pas depuis mai dernier et ce, matin, midi et soir ? Le gouvernement a continué d’orchestrer la panique des Français durant tout l’été. Il lui aurait été difficile de priver nos compatriotes de leurs sacro-saintes vacances estivales, mais il leur a bien rappelé que cette liberté sous surveillance n’était que provisoire. Chaque jour, des « spécialistes » plus spécialistes les uns que les autres des pandémies diverses et variées sont venus souffler le chaud et le froid, découvrant un cluster par-ci, un vaccin à l’étude par-là… et martelant ce qu’on allait subir à peine rentrés chez soi, les valises pas encore défaites.

La pandémie progresse dit-on...

Voire… D’un « spécialiste » à l’autre, les avis divergent, vous l’aurez remarqué. Le confinement ayant empêché la population de s’immuniser, c’était inévitable. À ce propos, le cas de la Suède est intéressant : ce pays a refusé d’emprisonner sa population – de la « confiner » selon le terme politiquement correct ; il a eu certes un nombre de décès plus important (mais nullement dramatique) que nombre de pays voisins et aujourd’hui, on annonce qu’il ne s’en sort pas trop mal et même qu’il serait « en passe de gagner sa bataille contre la Covid-19 » (titre du Journal du dimanche), nos dramatiques conséquences humaines et économiques en moins. La mortalité est en Suède 10 fois moins forte que celle de la France si on la rapporte au nombre de cas répertoriés (ratio mort sur nombre de cas). De même, la mortalité aux USA est de 2,9 % contre une mortalité globale de 3 % (en France, elle est de 6,3 % à cause de l’état de nos hôpitaux).

Il faudrait également arrêter de tout confondre : le nombre de cas positif répertoriés vrais, hors donc « faux positif », et le nombre de décès…

C’est-à-dire ?

L’épidémie de Covid-19 n’est nullement, à ce jour, l’implacable fléau dont l’ont veut nous persuader ; en cette fin septembre, neuvième mois de l’année et de sa « découverte » (si ce n’est en octobre dernier pour certains), les chiffres parlent d’eux-mêmes pour ceux qui savent encore compter : 3 % de morts au niveau mondial parmi les gens qui ont attrapés la Covid-19, donc 97 % de guéris ! Ce chiffre n’est pas celui transmis par de sataniques complotistes, mais par le John’s Hopkins de Baltimore qui est LA référence épidémiologique mondiale. Rappelons la déclaration du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, qui, sans crainte du ridicule, avait osé comparer lors de son  audition par des députés, le 23 janvier,  le Covid-19 à la Grande Peste du XIVe siècle qui elle, a tué entre 50 et 70 % des malades.… ou à la grippe dite espagnole (en fait, déjà asiatique) de 1917 dont le taux de mortalité fut de 20 % des contaminés (soit tout de même entre 30 et 55 millions de morts, statistique de l’OMS et de l’Institut Pasteur).

Vous parlez du gouvernement français, mais il n’est pas seul à avoir confiné sa population ; comment expliquez-vous tous ces gouvernements qui ont fait de même ?

Au premier jour de cette pandémie, je me rappelle un de mes amis qui s’est emporté devant mon scepticisme, m’expliquant que quoique l’on pense politiquement de ceux qui nous gouvernent, ce n’était tout de même pas des imbéciles, que c’étaient des gens qui ne faisaient pas toujours n’importe quoi, qu’ils sauraient être responsables, etc. Sa virulence m’a surpris, d’autant qu’il était plutôt coutumier à dénoncer habituellement avec talent leurs incompétences. On allait donc voir ce qu’on allait voir, d’après lui… Et bien, on a vu ! D’un mensonge l’autre, d’une incohérence l’autre, d’une décision irréfléchie l’autre, la gestion ubuesque de cette crise épidémique ne s’est jamais démentie… La seule réussite de ces gouvernements, sans doute paniqués eux-mêmes,  a été de réussir à terroriser une partie de leurs populations pour faire, sans doute provisoirement, passer la pilule des centaines de milliers de chômeurs annoncés, des 100 milliards d’endettement des Français, et surtout, surtout, empêcher toute contestation de leur politique, leur éternelle préoccupation première…

Ça commence tout de même à ruer dans les brancards avec les mesures drastiques que le gouvernement français vient d’imposer en région Provence-Alpes-Côte d'Azur… Le président de la région a même déposé un référé contre les nouvelles mesures de restriction à Aix-Marseille…

Le gouvernement français, « pays légal », est tellement déconnecté du « pays réel » qu’il n’a pas réalisé que stigmatiser aussi brutalement les Provençaux – Marseille en tête ! – ne pouvait qu’accentuer leur détestation de Paris et de ses ukases… À moins qu’il cherche peut-être à décrédibiliser le professeur Raoult dont chaque intervention – et elles sont nombreuses – prend le contre-pied des déclarations du bouffonesque Conseil scientifique et pulvérise la chape de plomb d’épouvante sous laquelle l’État veut contenir toute contestation populaire… et retarder tant que faire se peut le moment où il devra rendre des comptes.

Le professeur Raoult n’est pas la seule personnalité médiatique à s’insurger contre les déclarations et les décisions incohérentes du gouvernement…

Heureusement… Le retour au « bon sens » que l’essayiste Michel Onfray martèle ou les appels à cesser l’indécente propagande de la terreur préconisé par un autre essayiste, Bernard-Henri Lévy (« Ce virus qui rend fou »), les rappels quotidiens à la réalité d’un Pascal Praud sur CNews ou d’un Éric Zemmour (« L'État a montré son impéritie dans la crise du coronavirus ») ou encore les coups de gueule de médecins (Dr Toubiana ou Dr Peronne) contre la communication anxiogène du gouvernement sur la Covid sont salvateurs… Panique contre panique, il est tout de même réconfortant, dans notre malheur, de songer que sans doute, ceux qui nous gouvernent s’inquiètent davantage de la fin de cette crise que de la crise elle-même.

∗ directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés. cliquez ici

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lundi, 21 septembre 2020

Les rivaux de Paintfull Kiln

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La chronique de Philippe Randa

Décidément, accueillir les migrants n’est pas de tout repos. Ainsi, la bourgade allemande de Kiln (district de Bad Kreuznach) est quelque peu animée ces temps-ci par les joyeusetés du « vivre ensemble », déclinée sur le mode « Gare à ta G… ! »

En effet, deux familles syriennes se sont récemment affrontées dans une bagarre avec barres de bois et de fer… et aussi quelques dalles de pierre, sans doute pour faire « bon poids, bonnes bosses ». Quand on se déteste, on ne lésine pas !

Allez savoir qui l’a emporté… Il suffit sans doute pour cela de compter, parmi les vingt belliqueux qui se sont entretués, la famille qui a le plus de blessés ou d’estropiés – trois gravement, parmi les « victimes » – de ce remake de haine familiale, façon Capulet et Montaigu moyen-orientaux. Quel Shakespeare d’Outre-Rhin contera les amours contrariés de ces malheureux tragédiens en attente de naturalisation tout autant qu’en espoir d’allocations diverses et variées ? À moins, évidemment, époque oblige ! qu’il s’agisse plus simplement de « trafics contrariés » : l’enquête le dira, si tant est que les Autorités tiennent vraiment à le savoir… et plus encore à le « faire savoir. »

Quoique les Autorités, justement, ne se désintéressent nullement de l’Affaire puisqu’une réunion de crise s’est tenue, selon le toujours bien informé site LesObservateurs.ch, « à laquelle ont participé la police, des représentants de la communauté associative, de la ville, du bureau de l’ordre public, de l’aide aux réfugiés et l’administratrice de district Bettina Dickes (CDU). »

Suite à quoi, des « chercheurs en migration » (si, si, ça existe !) ont tenu à préciser, au cas où cela ne serait pas venu spontanément à l’esprit des autochtones teutons : « Nous devons être patients avec ces personnes. »

Ce ne sont sans doute pas les migrants qui diront le contraire : Mahomet n’a-t-il pas expliqué en son temps que « la patience est la clé du bien-être ? »

Après les célèbres « rivaux de Paintfull Gulch » (1), on attend donc avec consternation la suite des aventures des « Rivaux de Paintfull Kiln. »

 

(1)  Trente-troisième histoire de la série Lucky Luke par Morris (dessin) et René Goscinny (scénario).

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jeudi, 17 septembre 2020

La « bascule à Charlot » bientôt de retour ?

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La chronique de Philippe Randa

Douche froide pour certains avec ce récent sondage d’Ipsos pour le quotidien Le Monde : 55 % de nos compatriotes voudraient le rétablissement de la peine capitale. On ne s’étonnera guère qu’ils se comptent à 85 % au RN et à 71 % (+ 23 points) chez LR, mais davantage qu’ils soient en « forte progression » chez LFI et au PCF : + 31 % en un an.

Un sondage n’est certes qu’une information à un instant précis qui ne peut donner qu’une perspective nullement gravée dans le marbre. Il est également certain qu’au moment des attentats islamistes, les Français furent plus nombreux encore a espérer que les fous d’Allah n’échappent pas à un juste et expéditif châtiment des forces de l’ordre.

Mais le souvenir de l’horreur s’estompant, les discours larmoyants sur la condition des criminels, qu’ils soient racailles de banlieue ou fanatiques religieux, reprenant de la vigueur, on ne pensait qu’à part quelques nostalgiques d’un passé révolu depuis… 1981 !, les partisans d’un rétablissement de la peine de mort se comptaient sur les doigts d’une demi-main. Enfin, à en croire les discours politiquement corrects bien sûr, toujours et encore. Mais Patatras !

Commentant ce sondage, Les Dernières nouvelles d’Alsace indiquent néanmoins que « la peine de mort reste un sujet clivant dans la société française. Mais son rétablissement a peu de chance d'advenir un jour ». Pour preuve, d’après ce quotidien, les engagements de la France vis-à-vis des autres pays de la planète. Mais un engagement n’est-il pas, lui aussi, qu’une vérité à un instant précis guère davantage gravée dans le marbre que celle d’un simple sondage ?

Ne l’a-t-on pas vu, en mars dernier  avec la fin de deux tabous pourtant bien ancrés dans les discours officiels, soit la fermeture des frontières nationales en 48 heures pour cause de terreur épidémique ou encore avec la fin d’un déficit public devant être inférieur à 3 % du PIB (le gouvernement a annoncé en juin qu’il serait de 11,4 % en 2020) ?

Qui peut donc vraiment exclure que la « bascule à Charlot », ainsi qu’on dénommait jadis la guillotine, sorte un jour des musées pour reprendre du service ?

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mardi, 01 septembre 2020

De l’art de confiner le rire

Confinerires.jpgLa chronique

de Philippe Randa

Jean Picollec publie souvent ce qu’on n’attend pas de lui ; spécialiste habituellement des ouvrages d’information non-conformistes, souvent déplaisants pour certains esprits indélicats, il n’en a pas moins déjà été l’éditeur de recueil de dessins humoristiques, tels ceux de Trez, le dessinateur vedette de France-Soir du temps de son impression papier ou encore de Miège ou d’Innocent qui, en compagnie de Trez justement, nous offrirent en leur temps un « Impôt-pourri » en 96 dessins « pour se remonter le moral. »

Le moral, il en est justement question en cette angoissante année 2020 si mise à mal par l’épidémie de Coronavirus qui semblent bien avoir révélé davantage de fous, notamment à la direction des pays à travers le monde que de victimes réelles (à ce jour, l’épidémie n’a « toujours » fait que moins de 5 % de morts parmi les personnes infectées, n’en déplaise aux indécrotables hypocondriaques).

Et donc, quid de l’humour au temps du coronavirus ? Une mère et ses deux filles, Catherine, Peggy et Pamela, nous invitent à le découvrir en ayant rassemblées dans leur Confinerires les meilleurs blagues ou traits d’humour qui fusèrent et se propagèrent, plus vite que le virus durant les mois d’emprisonnem… euh, de confinement du printemps dernier.

Beaucoup d’images détournées et de dessins en couleur pour nous faire éclater de rire, beaucoup impossible à expliquer sans en dénaturer l’effet, mais voici phrases puisées ici ou là au fil des pages : « 17 mars 2020 : Vous voulez fermer les écoles ? OK, mais avec les enfants à l’intérieur ! »… « 25e jour de confinement : Mon groupe sanguin est devenu a-peritif »… « Télétravail… Famille… Pâtes riz »… « Bientôt, nous devrons aller chasser pour manger… et je ne sais même pas où vivent les lasagnes ! »

Remercions donc les dames Wajsman d’avoir confiné en 118 pages les meilleurs moments – ils ne furent pas si nombreux – de ces funestes mois passés… et saluons leurs générosité d’offrir intégralement leurs droits d’auteur aux causes défendues par « La voix de l’enfant » et « La fondation des Hôpitaux de France » (la plateforme www.gandee.com a été sélectionnée comme garant des versements de la part droits d’auteurs au profit des deux causes).

Confinerires, Catherine, Peggy et Pamela Wajsman, Jean Picollec Éditeur, 9,90 euros

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samedi, 29 août 2020

Alerte Covid : tremblez en permanence, braves gens…

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La chronique de Philippe Randa

En cette fin août, à la veille de la rentrée de septembre, la pandémie de Covid-19 est plus que jamais d’actualité avec masque obligatoire pour tous, partout et tout le temps…

On peut reprocher au gouvernement français bien des échecs, bien des bêtises, bien des incompétences, mais quelle maestria dans l’orchestration de la panique : six mois durant, ses escadrilles médiatiques ont lâché jour et nuit leurs bombes « Alerte Covid ! » étouffant (mal, mais étouffant tout de même) les ripostes de DCA des Didier Raoult ou des docteurs Toubiana ou Perronne pour ne citer qu’eux qui n’ont eu de cesse de fustiger comme il se devait les branquignolles du Conseil scientifique qui monopolisent les médias ou encore celles d’intellectuels comme Michel Onfray ou – c’est une surprise, mais pourquoi pas ! – Bernard-Henri Lévy qui tirent la sonnette d’alarme du bon sens, celui-ci étant à l’évidence devenu un champ de ruines en France.

J’ai pour ma part été assez stupéfait de constater que des proches pourtant habitués à ferrailler contre les mensonges officiels, étaient au mieux gagnés par le doute, au pire tétanisés par la peur avec comme seul argument pour tenter d’excuser leur comportement : « On ne sait pas ! »

Ah bon ! Les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé sont pourtant là : cette épidémie de Covid-19 ne fait pas davantage de morts qu’une épidémie habituelle et infiniment moins que d’autres dont la plupart ne sont même pas restées dans les mémoires : qui se rappelle des 15 000 Français morts de la grippe en janvier 2017 (surtout des personnes de plus de 65 ans), comme ne cesse de le rappeler Didier Raoult dans ses appels au calme ?

À moins de considérer l’OMS comme une officine complotiste, évidemment !

Finalement, rendons hommage au gouvernement : chapeau l’artiste !

Toutefois, la recette n’est pas nouvelle : terroriser le peuple est le moyen le plus efficace pour le faire tenir tranquille. Seule différence notoire, autrefois, un régime totalitaire usait directement des forces de police ou militaire à sa botte. Depuis six mois, le gouvernement français a injecté le poison de la peur par doses successives et par paliers successifs, soufflant sur le chaud et le froid des contaminations réelles ou plus simplement envisagées… et ne lançant sa police – l’intervention de l’armée n’est pas encore d’actualité à ce jour – qu’au coup par coup, mais elle a désormais carte blanche pour racketter autant que faire se pourra les « terroristes sanitaires », soit le vulgum pecus distrait ou réfractaire à la bêtise.

C’est aussi une bonne nouvelle pour tous les Cruchot nationaux : ils pourront agir sans risquer d’être taxés de racisme car bien évidemment, faire respecter la dictature sanitaire dans les zones de plus en plus nombreuses de non-droit ne sera évidemment pas davantage une « priorité » que durant les deux mois d’emprisonnement national de la mi-mars à la mi-mai dernier.

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mercredi, 19 août 2020

De Knokke-Heist et Blankenberge à Saint-Malo, bas les masques !

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La chronique de Philippe Randa

En cet été 2020, il semble moins risqué de sortir les fesses à l’air que le nez à découvert : la police, à qui on ne la fait pas en matière de respect de la loi – enfin, en dehors des zones de non-droit, cela va se soi désormais – se montre ainsi digne du maréchal des logis-chef Cruchot de Saint-Tropez, leur célèbre prédécesseur passé à la postérité du 7e Art.

Mais leur tâche est parfois rude et peut-être tout autant incomprise. Ainsi, en Belgique, il a fallu en arriver à interdire les stations balnéaires flamandes de Knokke-Heist et de Blankenberge aux « touristes d’une journée », soit des « jeunes » qui ne respectaient qu’assez modérément les mesures contre la pandémie de Covid-19… Une vidéo prise par un vacancier audacieux est toutefois assez explicite sur ces « jeunes », intimant aux forces de l’ordre d’aller rendre hommage à leur mère, plutôt que de perturber leur interprétation, assez personnelle certes, du « vivre ensemble » outre-Quiévrain.

Enfin, c’est en Belgique, n’est-ce pas ! et les histoires n’ont pas forcément vocation à toujours être drôles…

Et en France ? Ambiance plus bon enfant en la Cité corsaire de Saint-Malo. Scène vécue en ce début août : le masque étant obligatoire à l’air libre à l’intérieur des célèbres remparts (si le gouvernement l’impose, c’est que ce doit être utile et qu’importe le bon sens) : en matinée, durant le déjeuner et une partie de l’après-midi, peu de réfractaires aperçus bravant la loi ; en fin de journée, c’est déjà beaucoup moins le cas… et surtout, prévenons les anxieux du Covid qu’ils ont tout intérêt à ne pas s’approcher d’un (excellent) glacier où la file d’attente avant d’être servi est d’importance.

Une boule ? 2 ? 3 ? (elles sont gigantesques et les yeux sont souvent plus grands que le ventre, parole de gourmand)… Et, à peine servi, tout le monde, d’un même geste machinal, retire ensuite son masque pour déguster comme il se doit sa rafraichissante gourmandise : se forme alors un attroupement d’une cinquantaine de personnes, de 7 à 77 ans, qui s’écoule ensuite d’un pas nonchalant dans les rues adjacentes, laissant place libre à d’autres…

Ce jour-là, point de pandores aperçus… ou peut-être arrivés trop tard comme les carabiniers d’Offenbach !

Qu’il est donc difficile d’aider notre gouvernement à écouler son stock de plusieurs millions de ces si onéreux masques commandés si tard et arrivés si malencontreusement après la bataille ; masques d’abord inutiles, puis brusquement si indispensables qu’il a bien fallu les rendre obligatoires.

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lundi, 10 août 2020

Les médias de grands chemins et les autres

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La chronique de Philippe Randa

« Médias de grands chemins » : rendons à l’OJIM (Observatoire du journalisme – www.ojim.fr) ce qui lui appartient : on trouve en effet cette significative expression dans la conclusion d’un article fort instructif sur le respect du confinement imposé aux Français : « Il ne faut pas compter sur les médias de grand chemin pour jouer un rôle de vigie et encore moins de lanceur d’alerte. »

Et pour cause ! N’hésitant pas à parler de « confinement à géométrie variable », l’OJIM dresse la liste des consignes données aux forces de l’Ordre, notamment durant la période du ramadan. Consignes qui, selon l’article « s’accumulent et mettent dans l’embarras une partie de la classe médiatique. »

Car la vérité finit toujours par percer, malgré le black-out que l’on a tenté – vainement – d’appliquer en la circonstance. Ainsi, l’OJIM rappelle entre autres « l’enquête » de LCI sur les « fausses vidéos » dévoilant le non-respect du confinement, l’interrogation que s’est posé Le Monde(« Covid-19 : les banlieues sont-elles stigmatisées ? »), l’affirmation de Terra Femina, considérant qu’« en banlieue, il n’y a pas plus de jeunes dehors qu’ailleurs », contredisant toutefois l’explication que Die Zeit apportait de son côté à la réalité des incivilités des zones de non-droits françaises : ce n’est pas la faute à Voltaire, mais « à la taille des logements dans les banlieues françaises qui n’est pas adaptée au confinement » !

L’édifiante déclaration révélée par Le Canard enchaîné en mars dernier du secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur, Laurent Nunez, qui affirma lors d’une visioconférence organisée avec les préfets : « Ce n’est pas une priorité de faire respecter dans les quartiers les fermetures des commerces et de faire cesser les rassemblements » avait déjà de quoi interpeller les Français, mais désormais, ce sont les consignes données aux forces de l’Ordre qui commencent à fuiter, notamment dans le Calvados, celle du chef d’état-major de la Direction départementale de la sécurité publique : « Sauf atteinte aux personnes ou atteinte grave aux biens (dégradations par moyen dangereux pour les personnes, de bâtiment, véhicule), il n’y a pas lieu d’intervenir dans les quartiers à forte concentration de population suivant le ramadan, pour relever un tapage, contrôler un groupement de personnes rassemblées après le coucher de soleil pour s’alimenter. »

En France, on semble à l’évidence être passé du constat de Jean de la Fontaine : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » à celui de l’OJIM : « Selon que vous soyez fidèle ou mécréant, la loi vous sera appliquée ou pas »… même si certains vous expliqueront le contraire sans la moindre vergogne !

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mercredi, 29 juillet 2020

Sainte-Sophie : la redoutable nullité politique de l’Union européenne

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La chronique de Philippe Randa

Si en France (et pas que !), beaucoup se désespèrent du nombre d’églises désaffectées, faute souvent tout autant de fidèles que de curés disponibles, voire vendues parfois pour être transformées en lieux d’activités bien étrangères à la moindre spiritualité, il est beaucoup moins courant qu’une basilique, convertie en mosquée, puis, 5 siècles plus tard, en musée comme « offrande à l’humanité », redevienne lieu de prières musulman.

Le monde catholique s’est ému du sort de l’ex-basilique de Sainte-Sophie – et Françoise Monestier s’en est même à juste titre indignée dans les colonnes de Présent –, mais également l’Église orthodoxe russe : « Nous constatons que l’inquiétude des millions de Chrétiens n’a pas été entendue, a regretté son porte-parole Vladimir Legoïda (selon l’agence Interfax) (…) La paix et la concorde entre les religions sont des questions extrêmement fragiles et complexes et qui ne peuvent supporter des décisions irréfléchies et purement politiques. »

Décision effectivement plus politique sans doute que religieuse de la part de l’actuel dirigeant Recep Tayyip Erdogan qui n’aime rien tant qu’à rappeler au bon souvenir de ses détracteurs étrangers (fort nombreux) qu’il entend être maître et charbonnier chez lui et qu’importe alors « l’humanité », surtout si celle-ci se borne à simplement faire part « d’inquiétudes », sans songer le moins du monde à une « réponse du berger à la bergère. »

Car l’Union européenne s’est simplement contenté de condamner la transformation de Sainte-Sophie en mosquée, ce qui a très certainement « fort inquiété » le dictateur turc, on s’en doute !

L’UE avait pourtant une occasion servie sur un plateau d’annoncer le rejet immédiat de la candidature de son pays à son entrée en son sein ; une réponse alors plus politique que symbolique, qui aurait été un signal fort envoyé au matamore d’Istanbul, lui signifiant ainsi qu’il n’était pas libre de se moquer de « l’humanité » en toute impunité. Une fois de plus, l’UE montre toute son insignifiance. Question d’habitude, certes… à laquelle on a toutefois toujours du mal à se faire !

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