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dimanche, 24 octobre 2021

Les nouvelles armes de terreur des racailles

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La chronique de Philippe Randa

La « mode » n’est pas nouvelle, certes… Déjà, en 2017, France Soir nous apprenait qu’un homme gardait un lionceau dans un appartement. Cet original n’en était d’ailleurs pas à sa première fantaisie, s’étant « déjà fait remarquer pour avoir circulé dans les rues de Montreuil (Seine-Saint-Denis) à dos de cheval… »

Il ne s’agit pas là d’un simple faitdivers, « le trafic d’animaux sauvages représenterait pas moins de 16 milliards d’euros par an dans le monde », indiquait alors le Fonds international pour la protection des animaux.

Cinq ans plus tard, c’est Le Figaro qui nous apprend que la mode s’est amplement répandue, cette fois dans la « jungle des cités » : « Mis en scène par des footballeurs, des chanteurs et des rappeurs, les félins de compagnie nourrissent les fantasmes, le marché noir et le crime organisé. Les gendarmes multiplient les saisies. »

À l’évidence, ce n’est pas simplement pour se distinguer, façon « bling-bling », que les propriétaires investissent si cher dans cette « passion » très éloignée des buts de la fondation 30 Millions d’Amis.

Dans les banlieues de non-droit où les gangs pullulent, la présence de tels animaux sauvages n’est évidemment pas fortuites : elle terrorise comme il se doit de potentiels rivaux… On connaissait les combats de chiens (parfois de rats), assistera-t-on bientôt à des combats de fauves ? Sans compter les risques de voir de tels gentilles bébêtes échapper à leurs propriétaires et vaquer dans les rues, tout comme leurs congénères dans les savanes africaines.

Nos chères banlieues n’auront alors jamais aussi bien portées qu’à ce moment-là leurs surnoms de jungles urbaines… et certains de leurs habitants celui de sauvageons, tels que qualifiés, à la fin du siècle dernier, par Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l’Intérieur. Il parlait alors de mineurs multirécidivistes qui pourrissaient la vie dans les cités de banlieues, les rendant déjà invivables pour tous les honnêtes gens.

Mineurs, ils ne le sont plus, mais leur violence a grandit en même temps qu’eux. Ainsi que leur imagination dans l’utilisation de nouvelles armes de terreur, hélas !

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mardi, 12 octobre 2021

La Cancel culture, un des pires crimes de l’histoire contre l’intelligence

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La chronique de Philippe Randa

Dernière (en date, hélas !) dinguerie : le déboulonnage de la statue de Napoléon à Rouen dont le maire voudrait bien qu’elle soit remplacée par une autre de la défunte Gisèle Halimi, icône de la gauche, militante féministe franco-tunisienne et avocate (tout un programme !).

Exit l’empereur français, donc ! après que le même sort ait été réservé à Winston Churchill, Christophe Colomb ou le général Lee : « Plus une semaine ne passe sans qu’une statue historique occidentale ne soit déboulonnée dans le monde », écrit Geoffroy Antoine sur Boulevard Voltaire.

Mais certains n’acceptent pas ce tsunami d’imbécilités sans réagir : The College Fix, site Web d’information conservateur américain axé sur l’enseignement supérieur, offre désormais une base de données pour sauvegarder les œuvres annulées par la Cancel culture, considérée « comme une attaque illibérale contre la liberté d’expression et d’association ainsi que contre la religion, le discours académique, l’enquête ouverte, les arts, les idées impopulaires ou controversées, et bien plus encore », nous apprend le site helvétique lesobservateurs.ch.

Il fut un temps où l’on fustigeait comme il se doit les destructions publiques de livres ! Que n’a-t-on hurlé lorsque certains membres de la SA, les militants du parti nazi, brûlaient en public des bibliothèques entières de livres écrits par des juifs ou ceux d’auteurs considérés comme « dégénérés » ou simplement « mal pensants » : il n’y avait pas alors de mots assez durs pour condamner de tels outrages à la culture et à l’intelligence.

De même, lorsque les tout aussi honnis talibans faisaient exploser le 11 mars 2001 deux gigantesques statues qui pendant des siècles ont veillé sur la vallée de Bamiyan : une destruction « considérée aujourd’hui comme l’un des pires crimes archéologiques de l’histoire », rapportait alors France.24.

Un jour, forcément, la Cancel culture sera considérée comme un des « pires crimes de l’histoire contre l’intelligence »… et il suffira alors de consulter les archives de The College Fix pour en mesurer, hélas ! tous les dégâts.

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vendredi, 01 octobre 2021

Cabourg et son « Salon de la censure »

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La chronique de Philippe Randa

Éric Zemmour n’ira pas signer son nouveau livre La France n’a pas dit son dernier mot au « Salon de la littérature » de Cabourg, malgré l’invitation reçue il y a plusieurs mois. Officiellement, le maire Tristan Duval explique sa décision parce que « ce n’est pas l’auteur qui viendrait, mais le candidat à la présidentielle (…) Ce n’est donc plus possible à l’heure actuelle, sa présence aurait déséquilibrée l’événement, on a préféré ne pas le recevoir. »

« Déséquilibré l’événement » ? On se demande bien de quelle manière, si ce n’est peut-être par un succès de vente à faire pâlir d’envie les autres auteurs. D’ailleurs, certains « invités » auraient effectivement fait pression pour qu’il ne vienne pas, en tête desquels, dit-on, Mazarine Pingeot.

Il faut dire que Mazarine et Éric ne s’apprécient pas. Mais alors pas du tout. Politiquement on s’en doute, mais aussi (surtout ?) littérairement. En 2014, sur France 5, après que la fille de l’ancien président François Mitterrand, alors co-présentatrice de l’émission « Grandes questions », lui ait décoché : « Je me suis tapé vos 400 pages avec la nausée au ventre », l’auteur du Suicide français répliquait : « Vous avez raison, il vaut mieux écrire vos petits romans ridicules et illisibles ». Ambiance !

Pour calmer le jeu, le premier édile de Cabourg a affirmé qu’il n’avait « reçu aucun appel à ce sujet et l’organisatrice du salon non plus. Nous souhaitons simplement que cette première édition du festival littéraire de Cabourg reste un événement littéraire. »

Donc pas davantage d’appel d’auteurs jaloux que… de l’Élysée ? Rappelons que Trystan Duval a été, en son temps – 2017 –  un soutien affiché d’Emmanuel Macron.

Depuis, monsieur le maire affirme que le probable candidat à l’élection présidentielle est tout de même libre de venir tenir meeting dans sa ville si cela lui chante.

Et si, justement, il lui prenait l’idée de le faire les 23 et 24 octobre prochain ? Aurait-il le droit ou pas de signer son livre, au risque de redonner des nausées à dame Pingeot… et peut-être aussi  de faire beaucoup d’ombre au « Salon de la censure» de monsieur le Maire ?

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lundi, 13 septembre 2021

Le Parti de la France signe désormais d’un Z comme Zemmour !

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La chronique de Philippe Randa

On sait depuis Uderzo et Goscinny et les aventures de leurs héros Astérix et Obélix qu’en Gaule, tout se termine par des banquets. Mais en politique, tout peut-il commencer par une fête… du cochon ?

Celle du Parti de la France Bretagne, en cette année 2021, n’est certes pas la première ; elle est même devenue le rendez-vous annuel et incontournable de nombre de patriotes de l’Ouest qui refusent, plus que jamais, de voir se terminer l’histoire de France dans le chaos mondialiste.

Mais cette année-ci, à quelques mois d’une élection présidentielle qu’on nous annonce jouée d’avance (et tout aussi perdue d’avance pour les patriotes, dixit de sérieux sondages connus pour ne jamais se tromper), il n’est pas question de baisser les bras, comme l’ont rappelé les trois invités d’honneur lors de leurs interventions ; de Thomas Joly, président du PdF à Pierre Cassen, président de Riposte laïque en passant par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, la cause est désormais entendue : « Il n’y a pas de fatalité du déclin, il n’y a que la volonté des Hommes », a martelé Roland Hélie sous les applaudissements.

(Pour regarder leurs interventions, cliquez ici).

Et dans une unanimité qui semblait (à peine) concertée, (à peine) inattendue et (pleinement) enthousiaste, les trois orateurs ont appelé à soutenir sans restriction un homme pas encore déclaré à faire don de sa personne à la France, mais déjà tellement omniprésent dans les craintes des uns ou les espoirs des autres.

Le choix des orateurs est donc fait, sans hésitation, pour ce chroniqueur surgit des médias, courant vers la candidature au galop, et signant d’un Z son nom à la pointe de ses chroniques !

L’avenir dira dans les mois qui viennent s’il sera vainqueur à cette occasion, comme le renard masqué qui enchanta notre enfance l’était, lui, à chaque fois…

Source Présent cliquez là et EuroLibertés cliquez ici

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lundi, 30 août 2021

Divine technologie ou l’enfer selon Apple

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La chronique de Philippe Randa

Le géant américain de la technologie Apple annonce avoir développé une nouvelle fonctionnalité grâce à laquelle il numérisera les photos des appareils iPhone et iPad afin de traquer « des images sexuellement explicites impliquant des enfants. »

Le sitLesObservateurs.ch nous rapporte qu« Apple affirme que la façon dont il détecte le (matériel pédopornographique) est “conçue en tenant compte de la confidentialité des utilisateurs” et qu’il n’accède pas directement aux photos des utilisateurs d’iCloud, mais utilise plutôt un système de recherche et de correspondance basé sur le hachage et sur l’appareil pour croiser les hachages de photos d’utilisateurs avec les hachages de (matériel pédopornographique) connus. »

Dès que des photos suspectes auront été repérées, leurs auteurs seront « signalés » au National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC), centre de signalement de matériel pédopornographique (CSAM) qui collabore avec plusieurs organismes d’application de la loi aux États-Unis.

Qui pourrait s’offusquer qu’on veuille lutter contre la pédo-criminalité ? À part les tarés concernés par cette déviance, personne ! Quoique…

« Peu importe à quel point les bonnes intentions sont bonnes,  @Apple  déploie une surveillance de masse dans le monde entier avec cela. Ne vous y trompez pas : s’ils peuvent rechercher de la pédopornographie aujourd’hui, ils pourront rechercher n’importe quoi demain », a immédiatement tweeté avec raison le lanceur d’alerte de la NSA, Edward Snowden.

Effectivement, après la pédo-criminalité, rien n’empêchera la société privé de se lancer dans la traque de supposés terroristes en recueillant, de la même manière, des informations sur les convictions religieuses ou politiques des uns et des autres et de les transmettre à qui bon lui semblera… ou au plus offrant ! Business is business

Et une telle application n’allant évidemment pas rester un monopole d’Apple, d’autres sociétés privés et toutes les agences de renseignements d’États ne se priveront pas d’un tel « outil » pour repérer tous ceux qui ne partageraient pas leurs « valeurs » religieuses, philosophiques… et bien évidemment politiques.

On savait que l’enfer était pavé de bonnes intentions, mais pour paraphraser Dante, en nos temps de « Divine technologie » : « Vous qui téléphonez, abandonnez toute espérance »

Source EuroLibertés cliquez ici

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dimanche, 15 août 2021

Les salauds finiront en enfer…

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La chronique de Philippe Randa

En Autriche, quatre Afghans âgés de 16 à 23 ans ayant été identifiés et arrêtés en juin dernier pour avoir drogué, violé et tué une jeune fille de 13 ans, un journaliste interroge le ministre autrichien de l’Intérieur Karl Nehammer, présent lors de la conférence de presse : « Monsieur le ministre de l’Intérieur, la présomption d’innocence s’applique. Il s’agit de demandeurs d’asile qui n’ont connu que la guerre dans leur pays d’origine. Indépendamment de ce qu’ils ont fait, l’Autriche ne devrait-elle pas faire plus en matière de traumatisme ? La question se pose de savoir si vous vous souciez assez des jeunes Afghans ? »

Un gag de mauvais goût ? Un fou ? Au choix…

Et comment ont réagis les si sourcilleuses et féroces chiennes de garde du féminisme ? Mais comme il se devait, bien sûr… L’Observatoire du journalisme (www.ojim.fr) nous rapporte qu’une « vingtaine de militants du groupuscule féministe “Alerta Feminista” s’est introduite dans les locaux du média autrichien Oe24. L’action visait à dénoncer la couverture soi-disant “sexiste et raciste” des faits (traduire par « ayant donné les noms et les origines des meurtriers ») par le média, alors qu’il ne s’agirait que d’un “féminicide”, conséquence “de la violence patriarcale”. »

Rappelons-nous alors, en France, de ce procès d’Assises où l’avocate d’un sordide tueur en série ulcéra plus d’un citoyen en se tournant lors de sa plaidoirie vers son client pour lui demander « pardon » au nom de la société, celle-ci n’étant rien moins que responsable de ce qu’il était devenu et donc de ce qu’il avait commis : à ses yeux, il était davantage victime que bourreau de la demi-douzaine de femmes qu’il avait trucidée après en avoir abusée…

Malgré le scandale que cette avocate provoqua, on avait alors considéré cela au mieux comme un « effet de manche », certes aussi douteux que désespéré pour apitoyer les jurés, au pire pour un « coup », sensé propulser son auteur parmi les ténors du barreau…

C’était au siècle dernier… Ni le nom de la crapule qui a finit ses jours derrière les barreaux, ni celui de son indigne défenseur en robe – au propre comme au figuré – ne méritent d’être rappelés. Laissons aux « honorables » féministes le dégoût d’honorer de tels personnages…

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dimanche, 08 août 2021

Décidément, on ne change pas une politique qui perd !

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La chronique de Philippe Randa

Les cycles Mercier qui avait délocalisé en Asie comptaient revenir en France, à Revin dans les Ardennes, porté par l’engouement de nos compatriotes pour la bicyclette. Patatras ! Malgré les belles promesses de Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des territoires qui s’était rendue sur place en mars dernier pour confirmer le soutien financier de l’État,  la Banque publique d’investissement a brusquement fait machine arrière. Ce projet cochait pourtant « toutes les cases sur la réindustrialisation ou l’écologie », martèle Jean-Marc Seghezzi, PDG de CEMF et des cycles Mercier.

« On aurait pu se prémunir de toute annonce publique à renfort de présence ministérielle, quand on voit le résultat aujourd’hui », indique pour sa part, dépité, Jean Rottner, président de la région Grand-Est.

On aurait pu espérer que la crise du Covid-19 ayant mis au grand jour les dégâts de la mondialisation avec, notamment, la funeste comédie des stocks de masques introuvables (d’abord inutiles, dixit le ministre de la Santé, puis obligatoires, dixit le même ministre) et que, de même, le confinement de nombre de pays dans le monde, en premier lieu la Chine, entraînant un risque de rupture de stocks à la chaîne de produits de première nécessité, notre pays, pour ne parler que de lui, allait favoriser la relocalisation de nos industries. T’a qu’à croire…

Croire qui ? Mais le président de la République lui-même qui, en août 2020, il y a tout juste un an donc ! tweetait : « Nous devons relocaliser et recréer des forces de production sur nos territoires. La souveraineté sanitaire et industrielle sera l’un des piliers du plan de relance. »

15 milliards d’euros du plan de relance de l’année dernière allait être consacrés « à l’innovation et la relocalisation (afin de) préparer la France »… « C’est investir dans l’avenir. Investir pour transformer et bâtir la France demain. »

Demain, serait-ce aujourd’hui ou plus tard, beaucoup plus tard… ou jamais ?

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mercredi, 21 juillet 2021

Après le virus qui rend fou, le vaccin qui rend zinzin !

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Le gouvernement impose à partir du 1er août le pass-sanitaire dans les manfestations publiques, les trains et les restaurants, ainsi que la vaccination obligatoire pour le personnel médical ; trouvez-vous ces mesures justes ?

Juste inacceptables autant que débiles, tout à fait, et on ne peut que saluer ceux qui manifestent contre ces mesures et/ou ceux qui engagent dès à présent des procédures judiciaires pour s’y opposer.

Une quatrième vague de contamination est tout de même en cours ; le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal parle d’un « tsunami viral » que seul la vaccination peut arrêter…

Si tsunami il y a, c’est bien le tsunami de la bêtise et celle-ci est d’ailleurs largement partagée, hélas ! chez les « pro » comme chez les « anti » vaccins… Pour les premiers, toute nuance, remarque, mise en garde et interrogations est juste… interdite ! Ils détiennent la vérité, seule et unique : hors du vaccin, point de salut ! Pour les seconds, les vaccins ne sont pas autre chose que du poison. Et on ne doit pas le discuter ! S’il y a bien une seule et unique vérité, c’est que ce virus, à défaut d’une hécatombe, rend fou. La preuve !

Il y a tout de même eu beaucoup de morts ?

C’est vrai, rappelons qu’il n’y a seulement QUE 98 % de cas-contaminés qui survivent, c’est effectivement effroyable ! Vous voulez les chiffres officiels, ceux du 20 juillet de Université Johns-Hopkins de Baltimore qui fait  référence en matière d'épidémiologie pour le Monde entier ? Allons-y…  Contaminations : 190, 9 millions (contre 178 au 20 juin) ; morts « estampillées » Covid-19 (avec toutes les réserves d'usage !) : 4,096 millions (au 20 juin : 3,865), soit ratio morts/contaminations 2,14 % (à la mi-juin, il était de 2,17 %) : on le voit, le ratio est parfaitement stable depuis la mi-mai 2021 !

Et en France ?

5,932 millions de cas personnes contaminées et…  111 680 morts, soit un ratio de 1,25 %, alors qu’il était de 1,81 % fin mai ! Et là, effectivement on peut légitimement s’interroger sur ces chiffres que la France a transmis au Johns-Hopkins car 33 % de baisse en un mois, c’est stupéfiant, comparé aux chiffres de la Suède, par exemple : un ratio (stable depuis mai) de 1,33 % (pas de confinement)… aux chiffres du Japon : 1,77 % de ratio (pas de confinement et ratio stable depuis mai)… aux chiffres de l’Allemagne (confinement draconien, ratio stable depuis mai) dont le ratio actuel est de  2,43 %… et aux chiffres de la Grande-Bretagne (confinement majeur) au ratio de 2,87 % (stable depuis mai) … Ces chiffres nous prouvent en passant que le confinement dont le gouvernement français brandit à nouveau la menace pour imposer la vaccination ne fait rien à l'affaire…

Avec une situation qui se serait notablement améliorée, pourquoi alors Emmanuel Macron panique-t-il alors de nouveau les Français ?

La France a précommandé 200 millions de doses de vaccins en décembre dernier, soit de quoi vacciner 100 millions de personnes avec deux doses ! Notre pays ne comptant que 67 millions d’habitants, faites le calcul… 134 millions de doses auraient seulement été administrées et encore, à condition que tout le monde y passe ! Mais tout le monde ne le souhaite pas (ou ne peut pas être supporter de vaccins, de ceux-là, on ne parle jamais)…  Le gouvernement français qui fait tout dans la précipitation allait donc courir le risque de voir des millions de doses de vaccins lui rester sur les bras. D’où scandale financier et preuve supplémentaire de son incompétence… Dans la précipitation, toujours et encore, il a donc décidé en plein été d’imposer le pass-sanitaire pour forcer la population récalcitrante à liquider ses stocks… Coûte que coûte et quoi qu’il en coûte comme dirait l’apprenti-sorcier de l’Élysée !

N’êtes-vous pas un peu complotiste pour dire cela ?

Être complotiste serait de croire qu’on a commandé des millions de doses de vaccin pour s’enrichir ou pour décimer la population ou pour je-ne-sais quelle stupidité encore… Je me contente que constater que chaque mesure prise l’est dans la précipitation et l’incohérence.

Un dernier mot sur la réalité du nombre de morts… Au Portugal, une décision de justice  a obligé le gouvernement à baisser les chiffres officiels de la mortalité due à la Covid 19 de 17 000… à 152 !

C’est le site Nice Province Info qui l’a révélé en premier, avant que cet article ne soit reprit sur Synthèse nationale et que je le publie à mon tour sur EuroLibertés : oui, suite à une pétition citoyenne, le nombre de décès vérifiés entre janvier 2020 et avril 2021 n’est en fait  que de… 152 ! Soit 0,9 % de la « réalité gouvernementale ». Et en France ? Et dans le reste du monde ? Plus qu’un « tsunami » de morts, cette pandémie du Covid aura surtout provoqué un tsunami de mensonges éhontés et de délires tous azimuts… !

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mardi, 20 juillet 2021

Une société de suspicion généralisée

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La chronique de Philippe Randa

Quel auteur de roman policier, à l’imagination particulièrement asséchée, aurait-il pu songer à une telle motivation de crime : un différent sur une facture de téléphone ! On imagine la tête de son éditeur, voire de ses éventuels lecteurs : au fou ! Et pourtant… Pourtant, c’est le aussi sanglant que minable fait-divers survenu au Centre commercial de Claye-Souilly (Seine-et-Marne) en cette mi-juillet. Un client mécontent de son échange avec deux jeunes employés quitte la boutique de téléphonie pour aller chez lui se munir d’un couteau et revenir « planter » ses deux interlocuteurs, tuant l’un des deux, tout juste bachelier, et envoyant aux urgences son collègue, plus « chanceux »…

Ni motif crapuleux, ni motif passionnel, ni motif terroriste… Pire : la terrible réalité d’une société qui, chaque jour, défraie la raison, le bon sens, l’imaginable…

Pourtant, dans notre vie quotidienne, les signes avant-coureurs de cette monstruosité et de bien d’autres devraient nous alerter.

Aurait-il été imaginable, voici encore dix ou quinze ans – encore moins au siècle dernier –, que les caissières des grandes surfaces exigent désormais de contrôler systématiquement les cabas de leurs clients pour vérifier s’ils n’y dissimulent pas quelques marchandises dérobées ? Suivant ainsi les consignes de leur direction, lassée de voir augmenter le chiffre des « démarques inconnues », cette pudique appellation du vol…

Et ces restaurants où le serveur, après avoir noté votre commande, vous demande d’aller à la caisse régler d’avance l’addition avant qu’il ne vous serve, s’excusant du procédé, certes, mais invoquant l’augmentation extravagante des clients qui se carapatent une fois la dernière bouchée avalée… Certes, la grivèlerie a de tout temps existé, mais restait exceptionnelle… et aucun restaurateur ou hôtelier n’aurait osé systématiser le paiement d’avance !

Autre temps, autre mœurs…

Dans un temps que les moins de vingt ans n’auront pas connu, qu’on ait été peu argentés ou très aisés, l’insulte n’aurait été ni acceptable… ni acceptée !

Source EuroLibertés cliquez ici

Passée dans le quotidien Présent.

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jeudi, 15 juillet 2021

L’État macronien ou la démonstration de l’incompétence !

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Entretien avec Philippe Randa,

directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres pour le site Synthèse nationale)

Après avoir juré qu’il ne rendrait pas la vaccination obligatoire, Emmanuel Macron a retourné sa veste… Vous vous y attendiez ?

Il a tout misé sur la vaccination, refusant d’envisager d’autres solutions et interdisant de fait – par des pressions et des intimidations – aux médecins de soigner leurs patients avec d’autres solutions… ne serait-ce qu’en attendant la mise au point confirmée des vaccins ! Et malgré le matraquage quotidien du gouvernement et des médias qu’ils contrôlent – à savoir qu’il n’y a qu’une seule et unique solution, parce que seule et unique vérité – les Français rechignent à se faire vacciner. Pire : une grande partie du corps médical, sensé être plus averti que les autres de la validité des vaccins, rechigne « à y passer », ce qui ne peut qu’inquiéter leurs compatriotes… Non seulement, le gouvernement français perd la face – il a l’habitude, certes – mais se retrouve dans une impasse : avec les nouveaux variants, on sait que l’épidémie va redémarrer dès l’automne… Le gouvernement pouvait changer radicalement de braquet en faisant retomber la pression sanitaire, en calmant le jeu, en rassurant la population et en prenant enfin les décisions nécessaires pour permettre à notre système hospitalier de faire face convenablement à la situation sanitaire… Il a préféré donner un grand coup d’accélérateur dans sa stratégie de délire sanitaire et d’entêtement vaccinal.

Comment l’expliquez-vous ?

Les explications les plus simples sont souvent celles qu’on rechigne à admettre ; le rasoir d'Ockham – principe de simplicité, soit admettre que les hypothèses les plus simples doivent être préférées – a pourtant fait ses preuves, mais on l’oublie trop souvent… Pourquoi le gouvernement agit-il ainsi ? Par incompétence, tout simplement… Nombreux sont les gens persuadés que les diplômés sont forcément des êtres supérieurs, plus intelligents parce que certifiés plus instruits… L’obtention d’un diplôme n’est qu’un moyen, souvent indispensable, certes, pour être performant dans une discipline, mais si on est un sot, un vaniteux, un incapable, on peut très bien obtenir un diplôme, même parmi les plus « prestigieux », par obstination, tricherie, coup de chance ou désormais effondrement du niveau requis, mais on restera néanmoins un incapable. Bourrin un jour, bourrin toujours… On ne sort pas des « grandes écoles » forcément plus instruit et plus intelligent, mais avec un carnet d’adresses qui, lui, est souvent la condition sine qua non à une carrière rémunératrice ou prestigieuse. Un exemple ? Sibeth Ndiaye, secrétaire d'État auprès du Premier ministreporte-parole du gouvernement de mars 2019 à juillet 2020, a consterné les uns ou fait éclater de rire les autres. Sa fiche Wikipedia nous apprend « qu’elle se présente par deux fois au concours de médecine avant de se tourner vers la biologie »… et a décroché finalement un « DESS d’économie publique, spécialité économie de la santé ». Fichtre, n’est-ce pas ! Et tout ça pour reconnaître, le 20 mars 2020 : « Vous savez quoi ? Je ne sais pas utiliser un masque. Je pourrais dire : “Je suis une ministre, je me mets un masque”, mais en fait, je ne sais pas l’utiliser (…) l’utilisation d’un masque, ce sont des gestes techniques précis, sinon on se gratte le nez sous le masque, on a du virus sur les mains… »… Et donc, bébête un jour, bébête toujours, mais croyez-vous que ses collègues du gouvernement, même si moins caricaturaux, sont beaucoup plus performants ? Et la grande majorité (tous ?) ont des diplômes en veux-tu, en voilà…

Toutefois, Emmanuel Macron reste populaire…

Sauf erreur, c’est le Journal du dimanche, journal de la Macronie chancelante (comme BFMTV en est sa chaîne officielle) qui l’affirme en tout cas… On pense ce qu’on veut des sondages, restent les faits : voilà près de deux mois que le gouvernement a supprimé l’obligation du masque en extérieur et pourtant, une personne sur deux continue de le porter dans la rue. Ce gouvernement a tellement terrorisé la population que celle-ci ne le croit même plus quand il relâche la pression. Ce gouvernement, plus personne ne l’écoute. Je regardais dernièrement une série policière sur Netflix se déroulant dans les derniers temps du régime communiste en Pologne : on nous montre des gens conscients des mensonges de la propagande d’État, subissant la pensée unique, les interminables files d’attente devant des magasins aux rayons aux ¾ vides, l’omniprésence de la milice… Ils vivaient résignés, mais étaient-ils convaincus des bienfaits du régime communiste pour autant ?

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dimanche, 04 juillet 2021

Violences conjugales Allah mode de chez eux !

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La chronique de Philippe Randa

L’affaire Valérie Bacot vient de défrayer la chronique judiciaire française : à peine condamnée et libérée à la barre pour avoir envoyé en un enfer mérité son tourmenteur violeur, proxénète et alcoolique, elle se retrouve néanmoins « vidée mentalement et physiquement » par des années de violences et d’humiliations. Au moins, est-elle en vie.

Outre-Rhin, autre exemple de violences conjugales, mais sur fond de religion, cette fois. Avec une victime envoyée ad patres.

Un Syrien de 32 ans a en effet définitivement réglé à coups de couteau les ardeurs extra-conjugales de celle qu’il avait épousé enfant, blessant au passage son amant.

Une fois la colère passée, regrette-t-il son acte comme c’est souvent le cas dans ce qui n’aurait pu être qu’un dramatique fait-divers comme tous ceux qui hélas ! jalonnent l’histoire de l’humanité ? Que non ! Au contraire, c’est avec fierté qu’il assume son geste, conscient avant même son passage à l’acte qu’il « irait en prison pour cela », comme il l’avait confié à son frère.

Un meurtrier, parfaitement conscient de son acte donc ! et « droit dans ses babouches » pour avoir puni son épouse. C’est qu’il en avait parfaitement le droit selon lui, et de revendiquer la charia, se référant au Coran (4 :34) : « Les hommes ont autorité sur les femmes parce qu’Allah a rendu les uns supérieurs aux autres, et parce qu’ils dépensent leurs biens pour les entretenir. Les femmes bonnes sont obéissantes. »

Le tribunal de Baden-Baden l’a, certes, condamné à la prison à vie, mais nous rapporte le site LesObservateurs.ch, sans « reconnaître la “gravité particulière” de la faute. Dans ce cas, une libération anticipée après 15 ans aurait été pratiquement impossible. »

Mesdames, vous êtes prévenues… tout comme les 72 vierges dont cet illuminé s’attend sans doute à bénéficier au paradis d’Allah !

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vendredi, 18 juin 2021

Fous d’Allah et fous du buzz (1)

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La chronique de Philippe Randa

Jean-Luc Mélenchon essuie une tempête après ses propos sur les attentats islamistes – selon lui quelque peu « providentiels » – survenant en France à chaque veille d’élection.

A-t-il vraiment voulu sous-entendre que de tels actes seraient téléguidés par des adversaires politiques, dirigeants de la France en tête ? Ses propos ne sont-ils que simple maladresse ? Leurs interprétations ne sont-elles au contraire que malhonnêtetés politiques comme il le clame ?

Mais qui aurait donc un intérêt, aussi macabre que machiavélique, de manipuler ou tout au moins de laisser perpétrer des attentats, sinon les Djihadistes ?

Quel esprit tordu imaginerait que Marine Le Pen, sa principale « rivale » populiste et la plus en pointe des candidats déclarés à la Fonction suprême, en ait l’intention et encore plus les moyens ?

Quant au gouvernement, hier ceux de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, aujourd’hui d’Emmanuel Macron, chaque attentat montre plutôt la faiblesse de leur lutte contre le terrorisme…

Le plus certain, finalement, est que le chef de file des Insoumis a cédé à la mode aussi détestable que contemporaine de « faire le buzz », à tout prix, par n’importe quel moyen et surtout n’importe quelle ineptie, tout comme sans doute le youtubeur Papacito avec sa douteuse vidéo mettant en scène l’exécution fictive d’un militant mélenchonniste pour profiter de ce tapage si indécent.

Mélenchon-Papacito, sinon même combat, du moins même obsessions publicitaires ? Assurément ! Mais si le second n’encourt qu’une possible amende, le premier est le grand perdant de ce jeu de dupe médiatique.

Car si le candidat Mélenchon a une fois de plus renforcé sa place de première grande gueule de la politique française, il a du même coup décrédibilisé, s’il en avait besoin, un courant politique qui l’avait tout de même hissé à 19 % des suffrages en 2007.

La posture, tout comme le cœur, a ses raisons que la raison ignore.

(1) buzzer : faire parler de soi dans les médias

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lundi, 31 mai 2021

Le côté obscur des GAFAM

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La chronique de Philippe Randa

Facebook, tout puissant réseau social en ligne, est un des géants du Web aux côtés de Google, Apple, Amazon et Microsoft (les GAFAM). Un géant qui a sa conception très particulière de la liberté d’expression.

« On l’a vu récemment avec la censure de Trump : les réseaux sociaux pensent avoir le devoir de censurer. Ils sont conçus pour cela et lorsqu’ils censurent mal ou trop peu ils se voient accuser de laxisme anti-démocratique. La censure, devenue partie intégrante de leur ADN permet de modérer l’opinion générale. Le premier élève de la classe dans ce domaine est aussi le plus ancien : Facebook », lit-on sur le site de l’Observatoire du journalisme (www.ojim.fr).

Celui-ci attire ainsi notre attention sur l’utilisation d’un robot censeur qui fait la fierté de son créateur : Mark Zuckerberg a déclaré en fin d’année 2020 avoir désormais à sa disposition un redoutable limier « capable de faire le lien entre les images et les textes afin de détecter si le propos est “haineux” ou non » ; il aurait ainsi pu réduire de moitié les contenus qu’il juge incorrects, enfin surtout politiquement incorrects, cela va de soi, car sa définition de la haine reste «  un mystère curieusement porté vers l’arbitraire libéral libertaire. »

On est loin des sympathiques robots comiques de Star Wars !

C-3PO, « droïde de protocole se plaisant à répéter qu’il maîtrise plusieurs millions de formes de communication » et, de fait, bavard impénitent, ne consternera plus le sage R2D2, en lui déclarant : « Tu vois toute cette agitation (…) vraiment nous sommes bien mal considérés malgré tout ce qu’on fait ! »

Mark Zuckerberg, lui, n’hésite pas à communiquer comme il se doit sur la si redoutable et détestable efficacité de son « droïde d’intolérance ».

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lundi, 24 mai 2021

Autotests : l’incroyable talent du gouvernement

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La chronique de Philippe Randa

Tout le monde le sait bien, on ne change pas une équipe de talent… Emmanuel Macron et ses ministres poursuivent ainsi un sans faute dans la gestion du Covid. La preuve avec leur « stratégie de dépistage en milieu scolaire », soit le déploiement des autotests, sensés ralentir la circulation de la pandémie. En voilà une idée qu’elle est bonne, n’est-ce pas ? « Une adhésion de 25 % à un dépistage hebdomadaire entrainerait une réduction du nombre de cas de 30 % par rapport à la situation actuelle, tandis qu’une adhésion de 75 % conduirait à une réduction de 50 % des contaminations », a communiqué le Ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports.

On allait donc voir ce qu’on allait voir et la pandémie n’avait plus qu’à bien se tenir…

Surtout se contenir de rire, car cette campagne a certes démarré par des « retards de livraison » – rien de nouveau ! –, mais aussi par un plus inattendu souci de « mode d’emploi » : certains lots ont été livrés avec une notice un rien difficile à conceptualiser : avec deux traits sur la borne de lecture, on est positif, mais avec un trait, on l’est aussi !!! Excès de principe de précaution ? Non, simple « erreur du fabricant » comme l’a rapidement confirmé le cabinet de Jean-Michel Blanquer.

Après ce bel échauffement, nos gouvernants, au mieux de leur forme comme on le voit, ont également proposés des lots de tests par boîte de 5, 10 ou 25 dont certains accompagnés d’une « notice dans toutes les langues, sauf le français » ; dans le but louable, sûrement, de nous épargner l’écriture inclusive…

C’est tout ? Mais non : des chefs d’établissements se sont retrouvés « à répartir 30 boîtes de 10 tests, non sécables, entre 80 personnes »… Ce qui pourra toujours faire un sujet d’épreuve pour le baccalauréat, n’est-ce pas ?

De toute manière, si la solution est de « laisser le temps au temps », les familles ne s’y trompent pas, puisque le « taux d’acceptation » parmi les élèves est quasi-nul : « Sur les 2 000 demandes d’autorisation que j’ai adressées aux familles, je n’ai reçu qu’une cinquantaine de réponses positives », se lamente le syndicaliste Philippe Vincent, du SNPDEN-UNSA à Aix-en-Provence.

Avec de telles performances, Emmanuel Macron et ses ministres n’ont guère de soucis à se faire pour leur avenir. Quand ils auront quittés les Affaires, leur reconversion est assurée chez Pinder, Grüss ou Achille Zavatta : ils n’auront que l’embarras des scènes les plus prestigieuses pour exercer leur incroyable talent.

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lundi, 10 mai 2021

Au Brésil, soutien populaire au président Bolsonaro

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La chronique de Philippe Randa

Allons bon ! des centaines de milliers de manifestants dans les rues pour réclamer une intervention de l’armée. Non pas en France où une simple tribune de généraux en retraite (tout de même déjà signée à l’heure où ces lignes sont écrites par plus de 22 000 policiers, gendarmes et militaires et 10 000 civils !) met la classe politique en émoi. Non, au Brésil, le 1er mai dernier, où les partisans du président Bolsonaro lui ont apporté un soutien de poids.

Dans une visioconférence, celui-ci n’a d’ailleurs pas caché sa satisfaction : « Avant, au 1er Mai, il y avait des drapeaux rouges comme si on était un pays socialiste. Je suis content de voir des drapeaux verts et jaunes dans tout le pays, avec des gens qui travaillent vraiment. »

La plupart des médias occidentaux n’ont pourtant de cesse de fustiger sa gestion de la pandémie du covid, rabâchant tant qu’ils peuvent que les 400 000 victimes brésiliennes lui seraient imputables « parce que le gouvernement Bolsonaro s’est refusé à acheter les vaccins qui lui ont été offerts », ainsi que l’a accusé l’ancien président Lula, pour sa part toujours mis en examen dans plusieurs affaires de corruption.

Rappelons, comme nous l’écrivions en avril dernier (Présent n° 9847 « Covid : à qui profite la panique ? ») : « Au Brésil (pas de confinement), (le ratio actuel morts/cas déclarés) est de 2,6 % à comparer avec l’Allemagne (confinement “total”, mais où la chancelière a laissé entrer l’année dernière des centaines de milliers de nouveaux immigrants) : 2,7 %… et loin du Mexique où le manque d’hygiène explique probablement les 9 % de morts/cas déclarés ! »

Des maires et gouverneurs ayant institués localement des restrictions de déplacement qu’il juge inutile et dangereux pour l’avenir économique du pays, le président Bolosanaro entend y mettre un terme comme il l’a déclaré dans un entretien télévisé, suggérant que l’armée « pourrait aller dans la rue un jour, pour faire respecter la Constitution, la liberté d’aller et venir. »

Pour cela, il lui attendait un « un signe du peuple » qu’à l’évidence, celui-ci lui a offert par une démonstration de force ce 1er mai.

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lundi, 03 mai 2021

Gouvernement Macron : « Chef, j’ai glissé, chef… »

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Comment réagissez-vous à la polémique suscitée par la tribune des militaires français sonnant le tocsin ?

Il se trouve que j’ai dû être un des premiers à publier, le 19 avril, sur EuroLibertés cette tribune à l’initiative de Jean-Pierre Fabre-Bernadac. Elle me semblait intéressante, mais je ne me doutais pas qu’elle susciterait autant de réactions.

Qu’un Jean-Luc Mélenchon s’étrangle d’indignation en agitant la perspective d’un putsch de militaires, c’est logique ; il n’y a bien que les gens de gauche, ou ce qu’il en reste, pour y avoir jamais crû (et surtout dans leur efficacité, mais c’est un autre débat). Contrairement à l’Amérique du Sud ou à l’Afrique, les coups d’État militaires ne font pas partie de notre culture politique.

Le plus étonnant est la réaction du gouvernement qui a immédiatement fustigé les signataires de cette tribune, leur assurant ainsi un retentissement national. La ministre Florence Parly s’est ridiculisée dans des invectives menaçantes. La preuve, encore une fois, que ce gouvernement vit dans l’affolement permanent et ne maîtrise plus rien, pas même la communication… Il donne l’impression – et même plus que l’impression, hélas ! – de gérer tout événement sans réflexion aucune, sans concertation, sans « tourner sept fois sa langue dans sa bouche » avant de s’exprimer, comme le recommande cette excellente expression populaire. Les ministres me font penser à cette réplique du soldat Pithivier, interprété par Jean Lefebvre dans On a retrouvé la 7e compagnie, et qui revient sans cesse dans le film, jusqu’à la scène finale : « Chef, J’ai glissé chef !… »

Les constatations que font les signataires de la tribune se vérifient pourtant chaque jour par les violences nocturnes dans de plus en plus de villes françaises, l’assassinat récent d’une policière jusque dans un commissariat de Rambouillet… ou encore ce 1er mai, lors des traditionnelles manifestations syndicales et politiques.

Ce qui est nouveau, ce ne sont pas ces violences qui toutes existent depuis des années maintenant, c’est à la fois la vitesse de leur propagation – digne de celle du coronavirus sous ses différents variants – et que policiers et pompiers sont désormais ouvertement devenus des cibles vivantes. Une violence extrême et nouvelle que ce soit de la part des dealers de banlieues, des Fous d’Allah ou des extrémistes de gauche qui entendent ouvertement casser ou trucider du flic, comme une sorte de droit tout autant que de devoir… Dans le passé, les délinquants faisaient tout pour se tenir à l’écart des forces de l’ordre ou leur échapper… et ne se préoccupaient pas des pompiers, désormais assimilés par ignorance et bêtise à la police.

Marine Le Pen prédit un « chaos général » en cas de réélection d’Emmanuel Macron…

En l’occurrence, la présidente du Rassemblent national ne fait là que resservir à son rival la prédiction dont la classe politique a usé et abusé contre elle-même en 2017. Pour ce qui est du chaos, on est déjà servi avec le présent quinquennat : gilets jaunes, réforme des retraites, gestion de la pandémie de Covid-19, violences urbaines, djihad… Avoir nommé un Éric Dupond-Moretti à la justice, confié une mission sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie » à un Benjamin Stora ou encore stigmatisé les violences policières est à l’évidence de l’huile jeté sur le feu de la délinquance et renforce les extrémistes racialistes et les Islamistes. Tous sont renforcés dans leur sentiment d’impunité. Hélas ! à juste titre… Ce qui semble probable, c’est que, quel que soit le ou la locataire de l’Élysée l’année prochaine, elle ou il sera confronté(e) à l’actuel chaos qui ne peut qu’empirer d’ici là.

Chaos que les fameux « complotistes » affirment être bel et bien voulu pour imposer une dictature…

Oui, par des forces pas si occultes que ça, puisque au choix de ces fameux « complotistes » divers et variés, ils seraient connus (liste non exhaustive au choix de chacun)… Pourquoi pas ! Mais mon côté par trop cartésien me pousse tout de même à une certaine perplexité : comment de supposés Machiavel comme ceux de notre gouvernement actuel pourront-ils imposer quelque dictature en traitant comme ils le font les forces de police ou les forces armées ? Ce sont les partisans de la République en marche (combien de divisions ?) qui vont organiser répressions, arrestations, exécutions, etc. ? Dans ce cas, dans ce monde de brute, est-il bien besoin d’en trembler d’avance… sinon de rire ?

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lundi, 19 avril 2021

Quand des magistrats ont pour des tueurs de flics les yeux de Chimène…

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Entretien avec Philippe Randa,

directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés. cliquez ici

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Comment réagissez-vous au verdict en appel dans l’affaire des policiers brûlés en 2016 à Viry-Châtillon qui a vu l’acquittement de certains prévenus et des peines atténuées pour d’autres ?

Je m’étonne de l’indignation, de la colère et de l’incompréhension que provoque ce verdict jugé trop « clément » (euphémisme)… Pourquoi celui-ci ? Parce qu’on parle dans ce cas précis de préméditation, de guet-apens, de volonté de tuer ? Ah bon ! Mais quasi-quotidiennement désormais, on nous relate que dans telle ou telle ville, chaque nuit, on tire au mortier sur les forces de l’ordre ou sur les pompiers, si ce n’est encore sur des citoyens… Sans qu’il y ait alors de préméditation, de guet-apens, de volonté de tuer ? Il faut nommer cette affaire de Viry-Châtillon comme il se doit et pour ce qu’elle est : un simple fait-divers… Certes deux policiers, dont une femme – tiens ! on n’a pas entendu les chiennes de garde du féminisme dans cette affaire qui a dû échapper à leur si sourcilleuse vigilance ! à moins que… – ont été transformés quelques minutes en torche humaine, cela a pu frapper quelques âmes encore trop sensibles, certes…

Le verdict est tout de même surprenant : des peines ont été diminuées et des prévenus condamnés en première instance ont été acquittés ; certains n’hésitent pas à parler de naufrage de la justice…

Un naufrage sous-entendrait que la justice ait sombré, donc qu’elle n’existe plus, ce qui n’est pas le cas : tout va continuer comme auparavant… Il serait plus juste de parler d’une Justice qui a muté, mais encore une fois, est-ce si nouveau ? Les verdicts rendus à l’encontre de délinquants issus de zones de non-droits pour des affaires de violences, certaines allant même jusqu’au sang versé, voir à des morts, sont-ils habituellement si différents ?… Dans ce récent procès de Viry-Châtillon, un des avocats généraux a fait remarquer dans ses conclusions que les accusés auraient selon lui « de l’empathie » pour leurs victimes et qu’ils constituaient, donc, de ce fait, « à ses yeux une richesse pour le pays»… Après les « chances », nous voici donc aux « richesses » pour la France ! Ce n’est plus « autres temps, autres mœurs », mais « autres procureurs, autres verdicts » et fait écho, finalement, au courroux d’Assa Traoré, sœur d’un délinquant, qui s’offusquait dernièrement dans les médias de l’acharnement policier et judiciaire contre sa famille ; je la cite : « On a mis tous mes petits frères en prison. Il faut savoir que cinq des frères d’Adama Traoré sont passés par la case prison. On a fait toutes les prisons d’Île-de-France »… Les médias désigne cette personne comme une « militante » ; en d’autres temps et en d’autres mœurs, ce n’est certes pas ainsi qu’elle aurait été dénommée.

C’est quand même une première qu’un procureur prenne ainsi fait et cause pour des prévenus, tout de même inculpés pour tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique… D’un avocat de la défense, on aurait pu admettre, pour les intérêts de son client, qu’il tente le tout pour le tout, même une telle énormité, mais pas d’un procureur…

Pour ce procureur, il est probable que ce n’est absolument pas une énormité, mais une vérité : depuis plus de 40 ans maintenant, une partie de la population a grandi, formatée par des slogans du type « les immigrés sont une chance pour la France »… Donc, toute personne d’origine non-européenne ne peut être que le nec plus ultra de l’humanité, tandis que l’Européen, lui, ne peut être que le responsable de tous les maux de cette même humanité ; d’où les critères discriminants imposant le postulat de base que seuls les Blancs peuvent être racistes… ou politiquement, qu’être étiquetté « de droite », c’est forcément être « con », comme l’avait illustré le « Mur des cons » du Syndicat de la magistrature… Étonnez-vous ensuite que des magistrats aient pour des tueurs de flics les yeux de Chimène…

Pour vous, même après ce verdict contesté, rien ne va changer ?

Je ne prédis pas l’avenir, je me contente de constater que des verdicts aussi décriés que celui rendu à Viry-Châtillon dans cette affaire, sont monnaies courantes dans les tribunaux français depuis des décennies – je ne suis pas le seul à le dire – et que ce « scandale » comme certains l’appellent n’est ni une première ni sans doute le dernier. Après la Ire Guerre mondiale, un slogan faisait florès dans l’Opinion publique : « Plus jamais ça ! » avec les suites connues… Aussi, peut-on juste se demander qu’elle seront les possibles prochains verdicts dans des procès similaires : décoration des accusés ? Condamnation de policiers ou de jurés pour leur harcèlement envers des populations dont les ancêtres auraient tant et tant soufferts ? Tout est possible au jeu de massacre du bon-sens qu’offre actuellement la société française…

 

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mardi, 13 avril 2021

Le confinement : jusqu’à toujours plus tard et quoiqu’il en coûte…

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La chronique de Philippe Randa

En Belgique, des milliers de Bruxellois s’étant retrouvés au parc du Bois de la Cambre le 1er avril, la police n’a pas hésité a les charger à cheval !

Depuis, des vidéos de leurs violences – on peut notamment y voir une jeune femme se faire renverser par une patrouille montée ; une autre, assise, se faire tirer les cheveux et frapper à coups de pied – enflamment les réseaux sociaux… à défaut des médias, plus prompts à rendre compte des violences policières, réelles ou plus souvent supposés, lorsqu’il s’agit d’autres populations d’origines extra-européennes.

Va-t-on assister sous peu en France aux mêmes situations et aux mêmes dérapages ?

Ce troisième confinement qu’Emmanuel Macron impose à ses compatriotes – et bien qu’il n’ose même pas en assumer le terme – pourrait-il dégénérer s’il n’était pas respecté par un nombre trop important d’entre eux ?

Le gouvernement français admet désormais (au bout d’un an et après avoir assuré le contraire lors du premier confinement, rappelons-le) que les risques de contaminations en extérieur sont faibles (en fait, quasi-inexistants, ce qu’il semble avoir été le seul à ignorer à l’époque)…

Oui, mais… À Lyon, il y a peu, une foule rassemblée fin mars sur les quais de Saône n’avait donné lieu qu’à des verbalisations, le préfet n’ayant pas osé ordonner l’évacuation des réfractaires à la dictature sanitaire, mais qu’en sera-t-il si de tels rassemblements se multiplient, les beaux jours arrivant et le doute dans la gravité de la pandémie s’accentuant ?

Hypothèse alarmiste ? Pas moins alarmiste, en tout cas, diront certains, que les déclarations de ces scientifiques qui n’ont cessé de se relayer dans les médias pour faire pression sur l’Élysée afin qu’on enferme de nouveau leurs compatriotes. Jusqu’à toujours plus tard et quoiqu’il en coûte…

Philippe Randa a publié récemment Virus farces et attrapes (Dualpha). Pour commander ce livre, cliquez ici.

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lundi, 05 avril 2021

#dénoncetonécole en Angleterre

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La chronique de Philippe Randa

Les établissements scolaires britanniques sont dans le collimateur de la justice suite à la publication de 5 800 témoignages d’abus, de harcèlement et d’agressions sexuelles sur le site Everyone’s Invited.

« Edimbourg, Exeter, Manchester, Newcastle, Londres, Eton College, Dulwich College, Latymer Upper School, Westminster School… l’heure est venue pour de prestigieux établissements scolaires britanniques, privés et publics, de rendre des comptes sur les nombreuses agressions sexuelles qui s’y déroulent » indique The Guardian.

Tout y passe dans les tourments des jeunes filles : des mains baladeuses subies aux drogues dans les « teufs » (fêtes) et à la diffusion de leurs photos dénudées ou de leurs compétences érotiques filmées…

Certains pourront évidemment s’interroger sur la réalité ou les exagérations, voire les mensonges qui ne peuvent être écartés, donnés à cette « libération de la parole » visant les écoles d’Outre-Manche (en attendant les nôtres, qui ne devrait guère tarder)…

Toutefois, les plus de 20 (30 ? 40 ?) ans, pourront, pour leur part, se rappeler de ce qu’il en était à l’époque de leur scolarité à eux.

Dans mes souvenirs, une fille alors importunée physiquement, d’une violence ou d’une quelconque tentative de tripotage, se serait simplement, facilement, automatiquement, évidemment précipitée pour s’en plaindre au directeur et cela aurait aussitôt chauffé – au figuré et à l’époque encore au propre – pour le malotrus. Et pour prendre des photos osées d’une demoiselle, fallait-il tout au moins obtenir sa complicité…

Seule l’ivresse– le GHB (la « drogue des violeurs ») n’avait pas encore été concoctée – pouvait alors favoriser des ébats non consentis, mais l’alcool était tout de même assez rare (euphémisme) à l’intérieur des établissements scolaires.

Il serait bon alors de s’interroger si cette « culture du viol » dénoncée aujourd’hui ne serait pas quelque peu facilitée par la disparition de l’autorité et de la discipline dans les écoles… voire du laxisme, si ce n’est du déni suivant l’origine des harceleurs ou violeurs…

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mercredi, 31 mars 2021

Et pendant ce temps-là, les antiracistes pompaient, pompaient…

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de Philippe Randa

À notre époque de grandes dingueries en tous genres, l’antiracisme occupe une place de choix. Pour preuve, la « Déclaration d’Iéna », adoptée en septembre 2019 par l’Institut de zoologie et de recherche sur l’évolution de l’Université Friedrich Schiller, affirmant que « l’exclusion du terme race doit désormais faire partie de l’éthique scientifique ». Pourquoi ? Mais, ce serait bien sûr, parce que « le racisme a inventé les races » (sic) ! Pas évident ? Sauf à s’appeler Watson, peut-être.

Toutefois, la suppression du mot « race » n’est pas sans tourmenter certains lobbyistes antiracistes, véritables shadoks de l’époque moderne, qui s’y opposent fermement, à l’instar de la sociologue Natasha A. Kelly, spécialiste du colonialisme et du féminisme, membre fondateur du Black European Academic Network (BEAN), une plate-forme pour les universitaires qui promeut la formation de réseaux pour la diffusion de l’histoire des Noirs européens : « Le terme juridique de “race” est un instrument nécessaire pour pouvoir lutter par le biais de la loi contre le racisme anti-noir. Il est donc indispensable d’adopter le terme “race” dans le vocabulaire de la résistance anti-raciste. »

Difficile, en effet, d’être anti-raciste si les races n’existent pas… ou plus.

Le toujours bien informé Observatoire du journalisme (OJIM) nous apprend à propos de l’intéressée que « Kelly met l’accent sur l’utilisation de la “race” comme catégorie sociale et non biologique. Son argumentation se résume à nier la réalité tangible – y compris sociale – et à modeler une réalité idéologisée jusqu’à fantasmer une “histoire allemande Noire (n majuscule dans le texte original)” et critique le fait que, “qui dit Allemand dit Blanc”. »

Et d’ajouter : « Le daltonisme – que l’on retrouve dans la “Déclaration d’Iéna” – est unilatéral et aveugle à la réalité : il refuse d’accepter le fait que l’antiracisme s’est transformé en racisme contre les Blancs. »

En attendant, laissons le mot de la fin au journaliste Nicolas Gauthier qui affirmait il y a peu sur Boulevard Voltaire : « Les racistes peuvent être souvent pénibles, mais parfois se reposent ; alors que les antiracistes, eux, ne comptent pas leurs heures… »

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dimanche, 21 mars 2021

Baccalauréat « cadeau Bonux » !

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La chronique de Philippe Randa

Dans quelques mois, ce sera, comme chaque année, pour des milliers de lycéens, l’examen du Baccalauréat. Fébrilité ou franche angoisse pour les uns, cauchemars pour d’autres…

Cauchemars ? Comme on les comprend ! Rendez-vous compte qu’en 2020, 4 % des candidats ont échoués ! Hé oui ! selon la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), le taux de réussite après rattrapage, n’a atteint que 95,7 %, vous rendez-vous compte ?

Bien sûr, il y a cette fichue épidémie de Coronavirus qui a empêché une tenue normale des examens. C’est sans doute, c’est forcément, c’est évidemment l’explication de ces 4 % de victimes. Cela n’a permis à notre glorieux examen – dont le monde entier se gausse, non ! nous envie ! – de n’être en hausse par rapport à 2019 « que » de 7,2 point ! (Toutes séries confondues, 60 % des candidats avaient obtenu leur diplôme en 1960… mais déjà 84,5 % en 2012).

J’interrogeais récemment un professeur de terminale, lui demandant ce qu’il pensait du niveau des bacheliers actuels. Sa réponse a été claire : « Après la guerre, 30 000 élèves environ obtenait le baccalauréat avec le niveau requis… Aujourd’hui, sur les 700 000 (713 900 en 2020) qui le décrochent, il y en a toujours 30 000 qui ont, sinon le niveau, n’en demandons pas tant ! du moins “un” niveau ! »

Je rapportais cette sentence à un ami médecin qui, lui, m’a appris que les élèves qui ont le meilleur niveau scolaire actuellement sont… africains ! Comme je m’en étonnais, il m’expliqua pourquoi : « Mais parce que là-bas, c’est encore l’école d’avant… Ils ont 30 ans de retard sur les “réformes” de l’Éducation nationale et en sont encore à apprendre, ne serait-ce qu’à lire, écrire et compter… Et quand ils sortent des écoles tenues par des Jésuites, particulièrement, on peut parler d’un certain “niveau”, à l’évidence ! »

Mais, désabusé, il ajouta néanmoins : « C’est le cas aujourd’hui, oui ! Mais eux aussi connaîtront le nivellement par le bas comme nous et auront le “Baccalauréat Bonux”… Le plus tard possible pour eux, j’espère !… »

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samedi, 20 mars 2021

Un homoncule (1) à l’Éysée !

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Après les confinements « strict pour tous », puis « moins strict » en 2020, nous voilà avec un confinement « localisé pour certains » aux contraintes incompréhensibles… Votre avis ?

Un avis confirmé : le gouvernement ne maîtrise plus rien… sinon (encore) les médias mainstream, de moins en moins écoutés ! Beaucoup d’observateurs avaient jugé il y a un mois qu’Emmanuel Macron, enfin ! avait compris l’impasse dans laquelle son calamiteux Conseil scientifique et son gribouille Ministre de la Santé Olivier Veran avait fourvoyé son quinquennat ; il avait surpris tout le monde par sa décision de ne pas reconfiner, sachant que les beaux jours allaient arriver, que l’immunité de millions de Français ayant eu la Covid-19 (la moitié d’entre eux sans s’en rendre compte), ajoutés à la campagne de vaccinations, aussi lente et cahotique soit-elle, la situation allait automatiquement s’améliorer. La Covid allait reculer avant son retour probable à l’automne prochain, sous une forme ou une autre, importante ou non, comme c’est habituel avec les virus… Un coup de théâtre qui avait alors sévèrement clashé tous ces insupportables pontes de la médecine « alarmistes » qui ont pris leurs habitudes sur certains plateaux de radios ou de télés… Il lui fallait tenir 1 à 2 mois. C’était trop pour lui et on a donc assisté à une reddition en bonne et due forme. L’interruption du vaccin AstraZeneca n’est même pas une raison, puisque son utilisation a été reprise au bout de quelques jours seulement. Résultat, Emmanuel Macron qui était apparu comme un Président à poigne, ce que les Français réclament dans leur immense majorité, a démontré qu’il n’est finalement qu’un homoncule. 

Comment expliquer un tel gâchis ?

Ce virus a rendu fou – titre d’un livre de Bernard-Henry Lévy – nombre de dirigeants dans le monde. Pris de panique, ils ont alors fait paniquer leurs compatriotes respectifs. Il faut dire qu’ils ont mis le paquet pour cela et c’est bien là leur plus grande – la seule ? – réussite dans cette histoire… Aujourd’hui, ils ne savent plus comment se sortir du bourbier dont ils sont responsables : face à des populations qu’ils ont terrorisées pour une pandémie extrêmement peu mortelle (même si certains continent d’assurer le contraire, les chiffres sont là qui les démentent), aux victimes extrêmement ciblées (personnes âgées ou à grandes comorbidités, ça au moins, tout le monde semble l’admettre), nos gouvernants ne peuvent plus, du jour au lendemain, changer de braquets : ce serait admettre qu’ils ont fait n’importe quoi. Déjà qu’ils appréhendent à juste titre de devoir répondre tôt ou tard de leur action sinon devant les tribunaux, en tout cas devant l’opinion publique, on comprend qu’il fasse « durer le plaisir » autant que faire se peut. Et sous les coups de boutoirs des uns, des autres, des sondages, de la réalité au jour le jour, de ce qu’ils découvrent ou de ce qu’ils refusent obstinément de constater, ils manœuvrent au doigt mouillé, à l’écoute du dernier qui a parlé ou parlé le plus fort…

Vous ne pouvez pas nier qu’il y a des virus mutants, ni des morts du coronavirus…

Il ne s’agit pas de le nier, mais de ne pas être dupe que des épidémies, et autrement plus mortelles, l’humanité en a toujours subies, que celle de ce coronavirus-là n’imposait absolument pas de tels délires sanitaires… et surtout d’alerter sur les conséquences physiques, psychologiques qu’endurent les gens, au-delà de celles, évidentes, sur l’économie. Des conséquences dont la mortalité finira peut-être par rejoindre celle – réelle et non pas apocalyptique comme certains nous l’assène sans répit – de la pandémie elle-même… La rejoindre ou bien même la dépasser, car qui peut affirmer que la faillite désormais évidente de nos institutions politiques – une majorité parlementaire qui se délite chaque mois et une opposition parlementaire au silence assourdissant ! – et la mise en évidence de la bêtise et de l’incompétence de nos dirigeants, ne vont pas déboucher sur des émeutes, révolutions, guerres civiles et autres joyeusetés dont l’histoire est jalonnée ? Quant un Pouvoir est faible, voire grand-guignolesque, comme le quinquennat Macron avec ses Benjamin Griveaux, Sibeth Ndiaye, Agnès Buzyn, Olivier Veran, Christophe Castaner ou Jean Castex (quelle brochette !), cela aiguise forcément bien des appétits et pas que des plus ragoûtants. 

Comment expliquez-vous que nombre de nos compatriotes soient toujours terrorisés par la Covid ?

Ils ne sont peut-être plus si nombreux que cela, mais combien acceptent de le reconnaître ? On reconnaît plus facilement qu’on s’est trompé qu’on a pétoché. Vous verrez ! Quand cette crise sera terminée et qu’on appréhendera plus sereinement les faits – car toute vérité finit toujours par percer, même si elle met parfois le temps pour cela –beaucoup continueront à vous affirmer qu’on a frôlé la fin du Monde… alors qu’on a seulement dépassé la ligne jaune de la raison. Quoique largement dépassée, certes ! 

Note

(1) Du latin homonculus (« petit homme ») : version miniature, souvent caricaturale, d'un être humain que certains alchimistes cherchaient, prétendument, à créer.

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lundi, 15 mars 2021

Le site EuroLibertés de nouveau acessible

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Un communiqué de Philippe Randa :

Depuis quelques jours, le site EuroLibertés était hors service. Voilà pourquoi : Le site EuroLibertés est hébergé chez Ovh dont les  locaux ont été partiellement ravagés par un incendie qui s’est déclaré dans la nuit du 9 mars : quatre de ses douze salles serveurs ont été détruites. 

Cela a mis hors service des milliers de sites internet ; celui d’EuroLibertés vient d’être réactivé (ainsi que son adresse courriel).

Nous sommes désolés de cette interruption et reprenons immédiatement la parution de nouveaux articles de réinformation.

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En Allemagne, tous les mauvais coups ne sont pas permis : la preuve par l’AfD !

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La chronique de Philippe Randa

Le tribunal administratif de Cologne vient de suspendre la mise sous surveillance de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), désormais un des principaux partis politiques d’outre-Rhin.

Ce mouvement populiste fit irruption sur la scène politique allemande en 2013, ratant de peu son entrée au Bundestag (4,7 % des suffrages avec plus de 2 millions de suffrages), mais y envoyant quatre ans plus tard 93 élus avec plus de 12,6 % des votes.

Fort également de 11 députés au Parlement européen et de 243 députés régionaux, il est également arrivé en deuxième position à l’automne 2019 dans deux länder de l’Est avec 27,5 % en Saxe et 22,5 % dans le Brandebourg.

Mais cette légitimité électorale n’est pas suffisante pour le gouvernement allemand dont l’Office fédéral de protection de la Constitution (BfV) avait décidé de le placer sous étroit contrôle : « L’entrée dans cette catégorie signifie que les responsables locaux et nationaux du parti d’extrême droite – à l’exception des parlementaires et les candidats aux élections – peuvent être mis sur écoute, que leur correspondance peut être interceptée et que ses activités peuvent être espionnées par des informateurs rémunérés par le BfV », nous explique Le Monde.

Patatras ! Le tribunal administratif de Cologne a jugé que cette décision n’était pas acceptable ayant « fait l’objet de fuites prématurées dans la presse », le BfV n’ayant pas pris de précautions suffisantes pour sauvegarder la confidentialité de cette mesure qui nuit de fait gravement à l’égalité des chances dont doivent bénéficier tous les partis politiques.

Le député européen et co-président de l’AfD Jörg Meuthen s’est bien évidemment réjoui de cette décision en se gaussant au passage d’un « service secret qui ne sait pas garder un secret. »

La droite dite extrême étant considéré par certains puissants comme le mal absolu, tous les coups, et surtout les plus mauvais, sont bons pour lutter contre son influence. Ainsi de la dissolution du mouvement Génération identitaire en France en conseil des ministres avec des motifs qui doivent faire se retourner dans leurs fauteuils ou leurs tombes tous les juristes un peu pointilleux.

Mais ce qui est vrai en deça du Rhin ne l’est pas en delà… la preuve par l’AfD !

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lundi, 08 mars 2021

Juan Carlos Ier ou l’héritage raté du Caudillo

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La chronique de Philippe Randa

Après avoir été obligé d’abdiquer en 2014 au profit de son fils Felipe VI, pour faire oublier une vie sentimentale fort peu conforme à la morale et ses multiples malversations financières, l’ancien roi d’Espagne Juan Carlos Ier, vient pour la deuxième fois en moins d’un trimestre, de régulariser sa dette fiscale pour un montant de 4,4 millions d’euros. Pour cela, il a dû faire appel à une poignée de généreux amis qui lui ont prêtés l’argent.

Le redressement fiscal de l’ex-Roi porte, après enquêtes anti-corruption, sur des avantages en nature non déclarés : multiples voyages en jet privé, l’utilisation de cartes de crédit liées à des comptes bancaires qui n’étaient pas à son nom ou encore de commission occulte…

Le roi déchu n’en a pas moins fini avec la Justice et l’opprobre : il est toujours visé par une troisième enquête ouverte après un rapport du service de prévention du blanchiment de capitaux (SEPBLAC), faits postérieurs à son abdication, qui a entraîné la perte de l’immunité dont il bénéficiait en tant que chef de l’État.

Depuis août dernier, il s’est exilé aux Émirats Arabes Unis…

Une telle fin de règne était d’habitude celles de potentats du Tiers-Monde, généralement africains ou sud-américains ; mondialisation oblige, il fallait bien que la gangrène finisse par atteindre l’Europe.

Qu’en pensent donc aujourd’hui tous ceux qui admiraient tant Juan Carlos d’avoir « mené la transition du pays vers la démocratie » après que le Caudillo Francisco Franco lui ai légué les rênes de son pays ? À moins évidemment qu’en parfait tartuffes, ils ne voient dans sa chute qu’une humiliation supplémentaire infligée à la mémoire et à l’action du Caudillo ; la pire de toutes, celle du ridicule !

Source EuroLibertés cliquez ici

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lundi, 01 mars 2021

C… comme « connards scientifiques » (dixit l’Élysée !)

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La chronique de Philippe Randa

Surprenant Macron ! C’est en tout cas ce que tend à démontrer un dossier du dernier numéro du Point, expliquant par le détail comment l’actuel locataire de l’Élysée a… muté ! En bien, en mal, ce n’est pas explicitement indiqué, mais à l’instar de nombre de Français, on sent à lire les inter-titres du long article des deux journalistes Nathalie Schuck et Géraldine Woessner, que la surprise est bonne : « Prisonnier volontaire », « Voyage en absurdie », « La libération »…

La surprise est évidemment celle de sa décision de ne pas enfermer à nouveau les Français dans un énième désastreux confinement, en maintenant néanmoins un couvre-feu – lui aussi désormais reconnu parfaitement inutile face à l’épidémie – afin de ne pas jeter le Conseil scientifique, le Ministre de la Santé et le Premier ministre davantage en pâture à la vindicte publique : « Du fiasco sur les masques, les tests et le démarrage poussif de la vaccination, Emmanuel Macron a tiré la leçon qu’il lui fallait penser le monde d’après. »

Et pour lui, ce monde d’après, c’est l’échéance de sa réélection l’année prochaine. Elle passe désormais par le lâchage en rase-campagne (de vaccination) et l’oubli au plus vite d’une équipe dont l’incompétence apparaît de plus en plus évidente à l’opinion publique ; tellement, qu’au sommet de l’État, dixit les deux journalistes, « on parle volontiers des “connards du conseil scientifique”. »

Emmanuel Macron parviendra-t-il à faire oublier – le plus tôt sera le mieux – que c’est lui qui a décidé la création de ce catastrophique conseil scientifique (« inédit sous la Ve République ») ? Un an durant, celui-ci a, non pas fait la pluie et le beau temps, mais imposé la peur et les couacs dans la gestion de l’épidémie… et l’hebdomadaire de rappeler que c’est le professeur Delfraissy, président du « machin » en question, qui a annoncé « que 18 millions de Français vulnérables resteraient confiné sine die » : quand on aime, on ne compte pas, mais quand on est c…, la passion est facilement dévorante, hélas !

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11:28 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 14 février 2021

D’un inceste, l’autre : quand accusation vaut condamnation...

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Les accusations d’ignominies sexuelles – et la pire de toutes, l’inceste ! – se suivent, se ressemblent, mais les mis en cause ne réagissent pas tous de la même façon. Le silence d’Olivier Duhamel n’a pu qu’accréditer sa culpabilité, alors que l’acteur Richard Berry, accusé – ainsi que son ancienne épouse la chanteuse Jeanne Manson – de viol et d’agressions sexuelles plus de trente ans auparavant par sa fille aînée Coline, a immédiatement clamé son innocence, démenti tout acte incestueux de sa part et écrit au Procureur de Paris pour qu’une enquête soit ouverte, malgré la prescription des faits.

Faisant monter une pression médiatique qui ne demande que cela, Me Karine Shebabo, avocate de la « présumée victime » Coline Berry, n’a pas hésité à affirmer que si l’on interroge le personnel de la protection de l’enfance, membres de la brigade des mineurs ou juges, « ils vous diront qu’à 99,99 %, il est très rare d’avoir des dénonciations mensongères quand on parle d’infractions sexuelles sur mineur au sein des familles. »

Elle se demande par ailleurs quel enfant « inventerait » de telles accusations contre un parent uniquement par vengeance ?

Avec de telles affirmations péremptoires, pourquoi continuer de gâcher l’argent du contribuables à diligenter enquête et procès, la cause étant entendue (à 0,01 % d’erreur, on ne va pas chipoter pour si peu, n’est-ce pas !) : une accusation vaudrait donc automatiquement condamnation.

N’en doutons pas, Me Karine Shebabo aurait fait merveille au procès d’Outreau, resté célèbre pour ses dysfonctionnements, la  majorité des accusés ayant été innocentés après plusieurs années de prison ou de détention préventive !

Quant à la famille proche, belle-famille, ex de l’un ou ex de l’autre et « pièces rapportées » – de Josiane Balasko à Jeanne Manson – elle se déchire désormais à qui mieux-mieux dans les médias, soutenant le « présumé coupable » ou la « présumée victime »… et démontrant que les haines, les jalousies et les règlements de compte au sein d’une famille « people » n’ont vraiment rien à envier à ceux d’une famille du fin fond des bords de la Vologne (Affaire du petit Grégory)…

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dimanche, 31 janvier 2021

Les enfants, nouvelles cibles du politiquement correct

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La chronique de Philippe Randa

En ce premier mois de 2021, on apprend que Disney interdit désormais la diffusion de certains de ses classiques (Le Livre de la Jungle, Peter Pan, La Belle et le Clochard, Dumbo, Aladdin, Les Aristochats,…) des profils pour enfants sur Disney + : « Plusieurs films contenant des scènes qui peuvent être considérées comme racistes ou sexistes ont été supprimés de la plateforme Disney +, pour les comptes sous contrôle parental. Depuis octobre 2020, la plateforme de streaming affichait un message de prévention avant la diffusion de certains films contenant des scènes jugées problématiques […] certains films du catalogue contiennent des scènes qui peuvent être perçues comme racistes et/ou sexistes, à l’image du chat siamois aux yeux bridés dans Les Aristochats ou des corbeaux, caricatures des Afro-Américains dans Dumbo », selon le site www.mouv.fr.

Certes, business is business quand même et les « mauvais parents » peuvent toujours en faire profiter leur progéniture puisque ces films restent disponibles sur les comptes classiques – non soumis au contrôle parental – précédés d’un message d’avertissement indiquant que « ce programme comprend des représentations négatives et/ou un mauvais traitement de personnes ou de cultures ».

Quant aux jouets Playmobil, c’en est fini des « Indiens », place aux « autochtones » – « À croire que les seuls autochtones de la Terre sont les populations d’Amérique du Nord », fait remarquer Valeurs actuelles – qui ne chasseront plus le bison et n’en découdront plus avec les cow-boys : les « autochtones » ne sont pas spécistes et les affrontements à caractère ethnique ne doivent pas plus exister que les races : Big Brother le veut, Big Brother le dit, Big Brother l’exige !

S’il y a bien une chose que la pandémie de la Covid-19 et son abracadabrantesque gestion n’ont ni ralenti, ni arrêté, c’est bien la dinguerie du politiquement correct qui n’a décidément ni frontières, ni date limite : de 7 à 77 ans, personne n’y échappe.

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16:14 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 26 janvier 2021

Famille, je vous hais ! Belle-famille, je vous vomis !

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La chronique de Philippe Randa

Dénoncé comme beau-père incestueux sur son beau-fils, le silence « assourdissant » d’Olivier Duhamel semble prouver sa culpabilité. Un innocent, victime d’une aussi terrible accusation n’aurait eu de cesse de clamer son indignation, de s’en étouffer même, de conspuer son accusatrice et de la menacer des foudres de la justice en une plainte en bonne et due forme pour diffamation.

Mais « l’affaire », puisqu’il faut bien en parler ainsi désormais, dépasse désormais politiquement – et de loin ! – sa seule personne : la tempête politique déclenchée par le livre confession de sa belle-fille Camille Kouchner soulève ainsi bien d’autres légitimes interrogations, tout autant dans les réactions de la famille de la victime que dans celles des proches de son tourmenteur.

D’abord, la socialiste Elisabeth Guigou : trop proche du prédateur à cette époque, elle a renoncé, suite aux révélations, à présider une com­mission indépendante sur l’inceste… Elle l’affirme qu’elle aurait « ignoré toutes ces années les faits gravissimes dénoncés par Camille Kouchner dans son livre ». Soit ! Un simple manque de discernement guère répréhensible, dans ce cas… mais tout de même assez gênant, voire inquiétant, pour une ancienne Garde des sceaux !

Ensuite, Bernard Kouchner, autre socialiste dans le collimateur de la simple dignité, à défaut de celui de la justice ! Lorsqu’il apprit les faits, le père biologique de la victime aurait bien voulu « casser la gueule » du salaud, mais fut retenu à l’époque par sa fille qui finira pourtant par briser le silence… plusieurs années plus tard !

Et enfin, celle par qui le scandale arrive, Camille Kouchner, elle-même, qui déballe l’horreur sur la place publique, alors qu’avocate de profession, elle était particulièrement bien placée pour actionner bien plus vite les leviers de la Justice. Pourquoi a-t-elle choisi d’écrire un livre ? Tout de même pas pour les bénéfices financiers qu’elle va en retirer… On n’ose imaginer une telle intention, même si les temps sont durs et plus encore dans un monde de brutes !

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lundi, 11 janvier 2021

Le cirque Véran-Macron, seul spectacle autorisé

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La chronique de Philippe Randa

Le docteur Perronne s’était rendu célèbre en 2020 en publiant son livre Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? (Albin Michel) ; on pourrait le parodier en soupirant, effondré : Finiront-ils par réussir une chose, une seule ?

« Ils », c’est nos gouvernants, bien sûr, fanfaronnant sur les ondes qu’on allait voir ce qu’on allait voir avec la vaccination qui allait tout régler. Peut-être que oui, peut-être que non, faut-il encore qu’elle ait lieu et même ça, « ils » ne l’auront pas réussi en temps et en heure… 40 % (seulement) des Français sont prêt à s’y soumettre, c’est leur choix, leur droit, leur espoir, mais combien seront-ils encore à le vouloir dans les semaines qui viennent si le spectacle de cette pantalonnade vaccinale continue en France ?

On s’attendait, en ce début janvier, à un troisième reconfinement après les « excès » annoncés des Fêtes de Noël et du Nouvel An : à ce jour, n’a été appliqué qu’une grotesque augmentation de deux heures du couvre-feu dans les régions où la contamination (et non le nombre de morts, toujours extrêmement bas) est la plus grande. Mesure à l’évidence parfaitement inutile pour ralentir la pandémie, mais paralysant un peu plus encore l’activité économique du pays en général, des commerces en particulier et enquiquinant (terme poli) comme il se doit le quotidien la vie des Français concernés.

Au Moyen Âge, les chevaliers du Guet étaient censés sécuriser les rues de Paris en clamant tout au long de leurs pérégrinations nocturnes : « Le guet veille ! Il est onze heures, bonnes gens ! Dormez, le guet veille ! Il est minuit, bonnes gens ! Dormez, le guet veille ! »… et les canailles, aigrefins et autres coquins les entendant de loin, avaient ainsi tout le temps de s’en écarter pour se mettre à l’abri.

À notre époque de grande dinguerie vérano-macronienne, résonne désormais une autre clameur : « De 18 heures à 6 heures, enfermez-vous chez vous, braves gens, le guet y veille ! »

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