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mardi, 03 octobre 2023

Agnès Buzyn : « Quoi qu’elle en dise »…

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La chronique de Philippe Randa

Covid-19… saison 4, donc, puisque le « virus qui rend fou », tel que si justement défini par Bernard-Henri Levy, est sinon apparu, du moins mondialement connu depuis le début de l’année 2020. C’était il y a 4 ans ! Déjà !

Qui s’y intéresse encore, à part quelques traumatisés à vie ? Peu de monde, heureusement… Quelle que soit la façon dont on ait interprété ou vécu cette page folle de l’humanité – ou que l’on appréhende encore à tort ou à raison d’éventuelles conséquences vaccinales – l’immense majorité de la population a désormais bien d’autres préoccupations en tête. Au choix : réchauffement climatique, submersion migratoire, écroulement du niveau de vie pour cause de « quoi qu’il en coûte », tiers-mondisation de notre quotidien…

C’est dire si les états d’âme d’Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé à l’époque du Covid-19, tentant de justifier son action d’alors dans les colonnes du quotidien Libération, ne vont guère captiver nos compatriotes.

À l’entendre, elle avait pourtant tout senti, tout deviné, tout compris et sonné le tocsin à Matignon comme à l’Élysée… pour peau de balle ! Personne ne l’a crue alors.

Que n’eût-elle alors jugé indispensable de tout dire… aux Français ? Non à eux, ce fut « motus et bouche cousue » : sa lâcheté n’a donc eu comme écho que l’incompétence des autres dirigeants de la Macronie. Cela va-t-il mieux en le disant ? Bah ! si ça soulage la dame…

On rappellera toutefois qu’Agnès Buzyn finira par « lâcher le morceau » dans les colonnes du quotidien vespéral Le Monde pour déplorer le maintien des élections municipales qu’elle qualifiera de « mascarade »… mais après avoir tout de même tenté de se faire élire Maire de Paris ! Sanctionnée d’une défaite électorale assez humiliante pour une représentante de la majorité présidentielle, aurait-elle eu le même jugement en cas de victoire ? On peut légitimement en douter…

Quant aux solutions qu’elle « aurait » proposées alors à Édouard Philippe et à Emmanuel Macron, il y a celle, notamment, du confinement : celui-ci aurait dû survenir plus tôt et aurait dû être annoncé de façon moins brutale ! Bel exemple d’oxymore, s’il en est, mais on n’en est plus à ça près ! Évidemment !

Évidemment, car comme le rappelle fort justement Nicolas Gauthier dans les colonnes de Boulevard Voltaire : « Quoi qu’il en soit, et avec le nécessaire recul, on constate que quelle que soit la manière employée par tous les gouvernements de la planète – confinement relatif ou coercitif, politique vaccinale plus ou moins militante –, partout, le virus a gagné. Comme quoi nous sommes parfois peu de chose face à la nature. »

Mais plus juste et surtout plus dramatique encore, Nicolas Gauthier ajoute : « Un sujet d’autant plus délicat qu’il a, partout, suscité une autre forme de psychose, entre pro et anti-confinement, partisans et adversaires du vaccin, le tout sur fond de paranoïa et de Big Pharma en tireur de ficelles. Si l’on résume, il n’y avait pas que des dingues dans ces deux camps, mais ces mêmes dingues étaient assez équitablement répartis des deux côtés de la barrière. La preuve en est qu’on ne connaît guère de familles dans lesquelles les repas dominicaux ne commençaient pas en joutes énervées pour finir au bord du pugilat. On n’oubliera pas, non plus, le rôle des médias, avec journalistes improvisés virologues de plateau ou de comptoir ; les mêmes “toutologues” qui s’intronisent un jour experts en finance mondiale et, l’autre, sélectionneurs de l’équipe de France de football. »

Terrible constat, difficilement contestable, qui empêche tout honnête homme de ressentir quelque empathie pour les misérables tentatives de justification d’une faillie de la politique – si ce n’est de la médecine, mais c’est un autre débat – et néanmoins légiond’honneurisée et recasée à la Cour des comptes avec Jean Castex en 2022 !

Quoi qu’elle tente désespérément de dire, sa réputation est à jamais tachée – et à juste titre – par les lâchetés, l’incompétence et le cynisme de la Macronie. Dont elle restera l’une des figures emblématiques. Ne lui en déplaise…

Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, paraît-il, la vie publique peut assurément être truffée d’explications aussi vaines que pathétiques.

Note

(1) Rappelons que l’ancien directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, sans crainte du ridicule, avait osé comparer lors de son audition par des députés, à la Peste du XIVe siècle (qui elle, a tué entre 50 et 70 % des malades) ou à la grippe dite espagnole (en fait, déjà asiatique) de 1917 dont le taux de mortalité fut de 20 % des contaminés (soit tout de même entre 30 et 55 millions de morts, statistique de l’OMS et de l’Institut Pasteur).

Selon Santé publique France, le nombre de décès dans le monde dû au Covid-19 du 11 mai 2020 au 30 juin 2023 est le suivant : 6 947 192 décès jusqu’au 28 juin 2023 dont 2 243 097 en Europe.

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jeudi, 28 septembre 2023

Quand Sandrine Rousseau vole au secours des encagoulés-barre-de-ferisés !

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La chronique de Philippe Randa

Samedi 23 septembre à Paris, une voiture de policiers appelés pour une intervention totalement étrangère à une manifestation contre « les violences policières », est caillassée et attaquée par des énergumènes encagoulés et armés de barres de fer ; pour se dégager, un policier sort du véhicule en brandissant son arme : le tact dans l’agression étant d’estimer jusqu’où la « bravitude » devient dangereuse, les fiers guerriers de l’ultragauche (comme on dit désormais) font illico presto un sage rétropédalage. La voiture des forces de l’ordre peut donc poursuivre son chemin sans que le moindre coup de feu ait été tiré… pas même en l’air !

Tout est donc bien qui finit bien pour cette agression, sauf peut-être pour certains manifestants qui auraient pu préférer que le sang coule afin d’en tirer des bénéfices médiatiques.

Faute de sang médiatique, reste néanmoins l’exploitation politique : Sandrine Rousseau, députée écologiste de la capitale, a immédiatement, via un tweet indigné, volé au secours des encagoulés-barre-de-ferisés !

Les malheureux ayant été, très probablement, comme on l’imagine, traumatisés d’avoir été braqué par un policier – inadmissible intimidation policière, s’il en est – elle dénonce aussitôt : « Un geste inadmissible ! »

Entraver la mobilité de forces de police en caillassant leur véhicule, puis en le frappant n’étant certes aucunement une « attitude inadmissible », elle ! Qui plus avec des barres de fer qui, rappelons-le, sont, selon la législation des « armes par destination, c’est-à-dire un objet dont la fonction initiale est détournée afin de blesser ou tuer »…

Toute considération sans objet pour la passionaria écologiste qui n’aura donc pas jugé utile de manifester, ne serait-ce que pour la forme, sa désapprobation, son indignation, sa condamnation et réclamé avec force trémolo dans la voix la damnation (au moins morale)… des agresseurs des forces de l’ordre ! Bien au contraire !

Certes, la dame es-dingueries est coutumière des déclarations outrancières, inappropriées, scandaleuses ou simplement farfelues, au choix… et Satan sait que la palette de ses imprécations politiques est copieusement fournie.

Est-il nécessaire de répéter qu’elle n’aura sans doute été motivée, une fois de plus, que par l’obsession de faire parler d’elle ? Encore et toujours. Pour tout et n’importe quoi pourvu que « ça buzz », toujours plus haut, toujours plus fort !

Et toujours plus odieux, hélas !

 

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samedi, 16 septembre 2023

Lot de consolation médiatique pour Jean-Luc Mélenchon

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Philippe Randa

Force est de constater que beaucoup, dans le monde politique, français notamment, ont fait leur cette phrase désormais passée à la postérité, qu’on a prêtée à l’acteur Pierre Fresnay (à propos de ses démêlés à la fin de la IIe Guerre mondiale), puis au journaliste Léon Zitrone : « Qu’on parle de moi en bien ou en mal, l’essentiel est qu’on parle de moi. »

Les exemples ne manquent pas et il serait amusant d’en dresser la liste, mais contentons-nous de rappeler celui de Ségolène Royal, alors candidate à la fonction suprême en 2007 qui, lors de son voyage en Chine, évoqua la « bravitude » de ceux qui gravissent la Grande Muraille… On se gaussa alors de cette « inculte » qui avait employé un néologisme à la place du mot « bravoure »… avant de constater que tout le monde avait ainsi parlé d’elle et de son voyage qui, sinon, serait passé totalement inaperçu.

Jean-Luc Mélenchon a-t-il eu la même intention cachée en déclarant, le 11 septembre, à l’occasion du 50e anniversaire du coup d’État au Chili : « Macron, Borne ont pour nous le même visage bestial commencé à Santiago du Chili… » : le visage en question étant à la fois celui du général Augusto Pinochet et ceux des Chicago boys qui « ont pu commencer leurs expériences sur le dos du peuple chilien ».

Cette déclaration quelque peu saugrenue a probablement ravi ses partisans (pour les plus anciens qui savaient encore de qui et de quoi il parlait), mais en a sûrement interpellé plus d’un, et jusqu’au journaliste de Libération Thomas Legrand qui écrit que le leader de La France insoumise a sauté « de nouveau à pieds joints dans l’outrance. »

Nombreux seront ceux qui ne verront là que les derniers soubresauts, quelque peu pathétiques, d’un vieux cheval de retour de la politique qui, conscient d’avoir perdu tout espoir d’accéder à la Présidence de la République française, cultive désormais l’excès verbal et les comparaisons stupides pour continuer d’exister. Malgré l’outrage des urnes autant que celui de l’âge.

On peut également penser que l’aigreur ne fait pas tout à l’affaire et que Jean-Luc Mélenchon n’est ni le premier, ni sans doute le dernier, à manipuler au choix vocabulaire incertain, douteux rapprochement historique ou loufoque proposition… dans l’unique intention de capter un simple « quart d’heure médiatique », obsédé ensuite à le renouveler aussi souvent que possible… si possible !

À défaut de gagner une élection, ça peut consoler…

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jeudi, 07 septembre 2023

Beaucoup ne naissent pas victimes, mais le deviennent… surtout en Macronie !

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La chronique de Philippe Randa

Depuis le jeudi 31 août, la quasi-totalité des médias et une multitude d’associations n’ont de cesse de s’indigner de l’assassinat d’une policière, mère de quatre enfants, massacrée par son ex-compagnon à coups de machette devant son petit garçon de trois ans.

Rarement, par le passé, l’assassinat d’une policière aura à ce point ému le quatrième pouvoir (les médias) quand les victimes étaient tuées alors qu’elles étaient simplement « en service »… Mais il est vrai que ce tragique fait divers survenu en Savoie est surtout prétexte à dénoncer les violences conjugales : les violences sociétales, criminelles ou religieuses, elles, ne semblant pas justifier la même indignation de la part des autoproclamés détenteurs de la vérité.

Toutefois, le terme « féminicide » – soit le « meurtre de femmes commis par des hommes parce que ce sont des femmes » (définition de l’écrivain Carol Orlock) – est sans doute particulièrement inapproprié dans la plupart, sinon la totalité des 90 assassinats comptabilisés à ce jour sous ce terme depuis le début de l’année 2023 : ce n’est pas parce qu’elles étaient femmes qu’elles sont mortes, mais pour des motifs de jalousie, de colère, de séparation, de bêtise, sinon de culture et peut-être aussi, dans certains cas, de religion… ce qui rend particulièrement stupide, sinon odieux, le slogan braillé dans certaines manifestations « On ne naît pas femme, mais on en meurt », dérivé de la célèbre phrase de Simone de Beauvoir « On ne naît pas femme : on le devient. »

La lutte contre les violences faites aux femmes ayant toutefois été déclarée en 2017 par le président de la République « grande cause du quinquennat », Caroline Boisnoir, la présidente de l’association « Cœurs de Guerrières » (association nationale d’aide aux victimes de violences conjugales) a donc beau jeu de s’indigner : « Beaucoup d’effet d’annonce de la part du gouvernement […]. Nous, on y a cru quand il nous a évoqué cette grande cause du quinquennat. On a eu des effets d’annonce, en parlant des téléphones “Grave danger” qui ont été multipliés et des bracelets anti-rapprochement. Mais les téléphones “Grave danger” sont toujours aussi difficiles à obtenir. Les bracelets anti-rapprochement, il faut le consentement aussi de l’homme qui sort de prison pour être sûr qu’il est bien d’accord de porter ce bracelet et… il n’y a pas d’obligation ! Ce qui est assez bizarre. »

Des esprits chagrins pourraient faire remarquer à cette dame que les « effets d’annonce » gouvernementaux ne sont pas choses nouvelles et en quoi d’ailleurs les violences conjugales devraient-elles être davantage une « grande cause nationale » que d’autres violences ?

Seraient-elles plus inadmissibles, et donc plus prioritaires, et à quel titre, que toutes les autres maltraitances, délits ou crimes envers non seulement enfants ou personnes âgées, mais aussi envers n’importe quel citoyen, quel que soit son sexe, son âge, son origine, ses opinions ou sa vie privée ?

Du moins dans une société de droit où la sécurité se doit d’être la première obligation d’un État digne de ce nom pour tous ses citoyens… sans discrimination de sexe !

Si certains naissent stupides et n’en meurent pas pour autant, il est certain que beaucoup d’autres ne naissent pas victimes, mais le deviennent… surtout en Macronie !

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dimanche, 13 août 2023

Darmanin de Tarascon

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La chronique de Philippe Randa

Décidément, les étés se suivent et la bête immonde, jamais morte, est au rendez-vous… sinon, que serait la vie de certains auto-proclamés défenseurs des droits de l’homme, sinon en général, tout au moins des leurs ?

Cette année, c’est sous les traits de l’association très catholique Civitas qu’elle vient hanter le monde politique français. Ce, pour cause de « propos antisémites tenus lors de l’université d’été du mouvement »…

Pierre Hillard, auteur de nombreux livres assez prisés d’un « certain public » ­– et dans son cas, plus exactement un « public certain », ce qui n’est pas le cas de tous – aurait déclaré « que “la naturalisation des Juifs en 1791 ouvre la porte à l’immigration (…) Avant 1789, un Juif, un musulman, un bouddhiste ne pouvaient pas devenir Français. Pourquoi ? Parce que c’était des hérétiques », soit de simples propos factuels – à moins qu’il se trouve des historiens pour le démentir, bien sûr – mais l’orateur aurait ajouté, sans qu’il n’ait encore indiqué s’il était sérieux ou simplement facétieux « qu’il faudrait peut-être retrouver la situation d’avant 1789 » : d’où un déchaînement médiatique contre Civitas et les menaces d’embastillement, enfin de dissolution ! du mouvement dirigé par Alain Escada diligenté le tartarin-ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Ce dernier espère sans doute faire ainsi oublier l’ire des forces de polices dont une bonne partie est à ce jour en congé de la République par « arrêt maladie » réelle ou non, mais qui leur permet tout au moins d’échapper autant à la haine meurtrière des racailles à leur encontre qu’aux foudres d’une Justice qui devra donc, en ce mois d’août, se contenter de s’en prendre à une poignée de Catholiques supposés nostalgiques d’un Régime qui n’est plus : les fameuses, sinon fumeuses « valeurs de la République » que certains ne cessent de brandir en les définissant suivant leurs besoins ponctuels, étant donc bien plus menacées par la déclaration hillarienne… que par les récentes émeutes de milliers de « malchances pour la France »… auxquels ils seraient peut-être intéressant, sinon cocasse, de savoir ce qu’ils pensent, eux, des droits des Juifs en France… et ailleurs !

Ceci constatés, l’obsession de l’antisémitisme, qu’elle soit catholique, insoumise ou simplement opportuniste pour faire oublier quelque incompétence ministérielle, est bien évidemment aussi ridicule que toute idée de retour à des temps révolus.

Quoiqu’à bien y réfléchir, menacer de dissoudre un mouvement pour une simple phrase probablement sortie de son contexte – et qui n’appelle ni à la violence, ni à l’insurrection, ni au crime, mais en l’occurrence à un simple changement législatif – n’est pas sans rappeler les méthodes de tout régime dictatorial : opprimer un opposant politique pour ses déclarations par la prison, la déportation ou l’amende à toujours été le fait des régimes que les si sourcilleux défenseurs des valeurs de la République, mises à toutes les sauces, ont villipendés… et condamnés !

Alors, la question se pose : et si c’était Gérald Darmanin lui-même et surtout lui qui mettait en péril cette valeur qui s’appelle « liberté d’expression » et qui est, n’en déplaisent aux héritiers des Robespierre, Trotsky et autre Khomeyni, la première des valeurs inestimables de la République ?

Et donc la plus menacée par le Tartarin de la place Beauvau !

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vendredi, 04 août 2023

Parti socialiste : la farce et l’attrape !

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La chronique de Philippe Randa

Un récent article de France Info est pour le moins étonnant : « À un an des élections européennes, le Parti socialiste engrange de nouveaux et jeunes adhérents. »

3 000 adhérents « dont la moitié a moins de 30 ans » auraient ainsi grossi ses rangs qui comptabiliseraient en cet été 2023 encore… 45 000 adhérents ! Qui l’eût cru ?

La raison ? L’alliance des gauches, bien sûr, et la participation des troupes d’Olivier Faure à la Nupes qui serait l’un des stimulants de leur engagement parce que selon l’un des intéressés « il y a besoin de gauche » et que l’unité, le PS « ne l’a pas fait que par opportunité », mais pour « vraiment agir sur le défi du siècle qu’est le changement climatique » … C’est beau, n’est-ce pas, mais crédible, vraiment ? … Pas davantage que le témoignage de Nolwenn, passionaria de 20 printemps, qui « a découvert un parti beaucoup plus à gauche que (ses) a priori voulaient bien (lui) faire croire… »

Combien de lecteurs aussi naïfs soient-ils, peuvent-ils croire un instant à de telles déclarations que l’on croirait tout droit sorties d’un roman à l’eau de rose… certes, fleur insigne de ce parti, mais tout de même !

« Tort bien mené rend bon droit inutile », disait le poète Clément Marot au… XVe siècle ! Belle phrase déclinée depuis par nombre d’observateurs, notamment Boris Vian qui déclarait de son vivant que « L’essentiel, c’est qu’on parle de moi ! »

C’est sans doute ce que doit espérer Olivier Faure, tandis qu’à France Info, on imagine peut-être que « L’essentiel, c’est de fournir de la lecture ! »

Qu’importe donc autant la vérité que la crédibilité…

Pour les partis politiques, raconter tout et n’importe quoi dans l’espoir d’influencer autant que faire se peut est une technique de propagande de tous les temps, sous tous les régimes et toutes les latitudes, désormais passée dans le langage courant sous le terme de « communication ».

Et pour les médias en mal de copie, le n’importe quoi fait parfois l’affaire pour combler le vide, surtout en période estivale… la preuve !

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jeudi, 27 juillet 2023

Pas de cas de conscience pour le lecteur de ce nouveau Hussard au Lys noir

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Philippe Randa

C’est le titre du premier roman d’Aristide Leucate, publié aux éditions Ausa Isarn : Cas de conscience pour le Hussard. Fort bien ! Et mon cas de conscience à moi, alors ? Quand je l’ai reçu, aimablement posté par cet auteur-très-très-ami, je me suis aussitôt inquiété car il n’y a pire épreuve que d’avoir à donner son avis sur l’œuvre non seulement de quelqu’un que l’on connaît, mais qui plus est, vous est proche.

Si on en dit trop de bien, tout le monde (et lui en premier) croira à de la simple amicale complaisance… si on en dit trop de mal, problème réglé, on perd un ami, tout en étant déconsidéré des autres !

J’avais d’ailleurs posé un jour la question à Jean Bourdier, critique littéraire reconnu et redouté qui (entre autres) fît les beaux jours de la chronique littéraire du défunt hebdomadaire Minute. Il me répondit :

– Si j’ai apprécié le livre, je l’écris et le conseille… Si ce n’est pas le cas, je lui consacre un bel article dans lequel je parle de tout… sauf du livre !

Et donc… ouf ! la dernière page achevée, je n’aurais à jouer ni l’hypocrite, ni le faux-fuyant ou le salopard en disant tout simplement la vérité : cette aventure du Hussard a bel et bien sa place, toute sa place et quelle place ! dans la collection du « Lys noir », créée par Francis Bergeron et Pierre Gillieth.

Un mystérieux criminel s’étant mis en tête de nettoyer les écuries d’Augias de la politique française, des élus de tous bords se bousculent les pieds devant dans les morgues, ce qui met en joie les factieux et en émoi la République Ve du nom… tout en interpellant comme il se doit le Hussard, héros récurrent de la série, qui a la désagréable intuition qu’il pourrait bien connaître l’auteur de ce récurage par le vide de la « Ripoublique ».

Et de foncer tête baissée dans cette galère où personne ne l’invitait, mais où une meute de tueurs voudra lui faire passer l’envie de fouiner. Heureusement, l’aide de son vieux et si efficace complice Léopold von Kluge, dit Le Lansquenet, et de ses très utiles copains Smith et Wesson rétablira l’équilibre des forces en présence.

Premier constat : ça se lit d’une traite, sans temps morts, les menaces et les horions se succèdent, les balles sifflent et les macchabées s’accumulent sur le parcours des deux justiciers… Rien de l’ambiance feutrée et envoûtante des romans à la Simenon, mais tout de cette action « encore et encore » dont raffolent les amateurs des James BondMission impossibleTaken, et autre Mémoire dans la peau…

Deuxième constat : c’est très politique et surtout ultra-politiquement incorrect ; donc, à fortement déconseiller à tous les mondialistes, escrologistes, wokistes, gauchistes, LGBTQetXYZ, immigrationnistes et autres macronistes comme le veut – voire l’exige ! – la collection du « Lys noir »… Un peu lourdingue par moments ? Oui, et alors ? L’excès peut aussi faire du bien.

Troisième constat : il y a l’efficacité des scènes d’action, mais l’amour n’est pas oublié. Très physique, certes… Le Hussard étant ainsi tiré d’affaire par la rencontre d’une jolie joggeuse, il saura la remercier comme il se doit grâce à son excellente connaissance du Kama-sutra… lequel n’est d’ailleurs pas tant inconnu que cela à la demoiselle.

En conclusion : que dire de plus ? Tant pis pour ceux qui ne liront pas ce Cas de conscience pour le Hussard… L’enfer est aussi pavé d’idiots !

Cas de conscience pour le Hussard, Aristide Leucate, éditions Ausa Isarn, 130 pages, 12 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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jeudi, 13 juillet 2023

Chats sauvages, surmulots et sauvageons

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La chronique de Philippe Randa

Il y eut des millions de fans de la série des Terminator, films américains de science-fiction dont le premier opus, réalisé par James Cameron, est sorti sur les écrans en 1984 : « En 2029, une guerre oppose ce qui reste de l’humanité – décimée par un holocauste nucléaire – aux machines dirigées par Skynet, un système informatique contrôlé par une intelligence artificielle et qui a pour objectif la suprématie des machines sur les hommes » (Wikipedia).

Simple Science-fiction ? T’a qu’à croire, Arnold… (Schwarzenegger qui a tenu un des rôles principaux dans cinq films de la franchise).

Car, en 2023, les robots tueurs existent bel et bien… pas encore à la manœuvre dans l’extermination de la « bête humaine », mais déjà à celle des chats harets (retournés à l’état sauvage) en Australie Occidentale.

Pour une bonne raison, évidemment, car ces félins ne sont guère « chats chats à leur mémère » : « Rien que dans cet État, plusieurs dizaines d’espèces locales risquent de disparaître définitivement sous les crocs des félins : 36 espèces de mammifères, 11 de reptiles et 22 d’oiseaux » recense WA Today. « À l’échelle du pays, le chat haret a déjà provoqué l’extinction de 28 espèces et en menacerait à présent 124 autres », rapporte ABC News.

Et WA Today de préciser : « Ces prédateurs introduits par l’Homme déciment la faune locale australienne : toutes les 24 heures, ils tuent près de 9 millions d’animaux sur l’ensemble du territoire, dont 3 millions de mammifères, 1,7 million de reptiles, 1 million d’oiseaux, 2,8 millions d’invertébrés et 337 000 amphibiens… »

Aussi, une quinzaine de « Felixer » (ou « Felixor », fonctionnant à l’énergie solaire, ce qui ravira les écologistes, n’est-ce pas !), programmés exclusivement pour ne s’en prendre qu’aux minous voyous, aspergeront ceux-ci de huit milligrammes de fluoroacétate de sodium (ou « poison 1080 ») … et en se léchant lors de leurs toilettes, leurs victimes s’empoisonneront inévitablement !

Certes, certains défenseurs tous azimuts des animaux vont sûrement trouver à redire à cette mesure quelque peu (certes !) expéditive… tandis que d’autres homo sapiens, quelque peu irrités dans leur quotidien, rêveront sans doute à adapter les Felixers pour éradiquer des fléaux bien de chez nous : les surmulots à Paris ou les sauvageons un peu partout !

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mardi, 04 juillet 2023

Les islamo-gaucho-écolos vs les « M’sieurs-dames tout en un »

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La chronique de Philippe Randa

Je relatais dernièrement (Nouveau Présent du 20 juin 2023 « Poor lonesome wokistes »), les soucis outre-atlantique des « M’sieurs-dames tout en un » avec le conseil municipal 100 % musulman de Hamtramck dans le Michigan qui a interdit le déploiement du drapeau LGBTQ+ Pride sur les propriétés publiques de la ville… Mais outre-Manche également, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des paradis fantasmé LGBTQXYZ (et plus si affinités).

À Londres, c’est par les écologistes que la 51e Marche des Fiertés a été contrarié. Quelques minutes seulement, certes, mais le temps ne fait rien à l’affaire et quand on veille à enquiquiner son prochain, qu’importe l’arc-en-ciel des sentiments : le groupe Just Stop Oil a bloqué un char du cortège dénoncé comme « le pire pollueur plastique au monde » ; rien que ça !

Et quel est ce char impie frappé par l’opprobre escrologique ? Celui de Coca-cola qui a ainsi pu tester l’efficacité de son nouveau slogan 2023 « Taste the feeling/goûte la sensation » (qui a remplacé celui datant de 2009 : « Ouvre un Coca-Cola, ouvre du bonheur ») !

Car, nous apprend le site euronews, « Just Stop Oil avait auparavant demandé aux organisateurs de renoncer à être sponsorisé par “des industries hautement polluantes”. La Marche des Fiertés compte parmi ses plus grands sponsors la compagnie aérienne United Airlines »… et Coca-Cola a signé en 2007 avec United Airlines un accord de cinq ans sur les boissons, devenant ainsi son principal fournisseur de boissons non alcoolisées… C’est ballot, tout de même !

Mais comme si les déboires LGBTruc-machins d’outre-Altlantique et d’outre-Manche n’étaient pas déjà si révélateurs d’un « pas vivre avec tout le monde », voilà qu’« outre-Couesnon », en Bretagne extrême, donc ! le bar LGBT Happy Café à Brest a été obligé, « en catastrophe, de fermer ses portes après un signalement de messages haineux des émeutiers sur les réseaux sociaux » parce que pris pour cible sur les réseaux sociaux par de susceptibles « chances pour la France » qui se répandaient depuis le début des émeutes de la fin de semaine en messages d’amour explicites tels que : « Les gars priorité à l’happy Café on brule les PD qu’ils crèvent en enfer le Coran », « Exploser l’happy café faut respecter notre religion Allah Akbar », « Happy café zéro pitié »… et autres aimables sentiments de fraternité religieuse !

Seuls, bien sûr, des esprits chagrins se réjouiraient de voir tout ce beau monde s’entre-dévorer ainsi à pleines dents et leur souhaiteraient « bon appétit ! »

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jeudi, 29 juin 2023

Banlieues en feu sur fond de pression politique et médiatique

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« Entre ici, Nahel, avec ton terrible cortège

de refus d’obtempérer… »

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Un adolescent a été tué lors d’un contrôle routier à Nanterre auquel il n’a pas voulu se soumettre ; qu’en pensez-vous ?

En tant que père, je n’imagine pas… et n’ai d’ailleurs jamais imaginé… que mes enfants pourraient… ou auraient pu… ne pas obtempérer à un ordre de la police sur la voie publique, ni qu’ils puissent tenter de s’enfuir, qui plus est en menaçant un représentant des forces de l’ordre pour cela. Question d’éducation… Je me rappelle qu’un jour, avec un de mes fils qui devait avoir une dizaine d’années, nous cherchions notre route (nous n’avions pas encore de GPS) et apercevant un commissariat, je lui ai dis que nous allions demander notre chemin aux policiers… À ma grande stupéfaction, mon fils a semblé effrayé et ne voulais pas qu’on le fasse. Je lui ai demandé pourquoi et il m’a répondu qu’il n’aimait pas la police, qu’il en avait peur. Je me suis enquis de savoir s’il avait quelque chose à se reprocher et s’il était un bandit ? Il m’a évidemment répondu que non. Je lui ai donc expliqué qu’alors, non seulement, il n’avait rien à craindre des policiers et qu’au contraire, ils étaient là pour assurer la sécurité et la protection des honnêtes gens : le seul discours, me semble-t-il, à tenir à un enfant de dix ans… Si mes enfants devaient par la suite nuancer un tel propos – comme il peut m’arriver de le faire moi-même – il n’en reste pas moins que sur le principe et sur le fond, un parent responsable n’en a pas d’autre à tenir.

Et en tant que citoyen, qu’est-ce que cela vous inspire ?

Comme à tous les conducteurs, des policiers chargés de la circulation m’ont déjà à plusieurs reprises demandés de stopper mon véhicule et de leur présenter mes papiers pour qu’ils les contrôlent. J’ai toujours obtempéré et ne me suis jamais senti en danger… Pas davantage quand il m’est arrivé d’être verbalisé pour des infractions mineures (et même si, tout au fond de moi-même, les noms d’oiseaux à leur intention n’étaient pas forcément aimables). Pourquoi personne ne fait-il remarquer que le moindre automobiliste est aujourd’hui traqué, verbalisé, condamné pour des excès de vitesse parfois limité ou parce que son véhicule présente un défaut de réglementation minime, tandis qu’on semble considérer parfaitement normal de rouler à fond la caisse dans les rues d’une ville après avoir selon les premiers éléments de l’enquête rapportés de source policière, commis plusieurs infractions au code de la route ? Pas un mot sur les dangers que cet adolescent et ceux qu’il véhiculait ont pu faire courir aux habitants de Nanterre qu’ils ont pu croiser. Et ce n’était pas une première fois, car, comme le rapporte Le Figaro : « L’adolescent, au volant ce jour-là d’une Mercedes immatriculée avec une plaque polonaise, qu’il conduisait sans permis, avait déjà fait l’objet de douze interpellations pour des délits divers, selon des sources concordantes. Au traitement des antécédents judiciaires, son nom était rattaché à quatre refus d’obtempérer. Certains ont été classés sans suite, un autre a débouché sur la mise en place d’une mesure éducative prononcée par un juge des enfants, d’après Europe 1. Enfin, son dernier refus d’obtempérer – le quatrième, avant le drame – remonte au 24 juin. Nahel avait alors été placé en garde à vue et devait comparaître devant le tribunal des enfants en septembre prochain. Ce qui ne l’a pas empêché de recommencer trois jours plus tard. » 

Aujourd’hui, une fois de plus, les banlieues flambent après la mort tout de même tragique de cet adolescent…

Tragique par la mort d’un adolescent « connu des services de police » ou tragique parce que les médias, une grande partie de la classe politique et jusqu’au gouvernement la présentent « tragiquement », les uns pour jeter de l’huile sur le feu, les autres par lâcheté d’être lynchés médiatiquement ?

Ceux qui « jettent de l’huile sur le feu » sont les représentants de la NUPES et la floppée d’association anti-çi, pro-ça… Mais les lâches, pouvez-vous préciser ?

Avant même que les enquêtes internes de la police rendent leur conclusion sur une éventuelle mise en cause policière – la présomption d’innocence ne s’appliquant visiblement qu’aux présumés bandits ou aux auto-proclamées « chances pour la France » – Emmanuel Macron, président de la République, Elisabeth Borne, Première ministre et Gérald Darmanin n’ont pas manqué de s’exprimer. Ainsi, le premier a considéré que « rien, rien ne justifie la mort d’un jeune » : un jeune aurait donc par principe toute impunité d’exercer un droit de désobéissance, de violence, de sauvagerie, Ah bon ! dont acte !… La deuxième déclarant que « les images choquantes diffusées montrent une intervention qui ne semble manifestement pas conforme aux règles d’engagement de nos forces de l’ordre (…) (elles) donnent à penser que le cadre d’intervention légal n’a pas été respecté », mais est-ce à elle de faire ces commentaires ou au procureur de la République une fois l’enquête interne terminée ? Quant au troisième, il « a fait part de son choc face aux images (du tir policier sur la voiture) » : la cause est donc entendue : le policier est coupable et le fou du volant devrait peut-être être inhumé au Panthéon, pourquoi pas ! « Entre ici, Nahel, avec ton terrible cortège de refus d’obtempérer… » (source France Info qui a confirmé que garçon « avait été déféré au parquet de Nanterre le week-end précédant les faits pour refus d’obtempérer, sans être présenté à un juge pour enfants (et qu’) il avait été déjà mis en cause pour un autre refus d’obtempérer, en 2022). Et la justice dans tout cela ? Quelle indépendance, après de telles charges politiques contre les policiers mis en cause ? J’ignore encore, comme tout le monde d’ailleurs, ce qui s’est réellement passé ; peut-être que le policer qui a ouvert le feu est un imbécile, un salaud ou un criminel, voire les trois à la fois : c’est à la justice de se prononcer et à elle seule, mais sans pression d’aucune sorte, ni politique, ni médiatique. Imagine-t-on que le policier incriminé puisse désormais être mis hors de cause ? Et s’il était, preuves à l’appui, reconnu que son collègue et lui ont agi dans les règles pour se protéger d’un danger réel ? Tous ceux qui beuglent « La police tue ! » reconnaîtraient-ils leur erreur ?

Entre les incendiaires et les irresponsables, cela ne va pas être simple de rétablir l’ordre dans les banlieues en feu…

Il y aurait bien la solution de demander au groupe Wagner, moins occupé à l’autre bout du continent depuis quelques jours, mais ce serait encore faire appel à de la main-d’œuvre étrangère… enfin, pour une fois, hein !… Quoique, je dis ça, je dis rien…

Philippe Randa a récemment publié La France macronisée (Chroniques barbares XX) aux Éditions Dualpha, 254 pages, 27 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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mercredi, 28 juin 2023

Protocoles des sages de gauche

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de Philippe Randa

Il fut un temps où la moindre allusion dubitative ou moqueuse à certaines heures considérées depuis plus d’un demi-siècle comme parmi les plus noires de l’histoire de l’Humanité suffisait à clouer au pilori de l’infamie publique. Les humoristes ne s’y risquaient guère, malgré parfois quelque enthousiasme suspect du public.

Le récent fait-divers dans le train Paris-Limoges où un cheminot de la CGT a demandé à Éric Zemmour si c’était « le train pour Auschwitz » sans être immédiatement cloué au pilori de la bassesse citoyenne et en étant comparé par certains à un Pierre Desproges ou à un Coluche, nous prouve qu’on peut donc désormais se moquer d’un citoyen français aux origines juives en peut-être toute impunité : il sera intéressant de connaître l’issue de la plainte déposée par l’ancien candidat à la présidentielle et l’éventuelle condamnation de son auteur… si condamnation il y a.

Autre temps, autre mœurs, donc… Ou plutôt, autre temps, autre conception de cette « égalité », pourtant inscrite dans la devise de la République française.

Est-ce vraiment, comme certains médias considérés comme « de droite » l’ont fait remarquer que la « gauche » se considérant naturellement détentrice du Bien et veillant, tel harpagon sur sa cassette, à en conserver le monopole, peut tout s’autoriser, sans gêne aucune ? Et gare à ceux qui entendraient lui en disputer la moindre parcelle.

Ce sont les représentants auto-proclamés de cette « gauche » et eux seuls qui auraient ainsi le droit de donner le « la » de ce qui est toléré ou non et par qui, le « la » de ce qui serait vrai ou complotiste (mot désormais à la mode), le « la » de quel humain serait libre ou pas de son expression et de celle qui serait tolérée ou interdite… et ce, non pas suivant que « vous soyez riche ou pauvre », mais obligatoirement « écolo-gaucho-wokiste » revendiqué et reconnu comme tel… ou pas !

Mais n’y aurait-il pas une autre raison à cette (quasi-)unanimité des mouvements et journalistes de « gauche » à banaliser la provocation faite à un Français de confession juive, à lui donner l’écho le plus large possible, voire à l’amplifier pour qu’elle se propage jusqu’à l’intérieur de la plus reculée des chaumières de notre pays ?

Quelle raison ? Mais l’antisémitisme, justement… Cette «manifestation de haine, d’hostilité ou la discrimination à l’égard des Juifs ou non-Juifs sympathisants » que l’on aurait pu croire d’un autre temps, mais qui serait, en sont-ils persuadés, toujours bien présent dans l’inconscient populaire… et une arme si redoutable quand elle est utilisée à double-tranchant : art dans lequel les « bien-pensants » sont devenus experts.

Ainsi n’hésitent-ils pas à manipuler avec un machiavélisme certain l’antisémitisme, en rappelant à l’occasion l’origine ethnique ou religieuse (suivant les considérations que tout à chacun en a) d’Éric Zemmour afin que nombre de nos concitoyens – comprendre « électeurs » – « amalgament » les idées que ses partisans et lui défendent à la seule cause juive et à des projets forcément funestes pour l’Humanité.

D’ici à ce que ces « gens-là » fassent sous peu quelque publicité aux célèbres « Protocoles » des sages de Sion, il n’y aurait qu’un pas… ou un train, déjà !

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mardi, 20 juin 2023

Poor lonesome wokistes

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La chronique de Philippe Randa

Allons bon ! N’en déplaise aux adorateurs habituels de l’islamo-gauchisme, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des paradis fantasmé LGBTQXYZ (et plus si affinités).

Ainsi, outre-atlantique et plus précisément dans le Michigan, le drapeau bariolé des « M’sieurs-dames tout en un » vient d’être interdit par un maire et la totalité de son conseil municipal… musulman !

Le toujours bien informé site helvétique Lesobservateurs.ch livre en effet à ses lecteurs une traduction intégrale d’un article paru sur le site américain Breitbart News : « Le 13 juin, le conseil municipal entièrement musulman de la ville de Hamtramck a voté à l’unanimité pour approuver une résolution interdisant le déploiement du drapeau LGBTQ+ Pride sur les propriétés publiques de la ville. La résolution, proposée par le maire musulman Pro-Tem Muhammad Hassan, interdit également les drapeaux des groupes religieux, ethniques, raciaux, politiques ou d’orientation sexuelle. »

Et ce, au nom de la liberté religieuse et après des manifestations l’année précédente à Dearborn, autre ville du Michigan où des parents musulmans avaient exigé que la « saleté » et la « pornographie » soient retirées des écoles publiques, entre autres les livres LGBTQetc.etc. ; ils faisaient également remarquer que les couleurs bariolées étaient quelque peu inappropriées aux cotés des drapeaux des prisonniers de guerre (seuls autorisés avec le drapeau américain, ceux des États, des villes des États-Unis ou encore ceux d’autres pays) : « Des soldats américains se sont sacrifiés pour le drapeau américain, pas pour le drapeau de la fierté homosexuelle », ainsi que l’avaient fait remarquer assez justement des orateurs de la ville de Dearborn.

Et le site Breitbart News de rappeler encore qu’« en 2008, les chrétiens conservateurs ont fait un effort pour faire échouer une proposition de loi qui voulait “protéger les droits des homosexuels” et ont travaillé avec la communauté musulmane en organisant des rassemblements contre la proposition LGBTQ. »

Depuis plus d’un demi-siècle maintenant, on constate que ce qui se produit outre-atlantique arrive invariablement en France quelques années plus tard… Mauvais présage donc pour tous ceux qui font les yeux doux à nos islamistes hexagonaux dont ils favorisent la venue et mendient les bulletins de vote avec autant de cynisme que d’inconscience.

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mardi, 13 juin 2023

Trump outragé, Trump martyrisé, Trump inculpé, mais Trump préféré !

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La chronique de Philippe Randa

Mis en examen par la justice de l’État de New York sous l’accusation « d’achat du silence » d’une actrice de films X, en 2016, l’ancien président américain Donald Trump a également été inculpé le 8 juin dernier par la justice fédérale pour sa gestion des archives de la Maison Blanche : « L’acte comporte 37 chefs d’accusation, dont “rétention illégale d’informations portant sur la sécurité nationale”, “entrave à la justice” et “faux témoignage”. C’est la première fois dans l’histoire des États-Unis qu’un ancien président fait face à une inculpation fédérale », rapporte France info.

Du lourd, donc, très lourd même, terriblement lourd et même… étrangement lourd, tout de même ! L’ancien président aurait quitté la Maison Blanche en emportant des milliers de documents « ultra-confidentiels » et pour nombre d’entre eux tamponnés « secret-défense »… parmi lesquels, nous indique de son côté Le Monde « des documents liés aux armes nucléaires des États-Unis (et) des informations sur le “président de la France” » : c’est dire si l’affaire est sérieuse (interdiction de rire).

De nouvelles accusations balayées d’un haussement d’épaules, d’un revers de main et d’un jugement lapidaire par l’intéressé – « Cette histoire d’armes nucléaires est un canular » – qui fustige au passage, et comme il en a désormais pris l’habitude, la « corrompue administration Biden ».

« Donald le voleur » ignorait donc qu’il n’avait pas que des amis et qu’il courrait quelques risques à conserver un tel « butin » à son domicile de Mar-a-Lago en Floride. Qu’il soit pour beaucoup « le mal incarné » (et absolu), on s’en doute, mais un « tel imbécile », on a tout de même davantage de mal à le croire… à l’instar des électeurs républicains qui continuent à le placer loin, très loin en tête de ses rivaux à l’investiture de leur parti à un an et demi de la présidentielle américaine : sur la dizaine de candidats à s’être lancée dans la course, le gouverneur de Floride Ron DeSantis est encore le mieux placé… à 30 points de retard néanmoins… suivi de l’ancien vice-président Mike Pence culminant lui à… 5 % des suffrages de son camp !

D’autant que le système américain des primaires est impitoyable : « Mécaniquement, explique au HuffPost Jérôme Viala-Gaudefroy, chargé de cours à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye et spécialiste des États-Unis, plus il y a de concurrents, moins un score élevé est nécessaire pour l’emporter. Donald Trump, seul contre tous, a donc l’avantage même avec 35 % des voix ».

On ne compte plus ceux qui veulent la peau de « The Donald » – « Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur », ironisait en son temps un certain Benito Mussolini –, mais le constat, à l’heure où ses lignes sont écrites, semble le confirmer : « Plus on l’inculpe, plus il est populaire »…

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mardi, 06 juin 2023

Quand des « néonazis » menacent le Finistère, Bécassine sonne le tocsin !

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La chronique de Philippe Randa

Des « chemises brunes » affûtent-elles leurs couteaux sur les trottoirs bigoudens ? Font-elles le nettoyage par le vide dans les bibliothèques de Morlaix ? Le sang coule-t-il dans ses caniveaux comme dans ceux d’une vingtaine d’autres villes bretonnes ? C’est à croire… car figurez-vous qu’un tract « décoré de croix gammées, appelant les “compatriotes de race blanche” à s’unir face aux juifs, aux pédo-LGBT et à l’immigration » circule ! Déjà une vingtaine – rendez-vous compte ! – de mairies de la région l’ont reçu !

Scandalisés – on le serait à moins, n’est-ce pas ! – les élus ont immédiatement fait savoir qu’ils entendaient « poursuivre les auteurs en justice ! » et le Préfet annoncé l’ouverture d’une enquête ! Aux armes, citoyens, l’outrage est dans les boîtes à lettres !

« Dans les municipalités qui ont reçu ce courriel, c’est la stupéfaction et la colère », rapporte le site Franceinfo, et Jean-Paul Vermont, maire socialiste de Morlaix, « très énervé de voir, qu’en 2023, on puisse encore se référer à cette idéologie. C’est dramatique de bêtise » l’a, lui-même, sans tarder signalé à la maréchaussée avec dépôt de plainte, fustigeant comme il se doit les auteurs de l’infamie : « Honte à ceux qui s’associent aux nazis, aux antisémites, aux racistes et homophobes »…

Comble de lâcheté des auteurs dudit tract, ceux-ci se réfugient sous une appellation jusqu’ici inconnue de toutes celles, diverses et variées, de la « bête immonde » et joignable grâce une adresse internet les dissimulant plus que probablement à l’autre bout du monde, derrière le troisième cabanon d’une zone en friche du Groboukistan oriental… ou dans les environs !

Mais les inspecteurs Clouzot de la répression de la haine extrémiste de droite (forcément de droite, la haine ! l’amour est à gauche, tout le monde devrait le savoir) ont sûrement déjà retroussé leurs manches et on va voir ce qu’on va voir… À moins qu’un événement chassant l’autre, on n’en parle déjà plus demain matin… ou que ce tract ne soit finalement qu’une provocation/manipulation de militants d’ultragauche – au fait, oui, et pourquoi pas ? – et qu’il leur sera alors aussi judicieux que fermement conseillé de refermer plus vite encore un dossier à peine ouvert.

Mais bon ! Incontestablement, et pour reprendre les termes appropriés de monsieur le Maire de Morlaix, un tel tract est incontestablement « honteux » et « dramatique » de bêtise, nul esprit sain ne pourrait dire le contraire sur le fond… mais, au fait, tous ces élus finistériens ont-ils également fait d’identiques déclarations après les annonces de suicide d’enfants victimes de harcèlement scolaires ? Ou après celles des violences subies par les victimes quotidiennes de racailles dépourvues de la moindre conscience du bien et du mal ?

Qui en douterait ? Ou sinon, leurs réactions totalement disproportionnées pour un aussi vulgaire que débile et suspicieux tract, ne seraient-elles pas tout autant « honteuses », « dramatiques » et parfaitement « indignes » ?

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mercredi, 31 mai 2023

Élisabeth Borne, digne héritière d’Anne Hidalgo !

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Philippe Randa

On défraie la chronique comme on peut, par ses mérites, ses succès, le charme de sa voix ou la voix de ses charmes : la Première ministre Élisabeth Borne vient, elle, de tenter d’exister, dans un entretien à Radio J, par une polémique politico-historique en affublant le Rassemblement national de ce jugement lapidaire : ce parti serait le digne « héritier de Pétain ». Rien de moins.

Propos qui lui a aussitôt valu un jugement tout aussi lapidaire de Sébastien Chenu, député RN du Nord, vice-président de l’Assemblée nationale et vice-président du Rassemblement national : « Élisabeth Borne est à la fois inculte, indigne et incapable. »

Rappelons en effet que le vainqueur de Verdun a reçu les pleins pouvoirs lors d’un vote sans appel de l’Assemblée nationale des 649 (sur 849) députés présents : 80 (57 députés et 23 sénateurs) votent contre, 569 pour (357 députés et 212 sénateurs, soit 87,67 % des suffrages exprimés)… et, qui plus est, de parlementaires très majoritairement issus du Front populaire de Léon Blum.

Des esprits chagrins se gausseront aisément qu’un Premier ministre qui ne gouverne qu’à « coups de 49.3 » et « cherche majorité désespérément », elle, se soit hasardée dans une telle comparaison historique !

Élisabeth Borne n’est toutefois pas la première femme politique « inculte et incapable » à se fourvoyer dangereusement dans les comparaisons historiques « indignes » : Anne Hidalgo, alors simple Première adjointe à la Mairie de Paris, n’avait-elle pas déclaré le 24 septembre 2012 sur i-Télé (devenue CNews) à propos du Front national de Jean-Marie Le Pen : « L’Histoire a du sens, le Front national n’est pas un parti qui s’est constitué dans le cadre républicain, c’est un parti qui a lutté contre la République, qui a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis »…(1)

Soutenus avant même d’exister, puisque fondé le 5 octobre 1972 ! Le FN ou l’art de maîtriser l’ubiquité spatiotemporelle…

Des esprits chagrins (les mêmes ?) se gausseront, et avec la même aisance, en rappelant le résultat électoral d’Anne Hidalgo à l’élection présidentielle de l’année passée : 1,75 %.

Les « incultes, indignes et incapables » seraient-elles frappées d’une malédiction ? Allez savoir… Mais, tout de même, avis aux imprudentes !

(1) La future Maire de Paris sera condamnée pour ses propos en 2016 à une amende avec sursis de 500 euros, un euro de dommages et intérêts au Front national, et 2 000 euros pour les frais de justice !

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jeudi, 25 mai 2023

Mais où va donc passer la énième formule du SNU ?

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de Philippe Randa

C’était en 1996 : Jacques Chirac, élu l’année précédente président de la République française, décidait la suppression du Service National… au plus grand soulagement de milliers de jeunes Français que la « perte » d’une année de leur précieuse insouciance n’enchantait pas, mais alors pas du tout, à l’exception peut-être d’une minorité d’entre eux, prêts à servir la Nation, devenir des guerriers, connaître une autre vie que celle « de merde » qu’ils subissaient ou simplement se « tirer de chez soi » – « soi » familial, professionnel ou urbain, voire les trois pour les plus malchanceux…

Pour le Chef de l’État, c’était certes gagnant-gagnant : une majorité de la population considérait que l’armée, c’était ringard, « faschistoïde » et surtout devenue tellement, tellement inutile, l’Élysée pouvait jeter aux oubliettes le Service militaire sans grand risque de contestations, faire d’importantes économies et remplir l’éternel tonneau des Danaïdes de ses finances en revendant aux plus offrants la presque quasi-totalité des casernes de France et de Navarre, un pactole à faire pâlir d’envie tous les promoteurs immobiliers de la planète !

Les conséquences ? Quelles conséquences ? N’ont-elles jamais effleuré l’esprit du président Chirac ?

Elles n’étaient pourtant pas difficiles à deviner, même s’il a fallu attendre l’année 2022 et le conflit russo-ukrainien sur le continent européen pour rappeler à nos compatriotes qu’une guerre traditionnelle pouvait toujours être d’actualité… et donc une sacrée épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, ce que toutes les générations précédentes, depuis l’âge des cavernes, savaient bien, elles !

Mais surtout, d’abord et principalement, la suppression du Service national a dramatiquement accentué la « fracture sociale » des Français : un thème qui avait pourtant été si cher et si profitable au candidat Chirac lors de sa campagne présidentielle de 1995 : « Une fracture sociale se creuse dont l’ensemble de la Nation supporte la charge. La “machine France” ne fonctionne plus. Elle ne fonctionne plus pour tous les Français » (discours de Jacques Chirac, 17 février 1995).

En supprimant le Service national, on supprimait automatiquement aux jeunes de banlieues notamment – devenus depuis plus de 25 ans chaque année plus difficiles à maintenir dans le cadre républicain et à empêcher de sombrer dans la délinquance – une chance de sortir de leur ghetto, d’acquérir un minimum de sentiment d’appartenance nationale (ce n’est pas l’école qui les y incite) et pour un nombre non négligeable d’entre eux, d’obtenir une formation professionnelle débouchant quasi automatiquement sur un emploi…

Sont-ce ces raisons qui ont incité le candidat Emmanuel Macron, lors de sa campagne présidentielle de 2017, à promettre un Service National Universel (SNU), effectivement mis en place par son Premier ministre Édouard Philippe en 2019 ? Ou l’intention était-elle tout simplement de capter les voix d’électeurs nostalgiques du Service militaire avec ce qui n’aurait pu être qu’une promesse électorale sans suite et n’a été jusqu’à présent qu’un simple ersatz ? Sans caserne pour accueillir les élèves, sans militaires disponibles pour fournir un minimum d’encadrement, de discipline et de formation, qu’irait bien faire notre belle jeunesse dans cette galère macronienne ?

Rien… comme en témoigne le énième changement de formule du SNU pour attirer les volontaires.

D’abord envisagé « durant les vacances et obligatoire » avec l’enthousiasme qu’on imagine, « six ans plus tard, le gouvernement planche sur une nouvelle formule, sur le temps scolaire et sur la base du volontariat. Une proposition décriée par l’opposition », selon France info… et contestée par Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du syndicat Snes-FSU, qui monte au créneau en martelant que « les élèves ont besoin d’école, ils n’ont pas besoin de SNU. »

Bien que « pour ce que l’école leur apprend, ça se discute ! », pourraient faire malignement remarquer des esprits chagrins.

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samedi, 20 mai 2023

Quand le chocolat n’adoucit pas les mœurs…

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La chronique de Philippe Randa

Certes, c’est parce qu’il est le petit-neveu de Brigitte Macron, actuelle Première dame, que Jean-Baptiste Trogneux a été pris à partie, puis agressé physiquement, devant le magasin de chocolats fins de sa famille à Amiens, le 15 mai dernier.

Agression semble-t-il aussi stupide que minable et lâche qui a fait justement et unanimement réagir élus et responsables politiques, tous surenchérissant tant et plus sur leur effarement, leur indignation, leur révolte et réclamant avec toute la conviction dont ils sont capables que les agresseurs soient sanctionnés avec une extrême sévérité.

Et l’on peut imaginer bien évidemment que celles et ceux qui comparaîtront en Justice pour cet acte misérable récoltent effectivement des peines exemplaires, ne serait-ce que pour dissuader à l’avenir d’autres coléreux d’imiter leurs mauvaises manières.

Tout honnête homme (comme toute honnête femme, bien sûr) n’imaginerait pas que de simples « rappels à la loi » soient prononcés comme dans tant d’autres cas d’agressions physiques, non plus que de simples peines de travaux d’intérêt général ou de prison avec sursis, voire qu’il n’y ait pas de condamnations faute de preuves… ou encore que les futurs condamnés ne soient jamais enfermés car si leur peine était « inférieure ou égale à six mois (qu’ils doivent), sauf impossibilité résultant de la personnalité ou de la situation du condamné, faire l’objet d’une des mesures d’aménagement » (loi pénitentiaire du 24 novembre 2009, modifiée par loi du 23 mars 2019, selon l’article 132-19 du Code pénal).

Toutefois, à y regarder de plus près, 4 des 8 personnes interpellées dès le lendemain 16 mai grâce aux caméras de surveillance, ont été relâchées après avoir affirmé qu’elles étaient seulement intervenues pour « protéger » une personne « poussée » par Jean-Baptiste Trogneux qui devient ainsi, selon elles, le premier agresseur en titre.

Une adolescente de 16 ans, sera, elle, présentée à un Juge pour enfants. La fessée n’étant plus à la mode à l’époque actuelle, les craintes d’un châtiment exemplaire ne devraient pas plus gravement perturber ses nuits que ses journées.

Trois autres participants ont, eux, été placés en détention provisoire, mais l’un est un « travailleur handicapé » et un autre, une « personne sous curatelle » : on imagine difficilement, pour eux aussi, qu’un châtiment trop fâcheux leur soit asséné, au risque de déclencher alors l’ire des multiples associations de défense des minorités si présentes dans notre patrie autoproclamée des droits de l’homme (Blanc de plus de 50 ans souvent excepté).

Quant au troisième « justicier » anti-Trogneux incarcéré, pour peu qu’il soit lui aussi d’une minorité quelconque (ethnique, religieuse, sexuelle, médicale), qu’il n’ait pas sniffé exagérément de cocaïne (circonstance désormais aggravante, voir jurisprudence Palmade) ou encore qu’il n’ait jamais douté du réchauffement climatique, peut-être pourrait-il également espérer ne pas moisir trop longuement derrière des barreaux qu’on devine assez encombrés…

Comme on le sait (ou pas !), il est interdit de commenter une décision de justice si, par des critiques, on cherchait à la discréditer « publiquement […] dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice ou à son indépendance », selon le Code pénal… mais peut-on au moins envisager qu’en l’occurrence, les avocats des prévenus sachent suffisamment semer le trouble dans l’esprit des juges pour tirer au mieux leurs clients du pétrin dans lequel ils se sont fourrés en s’attaquant à un membre de la famille présidentielle.

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mardi, 09 mai 2023

Racisme : quand la réalité dément la fiction woke

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La chronique de Philippe Randa

Le 18 avril dernier à Tusla (Oklahoma), un noir, Carlton Milord, a abattu dans la bibliothèque Rudisill deux personnes blanches pour la seule et unique raison de leur couleur de peau, ainsi que l’a confirmé le procureur du comté Steve Kunzweiler : « Les informations suggèrent que la race des victimes a joué un rôle dans les meurtres. »

L’information, publiée sur le site Foxnews (www.foxnews.com), a été traduite et rapporté sur le site Les.Observateurs.ch (https://lesobservateurs.ch) le 7 mai : quel autre média français ou européen s’en est également fait l’écho ? Certes, peut-être qu’en cherchant bien, on trouverait, c’est bien possible, mais imaginons maintenant que ce soit un homme blanc qui ait abattu deux hommes noirs – ou jaunes ou rouges – uniquement à cause de leur race ? Quel en aurait été le retentissement médiatique ? Poser la question est y répondre.

Et les mêmes qui passent sous silence une telle information ne rentrant pas dans leur kit de pensée politiquement correcte, n’hésitent guère à accuser ceux qui le font de se repaître d’un tel fait divers qui prouverait justement leur racisme congénital d’homme blanc.

Quant à ceux qui affirment simplement que tout crime au seul motif d’une couleur de peau différente, et quelle que soit celle-ci, est commis à l’évidence par des déments qu’il convient de mettre hors d’état de nuire – et plutôt définitivement que momentanément –, ils se voient alors suspectés de vouloir minimiser la culpabilité du seul et unique racisme qu’il conviendrait de pourfendre : celui, encore et toujours, de l’homme blanc dont le fardeau n’est plus de « tenir le monde en ordre », tel que le concevait Rudyard Kipling, mais d’expier pour l’éternité celui de sa naissance.

Le racisme est le sentiment le plus partagé dans le monde, quelles que soient les frontières, les lois, les peuples ou les coutumes. Il faut être inconditionnellement wokiste pour ne pas reconnaître une telle évidence. Préférons pour notre part suivre le principe de Charles Péguy pour qui « celui qui ne gueule pas la vérité lorsqu’il la connaît se fait complice des menteurs et des faussaires ! »

Article paru sur le site du Nouveau Présent.

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mercredi, 03 mai 2023

Quand la musique n’adoucit pas les mœurs

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La chronique de Philippe Randa

Décidément, le racisme – enfin, le seul racisme reconnu comme tel, soit celui de l’homme blanc de plus de 50 ans ! – se niche vraiment dans les endroits les plus inattendus, mais heureusement la police de la pensée wokiste veille 25 heures sur 24 (quand on hait, on ne compte pas !) et vient d’en découvrir, d’en dénoncer et d’en faire supprimer une nouvelle intolérable manifestation là où l’on ne l’aurait pas deviné : dans la musique !

Car, la preuve ! Contrairement à une légende fortement ancrée dans les esprits non déconstruits, celle-ci n’adoucit donc pas forcément les mœurs !

Ainsi aux États-Unis où « un district met fin aux cours de musique optionnels, accusés d’encourager « la suprématie blanche » et une “violence institutionnelle importante” » (car) « une tradition d’excellence est un facteur d’exclusion », nous apprend le site helvète  LesObservateurs.ch.

Certes, le district scolaire concerné, celui d’Olympia, fait face à un déficit d’importance (11,5 millions de dollars) et il n’y a pas de petites économies, mais les raisons invoquées laissent quelque peu sceptiques, bien que le directeur tienne tout de même à rassurer, consoler et tempérer les raisons officielles de la suppression de ces cours de musique : que les parents concernés sachent qu’« il n’y a rien “d’intrinsèquement suprémaciste” dans les cordes ou la musique instrumentale » (ouf !), même si « d’une manière elle contribue à la culture raciste » (sic !). Qui l’eût cru, hein ?

Et d’enfoncer le clou en les alertant tout de même qu’il est urgent de « réfléchir attentivement, en tant que communauté, à la manière dont cette culture et toutes nos institutions transmettent – pas seulement les écoles, mais aussi le gouvernement local, le gouvernement de l’État, nos églises, nos quartiers – et permettent à la culture de la suprématie blanche de continuer à se propager et de provoquer une violence institutionnelle importante. »

Outre une gestion quelque peu calamiteuse et cette suppression de cours de musique jugés par trop « wokistement » incorrects, ce district scolaire de l’État de Washington s’était également distingué par le passé avec une autre initiative tout aussi douteuse : il avait autorisé une de ses écoles élémentaires à interdire aux élèves blancs de CM2 l’accès d’un club « safe space »… avant de battre rapidement en retraite devant l’indignation qu’une telle décision avait suscitée. On ne gagne pas à tous les coups, la preuve !

Enfin, ce qui est certain, en toute bonne logique en tout cas, c’est que les familles dont les enfants sont ainsi privés de cours de musique, n’ont plus d’autres options que d’inscrire leurs chères têtes odieusement blondes, voire brunes ou rousses, à des cours particuliers. Enfin, celles qui en auront les moyens.

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mardi, 02 mai 2023

Avec ou après Macron, le déluge ?

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés. (Propos recueillis par Guirec Sèvres).

Vous publiez le 20e volume de vos chroniques barbares intitulé La France macronisée ; le sous-titre est explicite : « Le “quoi qu’il en coûte”, de l’arnaque à la crise »… Ne trouvez-vous donc rien de positif dans la politique menée par Emmanuel Macron et ses ministres ?

Et vous, pourriez-vous me citer une réalisation positive à porter à leur crédit ? Des déclarations d’intentions pour des lendemains qui chantent, certes, ses Ministres et lui en font à la pelle, on y est habitué, mais concrètement ? Un endettement abyssal, une inflation galopante, des services publics à la ramasse, une explosion de la délinquance, un système scolaire qui n’en est plus à s’effondrer, mais à s’enfoncer désormais sous le niveau de la croûte terrestre… Plus anxiogène encore sont les multiples fractures dans la population : certes, quelles que soient les situations dramatiques, certains tirent leur épingle du jeu – et pas forcément tous de façon malhonnête ou immorale – mais la grande majorité de nos compatriotes a désormais le sentiment qu’on était plus heureux dans le passé que de nos jours, malgré des progrès techniques aussi incessants qu’insatisfaisants. Le fil rouge de la politique française, depuis plusieurs présidences, c’est le choix « nous ou pire que nous »… Hier c’était « eux » ou la menace Lepéniste et ses hordes fantasmées de haineuses  chemises brunes ; aujourd’hui, c’est « eux » ou la fureur mélenchoniste et une France transformée en immense ZAD avec miradors et guillotines à chaque coin de rues…

La loi sur la réforme des retraites est tout de même passée…

Non, elle n’est pas passée, justement, elle a été imposée avec le 49.3, c’est-à-dire un « bras d’honneur » politique… L’incompétence de ce gouvernement est telle qu’il avait réussi l’exploit que plus personne ne comprenant les modalités de cette réforme (les ministres eux-mêmes), une majorité de Français n’en ont plus voulu, même ceux qui n’y étaient pas forcément opposés, idem pour les parlementaires ; quant aux partis d’opposition, ils ont tous affirmé qu’ils reviendraient dessus une fois au Pouvoir. Certes, les politiciens nous ont habitués à ne pas tenir leurs promesses, mais on ne peut guère considérer ce triste épisode de la politique française comme positif pour le gouvernement macronien. Au contraire, déjà peu populaire, il ressort de l’aventure encore plus déconsidéré.

Les manifestations des syndicats et des partis de gauche s’essoufflent néanmoins…

Ils s’essoufflent d’autant plus qu’ils sont rendus inaudibles par les violences et les saccages des Blacks-Blocs, antifas et autres extrémistes de gauche qui, d’une part, font invariablement la une des médias avant, pendant et après les manifestations, et qui, d’autre part, découragent nombre de Français de descendre dans la rue.

Vous pensez donc qu’ils font le jeu du Pouvoir ?

À l’évidence… et ce depuis la Présidence Hollande où ils sont apparus. Rien n’a jamais été fait pour les mettre hors d’état de nuire. À notre époque où tout le monde est « fliqué » via son smartphone, son ordinateur, les réseaux sociaux et autres joyeusetés techniques, ces dignes descendants de Ravachol, de Trotsky et de Cohn-Bendit circulent, agressent, vandalisent, harcèlent en toute impunité… Mais peut-être est-ce simplement une déformation de ma première vocation d’auteur de romans policiers d’appliquer à cette occasion l’adage « à qui profite le crime ? », me direz-vous.

Alors, quel avenir pour Emmanuel Macron ? Pensez-vous qu’il puisse ne pas terminer son quinquennat ?

Je commente des faits, fais des constats, envisage éventuellement des hypothèses possibles, à défaut de certaines, mais évite toutes prédictions hasardeuses.

Quelles hypothèses possibles d’avenir pour la Macronie, dans ce cas…

Il y en a plusieurs de plausibles, à commencer par quatre ans d’inactions, soit une simple gestion des affaires courantes sans projet, sans changement, sans but, sinon pour Emmanuel Macron de transmettre le flambeau du Pouvoir à une ou un successeur avec la simple conviction qu’« après lui le déluge »… Ou une dissolution de l’Assemblée ; beaucoup semble déjà l’avoir déjà oublié, mais des gouvernements de cohabitation, la France en a connu plusieurs sous les présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac… La possibilité d’une cohabitation avec une Marine Le Pen ou un Jean-Luc Mélenchon pourrait même lui permettre de rebondir si la situation s’aggravait rapidement en se présentant à nouveau – ce qu’il fait très bien – comme la seule alternative possible : lui ou – la preuve ! – pire que lui… Rappelons que cela lui a permis de l’emporter deux fois face à Marine Le Pen. Et si ce n’était pas un Premier ministre clivant qui entrait à Matignon, mais un ennuyeux « inodore et sans saveur », type François Fillon, Jean-Marc Ayrault, Jean Castex ou Elisabeth Borne, quelle que soit son étiquette politique, cela lui permettait de rester à l’Élysée jusqu’à sa retraite présidentielle avec toujours la même conviction qu’« après lui le déluge »…

La France macronisée, (Chroniques barbares XX), Philippe Randa, Éditions Dualpha, 254 pages, 27 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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mercredi, 19 avril 2023

Hubert Falco, clip de faim pour le failli du Var

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La chronique de Philippe Randa

Falco Hubert n’est plus maire de Toulon, ni président de la Métropole Toulon Provence Méditerranée (TMP) : condamné le 14 avril pour recel de détournement de fonds publics à trois ans de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité par jugement du Tribunal correctionnel de Marseille, l’exécution provisoire a été prononcée, d’où la déchéance immédiate de ses mandats.

Sa chute n’a sans doute pas l’impact médiatique qu’elle devrait, à l’exemple de quelques autres scandales politico-financiers, ceux de Jacques Médecin, Michel Mouillot ou Bernard Tapie dans un passé déjà lointain, de Dominique Strauss-Kahn à Jérôme Cahuzac sous la présidence Hollande, puis des Balkany plus récemment sous celle d’Emmanuel Macron pour n’en citer que quelques-uns dans les dizaines, voire centaines d’autres affaires peu reluisantes impliquant tant de femmes et d’hommes ayant jugé plus rentable de vendre leur personne à la France plutôt que de lui en faire don.

Rallié à Emmanuel Macron en 2021, Hubert Falco aura occupé tous les mandats politiques du Var : député, sénateur, président du conseil général, maire (de Pignans avant Toulon), il fut également ministre de Jacques Chirac, puis de Nicolas Sarkozy : c’est dire si à 75 ans, il n’aura donc pas jugé sa retraite suffisamment sonnante et trébuchante pour renoncer aux dorées fonctions électives dont le tribunal correctionnel de Marseille vient de le priver.

Et, à en croire son ami André Herrero, ancien champion du XV de France, il en serait « très abattu, très affecté, en dessous de zéro et complètement sidéré par ce qui lui arrive. Jamais il n’a pu imaginer une aussi grosse sanction contre lui. Il ne s’attendait pas à ça. Pas du tout. Ça l’a dépassé. Il cherche à comprendre. Il ne s’est pas aperçu qu’il marchait dans les sables mouvants ». Mouvants, certes… et surtout rentables. Jusqu’à l’aveuglement.

C’est en octobre 2021 qu’il fut mis en garde à vue pour détournement de fonds publics ; motif ? Ce gourmand soucieux de ses économies avait gardé table ouverte jusqu’en 2018 à la cantine du conseil départemental du Var, ayant simplement oublié qu’il ne le présidait plus et n’en était même plus membre depuis 2002. De même, « il lui était aussi reproché d’avoir profité de repas à domicile et de frais de pressing réglés sur des fonds publics de la collectivité. L’affaire était connue sous le nom du “frigo de Falco”. Selon les enquêteurs, ces repas privés servis à l’élu et à son épouse, employée du conseil départemental, auraient coûté au moins 64 500 euros entre 2015 et 2018, soit 1 500 euros par mois », rapporte Les Échos.

On veut bien croire encore André Herrero qui affirme que son ami « n’était pas un jouisseur, ni un garçon qui jette les sous par les fenêtres » : le siens, c’est certain, il l’a prouvé ; ceux des contribuables, en revanche, non, c’est certain aussi.

Des esprits chagrins pourraient estimer qu’Hubert Falco n’est qu’un ripou parmi bien d’autres qui « a eu quelques torts, mais (…) n’a jamais rien fait d’exceptionnel (…) n’a pas pris la mesure de ce qu’était la gestion d’une collectivité comme le Département. Il n’a pas vu arriver ces petites bavures qu’il a faites, qui à la longue sont devenues un vrai problème » (dixit André Herrero, encore), mais tout de même : à qui fera-t-on croire que personne n’a été au courant, près de 20 ans durant, des « avantages » dont il bénéficiait indûment : les services comptables, mais probablement d’autres employés des services généraux, tout comme les élus et surtout Horace Lanfranchi, son successeur en 2002 à la tête du conseil, et réélu en 2004, 2008 et 2011… voire même Marc Giraud, élu en 2015 et lui-même « démissionné » par le préfet à la suite d’une condamnation dans une affaire de détournement de fonds publics à Carqueiranne.

« Pas du beau monde ! », comme disait ma grand-mère !

Et donc, pourquoi n’y aurait-il pas d’autres mises en examen pour complicité de détournement de fonds publics ? Poser la question est y répondre… Va-t-on assister un jour ou l’autre, enfin ! à une vaste opération « manu pulite » (mains propres), à l’exemple de ces enquêtes judiciaires au début des années 1990 en Italie qui décapitèrent littéralement le monde politique et économique corrompu de ce pays.

Si on faisait un rêve, nous aussi ?

Article paru sur le site du Nouveau Présent.

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lundi, 10 avril 2023

Élise Lucet, l’archange si « spéciale » de la désinformation

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La chronique de Philippe Randa

Élise Lucet est une journaliste estampillée « spécialisée dans l’investigation », notamment avec son émission Envoyé spécial… Effectivement très spéciale comme ont pu en juger les opposants (victorieux) au projet Horizon de la fondation Merci pour l’implantation de migrants à Callac (Côtes d’Armor) dans l’émission qu’elle leur a consacré le jeudi 6 avril sur France 2.

Tout d’abord, dans sa conception très spécieuse de l’équité, malheureusement calculée comme celle de la répartition dite du « pâté de cheval et d’alouette » : « S’agissant du temps de parole accordé aux deux parties, le visionnage de l’émission permet de constater que 90 à 95 % du temps fut accordé aux personnes favorables à l’arrivée des migrants », dénonce Bernard Germain, Porte-parole de la Coordination Partout Callac dans un article du site Synthèse nationale cliquez ici.

De son côté, Catherine Blein, ancienne présidente des Amis de Callac et de ses environs, s’insurge que sur ses deux heures d’entretien avec la journaliste Julie Benzoni dans lesquelles elle exposait les raisons de l’opposition au projet Horizon, « pas une seule seconde de ces heures d’entretien n’a été diffusée. »

Et « pas un mot, pas une image ne montra non plus les violences des antifas, à trois reprises à Callac, dont la dernière, le jour des vœux du maire fin janvier, déboucha sur deux interpellations et mises en garde à vue », rappelle encore Bernard Germain.

Le député révolutionnaire Louis-Antoine de Saint-Just, plus jeune élu à la Convention nationale et surnommé « L’archange de la Terreur », avait émis une sentence restée tristement (ou pas, selon affinité) célèbre : « Pas de liberté pour les ennemis de la Liberté. »

Élise Lucet passera-t-elle à la postérité, elle, pour sa conception très « spéciale » de l’équité ?

Quant à l’audience de son émission, selon France 2, « le magazine, qui proposait notamment un sujet sur “La bataille de Callac” et une traversée du Panama avec des migrants, a informé 1,42 million de citoyens, soit 7,8 % du public et 6,9 % des FRDA-50 »… Tout de même ! diront certains. Oui, mais un score à peine supérieur à la série « Le mensonge » sur France 3 (7,3 %) ou même la prestation de l’humoriste Elodie Poux sur le syndrome du playmobil sur W09 (6,1 %), rétorqueront d’autres, plus facétieux.

Moins d’un Français sur trois faisant confiance aux médias (rapport de l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme publiée en 2022) , « la France se trouve donc parmi ceux qui croient le moins les journalistes : elle est au 41e rang sur 46 dans le classement des pays qui font le plus confiance à la presse. »

Allez savoir pourquoi !

Chronique publiée sur Le Nouveau Présent cliquez là

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mardi, 04 avril 2023

N’est pas Machiavel qui veut !

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La chronique de Philippe Randa

Que Charles De Gaulle nomme à Matignon Georges Pompidou, personne n’y trouva à redire : fidèle du Général – le minimum gaullo-syndical – l’ancien directeur général de la banque Rotschild prouvera par la suite qu’il était capable de le remplacer à la tête de l’État, d’y tenir son rôle sans ridicule ni impopularité particulière avant que la maladie ne le fauche dans l’exercice de sa fonction.

Que Valérie Giscard d’Estaing, une fois élu, n’eût d’autres choix, à l’évidence, que de nommer Jacques Chirac à la tête du gouvernement, c’était à l’évidence le prix de sa trahison en bonne et due forme de Jacques Chaban-Delmas, candidat historique et naturel des Gaullistes, qui lui assura sa qualification au second tour de la Présidentielle. Matignon était en quelque sorte les « trente deniers » de récompense pour sa déloyauté qu’on découvrira par la suite congénitale.

Certes, deux ans plus tard, l’élu de Corrèze et pas encore de Paris, était remercié et remplacé par un Raymond Barre qui assura le « taf » (comme on ne parlait pas encore ainsi en cette époque-là), croyant (et pas que lui !) que son heure présidentielle arriverait ensuite avec un couronnement élyséen : ce ne fut pas le cas et c’est son « has-been » de prédécesseur – mais bête politique s’il en était – devenu Maire de Paris qui finalement arriva à ses fins, mais après avoir dû, à son tour, subir la trahison de son « ami de trente ans », Édouard Balladur, qu’il avait personnellement chargé d’assurer l’intérim à la tête d’un nouveau gouvernement de cohabitation avec François Mitterrand : Chirac ayant déjà joué dans le film, avait juré qu’on ne l’y reprendrait plus, mais cela aura bel et bien failli lui coûter sa présidentielle ambition.

Ces exemples de déloyauté plus ou moins payante ont probablement influencé plus que de raison les Président Sarkozy, Hollande et Macron dans le choix de leurs Premiers ministres respectifs : à une exception près (Manuel Valls qui ne tirera finalement aucun bénéfice de son passage à Matignon et sera même éliminé en 2011 à la primaire de la gauche), ils les auront choisis aussi insipides, incolores, inodores et sans saveurs que possible : François Fillon, Jean-Marc Ayrault, Bernard Cazeneuve, Edouard Philippe, Jean Castex et actuellement (mais pour combien de temps encore ?) Élisabeth Borne…

Certes, des sondages sont pour l’heure bienveillants envers Édouard Philippe, mais justement « pour l’heure » et « faute de mieux » (mais pour combien de temps, là encore ?).

L’obsession d’empêcher au sein de leur propre camp respectif la moindre rivalité potentielle qui compromettrait leur réélection aura ainsi obsédé les trois derniers présidents français au point qu’ils en aient oublié qu’ils se retrouvaient, de fait, en première ligne face à l’impopularité de leurs politiques, prenant nombre de coups écornant d’autant leur image présidentielle.

Ainsi, Nicolas Sarkozy sera battu en 2011 par le « capitaine de pédalo » (dixit Jean-Luc Mélenchon) François Hollande qui lui, n’osera même pas se représenter de peur d’un score par trop humiliant… et Emmanuel Macron – certes réélu en 2022 dans un ultime soubresaut d’un « front républicain » anti-Le Pen, mais dont l’avenir prouvera qu’il était déjà à l’agonie – perdra sa majorité parlementaire dans la foulée : une première sous la Ve République !

On prête souvent aux dirigeants politiques une intelligence quelque peu exagérée quand il ne s’agit bien souvent de leur part que de simples et dangereux calculs… bien mal calculés !

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jeudi, 30 mars 2023

DIMANCHE 23 AVRIL, EN MAYENNE : PHILIPPE RANDA, DIRECTEUR D'EUROLIBERTÉS, INTERVIENDRA LORS DU GRAND RENDEZ-VOUS AVEC NOS CHÈRES PROVINCES...

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mercredi, 29 mars 2023

Le bassin des Fous de Sainte-Soline

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La chronique de Philippe Randa

On se demandait pourquoi l’Élysée n’avait pas encore lâché plus tôt les Blacks Blocks, Antifas et autres extrémistes de gauche dans les cortèges de manifestants contre la réforme des retraites pour faire oublier les revendications de ces derniers, discréditer les syndicats et détourner l’attention des Français sur l’utilisation fort autoritaire du 49.3 à l’Assemblée nationale.

Sans doute les stratèges macroniens ont-ils finalement préféré qu’ils fassent démonstration de leurs compétences loin de leurs électeurs des grandes villes.

Ainsi, le nouveau rassemblement contre les « méga-bassines » à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres est-il survenu à point nommé le week-end dernier.

Non que les Français se passionnent plus que cela pour ce prétendu enjeu écologiste, mais l’entrée en jeu de ces mercenaires politiques – pour nombre d’entre eux « venus d’ailleurs » –  leur ont donné  un avant-goût (quoique fort peu goûteux) de ce que peut être une véritable guérilla, avec usage de mortiers et d’explosifs contre les forces de l’ordre, notamment les Brigades de répression des actions violentes motorisées (BRAV-M)… Réalité qui n’a toutefois nullement dérangée le gourou de la Nupes Jean-Luc Mélenchon et qui s’est fendu d’un commentaire hallucinant – « Sans les BRAV-M, sans ce cirque, il ne se passerait absolument rien d’autre qu’une marche dans les champs ! » – via un tweet qui mérite sans nul doute un prix d’exception au Guide Guinness des records, catégorie « foutage de gueule politique » !

De tous temps, des événements sont arrivés à point nommé pour sauver des régimes, mais en Macronie, c’est carrément devenu une pratique de gouvernement : après le covid qui avait stoppé net en 2020 manifestations et grèves déjà contre la réforme des retraites, puis la guerre en Ukraine qui a eu tellement bon dos pour expliquer flambée des prix et autres pénuries d’énergie, le douteux spectacle du bassin des Fous de Sainte-Soline sauvera-t-il une fois encore la Macronie ? Et surtout… jusqu’à quand ?

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samedi, 25 mars 2023

Paris vaut bien une messe… mais vaut-elle une âme ?

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La chronique de Philippe Randa

En mai 68, un slogan fleurissait sur les murs de Paris : « Il est interdit d’interdire »… Plus d’un demi-siècle plus tard, à Paris toujours, mais désormais sur les ondes de France Culture, Rachida Dati, Maire du 7e arrondissement, le réinterpréte à sa manière : « En politique, il ne faut rien s’interdire. »

Rivale malheureuse d’Anne Hidalgo à l’Hôtel de ville en 2020, elle entend bien prendre sa revanche dans trois ans ; aussi, comme il n’est jamais assez tôt pour fourbir toutes les armes nécessaires à une ambition, celle qui représentait jusqu’à présent une aile très droitière des Républicains (ex-UMP), apparaissant à juste – et compromettant – titre de fidèle d’entre les fidèles de l’ancien président Nicolas Sarkozy – propose désormais d’établir « un accord politique pour restaurer l’autorité, restaurer l’ordre, maîtriser les flux migratoires, redresser l’économie, prendre des mesures en faveur du pouvoir d’achat, relancer un programme de décentralisation » : fort bien ? Mais oui ! mais non : fort mal, car ce, avec… Emmanuel Macron ! Et, « en responsabilité », selon l’expression à la mode depuis le déjà très oublié ex-Premier ministre Jean Castex.

Certes, son mentor, Nicolas Sarkozy, incite depuis déjà longtemps (dans son cas, menaces judiciaires obligent) ce qu’il reste de son camp politique à rallier, pour cause de seule issue de survie possible, le locataire de l’Élysée… et ce n’est pas la palinodie des divisions étalées au grand jour à l’Assemblée nationale des Républicains lors du débat sur la réforme des retraites, qui lui donne tort.

Un récent sondage confirme par ailleurs la descente aux enfers d’Anne Hidalgo dont la popularité est en baisse de 21 points en 8 ans : seuls 32 % (encore !) des Parisiens sont satisfaits de sa défense des surmulots, des poubelles qui s’accumulent dans des rues en perpétuels travaux inachevés et peut-être plus encore d’un vivre ensemble avec toujours plus de migrants et de SDF, de squatters et de dealers, de taxes et d’impôts, de bruits et d’odeurs pestilentielles…

Devenue ainsi, par la grâce de ce même sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio et Le Figaro, favorite à la succession de l’actuelle édile parisien, Rachida Dati est néanmoins, à l’heure actuelle, concurrencée par deux ministres de la Macronie – Gabriel Attal, Ministre délégué chargé des Comptes et Clément Beaune, Ministre délégué chargé des Transports – qui ne font pas mystère des mêmes ambitions municipales.

Il est sans doute encore un peu tôt pour qu’Emmanuel Macron tranche un tel nœud gordien d’ambitions parisiennes, mais rappelons que par le passé, l’ancien Ministre, député et Maire de Lyon Michel Noir, refusant toute alliance avec le Front national, avait déclaré qu’il valait « mieux perdre une élection que perdre son âme ». Il a finalement perdu l’une et l’autre.

Rachida Dati, ancienne Garde des Sceaux, député européenne et Maire d’arrondissement, aura, elle, choisi délibérément de vendre son âme dans l’espoir de conquérir un Paris boboïsé, un Paris saccagé, un Paris wokomisé… mais néanmoins si convoité !

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mercredi, 22 mars 2023

La Macronie, cet « autre monde »…

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Les jeux sont-ils faits concernant la réforme des retraites imposée de force ?

L’utilisation du 49.3 permet certes le passage en force de la loi, mais ensuite ? La Macronie a-t-elle conscience de la colère, des frustrations et de plus en plus du dégoût, sinon de la haine que ressentent des millions de Français à l’encontre d’Emmanuel Macron, de ses Ministres et de leurs soutiens ? Je crains que non. Son logiciel interne – soit leur naissance, leur éducation, leur formation, leurs motivations, leurs valeurs – n’est pas conçu pour prendre en compte une telle donnée.

Cette oligarchie des actuels dominants politiques et économiques, quasi tous sortis des mêmes écoles – dont la seule raison d’être est d’acquérir non de réelles compétences, mais un précieux carnet d’adresses – s’estimant être « d’essence privilégiée », tout comme ceux qui se considèrent ou se sont considérés comme « supérieurs » ou « élus » en arguant de considérations raciales ou religieuses… En Macronie, nulle référence raciale ou religieuse, on fonde sa supériorité sur l’entre-soi de l’origine sociale et des écoles fréquentées. Cette caste était déjà présente sans y avoir été majoritaire dans les précédents quinquennats ou septennats ; elle est désormais en situation de quasi-monopole depuis l’entrée d’Emmanuel Macron à l’Élysée : pour le dire plus simplement, les dirigeants actuels de la France ne sont pas du « même monde » que les dirigeants précédents : jamais un Jacques Chirac, un Nicolas Sarkozy et même un François Hollande n’ont agi avec une telle morgue, un tel déni de la réalité de la « France d’en bas » (encore moins un François Mitterrand).

Tout de même, on n’avait pas vu autant de monde depuis bien longtemps dans les manifestations contre la réforme des retraites ?

Mais pas autant qu’espéré, insuffisamment en tout cas pour gêner plus que cela le gouvernement. On a même eu l’idée de proposer aux manifestants de venir clamer leur courroux le week-end plutôt que durant la semaine, afin de ne pas perdre d’argent sur leur salaire ; on allait donc voir ce qu’on allait voir… et on a vu ce qu’on pouvait facilement prévoir : beaucoup ont eu d’autres obligations ludiques ou familiales et n’ont guère préféré déambuler sous le mauvais temps, au milieu des odeurs de merguez grillées… Manifester, c’est désormais non seulement ringard, mais fatigant ; d’où la facilité de se contenter de s’exprimer dans les réseaux sociaux : c’est tellement moderne, moins fatigant… et plus efficace, vraiment ?

Restent les actuels troubles dans la rue ; pensez-vous qu’ils puissent dégénérer ?

Si cela devait être le cas, on a vu avec quelle brutalité la Macronie a agi avec les gilets jaunes, alors que ces derniers étaient dans l’ensemble pacifiques, bien que ce soit surtout l’entrée en jeu des Blacks Blocs, antifas et autres milices d’extrême gauche qui a « vidé » les ronds-points à l’époque et clairsemé les manifestations de rue pour la plus grande satisfaction du gouvernement. Aujourd’hui, si les émeutiers sont prêts à en découdre, ce sera peut-être une autre paire de manches… à moins, bien sûr, que ne survienne à point nommé le danger d’un quelconque délire sanitaire, mais l’escroquerie serait tout de même difficile à resservir : rappelons-le, c’est l’enfermement des Français qui avait sauvé le gouvernement d’Édouard Philippe alors déjà aux prises début 2020 avec les grèves et manifestations sur la réforme des retraites… Quant à la menace du très-vilain-méchant Vladimir Poutine, je ne suis pas certain que cela interpelle vraiment nos compatriotes au-delà du petit millier de spectateurs qui se sont déplacés pour le film Gloire à l’Ukraine de Bernard-Henri Lévy… à moins que pour beaucoup d’entre eux, on ne les y reprenne même plus ! 

Au-delà des troubles dans la rue, il reste l’image écornée de la démocratie dans notre pays ?

Pas celle de la démocratie qui en a vu d’autres, mais celles de nos institutions et de la crédibilité, pour ce qu’il en restait, de la Macronie. Nombre de nos compatriotes se posent aujourd’hui la question : à quoi sert la représentation parlementaire après le triste spectacle donné à l’Assemblée : non seulement les quelque 20 000 amendements déposés à l’occasion de cette réforme des retraites, dans l’intention parfaitement revendiquée de bloquer les débats, mais aussi les tractations de marchands de tapis entre gouvernement et le groupe Les Républicains qui n’ont même pas abouti à un vote, mais encore les fausses annonces des ministres (les 1 200 euros de retraite minimum par exemple) faisant découvrir qu’ils ne maîtrisaient même pas les méandres de cette réforme, mais également les beuglements et insultes des députés LFI et le « silence assourdissant » du groupe Rassemblement national, tétanisé par son obsession de respectabilité, au risque que certains puissent se poser la question de son utilité ! On peut craindre que la pantalonnade parlementaire à laquelle on a assisté ne fasse encore augmenter l’abstention lors des prochaines échéances électorales.

Quant à Emmanuel Macron et au gouvernement quelque peu branquignolesque d’Élisabeth Borne, il aura montré tout comme dans la gestion délirante du covid, une incompétence frôlant la perfection… Bien qu’une fois de plus et au risque de me répéter, je l’explique par la nature même de cette caste victime tout autant de consanguinité que d’avoir trop abusé d’un vilain cocktail composé de morgue, d’autisme et d’inculture avalé dès le berceau dans des cuillères en or… même pas fin !

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vendredi, 17 mars 2023

Infortunée Aurore Bergé

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La chronique de Philippe Randa

Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale aurait dû se méfier et ne pas déclarer jeudi matin dès potron minet lors de La Matinale de CNEWS à propos de cette réforme des retraites si décriée dans la rue et plus encore à l’Assemblée nationale : « Je pense qu’on a intérêt à ce qu’il y ait un vote à l’Assemblée nationale et que chacun sache ce que son député a fait. »

Patatras ! L’après-midi même, la Première ministre Elisabeth Borne engage la responsabilité du gouvernement par l’article 49.3 de la Constitution sur ce projet de loi, expliquant que « sur le texte du Parlement, l’incertitude (planant) à quelques voix près (…) on ne peut pas prendre le risque de voir 175 heures de débat parlementaire s’effondrer. On ne peut pas prendre le risque de voir le compromis bâti par les deux Assemblées, écarté. On ne peut pas faire de pari sur l’avenir de nos retraites, et cette réforme est nécessaire… »

Elisabeth Borne sera-t-elle surnommée désormais « Madame ne peut pas » et Aurore Bergé « Madame mieux vaut pas qu’elle pense » ? L’avenir nous l’apprendra, mais ce rebondissement politique confirme à nouveau le terrible constat d’incompétence de ce gouvernement et des parlementaires de son ex-majorité, qui inversent l’adage populaire de la corde et du pendu concernant le soutien des uns aux autres : Matignon faisant en l’occurence office de corde et Dame Bergée, infortunée députée s’il en est… de pendue !

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mardi, 31 janvier 2023

Vaincre ou mourir : le Puy du Fou et l’offensive des fous

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La chronique de Philippe Randa

Jamais l’adage « Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre » ne semble avoir été aussi vrai qu’à l’occasion de la sortie en salle du film Vaincre ou mourir, retraçant l’engagement de François-Athanase de Charette de La Contrie contre les armées de la République ravageant sa terre natale, la Vendée, de 1793 à 1800…

De l’hebdomadaire Télérama qui titre « À fuir au galop ! » au quotidien Libération qui alerte sur « l’offensive conservatrice en cours », en passant par Le Monde n’y voyant qu’« une bouillie audiovisuelle qui égrène tous les poncifs les plus éculés du film historique, remuant son imagerie christique et viriliste à coups d’effets visuels d’un autre âge (qui) tente de réhabiliter le général Charette, figure de la résistance contre les Républicains et héros de l’extrême droite », toute l’intelligentsia médiatique autoproclamée bien-pensante est à la manœuvre pour dénoncer ce premier film produit par le Puy du Fou… avec tous les risques, bien évidemment, de déclencher un effet inverse à celui qu’elle escompte.

D’abord, cette intelligentsia participe par l’ampleur de cette campagne de dénigrements à informer nombre de spectateurs potentiels de l’existence de ce film, ce qui n’est pas rien, alors que l’offre de spectacles cinématographiques, via les multiples chaînes de télévision ou plates-formes de streaming, devient chaque jour quasi infinie…

Ensuite, en attirant sur Vaincre ou mourir l’attention d’un public sans opinion elle le pousse à découvrir par lui-même si « l’offensive conservatrice » est si dangereuse que cela et pourquoi ; nul doute que nombre de ces spectateurs-là seront quelque peu interpellés par l’évocation des massacres, crimes, viols et vols des « Bleus » sur une terre – la Vendée – qu’ils n’imaginaient pas avoir connu un passé si tragique. Et de s’interroger au passage sur la participation d’acteurs connus – Grégory Fitoussi, Francis Renaud, Damien Jouillerot, Gilles Cohen – voire renommés : Hugo Becker et Jean-Hugues Anglade ! Qu’ils aient accepté de figurer dans cette production rendra certainement sceptique plus d’un spectateur vis-à-vis de la dénonciation-diabolisation de ce film.

Enfin et surtout, comment pouvait-on mieux mobiliser cette terrible « France réactionnaire » – dont, en 2022, les quelque 2,34 millions de visiteurs du parc de Puy du Fou qui a ainsi battu son record historique de fréquentation – qu’en sonnant ainsi un tel tocsin de haine contre ce film… vérifiant cet autre adage devenu populaire et qu’on a prêté en leur temps aussi bien à l’acteur Pierre Fresnay qu’au journaliste Léon Zitrone : « Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi ! »

La haine est décidément une bien mauvaise conseillère.

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mardi, 24 janvier 2023

L’accès à la retraite : pour certains, l’alpha et l’oméga de leur existence

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés cliquez ici.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

« Dans le passé, pour l’immense majorité de la population, le travail était une fierté et à ce titre, on craignait surtout d’être dans l’incapacité de travailler et de devenir une charge pour ses proches…
On respectait alors le travailleur… et on méprisait ou plaignait celui qui ne travaillait pas »

Le débat sur les retraites s’enlise dans une cacophonie entre ceux qui estiment qu’il ne faut rien modifier et ceux qui affirment qu’il est urgent d’allonger la durée du travail pour éviter la faillite du système… Qu’en pensez-vous ?

Ce n’est pas tout à fait exact : tout le monde admet, peu ou prou, qu’il faille modifier le régime des retraites, à l’évidence, mais… pour les autres ! C’est comme pour les impôts ; tout le monde se plaint d’en payer trop – impôts directs ou indirects –, enfin surtout d’en payer trop par rapport à untel ou untel qui n’en payerait, lui, pas assez ! Et donc, que les autres travaillent plus longtemps, tout le monde est d’accord… à condition qu’on ne touche pas, surtout pas, à sa propre durée de travail.

Pensez-vous aussi que « les autres » doivent travailler plus longtemps, mais… pas vous ?

En ce qui me concerne, le problème, à défaut de se poser comme à tout un chacun, me laisse personnellement quelque peu indifférent. Je vous explique pourquoi : lorsque j’avais une dizaine d’années, au début des années soixante-dix du siècle passé, mon père m’a le plus sérieusement du monde expliqué que je ne devais surtout pas me préoccuper de ma retraite future car, mathématiquement, il n’était pas possible qu’elle puisse m’être versée quand j’y aurais droit (à moi comme aux autres, évidemment)… J’ai raconté cette prédiction assez souvent au cours de ma vie et, jusqu’au début des années 2000, ceux à qui je m’adressais esquissaient généralement un petit sourire compatissant : mon papa était bien gentil, mais quelque peu… à côté de la plaque, hein ? N’est-ce pas ! Bien sûr… Ça ne me contrariait pas plus que cela, j’allais bien voir ce qu’il en serait… Et j’ai vu… J’ai vu comment, persistant à raconter cette prédiction paternelle, mes interlocuteurs, brusquement, ne souriaient plus du tout et me répondaient même avec agacement que non ! il n’était pas question qu’on ne puisse pas leur verser leur sacro-sainte retraite en bonne et due forme et surtout au montant pour lequel ils avaient trimé toute leur vie selon les assurances dans lesquelles on les avait entretenus. Bref, on ne rigolait plus du tout… jusqu’à ces dernières années où toutes les hypothèses les plus alarmistes sont désormais admises. Comme le titre de la célèbre pièce de théâtre de Sacha Guitry « Mon père avait raison », on admettra que sa prédiction était donc tout sauf ridicule ! 

Mais vous-même, pensez-vous qu’il faille allonger, pour certains ou pour tout le monde, la durée de travail ?

Pour avoir suivi la recommandation de mon père et ne l’avoir jamais envisagée et donc préparée (et même si je pourrais l’obtenir le jour venu pour avoir cotisé pour cela), je n’ai guère envie de descendre dans la fosse aux revendications des uns contre celles des autres en me déclarant « pour » ou « contre », débat auxquels guère de monde ne comprend quoi que ce soit, admettez-le, avec l’avalanche de chiffres, de statistiques et de prédictions optimistes ou pessimistes sur fond bien souvent de mépris de classe ou de démagogie politique. Je me contenterais, en revanche, de quelques remarques…

Lesquelles ?

D’abord celle de rappeler que dans le passé, pour l’immense majorité de la population, le travail était une fierté et à ce titre, on craignait surtout d’être dans l’incapacité de travailler et de devenir une charge pour ses proches… On respectait alors le travailleur… et on méprisait ou plaignait celui qui ne travaillait pas. Ce n’est guère la mentalité actuelle où le chômeur, jadis méprisé, est aujourd’hui victimisé ou diabolisé, suivant que l’on considère qu’il est une victime de la mondialisation ou un satané feignant refusant de « traverser la rue » pour trouver du travail…

De même pour le retraité, hier considéré comme un « vieux » devenu inutile et aujourd’hui admiré par beaucoup comme un privilégié pour ne plus être « obligé » de travailler et pouvoir enfin « se la couler douce » malgré ses artères défaillantes ou en passe de l’être !

Ensuite, de rappeler que les jeunes, dans leur immense majorité là aussi, rêvaient dans le passé d’une vie d’exploits, de conquêtes, de réussites professionnelles, voire pour nombre d’entre eux de sacrifices patriotiques ou religieux si nécessaire… Bien peu se préoccupaient du nombre de trimestres qu’il leur faudrait capitaliser pour avoir droit à une pension.

Autres temps, autres ambitions. No comment !

Vous ne voudriez tout de même pas supprimer les retraites ?

Ne caricaturez pas : personne de sensé ne voudrait supprimer le droit à la retraite pour les personnes qui ne sont plus en mesure d’assumer un travail, de l’assumer comme lorsqu’ils avaient vingt ou trente ans de moins… ou simplement de l’assumer jusqu’à leur dernier souffle : de tout temps, sous une forme ou sous une autre, les personnes dans l’incapacité de travailler et qui n’avait pu s’assurer de retraite décente, voire minimum, étaient généralement prises en charge par la société. Plus ou moins bien selon les époques, évidemment. Par simple et évidente humanité. J’insiste juste sur le fait qu’on ne concevait pas son passage sur Terre de la même manière dans le passé qu’aujourd’hui. Chacun est libre d’en tirer les conclusions qu’il veut et si une majorité de gens veulent continuer à considérer que l’accès à leur retraite doit être l’alpha et l’oméga de leur existence, libres à eux, bien sûr…

On s’achemine tout de même vers un allongement de l’âge de départ à la retraite…

Dans les pays européens, cet âge de départ s’échelonne actuellement de 63 ans (République tchèque) à 67 ans (Danemark, Grèce, Islande, Italie) avec une moyenne à 65 ans (c’était le cas en France avant François Mitterrand, rappelons-le) ; donc, bien sûr, il va probablement s’allonger en France… Mais est-ce vraiment la solution, alors que les seniors – à partir de 50 ans, rappelons-le – qui ont perdu un emploi ont du mal (euphémisme !) à en retrouver un équivalent ? Si retarder leur départ à la retraite signifie simplement les prolonger au régime du RSA, ce n’est guère enthousiasmant, non ? Sauf pour ceux qui « touchent » davantage au RSA que lorsqu’ils seront à la retraite, bien sûr !

Alors, quelle issue à cette impasse ?

Décidément, puisque vous insistez pour que je donne à mon tour une prédiction, pourquoi pas ! Alors la voici : tout le monde se retrouvera tôt ou tard avec la même pension minimum au prétexte que les gens qui ont travaillé parce qu’il y avait alors des emplois ont été des privilégiés ; il leur faudra être solidaire de ceux qui n’ont aujourd’hui pas cette chance – ou qui ne veulent pas des emplois disponibles parce que c’est leur droit de ne pas en vouloir… et bien sûr encore plus solidaires envers ceux qui sont nés, eux ou leurs parents, dans un pays lointain pour lesquelles il faut encore et toujours faire repentance pour expier les crimes et vols de l’odieux colonialisme d’antan.

Vous croyez à la possibilité que soit instauré une retraite minimum et unique ?

L’hypothèse a déjà été évoquée directement par certains… ou indirectement, par exemple lorsque Marine Tondelier, nouvelle responsable écologiste, annonce qu’elle souhaite une « France sans milliardaire » : fait-elle seulement le « buzz » ou prépare-t-elle le terrain d’une future réforme « solidaire » ?

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